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Lerenouvellementcompletdesmathémati-
ques dans les enseignements élémentaire,
secondaireetsupérieurquis'est manifesté,
en particulier, par une refonte du langage
est lajustification decedictionnaire.
Outil indispensableà tousceuxquiappren-
nent, utilisent ou enseignentles mathéma-
tiques, ce dictionnaire contient environ
1800 articles classés par ordre alphabé-
tique. Sa typographieparticulièrementsoi-
gnée lui permet de présenter, sous une
forme condensée, un maximumde rensei-
gnements.
Les matières traitées ne se limitent pas au
modernisme naguère de mise. C'est pour-
quoi une part importante est consacrée
aux notionsfondamentalesdel'algèbre, du
Lucien CHAMBADAL, né à Paris en calcul différentiel et intégral, et de la
1935, ancien élève de l'École normale géométrie dite élémentaire. En dehors des
supérieure, agrégédel'Université, estpro- notions indispensables, sont abordées de
fesseur dans les classes préparatoires aux nombreuses questions que le lecteur aura
grandes écoles scientifiques;il est l'auteur pu rencontrer incidemment : compléments
(sous des noms divers) de nombreux ma- au programme, sujets actuellement négli-
nuels d'enseignement et d'ouvrages para- gés (courbes et équations différentielles
scolaires, bien connus pour leurs citations classiques), voire à la mode. On trouvera
insolites. aussi le vocabulaire du calcul des proba-
bilités.
"Lucien CHAMBADAL, lettré doublé Environ cent quarante mathématiciens
d'un agrégé d'université scientifique" font l'objet d'une notice présentant leur
(Pierre BEARN). contribution à l'histoire des mathémati-
ques. Soixante-dix autres noms, cités seu-
lement à propos d'un théorème célèbre,
sont accompagnés des dates et lieux de
naissance etdedécès.
Dans la même collection : Le dictionnaire comporte un index des
Dictionnaire notations, signalant à propos de chaque
symbole l'article où celui-ci est introduit.
de Cette édition de bibliothèque est enrichie
PHYSIQUE
Jean-Pierre SARMANT
d'une iconographie et d'une très impor-
tante bibliographie, consacrée aux ouvra-
ges de vulgarisation et aux ouvragesscien-
tifiques, aussi bien qu'à l'histoire des
mathématiques ou à la philosophie des
sciences.
Chez le même éditeur :
Collection LIAISONS SCIENTIFIQUES
Dirigée par R. Omnèset H. Gié
HACHETTE-CNRS
La structure de la matière
AndréGuinier Photo de couverture
VueausatelliteGEOS
—Méthodes de l'astrophysique etduchampmagnétiqueterrestre.
Lucienne Gouguenheim Clichéremisgracieusementpar
JA
' genceSpatialeEuropéenne.
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/
Lucien CHAMBADAL
Ancien élève
de l'École normale supérieure
Agrégé de l'Université

Dictionnaire
de
MATHÉMATIQUES
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Du même auteur
Formulaire de mathématiques, Dunod.
Exercices et problèmes résolus d'algèbre, Dunod.
Exercices et problèmes résolus d'analyse, Dunod.
Mathématiques
Dunod. préparatoires au commerce et à l'économie,
1. Algèbre.
2. Analyse.
3. Calcul des probabilités.
En collaboration avec J. L. Ovaert :
Cours de mathématiques, Gauthier-Villars.
Algèbre II.
Analyse II.
Algèbre linéaire et algèbre tensorielle, Dunod (épuisé).

ISBN 2.01.007596.X
La loi du 11 mars 1957 n'autorisant, aux termes des alinéas 2et 3de l'article 41 d'une part, que les «copies ou
reproductions strictement réservées à l'usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective», et,
od'uautre
reproduction les analyses
part, queintégrale, ouetpartielle,
les courtes
faitecitations
sans ledans unbut d'exemple
consentement et d'oillustration,
de l'auteur «toutedroit
u de ses ayants représentation
ou ayants
cause, est illicite» (alinéa 1" de l'article 40).
Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon
sanctionnée par les articles 425 et suivants du Code pénal.
© HACHETTE, 1981
Tous droits de traduction, de reproduction et d'adaptation
réservés pour tous pays.
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«La mathématique est une science


qui remplit et qui satisfait beaucoup l'esprit. »
MmePérier.
«Plus que tout, il rageait
d'avoir à publier des livres de mathématiques. »
Ed. Mc Bain.

AVANT-PROPOS

Le renouvellement complet des mathématiques dans les


enseignements élémentaire, secondaire et supérieur s'est mani-
festé en particulier par une refonte du langage, désormais
introduit à l'aide de définitions précises. Dès lors, la nécessité
d'un dictionnaire n'est plus à prouver.
Mais l'époque est révolue où l'on pouvait dire que «fixer la
terminologie, c'est la renouveler tous les trois ans». Depuis
l'adoption quasi universelle du vocabulaire employé par les
mathématiciens professionnels (et en particulier de la termino-
logie de N. Bourbaki), depuis la parution des normes de
l'AFNOR, un nouveau langage s'est créé et stabilisé. Le
qualificatif moderne attribué aux mathématiques prête à
confusion : les mathématiques dites «modernes» développent
des idées dues à Galois ou à Gauss, voire à Euler ou à
Archimède; il ne s'agit pas d'une mode, comme ce fut le cas
pour la géométrie dite «moderne» qui nous fut enseignée, et qui
nefait plus l'objet d'aucun cours. Suivant J. Dieudonné : «II ne
faut pas se lasser de répéter qu'il n'y a pas de «mathématiques
modernes» s'opposant aux «mathématiques classiques», mais
simplement une mathématique d'aujourd'hui qui continue celle
d'hier sans rupture profonde et s'attache avant tout à résoudre
les grands problèmes que nous ont légués nosprédécesseurs. »
Nous n'avons pas pour unique but de «sécuriser» le lecteur,
en nous contentant de présenter dans l'ordre alphabétique un
vocabulaire déjà assimilé. Nous considérons surtout le présent
dictionnaire comme un instrument de travail, destiné à
accompagner constamment l'élève à partir du second cycle de
l'enseignement du second degré jusqu'à la fin de ses études de
mathématiques; on trouvera ainsi des articles à tous les
niveaux. (Les concepts ne figurant pas au programme des
classes préparatoires aux grandes écoles sont composés en
petits caractères.)
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Système d'équations paramétriques

Document : S. E.A.
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Les matières traitées ne se limitent pas au modernisme


naguère de mise. C'est pourquoi une part importante est
consacrée aux notions fondamentales de l'algèbre, du calcul
différentiel et intégral et de la géométrie dite élémentaire :
triangles, polygones, polyèdres convexes, cercles, sphères,
coniques et quadriques. En dehors des notions indispensables,
sont abordées de nombreuses questions que le lecteur aura pu
rencontrer incidemment : compléments au programme, sujets
actuellement négligés (courbes et équations différentielles
classiques), voire à la mode (ensembles en extension et en
compréhension).
On trouvera aussi le vocabulaire du calcul des probabilités.
Mais, compte tenu du nombre de pages imposé, il a fallu
renoncer à toutes les autres branches des mathématiques
appliquées. En particulier, pour la cinématique, nous ren-
voyons au Dictionnaire de physique de J. P. Sarmant, paru
dans la même collection.
En principe, tous les mots introduits se trouvent à leur place
alphabétique (éventuellement suivis d'un renvoi). Les définitions
sont généralement accompagnées d'exemples et de résultats
fondamentaux.
Environ cent quarante mathématiciens, contemporains ou du
passé, font l'objet d'une notice présentant leur contribution à
l'histoire des mathématiques. Soixante-dix autres noms, cités
seulement à propos d'un théorème célèbre, sont accompagnés
des dates et lieux de naissance (et de décès).
Le dictionnaire se termine par un index des notations,
signalant à propos de chaque symbole l'article où celui-ci est
introduit.

L'Étang-la-Ville
L. Ch.
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Abel (Niels Henrik), mathématicien couple (p, q) d'entiers naturels,


norvégien (île de Finnoy 1802 — p < q, .
Arendal 1829). Étude de la conver-
gence des séries entières. Travaux
fondamentaux sur les intégrales.
Inversion des fonctions elliptiques. la série de terme général ( )
Première résolution d'équation inté- converge. De plus, pour tout entier
grale. Démonstration de l'impossi- naturel n,
bilité de résoudre en général une
équation algébrique de degré 5 à
l'aide des radicaux. Auteur de la
notion de polynôme irréductible sur
un corps. (formule de majoration du reste).
Son Mémoire sur une propriété géné- La règle d'Abel s'étend aux séries
rale d'une classe très-étendue de de fonctions : soient (f,, ) une suite
fonctions transcendantes (1826), pré- d'applications d'un ensemble E
senté à l'Académie des sciences, dans un espace vectoriel normé
confié par Fourier à Legendre et complet F, et (an) une suite de
Cauchy, oublié par celui-là et fonctions numériques positives
«perdu » par celui-ci, fut retrouvé et définies sur E. Si les conditions
publié en 1841. Sur ces entrefaites, suivantes sont satisfaites :
Abel est mort de tuberculose. — Pourtout élément x de E, la suite
(an (x )) est décroissante;
Abel (lemme d'). Soient ( ) une — Lasuite (a,, )converge uniformé-
suite d'éléments d'un espace vecto- ment vers 0 sur E ;
— Il existe un nombre réel stricte-
riel normé complet E et z0 un ment positif /3 tel que, pour tout
nombre complexe tel que la suite couple (p, q) d'entiers naturels,
( Zqan ) soit bornée. La série entière p > q, et pour tout élément x de E,
de terme général est
absolument convergente sur le dis-
que ouvert de centre 0 et de rayon
|z0|, et normalement convergente
sur tout compact contenu dans ce la série de terme général (αnfn)
disque. converge uniformément sur E.
Par exemple, la série trigonométri-
Abel (règle d'). Soient (an) une que de terme général
suite de nombres réels positifs, et
(an) une suite d'éléments d'un où a est unnombre réel strictement
espace vectoriel normé complet F. positif et inférieur à 1, converge
Si les conditions suivantes sont uniformément sur toute partie com-
satisfaites : pacte de R ne contenant pas
— La suite (a,, ) est décroissante; d'entier rationnel.
— La suite (αn ) converge vers 0;
— Il existe un nombre réel stricte- Abel (th. d'). Soit une série entière
ment positif (3 tel que, pour tout de terme général et de
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rayon de convergence fini non nul la valeur absolue considérée; la


