Mission Mondiale 2

LA
MISSION
MONDIALE
FONDEMENT BIBLIQUE ET STRATÉGIE

par A. Clark Scanlon
Équipe de traduction:
Evelyne Clark, Marianne McKee, Linda Wilson
PREMIER COURS: L’ŒUVRE MISSIONNAIRE
Dans la série d’ENSEIGNEMENT THÉOLOGIQUE DÉCENTRALISÉ
CENTRE DE PUBLICATIONS BAPTISTES
La mission mondiale Page 1

FORMATION THÉOLOGIQUE PAR L’ÉTUDE DIRIGÉE
Ce manuel a été préparé à l’intention des étudiants qui désirent une formation théologique pour
mieux comprendre la Bible et la tâche de l’Eglise. Il comprend des instructions pour l’étude
personnelle et en petits groupes, sous la direction d’un responsable. Ce manuel convient
également aux cours de facultés de théologie. Il fait partie d’une série destinée à la formation
pastorale et laïque en vue du service chrétien.
Pour les commandes, s’adresser directement à :
L’Association Baptiste de Miami
7855 SW 104 Street Suite 210
Miami, FL 33156
305-271-5600
scottn@mbachurches.org
L’œuvre missionnaire émane du cœur de Dieu et doit occuper une place centrale dans la vie de
chaque croyant et de chaque église. Néanmoins, l’œuvre missionnaire ne peut être fondée
uniquement sur un besoin mais plutôt sur la parole biblique : « Ainsi parle l’Eternel. » Certaines
études sur ce sujet ont négligé de présenter la responsabilité du chrétien vis-à-vis du plan de Dieu
envers le monde. Ce manuel-ci présente l’étude de la base biblique pour l’œuvre missionnaire
sous un nouvel angle. Au lieu d’adopter la méthode traditionnelle qui se base sur la chronologie
ou la théologie biblique, nous ferons une étude doctrinale, ou théologique systématique. Nous
examinerons ainsi les grandes doctrines de la Bible, en particulier dans le domaine de leurs
déclarations et enseignements missionnaires.
Le texte de ce guide comporte deux grandes parties: la base biblique ou doctrinale et les
principes de la stratégie missionnaire avec leur application pratique pour la vie du chrétien et de
son église. Ce texte est orienté dans le sens de l’action. C’est la prière ardente de l’auteur que
cette étude soit, pour celui qui la fait, beaucoup plus qu’un simple exercice académique. Elle
devrait l’amener à une décision personnelle devant le plan éternel de Dieu pour le monde de tous
les âges, à savoir, la réconciliation de tout être humain - quelles que soient sa race, sa nationalité,
sa couleur ou sa langue - avec Dieu par Jésus-Christ.
L’auteur rend grâces à Dieu pour le privilège d’être l’ambassadeur de Christ depuis plus de vingt
ans, Il est d’accord avec Charles Haddon Spurgeon lorsqu’il disait: « Si Dieu vous appelle à être
missionnaire, je serais désolé de vous voir rabaissé au niveau de roi. »
A. Clark Scanlon

LA FORMATION THÉOLOGIQUE PAR L’ÉTUDE DIRIGÉE
La formation pastorale par l’étude dirigée a pour objectif d’introduire la Bible aux élèves de
différents niveaux d’instruction. Ce n’est pas un cours par correspondance ni un guide de
lectures bibliques, mais un nouveau programme d’enseignement. Le but de ce programme est de
proposer une formation théologique de qualité. Les responsabilités de la famille et de l’église, et
le manque de ressources et de bagage universitaire empêchent beaucoup de chrétiens que Dieu a
appelés d’enrichir leur ministère par la formation. Ces obstacles peuvent être surmontés par une
étude personnelle et des rencontres en groupe.
Bien que ces cours s’adressent principalement aux futurs pasteurs qui n’ont jamais suivi
d’enseignement théologique, les chrétiens et prédicateurs laïques peuvent s’en trouver enrichis,
Les pasteurs retireront un réel profit de ces manuels qui leur donnent l’occasion de revoir des
sujets déjà appris, en particulier s’ils assument des responsabilités dans des cours bibliques.
Les manuels servent à diriger les activités relatives à l’étude d’un sujet précis. Ils présentent le
contenu même de chaque sujet et recommandent les ouvrages utiles pour approfondir l’étude.
Les questions posées cherchent à diriger l’attention de l’élève sur les vérités fondamentales de
chaque leçon et à fournir une réponse immédiate. Des groupes d’étude hebdomadaire peuvent
consacrer une heure environ à chaque sujet et donner l’occasion d’en discuter et d’apporter une
application pratique pour la vie quotidienne, La rencontre est dirigée par un moniteur, mais
chacun doit pouvoir s’y exprimer en toute liberté. Lorsque les élèves ont compris le sens général
de la leçon, le groupe peut chercher à approfondir le sujet et discuter de l’usage de ces études
dans la vie de l’église.
INSTRUCTIONS PRATIQUES
Le texte
Ce manuel a été préparé pour l’étude personnelle. Les questions qui demandent une réponse
immédiate sont posées en italique à côté de certains paragraphes. L’élève doit lire le paragraphe
avant de répondre aux questions de ce paragraphe. S’il n’y a pas de question, il passe au
paragraphe suivant. Les réponses exactes et numérotées sont données à la fin de chaque leçon,
Mais l’élève ne doit pas les chercher avant d’avoir noté ses propres réponses. Il peut alors
comparer ses réponses aux réponses données. Si elles ne correspondent pas, le paragraphe doit
être relu, Il est bon de prendre des notes sur les paragraphes non accompagnés de questions.
Les devoirs
Un devoir composé de questions apparaît à chaque fin de leçon, Tous les élèves doivent faire les
exercices portant sur les sujets étudiés dans la leçon. Après avoir lu le texte et répondu aux
questions des paragraphes de chaque page, l’élève doit pouvoir faire correctement les devoirs
sans se référer à la leçon. Les questions sont une sorte de test qui sert à vérifier si le sujet a été
bien compris, Si l’élève n’est pas sûr d’une réponse, il doit revoir la leçon. Certaines questions
sont plus complexes que d’autres et demandent un effort de réflexion. Ces questions et réponses
servent de récapitulatif et peuvent être utilisées pour la révision.
Des devoirs supplémentaires pour les étudiants des niveaux supérieurs se trouvent à la fin de la
dernière leçon.

Les groupes d’étude
Il est recommandé que les élèves d’une même région se rencontrent pendant une heure chaque
semaine avec un moniteur pour discuter de la leçon. Ils étudient ensemble les points suivants:
1. Les difficultés rencontrées au cours des exercices à la maison.
2. L’application pratique de la leçon pour le ministère et la conduite.
3. Le sens général de la leçon et sa place dans le programme de formation pastorale.
Il est possible de répondre correctement aux questions fragmentaires de la leçon sans
comprendre le sens général du sujet. On peut apprendre les vérités du christianisme sans les
appliquer à la vie de l’église. L’élève doit, dans son étude personnelle, apprendre tout ce qu’il
faut savoir sur le sujet traité. C’est dans le groupe d’étude qu’il pourra en comprendre le sens
général et son application pratique. Certaines questions ont été posées à la fin de chaque leçon en
vue de cette rencontre hebdomadaire. Ces questions sont destinées à:
1. Stimuler l’intérêt.
2. Guider l’étude en commun.
3. Diriger l’attention sur les problèmes relatifs à la matière étudiée.
4. Faire réfléchir pour amener des idées pour l’application pratique de l’enseignement.
Le moniteur
Le moniteur peut poser des questions relatives à une situation précise. Peu importe la manière de
les aborder tant que la discussion reste dans le cadre du sujet. Il a la responsabilité d’empêcher la
discussion de s’éloigner du sujet de la leçon.
Le moniteur trouvera peut-être utile de faire un examen au début de chaque rencontre, ce qui
stimule les élèves à travailler à la maison et qui lui permet d’évaluer les progrès de chacun. Deux
ou trois questions suffisent. Les élèves qui ont de la peine à suivre doivent être aidés et
encouragés à préparer leurs leçons.

LA MISSION MONDIALE
Leçon 1
LA CRÉATION ET LE PLAN DE DIEU POUR LE MONDE
Introduction
L’œuvre missionnaire est le cri du cœur de Dieu. Par œuvre missionnaire, nous voulons dire que
Dieu, au moyen de ses rachetés, cherche à se révéler aux hommes, aux femmes et aux enfants,
partout dans le monde, les réconciliant avec lui par Jésus-Christ.
1. L’œuvre missionnaire, c’est Dieu qui cherche par ses rachètes, à se révéler aux
hommes___________________________________________________________________.
Il les réconcilie avec lui par __________________________________________________.
La Genèse est un livre de commencements. Le mot genèse signifie en fait commencement. La

Genèse raconte les débuts de la création physique, de la vie, de l’homme, du foyer, et de la
société. La Genèse ne nous fait pas seulement le récit de la création physique mais nous montre
quelque chose de la personne de Dieu : sa nature et ses rapports avec l’homme.
2. La Genèse parle des commencements de ________________________________________
___________________________________________________________________________
___________________________________________________________________________
Dieu est Créateur, non seulement des premières étoiles et de la lumière, mais aussi de chaque
nouvelle journée, de chaque lever de soleil, de chaque pluie. Ces éléments physiques montrent
que Dieu est toujours à l’œuvre. Il gouverne sa création, la soutient et continue à y agir. Dieu, qui
a insufflé la vie au premier homme, donne aussi la vie à tout nouveau-né. Il donne la vie éternelle
à chaque nouvelle créature qui vient par la foi au Fils de Dieu.
3. Quel est le principal enseignement de Genèse 1-11 ? ______________________________
___________________________________________________________________________
Le récit biblique de la création pose une base solide pour la mission de Dieu dans le monde
entier. L’un des enseignements les plus importants des onze premiers chapitres de la Genèse est
l’unité de la race humaine. L’universalité du message de l’Evangile gravite autour du fait que
l’homme ou qu’il habite possède une nature unique, ce qui fait qu’il a besoin de rédemption.
Paul présente l’unité fondamentale de l’humanité comme argument décisif pour le besoin de
rédemption : « C’est pourquoi, de même que par un seul homme le péché est entré dans le
monde, et par le péché, la mort, et qu’ainsi la mort a passé sur tous les hommes... » (Romains
5.12). Puisque tous les hommes sont membres de la race d’Adam, ils sont pécheurs de nature, de
naissance et encore par choix délibéré. L’homme a été créé à l’image spirituelle de Dieu pour
être en communion avec son Créateur (Genèse 1.27). Lorsque l’homme a choisi sa propre voie et
s’est révolté contre Dieu il a brisé la communion dont il avait bénéficié. Dès le troisième chapitre
de la Genèse, nous trouvons Dieu à la recherche de l’homme qui s’était aliéné par la rébellion.
Cette recherche, par Dieu, de sa créature déchue et rebelle est le commencement et le pivot
même de l’œuvre missionnaire.
4. Tous les hommes sont pécheurs de ______________________ et par _________________
Comment tout commença

Alors que la science commence par les résultats et cherche ensuite es causes qui correspondent,
le récit de la Genèse commence par les causes finales - bien plus, par la personne ultime - et
procède vers les résultats. Tout en présentant les commencements de l’univers physique, la
Genèse raconte la création de l’homme, à l’image spirituelle de Dieu, et sa supériorité sur les
oiseaux, les animaux et l’univers physique en général. Elle retrace aussi la venue du péché dans
l’univers et le désarroi qui en résulte pour la création de Dieu.
Les deux premiers chapitres de la Genèse font le récit de la création de l’univers physique, y
compris le couronnement de la création : l’homme. Laissant les détails du « comment » de la
création à la science, la Bible présente Dieu, l’auteur suprême de tout ce qui existe.
La Bible fait le récit de la création dans le langage de l’homme ordinaire et du point de vue du
bon sens. Il présente le monde tel que l’homme l’observe, Le langage employé est à la portée de
tous les hommes, de tous les temps et est assez flexible pour demeurer courant Il ne traite pas des
causes immédiates mais de Dieu, la cause personnelle et finale de toutes choses. Il revient à
Dieu, source de la vie humaine et de toute vie dans l’univers.
5. De quoi traitent les deux premiers chapitres de la Genèse ? ________________________
6. Le récit de la création est présenté dans le langage de ___________________ et du point
de vue du __________________________________
Le monde organisé
L’ordre est un aspect essentiel du récit de la Genèse. L’Esprit de Dieu se mouvait au-dessus du
chaos et créa l’ordre et le cosmos. Il a créé les cieux et la terre. Il a divisé les eaux de la terre et y
a placé les terres sèches. Il a fait les arbres qui portent des fruits et dont les graines portent de
nouveaux fruits. Il a produit la lumière, puis les lumières. Quand l’environnement fut prêt Dieu
créa les poissons de la mer et les oiseaux du ciel. Tout ce dont ces créatures avaient besoin pour
survivre était préparé pour elles avant qu’elles n’apparaissent sur la terre. Chaque étape de la
création reflète de l’ordre, un dessein, un but.
Dieu créa les animaux le sixième jour. Tout ce qu’il leur fallait pour une bonne santé les attendait
déjà. Chaque créature faisait partie du plan global de Dieu pour le monde.
7. Qu’est-ce qui caractérise le récit de la Genèse ? __________________________________
Chaque étape de la création reflète _____________________ et ____________________.

Le couronnement de la création
Avec ce monde ainsi apprêté, Dieu a créé l’homme. Le couronnement de sa création. Il a fait
l’homme à son image spirituelle. L’homme était à la fois l’achèvement et le but de la création. Il
avait à la fois une nature physique et une nature spirituelle (Genèse 1.26), représentant ce lien
merveilleux entre l’univers physique et l’univers spirituel. Négliger un de ces deux éléments
fondamentaux à l’homme, c’est manquer de comprendre la nature humaine, Créé à l’image
spirituelle de Dieu. L’homme possède une affection rationnelle, des sentiments, une nature
morale et une volonté propre. Etre créé à l’image de Dieu représente à la fois le trésor et le
privilège suprême de l’homme et sa plus grande responsabilité. La possession de cette image
divine implique une responsabilité immense.
8. L’homme a été créé à l’image spirituelle de Dieu. Il possède _______________________
___________________________________________________________et______________
_____________________ Etre créé avec cette nature rend l’homme _________________.
Dieu traite l’homme en créature entièrement libre. Il l’aime et le cherche, mais refuse d’en faire
un jouet mécanique et obéissant Dieu laisse à l’homme la liberté de choisir de l’aimer. Cette
doctrine fondamentale de la liberté humaine est une note dominante du message missionnaire de
la Bible.
La Rébellion contre l’état de créature

Nous voyons dans Genèse 3 que l’homme a profité de sa liberté pour se rebeller contre Dieu. Le
rôle de l’homme dans l’univers de Dieu était d’être responsable et digne de confiance. Il devait
vivre en communion avec Dieu mais soumis à son Seigneur. Lorsque l’homme a voulu prendre
la place de Dieu et a repoussé l’offre de communier avec son Créateur, il est tombé dans le
péché. il a été vaincu par la défaite et s’est ainsi privé du paradis.
9. Comment l’homme a-t-il perdu le paradis? _____________________________________

Tout de suite après leur rébellion, Adam et Eve ont recueilli la terrible conséquence de leur
péché le jugement Ils ont été séparés de Dieu (Genèse 3.9) ils ont commencé à se plaindre
(Genèse 3.12-13); la femme a été condamnée à souffrir et à se soumettre (Genèse 3.16) ;
l’homme a été maudit et s’est trouvé dans l’obligation de travailler durement une terre
condamnée (Genèse 3.17-19). Enfin, les deux ont été bannis du jardin d’Eden et de la
communion intime avec Dieu (Genèse 3.23, 24).
Les onze premiers chapitres de la Genèse racontent la naissance, le développement et l’histoire
de la race humaine tout entière. Après la rébellion de l’homme dans Genèse 3, l’histoire change.
Les conséquences du péché apparaissent. Elles se répandent comme de la teinture dans un bassin
d’eau claire et qui s’étend pour souiller tout le contenu. Le péché infecte la race humaine entière
(Romains 3.23). La corruption s’est étendue si complètement que Dieu envoya le déluge pour
anéantir toute cette race humaine. Puis, avec la famille de Noé, Dieu recommence de nouveau
son œuvre (Genèse 8-10).

De l’arche de Noé est sortie l’espérance d’un lendemain meilleur (Genèse 8.17). La race
humaine est revenue à son enfance. Avec une seule langue, l’homme s’est remis à construire.
Mais la nature déchue de l’homme ne tarda pas à se manifester de nouveau. L’homme, par une
rébellion et personnelle et colle cuve a cherché à bâtir son propre monde et à façonner Dieu à son
image.
10. Citez cinq conséquences de la rébellion d’Adam et Eve. ___________________________
___________________________________________________________________________
___________________________________________________________________________
___________________________________________________________________________
___________________________________________________________________________
Le grand plan d’amour

C’est dans ce monde ténébreux des conséquences de la rébellion que brille l’étoile de l’espérance
divine. Dès la condamnation prononcée, Dieu annonce la possibilité de réconciliation, L’amour
de Dieu s’exprime en ce qu’on appelle l’Evangile en germe)’ (Genèse 3.15). Comme les
premiers rayons de l’aube, cette promesse de réconciliation parle d’un jour nouveau et d’un
Evangile complet où le Messie anéantit le pouvoir de Satan.
« Sa postérité t’écrasera la tête » (Genèse 3.15). Le reste de la Bible présente le déroulement de
ce plan.
11. Quel verset de la Genèse est appelé « l’Evangile en germe »? Expliquez ce verset.
___________________________________________________________________________
___________________________________________________________________________
Une tour qui s’écroule

La Tour de Babel, dont parle Genèse 11 représente une rébellion que l’homme organisa contre
Dieu. Cette tour, peut- être une sorte de temple, était un monument élevé à la rébellion de
l’homme. La tour représentait cet effort humain organisé pour abandonner l’état de créature et
réclamer les privilèges qui n’appartiennent qu’à Dieu seul. Vouloir construire la tour représente
un refus total de la promesse faite dans Genèse 3.15. L’homme ne se contentait pas d’être
comme Dieu il voulait être Dieu, Il voulait prendre le ciel de force.
Dieu démolit la tour de l’homme et, par la multiplication des langues, empêcha toute autre
tentative semblable. L’expérience de la Tour de Babel illustre une vérité éternelle : l’homme qui
n’est pas en communion avec Dieu ne peut être en communion avec son prochain. L’ultime
résultat de cette tentative fut la solitude de l’homme et le conflit avec lui-même, son prochain et
Dieu. Ces conditions caractérisent toujours l’existence de l’homme. Il se trouva dans un besoin
désespéré de rédemption. L’homme a refusé d’accepter la promesse de Genèse. Cette rédemption

est tout aussi nécessaire à l’homme cultivé qui habite les grandes villes modernes qu’à l’homme
le plus simple et éloigné de toute civilisation.
12. L’homme a refusé d’accepter la promesse de Genèse 3.15 et sa rébellion révèle dans ___
___________________________________________________________________________
Les leçons de la royauté

Après la triste expérience du chapitre 11. Dieu a commencé l’élaboration de son œuvre dans le
monde en choisissant un homme: Abram. Les Juifs ont peut-être mal interprété l’appel et la
bénédiction d’Abram par la suite, mais l’intention de Dieu était de faire de cet homme et de sa
famille une bénédiction pour toutes les nations de la terre (Genèse 12.3).
Dieu, en sa qualité de Créateur et de Rédempteur, est le maître souverain de l’univers. Certains
Juifs ont conclu que le choix du peuple juif, par Dieu, pour être son propre peuple. Indique qu’il
ne s’intéressait qu’à eux. Mais. « Les cœurs des grands maîtres religieux, des prophètes, des
psalmistes et des docteurs de la Loi ensemble - attendaient ce moment où tous les hommes
connaîtraient le Dieu de toute la terre et l’adoreraient lui seul ». Dans les derniers chapitres de la
Genèse, dans l’Exode et dans les livres prophétiques et historiques. Jéhovah s’est révélé comme
le Dieu de toute la terre. Son existence signifiait que tous les autres dieux étaient de faux-dieux
(Cf. Esaïe 44).
Le récit de la création que nous fait la Genèse impose à l’étudiant diligent des conclusions de
grande portée. Dieu est le souverain de tout l’univers par droit de création. Lorsque l’homme,
couronnement de la création, est tombé par sa propre désobéissance, il a subi les terribles
conséquences du péché. Tout en condamnant l’homme pour sa désobéissance, Dieu promet la
rédemption. Puisque l’humanité était une seule race, créée à l’image du seul Dieu, il ne pouvait y
avoir qu’un seul plan de rédemption. Tout autre moyen doit être faux. Dieu a choisi un homme,
Abram pour être le père d’une nation qui honorerait Dieu et deviendrait une nation missionnaire
pour bénir tous les peuples.
13. Lisez Genèse 12.1-3. Puis citez les promesses de Dieu à Abram.
1. ___________________________________________________________________________
2. ___________________________________________________________________________
3. ___________________________________________________________________________
4. ___________________________________________________________________________
14. Jehova se révélait comme le Dieu de toute la __________________ Son existence voulait
dire que tous les autres dieux étaient de ________________________ (Lisez Esaïe 44.8.)

Dans notre monde moderne, l’étudiant est sûr de rencontrer des gens qui épousent la conviction
erronée qu’il « Suffit que chacun ait sa propre religion. » Une telle attitude correspond à l’esprit
de notre temps, mais s’oppose aux révélations bibliques si claires que nous rapportent des versets
comme: « Y a-t-il un autre Dieu que moi ? Il n y a pas d’autre rocher, je n’en connais point »
(Esaïe 44.8).
Une étude des religions païennes révèle le besoin de rédemption qu’ont leurs adhérents.
L’animisme, qui s’exprime parfois dans le vaudou ou le spiritisme, est la religion de quelque 125
millions de gens. Les animistes pensent que toute la nature - rochers, lacs, arbres, montagnes -
est habitée par de puissants esprits. Ces esprits sont, disent-ils, les esprits des ancêtres. L’étudiant
a peut-être des amis ou des parents qui croient ainsi. Les animistes, par leur folklore, évoquent
ces époques du passé où leur peuple vivait plus près de Dieu qu’ils ne le font aujourd’hui, Ils
expliquent parfois que Dieu s’est éloigné parce que les gens essuyaient leurs mains sales au ciel
ou encore que les gens se sont éloignés car ils n’aimaient pas vivre si proches de Dieu. Une autre
légende dit que Dieu s’est éloigné parce que des femmes jetèrent leurs meules vers le ciel.
Chacune de ces traditions conserve la vérité qu’autrefois les hommes étaient plus proches de
Dieu qu’ils ne le sont aujourd’hui. La vérité biblique se manifeste toujours; qu’« ayant connu
Dieu, ils ne l’ont pas glorifié comme Dieu... » (Romains 1.21).
15. Les animistes pensent que toute la nature est habitée par de puissants _______________
Ils disent que leur peuple était autrefois plus près de _________________. Ils expliquent
que Dieu s’est éloigné parce que le peuple s’est essuyé les mains au ciel ou encore que le
peuple s’est éloigné parce qu’il n’aimait pas vivre si _______________ de ____________.
Résume et conclusion
Le livre de la Genèse présente non seulement les débuts de l’univers physique, de l’homme, du
foyer et de la société, mais aussi l’entrée du péché dans le monde. Il montre les conséquences du
péché chez l’homme et les cicatrices qu’il laisse sur la terre elle-même.
La Genèse déclare que la conséquence la plus terrible du péché a été la séparation de l’homme et
de Dieu. Dès que cette séparation a eu lieu, Dieu a commencé sa poursuite de l’homme et a
annoncé son plan de réconciliation (Genèse 3.15). La Bible entière continue l’histoire d’un Dieu
l’amour qui veut ramener l’homme à lui. L’histoire commence à la Genèse et trouve son
accomplissement en Jésus-Christ (Cf. 2 Corinthiens 5.20). La réconciliation n’est pas une
doctrine abstraite et détachée. Elle exprime l’amour de Dieu pour vous et pour les autres de
même. Dieu désire les attirer en se servant de vous. Cette vérité est le fondement de l’œuvre
missionnaire.
1
Kathleen Bliss, We the People (Philadelphia: Fortress Press, 1964). p 74.

Réponses
1. partout dans le monde, Jésus-Christ
2. Comparez vos réponses avec le texte.
3. gouverne, soutient, agit
4. l’unité de la race humaine
5. naissance, choix délibéré
6. déchues, rebelles
7. la création de l’univers physique
8. l’homme ordinaire, bon sens -
9. l’ordre, de l’ordre, un dessein, un but
10. une affection rationnelle, des sentiments, une nature morale, une volonté propre, responsable
11. Comparez votre réponse avec le texte.
12. Comparez vos réponses avec le texte et avec Genèse 3.9-24.
14. la Tour de Babel
15. Il a démoli la Tour et multiplié les langues.
16. Voir Genèse 12.1-3.
17. terre, faux-dieux
18. esprits, Dieu, proche, Dieu
19. Jésus-Christ
20. l’œuvre missionnaire

Leçon 2
LE PEUPLE DE L’ALLIANCE
Introduction
Dans Genèse 12, Dieu présente l’appel d’Abram (Abraham). Le passage relate les promesses
faites à Abram et les conditions qui leur sont rattachées. Le verset 3 se termine par les mots
« toutes les familles de la terre seront bénies en toi ». La promesse s’adressait à Abram et sa
descendance. Dieu a choisi quelques hommes pour en bénir de nombreux autres. Dès le début.
Dieu a aimé le monde entier. L’Alliance est renouvelée avec Isaac, Jacob et les enfants d’Israël.
Dans l’Exode, le peuple tout entier a accepté d’être la nation missionnaire de Dieu. Les Israélites
sont devenus le peuple de l’Alliance. Plus tard, ils oublieraient le dessein pour lequel ils avaient
été choisis mais Dieu a poursuivi son plan au moyen d’un nouveau peuple de l’Alliance.
En étudiant le peuple de l’Alliance, vous comprendrez mieux votre propre engagement envers
Dieu.
1. Tout d’abord. Dieu a établi l’Alliance (la promesse) avec Abram, puis avec __________
et ________________________ et les enfants d’__________________________________.
2. Plus tard les Israélites ont oublié leur promesse et Dieu a poursuivi son plan avec un
nouveau ______________________________________________ de l’Alliance.
Le peuple de Dieu
Le terme laïc vient d’une expression grecque signifiant le peuple (de Dieu). II comprend tout le
peuple de Dieu, les laïques comme les membres du clergé. Notre fausse distinction entre les
laïques et le clergé vient du système romain de gouvernement qui divisait la population entre
laos (le peuple) et kleros (les magistrats). Ce système de gouvernement a été adopté par l’église
catholique romaine et a ainsi influencé l’organisation de l’Eglise, même de nos jours. Cette
distinction, au sein du christianisme, s’écarte du concept du peuple de Dieu trouvé dans le
Nouveau Testament.
Hendrik Kraemer, dans La Théologie du Laïcat, attire notre attention sur le fait que le mot laïque
dans la plupart des langues occidentales tire son origine du mot grec laos. Laos évoque le peuple
choisi de Dieu, dans l’Ancien comme dans le Nouveau Testament. Il nous rappelons que l’Eglise
chrétienne débuta dans le monde grâce au témoignage de l’homme ordinaire. Les pêcheurs, les
collecteurs d’impôts, même les éléments les plus modestes de la société témoignaient de ce
qu’ils avaient vu et de ce dont ils avaient fait l’expérience dans leur propre vie. De la spontanéité
de cette rencontre personnelle est venu l’élan qui a porté le message de l’Evangile à travers le
monde au cours des trois siècles suivants.
Dans l’Ancien Testament, Dieu considère tout Israël comme le peuple de Dieu. Ainsi, lorsqu’un
membre du peuple de Dieu avait péché, comme dans le cas d’Achan, tout le peuple en souffrait.
Il n’y a aucune suggestion que le peuple de Dieu se compose d’Israël moins les prêtres.
3. Dans l’Ancien Testament, Dieu considère _________________ comme le peuple de Dieu.

De la même manière, l’Eglise est tout le peuple de Dieu. Elle doit se composer du « peuple de
Dieu en dehors du monde, placé dans le monde et envoyé au monde ».
L’engagement de tout le peuple de Dieu dans la propagation de la bonne nouvelle chez soi crée
une ferveur spirituelle qui garantit un saint ministère envers les nations voisines et jusqu’aux
extrémités de la terre.
Le concept du peuple de Dieu est étroitement lié au concept biblique de l’Alliance. En examinant
des passages de l’Ancienne et de la Nouvelle Alliance, nous pouvons mieux comprendre le rôle
d’un enfant de Dieu au sein du peuple de Dieu.
4. Aujourd’hui qui est le peuple de Dieu ? ________________________________________
Le peuple de l’alliance
Genèse
Le mot hébreu pour alliance apparaît souvent dans l’Ancien Testament et y tient beaucoup
d’importance, surtout dans le Pentateuque et les Prophètes. Dès Genèse 6.18, nous voyons Dieu
en train d’établir une alliance avec Noé. Il promet à nouveau dans Genèse 9.11-12 qu’il ne
détruira plus jamais tous les êtres humains dans un déluge. Il place l’arc-en-ciel dans le ciel
comme preuve de sa promesse.
Dans Genèse 12, Dieu établit une alliance plus explicite avec Abram. Dieu fait de grandes
promesses mais demande, en retour, une loyauté entière. Peters mentionne que le dessein de
Dieu dans l’alliance avec Abram allait initier « une contre-culture divine dont le but était à la fois
d’arrêter le mal et de dévoiler le plan du salut et de la grâce de Dieu ». Nous avons ici l’image de
Dieu cherchant l’homme et s’inclinant vers lui. Dieu choisit un homme et une nation dans le but
d’atteindre le monde entier avec son message et son plan d’amour.
Dans Genèse 17.7, Dieu élargit l’Alliance et déclare qu’elle est aussi destinée aux descendants
d’Abraham. Encore, dans Genèse 22.16-18, devant la fidélité qu’Abraham exprime en obéissant
jusqu’à accepter le sacrifice de son fils, Isaac, Dieu répète la promesse. Dans Genèse 26.24, à un
moment où Isaac avait grand besoin de réconfort, Dieu a renouvelé sa promesse. Et même Jacob,
dans une période de grand découragement, entendit la grande promesse de Dieu (Genèse 28.13-
15).
5. Qu’est-ce que Dieu a promis dans son alliance avec Noé ? _________________________
6. Dans Genèse 12, Dieu a choisi un homme et une nation dans le but d’atteindre le monde
entier avec ________________ et _____________________________________________
Exode
Dieu a accompil la promesse qu’Il avait faite à son peuple. Il a entendu les plaintes d’Israël, et
s’est souvenu de « son alliance avec Abraham, Isaac et Jacob » (Exode 2.24). Dieu a délivré son
peuple de l’esclavage et a établi au Mont Sinaï les règles à suivre pour demeurer ce peuple de
l’Alliance.
7. Dieu a délivré les Israélites de l’esclavage et les a amenés au Mont _______________ où

Il a donné les règles à suivre pour demeurer le peuple de l’________________________.
Quelle était cette Alliance ? C’était un pacte ou contrat entre Dieu et le peuple
d’Israël, déclarant les promesses divines faites à Abram. Dieu serait leur Dieu -
pour les bénir, les protéger et bénir toute la terre à travers eux. Israël, pour sa part,
devait servir Dieu seul et le suivre dans l’amour et l’obéissance. Il devait observer
certains rites et cérémonies et vivre un mode de vie qui distinguait le peuple de
Dieu de tous les autres.
8. Dieu a appelé Israël à être un royaume de ______________________________________
et une _____________________________________________________________________
Dieu a pris l’initiative en choisissant un peuple et établissant les conditions, Israël ne devait pas
discuter des lois ni les modifier. Il devait, ou les rejeter, ou les accepter telles quelles et devenir
le peuple de Dieu. Les Israélites ont accepté solennellement cette Alliance au Mont Sinaï (Exode
19 et 20). L’Alliance — était semblable aux dernières volontés d’un testament d’aujourd’hui. Le
groupe devait comme un seul parti, accepter ou rejeter les conditions et les avantages qui
découlaient de l’Alliance. Une fois les conditions acceptées, Israël se trouvait lié par elles, de
sorte que, quand Israël commençait à se mêler à d’autres religions et à suivre leurs faux dieux,
Dieu l’a jugé coupable d’adultère spirituel.
L’Alliance’ signifiait que Dieu serait le Dieu des Israélites et qu’ils seraient son peuple - son
propre peuple comme aucun autre peuple sur la terre. Pour jouir de ce privilège, les Israélites
devaient rejeter tous les faux dieux et donner à Jéhovah leur entière fidélité. Dieu a choisi Israël
et l’a protégé afin qu’il le révèle aux nations de la terre. Seuls les prophètes doués d’une grande
perspicacité spirituelle ont discerné la mission d’Israël envers le monde entier, mais ce germe de
vérité existait depuis le commencement.
« Vous avez vu vous-mêmes ce que j’ai fait à l’Egypte ; je vous ai portés sur des ailes d’aigle et
fait venir vers moi. Maintenant, si vous écoutez ma voix, et si vous gardez mon alliance, vous
m’appartiendrez en propre entre tous les peuples. Car toute la terre est à moi. Quant à vous,
vous serez pour moi un royaume de sacrificateurs et une nation sainte. Voilà les paroles que tu
dires aux Israélites » (Exode 19.4-6).
9. Israël n’a pas compris sa _____________________________________________ et ne
voulait que des _________________________________________________________

Dieu leur avait clairement dit qu’ils pouvaient marcher et travailler avec lui, et servir à sa gloire.
Aucune autre promesse aussi magnifique ne fut faite jusqu’à l’époque du Nouveau Testament.
Là, Dieu promit aux chrétiens - le nous eau peuple de Dieu - qu’ils seraient un sacerdoce royal (1
Pierre 2.9). Israël, pensant uniquement à ses privilèges, n’a pas compris sa responsabilité. Ainsi
il est devenu égoïste, nationaliste et arrogant. Par-dessus tout il a perdu l’occasion de servir toute
la terre. Malgré cela, Dieu n’a pas hésité à dévoiler son plan d’amour pour l’humanité, Il a
travaillé d’abord à travers les vestiges fidèles du peuple et les vrais prophètes qui les rappelaient
à leur premier amour. Enfin, Dieu dévoila la plénitude de son plan d’amour réalisé en Jésus-
Christ, descendant de la tribu de Juda et la famille de David. Nous avons, ici une leçon pour les
églises chrétiennes lorsque nous ne nous intéressons qu’à nos propres affaires et que nous
oublions l’amour de Dieu pour le monde entier, nous commettons la même erreur qu’Israël, et

subissons les mêmes conséquences. Une église doit être « évangélisatrice » et missionnaire pour
rester fidèle à son appel et à sa nature.
10. Dieu a d’abord travaillé par les ___________________________ fidèles et les véritables
________________________ qui appelaient les gens à revenir à leur premier amour.
Dieu dévoila la __________________________ de son plan d’amour en Jésus-Christ.
11. Esaïe comprenait qu’Israël était appelé à être une nation _________________________
pour tous les _______________________________ de la terre.
Esaïe
Esaïe présente une image globale d’Israël, avec une vocation de nation missionnaire à tous les
peuples de la terre. Le prophète présente clairement le rapport que l’alliance entre Dieu et Israël
a créé.
« Moi, l’Eternel, je t’ai appelé pour la justice, et je te prends par la main, je te protège et je
t’établis pour faire alliance avec le peuple, pour être la lumière des nations, pour ouvrir les yeux
des aveugles » (Esaïe 42.6-7).
La dernière partie de ce verset montre explicitement l’appel missionnaire d’Israël. Esaïe avait
compris la vision mais peu de ses contemporains en Israël la comprirent avec lui. Dans un autre
passage remarquable, nous voyons inclus dans le peuple de Dieu les eunuques et les étrangers
qui étaient alors considérés le rebut de la société (Esaïe 56.3-4).
Les bénédictions de Dieu sur Israël allaient devenir, pour les nations païennes, une lumière
concernant le vrai Dieu.
« Lève-toi, brille, car ta lumière paraît, et la gloire de l’Eternel se lève sur toi. Car voici que les
ténèbres couvrent la terre et l’obscurité les peuples mais sur toi l’Eternel se lève, sur toi sa
gloire apparaît. Des nations marchent à ta lumière, et des rois à la clarté de ton aurore » (Esaïe
60.1-3).
Mais, Israël s’estimait satisfait et attendait que les autres viennent à lui pour entendre parler de
Dieu, au lieu d’aller vers eux pour leur parler du Dieu vivant.
12. Jésus a rappelé les paroles d’__________________________ pour décrire son ministère.
En quelle occasion Jésus a-t-il rappelé la prophétie d’Esaïe dans Luc 4.18-21 ?
___________________________________________________________________________
___________________________________________________________________________
Esaïe 61 décrit le ministère du Messie. Jésus déclara aux habitants de sa propre ville de Nazareth
qu’il était l’accomplissement de cette prophétie. (Voir Luc 4.18-21). Ces mots décrivent et
l’appel d’Israël et celui de l’Eglise d’aujourd’hui.

