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ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE
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MENTION GENIE ELECTRIQUE
MEMOIRE
En vue de l’obtention
Du diplôme d’ingénieur
MEMOIRE
En vue de l’obtention
Du diplôme d’ingénieur
i
TENY FISAORANA
Ety am-piandohana dia tsy hay ny tsy hisaotra an’Andriamanitra noho ny fitahiany sy ny
famindram-pony ary ny tombon’andro izay nomeny ahy ka nahafahako nanatontosa izao asa
fikarohana izao.
Tsy ho adino ihany koa ny misaotra eram-po eran-tsaina ireto olona voalaza anarana manaraka
ireto :
ii
REMERCIEMENTS
Je tiens également à adresser mes vifs remerciements aux personnes suivantes sans qui ce
travail de mémoire n’aurait pas pu être réalisé :
• Monsieur Mamy Raoul RAVELOMANANA, président de l’université
d’Antananarivo
• Monsieur Rijalalaina RAKOTOSAONA, responsable du domaine Sciences de
l’Ingénieur de l’Ecole Supérieur Polytechnique d’Antananarivo et qui m’a fait
l’honneur de présider les membres de jury de ce mémoire.
• Monsieur Edmond RANDRIAMORA, responsable de la mention Génie Electrique,
Maitres de conférences à l’Ecole Supérieur Polytechnique d’Antananarivo de m’avoir
permis de soutenir ce mémoire.
J’exprime ma profonde reconnaissance à Monsieur RALAIVAO Hajasoa Harinaivo, Maître
de Conférences au sein du département Génie électrique de l’ESPA, pour m’avoir encadré
durant la longue période qu’a nécessité la réalisation de ce mémoire. Il a fait tous ses efforts
possibles pour mener à terme ce travail : son encadrement, ses conseils introuvables
concernant la rédaction ainsi que ses relectures m’ont été d’une aide précieuse.
Je témoigne toute ma reconnaissance aux autres membres du jury qui ont voulu examiner ce
travail :
• Monsieur RAKOTOJAONA Andriamanantena, Maître de conférences
• Monsieur RABENJARIVELO Patrice, “Docteur”
• Monsieur RANDRIANARIVAO Dannet, “Maître de conferences”
• Tous les enseignants formateurs qui trouveront une admiration dans ce rapport pour la
qualité de l’enseignement qu’ils nous ont dispensé.
• A toute ma famille surtout à mes parents pour tout ce qu’ils ont fait pour moi durant
ces années, pour leur soutient morale et financière. Sans votre aide ce travail est
inachevable.
• Enfin, un remerciement s’adresse aussi à tous mes collègues et amis pour leurs
aimables contributions à la réalisation de ce travail.
iii
iv
Tables des matières
INTRODUCTION GENERALE 1
1 CHAPITRE 1 2
ETAT DE L’ART 2
1.1 Introduction 3
v
1.7 Conclusion 14
2 CHAPITRE 2 15
METHODOLOGIE D’ETUDE 15
2.1 Introduction 16
3 CHAPITRE 3 21
3.1 Introduction 22
vi
3.9.5.1 Général 45
3.9.5.2 Télégramme 45
3.9.5.3 Mécanique 48
3.9.5.4 Dynamique 48
3.9.5.5 Contrôle du mouvement de l’entraînement 48
3.12 Conclusion 62
4 CHAPITRE 4 63
4.1 Introduction 64
4.4 Conclusion 68
CONCLUSION GENERALE 69
BIBLIOGRAPHIE LXXXV
vii
Liste des symboles
KPa : Kilopascal
Mpa : Megapascal
P : Pression
T : Temps
Pa : Consigne de position
A : Accélération
OB : Bloc d’Organisation
FC : Bloc fonctionnel
DB : Data Bloc
viii
Listes des abréviations
ix
Listes des tableaux
x
Liste des figures
xi
Figure 3. 35 Paramétrage de l’objet technologique .............................................................................. 45
Figure 3. 36 le variateur et l’automate encapsulant leurs données dans des télégrammes [17] ......... 46
Figure 3. 37 Exemple de télégramme [17] ............................................................................................ 46
Figure 3. 38 télégramme standard 3 ..................................................................................................... 47
Figure 3. 39 Paramétrage de la dynamique d’Axe_1 ............................................................................ 48
Figure 3. 40 Profil trapézoïdale de vitesse du bras entraîné ................................................................. 49
Figure 3. 41 Position en fonction du temps .......................................................................................... 49
Figure 3. 42 Vitesse et position en fonction du temps.......................................................................... 50
xii
Liste des annexes
ANNEXE L: DEFINITION DES CARACTERES D’UNE PLAQUE SIGNALETIQUE D’UN SINAMICS V90
[17]................................................................................................................................. LXXXII
ANNEXE M: EXPLICATION DU NUMERO D’ARTICLE D’UN SINAMICS V90 [17] .................. LXXXIII
xiii
xiv
Introduction générale
L’évolution rapide des technologies nouvelles a permis de contourner la plupart des difficultés
rencontrées dans le monde industriel.
La répétition d’une ou plusieurs tâche(s) nécessite beaucoup de temps, d’endurance, de
précision pour pouvoir obtenir un meilleur résultat dans une condition où le facteur humain
réalise cette tâche. Dans le cas d’un distributeur de pièce, un employé se fatigue suite à des
heures de travaux, ce qui augmente la probabilité d’erreur.
