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Coordonateur: Élève:
Câmpina
2021
Contenu
1. Avant propos.......................................................................................................................3
3. Le domaine de Cheverny.....................................................................................................6
5. Azay-le- Rideau...................................................................................................................12
7.L'arhitecture..........................................................................................................................22
Conclusions............................................................................................................................25
Annexes..................................................................................................................................26
Bibliographie..........................................................................................................................27
Sitographie…………………………………………………………………………………..28
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I. Avant-propos
La vallée de la Loire est un monument à fort contenu de romance et le plus grand territoire
de France , qui attire depuis de nombreuses années un touriste cultivé et raffiné, qui aime se
perdre parmi les champs bien cultivés en vignes et à travers de grandes forêts, et de temps en
temps s'émerveiller de l'apparition inattendue d'une tour médiévale, d'un château Renaissance ou
d'un jardin.
Loire, entre Orléans et Bretagne, depuis le XIIe siècle, des figures puissantes comme le duc
d'Anjou ou les comtes de Blois, ont implanté de solides forteresses, dont beaucoup survivent
aujourd'hui: Angers, Saumur, Langeais, Blois , qui, entre autres, limités, soutenus, défendaient
leurs vastes domaines. La vallée de la Loire est reconnue comme la résidence préférée des rois
de France à la Renaissance. Ils ont fait de cette douce région le décor et le théâtre de leurs rêves.
C'était le début de la Renaissance en France, car ils étaient entourés des plus grands artistes et
architectes de leur temps.
J'ai choisi ce thème en raison des châteaux qui symbolisent la royauté, des valeurs de la
Renaissance et des joyaux de l'art architectural ou décoratif. Beaucoup de ces résidences sont
aujourd'hui devenues des hôtels ou des chambres d'hôtes.
Dans la première partie, je présente en général des généralités liées aux châteaux situés sur
la vallée de la Loire.
Puis je parle des jardins spectaculaires, avec des légumes ou des rosiers toujours en fleurs,
un décor qui vous transpose à la Renaissance.
À la fin, j'expose l'architecture des bâtisseurs de la Renaissance italienne, la raison pour
laquelle l'emblème avec "Salamandra" se trouve sur la plupart des châteaux de la Loire.
En annexe, je vous montrerai des photos de l'architecture impressionnante des musées et
des beaux paysages qu'offre cette région.
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II. UNE PETITE HISTOIRE DE CHINON
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Un autre fait relie le preux chevalier à la forteresse : en traduisant le livre d'Ambroise
paru au XIIe siècle, l'universitaire Bruno Judic a découvert que le roi Arthur a confié la garde de
l'Anjou et de la Touraine à son fidèle écuyer Cheudon, dont le nom signifie Chinon.
1
Le château de Blois est situé sur la vallée de la Loire plus précisément sur la rive nord-est du fleuve
dans la ville de Blois dans le département du Loir-et-Cher, France. Au 10ème siècle, le comte de Blois
est arrêté et emprisonné dans l'une des tours du château Castel de Blois Amboise. Aujourd'hui, le
château est devenu un musée.
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III. LE DOMAINE DE CHEVERNY
Situé en Sologne blésoise, Cheverny compte parmi les plus réputés Châteaux de la Loire.
Il fut aussi une des premières demeures privées à s’ouvrir au public en 1922. Le domaine
appartient à la même famille depuis plus de 6 siècles : les Hurault, famille de financiers et
d’officiers qui se sont illustrés au service de plusieurs rois de France.Cependant, durant cette
période, Cheverny échappa 2 fois à la famille : une première fois au 16ème siècle, Diane de
Poitiers en fit l’acquisition pour superviser ses travaux d’aménagement à Chaumont sur Loire,
après avoir été évincée de Chenonceau par Catherine de Médicis ; une seconde fois au 18 ème
siècle, lorsque les héritiers de la fille du constructeur se désintéressent de leur héritage.
Cheverny tombe alors entre plusieurs mains jusqu’à ce qu’Anne-Victor Hurault, Marquis de
Vibraye, rachète le château de ses ancêtres, en 1825. Pendant la révolution française, Cheverny
appartenait à Jean Nicolas Dufort de Cheverny, introducteur des Ambassadeurs. Cheverny a pu
ainsi éviter le pire grâce aux qualités de diplomate de son propriétaire.
Le Château est aujourd’hui habité par les descendants des Hurault, le Marquis et la Marquise de
Vibraye, dont les appartements se trouvent dans l’aile droite. Cheverny est ouvert tous les jours
de l’année et n’a fermé ses portes que quelques heures, à 3 occasions : lors de la visite de la
Reine Mère d’Angleterre (1963), le jour des obsèques du Marquis de Vibraye (1976) et le jour
du mariage de l’actuel propriétaire, le 26 novembre 1994.
