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AIDE MEMOIRE
« Programme de travail »
22 September 2023
Aide-mémoire « Programme de travail »
Sommaire
1 Contrôles généraux 3
2 Revue analytique détaillée du compte de résultat 5
3 Revue analytique du bilan 7
4 Ventes et Clients 9
5 Achats, fournisseurs et charges externes (hors groupe) 16
6 Investissements – immobilisations incorporelles, corporelles
et financières 21
7 Stocks 28
8 Gestion des ressources humaines 33
9 Impôts et taxes 37
10 Fonds propres 39
11 Emprunts 41
12 Trésorerie : disponibilités et valeurs de placement 43
13 Provisions pour risques et charges 47
14 Autres catégories de transactions non traitées par ailleurs 49
15 Groupe et associés 51
1 Contrôles généraux
1.1 Objectifs
1. Les états financiers ont été préparés à partir de la balance générale définitive.
2. Les états financiers ont été préparés en respectant les principes comptables généralement
admis en France (commissariat aux comptes).
3. Les états financiers ont été préparés en respectant les règles comptables du groupe (mission
référée).
4. Les logiciels informatiques de tri de l'information sont fiables et adaptés aux exigences de
reporting.
2. les opérations sont enregistrées de telle façon que les comptes annuels qui en découlent
sont réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations, de la
situation financière et du patrimoine de l'entreprise (contrôles internes fiables lors du
traitement des données et de l'élaboration des comptes annuels) ;
3. les actifs de l'entreprise sont sauvegardés (séparation des tâches, contrôle physique sur les
actifs, service d'audit interne, etc.).
Obtenir un détail de charges externes et suivre plus particulièrement l'évolution des coûts de
sous-traitance, des honoraires, des dépenses de marketing et publicité.
Obtenir l’analyse des charges de location (crédit-bail, leasing…) ainsi que les engagements
attachés aux contrats correspondants. S’assurer que l’état des engagements hors bilan est mis
à jour régulièrement et correctement évalué.
Apprécier le résultat financier eu égard au niveau d'endettement de la société, au niveau
moyen de trésorerie, à la politique de financement intra-groupe. Valider les dotations et
reprises de provisions financières. Juger de la cohérence des différences de change.
Obtenir une explication du résultat exceptionnel. Exploiter les résultats des contrôles sur les
flux concernés (cessions d’immobilisations, provisions réglementées, dotations aux
amortissements ou provisions exceptionnelles…). Scanner les détails de comptes pour les
montants significatifs et obtenir les justificatifs adéquats. Vérifier le caractère exceptionnel
de ces transactions.
S’assurer du bien-fondé des écritures de transfert de charges et de leurs conséquences sur les
résultats d’exploitation, financier et exceptionnel.
Personnel
Identifier les ratios significatifs (il est préférable d’obtenir ceux déterminés par le client) et
examiner leur évolution.
Comparer les comptes relatifs aux salaires et aux charges sociales avec la période antérieure
et juger du caractère raisonnable de leur niveau à la clôture.
Impôts et taxes
Comparer le niveau des comptes de tiers avec les charges de l'exercice et les règles en
matière de règlement vis-à-vis du Trésor.
Juger le niveau de la TVA récupérable à la clôture et la recouvrabilité des crédits de TVA.
Trésorerie
Identifier les ratios significatifs et examiner leur évolution.
Comparer les comptes de disponibilités et de crédits à court terme avec les périodes
antérieures, et les prévisions de trésorerie en tenant compte de la saisonnalité.
Divers
Vérifier que les comptes d’attente sont bien soldés.
Analyser l’évolution du BFR, FR et trésorerie.
Engagements hors bilan
Interroger la direction sur les engagements connus ou prévisibles et s’assurer qu’ils sont
correctement appréhendés.
Comparer les engagements avec ceux de l’exercice précédent et juger leur évolution en
tenant compte des éventuels changements de méthodes comptables.
S’assurer que les engagements d’achats ou de ventes sont correctement repris (utiliser les
travaux sur le compte de résultat et sur les flux d’achats et de ventes).
S’assurer que les engagements reçus, réciproques ou donnés (avals, cautionnements,
conventions de ducroire, garanties de ducroire, nantissements, hypothèques, garanties
d’endossement, crédit-bail, effets escomptés non échus) sont correctement repris. Vérifier,
le cas échéant, le calcul des engagements en matière de retraite.
4 Ventes et Clients
4.1 Objectifs
1 Tous les produits sont correctement comptabilisés.
2 Le principe de comptabilisation des produits est correctement appliqué et est en adéquation
avec les normes comptables en vigueur.
3 Les chevauchements de fin de période (cut-off) sont correctement appréhendés.
4 Les comptes clients sont constitués de ventes non recouvrées et appartiennent à la société.
5 Tous les recouvrements de créances sont correctement comptabilisés.
6 Les avoirs et autres crédits sont justifiés et correctement calculés.
7 Les provisions pour créances douteuses sont correctement évaluées.
4.2.1.1 Commande
Les commandes font l'objet d'une procédure d'acceptation.
Une étude de solvabilité du client est réalisée pour toute commande émanant de nouveaux
clients, conformément aux instructions de la direction financière (quelque soit le montant de
la commande ou pour toute commande supérieure à un montant fixé).
