Topo Alpha 18 avril 2024

L’ÉGLISE, QU’EN PENSER ?

Comme c’est la « tradition alpha » je vais commencer par une petite histoire :
Dans un petit village, un jeune homme s’apprête à entrer dans l’église. Sur le parvis,
le prêtre l’accueil en lui serrant la main. Il lui dit « Il te faut rejoindre l’armée de Jésus
mon fils ! Nous avons besoin de toi. » Alors le jeune homme répond : « Mais je suis
déjà dans l’armée de Jésus ! », « Alors comment se fait-il que je ne te vois pas à
Noël ou à Pâques ? ». L’homme chuchote à l’oreille du prêtre : « C’est parce que je
suis dans les services secrets… »
Le monde d’aujourd’hui est-il rempli d’agents secrets de l’Eglise ? En effet nombreux
sont ceux qui disent : « Je suis croyant, mais pas pratiquant. Je suis chrétien, mais je
ne vais pas à l’église. » ou encore, « Dieu, j’y crois. Mais je ne veux pas de l’Eglise. »
Ce soir je vous propose de nous interroger sur ce qu’est l’Eglise et ce qu’elle
représente pour nous.
Quand on parle d’Eglise on nous renvoie souvent une image négative et peu
reluisante, vieillotte pas ancrée dans les réalités sociétales actuelles, minée par des
scandales, on nous renvoie rarement une image positive et d’amour.
On associe l’Eglise avec des célébrations à rallonge, barbantes et sans grand intérêt.
On associe l’Eglise avec une institution éloignée des réalités, trop hiérarchisée qui a
souffert et souffre encore de scandales de tout genre.
Ou bien, on pense au bâtiment, situé au milieu de nos villages, parfois beau, souvent
mal chauffé, alors que l’on oublie que pendant des siècles nos ancêtres n’avaient
pas de bâtiment spécifique.
La question que j’avais envie de vous poser ce soir est triple : « Qu’est-ce qui peut
faire l’essence de l’Eglise ? Que peut-on y vivre ? Qu’est-ce qui peut amener des
millions de personnes dans le monde entier à la rejoindre ? ».

Tout d’abord je vais essayer de vous dire pourquoi j’aime l’Eglise, ce qui me
fait être là ce soir au milieu de vous et ce qu’elle représente.
En préparant ce topo, j’ai eu envie de partager avec vous 5 points/images qui me
viennent à l’esprit.

1 L’amitié : nous sommes dans l’Eglise des amis de Jésus.

Si nous sommes là, si je suis là c’est que Dieu nous a choisis pour être ses amis.
Quoi de mieux de reprendre les paroles de Jésus lui-même dans l’Evangile de Jean.

Jn 15, 15-16
« Je ne vous appelle plus serviteurs, car le serviteur ne sait pas ce que fait son
maître ; je vous appelle mes amis, car tout ce que j’ai entendu de mon Père, je vous
l’ai fait connaître. Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, c’est moi qui vous ai choisis et
établis, afin que vous alliez, que vous portiez du fruit, et que votre fruit demeure.
Alors, tout ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donnera. ».

Dieu ne nous choisis pas pour ce que l’on est ou que l’on n’est pas mais parce qu’il
nous aime. Ne nous dit-il pas (tjs dans l’évangile de Jean) :
« Je vous donne un commandement nouveau : c’est de vous aimer les uns les
autres. Comme je vous ai aimés, vous aussi aimez-vous les uns les autres. » (Jn
13,34)

Cette amitié avec Jésus et avec nos frères et sœurs je la vis au quotidien dans les
petits groupes d’église auxquels j’appartiens ou je participe : équipe liturgique, l’EAP,
le catéchuménat, le café , cana, alpha, …..
Des relations se créent, des amitiés se forment, nous vivons et expérimentons cet
amour fraternel, nous vivons cette communion fraternelle que la Bible appelle en
grec « koinonia » c’est ça l’Eglise : des personnes qui vient ensemble l’Amour de
Dieu.
Ce terme apparait 20 fois dans la Bible.
Le sens premier de koinonia est « fraternité, partage en commun, communion ».
Ce terme est utilisé dès le début des Actes, quand Luc parle des premières
communautés :
« Ils étaient assidus à l’enseignement des Apôtres et à la communion fraternelle, à la
fraction du pain et aux prières. » Ac 2, 42