De la forteresse primitive édifiée en 1500, il ne reste que quelques vestiges, situés dans les
actuels communs. Entre 1624 et 1640 le comte Henri Hurault et son épouse Marguerite Gaillard
de la Morinière (d’où les initiales entrelacées H et M que vous retrouverez au cours de la visite)
se font construire un nouveau château. Mais les travaux sont d’une telle ampleur que ni l’un ni
l’autre ne verront totalement terminée « la merveille née de l’amour ». Leur fille Elisabeth,
Marquise de Montglas, achève la décoration intérieure. Le résultat est splendide et permet à la
Grande Mademoiselle, fille de Gaston d’Orléans, de qualifier Cheverny de « palais enchanté ».
L’architecte Jacques Bougier (dit Boyer) qui travailla également à Blois et à Chambord, utilisa
pour édifier le château la pierre de Bourré. Cette pierre tendre provient de la Vallée du Cher. Elle
est néanmoins beaucoup plus solide que le tuffeau de la Vallée de la Loire et possède comme
propriétés de s’éclaircir et durcir avec l’âge.
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La somptueuse décoration intérieure est l’oeuvre du Blésois Jean Monier. Ce dernier avait
bénéficié, en son temps, de l’appui de la Reine Marie de Médicis qui l’envoya parfaire son talent
en Italie. A son retour, elle l’employa au palais du Luxembourg à Paris. Puis il revint à Blois, sa
ville natale.
Auréolé d’un succès mérité, il est appelé à Cheverny pour y exercer son talent. La façade sud
du château est la façade la plus célèbre de Cheverny. Elle est ornée de bustes d’empereurs
romains sculptés « à l’antique », en vogue depuis la Renaissance. Inspiré par le palais du
Luxembourg à Paris, le plan général de Cheverny, avec ses grands pavillons d’angle coiffés de
dômes et son décor de pierre en lignes superposées (dit bossages) sont des nouveautés pour
l’époque. Ils deviendront caractéristiques de l’architecture classique française.
En savoir plus sur les châteaux de la Loire:
S'il y a bien une région qu'il faut visiter au moins une fois dans sa vie, c'est la Touraine
et ses magnifiques châteaux de la Loire. En effet, on n'en dénombre pas moins de 3000 dans la
Vallée de la Loire, trônant majestueusement parmi la verdure sur environ 250 km. Une
merveilleuse escapade à faire à deux, entre amis ou en famille pour renouer avec l'histoire de
France et son prestigieux passé culturel.
S'il y a bien une région qu'il faut visiter au moins une fois dans sa vie, c'est la Touraine et ses
magnifiques châteaux de la Loire. En effet, on n'en dénombre pas moins de 3000 dans la Vallée
de la Loire, trônant majestueusement parmi la verdure sur environ 250 km. Une merveilleuse
escapade à faire à deux, entre amis ou en famille pour renouer avec l'histoire de France et son
prestigieux passé culturel.
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IV. LE CHÂTEAU ROYAL D’AMBOISE
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Il existe un livre du XIIe siècle sur la
construction du château d'Amboise et
les actes de ses seigneurs.2
Residence royale:
Développé et amélioré au fil du
temps, le 4 septembre 1434, il fut saisi
par Charles VII de France, après que
son propriétaire, Louis d'Amboise,
vicomte de Thours (1392-1469), fut reconnu coupable de complot contre Louis XI et condamné
à être exécuté en 1431. Cependant, le roi lui pardonne mais prend son château à Amboise. Une
fois entre les mains du roi, le château est devenu un favori des rois de France, de Louis XI à
François Ier Charles VIII décida de le reconstruire en profondeur, en commençant en 1492
d'abord dans le style flamboyant gothique tardif français, puis après 1495 en employant deux
maçons-maçons italiens, Domenico da Cortona et Fra Giocondo, qui ont fourni à Amboise
certains des premiers motifs décoratifs de la Renaissance vus. dans l'architecture française. Les
noms de trois constructeurs français sont conservés dans les documents: Colin Biart, Guillaume
Senault et Louis Armangeart. À la suite de la guerre d'Italie de 1494 à 1495, Charles a amené des
architectes et artisans italiens en France pour travailler sur le château, et le transformer en "le
premier palais italianisant en France". Parmi les gens que Charles a amenés d'Italie, il y avait
Pacello da Mercogliano qui a conçu les jardins des châteaux d'Ambois et de Blois; son travail fut
très influent parmi les paysagistes français. Charles mourut au château d'Amboise en 1498 après
s'être cogné la tête contre un linteau de porte. Avant sa mort, il fit élargir la terrasse supérieure
pour accueillir un parterre plus grand et entouré de treillis et de pavillons; son successeur, Louis
XII, fit construire une galerie autour de la terrasse que l'on peut voir dans la gravure de 1576 de
Jacques Androuet du Cerceau, dans Les plus excellens bastimens de France. Les parterres ont été
recréés au XXe siècle sous la forme de rectangles de pelouses entourées de gravier et d'un
bosquet formel d'arbres.