Les Automates programmables industriels sont aujourd’hui les constituants les plus répandus
des automatismes. On les trouve dans plusieurs secteurs, que ce soit l’industrie, les services,
l’agriculture et cela est dû surtout à leurs performances de sécurité.
Les automates programmables permettent le contrôle ou la commande d’un système continu.
Regroupant l’électronique, l’électrotechnique, la mécanique, l’automatique et l’informatique,
la robotique est devenue depuis les années soixante-dix, une discipline à part entière. Avec les
grands progrès qu’elle a connus, la robotique s’impose de plus en plus dans l’industrie
moderne. Actuellement, les chercheurs parviennent à concevoir des robots légers et rapides…
Les robots manipulateurs sont les plus utilisés dans les systèmes industriels, car ils sont
flexibles permettent d’augmenter la productivité, réduire les couts de production et améliorer
la qualité de la production. Nous retrouvons également ce type de robots dans les hôpitaux ou
ils assistent l’être humain dans des procédures chirurgicales difficiles ainsi que dans des
milieux qui lui sont hostiles, tel que dans des pièces à températures très élevée ou radioactive.
Ils ont également fait leur preuve dans des domaines tel que l’agriculture, la construction,
l’exploitation des fond marins ou de l’espace.
Commander un robot manipulateur consiste à lui permettre d’atteindre un état désiré ou de
réaliser une tâche bien spécifique avec une grande précision dans un environnement réel.
L’objectif principal de ce travail est l’élaboration d’une solution à base d’API pour
commander un système d’entraînement-bras manipulateur de préhension.
.
Afin d’atteindre notre objectif, nous avons suivi les démarches suivantes :
1
1 CHAPITRE 1
ETAT DE L’ART
2
1.1 Introduction
Depuis plusieurs années, l’automatisation du bras manipulateur aide l’industrie dans plusieurs
domaines comme la production, la minimisation d’accident de travail ou encore beaucoup tant
d’autres domaines. En 1954, le premier robot programmable a été inventé. Aujourd'hui,
plusieurs entreprises comme Amazon sont dotés de bras manipulateurs dans ses entrepôts
automatisés pour assister ses opérateurs dans la phase de picking. Plusieurs sytèmes
automatiques peuvent être combinés comme le cas d’un système d’entraînement fusionné
avec un bras manipulateur de capture.
adaptation à des environnements hostiles pour l’homme (milieu salin, spatial, nucléaire...),
adaptation à des tâches physiques ou intellectuelles pénibles pour l’homme (manipulation de
lourdes charges, tâches répétitives parallélisées...). augmenter la sécurité, etc.
3
Figure 1.1 Structure d’un système automatisé [1]
Les signaux disponibles à la sortie de l’unité de traitement (variable de sortie) sont appliqués
aux circuits de commande d’organes amplificateurs (bobine de relais, de contacteurs,
distributeurs. Etc.), dont le circuit puissance alimente les actionneurs (moteurs, vérins, etc.…).
4
Ces amplificateurs sont choisis en fonction de technologie retenue, de la puissance des
actionneurs et de leurs conditions de fonctionnement.
1.3.1.2 Actionneur
Ce sont des organes destinés à remplacer l’énergie humaine par une énergie électrique,
pneumatique ou hydraulique, ils permettent d’obtenir l’énergie nécessaire au bon
fonctionnement de la machine à partir de l’énergie disponible dans l’équipement.
5
1.3.1.3 Capteur
Un capteur est un organe de prélèvement d’information qui élabore à partir d’une grandeur
physique à une autre grandeur physique de nature différente. Cette grandeur prélevée est
utilisable à des fins de mesure ou de commande.
La Nature des informations physiques appréhendées par les systèmes techniques parmi les
informations de toutes natures issues de notre environnement, on distingue les grandeurs
physiques associées à des évènements climatiques, géométriques ou encore lumineux ou
temporels.
Le rôle du capteur est de rendre exploitables ces différentes grandeurs physiques en vue de
leur traitement ultérieur.
La diversité des informations physiques à capter et leurs importances au sein d’un système
engendrent un choix cohérent et approfondi des capteurs. La Relation entre l’information à
détecter (ou capter) et de son image physique. Le capteur évite à l’homme de s’astreindre à
guetter les évènements ou phénomènes attendus sur le système.
Les capteurs utilisés dans les systèmes automatisés sont de véritables « organes des sens ».
Ils engendrent, après traitements électroniques ou programmés, les actions requises sur la
partie opérative du système étudié. La grandeur électrique de sortie du capteur peut varier [5].
• De manière binaire (information vraie ou fausse), c’est le capteur tout ou rien (TOR).
• De façon progressive (variation continue), c’est le capteur analogique.
• D’échelon de tension ou de courant, c’est le capteur numérique.
6
1.3.2 Exemples de technologies actuel sur la partie opérative
• Vérins pneumatiques DDPC : Utilisé pour actionner, pouvant supporter un charge
horizontale maximale de 450 Kg et charge vertical maximale de 150 Kg. [4]
• Disjoncteur tripolaire de General Electric: Le disjoncteur triphasé est utilisé dans les
applications industrielles pour protéger les circuits électriques triphasés sans neutre.
7
Figure 1.4 Disjoncteurs tripolaire [6]
• Type séquentiel :
• Type continu :
Les informations véhiculées par la chaine d’information sont de nature analogique (variation
continue de leur état). La partie commande est alors constituée d’un système asservi de
commande (asservissement, régulation). [1]
8
• TOR: L’information à traiter ne peut prendre que deux états (marche-arrêt).