Un encours de crédit maximum est affecté à chaque client. Au-delà de ce seuil, une
acceptation spécifique est à obtenir.
Les commandes acceptées sont enregistrées sur un bon de commande interne prénuméroté
établi en plusieurs exemplaires.
Il existe un chrono des bons de commande et toute rupture séquentielle est identifiée et
investiguée.
4.2.1.2 Livraison
Chaque préparation de commande donne lieu à l'établissement d'un bon prénuméroté de
livraison émis en plusieurs exemplaires.
La personne responsable des sorties de stock vérifie que les préparations de commande
correspondent aux bons de commande.
La préparation de commande est pesée ou le nombre de colis compté et un contrôle est fait
par rapport au calcul effectué par l'informatique.
Une procédure de contrôle est mise en place pour s'assurer que toutes les commandes sont
intégralement livrées. Par exemple : un listing des commandes non livrées est édité de
manière régulière et est analysé, ou bien un chrono des bons de commande en attente de
livraison existe.
Il existe une gestion des livraisons partielles : par exemple, la commande initiale est soldée
et une commande pour la partie non livrée est créée avec un numéro identique de séquence
différente, la commande apparaît sur le listing des commandes en cours tant qu'elle n'est pas
entièrement livrée.
Toutes les expéditions (et commandes) sont connues des services intéressés.
Toutes les expéditions correspondent à des marchandises commandées, et sont conformes
aux commandes quant aux quantités, à la qualité, à la date de livraison, et au lieu de
livraison.
La société conserve par jour de livraison, les bordereaux signés des clients.
4.2.1.3 Facturation
Les livraisons sont facturées rapidement.
Un contrôle existe pour s'assurer que toutes les expéditions sont facturées. Par exemple : un
listing des livraisons non facturées ou en attente de facturation est édité de manière régulière
et est analysé.
Les commissions des commerciaux sont calculées sur les ventes facturées (ou encaissées)
individuellement et des commissions sont rapprochées globalement du chiffre d'affaires
facturé (ou encaissé) du mois.
Une réconciliation mensuelle est faite entre le chiffre d'affaires facturé ramené en coût
d'achat et les mouvements de sortie des stocks.
La facturation des transporteurs extérieurs est comparée à la facturation émise envers les
clients (Poids/nom du client).
La date de la facture est systématiquement celle du jour de l'expédition.
Une personne s'assure que toutes les factures se rapportent à des marchandises effectivement
livrées ou à des services effectivement rendus (rapprochement du bon de livraison visé par le
magasinier et de la facture).
Les factures sont établies à partir du fichier des bons de livraison et du fichier prix.
La comptabilité vérifie que les factures de vente correspondent aux bons de commande et
aux bons de livraison de la commande.
Toutes les factures sont contrôlées arithmétiquement :
- vérification du programme informatique ;
- sondage sur quelques factures.
La politique de tarification, de conditions de règlement est pré-programmée. Toute condition
spécifique consentie est avalisée par la direction.
En cas de modification du tarif général de l'entreprise, tous les prix sont modifiés après
autorisation de la direction et un contrôle de la mise à jour du fichier prix a été effectué.
Les rabais, remises, ristournes et livraisons gratuites ne peuvent pas être accordés sans
l'autorisation préalable des personnes habilitées.
Les taux de T.V.A. sont liés au code article.
Une personne s'assure que toutes les factures sont conformes aux conditions prévues,
notamment quant aux prix et aux conditions de règlement.
Le système émet un listing d'anomalies. Ce listing peut être obtenu en fixant des limites
supérieures et inférieures de quantités et de prix unitaires. Ces anomalies sont analysées et
traitées.
Une analyse détaillée des marges par produits est faite par la direction et tout écart est
analysé.
L'informatique calcule une marge "théorique" par commande. Tout écart matériel est
investigué.
Les bonus des commerciaux sont calculés pour partie sur les marges réalisées.
Il n'existe pas un nombre important d'avoirs émis.
Les plaintes des clients ne sont pas nombreuses. Le directeur commercial vérifie la
réalisation de ses budgets par rapport au chiffre d'affaires facturé.
Tout contrat significatif est suivi par le commercial et le directeur commercial et la facture
doit être approuvée par la personne habilitée.
Tout avoir émis doit être approuvé par une personne habilitée. L’émission d’avoir manuel
reste exceptionnelle (conditions précises).
Tous les avoirs sont rapprochés, pour les quantités, des quantités retournées ou litigieuses, et
pour le prix à celui figurant sur la facture initiale.
Tous les avoirs sont contrôlés arithmétiquement.
La comptabilisation des avoirs est automatique (dès leur émission) et rapide dans le cas
d’avoirs manuels.
4.2.1.5 Encaissements
La comptabilisation des encaissements est rapide.
Les rapprochements bancaires sont effectués régulièrement.
Le bonus des commerciaux est calculé à partir du chiffre d'affaires encaissé. Ils disposent
d'un état des créances non réglées remis à jour régulièrement
Les comptes clients sont analysés régulièrement.
Le lettrage des comptes clients est automatique.
Le pointage des comptes clients est régulier.
Décomposer l'évolution du chiffre d'affaires entre l'effet prix et l'effet volume et vérifier la
cohérence avec l'évolution du marché.