« L’esprit du Seigneur l’Eternel est sur moi, car l’Eternel m’a donné l’onction. Il m’a envoyé
pour porter de bonnes nouvelles à ceux qui sont humiliés, pour panser ceux qui ont le cœur
brisé, pour proclamer aux captifs leur libération et aux prisonniers leur élargissement » (Esaïe
61.1).
Esaïe annonce l’amour de Dieu pour le monde entier. Il introduit la responsabilité missionnaire
de manière attrayante. Il expose aussi le ministère futur de Jésus et de ses disciples. Bien
qu’auparavant votre église, ou dénomination, ait peut-être reçu des missionnaires de l’étranger
pour travailler avec vous, cela ne réduit aucunement votre responsabilité de témoigner parmi
votre propre peuple. C’est d’ailleurs là votre première responsabilité. Et vous avez également
une responsabilité envers les autres peuples du monde. Il n’y a pas, aujourd’hui, de nation
missionnaire distincte comme elle existait dans l’Ancien Testament. Tout le peuple de Dieu est
appelé à se mettre à l’œuvre ensemble pour faire connaître la bonne nouvelle de Jésus-Christ.
Jérémie
Le prophète Jérémie établit une sorte de pont entre l’ancienne et la nouvelle Alliances. Vivant
dans une époque très difficile, Jérémie, guidé par l’Esprit de Dieu a vu dans les temps à venir une
meilleure alliance. Cette nouvelle Alliance serait permanente et complèterait ce que l’ancienne
avait commencé.
Etudiez attentivement la magnifique description de la Nouvelle Alliance faite par Jérémie.
« Voici, les jours viennent - oracle de l’Eternel - où je conclurai avec la maison d’Israël et la
maison de Juda une alliance nouvelle, non comme l’alliance que j’ai conclue avec leurs pères, le
jour où je les ai saisis par la main pour les faire sortir du pays d’Egypte, Alliance qu’ils ont
rompue quoique je sois leur maître - oracle de l’Eternel -. Mais voici l’alliance que je conclurai
avec la maison d’Israël, après ces jours-là - oracle de l’Eternel - je mettrai ma loi au-dedans
d’eux, je l’écrirai sur leur cœur; et je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple. Celui-ci
n’enseignera plus son prochain, ni celui-là son frère, en disant: Connaissez l’Eternel ! Car tous
me connaîtront depuis le plus petit d’entre eux jusqu’au plus grand, - oracle de l’Eternel - ; car
je pardonnerai leur faute, et je ne me souviendrai plus de leur péché » (Jérémie 31.31-34).
13. Jérémie a vu dans les temps à venir une alliance plus parfaite. Le Seigneur lui a dit:
a. Qu’il mettrait sa _______________________ dans leur _______________________
b. Qu’il serait leur Dieu et qu’ils seraient son ___________________________________
c. Qu’il pardonnerait leurs _______________ et ne se souviendrait plus de leur péché.

Voici donc la promesse d’une alliance nouvelle. Les personnes pieuses d’Israël avaient désiré ce
jour. Ainsi, le nouveau peuple de Dieu est formé de tous les chrétiens du monde.
14. Jérémie a parlé d’une nouvelle __________________________ avec un nouveau peuple-
des __________________________ partout dans le monde.

Jonas
Le livre de Jonas est un drame missionnaire en quatre actes. C’est le livre le plus profondément
missionnaire de l’Ancien Testament, ne l’avez-vous jamais considéré de cette manière ? Certains
ne voient dans l’histoire de Jonas que le récit fantastique d’un homme avalé vif par un gros
poisson. Mais un pénétrant message spirituel se dégage de l’histoire de ce prophète. Le livre de
Jonas enseigne une importante leçon sur la responsabilité spirituelle que nous avons d’annoncer
la vérité de Dieu à tous les peuples. Il attaque le cœur même des préjugés raciaux et nationalistes
pour montrer clairement que Dieu est le Dieu du monde entier et qu’il aime tous les hommes,
Etudions ensemble ce drame missionnaire.
15. Le livre de Jonas est le livre le plus profondément _____________________________ de
l’Ancien Testament.
C’est un drame missionnaire en quatre actes. Lisez chaque chapitre ou acte dans la Bible ainsi
que les commentaires dans le texte. Ecrivez ensuite un titre pour chaque chapitre à côté du
paragraphe correspondant du texte.
L’appel divin (chapitre I)
Nous commençons par un message de Dieu : « La parole de l’Eternel fut adressée à Jonas... »
L’appel de Dieu était individuel et direct et Jonas y répondit personnellement comme tous ceux
qui perçoivent un appel précis de Dieu à devenir ministre de sa parole. L’appel était d’aller à
Ninive (v. 2) pour juger et appeler la ville à la repentance. Pour saisir l’impact de cet appel, nous
devons comprendre les sentiments de Jonas envers la ville de Ninive. Les Assyriens avaient été
les ennemis de son peuple aussi longtemps que Jonas pouvait s’en souvenir. Ninive était la
capitale de cette nation qui avait oppressé son peuple depuis longtemps. Nous pouvons imaginer
que Jonas était content de ce que Dieu allait détruire Ninive à cause de sa méchanceté. Et il ne
voulait aucunement aller prêcher à Ninive pour appeler la ville à la repentance qui la sauverait du
jugement de Dieu. Pour Jonas, Ninive ne représentait que l’oppression de son peuple et Jonas
haïssait cette ville. Néanmoins, Dieu déclara Jonas responsable envers ce peuple. Voyons la
réaction du prophète.
Chapitre 1 ____________________________________________________________________
La Bible dit: «Alors Jonas se leva pour s’enfuir à Tarsis, loin de la face de l’Eternel. Il descendit
à Jaffa, et trouva un navire qui allait à Tarsis; il paya le prix du transport... » (v. 3).
La rébellion humaine apparaît et interrompt momentanément le plan de Dieu d’appeler Ninive à
la repentance par le moyen de Jonas. Si on examine une carte biblique, on voit que Tarsis se
trouve dans la direction diamétralement opposée à Ninive, où Dieu envoyait Jonas. Jaffa est un
port sur la route de la fuite de Jonas loin de Dieu. Lorsqu’il s’est rebellé contre Dieu et a cherché
à prendre une fausse direction, Jonas ne s’est pas trouvé seul. La phrase « Il paya le prix du
transport» est pleine de signification.
Nous pouvons nous rebeller contre Dieu mais cette rébellion nous coûte cher.
La discipline divine (chapitre 2)
A travers cette expérience. Jonas découvrit qu’on ne peut fuir la présence de Dieu. Nous pouvons
négliger nos devoirs, y compris notre tâche missionnaire, mais Dieu est quand même toujours
présent. Reconsidérons rapidement le texte du chapitre deux. Ayant été jeté à la mer et avalé par
le grand poisson. Jonas commence à sonder son cœur. Dans son affliction, il pense à Dieu,
« Dans ma détresse, j’ai invoqué l’Eternel et il m’a répondu... » (v. 3). Malgré sa rébellion et
malgré son refus de transmettre le message de Dieu, Jonas connaissait Dieu et il se tourna vers
lui. La réalité de la grâce divine est soulignée par l’affirmation de Jonas : « Il m’a répondu. »
De son expérience. Jonas gagne la certitude victorieuse que « le salut appartient à l’Eternel » (v.
10).
Chapitre 2 ____________________________________________________________________
La deuxième occasion (chapitre 3)
Une fois sauvé des graves conséquences de sa rébellion, Jonas reçut un second appel de Dieu :
« Lève-toi, va à Ninive, la grande ville... » (v. 2). La nature de Dieu et son appel restaient
inchangés et Jonas, grâce à la miséricorde de Dieu, obtint une deuxième occasion d’aller à
Ninive, pour y accomplir ses responsabilités missionnaires. Jonas déclara que très
prochainement, Dieu détruirait la ville à cause de son péché. Alors, une chose extraordinaire
arriva. Le roi et les gens se repentirent. Quelques cent vingt mille personnes se tournèrent vers
Dieu avec repentance et Dieu épargna la ville où Jonas aurait dû se réjouir mais il ne le fit pas.
Chapitre 3 ____________________________________________________________________
Les reproches de l’Eternel (chapitre 4)
Nous voyons au chapitre 4 le mécontentement de Jonas devant la grâce faite à Ninive. Au lieu de
se réjouir que Dieu l’ait si puissamment utilisé pour amener toute une ville à la repentance,
« cela fut très mal pris par Jonas qui se fâcha » (v. 1). Jonas avait encore de dures leçons à
apprendre. Dieu s’est servi de l’incident du ricin pour montrer à Jonas que les hommes sont
beaucoup plus importants que les choses. Il faisait comprendre à Jonas qu’il aime tout être
humain, même ceux que nous considérons comme ennemis (v. 11). Voilà donc une des vérités
importantes du message missionnaire de la Bible.
Chapitre 4 ___________________________________________________________________
Les exemples de cette leçon servent à démontrer l’orientation missionnaire de l’Ancien
Testament.
LA NOUVELLE ALLIANCE ET L’ŒUVRE MISSIONNAIRE

Introduction
La nouvelle Alliance est établie entre Christ et le croyant individuel. La nouvelle Alliance, ou le
Nouveau Testament, accomplissait et achevait l’Ancien. Faisons deux comparaisons. L’Ancien
Testament est comme la racine d’une plante alors que le Nouveau Testament en est la fleur. Le
message de l’Ancien Testament est compris dans son entièreté à la pleine lumière de Jésus-
Christ. C’est au moyen de l’incarnation que nous comprenons le mieux la nature du Père.
16. La nouvelle Alliance est entre ___________ et le _________________ individuel.
La nouvelle Alliance __________________________________ l’ancienne.

La langue grecque emploie deux mots pour exprimer l’idée d’alliance. Le Nouveau Testament
n’utilise que le terme diatheke, et le choix de ce mot est important. Dans ce genre d’alliance,
« une seule personne prend l’initiative dans l’accord et en établit les termes. C’est aux autres ou
de les accepter ou de les rejeter ».5
17. Le mot qu’utilise le Nouveau Testament pour alliance veut dire, qu’une seule personne
prend l’initiative dans l’_________________ et en établit les _______________________.
Les autres n’ont plus qu’à ______________________ ou à __________________ ceux-ci.

Dans la deuxième sorte d’alliance, il y a possibilité d’arguments, de concessions, de compromis
et de négociation de la part des deux parties contractantes.6 La Nouvelle Alliance, elle, ne permet
pas de négociation. Le chemin du salut a été fermement et uniquement établi par Dieu à la croix
du Calvaire. Si l’homme n’accepte pas les conditions de repentance, foi et consécration à Jésus-
Christ, il rejette inévitablement le chemin choisi par Dieu. Mais quand il donne son cœur à Jésus,
devenant ainsi membre du peuple de l’Alliance, il accepte la promesse de Dieu et les
responsabilités de sa nouvelle identité. Le croyant est alors le disciple et le témoin de Jésus-
Christ. Si nous sommes ses disciples, nous sommes ses témoins.
18. Dieu a établi le chemin du salut à la __________________ Si l’homme n ‘accepte pas les
conditions de ______________________________________ ____________________ et de
______________________ il ____________________________________ la voie de Dieu.

L’épître aux Hébreux, dont le thème central est la supériorité de la nouvelle Alliance sur
l’ancienne, décrit la relation entre ces deux alliances. La nouvelle Alliance ou l’Ancien
Testament est l’accomplissement de la promesse de Jérémie :
« Or voici l’alliance que j’établirai avec la maison d’Israël, après ces jours-là, dit le Seigneur :
je mettrai mes lois dans leur intelligence, je les inscrirai dans leur cœur ; je serai leur Dieu et ils
seront mon peuple » (Hébreux 8.10).
19. Le thème de l’épître aux Hébreux est la supériorité de _____________________ Alliance
sur l’___________________________________________.
En parlant d’une nouvelle alliance, l’auteur des Hébreux parle de l’ancienne comme étant passée.
Pierre, parlant sous la direction du Saint-Esprit, montre comment l’entente de l’alliance du
peuple de Dieu entraîne une responsabilité missionnaire.
« Vous, par contre, vous êtes une race élue, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple
racheté, afin d’annoncer les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable
lumière: vous qui, autrefois, n’étiez pas un peuple et qui maintenant êtes le peuple de Dieu, vous
qui n’aviez pas obtenu miséricorde, et qui maintenant avez obtenu miséricorde » (1 Pi 2.9-10).
20. Pierre montre comment ces rapports de l’alliance impliquent une responsabilité ______
___________________________________________.
Notez bien qu’en tant que peuple de Dieu, nous devons annoncer ses œuvres merveilleuses. Nous
voyons ici le choix préférentiel de Dieu. Dieu choisit une personne ou un groupe dans sa grâce et
non pour quelque mérite de leur part. Ce nouveau peuple a pour but de servir Dieu et d’exalter
son nom sur toute la terre.
Le but de l’appel est d’inviter ceux qui marchent dans les ténèbres et dans la mort pour les
amener à la lumière et à la vie.
L’incarnation et l’œuvre missionnaire

Jésus est le médiateur de la nouvelle alliance. Son incarnation a un sens profond pour l’œuvre
missionnaire comme nous le révèle l’incident suivant. Deux chrétiens chinois étaient allongés sur
le sol d’une prison communiste. On leur avait défendu de se parler. Dans la pénombre de la
cellule humide, l’un des chrétiens se rendit compte que ce jour-là était la veille de Noël. Il
ramassa avec difficulté quelques brins de paille autour de lui et commença à les placer de
manière à former les caractères chinois pour Emmanuel - Dieu avec nous. A cause de
l’incarnation, même les plus terribles tragédies peuvent être transformées puisque Dieu est
éternellement avec nous. L’enfant de Dieu qui cherche à manifester le Fils de Dieu dans sa vie
quotidienne fait preuve d’une foi basée sur l’incarnation.
21. L’incarnation de Jésus signifie que _______________ est _________________ avec nous.
L’incarnation montre l’immense intérêt de Dieu pour chaque individu et pour la condition
humaine. Son entrée dans notre monde assure notre salut. Lorsque nous considérons les religions
sans incarnation, nous y voyons des dieux distants, loin de toute lutte, de toute souffrance
humaine. Jésus, par contraste, s’est fait chair pour vivre parmi nous.
22. Que nous apprend l’incarnation sur Dieu ? _____________________________________
Des schémas bouleversés

Pour l’étudiant chrétien qui a grandi dans un milieu chrétien, il est difficile de concevoir des
dieux qui ne s’intéressent pas aux hommes. Les dieux grecs faisaient partie de cette catégorie.
Beaucoup de religions ont à leur centre un être indifférent aux besoins humains.
L’Islam, la religion de millions de personnes au Moyen Orient, en Afrique et dans les Iles du
Pacifique, est aussi un exemple. Allah est entièrement transcendant à la nature humaine, tout à
fait détaché des activités quotidiennes de ses sujets. Pareil au dieu des déistes, il a mis en action
un plan que ni les prières ni les actions ne peuvent changer. Pour le musulman, l’idée d’un Dieu
ayant un Fils qui a pénétré l’histoire humaine, pour mourir sur une croix, est impensable. Leur
concept d’Allah a provoqué une lacune d’action sociale dans les pays arabes. Jusqu’à très
récemment, alors que la nouvelle richesse basée sur le pétrole permettait l’édification d’écoles et
d’hôpitaux, ces pays se sont caractérisés par un manque d’intérêt pour ces entreprises
humanitaires.
23. Pour le musulman, l’incarnation est ___________________________________________
24. Comment ce rejet de l’incarnation par les musulmans a-t-il affecté leurs actions
humanitaires? ______________________________________________________________

Voici un autre exemple contemporain d’une famille de Guyane. Le mariage de Lalu Bùadhoo
était rempli de dissensions. Sa femme lui avait dit qu’elle ne pouvait plus supporter ses colères
dues à la boisson et au cours desquelles il battait sa famille. Alors, cet Hindou était au désespoir.
Il chercha de l’aide auprès de ses dieux. Selon la tradition de son peuple, il prit un bain, mit des
vêtements propres et commença à jeûner. Lorsque sa famille alla se coucher, il commença à
veiller, demandant aux dieux de l’aider à vaincre le vice de la boisson qui détruisait son foyer.
Très tôt le lendemain matin, il lui sembla qu’une voix murmurait: « Je veux un sacrifice
sanglant » Lalu se fit une coupure au doigt jusqu’à ce qu’il saigne et laissa couler le sang sur la
flamme de la bougie. Le sacrifice n’eut aucun effet. Le lendemain, il se remit à boire jusqu’à être
ivre-mort.
Désespéré, il alla assister à un service chrétien et entendit la parabole de l’enfant prodigue. Il
trouva, en Jésus-Christ le père céleste qui le reçut. Il se consacra à Jésus-Christ, comme il avait
auparavant donné sa vie aux bistrots du pays. Lalu avait rencontré le Dieu qui le cherchait.
25. Quelle conséquence la conversion de Lalu Bùadhoo eut-elle sur sa __________________
___________________________________________________________________________
Considérons une scène typique de l’animisme. La fumée recouvre les marches de l’église
catholique de Chichicastenango, au Guatemala. Le sorcier brûle de l’encens afin d’acheter les
faveurs des dieux pour ses clients. L’animiste supplie, menace et cajole ses dieux, pour essayer
d’améliorer sa vie, d’avoir de meilleures récoltes ou des succès amoureux. Chacune de ces
religions est en contraste frappant avec Jésus-Christ qui se donne et se révèle, et qui vient à nous
dans l’incarnation.
L’impossibilité verticale
L’impossibilité verticale signifie que l’homme ne peut pas s’élever vers Dieu ; il doit recevoir
Christ, qui est descendu vers lui. L’homme ne peut mériter ou acheter le salut de Dieu ; il doit
l’accepter comme un don (Ephésiens 2.8-10.) Ancré dans le cœur de l’homme est la fausse
conception qu’il peut s’élever jusqu’à Dieu. (Voir Romains 1). L’homme cherche sans cesse à
établir ses propres religions, à forcer l’entrée du ciel et à créer un dieu à son image.
Les ruines de la Tour de Babel nous parlent de l’impossibilité pour l’homme d’atteindre le ciel
par ses propres moyens. Le bébé dans la crèche de Bethléem reflète le désir que Dieu eut de
descendre parmi les hommes pour se révéler. Dieu a défendu aux Hébreux de fabriquer des
statues parce qu’elles ne seraient que des caricatures de Dieu (Exode 20.4). Il a prononcé cette
interdiction par amour, car il voulait envoyer sa parfaite image en Jésus-Christ (Colossiens 1.15).
L’homme ne peut s’élever vers Dieu : c’est l’impossibilité verticale. Dieu est descendu jusqu’à
l’homme en Jésus-Christ; cette vérité est la gloire de l’incarnation.
26. L’impossibilité verticale, c’est que l’homme ne peut atteindre _____________________.
Il doit recevoir Christ qui est _________________________ vers lui. L’homme ne peut
_______________________ son salut il doit l’_____________________ comme un don.

Le schéma divin
L’incarnation est le schéma divin. L’incarnation avait deux grands objectifs: révéler Dieu et
racheter l’homme. Dans sa vie incarnée, Jésus a révélé la sainteté de Dieu. Les prophètes de
l’Ancien Testament avaient appelé l’homme à être « saint comme il est saint », mais en Jésus
cette sainteté s’est faite chair; elle est devenue vie. La pureté de Christ témoignait de la pureté du
Père. Jésus se rendit un jour au Temple pour communier avec le Père. Là il trouva les
responsables en train de vendre des animaux pour les sacrifices tirant profit des pèlerins. Il laissa
alors éclater une sainte colère. Il prit des cordes pour en faire un fouet et il chassa tous ces
marchands du Temple. Lorsque Jésus défia ses ennemis de le trouver en faute, ceux-ci ne purent
en effet le faire. Il était l’incarnation de la sainteté de Dieu,
27. L’incarnation de Jésus révélait la _____________________________________ de Dieu.

La vie terrestre de Jésus incarnait aussi l’amour de Dieu. Jean a déclaré « Dieu est amour » (1
Jean 4.8), mais cette déclaration est abstraite. Au Calvaire, Jésus nous a donné une expression
vivante de l’amour de Dieu.
Les petits enfants ressentaient l’amour de Jésus au point de grimper sur ses genoux. Des femmes
de mauvaise vie sont venues le trouver, sachant qu’il les comprendrait. Les lépreux, en marge de
la société, le considéraient comme la seule personne au monde qui ne les chasserait pas. Jésus a
démontré l’amour éternel incarné de Dieu.
28. L’incarnation de Jésus révélait aussi l’_________________________________ de Dieu.
Jésus, Dieu fait chair, n’est pas seulement descendu ici-bas pour révéler Dieu, mais aussi pour
sauver l’homme perdu. La croix explique le pourquoi de l’incarnation et la crèche révèle celui
qui s’est donné sur la croix. Jésus est venu « chercher et sauver ce qui était perdu » (Jean 1.14;
Luc 19.10).
29. Relisez Jean 1.14 et Luc 19:10 : La croix parle du _____________________________ de
l’incarnation: que Jésus _____________________________ et ____________________
________________ ce qui était perdu.
Le message de Dieu en chair et en sang

Philippiens 2 indique le schéma pour le service missionnaire. La noblesse du chrétien vient du
service qu’il rend. Jésus est entré dans l’arène humaine et a participé à nos expériences afin
d’exprimer l’amour de Dieu. Chaque chrétien, en tant que disciple de Christ, est appelé à être
une expression vivante de l’amour de Dieu, à ressembler à Jésus dans l’obéissance, même
jusqu’à l’obéissance de la mort.
30. Lisez Philippiens 2. Ce chapitre indique le schéma pour le service chrétien. Décrivez-le.
___________________________________________________________________________
___________________________________________________________________________

Ce merveilleux passage n’avait pas pour but primordial l’enseignement d’une grande doctrine,
mais plutôt d’inspirer les chrétiens à suivre l’exemple de Christ, Jésus considérait que sa propre
œuvre et celle de ses missionnaires étaient de révéler le Père au monde entier.7
L’effet de l’incarnation persiste dans la vie des chrétiens qui permettent à Christ de vivre et de se
manifester à travers eux (Colossiens 1.27).
31. Philippiens 2 a été écrit pour inspirer les _________________________ à suivre la voie
de __________________________.
Résumé
La vérité de l’incarnation a d’importantes implications pour la vie de l’Eglise. L’Eglise doit
poursuivre le rôle de servante - afin de participer au ministère de Christ où « les aveugles
recouvrent la vue, les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés et la bonne nouvelle est
annoncée aux pauvres » (Matthieu 11.5). Encore, à l’exemple de Christ, elle ne cherchera pas
une position de puissance, de gloire ou de renommée selon les critères du monde.
32. La foi incarnée fait de l’Eglise une _____________________________________________

L’incarnation signifie que notre Dieu s’intéresse à chaque être humain. Le Fils de Dieu ne s’est
pas contenté de constater la triste destinée de l’homme livré aux conséquences de son péché,
mais il est venu dans ce monde pour nous révéler la nature de Dieu et pour nous réconcilier au
Créateur. La tâche missionnaire de l’Eglise et de tout chrétien est clairement établie par la
déclaration de Jésus, « Comme le Père m’a envoyé, moi aussi, je vous envoie » (Jean 20.21).
‘Hendrik Kraemer, Théologie du Laîcat (Genève: Labor et Fides, 1966). p.29.
2
Bliss, We The People, p. 75.
3
Johannes Blauw, The Missionary Nature of the Church (Londres: Lutterworth Press, 1962). P .126.
4
George W. Peters, A Biblical Moody Press, 1972). p. 90.
5
Eugene A. Nida, Gods Word in Man’s Language (New York: Harper and Bros. Publishers, 1952), p.62. 6lbid.
7
William Owen Carver, Missions in the Plan of the Ages (Nashville: Broadman Press, 1951), p. 60.
Réponses
1. Christ, croyant, accomplissait, achevait 17. peuple, Dieu, laïques, membres du clergé, romain,
2. accord, termes, accepter, rejeter catholique romaine
3. croix, repentance, foi, rejette 18. tout Israël
4. nouvelle, ancienne 19. l’Eglise
5. missionnaire 20. Comparez votre réponse avec le texte.
6. Dieu, éternellement 21. message, plan d’amour
7. Comparez votre réponse avec le texte. 22. l’esclavage, Sinaï, l’Alliance
8. impensable 23. pacte, contrat, Israël, Dieu, peuple
9. Comparez votre réponse avec le texte. 24. sacrificateurs, nation sainte
10. Comparez votre répons avec le texte. 25. responsabilité, privilèges
11. le fleuve, descendu, mériter, accepter 26. vestiges, prophètes, plénitude
12. sainteté 27. missionnaire, peuples
13. amour 28. Esaïe 61.1-2;
14. pourquoi, cherche, sauve 29. Comparez votre réponse avec le texte.
15. Comparez votre réponse avec le texte. 30. loi, cœur, peuple, fautes
16. chrétiens, Christ 31. alliance, chrétiens
17. servante 32. missionnaire
16. Abram, Isaac, Jacob, Israël, peuple

Leçon 3
LA CROIX ET LA RESURRECTION DU CHRIST
ET L’ŒUVRE MISSIONNAIRE
La croix est au cœur même de l’œuvre missionnaire. Comme chrétiens, notre salut dépend de ce
que Jésus-Christ a fait pour nous au Calvaire. Mais, Jésus a vécu une vie crucifiée pendant toute
son existence terrestre. Nous voulons dire par-là qu’il choisissait toujours la volonté de son Père
plutôt que la sienne. Il a continuellement écarté tout désir égoïste. Ainsi, la croix constitue le
cœur de notre message. Paul a écrit aux Corinthiens : « Car je n’ai pas jugé bon de savoir autre
chose parmi vous sinon Jésus-Christ et Jésus-Christ crucifié » (1 Corinthiens 2.2). La croix, est
au centre de l’œuvre missionnaire parce qu’elle fournit un modèle pour nos vies. Jésus a
clairement établi que le principe de la croix est le coût de la vie du disciple : « Si quelqu’un veut
venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge chaque jour de sa croix et qu’il me
suive » (Luc 9.23).
1. Jésus a vécu une vie crucifiée en ce qu’il a choisi la volonté du Père plutôt que la _____.
Il a continuellement écarté tout désir __________________________________________.

L’esprit de la croix dans l’œuvre missionnaire trouve une illustration frappante dans les vies de
M. et Mme George Lacy, missionnaires pionniers au Mexique. En 1903, les Lacy arrivèrent avec
leurs cinq enfants à la ville mexicaine de Saltillo. Ils avaient évangélisé la région pendant
presqu’un an lorsque leur bébé, âgé de 15 mois, tomba soudainement malade et mourut. Le
lendemain matin, leur plus jeune fils mourut de la même fièvre. Rapidement, ils décidèrent
d’emmener de toute urgence leurs autres enfants chez eux aux Etats-Unis, mais à peine étaient-
ils arrivés que ces enfants tombèrent aussi malades. Malgré tous les efforts des médecins, ils
moururent l’un après l’autre. Une famille de cinq enfants est morte dans l’espace de 15 jours !
Découragé, M. Lacy dit à sa femme « Abandonnons tout ! »
Mme Lacy lui répondit: « Nous avons donné nos enfants pour le Mexique; maintenant
retournons là-bas et donnons notre vie. » C’est ainsi qu’ils retournèrent au Mexique pour
consacrer leur vie à un long et riche service de prédication de l’Evangile et de formation de
jeunes mexicains pour le ministère. Ils ont réellement vécu l’esprit de la croix.
2. La croix est au centre de l’œuvre missionnaire parce que :
a. Notre _______________________________________________ dépend du Calvaire.
b. Le principe de la croix est le renoncement à __________________________________
________________________________________________________________________
La mort quotidienne de Jésus

La vie de Jésus a été une vie crucifiée. Non seulement est-il mort au Calvaire, mais il est mort
chaque jour à lui-même afin que la volonté de Dieu son Père soit parfaitement exprimée en lui.

A diverses occasions, Jésus a renoncé à ses intérêts personnels pour suivre la voie de son Père.
Par ses tentations, le diable cherchait à convaincre Jésus de choisir un chemin facile, plutôt que
de poursuivre le chemin de la croix, il essayait de pousser Jésus à satisfaire ses besoins physiques
en utilisant les puissances divines qui lui avaient été confiées pour la rédemption de l’humanité,
il offrait à Jésus un raccourci pour recevoir l’adoration du monde en évitant de passer par la
croix. Mais Jésus refusa, fixant ses yeux résolument sur la croix, Sa mère, ses frères et ses sœurs
ont tous essayé de persuader Jésus à se retirer du conflit avec les leaders religieux, qui
l’amènerait irrévocablement à la mort. A chaque étape du chemin, il est mort à lui-même.
Grâce à son rejet d’un chemin facile, le monde a eu un Sauveur. « Que ta volonté soit faite »
était le cri de victoire dans la rude bataille entre la vie crucifiée et la vie égoïste.
3. Satan a offert à Jésus un « raccourci » pour recevoir l’adoration du monde sans passer
par la ____________________________________________________________________.
L’objectif suprême de Jésus

A plusieurs occasions, Jésus a déclaré que l’objectif de sa vie était la croix par laquelle il
sauverait l’homme. Il a parlé de cet objectif dans Marc 10.45 lorsqu’il a dit que le Fils de
l’homme était venu
«... pour donner sa vie en rançon pour beaucoup ». Il a déclaré que la croix était la raison pour
laquelle il était venu dans ce monde.
4. Le but suprême de la vie de Jésus était la ___________________ par laquelle il sauverait
___________________________________.
La croix est à la vie de Christ ce qu’une éruption est à un volcan. A quelque 70 km sous terre, le
magma bouillonne, Il transforme les roches en un liquide en fusion et une pression irrésistible
s’accumule. Finalement même la terre ne peut contenir ce fleuve de feu. Avec une force
incomparable, le magma fait explosion dans la montagne ou dans la mer et lance la lave
flambante dans l’air. Cette lave rouge coule sur les flancs du volcan. Lorsque les flots perdent
leur force, ils se transforment en une masse grise qui continue paresseusement son cours.
L’éruption révèle, de manière impressionnante, ce qui était caché au cœur même du volcan
pendant des siècles.
Ainsi est la croix, dans le cœur de Dieu. Il aime les hommes d’un amour ardent depuis l’éternité.
Cet amour éternel s’est manifesté au Calvaire en feu sacré et ardent visible à tous. La croix était
l’expression ultime de l’amour qui animait la vie entière de Jésus.
5. L’éruption d’un volcan révèle ce qui était caché au cœur du volcan depuis des
__________________. Ainsi la croix était dans le ________________ de Dieu qui aimait
d’un amour ardent depuis ___________________________________________________.
Cet amour s’est manifesté au _________________________________________________.

