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[l’expérience marocaine de la

finance participative]
[IMANE ENNAJY]

[Théorie financière]

[ Ahmed Amine LAMZOURI]

[09/03/2022]
Sommaire
Introduction générale
I/ Partie théorique et concepts
1.1 L’histoire de la finance islamique
les sources de la finance islamique
1.3 les principes de la finance islamique
1.4 l’histoire de la finance participative
1.5 les banques participatives
1.6 les produits de la finance participative
Conclusion

Introduction : la finance islamique se considère comme une


branche de finance qui se base sur le modèle de zéro intérêt,
elle sert à financer l’économie afin de réaliser la justice
sociale ,et aussi on peut dire que la Finance islamique est
l’ensemble des techniques qui permettent aux agents
économiques répondre à leurs besoins à court terme ou long
terme ,sans accéder aux méthodes illicites.
la finance islamique est devenu parmi les industries
financières développés aux pays musulmans, surtout au
Maroc qui se nomme par la finance participative d’ici là on
peut poser les problématiques suivantes :est-ce-que le
Maroc a pu s’adapter à ce double système bancaire ?, est –
ce- que la finance participative a pu fournir les services

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nécessaires pour les clients?
I/ Partie théorique et concepts 1.1
L’histoire de la finance islamique
Malgré son existence depuis XIVe siècle, la finance islamique à se
développer que dans les années 60 est avancée dans les années 70; la
première expérience est faite en Egypte au village MIT GHAMR en
1963 Par la création d’épargne qui fonctionne selon les préceptes de
La charia ; par l’économiste DR HAMAD ELNAGGAR Qui crée
une proche de pensée des frères musulmans pour proposer à des
commerçants des services d’une banque coopérative.
Les sources de la finance islamique on peut le diviser en deux
catégories : des sources primaires à savoir le Coran et la sunna qui se
considèrent comme des sources principales ; le Coran :
, un texte qui traite de manière complète et détaillée de toutes les
actions de la vie du croyant. Sur plus de six mille versets, environ six
cents contiennent des règles juridiques, tandis qu'une dizaine
seulement sont consacrées à l'économie et à la finance ensuite la
sunna est l'ensemble des traditions établis à partir des des paroles
(hadith) du Prophète Muhammad (PS). Ensuite il y a des sources
secondaires : Ijma : Le mot signifie littéralement « décider » ou « se
résoudre à faire quelque chose ». Mais dans la terminologie du Fiqh,
ce dernier fait référence au consensus parmi les érudits musulmans sur
la charia après la mort du Prophète (PSL).
Le Qiyas :La méthode juridique utilisée par les juristes musulmans
lorsque les textes du Coran ne stipulent pas une position basée sur une
analogie et une inférence précises. L'Istihsan :C'est-à-dire l'utilisation
du jugement d'un juriste pour déterminer la meilleure solution à un
problème religieux qui ne peut être résolu simplement en citant des
textes sacrés.

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La finance peuvent se manifester à travers cinq principes
primordiaux:

L’interdiction de l’intérêt l’usure Est une règle fondamentale de


l’islam la charia considère l’argent comme un simple moyen
d’échange

Le partage des pertes et des profits Est un principe qui se base


d’éliminer le taux d’intérêt

L’interdiction de l’incertitude et spéculation Elle sert à purifier les


transactions financières réalisées par des hommes d’argent

 La tangibilité de l’actif : Tous les transactions financières doit


Être accompagné par un actif tangible et réel
Prohibition illicite : L’islam interdit tous les opérations
illicites comme alcool tabac.
Les activités participatives ont fait leur lancement en octobre
2007 date ou le Wali de la BAM « Abdellatif Jouahri » a autorisé
la commercialisation des produits alternatifs à savoir la
Mourabaha, l’Ijara et la Moucharaka ; cette commercialisation
a rencontré certains obstacles inhérents à leur cherté au
manque de compétence insuffisances de cadre réglementaire
approprié, malgré des mesures fiscales prévus en vertu de loi
de finance 2010, les radicaux ainsi le double taxation et limitant
le paiement des droits de l’enregistrement, Ce n’est qu’en 2014
que Le Maroc les banques nommées cette fois-ci participatives
au nom de 3´eme titre, que ¸ca soit l’activité des banques est
encadrée par certaines principes qui la distingue des celles des
banques que l’on peut qualifier de conventionnel en effets les
valeurs de la finance adopte dans le cadre de la loi 103-12

