Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
net/publication/355747779
CITATIONS READS
0 3,074
1 author:
SEE PROFILE
All content following this page was uploaded by Ait Hamza Moussa on 29 October 2021.
1
INTRODUCTION
Avant d’aborder notre travail nous avons jugé nécessaire de présenter des informa-
tions générales sur l’organisme d’accueil,Pour récapituler, nous tentons à travers ce projet
de présenter diverses méthodes de provisionnement. Nous focalisons particulièrement nos
efforts sur la simplification des techniques souvent lourdes en formules mathématiques
complexes. L’accent est également mis sur la compréhension de la philosophie se tenant
derrière la construction de chaque modèle. En résumé, notre travail vise à laisser une
trace écrite simplifiée pour l’application de chacune des techniques sélectionnées et à les
accompagner du code R donnant selon chaque méthode le calcul de la réserve finale.
2
La constitution et l’évaluation des provisions techniques fait l’objet d’une grande
intervention de la part de l’autorité de contrôle des assurances. La réglementation est
précise sur ce point et fournit selon un schéma concis un ensemble de méthodes enchaî-
nées aboutissant à la valeur de la réserve à retenir. Cependant, ce schéma réglementaire
de provisionnement s’inscrit dans un cadre préventif et par conséquent donne lieu à une
surestimation de la provision à constituer.
L’usage des calculs de probabilités pour décrire le comportement des variables réserve
et incréments de paiements relève des compétences de l’actuaire et fait l’objet des tech-
niques stochastiques dédiées au provisionnement. Que l’on soit en présence de méthodes
paramétriques ou non-paramétriques, l’objectif est de cadrer la valeur prédite d’une cer-
taine variable, notamment la réserve, entre les bornes d’un intervalle de confiance. Cela se
fait après calcul de divers types de risques d’estimation. Notons par ailleurs que l’approche
stochastique est reconnue pour être plutôt complète en ce sens qu’elle permet d’obtenir
des informations sur la distribution d’un état futur.
Ainsi, l’objectif de notre travail est de trouver, avec le plus possible de précision,
la valeur estimative de la PSAP. Dans cette optique, une première partie est dédiée à
la présentation des différents éléments de la problématique. La seconde est réservée aux
techniques déterministes, allant des méthodes réglementaires recommandées par l’autorité
de tutelle jusqu’aux méthodes de ratios ou encore les variantes de Chain Ladder. La troi-
sième partie retrace quant à elle les diverses étapes de construction et de mise en œuvre
des modèles stochastiques utilisés.
3
TABLE DES MATIÈRES
4
5.2.2 Application au triangle de règlements Auto : . . . . . . . . . . . . . 19
5.2.3 Avantages de la méthode London Chain : . . . . . . . . . . . . . . . 20
5.3 Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
6 Le modèle de Mack 24
6.1 Les hypothèses sous-jacentes au modèle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
6.2 Validation des hypothèses : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
6.3 Calcul des provisions par année de survenance : . . . . . . . . . . . . . . . 29
8 Annexe 37
8.1 Triangle supérieur des paiements cumulés
37
8.2 Méthode Chain-Ladder . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37
8.3 Méthode London-Chain . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38
5
Partie I : Contexte général du
projet
Cette partie a pour but de situer le projet dans son environnement organisationnel
et contextuel. Il présente dans la première partie l’organisme d’accueil, sa structure
et ses activités, tandis que dans la deuxième partie, présente le cadre général du
projet.
1
PRÉSENTATION DE L’ORGANISME
D’ACCUEIL :
1
de soins santé est en cours de développement avec la conclusion très récente d’un
partenariat avec un opérateur européen de premier plan.
2
1.3 les activités du SAHAM Assurance :
— Addamane Auto A & C1 : un produit d’assurance automobile destiné à toutes
les personnes possédant un véhicule de tourisme ou de commerce inférieur à 3.5t.
— SECURITA PRO : est une multirisque professionnelle qui a pour objet de ga-
rantir l’Assuré au titre des risques liés à son activité professionnelle.
— RC Chasse : est produits d’assurance qui a pour objet de courir les conséquences
pécuniaires de la responsabilisé civile que l’assuré pourrait encourir suite à la pra-
tique de la chasse.