Les enseignements de Jésus
Dès le début de son ministère, Jésus a averti ses auditeurs de la signification de « mourir à soi-
même ».
« La vie émane seulement de la mort » était un enseignement fondamental. Les enseignements de
Jésus à propos de la croix étaient et directs et indirects.
6. Jésus s utilisé deux méthodes d’enseignement à propos de la croix : _________________
___________________________________________________________________________
Ses enseignements directs
Les enseignements de Jésus à propos de la croix se retrouvent plusieurs fois dans les Evangiles :
« Celui qui ne prend pas sa croix, et ne me suit pas, n’est pas digne de moi, Celui qui conservera
sa vie la perdra, et celui qui perdra sa vie à cause de moi la retrouvera » (Matthieu 10.38-39).
Marc, dans un Evangile riche en actions, exprime La même idée d’une manière légèrement
différente. « Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge de sa
croix et qu’il me suive » (Marc 8.34). La mort à soi-même et la vie nouvelle au service de Christ
sont des éléments indispensables de la vie chrétienne. Des passages semblables apparaissent dans
Luc 9.23; 14.27 et Matthieu 27.32. Ces passages enseignent que les chrétiens ont reçu l’ordre
d’utiliser leur vie, leurs dons et toutes les occasions qui se présentent pour la gloire de Christ.
7. Quels sont des éléments de la vie chrétienne ? ___________________________________
___________________________________________________________________________
Ses enseignements indirects
Non seulement Jésus a-t-il présenté les exigences de la croix directement, il a aussi introduit le
principe de la croix comme substance de beaucoup d’enseignements. Il a donné sa propre vie en
exemple.
En vérité, en vérité, je vous le dis, si le grain de blé ne tombe en terre et ne meurt, il reste seul
mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruit Celui qui aime sa vie la perd, et celui qui a de la haine
pour sa vie dans ce monde la conservera pour la vie éternelle. (Jean 12.24-25).
8. La vie de Jésus était un exemple du principe de la ________________________________
« Celui qui aime la vie _____________ et celui qui a de la haine pour sa vie dans ce
monde, la _______________________ pour la vie _____________________. (Jean 12 :25)
Jésus a enseigné que sa propre vie ne trouverait sa pleine réalisation que par la mort. Il a déclaré
que la mort doit précéder la vie chez le chrétien. La vie n’est possible que lorsque les chrétiens
s’attachent à Christ. Quand une église refuse de répondre à l’appel missionnaire, elle commence
à mourir. J.R. Saunders exprime bien cette idée :

« Lorsqu’une église cesse d’être missionnaire, elle perd le contact avec son Maître et meurt de
façon naturelle. Les missions chrétiennes ont été davantage inspirées par la croix de Christ que
par tous les sermons des hommes ».
Lorsque Christ ne peut prendre la direction de la vie d’un chrétien celui-ci ne peut atteindre son
plein épanouissement. La consécration au principe de la croix dans votre vie permet la vie
abondante qui émane du Christ vivant en vous (Galates 2.20).
9. Quand une église cesse d’être missionnaire, elle perd tout contact avec son
_____________________ et elle____________________________________
Le dynamisme de la croix
Lorsque Paul a dit: « Car l'amour de Christ nous presse... » (2 Corinthiens 5.14), il parlait du
mobile suprême de l’œuvre missionnaire. Paul était bouleversé par le fait que le Dieu de
l’univers l’avait assez aimé pour envoyer son propre Fils unique pour mourir à sa place. Cet
amour exprimé dans la Parole faite chair a souffert les attaques des épreuves, du travail, des
souffrances, des tentations et de la mort sans jamais changer. Ce grand acte d’amour laissa une
impression indélébile sur la vie de Paul. Lui aussi a été saisi par cet amour et a enseigné aux
autres le dynamisme de la croix.
10. La croix est le dynamisme de l’œuvre missionnaire parce que __________________ qui
a poussé Dieu à envoyer son fils devient le mobile pour _________________ aux autres.
Lorsque le chrétien comprend vraiment le message de la croix, il ressent comme l’apôtre Paul, le
besoin de participer à sa propagation. La prostituée fut sauvée d’une vie sordide par Jésus. Elle
lui offrit un parfum de grand prix parce qu’elle avait connu le pardon. Elle exprimait ainsi son
nouvel amour par une offrande généreuse. W.T. Carnier réfléchit sur le pouvoir stimulant de la
croix:
« L’esprit de la croix se manifeste par le dynamisme missionnaire de la vie chrétienne...
Mais le Nouveau Testament dit que l’Evangile est la bonne nouvelle. On a le - désir de
l’annoncer et on l’annonce. On ne peut l’étouffer. » 2
La contrainte de l’amour a envoyé d’innombrables missionnaires dans des régions difficiles,
jusqu’aux extrémités de la terre, dans le but d’exalter Jésus et de le faire connaître. Le Comte de
Zinzerdorf, le généreux dirigeant morave, a dit que l’amour lui donna une raison d’agir : « J’ai
une passion, et c’est lui et lui seul. » Les moraves ont enseigné à tous les chrétiens une leçon de
sacrifice. Longtemps avant Carey, les missionnaires moraves ont choisi les champs les plus
difficiles pour servir leur Seigneur. Ils ont trouvé leur élan dans l’amour et la consécration
personnelle à Jésus-Christ.
11. Le Comte de Zinzerdorf a dit: « J’ai une ________________ et c’est _________________
et _________________________________________ seul ».
John Newton, l’auteur de nombreux cantiques chrétiens, ne pouvait oublier sa dette envers
Christ. Newton avait été marchand d’esclaves, trafiquant de corps humains. Par un étrange revers

de fortune, Newton se retrouva un jour l’esclave d’une ancienne esclave africaine qui le forçait à
manger les miettes qui tombaient de sa table. Dieu le délivra enfin de cette torture. Il s’est
rappelé de cette expérience difficile quand il écrivit ce cantique qui a inspiré des assemblées
entières à travers le monde :
Grâce merveilleuse ! Combien le son en est doux,
Qui a sauvé un misérable tel que moi !
J’étais perdu, Tu m’as trouvé,
J’étais aveugle, mais maintenant je vois!
12. John Newton, l’auteur de nombreux ____________ était autrefois marchand d’esclaves.
Newton décrit la reconnaissance et l’amour qui ont donné à sa vie une puissance dynamique.
« Ce 10 mars 1748 est un jour que je n’oublierai jamais, car ce jour-là, le Seigneur est descendu
pour me délivrer des grandes eaux. »
La vie de Newton débordait de gratitude. C’est ainsi qu’il annonçait sans cesse le Christ qui était
mort pour lui et l’avait comblé de grâces. Ce motif de vie, de pardon et de reconnaissance,
exprimé dans le cantique ci-dessus, a été la force agissante dans la vie de Saul de Tarse, de St.
Augustin et de Spurgeon. Leur reconnaissance pleine d’amour était le dynamisme de leur vie et
s’exprimait dans le service chrétien.
13. Newton exprimait sa reconnaissance à Dieu en ________________________________ du
Seigneur Jésus Christ.
14. Citez trois autres personnes dont les vies étaient motivées par la reconnaissance.
a. _____________________ b. __________________________ c. _____________________
LA RESURECTION DU CHRIST ET L’ŒUVRE MISSSIONAIRE

Introduction
Le découragement des disciples après la crucifixion Jésus est évident dans l’attitude des deux
hommes sur le chemin d’Emmaüs. Ils étaient tristes et, ce qui est pire, ils semblaient avoir perdu
toute espérance. Cléopas, qui n’avait pas reconnu Jésus, dit à celui-ci : « Nous espérions que ce
serait lui qui délivrerait Israël » (Luc 24.21). Ce qui voulait dire : « Nous pensions cela, mais
après la croix, nous ne pouvons plus le croire. »
Pierre était le plus vaillant des disciples, et aussi celui qui avait renié le Christ. Lui et les autres
disciples se réunirent, en secret, après la crucifixion (Jean 20.19). Mais quelle différence s’opère
dans ces hommes quand ils rencontrent le Christ ressuscité et reçoivent la puissance du Saint-
Esprit. Ils furent alors prêts à comparaître devant les tribunaux et à faire face à l’emprisonnement
ou à la mort, disant: « Il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes » (Actes 5.29). La certitude que
nous servons le Christ ressuscité, vivant, est un grand stimulant pour l’œuvre missionnaire
chrétienne.
15. Les deux disciples sur le chemin d’Emmaüs étaient _____________________________ et
___________________ ils semblaient avoir perdu toute __________________________.

16. Quand Simon Pierre rencontra le Seigneur ressuscité et que la puissance du
______________________________________ remplit sa vie, il fut prêt à souffrir devant
les tribunaux et à faire face à l’_________________________________ _______ et la
____________________________________________-- en disant: « Nous devons obéir à
______________________________ plutôt qu’aux ______________________________ ».
La mort de Christ : une victoire

La résurrection de Jésus fait de lui un conquérant et non un martyr impuissant. Sa victoire sur la
mort constitue une raison puissante, intense et permanente pour l’œuvre missionnaire. Ainsi que
le Mont des Oliviers est près du Mont du Calvaire, la tombe vide est intimement liée à la croix.
Paul décrit cette relation victorieuse dans 2 Corinthiens 13.4 « Car il a été crucifié en raison de
sa faiblesse mais il vit par la puissance de Dieu ; nous aussi, nous sommes faibles en lui, mais
nous vivrons avec lui pour vous en raison de la puissance de Dieu pour agir envers vous. »
17. La résurrection de Jésus fait de lui un ________________________________________ et
constitue une puissante raison pour ____________________________________________

La crucifixion de Jésus et sa résurrection sont étroitement associées. Le message de l’Evangile
n’est complet que lorsque ces deux éléments sont présentés ensemble. Griffith Thomas dit que la
prédication apostolique de la résurrection témoigne de la puissance de la croix pour le salut.
« L’Evangile primitif comprenait le témoignage de la résurrection comme un trait essentiel,
donnant ainsi aux auditeurs l’assurance de la rédemption divine. »4
18. La résurrection donne l’assurance de la puissance de la ___________________________
pour le salut.
A la résurrection Dieu a eu le dernier mot quant à la croix. Les forces du mal n’ont pas conquis
cet événement. Ce jour-là, Christ, et non pas les forces du mal, a remporté la victoire. Cette
victoire constitue notre charge pour annoncer la bonne nouvelle au monde entier. La victoire de
Christ sur la croix fut complète: c’est la tâche du chrétien de perpétuer cette victoire dans le
temps, espace et tous les domaines de l’expérience humaine.
Voyons maintenant comment la croix et la résurrection constituent la fondation de l’œuvre
missionnaire entière.
19. La victoire de la résurrection donne l’ordre d’annoncer la _________________________
______________________________ à tout habitant de la terre.
La résurrection de Christ : puissance dynamique

Après la crucifixion, les disciples avaient peur et se sentaient découragés. Ils ne prêchaient aucun
message - certes pas le message de Christ. Ils avaient abandonné leur appel missionnaire et
étaient plongés dans une frayeur terrible. Ils n’avaient pas encore reçu la force et la direction
qu’ils trouveraient dans la résurrection et la présence du Saint-Esprit. Après leur rencontre avec
le Christ ressuscité, ils se sont trouvés remplis d’un esprit de victoire que même le fouet et la
prison ne pouvaient affaiblir. Le fait que leur Seigneur avait vaincu la mort a donné aux disciples
la certitude qu’ils ressusciteraient, eux aussi. Allen Brantley décrit ainsi cette conviction:
« Ressuscité! Comme l’attitude des disciples change. Ils sont maintenant prêts à faire face à
n’importe quelle expérience avec courage et confiance. Ils peuvent tout supporter pour celui qui
leur a donné l’assurance de la vie éternelle. La résurrection bannit toute trace de doute. Sans
hésiter, ils entreprennent leur tâche d’évangélisation. Ils reçoivent avec joie l’injonction de
diffuser la Bonne Nouvelle. »5
Ce premier matin de Pâques, les disciples se dirigèrent tristement vers le tombeau de Jésus pour
rendre hommage à celui qu’ils avaient aimé. Au lieu de la mort, ils trouvèrent une nouvelle
raison de vivre. Marie dit à Pierre qu’elle ne pouvait garder pour elle une aussi bonne nouvelle.
Aux questions des apôtres, elle répondit qu’elle avait vu le Seigneur et leur dit tout ce qu’il lui
avait dit (Jean 20.18). L’expérience personnelle de rencontrer le Christ ressuscité donna à Marie
un témoignage irréfutable. Depuis lors, une expérience personnelle avec le Christ ressuscité a
toujours fourni au chrétien la capacité de proclamer l’Evangile.
20. Qu’est-ce qui a donné aux disciples la force de prêcher le message de Christ ?
___________________________________________________________________________
La résurrection de Jésus a transformé onze personnes ordinaires en missionnaires de la plus haute
qualité. En quelques courtes années, ce dynamisme amena les disciples jusqu’aux extrémités du
monde connu pour y annoncer la bonne nouvelle. Avant la fin du siècle, ces missionnaires de la
croix avaient atteint les philosophes de la Colline d’Arès (l’Aréopage), les aborigènes des îles
méditerranéennes et les maîtres de Rome. La résurrection continue à donner cette force motrice
pour l’œuvre missionnaire dans le monde. Si ce n’est pas le cas aujourd’hui, la faute repose sur
le fait que nous, chrétiens modernes, n’en avons pas encore compris la grandeur.
21. Le Christ ressuscité a donné à ses disciples une nouvelle raison de __________________.
Quelle était la réponse de Marie aux questions des disciples ? ______________________
22. Citez trois éléments différents de la population que les chrétiens avaient touchés à la fin
du premier siècle : __________________________________________________________
___________________________________________________________________________
___________________________________________________________________________
___________________________________________________________________________

La présence du Christ : autorité suprême
Jésus renforça sa charge d’évangélisation donnée aux disciples en évoquant autorité qu’il avait
obtenue à la résurrection. Cette autorité est unique et totale. A l’appel d’évangélisation, Jésus
joint la promesse de sa constante présence (Matthieu 28.18-19)
La déclaration spéciale de Jésus qu’il est le chemin, la vérité et la vie est validée par la
résurrection.
23. Christ renforça sa charge d’évangélisation en évoquant son autorité reçue à la ________
Cette autorité est __________________________ et ______________________________.

L’autorité avec laquelle Christ déclara la charge des disciples résulte de sa mort, sa résurrection
et sa glorification. La charge d’évangéliser s’accompagne de sa promesse d’être présent avec les
disciples qui obéissent à son commandement. Sa présence assure la victoire de ceux qui
proclament son nom. Il affirma certainement son autorité lorsqu’il apparut devant cinq cents
frères comme le mentionne Paul, dans1 Corinthiens 15:6. Sa résurrection compléta et rendit
valide son sacrifice sur la croix.
24. Nous trouvons la charge d’évangéliser lancée par Jésus aux disciples dans ___________.
Quelles que soient leur destination ou les difficultés qu’ils rencontrent en chemin, les disciples
de Jésus vont avec la paisible confiance que leur message est la vérité. Le messager de la bonne
nouvelle sait que la repentance et la foi produisent la vie parce que Christ a vaincu la mort.
Si la tombe avait retenu Jésus, la foi chrétienne se serait avérée impuissante devant la réalité de
la vie. Paul a dit: « Si c’est dans cette vie seulement que nous espérons en Christ, nous sommes
les plus malheureux de tous les hommes » (1 Corinthiens 15.19). Mais dans sa résurrection
d’entre les morts, Jésus a renversé l’autorité de Rome et brisé les liens de la mort. La certitude de
la vie éternelle est tout aussi indispensable dans la vie terrestre du chrétien que dans son
existence après la mort. Grâce à la promesse de la présence constante de Jésus, nous pouvons
vivre victorieusement malgré les troubles et les incertitudes de notre monde.
25. Si Jésus n’était pas ressuscité des mort il n’aurait pas d’ ___________________ pour le
___________ dans sa vie terrestre ou après la mort. La certitude de la vie éternelle est
indispensable après la ___________ mais aussi dans quotidienne. La présence de Christ
nous donne la force de vivre ___________________ malgré les troubles de notre monde.
La présence du Christ : source de la bonne nouvelle

Christ est ressuscité des morts et cette résurrection donne aux chrétiens, en lutte avec un monde
corrompu, la promesse d’une vie régénérée ici-bas et maintenant (voir Colossiens 3.1). La bonne
nouvelle de la vitalité de la vie quotidienne à notre époque, est une nouvelle qui demande à être
partagée avec les autres. Celui qui se dit chrétien, mais qui n’a aucun désir de partager sa foi, ne
connaît pas vraiment l’expérience du Nouveau Testament.

Le Christ, vivant à travers le chrétien, est la source de la bonne nouvelle dans notre monde.
L’ordre naturel de l’expérience du Nouveau Testament est : « Venez voir… allez annoncer... »
L’œuvre missionnaire découle d’une rencontre avec le Seigneur vivant et l’assurance qu’il vit
dans le cœur du chrétien.
26. L’ordre naturel de l’expérience du Nouveau Testament est _____________________
27. L’œuvre missionnaire découle d’une __________________ avec le Seigneur vivant et de
l’assurance qu’il _____________ dans le cœur du chrétien ?
Le trône de l’univers
En confiant la charge d’évangélisation à ses disciples. Jésus acheva son ministère terrestre. Il est
monté vers son Père (Luc 24.50-53). Il a promis de revenir, par le Saint-Esprit, parmi ceux qui
croient en lui. Jésus a quitté quelques disciples afin de vivre dans le cœur de tous les disciples. Il
est allé préparer une place pour le chrétien (Jean 1.4), afin d’intercéder en sa faveur (Hébreux
9.24) et assumer sa place d’autorité avec le Père (Ephésiens 1.20).
Par son ascension, et le don du Saint-Esprit. Christ a placé sa puissance royale à la disposition du
chrétien (Jean 15.24-26). Le Seigneur règne à travers son Esprit et à travers son peuple. Il est à
l’œuvre dans toute existence et dans l’histoire pour réaliser ses objectifs. C’est uniquement par
l’ascension que le Christ ressuscité pouvait être spirituellement présent parmi son peuple sur la
terre. L’ascension signifie que la religion de Jésus-Christ est universelle : elle englobe le monde
entier et inclut l’éternité.
28. Jésus est rentré chez son Père pour :
a. ________________________________________________________________________
b. ________________________________________________________________________
c. ________________________________________________________________________
La résurrection permet au chrétien d’aujourd’hui de faire face aux difficultés de notre monde et
de savoir que Dieu atteindra ses objectifs dans histoire. Bien que le chrétien voit des hommes
vivre dans l’oppression et la souffrance, il se souvient de la réalité de la résurrection tout en
cherchant à rétablir la justice. Le même Dieu qui a ressuscité Christ du tombeau est à l’œuvre
dans le monde d’aujourd’hui.
__________________________
1
J.R. Saunders, The Cross and the Reconstruction of the World (New York: Fleming H. Reveil Company, 1920), p’
19.
2
Walter Thomas Conner, The Gospel of Redemption (Nashville: Broadman Press, 1945), p. 130.
3
F.W. Boreham. A Bunch of Everlastings (New York: Abingdon Press, 1920), p. 229.
4
W.H. Griffith Thomas, « Resurrection of Jesus Christ, » The International Standard Bible Encyclopedia, 5
volumes, (Wm. B. Eerdmans Publishing Co., 1939), 4:2569.
5
Allen Brantley, The Enchanted Cross (Londres: Fleming H. Réveil Co,. 1937), p. 198.

Réponses 16. Saint-Esprit, emprisonnement, mort,
Dieu, hommes
1. sienne, égoïste 17. conquérant, l’œuvre missionnaire
2. salut, soi-même 18. croix
3. croix 19. bonne nouvelle
4. croix, l’homme 20. la résurrection, la présence du Saint-
5. siècles, cœur, l’éternité, Calvaire Esprit
6. enseignements directs et indirects 21. vivre. Comparez votre réponse avec le
7. Comparez votre réponse avec le texte. texte.
8. croix, perd, conservera, éternelle 22. Comparez votre réponse avec le texte
9. Maître, meurt 23. résurrection, unique, totale
10. amour, rendre témoignage 24. Matthieu 28.19-20
11. passion, lui, lui 25. espérance, chrétien, mort, vie,
12. cantiques victorieusement
13. rendant témoignage 26. venez voir, allez annoncer.
14. Comparez votre réponse avec le texte. 27. Rencontre, vit
15. découragés, tristes, espérance 28. Comparez vos réponses avec le texte.

Leçon 4
LE SAINT-ESPRIT ET L’ŒUVRE MISSIONNAIRE
Introduction
Le Saint-Esprit de Dieu joue un rôle crucial dans l’œuvre missionnaire. Présence vivante de
Christ dans le cœur du croyant le Saint-Esprit témoigne de lui, donne plein pouvoir pour le
témoignage, produit des fruits et procure la confiance devant les incertitudes, Il agit aussi dans la
vie de l’incroyant pour le convaincre de péché et l’attirer au salut en Jésus-Christ. Il se sert de la
Parole écrite et parlée comme de son épée. (Voir Hébreux 4.12: Ephésiens 6.17). Il équipe le
chrétien et l’Eglise de talents, en vue du ministère.
Nous pouvons emprunter une illustration au monde du sport et comparer le Saint-Esprit à un
entraîneur qui corrige, forme, guide et encourage continuellement le chrétien.
Le Saint-Esprit de Dieu joue un rôle varié dans l’œuvre missionnaire mondiale. Il rend
témoignage de Christ et confère plein pouvoir au serviteur de Christ. Plus particulièrement il est
le guide, l’entraîneur, le mentor de l’œuvre missionnaire. Il met en exécution le dessein principal
de Dieu au moyen d’hommes et de femmes qui se consacrent à faire sa volonté.
1. Le Saint-Esprit est la présence vivante de Christ dans le cœur du croyant :
a. Il témoigne de ______________ b. Il donne plein pouvoir pour le _______________
c. Il produit des _______________ d. Il procure la ______________________________

Le Saint-Esprit est le grand apôtre, le grand messager de Christ. Son rôle est de donner à l’Eglise
la puissance de témoigner de Christ. Il est aussi celui qui illumine l’esprit, donne la vie,
transforme et maintient l’Eglise, corps vivant de Christ. Non seulement équipe-t-il les enfants de
Dieu dans leur témoignage mais il prépare aussi les cœurs et les circonstances pour rendre ce
témoignage fructueux. Le cas de Corneille, dans Actes 10, en est un exemple précis.
2. Pour l’incroyant le Saint-Esprit :
Le _______________________________ de péché.
L’______________________ au salut en Jésus-Christ.
Se sert de la ________________________ écrite et pariée comme de son épée
L’œuvre missionnaire sans la puissance et la direction du Saint-Esprit de Dieu serait vouée à

l’échec, Elle serait une entreprise humaine luttant contre des forces insurmontables. La Pentecôte
souligne clairement deux vérités de l’Evangile : la bonne nouvelle est destinée au monde entier,
et les chrétiens, fortifiés par le Saint-Esprit, sont ses instruments choisis pour l’annoncer.
Examinons maintenant de près quelques-uns des rôles du Saint-Esprit.

Le consolateur
Le mot le plus souvent utilisé pour décrire la personne et l’œuvre du Saint-Esprit dans le
Nouveau Testament est un mot merveilleux et pratiquement intraduisible: parakletos. Certaines
versions de la Bible le traduisent consolateur : d’autres le laissent sous sa forme translitérée
paraclete. Une étude approfondie de parakletos révèle quelque chose du ministère de l’Esprit
dans l‘œuvre missionnaire.
3. Un des rôles du Saint-Esprit dans l’œuvre missionnaire est ________________________
William Barclay, un commentateur britannique du Nouveau Testament décrit le rôle de l’Esprit
comme Consolateur, « Un parakletos donne du courage à la personne découragée, affermit le
bras affaibli pour préparer au combat, pousse un homme ordinaire à faire face vaillamment à une
situation périlleuse. » 1
Les vies de William Carey, d’Adoniram Judson, de George Lisle et de William Wallace
montrent clairement la façon dont le Saint Esprit encouragea ces hommes ordinaires et leur
permit d’accomplir des choses extraordinaires. La forme infinitive de parakletos est para kalein.
Ce mot implique surtout un encouragement un stimulant pour de grandes œuvre s et des pensées
élevées Il s’applique au domaine du combat Le parakletoi ou ceux qui encouragent étaient des
anciens combattants qui réconfortaient les soldats avant et pendant la bataille.
Dans le monde actuel, le missionnaire est confronté par des conditions sociales en évolution
l’opposition militante de philosophies politiques et religieuses et parfois un nationalisme
extrême. Il se tourne vers le Consolateur qui le prépare pour la bataille de la vie. Bien que pressé
de toutes parts, le chrétien peut compter sur celui qui se tient à ses côtés la puissante présence du
Christ vivant.
Pour revenir à Barclay qui a fait une étude approfondie du rôle du Paraclete ou Consolateur nous
trouvons ce terme employé dans la version en grec antique.
L’emploi du mot parakletos dans la version des Septante souligne l’aspect du réconfort et
de la consolation dans la détresse et l’encouragement de l’homme. Laissé à lui-même,
l’homme s’effondrerait. C’est le réconfort qui permet à un homme de surmonter l’épreuve
sans broncher.2
4. Le consolateur est un __________________ et donne du __________________________.
Le Saint-Esprit permet au chrétien d’affronter victorieusement les crises aussi bien que la routine
quotidienne. Il est prêt à aider le chrétien dans les situations qu’il ne pourrait surmonter sans
faiblir. Le mot parakletos a une forme passive qui signifie « celui qui est appelé à accompagner
à aider ». Cependant le sens du mot est actif car une fois appelé il apporte un secours actif.
Bien que la forme verbale du mot apparaisse fréquemment dans le Nouveau Testament, la forme
substantive n’y apparaît que cinq fois - chaque fois, dans les écrits de Jean. Dans 1 Jean 21, le
mot s’applique à Jésus, et il est traduit par avocat. Les quatre autres fois se trouvent dans Jean
14-16, dans la conversation intime de Jésus avec ses disciples, la veille de sa mort. Jésus promet
alors à ses disciples qu’il ne les laissera pas orphelins, mais qu’il enverra « un autre
consolateur », comme lui-même. Ce soir-là, face au danger à la mort, l’affliction et la proche
persécution. Jésus donne à ses disciples la promesse du Saint-Esprit. Le Saint-Esprit sera le

soutien, l’intercesseur et le guide des disciples. Il sera le consolateur qui les fortifie pour la tâche
à accomplir.
5. Dans sa description du Saint-Esprit comme soutien, Jean l’a appelé l’_______________
6. Comme consolateur, le Saint-Esprit affermit les chrétiens pour leur ________________.

Les traducteurs missionnaires ont découvert de véritables trésors en cherchant à traduire
parakletos dans les diverses, langues du monde. L’une des expériences les plus extraordinaires
est celle de Mile Estella. Myers qui travaillait parmi la tribu Karre dans ancienne Afrique
équatoriale française. Mile Myers expliquait parakletos à son conseiller en matière de traduction.
Elle montrait que le mot veut dire consolateur et un ami qui guide, aide, réconforte et donne de
la force. Son assistant déclara que la meilleure traduction de l’idée serait « celui qui tombe à côté
de nous ». Lorsque Mile Myers lui demanda la raison pour cette interprétation, il lui explique que
beaucoup de ses concitoyens étaient des porteurs. Ainsi, pendant des voyages de plusieurs
semaines, voire des mois, ils transportaient de très lourdes charges.
Ils traversaient ainsi toutes sortes de climats, souvent loin de chez eux. Parfois, certains d’entre
eux tombaient malades et souffraient de fièvre et de dysenterie. Ils étaient alors trop faibles pour
continuer le voyage. Les autres membres de la tribu devaient continuer. Ils ne pouvaient attendre
la guérison de leur compagnon qui était donc abandonné sans secours. Si la nuit tombait, alors
qu’il se trouvait dans un état d’extrême faiblesse sur le chemin. Il était à la merci de quelque bête
sauvage.
Seul et sans défense, il avait besoin d’un ami. Et, parfois, un ami passait par là. En le voyant, il
« tombait à côté de lui » pour lui porter secours. Il le relevait et marchait à côté de lui pour
l’accompagne au village suivant. Le parakletos est donc « celui qui tombe à côté de nous ».
Le concept de parakletos nous aide à comprendre l’œuvre du Saint-Esprit à la fois dans la vie du
chrétien et dans l’œuvre missionnaire.
7. Quel était le sens donné au mot paraclete dans la langue de la tribu Karre ?
___________________________________________________________________________
Le guide
En plus de son rôle de consolateur et de compagnon dans l’œuvre missionnaire, l’Esprit de Dieu
est aussi le guide. Il exerce son autorité souveraine dans le choix du personnel et du champ de
travail, dans l’ouverture et la fermeture d’avenues. Non seulement revêt-il le missionnaire de
puissance mais il dirige aussi l’œuvre entière, il a choisi Paul et Barnabas dans Actes 13; il a
dirigé Philippe vers l’eunuque dans Actes 8, il a fermé l’Asie à Paul dans Actes 16.6, et il a
ouvert le champ de l’Europe dans Actes 16.9. Le contraste entre les effets des missions de
cette époque-là et les résultats inférieurs de la nôtre s’explique peut-être dans l’attitude de
l’Eglise primitive qui, elle, était prête à suivre les plans du Saint-Esprit à chaque occasion.
8. En tant que guide de l’œuvre missionnaire, le Saint-Esprit exerce la souveraineté dans :
a. Le choix du _________________ b. Le choix du _______________________________
c. L’ouverture et la fermeture d’avenues dans l’_________________________________

Si nous pouvons employer le terme sans manquer de révérence, nous pouvons dire que le Saint-
Esprit est un entraîneur ou un mentor dans l’œuvre missionnaire. Si nous choisissons une image
militaire, il est un général sur le champ de bataille. Avec l’avantage qu’il connaît la volonté
parfaite du Père, le dessein du Fils et le plan de Dieu dans l’histoire, le Saint-Esprit peut choisir,
diriger et organiser l’envoi au combat des éléments adéquats. Refuser de suivre diligemment la
direction du Saint-Esprit, c’est aller vers l’échec certain de l’œuvre missionnaire. Par contre,
suivre ses directives, c’est en assurer la victoire.
La puissance
Jésus a promis la puissance (dunamis) lors de la venue du Saint-Esprit (Luc 24.49). Il dit à ses
disciples que la venue du Saint-Esprit les revêtirait de puissance dynamique (Actes 1.8).
Ce n’est qu’après avoir possédé cette puissance divine personnalisée qu’ils pourraient
entreprendre la tâche impossible d’évangéliser le monde.
9. Un rôle du Saint-Esprit dans l’œuvre missionnaire est de donner la _________________
Paul a déclaré que sa prédication n’était pas caractérisée par la sagesse humaine ni une
psychologie avisée, mais par la puissance divine (1 Corinthiens 2.4, 13). La puissance du Saint-
Esprit rendait efficace la prédication de Paul.
10. Dans Luc 24.49, qu’est-ce que Jésus a promis à ses disciples ? ______________________
Johannes Blauw a dit sur l’absolue nécessité de la puissance du Saint-Esprit: « Le message de
Pâques ne peut être annoncé aux nations que par la seule réalité de la Pentecôte. » La promesse
de Jésus d’être avec ses disciples est accomplie dans sa présence, au moyen du Saint-Esprit
(Matthieu 28.20). Sa présence dans l’œuvre missionnaire et dans la mission entière de l’Eglise
est le sceau de Dieu : sa garantie que Jésus sera exalté et que son peuple sera rempli de
puissance.
11. Selon Actes 1.8 quand est-ce que les disciples devaient commencer leur tâche
d’évangélisation ? ___________________________________________________________
Le « transformateur »
Une expérience vraie illustre l’œuvre du Saint-Esprit comme celui qui réforme et transforme. Un
missionnaire, dans une campagne d’évangélisation près de la frontière entre Guatemala et le
Mexique se préparait à projeter des films sur la vie de Christ. Quand on a commencé à projeter le
film, le courant était insuffisant et l’image de Christ était floue. Bien que l’audience écoutât avec
attention, les paroles de Christ n’étaient pas distinctes, et on ne pouvait pas entendre le message
clairement. On a dû donc employer un transformateur pour rectifier l’intensité du courant
électrique. Alors tout devint clair, images et paroles.
12. Un rôle du Saint-Esprit dans l’œuvre missionnaire est celui d’un ___________________
Le Saint-Esprit joue le rôle d’un « transformateur » dans la tâche missionnaire. Les mots et les
illustrations des prédicateurs et des missionnaires sont peut-être flous et difficiles à comprendre,
mais le Saint-Esprit vient élucider la vérité dans le cœur de l’auditeur. Sa puissance de
transformation éclaire la personne de Christ. Les paroles du Sauveur sont alors à la portée de
tous et prennent tout leur sens. Le Saint-Esprit fait vivre ces paroles.