La communion fraternelle est donc un aspect essentiel de la vie chrétienne, c’est

pour moi quelque chose de fondamental et de réel qui donne tout son sens aux
paroles du Christ « aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimé » .
Cette communion fraternelle et cette amitié permettent de nous encourager, de nous
porter, de nous soutenir les uns les autres. Nous avons besoin de cette communion
fraternelle.
Faire partie d’une communauté soudée permet de nous encourager les uns les
autres. En effet être chrétien ne signifie pas seulement découvrir le Christ, lui donner
sa vie, et repartir ensuite vers sa vie de tous les jours, être chrétien c’est nourrir sa
foi au quotidien et la faire grandir, là la communauté des amis en Jésus nous permet
de faire grandir notre foi.
J’ai pu moi-même l’expérimenter et me rendre compte que cette joie de trouver des
amis à travers un groupe permet d’avancer sur le chemin de foi. Pendant une
quinzaine d’années j’ai fait du KT, et au fil des années avec le groupe de catéchèses
que nous vivions une communion fraternelle, d’amis de Jésus qui nous permettait
d’avoir d’échanges et de progresser sur nos chemins de foi respectifs.

2 La Famille : seconde élément qui fait l’Eglise, nous appartenons à

une grande famille

Nous sommes des frères et sœurs en Jésus Christ

L’Eglise, c’est aussi une grande famille. Tous ceux qui donnent leur vie au Christ
forment cette famille. Car quand nous accueillons Jésus-Christ dans notre vie, nous
devenons enfants de Dieu.

Jn 1,12 :
« Mais à tous ceux qui l’ont reçu (Dieu, le Verbe, la Parole de Dieu), il a donné de
pouvoir devenir enfants de Dieu, eux qui croient en son nom. »

Dieu nous accueille dans sa famille. Dieu est notre Père, Jésus-Christ est notre
Sauveur et l’Esprit Saint demeure en nous. C’est ce qui fait de nous des frères et
sœurs. Ce point est un point important pour moi et je peux l’expérimenter chaque
jour.
Je prendrai l’exemple très concret du dernier we alpha, comme je l’ai dit nous nous
sommes retrouvés une quinzaine avec nos parcours différents, nos cheminements
différents, nous ne serions probablement jamais partis en we ensemble et pourtant
ce we nous a permis de vivre un temps fraternel, un temps d’amitié : nous avons
vécu un temps de communion fraternelle avec nos frères et sœurs comme dans
famille.

On choisit ses amis, mais on ne choisit pas ses frères et sœurs. Regardez autour de
vous : ce sont vos frères et sœurs ! Ça vaut le coup de faire connaissance, car vous
allez passer l’éternité avec eux !

Le symbole de cette appartenance à la famille de Dieu : le Baptême

Dieu nous réunit donc pour former une famille, ce qui implique trois choses. D’abord
ce que Dieu fait : il nous choisit et donne son Esprit. Ensuite ce que nous faisons :
nous nous repentons et nous mettons notre foi en Lui. Et enfin ce que l’Eglise fait :
elle baptise, et nous accueille en son seine.

« Baptême » vient du mot grec qui signifie « immerger ». Il est chargé de sens : il est
la marque visible de l’intégration du chrétien dans l’Eglise, la famille de Dieu.
Il symbolise aussi ce que vit le chrétien : l’union au Christ, la purification de tout
péché et le commencement d’une nouvelle vie dans l’Esprit.
La célébration des baptêmes (en particulier ceux des adultes) met en avant ces 3
éléments : L’entrée en catéchuménat, La renonciation au péché et L’envoi vers une
vie nouvelle.

Paul dans la lettre aux Romains nous rappelle le sens du baptême (Rm 6,3-6) :

« Ne le savez-vous pas ? Nous tous qui par le baptême avons été unis au Christ
Jésus, c’est à sa mort que nous avons été unis par le baptême. Si donc, par le
baptême qui nous unit à sa mort, nous avons été mis au tombeau avec lui, c’est pour
que nous menions une vie nouvelle, nous aussi, comme le Christ qui, par la toute-
puissance du Père, est ressuscité d’entre les morts. Car, si nous avons été unis à lui
par une mort qui ressemble à la sienne, nous le serons aussi par une résurrection
qui ressemblera à la sienne. Nous le savons : l’homme ancien qui est en nous a été
fixé à la croix avec lui pour que le corps du péché soit réduit à rien, et qu’ainsi nous
ne soyons plus esclaves du péché. »