Examiner la ventilation du chiffre d'affaires par mois et identifier les variations anormales
par rapport au budget, aux statistiques de ventes par produit et à la saisonnalité.
Apprécier l'importance de la démarque, ristourne, promotion et garanties après-vente en
valeur absolue et en valeur relative, par rapport au C.A., au budget, aux exercices précédents
et aux données comparables des entreprises du secteur.
Comparer le ratio rabais / ventes avec les exercices antérieurs, le budget et son évolution par
rapport à celle du délai de règlement moyen créances.
Bouclage des flux : utiliser les analyses internes (bouclages, statistiques de ventes,
permanence de l'inventaire) et rapprocher ces analyses au grand livre.
Effectuer un bouclage en quantités et en valeur des flux (stock d'ouverture + achats - stock
de clôture = coût des ventes).
Examiner les taux de marge par famille, par produit et comparer avec les exercices
précédents, les marges budgétées.
S'assurer qu'aucun événement intervenu après la clôture et ayant un lien de causalité avec des
opérations de l'exercice n'est susceptible de remettre en cause la valorisation des comptes
clients et rattachés.
Rechercher d'éventuels travaux fait par l'entreprise pour elle-même.
Vérifier que les taux de change utilisés pour les créances en devises sont corrects.
Contrôler le traitement comptable et fiscal des écarts de conversion.
5.2.1.1 Commandes
Les commandes fournisseurs sont émises après autorisation par des personnes habilitées.
Les commandes sont passées par le service achat (indépendant du service initiateur du
besoin).
Des appels d'offres sont faits régulièrement afin de négocier les meilleures conditions d'achat
quant aux produits, aux prix et aux conditions de règlements avec les fournisseurs.
Les commandes sont classées dans un chrono séquentiel et sont régulièrement suivies.
5.2.1.2 Réception
Pour les achats de marchandises, le magasinier s'assure qu'il existe une commande pour toute
réception et que cette réception correspond au Bon de Commande en terme de quantités,
qualité du produit (contrôle qualité), prix, date de livraison et fournisseur.
Pour les autres achats (frais généraux), les personnes réceptionnant le bien procèdent à un
contrôle d'adéquation entre la commande et la réception, ou vérifient que la prestation
fournie est correcte.
Une procédure est mise en place par l'entreprise afin d'éviter que des livraisons litigieuses
(marchandise abîmée, différence de prix, retours de marchandises au fournisseur) soient
réglées à tort.
Les bons de réception sont classés dans un chrono séquentiel.
Le rapprochement "bons de commande pré numérotés / bons de réception pré numérotés" est
effectué régulièrement.
Le rapprochement "inventaire physique / inventaire permanent" est effectué régulièrement.
Les achats réalisés sont comparés avec les achats budgetés.
Une réconciliation est faite chaque mois entre les achats de marchandises et les mouvements
d'entrée de stocks.
Un listing des commandes non livrées est édité régulièrement et est analysé.
5.2.1.3 Retours
Les bons de sortie de stocks (retour au fournisseur) sont classés chronologiquement (si
possible accompagnés d'une copie du bordereau du transporteur), en attente d'un avoir.
Le rapprochement bons de sorties (retours) de stocks / bons du transporteur est effectué
régulièrement.
Le rapprochement bons de sorties (retours) de stocks / avoirs (quantités et prix) est effectué
régulièrement.
Le rapprochement inventaire permanent / inventaire physique est effectué régulièrement.
5.2.1.4 Factures
Toutes les factures reçues sont classées dans un chrono.
Toutes les factures fournisseurs sont rapprochées de l'ensemble "bon de commande-bon de
réception".
Toutes les factures sont comptabilisées rapidement dés leur réception (avant approbation des
services émetteurs pour leur règlement).
Toutes les factures sont contrôlées arithmétiquement par la comptabilité fournisseur.
La balance auxiliaire fournisseurs est rapprochée de la balance générale.
Les comptes fournisseurs sont suivis régulièrement (vérification de l'absence de double
comptabilisation, vérification des règlements, contrôle des retours et avoirs correspondants,
lettrage).
Tous les comptes fournisseurs débiteurs sont analysés de façon régulière (absence de double
règlement...)
La liste des réceptions non facturées est tenue à jour quotidiennement et sert de base à la
comptabilisation des FNP à la fin de l'exercice.
Des procédures de cut-off efficaces sont mises en place par l'entreprise à la clôture de
l'exercice.
En fin d'année les factures fournisseurs libellées en devises sont converties au taux de clôture
de l'exercice (sauf en cas de couverture de change : la dette est alors devenue certaine quant à
son montant) et les écarts de conversion sont comptabilisés.
5.2.1.5 Avoirs
Les avoirs sont classés chronologiquement.
La comptabilité fournisseur, lors du suivi des comptes et de la procédure d'acceptation des
factures, s'assure que tout litige ou retour donne lieu à l'émission d'un avoir de la part du
fournisseur.
Une liste des retours n'ayant pas encore donné lieu à la réception d'un avoir de la part du
fournisseur est tenue à jour régulièrement. En fin d'année cette liste permet de comptabiliser
les avoirs à recevoir.
Tous les avoirs reçus sont vérifiés quant aux quantités et aux prix (rapprochement bon de
retour- avoir - facture).
