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Aide-mémoire

« Programme de travail »

1er octobre 2020


Aide-mémoire « Programme de travail »

Ce rapport contient 53 pages

WP-15 1 Novembre 2002


Aide-mémoire
« Programme de travail »

Sommaire

1 Contrôles généraux 3
2 Revue analytique détaillée du compte de résultat 5
3 Revue analytique du bilan 7
4 Ventes et Clients 9
5 Achats, fournisseurs et charges externes (hors groupe) 16
6 Investissements – immobilisations incorporelles, corporelles
et financières 21
7 Stocks 28
8 Gestion des ressources humaines 33
9 Impôts et taxes 37
10 Fonds propres 39
11 Emprunts 41
12 Trésorerie : disponibilités et valeurs de placement 43
13 Provisions pour risques et charges 47
14 Autres catégories de transactions non traitées par ailleurs 49
15 Groupe et associés 51

WP-15 1 Novembre 2002


Aide-mémoire
« Programme de travail »

MODÈLE DE RISQUE D'AUDIT


Le risque inhérent est la probabilité que des erreurs importantes non décelées existent en
faisant abstraction du contrôle interne.
 L'entreprise définit ses procédures de contrôle interne, afin de se protéger des erreurs et
irrégularités.
Le risque de défaillance du contrôle interne (control risk) est la probabilité que les
procédures de contrôle interne ne parviennent pas à prévenir, détecter et corriger des erreurs
importantes.
Le risque d'erreurs importantes (ROSM) est la combinaison du risque inhérent et du
risque de défaillance du contrôle interne.
 On sélectionne les procédures d'audit appropriées, afin de valider les objectifs d'audit et
de limiter le risque de non détection.
GAUGE
La gauge est une mesure de précision des erreurs d'audit attendues. Elle est calculée lors de
l’analyse stratégique. La gauge est calculée automatiquement lors de l’insertion des balances
dans Lead Schedule.
SEUIL DE SIGNIFICATION
Il constitue le niveau à partir duquel une erreur matérielle dans les états financiers rend
probable que le jugement d'un lecteur raisonnable soit changé ou influencé.
Cette erreur matérielle dans les états financiers peut résulter du cumul de plusieurs erreurs
importantes dans les affirmations.
OBJECTIFS D'AUDIT
-Completeness - Exhaustivité : des actifs, passifs et des transactions enregistrées
-Existence : des actifs, passifs et des transactions pour la période
-Accurancy - Exactitude : ni sur-évaluation, ni sous-évaluation
-Valuation - Valorisation : appropriée, déterminée conformément aux principes
comptables en vigueur
-Obligations & rights : les droits et les obligations examinés reviennent et
incombent à l'entreprise
-Présentation des états financiers : conforme aux normes comptables en vigueur
PROGRAMMES DE TRAVAIL
Ils ont pour objectif de préciser les contrôles à effectuer pour satisfaire l'approche d'audit
choisie et valider les objectifs CEAVOP relatifs aux catégories de transactions et aux
affirmations des états financiers.
Les exemples proposés dans ce dossier sont donnés à titre indicatif. Les programmes de
travail doivent être :
- adaptés aux spécificités de l'entreprise ;
- allégés pour les petites entreprises ;
- renforcés pour les entreprises plus importantes ou celles présentant des risques
significatifs.
Par ailleurs, il existe des programmes de travail spécifiques qui permettent de considérer
certains thèmes spécifiques comme la continuité d’exploitation, les litiges et réclamations,
les textes légaux et réglementaires, les évènements post-clôtures, les parties liées, et la
fraude. Il convient également de planifier les travaux nécessaires aux diligences du
commissariat aux comptes (voir local workpapers).
Se reporter au document d’analyse du risque (RAD) de la mission avant d'entreprendre
tout travail d'audit.

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« Programme de travail »

1 Contrôles généraux

1.1 Objectifs
1. Les états financiers ont été préparés à partir de la balance générale définitive.
2. Les états financiers ont été préparés en respectant les principes comptables généralement
admis en France (commissariat aux comptes).
3. Les états financiers ont été préparés en respectant les règles comptables du groupe (mission
référée).
4. Les logiciels informatiques de tri de l'information sont fiables et adaptés aux exigences de
reporting.

1.2 Aide au programme de travail

Se référer aussi au WP 04/02 « Etablissement des états financiers ».

1.2.1 Planning de l'audit

◼ Pour une nouvelle mission, suivre les règles du cabinet (BT 10-2).
◼ Effectuer une revue analytique globale préalable sur les comptes prévisionnels ou
intérimaires, pour identifier les postes présentant une variation inattendue, qui doivent faire
l'objet d'une attention toute particulière.
◼ Comparer les postes avec ceux des exercices précédents, le budget, les analyses internes et
les états comptables des entreprises du secteur.
◼ Calculer les ratios les plus importants et comparer avec les exercices précédents, le budget et
les ratios des entreprises du secteur.
◼ Parcourir le grand livre pour identifier des postes atypiques et exceptionnels.
◼ Analyser la préparation des budgets détaillés (achats, ventes, production, immobilisations
corporelles, etc.).
◼ Indiquer l'impact des remarques de la revue analytique préalable sur le programme de travail.
◼ Remplir, le cas échéant, le questionnaire fiscal.
◼ Préparer un programme de travail afin de planifier les travaux d’audit exécutés à chaque
phase de l’audit.

1.2.2 Revue du contrôle interne

Le contrôle interne est constitué par l'ensemble des mesures de contrôle, comptable ou autre,
que la direction définit, applique et surveille, sous sa responsabilité, afin d'assurer la protection
du patrimoine de l'entreprise et la fiabilité des enregistrements comptables et des comptes
annuels qui en découlent.

WP-15 3 01/10/2020
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« Programme de travail »

S'assurer que la Direction est sensibilisée à l’importance des contrôles internes et a la mis en
place, pour les systèmes conduisant à des flux ou comptes significatifs, des contrôles
opérationnels permettant d'obtenir une assurance raisonnable que :
1. les opérations sont exécutées conformément aux décisions prises (système d'autorisation
et d'approbation) ;
2. les opérations sont enregistrées de telle façon que les comptes annuels qui en découlent
sont réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations, de la
situation financière et du patrimoine de l'entreprise (contrôles internes fiables lors du
traitement des données et de l'élaboration des comptes annuels) ;
3. les actifs de l'entreprise sont sauvegardés (séparation des tâches, contrôle physique sur les
actifs, service d'audit interne, etc.).

1.2.3 Contrôles exercés par la Direction

S’assurer :
1. que la Direction a identifié les risques opérationnels de l’entreprise et mis en place les
contrôles internes appropriés ;
2. qu’elle dispose d’un reporting mensuel ou trimestriel fiable et qu’elle analyse
régulièrement les résultats obtenus ;
3. qu’il existe, le cas échéant, un service d’audit interne structuré et efficace sur la période ;
4. qu’il existe, le cas échéant, un service de contrôle de gestion.

WP-15 4 01/10/2020
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« Programme de travail »

2 Revue analytique détaillée du compte de résultat

2.1 Objectifs

Une revue analytique préliminaire et finale (respectivement lors de l’intérim et lors du final)
doivent être réalisées. Elles ont pour objectif de :
◼ Comprendre l'activité du client, situer son niveau par rapport au secteur, mais aussi dans le
temps. Utiliser les statistiques sectorielles si disponibles pour en tirer des ratios types et KPI
(voir BUD 1 et 2).
◼ S'assurer que la présentation du compte de résultat est correcte, compte tenu de nos autres
travaux, des normes comptables en vigueur et de notre connaissance générale de l'entreprise.
◼ S’assurer que tous les produits et toutes les charges existent et sont correctement
comptabilisés.
◼ S’assurer que les principes de comptabilisation des produits et des charges sont correctement
appliqués et en adéquation avec les normes comptables en vigueur.
◼ S’assurer que les chevauchements de fin de période (cut-off) sont correctement appréhendés.

2.2 Aide au programme de travail

◼ Dans la mesure du possible, obtenir du client des états financiers comparatifs (N - 1, budget,
forecast...) dont la présentation facilite la revue analytique.
◼ Eviter la ressaisie des données et focaliser la revue analytique sur les "Key performance
indicators" de l'entreprise.
◼ Obtenir les analyses faites en interne, par le contrôle de gestion, le contrôle budgétaire, les
responsables d’activité, la direction financière…
◼ Si notre analyse s’appuie sur la comptabilité analytique, s’assurer que cette dernière est
rapprochée (automatiquement ou régulièrement) avec la comptabilité générale.
◼ Juger l'évolution du chiffre d'affaires (se servir éventuellement des statistiques internes des
ventes et des contrôles déjà effectués par l'administration des ventes) en volume et en valeur.
◼ Apprécier plus particulièrement le niveau des démarques, ristournes, promotions et garanties
après-vente.
◼ Juger l'évolution (soit mensuelle, trimestrielle, semestrielle ou annuelle) de la marge brute.
Obtenir une répartition par produit, activité ou département qui permette de porter un
jugement valable.
◼ Obtenir des explications sur les principales évolutions, et juger leur pertinence. Comparer
avec les entreprises du même secteur d’activité.
◼ Maîtrise des coûts :
- s'assurer de la pertinence des méthodes de calcul des coûts de revient et des prix de vente
(coût horaire, coefficient de frais généraux, charges directes) ;
- s'assurer de la pertinence des moyens mis en oeuvre pour la maîtrise du rendement.

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« Programme de travail »

◼ Juger l'évolution des charges relatives au personnel.


◼ Obtenir un détail de charges externes et suivre plus particulièrement l'évolution des coûts de
sous-traitance, des honoraires, des dépenses de marketing et publicité.
◼ Obtenir l’analyse des charges de location (crédit-bail, leasing…) ainsi que les engagements
attachés aux contrats correspondants. S’assurer que l’état des engagements hors bilan est mis
à jour régulièrement et correctement évalué.
◼ Apprécier le résultat financier eu égard au niveau d'endettement de la société, au niveau
moyen de trésorerie, à la politique de financement intra-groupe. Valider les dotations et
reprises de provisions financières. Juger de la cohérence des différences de change.
◼ Obtenir une explication du résultat exceptionnel. Exploiter les résultats des contrôles sur les
flux concernés (cessions d’immobilisations, provisions réglementées, dotations aux
amortissements ou provisions exceptionnelles…). Scanner les détails de comptes pour les
montants significatifs et obtenir les justificatifs adéquats. Vérifier le caractère exceptionnel
de ces transactions.
◼ S’assurer du bien-fondé des écritures de transfert de charges et de leurs conséquences sur les
résultats d’exploitation, financier et exceptionnel.

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« Programme de travail »

3 Revue analytique du bilan

3.1 Objectifs

Porter un jugement sur les postes du bilan afin de détecter toute incohérence significative en
terme d'évolution des postes par rapport à l'activité.
ATTENTION :
Les contrôles substantifs à réaliser sur les postes du bilan ne doivent pas porter sur tous
ces postes et sont à intégrer dans les travaux effectués sur les processus et sous-processus
clefs.

3.2 Aide au programme de travail

◼ Immobilisations
Revoir les tableaux des mouvements de l'exercice pour les valeurs brutes, les
amortissements et les provisions.
◼ Stocks
Identifier les ratios significatifs (il est préférable d’obtenir ceux déterminés par le client) et
examiner leur évolution.
Comparer les stocks en valeur, quantités, durée, rotation, taux de marge avec les périodes
antérieures, le budget, l'inventaire permanent.
Analyser l’évolution de la provision pour dépréciation de stocks par I & O
Comparer avec la période antérieure le poids relatif des différents éléments du coût de
revient (voir aussi maîtrise des coûts).
◼ Fournisseurs
Identifier les ratios significatifs (nous suggérons d’utiliser ceux déterminés par le client car
très souvent pertinents) et examiner leur évolution.
Comparer les comptes fournisseurs en valeur et durée de crédit avec les périodes antérieures
et le budget.
Examiner la balance échéancée. Rechercher les causes des éventuels dépassements
d'échéance.
◼ Clients
Identifier les ratios significatifs (nous suggérons d’utiliser ceux déterminés par le client car
très souvent pertinents) et examiner leur évolution.
Apprécier l'évolution des ratios « clients douteux / clients » et « provisions / clients
douteux » et leur cohérence avec la balance âgée.
Comparer les comptes clients en valeur et durée de crédit avec les périodes antérieures et le
budget.