R. Soit z0 un nombre complexe de topologie définie par cette distance
module R, tel que la série de terme fait de A un anneau topologique.
général soit convergente. Par exemple, l'application de Z
Pour tout nombre réel a apparte- dans R+qui à tout entier rationnel x
v r
nant a 0, —, l'application
associe sup(x, - x) est une valeur
absolue sur l'anneau des entiers
rationnels.
L'application de C dans R+ qui, à
tout nombre complexe z, associe
tend vers f(zo) lorsque z tend vers son module est une valeur absolue
Z0en restant dans l'intersection du sur le corps des nombres com-
disque fermé de centre 0 et de plexes.
rayon R et du secteur angulaire De même, pour tout nombre pre-
défini par mier p, l'application de Qdans R+
Arg( - zo) - a ≤ Arg(z - zo) qui à tout nombre rationnel r
^ Arg( - zo) + a. associe (v. valuation) est une
valeur absolue, dite p-adique.
abélien (groupe), syn. de groupe
commutatif. absurde (raisonnement par l'), mode
abélienne (intégrale), primitive d'une de démonstration d'une relation P
fonction de la forme x R(x, y), où R consistant à supposer que (non P)
est une fraction rationnelle à deux est vraie pour en déduire à la fois
indéterminées et où y est une fonction une relation Qet la négation de Q.
de x vérifiant une relation de la forme
P(x, y)=0, P étant unpolynôme àdeux accroissements finis (th. des). Soit /
indéterminées. Les intégrales elliptiques une application à valeurs dans un
et hyperelliptiques en sont des cas espace vectoriel normé F, continue
particuliers. sur un intervalle compact [a, b] de
R, dérivable à droite sur ]a, b[. On
abscisse. V. cartésien (repère). suppose que f'd est bornée sur
absolue (valeur). Une valeur abso- ]a, b[; soit M la borne supérieure
lue sur un anneau A est une de ||f'd||. Alors
application de A dans l'ensemble ||f(b) - f(a) || ≤ M (b - a).
R+ des nombres réels positifs, Lorsque F =R, on peut préciser ce
notée x→|x|, satisfaisant aux résultat. Soient met Mles bornes
conditions suivantes : inférieure et supérieure de f'd. Alors
a) La valeur absolue de x est nulle
si et seulement si x = 0; m(b - a)≤ f (b) - /(a)
b) Pour tout couple (x, y) d'élé- ≤ M(b - a).
ments de A, Soient E et F des espaces vecto-
|xy| = 1x l - 1y| ; riels normés, / une application
différentiable sur un ouvert Ude E
c) Pour tout couple (x, y) d'élé- à valeurs dans F, [a, b] un segment
ments de A, contenu dans Uet Mun majorant
lx + y|≤|x| + |y|. de la norme de la différentielle de /
sur [a, b]. Alors
L'application (JC, y)→ lx - y| est
une distance sur A, dite associée à ||f(b) - f (a)ll ≤ M||b - a ||.
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accumulation (point d'). Soit P une de parties d'un ensemble telle que,
partie d'un espace topologique E. pour tout couple (P, Q) d'éléments
On dit qu'un point x de E est un disjoints de ce clan,
point d'accumulation de P si tout f(P∪Q) = f(P) + f(Q).
voisinage de x contient un point de
P autre que x.
adhérence (valeur d'). Soient E et F
achevée (droite numérique). des espaces topologiques, P une
V. numérique(droite). partie de E, a un point de E
adhérent à P et f une application de
action (loi d'). Soient il et E des P dans F. On dit qu'un point y de F
ensembles. On appelle loi d'action est une valeur d'adhérence de f au
de il sur E, ou encore loi de point a si, pour tout voisinage Vde
composition externe sur E, une a, y est adhérent à /( Vn P). Dans
application, notée (α,x)→αx, de le cas où E et F sont métrisables,
Ω x E dans E. cela équivaut à dire qu'il existe une
Pour tout élément a de il, on suite ( un) de points de P conver-
appelle action sur E définie par a geant vers a telle que (f(un))
l'application x →ax de E dans converge vers y. L'ensemble des
lui-même. Ainsi, une action de il valeurs d'adhérence de f au point a
sur E est une application de il dans est une partie fermée de F. Lorsque
l'ensemble des applications de E F est séparé et que f admet une
dans lui-même. limite b au point a, cet ensemble
est réduit au point b. Réciproque-
additif (monoÏde), monoïde dont ment, lorsque F est compact et que
la loi est notée additivement cet ensemble est réduit à un point b,
(v. addition). f admet une limite au point a, à
savoir b.
addition, loi de composition sur un Soit par exemple f la fonction
ensemble E notée par le signe + définie sur R par les relations
(lire plus). (Une telle loi est dite
notée additivement. On ne note
additivement que les lois associati-
ves et commutatives.)
Le composé de deux éléments x et L'ensemble des valeurs d'adhé-
y de E s'appelle somme de x et de rence de f au point 0est l'intervalle
y, et se note x + y. [-1,1].
Le composé d'une suite (xi)1≤i≤n Ladéfinition précédente contient le
de n éléments de E s'appelle cas des suites : il suffit de prendre
somme
n de cette suite et se note E = N=N∪{+∞}, P = N et
a = + ∞. Pour qu'un point y d'un
X Le composé d'une famille espace métrisable F soit une valeur
1=1 d'adhérence d'une suite (xn), il faut
finie (xi)i∈I d'éléments de E et il suffit qu'il existe une suite
s'appelle somme de cette famille et
extraite de(xn)convergeant vers y.
se note . Pour qu'une suite d'éléments d'un
espace métrique compact soit con-
vergente, il faut et il suffit que
additive (fonction), fonction f à l'ensemble de ses valeurs d'adhé-
valeurs réelles définie sur un clan rence soit réduit à un point.
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adhérent. Soit P une partie d'un dans K qui à tout élément ( y, 1 ) de


espace topologique E. On dit qu'un Fx E associe le scalaire
point x de E est adhérent à P si est une forme bilinéaire sur F x E,
tout voisinage de x rencontre P. Un dite adjointe de S, et notée S*.
point adhérent à P est donc soit un
point isolé de P, soit un point adjointe (application sesquilinéaire).
d'accumulation de P. L'ensemble Soient E et F des espaces vecto-
des points adhérents à P s'appelle riels sur C, et S une forme
adhérence de P et se note P. sesquilinéaire sur E x F. L'applica-
L'adhérence de P est le plus petit tion de F x E dans C qui à tout
fermé contenant P. Pour qu'une élément (_y, x) de F x E associe le
partie P soit fermée, il faut et il nombre complexe est une
suffit qu'elle soit égale à son forme sesquilinéaire sur F x E, dite
adhérence. adjointe de S, et notée S*.
adjacentes (suites), suites (un ) et adjointe (matrice). Soit M une
( Un) de nombres réels, l'une crois- matrice à n lignes et p colonnes à
sante et l'autre décroissante, et éléments complexes. On appelle
dont la différence un - Untend vers adjointe de M, et on note M*, la
0. Deux telles suites sont conver- matrice conjuguée de la transposée
gentes, et elles ont la même limite. de M, encore égale à la transposée
de la conjuguée de M :
adjoint (endomorphisme). Soient E
un espace vectoriel sur K (resp. sur La matrice M* est un élément de
C) et S une forme bilinéaire
symétrique (resp. sesquilinéaire Mp,n(C).
autoadjointe) non dégénérée sur E. Pour tout couple (M, M') d'élé-
On dit qu'un endomorphisme f de ments de Mnp(C) et pour tout
E admet un adjoint s'il existe un couple (a, a) de nombres com-
endomorphisme g de E tel que, plexes,
pour tout couple (x, y) de vecteurs (aM + a M')* =aM* + a' M'*.
de E,
Pour tout élément Mde Mn,p (C),
et pour tout élément N de
Un tel endomorphisme g, s'il Mm,n(C),
existe, est unique; on l'appelle (NM)* = M*N*.
endomorphisme adjoint, ou, plus
simplement, adjoint, de f, et on le Pour tout élément Mde Mn,p(C),
note /*. M**= M.
Si E est de dimension finie, tout
endomorphisme de E admet un Soient E et F des espaces vecto-
adjoint. Si E est hilbertien, tout riels de dimension finie sur C, B
endomorphisme continu de E une base de E et Cune base de F.
admet un adjoint. Pour toute forme sesquilinéaire S
sur E, la matrice associée à
adjointe (application bilinéaire). l'adjointe S* de S dans les bases C
Soient E et F des espaces vecto- et Bn'est autre que l'adjointe de la
riels sur un même corps commutatif
matrice associée à S dans les bases
K, et S une forme bilinéaire sur
B et C :
E x F. L'application de F x E MC,B(S*) =[MB,C(S)]*.
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Soient E un espace vectoriel de application affine v de B dans A


