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N° d’ordre : M…………/GE/2018
Filière : Electronique
Spécialité : Système des Télécommunications
Ce mémoire n’aurait pas été possible sans l’intervention consciente d’un grand
nombre de personnes.
Nos vifs remerciements vont également aux membres du jury pour l’intérêt
qu’ils ont porté à notre recherche en acceptant d’examiner notre travail et de
l’enrichir par leur proposition.
A nos familles et nos amis qui par leur prière et leur encouragement on a
pu surmonter tous les obstacles.
Enfin, nous tenons également à remercier toutes les personnes qui ont
participé de prés ou loin à la réalisation de ce travail.
Dédicaces
A mon binôme que j’ai passé avec lui des inoubliables moments ;
A toutes les personnes chères à mon cœur, pour leur aide, leur temps, leur
encouragement, leur assistance et soutien ;
Merci infiniment.
Hiba abderrahmane
Dédicaces
MATALLAH Amin
Liste des symboles
I1 l’angle d’incidence.
I2 l’angle de réfraction.
N2 indices de réfraction.
N2 indices de réfraction.
Q Le facteur de qualité.
3D Trois Dimensions.
3G Troisième Générations.
4G Quatrième Générations.
ADSL Asymmetric Digital Subscriber Line (en français ligne d'abonné numérique à débit
asymétrique).
AON Active Optical Network.
APON Asynchronous Transfer Mode over PON.
ATB Appareil de ligne optique terminale.
ATM Asynchronous Transfer Mode.
BER Bit Error Rate.
BPON Broadband Passive Optical Network..
CSMA Carrier Sense Multiple Access (en français Écoute d'un Support à Accès Multiple).
CMP Centre de Maintenance et Production
DEL Diode électroluminescente.
DL Diode laser.
DSCP Differentiated services code point.
i
DSL Digital Subscriber Line.
EPON Ethernet Passive Optical Network .
FAT Fiber Access Terminal.
FDT Fiber Distribution Terminal.
FO Fibre Optique.
iii
Liste des Figures
Chapitre I
Figure 1.1 La Fibre optique 4
Figure 1.2 Structure de la fibre optique 6
Figure 1.3 Réfraction et réflexion d’un rayon lumineux 7
Figure 1.4 Fibre multimode a gradient d’indice 8
Figure 1.5 Fibre multimode à saut d’indice 8
Figure 1.6 Fibre optique monomode 9
Figure 1.7 Différentes structures de fibre optique. 9
Figure 1.8 Synoptique de la modulation directe. 11
Figure 1.9 Synoptique de la modulation externe. 11
Figure 1.10 La soudeuse. 12
Figure 1.11 Clivage des deux fibres avant de les placer sur le support. 12
Figure 1.12 Mise en contact des deux fibres. 13
Figure 1.13 La fusion réalisée avec l’aide d’un arc électrique 13
Figure 1.14 Épissure mécanique 13
Figure 1.15 Connecteur optique. 14
Figure 1.16 Connecteurs ST. 14
Figure 1.17 Connecteurs FC. 14
Figure 1.18 Connecteurs SC. 15
Figure 1.19 Connecteur VF-45 15
Figure 1.20 Connecteur MTRJ. 15
Figure 1.21 Interférence inter-symbole.. 17
Figure 1.22 Schéma explicatif de perte liée à la excentrement des fibres. 18
Figure 1.23 Schéma explicatif la perte liée à l’écartement des fibres. 19
Figure 1.24 Schéma explicatif la perte liée à l’écart angulaire des fibres. 19
Figure 1.25 Schéma explicatif la perte liée à la connectique. 19
iv
Chapitre II
Figure 2.1 Architecture simple de réseau FTTC. 24
Figure 2.2 Architecture simple de réseau FTTB 25
Figure 2.3 Comparaison entre FTTH et autres technologies. 26
Figure 2.4 L’architecture P2P 27
Figure 2.5 L’architecture PON. 28
Figure 2.6 Multiplexage en longueur d’onde 30
Figure 2.7 Exemple d’OLT industriel. 32
Figure 2.8 Exemple de coupleurs industriels 33
Figure 2.9 Exemple d’ONT industriel. 33
Figure 2.10 Schéma global d’un réseau FTTH. 33
Figure 2.11 Résidence La Perle De La Méditerranée. 34
Chapitre III
Figure 3.1 Architecture de l’offre triple Play. 41
Figure 3.2 Schéma simplifié de la connexion internet sur l’GPON. 42
Figure 3.3 Schéma explicatif du système IPTV 43
Chapitre IV
v
Figure 4.16 Chambre A2. 57
Figure 4.17 Chambre A3. 57
Figure 4.18 Hand hole. 57
Figure 4.19 Pose de chambres préfabriquées. 58
Figure 4.20 Pose des câbles de F.O. 58
Figure 4.21 Structure du réseau FTTH. 59
Figure 4.22 MA5800-X7 installé avec une seule carte de service. 60
Figure 4.23 Modules redresseurs avec ces batteries. 62
Figure 4.24 L’ODF. 63
Figure 4.25 Connecteur SC/APC. 63
Figure 4.26 Câbles de 72FO. 64
Figure 4.27 L’FDT (Intérieur et extérieur). 65
Figure 4.28 Une carte de FDT. 66
Figure 4.29 Closure verticale. 66
Figure 4.30 Ouvrez la boîte et insérez les câbles. 67
Figure 4.31 Soudage à la fibre. 67
Figure 4.32 Enroulement les fibres optiques. 68
Figure 4.33 Fermez le closure. 68
Figure 4.34 Placer le closure dans la camber A3. 68
Figure 4.35 Le tirage de câble. 69
Figure 4.36 Le FAT 24 70
Figure 4.37 Placer le FDT dans la place réservée. 71
Figure 4.38 L’ATB. 71
Figure 4.39 L’ONT connectée via le connecteur SC. 72
Figure 4.40 Splitter SPL2605. 72
Figure 4.41 Le code FOTAG. 73
Figure 4.42 Enlever la gaine autour de la fibre 73
Figure 4.43 Nettoyage de la fibre. 74
Figure 4.44 Clivage de la fibre. 74
Figure 4.45 Paramétrage de la soudeuse. 75
Figure 4.46 Placement des fibres préparées dans la soudeuse. 75
Figure 4.47 Fusion des fibres. 76
Figure 4.48 Placement de la gaine sur les fibres soudées. 76
Figure 4.49 Teste de l’atténuation dans l’équipement. 78
Figure 4.50 Résultats de mesure par l’OTDR. 78
vi
Figure 4.51 Montage pour mesurer les pertes de puissance avec un power-mètre. 89
Figure 4.52 Le logiciel TeraTerm. 80
Figure 4.53 Topologie logique de réseau. 81
Figure 4.54 : Résultats de mesure des critères de QoS. 86
vii
Liste des Tableaux
Chapitre I
Tableau 1.1 Caractéristiques connecteurs ST 14
Tableau 1.2 Caractéristiques Connecteurs FC. 14
Tableau 1.3 Caractéristiques Connecteur VF-45. 15
Tableau 1.4 Caractéristiques Connecteur MT-RJ. 16
Tableau 1.5 Exemple d’un code non-préfix uniquement décodable. 23
Chapitre II
Tableau2.1 Evolution de la demande de débit 25
Tableau2.2 Caractéristiques type d’un OLT PON industriel. 32
Chapitre III
Tableau3.1 les exigences de quelques applications en termes de QoS 38
Chapitre IV
Tableau 4.1 Résultats de simulation. 51
Tableau 4.2 Les caractéristiques de MA5800-X7 60
Tableau 4.3 Les caractéristiques de câbles. 64
Tableau 4.4 Les caractéristiques de FATs. 70
Tableau 4.5 Les caractéristiques de splitter. 72
Tableau 4.6 Les résultats de mesure de 16 FATs par le billet d’un power-mètre. 79
Tableau 4.7 Comparaison entre les critères de QoS de l’ADSL, le 3G, le 4G et le FTTH. 85
Tableau 4.8 Délai et gigue recommandés par l’ITU-T 85
viii
Sommaire
Liste des symboles i
liste des abréviations i
Liste des figures iv
Liste des tableaux viii
Introduction générale 1
Coupleurs optique 32
Chapitre IV: Simulation, mise en service et test du QoS du réseau FTTH installé à
kharouba
IV.1 Introduction 45
IV.2 Simulation de réseau FTTH (GPON) 45
IV.2.1 Présentation du logiciel OptiSystem 45
IV.2.1.1 Conception d'une liaison optique 47
IV.2.1.2 Avantages du logiciel OptiSystem 47
IV.2.2 Critères de qualité d’une transmission 48
IV.2.2.1 Le taux d’erreur binaire 48
IV.2.2.2 Diagramme de l'œil 48
IV.2.2.3 Facteur de qualité 49
Le montage 52
IV.3 Infrastructure 54
Introduction générale
Compte tenu des limites physiques des réseaux filaires existants du téléphone et du câble,
le développement croissant de « triple-Play » qui comprend des services de vidéo, gourmands en
bande passante, de téléphonie et d’accès à l’Internet et les débits de la navigation sur Internet
avec les données et contenus devenus de plus en plus riches, appellent la mise en place de
nouveaux réseaux à très haut débit. La fibre optique apparaît comme le support le plus pérenne
de ces réseaux à l’horizon des prochaines décennies.