13. Comme transformateur, le Saint-Esprit:
a. Rend _________________ les paroles de Christ et leur donne un _________________
b. Elucide la vérité dans le ______________________________ de l’auditeur

Cette puissance dans l’œuvre missionnaire se trouve clairement exprimée dans la prédication de
Pierre à la Pentecôte. Lorsque Pierre a fini son sermon, quelque chose d’extraordinaire se
produit: « Après avoir entendu ce discours, ils eurent le cœur vivement touché et ils dirent à
Pierre et aux autres apôtres: Hommes, frères, que ferons-nous? » (Actes 2.37).
14. Lorsque Pierre a prêché à la Pentecôte, dans la puissance du Saint-Esprit les gens lui
ont demandé: « ___________________________________________________________ »
Le pourvoyeur
La Bataille d’Alamein, un des principaux combats de la seconde guerre mondiale, a commencé
par une affaire de ravitaillement. Winston Churchill a décrit l’importance de cette bataille
comme « la plaque tournante de la fatalité ». Une large part de la force du général allemand
Rommel dépendait de la mobilité de ses fameux tanks. Avant la bataille, Winston Churchill
informa les premiers ministres de l’empire britannique qu’un important navire allemand de
ravitaillement avait été coulé, provoquant un manque de munitions et d’approvisionnements pour
les troupes allemandes et italiennes.
Au moment où Rommel aurait pu se retirer, avec ses troupes, pour préparer et livrer une nouvelle
bataille, les réserves d’essence s’épuisèrent. La victoire des forces alliées fut la première d’une
série de victoires qui amena enfin à terme la guerre mondiale en Europe. Les ressources en
suffisance avaient joué un rôle décisif.
Dans le combat spirituel, l’Esprit de Dieu fournit les ressources, et les dons spirituels nécessaires
pour mener à bien la mission de Christ en se servant d’hommes et de femmes dédiés à Dieu.
15. Un autre rôle du Saint-Esprit dans l’œuvre missionnaire est celui de ________________
Le Nouveau Testament utilise deux termes pour désigner les dons de l’Esprit accordés à l’Eglise
pour remplir son ministère et porter son témoignage. Le premier mot (pneumatikon) signifie les
dons spirituels, les pensées, les opinions, et les et les préceptes qui, chez le chrétien, résultent de
l’œuvre du Saint-Esprit. Ce terme apparaît dans les premiers versets de 1 Corinthiens 12. Il y a
un second terme (charismata) utilisé dans ce même passage et aussi dans Romains 12.
16. Le Saint-Esprit fournit les ___________________ et les ___________________________

nécessaires pour accomplir la mission de Christ.
Charismata comprend des dons de grâce, accordés librement et généreusement par Dieu. Ce sont
des dons particuliers, et immatériels, que Dieu confère au chrétien individuel pour édifier le
corps de Christ. Le lexique grec de Thayer indique que les dons spirituels sont d’extraordinaires
pouvoirs qui distinguent certains chrétiens et les rendent capables de servir le corps de Christ.
Ces dons émanent de la grâce de Dieu et doivent être utilisés pour la gloire de Dieu.

17. Charismata (dons de l’Esprit) comprend des dons particuliers que __________________
donne aux chrétiens, individuellement pour l’édification du corps de _______________.

Dans Romans 12 et 1 Corinthiens 12, Paul fait remarquer qu’il y a différentes sortes de dons,
mais qu’ils sont tous destinés à des ministères, et pour l’affermissement et édification du corps
de Christ. Il est clair aussi qu’une personne ne possède pas tous ces dons à la fois.
18. Il y a toutes sortes de dons, mais ils sont tous destinés à : _________________________
et ________________________________________________ du corps de Christ.

1 Corinthiens 13 et 14 font aussi partie de l’enseignement des dons de l’Esprit. Le chapitre 13
montre que l’amour est l’attitude exigé pour l’exercice des dons. Sans l’amour, un don n’a aucun
sens. Le chapitre 14 revient au même thème qu’à la fin de 1 Corinthiens 12. Il réitère le fait
que la prophétie qui édifie l’Eglise et exalte Christ est préférable aux dons plus ésotériques que
recherchaient les Corinthiens.
1 Corinthiens 12.27-30 ne traite pas tant des dons que des divers ministères. La responsabilité est
divisée entre les apôtres, les prophètes, les prédicateurs, ceux qui font des miracles, ceux qui ont
le don de guérir, de secourir, d’administrer, ainsi que ceux qui parlent en diverses langues.
La liste de Romains est semblable mais s’attache davantage aux charges des chrétiens et à la
place des dons dans l’édification du corps de Christ. L’accent est placé sur l’utilisation des dons.
Le sens particulier de ces dons pour l’œuvre missionnaire est que Christ par son Esprit équipe
son Eglise pour la tâche qu’il lui confie.
L’Esprit de Dieu, manifestant le cœur du Père, cherche à atteindre un monde rebelle. Il organise
la stratégie et choisit ceux qu’il utilisera dans cette tâche. A ceux qui est choisi-il donne la
puissance d’accomplir sa volonté. S’ils sont dirigés par le Saint-Esprit, ils vont conquérir en son
nom. L’Esprit de Dieu est la présence efficace de Christ dans son peuple, qui guide et qui donne
la puissance d’exalter Christ dans le monde.
19. Selon 1 Corinthiens, quel est le meilleur des dons ? _______________________________
1
William Barclay. More New Testament Words (Londres: SCM Press, Ltd., 1958), p. 134.
2
Ibid. p.135
3
Johannes Blauw. The Missionary Nature of the Church (Londres: Lutterworth Press, 1962). p.89.
REPONSES
1. Christ, témoignage, fruits, confiance 11. Comparez votre réponse avec le texte.
2. convainc, attire, Parole 12. transformateur
3. Comparez votre réponse avec le texte. 13. compréhensibles, sens, cœur
4. parakletos, courage 14. Que ferons-nous
5. avocat 15. pourvoyeur
6. tâche 16. ressources, dons spirituels
7. Celui qui tombe à côté de nous. 17. Dieu, Christ
8. personnel, champ de travail, l’œuvre 18. l’affermissement,, l’édification
missionnaire 19. la prophétie
9. puissance
10. une puissance lors de la venue du Saint- Esprit

Leçon 5
L’ÉGLISE, AGENT DE L’ŒUVRE MISSIONNAIRE
Introduction
Un aspect fondamental de la nature de l’Eglise est sa tâche missionnaire. Comme le dit Emil
Brunner :
« Une église existe par l’œuvre missionnaire, tout comme le feu existe parce qu’il brûle. » Cette
œuvre missionnaire n’est pas un supplément facultatif au programme de l’église, mais elle est
l’objectif principal de son existence. Peters souligne que l’œuvre missionnaire est aussi naturelle
pour l’Eglise que la production de raisins l’est pour la vigne. Le but principal de l’Eglise est de
glorifier Dieu, de faire connaître Christ dans le monde, de gagner de nouveaux convertis et de les
enseigner.
1. Le but principal de l’Eglise du Nouveau Testament est l’œuvre missionnaire :
a. Glorifier ________________ b. Faire connaître Christ dans le __________________
c. Gagner de nouveaux convertis et les _______________________________________

A certaines époques de l’histoire, l’église a échoué à son appel missionnaire. Cependant, Dieu a
toujours continué à susciter des individus et des groupes pour perpétuer l’œuvre missionnaire.
Ces personnes ont décidé d’être des chrétiens authentiques au sein de la chrétienté.
La nature de l’église
Dans le Nouveau Testament, le mot grec pour église est ekklésia, du verbe ek kaleô, qui veut dire
appeler hors de. Les chrétiens sont donc des appelés. Le peuple de Dieu est appelé hors du
monde : pour servir, pour s’unir au Seigneur et pour être ses témoins.
2. Ekklesia est le mot du Nouveau Testament qu’on traduit __________________________
et qui signifie _______________________________________________________________

Le mot église a au moins quatre sens dans le Nouveau Testament:
1. Une assemblée quelconque - par exemple, une assemblé civique ;
2. Un terme générique qui signale l’Eglise en général, comme dans Matthieu 18,17;
3. L’équivalent de Royaume de Dieu, désignant les enfants de Dieu :
4. l’église locale.
3. Le mot église a quatre sens dans le Nouveau Testament:
a. Une ______________________ quelconque b. L’_____________________ en général
c. Tous les ______________________ de Dieu d. L’_________________________ locale

Ce dernier emploi est le plus commun et apparaît plus de quatre-vingt-dix fois - par exemple,
l’église de Dieu à Corinthe, en Asie, à Ephèse, à Philadelphie.
D’autres termes employés pour designer l’Eglise décrivent sa nature:
1. Le corps de Christ (Ephésiens 1.22-23; 1 Corinthiens 12.27).
2. La maison de Dieu (1 Timothée 3.15; 1 Pierre 2.5)
3. L’épouse de Christ (2 Corinthiens 11.2; Matthieu 2.5).
4. Le troupeau de Dieu (Jean 10.129).
4. Quatre termes décriant la nature de l’Eglise dans le Nouveau Testament:
a. ______________________________ b. ______________________________
c. ______________________________ d. ______________________________
Ces termes montrent la relation vitale entre Dieu et l’Eglise. Tout en étant composée d’êtres
humains avec leurs faiblesses, elle est divinement établie et représente une communion protégée.
Seule sa nature divine peut expliquer sa permanence à travers les siècles malgré les adversités.
Certaines des fonctions-clé de l’Eglise sont :
1. L‘enseignement. Jésus était lui-même le maître par excellence, mais il enjoint aussi à ses
disciples d’enseigner aux nations de se conformer à ses commandements (Matthieu 28.20).
5. Jésus a enseigné et ordonné à ses disciples de ____________________________________
2. L’adoration. Les chrétiens doivent s’édifier par des psaumes et des hymnes, mais leur but
principal est de louer Dieu de tout leur cœur (Ephésiens 5.19-20). Le culte d’adoration en
commun soutient et fortifie le culte personnel.
6. Le culte en commun fortifie le culte ____________________________________________
3. La communion. Jésus présente à ses disciples l’amour et la communion comme idéal à
réaliser. Les hommes sauraient que les chrétiens appartiennent à Christ en constatant leur
amour réciproque. « Nous savons que nous sommes passés de la mort à la vie, parce que
nous aimons les frères » (1 Jean 3.14).
7. Les autres sauront que nous sommes chrétiens en voyant notre _____________________
4. Le ministère. Jésus a fait le bien, et l’Eglise, servante de Christ, doit suivre son exemple. En
authentifiant son appel et son ministère devant les habitants de Nazareth, Jésus a cité Esaïe
61 pour décrire le ministère du Messie. Celui-ci devait réunir la proclamation et le ministère.
« L’Esprit du Seigneur est sur moi, parce qu’il m’a oint pour annoncer la bonne nouvelle
aux pauvres; il m’a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé, pour proclamer aux
captifs la délivrance, et aux aveugles le recouvrement de la vue, pour renvoyer libres les
opprimés, pour publier une année de grâce du Seigneur » (Luc 4.18-19).
8. L’Eglise, servante du Seigneur, doit suivre Jésus et faire le ________________________
__________________________________________ comme lui.

5. Le témoignage. L’objectif central de l’Eglise est de rendre témoignage de son Seigneur. Jésus
a utilisé de nombreuses expressions pour souligner ce concept. Il a dit: « Comme le Père m’a
envoyé, moi aussi je vous envoie » (Jean 20.21). Jésus a clairement assigné cette tâche
lorsqu’il a dit : « Vous serez mes témoins... jusqu’aux extrémités de la terre » (Actes 1.8).
9. Quel est le but principal de l’Eglise? __________________________________________

10. Citez les cinq fonctions clé de l’Eglise. _________________________________________
___________________________________________________________________________
___________________________________________________________________________
L’objectif principal de l’Eglise

A travers les siècles, l’Eglise a eu à affronter la tentation d’exercer de nombreuses activités
louables tout en négligeant l’appel suprême de sa mission. George Peters résume cet objectif en
ces mots : « La tâche principale de l’Eglise est de communiquer intelligiblement et avec
efficacité, un message divin au monde, afin d’amener l’homme à une relation vivante avec Christ
par la foi ». Il indique aussi quelques-unes des obligations solennelles qui font partie de la tâche
de l’Eglise.2
11. Donnez le résumé de George Peters sur l’objectif de l’Eglise _______________________

1. Présenter Christ intelligemment, de façon vivante et efficace.
2. Amener les gens à une relation de foi véritable en Jésus-Christ.
3. Unir les croyants par l’administration du baptême et les organiser en églises chrétiennes.
4. Etablir les croyants dans la doctrine chrétienne, les principes et les pratiques de la vie
chrétienne, la communion et le service chrétiens.
5. Les former à une vie selon le Saint-Esprit.
12. Cinq obligations de l’Eglise sont :
a. Présenter Christ ________________________________________________________
b. Amener les gens à une ____________________ de _____________ avec Jésus-Christ.
c. Unir les croyants par l’administration du ______________________________ et les
___________________________________ en églises chrétiennes.
d. Etablir les croyants dans _________________________________________________
e. Les former à vivre une vie selon ___________________________________________.

L’IMPORTANCE DE L’EGLISE DANS LE NOUVEAU TESTAMENT
L’Eglise avait une telle importance que Christ l’a aimée et s’est donné lui-même pour elle
(Ephésiens 5.25). Dans sa mission au monde, « les portes du séjour des morts ne prévaudront
pas contre elle » (Matthieu 16.18). La plupart des chrétiens ont envisagé cette promesse comme
une image d’un fort assiégé par les forces de l’enfer s’acharnant à ses portes sans pouvoir les
franchir. Billy Graham fait remarquer que ce sont plutôt les portes de l’enfer qui ne peuvent
résister. Les forces de l’enfer ont établi leur défense. L’Eglise est prête au combat pour arracher
les tisons au feu, pour secourir ceux qui sont perdus entre les griffes de Satan. C’est là une image
tout-à-fait différente qui présente l’Eglise comme une communauté en marche et victorieuse.
13. Lisez Ephésiens 5.25
L’Eglise est si importante que Christ ___________________ et s’est _________________
_________________________________________ lui-même pour elle. « Les portes de
l’enfer, du séjour des morts, ne prévaudront point contre elle. »
Cela signifie que l’Eglise est au combat pour secourir ceux qui sont ________________
entre les ______________________________________ de Satan
Importante, parce que largement utilisée

Le terme ekklesia est utilisé quelques 114 fois dans le Nouveau Testament. Son emploi est rare
dans les Evangiles. Les quelques références qui s’y trouvent nous disent seulement que cette
communauté est d’origine divine, qu’elle vaincra, qu’elle est fondée sur Jésus et qu’elle joue un
rôle dans la discipline de ses membres.
Dans le livre des Actes, le terme apparaît plus fréquemment avec l’accroissement de l’église à
Jérusalem et dans tout l’empire romain, et au-delà. Dans les diverses épîtres du Nouveau
Testament nous trouvons des églises établies. Elles reçoivent des lettres d’instruction,
d’encouragement et d’exhortation, afin que ces petits groupes puissent gagner les hommes
perdus autour d’eux. La période d’histoire qui suit le Nouveau Testament prouve la réalité des
promesses de Christ.
14. Le terme ekklesia est utilisé quelque _______________ fois dans le Nouveau Testament.
15. Choisissez le terme qui convient: Ekklesia apparaît plus fréquemment dans (les
Evangiles / le livre des Actes).
Importante, parce qu’elle est une communauté divine
Peters observe que, malgré l’institution et la préservation divines de l’Eglise, les éléments du
temps, de l’espace et du péché humain ont laissé leurs marques. La continuité de l’Eglise dans
l’histoire montre qu’elle est bien plus qu’une organisation humaine. Elle est une création divine,
un chef-d’œuvre de Dieu (Ephésiens 2.10), une organisation des enfants de Dieu. Sa tâche et sa
fonction sont liées aux responsabilités du nouveau peuple de Dieu que nous décrit 1 Pierre 2.9.
16. La continuité de l’Eglise dans l’histoire montre qu’elle est une _____________________
divine, un ________________ de Dieu. .
Importante, à cause de son élan missionnaire
Une fonction importante des églises du Nouveau Testament est l’exemple qu’elles nous donnent,
jusqu’aujourd’hui, de leurs activités missionnaires. L’église d’Antioche, où les croyants furent
appelés chrétiens pour la première fois, a écouté la voix du Saint-Esprit et sélectionné Paul et
Barnabas pour leurs extraordinaires voyages missionnaires (Voir Actes 13). Les églises de la
Macédoine étaient si diligentes dans leurs activités missionnaires quelles sont devenues un
exemple pour les chrétiens de Grèce et d’autres pays. La fidélité au témoignage de l’Eglise de
Rome était connue dans le monde entier (Romains 1.8). Le témoignage de l’église d’Ephèse, et
du ministère de Paul, a sans doute contribué à l’établissement des églises d’Asie Mineure, autour
d’Ephèse.
17. Pouvez-vous citer trois faits qui révèlent l’importance de Nouveau Testament ?
a. ________________________________________________________________________
b. ________________________________________________________________________
c. ________________________________________________________________________
La permanence de l’église
Nous trouvons dans les promesses de Jésus, dans l’Apocalypse, comme dans Matthieu 16.18,
qu’une église, en rapport fidèle avec son Seigneur, reste victorieuse. A l’église d’Ephèse, Dieu
promet que si les membres se repentent et reviennent à leur premier amour, il donnera à manger
« de l’arbre de vie qui est dans le paradis de Dieu » (Apocalypse 2.7). Beaucoup de menaces
sont adressées à l’Eglise de notre époque. Il y a ceux qui, opposés à toute institution, disent que
l’Eglise, comme la famille, flétrira comme une fleur sur sa tige. Il y a des ennemis de l’Eglise qui
pensent qu’elle n’est ni nécessaire ni actuelle et qu’elle doit disparaître de la scène. Ils cherchent
à détruire l’Eglise ou à l’affaiblir par un contrôle gouvernemental. Pourtant, l’Eglise continue à
s’accroître et à se renouveler sur le plan mondial. Le fait qu’elle contient des erreurs et qu’elle
s’éloigne parfois de l’idéal du Seigneur ne change en rien le fait essentiel que l’Eglise est
l’instrument choisi de Dieu pour proclamer son message dans le monde. Nous devons nous
souvenir que le « christianisme authentique a toujours survécu au sein d’une chrétienté
nominale7. »
L’Eglise a connu des périodes de crise des moments vides d’activité missionnaire, des périodes
entachées par l’hérésie, ainsi que des périodes où certaines églises ont été préoccupées par leur
propre confort et leur prestige. En même temps, il y avait au cœur de la foi chrétienne biblique,
les graines du renouvellement et de la repentance.
Très souvent, malgré l’indifférence de l’Eglise officielle envers l’œuvre missionnaire, un petit
groupe d’hommes et de femmes a persisté dans cette œuvre, inspiré et encouragé par l’appel du
Seigneur dans sa Parole. Fréquemment l’Eglise officielle se rendait compte, à la longue, que
cette minorité était dans le vrai et soutenait le mouvement.
18. Citez quelques attaques lancées contre l’Eglise.
___________________________________________________________________________
___________________________________________________________________________
___________________________________________________________________________
___________________________________________________________________________

L’Eglise et son appel missionnaire
L’Eglise d’aujourd’hui est fort critiquée. Certaines personnes aimeraient en faire une institution
politique ou économique. Cependant, elle doit rester fidèle à son appel de proclamer la puissance
transformatrice de Christ dans la vie de ses membres et dans leur communauté. Elle doit aussi
maintenir le témoignage de la puissance du salut de Jésus-Christ par la croix et la résurrection, et
cela dans l’énergie du Saint-Esprit.
L’assemblée locale, comme celle dont l’étudiant fait sans doute partie, a une tâche missionnaire
qui s’étend en cercles croissants suivant le commandement de Jésus dans Actes 1:8. Nous devons
commencer par notre propre Jérusalem, endroit où nous vivons et annoncer l’amour rédempteur
de Jésus à nos amis, nos associés, nos camarades et à d’autres afin qu’ils puissent connaître, eux
aussi, la puissance rédemptrice de Jésus, dans leur vie.
Lorsque nous avons proclamé le Seigneur à toutes nos connaissances, nous devons nous unir à
d’autres églises, et d’autres chrétiens, pour gagner notre ville notre province, ou notre
département. Ensuite, nous joindrons nos efforts à ceux d’un nombre croissant d’églises, pour
conquérir notre île, notre nation ou notre pays à Jésus-Christ. C’est ainsi que l’Eglise, la création
de Jésus-Christ avance vers la victoire dans le Seigneur.
19. Selon Actes 1.8, nous devons commencer à témoigner dans notre propre _____________
________________________________ le lieu où nous habitons.
20. Nous devons élargir notre témoignage au-delà de nos contacts personnels en nous
joignant a d’autres chrétiens et d’autres églises pour conquérir notre _______________
notre ______________________ __________ notre ________________ et enfin le monde.

1
George W. Peters, A Biblical Theology of Mission (Chicago: Moody Press, 1972), p. 209.
2
lbid p. 213. - 3bid.p. 205 - 4bid. p. 207.
Réponses
1. Dieu, monde, enseigner organiser d. la doctrine chrétienne e. le
2. église, appelés Saint-Esprit
3. assemblée, Eglise, enfants, église 13. l’a aimée, donné, perdus, griffes
4. Comparez vos réponses avec le texte. 14. 144
5. personnel 15. le livre des Actes
6. Comparez votre réponse avec le texte. 16. création, chef d’œuvre
7. amour 17. Comparez vos réponses avec le texte.
8. bien 18. Comparez vos réponses avec le texte.
9. le témoignage 19. Jérusalem
10. Comparez vos réponses avec le texte. 20. île, notion, pays
12. a. intelligemment, de façon vivante et
efficace b. relation, foi. C. baptême,

Leçon 6
LES DERNIERS TEMPS ET L’ŒUVRE MISSIONNAIRE
PREMIÈRE PARTIE
Introduction
Par derniers temps nous voulons dire ce domaine de la théologie appelé l’eschatologie, ou
doctrine des derniers jours. Ce sujet comprend le retour de Christ, le jugement, l’état éternel et
du ciel et de l’enfer. Ces doctrines bibliques ont d’importantes conséquences pour l’œuvre
missionnaire et nous ferions bien de les étudier.
1. L’eschatologie est la doctrine des ____________ et comprend le ____________________
de Christ et le __________________________________________
Le chrétien non seulement vit dans ce monde, mais est destiné à la vie éternelle avec son
Seigneur. Le christianisme appartient à l’histoire mais s’étend au-delà de l’histoire, à son origine
comme à sa fin.
Le Seigneur Jésus-Christ reviendra sur notre terre. Il emportera ses rachetés qui seront à jamais
avec lui. Celui qui n’a pas Jésus-Christ comme Sauveur le connaîtra alors comme juge. La
décision qu’on prend aujourd’hui déterminera la manière dont on recevra le Christ à son retour.
Notre prochain, nos amis et des millions d’autres dans le monde affrontent ce même choix.
Grâce à la repentance et la résolution de suivre Jésus-Christ, l’homme perdu et rebelle peut
devenir enfant de Dieu et attendre le retour de Christ ainsi que le grand jour de victoire. Cette
bonne nouvelle fournit à la fois la substance de notre message et la motivation missionnaire.
Ce fut un jour bien sombre pour les forces alliées, pendant la seconde guerre mondiale, lorsque la
défaite des forces américaines et philippines par le Japon parut inévitable. Le Général Douglas
MacArthur, le commandant en chef fut obligé de quitter les îles pour prendre le commandement
d’une autre partie de la bataille dans le Pacifique.
En partant il a promis aux soldats, au peuple et à l’ennemi « Je reviendrai » Tout au long de
l’occupation japonaise, les gens se murmuraient ces paroles d’encouragement : « Je reviendrai. »
Des témoins oculaires disent même qu’il y eut de petites boîtes d’allumettes portant cette
déclaration. Parfois on devait les cacher dans des matelas mais, grâce à la promesse, l’espérance
fut toujours entretenue.
Vers la fin de la guerre, le Général MacArthur sauta d’une péniche de débarquement sur la côte
du Pacifique, réalisant ainsi sa promesse. La promesse de retour de Jésus est de beaucoup plus
merveilleuse. Le mot grec parousia peut être traduit par présence, venue, arrivée. On l’utilise
souvent pour parler de la visite d’une grande personnalité, comme un roi ou un empereur. On
trouve ce mot dans le Nouveau Testament à propos du retour personnel, visible, et futur de Jésus,
descendant du ciel pour ressusciter les morts, procéder au jugement dernier et compléter son
Royaume.
2. Le mot grec parousia signifie _______________________ ou _______________________.
3. Comment le Nouveau Testament utilise-t-il le terme parousia? _____________________

Nous pouvons considérer la parousie comme la crise de l’œuvre missionnaire et de l’histoire. Le
dialecte mandarin de la langue chinoise éclaire cette idée. Le chinois se compose de symboles au
lieu de lettres. En mandarin, le mot crise est constitué de deux symboles : le premier représente
l’idée de danger et le deuxième d’occasion. Une crise serait alors une occasion dangereuse. Le
retour de Christ, qui amènera jugement et rédemption, est l’exemple classique de l’occasion
dangereuse.
Parousia apparaît dans Matthieu 24:27, 37 et 39. Les lettres de Paul utilisent l’expression
quatorze fois et nous le trouvons six fois encore dans Jacques, 2 Pierre et Jean. Ce mot particulier
exprime le retour de Jésus ici-bas et apparaît un total de vingt-deux fois dans le Nouveau
Testament.
4. Le mot parousia indique la crise de l’___________________ et de l’__________________
Dans le dialecte mandarin, crise est un mot composé qui signifie ____________________
Ce retour personnel, physique et glorieux du Seigneur contraste avec sa présence personnelle et
spirituelle dans le cœur du croyant par le Saint-Esprit. Crise est la forme française du mot krisis,
qui signifie décision. Dans l’usage littéraire courant une crise veut dire un moment décisif, un
tournant. Ces deux sens nous aident à comprendre la crise dans l’œuvre missionnaire. Le retour
personnel et visible de Jésus-Christ ici-bas est le moment décisif le tournant de l’histoire. Il
signifie la séparation de ceux qui sont sauvés de ceux qui ne le sont pas, la transformation du
temps en éternité. C’est le pont culminant de l’action que Dieu a déclenchée lors de la
crucifixion, la résurrection et l’exaltation de Jésus.
La mission du peuple de Dieu trouvera son accomplissement à la venue de son Roi. Ainsi cette
doctrine mérite une étude approfondie quant à la mission qu’elle expose.
5. Le retour du Seigneur sera : ________________________ et _______________________
Dans l’Ancien Testament

Le jour du Seigneur est une des expressions caractéristiques de l’Ancien Testament. Les
prophètes surtout, utilisent le terme pour annoncer que Dieu est actif dans l’histoire et au- delà.
L’expression jour du Seigneur apparaît dans Amos 15.8, Malachie 3.2 et dans Joël 2.28-32. Le
jour du Seigneur a toujours deux éléments. C’est à la fois un jour de salut et de jugement ou un
jour de salut par le jugement...1 Le jour du Seigneur sera un jour de jugement pour le monde
païen et les ennemis de l’Eglise, les hérétiques et l’Eglise impure. Mais c’est aussi un jour de
salut.2
6. Les deux éléments du Jour du Seigneur sont : ___________________________________
___________________________________________________________________________
Amos attirait souvent l’attention des gens qui soupiraient après le jour du Seigneur, sur le fait
que la venue de Christ se ferait dans la justice et la droiture. Sa venue révèlerait leurs péchés
cachés et leur observation futile des cérémonies du judaïsme. (Voir Amos 5.18-27).
7. Amos a attiré l’attention du peuple sur le fait que le jour du Seigneur apporterait la ___
___________________________________________________________________________

Nous voyons ainsi que - selon l’Ancien Testament - la récompense et le jugement apparaissent
côte à côte dans l’idée du jour du Seigneur. Et l’étude de ce concept est pertinente à notre étude
générale de l’œuvre missionnaire parce qu’elle nous rappelle que Dieu ne s’est pas séparé de
notre monde et de notre histoire. Dans les paroles du poète William Wadsworth Longfellow :
« Dieu n’est ni mort ni endormi. » Il poursuit ses objectifs dans l’histoire et les mènera à un point
culminant au-delà de l’histoire. Le même Dieu de l’Ancien Testament est le Dieu de notre
Seigneur Jésus-Christ. Il est celui qui revient lors de la parousie, le jour parfait du Seigneur.
Dans le Nouveau Testament

L’Ancien Testament attendait la venue du Messie, le Christ. Le Nouveau Testament présente
différentes perspectives de Christ: les Evangiles décrivent l’action de Christ parmi les hommes,
le livre des Actes révèle l’œuvre de l’Esprit parmi les croyants et les épîtres et l’Apocalypse
déclarent l’attente du retour du Seigneur exalté. Il y a énormément de versets sur le retour du
Seigneur dans le Nouveau Testament; examinons-en quelques-uns qui représentent ses aspects
saisissants.
8. Expliquez comment chacune de ces portions bibliques conçoivent le Christ :
L’Ancien Testament _________________________________________________________
Le Nouveau Testament ______________________________________________________
Les Actes __________________________________________________________________
Les Epîtres et l’Apocalypse ___________________________________________________

Le Nouveau Testament enseigne que le retour de Christ sera public et visible et pour les croyants
et pour les incroyants. Les versets suivants éclairent ce point: Matthieu 24.27, 30 25.31-46; Actes
17.31 et Romains 14.10.
9. Le Nouveau Testament enseigne que le retour de Christ sera _______________________
_________________________ et ___________________________
Un autre enseignement important du Nouveau Testament est que le retour de Christ sera soudain
et inattendu. Aucun avertissement particulier ne l’annoncera (Matthieu 24.27; 42-44; Marc 3.35-
37; 2 Pierre 3.10). Pierre, par exemple, décrit cette surprise comme celle d’un voleur qui vient
soudain, Luc se sert de l’image d’un filet ou piège (Luc 21.34). L’image est graphique. Un soldat
ou un animal chemine tranquillement lorsque tout-à-coup, sans avertissement, il se retrouve
prisonnier. Il n’a pas le temps de se préparer à changer de direction.3
Jésus souligne que personne ne peut savoir ni le jour ni l’heure de son retour. Il énumère pourtant
certains signes spécifiques qui précéderont cette venue: une prédication universelle de l’Evangile
(Matthieu 24.14; Actes 1.8), l’apostasie et la venue de l’anti-Christ (2 Thessaloniciens 2.3.4; 2
Timothée 3.1; 2 Pierre 3.3-4) et de grandes calamités sur la terre dont parlent Matthieu 24, Marc
13 et Luc 21.4 Malgré ces signes, les méchants se moqueront de l’annonce du retour de Christ
comme ils l’ont fait du temps de Noé (1 Timothée 4.1-3; 2 Pierre 3.3-12). Le fait que ni le jour ni
l’heure ne sont connus des hommes ni des anges est un avertissement à ceux qui perdaient leur
temps à spéculer sur des dates précises (Matthieu 24.36-51; Luc 21.34-36; Actes 1.7).
10. Les moments qui précéderont la venue seront caractérisés par _____________________
de l’Evangile, l’________________ et la _________________ _______________________
ainsi que de grandes ________________________________________________

Ainsi le Nouveau Testament clarifie et complète l’idée du jour du Seigneur telle qu’on la trouve
dans l’Ancien Testament. Le Nouveau Testament attend le retour en force et en gloire du
Crucifié, dont le but est de juger la terre et de récompenser ceux qui lui appartiennent. Certaines
conditions annonceront la fin des temps, mais celui qui essaie de prédire le moment de la
parousie se trouve sur un terrain dangereux.
Le Nouveau Testament utilise un certain nombre de termes pour parler du retour de Christ. En
plus du mot exprimant la venue, l’arrivée, il y a aussi l’apocalypse ou révélation, dévoilement.
La gloire de Christ, voilée dans un corps humain, sera révélée dans toute sa splendeur (1
Corinthiens 1.7; 1 Jean 3.2).
11. Un autre terme utilisé dans le Nouveau Testament pour parler de la venue de Jésus est
_________________________ ou révélation. La gloire de Christ sera révélée dans toute
sa splendeur.
Un autre terme encore est épiphanie, qu’on peut traduire manifestation ou apparition. Il est
utilisé dans 2 Thessaloniciens 2.8 et 1 Timothée 6.14. En accord avec l’Ancien Testament, le
jour est mentionné dans 2 Pierre 3.12 et 1 Thessaloniciens 5.2.
12. Epiphanie est un autre terme du Nouveau Testament pour traduire la venue de Jésus. Il
signifie _______________________________________.
Les trois événements essentiels qui accompagneront cette venue sont : la résurrection des bons et
des mauvais (Jean 5.28-29; 1 Corinthiens 15.23), le jugement de tous les hommes, bons et
mauvais, morts et vivants, au moment du retour de Christ (Matthieu 7.21; 13.30-43) et la
conflagration générale du monde (Matthieu 24.35; Hébreux 1.11)
Pour les incroyants, ce retour sera une source de terreur. L’enfant de Dieu éprouvera de la joie, la
joie de présenter les fruits de son travail (1 Thessaloniciens 2.19-20). L’espérance du Nouveau
Testament rayonne à la pensée du retour du Seigneur (1 Thessaloniciens 3.13; 1 Jean 2.28). La
parousie donne son sens à l’histoire.
13. Trois événements principaux accompagneront la venue de Christ:
a. La résurrection des __________________________ et des ______________________
b. Le jugement de __________________________________________________________

c. La conflagration générale du ______________________________________________
Le Nouveau Testament tout entier est eschatologique en ce qu’il révèle l’histoire en marche vers
un objectif précis, sous la direction de Dieu. Du côté négatif, ce but doit être compris comme le
jugement; du côté positif, il est la rédemption.5
Au jour du jugement tout homme sera jugé quant à ses rapports avec Christ et avec les enfants de
Dieu. « Notre véritable rapport avec lui se reflète dans nos rapports avec les enfants de Dieu. Les
servir, c’est le servir et les négliger, c’est le négliger » (Matthieu 25.31-46).6
14. _____ Vrai/faux - A la venue de Christ, il n’y aura plus d’espoir pour la personne en
dehors de Christ.
Au jour du jugement, tout homme rendra compte de lui-même à Dieu. Le Nouveau Testament ne
suggère pas qu’on peut perdre son identité individuelle au sein de la famille, de la nation ou de
l’église; le jugement sera une affaire très personnelle.7
La finalité et la certitude de son retour

Jésus a dit à ses disciples que beaucoup viendraient de l’Est et de l’Ouest pour dîner à sa table
avec les patriarches (Matthieu 8.11). Les anges iront jusqu’aux extrémités de la terre au
commandement du Fils de l’homme pour réunir les élus de toute la terre (Matthieu 24.31). Jésus
dit aussi à ses disciples d’aller dans les rues pour rassembler les bons comme les mauvais, et de
rendre témoignage devant es païens (Matthieu 10.18).
La venue de Christ instituera l’ordre final des choses, Il n’y aura plus d’espoir pour l’homme qui
est en dehors de Christ. A ce moment, l’éternité envahit le temps. Selon Karl Barth :
Ainsi, jusqu’à la fin des temps, doit vouloir dire jusqu’au moment où l’eschaton, qui
accompagne le retour de Christ, aura terminé son cours, lorsque l’univers sera soumis au règne
de Dieu, lorsque le règne distinct de Christ prendra fin et que Dieu sera tout pour tous.8
La finalité du retour de Christ réside dans le fait que l’histoire prendra fin à son retour; un
jugement final aura lieu (Matthieu 5.21-30; Luc 10.12-15) une résurrection générale se fera
(Marc 12.25-27) et il y aura une séparation finale des rachetés et des incroyants (Matthieu 25.31-
46).9
15. Au retour de Christ l’histoire _________________________________________________
La certitude du retour de Christ inspirait les chrétiens du premier siècle à agir héroïquement pour
propager l’Evangile. Depuis lors, des chrétiens passant par des épreuves pénibles ont trouvé et
inspiration et encouragement dans la promesse de son retour. Loin d’être une évasion de la
réalité, cette espérance a permis aux chrétiens de relever la tête et de persévérer. Avec la
certitude que Dieu accomplit son dessein, les chrétiens se sont saisis des armes du combat
spirituel et ont lutté contre les forces des ténèbres, même dans la bataille la plus dure.
16. La certitude de la venue de Christ à inspirer les chrétiens du premier siècle à
_____________________________________ pour propager l’Evangile.

