Vous êtes sur la page 1sur 11

Mercoledi

En nous redisant l’allégorie de la vigne et des sarments, Jésus


nous remet devant les yeux le dessein divin de l’œuvre du salut. Il est
lui-même la vigne, mais il est en dépendance de son Père qui est le
vigneron. C’est le Père qui travaille chaque sarment pour que la vigne
soit plus belle et qu’elle donne un fruit plus abondant.

Quant à nous, nous sommes les sarments, les branches. Le rôle


des sarments, des branches, c’est de porter les fruits. Nous
comprenons bien ce rôle en cette période où partout les branches de
nos pruniers et de nos avocatiers portent beaucoup de fruits, ce qui
annonce de bonnes récoltes. Mais, la condition sine qua non pour
porter des fruits est de demeurer attaché à la vigne, au tronc de
l’arbre. Toute seule, la branche ne peut pas porter des fruits. Jésus le
dit bien : « Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là
donne beaucoup de fruits, car, en dehors de moi, vous ne pouvez rien
faire. »

L’essentiel est donc pour le sarment que nous sommes de


demeurer branché sur la vigne qui est Jésus. Par quels moyens ?

Par la prière ; par la prière, nous sommes branchés ou connectés sur


Jésus. Par la mise en pratique de la Parole également, nous sommes
branchés sur Jésus : « Si vous demeurez en moi, dit Jésus, et que mes
Paroles demeurent en vous, demandez tout ce que vous voudrez et
vous l’obtiendrez. » En recevant aussi les sacrements, nous sommes
branchés sur Jésus. Bref, en étant des disciples de Jésus, nous
sommes branchés sur sa personne. Dimanche dernier, il nous disait :
« C’est à l’amour que vous aurez les uns à l’égard des autres que l’on
saura que vous êtes mes disciples. » Il n y a pas de moyen de
fructifier si on n’est séparé de la vigne, du tronc. Que le Seigneur
nous aide donc à demeurer en lui, à être branché sur lui !

Mercredi 2

Cari Fratelli, Gesù si presenta come la vite, presenta


suo Padre come il vignaiolo e noi come i tralci. All’ultimo
versetto del Vangelo, Gesù ci dice : « In questo è glorificato il
Padre mio: che portiate molto frutto e diventiate miei discepoli
». Quale è questo frutto che dobbiamo portare ? Il frutto
che Dio ci chiede di portare è quello che san Paolo, nella sua
lettera ai Galati, chiama i frutto dello Spirito Santo ; cioè,
l’amore. Però si trata dell’amore con i fatti e nella verità. Lo
sappiamo : non è facile amare sempre in questo modo. Per
portare il frutto, il tralcio deve essere bene legato alla vite. E’
la stessa cosa per noi, non possiamo portare i frutti da noi
stessi. Quali sono dunque le condizioni necessarie per
portare il frutto dell’amore ?

La prima condizione necessaria per portare questo frutto


è rimanere in Gesù. « Chi rimane in me, e io in lui, porta
molto frutto, perché senza di me non potete far nulla », dice il
Signore nel Vangelo. E’ importante notare che nel Vangelo di
questa domenica, il verbo « rimanere » è utilizzato sette
volte. « Rimanere » in questo caso significa abitare per
sempre in un luogo. Come rimanere in Gesù ?

Primo, si rimane in Gesù pregando. Quando


preghiamo, siamo collegati a Gesù, la vera vite. Il Signore lo
dice : «Infatti, dove sono due o tre riuniti nel mio nome, io
sono in mezzo a loro» (Mt 18,20). Secondo, si rimane in
Gesù ascoltando la Parola di Dio e mettendola in pratica.
Terzo, si rimane in Gesù, ricevendo i sacramenti e
sopratutto l’eucaristia. Al sesto capitolo del Vangelo dello
stesso Giovanni, Gesù ce lo ricorda, dicendo : « Chi mangia
la mia carne e beve il mio sangue rimane in me e io in lui »
(Gv 6, 56).
Per portare i frutti dell' Amore, occorre "rimanere" in
Cristo. Però, non basta che il tralcio sia collegato alla vite per
produrre i frutti dell’amore. Non dimentichiamo che Gesù
aggiunge questo : « Ogni tralcio che in me non porta frutto, lo
taglia, e ogni tralcio che porta frutto, lo pota perché porti più
frutto. » Dunque, la seconda condizione per portare i frutti
dell’amore è accettare di lasciarsi potare, cioè purificare.
Gesù è pienamente d’accordo con questo senso di verbo
« potare » che significa « purificare » poiche ci dice nel
Vangelo : « Voi siete già puri, a causa della parola che vi ho
annunciato. ». Cosi, nello stesso tempo che la preghiera, la
Parola di Dio e i sacramenti ci aiutano a rimanere in Cristo, ci
purificano.
« Accettare di lasciarsi potare » significa anche per noi
rinunciare a tutto quello che ci impedisce di dare il primo
posto della nostra vita al Signore ; cioè, rinunciare a tutto
quello che ci impedisce di rimanere in lui. Infatti, a tutti quelli
che vogliono seguirlo, Gesù chiede loro di rinunciare a molte
cose.
Chediamo al Signore la grazia di rimanere in lui
affinche portiamo molti frutti, cioè i frutti dell’amore !
Jeudi