On trouve par exemple des capteurs de type TOR dans l’industrie pour la détection de présence
d’objet, ces capteurs ne renverront que deux niveaux logiques (0= absence d’objet ; 1=
présence d’objet).
• PID: Le régulateur PID, appelé aussi correcteur PID (Proportionnel, integral, derivé)
est un système de contrôle permettant d’améliorer les performances d’un
asservissement. Ce correcteur corrige l’erreur.
• Le dialogue homme-machine.
• Et la protection du système
Cette fonction de dialogue est assurée par tous les auxiliaires de commande à intervention
humaine (boutons, boites à boutons, commutateurs) ainsi que par des voyants de signalisation
et pour les installations plus complexes, par des pupitres de Commande, des tableaux
synoptiques, des boutons touches et claviers, des micros terminaux, etc. [3]
9
1.3.5.2 Protection du système
Les appareils de protection assurent le bon fonctionnement d’une installation ou d’une
machine et la sécurité des personnes contre tout dysfonctionnement d’origine :
Les différents types de protection et les produits correspondants utilisés dans les équipements
automatiques à contacteur sont les suivants :
• le domaine d’application ;
• la nature de la matière d’œuvre ;
• la nature des flux ;
• les critères technicoéconomiques. [1]
10
• Traitement de l’information (chaine hautefidélité, ordinateur…).
11
Les systèmes d’entraînement sont indissociables de la production industrielle. Ils jouent un rôle
fondamental dans les machines et les installations lors des processus de fabrication.
Les moteurs électriques ont garanti la puissance d’entraînement dès les tout premiers pas dans
le domaine des systèmes d’entraînement. D’autres composants se sont ajoutés au fur et à mesure
tout au long du parcours qui a conduit aux systèmes d’automatisation et aux technologies
d’installations modernes d’aujourd’hui. Actuellement, la limite entre les systèmes
d’entraînements et automatisation se trouve floue. Les freins garantissent une sécurité accrue
en empêchant tout mouvement dans l’installation lorsque l’entraînement est désactivé. Les
codeurs montés sur le moteur déterminent à tout moment les caractéristiques principales du
mouvement généré (vitesse, couple ou position actuelle). En fonction de la complexité de
l’installation et de ses exigences, une électronique performante, des systèmes de pilotage et un
logiciel permettent de piloter les processus.
Les entraînements électriques font partie intégrante des machines modernes et de la
construction d’installation et se trouvent dans les domaines suivants :
• Convoyage (convoyeur à bande, convoyeur à rouleaux, etc…)
• Levage (grues, tables de levage, etc…)
• Système de manipulation et robots.
• Etc…
1.5.1 Variateurs
Technologies :
• Fréquence
• Courant continu
• Brushless
12
1.5.2 Servomoteurs
Technologies :
• Brushless
• Plats à disque
• Courant continu
• Pas à pas
• Bobinage
• Equilibrage
• Analyse vibratoire
• Couple de freinage
• Démagnétisation/magnétisation
1.5.3 Codeurs,Résolveurs
Technologies :
• Incrémental
• Absolu
• Résolveurs
Le manipulateur est similaire à un bras qui peut déplacer automatiquement des objets dans un
espace défini.
• Vitesse
• Poids de charge utile
• Précision
La pince du robot est utilisée pour organiser des objets dans l’espace de travail grâce à ses
différentes articulations compactes, tandis que le bras et le corps sont en charge des
instruments mobiles dans l’environnement.
Un robot manipulateur se compose de connexions rigides reliées les unes aux autres par des
articulations avec une extrémité fixe et une autre libre d’effectuer une tâche.
13
Les joints représentent la partie mobile permettant un mouvement relatif entre les liens.
De plus, la présence de joints rotatifs permet un mouvement de rotation relatif entre les
connexions adjacentes.
2. Axe = articulation.
3. Corps = segment.
4. Organe terminal.
5. Effecteur = outil.
6. Base
Constituants du bras
Figure 1.6
manipulateur [23]
1.6.1 Historique
En 1947 : L’apparition de premier manipulateur électrique téléopéré.
1.7 Conclusion
Ce premier chapitre nous a permis de savoir ce qu’est un système automatisé, un système
d’entraînement et un bras manipulateur. Les technologies associées à chacune de ces domaines ne
cessent de progresser. Aujourd’hui, la fusion de ces disciplines motorise la plupart des industries
modernes.
14
2 CHAPITRE 2
METHODOLOGIE D’ETUDE
15
2.1 Introduction
Plusieurs commandes des systèmes électromécaniques ont été inventées et améliorées depuis
plusieurs années. A partir de ces commandes, des études du pilotage d’un système
d’entraînement-bras manipulateur ont été effectué. Ces études comprennent certaines
méthodes.
La régulation TOR est une régulation discontinue. Il existe deux types de régulateur TOR : à
un seuil ou deux seuils.
La régulation TOR réalise une comparaison entre la valeur atteinte (le mesure X) et la consigne
(appelé aussi seuil). Un signal de commande de 0% ou 100% est généré par le régulateur suivant
la valeur de la comparaison.
16
Si X < C1 alors Y= 100 %
Si X >C2 alors Y= 0%
Figure 2. 2 Variation de la commande Y en fonction de la mesure X d’un régulateur TOR à deux seuils [9]
17
La loi de mouvement en trapèze de vitesse présente l’avantage de limiter l’accélération.
