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SUIS-MOI
Un appel à mourir.
Un appel à vivre.
Préface de Francis Chan
SUIS-MOI
Édition originale publiée en langue anglaise sous le titre :
Follow me : A call to die. A call to live • David Platt
© 2013 • David Platt.
Traduit et publié avec la permission de Tyndale House Publishers, Inc.
Tous droits réservés.
Sauf mention contraire, les citations bibliques sont tirées de la Bible version
Segond 21 Copyright © 2007 Société biblique de Genève. Reproduit avec
aimable autorisation. Tous droits réservés. Les italiques sont ajoutés par
l’auteur du présent ouvrage.
Coédition JPC
ISBN 978-2-905253-24-8 Broché
Dédicace.......................................................................................... 7
Préface de F. Chan.................................................................. 11
CHAPITRE UN
Des croyants non convertis........................................... 23
CHAPITRE DEUX
La formidable invitation...................................................45
CHAPITRE TROIS
Religion superficielle et régénération
surnaturelle...............................................................................67
CHAPITRE QUATRE
Ne faites pas de Jésus votre Seigneur et
Sauveur personnel...............................................................87
CHAPITRE CINQ
Enfants de Dieu.....................................................................105
CHAPITRE SIX
La volonté de Dieu pour votre vie...........................127
CHAPITRE SEPT
Le corps de Christ............................................................... 149
CHAPITRE HUIT
Une vision de ce qui devient possible.....................171
CHAPITRE NEUF
Nés pour se multiplier......................................................195
ANNEXE
Projet personnel pour faire des disciples.........215
Remerciements.................................................................... 221
Notes de chapitres............................................................223
Présentation de JPC......................................................226
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Qui n’aimerait pas pouvoir dire cela ? Paul pouvait vivre en paix
avec sa conscience car il avait fait face à ses responsabilités. Il avait
dit tout ce qu’il avait à dire ! À la fin de sa vie, il a pu honnêtement
affirmer :
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CHAPITRE UN
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le prix fort qu’ils ont payé pour avoir suivi Jésus. Pierre a été
crucifié à l’envers, André a été crucifié en Grèce, Jacques a été
décapité et Jean exilé.
Ils estimaient pourtant que ça en valait la peine. Ça valait la
peine de tout sacrifier pour Jésus. Ils avaient découvert un amour
qui surpasse toute compréhension, une satisfaction qui ne dépend
pas des circonstances, et une raison d’exister qui l’emporte sur toute
autre ambition sur cette terre. Sans hésiter, ils ont accepté avec joie
de « perdre leur vie » afin de connaître, de suivre et de proclamer
Jésus. En marchant sur les pas de Jésus, ces premiers disciples ont
découvert un chemin qu’il valait la peine de suivre, même au prix
de leur vie.
Deux mille ans plus tard, à quel point nous sommes-nous
égarés loin de ce chemin ? Entraînés par les courants culturels
et religieux, n’avons-nous pas étouffé l’appel pressant de Jésus à
lui abandonner totalement nos vies ? Les Églises sont remplies
de « chrétiens » qui se contentent d’une relation occasionnelle
avec Christ. Ils n’ont de chrétiens que le nom qu’ils se donnent.
Un nombre incalculable d’hommes, de femmes et d’enfants sont
convaincus qu’il suffit de reconnaître certains faits ou de pronon-
cer certains mots pour suivre Jésus. C’est faux ! Des disciples tels
que Pierre, André, Jacques, Jean et Aziza montrent que l’appel de
Jésus n’est pas une invitation à réciter une prière : c’est un appel
pressant à perdre notre vie.
Comment donc oserions-nous croire qu’être chrétien serait
plus facile pour nous que pour eux ? Et comment oserions-nous
refuser de mourir à nous-mêmes pour vivre en Christ ? Oui, il
en coûte de sortir de notre christianisme de surface, culturel et
confortable, mais cela en vaut la peine. Ou plus exactement : il en
vaut la peine. Jésus vaut bien plus qu’une croyance intellectuelle,
et le suivre signifie bien plus que suivre une simple spiritualité du
dimanche. Lorsque nous mourons à nous-mêmes et vivons pour
lui, nous découvrons une joie indescriptible, nous ressentons une
satisfaction profonde, et nous réalisons notre dessein éternel.
Voilà pourquoi j’ai écrit ce livre. Dans un précédent ouvrage,
Radical 3, j’ai cherché à dénoncer des valeurs et des opinions
contemporaines en total désaccord avec l’Évangile, et pourtant
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Ces mots font partie des paroles les plus effrayantes de toute
la Bible. En tant que pasteur, j’en reste parfois éveillé la nuit. Je
suis hanté par la pensée que parmi ceux qui sont assis à l’Église le
dimanche matin, beaucoup pourraient être surpris de se tenir un
jour devant Jésus et de l’entendre leur dire : « Je ne t’ai jamais connu ;
éloigne-toi de moi ! »
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À l’âge de cinq ans, j’ai prié pour que Jésus vienne dans mon
cœur. Cette prière m’a servi pour un temps de « ticket pour éviter
l’enfer », alors que je continuais à marcher dans le péché. En
apparence, j’étais meilleure que les autres dans mon groupe de
jeunes, ce qui semblait prouver la réalité de ma foi. Il m’arrivait
pourtant d’en douter. Mais, puisque j’avais prononcé cette prière
et que j’avais l’air bien comme il faut, mes parents, pasteurs
et amis me confirmaient que j’étais effectivement une « chré-
tienne ». Ils étaient certains que j’étais passée du bon côté de
la barrière.
Mais mon cœur n’était toujours pas disposé à saisir la grâce.
Et ma prière de petite fille ne suffisait plus pour me rassurer.
Alors, qu’est-ce que j’ai fait ? Ce qu’aurait fait n’importe quelle
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Le sentier difficile
C’est pourquoi il est si important de bien entendre les paroles
du Seigneur en Matthieu 7. Il démasque en effet notre dangereuse
tendance à être attirés par ce qui est facile et populaire. Écoutez sa
mise en garde :
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Et la foi alors ?
Mon insistance à propos du prix à payer pour suivre Jésus
pourrait vous paraître surprenante à la lecture de certains passages
de la Bible dans lesquels le salut semble n’exiger qu’un simple acte
de foi. En effet, Jésus a bien déclaré à Nicodème que « Dieu a tant
aimé le monde qu’il a donné son Fils unique afin que quiconque
croit en lui ne périsse pas mais ait la vie éternelle ». Paul et Silas ont
répondu au gardien de la prison de la ville de Philippes : « Crois au
Seigneur Jésus et tu seras sauvé ». Dans sa lettre aux Romains, Paul
a écrit : « Si tu reconnais publiquement de ta bouche que Jésus est
le Seigneur et si tu crois dans ton cœur que Dieu l’a ressuscité, tu
seras sauvéI ». Il serait facile d’en conclure que, pour devenir ou être
chrétien, nous n’avons qu’à croire en Jésus.
C’est totalement vrai ! Mais il faut bien comprendre ce que
la Bible entend par croire. Et pour cela, il nous faut regarder le
contexte. Quand Jésus appelle Nicodème à croire en lui, il l’appelle
à naître de nouveau : à commencer une vie complètement nouvelle,
consacrée à le suivre. Lorsque le gardien de prison croit en Christ,
il a conscience qu’il rejoint une communauté de chrétiens battus,
fouettés et emprisonnés à cause de leur foi. Le prix à payer pour
suivre le Christ est évident. Et Paul enseigne aux Romains que croire
en la résurrection salvatrice de Jésus, c’est confesser sa souveraineté
sur leur vie.
Ces versets (et de nombreux autres) montrent que croire en
Jésus pour être sauvé signifie bien plus qu’une simple adhésion
intellectuelle. En effet, même les démons « croient » qu’il est le Fils
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Jean 3 : 16 ; Actes 16 : 31 ; Romains 10 : 9
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Dangereusement trompés
Selon une étude récente, quatre Américains sur cinq se consi-
dèrent chrétiens. Parmi eux, moins de la moitié participe à une vie
d’Église chaque semaine. Moins de la moitié croit que la Bible est
vraie. Et la grande majorité d’entre eux n’ont pas une perspective
biblique du monde qui les entoure.
Les enquêteurs sont allés plus loin avec cette étude. Ils ont
essayé d’affiner leur recherche en identifiant les « chrétiens nés de
nouveau »… comme s’il pouvait exister une autre sorte de chré-
tiens ! Selon cette étude, ce sont des hommes et des femmes qui
déclarent avoir pris un engagement personnel envers Jésus. Ce
sont des hommes et des femmes qui se disent être en route pour le
ciel parce qu’ils ont accepté le Christ comme leur Sauveur. Selon
cette définition, près de la moitié des Américains se considèrent
« chrétiens nés de nouveau ».