dimension finie sur C, S une forme telle que v o u = lA et u o v = IB.
sesquilinéaire autoadjointe non Toute application affine bijective
dégénérée sur E et B une base est un isomorphisme. Pour qu'une
orthonormale de E. Pour tout application affine soit un isomor-
endomorphisme / de E, les matri- phisme de A sur B, il faut et il suffit
ces associées à / et à son adjoint /* que l'application linéaire associée
dans la base B sont liées par la soit un isomorphisme de E sur F.
relation Un isomorphisme de A sur lui-
MB(/*) = [MB (f)]*. même s'appelle automorphisme
(affine) de A.
admissible (paramétrage), élément Une application constante de A
d'un arc géométrique, ou d'une dans B est une application affine;
nappe géométrique, de classe CP. l'application linéaire associée est
l'application nulle de E dans F.
affine (application). Soient E et F Réciproquement, toute application
des espaces vectoriels sur un corps affine dont l'application linéaire
commutatif K, A et B des espaces associée est l'application nulle est
affines attachés à E et F. On dit constante.
qu'une application u de A dans B affine (espace). Soit E un espace
est une application linéaire affine, vectoriel sur un corps commutatif
ou une application affine, s'il existe K. On dit qu'un ensemble non vide
une application linéaire f de E dans A est un espace affine attaché à E
F telle que, pour tout couple s'il est muni d'une application,
(M, N) de points de A, notée

Cela revient à dire que, pour tout de A x E dans A telle que le


point Mde A et pour tout vecteur groupe additif de E opère simple-
de E, ment transitivement sur A. Autre-
ment dit, pour tout couple (M, N)
d'éléments de A, il existe un
Une telle application linéaire f, si vecteur x de E et un seul tel que
elle existe, est unique; on l'appelle
application linéaire associée à
l'application affine u. Ce vecteur se note MN.
La composée v o u de deux applica- Soit 0 un élément de A. Le couple
tions affines u et v est une (A, 0) s'appelle espace affine muni
application affine, et l'application d'une origine. ^
linéaire associée à v o u n'est autre L'application OM est une
que g∘f, où f et g désignent les bijection de A sur E, qui permet
applications linéaires associées à u d'identifier l'espace affine A à
et à v. l'espace vectoriel E, l'application
Lorsque E = F et que A = B, les s'identifiant ^ à
applications affines de A dans B l'application ( OM, OM + x
s'appellent endomorphismes af- Réciproquement, l'application qui à
fines. tout couple (x, y) de vecteurs de E
On dit qu'une application affine u associe le vecteur x + y permet de
de A dans B est un isomorphisme considérer l'ensemble E comme un
(affine) de A sur B s'il existe une espace affine attaché à l'espace
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vectoriel E. Le vecteur nul de E des espaces vectoriels E et E'. On


s'appelle origine canonique de dit que A' est une variété linéaire
l'espace affine E, et se note O. affine, une variété affine ou un
En particulier, pour tout espace sous-espace affine de A si E' est un
vectoriel E, il existe un espace sous-espace vectoriel de E, si A'
affine attaché à E. est contenu dans A et si l'injection
affine (géométrie), étude des espa- canonique de A' dans A est affine.
ces affines et des variétés linéaires Un tel sous-espace vectoriel E' est
affines, ainsi que des invariants par alors unique; on l'appelle direction
le groupe affine. de A'.
Pour qu'une partie non vide A' de
affine (groupe). Les automorphis- A en soit une variété linéaire
mes d'un espace affine A consti- affine, il faut et il suffit qu'il existe
tuent un sous-groupe du groupe des un point 0 de A' tel que l'ensemble
permutations de A, appelé groupe des vecteurs OM, où M appartient
affine de A et noté GA(A). à A', soit un sous-espace vectoriel
L'application qui à tout automor- de E. Ce sous-espace vectoriel
phisme u de A fait correspondre n'est autre que la direction de A'.
l'automorphisme f de E associé à u On convient de dire que la partie
est un morphisme du groupe affine vide de A est une variété linéaire
GA(A) sur le groupe linéaire affine de A.
GL( E), dont le noyau est constitué affinité. Soient E un espace vecto-
des translations. riel non réduit à {o}, H un
affine (repère). Soit A un espace hyperplan de E, f un endomor-
affine attaché à un espace vectoriel phisme de E laissant fixes tous les
E. On appelle repère affine de A éléments de H, et g l'endomor-
toute famille de points de A phisme de la droite E/H déduit de f
affinement libre et génératrice. par passage au quotient. L'endo-
Lorsque E est de dimension finie morphisme g est une homothétie;
non nulle n, toute famille affine- soit a son rapport. Si a est
ment libre (Mi)1≤i≤n +1 de n + 1 différent de 1, il existe une droite D
points de A est un repère affine. supplémentaire de H et une seule,
Pour tout élément / de [1, n + 1], le stable par f On dit alors que f est
couple constitué du point Mi et de l'affinité d'axe D, de rapport a,
la famille est alors un relative à l'hyperplan H. Lorsque E
repère cartésien de A. est de dimension finie n, pour tout
Pour tout point M de A, il existe élément i de [1, n], il existe une
une suite (αi)1≤i≤n +1 de scalaires base B = (ex, é2, en) de E
et une seule telle que telle que la matrice associée à/ dans
cette base soit la matrice diagonale
définie par
ati = a ajj = 1 si j ≠ i.
et que M soit le barycentre des Une telle matrice s'appelle matrice
points Mi affectés des coefficients d'affinité.
a',. Les scalaires ai s'appellent
coordonnées barycentriques du
point M.
affine (variété linéaire). Soient A et
A' des espaces affines attachés à
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Soient plus généralement A un aire. Soit A une partie intégrable de


espace affine attaché à E, et a un R2. La mesure de A s'appelle
scalaire. Soient D' une droite affine encore aire de A.
et H' un hyperplan affine supplé- Soit (D,/) une nappe paramétrée
mentaires dans A. L'application de d'un espace vectoriel euclidien
A dans lui-même qui à tout point M orienté de dimension 3, régulière à
fait correspondre M+ aM'M, où l'ordre 1, où D est une partie
M' désigne la projection de M sur intégrable de R2. L'intégrale double
H' parallèlement à D', est un ff 9/ du dv ne dépend
endomorphisme de A, appelé affi-
nité, ou encore dilatation, d'hyper- que de la nappe géométrique E
plan directeur H', de directrice D' associée à (D, f); elle ne dépend
et de rapport a. Si A est de pas de l'orientation de E. On
dimension finie, tout endomor- l'appelle aire de X
phisme affine est produit d'une
famille finie d'affinités.
aléatoire (variable). Une fonction
mesurable X à valeurs complexes
définie sur un espace probabilisé
(Ω, A, P) s'appelle variable aléa-
toire sur û.
(Le mot variable étant particulière-
ment mal choisi pour désigner
une fonction, certains auteurs
emploient maintenant l'expression
aléa numérique.) En l'absence de
précision supplémentaire, on sup-
pose que X est une fonction à
valeurs réelles.

Alembert (Jean Le Rond d'), mathé-


Historiquement, l'étude des inva- maticien et philosophe français (Paris
riants par les affinités a conduit à la 1717 — id. 1783). Fondements de
notion d'espace affine. l'analyse. Première tentative de
démonstration du théorème fonda-
mental de l'algèbre. Équation des
affixe. Soit P un plan affine attaché cordes vibrantes. Cinématique du
à un plan euclidien E, muni d'un solide, dynamique, mécanique céleste.
repère cartésien (0, B), où B est [Acad. des sc., 1741; Acad. fr., 1754.]
une base orthonormale de E.
L'application qui à tout point M de
coordonnées (x, y) associe le nom- Alembert (règle de D'), règle de
bre complexe z = x + iy est une convergence des séries numéri-
bijection de P sur C. Le nombre ques.
complexe z s'appelle affixe du Soit (un) une suite de nombres réels
point M. Réciproquement, pour strictement positifs telle que
tout nombre complexe z = x+iy, un+/ un admette une limite β. Si
le point de coordonnées (x, y) β < 1, la série de terme général ( Un)
s'appelle point-image de z et le converge; si /3>1, cette série
vecteur OM, vecteur-image de z. diverge.
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Alembert-Gauss (th. de D'), ou th. sur la synthèse des idées antérieures.