WP-15 7 01/10/2020
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« Programme de travail »

◼ Personnel
Identifier les ratios significatifs (il est préférable d’obtenir ceux déterminés par le client) et
examiner leur évolution.
Comparer les comptes relatifs aux salaires et aux charges sociales avec la période antérieure
et juger du caractère raisonnable de leur niveau à la clôture.
◼ Impôts et taxes
Comparer le niveau des comptes de tiers avec les charges de l'exercice et les règles en
matière de règlement vis-à-vis du Trésor.
Juger le niveau de la TVA récupérable à la clôture et la recouvrabilité des crédits de TVA.
◼ Trésorerie
Identifier les ratios significatifs et examiner leur évolution.
Comparer les comptes de disponibilités et de crédits à court terme avec les périodes
antérieures, et les prévisions de trésorerie en tenant compte de la saisonnalité.
◼ Divers
Vérifier que les comptes d’attente sont bien soldés.
Analyser l’évolution du BFR, FR et trésorerie.
◼ Engagements hors bilan
Interroger la direction sur les engagements connus ou prévisibles et s’assurer qu’ils sont
correctement appréhendés.
Comparer les engagements avec ceux de l’exercice précédent et juger leur évolution en
tenant compte des éventuels changements de méthodes comptables.
S’assurer que les engagements d’achats ou de ventes sont correctement repris (utiliser les
travaux sur le compte de résultat et sur les flux d’achats et de ventes).
S’assurer que les engagements reçus, réciproques ou donnés (avals, cautionnements,
conventions de ducroire, garanties de ducroire, nantissements, hypothèques, garanties
d’endossement, crédit-bail, effets escomptés non échus) sont correctement repris. Vérifier,
le cas échéant, le calcul des engagements en matière de retraite.

WP-15 8 01/10/2020
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« Programme de travail »

4 Ventes et Clients

4.1 Objectifs

1 Tous les produits sont correctement comptabilisés.


2 Le principe de comptabilisation des produits est correctement appliqué et est en adéquation
avec les normes comptables en vigueur.
3 Les chevauchements de fin de période (cut-off) sont correctement appréhendés.
4 Les comptes clients sont constitués de ventes non recouvrées et appartiennent à la société.
5 Tous les recouvrements de créances sont correctement comptabilisés.
6 Les avoirs et autres crédits sont justifiés et correctement calculés.
7 Les provisions pour créances douteuses sont correctement évaluées.

4.2 Aide au programme de travail

4.2.1 Types de contrôle interne potentiellement mis en œuvre par le client

4.2.1.1 Commande

◼ Les commandes font l'objet d'une procédure d'acceptation.


◼ Une étude de solvabilité du client est réalisée pour toute commande émanant de nouveaux
clients, conformément aux instructions de la direction financière (quelque soit le montant de
la commande ou pour toute commande supérieure à un montant fixé).
◼ Un encours de crédit maximum est affecté à chaque client. Au-delà de ce seuil, une
acceptation spécifique est à obtenir.
◼ Les commandes acceptées sont enregistrées sur un bon de commande interne prénuméroté
établi en plusieurs exemplaires.
◼ Il existe un chrono des bons de commande et toute rupture séquentielle est identifiée et
investiguée.

4.2.1.2 Livraison

◼ Chaque préparation de commande donne lieu à l'établissement d'un bon prénuméroté de


livraison émis en plusieurs exemplaires.
◼ La personne responsable des sorties de stock vérifie que les préparations de commande
correspondent aux bons de commande.
◼ La préparation de commande est pesée ou le nombre de colis compté et un contrôle est fait
par rapport au calcul effectué par l'informatique.
◼ Une procédure de contrôle est mise en place pour s'assurer que toutes les commandes sont
intégralement livrées. Par exemple : un listing des commandes non livrées est édité de
manière régulière et est analysé, ou bien un chrono des bons de commande en attente de
livraison existe.

WP-15 9 01/10/2020
Aide-mémoire
« Programme de travail »

◼ Il existe une gestion des livraisons partielles : par exemple, la commande initiale est soldée
et une commande pour la partie non livrée est créée avec un numéro identique de séquence
différente, la commande apparaît sur le listing des commandes en cours tant qu'elle n'est pas
entièrement livrée.
◼ Toutes les expéditions (et commandes) sont connues des services intéressés.
◼ Toutes les expéditions correspondent à des marchandises commandées, et sont conformes
aux commandes quant aux quantités, à la qualité, à la date de livraison, et au lieu de
livraison.
◼ La société conserve par jour de livraison, les bordereaux signés des clients.

4.2.1.3 Facturation

◼ Les livraisons sont facturées rapidement.


◼ Un contrôle existe pour s'assurer que toutes les expéditions sont facturées. Par exemple : un
listing des livraisons non facturées ou en attente de facturation est édité de manière régulière
et est analysé.
◼ Les commissions des commerciaux sont calculées sur les ventes facturées (ou encaissées)
individuellement et des commissions sont rapprochées globalement du chiffre d'affaires
facturé (ou encaissé) du mois.
◼ Une réconciliation mensuelle est faite entre le chiffre d'affaires facturé ramené en coût
d'achat et les mouvements de sortie des stocks.
◼ La facturation des transporteurs extérieurs est comparée à la facturation émise envers les
clients (Poids/nom du client).
◼ La date de la facture est systématiquement celle du jour de l'expédition.
◼ Une personne s'assure que toutes les factures se rapportent à des marchandises effectivement
livrées ou à des services effectivement rendus (rapprochement du bon de livraison visé par le
magasinier et de la facture).
◼ Les factures sont établies à partir du fichier des bons de livraison et du fichier prix.
◼ La comptabilité vérifie que les factures de vente correspondent aux bons de commande et
aux bons de livraison de la commande.
◼ Toutes les factures sont contrôlées arithmétiquement :
- vérification du programme informatique ;
- sondage sur quelques factures.
◼ La politique de tarification, de conditions de règlement est pré-programmée. Toute condition
spécifique consentie est avalisée par la direction.
◼ En cas de modification du tarif général de l'entreprise, tous les prix sont modifiés après
autorisation de la direction et un contrôle de la mise à jour du fichier prix a été effectué.
◼ Les rabais, remises, ristournes et livraisons gratuites ne peuvent pas être accordés sans
l'autorisation préalable des personnes habilitées.
◼ Les taux de T.V.A. sont liés au code article.
◼ Une personne s'assure que toutes les factures sont conformes aux conditions prévues,
notamment quant aux prix et aux conditions de règlement.

WP-15 10 01/10/2020
Aide-mémoire
« Programme de travail »

◼ Le système émet un listing d'anomalies. Ce listing peut être obtenu en fixant des limites
supérieures et inférieures de quantités et de prix unitaires. Ces anomalies sont analysées et
traitées.
◼ Une analyse détaillée des marges par produits est faite par la direction et tout écart est
analysé.
◼ L'informatique calcule une marge "théorique" par commande. Tout écart matériel est
investigué.
◼ Les bonus des commerciaux sont calculés pour partie sur les marges réalisées.
◼ Il n'existe pas un nombre important d'avoirs émis.
◼ Les plaintes des clients ne sont pas nombreuses. Le directeur commercial vérifie la
réalisation de ses budgets par rapport au chiffre d'affaires facturé.
◼ Tout contrat significatif est suivi par le commercial et le directeur commercial et la facture
doit être approuvée par la personne habilitée.
◼ Tout avoir émis doit être approuvé par une personne habilitée. L’émission d’avoir manuel
reste exceptionnelle (conditions précises).
◼ Tous les avoirs sont rapprochés, pour les quantités, des quantités retournées ou litigieuses, et
pour le prix à celui figurant sur la facture initiale.
◼ Tous les avoirs sont contrôlés arithmétiquement.
◼ La comptabilisation des avoirs est automatique (dès leur émission) et rapide dans le cas
d’avoirs manuels.

4.2.1.4 Enregistrement de la facture

Système de facturation manuel :


◼ Les factures sont enregistrées en comptabilité d'après un exemplaire de la facture.
◼ Toutes les factures enregistrées reçoivent une mention spécifique.
◼ Un contrôle de saisie est effectué par une personne différente.

Système de facturation automatique :


◼ Le journal de vente est généré automatiquement par la facturation et la facturation donne lieu
à la comptabilisation d’une créance client.
◼ La balance auxiliaire est rapprochée de la balance générale par le service comptable de façon
régulière.
◼ Il existe une procédure de suivi ou de recensement des chevauchements d'enregistrement :
par exemple il est impossible de comptabiliser deux factures avec le même numéro.
◼ Des états de facturation sont envoyés chaque mois aux clients et sont suivis par les
commerciaux responsables du dossier
◼ Le système ne permet pas l'établissement d'une facture sans l'existence d'un numéro de bon
de livraison.
◼ Il existe un état des commandes facturées mais non encore livrées.
◼ En fin de période, un contrôle de séparation des exercices est mené par la direction.

WP-15 11 01/10/2020
Aide-mémoire
« Programme de travail »

◼ En fin d'année, les factures clients libellées en devises sont converties au taux de clôture de
l'exercice (sauf en cas de couverture de change) et les écarts de conversion sont
comptabilisés.

4.2.1.5 Encaissements

◼ La comptabilisation des encaissements est rapide.


◼ Les rapprochements bancaires sont effectués régulièrement.
◼ Le bonus des commerciaux est calculé à partir du chiffre d'affaires encaissé. Ils disposent
d'un état des créances non réglées remis à jour régulièrement
◼ Les comptes clients sont analysés régulièrement.
◼ Le lettrage des comptes clients est automatique.
◼ Le pointage des comptes clients est régulier.

4.2.1.6 Relances, contentieux et litiges commerciaux

◼ Des procédures de relance clientèle pour les retards de paiement sont définies et respectées.
◼ Des procédures de suivi des litiges commerciaux sont définies et suivies.
◼ Les relances effectuées sont listées et documentées dans un dossier.
◼ Le risque client est couvert par une assurance globale.
◼ Un listing des créances "âgées" est édité régulièrement et sert de base à la provision pour
dépréciation des créances douteuses. Tout écart avec la provision comptabilisée est expliqué.
S’assurer que les procédures de dépréciation de créances définies par le groupe sont
respectées.
◼ La comptabilité a connaissance des retours ou litiges pour lesquels les avoirs ne sont pas
encore établis.
◼ Les litiges non résolus donnent lieu, le cas échéant, à des provisions pour risques et charges.
◼ La société possède, pour les créances passées en pertes, un justificatif d'irrécouvrabilité.

4.2.1.7 Séparation des tâches

◼ La personne qui enregistre une commande est différente de celle qui prépare la sortie de
stocks, de celle qui comptabilise la facture, et de celle qui reçoit le paiement.

4.2.1.8 Identification et suivi des engagements

◼ Il existe une revue des contrats signés et une évaluation des engagements qu’ils comportent
pour la société.
◼ Le risque financier attaché est évalué régulièrement et un état des engagements est tenu à
jour.

4.2.2 Exemples de procédures analytiques

◼ Comparer le poste clients et comptes rattachés de l’exercice avec les exercices précédents.

WP-15 12 01/10/2020
Aide-mémoire
« Programme de travail »

◼ Obtenir les indicatifs de suivi du client = durée encours clients (globalement, par canal de
distribution et par type de client) avec, si possible les chiffres comparatifs des périodes
antérieures, du budget, des données comparables des entreprises du secteur + la durée
moyenne des crédits négociés + la balance âgée.
◼ Apprécier l'évolution des ratios Clients douteux / Clients et Dotations aux provisions pour
dépréciations + créances irrécouvrables pour lesquelles il n’y a pas eu de provision / Ventes
◼ Décomposer l'évolution du chiffre d'affaires entre l'effet prix et l'effet volume et vérifier la
cohérence avec l'évolution du marché.
◼ Examiner la ventilation du chiffre d'affaires par mois et identifier les variations anormales
par rapport au budget, aux statistiques de ventes par produit et à la saisonnalité.
◼ Apprécier l'importance de la démarque, ristourne, promotion et garanties après vente en
valeur absolue et en valeur relative, par rapport au C.A., au budget, aux exercices précédents
et aux données comparables des entreprises du secteur.
◼ Comparer le ratio rabais / ventes avec les exercices antérieurs, le budget et son évolution par
rapport à celle du délai de règlement moyen créances.
◼ Bouclage des flux : utiliser les analyses internes (bouclages, statistiques de ventes,
permanence de l'inventaire) et rapprocher ces analyses au grand livre.
◼ Effectuer un bouclage en quantités et en valeur des flux (stock d'ouverture + achats - stock
de clôture = coût des ventes).
◼ Examiner les taux de marge par famille, par produit et comparer avec les exercices
précédents, les marges budgétées.

4.2.3 Exemples de procédures substantives

◼ Revoir les procès verbaux et les interprétations de la direction relatifs soit aux conditions
générales de vente, soit à des contrats particuliers, soit à des analyses de l’activité.
◼ Vérifier les principes comptables, s'assurer de la permanence des méthodes et de l'adéquation
avec les normes comptables applicables dans le cadre de notre audit.
◼ S'assurer de la concordance (en capitaux et en soldes) entre le grand livre clients, la balance
des comptes individuels (comptabilité auxiliaire), le compte collectif et le bilan.
◼ Rapprocher le total de la balance âgée de la balance générale.
◼ S'assurer de la justification des soldes à la clôture de l'exercice. Si l'entreprise applique une
politique de ristournes commerciales, vérifier que celles relatives au chiffre d'affaires de
l'exercice ont été intégralement comptabilisées dans les comptes appropriés.
◼ Vérifier que les remises et les ristournes hors factures sont déclarées sur la DADS 2.
◼ Balayer la balance auxiliaire client pour s'assurer qu'il n'y a pas d'anomalies (utiliser si
possible les outils de RAO).
◼ Identifier les créances les plus importantes en valeur, et analyser le traitement comptable
(valorisation, dépréciation).
◼ Interroger la direction pour connaître le crédit client habituel.
◼ Circulariser les comptes clients à la date du XX/XX/XX, en utilisant si possible un plan de
sondage statistique pour faire la sélection.