Mais l’enquête montre que les croyances de ces gens et leur
style de vie ne diffèrent quasiment en rien de celles de leurs
compatriotes. Bon nombre d’entre eux sont convaincus que leurs
œuvres peuvent leur assurer une place au ciel. D’autres pensent
que chrétiens et musulmans adorent le même Dieu. D’autres
encore que Jésus a péché quand il était sur la terre. Et de plus
en plus de ces « chrétiens nés de nouveau » se décrivent comme
suivant Jésus marginalement5.
Beaucoup ont conclu, à la lecture de cette étude, que les chré-
tiens ne sont pas très différents des non-chrétiens. Je ne pense
pas qu’une telle interprétation soit juste. Ce qui ressort d’une telle
enquête, c’est plutôt que beaucoup de gens pensent être chrétiens,
mais en réalité ne le sont pas ! Beaucoup pensent être nés de nou-
veau, mais ils se sont dangereusement trompés.
Imaginez que vous et moi nous donnions rendez-vous pour
un déjeuner au restaurant. Vous arrivez le premier. Vous atten-
dez, et attendez, et attendez… Une demi-heure passe et je ne suis
toujours pas là. Je finis par arriver, tout essoufflé, et je vous dis :
« Désolé pour mon retard mais j’ai eu une crevaison en venant ici.
Je me suis arrêté sur la bande d’arrêt d’urgence et j’ai commencé
à changer ma roue. Malheureusement, sans faire attention, je
me suis retrouvé sur la chaussée et un camion qui roulait à 130
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à l’heure m’a heurté de plein fouet. Ça m’a fait un peu mal, mais
je me suis relevé. J’ai fini de changer ma roue et me voilà enfin !
Désolé pour mon retard ».
Si je vous racontais une telle histoire, de deux choses l’une :
soit que je suis en train de vous mentir délibérément, soit que je
suis en train de vivre dans l’illusion la plus complète. Pourquoi ?
Parce qu’un individu qui rencontre de plein fouet un poids lourd
qui roule à 130 km/h ne ressemble plus du tout physiquement à ce
qu’il était avant6 !
De la même manière, je pense pouvoir affirmer ceci : tous ceux
qui rencontrent Jésus face à face, lui le Dieu de l’univers fait homme,
et qui sont profondément touchés par sa grâce, délivrés de la puis-
sance du péché et dont la vie est transformée afin qu’ils puissent
suivre leur nouveau maître, tous ces gens deviennent différents. Très
différents. Tous ceux qui se disent chrétiens alors que leur vie n’est
pas différente de celle des non-chrétiens ne sont de toute évidence
pas des chrétiens.
Cette tromperie est très répandue, partout dans le monde. Je
prie régulièrement pour les pays du monde entier ; récemment,
j’intercédais pour la Jamaïque, un pays censé être chrétien à presque
100 %. Mon guide de prière dit : « Le pays bénéficie du plus grand
nombre d’églises au kilomètre carré au monde, mais la majorité des
“chrétiens” ne vont pas à l’église et ne vivent pas en chrétiens7 ». En
lisant cela, j’étais bouleversé. La conclusion est sans équivoque : une
multitude de Jamaïcains pensent être chrétiens, alors qu’ils ne le
sont pas. Comme des milliers de personnes à travers le monde qui
se disent chrétiens sans suivre Christ.
La duperie spirituelle est dangereuse… et accablante. Nous
pouvons tous nous tromper nous-même. Nous sommes pécheurs
et nous avons tendance à nous voir sous un jour favorable. La
Bible dit que le dieu de ce monde (Satan) aveugle l’intelligence des
incroyants pour les empêcher de connaître Christ (2 Corinthiens
4 : 4). L’une de ses manières d’agir ne serait-elle pas de tromper
les gens ? En leur faisant croire qu’ils sont chrétiens alors qu’ils
ne le sont pas ?
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L’importance de la repentance
Comment donc réellement suivre Jésus ? Que se passe-t-il
quand un individu est percuté par le poids lourd de la gloire et de
la grâce de Dieu ? Ce livre essaiera de répondre à cette question.
Mais arrêtons-nous d’abord sur une parole du Christ qui résume à
elle-même son appel pressant.
Les tout premiers mots du Fils de Dieu au début de son minis-
tère, rapportés dans le Nouveau Testament, sont catégoriques :
« Repentez-vous ! » ou « Changez d’attitude » (Matthieu 4 : 17). Ce
sont les mêmes termes utilisés par Jean-Baptiste en préparant la
venue de Jésus (Matthieu 3 : 2). Ce même ordre est la base de la pre-
mière prédication chrétienne du livre des Actes. Après que Pierre a
proclamé la bonne nouvelle de la mort de Christ pour le péché, les
gens lui demandent : « Que ferons-nous ? » Pierre ne leur demande
pas de fermer les yeux, de répéter une prière ou de lever la main.
Non. Il les regarde bien dans les yeux et leur dit : « Repentez-vous ! »
(Actes 2 : 37-38).
La repentance est un terme biblique très riche qui sous-entend
une transformation fondamentale de l’esprit, du cœur et de la vie.
Se repentir, c’est faire demi-tour : c’est cesser de marcher dans un
sens pour courir dans la direction opposée. Se repentir, c’est com-
mencer à penser différemment, croire différemment, ressentir les
choses différemment, aimer différemment et vivre différemment.
Le « repentez-vous » de Jésus s’adressait à des pécheurs en
rébellion contre Dieu, comptant sur eux-mêmes pour leur salut.
Majoritairement juifs, ils croyaient que leur héritage familial, leur
statut social, leur connaissance de toutes les lois et leur obéissance
à certaines règles suffisaient pour être justes aux yeux de Dieu.
Jésus les a donc appelé à se repentir et à changer d’attitude.
Cet ordre de Jésus est un appel pressantII à renoncer au péché et à
cesser de dépendre de soi-même pour son salut. Ce n’est qu’en se
détournant de leur péché et d’eux-mêmes et en se tournant vers
Jésus qu’ils pourraient être sauvés.
II
L’expression « appel pressant » traduit le terme anglais summon : convocation, citation
à comparaître, sommation. Il souligne le caractère incontournable de l’appel (note de
l’éditeur).
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Le voyage commence
Nous allons regarder de près tous les bouleversements qui se
produisent dans la vie d’une personne qui rencontre Dieu face à face
en la personne de Jésus, et qui entend son appel : « Suis-moi ». Nous
nous laisserons interpeller par la grandeur du moi dans « Suis-moi ».
Nous nous émerveillerons de la beauté de sa grâce. En découvrant
comment Jésus transforme ses disciples de l’intérieur, nous ne
verrons plus la vie chrétienne comme une série de devoirs pesants
organisés, mais comme un véritable plaisir. Nous étudierons de près
certains slogans chrétiens et certaines positions souvent considérés
comme politiquement corrects dans l’Église ; nous essayerons de
comprendre en quoi ils nous empêchent de connaître réellement
Christ et de le proclamer avec passion. Enfin, nous rejoindrons des
frères et sœurs d’un peu partout dans le monde pour participer
ensemble à la réalisation du grand projet initié par le Seigneur avant
même la création de l’univers.
Mais ce voyage ne peut commencer que si nous comprenons
correctement l’expression « être chrétien ». Annoncer que vous
croyez en Jésus sans avoir une vie transformée, c’est passer complè-
tement à côté de ce que signifie suivre Jésus. Ne vous y trompez pas !
Votre relation avec Jésus et votre situation face à Dieu ne dépendent
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CHAPITRE DEUX
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les lettres ! Elle était ravie. Et moi je pensais : Eh, si vous voulez, je
peux même vous lire toutes les lettres les deux yeux fermés !
Une fois l’agrément obtenu, les multiples empreintes digitales
et les examens de santé derrière nous, l’interminable angoisse de
l’attente a alors commencé. Nous pensions continuellement à notre
enfant. Nous nous demandions si ce serait un garçon ou une fille.
Nous rêvions du jour où il ou elle serait enfin dans nos bras.
Au bout de presque un an, j’ai reçu un e-mail. C’était la photo
d’un garçon. Neuf mois. Abandonné à la naissance. En manque
d’un foyer, d’une maman et d’un papa. J’ai imprimé la photo et
j’ai couru la montrer à Heather. Nous avons ri, pleuré, prié. Deux
semaines plus tard, nous prenions l’avion pour le Kazakhstan.
C’était en 2007, le lendemain de la Saint-Valentin. La directrice
de l’orphelinat nous a conduits dans une petite pièce. Elle nous a
donné toutes sortes d’informations médicales concernant notre
fils. Puis, le grand moment ! Une femme est entrée avec, dans les
bras, un précieux petit garçon de dix mois. Il n’y a pas de mots pour
décrire alors le déferlement d’émotions ! La femme nous l’a tendu.
Et pour la première fois, Caleb Platt a plongé son regard dans celui
d’une maman et d’un papa.