Le tableau ci-dessous présente les équations du mouvement dans les différentes zones :
ω'2(t ) = 0
(2.4)
Vitesse :
𝑉1 (t) = am ⋅t (2.7) 𝑉2 (t) =Vm 𝑉3 (t) = −am ⋅ (t −t2 ) +Vm
Translation
ω1(t ) =ω'm⋅t (2.8) (2.9) (2.11)
Rotation ω2(t ) =ωm ω3(t ) = −ω'm⋅(t −t2 ) +ωm
(2.10) (2.12)
1
Position 1
𝑋2 (t) = 𝑉𝑚 . (𝑡 − 𝑡1 ) + 𝑋3 (t) = - 𝑎𝑚 (𝑡 − 𝑡2 ) 2 + 𝑉𝑚 . (𝑡 − 𝑡2 )+ X(𝑡2 )
𝑋1 (t) = . 𝑎𝑚 . 𝑋 (t)(2.15) 2
2 1 (2.17)
Translation 𝑡2 (2.13) Ѳ3 (t) = −
1
ω′𝑚 (𝑡 − 𝑡2 ) 2 + ω . (𝑡 − 𝑡1 ) +
2
Rotation Ѳ1 (t) =
1
2
. ω'm. Ѳ2(t) =ω𝑚 . (𝑡 − 𝑡1 ) + Ѳ1 (t) (2.18)
𝑚
a : Accélération linéaire
ω : Vitesse angulaire
X : Position en translation
Ѳ : Position angulaire
18
NB : Les indices 1,2 et 3 de chaque grandeur indiquent respectivement la zone(1), la
zone(2) et la zone(3).
Dans beaucoup de problèmes, il n’est pas nécessaire d’écrire ces équations en utilisant une
origine commune des temps et des espaces ; on obtient des équations beaucoup plus simples en
effectuant un changement de l’origine des temps et des espaces sur chaque zone du
mouvement.
Le tableau ci-dessous reprend les équations des différentes zones, avec des origines des temps
et des espaces différentes pour chaque zone.
Accélération
Translation a (t ) = am (2.19) a2 (t ) = 0 (2.21) a3 (t ) = −am (2.23)
Rotation ω'1 (t) =ω'm (2.20) ω'2 (t) = 0 (2.22) ω'3 (t) = −ω'm (2.24)
Position
1
𝑋1 (t) = 2. 𝑎𝑚 . 𝑡 2 (2.31) 𝑋3 (t)= - 2. 𝑎𝑚 . 𝑡 2 + Vm ⋅t(2.35)
1
19
2.4.1 Appareil de terrain sur PROFInet IO
Les appareils répartis dans l’atelier sont intégrés dans l’architecture PROFInet IO. PROFInet
IO décrit un modèle d’équipement basé sur les fondements de PROFIBUS DP et comprenant
des emplacements et des canaux. Les caractéristiques des appareils de terrain font l’objet d’une
fiche électronique de configuration de fichier « GSD » (General Station Description), e, XML.
20
3 CHAPITRE 3
Étude proprement dite
21
3.1 Introduction
Divers systèmes utilisent la robotique que ce soit industriel ou domotique.
La station YL 335 B emploi plusieurs automates siemens en réseaux pour commander plusieurs
unités. Parmi ces unités, l’unité de transfert interagit avec les autres unités, c’est l’unité qui joue
le rôle principal.
Le chapitre suivant nous parle de l’étude sur le fonctionnement de cette unité de transfert, ainsi
que la commande spécifique avec un nouveau algorithme attribué à ceci.
O: Onduleur
SM : Servomoteur
ST : Station de transfert
22
3.3 Présentation du système d’entrainement — bras manipulateur
3.3.1 Bras manipulateur de préhension
Le robot de préhension est l’unité de travail permettant d’obtenir un mouvement à 3 degrés
de liberté (levage, serrage ou desserrage du doigt pneumatique le long de l’axe vertical du
mouvement quadridimensionnel), l’unité est installée dans le composant de transmission
entier, panneau coulissant à mouvement linéaire, dirigé par les composants d’entrainement
pour mouvement linéaire de va-et-vient de l’ensemble.
23
Figure 3. 3 Schéma 3D du manipulateur de préhension
24
3.3.1.1 Pince pneumatique
Une pince pneumatique utilise de l’air comprimé pour faire fonctionner ses mâchoires.
25
Figure 3. 5 Systèmes du doigt pneumatiques[13]
La pince à air angulaire série HDS d’alésage 20 est le type de doigt pneumatique utilisé pour
le bras manipulateur.
La pression effectuée par la pince est d’environ entre les 1,5 à 7 kPa (Kgf/𝑐𝑚2 ).
𝑀
F= x 0,85 (3.1)
𝐿
26
La courbe suivante caractérise les pressions et les forces fournies par la pince en fonction des
distances éffectuées par les pointes de la pince.
27
Figure 3. 7 Modèle 3D du vérin d’extension [15]
Vérin pneumatique guidé, triple tige, double effet, palier bronze, alésage 16mm, course
75 mm, avec aimant. [15]
Le moment théorique est de 2,2 N.m pour une pression de 0,5 MPa [15]
28
Figure 3. 8 Schéma physique du cylindre rotatif [15]
29
Co
up
le
(N
.
m)
Figure 3. 10 Courbe des couples HRQ en fonction des pressions [15] Pression de fonctionnement (MPa)
[13]
Le vérin pneumatique utilisé est de type ACQ d’alésage 20 mm. Son action est de type double effet.
