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9782706264658
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Lerenouvellementcompletdesmathémati-
ques dans les enseignements élémentaire,
secondaireetsupérieurquis'est manifesté,
en particulier, par une refonte du langage
est lajustification decedictionnaire.
Outil indispensableà tousceuxquiappren-
nent, utilisent ou enseignentles mathéma-
tiques, ce dictionnaire contient environ
1800 articles classés par ordre alphabé-
tique. Sa typographieparticulièrementsoi-
gnée lui permet de présenter, sous une
forme condensée, un maximumde rensei-
gnements.
Les matières traitées ne se limitent pas au
modernisme naguère de mise. C'est pour-
quoi une part importante est consacrée
aux notionsfondamentalesdel'algèbre, du
Lucien CHAMBADAL, né à Paris en calcul différentiel et intégral, et de la
1935, ancien élève de l'École normale géométrie dite élémentaire. En dehors des
supérieure, agrégédel'Université, estpro- notions indispensables, sont abordées de
fesseur dans les classes préparatoires aux nombreuses questions que le lecteur aura
grandes écoles scientifiques;il est l'auteur pu rencontrer incidemment : compléments
(sous des noms divers) de nombreux ma- au programme, sujets actuellement négli-
nuels d'enseignement et d'ouvrages para- gés (courbes et équations différentielles
scolaires, bien connus pour leurs citations classiques), voire à la mode. On trouvera
insolites. aussi le vocabulaire du calcul des proba-
bilités.
"Lucien CHAMBADAL, lettré doublé Environ cent quarante mathématiciens
d'un agrégé d'université scientifique" font l'objet d'une notice présentant leur
(Pierre BEARN). contribution à l'histoire des mathémati-
ques. Soixante-dix autres noms, cités seu-
lement à propos d'un théorème célèbre,
sont accompagnés des dates et lieux de
naissance etdedécès.
Dans la même collection : Le dictionnaire comporte un index des
Dictionnaire notations, signalant à propos de chaque
symbole l'article où celui-ci est introduit.
de Cette édition de bibliothèque est enrichie
PHYSIQUE
Jean-Pierre SARMANT
d'une iconographie et d'une très impor-
tante bibliographie, consacrée aux ouvra-
ges de vulgarisation et aux ouvragesscien-
tifiques, aussi bien qu'à l'histoire des
mathématiques ou à la philosophie des
sciences.
Chez le même éditeur :
Collection LIAISONS SCIENTIFIQUES
Dirigée par R. Omnèset H. Gié
HACHETTE-CNRS
La structure de la matière
AndréGuinier Photo de couverture
VueausatelliteGEOS
—Méthodes de l'astrophysique etduchampmagnétiqueterrestre.
Lucienne Gouguenheim Clichéremisgracieusementpar
JA
' genceSpatialeEuropéenne.
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/
Lucien CHAMBADAL
Ancien élève
de l'École normale supérieure
Agrégé de l'Université
Dictionnaire
de
MATHÉMATIQUES
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Du même auteur
Formulaire de mathématiques, Dunod.
Exercices et problèmes résolus d'algèbre, Dunod.
Exercices et problèmes résolus d'analyse, Dunod.
Mathématiques
Dunod. préparatoires au commerce et à l'économie,
1. Algèbre.
2. Analyse.
3. Calcul des probabilités.
En collaboration avec J. L. Ovaert :
Cours de mathématiques, Gauthier-Villars.
Algèbre II.
Analyse II.
Algèbre linéaire et algèbre tensorielle, Dunod (épuisé).
ISBN 2.01.007596.X
La loi du 11 mars 1957 n'autorisant, aux termes des alinéas 2et 3de l'article 41 d'une part, que les «copies ou
reproductions strictement réservées à l'usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective», et,
od'uautre
reproduction les analyses
part, queintégrale, ouetpartielle,
les courtes
faitecitations
sans ledans unbut d'exemple
consentement et d'oillustration,
de l'auteur «toutedroit
u de ses ayants représentation
ou ayants
cause, est illicite» (alinéa 1" de l'article 40).
Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon
sanctionnée par les articles 425 et suivants du Code pénal.
© HACHETTE, 1981
Tous droits de traduction, de reproduction et d'adaptation
réservés pour tous pays.