Durant quatre semaines, nous sommes allés voir Caleb à l’or-
phelinat. Nous l’avons pris dans nos bras. Nous lui avons donné à
manger. Nous lui avons chanté des chansons. Nous avons ri avec
lui. Nous avons marché à quatre pattes avec lui. Jusqu’au jour où,
enfin, nous avons pu l’adopter. Il nous fallait passer devant un
juge kazakh. On nous a dit quels vêtements porter, quoi dire et à
quoi nous attendre. Dans la salle d’audience, nos cœurs battaient
la chamade. Après toute une série de questions et de témoignages
concernant l’arrière-plan de Caleb, le juge a déclaré :
— J’accède à la requête d’adoption ; cet enfant est désormais le
fils de David et Heather Platt.
Nous avons quitté la salle les yeux remplis de larmes. Et, pour
la dernière fois, nous nous sommes rendus à l’orphelinat où nous
sommes allés chercher Caleb.
L’Évangile et l’histoire de Caleb ont de nombreux points en
commun. J’aimerais en souligner un, particulièrement important.
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Le grand initiateur
Quand nous comprenons que Jésus est celui qui prend l’initia-
tive et que c’est lui qui nous invite à le suivre, tout change !
Nous sommes tout d’abord impressionnés par la grandeur de
celui qui nous a appelés. Nous sommes bouleversés par la puissance
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Le Roi à la porte
Mais l’image d’une invitation du Président des États-Unis ne
ressemble que de très loin à l’invitation du Christ. En effet, Jésus
ne nous a pas invités à nous rendre jusqu’à lui ; c’est lui qui a fait
le voyage jusqu’à nous. C’est comme si, au lieu de m’avoir envoyé
un e-mail, on avait sonné à ma porte ; et que là, le Président en
personne m’avait invité à le rencontrer.
Frank est un membre de notre Église, et il a déménagé en
Thaïlande afin de partager l’Évangile aux étudiants dans ce
pays. Un soir, Annan, un étudiant, l’a invité au cinéma. Un
reportage sur le roi de Thaïlande a été projeté avant le début
du film. Immédiatement, tous les spectateurs se sont levés et
ont applaudi, y compris Annan. Certains ont même pleuré de
joie. Les gens étaient visiblement émus à la seule vue de leur
souverain à l’écran.
À la sortie, Frank a demandé à Annan la raison d’une telle
émotion.
— Oh, Frank ! Nous aimons, nous respectons et honorons
notre roi, parce qu’il se soucie de son peuple. Il quitte souvent son
palais pour se rendre dans les villages afin d’être avec les gens, les
connaître et s’identifier à eux. Nous savons que notre roi aime le
peuple thaïlandais ; et nous, nous aimons notre roi.
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grignoter pendant qu’ils faisaient bouillir une sorte de lait sur une
cuisinière de fortune construite à même le sol.
Et nous avons commencé à discuter. Ils nous ont parlé des
différents endroits où ils avaient voyagé ces derniers temps, ils
nous ont décrit leurs habitudes de vie, très proches de la terre. Les
gardiens de troupeaux bédouins ont l’habitude de conduire leurs
familles de lieu en lieu dans le désert. Selon les saisons, ils trouvent
eau et nourriture dans des endroits différents ; ils y construisent des
abris. Leurs animaux constituent leur gagne-pain et leur principale
occupation consiste à s’occuper d’eux quotidiennement.
Au cours de la discussion, je leur ai raconté l’histoire de la brebis
perdue de Luc 15. Jésus y décrit un berger qui, ayant perdu l’une de
ses cent brebis, a laissé les quatre-vingt-dix-neuf autres pour partir
à sa recherche. Quand il l’a trouvée, il l’a mise sur ses épaules et l’a
ramenée. Et tout le monde a pu se réjouir de la brebis retrouvée.
À la fin de mon récit, tous les Bédouins autour de moi acquies-
çaient de la tête. Zayed m’a dit : « Chacune de nos brebis a une
grande valeur. Si j’en perdais une, je deviendrais complètement
fou jusqu’à ce que je la retrouve. Je ne pourrais pas dormir tant que
je ne l’aurais pas trouvée. Et quand je l’aurais retrouvée, je serais
extrêmement heureux ; et ma famille se réjouirait avec moi ».
J’ai souri, puis j’ai ensuite expliqué à Zayed, à sa famille et à ses
amis : « Cette histoire est une image de l’amour de Dieu pour nous.
Il nous a créés et nous avons une grande valeur à ses yeux. Même si
nous nous sommes égarés loin de lui, il vient pour nous chercher. Il
a fait quelque chose qui semble absolument fou pour la plupart des
gens : il a envoyé son Fils mourir sur une croix pour notre péché,
afin que nous puissions être sauvés. Vous vous donnez beaucoup
de mal quand vous recherchez une de vos brebis ; sachez que Dieu
aussi met tout en œuvre pour rechercher ses enfants ; jusqu’à ce
qu’il les trouve ».
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et alors que vous étiez mort, sa lumière a brillé sur vous. Il vous a
parlé. Il vous a invité à le suivre. Sa majesté a ébloui votre âme et
sa miséricorde a couvert votre péché. Par sa mort, il vous a ramené
à la vie. Êtes-vous bien au clair sur cette question : si vous êtes
aujourd’hui son enfant, c’est uniquement par la grâce qu’il vous a
accordée. Pas à cause du bien que vous auriez pu faire, des prières
que vous auriez prononcées, des engagements que vous auriez pris,
des bonnes cases que vous auriez cochées.
En êtes-vous convaincu ?
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CHAPITRE TROIS
Religion superficielle et
régénération surnaturelle
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verte. Ils sont entrés dans le temple et se sont inclinés devant les
écritures sikhs, le Guru Granth Sahib. Ce livre saint décrit le chemin
vers la vérité et la vie ; il est le centre du culte sikh. Les fidèles ont
ensuite reçu un petit bol de nourriture : le partage est une tradition
de la religion sikh.
Ces quatre grandes religions ont un dénominateur commun :
dans chacune d’entre elles, un enseignant (ou un groupe d’ensei-
gnants) préconise un chemin à suivre pour honorer Dieu (ou dif-
férents dieux) et connaître le salut (quel qu’en soit son sens).
Dans l’hindouisme, les maîtres antiques ont transmis les tradi-
tions védiques et ses rituels. Dans l’islam, Mahomet a dicté (dans
le Coran) les cinq piliers que tout musulman doit appliquer. Dans
le bouddhisme, le chemin octuple n’est qu’une des quatre nobles
vérités enseignées par Bouddha ; les fidèles doivent suivre des cen-
taines d’autres règles. Dans le sikhisme, dix gurus ont indiqué un
ensemble de préceptes comme étant la voie vers la vérité et la vie.
Le christianisme se démarque radicalement de tout cela. Quand
Jésus est monté sur la scène de l’histoire de l’humanité, il a appelé
des disciples. Il ne leur a pas dit : « Obéissez à telles règles. Observez
telle réglementation. Accomplissez tels rites. Suivez tel chemin. »
Non. Il a dit : « Suivez-moi ! »
Par ces deux petits mots, Jésus a montré que son but n’était pas
de leur enseigner une religion ; mais de les inviter à une relation
personnelle avec lui. Il ne leur a pas dit : « Allez par là pour trouver
la vérité et la vie ! » Il a dit : « C’est moi qui suis le chemin, la vérité
et la vie » (Jean 14 : 6). Son appel était le suivant : « Venez à moi !
Soyez dans ma paix ! Recevez ma joie ! Trouvez en moi un sens à
votre vie ! »
Cet appel est stupéfiant et complètement révolutionnaire ! Mais
c’est le cœur même de la définition d’un disciple de Jésus. Nous
ne sommes pas appelé à croire ou à faire certaines choses. Nous
sommes appelé à nous accrocher au Christ comme à la source de
la vie.
Mais nous avons raté quelque chose ! Avec le temps, le chris-
tianisme n’est devenu qu’une religion parmi tant d’autres, une
option parmi bien des options. Doucement et subtilement, nous
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ont donc déclaré que porter ses vêtements sur soi n’était pas une
charge. Mais en transporter un, si ! Il était donc possible de porter
sur soi une veste le jour du sabbat, mais il était interdit d’en trans-
porter une ! Un écrivain a dit :
Les tailleurs ne gardaient même pas une aiguille avec eux le jour
du sabbat, par crainte d’être tentés de raccommoder un vêtement et
d’ainsi travailler. On ne pouvait ni acheter ni vendre, on ne pouvait
pas non plus teindre ou laver le linge. […] On ne pouvait même
pas bouger les chaises de peur de creuser un sillon dans le sol en
les traînant ; une femme n’était pas autorisée à se regarder dans le
miroir, car elle risquait d’apercevoir un cheveu gris et d’être tentée
de l’arracher10.
C’est du temps de toutes ces lois (et pas seulement celles concer-
nant le sabbat) que les disciples de Jésus ont vécu.