5.2.1.6 Règlement
Les factures sont transmises pour approbation aux services émetteurs avant leur règlement.
L'accord des services est matérialisé par une signature et un bon à payer.
Avant le règlement des factures la comptabilité fournisseurs s'assure que les acomptes et les
avoirs obtenus sont déduits des paiements.
Le règlement d'une facture est fait d'après l'ensemble vérifié Bon de commande - bon de
réception - facture. La mention "réglé le" est apposée sur la facture.
La validation peut être automatisée ainsi que l’édition de lettres-chèques ou bons à payer.
Dans ce cas, la griffe de la RAF est conservée dans un coffre.
Les rapprochements bancaires sont faits mensuellement et vérifiés par des responsables.
Il existe une liste des personnes habilitées à signer les titres de paiement. Cette liste est mise
à jour régulièrement et communiquée au service comptable et aux banques. Des doubles
signatures sont obligatoires au-delà de certains seuils.
5.2.1.8 Engagements
La société tient à jour régulièrement un état des engagements lies aux contrats signés (achats,
credit-bail, nantissement).
Sur la base des journaux d'achats des derniers mois de l'exercice, faire une recherche des
opérations concernant l'exercice suivant et vérifier si elles sont activées (charges constatées
d’avance).
En liaison avec le contrôle de la séparation des exercices, analyser le compte de
"fournisseurs factures non parvenues".
Examiner les premiers mois de l'exercice suivant pour détecter les ristournes acquises et non
provisionnées.
Faire une revue des avoirs à recevoir, reçus ou comptabilisés après la clôture.
Demander à la direction s'il y a eu des achats significatifs autour de la clôture.
Faire une revue des principaux contrats avec les fournisseurs, et s'assurer qu'il n'y a pas
d'engagements pouvant générer des pertes pour la société.
Analyser les principes de comptabilisation en ce qui concerne les échanges non monétaires
(troc, réclamation aux fournisseurs).
Vérifier que les taux de change utilisés pour les dettes en devises sont corrects.
Contrôler le traitement comptable et fiscal des écarts de conversion.
Les cessions et les mises au rebut sont autorisées par une personne habilitée et les prix de
cession sont autorisés par une personne compétente.
L'entreprise rapproche ses factures de cession d'immobilisation du fichier des immobilisations
afin de s'assurer qu'aucune de ces immobilisations ne figure encore dans ce fichier.
Un inventaire physique des immobilisations est fait périodiquement et est exploité.
L'entreprise effectue périodiquement un rapprochement entre le fichier des immobilisations,
l'inventaire permanent et l'inventaire physique.
L'entreprise rapproche son fichier d'immobilisations des polices d'assurance.
6.2.1.7 Participations
Des réunions de la direction sont organisées régulièrement (mensuellement ou
trimestriellement) pour approuver les acquisitions et les cessions et commenter les performances
des participations financières.
Vérifier par sondage les opérations d'acquisitions et de cessions de fin d'exercice ; rapprocher
avec les pièces justificatives (factures, contrats...).
S'assurer que l'entreprise établit des plans d'amortissements.
Vérifier les par sondage (bases, taux, calculs, conformité avec les comptes).
Contrôler la justification des provisions pour dépréciation. (motif, calcul).
Contrôler les comptes de charges et produits liés aux immobilisations incorporelles. Vérifier
leur traitement fiscal.
6.2.3.5 S'assurer qu'aucun événement intervenu après la clôture et ayant un lien de causalité
avec des opérations de l'exercice n'est susceptible de remettre en cause la valeur comptable des
immobilisations incorporelles.
Vérifier le respect et la bonne application des règles fiscales.
Sur la base d'un sondage, vérifier l'existence, l'état et l'utilisation des immobilisations.
Sensibiliser le client à l’intérêt de sortir régulièrement les immobilisations hors service
(optimisation base taxe professionnelle).
Sur la base d'un sondage, vérifier que les immobilisations présentes physiquement apparaissent
dans la comptabilité.
Vérifier les titres de propriété pour les immobilisations significatives.
Vérifier par sondage les opérations d'acquisitions et de cessions de fin d'exercice ; rapprocher
avec les pièces justificatives (bons de livraison, bons de réception, bons de commande,
factures...).
Faire une revue de certains comptes de charges (réparations, etc...) et s'assurer qu'il n'y a pas
lieu d'immobiliser certains frais.
Contrôler les immobilisations en-cours avec les pièces justificatives.
S'assurer que les comptes d'immobilisations en cours ne contiennent pas d'actifs déjà en service.
Demander éventuellement confirmation au fournisseur des acomptes sur commandes.
Dans le cas de production d'immobilisations par l'entreprise, s'assurer que les coûts imputés sont
justifiés et que le formalisme exigé par les livraisons à soi-même est respecté.
S'assurer que l'entreprise établit des plans d'amortissements.
Les vérifier par sondage (bases, taux, calculs, conformité avec les comptes).
Contrôler la justification des provisions pour dépréciation (motif, calcul).
S'assurer qu'aucun événement n'est susceptible d'altérer la valeur d'inventaire des
immobilisations.
S'assurer qu'aucun événement intervenu après la clôture et ayant un lien de causalité avec des
opérations de l'exercice n'est susceptible de remettre en cause la valeur comptable des
immobilisations corporelles.