Depuis vingt ans, la fibre optique est la technologie préférée pour l’interconnexion des
nœuds de télécommunication. Sa suprématie dans le domaine du transport est particulièrement
évidente dans le cœur des réseaux de télécommunication. La technologie optique reste inégalée
pour le transport économique et fiable de données sur de longues distances, Il n’existe
actuellement aucune autre technologie qui puisse menacer sa suprématie.
Le réseau optique (GPON) et le réseau optique (EPON) ont beaucoup contribué au
succès de la technologie des réseaux optiques et se sont fait une solide réputation comme
technologies de référence pour les réseaux résistant aux défaillances.
La qualité de service (QoS) est d'une importance capitale pour les fournisseurs d'accès à
Internet car dans un domaine aussi compétitif que celui des télécommunications, la QoS peut être
le critère déterminant pour les utilisateurs professionnels et particuliers, dans la sélection du
fournisseur de service téléphonique ou Internet.
Pour garantir une QoS acceptable, il y a plusieurs critères à ajuster mais tout commence
par une observation permanente du réseau à travers ce qu’on appelle « les indicateurs clés de
performance ». Par conséquent, l'utilisation d’outils d'ingénierie et d'optimisation sont
nécessaires. Chaque fournisseur dispose des solutions de supervisions qui permettent de
visualiser l'état des indicateurs de performances au niveau de chaque terminal de son réseau.
L’objectif de notre travail consiste à étudier les aspects d’optimisation de qualité de
service relative au réseau FTTH (l’abréviation anglaise du Fiber To The Home). Pour réaliser cet
objectif, on a sollicité l’entreprise Algérie Télécom de Mostaganem pour qu’elle soit notre cas
pratique à étudier durant la mise en œuvre de son réseau FTTH tout récent à la wilaya de
Mostaganem.
On a effectué un stage pratique de quatre mois successifs (du 25 janvier au 25 mai
2018) au sein de CMP (Centre de Maintenance et Production) chez Algérie Télécom à la wilaya
de Mostaganem. Durant cette période, on a acquis de précieuses compétences en ce qui concerne
les différentes étapes de réalisation du premier réseau FTTH à Mostaganem Ce projet de la
1
Introduction générale
Résidence appelée « La Perle De La Méditerranée » est un projet d’Algérie Télécom qui consiste
à la mise en place d’une connexion très haut débit et d’approvisionner en fibre optique chaque
abonné. Il se situe à KHARROUBA à cinq minutes du centre-ville de Mostaganem et trois
minutes de la plage du Sidi-Mejdoub en empruntant la route nationale RN 11 armenante à Alger
par le littoral.
L’installation du réseau à fibres optiques à base de FTTH dans cette résidence inclue:
1) la partie « infrastructure » qui comprend les génies civils, chambres, locaux techniques,
armoires de rue, installation, mise à disposition du réseau optique (Dénudage, Découpage,
Soudure...) et les financements associés. On a été accompagné par monsieur Tohami Farid
ingénieur chez Algérie Télécom et monsieur Issam ingénieur chez Huawei, 2) la partie « mise
en place des équipements (OLT,ODF, FDT, FAT..) de Huawei » et tout ce qui concerne les
tests et les mesures par le réflectomètre (l’affaiblissement de la fibre optique, la valeur
maximale d’atténuation des épissures, des points de connexion et des connecteurs,..) et 3) la
partie « mise en service, configuration d’OLT MA5800-X7 et mesure les débits» supervisée
par monsieur Tayeb Ahmed.
La mise en place de ce projet est de très grande importance et influera sur plusieurs
secteurs de la vie quotidienne des résidents. D’une part, elle facilitera l’accès à internet à très
haut débit pour les habitants de ce quartier. D’autre part, l’opérateur Algérie Télécom pourra
fournir des services d’IP-TV en qualité UHD et cela entrainera une diminution des antennes
paraboliques à la façade des bâtiments.
Après avoir acquis le savoir-faire nécessaire pour la compréhension et l’analyse de
performance de la technique de transmission par fibres optiques étudiée dans ce travail, on a
rédigé ce manuscrit afin de présenter un résumé les connaissances acquises et les facteurs
d’optimisation des réseaux à base de FTTH. Mise à part l'introduction générale et la conclusion,
ce document présente une étude théorique et pratique organisée en quatre chapitres selon la
chronologie suivante :
I- La partie théorique se compose de :
Chapitre I, intitulé Généralités sur les transmissions à fibres optiques, présente un rappel
sur les notions et concepts de base sur les fibres optiques en général, et en particulier leur
usage en transmission.
Chapitre II, intitulé Réseaux FTTH, décrit en premier des généralités sur les principales
technologies adoptés avant les réseaux FTTH, et en second lieu la solution FTTH et ses
architectures associées. On finira par présenter le projet de la Résidence La Perle De La
Méditerranée qui mise en œuvre le réseau FTTH dans le cadre de partenariat entre
Algérie Télécom et l’opérateur chinois Huawei.
2
Introduction générale
Chapitre III, intitulé Qualité de Service (QoS) dans les réseaux FTTH, introduit la notion
fondamentale de qualité de service, ses critères et ses modèles de gestion. On enchaînera
par la présentation des services qui offrent le FTTH.
Enfin, nous clôturons le travail par des conclusions et suggestions pour les projets ultérieurs.
Quatre annexes sont fournies à la fin de ce document et concernent : La description de
l’entreprise Algérie Télécom et HEWAWI (Annexe A), l’outillage nécessaire pour le
raccordement des fibres optiques (Annexe B), l’étude technico-économique approximative du
projet réellement installé au site de Kharouba (Annexe C) et enfin les attestations de stage de 04
mois effectué sur terrain sous la supervision des cadres d’Algérie Télécom (Annexe D).
3
Etude théorique
Chapitre I
Généralités sur les transmissions à fibres optiques
Chapitre 1 Généralités sur les transmissions à fibres optiques
I.1 Introduction
Avant l'invention du téléphone par Graham Bell en 1876, les télécommunications
utilisaient déjà le télégraphe. Puis, grâce à la recherche du Maxwell et Hertz, l’information a
emprunté la voie des airs. Finalement, au début des années 1970 est apparu le principe de
transmission optique à l’aide de la fibre optique : transmettre des signaux lumineux à travers
cœur de verre ou plastique [1].
La fibre optique a connu de nombreux développements depuis ses débuts et on annonce
de bien plus prometteuses encore : la multiplicité des paramètres, qui jouent sur l'efficacité de la
fibre, fait que l'on peut sans cesse améliorer les performances de celle-ci.
I.1.1 Présentation
La fibre optique la plus utilisée en système de transmission optique est faite à base de
silice. Fine comme l’épaisseur d’un cheveu comme montre la Figure 1.1, elle est à la fois souple
et résistante.
4
Chapitre 1 Généralités sur les transmissions à fibres optiques
5
Chapitre 1 Généralités sur les transmissions à fibres optiques
b) l’utilisation le plus sensible de la fibre optique est dans la médecine pour filmer les
endroits sensibles ou inaccessibles du corps humain par l’intermédiaire d’une caméra. Un type
d'endoscope, appelé fibroscope, véhiculer par la fibre optique la photo de la zone à explorer jusqu'à
l'œil du médecin réalisant l'examen exploratoire.
c) Ses propriétés sont également exploitées dans le domaine des capteurs que ce soit
température, pression ou autre, dans l'imagerie, dans l'éclairage et même dans les décorations. Grâce
à ces capteurs, on peut calculer la distance d’un objet par rapport à un autre, la vitesse de rotation, les
vibrations.
- La gaine optique ou cladding : en général, fait de même matériaux que le cœur mais
avec des additifs, qui isole l’onde optique dans le cœur.
6
Chapitre 1 Généralités sur les transmissions à fibres optiques
Lorsqu’un rayon lumineux entre d’un milieu d’indice n1 vers un milieu d’indice moins
dense n2, deux cas peuvent se présenter : une réfraction ou une réflexion. Ces deux cas se
réalisent séparément en fonction de la densité des deux milieux et de l’angle d’incidence i1
auquel le rayon lumineux frappe la surface de séparation (S) [4].
Il s’agit d’une:
n2
- réfraction si : n1sin (i1) = n2 sin (i2) et sa limite est trouvée si : sin (imax) = ;
n1
7
Chapitre 1 Généralités sur les transmissions à fibres optiques
8
Chapitre 1 Généralités sur les transmissions à fibres optiques
- le câble ruban à tube central : n fibres les unes à côté des autres dans m rubans dans 1
tube central. La capacité type est de 12 fibres par 18 rubans, soit 216 fibres. L'avantage de ce
type de câble est de pouvoir souder simultanément la totalité des fibres d'un même ruban.
- le câble ruban à tubes libres : n fibres les unes à côté des autres dans m rubans dans p
tubes libres en hélice autour d'un porteur central.
9
Chapitre 1 Généralités sur les transmissions à fibres optiques
La possibilité d’émettre dans le rouge des DEL en font des sources bien adaptées à
l’interconnexion optique courte distance sur fibre plastique, où le débit mis en jeu reste faible.
Malgré la forte divergence du faisceau de sortie, l’utilisation couplée de DEL et de fibre plastique
permet de réaliser des systèmes très bas coût, et cela grâce à la structure verticale de DEL et au gros
diamètre de fibre plastique qui permet de réduire le coût d’alignement et de positionnement.