Dans un tel contexte, les paroles de Jésus sont pleines de fraî-
cheur : « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et courbés sous un
fardeau, et je vous donnerai du repos. Acceptez mes exigences et
laissez-vous instruire par moi, car je suis doux et humble de cœur,
et vous trouverez le repos pour votre âme » (Matthieu 11 : 28-29).
Quelle douceur ! Quel contraste avec les : « Redoublez d’efforts,
travaillez plus dur, faites davantage et améliorez-vous » des religieux
de l’époque !
Nous n’avons pas besoin de plus de lois afin de mériter le salut.
Nous sommes pécheurs et nous ne pourrons jamais nous sauver
nous-mêmes. Ce n’est pas le nombre de plongeons dans un fleuve
ou notre bonne manière de prier qui fera la différence ! Ce n’est
pas le nombre de pas que nous faisons sur tel ou tel chemin, ou
le nombre de pauvres que nous aidons. Le mal est profondément
enraciné dans notre cœur. Impossible de le cacher. Nos « bonnes »
prières, « bonnes » paroles, « bons » cantiques, « bonnes » offrandes
et même notre vie « bonne » s’avèrent impuissants. Ce n’est pas
« redoubler d’efforts » dont nous avons besoin. Nous avons besoin
d’un cœur nouveau.
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Un cœur nouveau
Jésus a réagi à la religion superficielle de Nicodème par ces
mots : « À moins de naître de nouveau, personne ne peut voir le
royaume de Dieu. […] À moins de naître d’eau et d’Esprit, on ne
peut entrer dans le royaume de Dieu » (Jean 3 : 3, 5). Que voulait-il
dire ?
Des centaines d’années auparavant, Dieu, par la bouche du
prophète Ézéchiel, avait fait une promesse à son peuple. C’est à cela
que Jésus fait référence :
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Religion superficielle et régénération surnaturelle
Aucune trace
Un Anglais avait acheté, à un prix vertigineux, une belle Rolls-
Royce. La publicité annonçait qu’elle ne tomberait jamais, jamais,
en panne. Un jour, à la grande surprise de notre homme, elle est bel
et bien tombée en panne ! Il se trouvait très loin de la ville et a donc
dû téléphoner chez Rolls-Royce : « Vous savez, cette voiture qui ne
devait jamais, jamais, tomber en panne ? Eh bien, elle est en panne ».
Un mécanicien est arrivé rapidement, par hélicoptère, sur le lieu
de la panne. Il a réparé la voiture et le conducteur a pu reprendre
la route. Il s’attendait évidemment à recevoir une facture de Rolls-
Royce. Un tel service devait être très onéreux (ce n’est pas tous les
jours qu’un mécanicien arrive en hélicoptère à l’endroit où votre
voiture est en panne !) Plusieurs semaines après l’incident, la facture
n’était toujours pas arrivée. L’homme voulait clore ce dossier, il a
donc appelé la société Rolls-Royce : « J’aimerais payer la réparation
de ma voiture afin de régler cette histoire une fois pour toutes ». La
réponse de Rolls-Royce : « Monsieur, nous sommes désolés, mais
nous n’avons absolument aucune trace d’un quelconque problème
concernant votre voiture ».
N’est-ce pas merveilleux ? Le Dieu de l’univers affirme à tous
ceux qui viennent à Christ pour recevoir un cœur nouveau : « Je n’ai
absolument aucune trace d’un quelconque problème dans ta vie ».
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SUIS-MOI
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Religion superficielle et régénération surnaturelle
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SUIS-MOI
Un esprit nouveau
Nous mettons trop souvent un point final ici, mais la foi chré-
tienne ne s’arrête pas là. Le pardon de ses péchés est devenu pour
beaucoup le cœur de leur vie chrétienne. Bon nombre de « chré-
tiens » restent ainsi coincés au niveau du pardon. Ils croient que
Jésus les a purifiés de leurs péchés ; mais ils ne connaissent toujours
pas de changement authentique, radical, réel dans leur vie.
Ce n’est pas ainsi que cela devrait se passer. La promesse de
Dieu, en Ézéchiel, va plus loin : « Je vous donnerai un cœur nouveau
et je mettrai en vous un esprit nouveau. […] C’est mon Esprit que je
mettrai en vous. Ainsi, je vous ferai suivre mes prescriptions, garder
et respecter mes règles » (Ézéchiel 36 : 26-27).
Ce qui nous aide à comprendre ce que Jésus disait à Nicodème :
naître de nouveau signifie naître d’eau et d’Esprit. C’est extraor-
dinaire ! Non seulement Jésus pardonne vos péchés, mais il vous
remplit de son Esprit. Chers amis, laissez-vous interpeller par cette
vérité : quand vous venez à Jésus, il dépose la source de sa vie au
cœur même de votre vie !
Cette vérité est le cœur de l’appel de Jésus à le suivre. Quand
vous devenez chrétien, vous mourez et Jésus devient votre vie. Pour
paraphraser Paul : « Vous êtes morts avec Christ, et vous n’êtes
même plus vivants. Au lieu de cela, Christ est vivant en vous, et la
seule façon pour vous de vivre, c’est par la foi en lui » (Galates 2 : 20).
Paul écrira par la suite : « Et si Christ est en vous, votre corps, il est
vrai, est mort à cause du péché, mais votre esprit est vie à cause
de la justice. Et si l’Esprit de celui qui a ressuscité Jésus habite en
vous, celui qui a ressuscité Christ rendra aussi la vie à votre corps
mortel par son Esprit qui habite en vous » (Romains 8 : 10-11). C’est
le message renversant du christianisme : Jésus est mort pour vous
afin de pouvoir vivre en vous. Il ne se contente pas d’améliorer
votre ancienne nature. Il vous en offre une entièrement nouvelle ;
et totalement unie à la sienne.
Quand Heather et moi étions fiancés, nous menions des vies
totalement différentes. Je terminais mes études et j’avais à peine de
quoi survivre. Je mangeais des pâtes chinoises à quasiment tous les
repas ! J’essayais tant bien que mal de m’en sortir. Quand à Heather,
elle enseignait dans une école primaire. Elle avait donc un revenu
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Religion superficielle et régénération surnaturelle
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SUIS-MOI
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Religion superficielle et régénération surnaturelle
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SUIS-MOI
Un trop-plein surnaturel
Une liste de choses à faire et à ne pas faire, des principes à res-
pecter et des rituels à observer (pour la plupart semblables à ceux
des autres religions) : si la foi chrétienne ne consiste qu’en cela, nous
n’avons pas grand-chose à offrir au monde. Pourquoi donc choisir
le christianisme plutôt que l’islam ou l’hindouisme s’ils sont fon-
damentalement identiques ? Tout le monde n’est-il pas en train de
suivre des règles en phase avec leurs habitudes religieuses ? Et ne
seront-ils pas tous récompensés un jour, d’une manière ou d’une
autre, pour l’avoir fait ?
Si notre foi chrétienne n’est que religion superficielle, rien ne
pourra nous convaincre de renoncer à notre confort, modifier nos
priorités, sacrifier nos biens, risquer notre réputation ou même
perdre notre vie pour devenir témoins du Christ. Nous avons toutes
les raisons de nous cantonner dans une foi strictement personnelle
qui nous convient très bien, et qu’on n’imposera ni aux gens de son
entourage, et moins encore au monde entier.
Une telle approche superficielle du christianisme conduit tou-
jours à une mentalité de spectateur dans l’Église.
Mais, si le christianisme est effectivement une question de
régénération surnaturelle… Si le Dieu de l’univers a touché notre
âme par sa grâce, s’il a pardonné tous nos péchés et nous a remplis
de son Esprit, alors, une telle mentalité de spectateurs est spiri-
tuellement inconcevable ! Si notre cœur, nos pensées, nos désirs et
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Religion superficielle et régénération surnaturelle
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SUIS-MOI
Êtes-vous né de nouveau ?
Qu’en est-il de vous ?
Êtes-vous plongé dans une religion superficielle, ou avez-vous
fait l’expérience de la régénération surnaturelle ? Qu’est-ce qui est
le plus important à vos yeux : suivre scrupuleusement des pratiques
et des principes chrétiens, ou vous cramponner de toutes vos forces
au Christ lui-même ? Êtes-vous certain d’être pardonné de vos
péchés ? D’être rempli de son Esprit ? En fin de compte, êtes-vous
né de nouveau ?
Tout est nouveau chez le disciple de Jésus : son cœur, sa pensée,
ses désirs, sa volonté, ses relations et son objectif. « Suivez-moi,
disait Jésus, et je ferai de vous des pêcheurs d’hommes ». Ce n’est pas
une invitation à s’engager dans une religion superficielle. C’est une
invitation à savourer le bonheur qui n’existe que dans une relation
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Religion superficielle et régénération surnaturelle
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CHAPITRE QUATRE
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SUIS-MOI
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Ne faites pas de Jésus votre Seigneur et Sauveur personnel
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SUIS-MOI
L’autorité de la résurrection
Mais n’est-ce pas un peu fou, au vingt-et-unième siècle, de baser
notre vie sur les paroles d’un homme du premier siècle ? Certains
enseignements bibliques ne sont-ils pas franchement archaïques ?