— Individuelles accidents : ont pour objet de garantir l’assuré contre les consé-
quences réelles et directes de tout accident corporel dont il pourrait être atteint
pendant la durée du contrat.
— Temporaire décès : produit qui garantit le versement d’un capital aux bénéfi-
ciaires désignés, en cas de décès ou d’invalidé totale de l’assuré.
3
2
4
♣ Service de Secrétariat : il a pour missions :
X D’accueillir les clients ;
X Classer les dossiers des clients ;
X Faire des photocopies sur les documents.
♣ Service de Sinistre :
X la réception des déclarations des sinistres .
X traitement et la gestion des dossiers sinistrés .
X vérification des déclarations.
X identification de la démarche à suivre pour réparer les dommages subis par l’assuré.
♣ Service d’Archivage :
X classer les dossiers ;
X achever les dossiers.
5
3
Le terme technique permet de faire la distinction des autres provisions comme les
provisions pour risques et charges ou encore les provisions pour dépréciation.
— Provisions pour sinistres connus ; reportés mais pas encore payés (RBNP).
— Provisions pour sinistres inconnus ; survenus mais pas encore déclarés qu’on nomme
tardifs (IBNR).
Ainsi, L’évaluation des provisions doit être suffisante et prudente, en tenant compte
de l’ensemble des frais qui peuvent découler des garanties données. En pratique, cette
évaluation doit être en moyenne supérieure au coût final des sinistres et l’appréciation
définitive ne peut bien entendu être vérifiée qu’a posteriori, une fois tous les sinistres
réglés et les contrats arrivés à échéance.
6
3.2 Exemples de provisions pour les opérations d’as-
surances Non vie
Du fait que les provisions techniques constituent environ 80 % et plus du passif des en-
treprises d’assurance et de réassurance, leur calcul avec le maximum de précision présente
un enjeu majeur pour la compagnie. Le code des assurances prescrit, aux sociétés d’assu-
rances non vie, la tenue de plusieurs types de provisions techniques ; les plus essentielles
sont :
— La provision pour sinistres à payer (PSAP) : représente la valeur estimée des
dépenses d’indemnisation et des frais nécessaires au règlement de tous les sinistres
survenus et non payés ou non encore totalement payés.
— La provision pour risques croissants (PRC) : est une provision pour les
risques de maladie et d’invalidité, dont l’indemnisation est susceptible d’augmen-
ter avec le temps.
Nous allons nous focaliser dans ce rapport, sur l’évaluation des Provisions pour Si-
nistres A Payer (PSAP), qui constituent la part la plus importante des provisions tech-
niques des sociétés d’assurance . Et ce, en utilisant des méthodes réglementaires, déter-
ministes puis stochastiques.
7
3.2.1 Justification statistique du choix des PSAP
Pour justifier le choix des PSAP, nous avons pensé à comparer le volume de chacune
des provisions constituées par la MATU pour la période s’étalant de l’année 2014 à l’année
2016.
Figure 3.1 – : Les provisions techniques par type pour la période 2014-2016.
Pour mieux illustrer notre comparaison, nous passons par un graphe représentatif des
montants de ces provisions et ce, pour chacune des trois années :
Figure 3.2 – : Histogramme des provisions techniques par type pour la période 2014-
2016.
8
Figure 3.3 – : le diagramme en secteur des provisions par type pour la période 2014-2016.
9
4
LE PROVISIONNEMENT EN
ASSURANCE NON VIE
On peut remarquer sur cette figure qu’il y’a quatre étapes qui définissent la dynamique
d’un sinistre. En effet, après la survenance d’un sinistre pendant la période de couverture,
l’assuré déclare à l’assureur qui effectue à son tour des règlements. Une fois que tous les
règlements ont été effectués, l’assureur peut clôturer ce sinistre. Les règlements futurs sont
estimés par la compagnie d’assurance à partir de plusieurs critères et méthodes de provi-
sionnement. Ces estimations concernent non seulement les sinistres survenus et déclarés
à la compagnie mais aussi les sinistres survenus et non déclarés à la date de l’inventaire.
Les sinistres survenus non déclarés sont appelés les tardifs ou sinistres Incurred But Not
Reported (IBNR).
10
Pour faire face aux différents sinistres, les assureurs estiment donc des provisions qui
tiennent compte de l’inversion du cycle de production.