Les diodes laser
Les diodes laser à semi-conducteur ont l’avantage de disposer d’une très large bande
passante et d’une puissance optique d’émission bien supérieure au DEL. Par contre, elles sont
caractérisées par une consommation plus grande. Elle est dont la longueur d’onde de 1300 ou
1550 nm et elle est possible d’émettre dans le rouge. Cependant, malgré leurs performances
intrinsèques, la divergence elliptique du faisceau et la structure horizontale des diodes laser
rendent leur mise en œuvre et leur coût de fabrication incompatibles avec les besoins en
interconnexion par la fibre optique.
Pour convertir un signal électrique à un signal optique il faut utiliser la modulation
optique. On note le suivant :
Techniques de modulation
Afin de transmettre des informations dans les systèmes numériques optiques, il faut les
imprimer sur le signal à envoyer dans la fibre, c'est ce que l'on appelle une modulation. Pour
cela, il est nécessaire de réaliser une conversion des données électriques en données optiques. Il
existe principalement deux techniques : la modulation directe et la modulation externe [13].
La modulation directe
Un des principaux avantages de l'utilisation des lasers à semi-conducteur pour les
systèmes de télécommunications par fibres optiques réside dans le fait qu'il est possible de les
moduler facilement (Figure 1.8) : la modulation du courant qui les traverse entraîne directement
10
Chapitre 1 Généralités sur les transmissions à fibres optiques
la modulation en intensité de la lumière émise. Cette technique est appelée modulation directe.
Ainsi, il suffit d'inscrire les données sur l'alimentation du laser.
Générateur de
Driver Laser
séquences
La modulation externe
La modulation externe consiste à écrire les données électriques sur un signal optique
continu. Elle est obtenue par la modulation directe du faisceau lumineux en sortie du laser
(Figure 1.9) et non plus le courant d'alimentation à l'entrée du laser. Ainsi les défauts de la
modulation directe qui incombent au laser ne seront plus présents sur le signal optique.
11
Chapitre 1 Généralités sur les transmissions à fibres optiques
la photodiode à avalanche est plus performante que la photodiode PIN mais plus coûteuse
et difficile à utiliser ;
le phototransistor : généralement, il n’est pas utilisé dans les communications à base de
fibre optique en raison de son lenteur.
Cette opération consiste à raccorder directement les deux fibres par soudure au moyen
d’un appareil appelé soudeuse (Figure 1.10) [14].
La procédure sera montrée par les Figures 1.11, 1.12 et 1.13 ci-dessous.
Figure 1.11 : Clivage des deux fibres avant de les placer sur le support.
12
Chapitre 1 Généralités sur les transmissions à fibres optiques
a. Connecteurs optiques
Une connexion optique est composée de deux fiches et d’un raccord (Figure 1.15).
13
Chapitre 1 Généralités sur les transmissions à fibres optiques
Le raccord réalise le guidage et le verrouillage des deux fiches pour assurer d’une part la
continuité du signal optique d’une fibre à l’autre, et d’autre part l’attachement mécanique de
l’ensemble [15].
Parmi les connecteurs les plus utilisés, on cite :
Connecteur ST (Straight Tip) [15]
DENOMINATION FC/APC
Norme FC
Type de fibre Monomode/Multimode
Concept Simplex
Pertes < 0,3 dB
Raccord Férule céramique ajustable
Diamètre 2,0 mm
14
Chapitre 1 Généralités sur les transmissions à fibres optiques
Connecteur SC [15]
DENOMINATION VF 45
Norme Connector -1394b
Type de fibre Monomode/Multimode
Concept Duplex
Pertes < 0,75 dB
Caractéristiques Bas cout
Diamètre 2,0 mm
15
Chapitre 1 Généralités sur les transmissions à fibres optiques
DENOMINATION MTRJ
Norme Standard 61754-8
Type de fibre Monomode/Multimode
Concept Duplex
Pertes < 0,2 dB
Caractéristiques Bas cout
Diamètre 1,6 mm
16
Chapitre 1 Généralités sur les transmissions à fibres optiques
Comme tout canal de transmission, la fibre optique a aussi ses problèmes qu’on énumèrera
ci-après.
I.4.1.1 Dispersion
17
Chapitre 1 Généralités sur les transmissions à fibres optiques
18
Chapitre 1 Généralités sur les transmissions à fibres optiques
Figure 1.24 : Schéma explicatif la perte liée à l’écart angulaire des fibres.
Il faut que les deux faces optiques en contact de la connexion soient parfaitement sciées et polies.
19
Chapitre 1 Généralités sur les transmissions à fibres optiques
I.5 Conclusion
La fibre optique se présente comme étant la meilleure façon d’utiliser la lumière comme
support de transmission pour les systèmes de télécommunications. A l’intérieure de la fibre, la
lumière se propage tout en étant guidée vers le récepteur. Bien que la présence de pertes et
d’atténuation due à ses caractères physiques rend la fibre optique imparfaite, il n’en reste que
c’est un excellent support de transmission.
L’utilisation de fibre optique dans les réseaux n’est donc pas à exclure. C’est justement
le sujet du chapitre suivant.
20
Chapitre II
Réseau FTTH
Chapitre 2 Réseaux FTTH
II.1 Introduction
Les réseaux d’accès nommés familièrement les derniers kilomètres sont les liens qui
assurent depuis toujours la liaison entre les clients et les opérateurs. Différents types de réseaux
existent à opérateurs multiples qui commencent aujourd’hui à adopter la solution optique non
seulement à cause de la demande croissante en bande passante mais aussi pour pérenniser leurs
infrastructures. Certains opérateurs s’accordent même à dire que la fibre optique c’est le futur.
Dans ce chapitre, on s’intéresse particulièrement au réseau FTTH (Fibre To The Home) et ses
caractéristiques techniques.
Le mot DSL (Data Subscriber Line) indique une ligne d'abonné pour les données. Le ‘x’
devant DSL précise le type de modem. Les technologies xDSL permettent d’utiliser les paires
de cuivre du réseau public de téléphonie afin d’offrir des services de données à haut débit.
Différents types de technologies xDSL, offrant des débits symétriques ou non, ont été
développés ou sont en cours de spécification pour offrir l’adéquation entre les technologies
utilisées et les services souhaités, ainsi qu’une augmentation des débits utilisables.
Le modem le plus classique est précisé par un A (Asymetric) devant le signe ADSL
(Asymetric Digital Subscriber Line), qui donne un débit asymétrique, quatre fois plus important
dans le sens descendant que dans le sens montant.
Les technologies xDSL sont divisées en deux groupes selon l'utilisation de la
transmission symétrique ou asymétrique. On parle de liaison symétrique quand le débit utilisé
par le lien montant est identique à celui utilisé par le lien descendant. On parle de liaison
asymétrique quand le débit utilisé par le lien montant est inférieur à celui utilisé par le lien
descendant.
La liaison xDSL est une liaison point à point établie via une ligne téléphonique entre le
« NT » (Network Termination) chez l'utilisateur et le «LT » (Line Termination) installé chez le
fournisseur de service. Il existe plusieurs technologies xDSL correspondant à une utilisation et à
des caractéristiques techniques différentes.
21
Chapitre 2 Réseaux FTTH
22
Chapitre 2 Réseaux FTTH
23
Chapitre 2 Réseaux FTTH
24
Chapitre 2 Réseaux FTTH
Puis, devant les limitations de ces technologies et l’augmentation rapide des besoins
des usagers résidentiels combinent l’accès à plusieurs programmes de télévision (en haute
définition, UHD, TV 3D), la navigation Internet, jeu en ligne, le téléchargement et le transfert de
fichiers et les communications téléphoniques et visiophoniques comme montre Tableau 1.1.
Audio, Webradio, Podcast < 0,5 Mbit/s < 0,5 Mbit/s < 0,5 Mbit/s
Conférence video 0,2-1 Mbit/s 2 Mbit/s 3 Mbit/s
Administration en ligne 0,2-1 Mbit/s < 5 Mbit/s < 0,5 Mbit/s
Demande moyenne par ménage 3- 8 Mbit/s < 50 Mbit/s < 8 Mbit/s
25
Chapitre 2 Réseaux FTTH
II.3.1 Architectures
L’architecture de ce réseau se propose de déployer la fibre de bout en bout du réseau,
jusqu'au domicile même de l'usager final. Elle ne fait appel à aucune autre technologie
intermédiaire. C'est la technologie la plus intéressante en termes de débit pour l'abonné (pas de
partage) et de sécurité de transfert (les données des différents utilisateurs sont séparées), mais la
plus onéreuse en termes de coût de déploiement pour l'opérateur. Dans ce cas de figure, deux
options sont principalement utilisées qui ne différent que par l'architecture de la liaison terminale
en fibre optique. Ci-après, on présentera ces options ainsi que les divers acronymes qui
recouvrent parfois des notions identiques.
26
Chapitre 2 Réseaux FTTH
Fibre
27
Chapitre 2 Réseaux FTTH
Ces coupleurs optiques sont des composants passifs de faible coût et d'encombrement
réduit. Ce type de réseau est souvent désigné sous le terme de PON, le terme de passif
s'appliquant au splitter qui ne comporte aucun élément électronique (par opposition à des réseaux
ayant une architecture semblable mais qui seraient actifs (AON = Active Optical Network), car
comportant des commutateurs électroniques qui nécessitent donc une alimentation électrique)
[20] [29]. Différentes protocoles pour le transport des données peuvent être utilisés : APON,
BPON...mais les deux principaux sont : le GPON et le EPON.