« Que tous soient un. »

L’unité entre les chrétiens est la réalisation du modèle parfait de l’unité en Dieu.
Jésus a manifesté au monde cette unité parfaite de la trinité. La foi en Dieu est éveillée
avant tout par un témoignage d’unité entre les chrétiens. L’unité n’est rien moins qu’une
loi divine : tous consacrés par le salut en Jésus dans la vérité, nous sommes tous les
enfants d’un même Père. Dire dans la prière notre désir de vivre dans cette unité, notre
souffrance de ne pas la trouver, notre péché de l’entraver ; demander l’unité, c’est être
prêt à souffrir pour y collaborer autour de soi.

Mais, il faut dire que toute unité n’est pas forcément révélation et preuve du
Christ. Nous pouvons former un groupe uni, une communauté même religieuse et
demeurer centrés sur nous-mêmes et non sur Dieu. Des groupes imperméables aux
autres, incapables de partager leur pain et leurs biens. Nous pouvons habiter sous un
même toit sans pour cela former une famille ou mieux une communauté unie.
L’unité n’est jamais acquise une fois pour toutes. Elle se construit tous les jours
par les efforts de chacun et chacune de nous. Ces efforts ne sont autres que le vécu
véridique des fruits de l’Esprit Saint, à savoir : amour, joie, paix, largeur d’esprit,
générosité, bonté, foi,  douceur, maîtrise de soi.

Jeudi 2

« Demeurez dans mon amour. » Jésus poursuit son enseignement dans la ligne de
l’allégorie de la vigne. Il insiste encore pour que nous demeurions dans son amour.
Notre vie chrétienne demande une persévérance courageuse, il nous faut souvent
dépasser la lassitude qui nous guette ; le plus sûr moyen est de croire de plus en
plus en l’amour inlassable du Seigneur pour nous.

Jésus Christ nous aime comme il est aimé de son Père, dans cette affirmation il
nous redit ce qui est premier dans la vie chrétienne. Il nous faut répondre dans la
même tonalité que l’appel que nous entendons : la fidélité à ses commandements
ne peut se vivre que dans l’amour.

Cette vie de dialogue d’amour est plus exigeante qu’une loi qui impose une série
d’exigences. Mais la joie ne se trouve que dans cette fidélité d’amour, c’est la joie
du Christ qu’il veut nous partager, dont il veut combler. « Je vous ai dis cela pour
que ma joie soit en vous, et que vous soyez comblés de joie », nous dit Jésus. Que
le Seigneur nous fasse constamment éprouver cette joie !

Vedredi 1

Dans la Parole de Dieu que nous aurions dû méditer hier s’il n’ y avait pas eu la
fête de l’apôtre Matthias, il nous était rappelé que nous étions aimés de Dieu et que nous
devrions être fidèles à celui qui mettait en nous son espérance. Aujourd’hui,
l’enseignement de Jésus précise les termes de notre réponse à cet amour.
« Mon commandement, le voici : aimez vous les uns les autres, comme je vous ai
aimés. » Il s’agit d’un commandement, c’est de l’ordre de l’obligation. Quand on devient
chrétien, on se doit d’aimer tout ce que nous rencontrons dans notre quotidien : ceux qui
nous aiment et ceux qui ne nous aiment pas assez. Le chrétien ne choisit pas la
personne à aimer : il est tenu d’aimer toute personne. Il ne choisit pas non plus de lieu
ou témoigner de l’amour de Dieu : c’est partout qu’il appelé à aimer ; dans sa famille,
dans son lieu de service, dans son établissement scolaire…La qualité de l’amour du
chrétien est qu’il est semblable à celui de Dieu. Le terme de comparaison et le barème
de notre amour est l’amour vécu à la façon de Jésus : « Il n’y a pas de plus grand amour
que de donner sa vie pour ses amis. »

Le verbe « donner » est lourd de sens. L’amour chrétien est don : don de sa vie,
de son travail, de son affection, de son intérêt pour l’autre. L’amour chrétien s’achève
dans le don total de sa vie pour les autres, pour tout dire l’amour chrétien se réalise dans
le service des autres. On nous parle tellement de l’amour que parfois chacun est tenté
de définir ce terme selon ses convenances. Il est important de relire cet extrait de la
lettre de saint Paul aux Corinthiens pour réaliser vraiment ce qu’est l’amour :

L’amour est patient, l’amour est compréhensif et il n’est pas jaloux.