fondamental de l'algèbre. Le corps Cette axiomatisation se poursuit avec
C des nombres complexes est Nathan Jacobson et en France depuis
algébriquement clos. 1939, avec la publication des Eléments
de mathématique de N. Bourbaki.
Alexandrov (Pavel Sergueïévitch), Depuis la fin du XIXes., l'algèbre a eu
mathématicien russe (Bogorodsk de très nombreuses applications en
1896). Ses principaux travaux ont trait analyse, en géométrie, en mécanique,
à latopologie algébrique. Onlui doit la en physique théorique, grâce aux
notion d'espace compact. notions de structure et d'invariant.
Alexandrov (compactifié d'). algèbre. Soit K un corps commuta-
V. compactifié. tif. On appelle algèbre sur K, ou
encore K-algèbre, un espace vecto-
algèbre, partie des mathématiques riel E sur K muni d'une application
ayant pour objet l'étude des structures bilinéaire de E x E dans E.
algébriques, indépendamment de la Autrement dit, l'ensemble E est
notion de limite. muni d'une structure algébrique
Jusqu'au XVIes., l'algèbre était une définie par la donnée de trois lois :
généralisation de l'arithmétique, ayant — Une loi de composition, notée
pour objet les opérations sur les additivement (x, y )↦ x + y;
nombres rationnels, les nombres réels — Une seconde loi de composi-
et les nombres complexes. Au début tion, notée multiplicativement
du XIXes., l'algèbre s'étend à des (x, y)↦ xy;
éléments qui ne sont plus des «nom- — Une loi d'action, application de
bres» et à des opérations qui ne sont K x E dans E, notée multiplicati-
pas nécessairement les quatre opéra- vement (a, x)↦ ax ;
tions de l'arithmétique. L'algèbre dite ces trois lois satisfaisant aux condi-
«moderne » commence avec la théo- tions suivantes :
rie des groupes, due en partie à a) Muni de la première et de la
Gauss, et surtout à Galois. La notion troisième loi, E est un espace
de loi de composition s'applique à des vectoriel sur K;
domaines très variés : algèbre de la b) Pour tout triplet (x, y, z) d'élé-
logique avec Boole, quaternions et ments de E,
systèmes hypercomplexes avec
Hamilton, matrices avec Cayley. Les x(y + z) = xy + xz
lois de composition ne sont plus (y + z) x = yx + zx;
nécessairement associatives et com-
mutatives. c) Pour tout couple (a, f3) d'élé-
Dans la seconde moitié du XIXes., ments de K, et pour tout couple
d'autres structures algébriques fonda- (x, y) d'éléments de E,
mentales ont été dégagées. Lathéorie (αx)(βy) = (ap )(xy).
des corps, due à Kummer, prend Soit A un ensemble non vide. On
naissance à partir des travaux de munit l'ensemble F (A, K) des
Gauss sur les nombres algébriques. applications de A dans K des trois
La notion d'idéal d'un anneau est due lois suivantes :
à Dedekind.
Une nouvelle étape est franchie vers (f + g)(x) = f(x) + g(x)
1925 avec les travaux de Nôther et de (fg)(x) = f(x)•g(x)
E. Artin sur la structure d'algèbre et (af)(x)= a -f (x).
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Alors F (A, K) est une algèbre sur algébrique (ensemble), partie de


K, appelée naturellement algèbre l'espace vectoriel Kn (où K est un
des applications de A dans K. corps commutatif) qui peut être
Lorsque A = N, l'algèbre F( A, K) définie comme l'ensemble des
s'appelle algèbre des suites d'élé- points (Zi, Z2, ..., Zn) annulant une
ments de K. famille finie de fonctions polyno-
miales.
La structure d'algèbre est l'une des
structures les plus fréquemment ren- algébrique (entier), nombre com-
contrées, tant en algèbre qu'en plexe qui est entier sur le sous-
analyse. anneau Z de C.
L'étude des algèbres non commutati-
ves a commencé avec la théorie des
quaternions, due à Hamilton, vers la algébrique (équation). Soit K un
fin de la première moitié du XIXes. corps commutatif. On appelle équa-
Dans la seconde moitié du XIXes. tion algébrique (à coefficients dans
apparaissent les algèbres non asso- K) une équation de la forme
ciatives, avec les travaux de Lie. Au f(x) = 0, où f est une fonction
début du XXes., une généralisation polynomiale de K dans lui-même.
considérable est obtenue dans l'aban-
don du corps des nombres réels ou du algébrique (extension). Une exten-
corps des nombres complexes comme sion K' d'un corps commutatif K
domaine d'opérateurs. est dite algébrique si tous les
La structure d'algèbre s'est imposée éléments de K' sont algébriques sur
en algèbre multilinéaire avec l'algèbre K.
extérieure, l'algèbre symétrique, Pour que K soit algébriquement
l'algèbre tensorielle, les algèbres de clos, il faut et il suffit que toute
Clifford, etc. extension algébrique de K soit
égale à K.
algébrique (clôture), extension d'un
corps commutatif, algébrique et algébrique (géométrie), étude des
algébriquement close. Une telle ensembles et des variétés algébri-
extension est unique, à isomor- ques, et des invariants par le groupe
phisme près. des applications birationnelles.
Par exemple, le corps C des
nombres complexes est une clôture algébrique (hypersurface). Soit A un
algébrique du corps R des nombres espace affine attaché à un espace
réels. vectoriel de dimension finie p sur un
corps commutatif infini K. On appelle
algébrique (courbe). V. algébrique hypersurface algébrique de Atout idéal
(hypersurface). principal non trivial 3de l'anneau K[A]
des fonctions polynomiales sur A. Soit P
algébrique (élément). Un élément a un générateur de cet idéal. Ledegré de P
d'une algèbre associative unifère E est indépendant du générateur consi-
sur un corps commutatif K est dit déré; on l'appelle degré de 3. Ondit que
algébrique sur K s'il existe un 3 est irréductible si P l'est.
polynôme non nul à coefficients Les points de A tels que P(M) =0
dans K s'annulant sur a. s'appellent points de l'hypersurface
Lorsque l'algèbre E est de dimen- algébrique 3.
sion finie sur K, tous les éléments Lorsque Kest algébriquement clos, des
de E sont algébriques sur K. hypersurfaces algébriques irréductibles
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sont égales si et seulement si elles ont le algébrique (topologie). La topologie


même ensemble de points (corollaire du algébrique a pour objet de dégager
th. des zéros de Hilbert). des propriétés des espaces topologi-
Lorsque p - 2 (resp. p = 3), les hyper- ques, et de fournir ainsi des condi-
surfaces algébriques prennent le nom de tions nécessaires (voire nécessaires et
courbes (resp. surfaces) algébriques. suffisantes) pour que des espaces
Hypersurface algébrique d'un espace
topologiques soient homéomorphes.
Les techniques essentielles de la
projectif. Soient E un espace vectoriel topologie algébrique consistent à
de dimension finie sur K et P(E) associer à tout espace topologique
l'espace projectif déduit de E. On d'un type donné (espaces localement
appelle hypersurface algébrique de P( E) connexes par arcs, variétés différen-
un idéal principal non trivial de K[E] tielles, par exemple) un groupe (ou un
engendré par une fonction polynomiale anneau) de telle sorte que les groupes
homogène. Le degré de cette fonction (ou les anneaux) associés à deux
est indépendant du générateur consi- espaces homéomorphes soient iso-
déré; on l'appelle degré de l'hypersur- morphes.
face algébrique. Ainsi, à tout espace topologique on
Soient I une hypersurface algébrique de peut associer des groupes d'homo-
E de degré n, définie par un élément P topie, des groupes d'homologie de
de K [E], écrit sous la forme P = 2 Pk, types variés. De même, à toute variété
k=0 différentielle V on peut associer
où Pk est k-homogène. L'application l'anneau de cohomologie des formes
différentielles sur V.
Par exemple, le premier groupe
d'homotopie d'un espace simplement
est une fonction polynomiale sur E x K connexe est réduit à {o}, tandis que
homogène de degré n. L'hypersurface le premier groupe d'homotopie de
algébrique de P(E x K) définie par Q R est égal à Z; il s'ensuit que
s'appelle complétée projective de R2- {0} n'est pas homéomorphe à R2,
l'hypersurface algébrique ∑. Plus généralement, on démontre, en
considérant les groupes d'homologie
algébrique (mesure). Soient D une d'ordres supérieurs, que, pour tout
droite affine réelle et ïï un vecteur entier naturel non nul n, Rn- {a} n'est
non nul de D. Pour tout couple pas homéomorphe à R". Onprouve de
( M, N) de points de D, l'unique même que la sphère unité de R"n'est
nombre réel À tel que MN = Au pas homéomorphe à la boule unité
s'appelle mesure algébrique de fermée de R" 1. Le fait que R
(M, N ) (ou de MN ) et se note MN. n'est pas homéomorphe à R2 peut
aussi se démontrer en utilisant la
algébrique (nombre), élément algé- cohomologie des formes différentiel-
brique du corps C des nombres les, puisque la forme différentielle
dz
complexes, considéré comme algè- —z est fermée, mais non exacte, sur
bre sur le corps Q des nombres
rationnels. Par exemple, le nombre R
V2 est algébrique, tandis que les
nombres e et π ne le sont pas. algorithme, procédé de calcul.
algébrique (surface). V. algébrique alignés (points), syn. de points
(hypersurface). colinéaires.
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alterné (groupe). Soit n un entier été dégagée par Euler et Lagrange.