WP-15 13 01/10/2020
Aide-mémoire
« Programme de travail »

◼ Procéder à l'inventaire physique des effets en portefeuille et faire le rapprochement avec le


compte d'effets à recevoir.
◼ S'assurer que seuls les effets dûment acceptés, escomptables et dont l'échéance n'est pas
dépassée, figurent dans ce compte. Vérifier le dénouement sur l'exercice suivant.
◼ Rapprocher les effets remis à l'escompte à la clôture des confirmations bancaires.
◼ Faire un contrôle systématique des comptes clients créditeurs.
◼ Contrôler le compte de "factures à établir".
◼ S'il existe des comptes clients ouverts au nom des dirigeants, d'associés ou de sociétés du
groupe, apprécier le caractère courant et normal des opérations ; rapprocher les soldes de
ceux des entreprises concernées ; rechercher les conventions réglementées et les rapprocher
des décisions des organes de direction de la société.
◼ Interroger la direction sur la méthode utilisée pour s'assurer de l'indépendance des exercices.
◼ S'assurer que les derniers bons de livraison de l'exercice correspondent à des sorties de
stocks et ont donné lieu à facturation et comptabilisation d'un produit (ou ont fait l'objet
d'écritures de régularisations).
◼ S'assurer que les livraisons de l'exercice suivant n'ont fait l'objet ni de sorties de stocks, ni de
facturations ou de comptabilisations anticipées.
◼ S'assurer que les derniers bons de retour de l'exercice correspondent à des entrées en stocks
et ont donné lieu à l'émission d'un avoir et à la comptabilisation d'une charge (ou ont fait
l'objet d'écritures de régularisations).
◼ S'assurer que les retours de l'exercice suivant n'ont fait l'objet ni d'entrées en stocks, ni
d'émissions d'avoirs ou de comptabilisations anticipées.
◼ Faire une revue des avoirs émis après la clôture, jusqu'à une date la plus avancée possible, et
détecter les retours, les rabais, remises, ristournes et avoirs accordés non provisionnés.
◼ Faire une revue des encaissements autour de la clôture pour identifier les montants
importants et/ou inhabituels et vérifier qu'ils sont comptabilisés sur la bonne période.
◼ Mettre en place des tests de cut-off pour les "autres produits".
◼ Rapprocher les bases de la balance âgée (montant, date d'échéance, date de facture, etc...) des
pièces justificatives pour une sélection d'éléments. Vérifier l'exactitude arithmétique des
totaux.
◼ Examiner et apprécier à partir de la balance âgée, les créances dont la durée de recouvrement
excède la durée moyenne appliquée par l'entreprise.
◼ Expliquer les retards constatés, notamment en interrogeant la direction, et vérifier s'il y a lieu
ou non de constater une provision pour dépréciation de créances.
◼ Vérifier que les effets à recevoir sont régulièrement payés sans report d'échéance. Apprécier
les risques encourus à provisionner.
◼ Analyser l'historique des créances douteuses et examiner le cas échéant le recouvrement de
créances précédemment passées par perte.
◼ Rechercher les créances douteuses, notamment en examinant au début de l'exercice suivant
les impayés, les annulations de créances par OD.
◼ Vérifier les pièces justificatives pour les créances passées en perte.

WP-15 14 01/10/2020
Aide-mémoire
« Programme de travail »

◼ Vérifier que la TVA sur les créances irrécouvrables a été récupérée selon les conditions
exigées par l'administration (art 272 CGI).
◼ Apprécier le bien fondé des provisions constituées sur les créances douteuses ou litigieuses.
S'assurer de leur correcte comptabilisation et de leur caractère suffisant.
◼ Rechercher les éventuelles provisions complémentaires à constituer. Rapprocher avec les
réponses des tiers (avocats...).
◼ S'assurer qu'aucun événement intervenu après la clôture et ayant un lien de causalité avec
des opérations de l'exercice n'est susceptible de remettre en cause la valorisation des comptes
clients et rattachés.
◼ Rechercher d'éventuels travaux fait par l'entreprise pour elle-même.
◼ Vérifier que les taux de change utilisés pour les créances en devises sont corrects.
◼ Contrôler le traitement comptable et fiscal des écarts de conversion.

WP-15 15 01/10/2020
Aide-mémoire
« Programme de travail »

5 Achats, fournisseurs et charges externes (hors groupe)

5.1 Objectifs

1 Toutes les charges sont correctement comptabilisées.


2 Le principe de comptabilisation des charges est correctement appliqué et est en adéquation
avec les normes comptables en vigueur.
3 Les chevauchements de fin de période (cut-off) sont correctement appréhendés.
4 Les comptes fournisseurs sont constitués d'achats non payés.
5 Toutes les sommes payées sont correctement comptabilisées.
6 Les débits non monétaires aux comptes fournisseurs (avoirs reçus) sont justifiés et
correctement calculés.

5.2 Aide au programme de travail

5.2.1 Types de contrôle interne potentiellement mis en œuvre par le client

5.2.1.1 Commandes

◼ Les commandes fournisseurs sont émises après autorisation par des personnes habilitées.
◼ Les commandes sont passées par le service achat (indépendant du service initiateur du
besoin).
◼ Des appels d'offres sont faits régulièrement afin de négocier les meilleures conditions d'achat
quant aux produits, aux prix et aux conditions de règlements avec les fournisseurs.
◼ Les commandes sont classées dans un chrono séquentiel et sont régulièrement suivies.

5.2.1.2 Réception

◼ Pour les achats de marchandises, le magasinier s'assure qu'il existe une commande pour toute
réception et que cette réception correspond au Bon de Commande en terme de quantités,
qualité du produit (contrôle qualité), prix, date de livraison et fournisseur.
◼ Pour les autres achats (frais généraux), les personnes réceptionnant le bien procèdent à un
contrôle d'adéquation entre la commande et la réception, ou vérifient que la prestation
fournie est correcte.
◼ Une procédure est mise en place par l'entreprise afin d'éviter que des livraisons litigieuses
(marchandise abîmée, différence de prix, retours de marchandises au fournisseur) soient
réglées à tort.
◼ Les bons de réception sont classés dans un chrono séquentiel.
◼ Le rapprochement "bons de commande pré numérotés / bons de réception pré numérotés" est
effectué régulièrement.
◼ Le rapprochement "inventaire physique / inventaire permanent" est effectué régulièrement.

WP-15 16 01/10/2020
Aide-mémoire
« Programme de travail »

◼ Les achats réalisés sont comparés avec les achats budgetés.


◼ Une réconciliation est faite chaque mois entre les achats de marchandises et les mouvements
d'entrée de stocks.
◼ Un listing des commandes non livrées est édité régulièrement et est analysé.

5.2.1.3 Retours

◼ Les bons de sortie de stocks (retour au fournisseur) sont classés chronologiquement (si
possible accompagnés d'une copie du bordereau du transporteur), en attente d'un avoir.
◼ Le rapprochement bons de sorties (retours) de stocks / bons du transporteur est effectué
régulièrement.
◼ Le rapprochement bons de sorties (retours) de stocks / avoirs (quantités et prix) est effectué
régulièrement.
◼ Le rapprochement inventaire permanent / inventaire physique est effectué régulièrement.

5.2.1.4 Factures

◼ Toutes les factures reçues sont classées dans un chrono.


◼ Toutes les factures fournisseurs sont rapprochées de l'ensemble "bon de commande-bon de
réception".
◼ Toutes les factures sont comptabilisées rapidement dés leur réception (avant approbation des
services émetteurs pour leur règlement).
◼ Toutes les factures sont contrôlées arithmétiquement par la comptabilité fournisseur.
◼ La balance auxiliaire fournisseurs est rapprochée de la balance générale.
◼ Les comptes fournisseurs sont suivis régulièrement (vérification de l'absence de double
comptabilisation, vérification des règlements, contrôle des retours et avoirs correspondants,
lettrage).
◼ Tous les comptes fournisseurs débiteurs sont analysés de façon régulière (absence de double
règlement...)
◼ La liste des réceptions non facturées est tenue à jour quotidiennement et sert de base à la
comptabilisation des FNP à la fin de l'exercice.
◼ Des procédures de cut-off efficaces sont mises en place par l'entreprise à la clôture de
l'exercice.
◼ En fin d'année les factures fournisseurs libellées en devises sont converties au taux de clôture
de l'exercice (sauf en cas de couverture de change : la dette est alors devenue certaine quant
à son montant) et les écarts de conversion sont comptabilisés.

5.2.1.5 Avoirs

◼ Les avoirs sont classés chronologiquement.


◼ La comptabilité fournisseur, lors du suivi des comptes et de la procédure d'acceptation des
factures, s'assure que tout litige ou retour donne lieu à l'émission d'un avoir de la part du
fournisseur.

WP-15 17 01/10/2020
Aide-mémoire
« Programme de travail »

◼ Une liste des retours n'ayant pas encore donné lieu à la réception d'un avoir de la part du
fournisseur est tenue à jour régulièrement. En fin d'année cette liste permet de comptabiliser
les avoirs à recevoir.
◼ Tous les avoirs reçus sont vérifiés quant aux quantités et aux prix (rapprochement bon de
retour- avoir - facture).
◼ Les avoirs sont comptabilisés rapidement.
◼ En cas de contrats d'achats spécifiques avec remises conditionnelles, il existe un suivi par
fournisseur et des états issus du système comptable permettant de justifier la base de calcul
de ces remises.

5.2.1.6 Règlement

◼ Les factures sont transmises pour approbation aux services émetteurs avant leur règlement.
L'accord des services est matérialisé par une signature et un bon à payer.
◼ Avant le règlement des factures la comptabilité fournisseurs s'assure que les acomptes et les
avoirs obtenus sont déduits des paiements.
◼ Le règlement d'une facture est fait d'après l'ensemble vérifié Bon de commande - bon de
réception - facture. La mention "réglé le" est apposée sur la facture.
◼ La validation peut être automatisée ainsi que l’édition de lettres-chèques ou bons à payer.
Dans ce cas, la griffe de la RAF est conservée dans un coffre.
◼ Les rapprochements bancaires sont faits mensuellement et vérifiés par des responsables.
◼ Il existe une liste des personnes habilitées à signer les titres de paiement. Cette liste est mise
à jour régulièrement et communiquée au service comptable et aux banques. Des doubles
signatures sont obligatoires au-delà de certains seuils.

5.2.1.7 Séparation des tâches

◼ La personne qui émet une commande est différente de celle qui reçoit les marchandises, de
celle qui comptabilise l' achat et de celle qui émet le chèque (ou accepte la traite).
◼ Des codes d'accès ont été mis en place pour respecter le point précédent et seules les
personnes autorisées ont accès aux fichiers, programmes et enregistrements.
◼ Les chéquiers sont conservés par une personne indépendante de celle qui émet les chèques,
dans une armoire ignifugée et sous clé.

5.2.1.8 Engagements

◼ La société tient à jour régulièrement un état des engagements lies aux contrats signés (achats,
credit-bail, nantissement).

5.2.2 Exemples de procédures analytiques

◼ Comparer le poste fournisseurs et comptes rattachés avec les exercices précédents et les
budgets prévisionnels.
◼ Obtenir les indicateurs de gestion internes, comparer la durée du crédit fournisseur avec le
budget, les moyennes des entreprises du secteur et les durées de crédits négociés.

WP-15 18 01/10/2020
Aide-mémoire
« Programme de travail »

◼ Comparer les postes d'achats avec les exercices antérieurs, le budget et le C.A. (voir revue
analytique du compte de résultat).

5.2.3 Exemples de procédures substantives

◼ Revoir les procès verbaux et les interprétations de la direction.