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AVANT-PROPOS
Document : S. E.A.
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L'Étang-la-Ville
L. Ch.
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accumulation (point d'). Soit P une de parties d'un ensemble telle que,
partie d'un espace topologique E. pour tout couple (P, Q) d'éléments
On dit qu'un point x de E est un disjoints de ce clan,
point d'accumulation de P si tout f(P∪Q) = f(P) + f(Q).
voisinage de x contient un point de
P autre que x.
adhérence (valeur d'). Soient E et F
achevée (droite numérique). des espaces topologiques, P une
V. numérique(droite). partie de E, a un point de E
adhérent à P et f une application de
action (loi d'). Soient il et E des P dans F. On dit qu'un point y de F
ensembles. On appelle loi d'action est une valeur d'adhérence de f au
de il sur E, ou encore loi de point a si, pour tout voisinage Vde
composition externe sur E, une a, y est adhérent à /( Vn P). Dans
application, notée (α,x)→αx, de le cas où E et F sont métrisables,
Ω x E dans E. cela équivaut à dire qu'il existe une
Pour tout élément a de il, on suite ( un) de points de P conver-
appelle action sur E définie par a geant vers a telle que (f(un))
l'application x →ax de E dans converge vers y. L'ensemble des
lui-même. Ainsi, une action de il valeurs d'adhérence de f au point a
sur E est une application de il dans est une partie fermée de F. Lorsque
l'ensemble des applications de E F est séparé et que f admet une
dans lui-même. limite b au point a, cet ensemble
est réduit au point b. Réciproque-
additif (monoÏde), monoïde dont ment, lorsque F est compact et que
la loi est notée additivement cet ensemble est réduit à un point b,
(v. addition). f admet une limite au point a, à
savoir b.
addition, loi de composition sur un Soit par exemple f la fonction
ensemble E notée par le signe + définie sur R par les relations
(lire plus). (Une telle loi est dite
notée additivement. On ne note
additivement que les lois associati-
ves et commutatives.)
Le composé de deux éléments x et L'ensemble des valeurs d'adhé-
y de E s'appelle somme de x et de rence de f au point 0est l'intervalle
y, et se note x + y. [-1,1].
Le composé d'une suite (xi)1≤i≤n Ladéfinition précédente contient le
de n éléments de E s'appelle cas des suites : il suffit de prendre
somme
n de cette suite et se note E = N=N∪{+∞}, P = N et
a = + ∞. Pour qu'un point y d'un
X Le composé d'une famille espace métrisable F soit une valeur
1=1 d'adhérence d'une suite (xn), il faut
finie (xi)i∈I d'éléments de E et il suffit qu'il existe une suite
s'appelle somme de cette famille et
extraite de(xn)convergeant vers y.
se note . Pour qu'une suite d'éléments d'un
espace métrique compact soit con-
vergente, il faut et il suffit que
additive (fonction), fonction f à l'ensemble de ses valeurs d'adhé-
valeurs réelles définie sur un clan rence soit réduit à un point.
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Ascoli (th. d'). Soient E un espace Sur l'ensemble P(F) des parties
compact, F un espace métrique, et d'un ensemble F, la réunion et
C(E, F) l'espace des applications conti- l'intersection sont associatives. Sur
nues de E dans F muni de la distance de l'ensemble !F(F) des applications
la convergence uniforme. Pour qu'une de F dans lui-même, la loi
partie H de C( E, F) soit relativement (f,g)↦g∘f est associative. Sur
compacte, il faut et il suffit que H soit les ensembles N, Z, Q, R et C,
équicontinue et que, pour tout point x de l'addition et la multiplication sont
E, l'ensemble des images de x par les associatives; sur les ensembles Z,
éléments de H soit une partie relative- Q, R et C, la soustraction n'est pas
ment compacte de F. (Si F est compact, associative.
cette dernière condition est toujours On dit qu'une algèbre est associa-
vérifiée.) tive si sa multiplication l'est. Par
Soient, par exemple, E un espace exemple, l'algèbre £(E) des endo-
métrique compact, M et k des nombres morphismes d'un espace vectoriel
réels strictement positifs. L'ensemble H E est associative. En revanche,
des applications k-lipschitziennes de E l'espace vectoriel R3, muni du
dans Rmajorées en valeur absolue par M produit vectoriel, est une algèbre
est une partie relativement compacte de non associative.
l'espace vectoriel normé C(E, R).