« 

L’amour ne s’enfle pas, il ne se fait pas valoir ; il n’a rien que de noble
et ne cherche pas son intérêt. Il ne se met pas en colère, et il oublie le
mal.  Il ne se réjouit jamais de ce qui est injuste et prend plaisir à la
vérité.  Il résiste à tout, il croit tout, espère tout et supporte tout. »

Dans l’Eucharistie, nous faisons le mémorial de l’amour du Seigneur en refaisant les


geste de la dernière Cène, ces gestes qui révèlent en clair la qualité de l’amour que le
Sauveur nous a portés : Ceci est mon corps livré pour vous, ceci est mon sang versé
pour vous.

Puisse le Seigneur nous aider à vivre l’amour fraternel en le traduisant par des
gestes concrets à l’endroit du prochain.
Vendredi 2

« Je vous laisse ma paix, je vous donne ma paix », nous dit Jésus. On pourrait
penser que ce sont des paroles en l’air comme les souhaits de « bon anniversaire », de
« joyeuse Pâques » que nous nous faisons les uns aux autres. Et pourtant, ces paroles
sont si fortes surtout qu’elles sont adressés à un moment crucial : « à l’heure ou Jésus
passait de ce monde à son Père ». Ces paroles, avec tant d’autres, constituent le
testament de Jésus. Et on ne s’amuse pas avec les dernières volontés d’un défunt.

Nous ne prenons pas au sérieux ces paroles parce que nous n’avons pas compris
que le don que nous fait Jésus n’est pas figé, comme un cadeau enveloppé. Le don de
la paix est le don d’une force dynamique : je vous donne ma paix, je vous laisse mon
dynamisme de paix. C’est une façon de nous dire, vous aurez à témoigner et à vivre de
la façon dont j’ai vécu : en réalisant la réconciliation et l’harmonie, en réalisant la paix.
« Heureux les artisans de paix, ils seront appelés fils de Dieu. », nous dit Jésus dans les
Béatitudes.

Mais, on pourrait faire des reproches vis-à-vis de Dieu : il nous rend responsables
de sa paix, il nous en fait des dépositaires et des dispensateurs, mais lui parti, il nous
laisse cet engagement. « Je m’en vais », nous dit Jésus.

En fait, le départ de Jésus, son éloignement, va de pair avec une nouvelle façon
d’être présent au monde. Le don de sa paix est une de ses façons nouvelles de Jésus de
continuer avec nous son œuvre de Rédemption.

Jésus, à chaque rassemblement des chrétiens, au moment de la communion,


nous repropose ce don de sa paix. Il ne nous l’impose pas, mais il nous indique que sa
présence au monde dépend de l’ardeur que nous mettons à bâtir la paix. La
manifestation de Jésus comme Prince de la paix repose sur la qualité de nos
réconciliations, et la promptitude de nos pardons. Il ne peut y avoir de paix sans
réconciliation ou sans pardon.
Puisse le Seigneur nous aider à le rendre présent dans nos communautés
religieuses et dans nos familles en empruntant ce chemin de la réconciliation et du
pardon ! Qu’il fasse de nous des témoins de sa paix !

Vedredi3

Paul et Barnabé, au cours de leurs missions, ont accompli beaucoup de


guérisons, manifestant ainsi la force et la vitalité du Ressuscité. Mais la foule n’a pas toujours
saisi ce langage. Et pour preuve, en voyant le miracle que venait d’accomplir Paul, la foule
s’écria : les dieux se sont faits pareils aux hommes et ils sont descendus chez nous. Ainsi,
cette n’a pas saisi le sens des miracles. Elle s’est enthousiasmée, mais elle n’a pas cru. Elle
accourait vers Paul et Barnabé pour leur rendre un culte puisqu’elle voyait en eux leurs dieux
païens.

Jésus aussi s’est trouvé embarrassé par les réactions aux prodiges qu’il opérait. Après
la multiplication des pains, il a échappé de justesse à un couronnement. Des lépreux qu’il avait
guéri, un seul avait confessé sa foi au Fils de Dieu vivant. Les malades ont touché son
manteau, mais n’ont pas tous écouté ce qu’il avait à dire.

On le voit : les miracles ne font pas tout. Il ne donne pas la foi de façon automatique. La
foi ne surgit pas à coup de visions ni à coup de guérisons. Aucun Apôtre n’a suivi Jésus à
cause d’un miracle. Leur foi est née à travers une réponse : Jésus les invitait à le suivre. Leur
foi a grandi au long des explications des paraboles. Elle s’est affermie avec la présence discrète
du Ressuscité. Et c’est cela qui a duré.