Malgré les tensions : l’unité dans la famille

Mais comme dans toutes familles, il y a parfois des tensions, des désaccords. Malgré
ça, nous sommes appelés à vivre dans l’unité car Dieu est le Père d’une seule et
même famille.
Dès les premières communautés des tensions ont existé mais malgré cela l’amour
de Dieu a toujours permis de trouver des solutions et de conserver l’unité.
Je peux évoquer le Concile de Jérusalem où Paul revient à Jérusalem pour évoquer
avec les autres disciples restés à Jérusalem le sujet qui fait débat : l’intégration des
paîens dans la communauté. A la suite de ce concile des solutions sont trouver pour
conserver l’unité.
Paul en prison n’exhorte-t-il pas les Ephésiens à garder l’unité :
« Moi qui suis en prison à cause du Seigneur, je vous exhorte donc à vous conduire
d’une manière digne de votre vocation : ayez beaucoup d’humilité, de douceur et de
patience, supportez-vous les uns les autres avec amour ; ayez soin de garder l’unité
dans l’Esprit par le lien de la paix. » Ep 4, 1-3

Comme nous l’avons déjà vu, parce que nous sommes enfants de Dieu nous
sommes chacun appelé à nous aimer les uns les autres. Aussi pouvons-nous
rechercher l’unité dans nos groupes, nos paroisses, notre église locale, en priant
ensemble et en travaillant ensemble. Tout ce que nous pouvons faire ensemble,
faisons-le.

3 La Maison
L’Eglise c’est l’amitié, la famille de Dieu mais c’est aussi la Maison de Dieu.
Dans l’Ancien testament la maison de dieu est le temple de Dieu, érigé à Jérusalem
par Salomon pour abriter dans le Saint des Saint l’Arche d’Alliance et donner une
Maison au Seigneur.
Dans le Nouveau Testament, il ne s’agit plus d’un bâtiment, mais de personnes, de
nous.
« Nous sommes des collaborateurs de Dieu, et vous êtes un champ que Dieu
cultive, une maison que Dieu construit. Selon la grâce que Dieu m’a donnée, moi,
comme un bon architecte, j’ai posé la pierre de fondation. Un autre construit dessus.
Mais que chacun prenne garde à la façon dont il contribue à la construction. La
pierre de fondation, personne ne peut en poser d’autre que celle qui s’y trouve :
Jésus Christ. Que l’on construise sur la pierre de fondation avec de l’or, de l’argent,
des pierres précieuses, ou avec du bois, du foin ou du chaume, l’ouvrage de chacun
sera mis en pleine lumière. En effet, le jour du jugement le manifestera, car cette
révélation se fera par le feu, et c’est le feu qui permettra d’apprécier la qualité de
l’ouvrage de chacun. Si quelqu’un a construit un ouvrage qui résiste, il recevra un
salaire ; si l’ouvrage est entièrement brûlé, il en subira le préjudice. Lui-même sera
sauvé, mais comme au travers du feu. Ne savez-vous pas que vous êtes un
sanctuaire de Dieu, et que l’Esprit de Dieu habite en vous ? » 1Co 3, 9-16

En lui, vous êtes, vous aussi, les éléments d’une même construction pour devenir
une demeure de Dieu par l’Esprit Saint. Ep 2,22

L’Eglise c’est donc nous !

« Vous aussi, comme pierres vivantes, entrez dans la construction de la demeure
spirituelle, pour devenir le sacerdoce saint et présenter des sacrifices spirituels,
agréables à Dieu, par Jésus Christ. » 1 P 2, 5

Maison de Dieu, l’Eglise c’est aussi notre maison.

Comme dans une maison nous y rencontrons notre famille, nos amis, nous y
sommes soutenus, aidés, aimés.
Par notre baptême nous faisons partie de cette Eglise et nous en sommes les pierres
vivantes.
L’église, le bâtiment, c’est notre maison commune, Est-ce que ça n’est pas
merveilleux d’aller à l’église et de se dire « je suis à la maison. Je m’y sens comme
chez moi » ?