Vérifier que les actifs immobilisés sont correctement protégés et assurés. Examiner les polices
d'assurance.
Contrôler les comptes de charges et produits liés aux immobilisations corporelles. Vérifier leur
traitement fiscal.
Juger la valeur nette des immobilisations destinées à être louées et/ou vendues (crédit bail,
leasing, matériel de démonstration, etc...).
Vérifier le respect et la bonne application des règles fiscales.
Contrôler le traitement comptable des subventions et les problèmes fiscaux liés.
Contrôler l'application correcte des taux de change pour les montants exprimés en monnaie
étrangère.
Vérifier le traitement comptable et fiscal des écarts de conversion.
Rapprocher la valeur unitaire des titres des informations externes publiées, notamment le cours
à la date de la clôture et le dernier cours connu.
Pour les créances rattachées à des participations, vérifier avec les comptes correspondants dans
la comptabilité des sociétés filiales ou de la société mère.
Vérifier le calcul des intérêts.
Prêts au personnel : se faire communiquer le détail du poste.
Rapprocher par sondage le solde avec les pièces justificatives (contrats).
Se procurer un état des mouvements de l'exercice et le recouper avec le bilan.
Rapprocher les mouvements comptables des pièces justificatives. Vérifier les dates, quantités,
prix, parties, désignations. Recalculer les plus ou moins values. Vérifier la détermination de la
valeur nette comptable. Vérifier l'encaissement du prix de vente.
Vérifier par sondage les opérations d'acquisitions et de cessions de fin d'exercice ; rapprocher
avec les pièces justificatives (avis d'opéré, actes, contrats...).
Apprécier le bien fondé des provisions constituées, leur caractère suffisant en fonction des
bilans certifiés des filiales, de leur situation financière, économique, commerciale et de tout
autre élément jugé nécessaire.
Comparer la valeur d’acquisition (ou d’apport) des titres à leur valeur vénale (quote part des
capitaux propres de la filiale, valeur de marché, cours de bourse…).
S’assurer que les risques liés aux participations sont limités à la valeur comptable des titres.
Dans le cas contraire, vérifier que des provisions pour risques ont bien été enregistrées.
Contrôler les comptes de produits financiers liés aux titres de créances rattachées.
Vérifier leur traitement fiscal.
Suivre les clauses de garantie d’actif et passif.
Rechercher les éventuelles provisions qui n'auraient pas été constituées.
Analyser les prévisions de recouvrement des créances et rechercher celles dont la date de
recouvrement prévue est dépassée.
Contrôler les comptes de charges et de produits liés aux immobilisations financières,
(exhaustivité, coupure des enregistrements, réalité...). Vérifier leur traitement fiscal.
Prêts au personnel : apprécier leur caractère de recouvrabilité.
S'assurer qu'aucun événement intervenu après la clôture et ayant un lien de causalité avec des
opérations de l'exercice n'est susceptible de remettre en cause la valeur comptable des
immobilisations financières.
Contrôler l'application correcte des taux de change pour les montants exprimés en monnaie
étrangère.
Contrôler le traitement fiscal et comptable des écarts de conversion.
7 Stocks
7.1 Objectifs
1 Les stocks sont correctement appréhendés et comptabilisés, existent, appartiennent à
l'entreprise.
2 La valorisation des stocks est correctement calculée, à l'aide d'une méthode admise par les
normes comptables en vigueur (FIFO, PUMP).
3 Les chevauchements de fin de période sont correctement appréhendés.
4 L'évaluation des stocks est justifiée : les provisions pour dépréciation estimées nécessaires
sont comptabilisées.
Il existe une procédure pour appréhender les retours en stock (réception, analyse puis remise en
stock et émission d'un avoir).
7.2.1.3 Valorisation
Il existe un rapprochement mensuel entre l'inventaire permanent et la balance générale.
Obtenir la description de la méthode de valorisation, valider sa conformité avec les règles
comptables applicables en France, tester le bon fonctionnement du système.
Un listing est émis régulièrement donnant la liste des éléments dont le prix a varié de façon
significative, les écarts sont investigués et le résultat de ces investigations est matérialisé.
Des analyses de marge sont réalisées par produits ou gamme de produits et les écarts
significatifs sont investigués.
Si le stock est en coût standard, les comptes de variance sont analysés de façon régulière et ne
représentent pas des montants significatifs.
Des comparaisons sont faites par la direction avec des entreprises du même secteur d'activité.
Les écarts significatifs sont investigués.
Un listing, édité de façon régulière, identifie les stocks à faible rotation. Ce listing est analysé
afin de différencier les exceptions (nouveaux produits par exemple) des articles réellement
obsolètes, et l'application de dépréciation est envisagée.
Vérifier par sondage l'exactitude de la reprise sur l'état de synthèse des données figurant sur les
feuilles de comptage ou sur les confirmations des tiers.
Effectuer un contrôle arithmétique des calculs figurant sur l'état de synthèse et les feuilles de
comptage.
Décrire les méthodes d'évaluation du stock et la nature des différents coûts incorporés.
Balayer l'état des stocks valorisés pour s'assurer qu'il n'y a pas d'anomalies (utiliser si possible
les outils de RAO).