◼ Vérifier la présentation des comptes fournisseurs et rattachés au bilan.
◼ S'assurer de la concordance (en capitaux et en soldes) entre le grand livre fournisseurs, la
balance des comptes individuels, le compte collectif et le bilan.
◼ Contrôler la cohérence de la DADS 2 avec les charges d’honoraires et commissions
comptabilisées et payées.
◼ S'assurer de la justification des soldes à la clôture de l'exercice.
◼ Confirmer les soldes des dettes fournisseurs par circularisation.
◼ Interroger la direction pour connaître le crédit fournisseur habituel.
◼ Prévoir des procédures alternatives permettant de valider les objectifs d'audit si le
fournisseur ne répond pas aux circularisations.
◼ Prévoir un roll-forward quand la circularisation est faite à une date antérieure à celle de la
clôture.
◼ Faire un contrôle systématique des comptes fournisseurs débiteurs.
◼ S'il existe des comptes fournisseurs ou comptes rattachés ouverts au nom de dirigeants ou
d'associés, d'entreprises interposées, ou d'entreprises du groupe, apprécier le caractère
courant et normal des opérations, rapprocher les soldes de ceux des entreprises concernées,
rechercher les conventions réglementées et rapprocher celles-ci des décisions des organes de
la société.
◼ Vérifier que les ristournes commerciales concernant l'exercice ont été intégralement
comptabilisées.
◼ Vérifier la justification du poste effets à payer et son classement par échéance.
◼ Contrôler par sondage les effets à payer, leur ancienneté, les pièces justificatives, leur
dénouement sur l'exercice suivant.
◼ Interroger la direction sur les dispositions prises pour assurer l'indépendance des exercices.
◼ S'assurer que les derniers bons de réception de l'exercice ont donné lieu à enregistrement
d'une facture ou d'une provision.
◼ S'assurer que les dernières factures enregistrées correspondent à des opérations de l'exercice.
◼ S'assurer que les premières réceptions de l'exercice suivant n'ont fait l'objet d'aucune
comptabilisation de facture ou de provision sur l'exercice contrôlé.
◼ S'assurer que les premières factures enregistrées sur l'exercice suivant ne correspondent pas à
des mouvements de stocks de l'exercice.
◼ Appliquer la même démarche pour les retours de marchandises et les avoirs.
◼ Analyser les écarts entre l'inventaire permanent et l'inventaire physique.

WP-15 19 01/10/2020
Aide-mémoire
« Programme de travail »

◼ Sur la base des relevés de banque ou des journaux de banque des premiers mois de l'exercice
suivant, faire une recherche des opérations concernant l'exercice et vérifier si elles sont
provisionnées.
◼ Sur la base des relevés de banque ou des journaux de banque des derniers mois de l'exercice,
faire une recherche des opérations concernant l'exercice suivant et vérifier si elles sont
activées.
◼ Sur la base des journaux d'achats des premiers mois de l'exercice suivant, faire une recherche
des opérations concernant l'exercice et vérifier si elles sont provisionnées.
◼ Sur la base des journaux d'achats des derniers mois de l'exercice, faire une recherche des
opérations concernant l'exercice suivant et vérifier si elles sont activées (charges constatées
d’avance).
◼ En liaison avec le contrôle de la séparation des exercices, analyser le compte de
"fournisseurs factures non parvenues".
◼ Examiner les premiers mois de l'exercice suivant pour détecter les ristournes acquises et non
provisionnées.
◼ Faire une revue des avoirs à recevoir, reçus ou comptabilisés après la clôture.
◼ Demander à la direction s'il y a eu des achats significatifs autour de la clôture.
◼ Faire une revue des principaux contrats avec les fournisseurs, et s'assurer qu'il n'y a pas
d'engagements pouvant générer des pertes pour la société.
◼ Analyser les principes de comptabilisation en ce qui concerne les échanges non monétaires
(troc, réclamation aux fournisseurs).
◼ Vérifier que les taux de change utilisés pour les dettes en devises sont corrects.
◼ Contrôler le traitement comptable et fiscal des écarts de conversion.

WP-15 20 01/10/2020
Aide-mémoire
« Programme de travail »

6 Investissements – immobilisations incorporelles, corporelles et


financières

6.1 Objectifs

1 Les immobilisations existent et appartiennent à l'entreprise, qui les utilise dans le cadre de
son activité.
2 Les éléments qui doivent être immobilisés le sont ; les cessions et autres mouvements de
sortie sont tous comptabilisés ainsi que les plus ou moins-values qu'ils ont générées.
3 Les montants immobilisés sont justes et ne comprennent pas d'éléments devant être
comptabilisés en charges.
4 Tous les dividendes, intérêts et autres produits sont comptabilisés.
5 La valorisation et la présentation sont correctes et en adéquation avec les normes
comptables en vigueur.

6.2 Aide au programme de travail

6.2.1 Types de contrôle interne potentiellement mis en œuvre par le client

Les acquisitions ou cessions d'immobilisations sont autorisées par les personnes habilitées.
La méthode de valorisation et dépréciation (ou amortissement) des immobilisations est
cohérente avec la nature des immobilisations et est revue chaque année en fonction de la nature
et de l'utilité des immobilisations concernées.

6.2.1.1 Commande d’immobilisation

Il existe un budget annuel d'investissement qui est approuvé par la Direction et suivi tout au
long de l'année.
Toute commande d'immobilisation est approuvée préalablement par une personne habilitée et
est conforme aux instructions de la direction quant au respect du budget, de la procédure de
choix des fournisseurs et d'acceptation des prix, et des conditions de règlement.
Un bon de commande prénuméroté est établi et est classé séquentiellement par l'entreprise.

6.2.1.2 Suivi des mouvements

Tous les mouvements (acquisitions, transferts, cessions, mises au rebut) sont suivis
régulièrement par l'entreprise.
A chaque réception d'immobilisation un bon de réception prénuméroté est émis par l'entreprise.
Les bons de réception sont rapprochés des bons de commande..
Les acquisitions d'immobilisations sont rapprochées des budgets d'investissement.

WP-15 21 01/10/2020
Aide-mémoire
« Programme de travail »

Les travaux faits par l'entreprise pour elle-même sont évalués avec précision (suivi des coûts :
matière et temps passé) et sont soumis aux mêmes procédures d'autorisation que les acquisitions
d'immobilisations.
Des P.V. de mise au rebut sont établis pour chaque destruction d'immobilisation.
Les cessions et les mises au rebut sont autorisées par une personne habilitée et les prix de
cession sont autorisés par une personne compétente.
L'entreprise rapproche ses factures de cession d'immobilisation du fichier des immobilisations
afin de s'assurer qu'aucune de ces immobilisations ne figure encore dans ce fichier.
Un inventaire physique des immobilisations est fait périodiquement et est exploité.
L'entreprise effectue périodiquement un rapprochement entre le fichier des immobilisations,
l'inventaire permanent et l'inventaire physique.
L'entreprise rapproche son fichier d'immobilisations des polices d'assurance.

6.2.1.3 Réception de la facture

Les factures réceptionnées sont rapprochées des bons de commandes, des bons de livraison du
fournisseur et des bons de réception (prix, description, partie, quantité).
Les factures fournisseurs sont contrôlées arithmétiquement.
Les factures sont comptabilisées rapidement.
Une liste des immobilisations réceptionnées et non encore facturées est régulièrement tenue à
jour par l'entreprise et sert de base à la provision pour factures d'immobilisations à recevoir à la
date de clôture de l'exercice.
Les comptes fournisseurs d'immobilisations sont régulièrement analysés.

6.2.1.4 Amortissement des immobilisations

Le service comptable a connaissance des dates de mise en service des immobilisations pour les
amortissements linéaires et contrôle que ces dates sont correctement saisies dans le fichier
d'immobilisations.
Il y a permanence des méthodes d'un exercice à l'autre.

6.2.1.5 Engagements hors bilan

Le service comptable est avisé des gages et hypothèques consentis par des tiers sur les
immobilisations de l'entreprise.
Le service comptable est au courant de tous les contrats de crédit-bail conclus par l'entreprise.

6.2.1.6 Protection des immobilisations

L'accès aux locaux est contrôlé, et n'est permis qu'aux personnes autorisées.
Les immobilisations sont protégées contre le risque de vol ou de détérioration.
Les assurances couvrent tous les risques pour des montants suffisants.
Les titres de propriété sont conservés en lieu sûr.

WP-15 22 01/10/2020
Aide-mémoire
« Programme de travail »

6.2.1.7 Participations

Des réunions de la direction sont organisées régulièrement (mensuellement ou


trimestriellement) pour approuver les acquisitions et les cessions et commenter les performances
des participations financières.
La société dispose d'informations financières régulières et fiables sur les participations
financières qu'elle détient (comptes annuels, rapport des éventuels Commissaires aux Comptes,
comptes prévisionnels...)
Les valeurs cotées donnent lieu à des évaluations régulières (mensuelle ou trimestrielle) et cette
analyse débouche sur la comptabilisation systématique d'une écriture de régularisation.
La société dispose d'informations régulières sur les décisions de gestion des participations
financières, notamment en termes de distribution de dividendes.

6.2.1.8 Prêts au personnel

Il existe un contrôle régulier du respect des échéanciers. Les prêts sont pris en compte
systématiquement lors de la rédaction du solde de tout compte.

6.2.2 Exemples de procédures analytiques

Demander ou préparer le tableau récapitulatif des mouvements intervenus sur l'exercice et


rapprocher les totaux des valeurs brutes, nettes et des amortissements aux soldes comptables.
Effectuer la comparaison des acquisitions et des cessions ainsi que les frais d'entretien et de
réparation avec les budgets d'investissements. Faire attention aux produits de cession et aux
engagements hors bilan éventuels.
Appliquer un taux moyen d'amortissement aux valeurs brutes par poste
Apprécier l'âge moyen des immobilisations par famille de taux d'amortissements.
Calculer l'amortissement global par famille de taux d'amortissements et vérifier la cohérence
avec les dotations aux amortissements.
Comparer les produits des placements financiers avec le budget et l’exercice précédent.

6.2.3 Exemples de procédures substantives

Revoir les procès verbaux et les interprétations de la direction.


Vérifier les principes comptables, s'assurer de la permanence des méthodes et de l'adéquation
avec les normes comptables applicables dans le cadre de notre audit.
Vérifier la reprise des à nouveaux.
S'assurer par sondage que les pièces justificatives relatives à ces à nouveaux figurent au dossier
permanent (DP).

6.2.3.1 Immobilisations incorporelles

Etablir une ventilation par nature des immobilisations incorporelles.


Circulariser l'I.N.P.I. (ou autres organismes).
Se procurer un état des mouvements de l'exercice et le recouper avec le bilan.

WP-15 23 01/10/2020
Aide-mémoire
« Programme de travail »

Rapprocher les mouvements comptables des pièces justificatives. Vérifier les dates, prix,
parties, désignations, imputations comptables, droits d'enregistrement. Classer au DP les pièces
justificatives. Vérifier la détermination de la valeur nette comptable et la reprise des provisions.
Recalculer les plus ou moins values. S'assurer de l'encaissement du prix de vente.
S'assurer que les frais remplissent les conditions requises pour être immobilisés.
Vérifier par sondage les opérations d'acquisitions et de cessions de fin d'exercice ; rapprocher
avec les pièces justificatives (factures, contrats...).
S'assurer que l'entreprise établit des plans d'amortissements.
Vérifier les par sondage (bases, taux, calculs, conformité avec les comptes).
Contrôler la justification des provisions pour dépréciation. (motif, calcul).
Contrôler les comptes de charges et produits liés aux immobilisations incorporelles. Vérifier
leur traitement fiscal.

6.2.3.2 Frais d’établissement

Vérifier qu’ils sont amortis sur une durée inférieure à 5 ans.


S’assurer qu’ils sont amortis en totalité avant toute distribution de dividendes.

6.2.3.3 Frais de recherche et développement

Examiner l’effort de R & D mené par l’entreprise et apprécier la possibilité de l’immobiliser.


Valider le calcul du crédit d’impôt recherche.
S’assurer qu’ils sont amortis en totalité avant toute distribution de dividendes.

6.2.3.4 Fonds de commerce

Noter les clauses de garantie au bénéfice de l’acquéreur (par ex. maintien de CA) et valider leur
application.
Apprécier la nécessité de pratiquer un amortissement (pas obligatoire en normes françaises).
S'assurer qu'aucun événement n'est susceptible d'altérer la valeur comptable des fonds de
commerce.

6.2.3.5 S'assurer qu'aucun événement intervenu après la clôture et ayant un lien de causalité avec des
opérations de l'exercice n'est susceptible de remettre en cause la valeur comptable des
immobilisations incorporelles.

Vérifier le respect et la bonne application des règles fiscales.

6.2.3.6 Immobilisations corporelles

Balayer la liste valorisée des immobilisations pour s'assurer qu'il n' y a pas d'anomalies (utiliser
si possible les outils de révision assistée par ordinateur).
Etablir une ventilation par nature des immobilisations corporelles.
Circulariser la conservation des hypothèques, le cadastre et les tiers détenteurs d'actifs.

WP-15 24 01/10/2020
Aide-mémoire
« Programme de travail »

Se procurer un état des mouvements de l'exercice et le recouper avec le bilan.