28
Chapitre 2 Réseaux FTTH
29
Chapitre 2 Réseaux FTTH
d. GPON
Le GPON, ou gigabit PON, est un protocole de 2éme génération des PON édité par
ITU-T comme norme de recommandation G.984. Le protocole soutient plusieurs vitesses
descendantes et ascendantes, et une vitesse typique de 2,5 Gbit/s en aval et 1.2 Mbit/s en amont
[28-29].
Le GPON est basé sur un protocole appelé (GFP Generic Framing Protocol). Le but est
d'éliminer ou réduire de manière significative les issues autour de l’ATM. Là où l’ATM a
présenté des inefficacités en segmentant tout dans des cellules de 48/53 octets, GFP envoie des
trames de longueur variable avec jusqu'à 65.535 octets dans une trame. Ceci lui permet de porter
des trames d'Ethernet beaucoup plus efficacement que APON/BPON et aussi efficace que
EPON. La distance de déploiement est de 60 km avec 20 km maximum entre les ONTs, ce qui
correspond à trois fois plus que le déploiement possible avec EPON et BPON [20] [28] [29] [32].
30
Chapitre 2 Réseaux FTTH
Aujourd’hui, il est possible d’atteindre des débits pouvant aller de 10 à 200 Gbits/s. En
effet, il existe des systèmes proposant de 4 à 80 canaux optiques à 2,5 Gbit/s par canal. Bien que
cette technique reste une solution simple avec un coût assez prohibitif pour un réseau d’accès,
elle se heurte cependant à de sérieux inconvénients comme la nécessité d’avoir des récepteurs
ajustable (pour éviter une multitude de récepteur opérant chacun à une longueur d’onde
spécifique) [28] [32].
Une autre approche plus modeste est d’utiliser le TDM (Time Division Multiplexe) où
chaque ONT transmet dans un intervalle de temps nommé time slot. Le principe est de diviser le
temps de transmission en petites intervalles pendant lequel chaque ONT transfère ses données
vers l’OLT. A la différence de la technologie WDM où les trames sont transmises simultanément
sur le même média, dans cette approche les trames sont placés les unes après les autres un peu à
la manière d’un train suivi de plusieurs wagons [28].
31
Chapitre 2 Réseaux FTTH
Un OLT est généralement un châssis rackable dans lequel sont insérées des cartes
d’interfaces permettant de connecter (Figure 2.7), d’une part le réseau cœur de l’opérateur côté
amont, d’autre part le réseau d’accès fibres en direction des abonnés, côté aval. Ce châssis est
généralement redondé afin de se prémunir d’éventuelles pannes électriques [28].
Il permet généralement d’intégrer des cartes d'accès qui peuvent être insérées au fur et à
mesure des besoins. Chacune d’entre elles permet de connecter une ou plusieurs grappes
d'utilisateurs (point à point ou PON), à partir d'un débit de 1 ou 2 Gbit/s selon la technologie.
Certains châssis possèdent une fonction de commutation (Switch) interne qui permet
d’exécuter une première agrégation du débit (pour les châssis existants cette fonction suppose
généralement un niveau de contention non nul).
32
Chapitre 2 Réseaux FTTH
33
Chapitre 2 Réseaux FTTH
34
Chapitre 2 Réseaux FTTH
II.5 Conclusion
Dans ce chapitre on a introduit quelques notions fondamentales sur les réseaux d’accès
multiples. En premier lieu, on a abordé les principales technologies avant le FTTH (ADSL, 4G,
3G, etc.), puis, en deuxième lieu, on s’intéressait au réseau FTTH qui constitue la dernière partie
du système par fibre optique chez l’usager ainsi que les technologies utilisées pour ce
déploiement. Concernant les topologies, on distingue alors le Point-à-Point du Point-à-
Multipoint ou encore différentes techniques de multiplexage : temporel (TDM) ou en longueur
d'onde (WDM). Enfin, on a abordé les critères de la mise en place du réseau FTTH à la
Résidence La Perle De La Méditerranée ; le site sujet de notre stage pratique.
Le chapitre suivant introduit les critères de la qualité de service permettant d’inspecter les
performances du réseau FTTH en relation avec le cahier de charge exigé pour ce type de
réseaux.
35
Chapitre III
Qualité de service (QoS)
Chapitre 3 Qualité de Service (QoS)
III.1 Introduction
La transmission d'information élémentaire entre deux équipements fait intervenir de plusieurs
autres équipements et provoquer la transmission de signaux de nature diverse sur des supports
également divers. Le grand succès des télécoms est la transparence : L’utilisateur final ne connaît pas
la nature du support transmis utilisé, il n’est soucie seulement de la qualité du service qui lui est offert
et exprime des exigences dans ce domaine. La qualité de service est souvent appelée QoS (Quality of
Service).
Un réseau mal exploité engendre une perte irréfutable au niveau d’un opérateur de réseau de
télécommunication. Les buts pour un opérateur de télécommunication seraient donc d’avoir le
maximum d’abonnés possible dans le but de faire monter le chiffre d’affaires de l’entreprise. Face à
ces buts, il faut donc se focaliser sur les demandes des clients et pour cela, il faut s’attendre à
l’amélioration du réseau comme par exemple l’utilisation de nouvelles technologies. En outre, il faut
aussi tenir compte de la Qualité de Service à savoir la latence, le débit, … [36].
Nous allons, dans ce chapitre, présenter des généralités sur la qualité de service, en décrivant
les domaines et les modèles qui lui ont associés.
IV.2.1 Définition
Plusieurs définitions ont été proposées pour le terme de la qualité de service et se résument
principalement comme suit:
La qualité de service (QDS) ou Quality of service (QoS) est définie comme étant la
transmission dans de bonnes conditions d’un certain nombre de paquets entre un émetteur et un
récepteur et dans cette transmission les points suivants doivent être mis en valeur pour le réseau : la
disponibilité, le débit, le délais de transmission, le gigue, le taux de pertes de paquets, …[36-38].
La QoS regroupe un ensemble de technologies mises en œuvre pour assurer des débits
suffisants et constants sur les réseaux [38].
36
Chapitre 3 Qualité de Service (QoS)
Au dépend des types de service à évaluer, la qualité de services peut se focaliser sur les critères
suivants :
Le débit
Le délai
Les principaux critères permettant d'apprécier la qualité de service sont les suivants :
Débit : parfois appelé bande passante, il définit le volume maximal d'information (bits) par unité
de temps (b/s). Les solutions de QoS permettent de gérer la bande passante optimale disponible
en fonction des besoins des applications.
Le délai de transport : Le délai de transit connu aussi sous le nom de «La latence» est le délai
de traversé du réseau, d’un bout à l’autre par un paquet. Suivant la nature des applications qui
transitent dans le réseau, le degré d’exigences sont différentes pour les latences : La latence est
faible pour les messageries électroniques, ou pour les fichiers échangés. Elle est forte quand il
s’agit de faire transiter de données « voix » sur le réseau. A part cela elle est fonction :
1. Moyen de transmission (temps de propagation) : la fibre optique est plus rapide qu'un autre
support de transmission.
2. Nombre d'équipements réseau traverse (temps de traitement) : chaque équipement traversé
applique un traitement au paquet reçue nécessite augmentation du délai.
3. La taille des paquets : correspond au temps nécessaire pour écouler les paquets sur le réseau
bit par bit.
Gigue : Différence de temps de transfert pour des communications successives entre l’émetteur et
le destinataire
Souvent dans le cas de la mesure de la gigue, on se réfère à la variation instantanée du délai de
transmission des paquets successifs. Par exemples si l’on suppose que les paquets sont émis toutes les
25 ms, et que le second paquet est reçu 30 ms après le premier paquet, la gigue instantané vaut -5 ms :
37
Chapitre 3 Qualité de Service (QoS)
c’est la dispersion, mais si le second paquet est reçu 10 ms après le premier, la gigue instantané vaut
+15 ms et on parle par-là d’agglutination.
Pour les applications multimédia utilisant la voix sur IP, l’influence de la gigue sur les
transmissions peut être supprimée en mettant en place une mémoire tampon du côté du récepteur dont
le rôle serait de détecter au début de la restitution des flux de données. Dans le cas général, la mise en
œuvre de cette solution s’applique pour la conversation téléphonique ou vidéophonique.
Taux de perte : c’est le rapport entre le nombre de bits dont la valeur est modifiée par rapport au
nombre total de bits d’information émis.
Les applications temps-réel : Ce type d’applications dites temps-réel ont un besoin strict en terme
de délai et de faible variation de délai (gigue). Cependant, elles peuvent tolérer quelques pertes de
paquets.
Les applications non-temps-réel : Les applications dites non-temps-réel(ou Best-Effort) sont plus
sensibles aux pertes de paquets qu’à des délais élevés. Dans ce cas, la fiabilité de la communication
est plus importante que la garantie d’un délai borné.
Le tableau 3.1 suivant résume les exigences de quelques applications en termes de QoS.