Rapprocher les prix unitaires retenus pour les matières premières (en stocks, mais aussi utilisées
dans la valorisation des encours et des produits finis), et les marchandises, des dernières factures
d'achats.
Vérifier le traitement comptable du port sur achats, des remises obtenues des fournisseurs, etc...
En relation avec les comptes achats / fournisseurs et créances / ventes, contrôler le cut-off.
Vérifier la concordance entre la comptabilité générale et la comptabilité analytique.
En utilisant les prix de revient déterminés par la société et les quantités produites, calculer une
valeur de production. Rapprocher cette valeur de production des charges du compte de résultat
censées être incorporées dans les stocks. Identifier les écarts et interroger le personnel de la
société sur ces écarts.
Dans le cas où la société utilise des coûts standards, analyser et expliquer les comptes d'écarts
sur coûts.
Identifier les références en stocks pour lesquelles les prix ont changé d'une manière significative
au cours de l'année : en interrogeant le personnel de la société, en utilisant les outils de RAO.
Identifier les références les plus importantes en valeur (et/ou en quantité le cas échéant), et
analyser le traitement comptable (comptage, valorisation, dépréciation).
Tester par sondage les coûts directs et indirects incorporés dans les stocks (pour les coûts de
personnel, faire le lien avec le process personnel).
S'assurer que le coût d'une éventuelle sous-activité n'est pas incorporé dans les stocks.
Pour les coûts indirects, vérifier les clés de répartition utilisées dans la comptabilité analytique
de la société, et porter un jugement.
Analyser les frais généraux inclus dans les stocks, et porter un jugement.
Tester la conformité des modalités d'évaluation entre les marchandises, les matières premières,
les produits semi-ouvrés ou finis.
Examiner la valorisation des stocks acquis auprès de tiers apparentés.
Examiner la valorisation des stocks acquis par des opérations non monétaires (troc, etc...).
Se faire communiquer les modalités de calcul des provisions et le détail de celles-ci.
S'assurer que les provisions constatées sont justifiées, en portant un jugement sur la méthode
utilisée et en vérifiant les calculs (à l'aide des outils de RAO lorsque c'est possible).
Rechercher les éventuelles provisions non constituées : stocks à rotation lente (la rotation peut
être calculée sur les ventes passées et/ou sur les prévisions de ventes futures), stocks obsolètes
ou endommagés (faire le lien avec l'inventaire physique), stocks dont le coût de revient est
supérieur à la valeur nette de réalisation. Ces travaux gagnent à être réalisés à l'aide des outils de
révision assistée par ordinateur.
Sélectionner un échantillon de factures de vente, appliquer une décote à partir du taux de marge
et comparer avec la valeur d'inventaire.
Analyser le carnet de commandes pour étayer notre opinion tant sur l'écoulement de certains
produits à problèmes que sur le niveau général prévisible de l'activité.
Examiner les engagements d'achats et évaluer le cas échéant les pertes à provisionner.
S'assurer qu'aucun événement intervenu après la clôture et ayant un lien de causalité avec des
opérations de l'exercice n'est susceptible de remettre en cause la valeur comptable des stocks.
Apprécier le traitement fiscal des provisions pour dépréciation.
Contrôler l'application correcte des taux de change lorsque les montants sont libellés en
monnaie étrangère.
Contrôler le traitement fiscal et comptable des écarts de conversion.
8.2.1.5 Paiements
Le personnel est payé conformément aux contrats de travail/avenants....
Les versements des salaires supérieurs à un certain montant sont réglés par chèque ou par
virement.
Les rémunérations non réclamées sont analysées.
Les accès aux fichiers de paiement sont limités aux seules personnes autorisées.
Un compte de banque spécifique est utilisé pour les décaissements liés à la paie.
Une demande écrite signée du salarié est nécessaire pour obtenir une avance ou un acompte.
Un rapprochement est effectué entre le montant payé et le total des bulletins de paie, ainsi
qu'entre le nombre de virements et le nombre de bulletins de paie.
La comptabilisation de la paie est effectuée par une personne indépendante de celle qui effectue
les rapprochements entre la comptabilité et les autres éléments.
8.2.1.7 Engagements
Les engagements en matière de retraite (complément de retraite, retraite « chapeau », indemnité
de départ à la retraite) sont calculés et actualisés régulièrement.
Les engagements en matière de départ (indemnité contractuelle…) sont calculés et actualisés
régulièrement.
Vérifier que les rémunérations versées aux dirigeants, aux administrateurs et aux membres du
conseil de surveillance sont conformes aux décisions prises par les organes habilités.
Exploiter la circularisation des avocats pour ce qui concerne les litiges éventuels avec le
personnel.
Se faire communiquer le détail des postes avances, acomptes, dépôts, oppositions.
Pointer par sondage ces soldes avec les pièces justificatives, apprécier leur recouvrabilité,
procéder le cas échéant à une circularisation, vérifier le calcul des intérêts.
Contrôler l'ancienneté et le dénouement sur l'exercice suivant des créances ou dettes auprès des
organismes sociaux.
Lister les engagements de la société au titre de son personnel (indemnités de départ, retraite,
assurance vie…).
Vérifier la justification du solde des comptes d'organismes sociaux par rapprochement avec les
déclarations ; y compris s'il y a lieu avec la régularisation annuelle.