30
Figure 3. 12 Schéma physique du vérin responsable du levage
[15]
[15]
31
② Pour assembler la base et les curseurs : fixez correctement avec des boulons, jusqu'à ce
que le coulissement soit fluide.
③ Pour connecter la courroie synchrone : retirez la base à 4 patins du rail. Installez les
deux courroies synchrones à l'arrière de la base.
et lisse. Ensuite, sur le rail, insérez, n'abimez pas les billes coulissantes et appuyez dans le
curseur.
Installez ensuite les détecteurs de proximité gauche et droit et le support du capteur d'origine.
Remarque : parmi les pièces, le roulement et le siège de roulement sont des pièces mécaniques
précises, donc le démontage et l'assemblage nécessitent de bonnes compétences et de bons
outils, alors, ne démontez pas au hasard ou assembler.
32
[13]
[13]
Fixé sur la base coulissante, le bras mécanique de capture commencera le mouvement linéaire
avant-arrière. Le synchrone le dégagement des dents de la roue est de 5 mm, donc un
déplacement total de 12 dents est nécessaire pour tourner pendant un cycle pour transférer le
bras mécanique à déplacement 175mm.
Les tubes et les fils du bras mécanique du loquet sont connectés aux extrémités du câblage du
solénoïde dessous.
Le détecteur de proximité d'origine et les détecteurs de proximité gauche et droit sont installés
sur la base linéaire.
Les systèmes d'air ont principalement trois parties telles que le filtre à air, la soupape de
décharge et le pulvérisateur d'huile pour cet objectif :
• Le filtre à air est installé à l'entrée du système de démarrage, pour filtrer l'eau, l'huile
et la poussière dans l'air comprimé.
33
• La soupape de décharge est installée après le filtre à air et avant le pulvérisateur d'huile
pour contrôler l'air pression, et éviter les dommages sur les vannes et les actionneurs
de la pression d'alimentation en air.
• Le pulvérisateur d'huile est installé après le filtre à air, la soupape de décharge, pour
pulvériser de l'huile de lubrification dans le système de lubrification.
Dans le diagramme, la pression d'alimentation en air du compresseur d'air doit être de 0,6 ~
1,0 MPa. Lorsque l'interrupteur est tourné vers la gauche, l'alimentation en air est activée,
sinon elle est désactivée. La pression de sortie est de 0 ~ 0,8 MPa.
L'air comprimé de sortie sera transféré à la station pour la régulation de la pression, vous
pouvez tourner le bouton pour régler la pression et vous ferez la régulation de la pression
uniformément par étape.
Le filtre à air adopte une vidange manuelle. Pour la vidange manuelle, il commence la vidange
avant le niveau d'eau est sous le niveau de filtre. [13]
[13]
34
3.5 Circuit de commande pneumatique
Le bras mécanique de capture de la station de transfert, tous les tubes du cylindre sont
connectés aux solénoïdes. Les distributeurs d’air sont tous 5 voies et 2 positions. Le circuit de
commande pneumatique est représenté sur le schéma ci-dessous
35
Le CPU fournit un port PROFINET permettant de communiquer par le biais d'un réseau
PROFINET. Des modules supplémentaires sont disponibles pour communiquer via les
réseaux PROFIBUS, RS485 ou RS232. [16]
La variante 400V est disponible en quatre tailles: taille AA, a, B et C. toutes ces tailles ne sont
utilisées que sur un réseau électrique triphasé.
36
Figure 3. 19 Plaques signalétiques de nôtres SINAMICS V90
37
Figure 3. 20 Plaque signalétique de notre servomoteur
38
Le souhait de SIEMENS est d’intégrer toutes leurs gammes de produits dans un seul
logiciel.
Nous avons utilisé la version 2015 du logiciel TIA (Figure 1.1) pour programmer notre
automate.
Les automates récents comme le S7-1200 sont munis de port Ethernet permettant la
programmation et le transfert de programme vers l’automate. Un câble Ethernet suffit pour
établir la communication PC/automate via les logiciels Step 7.
Une fois les différentes connectiques branchées au niveau des automates et PC, nous devons
configurer les différentes pilotes pour rendre effective la communication.
39
Entrer dans panneau de configuration puis tapez “interface PG/PC” dans la barre de recherche.
Une nouvelle fenêtre va s’ouvrir comme indique la figure ci-dessous:
40
Figure 3. 24 Accès en ligne sur TIA Portal
On aperçoit plusieurs cartes réseaux, puisque nous nous sommes connéctés avec un câble
Ethernet, il est évident de sélectionner notre carte réseau Ethernet. La sélection finie, on voit
apparaitre « mettre à jour les abonnés accessibles ». Après doubleclique sur ce dernier, nous
pouvons apercevoir les appareils connectés sur notre réseau.
L’affectation des noms profinet de l’automate et du variateur est obligatoire pour obtenir une
connectivité entre ces deux appareils. Une fois ces appareils trouvés dans nôtre réseau
Ethernet, nous nous sommes allés dans « en ligne et diagnostique ». On y trouve les propriétés
de chaque appareil, parmi eux, se trouve l’affectation des noms profinet de chaque appareil.
41
« Cpu-1 » est le nom profinet qu’on a affecté pour l’automate S7-1200 ; « drive-1 » est le nom
profinet qu’on a affecté pour le variateur SINAMICS V90.