L’appel à l’action
Le retour de Christ devrait constituer un puissant stimulant à agir au nom de Christ pour le
chrétien individuel et pour l’Eglise dans son ensemble.
La certitude que nous rencontrerons personnellement notre Sauveur nous incite à l’action, qui
n’est pas le résultat de la peur, mais du désir de plaire au Seigneur. Ce désir de porter devant lui
les fruits de notre labeur nous encourage. Le désir d’amener d’autres au salut se fonde sur la
certitude « qu’il ne veut pas qu’aucun périsse » (2 Pierre 3.9)
17. Le retour de Christ inspire les chrétiens à l’action parce que nous savons que nous
rencontrerons personnellement notre __________________________________________

Un deuxième mobile à agir est l’enseignement des Ecritures que l’Evangile sera annoncé à
travers le monde avant que la fin ne vienne (Matthieu 24.14). Ceci fait partie du plan de Dieu
pour le monde, et sera accompli par Dieu lui-même, mais nous avons reçu le merveilleux
privilège de servir d’instruments entre ses mains.
Selon le plan de Dieu, l’époque où nous vivons est essentiellement une époque missionnaire. Est-
ce trop d’espérer que l’obéissance missionnaire, non seulement redresse les sentiers tordus et
aplanit les montagnes, mais aussi hâte le retour du Seigneur et l’épiphanie finale? 10
18. L’Evangile doit être ____________________________________________________ dans
le _____________________________________ entier avant que la fin ne vienne.
Parlant de la même espérance, mais d’un point de vue un peu différent, Oscar Cullmann dit :
« L’œuvre missionnaire de l’Eglise est l’avant-goût eschatologique du royaume de Dieu et
l’espérance biblique de la fin constitue le meilleur stimulant pour agir. »11 Cette annonce
universelle de l’Evangile est à la fois un signe de la fin et une partie indispensable du plan du
salut divin. Mueller place le retour de Christ dans une perspective contemporaine lorsqu’il dit :
Les événements dans l’histoire de l’Eglise ont montré un développement continu de l’œuvre
missionnaire : de sorte qu’à notre époque, l’Evangile de Christ est annoncé dans le monde
entier, et l’on peut dire que l’âge de l’Evangile est réellement arrivé. Tandis que la Parole est
prêchée, d’autres signes s’accomplissent aussi : l’apostasie augmente : l’amour diminue et se
refroidit et la véritable Eglise de Christ, loyale à sa Parole souffre des tribulations.12
Dans un sens, nous pourrions mettre en doute la première partie de l’analyse du Dr. Mueller. De
vastes régions, surtout derrière les rideaux de fer et de bambou, restent fermées au témoignage de
l’Evangile. La tâche des enfants de Dieu est difficile, mais ils trouvent leur inspiration dans le
fait qu’ils peuvent hâter le retour du Seigneur.
19. L’œuvre missionnaire hâtera le ___________________________________ du Seigneur.
Le chrétien d’aujourd’hui ne doit pas rester inactif ni rêvasser mais plutôt scruter l’horizon
réaliser que le jour se lève et reprendre la bonne nouvelle.
B.B. Crimm, l’évangéliste cowboy, a illustré la signification du retour de Christ pour le chrétien
par un récit de ses chiens de chasse. Crimm raconte que chaque chien est dressé pour chasser les

ratons laveurs, les forçant à se réfugier dans un arbre jusqu’à l’arrivée du chasseur. Bien que le
chiens aillent la plupart du temps bien plus vite que le chasseur, celui-ci peut identifier
l’aboiement de son propre chien pour le retrouver. En même temps, le chasseur a un sifflet que
les chiens connaissent et auquel ils répondent.
A l’heure la plus sombre, juste avant l’aurore, le chasseur prend son sifflet et siffle. De loin, les
chiens portant sur le collier la marque B.B. Crimm s’arrêtent, dressent la tête et les oreilles et
rentrent à la maison.
Un jour, lorsque l’obscurité sera à son comble, Dieu enverra son archange à la lisière du ciel. Il
entonnera la trompette et sonnera la fin des temps. Tout enfant de Dieu portant la marque du
Seigneur Jésus sur lui s’arrêtera, lèvera la tête et courra vers la maison. Le retour de Christ
fournit l’aube éternelle de l’œuvre missionnaire chrétienne.
20. Le retour de Christ fournît l’aube éternelle de l’ _____________________ chrétienne.
LES DERNIERS TEMPS ET L’ŒUVRE MISSIONNAIRE

DEUXIÈME PARTIE
Introduction
Victor Frankl, un psychiatre autrichien, fut une des victimes des affreux camps de concentration
d’Hitler. Il se rendit compte que, dans sa lutte pour survivre, son adversaire le plus redoutable
était le désespoir. Il ne sortirait vainqueur qu’en découvrant le sens et le but de la vie. La famine
affaiblit son corps. Des camarades, perdant tout espoir, mouraient ou se suicidaient à ses côtés.
Frankl se trouva au carrefour de sa vie : ou bien il découvrait une raison de vivre ou bien il
mourrait également.
« Un jour, nous étions au travail dans une tranchée. L’aube était grise autour de nous,
comme le ciel au-dessus de nous. La neige était grise dans la pâle lueur de l’aurore et gris
étaient les haillons dans lesquels mes camarades de prison étaient vêtus: »13
21. Viktor Frankl se rendit compte que son adversaire le plus redoutable était le ________
_________________________________. On ne peut en être vainqueur qu’en découvrant
le _________________________ et le _________________________ de la vie.

Frankl réfléchit, « peut-être que je luttais pour découvrir la raison de mes souffrances, de mon
agonie.14 » Mais en saisissant le sens, il gagna une raison de vivre.
« Dans une dernière et violente protestation contre le désespoir d’une mort imminente,
j’ai senti que mon esprit s’évadait de la mélancolie qui m’enveloppait, qu’il transcendait
ce monde de désespoir et d’absurdité et quelque part, j’ai entendu retentir un « oui »
victorieux... »15
Le chrétien dans le monde d’aujourd’hui doit saisir fermement la certitude de l’éternité pour
pouvoir marcher avec espoir et confiance dans l’époque présente.

22. Le chrétien d’aujourd’hui doit saisir fermement la certitude de l’éternité pour pouvoir
marcher avec _____________ dans _____________________________.
Le plan que Dieu a pour l’éternité nous aide à comprendre son plan pour le présent. « L’histoire
est en marche, dans la souveraineté de Dieu, vers une fin, une apogée. » L’œuvre missionnaire
demande l’engagement du peuple de Dieu. Dieu a déterminé la fin de l’histoire terrestre et s’est
choisi un peuple pour y être son instrument de rédemption. Les enfants de Dieu doivent se laisser
utiliser pour amener des hommes et des femmes à Christ afin de les préparer à l’éternité. Stagg
supporte cette même idée. « Du point de vue eschatologique, on voit que Dieu est au
commencement de l’histoire, supérieur à elle, tout en en faisant partie et la dirigeant activement
vers son but. » L’attitude des croyants envers l’œuvre missionnaire est cruciale car la destinée
éternelle des hommes dépend de la fidélité des enfants de Dieu à leur tâche.
23. L’œuvre missionnaire exige l’engagement du peuple de Dieu parce que Dieu a
déterminé la fin de __________________ et s’est choisi un _________________________
pour être un ____________________ de __________________________
Bien que la Bible utilise de nombreuses paraboles et que les chrétiens sincères aient des opinions
diverses sur les détails de l’éternité, les Ecritures enseignent clairement que l’éternité constitue
un choix catégorique. L’homme est ou sauvé, ou perdu. Il sera éternellement avec Dieu, ou
séparé de lui. Jean 3.36 présente la division de façon catégorique - chaque individu se dirige, dès
aujourd’hui, vers le ciel où 1’enfer.
24. L’éternité constitue un choix catégorique pour tout homme :
a. Il est ___________________________ ou ____________________________________
b. Il sera, avec Dieu, au _________________ ou séparé de Dieu, en l’______________
L’appel au secours
L’enfer est l’endroit et la condition des incroyants. Il est à la fois leur demeure et leur
expérience. C’est « la négation, ou l’absence dans l’âme, de tout ce que signifie le ciel. L’enfer
est la réalisation de l’égoïsme. »18 C’est la conséquence logique du péché et de la rébellion
contre un Dieu saint, multiplié à l’infinité.
25. L’enfer est la conséquence logique du ___________________________________ et de la
___________________ contre un Dieu saint.

L’aspect le plus affreux de l’enfer est qu’il représente la séparation éternelle d’avec Dieu
(Matthieu 25.41). L’homme, créé pour être en communion avec Dieu, s’est rebellé et a été séparé
de celui qui est la source de tout bien. Cette absence complète de bonté, de compassion, d’amour,
de tout ce qui est bon crée de soi-même l’enfer. Les Ecritures nous décrivent l’enfer comme un
lieu de souffrance (Marc 9.48). De dire que les flammes de l’enfer ne peuvent être prises au

propre sens du mot parce qu’elles brûlent dans les ténèbres et que le ver y vit est à côté de la
question. L’Apocalypse emploie un langage imagé car la Bible utilise un langage figuratif, ou
symbolique, pour exprimer une réalité que la simple description surpasse. Les raisons pour
lesquelles une personne va en enfer sont clairement décrites dans Apocalypse 21.8.
26. L’enfer est la séparation avec ___________________c’est un lieu de ________________.

Le mot traduit le plus fréquemment par enfer est géhenne. Les dictionnaires bibliques nous
informent que ce mot désignait à l’origine la vallée de Hinnom, lieu où l’on consumait les
ordures de Jérusalem. La Géhenne, avec ses détritus en décomposition et sa combustion
continue, répugnait aux Juifs à cause de leur idée de la pureté. Cette attitude de répugnance
fournit à Jésus une excellente illustration de l’enfer. Il compara la destinée des incroyants à la
vallée de Hinnom. A part l’aspect terrible du châtiment décrit pour les damnés, une des vérités
les plus troublantes concernant l’enfer est l’éternité de futur tourment.
27. Un aspect du châtiment des damnés est ________________________ du futur supplice.

La nature éternelle de l’enfer apparaît clairement dans la parabole de Lazare et de l’homme riche
(Luc 16.19-31). Bien que certains condamnent l’utilisation d’une parabole comme source de
doctrine, nous répondons que même si on ne dit pas chercher dans une parabole les détails d’une
allégorie, elle n’enseigne cependant pas d’erreur. Les Ecritures ne présentent aucune suggestion
d’universalisme ou d’une deuxième occasion de telles idées émanent plutôt des idées
philosophiques.
28. La réalité de l’enfer doit convaincre le chrétien de sa responsabilité de messager pour
annoncer ________________________________________________________________ .
Nous ne pouvons qu’être touchés et convaincus de notre responsabilité d’ambassadeurs de Christ
par le fait que notre prochain peut passer l’éternité en enfer s’il ne reçoit as le message de
l’Evangile. L’image de la sentinelle dans Ezéchiel 33 montre au chrétien son devoir de messager
et de gardien.
Le ciel : l’appel de la promesse

Les Saintes Ecritures ne présentent pas tous les détails de la destinée ultime des rachetés ou des
incroyants. Elles établissent plutôt les principes fondamentaux qui guident les hommes dans leur
vie spirituelle et morale et qui déterminent leur destinée dans l’au-delà.
29. La Bible, dans son enseignement à propos du ciel, nous donne les principes
fondamentaux qui nous guident dans notre vie _________________________________
et ___________________________ et détermine notre destinée dans l’au-delà.
Le mot ciel a plusieurs sens dans la Bible. Un sens général et fréquent, dans l’Ancien Testament,
est celui de ce qui est au-delà de la terre. Dans ce sens, les cieux et la terre (Genèse 1.1)
représente la totalité de l’univers de Dieu. Mais, l’expression les cieux, se rapporte parfois à
l’habitation de Dieu, et ceci particulièrement dans les Psaumes (Psaume 2.4; 103.19: 123.1).

Parmi les prophètes, c’est Esaïe qui utilise le plus souvent ce terme. Il révèle la promesse des
nouveaux cieux (Esaïe 65.17).
30. Le terme ciel/cieux signifie :
a. La _____________________ de Dieu b. La ________________ future du croyant
c. Le lieu d’où descend ________________ d. Etienne y a vu le __________________
e. Le ________________________________ de Dieu
Le terme, ciel ou cieux est employé pour désigner ce qui est au-dessus et au-delà de la terre, mais
aussi la demeure actuelle de Dieu et celle, future, du croyant l’Esprit de Dieu descend des cieux
(Marc 1.10); Etienne a contemplé les cieux où il a vu le Fils de l’homme (Actes 7.56), et le trône
de Dieu est aux cieux (Hébreux 8.1).
Dans sa deuxième épître, Pierre donne des renseignements frappants sur le ciel. Au chapitre 3, il
déclare que notre monde actuel, y compris les cieux et la terre, passera pour faire place à la
création de nouveaux cieux et d’une nouvelle terre (2 Pierre 3.5,7,13). Un tel événement nous
semble de plus en plus vraisemblable, vu l’importance croissante de l’énergie nucléaire.
L’Apocalypse nous donne un bref aperçu de l’éternité, avec ses nouveaux cieux et sa nouvelle
terre. Bien que les détails ne suffisent pas à satisfaire la curiosité de qui veut conjecturer, ils nous
indiquent clairement la nature et la certitude du ciel.
31. L’Apocalypse parle de la nature et de la _________________________________ du ciel.
La nature et la certitude du ciel

La Bible ne débat ni n’explique la récompense éternelle du racheté; elle en déclare simplement le
fait sans s’y attarder. Mais la promesse que nous avons, nous suffit pour savoir que le ciel que
Dieu a créé est tout à fait merveilleux.
Le ciel est l’endroit rempli de la présence de Dieu. On y trouve la libération complète du péché,
de l’injustice et de la souffrance. La mort y sera abolie (1 Corinthiens 15.26). Le ciel sera un lieu
d’activité constante où les enfants de Dieu le loueront et le serviront. Aux deux derniers chapitres
de l’Apocalypse, Jean compare le ciel à un tabernacle, une ville et un jardin. Ces images sont
révélatrices. Comme un tabernacle (Apocalypse 21.1-8), le ciel est le lieu où l’homme fait
l’expérience de la communion parfaite et ininterrompue avec Dieu. Dans le tabernacle du désert,
le peuple d’Israël connut brièvement la gloire aveuglante de Dieu, mais maintenant l’accès
complet et immédiat à Dieu est enfin possible par la foi.
32. Jean compare le ciel à un _________________________________________________ une
________________________ et un ___________________.
Malgré notre connaissance des bidonvilles, des ghettos et du danger qui les caractérise, il est
magnifique de voir une grande ville la nuit à vol d’avion. Une lueur générale apparaît au loin. En
descendant pour atterrir, on distingue les grands bâtiments, les avenues, les fontaines éclairées.
Cette bien qu’illusoire, est remarquable. Il n’est pas surprenant que la Bible décrit le ciel comme

une ville dont Dieu est le bâtisseur. C’est une cité permanente où Dieu est souverain. Quel
message ce symbole même contient pour les Juifs ! Ils savaient alors, comme aujourd’hui, ce que
c’est que d’être exilés, captifs, errants. Ils n’auraient plus à craindre le désert du péché; ils
seraient en sécurité dans les murs splendides d’une ville où les portes sont faites de perles et dont
le gardien est Dieu. Ils n’entendraient plus, dans les rues, le bruit de bottes de soldats étrangers et
ne verraient plus leur capitale détruite. Ils seraient en repos dans la ville de Dieu.19
33. Le ciel est une __________________ permanente dont le ________________________ est
Dieu. Il en est aussi _____________________________________.

La troisième image que Jean emploie, est celle d’un jardin. Adam et Eve ont perdu le premier
jardin créé par Dieu, avec toute sa beauté, son abondance, sa communion avec Dieu. Le
deuxième jardin, lui, est parfait, sans possibilité d’être souillé par le péché. L’arbre de la vie s’y
dresse et Dieu en est la lumière. Cette image se présente dans Apocalypse 22.1-5. Entre le jardin
de la Genèse et celui de l’Apocalypse se situe le Jardin de Gethsémané, où Christ a payé le prix
pour que l’Eden ruiné puisse être transformé en Jardin de Dieu.20
34. Citez les trois jardins mentionnés dans la Bible.
a. ________________________________________________________________________
b. _______________________________________________________________________
c. _______________________________________________________________________
d. _______________________________________________________________________
Les candidats pour le ciel

Jésus a souvent enseigné des leçons sur le royaume des cieux et sur le moyen d’y être admis. Le
brigand sur la croix a mis sa confiance en Christ et a reçu la promesse de Christ d’être avec lui,
ce jour-là, dans le paradis (Luc 23.43). D’un autre côté, l’incrédulité exprimée par une personne
dans la vie terrestre l’exclut du paradis (Apocalypse 21.8). Ce rejet, cette rébellion, se manifeste
en une conduite typique (Matthieu 25.41-46). L’entrée au ciel dépend d’une relation personnelle
avec le Christ (Jean 14.6).
35. Les candidats pour le ciel sont ceux qui mettent leur confiance en __________________
____________________________ comme Seigneur et Sauveur.
Loin d’être une doctrine isolée, le ciel fait partie du plan total de Dieu pour l’univers. Mullins
dit :
Maintenant, il est évident que Dieu agit dans l’histoire. Sa grâce a un but et elle se dirige
vers une fin. Le but et le sens de l’histoire soulèvent des questions sur les derniers
temps... Nous ne comprendrons pleinement le royaume de Dieu qu’à son aboutissement.
Les Ecritures nous ont pourvu la synopsis, un avant-goût du ciel.21

Inhérent aux concepts du ciel et de l’enfer est le principe que nous vivons dans un univers moral
et que Dieu punira le mal et récompensera le bien. Le ciel est la promesse de victoire du chrétien
et l’affirmation que notre Dieu est souverain dans le temps et l’éternité. Street nous rappelle que
l’œuvre du chrétien n’est pas une lutte pour gagner la victoire, ni une lutte pour une cause
perdue. Le chrétien reçoit le mandat divin d’annoncer l’Evangile aux nations, mais c’est de Dieu
que dépend le succès de l’opération.
Notre tâche n’est pas de nous précipiter pour chercher du bois pour nourrir un feu qui risque de
s’éteindre. Le feu appartient à Dieu qui l’entretiendra. Notre tâche à nous est de rester proche de
la flamme.22
36. Comme les concepts du ciel et de l’enfer nous apprennent que Dieu châtiera le ________
____________________ et récompensera _______________________ le chrétien est sous
les ordres de Dieu pour _________________ Evangile aux nations.

Le ciel pourvoit cette sécurité. L’espérance du ciel, plutôt que d’anéantir action de l’Eglise,
inspire les gens à travailler pour sa mission, sachant qu’ils marchent avec fermeté vers la
demeure céleste. Ils ne sont en ce monde que comme étrangers et pèlerins, mais ils sont aussi des
citoyens du ciel (Ephésiens 2.19). Comme tels, ils doivent demeurer aujourd’hui de fidèles
ambassadeurs pour leur Seigneur (2 Corinthiens 5.19-20).
Le chrétien se rafraîchit à la source des promesses de Dieu. Il peut s’avancer avec confiance,
dans un monde troublé et souffrant pour annoncer que ce monde imparfait ne représente pas la
fin de l’histoire Les problèmes insolubles comme les souffrances du juste, le malheur de
l’innocent, la prospérité des méchants et la destruction absurde des plus nobles efforts humains,
tous font soupirer après le ciel. Le chrétien trouve la joie, l’affranchissement et l’épanouissement
dans la proclamation de la réponse divine aux aspirations humaines.
Le chrétien éprouve le désir de partager la bonne nouvelle de l’éternité. Et lorsque ce désir atteint
des dimensions mondiales, il devient la puissante impulsion nécessaire à l’œuvre missionnaire.
1
A.B. Davidson, The Theology 0f the Old Testament (Edinburgh: T. and T. Clark, 1904), p, 377.
2
lbid.
3
Une grande partie du développement de base de cette section vient de John T. Mueller t de Charles R. Eerdman, « Parousia »,
International Standard Bible Encyclopedia, 5 vols. (Grand Rapids: Wm. B. Eerdmans Publishing Co., 1939), 4:2249- 2251
F.
4
ibid.
5
Frank, Stagg, New Testament Theology (Nashville: Broadman Press 1962), p305.
6
lbid., p. 333.
7
ibid. p. 332.
8
Gerald Anderson, rédacteur, The Theology of the Christian Mission (New York: Mac Graw-Hill Book Co.), p 71
9
Stagg, New Testament Theology.p.313
10
James S. Stewart, Thine is the Kingdom (Edinburgh: The Saint Andrew Press, 1956), p. 74.
11
Anderson, The Theology of the Christian Mission, p. 43.
12
Mueller « Parousia », International Standard Bible Encyclopedia, 4.2251
13
Viktor E. Frankl, Man’s Search for Meaning (New York: Washington Square Press, 1959), p. 63.
14
Ibid 15Ibid.
16
T. Watson Street, On the Growing Edge cf the Church (Richmond: John Knox Press, 1965), p. 114.
17
Frank Stagg, New Testament Theology, p. 306.
18
Edgar Young Mullins The Christian Religion in its Doctrinal Expression (Philadelphia The Judson Press 1917) p 488
19
Voir Summers, The Life Beyond. p, 202-207. 20lbid., p. 207. 21Mullins Doctrinal Expression p. 440
22
Street, Growing Edge of the Church, p. 119.

Réponses
1. derniers temps, retour, jugement

2. présence, venue, arrivée
4. œuvre missionnaire, histoire, occasion dangereuse
5. personnel, physique, glorieux
6. Le salut et le jugement
7. justice
9. souda in, inattendu
10. prédication universelle, apostasie, venu de l’anti-Christ,
calamites
11. apocalypse
12. manifestation
13. bons, mauvais, tous les hommes, monde
14. vrai
15. prendra fin
16. agir héroïquement
17. Sauveur
18. annoncé, monde
19. retour
20. œuvre missionnaire
21. désespoir, sens, but
22. espérance, époque présente
23. l’histoire, peuple, instrument, rédemption
24. a. sauvé, perdu b. ciel, enfer
25. péché, rébellion
26. Dieu, souffrance
27. l’éternité
28. message de l’Evangile
29. spirituelle, morale
30. demeure, demeure, l’Esprit,
31. certitude
32. tabernacle, ville, jardin
33. cité, bâtisseur, souverain
34. Comparez vos réponses avec le texte,
35. Jésus-Christ
36. mal, bien, annoncer

DEUXIEME PARTIE
PRINCIPES D’UNE STRATÉGIE

MISSIONNAIRE

Leçon 7
LE SENS DE LA STRATÉGIE MISSIONNAIRE
Introduction
Nous pouvons définir une stratégie comme étant « la science militaire que suit une organisation
dans le but d’affronter l’ennemi sous des conditions avantageuses pour sa propre armée. » Un
deuxième sens, plus général cette fois, est « une méthode ou un plan bien calculé pour atteindre
une fin. »
1. La stratégie est une ______________ ou un ____________ pour atteindre une _________
Ces deux définitions sont à propos pour nous aider à comprendre la stratégie missionnaire. Nous
sommes certainement engagés dans un combat spirituel comme nous le dit Ephésiens 6.12-17 et
nous voulons voir le nom de Christ glorifié jusqu’aux extrémités de la terre. Nous avons reçu son
ordre de faire de toutes les nations des disciples. Parce que nos ressources sont limitées, nous
devons écouter attentivement les directives du Saint-Esprit et ensuite élaborer les meilleurs plans
possibles pour atteindre cet objectif.
Le Seigneur Jésus-Christ nous a donné un plan très général des buts à atteindre et des méthodes à
employer, mais il a laissé à l’instruction du Saint-Esprit la manière d’accomplir cette tâche. Un
nombre important de facteurs exige le développement d’une stratégie ou d’un plan d’attaque.
1. L’étendue de notre tâche exige l’élaboration d’une stratégie. Nous allons définir, dans les
leçons suivantes, un objectif comme étant « une fin spécifique en rapport à un but établi, pour
un temps indéfini et qui se traduit en décisions et en actions. » Notre objectif est de faire
connaître le Seigneur Jésus-Christ au monde entier, c’est-à-dire d’attirer des hommes et des
femmes à Christ, de les baptiser et de les unir à des églises du Nouveau Testament. Nous
avons vu dans la première partie du manuel que l’amour de Dieu s’adresse au monde entier.
Nous devons donc considérer le monde entier comme champ de nos activités.
2. A mesure que vous lisez les paragraphes 1 à 4, notez les éléments qui demandent le
développement d’une stratégie ou d’un plan d’attaque pour effectuer l’œuvre
missionnaire.
a. _________________________________________________________________________
2. Au commencement les chrétiens étaient un groupe minoritaire. Ils le sont d’ailleurs
toujours. Ceci ne doit pourtant pas nous décourager parce que nous avons souvent vu Dieu
accomplir de grandes choses au moyen d’un petit nombre de personnes. C’était le cas pour
Gédéon et ses trois cents hommes sélectionnés et consacrés (Juges 7). Ce fut encore le cas
durant les trois premiers siècles du christianisme. C’est alors qu’un petit groupe méprisé, du
point de vue humain, et sans ressources financières, sans prestige ni force politique, a
surmonté le paganisme officiel qui jouissait de l’approbation de l’empire romain. Nous
devons sans cesse revenir à ce principe éternel : « Ce n’est ni par la puissance, ni par la
force, mais c’est par mon esprit, dit l’Eternel des armées » (Zacharie 4.6).
b. ________________________________________________________________________

Sans nous laisser submerger par les circonstances, nous devons chercher le conseil de Dieu afin
d’établir une stratégie qui fait le meilleur emploi de nos ressources. Nous devons être de bons
gérants de ces ressources ainsi que du temps que le Seigneur nous a confié pour le laisser
accomplir sa volonté à travers nous. Nous devons déployer nos forces, préparer notre plan
d’attaque et instruire le peuple de Dieu, pour employer au mieux les ressources humaines et
divines dont dispose l’Eglise d’aujourd’hui.
3. Nos ressources physiques et financières ont des limites. Comment faire le meilleur usage de
ces ressources pour la gloire de Dieu et l’élargissement de son royaume ? Bien que Gédéon
n’ait eu qu’un groupe de trois cents hommes, il l’a déployé stratégiquement pour l’attaque.
L’Eglise peut s’engager dans beaucoup d’activités méritoires, mais elle doit donner la
priorité à ce qui est de suprême importance à son Seigneur. Sa tâche et son objectif
primordiaux sont de faire des disciples de toutes les nations. C’est à cet objectif fondamental
que nous devons donner priorité.
c. ________________________________________________________________________
4. Dieu est à l’œuvre dans l’histoire. Nous devons nous poser la question : « Comment sa
manière d’agir nous révèle-t-elle une voie à suivre ? » Nous devons développer notre
stratégie à la lumière des principes éternels de Dieu et des conditions existantes. Nous
voyons Dieu en action dans l’histoire alors qu’il prépare le monde pour un grand événement.
d. ________________________________________________________________________
A l’époque du Nouveau Testament, Dieu avait préparé le monde, de plusieurs façons, à la venue
de Christ. Par exemple, la terre subsistait paisiblement sous la Pax romana ou paix romaine.
Paul, Barnabas et Timothée pouvaient voyager dans tout l’empire sans passeport ni visa. Les
conditions n’étaient pas - parfaites mais de nombreuses routes furent construites pour unifier
l’empire romain, y développer le commerce et permettre la mobilisation rapide des armées
romaines. Elles étaient devenues des avenues de paix, sur lesquelles le message de l’Evangile
pouvait pénétrer jusqu’au cœur de Rome et parvenir jusqu’aux extrémités de la terre.
3. Deux conditions qui ont aidé à préparer la venue de Christ furent :
a. La _________________________________ romaine
b. Les ____________________________ romaines qui facilitaient les voyages pour la
propagation de l’Evangile.
En préparant le monde à la venue de Christ, Dieu avait prévu une langue commune. Le koiné, ou
grec courant, était alors la langue commerciale de l’époque, tout comme le latin était la langue
des intellectuels au Moyen-Age et l’anglais la langue commerciale aujourd’hui. Paul parlait
couramment le grec et pouvait annoncer la bonne nouvelle de Jésus aux peuples de nombreux
pays de l’empire romain et même au-delà.
4. L’usage d’une _______________________ commune, le koiné (grec courant) préparait

le chemin du message de Jésus.
Dieu avait baigné le climat religieux d’espérance. Les grands philosophes grecs, comme
Aristote, Socrate et Platon avaient, en réalité sapé la foi grecque dans les dieux païens. Les

Romains recherchaient, dans les religions mystiques, aussi une foi plus personnelle. En bref,
Dieu préparait le monde à la venue de Christ et à la propagation de l’Evangile.
5. Dieu préparait aussi le monde à la venue de Christ en baignant d’___________________
le climat religieux. .
Paul a su profiter de ces conditions sociales. Durant ses voyages à travers l’empire, il dirigea
d’abord ses pas vers les grandes villes et leurs synagogues. Il se rendit ensuite dans les
communautés païennes et la région avoisinante pour évangéliser les habitants et fonder des
églises. Sous la direction de Dieu, cette sage stratégie résulta en groupes d’églises qui servaient
de centres d’influence dans tout l’empire romain et au-delà. Une telle stratégie a permis aux
églises de croître et de se développer avec une rapidité étonnante pendant les trois premiers
siècles. Le premier volume de l’œuvre remarquable de K.S. Latourette, A History of the
Expansion of Christianity (Une Histoire de l’expansion du christianisme) raconte l’extraordinaire
histoire de cette croissance.
Continuez à noter les éléments qui demandent le développement d’une stratégie pour
l’œuvre missionnaire.
5. Lorsque nous entreprenons des plans stratégiques, comme Paul, nous devons rester
attentifs à la voix du Saint-Esprit. L’apôtre désirait aller en Asie mais l’Esprit l’envoya
plutôt en Europe (Actes 16.6-9). Pendant les dix-neuf siècles qui suivirent. Dieu dirigea les
missionnaires vers ce continent et plaça le christianisme au centre d’une civilisation
dynamique. Si Paul et ses collègues n’avaient pas obéi à la voix du Saint-Esprit, ils auraient
laissé échapper l’occasion que Dieu leur présentait.
e. ________________________________________________________________________
6. En travail de missions, des chrétiens tout aussi consacrés les uns que les autres, constatent
des résultats très différents. Ceci arrive même lorsqu’ils travaillent dans la même région
géographique. Il faut remarquer que Dieu rend aujourd’hui certaines stratégies plus efficaces
que d’autres. Nous devons peser, évaluer, étudier et accepter de suivre ce que Dieu nous
révèle sur une stratégie particulière. Continuer dans une voie traditionnelle, simplement
« parce que nous l’avons toujours fait ainsi » est non seulement manquer de sagesse mais
peut amener le péché.
f. ________________________________________________________________________
7. Finalement, nous poursuivons notre œuvre missionnaire dans un monde qui, sous bien
des aspects, est hostile à l’Evangile de Christ. Dans une revue populaire, Gloria Steinam,
dirigeante du mouvement féministe aux Etats-Unis, exprimant son idéal pour les enfants de
l’an 2.000 a déclaré: « En l’an 2,000, j’espère que nous élèverons nos enfants à croire au
potentiel humain et non en Dieu. » Son attitude caractérise notre époque. Nous devons
employer les meilleures stratégies que Dieu nous révèle pour progresser devant une telle
opposition.
g. ________________________________________________________________________