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Le château de Blois est situé sur la vallée de la Loire plus précisément sur la rive nord-est du fleuve
dans la ville de Blois dans le département du Loir-et-Cher, France. Au 10ème siècle, le comte de Blois
est arrêté et emprisonné dans l'une des tours du château Castel de Blois Amboise. Aujourd'hui, le
château est devenu un musée.
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Conspiration d'Amboise:
En 1560, pendant les guerres de religion françaises, une conspiration des membres de la
maison huguenote de Bourbon contre la maison de Guise qui dirigeait virtuellement la France au
nom du jeune François II fut découverte par le comte de Guise et étouffée par une série de
pendaisons, qui ont pris un mois à réaliser. Au moment où il fut terminé, 1200 protestants étaient
gibetés, suspendus aux murs de la ville, suspendus aux crochets de fer qui retenaient des fanions
et des tapisseries lors des fêtes et du balcon même des Logis du Roy. La Cour dut bientôt quitter
la ville à cause de l'odeur des cadavres. La paix avortée d'Amboise est signée à Amboise le 12
mars 1563, entre Louis Ier de Bourbon, prince de
Condé, impliqué dans la conspiration pour enlever le
roi, et Catherine de Médicis. L '«édit de pacification»,
comme on l'appelait, n'autorisait les services
protestants que dans les chapelles des seigneurs et des
juges, avec la stipulation que ces services auraient lieu
hors des murs des villes. Aucune des deux parties n’a
été satisfaite de ce compromis et n’a pas été largement
honoré.
Déclin:
Amboise n'est jamais revenu à la faveur royale. Au
début du XVIIe siècle, l'immense château est
quasiment abandonné lorsque la propriété passe aux
mains de Gaston d'Orléans, frère du roi des Bourbons Louis XIII. Après sa mort, il revint à la
Couronne et fut transformé en prison pendant la Fronde, et sous Louis XIV de France, il détint le
ministre disgracié Nicolas Fouquet et le duc de Lauzun. Louis XV en fit don à son ministre le
duc de Choiseul, qui venait d'acquérir le château de Chanteloup à l'ouest. Pendant la Révolution
française, la plus grande partie du château a été démolie, beaucoup plus de destructions ont été
effectuées et une étude technique commandée par l'empereur Napoléon Bonaparte au début du
XIXe siècle a entraîné la démolition d'une grande partie du château.
Depuis 1840, le Château d'Amboise est classé monument historique par le ministère de la
Culture. Le roi Louis-Philippe commença à le restaurer sous son règne mais avec son abdication
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en 1848, le château fut confisqué par le gouvernement. L'émir captif Abd Al-Qadir, qui a résisté
à la colonisation française de l'Algérie, et un entourage de famille et de serviteurs ont été
transférés au château d'Amboise en novembre 1848. En 1852, un article dans Bentley's
Miscellany notait qu'avant qu'Abd Al-Qadir ne prenne résidence dans le château, il avait été
fréquemment visité par les touristes. Plus tard cette année-là, en octobre, le président Louis-
Napoléon Bonaparte rendit visite à Abd al-Qadir à Amboise pour lui annoncer sa libération. En
1873, les héritiers de Louis-Philippe obtiennent le contrôle de la propriété et un effort majeur de
réparation est fait, dirigé par Eugène Viollet-le-Duc. Lors de l'invasion allemande en 1940, le
château a été davantage endommagé. Aujourd'hui, l'actuel comte de Paris, descendant de Louis-
Philippe, répare et entretient le château par l'intermédiaire de la Fondation Saint-Louis.
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V. AZAY-LE-RIDEAU
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Vue de la façade sud du château, 2011:
Au Moyen Âge, une forteresse se dressait là où se trouve aujourd'hui le château. Au début du
XVIe siècle, Gilles Bertholot, l'un des financiers de François Ier, en était le seigneur. Avec l'aide
de son épouse, Philippe Lesbahy, il se lance dans la construction d'un tout nouveau château entre
1518 et 1524.