E-mail / / / Important
38
Chapitre 3 Qualité de Service (QoS)
Vers la fin des années 1980, l’IETF ou Internet Engineering Task Force (c’est une organisation
travaillant spécialement sur tout ce qui concerne le domaine du réseau et assurant tout particulièrement
les standards d’Internet) a lancé un projet pour pallier cette faiblesse de priorité de paquet du protocole
IP. Dans le projet en question, il y a eu deux groupes de travail qui ont mis au point deux modèles de
gestion de la qualité de service dont :
Le modèle INTSERV.
Le modèle DIFFSERV.
Cette méthode consiste à réserver toutes les ressources nécessaires au niveau de tous les nœuds
du réseau avant de faire transiter les flux. Cette approche requiert l’utilisation du protocole RSVP
(ressource reservation protocol), cela induit la nécessité d’une couche de contrôle d’admission
supplémentaire afin d’assurer que la bande passante requise soit bien disponible à l’instant T où l’on
souhaiterait faire transiter les flux d’information jugé pertinent. Pour le modèle IntServ, les routeurs
ont un rôle particulier et bien important pour que l’acheminement des informations se passe bien. Ce
rôle particulier est que chaque routeur doit maintenir des tables de routage dans le but de mémoriser
l’état de chaque flux et des allocations de ressource [36-44].
Ce modèle se diffère vis-à-vis du premier c’est-à-dire l’IntServ par le fait que celui-ci opère au
niveau du paquet à transmettre alors que le premier agit au niveau des ressources du réseau. Le
DiffServ est donc un modèle actionnant sur l’information à transmettre. Il consiste pour cela à affecter
des priorités au niveau d’un champ de l’entête IP appelé DSCP pour DiffServ Control Protocol.
L’identification et le marquage du paquet se fait en entrée du réseau. Ensuite, quand le paquet ayant
reçu les commandes de priorité en son sein traverse le réseau, les nœuds et le cœur même du réseau se
contentent d’appliquer et suivre les instructions ou politiques de gestion de flux contenus dans le
paquet en fonction des priorités. Cette approche offre un déploiement et une exploitation simplifiée du
39
Chapitre 3 Qualité de Service (QoS)
réseau. Le Differenciated Services est un processus permettant la gestion de la qualité de services sur
un réseau IP [36-44].
40
Chapitre 3 Qualité de Service (QoS)
débit, télévisions (Vidéo à la demande VOD ou broadcaste régulier) et la téléphonie, tout ceci sur une
seule connexion à large bande. L’architecture générale de cette offre est représentée par la Figure 3.1.
Un système triple Play basique se compose des fournisseurs de services (vidéo, liaison vers RTC ou
réseau téléphonique commuté et un fournisseur d’accès internet), d’un réseau cœur, du réseau d’accès
et les équipements au niveau de l’utilisateur (ONT, step-to-box…). Chaque élément de cette
architecture joue un rôle important dans l’approvisionnement de ces services à travers le réseau.
Pour la vidéo, le Head-end est l’équipement placé au niveau des fournisseurs de ce service
utilisé en tant que source des contenus vidéo. Il renferme tous les flux provenant des stations
d’émission TV, des serveurs VOD (Vidéo on Demande) et plusieurs autres. Puis ces flux sont
encapsulés dans des paquets IP.
Outres les équipements réseaux (ONTs), un appareil nommé step-to-box (STB) est implanté
chez l’utilisateur pour lui permettre de visualiser les flux vidéos sur son téléviseur. La principale
mission de cet outil est tout d’abord de débrouiller le signal, ensuite il est chargé de désencapsuler le
paquet IP pour en extraire le flux MPEG et de le délivrer au décodeur qui décompresse le signal et
l’envoi vers le poste TV. Lorsque l’utilisateur sollicite un programme IPTV en particulier une des deux
41
Chapitre 3 Qualité de Service (QoS)
III.4.1.1 Internet
Architecture
L’internet est assurément le service le plus simple à réaliser. Dans le cas de l’GPON, aucun
équipement intermédiaire n’est interposé. Dans sa forme la plus simple, l’architecture du système
délivrant ce type de service est schématisée dans la Figure 3.3.
III.4.1.2 VOIP
Architecture et principe
De l’anglais Voice over Internet Protocol (VoIP), la voix sur IP est une technique de
communication qui offre la possibilité de transmettre des appels vocaux via Internet et des réseaux de
données basés sur IP. Elle permet d’intégrer la voix aux données transmises par paquets sur n’importe
quel réseau utilisant le protocole IP.
Avantages du VOIP
La VoIP offre de nombreuses nouvelles possibilités aux opérateurs et utilisateurs qui
bénéficient d'un réseau basé sur IP. Les avantages sont diverses mais la plus marquée reste la réduction
des couts : en déplaçant le trafic voix RTC vers le réseau privé WAN/IP, les entreprises peuvent
réduire sensiblement certains coûts de communications. Réductions importantes mises en évidence
42
Chapitre 3 Qualité de Service (QoS)
pour des communications internationales, ces réductions deviennent encore plus intéressantes dans la
mutualisation voix/données du réseau IP inter-sites (WAN).
constitue l’offre quad-play. D’autres services comme le TV 3D à la maison sont encore en phases
expérimentales sur le réseau GPON
III.5 Conclusion
A travers la qualité de service, on a pu définir et voir tous ce qui concerne les attentes des
usagers du réseau. Nous avons mis en évidence pour la QoS, les différents paramètres, les différents
critères, mais aussi, on a pu présenter et décrire les performances de réseau FTTH.
Pour d’amélioré la qualité de service et d’évolution des usages résidentiels Algérie Telecom
installer le réseau FTTH (GPON) dans la résidence « La Perle De La Méditerranée » au début d’année
2018, Ce nouveau réseau permet de transmettre et de recevoir des volumes de données très importants,
déport de volume important de données en ligne, transfert de fichiers hauts définition ou la possibilité
d’accéder à plusieurs types d’applications depuis un même point d'accès.
Dans le chapitre qui suit, nous présentons la simulation de ce réseau, l’installation de leur
équipement, les résultats de test les critères de la qualité de service et la comparaison de ces résultats
avec les autres technologies.
44
Etude pratique
Chapitre IV
Simulation, mise en service et test du QoS du réseau FTTH
installé à Kharouba
Chapitre 4 Simulation, mise en service et test du QoS du réseau FTTH installé à kharouba
IV.1 Introduction
Après l’étude théorique résumée dans les trois chapitres précédents,nous entamons dans
ce chapitre la partie pratique de notre travail. Pour se faire, nous commençons par la simulation
de réseau FTTH (GPON) afin d’évaluer ses performances, puis, en second lieu, nous consacrons
une description détaillée de l’installation et la mise en service de ce réseau dans la résidence « La
Perle De La Méditerranée » par Algérie Télécom. Enfin, nous introduisons les résultats de
mesure des paramètres de la qualité de service de ce réseau et nous les comparons avec les autres
technologies commercialisées dans le marché algérien à savoir ADSL, 3G et 4G. Ces travaux
étaient effectués, pour rappel, dans le cadre de projet de fin d’études en but d’obtention de
master académique en systèmes de télécommunications mais aussi de stage pratique de durée de
04 mois dans l’entreprise Algérie Télécom.
45
Chapitre 4 Simulation, mise en service et test du QoS du réseau FTTH installé à kharouba
46
Chapitre 4 Simulation, mise en service et test du QoS du réseau FTTH installé à kharouba
ÉmetteurCanal de communicationRécepteur
Figure 4.4 : Les composantes d’un système de communication optique.
47
Chapitre 4 Simulation, mise en service et test du QoS du réseau FTTH installé à kharouba
48
Chapitre 4 Simulation, mise en service et test du QoS du réseau FTTH installé à kharouba
Le diagramme de l'œil permet d'avoir une idée de la qualité du signal en termes de bruit,
d'amplitude, d’interférences entre symboles, de gigue temporelle [45].
Q=
I1 I 0 (4.2)
(α1 α 0 )
Où I1et I2, sont les tensions moyennes des symboles «1» et «0» à l’instant de décision, et
α1 et α2 les variances des probabilités de puissance des symboles «1» et «0». Dans les systèmes
de télécommunication, le facteur de qualité Q acceptable est supérieur ou égale à 6 [45].
49
Chapitre 4 Simulation, mise en service et test du QoS du réseau FTTH installé à kharouba
Le montage
La Figure 4.6 résume les différents composants utilisés dans la simulation de réseau FTTH type
GPON en sens descendent.
50
Chapitre 4 Simulation, mise en service et test du QoS du réseau FTTH installé à kharouba
Pour étudier la qualité de transmission d’une liaison, plusieurs paramètres sont importants
à savoir : le facteur de qualité (Q), le taux d’erreur binaire (BER) et l’atténuation. Le bloc ‘BER
Analyzer’ nous permet de calculer le seuil de décision, évaluer le BER et le facteur de qualité Q.
En plus, il nous permet de visualiser le digramme de l’œil comme affiché à la Figure 4.7. Les
résultats obtenus de la simulation sont récapitulés dans le Tableau 4.1.
51
Chapitre 4 Simulation, mise en service et test du QoS du réseau FTTH installé à kharouba
La valeur maximale obtenue de BER est de 1.509×10-42. Cette valeur est très inférieure à
la valeur BER acceptable pour les applications de transmissions numériques qui est 10-9.