Ainsi l’étude effectuée porte sur un triangle de règlements d’historique comptables issu
de la branche automobile de l’une des filiales de SAHAM Finances dans la zone CIMA.
Les données utilisées sont annuelles et les notations utilisées sont les suivantes :
— Yi,j : les paiements non cumulés des sinistres survenus l’année i , en i+j-1 années
de développement.
— Ci,j : les paiements cumulés des sinistres survenus l’année i, en j années de déve-
loppement.
k=j
X
Ci,j = Yi,1 + Yi,2 + Yi,3 + ... + Yi,j = Yi,k (4.1)
k=1
Le triangle contenant les paiements cumulés se présente sous la forme ci-dessous :
L’objectif est d’estimer la partie inférieure du triangle de liquidation à partir des in-
formations que nous disposons dans la partie supérieure. Les Ci,j sont les valeurs estimées
des règlements cumulés.
11
Figure 4.3 – : Table des paiements cumulés estimés.
Après l’estimation des Ybi,j et Cbi,j , on peut déterminer les provisions pour chaque
année de sinistre notées :
Dans le but de simplifier l’exploitation de notre base de données, nous n’avons gardé
que les SP. Ainsi, sur une même ligne, nous retrouvons le montant des paiements de si-
nistres par année de survenance commune répartis selon un délai de paiement croissant
de 0 à 7 années.
12
Le diagramme ci-dessous est la représentation graphique simultanée d’une multitude
de courbes. Chacune d’elles se réfère à une année de survenance. Ainsi, nous retrouvons
sur l’ordonnée le montant des paiements de sinistres cumulé et sur l’abscisse le délai de
règlement correspondant.
Il est ainsi clair que le cumul des paiements s’accroit de façon spectaculaire durant
les trois premières années. Les paiements qui se font par la suite sont moins volumineux ;
cela se voit à la petite pente que prend la courbe une fois la 3ème année dépassée.
13
Partie II : Calculs non
stochastiques des PSAP
14
5
Les méthodes déterministes reposent sur la stabilité du délai qui s’écoule entre la
survenance d’un sinistre et les règlements. Ces méthodes s’avèrent plus pratiques dans
l’estimation de la charge finale lorsque les hypothèses suivantes sont vérifiées :
— Absence de l’inflation. . .
— N est l’indice de l’exercice dont on cherche la provision. Puisque nos indices com-
mencent avec un zéro, nous travaillons donc sur n+1 années.
15
Considérons le facteur de développement individuel :
Ci,j+1
λj = ∀i, j = 1, ..., n (5.1)
Ci, j
La méthode de Chain Ladder repose sur l’hypothèse d’indépendance des facteurs de dé-
veloppement λj des années de survenance.
R b −C
b =C (5.4)
i i,n i,n+1−i
16
Suite à une application directe des formules précédentes, on complète les éléments
manquants du tableau pour aboutir aux valeurs des réserves annuelles et à l’estimation
de la valeur globale :
Après l’estimation des règlements futurs, on détermine les réserves par année de sur-
venance comme mentionné précédemment :
i PSAP
0 0
1 39896,45143
2 82832,10812
3 120931,4584
4 152741,5399
5 166313,9824
6 320511,4987
7 660910,2666
TOTAL 1544137,306
P SAPT OT AL = 1544137
17
de sinistres. Ce principe ne tient pas compte au cours du temps de l’évolution probable
dans le déroulement des règlements de sinistres. Par exemple, en cas de changement de
management au niveau de la gestion des sinistres visant à optimiser le rythme de règle-
ments des sinistres.
Par ailleurs, l’instabilité de la prévision des charges finales pour les années récentes est
inquiétante. Notons que la charge finale de la dernière année du triangle est le résultat du
produit de j estimations des facteurs de développement λ b , j ∈ 0, . . . , J . Cette analyse
j
montre une forte sensibilité à la première valeur.