Nous devons nous rendre compte que le plan de Dieu pour sauver l’humanité se réalise en un
homme, Jésus-Christ, Dieu incarné qui est devenu l’expression personnifiée du Père et de son
plan rédempteur. Le plan de Dieu est toujours que les hommes et les femmes, rachetés par le
sang du Seigneur Jésus-Christ, rendent, par la puissance du Saint-Esprit, leur témoignage, à ceux
qui acceptent d’écouter ce message. Aucun autre plan ne peut être substitué à cette stratégie
fondamentale.
Des exemples de stratégie

Roland Allen fut missionnaire anglican, d’abord en Chine du Nord et puis au Kenya, au début de
ce siècle. Il était l’initiateur de la pensée moderne sur l’œuvre missionnaire dans son livre
Missionary Methods: Saint Paul’s or Ours? (Les Méthodes missionnaires - celles de Saint Paul
ou les nôtres ?) Il y prend à partie certaines pratiques missionnaires de son époque, les accusant
d’être totalement contraires à celles de Paul en matière de formation, finances, administration et
stratégie. Tout en désavouant que Paul ait eu une stratégie particulière. Allen a pourtant défini
son procédé et l’a présenté comme une stratégie pour notre époque.
Allen remarque que nous avons souvent tendance à idéaliser le passé, surtout celui du Nouveau
Testament, que nous croyons que la propagation de l’Evangile était plus facile à cette époque-là.
Cependant, Paul n’avait pas d’avantages plus exceptionnels à son époque que nous n’en avons à
la nôtre. Paul travailla de ses mains pour subvenir à ses propres besoins et dès le début enseigna
aux églises à faire de même. Cette méthode, bien qu’efficace, est le contraire de celle qu’on
pratique aujourd’hui.
Allen note aussi que Paul dépendait du Saint-Esprit et amenait les convertis à dépendre de lui au
début même de leur vie chrétienne. Selon Allen, ces convertis recevaient très peu d’instruction
avant d’être baptisés mais ils se laissaient diriger par le Saint-Esprit et croissaient en lui. Dieu
suscita rapidement des dirigeants locaux. Paul a joué un rôle dans ce procédé en discernant les
dons spirituels des convertis et en leur assignant des positions de responsabilité.
6. En lisant le texte, notez les évidences qui démontrent que Paul suivait une stratégie.
a. Non seulement Paul subvenait-il financièrement à ses propres besoins, mais il a
enseigné aux ______________ à faire de même.
b. Il dépendait du ____________________ et a encouragé les convertis à faire de même.
c. Les nouveaux convertis recevaient peu d’instruction avant d’être _________________
mais ils croissaient grâce au Saint-Esprit.
d. Les dirigeants locaux se manifestèrent rapidement et Paul a reconnu leurs
_____________________________ et leur a donné des __________________________
e. Les croyants interprétaient le ___________________________ et étaient chargés de la
______________________ dans les églises

Les croyants interprétaient eux-mêmes les enseignements du Nouveau Testament et étaient
chargés de la discipline dans les églises. Allen souligne que Paul travaillait à partir des grands
centres de son époque, et partait de ces bases stratégiques jusqu’aux régions plus éloignées.
Allen conclut par cinq principes pour une stratégie qu’il croyait valide pour n’importe quelle
époque :
1. Un enseignement, pour être permanent, doit être intelligible et à la portée de ceux qui le
reçoivent pour le préserver, l’utiliser et le passer à d’autres.
2. Toute organisation doit être telle qu’on puisse la comprendre et la maintenir.
3. Tous les principes financiers qui règlent la vie et l’existence de l’église doivent être tels
que les membres mêmes puissent les prescrire. Ils doivent pouvoir diriger leurs propres
affaires indépendamment de toute aide extérieure.
4. Un sens de responsabilité mutuelle envers tous les chrétiens doit être soigneusement
inculqué et pratiqué.
5. Il faut accorder librement, et immédiatement, l’autorité d’exercer les dons spirituels.1
7. Paul travaillait à partir des grands __________________ jusqu’aux _________________

Le livre d’Allen a bouleversé le monde missionnaire et reste un classique contemporain. Sa
contribution la plus importante y était peut-être d’attirer de nouveau notre attention sur le
Nouveau Testament comme source de principes pour la stratégie missionnaire.
Plus tard. J.L. Nevius, qui avait servi en Chine et visité la Corée a proposé une méthode pour
fonder des églises indigènes. Celles-ci prennent racine dans le pays et finissent par s’intégrer à la
culture. Elles perdent leurs qualités étrangères et représentent les principes essentiels du
Nouveau Testament à travers la culture locale. Nevius a remarqué que pour être stable et
indigène, une église doit s’administrer, se propager et être à sa propre charge financière. Ces
idées trouvèrent un sol fertile en Corée et produisirent, parmi les églises presbytériennes, une
croissance qui est encore considérée comme l’une des merveilles du déploiement missionnaire
moderne. Ce succès a retenu l’attention de nombreux stratégistes missionnaires chargés de et
étaient là dans leurs églises, pendant plus d’un demi-siècle et continue à influencer, aujourd’hui,
l’organisation missionnaire.
8. Selon J.L. Nevius, les trois éléments-clé d’une église indigène sont :
a. _______________________ b. ________________________ c. ________________________

Ces deux méthodes recherchaient, dans le Nouveau Testament, des principes qu’on peut
employer à notre époque. Nous devons continuellement chercher de tels principes dans le
Nouveau Testament pour établir une stratégie acceptable aujourd’hui.
Philosophies contemporaines
La méthode traditionnelle
Cette méthode comprend l’ensemble des activités pratiquées par de nombreuses missions de
large envergure. Elle joint la proclamation de l’Evangile à l’enseignement, les services
médicaux, la formation des responsables et les centres de bienfaisance qui forment une large
fondation pour le ministère et le témoignage. Elle cherche non seulement à fonder des églises

mais aussi à répondre aux besoins physiques, intellectuels et sociaux de l’individu. Ces
ministères sont souvent offerts par les missionnaires eux-mêmes avec le support de leurs
sociétés. Cette méthode cherche à donner une importance égale à ces différents aspects du
ministère. Elle mesure sa contribution, non seulement par le nombre de baptêmes et de nouvelles
églises, mais aussi par le ministère des écoles et des hôpitaux. De nos jours, nombre d’églises
montrent un grand intérêt envers ces ministères sociaux.
9. Citez les différentes philosophies contemporaines sur l’œuvre missionnaire et donnez-en
une brève description.
a. ________________________________________________________________________
L’église indigène
En voyant les résultats de la méthode employée en Corée, de nombreux observateurs des
missions ont conclu que ces principes étaient valables partout et qu’en réalité, ces principes
émanaient du Nouveau Testament. En 1954, Stanley Soltau, un missionnaire presbytérien en
Corée, écrivit un livre intitulé Missions at the Crossroads (Les Missions au carrefour) dans
lequel il démontre que la méthode employée par l’église indigène peut offrir vigueur et
croissance aux églises chrétiennes du monde entier.
b. ________________________________________________________________________
Face à l’expansion sans précédent des Assemblées de Dieu au Brésil et ailleurs, d’autres
observateurs se sont intéressés à ce que faisaient ces chrétiens. Un livre de Melvin Hodges (plus
tard secrétaire des Assemblées de Dieu en Amérique Latine) a attiré l’attention de nombreux
candidats missionnaires. Le livre, intitulé simplement The Indigenous Church (L’Eglise
indigène) est devenu un manuel qu’utilisent beaucoup de nouveaux missionnaires pour guider
leur ministère. Il insiste sur la proclamation de l’Evangile, l’organisation des églises, leur auto-
administration et leur auto-propagation, ainsi que l’avait déjà proposé Nevius, Hodges y raconte
ses propres expériences à El Salvador et ailleurs.
La présence chrétienne
Cette philosophie déclare que le témoignage chrétien, tout comme l’incarnation, consiste
simplement à être présent et à manifester l’amour de Christ parmi les hommes. Il est possible que
bien des personnes qui reçoivent ce témoignage ne se convertissent pas, mais l’essentiel est que
nous avons été sur place et avons témoigné par le truchement de notre vie. Ce raisonnement a
reçu l’approbation, depuis quelques années, du Conseil Mondial des Eglises. Elle a été
contrecarrée par la méthode de la proclamation chrétienne.
c. ________________________________________________________________________
La croissance de l’Eglise
Donald McGavran a écrit un livre intitulé Bridges of God (Les Ponts de Dieu). Il l’a fait suivre
en 1959 d’un second ouvrage How Churches Grow (Comment Croissent les Eglises). Ces deux
livres représentent un carrefour dans le domaine de la stratégie missionnaire, et présentent un
renouveau de tactique évangélique. Les idées qui y sont exprimées sont critiquées par les
chrétiens non-évangéliques comme en témoignent quelques numéros de la revue The
International Review of Missions. McGavran propose que toutes les institutions, plans et budgets
soient évalués en termes et du potentiel d’évangélisation d’une région et de la croissance
numérique des églises. Ainsi McGavran est aussi opposé par certains administrateurs
évangéliques. Ils déclarent son critère insuffisant. Pourtant, ce mouvement a produit des
douzaines de livres et représente la préoccupation dominante de la pensée missionnaire
évangélique actuelle.
d. ________________________________________________________________________
Bridges of God atteste qu’il existe des ponts naturels entre les gens. Des liens d’amitié, et de
parenté, établissent entre les gens des rapports qui permettent de parler de Christ. Tout le monde
n’est pas aussi individualiste que les Occidentaux. Ils prennent des décisions par rapport au clan,
ou à la famille élargie. Ce fait, dit McGavran, crée la possibilité qu’une famille entière, ou même
plusieurs, soit gagnée à Christ.
Dans How Churches Grow. MacGavran établit que Dieu prépara merveilleusement certains
peuples contemporains à l’Evangile. Les éléments sociologiques, comme la transformation
industrielle d’une nation, la migration de gens vers les villes ou l’affaiblissement d’une religion
tribale ont préparé ces sociétés à l’Evangile. Si nous voulons les gagner, nous devons prendre en
considération ces éléments quant au personnel et aux ressources à employer.
McGavran pense également que nous pouvons mesurer la croissance de l’église, en découvrir la
raison et procéder ainsi à améliorer cette croissance. Il n’a pas seulement avancé des idées
académiques sur le progrès de l’Evangile mais a inspiré d’autres chrétiens, y compris des
missionnaires et des pasteurs, à étudier ses idées et à les mettre à l’épreuve. Le résultat fut des
douzaines de livres sur ce sujet dans différentes parties du monde.
Nous verrons plus loin comment un pasteur, ou un missionnaire, peut adopter ces techniques
pour la croissance de son église ou de son association.
Directives de stratégie
Nous remarquons ici que les stratégistes en matière de missions ne travaillent pas à l’encontre de
l’inspiration du Saint-Esprit. Ils s’appliquent à discerner la manière dont Dieu agit et la direction
qui doit être prise afin de réaliser de meilleurs résultats, dans un monde où Dieu intervient. Peter
Wagner, dans un excellent ouvrage sur la stratégie missionnaire, souligne l’importance de ce
facteur divin.
Le Saint-Esprit est le facteur souverain dans l’œuvre missionnaire, et la gloire des
résultats lui revient. Mais, pour des raisons que nous ignorons. Dieu a choisi de se servir
d’êtres humains pour atteindre ses objectifs d’évangélisation dans le monde.2
Wagner souligne également que la stratégie missionnaire n’a jamais eu pour but de se substituer
au Saint-Esprit. Une bonne stratégie est inspirée par le Saint-Esprit et il la gouverne.3 Wagner
définit la stratégie des missions comme suit :
La stratégie est un moyen établi par un groupe, pour atteindre un but déterminé par
accord mutuel. Une bonne stratégie s’intéresse aux principes généraux, comme aux
tactiques particulières, sans pourtant perdre de vue ce but déterminé.
10. Une bonne stratégie est inspirée par le ______________ et il la _____________________

Selon Wagner, les trois qualités essentielles de la stratégie missionnaire sont qu’elle soit basée
sur la Bible, qu’elle soit efficace et qu’elle soit appropriée. La Bible nous présente le dessein
ultime de Dieu et doit servir de guide à nos efforts. Notre mandat divin est important, mais nos
ressources sont limitées. Il faut donc que nous employions à meilleur profit les ressources que
Dieu nous donne. La destinée éternelle d’hommes et de femmes dépend de notre fidélité et de
notre efficacité.
11. Trois qualités essentielles de la stratégie missionnaire sont :
a. ________________________________________________________________________
b. ________________________________________________________________________
c. ________________________________________________________________________
Tout récemment, dans une lettre à sa société, un missionnaire a informé l’administrateur qu’il
avait pu économiser l’équivalent de 5.000 francs français sur le transport de ses bagages au
champ missionnaire. L’administrateur l’a bien sûr félicité, et a aussi remarqué: « Cette économie
signifie que ces 5.000 francs seront disponibles ailleurs dans l’œuvre de Dieu. »
L’efficacité d’une opération est déterminée par l’utilisation efficace du personnel, des ressources
financières et du temps. Pour être utile, une stratégie doit prendre en considération les temps qui
changent, tout en s’orientant vers son objectif permanent. La stratégie comprend la détermination
de l’intention, l’établissement des objectifs et l’élaboration des buts pour l’accomplissement de
la tâche. Une bonne stratégie s’applique également à mesurer le progrès vers le but final. Wagner
dit: « Le succès, ou l’échec, d’une tâche particulière se mesure par divers standards, selon des
buts spécifiques. »
Les Principes d’une bonne stratégie
Pour développer une bonne stratégie, il faut d’abord se mettre d’accord pour établir des objectifs.
Wagner nous donne à nouveau un exemple: l’objectif central de l’œuvre missionnaire reste de
faire des disciples, sans permettre à de belles théories de détourner nos efforts vers des buts
secondaires.6
12. L’objectif central de l’œuvre missionnaire est de faire des _________________________
Un bon exemple de ce genre d’objectif, établi d’un commun accord, apparaît dans un document
de la Mission baptiste du Guatemala :
Le but de la Mission baptiste du Guatemala est de proclamer l’Evangile et de gagner les
hommes à Christ dans ce pays, de travailler avec les responsables pour établir et
développer des églises à l’exemple de celles du Nouveau Testament et de coopérer avec
les nationaux par des associations, fédérations et unions.
Une église locale, une association, une fédération, ou une union peut mettre au point ses propres
déclarations ou ses objectifs. Elle peut alors coordonner ses buts à cet objectif principal.

Difficultés éprouvées en développant une bonne stratégie
Wagner analyse le manque de bonne stratégie dans de nombreuses activités missionnaires, il
énonce cinq obstacles au développement d’une stratégie missionnaire :
1. Nous sommes trop attachés à la tradition et à la culture.
2. Nous n’avons pas appris à diagnostiquer la santé d’une église.
3. Nous avons basé notre stratégie sur la nécessité plutôt que sur les objectifs de Dieu.
4. Nous nous sommes servis du Saint-Esprit comme d’un paravent, refusant ainsi
d’examiner ce que nous sommes en train de faire.
5. Nous avons substitué des théories à la tâche de former des disciples.
Wagner fait aussi remarquer que bien souvent, nous nous sommes contentés de semer et avons
négligé l’ordre de la Bible de récolter.
13. Revoyez la liste des cinq obstacles selon Wagner dans le développement de la stratégie
missionnaire, puis notez les mots-clés de chaque obstacle.
a. _____________________________________ b. ____________________________________
c. _____________________________________ d. ____________________________________
e. ____________________________________
La critique de la stratégie des années 1950

Donald McGavran prétend que vers les années 1950, on s’est éloigné de la tâche de faire des
disciples et qu’on a refusé de mesurer les progrès accomplis vers ce but. Il constate qu’une
stratégie qui est efficace établit des priorités. « Aucune question n’a autant d’importance que
celle-ci: Quels sont les principes, les plans et les buts de la plus grande urgence? »8 Il continue en
décrivant plusieurs d’entre eux:
1. Pour certains, c’est de semer jusqu’aux extrémités de la terre.
2. Pour d’autres, cela comprend des ajustements dans l’organisation pour lui permettre de
survivre.
3. Pour d’autres encore, cela comprend la présence silencieuse du chrétien. Pour eux, ce qui
importe n’est pas de faire des disciples, ni de témoigner, ni d’établir des églises, mais
d’exprimer l’amour de Christ.
4. D’autres encore cherchent une mission commune au monde. Ils se préoccupent d’établir
l’œcuménisme, de manifester l’unité chrétienne.9
14. Une bonne stratégie établit des ________________________________________________

Il poursuit en critiquant certaines des tactiques qu’il appelle « stratégie des années 1950 »
1. Cette stratégie cherche à incorporer tout ce que l’Eglise et la foi chrétienne devrait
accomplir.
2. La création d’églises est un de ses nombreux objectifs mais elle résiste fermement à la
tâche individuelle d’établir ces églises, tâche qu’elle juge partisane et étroite.
3. Elle n’a pas de solutions aux problèmes pressants.
4. Cette stratégie est en réalité une défense de l’œuvre missionnaire telle qu’elle existe
aujourd’hui, les divers départements de son administration, sa bureaucratie, ses multiples
offices de services et ses intérêts particuliers.
5. Cette stratégie des années 1950 est basée sur un plan théologique et biblique erroné. Elle
ne vibre pas de la passion de Christ pour la rédemption éternelle des gens.10
15. Une bonne stratégie doit mettre l’accent sur ____________________________________

Comme on peut l’imaginer, la critique de McGavran a soulevé l’opposition de nombreux
collègues chrétiens à travers le monde. Mais il nous a rendu le service d’attirer l’attention sur le
but primordial de faire des disciples, de gagner le monde à Christ.
16. Une bonne stratégie doit tout d’abord chercher à ________________________________

Les directives de McGavran pour une correcte stratégie soulignent les thèmes principaux de la
croissance de l’Eglise.
1. Une bonne stratégie façonne les efforts missionnaires pour les adapter à chacune des
milliers de communautés séparées. Le fait est que le plus grand nombre d’églises en
pleine croissance grandit dans un secteur particulier de la société. Ainsi la croissance
extraordinaire des Pentecôtistes en Amérique latine est surtout due au fait que ce groupe
de chrétiens attire les masses populaires.
2. Une bonne stratégie doit prendre au sérieux la croissance de l’Eglise.
3. Elle doit prendre en considération les facteurs anthropologiques et sociologiques qui
influencent la croissance de l’Eglise et affirmer avec persévérance que seul le Saint-
Esprit produit cette croissance.
4. Une bonne stratégie envisage des plans solides et les exécute pour établir des églises.
5. Une bonne stratégie voit le monde en catégories culturelles - là où la mission chrétienne
se donne au ministère de semer la semence et là où il s’agit plutôt de moissonner.
6. Une bonne stratégie s’occupe à la fois des individus en particulier et de la condition
humaine en général.
7. Une bonne stratégie reconnaît que la croissance de l’Eglise est un procédé très complexe
qu’on ne peut prescrire.
8. Une bonne stratégie consacre de fortes sommes d’argent et la vie de ses serviteurs de
grande valeur à la recherche des meilleurs moyens pour réconcilier les hommes avec
Dieu et multiplier les églises.11
McGavran établit une conclusion fondamentale: « la bonne stratégie peut être discernée, apprise,
enseignée et exécutée. »12 Il souligne l’importance de la croissance de l’Eglise sur un plan
international à partir d’un cadre d’églises nationales qui procurent les ressources nécessaires par
le truchement de comités de missions.
17. Une bonne stratégie peut être :
D__________________ A________________ E________________ E_________________

Eléments d’une bonne stratégie missionnaire
Nous allons maintenant examiner une perspective un peu différente pour faire ressortir les
éléments d’une bonne stratégie missionnaire. Elle doit :
1. Etre fermement fondée sur des principes bibliques plutôt que sur les philosophies ou les
théories du moment.
2. Découvrir dans l’histoire missionnaire tout ce qui peut aider à porter un meilleur témoignage,
à établir des églises et à récolter une moisson spirituelle. Beaucoup de pays ont connu des
périodes d’intenses réveils. Certains récoltent aujourd’hui de vastes moissons. Il faut lire,
examiner sur place, analyser ce qui se passe, et enfin, écouter ce que le Saint-Esprit veut dire
aux églises d’aujourd’hui.
3. Donner une priorité à la proclamation de la bonne nouvelle, à réconcilier les hommes et les
femmes à Christ, à pratiquer une évangélisation totale, c’est-à-dire d’incorporer les nouveaux
convertis au corps de Christ - l’Eglise. Ces nouveaux convertis auront alors la responsabilité
de reproduire des églises du Nouveau Testament.
4. Agir sous l’autorité du Saint-Esprit en utilisant l’excellente sagesse qu’il offre.
5. Etablir des églises compatibles avec les goûts de la communauté locale quant à la musique, la
façon de penser et les formes d’adoration, pour autant que ces expressions n’entrent pas en
conflit avec les principes bibliques.
6. Etre guidés par le concept biblique du peuple de Dieu où chaque membre est pasteur et
témoin. Ceci favorisera la rapide formation des leaders que Dieu a appelés.
7. Développer des églises avec une indépendance et interdépendance vigoureuses dans le
domaine des finances, de l’administration et des activités missionnaires.
8. Utiliser des techniques scientifiques pour discerner la croissance ou le manque de croissance
dans les églises et les fédérations, pour découvrir des régions qui peuvent être disposées à
recevoir l’Evangile. Des études ont montré que les habitants de communautés nouvellement
formées sont plus sensibles à l’Evangile dans les cinq à huit premières années de l’existence
de la communauté.
9. Profiter des recherches anthropologiques et sociologiques pour l’avancement de l’œuvre
missionnaire. Etudier l’effet de l’urbanisation dans le pays et chercher à employer ces
données dans l’évangélisation.
10. Employer tous les moyens légitimes pour proclamer l’Evangile, tout en analysant l’efficacité
de divers moyens de communication (radio, télévision et presse) pour atteindre les gens.
11. Prendre en considération l’urgence de l’heure et travailler dans le but de récolter une moisson
dans la génération présente.
12. Mesurer et évaluer les résultats par rapport à des a buts déterminés d’avance.
18. L’évangélisation totale, c’est:
a. __________________ l’Evangile
b. __________________________________ les hommes à Christ
c. _____________________________ dans le corps de Christ, ______________________

Aspects pratiques du développement d’une stratégie
Dans le développement de sa propre stratégie, une église locale ou l’organe d’une dénomination
particulière doit agir comme suit :
1. Développer clairement un but délibéré et déterminer s’il peut être atteint à la lumière des
directives bibliques.
2. Etablir des objectifs et développer des étapes pour les atteindre. Dans ce sens, une étape est
l’énonciation d’une intention précise pour obtenir une qualité ou une quantité de résultats
pour atteindre les objectifs établis.
3. Déterminer les ressources physiques, financières et humaines nécessaires pour accomplir les
objectifs fixés.
4. Demander l’aide de Dieu pour qu’il nous donne les ressources nécessaires et ensuite aller de
l’avant.
19. Citez brièvement les étapes pratiques pour développer une stratégie :
a. ________________________________________________________________________
b. ________________________________________________________________________
c. ________________________________________________________________________
d. ________________________________________________________________________
Niveaux de préparation de stratégie
L’église locale
Le niveau principal et fondamental dans la préparation d’une stratégie est celui de l’église locale.
Six anciens missionnaires ont fait une étude pendant quatre ans, sur la croissance des églises
baptistes dans treize pays d’Amérique latine. Ils ont compilé les résultats d’interviews de 1.200
personnes, y compris des missionnaires, des pasteurs et des membres d’églises. A la fin de
l’étude, l’équipe a développé les caractéristiques d’une église en pleine croissance. En général,
elle a :
1. Un dirigeant dynamique et rempli du Saint-Esprit.
2. Un plus grand nombre de visites pastorales que dans les autres églises.
3. Une participation exemplaire, par ses membres, au témoignage et au ministère personnel.
4. Un plan à long terme, avec des buts bien déterminés pour exécuter ce plan.
20. Citez les qualités d’une église en pleine croissance :
a. ________________________________________________________________________
b. ________________________________________________________________________
c. ________________________________________________________________________
d. ________________________________________________________________________

21. Dans des plans à long terme, une église doit définir son_______ et sa position _________
Ce sont là des caractéristiques qui paraissent simples et évidentes, mais leur absence produit une
église stagnante. Examinons ce dernier aspect d’un plan à long terme.
Après avoir établi son but et sa position doctrinale, l’église devrait organiser une réunion de
prière et d’organisation consacrée à la question: « Quelle est la volonté de Dieu quant au
ministère de notre église dans la communauté, le pays et le monde ? »
22. Une église doit :
a. Développer un __________________________
b. Développer des ____________________ pour atteindre ses _____________
c. Déterminer les ressources _______________ et _________________________
d. Demander l’aide de ____________________________

L’église doit examiner de nouveau quelques-uns des et principes doctrinaux qui forment le
fondement de l’œuvre missionnaire et que nous avons mentionnés plus haut. Elle verra les
possibilités de témoignage dans sa propre communauté et formera ses membres à témoigner, se
procurant de l’aide pour cette formation si nécessaire. Il est possible que Dieu dirige les membres
à commencer une étude biblique dans un foyer, dans un orphelinat, une prison, etc. L’église
locale doit s’engager à l’action en dehors de ses quatre murs, ou elle stagnera.
L’association
Il y a divers noms pour ce niveau d’organisation: synode, district, etc. Nous nous servirons ici de
l’équivalent baptiste - association - qui désigne une organisation régionale des églises pour une
coopération dans le ministère.
En Amérique centrale, une association était située dans une grande ville. La présence
évangélique était très faible dans cette ville de quelques centaines de milliers d’habitants. Les
responsables des églises se sont réunis pour prier et chercher la volonté de Dieu quant à leur
effort pour gagner la population à Christ En étudiant les plans de la ville, ils ont découvert des
endroits où il n’y avait pas d’église. Ils ont trouvé aussi que quelques membres d’églises déjà
établies habitaient ces quartiers de la ville. Les responsables ont alors pris contact avec ces gens
pour leur demander de se réunir dans une des maisons du quartier.
Une des églises a pris la responsabilité d’organiser et de diriger la nouvelle mission, alors que les
autres ont soutenu l’effort par des visites et de l’aide financière. La fédération a saturé la région
de programmes de radio et a invité les habitants au nouveau lieu de culte. En peu de temps, une
station missionnaire était née et s’est vite développée en une église locale. L’association de ces
églises avait utilisé ainsi une stratégie particulière pour atteindre les habitants d’un certain
quartier à l’Evangile. Si l’association développe un plan permanent pour un tel projet, elle
préparera une stratégie efficace qui permettra la croissance de nombreuses nouvelles églises.
La fédération
Nous voulons parler ici d’un groupe d’églises appartenant à une même dénomination et sur un
niveau national. Les principes d’organisation d’une fédération, où celle-ci établit ses objectifs,
développe ses buts et suggère les moyens d’y arriver, peuvent être merveilleusement bénis par le
Seigneur. Une fois ces objectifs établis, la fédération prépare et élabore le calendrier des activités
essentielles pour plusieurs années à l’avance.
Résumé
Une stratégie est un plan soigneusement élaboré pour atteindre un but fixé. Les églises
chrétiennes ont besoin d’une stratégie missionnaire à cause:
1. de la portée de nos objectifs
2. de notre situation minoritaire
3. de nos ressources limitées dans le monde
4. de l’œuvre de Dieu dans l’histoire
5. de notre besoin d’adhérer au plan de Dieu et à son œuvre
6. de la direction donnée à ses disciples par le Saint-Esprit.
Des ouvriers, tout aussi consacrés au Seigneur les uns que les autres, connaissent cependant des
résultats différents dans les fruits qu’ils portent. La raison pour cette différence pourrait provenir
de la stratégie utilisée. Enfin, le cœur de toute stratégie est l’homme ou la femme, appelé par
Dieu, qui annonce l’histoire de la rédemption.
L’apôtre Paul pratiquait une stratégie pour atteindre les villes et édifier des chrétiens qui
dépendaient du Saint-Esprit pour leurs ressources et directives. Roland Allen, un anglican, a
souligné la nécessité d’étudier les méthodes missionnaires de l’apôtre Paul. J.L. Nevius, un
missionnaire en Chine, a développé des principes pour l’église indigène à travers l’étude du
Nouveau Testament. Il recommande, vu les bons résultats en Corée, qu’une église indigène
pratique l’auto-administration, l’auto-propagation et prenne soin de ses finances.
Il y a aujourd’hui plus d’une théorie sur la stratégie missionnaire. Il y a l’approche traditionnelle
aux activités multiples, celle de l’église indigène, celle de la présence chrétienne et celle qui
souligne la croissance de l’Eglise. Donald McGavran a été une figure-clé dans le développement
de cette dernière stratégie.
Certains principes peuvent aider à établir une bonne stratégie dans une église, une association ou
une fédération. Ces principes peuvent aussi s’appliquer à des situations locales.
1
Roland Allen, Missionary Methods: St. Paul’s or Ours? (Chicago: Moody Press, 1959), p. 194-95).
2
Donald A. McGavran, Eye of the Storm (Waco: Word Books. 1972), p. 101.
3
Peter Wagner, Frontiers in Missionary Strategy (Chicago: Moody Press, 1971). p. 15.
4
Ibid.
5
Ibid., p. 16.
6
Ibid., p. 18.
7
Ibid., p. 27-28.
8
Wagner. p. 29-35.
9
McGavran, p. 97.
10
Ibid., p. 97-98.
11
Ibid., p. 99-100.
12
Ibid., p. 103-107. 13Ibid., p. 107.

Réponses
1. méthode, plan, fin
3. paix, routes
4. langue
5. espérance
6. églises, Saint-Esprit, baptisés, dons spirituels, positions de responsabilité, Nouveau Testament,
discipline
7. centres, régions plus éloignées
10. Saint-Esprit, gouverne
12. disciples
14. priorités
15. la nécessité de faire des disciples
16. faire des disciples
17. discernée, apprise, enseignée, exécutée
18. proclamer, réconcilier, incorporer les nouveaux convertis, l’Eglise
21. but, doctrinale
22. a. but délibéré, b. étapes, objectifs, c. physiques, financières, humaines d. Dieu

Leçon 8
FACTEURS EXTERNES QUI INFLUENCENT
L’ŒUVRE MISSIONNAIRE
Introduction
Le but de ce chapitre est de présenter quelques-uns des facteurs externes qui affectent l’Eglise,
son ministère, sa mission et les multitudes d’hommes perdus qu’elle essaie d’atteindre.
L’œuvre missionnaire est une entreprise divine, née dans le cœur de Dieu avant la fondation du
monde. Mais, elle continue à travers les âges grâce à l’activité des êtres humains et reste une
opération fondamentalement terrestre. Beaucoup de forces à l’œuvre dans le monde affectent le
missionnaire, le pasteur, l’église et les païens. Les règles gouvernementales, les changements
sociologiques, l’urbanisation, les crises économiques, et les conditions sanitaires affectent
l’œuvre missionnaire. Ce qui ne change pas est le but éternel de Dieu et le résultat final.
1. L’œuvre missionnaire est à la fois humaine et divine :
a. Elle est divine parce qu’elle est née dans le cœur de ________________________
b. Elle est humaine parce qu’elle continue à travers les âges grâce à l’activité des
__________________________________________
Le peuple de Dieu doit sonder les Ecritures et se tenir au courant des événements qui se
déroulent dans le monde. Nous devons prier que Dieu suscite des stratégistes pour l’œuvre
missionnaire qui cherchent à ressembler aux fils d’Issacar « ayant l’intelligence des temps pour
savoir ce que devait faire Israël... » (1 Chroniques 12.32).
Lors d’une assemblée chrétienne aux Etats-Unis, on a aperçu le Dr. B.J. Cauthen, missionnaire
bien connu, traversant une salle, une Bible sous un bras et le journal du matin sous l’autre. Un de
ses collègues a observé: « Voilà une attitude qui convient au chrétien - en contact à la fois avec
les vérités éternelles de la Parole de Dieu et avec la situation mondiale contemporaine. »
2. Le chrétien doit rester en contact avec :
a. la_______________________ de Dieu b. la _________________________ mondiale
Les Changements
Nous vivons à une époque de changements radicaux. Les avances techniques qui ont
révolutionné notre globe, comme la radio, la télévision, les transports rapides, le radar,
l’ordinateur et la puissance atomique ont été développées pendant la vie de certains de ceux qui
étudieront ce manuel. Une autorité a déclaré que 70% des ordonnances médicales prescrites
aujourd’hui contiennent des remèdes inconnus à la fin de la seconde guerre mondiale.
Alvin Toffler, dans un ouvrage alarmant intitulé Future Shock, décrit l’avenir tel qu’il pourrait
l’être. Il montre aussi que l’homme peut en arriver au point d’éprouver une certaine paralysie
dénommée future shock, où il serait incapable d’absorber le moindre changement
supplémentaire.