L’Eglise se doit d’être le lieu par excellence où chacun trouve sa place, sans être
jugé, mais aimé, accueilli, accepté, et le bienvenu. Nous y sommes réunis pour vivre
dans la communion, au service et à l’écoute des uns et des autres.
L’Eglise a l’image des premières communautés chrétiennes c’est le lieu de la
communion fraternelle, de la Parole, de la fraction du pain et de la prière.
4 Jésus
Comme je l’ai indiqué j’aime l’Eglise car c’est un lieu de communion fraternelle, ma
famille et ma maison mais en 4ème lieu l’Eglise c’est aussi Jésus.

St Paul nous rappelle que nous sommes indissociables de Jésus :

« Or, vous êtes corps du Christ et, chacun pour votre part, vous êtes membres de ce
corps. » 1Co 12, 27
Jésus est la tête, et nous sommes son corps. Les autres peuvent voir Jésus à travers
nous, par notre témoignage, notre vie.

L’Eglise universelle
Il y a 2000 ans, Jésus a formé une communauté, un petit groupe qui a rapidement
grandi. Depuis, le groupe n’a cessé de croître. Tous ceux qui, à travers les âges et
dans le monde, professent le nom de Jésus, forment l’Eglise universelle.
Aujourd’hui, on compte plus de 2,48 milliards de chrétiens, soit un tiers de la
population mondiale. L’Eglise prospère et est sans cesse en expansion en Afrique,
Asie et Amérique du Sud, et ce malgré les persécutions dont près de 215 millions de
chrétiens souffrent dans toute l’Asie, le Moyen-Orient et en Afrique !
On compte plus de morts parmi les chrétiens persécutés ces cent dernières années
que durant tous les autres siècles réunis. Pourtant, même dans ces pays, l’Eglise est
forte et dynamique. Prenons donc conscience que c’est un très grand privilège
que nous avons de pouvoir adorer Dieu sans être arrêté, emprisonné ou même
torturé et exécuté !

Le Pape François a également dit

« Il y a quelqu’un qui sait bien que malgré nos différences, nous sommes un. C’est
celui qui nous persécute. Celui qui persécute les chrétiens aujourd’hui sait qu’ils sont
les disciples du Christ, qu’ils sont un, frères et sœurs. Peu importe qu’ils soient
évangéliques, orthodoxes, luthériens ou catholiques. Il [celui qui persécute] s’en
moque. Ils sont chrétiens. »

Le besoin d’être unis

« Nous sommes le corps du Christ » dit Paul. Et pourtant, malgré tout, l’Eglise s’est
divisée au fil du temps. Pourtant, le témoignage de ces églises persécutées et de
toutes celles dans le monde montre que l’Esprit-Saint est à l’œuvre, qu’il fait toute
chose nouvelle. Il réunit des chrétiens de tous horizons, il nous donne de reconnaitre
que nous avons besoin les uns des autres, que l’Eglise est variée, riche dans sa
diversité, mais que nous avons besoin d’être unis.
L’unité est essentielle. C’est seulement ensemble que nous avons une
meilleure vision de celui qui est la vérité : Jésus est la vérité. Unité et vérité
vont de pair.

Cette unité Jésus l’appelle dans ses prières :

« Je ne prie pas seulement pour ceux qui sont là, mais encore pour ceux qui, grâce à
leur parole, croiront en moi. Que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et
moi en toi. Qu’ils soient un en nous, eux aussi, pour que le monde croie que tu m’as
envoyé. » .Jn 17, 20-21

Un monde divisé exige une Eglise unie. Elle devrait être un exemple d’unité, car
ce qui nous unit est bien plus puissant et plus beau que ce qui peut nous diviser.
Unité ne signifie pas uniformité. L’Eglise est riche d’une telle diversité ! Nous
apprenons constamment des uns et des autres.
C’est un défi, d’une certaine façon.
Quand nous voyons une autre communauté de chrétiens, tâchons de la considérer
comme étant meilleure, d’être humbles. Elle fait les choses différemment ? Nous
pouvons apprendre de ces différences afin que celles-ci nous enrichissent les uns les
autres. Nous sommes tous unis par l’œuvre de l’Esprit en chacun de nous. Nous
avons un seul et unique sauveur, Jésus, et un seul Esprit fait de nous son corps.
C’est pourquoi chacun de nous a sa place pour prier, donner, servir,
encourager, exhorter, soutenir.