L’architecture du château:
L'architecture du château d'Azay-le-Rideau allie éléments médiévaux et Renaissance.
Passerelle encerclante, meurtrières et mâchicoulis, 2010.Depuis le Moyen-Âge, le château
conserve son pont-levis où se trouve aujourd'hui la passerelle, ses mâchicoulis, son chemin de
ronde et la présence continue de tours et de tourelles, de toits en forte pente et de baies ouvertes.
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C'est l'alignement vertical de ces ouvertures, qui donne au bâtiment son élan ascendant et offre
son élégance.
Vue de la passerelle encerclante, meurtrières et mâchicoulis, 2015. Les larges et nombreuses
ouvertures entourées d'une série de lignes horizontales et verticales sont typiques de la
Renaissance. Les rangées de pierres et de bandes horizontales donnent à la façade un aspect
ordonné. Les pilastres encadrant les fenêtres marquent l'aspect vertical du bâtiment.
Détail de la lucarne côté sud, 2011.
Plus généralement, les décorations des façades des châteaux du XVIe siècle ont inspiré les
temples antiques:
Les pilastres, les pilastres cannelés et les piliers attachés sont partout; Les frontons comme ceux
qui ornaient les temples antiques sont visibles au-dessus des lucarnes et les frontons sont
surmontés de coquilles concaves.
Fronton de la grande lucarne, pilastres cannelés et gros œuvre, 2011. Grande innovation
architecturale, le grand escalier est la particularité du château d'Azay-le-Rideau.
Le grand escalier, 2010. Au Moyen Âge, des escaliers en colimaçon se situaient à l'extérieur
des immeubles d'habitation et le long des tours. À Azay-le-Rideau, l'escalier se trouve à
l'intérieur du bloc. Il est situé au centre, est droit plutôt qu'en spirale et monte de rampe en
rampe, comme en Italie. Il s'agit de l'un des premiers escaliers droits de France avec paliers et
aires de repos, également appelés loggias. De l'escalier, les propriétaires pouvaient voir et être
vus par leurs invités.
L'histoire des propriétaires du château:
Fief du Moyen Âge, Azay-le-Rideau prend un nouveau visage au début du XVIe siècle avec
l'installation de Gilles Berthelot et de son épouse. Il fut l'un des financiers de François Ier. Après
avoir été maître de la Cour des comptes en 1511, Gilles Berthelot en devint le président douze
ans plus tard. Aidé de son épouse Philippe Lesbahy, il se lance dans la construction d’un tout
nouveau château en 1518. Le bâtiment est achevé en 1524. Le rêve du couple est un château où
les innovations italiennes se mêlent à l’art de bâtir à la française. Portrait de François Ier par un
peintre inconnu. En 1525, François Ier subit le désastre de Pavie où l'armée française fut décimée
et le roi retenu en otage à Madrid par l'empereur Charles Quint. Au retour du roi, les caisses
royales étaient vides et il inspecta les comptes de ses financiers. Gilles Berthelot a été accusé de
détournement de fonds et s'est enfui. François Ier a confisqué sa propriété et l'a redistribuée.
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VI. LES JARDIN DU VAL DE LOIRE
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l’ordre franciscain il y a sept siècles. Une bonne idée détente pour une promenade à travers les
sentiers fleuris qui vous apporteront
quiétude et sérénité.3
3
Les jardins du château de Chenonceau sont un témoignage remarquable du talent et du raffinement des
deux dames qui l'ont décoré: Diane de Poitiers et Caterine de Médicis.
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Les étonnants jardins suspendus du
château de Châteaudun passage en
Eure-et-Loir ? Ne manquez surtout pas
les incroyables jardins suspendus du
château de Châteaudun ! Totalement
refaits en 2013, ils étaient au Moyen Âge
un lieu d’agrément, de farniente, de
cueillette et de savoir. Vous y retrouverez des herbes aromatiques utilisées en cuisine, mais aussi
des plantes aux vertus reconnues, servant à fabriquer contrepoisons, remèdes ou encore colorants
pour les textiles… Les cuisiniers et le médecin n’avaient qu’à se servir au pied du donjon.