L’homme sera toujours un pécheur qui a besoin d’amour et d’affection, toujours créé à l’image
de Dieu. Dans un monde de changements rapides de résidence, de travail et de relations,
l’homme cherche des valeurs permanentes. Le citadin moderne est souvent sans racines, mais il
peut trouver en Jésus-Christ une ancre pour sa vie et en l’Eglise la communion qui l’aidera à
faire face à ces nombreux changements.
3. Bien que nous vivions dans un monde en plein changement. Il y a des choses qui ne
changent pas. Citez-en quelques-unes.
___________________________________________________________________________
L’Urbanisation
Par urbanisation, nous voulons dire la grande migration vers les villes. Au début du siècle,
environ 13% des habitants du monde habitaient dans des villes de plus de 20.000 habitants, mais
vers l’an 2000, ce pourcentage sera monté à 87%. Roger Greenway, un stratégiste missionnaire,
qui a beaucoup étudié l’évangélisation urbaine, a relevé l’importance des grandes villes pour les
chrétiens :
4. Qui peut donner à l’homme une ancre pour sa vie ? ______________________________
Qui peut l’aider à affronter les difficultés ? _____________________________________

Les stratégistes missionnaires ne peuvent ignorer cette migration vers les villes.
L’urbanisation est l’un des aspects les plus importants du changement social à l’échelle
mondiale.... Si l’on manque d’amener dans l’œuvre missionnaire les changements
nécessaires pour l’adapter à l’évolution sociale, on perdra les possibilités que Dieu nous
donne de faire des disciples de toutes les nations.1
5. L’urbanisation est une migration vers les _______________________________________
Beaucoup des gens qui s’installent en ville, dans votre pays et le mien, viennent de villages et de
régions rurales. Ils cherchent une meilleure vie, plus de facilité à trouver du travail, de meilleurs
établissements médicaux et éducatifs pour leurs enfants. Ce qui arrive souvent, c’est que ces
immigrés finissent par être, dans les villes, des personnes déplacées sur le plan culturel.2
6. L’urbanisation demande à l’œuvre missionnaire de s’adapter à l’___________________
sociale pour faire de toutes les nations des ______________________________________

Ces nouveaux immigrants forment souvent une société sans racines. Ils ont abandonné leurs liens
familiaux et la routine d’une société où tout le monde se connaît de nom ou de réputation. Ils
sont devenus les membres d’une société sans nom, sans visage où ils peuvent prendre le bus,
marcher sur les trottoirs, entrer dans leurs immeubles et appartements sans rencontrer une seule
personne qu’ils connaissent personnellement. Dans cette société, ils s’efforcent de survivre,
souvent sans la compétence ni l’instruction nécessaires pour leur assurer du succès.
Quelques-uns parmi les nouveaux immigrants s’installent en marge de la société et bâtissent des
demeures avec les matériaux qui leur tombent sous les mains, dans l’espoir d’un avenir meilleur.
Les plus résolus survivent. Dans les rues d’une grande ville d’Amérique latine, beaucoup
d’indiens des régions rurales font leur entrée dans la ville économique en étalant leurs
marchandises sur le trottoir. Un jeune Indien, que nous avions remarqué, avait réussi à faire la
transition. Au début, il n’avait que quelques fruits à vendre. Il ne portait pas de souliers, et ses
vêtements étaient déchirés. Quelque mois plus tard, il avait ajouté à ses articles des noix et des
bonbons : bientôt il avait aussi une petite boutique de trois mètres carrés sur le trottoir.
Aujourd’hui, il porte un nouveau chapeau, des souliers et des vêtements neufs.
D’un autre côté, il y a ceux qui, peu à peu, trouvent le chemin des cafés, de la mendicité, du vol,
jusqu’au moment où ils perdent pied.
Le nouveau citadin trouve son ancien système de valeurs sévèrement mis à l’épreuve. La famille,
le foyer, les voisins et l’église avaient autrefois la plus grande valeur. Dans la ville, avec son
économie basée sur l’argent et sa philosophie matérialiste, ces anciennes valeurs se détériorent,
peu à peu et tout le système personnel de valeurs subit une transformation. Quelques-uns essaient
de retourner dans leur village natal aussi souvent que possible, mais en général le nouveau
citadin est obligé de se consacrer à l’effort de pourvoir un logement acceptable et de gagner
assez d’argent pour nourrir sa famille grandissante.
7. Le citadin trouve souvent son système de valeurs mis à une rude épreuve :
a. La ______________________ les ______________ l’___________________________

lui étaient auparavant très importants.
b. Dans la ville, l’argent et le matérialisme transforment son système de _____________
Edward Murphy évalue la difficulté: « Pendant les dix ou quinze premières années de son
installation en ville, le citadin souffre énormément des conséquences sociales de l’urbanisation
rapide. Pourtant, ces conséquences produisent parfois une réceptivité à l’Evangile qui n’existerait
pas dans des circonstances ordinaires. »
Voyons ensemble quelques-unes des causes de la croissance rapide des villes dans le monde.
La croissance de la population a été l’un des facteurs qui contribuent à l’expansion des villes.
Les experts nous disent que sans l’intervention de quelque cataclysme ou du retour du Seigneur,
la population mondiale devrait atteindre sept milliards en l’an 2000. Mais l’accroissement de la
population totale n’offre qu’une explication partielle de la croissance des villes, car elles se
développent à un rythme bien supérieur à l’agrandissement de la population.
8. Un facteur qui contribue à l’expansion des villes est la ____________________________
L’industrialisation est une autre cause d’urbanisation. Il est maintenant possible à de plus larges
concentrations d’habitants de vivre ensemble. Les gens sont souvent attirés par l’industrie et les
promesses d’emplois en ville, L’espérance de meilleures institutions éducationnelles et
médicales attire beaucoup de gens. Les avances en transports rapides permettent aux citadins
d’habiter un quartier de la ville tout en travaillant dans un autre.
9. Une autre cause d’urbanisation est ___________________________________________

La sécularisation a été aussi un facteur dans le développement des villes. Les gratte-ciel
commerciaux et résidentiels sont des villes est des temples du dieu « technocratie » a déclaré le
Dr. Copeland, dans une conférence sur l’évangélisation urbaine.
10. Un troisième facteur qui contribue à l’accroissement _____________________________

La vie dans les villes n’est pas sans conséquences pour le citadin, Le Dr. Carlos Garcia,6 un
chrétien péruvien formé en droit et en théologie, a fait une étude détaillée des conséquences de
l’urbanisation sur le citadin. Son étude traite, en particulier, de l’Amérique latine, mais peut
s’appliquer aussi à d’autres pays.
11. Le citadin développe souvent certaines caractéristiques psychologiques.
Il devient __________________________________________________________________
Le Dr. Garcia note que la vie de ville développe certaines caractéristiques psychologiques. Le
citadin devient extraverti. Il apprend à s’exprimer plus librement, sinon il se perd dans la foule
anonyme. Il ressent les tensions de la ville, la nécessité d’arriver à l’heure au travail, de trouver
une place dans le bus. Il ressent la tension de la compétition. Il devient à la longue plus agressif.
Autrefois, il attendait que les autres montent dans le bus; maintenant, il bouscule tout le monde
pour y entrer le premier. Il agit de la même façon avec sa voiture. II finit par être de plus en plus
isolé. Il est chaque jour en contact avec nombre de gens, mais ce sont largement des contacts
superficiels. L’isolement et la solitude des grandes villes est un fait bien connu. Le citadin y
devient anonyme. Il est probable que son proche voisin ne connaît même pas son nom. Dans la
rue, il croise des milliers de gens pour qui il ne représente qu’un visage. Une telle situation peut
être catastrophique. Au début, certains jouissent d’un sentiment de liberté, de n’avoir personne à
qui rendre compte de leurs actions, mais les statistiques montrent que le risque de suicide est
beaucoup plus grand pour la personne qui vit dans un grand ensemble d’appartements où
l’identité individuelle est menacée que pour quelqu’un qui vit dans un cercle étroit d’amis.
Le Dr. Garcia fait remarquer que le citadin développe aussi certaines caractéristiques sociales. Il
est non seulement anonyme, mais aussi aliéné. Il se dissocie de son prochain, pour ne s’occuper
que de ses propres intérêts. La publicité traite le citadin en simple consommateur et il commence
lui-même à accepter cette identité. La radio, la télévision, la publicité dans la presse et dans le
courrier, tous l’assaillent dans l’espoir qu’il achètera, qu’il s’abonnera, s’inscrira, consommera. Il
devient de plus en plus individualiste. Il n’est plus lié aux coutumes de la tribu, ni aux traditions
du village. En vérité, il ne doit plus s’occuper du qu’en dira-t-on. Alors qu’auparavant il
s’intéressait aux groupes primaires comme la famille, maintenant il s’intéresse davantage aux
groupes secondaires comme les syndicats, les clubs, les partis politiques.
12. Citez quatre caractéristiques sociales que développe souvent le citadin.
a. ________________________________________________________________________
b. ________________________________________________________________________
c. ________________________________________________________________________
d. ________________________________________________________________________
Du côté moral et religieux, ce nouveau citadin se dit souvent chrétien. Il l’est de nom mais ne
pratique pas. Il y a, bien sûr, des exceptions, par exemple les pentecôtistes et certains groupes
évangéliques qui croissent rapidement parmi les masses déshéritées des grandes villes
d’Amérique latine. Les facteurs de l’urbanisation que nous venons de citer ont souvent servis à
nourrir l’intérêt des citadins envers l’Evangile de Christ qui offre la vie, la présence constante de

Christ et la communion chaleureuse des croyants. En général, le citadin est plus tolérant en
matière de moralité, et pour lui-même et pour les autres. Il est plus « séculier », c’est-à-dire, qu’il
vit une grande partie de sa vie sans penser à Dieu. Alors que le fermier qui cultive la terre sait
qu’il dépend des éléments de la nature et de Dieu, le citadin a moins de conscience de sa
dépendance de Dieu. Grâce aux merveilles techniques qui remplissent son monde, il a
l’impression d’avoir plus de contrôle sur sa vie et les circonstances où il se trouve.
13. En ce qui concerne son aspect moral et religieux, le citadin est souvent ___________ de
nom, mais _________ en matière de moralité. Il s’oriente de plus en plus vers le _______
En même temps, il manifeste une caractéristique apparemment contraire. Le citadin a tendance à
fuir dans l’irrationnel. Il constate la présence de forces qu’il ne peut pas maîtriser. Alors, il
consulte le journal pour étudier son horoscope; il risque au jeu en espérant que la chance va lui
sourire; il se plonge dans les sciences occultes pour voir où il peut puiser des forces
supplémentaires pour la lutte quotidienne. Ces faits expliquent pourquoi, dans beaucoup de
villes, les sectes pseudo chrétiennes et le spiritisme ont prospéré plus rapidement que le
christianisme évangélique.
14. Le citadin tend à fuir dans l’irrationnel en consultant son en ____________________ et
en se plongeant dans les _______________________________________

Dans les domaines civiques et politiques, le citadin a une attitude plus engagée que l’homme de
la campagne. II comprend que ce qui se passe dans le gouvernement affecte son foyer, son travail
et son avenir. Par conséquent, il est plus engagé sur le plan politique. Ceux qui s’installent en
ville sont affectés sur le plan psychologique, moral, social et économique. L’Eglise a besoin
d’être consciente des changements qui s’opèrent, ajoutant à ses observations des études
sociologiques afin de mieux comprendre le citadin et le ministère auquel il serait susceptible.
15. Ainsi le citadin est influencé sur les plans___________________, ___________________
_____________________________ et ____________________________________
Les tensions et les insécurités de la vie urbaine, ajoutées à d’autres forces extérieures, font que le
citadin a des problèmes particuliers. Il y a souvent des problèmes de famille. Le mari - ou les
deux partenaires - travaille souvent de longues heures chaque jour, pour gagner la vie du foyer.
Les membres de la famille passent moins de temps ensemble et les liens familiaux sont affaiblis.
16. La famille citadine a des problèmes parce que le mari et femme sont souvent absents du
foyer pendant de longues heures, chaque jour, pour ______________________________
Ainsi, les liens familiaux sont ______________________________________

Il semble parfois qu’il y ait une désintégration générale du foyer; la maison n’est parfois rien
d’autre qu’un endroit où manger et dormir. L’anonymat de la vie urbaine facilite l’infidélité et on
trouve souvent qu’il est plus difficile d’élever les enfants en ville.
Le citadin a souvent des problèmes d’adaptation à la ville. Les mass médias permettent
l’intrusion de spectacles dégradants au foyer. Le citadin éprouve une confusion morale et
spirituelle. Devant la multiplicité des sectes, il se demande, « Qui a raison? » La disponibilité de
l’alcool et des drogues augmente les problèmes de dépendance et d’abus. La corruption sexuelle
se manifeste partout. Dans nos grandes villes, les gratte-ciel obscurcissent les églises et
fournissent un symbole de notre société séculaire.
Dans cet étrange milieu, l’Eglise de Jésus-Christ a un message que nous devons annoncer à ces
hommes qui en ont désespérément besoin. A cause de l’importance des villes, nous consacrerons
tout un chapitre à une stratégie pour l’évangélisation urbaine.
17. L’Eglise de Jésus-Christ a un message dont le ____________ a besoin de façon urgente.
Les facteurs politiques

Dans la nation comme sur la scène internationale, la situation politique influence souvent la
mission chrétienne. La stabilité de l’Eglise est menacée par le va-et-vient de réfugiés, mais
l’Eglise doit s’efforcer d’exercer quand même un ministère. Sous une dictature, il est souvent
difficile à l’Eglise de s’exprimer librement, mais elle doit persévérer dans son témoignage.
Lorsque les portes de certaines nations se ferment aux missionnaires, il est souvent possible que
des chrétiens d’autres pays continuent à y proclamer l’Evangile. Le christianisme a rarement
opéré dans des conditions idéales et a souvent progressé face à une rude opposition.
18. Donnez quelques exemples de la façon dont la situation politique affecte souvent les
missions. __________________________________________________________________
Les facteurs culturels

Il y a quelques années. Ralph Winter, professer at The School of Church Growth and Missions
du Fuller Theological Seminary, a établi une terminologie qui exprime les différences culturelles
que le missionnaire peut devoir franchir pour présenter son témoignage. Il les a appelées Ml, M2,
et M3. Le missionnaire Ml exerce un ministère dans sa propre culture. Il va vers des gens dont la
langue et la culture ressemblent aux siennes propres. II n’a pas à apprendre une nouvelle langue
et ne souffre pas de choc culturel.
Le missionnaire M2 doit apprendre une autre langue, mais les différences de culture ne sont pas
énormes. Dans ce domaine, nous pouvons penser à un missionnaire envoyé d’Angleterre ou de
France à Mexique.
Le missionnaire M3 traverse des frontières radicales pour devenir un missionnaire interculturel,
tel un missionnaire allemand en Thaïlande ou au Pérou. La culture joue un grand rôle et l’apôtre
de Christ aujourd’hui doit s’adapter à ce nouvel environnement s’il veut présenter l’Evangile
avec succès.
Les facteurs religieux
L’anthropologiste Eugene Nida a dit que, les principaux adversaires du christianisme dans notre
monde contemporain sont « les religions indigènes revitalisées et agressives ». Souvent, comme
dans le cas du shintoïsme, du bouddhisme et de l’animisme, ces religions sont utilisées par les
responsables du gouvernement dans un effort de super-nationalisme, pour condamner tout ce qui
n’est pas considéré indigène.

Du côté positif, dans de nombreuses régions d’Afrique, l’animisme s’est affaibli depuis ses
contacts avec le monde scientifique, créant ainsi un vide où le christianisme peut pénétrer avec
force.
Il y a cinq facteurs extérieurs qui peuvent rendre les gens réceptifs à l’Evangile :
1. Lorsque les gens sont encore attachés sentimentalement à leur forme de culte christo-païen,
mais sont spirituellement sous-alimentés, ils sont réceptifs à l’Evangile.
2. Le fait qu’un système religieux rival est moralement corrompu, peut aussi aider à stimuler
l’intérêt pour une nouvelle religion.
3. Certains développements semblent éveiller l’intérêt pour le message de l’Evangile (par
exemple en Afrique, le déclin de l’animisme et du tribalisme, et le progrès de
l’industrialisation et de l’urbanisation).
4. Un groupe minoritaire trouve dans une église ou dans ses missionnaires le soutien dans leur
lutte contre une certaine majorité. (Ceci s’est passé parmi les Karen, de Birmanie).
5. Des facteurs préparatoires externes peuvent aussi avoir une influence positive. Par exemple,
avant que Judson n’atteigne la population Karen de Birmanie, les habitants avaient une
légende selon laquelle des étrangers apporteraient un jour un livre noir. Aujourd’hui, il y a
plus de 200.000 Baptistes parmi les Karens.7
19. Citez brièvement cinq facteurs externes qui rendent les gens plus réceptifs à l’Evangile.
a. ________________________________________________________________________
b. ________________________________________________________________________
c. ________________________________________________________________________
d. ________________________________________________________________________
e. ________________________________________________________________________
Résumé et conclusion
L’œuvre missionnaire est une entreprise divine et elle prévaudra. Dieu l’a confiée à des êtres
humains, sujets au changement, à l’urbanisation, aux facteurs politiques, économiques, culturels
et religieux. L’urbanisation est l’un des grands problèmes de notre temps. La croissance rapide
des villes est due à la croissance générale de la population, à l’industrialisation qui attire les gens
vers les nouvelles cités et à la sécularisation. L’urbanisation développe certaines caractéristiques
chez le citadin. Il devient de plus en plus extraverti, soumis aux tensions, agressif et isolé. Il
devient anonyme, ce qui lui occasionne bien des problèmes. Il devient même aliéné,
individualiste et orienté vers les groupes secondaires.
Dans le monde occidental, le citadin est souvent chrétien de nom mais tolérant sur le plan moral,
et de plus en plus orienté vers le monde. Il est porté à « fuir dans l’irrationnel ». Il a une
conscience politique accrue et s’y engage plus facilement. Il souffre de l’affaiblissement des
liens familiaux. Il a des besoins que seul Jésus-Christ peut satisfaire. Il incombe à l’Eglise de lui
apporter la bonne nouvelle. « La vague actuelle d’urbanisation... » amène à l’Eglise un potentiel

de croissance inconnu depuis l’époque de l’Eglise primitive. Nous devons restructurer notre
stratégie missionnaire pour profiter de cette porte ouverte quel qu’en soit le coût.8
20. L’homme moderne a des besoins que seul Jésus-Christ peut satisfaire. Il incombe à
l’Eglise de lui apporter _____________________________________________________
1
Donald A. McGavran et al., Crucial Issues in Missions Tomorrow (Chicago: Moody Press. 1972). p. 227.
2
Ibid.. p. 246.
3
Ibid.
4
Ibid.
5
Ibid.
6
Le Dr. Garcia a présenté une série de conférences sur le citadin, ses caractéristiques et ses problèmes à la Convention sur
l’Evangélisation en milieu urbain, Belo Horizonte, Brésil, les 13-20 août 1974.
7
Donald A. McGavran et al. Church Growth and Christian Mission (New York: Harper and Row, 1956), p.61.
8
McGavran, Crucial Issues in Missions Tomorrow, p. 246-7.
Réponses
1. Dieu, êtres humains
2. Parole, situation
4. Jésus, l’Eglise
5. villes
6. évolution, disciples
7. famille, voisins, église, valeurs
8. croissance de la population
9. l’industrialisation
10. la sécularisation
13. chrétien, tolérant, monde
14. horoscope, risquant au jeu, sciences occultes
15. psychologique, moral, social, économique
16. travailler, affaiblis
17. citadin
20. la bonne nouvelle

Leçon 9
PREMIÈRE PARTIE
ORGANISATION DE L’ŒUVRE MISSIONNAIRE
Introduction
Avant d’aborder la partie pratique de notre étude, récapitulons les points importants que nous
avons déjà étudiés. Au tout début de sa création. Dieu a créé l’homme à son image et lui a révélé
un plan à suivre. Même lorsque l’homme a péché et s’est séparé de Dieu, le Seigneur avait un
plan de rédemption pour le ramener à lui. Depuis le commencement, l’homme cherche à trouver
Dieu par ses propres moyens. Il a construit des tours et créé des religions afin de forger son
propre chemin jusqu’à Dieu.
Dans Genèse 12, nous voyons que Dieu se choisit un homme, Abram, pour être le père d’une
nation au moyen de laquelle toutes les autres nations de la terre seraient bénies. Dieu a conclu
une alliance avec Israël. Les Israélites devaient être son peuple d’une manière toute particulière
et lui rester fidèle. Dieu, à son tour, promit d’être leur Dieu et de les bénir. Israël serait la nation
missionnaire de Dieu, destinée à être une bénédiction pour toute l’humanité. Mais Israël est
devenu égoïste et a négligé cette révélation. Dieu a donc établi une nouvelle alliance avec les
croyants individuels, les enfants de Dieu en Jésus-Christ.
L’incarnation du Fils de Dieu contient un message profondément missionnaire. Elle démontre
l’amour de Dieu, qui a accepté de prendre sur lui la forme humaine, avec ses limitations, afin de
révéler le Père et de racheter l’homme perdu. Nous, chrétiens, sommes aussi appelés à manifester
l’amour de Dieu en Jésus-Christ.
1. Lisez toute l’introduction et résumez ensuite brièvement les efforts que Dieu fait pour
atteindre l’homme perdu.
La croix demeure au cœur même de l’œuvre missionnaire. Elle est à la fois notre vitalité et notre
message. L’amour révélé par la croix peut toucher le cœur de l’homme même quand rien d’autre
ne peut l’atteindre. En tant que chrétiens, nous sommes appelés à prendre notre croix. Prendre sa
croix signifie mourir à soi-même et vivre pour Christ. Christ aime le monde entier, et c’est à
travers nous qu’il l’aime. La croix est le dynamisme de l’œuvre missionnaire.
2. La croix est à la fois la ________________ et le ___________________ missionnaire.

Prendre sa croix signifie mourir à ____________ et vivre pour _________ de l’œuvre
Christ veut aimer le monde à travers ___________

Le récit de l’Evangile ne s’est pas terminé à la crucifixion du vendredi saint, mais continue
jusqu’à la résurrection du dimanche de Pâques. Nous ne servons pas un martyr qui est encore
cloué sur la croix ou qui repose dans un tombeau mais le Christ vivant qui a vaincu la mort et qui
est ressuscité. La résurrection est l’authentification que Dieu donne à l’acte sur la croix. Elle met
le point d’exclamation à la fin de la phrase.
3. La mort de Christ sur la croix n’était pas celle d’un martyr parce qu’il a ____________
la mort et est ressuscité.

La foi chrétienne est une foi historique mais elle n’est pas limitée aux événements du passé. Le
Saint-Esprit est vivant et il agit aujourd’hui dans notre monde. Grâce au Nouveau Testament, et à
notre propre expérience, nous savons qu’il est un Consolateur, un Guide, et un
« Transformateur ». Il donne vie au message de l’Evangile dans le cœur du croyant et en fait
l’application dans celui de l’incroyant.
4. Le rôle du Saint-Esprit dans l’œuvre missionnaire est celui d’un ___________________,
______________ et __________________________ Le Saint-Esprit donne vie au message
de l’Evangile dans le cœur du _____________________________________

L’Eglise est l’agent de Dieu pour l’œuvre missionnaire, Les enfants de Dieu sont appelés à être
ses ambassadeurs dans le monde d’aujourd’hui. Nous avons péché contre Dieu en séparant la
laïcité et le clergé à tel point que certains ont perdu la vision de leur responsabilité d’enfants de
Dieu. De réaliser la place de l’Eglise comme peuple de Dieu, et le sacerdoce de chaque croyant,
peut redonner vie à beaucoup d’églises.
5. L’Eglise est l’agent de Dieu pour __________________________ Chaque croyant est un
___________________________________________ de Dieu.
Nous trouvons le dynamisme biblique pour l’œuvre missionnaire dans une étude des derniers
temps. Savoir que Jésus-Christ revient bientôt, personnellement, pour juger et décider du sort des
hommes est un stimulant pour « travailler tant qu’il fait jour. » La certitude que le ciel attend le
croyant inspire chacun de nous à porter ce message à nos amis perdus. La connaissance de
l’horreur de l’enfer nous pousse également à transmettre à nos amis le chemin du ciel.
6. Connaître Christ et avoir l’assurance de son ______________________________ pour le
______________ et connaître l’horreur de __________________________ doit stimuler

et inspirer le chrétien à annoncer le message de Christ autour de lui.
Après le fondement biblique, nous avons examiné le sens de la stratégie. Vu l’importance de la
tâche et des limites de nos ressources, nous devons donner la priorité à nos responsabilités et être
de bons disciples. Plusieurs philosophies, ou stratégies existent aujourd’hui. Nous devons
d’abord souligner la tâche de gagner les hommes et les femmes à Jésus-Christ et de les établir
dans des églises du Nouveau Testament. L’œuvre missionnaire est une entreprise divine mais
elle s’accomplit dans le monde et est influencée par des facteurs culturels, politiques,
économiques et autres. Certaines directives peuvent nous aider à découvrir des régions
favorables à la prédication de l’Evangile.
Maintenant, voyons ensemble certaines phases de la stratégie qui se rapportent à votre propre
église ou à l’œuvre missionnaire en général.
La priorité du spirituelle
Melvin Hodges offre une observation sur la nature de notre tâche missionnaire:

Nous pouvons étudier des méthodes qui font croître l’église et écrire des livres sur les principes
de l’église indigène, tout cela est bien. Mais nous n’aurons jamais une église comme celle du
Nouveau Testament tant que nous n’aurons pas des hommes semblables à ceux de cette époque,
avec une expérience semblable à celle qu’on trouve dans le Nouveau Testament.1
Notre tâche primordiale est spirituelle, ainsi que notre équipement. Pour nous préparer, nous
devons désirer la direction du Saint-Esprit. Toutefois, nous ne devons pas utiliser le Saint-Esprit
comme un « écran de fumée » derrière lequel nous nous cachons, en refusant d’évaluer ou
d’étudier notre tâche sérieusement afin d’améliorer notre technique.
7. Notre tâche primordiale est _________________ et notre équipement _______________
Nous devons chercher une direction _________________

Nous devons nous donner à la tâche principale de gagner les hommes et les femmes à Christ, de
les incorporer à la vie de l’Eglise et de leur enseigner à amener, eux aussi, des gens à Christ
Nous devons rester proches d’eux afin de leur apprendre à marcher et à grandir dans le Saint-
Esprit.
L’appel au travail
L’une des premières tâches du croyant aujourd’hui est de savoir comment surmonter l’esprit de
défaitisme qui abonde dans beaucoup de milieux chrétiens. Nous entendons parler de l’ère
« postchrétienne », de portes fermées et de retranchement. Mais en vérité, il n’y a jamais eu de
l’ère « chrétienne », si nous voulons dire par-là qu’une majorité de la population du monde était
attachée à Jésus-Christ. Les chrétiens du Nouveau Testament représentaient autrefois une
minorité comme c’est d’ailleurs le cas aujourd’hui. Mais L’Eglise chrétienne avance sur de
nombreux fronts où les gens regagnent la foi et le courage du Nouveau Testament. A la fin de
l’ère coloniale en Afrique, de nombreux prophètes de malheur prédisaient que toutes les missions
devraient cesser sur ce grand continent. A quelques exceptions près, la plupart des nations
africaines ont fait appel aux chrétiens d’autres nations pour les aider à bâtir une nation
indépendante et un meilleur lendemain. La croissance du christianisme au Sud du Sahara est sans
précédente. Aujourd’hui, pour la première fois depuis de nombreux siècles, il connaît une
croissance supérieure à celle de l’Islam.
8. Il n’y a pas de place pour le défaitisme dans l’œuvre missionnaire. Les chrétiens du
Nouveau Testament étaient une _________________. Les chrétiens aujourd’hui sont
aussi une ____________ Mais l’Eglise chrétienne progresse lorsque les gens regagnent
la _________ et le _______________________ du Nouveau Testament.
Alors que des portes se ferment à l’Evangile, il y a probablement aujourd’hui plus d’occasions
favorables à l’œuvre missionnaire que dans toute l’histoire du christianisme. Nous ne pouvons
pas nous attendre à ce que tous les missionnaires ne viennent que de quelques pays seulement.
Certaines nations, qui recevaient jadis des missionnaires, envoient maintenant leurs propres
messagers, officiellement ou non !

L’importance de la stratégie
Une stratégie bien réfléchie est indispensable puisque nous connaissons les plans de Dieu, mais
nos ressources pour une si grande tâche sont limitées. Ne pas faire de plan ni établir d’objectifs
peut être comparé à un match de football sans buts. II peut y avoir beaucoup d’action, sans qu’on
ait le moyen d’en mesurer l’efficacité.
Organiser un voyage, construire un barrage, fonder de nouvelles missions et églises sont toutes
des activités qui exigent des préparations. Préparer une stratégie est un moyen de classer ses
ressources - humaines, financières et physiques - pour atteindre un objectif déterminé en
commun. C’est le procédé de prédéterminer une action.
La nature de Dieu et de son univers favorise la planification. 1 Corinthiens 14.33 déclare que
« Dieu n’est pas un Dieu de désordre mais de paix. » Le chrétien comprend par là qu’il doit
diriger sa vie vers des buts selon la volonté du Seigneur, et non pas vivre sans objectif.
9. Donnez une définition de la stratégie.
___________________________________________________________________________
___________________________________________________________________________
Le Seigneur Jésus a donné deux illustrations sur l’importance de la stratégie. Dans Luc 14.31-32,
on trouve l’exemple d’un roi qui va à la guerre. Si un roi avec 10.000 soldats en rencontre un
autre avec 20.000, il doit ou être prêt avec une bonne stratégie de bataille ou être prêt à négocier
la paix.
Une deuxième illustration vient du monde de la construction. Il faut calculer le prix d’une
construction avant de la commencer. Si l’entrepreneur pose les fondations d’un bâtiment et
découvre alors qu’il n’a pas assez de capital pour finir le travail, il devient le sujet des moqueries
de ses voisins (Luc 14.28-30).
10. Citez deux paraboles où Jésus a enseigné l’importance de la préparation.
_____________________________________ _____________________________________
Nous voyons, dans le livre des Actes, que Paul suivait un plan dans ses voyages missionnaires. Il
est allé dans de nouvelles régions où l’Evangile n’avait pas encore été prêché. Il changeait de
direction seulement lorsque le Seigneur lui montrait des portes ouvertes ou fermées.
11. Paul se rendait dans des régions où l’Evangile n’avait pas été ______________________
Il ne changeait de direction que lorsque le Seigneur lui montrait des portes __________
ou ______________________
En arrivant dans une ville, Paul cherchait les fidèles du vrai Dieu qui avait promis d’envoyer son
Messie. Parfois, il les trouvait dans la synagogue juive. Ces fidèles provenaient de deux groupes :
les Juifs de naissance et les païens qui avaient abandonné leurs idoles pour servir le vrai Dieu.
Dans les villes où la communauté juive était trop petite pour organiser une synagogue (il fallait,
pour cela un minimum de dix familles), Paul allait au bord du fleuve pour y chercher les fidèles.
C’est pendant un de ces services en plein-air qu’il a rencontré Lydie à Philippes (voir Actes 16).
Après avoir présenté la merveilleuse nouvelle du Messie, Paul trouva d’autres auditeurs
sympathisants parmi les païens. Si aucun lieu ne se prêtait à la prédication ni à l’enseignement, il
allait au forum ou sur les places de marché. Nous trouvons un plan ou un schéma dans chacune
de ces décisions.
12. Lorsque Paul arrivait dans une nouvelle ville, son plan était :
a. De chercher tous les fidèles du vrai Dieu à la ___________________ ou près d’une

rivière ou dans un autre lieu de rencontre.
b. De chercher des auditeurs ________________________ intéressé.