En effet, les hypothèses de la méthode de Chain Ladder sont reprises mais cette
méthode repose sur une réalité moins contraignante entre les états Ci,j , Ci,j+1 . Ce modèle
suppose, contrairement à Chain Ladder, que les points (Ci,j+1 , Ci,j ) sont sensiblement
alignés autour d’une droite qui ne passe pas obligatoirement par l’origine. Cela signifie
que la dynamique des Ci,j+1 est de la forme suivante :
(j) 1 n−j
X
C̄j+1 = Ci,j+1 (5.10)
n − j i=1
18
En fin les αj et λj sont estimés comme suit :
(j) (j)
b j = C̄j+1 − C̄j ∗ λ
α b
j (5.11)
et :
b = cov(colonnej, colonnej + 1)
λ j (5.12)
var(colonnej)
j lambda alpha
1 1.64 -19116
2 0.995 45365
3 1.047 -5819
4 1.005 5206
5 0.98 17761
6 1,5399 −205738
7 1 0
Connaissant les règlements estimés, nous pouvons déterminer les provisions par année
de survenance :
19
i PSAP
0 0
1 97417, 66667
2 1, 75 × 105
3 3, 02 × 105
4 3, 93 × 105
5 3, 74 × 105
6 6, 57 × 105
7 1, 01 × 106
TOTAL 3008582, 231
On remarque que la réserve de London Chain est plus élevée que celle obtenue par
la méthode de Chain Ladder. Nous parlons en général d’une méthode prudente. Néanmoins
même si l’hypothèse fondamentale de cette méthode est vérifiée, nous faisons attention
au risque de sur provisionnement.
5.3 Conclusion
Le large recours et l’universalité des méthodes de Chain Ladder se justifient
uniquement par leur simplicité de mise en oeuvre. En effet, Chain Ladder doit sa
popularité dans le monde de l’actuariat à sa capacité de manipulation des données
triangulaires rien qu’en faisant appel à une régression linéaire simple.
20
Par ailleurs, bon nombre de méthodes déterministes font de la régression linéaire un
pilier majeur. Ainsi, ces méthodes supposent que les éléments du triangle de liquidation
revêtent une certaine régularité, chose qui est nuancée dans le monde réel. En effet,
plus la branche étudiée est à déroulement lent, plus il devient très difficile d’affir-
mer de telles hypothèses et de baser ses calculs sur des régressions simples. Cela peut
engendrer de grands risques de paramétrisation entrainant des estimations moins robustes.
21
Partie III : Les méthodes
stochastiques pour le calcul des
provisions
Cette section est dédiée aux méthodes stochastiques pour le calcul de la PSAP.
Elle est subdivisée en deux chapitres, chacun traitant d’un modèle stochastique à
part.
Chaque chapitre est fidèle à une certaine logique dans la construction du modèle.
En effet, les hypothèses de base viennent en premier lieu, la construction du modèle
et l’estimation de ces paramètres vient ensuite permettre le calcul de la provision
ultime et des risques d’estimation qui s’y rapportent. La phase finale est sans doute
la validation du modèle par la vérification du degré de la véracité des hypothèses
énoncées au tout début de la modélisation.
22
INTRODUCTION
23
6
LE MODÈLE DE MACK
De manière très simple, le modèle de Mack n’est autre que le formalisme pro-
babiliste qui justifie la technique déterministe Chain Ladder Standard. L’élaboration de
ce modèle est plus ou moins récente ; elle remonte à l’année 1993. Elle est tributaire du
grand souci des chercheurs de fournir un modèle stochastique dont les résultats coïncident
avec ceux de la méthode de Chain Ladder.
Hi,j étant le vecteur des éléments du triangle des paiements pour une année d’origine
i à gauche de Ci,j+1 ou encore Hi,j = (Ci,0 , ..., Ci,j )
• H3 : Hypothèse relative à la volatilité des données. Le modèle suppose que pour une
année d’origine définie nous avons, pour tout j = 0, . . . , n − 1 on a un σj2 tel que :
24
estimations. Ainsi, les résidus obtenus ne doivent pas être corrélés.
Un autre moyen plus connu est le test d’indépendance. Dans la suite, nous allons
exécuter les étapes à effectuer pour la réalisation de ce test.
a) La première étape consiste à déterminer les facteurs de développement individuels :
Ci,j+1
λj = et les facteurs médians ∀i, j = 1. . . .n
Ci,j
nj (nj − 1)! nj
E(θj ) = −( ) nj (6.3)
2 (mj !)(nj − 1 − mj )! 2
nj − 1 (nj − 1)! nj − 1
V (θj ) = nj ( )−( )nj nj + E(θj ) + E(θj )2 (6.4)
4 (mj !)(nj − 1 − mj )! 2
25
nj − 1
A noter que : mj = .