La valeur minimale obtenue de facteur de qualité Q est 13.620. Cette valeur est plus que
le double de la valeur de Q acceptable pour ce type de transmissions qui est 6.
L’atténuation maximale obtenue est 22.720 dB. Cette atténuation est meilleure que celle
des réseaux d’accès multiples classiques comme par exemple l’ADSL (25-30 dB) [47].
Nous distinguons de manière claire et nette l’ouverture verticale du diagramme dans le
diagramme de l’œil de la Figure 4.7. En effet, l’œil indique une bonne résistivité du
système étudié au bruit et l’ouverture horizontale indique la sensibilité à un décalage de
l’instant d’échantillonnage. Cependant, plus l’œil est ouvert, plus il est facile de
différencier entre les 1 et les 0 dans le signal.
Nous pouvons conclure alors, que le system simulé atteint facilement par son minimum
un BER moins que 10-40 et Q-Factor de 13<6 sans utiliser aucun amplificateur. Ceciindique un
comportement très adéquat à cette transmission par le réseauGPON dans le sens descendant.
Le montage
52
Chapitre 4 Simulation, mise en service et test du QoS du réseau FTTH installé à kharouba
D’après ces caractéristiques suscitées, on déduit que la qualité du signal reçu en sens montant est
beaucoup meilleure que celle du signal reçu en sens descendant.
Basé sur la simulation du système conçu par le logiciel Optisystem, on déduit que le
réseau GPON élaboré est très fiable (valeurs très faibles de BER). Nous constatons aussi que les
facteurs de qualité obtenus que ce soit en sens mentant ou sens descendant sont très importants.
Ceci dit, il est très facile au récepteur de détecter le signal sans erreur ce qui est traduit par des
diagrammes de l’œil nettement ouverts, comme montrés par les Figures 4.7 et 4.9. En outre,
l’atténuation de bout en bout est beaucoup plus petite par rapport aux autres réseaux classiques
comme l’ADSL.
D’après cette simulation qui a tenu compte de trois critères d’évaluation à savoir : le BER
achevé, le Q-Facteur et l’atténuation, il est évident que le réseau GPON est extrêmement fiable et
performant.
53
Chapitre 4 Simulation, mise en service et test du QoS du réseau FTTH installé à kharouba
(*)
: Les données relatives à cette section sont exclusivement fournies par le responsable de
travaux de génie civile, ingénieur en Algérie Télécom.
54
Chapitre 4 Simulation, mise en service et test du QoS du réseau FTTH installé à kharouba
Tranchage
C’est une fouille longitudinale dont les dimensions sont déterminées suivant la nature du
sol et l’importance des ouvrages de canalisations et des ouvrages à établir. Le tracé doit être fait
de manière à assurer la sauvegarde des diverses canalisations se trouvant dans le sous-sol.
La multitubulaire
La multitubulaire est un assemblage de n fourreaux (Figure 4.12), La fonction de cette
multitubulaire est de relier les N chambres de télécommunications privatives. Entre chaque
chambre, la multitubulaire est protégée par une charge minimale h définie dans les coupes types
des tranchées.Sur le linéaire, le rayon de courbure minimum de la multitubulaire doit permettre
la mise en œuvre sans difficulté des futurs câbles optiques. Les fourreaux doivent être installés
en nappe dans la tranchée. Entre deux chambres, la disposition des fourreaux doit rester
constante (sans croisement). Toute multitubulaire doit aboutir dans une chambre.
55
Chapitre 4 Simulation, mise en service et test du QoS du réseau FTTH installé à kharouba
Les fourreaux sont interrompus dans les chambres et dépassent à l'intérieur d'environ
30 cm, pour faciliter les opérations de soufflage. L’entreprise fait une canalisation en PEHD. Les
spécifications de la canalisation PEHD utilisé dans ce projet est normalement 40/32.6 mm,
PN16.
56
Chapitre 4 Simulation, mise en service et test du QoS du réseau FTTH installé à kharouba
Remblaiement de la tranchée
Utilisez l'asphalte pour remplir le tranché, Il doit être au même niveau que la route.
Figure 4.16 : Chambre A2.Figure 4.17 : Chambre A3.Figure 4.18 : Hand hole.
Les chambres préfabriquées de tous types sont posées sur lit de sable, et devra avoir le
même niveau que la chaussée, le trottoir ou l’accotement ou elle est posée (Figure 4.19). Aucun
écart de niveau qui pourrait être ressenti par les usagers (véhicules et piétons) ne sera toléré.
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Chapitre 4 Simulation, mise en service et test du QoS du réseau FTTH installé à kharouba
Les critères ci-dessous doivent être pris en compte pour l’implantation des chambres de
tirage :
Accès au bâtiment
Pour l'accès au bâtiment, le travail doit être effectué selon les critères optionnels suivants:
Priorité ou choix de route de câble de fibre en face de bâtiment dans le cas de non
disponibilité de canalisation réservée,
Installer un regard « hand hole » à cote du mur d`entrée du bâtiment,
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Chapitre 4 Simulation, mise en service et test du QoS du réseau FTTH installé à kharouba
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Chapitre 4 Simulation, mise en service et test du QoS du réseau FTTH installé à kharouba
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Chapitre 4 Simulation, mise en service et test du QoS du réseau FTTH installé à kharouba
Cet OLT peut supporter neuf cartes avec deux types de cartes :
- Cartes de control.
- Cartes de service.
Il y a deux cartes de control qui sont responsables de contrôler le fonctionnement de
l’ensemble des cartes de services et de gérer plusieurs fonctions de control. Elles assurent les
fonctions suivantes :
- Collecter, traiter et contrôler les services,
- Gérer et contrôler les fonctions du module de l’acheminement des paquets VoIP, IPTV,
- Chaque carte contient quatre ports de 10 GE et 3 portsEthernet.
Afin de garantir le bon fonctionnement des différentes cartes de l’équipement OLT, les
cartes de control sont toujours redondées dans le sous rack des services, une à l’état actif et
l’autre reste en veille.
Le MA5800-X7 supporte jusqu’à 7 cartes de service et chaque carte contient 16 portes
de GPON. Avec 64 abonnés pour chaque porte GPON, cet OLT peut supporter au maximum
7168 abonnés, Dans le projet de larésidence « La Perle De La Méditerranée » d’Algérie
Télécom, une seule carte installée comme nous le voyons sur la Figure 4.22. Ceci est dû au fait
que le nombre maximale des abonnés dans ce site contenant 508 logements ne dépasse pas 1024
abonnés.
Le MA5800-X7 utilise le multiplexage en longueurs d’ondes (1490 nm pour le sens
descendant et 1310 nm pour le sens montant) et une troisième longueur d’onde (1550 nm) peut
être aussi utilisée pour le transport de la vidéo numérique dans le sens descendant.
61
Chapitre 4 Simulation, mise en service et test du QoS du réseau FTTH installé à kharouba
62
Chapitre 4 Simulation, mise en service et test du QoS du réseau FTTH installé à kharouba
- Une partie prend en charge l’ensemble de fibres optiques qui sont connectés avec le FDT,
- Une deuxième partie dite tète raccordée avec la première partie et connectéeavec les
portes de GPON par des connecteurs SC/APC (Figure 4.25).
L’OLT et L’ODF sont installés par une équipe d’Algérie télécom et une équipe de
HUAWEI dans le CO (Centre Office). La fonction principale de ce centre est d'héberger l’OLT,
l’ODF et le système d’alimentation. L'emplacement du CO est proposé par Algérie Telecom, qui
pourrait être une salle d'équipement existante, une nouvelle salle fournie ou louée à un
propriétaire foncier, ou une nouvelle pièce à construire. Après l’installation d’OLT et l’ODF, les
équipes soudent les brins du câble de fibres optiques avec la première partie de l’ODF. Le câble
utilisé est un câble de la recommandation G652.D de 72 fibres optiques monomodes et il est
fabriqué spécialement pour l’entreprise Algérie Telecom (Figure 4.26, Tableau 4.3).Grâce à son
faible affaiblissement linéique et à sa bande passante large, il permet la réalisation de liaisons de
longues distances à très hauts débits. Ce câble souterrain permet de relier l’ODF avec le FDT.
63
Chapitre 4 Simulation, mise en service et test du QoS du réseau FTTH installé à kharouba
La recommandation G652.D
Type de FO Monomode
Cœur Silice (SiO2) dopée avec dioxyde
Fibre (Matière) de germanium (GeO2)
Gaine Silice (SiO2) pure
Nombre de FO 12, 24,72
1310 nm ≤ 0.35
Atténuation (dB/km) 1490 nm ≤ 0.31
1550 nm ≤ 0.21
Coloration Bleu, Orange, Vert, Marron, Gris,
Blanc, Rouge, Noir, Jaune Violet,
Rose, Aqua
64
Chapitre 4 Simulation, mise en service et test du QoS du réseau FTTH installé à kharouba
65
Chapitre 4 Simulation, mise en service et test du QoS du réseau FTTH installé à kharouba
Après la soudure, on a placé les connecteurs des splitters aux ports de chaque carte.
Les fiches d’entrée de splitter doivent être placées avec les ports qu’on a soudés avec le câble de
l’ODF tandis que les fiches de sortie doivent connectées avec les ports qu’on a soudés avec les
câbles qui vont vers les points de raccordements.