Rapprocher les mouvements comptables des pièces justificatives. Vérifier les dates, quantités,
prix, parties, désignations, imputations comptables, l'existence physique et l'utilisation faite par
l'entreprise de ces immobilisations. Recalculer les plus ou moins-values. Vérifier la
détermination de la valeur comptable et/ou la reprise des provisions. S'assurer de l'encaissement
du prix de vente. Vérifier le cas échéant le reversement de la TVA.
S'assurer que le coût d'acquisition des immobilisations inscrites à l'actif n'inclut pas certains
frais non représentatifs d'une valeur vénale (droits de mutation, honoraires ou commissions).
Sur la base d'un sondage, vérifier l'existence, l'état et l'utilisation des immobilisations.
Sensibiliser le client à l’intérêt de sortir régulièrement les immobilisations hors service
(optimisation base taxe professionnelle).
Sur la base d'un sondage, vérifier que les immobilisations présentes physiquement apparaissent
dans la comptabilité.
Vérifier les titres de propriété pour les immobilisations significatives.
Vérifier par sondage les opérations d'acquisitions et de cessions de fin d'exercice ; rapprocher
avec les pièces justificatives (bons de livraison, bons de réception, bons de commande,
factures...).
Faire une revue de certains comptes de charges (réparations, etc...) et s'assurer qu'il n'y a pas
lieu d'immobiliser certains frais.
Contrôler les immobilisations en-cours avec les pièces justificatives.
S'assurer que les comptes d'immobilisations en cours ne contiennent pas d'actifs déjà en service.
Demander éventuellement confirmation au fournisseur des acomptes sur commandes.
Dans le cas de production d'immobilisations par l'entreprise, s'assurer que les coûts imputés sont
justifiés et que le formalisme exigé par les livraisons à soi-même est respecté.
S'assurer que l'entreprise établit des plans d'amortissements.
Les vérifier par sondage (bases, taux, calculs, conformité avec les comptes).
Contrôler la justification des provisions pour dépréciation (motif, calcul).
S'assurer qu'aucun événement n'est susceptible d'altérer la valeur d'inventaire des
immobilisations.
S'assurer qu'aucun événement intervenu après la clôture et ayant un lien de causalité avec des
opérations de l'exercice n'est susceptible de remettre en cause la valeur comptable des
immobilisations corporelles.
Vérifier que les actifs immobilisés sont correctement protégés et assurés. Examiner les polices
d'assurance.
Contrôler les comptes de charges et produits liés aux immobilisations corporelles. Vérifier leur
traitement fiscal.
Juger la valeur nette des immobilisations destinées à être louées et/ou vendues (crédit bail,
leasing, matériel de démonstration, etc...).
Vérifier le respect et la bonne application des règles fiscales.
Contrôler le traitement comptable des subventions et les problèmes fiscaux liés.

WP-15 25 01/10/2020
Aide-mémoire
« Programme de travail »

Contrôler l'application correcte des taux de change pour les montants exprimés en monnaie
étrangère.
Vérifier le traitement comptable et fiscal des écarts de conversion.

6.2.3.7 Immobilisations financières

Procéder le cas échéant à une circularisation.


Circulariser les tiers détenant des investissements au nom de la société.
Rapprocher la valeur unitaire des titres des informations externes publiées, notamment le cours
à la date de la clôture et le dernier cours connu.
Pour les créances rattachées à des participations, vérifier avec les comptes correspondants dans
la comptabilité des sociétés filiales ou de la société mère.
Vérifier le calcul des intérêts.
Prêts au personnel : se faire communiquer le détail du poste.
Rapprocher par sondage le solde avec les pièces justificatives (contrats).
Se procurer un état des mouvements de l'exercice et le recouper avec le bilan.
Rapprocher les mouvements comptables des pièces justificatives. Vérifier les dates, quantités,
prix, parties, désignations. Recalculer les plus ou moins values. Vérifier la détermination de la
valeur nette comptable. Vérifier l'encaissement du prix de vente.
Vérifier par sondage les opérations d'acquisitions et de cessions de fin d'exercice ; rapprocher
avec les pièces justificatives (avis d'opéré, actes, contrats...).
Apprécier le bien fondé des provisions constituées, leur caractère suffisant en fonction des
bilans certifiés des filiales, de leur situation financière, économique, commerciale et de tout
autre élément jugé nécessaire.
Comparer la valeur d’acquisition (ou d’apport) des titres à leur valeur vénale (quote part des
capitaux propres de la filiale, valeur de marché, cours de bourse…).
S’assurer que les risques liés aux participations sont limités à la valeur comptable des titres.
Dans le cas contraire, vérifier que des provisions pour risques ont bien été enregistrées.
Contrôler les comptes de produits financiers liés aux titres de créances rattachées.
Vérifier leur traitement fiscal.
Suivre les clauses de garantie d’actif et passif.
Rechercher les éventuelles provisions qui n'auraient pas été constituées.
Analyser les prévisions de recouvrement des créances et rechercher celles dont la date de
recouvrement prévue est dépassée.
Contrôler les comptes de charges et de produits liés aux immobilisations financières,
(exhaustivité, coupure des enregistrements, réalité...). Vérifier leur traitement fiscal.
Prêts au personnel : apprécier leur caractère de recouvrabilité.
S'assurer qu'aucun événement intervenu après la clôture et ayant un lien de causalité avec des
opérations de l'exercice n'est susceptible de remettre en cause la valeur comptable des
immobilisations financières.

WP-15 26 01/10/2020
Aide-mémoire
« Programme de travail »

Contrôler l'application correcte des taux de change pour les montants exprimés en monnaie
étrangère.
Contrôler le traitement fiscal et comptable des écarts de conversion.

WP-15 27 01/10/2020
Aide-mémoire
« Programme de travail »

7 Stocks

7.1 Objectifs

1 Les stocks sont correctement appréhendés et comptabilisés, existent, appartiennent à


l'entreprise.
2 La valorisation des stocks est correctement calculée, à l'aide d'une méthode admise par les
normes comptables en vigueur (FIFO, PUMP).
3 Les chevauchements de fin de période sont correctement appréhendés.
4 L'évaluation des stocks est justifiée : les provisions pour dépréciation estimées nécessaires
sont comptabilisées.

7.2 Aide au programme de travail

7.2.1 Types de contrôle interne potentiellement mis en œuvre par le client

7.2.1.1 Suivi des mouvements

Une réconciliation mensuelle est faite entre le chiffre d'affaire facturé ramené au coût d'achat et
les achats de marchandises en tenant compte de mouvements d'entrée et de sortie des stocks
(bouclage des flux).
Des réconciliations sont faites régulièrement entre l'inventaire physique et l'inventaire
permanent. Les écarts, peu nombreux, sont mis en évidence et expliqués.
Les mouvements d'entrée et de sortie de stock sont enregistrés de façon journalière.
Seules les personnes autorisées ont accès au fichier de l'inventaire permanent.
La direction contrôle efficacement le planning de production et s'assure de sa validité.
Le service achat réalise les achats à partir du planning de production et de l'inventaire
permanent et analyse toutes les anomalies (par exemple : articles non commandés alors qu'il n'y
en a plus en stock).
Toute entrée de marchandise est contrôlée par rapport au bon de commande initial et tout écart
est mentionné et remis aux services compétents pour investigation.
Tous les mouvements de stocks à l'intérieur de l'entreprise sont suivis à l'aide d'une fiche de
fabrication tenue manuellement ou informatiquement : du magasin vers les ateliers de
fabrication, d'un atelier de fabrication à un autre.
Tous les mouvements de stock particuliers (mises au rebut, destruction, vente de stocks
obsolètes) sont autorisés par des personnes compétentes.
Chaque responsable de magasin suit les consommations de matières par rapport aux
mouvements de l'inventaire.
Toute sortie de stock est contrôlée par rapport au bon de commande du client et le contrôle est
matérialisé.

WP-15 28 01/10/2020
Aide-mémoire
« Programme de travail »

L'enlèvement des marchandises par le transporteur ne se fait qu'après apposition de sa signature


sur le bon de sortie.
Il existe une procédure pour appréhender les retours en stock (réception, analyse puis remise en
stock et émission d'un avoir).

7.2.1.2 Inventaire physique

Il existe une procédure d'inventaire physique et elle est suivie par l'ensemble des participants.
Les personnes procédant aux comptages sont des personnes indépendantes de l'entrepôt (service
comptable, service commercial, etc...).
Les produits apparaissent bien rangés.
Des doubles comptages sont organisés sur la base de tests.
Tous les articles comptés sont identifiés (par une pastille par exemple).
Les éléments appartenant à des tiers sont identifiés pour ne pas être comptés.
Les articles obsolètes ou inutilisables sont relevés de façon séparée.
Les zones d'expédition et de livraison sont vides (ou clairement identifiées).
Il existe un contrôle de la saisie des prises d'inventaire (étiquettes, fiches…) permettant de
s'assurer qu'elles sont toutes reprises et qu'il n'existe pas d'erreur de saisie.

7.2.1.3 Valorisation

Il existe un rapprochement mensuel entre l'inventaire permanent et la balance générale.


Obtenir la description de la méthode de valorisation, valider sa conformité avec les règles
comptables applicables en France, tester le bon fonctionnement du système.
Un listing est émis régulièrement donnant la liste des éléments dont le prix a varié de façon
significative, les écarts sont investigués et le résultat de ces investigations est matérialisé.
Des analyses de marge sont réalisées par produits ou gamme de produits et les écarts
significatifs sont investigués.
Si le stock est en coût standard, les comptes de variance sont analysés de façon régulière et ne
représentent pas des montants significatifs.
Des comparaisons sont faites par la direction avec des entreprises du même secteur d'activité.
Les écarts significatifs sont investigués.
Un listing, édité de façon régulière, identifie les stocks à faible rotation. Ce listing est analysé
afin de différencier les exceptions (nouveaux produits par exemple) des articles réellement
obsolètes, et l'application de dépréciation est envisagée.

7.2.1.4 Séparation des tâches

Les enregistrements sur le listing d'inventaire permanent sont faits par des personnes
indépendantes des services achats, réception, et envoi des marchandises.

7.2.1.5 Protection des actifs

L'usine ou l'entrepôt est sous surveillance vidéo, gardiennage etc...

WP-15 29 01/10/2020
Aide-mémoire
« Programme de travail »

L'entrée sans surveillance est refusée aux personnes extérieures à l'entreprise (transporteurs,
clients, fournisseurs).

7.2.2 Exemples de procédures analytiques

Demander ou préparer un tableau récapitulatif des mouvements intervenus sur l'exercice : tenir
compte des différents éléments de stock : matières premières, produits d'intermédiaire, produits
finis, en cours de production et marchandises.
Comparer les stocks en valeur avec les exercices précédents et le budget.
Comparer les stocks en quantité avec les exercices précédents et le budget.
Obtenir ou calculer les délais de rotation de stock final (par famille de produits, par types de
produits) et comparer avec les exercices précédents et le budget.
Analyser l'âge des stocks et comparer avec les exercices précédents, et le budget
Analyser le stock de matières premières en nombre de jours de production.
Rapprocher la consommation et la production selon la comptabilité analytique aux sorties de
stock selon le permanence de l'inventaire pour chaque type de stock (matières premières, etc.)
Comparer le ratio de dotation à la provision sur stock avec les exercices antérieurs et le budget.
Tenir compte de l'ancienneté et des délais de rotation du stock.
Comparer les ratios de frais variables dans le stock avec le total des frais variables, les exercices
précédents et le budget. Tenir compte d'une éventuelle sous-activité.
Comparer les ratios des différents autres frais dans le stock avec le total des autres frais, les
exercices précédents et le budget. Tenir compte d'une éventuelle sous-activité.
Comparer les frais d'overhead (frais généraux) et les taux d’overhead appliqués avec ceux de
l'exercice précédent et le budget. (Tenir compte du caractère des frais inclus dans le tarif
standard : fixe - variable).

7.2.3 Exemples de procédures substantives

Revoir les procès verbaux et les interprétations de la direction.


Vérifier les principes comptables, s'assurer de la permanence des méthodes et de l'adéquation
avec les normes comptables applicables dans le cadre de notre audit.
S'assurer que les états de synthèse chiffrés sont valablement repris en comptabilité et sur le
bilan.
Identifier tous les sites de stockage (détenus par la société, loués, etc...), les stocks détenus par
des tiers ou consignés, etc.... Obtenir la valeur de chacun des sites et estimer les risques propres
à chaque site avant de commencer les travaux d'audit.
Circulariser les tiers détenant des stocks.
Assister à l'inventaire physique des stocks, remplir le questionnaire correspondant et faire un
mémo de synthèse.
Lorsque l'inventaire a été effectué à une date antérieure à celle de la clôture et que le contrôle
interne n’est pas satisfaisant, faire un "roll-forward" pour valider les montants figurant en
comptabilité à la date de clôture.