Il y a des chrétiens aujourd’hui qui sont à la recherche effrénée des miracles. Leur vie
de foi se résume dans la recherche de ces guérisons spectaculaires. Ils font le tour de toutes
les paroisses de la ville ; quand ils apprennent qu’il est organisé une messe des malades
quelque part, on les retrouve à cet endroit. On ne sait plus finalement ce qu’il cherche surtout
qu’à l’œil nu, il n’ y a pas d’impact de ces miracles dans leur vie de foi, dans leur vie famille,
dans leur vie professionnelle. Celui ou celle qui a été bénéficiaire d’un miracle devrait
davantage aimer Dieu, aimer son prochain et se mettre au service des autres. « C’est à l’amour
que vous aurez les uns les autres, nous dit Jésus, que tous reconnaîtront que vous êtes mes
disciples. »1

Dans l’Evangile, Jésus rappelle que l’essentiel de la vie chrétienne réside non dans les
miracles mais plutôt dans la fidélité à ses commandements et l’accueil de sa Parole. Dès lors,
nous sommes ses fidèles témoins si nous l’aimons en gardant sa parole. Ce fut toute la vie de
la Vierge Marie ; ainsi, elle a accueilli Dieu en elle devenant la Mère de son Fils. A chacun
d’accueillir la Parole de Dieu pour qu’elle devienne vivante en lui, et source de la vie pour les
autres. Pour que la Parole de Dieu pénètre en nous, nous pouvons appeler l’Esprit Saint dont le
rôle est de tout nous enseigner au sujet de Dieu et de nous faire souvenir de tout ce que Jésus
nous a dit.

Puisse le Seigneur nous aider à comprendre que les miracles sont le signe de la
puissance et de la divinité de Dieu ! Qu’il nous fasse aussi comprendre que ces signes nous
sont donnés pour nous aider à aimer davantage le Seigneur et à nous mettre au service des
autres !

1
Jn 13,35.
Samedi

Après nous avoir rappelé avant-hier que nous sommes aimés de Dieu et
nous avoir précisé hier que nous nous devons de répondre à l’amour de Dieu en
nous aimant les uns les autres comme le Christ nous aime, Jésus, ce matin,
prévient ces disciples des difficultés auxquelles ils feront face à cause de leur
appartenance à Dieu. D’ailleurs, ces consignes ne sont qu’un rappel. Un jour,
Jésus avait dit que l’Evangile crée des divisions, des déchirements. En effet, disait
Jésus, dans une même famille, les gens se diviseraient à cause de l’appartenance
de l’un ou l’autre membre à la foi au Christ.

Dans sa mission d’annoncer les merveilles de Dieu au monde, Jésus a


rencontré lui-même l’opposition des hommes. Le même sort attend tout chrétien
authentique : « Le serviteur n'est pas plus grand que son maître. Si l'on m'a
persécuté, on vous persécutera, vous aussi. » C’est vrai, il est impossible de
choisir d’appartenir au Christ, de vivre véritablement sa vie chrétienne sans
souffrir. Quand on a opté pour Dieu, on ne peut plus agir n’importe comment, on ne
pas faire comme monsieur tout le monde, on ne peut pas faire des compromis pour
plaire aux autres ; et alors, notre présence gêne les autres au point qu’ils
nourrissent contre nous une certaine haine. Le chrétien authentique est persécuté
parce qu’il dérange les idées reçues et les modes de vie.

Cette haine se traduit souvent par les phrases telles que : « Qu’est-ce que tu veux
même nous montrer ? » « Crois-tu que tu es plus chrétien que les autres ? » « Crois-tu
que c’est toi qui viendra changer le monde ? » De tels propos ne doivent en aucun cas
nous déranger, ils doivent même nous encourage à aller de l’avant dans notre vie
d’intimité avec Jésus et dans notre désir manifester à tous qu’ils sont aimés de Dieu et
qu’ils se doivent de l’aimer en retour.

La Vierge Marie, dont nous célébrons la mémoire ce matin, a connu une


grande souffrance. Elle a souffert en voyant son Fils innocent, torturé, couronné
d’épines, crucifié et mort sur la croix. Tout cela l’a fait beaucoup souffrir. Mais, elle
ne s’est pas découragée pour autant. Elle a continué à manifester son adhésion à
ce Fils Seigneur en étant au bas de la croix avec Jean, en étant en prière au
Cénacle avec les Apôtres. Elle n’a jamais désespéré. P

Vous aimerez peut-être aussi