Huawei utilise le type vertical dans les projets FTTH algériens. Ce type de closure
ressemble à un dôme (Figure 4.29),
66
Chapitre 4 Simulation, mise en service et test du QoS du réseau FTTH installé à kharouba
Le rôle de cet équipement dans notre projet est de faciliter l’affectation des fibres de
câbles vers les FATs (les distributeurs d’appartement).La connexion entre les closures et les
FATs est réalisée via des câbles (les câbles de distributions) à 12 ou 24 fibres optiques selon le
nombre de FAT dans chaque bloque. Si le bloc contient une seule FAT, on utilise un câble qui
contient seulement 12 fibres optiques. Si le bloc contient deux FATs, on utilise un câble qui
contient 24 fibres optiques.
1) Retirez le couvercle et ouvrez la boîte existanteet insérez les câbles que nous voulons
raccorder à l'intérieur de la closure (Figure 4.30) :
Nous soudons les fibres optiques en suivant les étapes de soudure (Figure 4.31) :
67
Chapitre 4 Simulation, mise en service et test du QoS du réseau FTTH installé à kharouba
68
Chapitre 4 Simulation, mise en service et test du QoS du réseau FTTH installé à kharouba
Après le tirage des câbles de la chambre A3 vers lachambre A2 (cette chambre est utilisée
pour la distribution des câbles) comme affichée à la Figure 4.35, on tire les câbles vers les FATs.
Dans ce projet, nous avons utilisé deux types de FAT :le FAT 12 et FAT 24 (Tableau
4.4). La différence entre les deux est le nombre de fibres optiques et le nombre de splitters (1:8)
supporté : le FAT 12 supporte un seul splitter tandis que le FAT 24 supporte deux splitters.
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Chapitre 4 Simulation, mise en service et test du QoS du réseau FTTH installé à kharouba
utilisateurs
Le FAT 24 est présenté dans la Figure 4.36. Un exemple de l’emplacement de la FDT est reporté
à la Figure 4.37.
Il est à noter que la sélection du type du FAT et de la configuration sera basée sur le
nombre total des appartements dans chaque bloc.
70
Chapitre 4 Simulation, mise en service et test du QoS du réseau FTTH installé à kharouba
Le FAT de 8 ou 16 fibres de sortie desservant tout l’immeuble avec un départ direct des
câbles de fibres optiques de tous les abonnés.
Les câbles de fibres optiques vont directement vers l’ATB (Figure 4.38) chez l’abonné.
L’ATB ou Access Terminal Box est une boîte à bornes d'accès, installée à l'intérieur de
l'appartement sur le mur et offrant une ou plusieurs prises de fibres optiques SC/APC utilisés
pour l’épissure du câble de dérivation de FAT. Ceci permet l'insertion du cordon de
raccordement à l’ONT via le connecteur SC (voir la Figure 4.40).
71
Chapitre 4 Simulation, mise en service et test du QoS du réseau FTTH installé à kharouba
IV.4.6 Splitter
Les splitters sont des éléments passifs qui permettent de partager le signal optique de
OLT vers n ONT dans le sens descendant et d’agréger n signaux optiques en un seul signal dans
le sens montant. Le nombre n peut varier de 2 à 128 dans un réseau FTTH. Dans le projet actuel,
on a utilisé deux niveaux de splitter (1:8) (Figure 4.40) deHuawei avec les caractéristiques
mentionnées dans le Tableau 4.5.
72
Chapitre 4 Simulation, mise en service et test du QoS du réseau FTTH installé à kharouba
IV.4.7 Le raccordement
Tous les raccordements par « soudure» dans l’ODF, le FDT, le closure et le FAT sont
faits en respectant les trois étapes suivantes:
Ensuite, nous procédons au nettoyage des fibres optiques. Les techniciens utilisent des
tissus non pelucheux ou des lingettes nettoyantes (Figure 4.43).
Enfin, nous passons au clivage des fibres : C'est une coupure contrôlée, destinée à créer une face
de fibre parfaitement plate perpendiculaire à l'axe longitudinal de la fibre. Le matériel utilisé est
une cliveuse optique.
74
Chapitre 4 Simulation, mise en service et test du QoS du réseau FTTH installé à kharouba
1. Paramétrage :
Nous procédons au paramétrage de la soudeuse optique sur le mode voulu en fonction de
la taille de la protection d'épissure.
3. Lancement de la fusion :
Une fois les fibres installées, nous pouvons lancer le cycle de fusion qui va permettre la
fusion des fibres entre elles au moyen de l'arc électrique (voir Figure 4.47).
75
Chapitre 4 Simulation, mise en service et test du QoS du réseau FTTH installé à kharouba
76
Chapitre 4 Simulation, mise en service et test du QoS du réseau FTTH installé à kharouba
Fusion 0.1 dB
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Chapitre 4 Simulation, mise en service et test du QoS du réseau FTTH installé à kharouba
Ensuite, nous démarrons l'OTDRet nous constatons les résultats de mesure sur l'écransous
forme graphique. L’axe vertical correspond à la puissance et l’axe horizontal à la distance. Un
exemple est montré sur la Figure 4.50.
Dans cette figure, l'OTDR nous montre que la connexion est mauvaise entre les deux
points A et B à une distance de 55.35 mavec un affaiblissement 5.880 dB qui est très grand à
cette petite distance. Ce défaut est généralement causé par une erreur de soudure ou réfraction
d'unbrin optique. Le lecteur est sollicité à consulter l’annexe B pour d’autres exemples de mesure
par l’OTDR. Après la correction des erreurs, on passe aux tests par power-mètre.
78
Chapitre 4 Simulation, mise en service et test du QoS du réseau FTTH installé à kharouba
Figure 4.51 : Montage pour mesurer les pertes de puissance avec un power-mètre.
Dans notre cas, il s’agit de tester la liaison de 508 abonnés.On a pris seulement les
résultats de mesure de 7 abonnésqui sont présentés dans le Tableau 4.6.Le budget optique total
accepté entre l`OLT et l`ONT est 28 dB.
Tableau 4.6 : Les résultats de mesure de 16 FATs par le billet d’un power-mètre.
79
Chapitre 4 Simulation, mise en service et test du QoS du réseau FTTH installé à kharouba
Commentaire :
D’après les résultats que nous avons obtenus dans le Tableau 4.6,nous y observons que
l’atténuation totale croît en fonction de la distance entre le FAT et l’OLT, bien qu’elle soit très
petite. En outre, l’atténuation totale maximale est inférieure à 24 dB, qui bien inférieure à la
valeur acceptable par les normes internationales qui est de 28 dB.
80
Chapitre 4 Simulation, mise en service et test du QoS du réseau FTTH installé à kharouba
81
Chapitre 4 Simulation, mise en service et test du QoS du réseau FTTH installé à kharouba
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Chapitre 4 Simulation, mise en service et test du QoS du réseau FTTH installé à kharouba
(a)
(b)
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Chapitre 4 Simulation, mise en service et test du QoS du réseau FTTH installé à kharouba
(c)
(d)
Figure 4.54 : Résultats de mesure des critères de QoS : (a) ADSL, (b) 3G, (c) 4G et (d) FTTH.
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Chapitre 4 Simulation, mise en service et test du QoS du réseau FTTH installé à kharouba
Tableau 4.7 : Comparaison entre les valeurs moyennes de critères de QoS de l’ADSL, le 3G, le
4G et le FTTH.
Débit
Montant Mb/s Descendant Mb/s Latance(ms) Gigue(ms)
ADSL 168.4 781.8 133.2 31.00
3G 0.934 0.655 168.2 154.9
4G 0.210 2.229 121.5 18.70
85
Chapitre 4 Simulation, mise en service et test du QoS du réseau FTTH installé à kharouba
Ces valeurs obtenis sont très sifisuntes surtout dans les applications en temps réelles pour
des utilisateurs humains comme par exemple la voie/vidéo, la téléphonie/vidéo conférence et les
jeux en temps réels.
IV.7Conclusion
Dans ce chapitre, on a présenté en premier lieu le logiciel de simulation utilisé
(L’OptiSystem) en détaillant ses fonctionnalités, et les critères de performance disponibles. Dans
cette partie nous étions intéressés par l’évaluation de performance de transmission en termes de
TEB, facteur de qualité, etc. Ceci est appliqué sur un réseau FTTH (GPON) dans les deux sens
de communications : montant et descendant. On second lieu, on a décrit les étapes de réalisation
réelle du réseau FTTH dans la résidence «la », commençant par l’infrastructure qui contient les
travaux de génie civil , puis l’installation des équipements , la configuration et la mise en
service, et enfin les déférentes mesures et tests.
L’étude conduite a montré de façon objective que le réseau FTTH (GPON) supplante
totalement les autres types de réseaux d’accès.En bref, le GPON répond très positivement aux
contraintes de qualité de services pour les applications gourmandes en ressources, à savoir la
télévision ultra HD (UHD TV).
86
Conclusion générale
Conclusions et Recommandations pour les Projets Futurs
Dans ce travail, nous avons confirmé que la fibre optique jusqu’à l’abonné est le meilleur
moyen actuel pour transporter de très hauts débits d'informations numériques, et le meilleur
support parmi toutes les solutions existantes pour réaliser des réseaux très hauts débits et
supporter les montées en capacités exigées par les clients de ces réseaux. D’autre part, une seule
fibre optique suffit pour transmettre plusieurs signaux de "couleurs" différentes (ou canaux) en
même temps par l’utilisation de multiplexage optique dans les réseaux FTTH (PON), ce qui
permet d’éviter tous les coûts de génie civil de la pose de la fibre optique. L’évolution est donc
possible par le biais de nouvelles implémentations matérielles et logicielles sans aucune
modification du support de transmission.