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clairement les valeurs de la finance; selon article 54 de la loi
103-12: les banques participatives : sont définis comme étant
des personnes morales régies par les dispositions du présent
titre habilités à exercer à titre de profession habituelle ; d'une
manière précise une banque participative est une
établissement qui applique la Charia qui est cette dernière qui
interdit toute activité illicite elle élimine l'intérêt .Dans le
Maroc il existe 5 établissements bancaires participatives :
Umnia bank (une filiale islamique de CIH BANK) ensuite BTI
Bank (Bank Al Tamwil wal Inmaa) est une filiale islamique
de le groupe BMCE Bank of Africa, avec Al Baraka Banking group et
Bank elyousr : groupe Bcp ,bank assafa est une filiale de Attijari wafa
bank ; il existe aussi 3 fenêtres participatives à savoir BMCE NAJMA
et dar-ammane arreda .
PRODUITS PARTICIPATIFS:
l'objectif de ces banques c'est fournir des solutions de financement
du logement aux clients qui hésitent à obtenir des prêts bancaires
standards. Donc les banques participatives ont décidé de
commercialiser des produits convenables aux besoins de la clientèle :
selon article 58 de la loi 103-12 MOUCHARAKA: est un contrat entre
Les banques islamiques et le client, en vertu duquel LA banque et le
client apportent chacun des capitaux en vue d'un projet spécifique , il
existe 2 types du contrat MOUCHARKA Définitive: LA banque
participe au financement du projet de façon durable, et perçoit
régulièrement sa part de bénéfices en sa qualité d'associé
copropriétaires ; MOUCHARAKA dégressive : c'est quand la banque
participe au financement de projet avec l'intention de retirer de
projet. MOUDARABA: est un partenariat d'investissement ou la
banque joue le rôle de l'investisseur en s'engageant à financer
totalement le projet ensuite Le mode de financement proposé
actuellement par les banques participative est la Mourabaha.
L’établissement bancaire achète le bien pour le revendre ensuite au
client avec une marge de bénéfice qui est convenue d’avance entre les
deux parties. A l’instar des tous les services des banques
participatives, le système de la Mourabaha est validé par le Conseil

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Supérieur des Oulémas (CSO). Toutefois, ce mode de financement
n’est pas encore couvert, les emprunteurs sont alors contraints de
recourir à une assurance standard, en attendant la validation de la
version participative qui est “Takaful”.et aussi le contrat Salam doit
fixer les caractéristiques de la marchandise, notamment en termes de
nature, de type, de quantité et de qualité. En outre, il n’est pas
obligatoire que la marchandise soit disponible et propriété du
vendeur au moment de la conclusion du contrat Salam. Enfin il y a
contrat ijara :Cette location peut être simple -c’est-à-dire fixer une
durée locative au terme de laquelle l’utilisateur restitue le bien-, ou
bien peut être assortie d’une option d’achat à la fin de la durée
définie. Dans ce cas-là, on parle d’ «Ijara mountahia bitamlik».
II/ partie pratique : Analyse du questionnaire
d’après avoir appris l'histoire de l'émergence de la finance
participative au Maroc, et on a connu comment la finance islamique
marocaine a pu positionner sur le secteur bancaire dans les dernières
années , donc pour savoir comment les clients marocaines a pu
s’adapter à cette nouvelle industrie on a effectué une questionnaire
pour savoir est ce que la finance participative a réussi de prendre la
place des banques classiques ou pas?

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