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Villandry, six jardins presque parfaits
18
Jardin des plantes de Nantes, flânerie sereine
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VII. CHÂTEAU DE LANGEAIS
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Château du xve siècle
Très bien conservé et peu remanié, le château de Langeais est un bel exemple d'architecture
de la fin de la période médiévale, caractérisé par son pont-levis, ses hautes toitures, ses
mâchicoulis, son chemin de ronde et ses cheminées
monumentales finement sculptées, uniques dans
toute la France (à l'exception du château de Bourges,
où on retrouve des cheminées du même type) ;
Langeais est en fait construit à la charnière entre
Moyen Âge et Renaissance, sa façade ouest, côté
jardin, offrant un tout autre visage, marqué par des
décorations de type Renaissance. Cet ensemble comprend quinze salles meublées et décorées
dont la « salle des Preux » et sa collection unique de tapisseries des xve et xvie siècles ; y sont
notamment exposées sept pièces (sur neuf) de la célèbre tenture ou suite des Preux (Aubusson ou
Felletin, 1525-1540), qui auraient été réalisées entre 1525 et 1540 pour Pierre Paien (ou Payen),
seigneur protestant de Chauray en Poitou ; Jacques Siefgried l'acquit en 1892 par un courtier ou
intermédiaire local auprès d'un médecin de Saint-Maixent-l'École. Cette collection de sept
tapisseries sur neuf, avec seulement deux manquantes (celles de Charlemagne et de Judas
Macchabée, disparues ou détruites), est la plus complète qui soit au monde.
En 2003 Jacqueline Boccador, antiquaire experte en mobilier Haute Époque, présentait dans
son magasin parisien un Alexandre Le Grand (2,80 × 3 mètres - dimensions différentes des
tapisseries de La Palice) de la série « commandée par Pierre Paen (sic), lieutenant sénéchal en
Poitou en 1531, provenant de l'atelier de Felletin dit de la Marche »
La série de Langeais est la plus complète connue ; deux pièces de 4 × 3,80 mètres d'une autre
série provenant du château auvergnat de Madic aux armes Chabannes-Blanchefort sont exposées
dans celui de La Palice, où les six présentes à la Révolution furent volées puis retrouvées en
1880 et replacées dans cette demeure... où quatre d'entre elles furent à nouveau volées le 1er
novembre 1977.4
4
La vallée de la Loire est l'une des régions les plus romantiques du monde et possède l'architecture
médiévale la plus intéressante. Bien que les châteaux soient devenus de magnifiques demeures, ils ont
gardé leur apparence de fortification intacte.
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CONCLUSIONS
En conclusion, la vallée de la Loire est l'une des régions les plus romantiques du monde
et possède l'architecture médiévale la plus intéressante. Bien que les châteaux soient devenus de
magnifiques demeures, ils ont gardé leur apparence de fortification intacte. La Loire traverse des
régions de France particulièrement belles et les principales attractions, qui l'ont rendue célèbre
dans le monde entier, sont les dizaines de châteaux construits le long du fleuve.
Le Val de Loire a inspiré de nombreux héros médiévaux et séduit le cœur des plus belles
princesses de l'époque. Ici, les chevaliers ont perfectionné leur style, leur élégance et leur
courage, couvrant leurs noms d'honneur et de gloire avec une épée à la main. Ici aussi, certaines
des intrigues et des trahisons les plus viles se sont entrelacées, qui ont éclaté là où leur bravoure
a perdu son éclat.
Le visiteur verra non seulement de somptueux palais Renaissance, mais aussi des
forteresses, des tours médiévales, des manoirs, des forteresses, des châteaux de contes de fées,
des fermes fortifiées, des églises et des monastères, des cathédrales et des citadelles.
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ANNEXES
Cadre naturel
La vallée de la Loire, rivière de plaine douce et navigable, est un cadre naturel
pittoresque. Le printemps, le vert brut de la végétation, l'atmosphère claire, le parfum des fleurs
lui confèrent une grandeur et une beauté incomparables. L'automne, la douceur du climat, les
nuances rouillées des forêts et le calme de l'atmosphère donnent à la région une aura romantique,
à laquelle s'ajoute le charme traditionnel de la récolte des vignes.
Contexte historique
Aux XVe et XVIe siècles, la monarchie française était plus forte que dans les autres pays
d'Europe occidentale. Sous le règne de François Ier, la cour royale était devenue un véritable
centre d'humanisme influencé par la Renaissance italienne.
Style constructif
Les châteaux de la Loire se situent chronologiquement sur sept siècles d'évolution des
styles architecturaux. Ainsi, les châteaux d'Angers, Chinon, Loches font partie du gothique
traditionnel, ceux d'Amboise, Blois, Chambord, Chenonceaux, Montsoreau dans le style
Renaissance, tandis que les châteaux de Valençay et Cheverny appartiennent au classicisme.
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BIBLIOGRAPHIE
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Sitographie
https://la-val-de-loire.com
https://www.loirvalley-france.co.uk/
https://www.my-loire-valley.com/
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