supérieur à 2. L'ensemble des Selon J. Dieudonné, l'analyse est le
permutations paires de l'intervalle «maniement des inégalités bien plus
[1, n] est un sous-groupe distingué que des égalités », ce qu'« on pourrait
du groupe symétrique Gn, appelé résumer en trois mots : majorer,
groupe alterné de degré n et noté minorer, approcher».
n! Lestatut de la notion de fonction s'est
Un. Son ordre est — 2 progressivement précisé et élargi
durant le XIXes. Àpartir de la fin de ce
alternée (application p-linéaire). siècle, le champ de l'analyse s'est
Soit E un espace vectoriel sur un modifié, grâce aux extensions du
corps commutatif K. Une applica- champ de la variable, celle-ci n'étant
tion p-linéaire sur E est dite plus nécessairement un scalaire ou
alternée si elle s'annule sur toute une suite finie de scalaires, mais
suite de p vecteurs de E compor- pouvant être elle-même un élément
tant deux vecteurs égaux. Une d'un espace de suites ou de fonctions.
application p-linéaire alternée est Les méthodes correspondantes sont
antisymétrique. Si le corps K est de connues sous le nom d'analyse fonc-
caractéristique différente de 2, une tionnelle.
application p-linéaire antisymétri-
que est alternée. analytique (ensemble), partie de
Soit r un entier naturel non nul. l'espace vectoriel Cn qui, locale-
L'application de Klr x K2r dans K ment, peut être définie comme
qui associe aux éléments (ξj)i≤j≤2r l'ensemble des points
etr ( ηi)1≤j≤2r scalaire (z,, Z2, ..., zn) annulant une famille
finie de fonctions analytiques.
est une forme
bilinéaire alternée, dite canonique. analytique (fonction). Soit n un
Les formes p-linéaires alternées entier naturel non nul. Une fonc-
sur E constituent un sous-espace tion f à valeurs dans un espace
vectoriel de l'espace vectoriel des vectoriel normé complet E définie
applications de EP dans K, noté sur un ouvert U de l'espace
Ap (E). Lorsque E est de dimen- numérique Kn (où K = R ou
sion finie n,Ap(E) est de dimen- K = C) est dite analytique si, pour
sion C£; en particulier, An (E) est tout point z0de U,f est développa-
une droite. ble en série entière de z —zo,
convergeant sur un voisinage de z0-
alternée (série), série de nombres Lorsque K = C, les fonctions ana-
réels dont le terme général ( Un) est lytiques ne sont autres que les
tel que la suite (( - l)n Un) soit de fonctions holomorphes sur U.
signe constant. —C'est le cas par Lorsque K = R, ce sont les restric-
exemple pour la série de terme tions à U des fonctions holomor-
général (( - 1) n ≥ 1 , dite série phes sur un ouvert de C" contenant
harmonique alternée. U.
Soient n et p des entiers naturels
amplitude. V. angle. non nuls. Une application d'un
ouvert U de CP dans Cn est
analyse. L'analyse met en jeu les analytique si et seulement si toutes
concepts fondamentaux de suite, ses composantes sont des fonctions
série et fonction, dont l'importance a analytiques sur U.
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analytique (géométrie), étude des Ang(Ox, Du) est une bijection de


ensembles et variétés analytiques, U sur A; l'angle Ang(Ox, Du)
ainsi que des invariants par le s'appelle amplitude de u et se note
groupe des isomorphismes analyti- Am(u). L'application réciproque
ques. s'appelle exponentielle angulaire et
Cette théorie a été créée par Riemann; se note Exp. L'application de
elle s'est montrée depuis l'une des Ax A dans A qui à tout couple
branches les plus fécondes des (a, /3) associe Am(Exp a Exp (3)
mathématiques. est une loi de composition sur A
qui fait de A un groupe commuta-
analytique (isomorphisme), applica- tif, appelé groupe des angles.
tion bijective, analytique, ainsi que Les angles Ang(Ox, Ox') et
son application réciproque. Ang (Ox, Oy) s'appellent respecti-
vement angle plat et angle droit, et
se notent ϖ et 5. L'angle plat est le
angle. Soit U le groupe multiplica- double de l'angle droit; l'angle nul
tif des nombres complexes de mo- est le double de l'angle plat.
dule 1. L'application qui à tout Soient a un nombre réel stricte-
point u de Uassocie la demi-droite, ment positif, et ea la fonction
notée Du, d'origine 0 passant par u exponentielle circulaire de base a.
est une bijection de U sur l'en- L'application θa=Am∘ea est un
semble 3) des demi-droites du plan morphisme surjectif, dit canonique,
complexe d'origine O. Dans l'en- du groupe additif R sur le grou-
semble 9) x 1), la relation binaire pe A; son noyau est 2aZ. Soit a un
définie par les couples ((Du, Dv), angle; on appelle mesure principale
v u u' de a dans la base a et on note
(Du,, Dv,)) tels que —
v =— v est une mesa a l'unique nombre réel x
relation d'équivalence. Les classes appartenant à ] - a, a] et tel que
d'équivalence s'appellent angles de Am(ea(x)) = a-
couples de demi-droites, ou encore
angles. La classe d'équivalence L'angle dont la mesure est égale à 1
d'un couple (Du, Dv) se note s'appelle unité de mesure.
Ang(Du, Dv). L'ensemble quotient Lorsque a = 180, l'unité de mesure
se note A. s'appelle degré; lorsque a = 200,
Les demi-droites DI, Di, D-1 et elle s'appelle grade; lorsque a = 1T,
j se notent Ox, Oy, Ox' et Oy'. elle s'appelle radian.
Dans le cas fondamental où a = π,
les applications ea et θa se notent
plus simplement e et θ.

Angles dans un plan euclidien. Soit P


un plan euclidien orienté. Le choix
d'une base orthonormale directe B
de P permet d'identifier P au plan
complexe. La classe d'équivalence
d'un couple (∆, 3 ') de demi-droites
d'origine 0 ne dépend pas de la base
L'application de U dans A qui à B considérée; on l'appelle angle du
tout élément u associe l'angle couple (A, J ').
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On appelle angle d'un couple ne dépend pas des choix de ïï et u'.


(a, a') de vecteurs non nuls de P On appelle écart angulaire de D et
l'angle du couple de demi-droites D' l'unique angle a tel que
d'origine 0 et de vecteurs direc-
teurs a et a'.
On appelle angles d'un triangle On suppose que E est de dimen-
(A, B, C) les angles des cou- sion 3. Soient P et P' des plans de
ples et E. On appelle écart angulaire de P
(CA, CB). et P' l'écart angulaire des droites
Soient (D, D') un couple de droites orthogonales à P et P'.
de P, ∆1 et ∆2 les demi-droites Soient D une droite et P un plan de
d'origine 0 contenues dans D, 3 j E. Si D est orthogonale à P, on dit
et les demi-droites d'origine 0 que l'écart angulaire de D et P est
contenues dans D'. Soit a l'angle l'angle droit 8. Sinon, on appelle
de . Alors l'angle de écart angulaire de D et P l'écart
est a, tandis que les angles angulaire de D et de sa projection
de (Ax, A'2) et sont tous orthogonale sur P.
deux égaux à a + ϖ. C'est pour- Le cas des variétés linéaires affines
quoi le groupe quotient A' = se ramène aussitôt à celui de leurs
A/{0, ϖ} s'appelle groupe des directions.
angles de couples de droites.
On appelle angle d'un couple de On appelle écart angulaire de deux
droites affines d'un plan affine arcs paramétrés réguliers à
euclidien orienté l'angle du couple l'ordre 1 en un point commun
de leurs directions. l'écart angulaire de leurs tangentes
On appelle angle de deux arcs en ce point. On appelle écart
géométriques simples (resp. de angulaire d'un arc paramétré C et
deux arcs géométriques simples d'une nappe paramétrée S régu-
orientés) réguliers à l'ordre 1en un liers à l'ordre 1 en un point com-
point commun l'angle de leurs mun l'écart angulaire de la tan-
tangentes (resp. de leurs demi- gente à C et du plan tangent à S en
tangentes) en ce point. ce point. On définit de même
l'écart angulaire de deux nappes
angulaire (écart). Soit E un espace paramétrées.
vectoriel euclidien.
Soient A et A' des demi-droites de angulaire (exponentielle). V. angle.
E d'origine 0, et il' des vecteurs
directeurs unitaires de ces demi- angulaire (fonction). Soit t↦u(t)
droites. On appelle écart angulaire une application continue d'un inter-
de ∆ et A' l'unique angle a tel que valle I de R dans U. Il existe une
et Sin a ≥ 0. application continue t↦α(t) de I
dans R telle que, pour tout élément
Soient a et a' des vecteurs non t de I,
nuls. On appelle écart angulaire de u(t) = e
a et a' l'écart angulaire des
demi-droites d'origine 0 et de (th. de relèvement). Une telle
vecteurs directeurs a et a'. fonction a s'appelle fonction angu-
Soient D et D' des droites de E, laire associée à u. Deux fonctions
et des vecteurs directeurs unitai- angulaires diffèrent d'un multiple
res de D et D'. Le nombre de 21r.
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angulaire (secteur). Soient (Al, d2) Le nombre Sin a est nul si et


un couple de demi-droites d'origine seulement si a =0 ou a = ϖ. On
0 d'un plan euclidien orienté, a un appelle cotangente angulaire la
nombre réel strictement positif et b fonction à valeurs réelles définie
la mesure principale de l'angle sur A- {O, gr} par la relation
Ang(∆1, d2) dans la base a. La
réunion S des demi-droites 3
d'origine 0 telles qu'une mesure de
l'angle Ang(zl,, A2) appartienne à
[0, b] si 0, à [0, b + 2a] si anguleux (point), point d'un arc
b < 0, ne dépend pas du choix de géométrique en lequel il existe deux
a; on l'appelle secteur angulaire demi-tangentes, mais non une tan-
d'origine At et d'extrémité A2. (On gente.
dit parfois que A, et A2 sont les
côtés de S.) Le point 0 s'appelle
sommet de S. L'angle a de ∆1 et A2
s'appelle ouverture de S.
On dit que S est plat (resp. droit) si
l'angle a est plat (resp. droit). Pour
que S soit saillant, il faut et il suffit
que 0 < b < a ; dans le cas où b < 0,
on dit parfois que S est rentrant.
On dit que S est aigu (resp. obtus)