Faut-il vraiment prendre tous les propos de Jésus à la lettre ? La
culture n’a-t-elle pas évolué et la science progressé depuis son
époque ? Comment pouvons-nous être sûrs que son enseignement
reste encore valable aujourd’hui, deux mille ans plus tard ?
L’autorité des paroles du Christ est intimement liée à la réalité de
sa résurrection. Réfléchissez. Si Jésus n’est pas ressuscité, inutile de
prêter attention à ce qu’il a dit. Il ne serait qu’un maître religieux de
plus, enseignant ses vérités et proposant ses solutions pour une vie
meilleure. En fait, il serait même pire que tous les autres puisqu’il
n’aurait pas été en mesure de tenir sa promesse de résurrection. Si
Jésus n’est pas ressuscité, le christianisme n’est qu’un canular et
les chrétiens sont les gens les plus stupides de la planète (même le
Nouveau Testament le dit en 1 Corinthiens 15) ! Si Jésus n’est pas
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Ne faites pas de Jésus votre Seigneur et Sauveur personnel
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SUIS-MOI
Jésus et l’enfer
À la lumière de ces affirmations, examinons un des thèmes les
plus clairement présentés dans la Bible, mais des plus controversés
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Ne faites pas de Jésus votre Seigneur et Sauveur personnel
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SUIS-MOI
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Ne faites pas de Jésus votre Seigneur et Sauveur personnel
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SUIS-MOI
Jésus et le ciel
Heureusement, Jésus a parlé du ciel, tout aussi clairement ! Il
déclare : « C’est moi qui suis la résurrection et la vie. Celui qui croit
en moi vivra, même s’il meurt ; et toute personne qui vit et croit
en moi ne mourra jamais » (Jean 11 : 25-26). « Quiconque croit en
[moi] ne péri [ra] pas » (Jean 3 : 16). Jésus promet à ses disciples de
leur préparer une place (Jean 14 : 1-6) et cela nous réconforte. Un
endroit où tous ceux qui croient en lui habiteront avec Dieu, dans
« un nouveau ciel et une nouvelle terre », où Dieu « essuiera toute
larme de leurs yeux, la mort ne sera plus et il n’y aura plus ni deuil,
ni cri, ni douleur, car ce qui existait avant a disparu » (Apocalypse
21 : 1, 4). Maintes et maintes fois, Jésus promet une joie infinie et la
vie éternelle à tous ceux qui se détournent d’eux-mêmes et de leur
péché pour placer leur confiance en lui.
Les paroles de Jésus à propos de l’éternité encouragent tous
ceux qui lui font confiance. Daniel, un membre de notre Église
dans la trentaine, semblait être l’incarnation même de la santé, de
la force et de la forme physique. Mais, suite à des douleurs soudaines
d’estomacs, il a subi une batterie d’examens médicaux et on lui a
diagnostiqué un cancer. Il a été opéré quelques semaines plus tard.
À son réveil, il a reçu, lui, sa femme et leur petite fille, la nouvelle
qu’ils n’attendaient pas :
— Quand nous avons ouvert votre estomac, nous avons constaté
que le cancer s’était déjà répandu dans tout votre corps. Nous ne
pouvons malheureusement rien faire pour l’arrêter.
Les médecins ont ajouté :
— Il ne vous reste probablement que quelques semaines à vivre.
Je suis allé le visiter à l’hôpital alors qu’il était mourant. En
route, je pensais : Qu’est-ce que je vais lui dire ? Que je suis désolé
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Ne faites pas de Jésus votre Seigneur et Sauveur personnel
que ça lui soit arrivé, à lui ? Que j’aurais aimé que ça se passe dif-
féremment ?
Mais je m’inquiétais pour rien. Tous ceux qui ont rendu visite à
Daniel ce jour-là ont été grandement surpris. Il les a tous accueillis
en pointant du doigt le ciel et en leur annonçant, avec le plus sincère
des sourires :
— Aujourd’hui, je serai avec Jésus !
J’ai alors compris que mes : « Je suis désolé que ça te soit arrivé »,
ou : « J’aurais aimé que ça se passe différemment » n’avaient pas leur
place ici. En fait, j’ai quitté sa chambre ce jour-là un peu jaloux ! Par
la puissance des paroles du Seigneur, cette chambre d’hôpital avait
été transformée en un lieu d’adoration. Ce frère, disciple de Jésus,
savait dans sa tête et croyait dans son cœur que « Christ est ma vie
et mourir représente un gain » (Philippiens 1 : 21).
Croire vraiment tant au ciel qu’à l’enfer change radicalement
notre façon de vivre ici sur la terre. L’espérance du ciel nous encou-
rage, et l’horreur de l’enfer nous contraint. Nous savons qu’il existe
autre chose par-delà ce monde. Nous savons que chaque habitant
de cette planète n’est ici sur terre que pour une courte durée ; puis
l’éternité nous attend tous. Une éternité remplie soit de délices
éternels, soit d’une condamnation éternelle.
Jésus a dit : « Suivez-moi et je ferai de vous des pêcheurs
d’hommes ». C’est clair, si nous croyons que le Christ est venu
nous délivrer de l’enfer pour nous offrir le ciel, nous n’avons pas
d’autre choix que de passer notre vie à le faire savoir. Les gens qui
nous entourent sont peut-être en train de marcher sur le chemin
qui mène à la souffrance éternelle. Le gars assis à côté de moi au
café, l’étudiant qui lit à côté de moi à la bibliothèque, mes collègues
de bureau, mes voisins. Nous devons leur parler du Christ qui seul
conduit à la satisfaction éternelle. En tant que disciple du Christ,
nous ne pouvons pas faire autrement. Comment est-ce possible
pour un chrétien de rester les bras croisés et de se taire ? Alors que
sa famille, ses amis, ses voisins, ses collègues et ses connaissances
sont sur le bord de la falaise, sur le point de basculer vers l’obscurité
éternelle.
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SUIS-MOI
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Ne faites pas de Jésus votre Seigneur et Sauveur personnel
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SUIS-MOI
nom à toutes les nations » (Luc 24 : 47). Il a fait plus que mourir
pour vous et moi ; il a donné sa vie pour racheter « pour Dieu […]
des hommes de toute tribu, de toute langue, de tout peuple et de
toute nation » (Apocalypse 5 : 9). Les disciples de Jésus savent qu’il
n’est pas seulement leur Seigneur et Sauveur personnel, digne de
leur reconnaissance. Les disciples de Jésus savent qu’il est le Maître
de l’univers, le Sauveur du monde, digne des louanges du monde
entier, pour toute l’éternité.
Les disciples ne peuvent donc pas s’empêcher de faire de toutes
les nations des disciples. Si nous croyons réellement les paroles de
Jésus et si nous reconnaissons sa valeur, nous nous sentons dans
l’obligation de prendre part à cette tâche. Nous passons notre vie
à appeler des centaines de millions d’Européens et d’Américains à
se détourner du péché et à placer leur confiance en Jésus ; car il est
digne de leur adoration. Nous faisons des disciples en Afrique, où
plus de trois mille tribus animistes adorent toutes sortes d’esprits
et de faux dieux qui ne méritent pas la gloire. Nous faisons des
disciples au Japon, au Laos et au Vietnam, où 350 millions de
personnes pratiquent le bouddhisme, alors que Bouddha ne mérite
pas leur louange. Nous faisons des disciples en Inde, au Népal et
au Bangladesh, où plus de 950 millions d’hindous adorent un
nombre incalculable de dieux qui n’en valent pas la peine. Nous
faisons des disciples en Chine, en Corée du Nord et à Cuba, où
plus d’un milliard de personnes ont grandi dans un communisme
qui refuse de croire dans le Dieu qui règne sur tout l’univers. Nous
faisons des disciples en Asie centrale et au Moyen-Orient, où plus
d’un milliard et demi de musulmans suivent un faux dieu. Nous
faisons des disciples parmi tous ces peuples et dans les endroits
les plus difficiles, parce que nous sommes absolument convaincus
de la mort et de la résurrection de Jésus, seul digne d’être exalté
comme Seigneur.
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Ne faites pas de Jésus votre Seigneur et Sauveur personnel
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SUIS-MOI
La grande histoire
Et nous, disciples de Jésus, avons-nous pris conscience de la
beauté de cette grande histoire dont nous faisons partie ? Nous
vivons dans un monde déchu ; monde de péché, de souffrance et de
mort. Pendant des siècles, toute la création a attendu impatiemment
la venue d’un Roi capable de reprendre en main ce monde décadent.