WP-15 30 01/10/2020
Aide-mémoire
« Programme de travail »

Examiner les différences significatives entre l'inventaire permanent et les comptages, voir la
justification des écarts.
Vérifier que l'état de synthèse de l'inventaire reprend l'ensemble des feuilles de comptages et
des confirmations des tiers détenant des stocks de l'entreprise.
Vérifier par sondage l'exactitude de la reprise sur l'état de synthèse des données figurant sur les
feuilles de comptage ou sur les confirmations des tiers.
Effectuer un contrôle arithmétique des calculs figurant sur l'état de synthèse et les feuilles de
comptage.
Décrire les méthodes d'évaluation du stock et la nature des différents coûts incorporés.
Balayer l'état des stocks valorisés pour s'assurer qu'il n'y a pas d'anomalies (utiliser si possible
les outils de RAO).
Rapprocher les prix unitaires retenus pour les matières premières (en stocks, mais aussi utilisées
dans la valorisation des encours et des produits finis), et les marchandises, des dernières factures
d'achats.
Vérifier le traitement comptable du port sur achats, des remises obtenues des fournisseurs, etc...
En relation avec les comptes achats / fournisseurs et créances / ventes, contrôler le cut-off.
Vérifier la concordance entre la comptabilité générale et la comptabilité analytique.
En utilisant les prix de revient déterminés par la société et les quantités produites, calculer une
valeur de production. Rapprocher cette valeur de production des charges du compte de résultat
censées être incorporées dans les stocks. Identifier les écarts et interroger le personnel de la
société sur ces écarts.
Dans le cas où la société utilise des coûts standards, analyser et expliquer les comptes d'écarts
sur coûts.
Identifier les références en stocks pour lesquelles les prix ont changé d'une manière significative
au cours de l'année : en interrogeant le personnel de la société, en utilisant les outils de RAO.
Identifier les références les plus importantes en valeur (et/ou en quantité le cas échéant), et
analyser le traitement comptable (comptage, valorisation, dépréciation).
Tester par sondage les coûts directs et indirects incorporés dans les stocks (pour les coûts de
personnel, faire le lien avec le process personnel).
S'assurer que le coût d'une éventuelle sous-activité n'est pas incorporé dans les stocks.
Pour les coûts indirects, vérifier les clés de répartition utilisées dans la comptabilité analytique
de la société, et porter un jugement.
Analyser les frais généraux inclus dans les stocks, et porter un jugement.
Tester la conformité des modalités d'évaluation entre les marchandises, les matières premières,
les produits semi-ouvrés ou finis.
Examiner la valorisation des stocks acquis auprès de tiers apparentés.
Examiner la valorisation des stocks acquis par des opérations non monétaires (troc, etc...).
Se faire communiquer les modalités de calcul des provisions et le détail de celles-ci.
S'assurer que les provisions constatées sont justifiées, en portant un jugement sur la méthode
utilisée et en vérifiant les calculs (à l'aide des outils de RAO lorsque c'est possible).

WP-15 31 01/10/2020
Aide-mémoire
« Programme de travail »

Rechercher les éventuelles provisions non constituées : stocks à rotation lente (la rotation peut
être calculée sur les ventes passées et/ou sur les prévisions de ventes futures), stocks obsolètes
ou endommagés (faire le lien avec l'inventaire physique), stocks dont le coût de revient est
supérieur à la valeur nette de réalisation. Ces travaux gagnent à être réalisés à l'aide des outils de
révision assistée par ordinateur.
Sélectionner un échantillon de factures de vente, appliquer une décote à partir du taux de marge
et comparer avec la valeur d'inventaire.
Analyser le carnet de commandes pour étayer notre opinion tant sur l'écoulement de certains
produits à problèmes que sur le niveau général prévisible de l'activité.
Examiner les engagements d'achats et évaluer le cas échéant les pertes à provisionner.
S'assurer qu'aucun événement intervenu après la clôture et ayant un lien de causalité avec des
opérations de l'exercice n'est susceptible de remettre en cause la valeur comptable des stocks.
Apprécier le traitement fiscal des provisions pour dépréciation.
Contrôler l'application correcte des taux de change lorsque les montants sont libellés en
monnaie étrangère.
Contrôler le traitement fiscal et comptable des écarts de conversion.

WP-15 32 01/10/2020
Aide-mémoire
« Programme de travail »

8 Gestion des ressources humaines

8.1 Objectifs

1 Les sommes non versées à la fin de chaque période sont comptabilisées.


2 Les montants comptabilisés sont justes, compte tenu des engagements de la société.
3 La comptabilisation des coûts sociaux est en adéquation avec les normes comptables en
vigueur.

8.2 Aide au programme de travail

8.2.1 Type de contrôle interne potentiellement mis en œuvre par le client

8.2.1.1 Compétence du personnel

Le personnel responsable de la paie est suffisamment compétent.


Le personnel a une compétence suffisante en matière d'obligations légales, de législation
sociale, de méthodes de comptabilisation.

8.2.1.2 Mouvements de personnel

Le visa du chef d'entreprise est apposé sur les bulletins de paie.


Il existe un recensement des heures travaillées. Des comptes-rendus d'activité sont établis par
les salariés, revus par leurs supérieurs et comparés avec les données utilisées pour la préparation
de la paie.
Le personnel est embauché (ou licencié) conformément aux instructions de la Direction.
Il existe un dossier par salarié qui comprend le contrat de travail signé par les deux parties, les
documents justifiant l’identité de la personne ainsi que toutes les modifications portées au
salaire de base (heures supplémentaires, primes, congés maladie), et pour les salariés ayant
quitté la société le solde de tout compte signé.
Le registre des entrées/sorties du personnel est mis à jour régulièrement.

8.2.1.3 Préparation de la paie

Il existe une vérification par un autre service de l'exactitude des modalités de rémunération.
Les heures supplémentaires ou primes, etc. sont autorisées par des personnes ayant autorité pour
cela.
Les niveaux de rémunérations ainsi que les promotions sont approuvés par la Direction.
Toutes les paies sont vérifiées.
Le nombre de réclamations relatives aux bulletins de paie est faible.
Seules les personnes autorisées ont accès à la paie, aux dossiers personnels des salariés, aux
programmes et à tout autre enregistrement.

WP-15 33 01/10/2020
Aide-mémoire
« Programme de travail »

Le fichier des données utilisé pour la préparation de la paie est à jour.


Il existe des procédures de mise à jour du fichier des données utilisé pour la préparation de la
paie.
Les taux de cotisations sociales sont mis à jour à chaque changement.

8.2.1.4 Enregistrement et saisies comptables

Le rapprochement DADS, livre de paie, comptabilité, est effectué.


Le compte de "rémunérations dues" est régulièrement justifié.
Les comptes de "salaires et appointements" sont régulièrement rapprochés des déclarations
fiscales et sociales adéquates.
Il existe un flow-chart des traitements comptables de la paie.
Il existe un manuel de procédures comptables pour la paie.
Ce manuel est utilisé et son utilisation supervisée.
Un rapprochement entre les comptes de dettes envers les organismes sociaux et les déclarations
est effectué régulièrement.
Les comptes de dettes envers les organismes sociaux sont régulièrement justifiés.
Un rapprochement entre le livre de paie et les bases de cotisations est effectué régulièrement.
Une vérification de l'exactitude des modalités de cotisations est effectué par un autre service.
Il existe une comparaison entre le budget et les coûts réels, et avec les mois précédents.
Les éventuels écarts sont analysés et les explications sont revues par la Direction.
Lorsque des traitements font ressortir des erreurs, une procédure de correction existe et est
adaptée si elle est correctement appliquée.
Les résultats des contrôles effectués par les organismes sociaux n'ont révélé aucune anomalie.

8.2.1.5 Paiements

Le personnel est payé conformément aux contrats de travail/avenants....


Les versements des salaires supérieurs à un certain montant sont réglés par chèque ou par
virement.
Les rémunérations non réclamées sont analysées.
Les accès aux fichiers de paiement sont limités aux seules personnes autorisées.
Un compte de banque spécifique est utilisé pour les décaissements liés à la paie.
Une demande écrite signée du salarié est nécessaire pour obtenir une avance ou un acompte.
Un rapprochement est effectué entre le montant payé et le total des bulletins de paie, ainsi
qu'entre le nombre de virements et le nombre de bulletins de paie.

8.2.1.6 Séparation des tâches

Les éléments servant à la préparation de la paie sont approuvés par une personne compétente.

WP-15 34 01/10/2020
Aide-mémoire
« Programme de travail »

Celle-ci est indépendante de la personne qui prépare la paie.


Elles sont indépendantes de la personne qui remet les bulletins de salaire.
Le paiement est effectué par une personne indépendante de celle qui prépare la paie.
La comptabilisation de la paie est effectuée par une personne indépendante de celle qui effectue
les rapprochements entre la comptabilité et les autres éléments.

8.2.1.7 Engagements

Les engagements en matière de retraite (complément de retraite, retraite « chapeau », indemnité


de départ à la retraite) sont calculés et actualisés régulièrement.
Les engagements en matière de départ (indemnité contractuelle…) sont calculés et actualisés
régulièrement.

8.2.2 Exemples de procédures analytiques

Comparer les comptes de tiers avec les exercices précédents, les bilans prévisionnels et la durée
normale d'apurement.
Comparer les comptes de charges avec les exercices précédents, le budget, l'évolution de
l'effectif et l'évolution du niveau d'activité de la société (C.A., production, etc.), mois par mois.
Comparer les heures ouvrées, payées, produites, facturées mois par mois.
Comparer les pourcentages moyens de charges sociales et fiscales (par rapport aux salaires
bruts) avec les exercices précédents, le budget et les taux dans le secteur.
Apprécier les salaires et les frais liés par rapport aux effectifs, intérimaires, embauches et
sorties, et heures supplémentaires.
Analyser l'évolution des ratios moyens de charges sociales et fiscales (par rapport aux salaires
bruts) mois par mois.
Apprécier le montant des comptes bilan par rapport aux charges de l'exercice et aux exercices
précédents.
Apprécier les commissions par rapport au C.A.
Apprécier les frais liés aux montants des salaires par rapport aux salaires bruts.
Obtenir le bilan social.

8.2.3 Exemples de procédures substantives

Revoir les procès verbaux et les interprétations de la direction.


Vérifier la présentation des comptes de personnel au bilan.
Rapprocher la DADS avec la comptabilité et le livre de paie. Vérifier quelques additions et
reports. Faire une vérification mathématique du cadre récapitulatif.
Contrôle de l'établissement d'un bulletin de salaire.
Contrôler les comptes de bilan liés au personnel (justification de solde, rapprochement avec les
pièces justificatives, ancienneté, dénouement sur l'exercice suivant).
S'assurer du bien fondé des mouvements dont l'origine comptable serait inhabituelle.

WP-15 35 01/10/2020
Aide-mémoire
« Programme de travail »

Contrôler l'exhaustivité et le calcul des provisions de fin d'exercice au titre des rémunérations
différées (droits à congés payés acquis, primes, commissions, 13ème mois, intéressement,
indemnités de licenciement, indemnités de départ à la retraite, subventions au CE, notes de
frais...).
Vérifier que les rémunérations versées aux dirigeants, aux administrateurs et aux membres du
conseil de surveillance sont conformes aux décisions prises par les organes habilités.
Exploiter la circularisation des avocats pour ce qui concerne les litiges éventuels avec le
personnel.
Se faire communiquer le détail des postes avances, acomptes, dépôts, oppositions.
Pointer par sondage ces soldes avec les pièces justificatives, apprécier leur recouvrabilité,
procéder le cas échéant à une circularisation, vérifier le calcul des intérêts.
Contrôler l'ancienneté et le dénouement sur l'exercice suivant des créances ou dettes auprès des
organismes sociaux.
Lister les engagements de la société au titre de son personnel (indemnités de départ, retraite,
assurance vie…).
Vérifier la justification du solde des comptes d'organismes sociaux par rapprochement avec les
déclarations ; y compris s'il y a lieu avec la régularisation annuelle.
Circulariser les organismes sociaux si nécessaire.
Rapprocher les états de synthèse des organismes sociaux avec les comptes de charges et le
calcul global des cotisations sociales de l'exercice.
Vérifier une déclaration par organisme.
Vérifier le respect des obligations relatives à la taxe d'apprentissage, la formation
professionnelle continue, l'aide à la construction, ...
S'assurer que tous les éléments du salaire devant être soumis à cotisations ont bien été retenus
dans le calcul des bases déclarées (salaires, avantages, commissions, ...).
Interroger la direction sur l'éventualité d'un contrôle par les organismes sociaux.
Faire le suivi des redressements notifiés, évaluer l'impact sur l'audit.
En liaison avec les postes ou les données concernés (capitaux propres, valeur ajoutée, résultat
fiscal, personnel, conventions, ...) vérifier le calcul de la participation et son traitement
comptable.
Vérifier la méthode de comptabilisation des plans de distribution d'actions, des engagements de
rachats d'actions, etc...

WP-15 36 01/10/2020
Aide-mémoire
« Programme de travail »

9 Impôts et taxes

9.1 Objectifs

1 Tous les impôts et taxes dus par la société sont comptabilisés dans les comptes appropriés.
2 Les impôts payés, provisionnés et chiffrés sont correctement calculés.
3 Les impôts et taxes complémentaires, les intérêts de retard et autres pénalités prévisibles
sont provisionnés.