Circulariser les organismes sociaux si nécessaire.
Rapprocher les états de synthèse des organismes sociaux avec les comptes de charges et le
calcul global des cotisations sociales de l'exercice.
Vérifier une déclaration par organisme.
Vérifier le respect des obligations relatives à la taxe d'apprentissage, la formation
professionnelle continue, l'aide à la construction, ...
S'assurer que tous les éléments du salaire devant être soumis à cotisations ont bien été retenus
dans le calcul des bases déclarées (salaires, avantages, commissions, ...).
Interroger la direction sur l'éventualité d'un contrôle par les organismes sociaux.
Faire le suivi des redressements notifiés, évaluer l'impact sur l'audit.
En liaison avec les postes ou les données concernés (capitaux propres, valeur ajoutée, résultat
fiscal, personnel, conventions, ...) vérifier le calcul de la participation et son traitement
comptable.
Vérifier la méthode de comptabilisation des plans de distribution d'actions, des engagements de
rachats d'actions, etc...
9 Impôts et taxes
9.1 Objectifs
1 Tous les impôts et taxes dus par la société sont comptabilisés dans les comptes appropriés.
2 Les impôts payés, provisionnés et chiffrés sont correctement calculés.
3 Les impôts et taxes complémentaires, les intérêts de retard et autres pénalités prévisibles
sont provisionnés.
S'assurer de la cohérence annuelle en base et taux entre le total des comptes de produits et le
chiffre d'affaires inscrit sur les déclarations de TVA, en tenant compte des décalages habituels :
TVA exigible lors de la facturation : décalages dus aux provisions de fin d'année (factures et
avoirs à établir), TVA exigible sur les encaissements : décalages dus aux ventes non encaissées
(comptes clients, effets escomptés, ...), rechercher la justification des écarts résiduels.
Contrôler les comptes de tiers (ancienneté et dénouement) : TVA collectée (solde nul si la TVA
est exigible lors de la facturation, égal à la TVA sur ventes non encaissées si la TVA est
exigible sur les encaissements), TVA à payer, TVA à récupérer, TVA à régulariser. Rapprocher
avec les déclarations, suivre le dénouement sur l'exercice suivant et rapprocher avec les comptes
de régularisation d'autres rubriques (clients, fournisseurs, ...).
Faire un contrôle global de la TVA à récupérer.
Pour la TVA déductible vérifier par sondage le caractère déductible en se rapportant aux
factures et aux documents douaniers.
Vérifier le respect des règles relatives à la naissance du droit à déduction, débits ou
décaissements.
Pour la TVA collectée vérifier l'exactitude des taux d'imposition retenus selon la nature des
ventes.
Pour la TVA collectée vérifier le caractère non imposable des ventes non soumises à la TVA,
notamment celles exonérées ou destinées à l'exportation.
Pour la TVA collectée vérifier le respect des règles relatives au fait générateur.
Pour la TVA déductible, vérifier, s'il y a lieu, le respect des règles relatives au prorata de
déduction, aux livraisons à soi-même, à la régularisation de la TVA en cas de cessions
d'immobilisations.
Vérifier pour l'ensemble des autres impôts et taxes l'exactitude des bases déclarées et des
sommes dues ou provisionnées à la clôture de l'exercice, le caractère libératoire des sommes
déduites, l'exactitude et la justification des montants figurant en comptes de tiers et en comptes
de charges, le respect des délais de paiement.
Contrôler la détermination des impôts différés.
Faire une revue des mouvements sur les comptes d'IS et d'impôts différés.
Interroger la direction sur l'éventualité d'un contrôle fiscal ou du service des douanes.
Faire le suivi des redressements notifiés, évaluer l'impact sur l'audit et le cas échéant sur la
participation des salariés.
Revoir la liasse fiscale.
Pour les plus-values en sursis d’imposition, vérifier la déclaration et la tenue du registre (art.
54 septies II du CGI).
Faire effectuer une revue par un spécialiste fiscal, et obtenir son rapport avant d'émettre notre
opinion.
10 Fonds propres
10.1 Objectifs
1 Tous les mouvements de capitaux, y compris les dividendes, sont correctement
comptabilisés.
2 Les subventions d'investissement et les provisions réglementées sont correctement
appréhendées, évaluées et imputées.
3 Les principes comptables retenus sont conformes aux normes, et aux règles légales et
fiscales en vigueur.
11 Emprunts
11.1 Objectifs
1 Tous les emprunts et dettes assimilées, y compris les intérêts, sont comptabilisés et
correctement calculés.
2 Les emprunts et dettes comptabilisés correspondent à la réalité des engagements de la
société.
3 Les principes comptables utilisés correspondent aux normes en vigueur.
S'assurer que les nouveaux emprunts portés au compte sont correctement enregistrés et justifiés.
Contrôler les comptes de charges financières liées aux emprunts.
Vérifier leur traitement fiscal.
Contrôler la correcte appréhension et comptabilisation des intérêts courus non échus.
Contrôler l'application correcte des taux de change lorsque les montants sont libellés en
monnaie étrangère.
Contrôler le traitement comptable et fiscal des écarts de conversion.
Valider les montants enregistrés en différence de change.
Vérifier les à nouveaux avec les papiers de travail de l'année précédente.