Il est venu en la personne de Jésus-Christ. Durant son temps sur
terre, il a guéri les malades, délivré les possédés, redonné la vue
aux aveugles, fait marcher les paralysés et ressuscité les morts. Puis
il a fait ce que personne d’autre dans l’Histoire n’avait jamais fait
et ne fera jamais plus. Après trois jours durant lesquels son cœur
avait cessé de battre, il a choisi de revenir à la vie. Il est ressuscité,
victorieux sur le péché, sur le diable et même sur la mort. Comme
le dit l’Écriture : « On lui a donné la domination, la gloire et le règne,
et tous les peuples, les nations et les hommes de toute langue l’ont
servi. Sa domination est une domination éternelle qui ne cessera
pas et son royaume ne sera jamais détruit » (Daniel 7 : 14).
Jésus n’est plus mort. Il est vivant. À l’œuvre. Il est apparu à
ses disciples, il a mangé et bu avec eux, puis il les a envoyés en
disant : « Tout pouvoir m’a été donné dans le ciel et sur la terre.
Allez donc, faites de toutes les nations des disciples » (Matthieu
28 : 18-19).
Autrement dit : « En vous appuyant sur la réalité de ma résur-
rection et en ayant confiance dans la vérité de mes enseignements,
allez et dites-le au monde entier ! » Il est ensuite monté au ciel, sous
leurs yeux. Il est aujourd’hui assis à la droite du Père « dans les
lieux célestes, au-dessus de toute domination, de toute autorité, de
102
Ne faites pas de Jésus votre Seigneur et Sauveur personnel
Un désir profond
Croyez-vous Jésus ? Votre intelligence a-t-elle été transformée
par son enseignement ? Il a dit : « Moi, je suis le chemin, la vérité et la
vie. Nul ne vient au Père que par moi » (Jean 14 : 6 – Colombe). Mais
aussi : « Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique afin
que quiconque croit en lui en périsse pas mais ait la vie éternelle »,
puis : « Celui qui ne croit pas [en lui] est déjà jugé » (Jean 3 : 16, 18).
En clair, si vous ne croyez pas Jésus quand il dit cela, vous n’êtes
pas son disciple. Si vous le croyez, alors vous ne pouvez pas vous
empêcher de faire des disciples.
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SUIS-MOI
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CHAPITRE CINQ
Enfants de Dieu
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SUIS-MOI
— Oui, bien sûr, mais enfin… vous voyez ce que je veux dire.
Et j’en remets une louche :
— Tout à fait, mais vous aussi, vous voyez ce que je veux dire.
Ma chère femme n’est pas une fausse mère, c’est la vraie, l’authen-
tique maman de cet enfant !
D’autres supposent que Caleb ne connaît pas grand-chose de
ses antécédents familiaux et culturels ; alors, ils nous demandent
si nous avons l’intention de lui en parler. Nous leur répondons :
— Absolument ! En fait, nous avons déjà commencé. Vous
serez peut-être surpris, mais sachez que Caleb connaît plein de
choses sur sa famille. Il sait tout de la vie de son grand-père ! Il n’a
malheureusement jamais eu l’occasion de le rencontrer, puisque
mon père est décédé avant l’adoption de Caleb. Mais notre fils a des
tas de photos de lui et il connaît toutes les histoires qu’on raconte
à son sujet. La vidéo « Papi » est l’une de ses préférées. Il connaît
aussi tout de son autre grand-père, de ses deux grands-mères, de
ses cousins et cousines, de ses oncles et tantes, grands oncles et
grands-tantes. Son patrimoine familial est plus riche qu’il n’aurait
pu jamais l’imaginer.
Son héritage culturel est lui aussi important. Il a lu des livres
comme Winnie l’Ourson. Il chante à tue-tête dans toute la mai-
son : « Une souris verte qui courait dans l’herbe ; je l’attrape par
la queue, je la montre à… » (Si vous pouvez terminer cette phrase,
il se pourrait bien que votre héritage soit le même que celui de
Caleb !) Caleb se régale avec la nourriture de sa culture : il aime les
barbecues, les frites, les hamburgers, les gâteaux d’anniversaire.
Il connaît la musique de sa culture. Il n’est peut-être pas capable
de reconnaître l’hymne national kazakh, mais il sait reconnaître,
dès les premières secondes, toutes les chansons populaires de sa
nouvelle culture17 !
Vous comprenez, Caleb est notre fils. Ce n’est pas un étranger
ou une personne de passage dans notre famille. Il n’est pas un peu
du Platt, un petit bout de Platt ou une sorte de Platt. C’est un vrai
Platt, avec tout ce que cela implique (pour le meilleur et pour le
pire).
106
Enfants de Dieu
Serviteur ou fils ?
L’Ancien Testament nous présente Dieu avec bien des noms
magnifiques et des titres majestueux. Mais il y est rarement décrit
107
SUIS-MOI
Ou… c’est qu’il n’est pas chrétien du tout. John Wesley a été
l’un des prédicateurs les plus influents du xviiie siècle. Il a grandi
dans un foyer chrétien et, d’après de nombreux témoignages, a
vécu ce qui semblait être une vie chrétienne exemplaire. Diplômé
d’honneur de l’université d’Oxford, il a été ordonné pasteur de
l’Église anglicane. Il visitait régulièrement les prisonniers à Londres
et distribuait généreusement des vivres aux enfants pauvres et aux
orphelins. Il étudiait la Bible avec avidité et priait régulièrement
tout au long de la journée. Il a jeûné parfois durant quarante jours
successifs. Il participait à plusieurs rencontres d’Église chaque
semaine. Il a même été missionnaire auprès des Amérindiens de
Géorgie, une colonie britannique.
Mais, à son retour en Angleterre, il a confessé dans son journal
qu’il n’était pas chrétien : « Moi qui me suis rendu en Amérique
pour convertir les autres, je ne m’étais moi-même jamais converti
108
Enfants de Dieu
Le plaisir du Père
Mes enfants me procurent beaucoup de plaisir ; et j’espère
qu’ils ont du plaisir à m’avoir comme leur papa. J’aime être avec
eux, prendre soin d’eux, subvenir à leurs besoins et jouer avec eux.
Quand quelqu’un me demande quels sont mes loisirs, je pointe du
doigt mes enfants.
Avec mes fils, nous avons régulièrement des « soirées entre
gars ». On embarque quelque chose à manger puis on fait un truc
sympa ensemble avant de rentrer à la maison. Quand ils étaient
un peu plus jeunes, je les aidais ensuite à se laver et à se mettre en
pyjama. Un jour, je me trouvais dans la chambre de Caleb, sur le
point de le mettre en pyjama, quand on a sonné à la porte. Mon
petit Caleb, nu comme un ver, m’a tout de suite proposé :
— Je vais aller ouvrir la porte !
Je lui ai bien sûr répondu :
— Pas question p’tit bonhomme ! On ne va pas ouvrir la porte
quand on est tout nu ! Tu restes là. Je reviens tout de suite.
Il a souri et je suis descendu. J’ai ouvert la porte… à deux jeunes
filles mormones !
— Bonsoir Monsieur, ont-elles commencé, nous sommes de
l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours.
Ah non, ai-je pensé. Habituellement, j’aime profiter de telles
rencontres. Mais ce soir-là, ce n’était vraiment pas le bon moment
pour inviter ces filles à entrer pour discuter. Pendant qu’elles conti-
nuaient leur laïus, je réfléchissais. Que pourrais-je bien leur dire,
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SUIS-MOI
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Enfants de Dieu
— Tu m’aimes moi ?
— Oui, mon petit gars, je t’aime toi, ai-je répondu.
Il m’a alors posé ce qui semble être sa question préférée :
— Mais pourquoi ?
— Parce que tu es mon fils.
— Mais pourquoi ? a-t-il à nouveau demandé.
Là, je me suis dit : Ça, c’est une bonne question ! De tous les
enfants du monde, pourquoi ce précieux petit bonhomme-là est-il
devenu mon fils ? J’ai brusquement repensé à ces mois de travail
et de recherche qui nous ont finalement conduits au Kazakhstan,
Heather et moi ; à tous les hauts et les bas du processus d’adop-
tion et à toutes ces fois où nous avons douté de pouvoir un jour
enfin avoir des enfants. Mes yeux se sont remplis de larmes.
Caleb était un peu perdu, se demandant peut-être s’il ne devrait
pas arrêter un jour de poser ces « pourquoi » à son papa. Je lui ai
alors répondu :
— Tu es notre fils, parce que nous t’avons désiré. Et nous
sommes venus te chercher pour que tu aies une maman et un papa.
Est-ce que cela ne vous coupe pas le souffle d’entendre Dieu
vous dire : « Je t’aime ». Et vous, dans votre péché, de lui demander :
« Mais pourquoi ? » Et de l’entendre vous répondre : « Parce que tu
es mon enfant ». Et vous d’insister : « Mais pourquoi m’appeler ton
enfant chéri, moi, un pécheur sans espoir ? » Et lui de vous dire :
« Parce que je te désirais. Je suis venu te chercher pour que tu puisses
me connaître en tant que ton papa ».