2
Les résultats obtenus sont regroupés dans le tableau suivant :
i βj γj θj nj mj E(θ) V (θ)
0 3 4 3 7 3 3.39 1.74
1 2 4 2 6 2.5 2.81 1.46
2 2 3 2 5 2 2.19 1.15
3 0 4 0 4 1.5 1.5 0.75
4 1 2 1 3 1 0.75 0.1875
5 1 1 1 2 0.5 0 -0.5
Nous ne testons pas les θj de manière séparée. On considère plutôt une variable tel que :
Pn−1
θ= j=2 θj = 9
Avec :
E(θ) = n−1
P
E(θj ) = 10.64
Pj=2
n−1
V (θ) = j=2 V (θj ) = 4.79
On suppose que θ suit une distribution normale, on peut écrire l’intervalle de confiance
de θ comme suit :
q
IC(θ) = [E(θ) ± V (θ)] = [8, 45; 12, 83] (6.5)
H2 ) :
Cette hypothèse porte sur la linéarité entre les paiements cumulés. Il s’agit
donc de vérifier si les points (Ci,j , Ci,j+1 ) sont sensiblement alignés sur une droite
passant par l’origine. Pour cela, nous avons considéré Y = Ci,j+1 , X = Ci,j et ensuite
calculé les coefficients de détermination afin de mieux apprécier la qualité de l’ajustement.
26
Figure 6.4 – : représentation des couples (Ci,j , Ci,j+1 ).
A partir de ces graphes, nous constatons que les points (Ci,j , Ci,j+1 ), i =
0, ..., n − j − 1, j = 0, ..., n − 1 sont alignés sur une même droite et c’est seulement pour
la première année de développement que certains points se détachent de la droite de
régression. De plus, ces droites passent quasiment par l’origine pour toutes les années de
développement.
H3 ) :
Pour cette dernière hypothèse, il suffit d’observer si les points (Ci,j , ri,j ), i =
0, ., n − j − 1 suivent une tendance spécifique. Si ce n’est pas le cas, nous diront qu’elle
est vérifiée.
Ci,j+1 − λj Ci,j
Ces résidus sont déterminés par la formule suivante : ri,j = q
Ci,j
Représentons graphiquement les couples (Ci,j , ri,j ), i = {0, ., n − j − 1} :
27
Figure 6.5 – : représentation des points (Ci,j , ri,j ).
28
D’après les graphes ci-dessus, on remarque qu’aucune tendance spécifique n’est observée
et ceci pour toutes les années de développement. Par conséquent l’hypothèse H3 vérifiée.
P SAPT OT AL = 3008582, 23
29
7
LE CALCUL DE PROVISIONS PAR LA
MODÉLISATION GLM
La modélisation GLM consiste à chercher une loi paramétrique suivie par les
règlements. Nous supposons dans l’application de ce modèle l’indépendance des paiements
annuels non cumulés Yi,j ainsi que leur appartenance à la famille exponentielle.
30
Exemples de familles exponentielles :
Distribution θ(µ) b(θ) a(ϕ0 )
Normale µ b(θ) σ2
Poisson log(µ) eθ 1
1 1
Gamma − − log(−θ)
µ ϑ
Figure 7.1 – : Exemples de familles exponentielles.
ηi,j = µ + βj + αi
g(µi,j ) = ηi,j
31
Exemples de fonction de lien :
0 1 2 3 4 5 6 7
an sur 1 192130 137414 32242 14021 5119 10268 5485 27076
an sur 2 260780 167399 52963 20448 6615 4959 71342
an sur 3 327916 107605 47496 14651 12925 10340
an sur 4 395136 223894 34140 10715 7291
an sur 5 457964 239622 30775 40454
an sur 6 367871 255598 60747
an sur 7 548962 78519
an sur 8 578654
32
règlement i j
192 130 1 1
260 780 2 1
327 916 3 1
395 136 4 1
457 964 5 1
367 871 6 1
548 962 7 1
578 654 8 1
137 414 1 2
167 399 2 2
107 605 3 2
223 894 4 2
239 622 5 2
255 598 6 2
378 519 7 2
33
i PSAP
0 0
1 374481
2 173708
3 107373
4 61856
5 76845
6 228347
7 450307
TOTAL 1472919
P SAPT OT AL = 1472919
34
CONCLUSION GÉNÉRALE
Le monde des assurances au Maroc est une économique en plein essor. C’est une
industrie en phase de métamorphose appuyée par l’ACAPS d’en faire un secteur libéralisé
parfaitement capable de s’auto-maintenir face aux dilemmes et aux turbulences de la
mondialisation des marchés financiers. Ainsi, La tutelle du secteur oeuvre à normaliser
la réglementation marocaine en la matière avec les exigences internationales.