La Bible mentionne des circonstances où Dieu a utilisé et béni des efforts rendus possibles par
l’organisation, la bonne administration et la préparation. Israël a vu les murs de Jéricho tomber
après sept jours d’une marche bien organisée (Josué 6.20). Gédéon a suivi le plan de Dieu dans
l’organisation de ses trois cents hommes (Juges 7). Néhémie a motivé le peuple et l’a dirigé dans
la construction du mur de Jérusalem (Néhémie 4.6).
Les étapes fondamentales de la préparation se ressemblent quelle que soit la tâche. Dans le
domaine de l’œuvre missionnaire, ces étapes sont :
1. Prier pour demander à Dieu sa direction.
2. S’accorder sur le but central de gagner les païens à Christ
3. Etablir des objectifs. N’oubliez pas qu’un objectif est un but précis lié à la cause établie
pendant une période de temps et qui se traduit en actions.
4. Etablir un plan d’actions pour atteindre ces buts.
5. Développer un programme pour accomplir ces buts.
6. Développer l’organisation nécessaire.
7. Développer un budget pour les besoins de personnel, de fonds et d’équipement nécessaires
pour obtenir les résultats souhaités.
8. Evaluer les progrès vers ces buts et apporter les changements nécessaires.
13. Citez les étapes fondamentales d’une bonne préparation.
a. ________________________________________________________________________
b. ________________________________________________________________________
c. ________________________________________________________________________
d. ________________________________________________________________________
e. ________________________________________________________________________
f. ________________________________________________________________________
g. ________________________________________________________________________

h. ________________________________________________________________________
Voyons maintenant comment un dirigeant de l’Eglise peut se servir de ce processus

d’organisation. Prenons d’abord l’exemple d’une église en stagnation parce qu’elle ne touche ni
les enfants de ses propres membres ni les incroyants de la communauté. Certains membres
déterminés sont convaincus qu’il est possible que l’église croisse et ils commencent par
demander l’aide et la direction de Dieu. Ils se trouvent du même avis sur les objectifs
fondamentaux de leur église : gagner les païens à Christ, les incorporer dans l’assemblée, les
aider à croître dans le Saint-Esprit et les engager dans le témoignage et le ministère de l’église.
Le groupe doit établir des objectifs qui leur permettront de rechercher de nouvelles formes de
ministère pour annoncer l’Evangile parmi leur entourage et de former les chrétiens en vue du
témoignage.
Mais ces membres doivent aller au-delà des objectifs généraux pour établir des buts précis. Voici
un exemple :
But n° 1: Faites une enquête de porte à porte pour connaître les besoins dans le quartier autour de
l’église. Etablissez une date limite à laquelle l’enquête sera accomplie.
C’est là un but pratique et réalisable. Il peut donner des résultats concrets et aider à atteindre
l’objectif. Mais il faut d’autres choses encore pour devenir une réalité. Les étapes vers un but
sont appelées des plans d’actions. Il est important de nommer une action, un agent pour
l’accomplir et une date pour mener à bien ces actions. Voici ci-dessous un plan d’action pour
atteindre notre but et comment le développer.
14. Un bon but est _________________________ et _________________________________
il aide à atteindre _____________________________________

ACTION AGENT DATE
1. Préparer un plan au cours de la réunion annuelle d’organisation. L’Eglise 31 octobre
Ce plan permettra de découvrir les besoins de votre quartier.
2. Nommer un président du comité d’enquête L’Eglise 31 octobre
3. Développer un questionnaire pour l’enquête. Le président 15 novembre
4. Se réunir trois samedis de suite pour recevoir une formation Les moniteurs 6. 13. 20
et s’occuper de l’enquête. novembre
5. Classer les résultats et préparer le rapport Le président 30 novembre
6. Présenter le rapport à l’église Le président 5 décembre
7. Développer les ministères appropriés pour répondre à ces besoins Le président 12 décembre
D’autres buts et actions suivront. Les actions seront les petites étapes intermédiaires qui
conduisent à des buts précis.
L’église doit alors élargir son témoignage, et chercher l’instruction, les fonds et le personnel
nécessaires pour accomplir la tâche que Dieu lui a mise à cœur. Les membres de l’église
montrent de l’intérêt lorsqu’ils participent vraiment à quelque chose de significatif. Les finances
et autres ressources viendront si nous exerçons un ministère que Dieu nous a confié.

L’importance des recherches
Diverses recherches sont utiles au chrétien dans l’œuvre missionnaire. Etudions-en deux qui sont
particulièrement importantes pour l’église locale. La première méthode se compose de deux
parties. Elle cherche à mesurer et à analyser la croissance d’une église. Elle lui donne l’occasion
de réfléchir sur les pourquoi et les comment de la situation. Le tableau 1 de la page 102 montre
comment un simple graphique peut servir de thermomètre pour montrer la croissance ou la
diminution du nombre de membres, ainsi que le schéma général de croissance pendant les dix
dernières années. Il montrera aussi la participation à l’école du dimanche. Il y a souvent un
rapport entre le nombre de gens inscrits dans un groupe d’étude systématique de la Parole de
Dieu et la croissance future d’une église.
Le tableau montre aussi le nombre de baptêmes de chaque année; ainsi l’église peut voir quels
progrès elle fait dans ce domaine important de sa responsabilité.
15. Une recherche utile à l’église locale est de____________ et _____________ sa croissance.
Le deuxième tableau présente une analyse plus détaillée de la source de croissance ou de
dépérissement. Est-ce que l’église baptise seulement les enfants de ses propres fidèles ? Si oui,
elle cessera bientôt de grandir. Elle doit atteindre le monde des incroyants. Une église dans une
ville peut grandir avec de nouveaux membres venant simplement d’églises urbaines ou de
communautés plus anciennes. Si une église ne connaît pas un certain nombre de conversions de
l’extérieur, elle cessera bien vite de grandir. Ces deux tableaux de statistiques de votre propre
église, une fois complétés, vous aideront à analyser la situation. Quand elle est ainsi révélée,
vous devez prier et demander à Dieu sa direction sur les actions à entreprendre.
Le second genre de recherche est l’étude de la nature et des besoins du quartier de votre église.
Une église peut exécuter un plan toute seule ou en coopération avec les autres églises de son
quartier ou de sa ville. Après avoir prié pour demander la direction de Dieu, prenez une carte de
la ville et situez-y toutes les églises du quartier. Notez les secteurs géographiques où il n’y a pas
d’église. Cette étude révèlera les quartiers qui subissent des changements sociaux. Dans un esprit
de prière, les responsables de l’église doivent se renseigner pour savoir dans quelle direction la
ville va s’agrandir. Si de nouvelles industries sont prévues, les employés chercheront à se loger à
proximité et ainsi de nouveaux quartiers se développeront. Ces quartiers sont en général plus
ouverts à l’Evangile. Enfin, l’église prendra contact avec d’autres groupes chrétiens pour
découvrir quelles méthodes Dieu utilisent aujourd’hui pour gagner des âmes.
16. Une autre recherche nécessaire dans la préparation de la croissance est d’étudier la
_________________ et les __________________ du quartier où l’église est située.

Roger Greenway, qui s’intéresse beaucoup à l’évangélisation urbaine, énumère quelques
questions importantes à étudier afin d’obtenir cette information :
1. Où sont situées les autres églises évangéliques ?
2. Où habitent les classes particulièrement réceptives ?
3. De quel côté la ville s’étend-elle ? Où seront les nouveaux quartiers ?
4. Quelles méthodes Dieu utilise-t-il pour amener les gens dans son royaume; et en particulier
dans notre ville ou notre nation ?

17. Selon Roger Greenway, il faut se poser les questions suivantes pour faire un plan de
croissance pour une église.
a. ________________________________________________________________________
b. ________________________________________________________________________
c. ________________________________________________________________________
d. ________________________________________________________________________
Une autre considération importante est l’identité sociale et ethnique de l’endroit. Y a-t-il, par
exemple, dans une nation de langue anglaise une minorité de francophones ou de gens qui
parlent l’espagnol? Existe-t-il un groupe d’une culture distincte ? L’église qui prend conscience
non seulement des facteurs géographiques mais aussi des questions culturelles aura un ministère
plus efficace.
18. Une considération importante est l’identité ___________ et _____________ de l’endroit.
Un missionnaire au Guatemala a reçu du Seigneur une vision qui illustre ce principe. Il a noté
que, dans ce pays où la langue espagnole est largement parlée, beaucoup de gens issus de tribus
indiennes s’installaient dans la ville de Guatemala. D’autres campaient, souvent temporairement
près du grand marché ou à la gare routière. Il a demandé à quelques amis qui parlaient le dialecte
Quiché d’aller sur le parking des autobus, où ils ont commencé à chanter dans ce dialecte.
Rapidement, les gens, comme ceux qui, au jour de la Pentecôte, avaient entendu les paroles des
apôtres dans leur propre langue, se sont rassemblés pour écouter. L’église doit rester sensible à
ces groupes ethniques et préparer des moyens spécifiques pour les gagner à Christ.
Ronald Boswell, missionnaire dans la ville dynamique de Belo Horizonte, au Brésil, souligne
deux aspects importants au développement du ministère d’une église : l’investigation et
l’organisation. Il suggère les étapes d’investigation et d’organisation qu’une église peut
entreprendre pour développer son programme d’évangélisation.
1. Investigation
a. Où les gens habitent-ils ?
b. D’où viennent-ils ?
c. Quels sont leurs rêves ?
d. Quel est le climat spirituel du quartier ?
2. L’organisation : chercher une solution aux problèmes et aux besoins découverts.
a. Préparer une stratégie basée sur les études faites.
b. Développer un plan avec des buts précis.
c. Faire une étude de la région en collaboration avec un groupe d’églises pour décider de
l’emplacement d’une nouvelle mission.
d. Employer les ressources disponibles pour atteindre ces buts.
e. Etablir les étapes nécessaires pour atteindre les buts établis.
f. Etablir un plan d’action pour atteindre ces buts.

Le Plan d’action
Peter Wagner fait la liste de six étapes pour développer des églises en milieu urbain.2
1. Découvrir les régions potentiellement réceptives. Les nouveaux quartiers composés de gens
de la classe ouvrière sont souvent réceptifs.
2. Etablir des buts réalistes.
3. Etre prêt à sacrifier : les gens, le temps, l’argent, l’identité et la prière.
4. Appliquer les principes de croissance pour l’église.
a. La prière comme fondement
b. La culture pour révéler une juste perspective et un point de contact
c. Les groupes familiaux comme ponts naturels
d. Les groupes homogènes
5. Préparer un bon programme de développement spirituel pour les nouveaux chrétiens
6. Rester flexible
19. Faites une liste, des six étapes de Wagner pour développer des églises urbaines.
a. ________________________________________________________________________
b. ________________________________________________________________________
c. ________________________________________________________________________
d. ________________________________________________________________________
e. ________________________________________________________________________
f. ________________________________________________________________________
Résumé
Le fondement biblique de l’œuvre missionnaire a été présenté dans la première partie de ce livre.
Tout plan chrétien doit donner priorité au spirituel en considérant l’étude des principes bibliques
et la direction du Saint-Esprit dans la prière.
L’organisation est en harmonie avec les desseins de Dieu car, lui-même il a créé un univers
ordonné. Jésus a donné des exemples spécifiques de préparation dans ses paraboles. Paul a suivi
un plan et un schéma dans ses voyages missionnaires. Cependant, il restait flexible et ouvert à la
direction du Saint-Esprit. Une église locale peut employer de bons procédés d’organisation pour
résoudre ses problèmes particuliers et pour initier de nouveaux ministères. Les plans d’action
fournissent les étapes intermédiaires qui aident à atteindre les buts.
La recherche occupe une place importante dans le procédé de préparation. Grâce à elle, nous
apprenons quelque chose du schéma de la croissance de notre église. Elle peut aussi aider à
déterminer le lieu éventuel où établir de nouvelles églises.
20. Citez trois personnes qui nous donnent des exemples de préparation. ________________

DEUXIÈME PARTIE
L’APPEL À L’ACTION
Introduction
Nous avons vu, dans les grandes lignes, la base biblique de l’œuvre missionnaire et noté des
éléments du développement de la stratégie. Passons maintenant à l’œuvre missionnaire là où elle
vous touche - vous, votre église et le monde autour de vous. L’œuvre missionnaire a un aspect
mondial. Au Moyen-Age, et même de nos jours, des forces anti-missionnaires ont existé au sein
même du christianisme. L’inflation récente a poussé certains membres d’églises à douter de la
valeur d’une mission au-delà de leur propre localité. Mais, pour rester fidèles à la foi chrétienne,
il faut être missionnaire et notre vision doit considérer toute la terre. Dieu a sans cesse béni ces
églises et dénominations qui ont toujours refusé de ne s’occuper que de leurs propres besoins et
qui ont au contraire, essayé de s’acquitter de leur appel missionnaire envers le monde et selon
leurs ressources.
21. A cause de _________________ certains membres doutent de la ____________________
des missions au-delà de leur église. Cependant, pour être fidèle, il faut être ___________
et notre ______________ doit s’étendre au ___________________ entier.

Et, comme membre d’église, et comme chrétien individuel, vous avez une responsabilité à
l’égard du monde, de votre nation et de votre communauté. A la lumière d’Actes 1.8, vous et
votre église avez une responsabilité chrétienne envers le monde. Vous commencez à remplir
cette responsabilité lorsque vous obéissez à l’ordre du Seigneur : « Priez donc le maître de la
moisson d’envoyer des ouvriers dans sa moisson » (Matthieu 9.38). Le chrétien a aussi la
responsabilité de s’informer sur le mouvement du christianisme à l’échelon international afin de
prier avec intelligence pour l’avancement de l’Evangile. Beaucoup de dénominations ont des
organisations mondiales à travers lesquelles on peut contribuer financièrement à la propagation
de l’Evangile et pourvoir à des besoins urgents en cas de désastres et catastrophes. Un chrétien
est souvent en correspondance avec un membre de sa famille dans un autre pays du monde et
peut en profiter pour témoigner. Pendant ses voyages de tourisme ou d’affaires, le chrétien doit
toujours chercher l’occasion d’être un témoin pour Christ. Dans la providence de Dieu, il se peut
que l’étudiant ait l’occasion de se préparer pour servir comme missionnaire dans une autre
nation, une autre île, ou un pays lointain. Si cette possibilité devient réelle et s’accompagne de
l’appel de Dieu, comme celui d’Esaïe, le chrétien doit répondre : « Me voici, envoie-moi » (Esaïe
6.8).
22. Les chrétiens peuvent participer à l’œuvre missionnaire en _____________________ en
s’___________________ en utilisant la correspondance pour _____________ et enfin en
devenant eux-mêmes des _______________________

Plus près de chez soi, l’église a une responsabilité envers sa nation, sa province, son pays. Ceci
correspond à la Judée et la Samarie d’Actes 1.8. Les églises d’une même dénomination peuvent
coopérer pour fonder de nouvelles églises, là même où il n’y en a pas encore, et peut-être y
envoyer un missionnaire pour aider à commencer l’œuvre. Les responsables d’églises doivent se
souvenir des principes missionnaires mentionnés plus haut. Les plans utilisés dans la fondation
d’une nouvelle église doivent être conformes à la culture et aux ressources financières et de
personnel disponibles. Certains groupes chrétiens ont développé un plan où on encourage et aide
une famille chrétienne à pénétrer dans une communauté où il n’existe aucun témoignage chrétien
afin d’y fonder une assemblée. Cette famille pourrait ouvrir son foyer à l’étude biblique et au
culte, tout en poursuivant ses propres activités familiales.
23. « La Judée et la Samarie » dans Actes 1.8 sont la _______________________________ la
______________________________ et le ________________________ du chrétien.

Toute œuvre missionnaire commence à notre Jérusalem - le lieu où nous habitons. Une
missionnaire en Indonésie a observé il y a quelques années: « Je suis allée aux extrémités de la
terre, mais lorsque je les ai atteintes, j’ai découvert qu’elles étaient devenus mon Jérusalem. »
Notre premier pas dans la participation à l’œuvre missionnaire mondiale est d’exercer un
ministère dans notre propre communauté. Ce ministère, naturellement, est très proche de ce que
nous appelons normalement l’évangélisation. Qu’est-ce, en effet, que l’œuvre missionnaire sinon
l’évangélisation projetée jusqu’aux extrémités de la terre ?
24. La première étape pour participer à l’œuvre missionnaire dans le monde est d’exercer
un ministère d’évangélisation dans sa propre __________________________________

La formation pour apprendre à gagner des âmes
Récemment, des experts du Nouveau Testament ont commencé à souligner la responsabilité du
pasteur de pourvoir une formation pour ses membres. Le passage d’Ephésiens 4.11-12 renforce
cette idée.
25. Un des rôles principaux du pasteur est d’être un entraîneur, responsable de pourvoir
une __________________________ pour ses membres.

La chose la plus importante qu’un pasteur, ou tout autre responsable chrétien, peut enseigner à
ses frères en Christ, est de dépendre de Dieu. Le pasteur doit manifester cette vérité dans sa
propre vie. Un dicton déclare : « Ce que vous êtes parle si haut que je ne puis entendre ce que
vous dites. » Ainsi, c’est après avoir entendu Jésus prier que les disciples ont dit : « Enseigne-
nous à prier. » Quant au témoignage, les membres imiteront ce que le pasteur fait plutôt que ce
qu’il dit. L’église locale devrait constituer une sorte d’école biblique où les membres étudient la
Bible et ses grandes doctrines, apprennent à témoigner et examinent l’œuvre missionnaire. Ils
s’intéresseront plus encore aux gens perdus de toute la terre lorsqu’ils se préoccupent déjà de
leurs proches voisins.
26. Citez plusieurs choses que le pasteur doit enseigneur à son troupeau.
a. ________________________________________________________________________
b. ________________________________________________________________________
c. ________________________________________________________________________

Témoignez, Evangélisez Maintenant (T.E.M.)
Le programme T.E.M. est destiné à former les laïques au témoignage dans le contexte de l’église
locale. Voici les objectifs du programme pour le croyant :
1. Approfondir la vie spirituelle, garantir une claire compréhension de la nouvelle vie en Christ
et amener le croyant à abandonner sa vie au contrôle de l’Esprit.
2. Apprendre à rendre témoignage de ce que Christ a fait dans sa vie en termes clairs et précis.
3. Apprendre à présenter une brochure, écrite en langage ordinaire et qui utilise les Ecritures,
pour amener une personne à devenir enfant de Dieu.
4. Apprendre, par la pratique, à amener une personne à la foi en Christ.
5. Devenir habile à aider un nouveau croyant à grandir dans la vie chrétienne.
27. Citez les cinq objectifs du programme T.E.M.
a. ________________________________________________________________________
b. ________________________________________________________________________
c. ________________________________________________________________________
d. ________________________________________________________________________
e. ________________________________________________________________________
Pour atteindre ces buts, le programme a développé des textes simples, adaptables, bibliques, qui
inspirent à la foi et, par-dessus tout, dont Jésus-Christ est le centre.
L’une des valeurs de la formation T.E.M. est qu’elle est accomplie dans le contexte de l’église
locale. Son but est de développer l’évangélisation en tant qu’activité permanente de la vie de
l’église.
Le programme T.E.M. traduit en espagnol a été employé avec de merveilleux résultats. En voici
quelques exemples: A Cali, en Colombie, en juillet 1972, un élève de T.E.M. dit discrètement à
son professeur: « Voici un jeune homme qui voudrait accepter Jésus-Christ. Pouvez-vous
l’aider? ». Parlant avec celui-ci, le professeur constata que l’élève avait déjà gagné le jeune
homme au Seigneur. Ce dont il avait besoin maintenant était de faire les premiers pas dans la vie
chrétienne. Dans cette même école, un monsieur, modestement vêtu, se mit un jour à côté d’un
jeune homme élégant d’environ 25 ans. Alors qu’ils s’exerçaient à l’emploi de la brochure,
Comment avoir une vie victorieuse, le jeune homme donna son cœur à Jésus. Plus tard, le
monsieur, tout heureux, déclara: « Je pensais qu’il était déjà chrétien, et même peut-être
prédicateur - sinon je n’aurais jamais eu le courage de rendre témoignage. »
En septembre 1972, trois mois avant un tremblement de terre, des baptistes d’Amérique centrale
avaient organisé une série de classes dans la Première église baptiste de Managua. Le jeudi soir,
réservé aux visites chez les habitants de la ville, des membres de l’église se sont joints aux élèves
des cours pour aller rendre témoignage. En rentrant, une heure et demi plus tard, ils avaient
gagné 20 personnes à Christ et étaient rayonnants de joie. De tels témoignages se répètent
ailleurs, aussi bien en Amérique du Sud qu’en Amérique du Nord.

« Master Plan »
Dans son livre The Master Plan. Robert Coleman a exprimé l’idée que Jésus, voyant qu’il allait
quitter la terre sous peu, a passé de plus en plus de temps avec ses disciples, leur enseignant à
gagner les multitudes. Il cite les méthodes de formation que Jésus employa sous les titres des
chapitres de son livre :
La sélection
L’association
La consécration
La communication
La démonstration
La délégation
La direction
La reproduction
28. Citez quelques-unes des méthodes que Jésus emploie pour former ses disciples.
a. ________________ b. ________________ c. ________________ d. ________________
e. ________________ f. _________________ g. ________________ h. ________________

Jésus attire ses disciples à lui, les anime de son amour et les envoie gagner le monde à lui. Cette
thèse nous rappelle des paroles de Billy Graham : « Si j’étais pasteur d’une église, je mettrais à
part quelques chrétiens pour leur enseigner à être des pêcheurs d’hommes. »
Méthodes innovatrices
Edward Murphy fait quelques suggestions pour fonder des églises en milieu urbain :
Quatre méthodes fondamentales donnent actuellement de bons résultats: les campagnes
d’évangélisation, les visites de témoignage, la croissance des églises existantes, et
l’établissement de nouvelles communautés par les élèves des instituts bibliques et des facultés de
théologie.3
29. Certaines méthodes ont eu de bons résultats en milieu urbain dans l’établissement de
nouvelles églises:
Les campagnes d’__________________ Les _________________________ de témoignage
La ________________ des églises existantes L’établissement de nouvelles communautés
par les élèves d’___________________ et de _____________________________________

D’autres études confirment ces idées. Le résultat d’entretiens avec 1200 pasteurs, missionnaires
et laïques intéressés à l’évangélisation a prouvé que le meilleur moyen d’évangéliser aujourd’hui
est par les visites à domicile. Les campagnes d’évangélisation prennent la seconde place quant
aux résultats concrets d’âmes gagnées à Christ et incorporées dans les églises locales. Dans un
pays d’Amérique centrale, 80 pour cent des églises ont vu le jour grâce à des groupes bibliques et
des réunions commencés dans des foyers chrétiens.

Roger Greenway, dans son livre An Urban Strategy for Latin America (Une stratégie urbaine
pour l’Amérique latine), raconte en détails l’expérience d’un groupe chrétien qui a commencé de
nouveaux centres d’évangélisation, des classes bibliques et d’autres activités missionnaires avec
le concours d’étudiants en théologie.
Les églises dans les maisons
Dans sa lettre à Philémon, Paul le salue ainsi que les amis et « l’église qui est dans ta maison »
(Philémon 2). Pendant les trois premiers siècles du christianisme, il n’y avait pratiquement pas
d’immeubles qui appartenaient aux églises. Et c’est pourtant à cette époque que le christianisme
a connu une grande expansion.
L’inflation croissante dans le domaine de la construction encourage, de nos jours, un retour aux
églises dans les maisons. Une église commence souvent par un groupe d’étude biblique qui, en
grandissant, devient une église. Certaines églises arrivent un jour à construire leur propre
bâtiment, d’autres ne le font jamais. Souvent, il y a davantage de gens qui se convertissent dans
ces petites réunions intimes que dans de grandes églises à architecture élégante. Bien souvent, les
gens ayant des préjugés sur les églises institutionnelles peuvent être gagnés par la communion
chaleureuse d’une église dans un foyer. Certains de ces groupes peuvent grandir en nombre
tandis que d’autres resteront tels quels. Ce système offre l’occasion, pour des groupes chrétiens,
d’être et de croître, même lorsqu’un bâtiment n’est pas disponible.
30. Les églises dans les maisons sont efficaces dans l’évangélisation urbaine parce que :
a. Le lieu de rendez-vous n’est pas ________________
b. Beaucoup de gens sont gagnés plus facilement dans les réunions plus _____________
c. De telles rencontres surmontent souvent les préjuges qu’ont certaines personnes
envers les églises _______________________________________________

Les réunions en plein-air
Au Chili, les réunions en plein-air dans les places et les jardins se sont prouvées efficaces à
grossir les rangs des pentecôtistes et des méthodistes. Les chrétiens de nombreuses
dénominations tiennent des réunions en plein-air au Brésil. Dans les pays ou cette pratique est
permise, ces réunions donnent aux chrétiens un courage qui les aide à déployer l’œuvre
missionnaire.
31. Les réunions en plein-air touchent souvent beaucoup de gens, et donne du
_______________________________ au chrétien.
Monsieur Keith Parks, directeur général de la société missionnaire des Baptistes du Sud aux
Etats-Unis, a formulé cette déclaration pertinente quant à notre participation à l’œuvre
missionnaire :
L’amour de Dieu se rapporte à toute l’humanité, touche au ciel, est aussi profond que l’enfer,
aussi long que l’éternité. Lorsque nous sommes dirigés par cet amour, notre tâche prend ces
mêmes dimensions. Si notre engagement se limite à un pays, à une nation, à une race ou à

quelque autre distinction humaine que ce soit, l’amour de Dieu se retrouve atténué, perverti, et
même corrompu.
Ayant commencé notre étude par le sujet du plan divin et éternel pour l’humanité, nous avons
essayé de la terminer en suggérant des applications pratiques pour l’étudiant et son église. En
restant fidèle à sa tâche missionnaire, le chrétien peut s’attendre à l’approbation du Sauveur qui
revient bientôt : « C’est bien, bon et fidèle serviteur.... ».
1
Donald McGavran, et al., Church Growth and Christian Mission (New York: Harper and Row, 1965), p.32.
2
Peter Wagner, Frontiers in Missionary Strategy (Chicago: Moody Press, 1971), p. 189-196.
3
Donald McGavran et al.. Crucial Issues in Missions Tomorrow, p.258.
Réponses
2. vitalité, message, soi-même, Christ, nous
3. vaincu
5. l’œuvre missionnaire, ambassadeur
6. retour, croyant, l’enfer
7. spirituelle, spirituel, spirituelle
8. minorité, minorité, foi, courage
11. prêché, ouvertes, fermées
12. synagogue, païens
14. pratique, réalisable, notre objectif
15. mesurer, analyser
16. nature, besoins
18. sociale, ethnique
20. Dieu, Jésus, Paul
21. l’inflation, valeur, missionnaire, vision, monde
22. priant, informant, témoigner, missionnaires
23. nation, province, pays
24. communauté
25. formation
29. évangélisation, visites, croissance, instituts bibliques, facultés de théologie
30. a. coûteux, b. chaleureuses et simples, c. institutionnelles
31. courage

GRAPHIQUE 1
CROISSANCE D’UNE ÉGLISE
MEMBRES DE L’ÉGLISE
MEMBRES DE L’ÉCOLE DU DIMANCHE
BAPTÉMES
200
190
180
170
160
150
140
130 MEMBRES DE L’ÉGLISE __________
120
110 MEMBRES DE L’ÉCOLE …………….
100 DU DIMANCHE
90
BAPTÉMES ---------------
80
70
60
50
40
30
20
10
0
1956 57 58 59 60 61 62 63 64 65 66 67 68 69 70 71 72 73 74 75 76
G RAPH IQ U E 2
AN ALYSE DE TYPES DE CRO ISSAN CE D’U N E ÉG LISE SU R TRO IS
AN S
20
15
CROISSANCE 10 CROISSANCE BIOLOGIQUE
OU MORT
5 V
0 CONVERSION OU
RENONCIATION A
5 L’EGLISE
10
TRANSFERT À UNE AUTRE
15 5 12 2 EGLISE
PERTE 20
CROISSANCE NETTE CROISSANCE NETTE CROISSANCE NETTE

Bibliographie
Blandenier. Jacques et al. Mission Renouvelée. Editions des Groupes Missionnaires, 1975.
Blandenier. Marcel. A Toute Créature. Editions des Groupes Missionnaires, 1968.
* Fard, Leighton. L’Urgente Mission. Editions Labor et Fides. 1965.
Griffiths, Michael. Laissez Tomber Vos Petites Ambitions. Editions des Groupes Missionnaires,
1977. Kraemer, Hendrik. Théologie du Laïcat Editions Labor et Fides. 1966.
*Lindsell. Harold. La Mission de L’Eglise dans le Monde. Editions des Groupes Missionnaires,
1968.
Mandat sans Frontière. Editions Labor et Fides, 1965.
Nida, Eugène A. Coutumes et Cultures - Anthropologie pour Missions Chrétiennes. Editions des
Groupes Missionnaires, 1978.
Nues, D.T. Sur la Terre... La Mission de Dieu et de son Eglise. Editions Labor et Fides. 1965.
*Stott. John. Mission chrétienne dans le monde moderne. Editions des Groupes Missionnaires.
1977.
*ouvrages hautement recommandés.

TABLE DES MATIERES
Préface --------------------------------------------------------------------------------------------------------- 2
La formation théologique par l’étude dirigée ------------------------------------------------------------- 3
Instructions pratiques----------------------------------------------------------------------------------------- 3
Première partie : Le fondement biblique de l’œuvre missionnaire ------------------------------------- 4
Leçon 1 : La création et le plan de Dieu pour le monde -------------------------------------------- 5
Leçon 2 : Le Peuple de l’alliance et la nouvelle alliance et l’œuvre missionnaire ------------- 13
Leçon 3 : La croix et la résurrection du Christ et l’œuvre missionnaire ------------------------- 25
Leçon 4 : Le Saint-Esprit et l’œuvre missionnaire-------------------------------------------------- 35
Leçon 5 : L’église, agent de l’œuvre missionnaire ------------------------------------------------- 41
Leçon 6 : Les derniers temps et l’œuvre missionnaire --------------------------------------------- 47
Deuxième partie : Principes d’une stratégie missionnaire --------------------------------------------- 61
Leçon 7 : Le sens de la stratégie missionnaire ------------------------------------------------------ 63
Leçon 8 : Facteurs externes qui influencent l’œuvre ---------------------------------------------- 79
Leçon 9 : Première partie : Organisation de l’œuvre missionnaire ------------------------------- 87
Deuxième partie : L’appel à l’action ----------------------------------------------------- 96
Bibliographie ----------------------------------------------------------------------------------------------- 103

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LA

FONDEMENT BIBLIQUE ET STRATÉGIE

La mission mondiale Page 1

La mission mondiale Page 2

La mission mondiale Page 3

La mission mondiale Page 4

Il les réconcilie avec lui par __________________________________________________.

La Genèse est un livre de commencements. Le mot genèse signifie en fait commencement. La

2. La Genèse parle des commencements de ________________________________________

Comment tout commença

6. Le récit de la création est présenté dans le langage de ___________________ et du point

Chaque étape de la création reflète _____________________ et ____________________.

La mission mondiale Page 6

_____________________ Etre créé avec cette nature rend l’homme _________________.

La Rébellion contre l’état de créature

9. Comment l’homme a-t-il perdu le paradis? _____________________________________

La mission mondiale Page 7

Le grand plan d’amour

Une tour qui s’écroule

La mission mondiale Page 8

Les leçons de la royauté

La mission mondiale Page 9

La mission mondiale Page 10

La mission mondiale Page 11

et ________________________ et les enfants d’__________________________________.

nouveau ______________________________________________ de l’Alliance.

La mission mondiale Page 13

entier avec ________________ et _____________________________________________

7. Dieu a délivré les Israélites de l’esclavage et les a amenés au Mont _______________ où

La mission mondiale Page 14

voulait que des _________________________________________________________

La mission mondiale Page 15

________________________ qui appelaient les gens à revenir à leur premier amour.

Dieu dévoila la __________________________ de son plan d’amour en Jésus-Christ.

pour tous les _______________________________ de la terre.

La mission mondiale Page 16

a. Qu’il mettrait sa _______________________ dans leur _______________________

b. Qu’il serait leur Dieu et qu’ils seraient son ___________________________________

c. Qu’il pardonnerait leurs _______________ et ne se souviendrait plus de leur péché.

14. Jérémie a parlé d’une nouvelle __________________________ avec un nouveau peuple-

des __________________________ partout dans le monde.

La mission mondiale Page 17

LA NOUVELLE ALLIANCE ET L’ŒUVRE MISSIONNAIRE

La nouvelle Alliance __________________________________ l’ancienne.

La mission mondiale Page 19

prend l’initiative dans l’_________________ et en établit les _______________________.

Les autres n’ont plus qu’à ______________________ ou à __________________ ceux-ci.

conditions de ______________________________________ ____________________ et de

______________________ il ____________________________________ la voie de Dieu.

L’incarnation et l’œuvre missionnaire

22. Que nous apprend l’incarnation sur Dieu ? _____________________________________

Des schémas bouleversés

La mission mondiale Page 21

_______________________ son salut il doit l’_____________________ comme un don.

La mission mondiale Page 22

27. L’incarnation de Jésus révélait la _____________________________________ de Dieu.

l’incarnation: que Jésus _____________________________ et ____________________

________________ ce qui était perdu.

Le message de Dieu en chair et en sang

La mission mondiale Page 23

32. La foi incarnée fait de l’Eglise une _____________________________________________

La mission mondiale Page 24

Il a continuellement écarté tout désir __________________________________________.

a. Notre _______________________________________________ dépend du Calvaire.

Chaque étape de la création reflète _ et .

_____ Etre créé avec cette nature rend l’homme _.

et et les enfants d’__________.

entier avec et _____________________________

a. Qu’il mettrait sa _ dans leur _

prend l’initiative dans l’_ et en établit les _______.

Les autres n’ont plus qu’à ____ ou à ceux-ci.

conditions de __________________ et de

il ______________ la voie de Dieu.

___ son salut il doit l’_ comme un don.

l’incarnation: que Jésus _________ et

__. Ainsi la croix était dans le de Dieu qui aimait

monde, la ___ pour la vie _. (Jean 12 :25)

a. _ b. c. ___

_ ils semblaient avoir perdu toute ________.

les tribunaux et à faire face à l’___________________________ _ et la

plutôt qu’aux ».

Cette autorité est et ____.

a. Il témoigne de b. Il donne plein pouvoir pour le _

c. Il produit des _ d. Il procure la ________________

a. Rend _ les paroles de Christ et leur donne un _

16. Le Saint-Esprit fournit les _ et les _________

a. Glorifier b. Faire connaître Christ dans le __

a. Une __ quelconque b. L’_ en général

c. Tous les de Dieu d. L’___ locale

b. Amener les gens à une ________ de _ avec Jésus-Christ.