Foi et sentiments
Ce plaisir n’est toutefois pas censé être vécu à sens unique. Mes
enfants me procurent un immense bonheur ; mais j’espère que leur
papa est aussi pour eux source de joie ! Il est évident qu’ils ont du
plaisir à vivre avec moi : il n’y a qu’à voir leurs sourires quand je
les lance en l’air ou la vitesse à laquelle ils courent vers moi pour
se jeter dans mes bras !
Ne devrait-il pas en être de même entre un disciple et Dieu ?
Si vous êtes un disciple de Jésus, Dieu prend plaisir à vous chérir.
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SUIS-MOI
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Enfants de Dieu
Le pain de vie
Jonathan Edwards n’était pas le premier à souligner ces vérités.
La relation entre la foi et les sentiments, l’intellect et l’émotion,
l’attention et l’affection est évidente partout dans la Bible ; elle est
particulièrement évidente dans les enseignements de Jésus à travers
les Évangiles. Après que Jésus a nourri plus de cinq mille personnes
avec cinq pains et deux poissons, la foule qui l’entourait est bien sûr
devenue de plus en plus impressionnante : qui n’aime pas manger
gratuitement ? Les gens lui posaient des questions. Mais Jésus a
redirigé leurs pensées de nourriture pour le corps vers la nourri-
ture pour l’âme. Ce jour-là, son échange avec la foule l’a conduit
naturellement vers cette affirmation triomphale : « C’est moi qui
suis le pain de vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim et celui
qui croit en moi n’aura jamais soif » (Jean 6 : 35).
Jésus a ainsi tiré parti des besoins de ces foules pour les aider
à comprendre qui il était et ce que cela voulait dire de le suivre.
Nous avons tous été créés avec des appétits : nous avons par
exemple besoin d’air, d’eau, de nourriture, d’amitiés. Dieu a dit à
Adam dans le jardin d’Éden : « Tu peux manger et profiter ! » (voir
Genèse 2 : 16). Le jardin paradisiaque d’Adam et Ève n’était pas un
lieu où ils vivaient sans envie ni besoin. C’était au contraire un
endroit où leur Créateur répondait à tous leurs désirs et besoins.
Vous et moi avons des appétits auxquels notre Créateur a
prévu répondre. Dieu nous a « formatés » avec des envies d’eau, de
nourriture, d’amis, des besoins de connaître notre raison d’être sur
cette terre, notre objectif dans la vie. Tous ces désirs servent à nous
pousser vers Dieu, lui le donateur de toute bonne chose et l’unique
source de toute satisfaction.
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SUIS-MOI
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Enfants de Dieu
se tourner vers lui pour qu’il rassasie notre âme pour toujours.
Venir à Jésus, c’est goûter et voir combien il est bon et trouver en lui
l’assouvissement de tous nos désirs. Croire en Jésus, c’est éprouver
un bonheur bien supérieur à tous les plaisirs éphémères de cette
terre, un bonheur éternel.
Notre Créateur est venu jusqu’à nous, en Christ, pour combler
nos désirs ; le monde n’a rien de comparable à nous offrir. Même
si les plaisirs du monde ne sont pas tous mauvais ! Je vous ai décrit
les moments de plaisir que je vis avec ma famille, des plaisirs qui
ne sont que la partie visible de l’iceberg. Dieu nous offre tant de
sources de plaisir sur cette terre ! Il nous a donné des papilles gus-
tatives pour que nous puissions trouver du plaisir dans la bonne
nourriture. Des yeux pour avoir du plaisir à découvrir des paysages
époustouflants. Des oreilles pour avoir du plaisir à apprécier une
belle musique. Des corps pour connaître le plaisir de l’intimité
physique avec un conjoint.
Nous sommes « programmés » pour rechercher tous ces plaisirs.
Mais n’oublions pas que notre besoin le plus grand n’est pas quelque
chose, mais quelqu’un. Le véritable bonheur ne se trouve pas dans tous
ces cadeaux qui nous sont offerts sur cette terre, mais bien dans le
généreux Donateur. « En effet, le pain de Dieu, c’est celui qui descend
du ciel et qui donne la vie au monde » (Jean 6 : 33).
Le plaisir véritable
Nous, les disciples de Christ, pourrions bien passer complète-
ment à côté de ces réalités. Jésus est certes pour nous le seul capable
de nous délivrer de nos péchés. Mais nous oublions souvent qu’il
est aussi le seul capable de rassasier notre âme. Nous plaçons notre
foi en Jésus et nous croyons en son pardon. Mais nous n’éprouvons
pas d’émotion pour lui, pas de sentiment de satisfaction en lui.
Ils sont nombreux, ceux qui se disent chrétiens et qui pensent
que venir à Christ implique abandonner toutes les choses du monde
que nous aimons pour embrasser d’autres choses que – soyons
honnêtes – nous aimons beaucoup moins. Même si nous sommes
prêts à « prendre une décision pour Christ » afin de sauver notre
peau pour l’éternité, les choses du monde… nous les aimons, et
nous les recherchons. Nous sommes donc pris entre deux feux.
115
SUIS-MOI
Nous pensons avoir compris que nous devons faire tous nos efforts
pour suivre le Christ. Mais au plus profond de nous, les choses de
ce monde, ses plaisirs, ses acclamations, ses richesses… tout cela
nous est tellement attrayant ! Et c’est cela qui explique que la vie de
ceux qui se disent chrétiens est bien souvent difficile à différencier
de celle des non-chrétiens. Nous affirmons notre foi en Christ, mais
nous sommes tout aussi sensuels, humanistes et matérialistes que
n’importe qui autour de nous.
Cela ne devrait pas être ainsi. Quand nous venons réellement
à Christ, notre soif est étanchée à la fontaine de la vie et notre faim
apaisée par le pain du ciel. Nous découvrons que Jésus est la source
suprême de satisfaction ; nous ne désirons rien en dehors de lui.
Nous prenons conscience que l’ensemble des plaisirs de ce monde,
ses acclamations, ses richesses ne sont rien à côté de lui. Quand
nous plaçons notre confiance en Christ, il transforme nos appétits :
nous commençons à aimer les choses de Dieu que nous détestions
et à détester les choses du monde que nous aimions.
Quel rôle cela joue-t-il dans notre lutte contre le péché ? Le
péché reste toujours attirant, même pour le chrétien qui a goûté à
la bonté de Dieu. Comment un disciple de Jésus peut-il résister aux
tentations de plaisir dans le péché ? Comment le jeune chrétien qui
se débat avec la pornographie peut-il désormais combattre l’attrait
des images séduisantes de son ordinateur ? Une chrétienne qui a
les moyens de s’acheter une maison plus grande, une voiture plus
luxueuse, des vêtements plus chics et des aliments plus raffinés ;
comment peut-elle résister à la tentation de se faire plaisir, au
mépris des besoins spirituels et matériels criants autour d’elle ?
Il n’y a que deux options possibles. La plus courante (et pourtant
la plus illusoire) est d’essayer de vaincre le péché en travaillant dur
pour transformer nos actions. Comme dans la religion superficielle,
nous cherchons souvent à apprivoiser nos désirs avec une liste de
choses à faire et à ne pas faire. Nous faisons ce que les adeptes de
toutes les autres religions font : nous pratiquons certains rites et
nous nous concentrons sur certaines disciplines, pour tenter de
vaincre le péché de l’extérieur.
Il existe cependant une autre option : au lieu d’essayer de vaincre
le péché en travaillant dur pour transformer nos actions, nous pou-
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Enfants de Dieu
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Enfants de Dieu
J’aimerais pouvoir vous dire que j’ai créé cette lettre de toutes
pièces, mais malheureusement, ce n’est pas le cas… C’est un vrai
courrier que j’ai vraiment envoyé ! Je l’avais complètement oublié
(certains souvenirs sont faits pour être oubliés) ; si je l’ai aujourd’hui
dans mes mains, c’est parce que ma chère épouse l’a ressortie de ses
cartons le jour de notre dixième anniversaire de mariage. Les yeux
pleins de larmes, elle m’a remercié de l’avoir ainsi cherchée inlassa-
blement et avec passion. Elle m’a remercié pour mon amour fidèle,
à travers les années, avant notre mariage et après notre mariage.
Ces mots qui semblent ridicules pour n’importe quel lecteur exté-
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SUIS-MOI
rieur, ont pour elle une valeur inestimable. Ils sont l’expression de
la relation intime qui nous unit.
Les paroles des Écritures paraissent ennuyeuses et sans intérêt
pour ceux qui ne sont pas nés de nouveau. Beaucoup iraient même
jusqu’à dire qu’elles sont ridicules. Mais pour les disciples de
Jésus – des hommes et des femmes dont le cœur a été transformé
par la recherche inlassable et passionnée du Christ, et par son
amour fidèle – pour eux, elles ont une valeur inestimable. Ils ne se
contentent pas de les lire ; ils les méditent. Ils ne se contentent pas de
les examiner ; ils y trouvent leur plaisir. Ils ne se contentent pas de
les analyser ; ils les appliquent. Les paroles de Jésus sont l’expression
de la relation intime qui unit les disciples à leur maître.