Un secteur angulaire plat est un


demi-plan fermé; un secteur angu-
laire saillant (resp. rentrant) est
l'intersection (resp. la réunion) de
deux demi-plans fermés. anharmonique (rapport), syn.
(désuet) de birapport.
angulaires (fonctions). On appelle anneau, ensemble A muni de deux
cosinus angulaire et sinus angulaire lois de composition satisfaisant aux
les fonctions à valeurs réelles conditions suivantes :
définies sur l'ensemble A des
angles par les relations a) Muni de la première loi, notée
additivement, A est un groupe
commutatif;
b) Muni de la seconde loi, notée
multiplicativement, A est un
monoïde;
c) La multiplication est distribu-
Le nombre Cos a est nul si et tive par rapport à l'addition.
seulement si a = 8 ou a = —8. On V. unitaire.
appelle tangente angulaire la fonc-
tion à valeurs réelles définie sur Par exemple, munis de l'addition et
A- {- 8, δ} par la relation de la multiplication, les ensembles
Z, Q, R et C sont des anneaux. En
revanche, l'ensemble Ndes entiers
naturels n'est pas un anneau.
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Soient E un ensemble, et A un antihermitien (endomorphisme),


anneau. L'ensemble Y(E, A) des syn. d'endomorphisme antiautoad-
applications de E dans A est joint, dans le cas d'une forme
lui-même unanneau, l'addition et la sesquilinéaire autoadjointe.
multiplication étant définies de la
manière suivante : antihermitienne (forme sesquili-
—La sommede deux applications f néaire), syn. de formesesquilinéaire
et g est l'application, notée f + g, antiautoadjointe.
qui à tout élément x de E associe
l'élément f(x) + g(x); antihermitienne (matrice), matrice
— Le produit de f et de g est carrée à éléments complexes égale
l'application, notée fg, qui à x à l'opposé de son adjointe.
associe f(x) g(x).
antimorphisme. Soient E et F des
annulateur. L'annulateur d'une magmas, et f une application de E
partie P d'un A-module E est dans F. On dit que f est un
l'ensemble des éléments a de antimorphisme de E dans F si f est
l'anneau A tels que, pour tout un morphisme du magma E dans le
élément x de P, ax =0. magma opposé à F. Cela revient à
L'annulateur d'une partie P de E dire que, pour tout couple (x, y)
est un idéal à gauche de A, égal à A d'éléments de E,
si et seulement si la partie P est f(x ⊥ y ) = f(y) ⊥ f(x ).
réduite à l'élément nul de E.
Lorsque P est un sous-module de La définition est analogue dans le
E, son annulateur est un idéal cas des monoïdes, des groupes ou
bilatère de A. des anneaux.
annuler (s'), prendre la valeur 0. antisymétrique (application). Soient
E et F des ensembles, et p un
entier naturel non nul. On dit
antécédent. V. application. qu'une application f de EP dans F
est antisymétrique si, pour toute
antéorthogonal. V. orthogonal. permutation a de l'intervalle [1, p]
et pour toute suite (x1, x2, ..., xp)
d'éléments de E,
antiautoadjoint. On dit qu'une
forme bilinéaire, ou sesquilinéaire, f(xσ(1), xσ(2), ..., xσ(p)) =
S est antiautoadjointe si elle est ε(σ)f(x1, X2, ..., xp),
égale à l'opposé de son adjointe. où ε(σ) désigne la signature de la
Soit E un espace vectoriel muni permutation u.
d'une forme bilinéaire, ou sesquili- Par exemple, la fonction polyno-
néaire, autoadjointe non dégéné- miale associée à un polynôme
rée. Ondit qu'un endomorphisme f antisymétrique est une fonction
de E est antiautoadjoint s'il admet antisymétrique.
un adjoint et s'il est égal à l'opposé Soit E un espace vectoriel sur un
de celui-ci. corps commutatif K. Une forme
bilinéaire S sur E est antisymétri-
antidéplacement, isométrie rétro- que si, pour tout couple (x, y) de
grade d'un espace affine euclidien vecteurs de E,
de dimension finie sur R.
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Cela revient à dire que S est Apollonius de Perge, mathématicien


antiautoadjointe. grec (Perge v. 260 - Alexandrie v. 200
av. J.-C.). Introduction et classification
antisymétrique (endomorphisme), des coniques comme sections planes
syn. d'endomorphisme antiautoad- des cônes de révolution. Étude
joint, dans le cas d'une forme exhaustive, à l'exception des direc-
bilinéaire symétrique. trices.
antisymétrique (fraction ration- apothème.V. régulier (polygone).
nelle). Une fraction rationnelle R à
p indéterminées est dite antisymé-
trique si, pour toute permutation a appartenance, notion première. —
de l'intervalle [ 1, p], Soient x et E des ensembles. La
relation x E E s'énonce x est un
R(Xσ(1), Xσ(2),., Xσ(p) ) = élément de E, ou encore x appar-
ε(σ) R(X1, X2, ..., Xp), tient à E. La négation de cette
où ε(σ) désigne la signature de la relation, non-appartenance dex àE,
permutation a. se note x∉E.
Par exemple, le polynôme à p
indéterminées applicable. On dit qu'une surface ∑ est
applicable sur une surface ∑' si ces
surfaces sont régulières à l'ordre 1et s'il
existe un homéomorphisme f de ∑ sur
est antisymetrique. ∑' conservant les longueurs des arcs
tracés sur ∑. Cela équivaut à dire que ∑
antisymétrique (matrice), matrice et ∑' ont la même première forme
carrée égale à l'opposé de sa quadratique fondamentale. Dans ces
transposée. conditions, f conserve les angles; en
outre, f conserve la courbure géodési-
antisymétrique (relation binaire), que, et transforme donc les géodésiques
relation binaire R dans un ensem- en géodésiques. Enfin, f conserve la
ble E telle que, pour tout couple courbure totale (th. de Gauss). Plus
(x, y ) d'éléments de E, généralement, les éléments conservés
(R(x, y) et R(y, x))⇒x = y. par f sont dits géodésiques.
antisymétrisée. Soient E et F des application. Soient E et F des
espaces vectoriels sur un corps ensembles, et G une partie du
commutatif K, p un entier naturel produit cartésien E x F telle que,
non nul, et Sp le groupe des pour tout élément x de E, il existe
permutations de l'intervalle [1, p]. un élément y et un seul de F tel que
Pour toute application p-linéaire f le couple (x, y ) appartienne à G. Le
sur E à valeurs dans F, l'applica- triplet f = (G, E, F) s'appelle fonc-
tion de EP dans F qui à tion définie sur E à valeurs dans F,
associe ou encore application de E dans (ou
vers) F. (Autrementdit, une applica-
tion est une correspondance dont le
graphe est fonctionnel.) L'unique
est une application p-linéaire alter- élément y de F correspondant à
née sur E à valeurs dans F, appelée l'élément x par l'application f
antisymétrisée de f s'appelle transformé de x par f, ou
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encore image de x par f, et se note J.-C.). Première méthode systémati-


f(x). Soit y un élément de F. On que de calcul du nombre π, à l'aide de
appelle antécédent dey tout élément polygones réguliers, le conduisant
x de E tel que f(x ) = y. a l'encadrement .
La notation f = (G, E, F) n'est pas
utilisée en pratique; on lui préfère Utilisation de de la méthode d'exhaus-
les notations suivantes : / : E→ F tion, due à Eudoxe, pour des calculs
f d'aires et de volumes : segment de
et E→ F. parabole, segment de spirale d'Archi-
Pour montrer que f (x) est l'élé- mède, aire et volume de la sphère, etc.
ment de F associé à x, on emploie Étude des quadriques de révolution.
la notation x↦f(x). Travaux sur la représentation des
Les applications de E dans F nombres à l'aide d'un système de
constituent un ensemble, noté numération. Auteur de la notion de
F(E, F), ou encore FE. Lorsque centre de gravité; détermination de
les ensembles E et F sont égaux, celui-ci dans le cas d'un triangle.
l'ensemble F(E, F) se note plus Principes de l'hydrostatique.
simplement F( (E).
Archimède (nombre d').
approchée (valeur). Soient x un V. exponentielle.
nombre réel et E un nombre réel
strictement positif. On dit qu'un Archimède (spirale d'), courbe plane
nombre réel a est une valeur admettant pour équation en coordon-
approchée de x à Eprès (resp. à e nées polaires p —ad.
près par défaut, resp. à e près
par excès) si (a - E, a + E)
(resp. (a, a + e), resp. (a - e, a))
est un encadrement de x.
appui (droite d'). Soient A un
espace affine attaché à un espace
vectoriel normé sur R, et P une
partie de A. On appelle hyperplan
d'appui de P tout hyperplan affine
fermé H rencontrant P et tel que P
soit contenue dans l'un des demi-
espaces larges dont la frontière est
H. Lorsque P est convexe fermé
d'intérieur non vide, par tout point
frontière de P il passe au moins un archimédien (groupe). Un groupe
hyperplan d'appui. commutatif totalement ordonné G
En particulier, soit f une fonction (dont la loi est notée additivement)
convexe sur un intervalle I de R. est dit archimédien si, pour tout
On appelle droite d'appui en un élément strictement positif x de G
point M du graphe G de f toute et pour tout élément positif a de G,
droite affine passant par M et il existe un entier naturel n tel que
située en dessous de G. a ≤ nx.
Les groupes Z, Q et R sont
Archimède, mathématicien et physi- archimédiens. En revanche, le
cien grec (Syracuse 287 —id. 212 av. groupe Z x Z, muni de l'ordre
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lexicographique, n'est pas archimé- quement, la suite (un) définie par