9.2 Aide au programme de travail

9.2.1 Types de contrôle interne potentiellement mis en œuvre par le client

Le personnel est compétent en matière de fiscalité ou a recours à un conseil externe


(optimisation des bases de taxe professionnelle, opérations atypiques…).
La conclusion des derniers contrôles fiscaux est satisfaisante.
La société réalise de façon régulière le rapprochement entre le CA déclaré sur le CA3 et le CA
comptabilisé.
La société réalise annuellement une revue des comptes de charges d’impôts et taxes.
Un rapprochement entre la masse salariale et celle servant de base aux cotisations assises sur les
salaires est fait régulièrement (base des taxes assises sur les salaires).

9.2.2 Exemples de procédures analytiques

Demander ou préparer le tableau récapitulatif des déclarations de TVA.


Comparer les comptes avec le bilan prévisionnel et l'exercice précédent.
Comparer les comptes de tiers avec les exercices précédents, les bilans prévisionnels et la durée
normale d'apurement.
Comparer les comptes de charges avec les exercices précédents, le budget et l'évolution du C.A.
Apprécier le montant de TVA collectée par rapport aux ventes.
Apprécier le montant de TVA récupérable par rapport aux achats et frais généraux.

9.2.3 Exemples de procédures substantives

Contrôler la présentation des comptes d'impôts et taxes au bilan.


Vérifier l'établissement des déclarations.
Contrôler la détermination du résultat fiscal (charges et provisions non déductibles, produits et
reprises de provisions non taxables, plus-values à LT, imputation des déficits antérieurs, ...).
Contrôler les soldes des comptes de tiers et des comptes de charges correspondants avec les
bordereaux avis (IS de l'exercice, acomptes versés, utilisation des crédits d’impôts, du carry-
back…).

WP-15 37 01/10/2020
Aide-mémoire
« Programme de travail »

S'assurer du traitement correct de l'impôt forfaitaire annuel (déclaration et paiement, prise en


charge éventuelle).
S'assurer de la cohérence annuelle en base et taux entre le total des comptes de produits et le
chiffre d'affaires inscrit sur les déclarations de TVA, en tenant compte des décalages habituels :
TVA exigible lors de la facturation : décalages dus aux provisions de fin d'année (factures et
avoirs à établir), TVA exigible sur les encaissements : décalages dus aux ventes non encaissées
(comptes clients, effets escomptés, ...), rechercher la justification des écarts résiduels.
Contrôler les comptes de tiers (ancienneté et dénouement) : TVA collectée (solde nul si la TVA
est exigible lors de la facturation, égal à la TVA sur ventes non encaissées si la TVA est
exigible sur les encaissements), TVA à payer, TVA à récupérer, TVA à régulariser. Rapprocher
avec les déclarations, suivre le dénouement sur l'exercice suivant et rapprocher avec les comptes
de régularisation d'autres rubriques (clients, fournisseurs, ...).
Faire un contrôle global de la TVA à récupérer.
Pour la TVA déductible vérifier par sondage le caractère déductible en se rapportant aux
factures et aux documents douaniers.
Vérifier le respect des règles relatives à la naissance du droit à déduction, débits ou
décaissements.
Pour la TVA collectée vérifier l'exactitude des taux d'imposition retenus selon la nature des
ventes.
Pour la TVA collectée vérifier le caractère non imposable des ventes non soumises à la TVA,
notamment celles exonérées ou destinées à l'exportation.
Pour la TVA collectée vérifier le respect des règles relatives au fait générateur.
Pour la TVA déductible, vérifier, s'il y a lieu, le respect des règles relatives au prorata de
déduction, aux livraisons à soi-même, à la régularisation de la TVA en cas de cessions
d'immobilisations.
Vérifier pour l'ensemble des autres impôts et taxes l'exactitude des bases déclarées et des
sommes dues ou provisionnées à la clôture de l'exercice, le caractère libératoire des sommes
déduites, l'exactitude et la justification des montants figurant en comptes de tiers et en comptes
de charges, le respect des délais de paiement.
Contrôler la détermination des impôts différés.
Faire une revue des mouvements sur les comptes d'IS et d'impôts différés.
Interroger la direction sur l'éventualité d'un contrôle fiscal ou du service des douanes.
Faire le suivi des redressements notifiés, évaluer l'impact sur l'audit et le cas échéant sur la
participation des salariés.
Revoir la liasse fiscale.
Pour les plus-values en sursis d’imposition, vérifier la déclaration et la tenue du registre (art.
54 septies II du CGI).
Faire effectuer une revue par un spécialiste fiscal, et obtenir son rapport avant d'émettre notre
opinion.

WP-15 38 01/10/2020
Aide-mémoire
« Programme de travail »

10 Fonds propres

10.1 Objectifs

1 Tous les mouvements de capitaux, y compris les dividendes, sont correctement


comptabilisés.
2 Les subventions d'investissement et les provisions réglementées sont correctement
appréhendées, évaluées et imputées.
3 Les principes comptables retenus sont conformes aux normes, et aux règles légales et
fiscales en vigueur.

10.2 Aide au programme de travail

10.2.1 Types de contrôle interne potentiellement mis en œuvre par le client

Le personnel est compétent en droit des sociétés ou fait appel à un conseil.


Tous les P.V. d'A.G. et de C.A. sont reportés sur les registres légaux, signés, paraphés et
communiqués au responsable comptable.

10.2.2 Exemples de procédures analytiques

Demander ou préparer le tableau récapitulatif des mouvements intervenus sur l'exercice.


Comparer en valeur relative les provisions réglementées avec les postes concernés.

10.2.3 Exemples de procédures substantives

Revoir les procès verbaux et les interprétations de la direction.


Contrôler les mouvements intervenus sur l'exercice.
S'assurer qu'ils sont correctement comptabilisés.
S'assurer qu'ils sont conformes aux règles légales et fiscales, aux dispositions statutaires, aux
décisions des assemblées.
S'assurer que les droits des associés sont respectés.
S'assurer que l'affectation à la réserve des plus-values à long terme est faite dans l’exercice
suivant (lorsque l’affectation n’a pas pu être opérée sur les capitaux propres disponibles, elle
doit être dotée par le débit du compte report à nouveau).
Contrôler le traitement comptable et fiscal et la justification des débits de la réserve des plus
values à long terme.
Détecter la perte de la moitié du capital et contrôler le respect des dispositions légales et des
formalités de publication.
En liaison avec le contrôle des immobilisations, vérifier les montants comptabilisés en
subventions d'investissement avec leurs justificatifs ; contrôler la cohérence de la reprise en
produits ; s'assurer du respect des règles contractuelles, fiscales et comptables.

WP-15 39 01/10/2020
Aide-mémoire
« Programme de travail »

Vérifier le bien fondé des dotations et reprises de provisions réglementées ; s'assurer de leur
correcte comptabilisation et du respect des dispositions comptables et fiscales.
Rapprocher les dividendes payés des procès verbaux et des pièces de trésorerie.
Juger du caractère raisonnable du montant des dividendes.
Contrôler la déclaration du précompte.
S'assurer que les livres et documents légaux sont exacts et tenus à jour (Comptes de titres, liste
des actionnaires, etc...).

WP-15 40 01/10/2020
Aide-mémoire
« Programme de travail »

11 Emprunts

11.1 Objectifs

1 Tous les emprunts et dettes assimilées, y compris les intérêts, sont comptabilisés et
correctement calculés.
2 Les emprunts et dettes comptabilisés correspondent à la réalité des engagements de la
société.
3 Les principes comptables utilisés correspondent aux normes en vigueur.

11.2 Aide au programme de travail

11.2.1 Types de contrôle interne potentiellement mis en œuvre par le client

Les nouveaux emprunts sont préalablement approuvés par la direction.


La direction suit de façon régulière le niveau d'endettement en terme de capital à rembourser et
de charges financières à payer.
Des analyses de ratios significatifs (endettement, liquidité...) sont faites régulièrement et
analysées par la direction.
Des plans de Trésorerie sont établis régulièrement et sont utilisés dans la politique de placement
de la société.

11.2.2 Exemples de procédures analytiques

Demander ou préparer le tableau récapitulatif des mouvements intervenus sur l'exercice.


Comparer les comptes de bilan et charges avec les exercices précédents et les prévisions ou le
plan de trésorerie.
Comparer le montant et les taux des frais financiers avec le volume moyen des capitaux
empruntés, les données de l'exercice précédent, le budget et les taux du marché.
Apprécier et analyser les montants des écarts de change par devises.

11.2.3 Exemples de procédures substantives

Revoir les procès verbaux et les interprétations de la direction.


Contrôler la présentation des comptes au bilan.
Vérifier les montants des emprunts et dettes rattachées à des participations au bilan avec leur
justificatifs (plans d'amortissement, contrats de prêt).
Examen des garanties accordées avec le contrat.
Mettre à jour le DP.
Rapprocher les montants en comptabilité des réponses à la circularisation des banques, des
organismes financiers et des filiales.

WP-15 41 01/10/2020
Aide-mémoire
« Programme de travail »

Contrôler les mouvements de l'exercice.


S'assurer que les sommes remboursées correspondent bien aux plans d'amortissement et sont
correctement enregistrées.
S'assurer que les nouveaux emprunts portés au compte sont correctement enregistrés et justifiés.
Contrôler les comptes de charges financières liées aux emprunts.
Vérifier leur traitement fiscal.
Contrôler la correcte appréhension et comptabilisation des intérêts courus non échus.
Contrôler l'application correcte des taux de change lorsque les montants sont libellés en
monnaie étrangère.
Contrôler le traitement comptable et fiscal des écarts de conversion.
Valider les montants enregistrés en différence de change.
Vérifier les à nouveaux avec les papiers de travail de l'année précédente.

WP-15 42 01/10/2020
Aide-mémoire
« Programme de travail »

12 Trésorerie : disponibilités et valeurs de placement

12.1 Objectifs

1 Les disponibilités existent et sont réellement disponibles pour permettre à la société de


remplir ses engagements.
2 Les chevauchements de fin de période sont correctement appréhendés tant pour les
encaissements que pour les décaissements.
3 Les comptes bancaires sont rapprochés de la balance générale et les éléments en
rapprochement sont justifiés.
4 Les valeurs mobilières de placement existent et appartiennent à la société.
5 Les méthodes de valorisation sont conformes aux normes comptables en vigueur.
6 Tous les dividendes, intérêts et autres produits sont comptabilisés ainsi que toutes les plus
ou moins-values.

12.2 Aide au programme de travail

12.2.1 Types de contrôle interne potentiellement mis en œuvre par le client

12.2.1.1 Disponibilités

Un plan de trésorerie est mis en place et est journellement revu. Les écarts significatifs entre le
réel et le plan sont investigués.
Les rapprochements bancaires sont faits mensuellement et supervisés par la direction qui
matérialise son contrôle.

12.2.1.2 Dépenses

Toutes les dépenses sont supportées par des pièces justificatives préalablement acceptées par les
services/personnes habilitées.
Toutes les dépenses font l'objet d'une fiche de dépense qui est classée de façon séquentielle dans
un chrono de trésorerie.
Sur chaque fiche de dépense est indiqué le numéro de pièce correspondant à la dépense (numéro
de facture fournisseur par exemple).
Il existe une vérification des saisies (montant de la dépense, imputation).
Le système analyse l'imputation, ce qui évite un double règlement.
La comptabilisation des décaissements est rapide.
Il existe une liste des personnes habilitées à signer les titres de paiement. Cette liste est mise à
jour régulièrement et communiquée au service comptable et aux banques.

WP-15 43 01/10/2020
Aide-mémoire
« Programme de travail »

Lorsque la personne habilitée signe le titre de paiement, elle vise la pièce justificative afin
d'éviter un double règlement.

12.2.1.3 Recettes

La réception du paiement est réalisée par la comptabilité générale qui crée une fiche de recette
comportant le nom du client, la facture payée et le montant (ou liste éditée après saisie dans le
système). Seule cette pièce (ou liste) est transmise au service Client.
La comptabilisation des encaissements est rapide.
Les traites sont conservées sous clés dans une armoire ignifugée.

12.2.1.4 Séparation des tâches

La personne qui enregistre une commande est différente de celle qui prépare la sortie de stocks,
qui comptabilise la facture, et de celle qui reçoit le paiement.
La personne qui émet une commande est différente de celle qui reçoit les marchandises, qui
comptabilise l'achat, qui émet le chèque (ou accepte la traite).
Les chéquiers sont conservés par une personne indépendante de celle qui émet les chèques dans
une armoire ignifugée et sous clé.

12.2.1.5 Contrôle d’accès

Des codes d'accès ont été mis en place pour respecter le point précédent et seules les personnes
autorisées ont accès aux fichiers, programmes et enregistrements.