42
Figure 3. 26 Nom profinet de l’automate S7-1200 dans le projet
Pour ajouté SINAMICS V90 dans le projet, on effectue une doubleclique sur « Appareils et
réseaux », ensuite des interfaces s’affichent automatiquement, puis, parmi ces interfaces, on
entre dans « Autres appareils de terrain », dans « PROFINET IO », « Drives », « SIÉMENS
AG », « SINAMICS », et enfin « SINAMICS V90 PN V1.0 ».
Comme dans le cas de l’automate, on entre dans la propriété du variateur virtuel puis on affecte
l’adresse IP et le nom profinet du variateur réel dans celui-ci.
43
Figure 3. 28 Nom profinet du variateur SINAMICS V90 dans le projet
Relier le variateur IO à l’aide d’un câble profinet IO sur l’automate S7-1200 virtuel.
44
Figure 3. 30 Paramétrage de l’objet technologique
3.9.5.1 Général
Nous avons commandé notre axe sur profinet ou PROFIdrive. L’unité de mesure que nous
avons opté est le millimètre (mm).
3.9.5.2 Télégramme
Le SINAMICS V90 PN prend en charge les télégrammes standards et les télégrammes
Siemens pour le mode de régulation de vitesse et le mode positionneur simple.
Du point de vue du groupe d'entrainement, les données de processus reçues représentent les
mots de réception et les données de processus à envoyer représentent les mots d'émission.
45
Figure 3. 31 le variateur et l’automate encapsulant leurs données dans des télégrammes [17]
Entre l’entête et la queue de la trame, on trouve les données utiles (PPO: Parameter process
Object).
Avantage des PZD : Les données à transférer sont définies de façon standard suivant le type
de télégramme choisi. Contrairement à la transmission via la zone PKW, dans laquelle il faut
définir la Valeur et l’emplacement ( le registre) du variateur sur lequel on veut agir ?
Les PZD sont mêmes standardises avec d’autres variateurs, même pour moteur asynchrone,
on retrouve les mêmes appellations.
Exemple de télégramme :
46
Lors du paramétrage du variateur et de la liaison PROFInet, il faut choisir le type des
télégrammes en fonction du contenu qu’ils peuvent transmettre.
Mot de Mot
réception d'émission
47
3.9.5.3 Mécanique
Nous avons monté le codeur sur l’arbre du moteur.
Comme paramètre de position, le mouvement de charge par tour du moteur que nous avons choisi
est de 175mm. Cette valeur est obtenu par expérience.
3.9.5.4 Dynamique
Le paramétrage de la dynamique consiste à la manipulation de la vitesse, de l’accélération, de la
décélération de nôtre axe.
48
D’après notre configuration dynamique, la vitesse maximale du système d’entraînement est de
4375 mm/s avec une accélération de 21875 mm/𝑠 2 ainsi qu’une décélération de -
21875mm/𝑠 2 .Ces résultats sont obtenus durant l’expérience. Une vitesse supérieure à ce seuil,
ou bien une accélération trop élevée provoque de l’instabilité et pourrait créer de dégâts
matériels voir plus.
Après avoir entré ces données et programmé dans MATLAB à l’aide des équations (2.7) jusqu’à
(2.12), on obtient le profil de vitesse trapézoïdale suivant :
49
Notre stratégie pour atteindre la consigne de position est de freiner à temps c’est è dire,
décélérer à partir d’une position bien définie pour pouvoir s’arrêter au bon endroit. Cette
position peut être connu à partir des calculs ci-dessous.
𝑃𝐴 : Consigne de position
a : Accélération
𝑑𝑃(𝑡)
𝑣= (3.2)
𝑑𝑡
−𝑎𝑡 2
Ainsi, P(t) = + 𝑣0 (t) + 𝑃0 (3.4)
2
50
−𝑎𝑡𝑓 2
Ce qui donne P(t) = + 𝑣0 𝑡𝑓 + 𝑃0 (3.5)
2
𝑎𝑡𝑓 2
D’où 𝑃0 = - 𝑣0 𝑡𝑓 + 𝑃𝐴 (3.6)
2
𝑣0
Avec v(𝑡𝑓 ) = 0 = 𝑣0 − 𝑎𝑡𝑓 donc 𝑡𝑓 = (3.6)
𝑎
𝑎 𝑣0 2 𝑣0 2
Donc 𝑃0 = ( ) - + 𝑃𝐴 (3.7)
2 𝑎 𝑎
𝒗𝟎 𝟐
Donc 𝑷𝟎 = 𝑷𝑨 - (3.8)
𝟐
Après la mise à bite à 1 de l’adresse mémoire M5.0 « Bouton manuel », le programme FC3
appelé programme manuel s’active et les deux bloc FC1 et FC2 s’arrêtent.
51
Figure 3 3 Vérouillage du bloc FC2
52
capturera la pièce. Des dispositifs d’arrêt d’urgence sont installés pour mesure de sécurité.
Pour capturer la pièce, le vérin d’extension du bras va s’allonger pour ensuite serrer la pince,
ainsi la pièce sera capturée. Après capture, le mécanisme de levage fera lever la partie
supérieure du bras, ensuite le bras se rétracte pour ensuite aller dans une position où poser la
pièce. Une fois la position atteinte, le vérin de levage agira dans le sens contraire pour
redescendre, le vérin d’extension s’allonge puis la pince sera desserrée. La pièce sera donc
posée. Après déposition, le vérin d’extension se rétractera. Le bras manipulateur de capture
reprendra sa position initiale pour ensuite reprendre le cycle dans le cas où aucun évènement
ne perturbe ce cycle. Dans le cas contraire, le cycle s’arrêtera immédiatement.