35
s’avère pas très bien ajustée à la nature de nos données.
36
8
ANNEXE
Codes R :
###################################################
###################################################
an 0 = c(192130,329544,361786,375807,380925,391194,396679,423755)
an 1 = c(260780,428179,481142,501590,508205,513164,584506,NA)
an 2 = c(327916,435521,483017,497668,510593,520933,NA,NA)
an 3 = c(395136,619030,653170,663885,671177,NA,NA,NA)
an 4 = c(457964,697585,728361,768815,NA,NA,NA,NA)
an 5 = c(367871,623469,684217,NA,NA,NA,NA,NA)
an 6 = c(548962,927481,NA,NA,NA,NA,NA,NA)
an 7 = c(578654,NA,NA,NA,NA,NA,NA,NA)
triangle=rbind(an 0,an 1,an 2,an 3,an 4,an 5,an 6,an 7)
View(triangle)
37
Dtriangle[i,j+1]=triangle[i,j+1]/triangle[i,j]
}
}
###################################################
CALCUL FACTEURS DE DEVELOPPEMENT
###################################################
lambda=rep(1,n)
for(k in 2 :n){
lambda[k]=sum(triangle[1 :(n+1-k),k])/sum(triangle[1 :(n+1-k),k-1])
}
###################################################
CALCUL TRIANGLE INFERIEUR
###################################################
Mcumulé=triangle
for(j in 1 :(n-1)){
for(i in (n+1-j) :n){
Mcumulé[i,j+1]=Mcumulé[i,j]*lambda[j+1]
}
}
###################################################
CALCUL PROVISIONS CL
###################################################
provCL=0
for(i in 2 :n){
provCL[i]=Mcumulé[i,n]-Mcumulé[i,(n+1-i)]
}
return(list(Dtriangle=Dtriangle,lambda=lambda,Mcumulé=Mcumulé,provCL=sum(provCL)))
}
n=dim(triangle)[1]
n
provCL=CL(triangle)
View(provCL)
provCL[["provCL"]]
LC=function(triangle){
n=dim(triangle)[1]
lambda=0
beta=0
for(j in 0 :(n-2)){
Cjbar0=mean(triangle[1 :(n-j-1),j+1])
Cjbar1=mean(triangle[1 :(n-j-1),j+2])
num=mean(triangle[1 :(n-j-1),j+1]*triangle[1 :(n-j-1),j+2])-Cjbar0*Cjbar1
38
denom=mean(triangle[1 :(n-j-1),j+1]ˆ 2)-Cjbar0ˆ 2 lambda[j+1]=num/denom
beta[j+1]=Cjbar1-lambda[j+1]*Cjbar0
}
lambda[n-1]=Cjbar1/Cjbar0
beta[n-1]=0
Mcumulé=triangle
for(j in 1 :(n-1)){
for(i in (n+1-j) :n){
Mcumulé[i,j+1]=Mcumulé[i,j]*lambda[j]+beta[j]
}
}
provLC=0
for(i in 2 :n){
provLC[i]=Mcumulé[i,n]-Mcumulé[i,(n+1-i)]
}
return(list(lambdaLC=lambda,betaLC=beta,Mcumulé=Mcumulé,provLC=sum(provLC)))
}
provLC=LC(triangle)
View(provLC)
39
BIBLIOGRAPHIES
• Ouvrages :
X WÜTHRICH M., MERZ M., LYSENKO N., Uncertainty of the claims deve-
lopment result in the Chain Ladder method, Scandinavian Actuarial Journal, 2008
• Sites internet :
X Site de la FMSAR (Fédération Marocaine des Sociétés d’Assurance et de Ré-
assurance) : http ://www.fmsar.org.ma/
40
View publication stats