12.2.1.6 Valeurs mobilières de placement

Les achats et cessions de VMP sont soumis à l'autorisation d'une personne habilitée.
Les VMP sont réévaluées de façon régulière et les écarts sont comptabilisés.

12.2.2 Exemples de procédures analytiques

Comparer les postes de bilan, de produits et de charges avec les exercices précédents, les
prévisions de trésorerie et le budget.
Apprécier, le cas échéant, le montant des produits financiers et le volume moyen des
disponibilités placées..

12.2.3 Exemples de procédures substantives

Revoir les procès verbaux et les interprétations de la direction.


Vérifier la présentation au bilan des comptes de trésorerie.
Circulariser les banques, CCP et autres organismes financiers.
Exploiter les réponses, vérifier les soldes, découverts et prêts bancaires, les conditions qui y
sont attachées, la confirmation des signatures autorisées, les montants des intérêts et autres frais
concernant l'exercice non débités et à provisionner.

WP-15 44 01/10/2020
Aide-mémoire
« Programme de travail »

Vérifier aussi les montants des engagements donnés et reçus (cautions bancaires, nantissements,
hypothèques, effets escomptés…).
Vérifier les rapprochements bancaires établis par l'entreprise (contrôle arithmétique, ancienneté
des suspens, dénouement, rapprochement avec les soldes du grand livre, des journaux de
trésorerie, des relevés bancaires).
Vérifier la justification des montants en rapprochement.
Rapprocher le montant du solde sur l' "extrait de compte" avec la réponse à la circularisation.
Effectuer un sondage sur les mouvements de banque en pointant les pièces justificatives avec
les journaux.
Contrôler que les écritures passées par l'entreprise et non par la banque ont été comptabilisées
dans la période appropriée.
Vérifier que les écritures passées par la banque et non par l'entreprise ont fait l'objet d'écritures
complémentaires. Dans le cas contraire, obtenir les explications nécessaires.
S'assurer de l'apurement régulier des comptes de virements internes.
Effectuer l'inventaire des espèces en caisse au moment du contrôle et obtenir un état détaillé des
soldes en caisse à la date d'arrêté.
Effectuer un sondage sur les mouvements de caisse en pointant les pièces justificatives avec les
journaux.
Faire une vérification globale de l'inexistence d'un solde créditeur ou anormalement élevé de
caisse.
Contrôler l'application correcte des taux de change lorsque les montants sont libellés en
monnaie étrangère.
Contrôler le traitement fiscal et comptable des écarts de conversion.
Contrôler par sondage les charges financières de l'exercice (pièces justificatives).
Faire un rapprochement avec le relevé des agios du dernier trimestre.
Faire une revue des comptes bancaires non commerciaux. Obtenir de la direction une
explication sur la nature et l'objet de ces comptes. Analyser les opérations inhabituelles sur ces
comptes.
Faire une revue des virements inter-comptes et inter-compagnie. Pointer les virements
significatifs dans tous les comptes concernés.
S'assurer que tous les comptes bancaires apparaissent bien dans la comptabilité.
Revoir les procès verbaux et les interprétations de la direction.
Vérifier l'inventaire des valeurs mobilières de placement en procédant par confirmation directe
auprès des émetteurs ou auprès des intermédiaires financiers gérant le compte de titres de
l'entreprise.
S'assurer de la correcte présentation des comptes de valeurs mobilières de placement au bilan.
Rapprocher par sondage les notes de débit de la société de bourse ou de la banque, les
paiements et les écritures comptables correspondantes.

WP-15 45 01/10/2020
Aide-mémoire
« Programme de travail »

Vérifier par rapprochement avec les pièces justificatives l'encaissement du prix de vente, le
calcul des plus ou moins values, la réintégration des provisions éventuelles, ainsi que les
écritures comptables.
Déterminer si des provisions suffisantes ont été constituées : pour les titres côtés en comparant
la valeur d'inventaire (valeur du marché) aux valeurs comptables, pour les titres non côtés en
vérifiant l'évaluation à l'aide des derniers comptes des sociétés concernées ou de tout autre
information qui s'avérerait nécessaire.
Contrôler l'application correcte des taux de change lorsque les montants sont libellés en
monnaie étrangère.
Contrôler le traitement fiscal et comptable des écarts de conversion.
S'assurer que toutes les charges et tous les produits financiers comptabilisés se rattachent à
l'exercice.
Contrôler le traitement fiscal et comptable des intérêts courus non échus et produits financiers
assimilés.
S'assurer qu'aucun événement intervenu après la clôture et ayant un lien de causalité avec des
opérations de l'exercice n'est susceptible de remettre en cause la valeur comptable des valeurs
mobilières de placement.

WP-15 46 01/10/2020
Aide-mémoire
« Programme de travail »

13 Provisions pour risques et charges

13.1 Objectifs

1 Les risques et charges provisionnés ont été correctement estimés et/ou calculés.
2 Les risques et charges provisionnés concernent l'entreprise.
3 Tous les risques et charges connus ont été provisionnés dans le respect des normes
comptables en vigueur.

13.2 Aide au programme de travail

Se référer aux programmes standards et obligatoires, textes légaux et réglementaires, litiges et


réclamations, continuité d’exploitation.

13.2.1 Types de contrôle interne potentiellement mis en œuvre par le client

La direction réunit régulièrement les différents responsables (financier, juridique, commercial,


technique...) afin de connaître les risques et charges à venir.
La direction obtient régulièrement de son avocat des informations quant aux litiges en cours.
Les dettes et créances libellées en devises sont réévaluées au taux de clôture et, si nécessaire,
une provision pour risques et charges est constituée.
Les méthodes d'évaluation de certaines provisions (pour garantie par exemple) sont
documentées et appliquées de façon homogène d'une année sur l'autre. Tout changement dans ce
calcul (base, coût, taux...) est justifié par écrit.

13.2.2 Exemples de procédures substantives

Revoir les procès verbaux et les interprétations de la direction.


Obtenir une liste des provisions ainsi que les mouvements par rapport à l'exercice précédent (à
rapprocher des dotations et reprises de provisions).
Revoir les honoraires d'avocats versés durant l'exercice et leurs justificatifs afin de préparer la
circularisation.
Circulariser les avocats et les conseils pour connaître les éventuels litiges en cours. Demander
éventuellement à la Direction Générale de circulariser directement les avocats identifiés (les
avocats ne répondent plus que très rarement directement aux auditeurs ou commissaires aux
comptes).
Apprécier en fonction des réponses le montant des provisions constituées.
Identifier et revoir les dossiers traités par les avocats n’ayant pas répondu.
Discuter avec la direction des risques nécessitant d'éventuelles provisions. Considérer les
restructurations en cours ou à venir, les obligations contractuelles pour des montants importants,
les fusions en cours ou les acquisitions, les litiges en cours, les indemnités de retraite ou autres
obligations à terme, les provisions pour garantie après vente, les contrôles sociaux, fiscaux ou
des douanes, les grosses réparations, etc...

WP-15 47 01/10/2020
Aide-mémoire
« Programme de travail »

S'assurer qu'aucun événement intervenu après la clôture et ayant un lien de causalité avec des
opérations de l'exercice n'est susceptible de remettre en cause le montant des provisions.
Si notre jugement repose en partie sur les affirmations de la Direction, ne pas oublier de
mentionner ces points dans une lettre d'affirmation.

WP-15 48 01/10/2020
Aide-mémoire
« Programme de travail »

14 Autres catégories de transactions non traitées par ailleurs

14.1 Objectifs

1 Les catégories de transactions concernées sont correctement appréhendées, valorisées,


comptabilisées et évaluées.

14.2 Aide au programme de travail

14.2.1 Types de contrôle interne potentiellement mis en œuvre par le client

14.2.1.1 Charges et produits constatés d’avance – Charges à payer

Les comptes sont analysés de façon régulière par le responsable comptable.


Il existe un journal d'écritures automatiques pour les charges les plus significatives
(abonnement, et extournes des provisions en début de mois). Ce journal est supervisé par le
responsable comptable.

14.2.1.2 Autres créances / dettes

La direction analyse régulièrement (mensuellement, trimestriellement) les soldes par antériorité.

14.2.2 Exemples de procédures substantives

Contrôler la présentation des comptes débiteurs et créditeurs divers au bilan.


Obtenir l'analyse et la justification des soldes débiteurs et créditeurs divers.
Analyser les prévisions de recouvrement des créances.
Apprécier la solvabilité des débiteurs (respect des échéances, encaissements postérieurs à la
clôture, garanties reçues, commentaires du client) et apprécier l'adéquation des provisions pour
créances douteuses.
S'assurer que ces montants ne donnent pas lieu à paiements ou encaissements d'intérêts.
Circulariser les débiteurs et créditeurs divers si les montants sont significatifs.
Justifier les soldes des comptes d'écart de conversion (synthèse des écarts contrôlés dans les
rubriques concernées : clients, fournisseurs, emprunts ...).
Vérifier la provision pour risques de change , ainsi que le retraitement fiscal.
Contrôler le traitement comptable et fiscal des charges à répartir sur plusieurs exercices.
Contrôler les comptes de régularisation actif et passif en liaison avec les autres sections.
Contrôler les comptes de charges et produits liés aux débiteurs et créditeurs divers et vérifier
leur traitement fiscal.

WP-15 49 01/10/2020
Aide-mémoire
« Programme de travail »

S'assurer qu'aucun événement intervenu après la clôture et ayant un lien de causalité avec des
opérations de l'exercice n'est susceptible de remettre en cause la valeur comptable des débiteurs
et créditeurs divers.
Vérifier les calculs arithmétiques et rapprocher les soldes avec la balance générale.
Vérifier les à nouveaux avec les papiers de travail de l'année précédente.
Vérifier le paiement des éléments qui se sont apurés au cours de l'exercice.
Contrôler l'application correcte des taux de change pour les montants exprimés en monnaies
étrangères.

WP-15 50 01/10/2020
Aide-mémoire
« Programme de travail »

15 Groupe et associés

15.1 Objectifs

Les dettes et créances vis-à-vis des parties liées sont correctement appréhendées, calculées,
évaluées et comptabilisées.

15.2 Aide au programme de travail

Se référer au programme standard et obligatoire sur les parties liées.

15.2.1 Types de contrôle interne potentiellement mis en œuvre par le client

Une procédure de réconciliation fiable existe au sein du groupe.


Les règles de consolidation (fin de période, litiges…) sont clairement définies et appliquées.
Les comptes intercos sont identifiés dans le plan comptable et permettent un suivi des
transactions de l’exercice avec les parties liées.
Les règles de mark-up (marge interco), de prix de transfert n’exposent pas la société à des
risques fiscaux.
Les redevances versées et reçues sont conformes aux contrats signés.
Les intérêts sur emprunts intercos sont conformes aux conditions du marché, les réintégrations
fiscales appropriées sont déterminées, le cas échéant.
Les comptes intercos sont confirmés de façon régulière et les écarts sont traités.
En fin d’année, les comptes intercos libellés en devises étrangères sont convertis au taux de
clôture de l’exercice (sauf en cas de couverture de change) et les écarts de conversion sont
enregistrés comptablement.

15.2.2 Exemples de procédures analytiques

Comparer les charges et les produits de l'exercice avec le budget et les exercices précédents.
Tenir compte des changements de taux d'intérêt et l'évolution du solde moyen.

15.2.3 Exemples de procédures substantives

S’assurer que toutes les parties liées sont bien identifiées.


Revoir les procès verbaux et les interprétations de la direction.
Contrôler la présentation des comptes au bilan.
Demander confirmation et effectuer le rapprochement avec les comptes correspondants ouverts
dans la comptabilité des sociétés filiales ou de la société mère.
Contrôler les principaux mouvements comptables et leurs justificatifs, analyser l'objet des
transactions afin de rechercher les conventions réglementées.

WP-15 51 01/10/2020
Aide-mémoire
« Programme de travail »

Vérifier que les comptes d'administrateurs ou d'associés dans la SARL ne sont pas débiteurs ni
en cours ni à la fin de l'exercice.
Pour les comptes courants productifs d'intérêts, vérifier si les taux et si les modalités de calcul
sont régulièrement fixés par les organes habilités et contrôler leur traitement comptable et fiscal.
Rapprocher la déclaration des contrats de prêts et la déclarations des intérêts avec les
informations figurant en comptabilité.
S'assurer que les provisions constituées sont justifiées et suffisantes.
Contrôler la valorisation à la clôture des comptes libellés en devises et leur traitement
comptable et fiscal.
Contrôler les comptes de charges et produits liés aux opérations de groupe et associés.
S'assurer qu'aucun événement intervenu après la clôture et ayant un lien de causalité avec des
opérations de l'exercice n'est susceptible de remettre en cause la valeur comptable des comptes
de groupe et associés.
Faire une revue de l'élimination des profits inter-compagnie inclus dans les stocks.
Prêter attention aux risques fiscaux liés aux transferts de bénéfices.

WP-15 52 01/10/2020

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