3.11.2 Algorithme
Alimentation OK
NON NON
Déblocage de
Arrêt d’urgence
l’axe
OUI OUI
NON
MODE
AUTOMA
TI
OUI
MODE
START MANUEL
Marche vers la
position 1513mm à
partir de la position
53
de référence 135mm
avec une vitesse de
500 tr/min
NON
Position
atteinte
OUI
Allongement du
vérin du bras et en
même temps
ouverture de la
pince
Fermeture de la
pince c’est-à-dire
capture de la pièce
Montée du banc
Retraction du bras
allongé
Retour vers la
position de référence
135 mm
NON
Position
atteinte
54
OUI
Programme CHUTE DE
PIECE activé
Sur le cycle MC, on a d’abord l’exécution de l’OB91, puis de l’OB92 et le temps de cycle
restant est disponible pour le traitement du programme utilisateur, l’OB1.
3.11.4 Programmation
Notre commande automatique est basée sur la programmation qui est constituée de plusieurs
blocs:
55
• Le bloc OB1 ou Main, autrement dit le programme maitre est le bloc par défaut pour
réaliser l’exécution cyclique du programme.
• OB92 ou MC Interpolator est le bloc d’organisation responsable de l’estimation des
positions et vitesses.
• OB91 ou MC-servo est le bloc d’organisation qui régit le servomoteur ainsi que le
variateur.
• FC1, le bloc fonctionnel qui régit la marche vers la préhension de la pièce et le bloc
fonctionnel responsable de la préhension de la pièce
• FC2, le bloc fonctionnel qui commande la marche vers la chute de pièce et le bloc
fonctionnel responsable de la chute de pièce
• FC3, le bloc fonctionnel activant la commande manuelle.
Une instruction appelée « Motion Control » nous serre a commandé l’axe de nôtre système
d’entrainement.
Le langage « LADDER » est ce qui nous permet de programmer nôtre bras manipulateur via
l’automate S7-1200.Plusieurs variables ont été crées pour le fonctionnement de nos
programmes. Nous avons regroupé ces variables dans un tableau appelé « table mnémonique”.
56
Figure 3 6 Table mnémonique
Dans TIA, les adresses que nous avons utilisées sont de types:
: Contact TOR normalement ouvert c’est-à-dire quand le contact est ouvert, il est au repos
avec 0 bit.
57
: Contact TOR normalement fermé c’est-à-dire quand le contact est fermé, il est au repos
avec 0 bit.
58
Figure 3 8 Référencement de position
La variable mémoire « Tag_1 » d’adresse %M0.1 référencera la position initiale en position 135
[mm]. Une fois que l’instruction « MC_Home_DB » sera activer une variable mémoire
d’adresse %M0.2 que l’on a nommé « Tag_3 » et que l’on a affecté à cette instruction sera
activer.
Tag_3 déclenchera le bloc fonctionnel FC1 « Marche et préhension de la pièce » pour ensuite
déclencher le bloc fonctionnel FC2 « depot de pièce ». Les DB d’instances de chaque bloc
fonctionnel seront appelés dans le programme cyclique OB1. La figure ci-dessous nous illustre
l’appel du bloc FC1 dans Main.
59
Nous allons prendre exemple sur le réseau 2 de ce sous-programme FC1 afin de comprendre
toutes les instructions utilisées dans nos programmes.
60
Figure 3 11 Réseau 2 du bloc FC2 « Dépôt de pièce »
Ici la variable « allongement du bras » d’adresse de sortie %Q0.6 utilise l’instruction « set »,
autrement dit, quand les variables « Start » d’adresse %M3.0 et « Tag_ 23 » d’adresse %M3.0
sont mises à 1, le temporisateur « TON » de bloc d’instance %DB13 commence le compte à
rebours avec une valeur temporel de deux secondes, puis la variable « allongement du bras »
est mise à 1 et l’instruction « set » garde le bit de %Q0.6 à 1.
61
3.12 Conclusion
Nôtre étude nous a permis de définir l’automate programmable S7-1200 avec le cpu 1214
DC/DC/DC ainsi que tous les composants du bras manipulateur de préhension, du compresseur
d’air, du variateur SINAMICS V90 et du servomoteur SIMOTICS S-1FL6. L’alimentation triphasé
de la station, l’étude détaillé de chaque composant du bras manipulateur de préhension, la mise
en évidence du circuit pneumatique, la commande prédictive d’axe du système d’entraînement
et la programmation pour automatiser le système d’entraînement- bras manipulateur sont les
démarches que nous avons prises pour atteindre notre objectif.
62
4 Chapitre 4
INTERPRETATION DES
RESULTATS ET
REALISATION
63
4.1 Introduction
Plusieurs méthodes ont été entamer pour aboutir à notre objectif général. Ce chapitre raconte
l’interprétation des résultats obtenus par ces méthodes et le déroulement de la réalisation.
Selon la figure 3.41 et figure 3.40, durant la phase 1 avec une croissance linéaire de la vitesse,
la position augmente. Phase 2, palier à vitesse constante, croissance linéaire de la position.