Historiquement, le théorème d'Ascoli
s'est d'abord énoncé sous la forme associés (éléments). Des éléments
particulière suivante : soit (fn ) une suite non nuls a et b d'un anneau intègre
de fonctions holomorphes sur un ouvert A sont dits associés si a divise b et
U de C majorées en module sur tout si b divise a. Cela revient à dire
compact K de U par une constante MK. qu'il existe un élément inversible u
Il existe une suite extraite de la suite (fn ) de A tel que b = ua.
qui converge uniformément sur tout
compact de U vers une fonction
holomorphe /. astroïde, hypocycloïde à quatre rçbrous-
sements, admettant pour représentation
< Ascoli (Giulio), mathématicien ita- paramétrique
lien (Trieste 1843 — Milan 1896). > x = a cos y= a sin3t.
assemblage, succession de signes
d'une théorie mathématique forma-
lisée, certains signes pouvant être
joints par des liens.
sur les notions primitives de 0, d'entier parties d'un ensemble B telle que, pour
naturel et de successeur, et sur les cinq tout élément a de A, ϕ(a) soit non vide,
axiomes suivants : il existe une application ψ de A dans B
1. 0 est un entier naturel; telle que, pour tout élément a de A,
2. Tout entier naturel a unsuccesseur; ψ(a) appartienne à ϕ(a).
3. Des entiers naturels ayant même Axiome de /' infini. Il existe un ensemble
successeur sont égaux; x dont l'ensemble vide est élément et tel
4. 0 n'est le successeur d'aucun entier que, pour tout élément y de x, y U{y}
naturel; soit encore un élément de x.
5. Unepartie P de Ncontenant 0et telle Axiome de fondation. Pour tout ensem-
que le successeur de tout élément de P ble non vide x, il existe un élément y de x
appartienne à P est égale àNtout entier. tel que y n x = 0.
Ce dernier axiome a pour conséquence
Axiomes de Zermelo-Frânkel. Pour don- le fait qu'aucun ensemble n'est élément
ner une base axiomatique à la théorie de lui-même et, plus généralement, qu'il
des ensembles fondée par Cantor, tout n'existe pas de suite (un ) d'ensembles
en évitant les paradoxes, Ernst Zermelo telle que, pour tout entier naturel n,
et Abraham A. Frânkel ont été conduits u. +1∈ un.
à poser les axiomes suivants :
Axiome d'extensionalité. Des ensembles Il apparaît sur ces exemples qu'un
ayant les mêmes éléments sont égaux. axiome n'est pas une proposition évi-
Axiomedesélection et deréunion. Soient dente par elle-même, mais un énoncé
S(x, y) une relation portant sur des posé a priori. En particulier, l'axiome de
variables x et y, et E un ensemble. Si, choix a été refusé par certains des plus
pour tout élément y de E, la relation grands mathématiciens du début du
S(x, y) est collectivisante en x, alors la XXe s.
relation (3y EE) S(x, y) est collectivi- Un système d'axiomes étant supposé
sante en x. non contradictoire, le nouveau système
Axiome de la paire. Soient x et y des d'axiomes obtenu en lui ajoutant une
ensembles. Il existe un ensemble et un relation indécidable (ou sa négation) est
seul dont les éléments sont x et y; on le non contradictoire. Ainsi, Paul J. Cohen
note {x, y}. a montré en 1963 que l'hypothèse du
Axiomede l'ensemble desparties. Soit x continu est indécidable. Il s'ensuit que si
un ensemble. La relation yCx est la théorie des ensembles n'est pas
collectivisante en y. contradictoire, on peut lui ajouter
Axiome de choix. Pour toute application comme axiome l'hypothèse du continu,
<pd'un ensemble Adans l'ensemble des ou sa négation.
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Imprimé en France
par Hemmerlé, Petit et Cie, Paris —1437-11-1981
Dépôt légal N° 4065-11-1981
Collection N° 24. Édition N° 01
16/5103/3
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