5 l’Amour
Enfin, le cinquième mot, qui résume tous les précédents – même si Jésus les résume
aussi tous – c’est le mot « amour ». Jésus vous aime, il nous aime.

L’image du mariage
L’image du mariage est présente quand on évoque l’amour de Dieu pour les hommes
.
« Vous, les hommes, aimez votre femme à l’exemple du Christ : il a aimé l’Église, il
s’est livré lui-même pour elle, »
nous dit Paul dans Ep 5, 25.

Le parallélisme entre mariage et relation de dieu avec les hommes est intéressant et
enrichissant :
Prenons le mariage : s’il n’y a pas d’amour dans le mariage, la relation est morte,
stérile. S’il n’y que l’amour, sans le mariage, le risque possible est une certaine
instabilité dans la relation. Mais si vous réunissez les deux, alors il en découle
quelque chose d’extraordinaire, une grande force, c’est tellement puissant !
Il en va de même pour l’Eglise. S’il n’y a que l’institution, alors c’est aride, stérile. Si
vous avez la foi, que l’Esprit habite en vous mais que vous vivez cela seul, alors
vous risquez d’être instable dans votre foi et limité. Mais quand les deux sont réunis,
l’amour avec et dans l’Eglise, en découlent l’enthousiasme, la foi, la communion.
L’ensemble est extraordinaire et dégage quelque chose de fort !

L’amour dans l’Eglise

Le mariage vise le long court comme notre relation à Dieu.
Cette relation s’enrichit de jour en jour. Jésus nous aime inconditionnellement et il
nous accompagne chaque jour pour persévérer dans note foi et dans son Eglise.
L’Eglise est ce lieu où chacun de nous a sa place, ce ‘n’est certainement pas
un musée qui expose des « gens parfaits ». On serait loin du compte si ça devait
être le cas ! Mais c’est plutôt un lieu qui accueille les gens blessés, brisés, meurtris
ou juste imparfaits (lever la main si vous êtes parfait), et qui les aide à trouver en
Dieu la guérison, le secours, le salut. Ils trouvent en Jésus cet amour
inconditionnel capable de les relever, de donner un sens nouveau à leur vie et
de les transformer. Cet amour renverse toutes les barrières, il réconforte, il
restaure et il guérit.

Conclusion
Le parcours touche a sa fin mais notre aventure dans l’Eglise continue
A la fin de ce parcours, nous vous encourageons à continuer la plus grande
aventure, là où vous êtes. A progresser dans la foi avec tous ceux qui suivent le
Christ. Être chrétien, c’est faire l’Eglise. Ça n’est pas aller à l’église, c’est être l’Eglise
où que l’on soit. Vous êtes les amis de Jésus. Vous êtes la famille de Dieu. L’Eglise,
c’est la maison de Dieu, c’est chez nous. L’Eglise, c’est Jésus, le corps du Christ.
C’est une lourde responsabilité, car nous devons être les membres actifs de Christ
aux yeux du monde. Heureusement, Dieu nous rend capables d’être ses témoins et
dépasse notre imperfection !
Et enfin, l’Eglise, c’est l’amour. Nous sommes, en tant qu’Eglise, l’Epouse du Christ,
pour reprendre l’analogie utilisée par l’apôtre Paul et l’image utilisée par Jean dans le
livre de l’Apocalypse (cf. Ap. 19.7 ; 22.17).
« Réjouissons-nous et soyons dans l'allégresse, et donnons-lui gloire ; car les noces
de l'agneau sont venues, et son épouse s'est préparée. »

« Et l'Esprit et l'épouse disent : Viens. Et que celui qui entend dise : Viens. Et que
celui qui a soif vienne ; que celui qui veut, prenne de l'eau de la vie, gratuitement. »

C’est tout ce qui compte. Vous êtes aimé. Dieu vous aime. Si vous devez retenir
une seule chose de tout ce parcours, c’est que vous êtes aimé par Dieu. Jésus est
mort pour vous. Vous êtes enfant de Dieu. L’Esprit-Saint vit en vous. Vous avez le
message le plus puissant au monde, la Bonne nouvelle !
Grâce à votre témoignage, vous pouvez voir la vie de nombreuses personnes
transformées par Jésus-Christ. Votre vie a un but. Vous pouvez changer les choses.
Mais tout cela ne se vit pas seul.