Phase 3, décroissance linéaire de la vitesse, la position se rapproche progressivement jusqu’à
l’objectif. La consigne de position qu’on a assignée ici est de 1,36 m.
La première étape est de réaliser la commande automatique, pour cela nous devons débloquer
l’axe du système d’entraînement. Le déblocage de l’axe est possible avec l’utilisation de
l’instruction « Motion Control » , « MC_Power » comme le montre la figure ci-dessous :
64
Figure 4. 1 L’instruction pour débloquer l’axe
65
Une fois la position du bras manipulateur référencée, on suit l’algorithme que nous avons conçu
selon les pages 53,54 et 55 du manuscrit.
Pour pouvoir suivre cet algorithme, avec le logiciel TIA Portal V15, nous avons commencé par
activer le programme FC1 « Marche et préhension de la pièce » par la variable « start » que
nous avons créé. Comme fin de marche, nous avons assigné une position de 1513mm et une
vitesse de 500 tr/mins à l’instruction « MC_MoveAbsolute». En effet cette instruction nous
permet d’obtenir un positionnement absolu du bras manipulateur de capture. La figure ci-
dessous nous illustre la marche du bras manipulateur et la préhension de pièce :
66
Figure 4. 4 Capture de pièce
Après la capture de pièce, le programme FC2 « dépôt de pièce » est activé automatiquement,
c’est alors que le bras manipulateur va se déplacer vers la position de référence 135mm pour
poser la pièce.
67
Figure 4. 5 Dépôt de pièce
Pendant le cycle si nous activons la variable « Arrêt d’urgence », tout mouvement du bras
manipulateur et du système d’entraînement s’arrêtent immédiatement comme on l’a énoncé
dans nôtre algorithme.
Pour pouvoir passer en mode commande manuelle, la première étape est d’arrêter le programme
FC1 c’est-à-dire la commande automatique par le forçage à zéro de la variable « start » pour
ensuite activer dans « Main », le programme maître, le programme FC3 « commande
manuelle » par une variable mémoire. Ainsi, on peut commander manuellement chaque
actionneur du système comme bon nous semble.
4.4 Conclusion
La maitrise des grandeurs vitesses et positions engendre une manipulation quasi parfaite du
système d’entraînement.
68
Conclusion générale
Le facteur humain présente une certaine limite au niveau des tâches industrielles.
Nous n’avons réalisé que comme tâche, le regroupement de pièce industrielle, ainsi nous
n’avons utilisé que peu d’appareil de terrain et seulement comme interface de commande nôtre
ordinateur portable.
A l’avenir, des tâches plus complexes comme par exemple, trier des pièces en fonction de ses
natures s’avèrent intéressant et ceci commander par un interface homme-machine.
69
ANNEXES
lxx
ANNEXE B: Télégrammes de regulation de position
lxxi
ANNEXE D: Main du programme (OB1)
lxxii
lxxiii
ANNEXE E : Sous-programme, bloc fonctionnel FC1”Marche et prehension de la pièce”
lxxiv
lxxv
lxxvi
ANNEXE F: Sous-programme, bloc fonctionnel FC2 “Dépot de pièce”
lxxvii
Annexe G: Sous-programme bloc FC3 “programme manuel”
lxxviii
lxxix
Annexe H: Code source du profil de vitesse sur MATLAB
lxxx
Annexe I: Code source de la courbe du positionnement sur MATLAB
Annexe J: DZ47LE-32/C32[12]
lxxxi
Annexe K : Armoire de contrôle de l’alimentation
Annexe L: Définition des caractères d’une plaque signalétique d’un Sinamics V90 [17]
lxxxii
Annexe M: Explication du numéro d’article d’un Sinamics V90 [17]
lxxxiii
Annexe N: Exemple de plaque signalétique de SIMOTICS S-1FL6
lxxxiv
Bibliographie
[5] https://www.ast-international.com/fr.capteurs.capteurs-de-position.html.
[12] « https://www.amazon.com/DZ47LE-32-Residual-Current-overload-
protection/dp/B07R5PBBQ3, » [En ligne].
[18] Automation Sens, « PG/PC et configuration des interfaces PG/PC sou Step7, » 2014.
lxxxv
Nom : RAOBELINA
Titre :
RESUME
L’automatisation d’un système robotique par un automate programmable industriel requiert une partie
commande, une partie opérative et une partie relation. Cette étude se focalise sur la commande du
système d’entraînement-bras manipulateur de la station de transfert du station YL 335B. Le système
d’entraînement, mobiliser par un servomoteur industriel qui lui est commander par un servo-variateur,
la gestion de son fonctionnement que ce soit en position ou en vitesse est assuré par une commande
anticipatrice. La commande du bras manipulateur de préhension se réalise par commande TOR des
vérins pneumatiques actionnant chaque partie du bras.
Mot – clés : Automate, entraînement, manipulateur, commande, trapèze, PROFInet, servo-
variateur
ABSTRACT
The automation of a robotic system by an industrial programmable controller requires a control part,
an operative part and a relation part. This study focuses on the control of the drive system - manipulator
arm of the transfer station YL335B. The drive system, mobilized by an industrial servomotor, the
management of its operation whether in position or in speed is ensured by an anticipatory control. The
control of the manipulator arm of gripping is realized by TOR control of the pneumatic cylinders
actuating each part of the arm.
Key words : Automaton, training, manipulator, ordering, trapeze, servomotor, servo drive,PROFInet
lxxxvi