dien. la relation précédente est une
suite arithmétique, appelée suite
archimédienne (valeur absolue). arithmétique de raison a et de
SoientAunanneau,etesonélément premier terme b.
unité. Unevaleur absolue surA est
dite archimédienne si la valeur arrangement. Soient A un ensem-
absoluedene tendvers + 00lorsque ble fini non vide, et p un entier
l'entier n tend vers + 00. naturel non nul. On appelle arran-
arête. V. dièdre, face. gement de p éléments de E toute
injection de l'intervalle [1, p] de N
dans E.
argument. Soit z un nombre com- Autrement dit, un arrangement est
plexe non nul. Il existe un nombre une suite de p éléments de E
réel 0 et un seul appartenant à distincts deux à deux.
l'intervalle ] - π, 7r] tel que Lorsque l'entier p est inférieur au
cardinal n de E, le cardinal, noté
, de l'ensemble des arrange-
mentsdep éléments deE est égalà
ce nombre s'appelle argument prin- .
cipal de z, et se note Argz. La
classe résiduelle modulo 2π de
Argz s'appelle argument de z, et se Lorsque l'entier p est strictement
note arg z. supérieur à n, l'ensemble des
arrangements de p éléments de E
est vide.
arithmético-géométrique (suite). On
dit qu'une suite (un) d'éléments arrivée (ensemble d').
d'un corps commutatif K est
arithmético-géométrique s'il existe V. correspondance.
un couple (a, b) d'éléments de K
tel que, pour tout entier naturel Artin (Emil), mathématicien allemand
non nul n, (Vienne 1898—Hambourg 1962). Un
un = aun-1 + b. des plus grands mathématiciens du
Le cas où a = 1est celui des suites XXs. Travaux en algèbre commuta-
arithmétiques; on ramène l'étude tive et en théorie des nombres.
du cas où a ≠ 1à celle d'une suite
géométrique en posant artinien. Unmodule Mestditartinien si
toute suitedécroissantedesous-modules
de Mest stationnaire.
Unanneau Aest dit artinien (àgauche)
si, considéré comme A-module (à
arithmétique (suite). On dit qu'une gauche), Aestartinien,autrementdit, si
suite (un) d'éléments d'un an- toute suite décroissante d'idéaux à
neau A est arithmétique s'il existe gauche de Aest stationnaire.
un élément a de A tel que, pour Toute algèbre dedimension finie sur un
tout entier naturel non nul n, corpscommutatifestunanneauartinien.
un = un-1 + a. Dans ces condi- Tout anneau artinien est noethérien; en
tions, pour tout entier naturel n, revanche, l'anneau Zest noethérien, et
un = na + b, où b = uo. Récipro- non artinien.
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Ascoli (th. d'). Soient E un espace Sur l'ensemble P(F) des parties
compact, F un espace métrique, et d'un ensemble F, la réunion et
C(E, F) l'espace des applications conti- l'intersection sont associatives. Sur
nues de E dans F muni de la distance de l'ensemble !F(F) des applications
la convergence uniforme. Pour qu'une de F dans lui-même, la loi
partie H de C( E, F) soit relativement (f,g)↦g∘f est associative. Sur
compacte, il faut et il suffit que H soit les ensembles N, Z, Q, R et C,
équicontinue et que, pour tout point x de l'addition et la multiplication sont
E, l'ensemble des images de x par les associatives; sur les ensembles Z,
éléments de H soit une partie relative- Q, R et C, la soustraction n'est pas
ment compacte de F. (Si F est compact, associative.
cette dernière condition est toujours On dit qu'une algèbre est associa-
vérifiée.) tive si sa multiplication l'est. Par
Soient, par exemple, E un espace exemple, l'algèbre £(E) des endo-
métrique compact, M et k des nombres morphismes d'un espace vectoriel
réels strictement positifs. L'ensemble H E est associative. En revanche,
des applications k-lipschitziennes de E l'espace vectoriel R3, muni du
dans Rmajorées en valeur absolue par M produit vectoriel, est une algèbre
est une partie relativement compacte de non associative.
l'espace vectoriel normé C(E, R).
Historiquement, le théorème d'Ascoli
s'est d'abord énoncé sous la forme associés (éléments). Des éléments
particulière suivante : soit (fn ) une suite non nuls a et b d'un anneau intègre
de fonctions holomorphes sur un ouvert A sont dits associés si a divise b et
U de C majorées en module sur tout si b divise a. Cela revient à dire
compact K de U par une constante MK. qu'il existe un élément inversible u
Il existe une suite extraite de la suite (fn ) de A tel que b = ua.
qui converge uniformément sur tout
compact de U vers une fonction
holomorphe /. astroïde, hypocycloïde à quatre rçbrous-
sements, admettant pour représentation
< Ascoli (Giulio), mathématicien ita- paramétrique
lien (Trieste 1843 — Milan 1896). > x = a cos y= a sin3t.
assemblage, succession de signes
d'une théorie mathématique forma-
lisée, certains signes pouvant être
joints par des liens.

associatif. On dit qu'une loi de


composition -L sur un ensemble E
est associative si, pour tout triplet
(x, y, z) d'éléments de E,
(x⊥y)⊥z = x⊥(y⊥z).
La valeur commune des deux
membres se note alors plus simple-
ment x⊥y⊥z. On dit qu'un magma
est associatif si sa loi est associa-
tive.
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asymptote. V. asymptotique (direction). Ondit que(I, /) admetune branche


parabolique dans la direction RM
asymptote (cercle). Soit C une si, de plus, la distance de l'origine à
courbe plane d'équation en coor- la droite affine issue de f(t) de
données polaires p = f(d). Si f(O) direction tend vers + 00.
admet une limite a lorsque 0 tend On dit qu'une droite affine D est
vers + 00, ou vers —00, on dit que asymptote à(7, /) si laparallèle à D
le cercle de centre 0 et de rayon issue de f(t) tend vers D lorsque t
1a 1 est un cercle asymptote à C. tend vers to. La direction de D est
Dans le cas particulier où a = 0, on alors une direction asymptotique de
dit que 0 est un point asymptote. (I, f).
Les notions de direction asymptoti-
asymptotique. On appelle asympto- que, de branche parabolique et
tique, ou ligne asymptotique, d'une d'asymptote sont liées à l'arc
nappe géométrique I de classe C2 géométrique associé à (7, /).
régulière à l'ordre 1 tout arc C atlas. V. différentielle (variété).
tracé sur 2 dont la courbure
normale est nulle, ce qui équivaut à atomique (mesure). SoitEtant
p undonnées
nombre
dire qu'en tout point de C le plan entier naturel non nul.
osculateur à C n'est autre que le une suite (an) de points de Rp et une
plan tangent à S. suite (a„) de nombres complexes telle
que,pourtoutepartiebornéeBdeRP,
asymptotique (développement). La no-
tion de développement asymptotique
généralise celle de développement
limité. on appelle mesure atomique, ou mesure
Soient P une partie de R, x0un point de définie par les masses an placées aux
R adhérent à P, 9 une échelle de points a., la mesure
comparaison au voisinage de x., ψ un
élément de Setf une application définie
sur P à valeurs dans un espace vectoriel
normé F. Il existe au plus une famille où Dan désigne la mesure de Dirac au
d'éléments de F à support fini point an.
telle que soit négligeable
autoadjoint. On dit qu'une forme
devant ψ; l'application bilinéaire, ou sesquilinéaire, S est
s'appelleledéveloppementasymptotique autoadjointe si elle est égale à son
def à la précision ψ. adjointe.
Soit E un espace vectoriel muni
d'une forme bilinéaire, ou sesquili-
asymptotique (direction). Soient néaire, autoadjointe non dégéné-
(J, /) un arc paramétré et t0 une rée. On dit qu'un endomorphisme f
extrémité de I n'appartenant pas à de E est autoadjoint s'il admet un
l Si ||f(t)|| IItend vers + 00 lorsque t adjoint et s'il est égal à celui-ci.
fit)
tend vers tn et si tend vers
, automorphisme. Soit E un magma,
une limite u, on dit que l'arc un monoïde, un groupe, un anneau,
paramétré (7, /) admet pour direc- un espace vectoriel, une algèbre ou
tion asymptotique la droite . une algèbre unifère. Les isomor-
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phismes de E sur lui-même sont s'appellent axes de coordonnées. Si