12.2.1.1 Disponibilités
Un plan de trésorerie est mis en place et est journellement revu. Les écarts significatifs entre le
réel et le plan sont investigués.
Les rapprochements bancaires sont faits mensuellement et supervisés par la direction qui
matérialise son contrôle.
12.2.1.2 Dépenses
Toutes les dépenses sont supportées par des pièces justificatives préalablement acceptées par les
services/personnes habilitées.
Toutes les dépenses font l'objet d'une fiche de dépense qui est classée de façon séquentielle dans
un chrono de trésorerie.
Sur chaque fiche de dépense est indiqué le numéro de pièce correspondant à la dépense (numéro
de facture fournisseur par exemple).
Il existe une vérification des saisies (montant de la dépense, imputation).
Le système analyse l'imputation, ce qui évite un double règlement.
La comptabilisation des décaissements est rapide.
Il existe une liste des personnes habilitées à signer les titres de paiement. Cette liste est mise à
jour régulièrement et communiquée au service comptable et aux banques.
Lorsque la personne habilitée signe le titre de paiement, elle vise la pièce justificative afin
d'éviter un double règlement.
12.2.1.3 Recettes
La réception du paiement est réalisée par la comptabilité générale qui crée une fiche de recette
comportant le nom du client, la facture payée et le montant (ou liste éditée après saisie dans le
système). Seule cette pièce (ou liste) est transmise au service Client.
La comptabilisation des encaissements est rapide.
Les traites sont conservées sous clés dans une armoire ignifugée.
Rapprocher le montant du solde sur l' "extrait de compte" avec la réponse à la circularisation.
Effectuer un sondage sur les mouvements de banque en pointant les pièces justificatives avec
les journaux.
Contrôler que les écritures passées par l'entreprise et non par la banque ont été comptabilisées
dans la période appropriée.
Vérifier que les écritures passées par la banque et non par l'entreprise ont fait l'objet d'écritures
complémentaires. Dans le cas contraire, obtenir les explications nécessaires.
S'assurer de l'apurement régulier des comptes de virements internes.
Effectuer l'inventaire des espèces en caisse au moment du contrôle et obtenir un état détaillé des
soldes en caisse à la date d'arrêté.
Effectuer un sondage sur les mouvements de caisse en pointant les pièces justificatives avec les
journaux.
Faire une vérification globale de l'inexistence d'un solde créditeur ou anormalement élevé de
caisse.
Contrôler l'application correcte des taux de change lorsque les montants sont libellés en
monnaie étrangère.
Contrôler le traitement fiscal et comptable des écarts de conversion.
Contrôler par sondage les charges financières de l'exercice (pièces justificatives).
Faire un rapprochement avec le relevé des agios du dernier trimestre.
Faire une revue des comptes bancaires non commerciaux. Obtenir de la direction une
explication sur la nature et l'objet de ces comptes. Analyser les opérations inhabituelles sur ces
comptes.
Faire une revue des virements inter-comptes et inter-compagnie. Pointer les virements
significatifs dans tous les comptes concernés.
S'assurer que tous les comptes bancaires apparaissent bien dans la comptabilité.
Revoir les procès verbaux et les interprétations de la direction.
Vérifier l'inventaire des valeurs mobilières de placement en procédant par confirmation directe
auprès des émetteurs ou auprès des intermédiaires financiers gérant le compte de titres de
l'entreprise.
S'assurer de la correcte présentation des comptes de valeurs mobilières de placement au bilan.
Rapprocher par sondage les notes de débit de la société de bourse ou de la banque, les
paiements et les écritures comptables correspondantes.
Vérifier par rapprochement avec les pièces justificatives l'encaissement du prix de vente, le
calcul des plus ou moins values, la réintégration des provisions éventuelles, ainsi que les
écritures comptables.
Déterminer si des provisions suffisantes ont été constituées : pour les titres côtés en comparant
la valeur d'inventaire (valeur du marché) aux valeurs comptables, pour les titres non côtés en
vérifiant l'évaluation à l'aide des derniers comptes des sociétés concernées ou de tout autre
information qui s'avérerait nécessaire.
Contrôler l'application correcte des taux de change lorsque les montants sont libellés en
monnaie étrangère.
Si notre jugement repose en partie sur les affirmations de la Direction, ne pas oublier de
mentionner ces points dans une lettre d'affirmation.
15 Groupe et associés
15.1 Objectifs
Les dettes et créances vis-à-vis des parties liées sont correctement appréhendées, calculées,
évaluées et comptabilisées.
Rapprocher la déclaration des contrats de prêts et la déclarations des intérêts avec les
informations figurant en comptabilité.
S'assurer que les provisions constituées sont justifiées et suffisantes.
Contrôler la valorisation à la clôture des comptes libellés en devises et leur traitement
comptable et fiscal.
Contrôler les comptes de charges et produits liés aux opérations de groupe et associés.
S'assurer qu'aucun événement intervenu après la clôture et ayant un lien de causalité avec des
opérations de l'exercice n'est susceptible de remettre en cause la valeur comptable des comptes
de groupe et associés.
Faire une revue de l'élimination des profits inter-compagnie inclus dans les stocks.
Prêter attention aux risques fiscaux liés aux transferts de bénéfices.