Les avancées technologiques apportés par le réseau FTTH (GPON) a permis d’ouvrir la
voie du multimédia vers un nouvel horizon offrant des services bien plus meilleurs que ceux
offerts par les réseaux de télécommunications d’avant. Le développement et la mise en place de
ce réseau à l’échelle national est une bonne base pour garantir une qualité de service meilleure
avec un temps de latence et gigue satisfaisants pour les applications en temps réels tout en
assurant un débit élevé. La fourniture de ces nouveaux services multimédia à très haut débit et
excellente qualité des signaux reçus aux utilisateurs algériens constitue un enjeu économique
87
Conclusions et Recommandations pour les Projets Futurs
L’étude théorique et pratique conduite durant et après le stage que nous avions effectué à
l’entreprise Algérie télécom à Mostaganem et à Oran, nous a permis d’acquérir les compétences
suivantes :
Tout d’abord, le stage nous a servi à concrétiser les connaissances théories que nous
avions apprises tout au long de nos études universitaires,
De plus, il nous a donné le privilège de profiter des conseils pratiques que nous avions eu
lors de notre contact de tous les ingénieurs et les techniciens d’Algérie Telecom et
Huawei,
Nous avons aussi acquis une expérience considérable dans les réseaux FTTX en général
et le FTTH en particulier : Nous avons appris les techniques d’installation d’équipements
de réseau FTTH, les techniques de raccordement de fibres optiques, et les mesures par
L’OTDR,
Ensuite, le fait d’avoir rédigé un mémoire à l’issu du stage a aidé à développer notre sens
de l’observation ainsi qu’à avoir davantage de sens de responsabilités suscitant l’esprit
d’initiative. En outre, nous avons dû déployer beaucoup d’efforts tout au long de l’étude
et notre capacité d’analyse n’en est que renforcée.
Enfin, ce stage nous a bien préparé à occuper un poste de responsabilité plus tard car
c’était pour nous une occasion de voir le fonctionnement de réseaux des
télécommunications d’Algérie Télécom et donc s’habituer autant que futurs cadres à
prendre des décisions et superviser les chantiers dans un vrai milieu professionnel.
Cependant, comme tout projet, présent travail nous a aussi révélé quelques problèmes, à
savoir :
88
Conclusions et Recommandations pour les Projets Futurs
Pour conclure, notre expérience de l’étude et l’installation sur terrain de cette nouvelle
technique de communication par F.O été en tous points bénéfiques sur le plan professionnel et
personnel. Ceci nous a fait confronté à l’expérimental et aux conditions réelles mais aussi au
problème d’intégration au milieu de travail et l’art d’accéder à l’information voulue même si elle
est difficilement accessible.
Les recommandations pour les projets futurs sont assez nombreuses, parmi lesquelles
nous citons :
Ajout d’une étape de mesure par l’Analyseur GPON Telnet D8000, ce qui permet d’analyser
tous les critères de qualité de service avec une meilleure précision,
Remplacez les splitters (1:8) par des splitters (1:4) ou (1:2) pour partager le débit de port
GPON 2.5 Gbps par 16 ou 4 abonnés au lieu de partager entre 64. Ceci permet d’obtenir des
débits de 156 Mbps dans le premier cas et 625 Mbps dans le second,
Remplacez les splitters passifs par des splitters actifs pour déminer l’atténuation au
maximum sur tout dans les grandes distances,
Ajout des cartes NGPON pour permettre d’apporter un débit symétrique de 10 Gbps,
Utiliser les techniques de multiplexage en longueurs d’ondes (CWDM, DWDM, UDWDM)
au lieu de WDM de base.
89
Références bibliographiques
Références bibliographiques
[1] http://www.unice.fr/DeptPhys/sem6/PagesWeb/Telecom/fibre_optique.html
[4] http://phychi33.free.fr/Seconde/PHYSIQUE2/CP5/chapitre_p5.htm
[5] https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Fibra_optica.svg
[6] http://www.fibre_optique.org/fibre_optique_8.html
[7] http://www.actutem.com/indexb59c.html
[8] http://www.quieroapuntes.com/modelisation-des-transmissions-optiques-wdm.html
[10] T.H. Maiman, « Stimulated optical radiation in ruby ». pages 493-494, 1987
[11] http://www.nexans.fr/eservice/Francefr_FR/navigate_185012/Cables_a_fibres_optiques
[12]https://www.swisscom.ch/fr/clients-prives/produits/accessoires/accessoires-internet-et
tv/cable-de-raccordement-fibre-optique-10m
[15] http://www.thefoa.org/tech/connID.htm
[16] https://www.photoniques.com/articles/photon/pdf/2016/03/photon201682p35.pdf
[17] http://www.guill.net/index.php?cat=5&arc=2&struct=9
[18]https://www.cisco.com/c/fr_ca/support/docs/optical/synchronous-digital-hierarchy-
sdh/29000-db-29000.html
82
[19] « Chromatic Dispersion and Polarization Mode Dispersion, Electrical Engineering and
Computer Science »
[20] B. Frank, « Impact of First and Second Order PMD in Optical Digital Transmission
Systems », Optical Fiber Technology, 199, vol.2, pp 29-280
83
[42] G. Wei, « Optimisation du handover dans le protocole ipv6 mobile avec la méthode E-HCF
» Thèse de doctorat, Université Paris XII, 2007.
[43] Yannick Bouguen, Éric Hardouin, François-Xavier Wolff, « LTE et les réseaux 4G : La
mobilité en mode connecté », année 2013.
[45] http://dspace.univ-tlemcen.dz/bitstream/112/11166/1/Ms.tel.Hamedi.pdf
[46] http://khartoumspace.uofk.edu/bitstream/handle/123456789/25808/Hiba%20Altahir%20Ala
meen%20124106.pdf
[47] http://netposition.co.za/_number1/signal-and-line-attenuation/
[48]https://e.huawei.com/fr/products/fixed-network/access/olt/ma5800
[49]https://www.itu.int/rec/dologin_pub.asp?lang=e&id=T-REC-G.1028-201604-I!!PDF-
F&type=items
84
Annexes
ANNEXE A
Algérie Télécom : Il s’agit là d’une entreprise par actions à capitaux publics (S.P.A) qui
opère sur le marché de la communication électronique. Appartenant à l’Etat algérien, Algérie
télécom souhaite veut se faire une place sur la scène internationale et participer ainsi à la
promotion de la société de l’information en Algérie.
L’entreprise s’est fixée comme défi à relever la satisfaction des besoins de sa clientèle qui
tend à se moderniser, son souci offrir la meilleure qualité de service. Il est aujourd’hui détenteur
d’un programme de développement du réseau de télécommunications (2004- 2009) ; le montant
global des investissements à consentir est évalué à 203.976 Millions de DA soit l’équivalent de
2.5 Milliards de Dollars.
Ces investissements mobilisent tous les segments d’activité d’Algérie Télécom
notamment ceux des fonctions de communication, de transmission, des moyens auxiliaires des
télécommunications (énergie et gestion réseau), les communications satellitaires, Internet, la
logistique des télécommunications, les systèmes informatiques et management.
Algérie Télécom connaît la problématique des sociétés commerciales et des organismes
administratifs en matière de communication. Ainsi, elle a mis au point une politique adaptée à la
catégorie ces clients pour se plier à leurs exigences lorsqu’il s’agit de compétitivité, de
réductions des coûts, de qualité et de confidentialité.
A1
ANNEXE A
A2
ANNEXE A
A3
ANNEXE B
En outillage
Un dénudeur de câble.
Plusieurs pinces à dénuder la fibre.
Des ciseaux.
Une pince à sertir.
Un four à polymériser.
Un calibre de polissage.
Un microscope.
Un outil à cliver.
En consommables
Une seringue.
De la colle.
Des abrasifs.
De l’alcool et des chiffons.
B1
ANNEXE C
ANNEXE C:
.
Tableau C.1 : Le coût de mise en œuvre du projet FTTH dans la résidence La
Perle de la Méditerranée à Kharouba.
Les chambres
CO / 357640 1 357640
B1 / 11499 1 11499
A2 / 61614 14 862596
A3 / 42888 8 343104
HH / 21540 24 516960
Tranché Longueur KM prix Par KM / Total DA
Mini tranché
1.6 100526 160841
biton
Godran 1.5 102533 / 153799
Gasan 0.5 127908 63954
Denidage Longueur Prix par métre / Totale
F.O 169 400 / 67600
Soudage Prix DA Nombre de brin / Total DA
Brin 600 567 / 340200
TOTAL DA 7766068
Vitess Mbit/s Prix Adsl DA Prix FTTH .DA
1 1600 1600
C1
ANNEXE C
2 2100 2100
4 3200 3200
8 5000 5000
20 7900 7900
50 / 15000
100 / 24000
(*)
: Ces prix et couts sont approximatifs.
C2
ANNEXE D
ANNEXE D : les Attestations de stage de 04 mois effectué sur terrain sous la supervision des
cadres d’Algérie Télécom.
D1
ANNEXE D
D2
ANNEXE D
D3