appelés automorphismes de E. n ≤ 3, (0, e,) se note Ox; si n = 2
Muni de la loi de composition ou n = 3, (0, e2) se note Oy; si
(J, g)↦g∘f, l'ensemble des auto- n = 3, se note Oz.
morphismes de E est un groupe, Le mot axe est syn. de droite
appelé naturellement groupe des affine, dans certains cas tradition-
automorphismes de E et noté nels.
Aut (E). V. affinité, cercle, conoide, orthogonale
Soit, par exemple, E un espace (symétrie), rotation.
vectoriel sur un corps commutatif
K. Une homothétie de E est un axiome. De même que, dans une
automorphisme si et seulement si théorie mathématique, il existe des
son rapport est non nul. — On notions (dites «premières») qui ne
suppose maintenant que E est de sont pas introduites à partir
dimension finie. Pour qu'un endo- d'autres notions, il existe des
morphisme de E soit un automor- relations, appelées axiomes, qui
phisme, il faut et il suffit qu'il soit sont placées au point de départ de
injectif, ou encore qu'il soit la théorie, sans être déduites
surjectif. d'autres relations.
Dans les théories mathématiques
Automorphisme d'une forme bili- formalisées, les notions premières
néaire. Soient E un espace vecto- et les axiomes sont écrits explicite-
riel sur un corps commutatif K ment.
(resp. sur le corps C des nombres
complexes), et S une forme bili- Axiomesd'Euclide. Lapremière tentative
néaire (resp. sesquilinéaire) sur E. d'axiomatisation de la géométrie est due
On dit qu'un automorphisme / de à Euclide; elle fait appel à quinze
l'espace vectoriel E est un auto- axiomes explicités, et malheureusement
morphisme de S si, pour tout couple aussi à des axiomes non explicités, tels
de vecteurs de E, que l'axiome de Pasch. Le plus célèbre
des axiomes d'Euclide, dit «cinquième
postulat», peut s'énoncer ainsi : Par un
On dit encore que f laisse inva- point, il passe uneparallèle et une seule à
riante la forme bilinéaire (resp. ses- une droite donnée. (Dans la conception
quilinéaire) S. actuelle de la géométrie affine, cet
L'ensemble des automorphismes énoncé est devenu un théorème.
de S est un sous-groupe du groupe V. parallèle.)
Aut (E), noté Auts(E). Axiomes de Hilbert. Hilbert a donné une
description parfaitement rigoureuse delà
axe, droite affine euclidienne géométrie euclidienne à l'aide de vingt
orientée. Soient A un espace axiomes, dont l'axiome de Pasch.
affine attaché à un espace vectoriel Axiome de Pasch. Une droite rencon-
réel E, 0 un point de A et f un trant le côté AB d'un triangle ABC et
vecteur non nul de E. On confond ne passant pas par les points A, B et C
souvent le couple (0, r) avec rencontre AC ou BC.
l'axe de repère cartésien (0, f). < Pasch (Moritz), mathématicien alle-
Lorsque A est de dimension finie
et muni d'un repère cartésien mand (Breslau 1843 —1930). >
les axes Axiomes de Peano. Une description de
l'ensemble Ndes entiers naturels repose
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sur les notions primitives de 0, d'entier parties d'un ensemble B telle que, pour
naturel et de successeur, et sur les cinq tout élément a de A, ϕ(a) soit non vide,
axiomes suivants : il existe une application ψ de A dans B
1. 0 est un entier naturel; telle que, pour tout élément a de A,
2. Tout entier naturel a unsuccesseur; ψ(a) appartienne à ϕ(a).
3. Des entiers naturels ayant même Axiome de /' infini. Il existe un ensemble
successeur sont égaux; x dont l'ensemble vide est élément et tel
4. 0 n'est le successeur d'aucun entier que, pour tout élément y de x, y U{y}
naturel; soit encore un élément de x.
5. Unepartie P de Ncontenant 0et telle Axiome de fondation. Pour tout ensem-
que le successeur de tout élément de P ble non vide x, il existe un élément y de x
appartienne à P est égale àNtout entier. tel que y n x = 0.
Ce dernier axiome a pour conséquence
Axiomes de Zermelo-Frânkel. Pour don- le fait qu'aucun ensemble n'est élément
ner une base axiomatique à la théorie de lui-même et, plus généralement, qu'il
des ensembles fondée par Cantor, tout n'existe pas de suite (un ) d'ensembles
en évitant les paradoxes, Ernst Zermelo telle que, pour tout entier naturel n,
et Abraham A. Frânkel ont été conduits u. +1∈ un.
à poser les axiomes suivants :
Axiome d'extensionalité. Des ensembles Il apparaît sur ces exemples qu'un
ayant les mêmes éléments sont égaux. axiome n'est pas une proposition évi-
Axiomedesélection et deréunion. Soient dente par elle-même, mais un énoncé
S(x, y) une relation portant sur des posé a priori. En particulier, l'axiome de
variables x et y, et E un ensemble. Si, choix a été refusé par certains des plus
pour tout élément y de E, la relation grands mathématiciens du début du
S(x, y) est collectivisante en x, alors la XXe s.
relation (3y EE) S(x, y) est collectivi- Un système d'axiomes étant supposé
sante en x. non contradictoire, le nouveau système
Axiome de la paire. Soient x et y des d'axiomes obtenu en lui ajoutant une
ensembles. Il existe un ensemble et un relation indécidable (ou sa négation) est
seul dont les éléments sont x et y; on le non contradictoire. Ainsi, Paul J. Cohen
note {x, y}. a montré en 1963 que l'hypothèse du
Axiomede l'ensemble desparties. Soit x continu est indécidable. Il s'ensuit que si
un ensemble. La relation yCx est la théorie des ensembles n'est pas
collectivisante en y. contradictoire, on peut lui ajouter
Axiome de choix. Pour toute application comme axiome l'hypothèse du continu,
<pd'un ensemble Adans l'ensemble des ou sa négation.
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Baire (René Louis), mathématicien Banach (th. de). Soient E et F des


français (Paris 1874 — Chambéry espaces de Banach, et f une application
1932). Travaux fondamentaux sur les linéaire continue surjective de E sur F.
nombres réels et les fonctions d'une L'image d'un ouvert de E est un ouvert
variable réelle, l'amenant à introduire de F. En particulier, toute application
les concepts d'ensemble maigre et de linéaire continue bijective de E.sur F est
fonction semi-continue. un homéomorphisme.
Baire (espace de), espace topologique E Banach-Mackey (th. de). Soient E un
tel que l'intersection de toute famille espace vectoriel topologique localement
dénombrable d'ouverts denses dans E convexe séparé, et P une partie de E.
soit dense dans E. Pour que P soit bornée, il faut et il suffit
Tout ouvert d'un espace de Baire est un que l'image de P par toute forme linéaire
espace de Baire. Tout espace localement continue sur E soit bornée.
compact est un espace de Baire. Tout
espace métrique complet est un espace
de Baire. Il s'ensuit que, par exemple, Banach-Steinhaus (th. de). Soient E un
les fonctions continues sans dérivée espace de Fréchet, F unespace vectoriel
constituent une partie dense de l'espace topologique localement convexe séparé,
vectoriel des fonctions numériques défi- et H une partie de l'espace vectoriel
nies sur un intervalle [a, b] de R. CC(E, F) des applications linéaires con-
tinues de E dans F. Il est équivalent de
Baire (fonction de), fonction définie sur dire :
un espace topologique à valeurs réelles —Pour tout élément Jede E, l'ensemble
qui est limite simple d'une suite de des éléments , où f parcourt H, est
fonctions continues.
une partie bornée de F;
Banach (Stéphane), mathématicien —Pour toute partie bornée P de E,
polonais (Cracovie 1892—Lvov1945). l'ensemble des éléments f(x), où f
Autodidacte, il fut découvert par parcourt H et x parcourt P, est une
H. Steinhaus. Un des plus grands partie bornée de F;
mathématiciens du XXes. Fondateur
de l'analyse fonctionnelle moderne. —La partie H est équicontinue.
Avec ses élèves (S. Mazur, W.Orlicz, En pratique, on utilise ce théorème sous
1. Schauder), Banach créa la célèbre la forme suivante : soit (fn) une suite
école de Lvov, qui, avec l'école de d'applications linéaires continues de E
Varsovie, a conféré à la science dans F convergeant simplement vers
mathématique polonaise une des pre- une application linéaire f Alors l'appli-
mières places à l'échelle mondiale. cation f est continue.
Lathéorie des algèbres de Banach est
l'une des branches les plus dévelop- Barrow (Isaac), pasteur et mathémati-
pées de l'analyse fonctionnelle. cien anglais (Londres 1630 —Cam-
bridge 1677). Détermination de tan-
Banach (espace de), espace vecto- gentes et d'aires dans quelques cas
riel normé complet. Algèbre de particuliers, ouvrant la voie à son
Banach, algèbre normée complète. élève et successeur 1. Newton.
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Imprimé en France
par Hemmerlé, Petit et Cie, Paris —1437-11-1981
Dépôt légal N° 4065-11-1981
Collection N° 24. Édition N° 01
16/5103/3
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