Les auteurs bibliques parlent ainsi de la Parole de Dieu. Le
psalmiste David écrit : « Les décrets de l’Éternel sont droits, ils
réjouissent le cœur. […] Ils sont plus précieux que l’or, que beaucoup
d’or fin ; ils sont plus doux que le miel, même le miel qui coule des
rayons. […] Pour celui qui les respecte, la récompense est grande »
(Psaumes 19 : 9, 11-12).
De la même façon, l’auteur du psaume 119 confie à Dieu :
J’ai autant de joie à suivre tes instructions que si je possédais
tous les trésors. (v. 14)
Mon âme est rongée par le désir qui la porte constamment vers
tes lois. (v. 20)
Tes instructions sont pour toujours mon héritage, car elles font
la joie de mon cœur. (v. 111)
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Enfants de Dieu
Besoin de communion
De même, pourquoi le disciple de Jésus prie-t-il ? Tout simple-
ment, parce qu’il a terriblement besoin d’être en communion avec
Dieu.
Et pourtant, nous avons tendance à ne pas comprendre cette
réalité. La plupart d’entre nous avons appris à prier et à penser la
prière comme une simple liste de requêtes : « Seigneur, bénis-moi,
aide-moi, protège-moi et donne-moi ! » Ce sont bien souvent les
seuls mots qui sortent de notre bouche quand nous courbons la
tête. Nos prières sont en fait une énumération de nos besoins et
de nos envies. Nous sommes donc contents quand Dieu y répond
positivement, et perplexes quand il ne le fait pas.
Et si prier était tout autre chose que de donner à Dieu une liste
de choses à faire ? Après tout, Jésus a dit à ses disciples : « Votre père
sait de quoi vous avez besoin avant que vous le lui demandiez »
(Matthieu 6 : 8). Dieu n’est pas assis dans le ciel, bloc-notes et crayon
à la main, à attendre que vous passiez vos commandes ! Prier, ce
n’est pas le tenir informé de ce qu’il sait déjà ; c’est bien plus profond
et bien plus merveilleux.
Le disciple ne prie pas pour communiquer des informations à
Dieu, mais pour développer son intimité avec Dieu. Voilà pourquoi
Jésus dit à ses disciples : « Entre dans ta chambre, ferme ta porte et
prie ton Père qui est là dans le lieu secret » (Matthieu 6 : 6). Trouvez
un endroit, dit Jésus. Mettez un temps à part. Soyez seul avec Dieu.
Cela révolutionnera votre vie. Pas seulement votre vie de prière :
votre vie tout entière ! Aucun mot ne peut décrire ce qui se passe
quand un disciple se retrouve seul avec Dieu. Quand, dans un en-
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CHAPITRE SIX
La volonté de Dieu
pour votre vie
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La question classique
Quelle est la volonté de Dieu pour ma vie ? C’est très proba-
blement la question la plus couramment posée par les chrétiens
aujourd’hui. Des questions se bousculent continuellement dans
notre tête et nous avons sans cesse des décisions à prendre. Avec en
prime une interrogation : « Quelle est la volonté de Dieu ? »
Certaines décisions semblent peu importantes. Je lis quoi ce
mois-ci ? Je mange où aujourd’hui ? À la maison ? Au restaurant ?
Lequel ? Repas mexicain ? Chinois ? Italien ? Un hamburger ? Je fais
quoi si mon enfant de deux ans pique une crise ? Et si c’est mon ado
de seize ans ? Et si c’est moi qui pique une crise ?
Certaines questions entraînent des décisions plus graves, qui
peuvent parfois bouleverser la vie. Est-ce que je devrais sortir avec
ce gars, cette fille ? Est-ce que je devrais aller à la fac ? Où ? Pour
étudier quoi ? Quelle carrière envisager ? Se marier ? Avec qui ? Des
enfants ? Combien ? Je vais habiter où ? Quel style de vie ?
Nous croulons ainsi sous une myriade de questions et de déci-
sions à prendre. Et au milieu de tout cela, la question classique :
quelle est la volonté de Dieu pour ma vie ? Qu’est-ce qu’il attend de
moi ? Comment discerner sa volonté ?
Nous nous comportons comme si la volonté de Dieu était
perdue. Et pour la retrouver, nous avons mis au point une sorte de
méthodologie…
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Père a-t-il vraiment préparé pour ses enfants une espèce de gigan-
tesque chasse aux œufs de Pâques pour que nous puissions trouver
sa volonté ? Et confortablement assis dans les cieux, il nous dirait :
« Froid… Froid… Ah, tu chauffes un peu… Chaud… Très chaud ! »
Et si en cherchant ainsi la volonté de Dieu, nous passions totalement
à côté de ce que veut dire être un disciple de Jésus ?
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III
Matthieu 28 : 18-20 ; Luc 24 : 47-49 ; Actes 1 : 8.
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IV
Jean 4 : 24 ; 6 : 63 ; 14 : 15-17, 25-26 ; 15 : 26-27 ; 16 : 4-15 ; 1 Corinthiens 2 : 6-16 ; 12 : 1-11 ;
Galates 5 : 22-23.
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La volonté de Dieu pour votre vie
En levant les yeux, Balaam vit Israël qui campait par tribus.
Alors l’Esprit de Dieu fut sur lui. Balaam prononça son oracle
[…]. (Nombres 24 : 2-3)
L’Esprit de l’Éternel parle par moi et c’est sa parole qui est sur
ma langue. (2 Samuel 23 : 2)
Alors l’Esprit de l’Éternel est tombé sur moi et m’a dit : « An-
nonce : “Voici ce que dit l’Éternel […]” ». (Ézéchiel 11 : 5)
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Ananias partit. Une fois entré dans la maison, il posa les mains
sur Saul en disant : « Saul mon frère, le Seigneur [Jésus], qui
t’est apparu sur le chemin par lequel tu venais, m’a envoyé
pour que tu retrouves la vue et que tu sois rempli du Saint-
Esprit. » Aussitôt il tomba comme des écailles de ses yeux et
il retrouva la vue. Il se leva et fut baptisé ; après avoir pris de
la nourriture, il retrouva des forces. […] Il resta quelques jours
avec les disciples qui étaient à Damas et se mit aussitôt à
proclamer dans les synagogues que Jésus est le Fils de Dieu.
(Actes 9 : 17-20)
Dans ces huit cas, chaque fois que quelqu’un est rempli du Saint-
Esprit, il se met à parler26.
Quand la Bible répète ainsi un message, encore et encore, aussi
bien dans l’Ancien Testament que dans le Nouveau, il est sage d’y
prêter attention. Quand l’Esprit remplit le peuple de Dieu, c’est
clairement dans un but bien précis : la proclamation verbale de la
Parole de Dieu et la réalisation ultime de la volonté divine.
C’est exactement ce que Jésus a accompli au travers de l’Église
du Nouveau Testament. Bien que remonté au ciel (Actes 1), il a
continué à œuvrer. Il a répandu la puissance de son Esprit sur son
peuple. Il a ajouté chaque jour à l’Église ceux qui étaient sauvés. Il
est apparu à Paul pour le sauver et l’appeler à annoncer l’Évangile
aux nations. Il est apparu à Pierre pour le conduire à accepter
les non-Juifs dans l’Église. Pendant que les croyants l’adoraient
(Actes 13), il a mis à part, par son Esprit, Paul et Barnabas pour
qu’ils répandent l’Évangile dans de nouvelles contrées. Il a guidé
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La volonté de Dieu pour votre vie
son peuple, selon les moments, vers différentes villes. Alors que
l’Évangile était prêché, il a ouvert les cœurs à la foi. Il a fait toutes
ces choses par son Esprit répandu sur ses disciplesV.
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SUIS-MOI
à cause de leurs bonnes actions. Ils ont été assassinés parce qu’ils
ont témoigné de la Parole de Dieu.
Partout dans le monde, certains de nos frères et sœurs sont
emprisonnés, battus, persécutés et tués. Non pas à cause de leur
sourire au travail ! Les martyrs, du premier siècle à aujourd’hui,
sont morts parce qu’ils annonçaient l’Évangile. Il y a une certaine
part de bêtise, voire d’insolence, à affirmer « le témoignage de notre
vie suffit », particulièrement dans les régions du monde où nous
avons toute liberté de proclamer l’Évangile !
Dieu nous a donné un Évangile à croire, un Esprit pour avoir sa
puissance, et une langue pour parler. Et tout ceci dans un objectif
bien précis – un objectif grandiose, glorieux, universel, qui va au-
delà de l’histoire et qui exalte Dieu. Depuis le commencement des
temps jusqu’à aujourd’hui, Dieu est à l’œuvre ; il attire les gens à lui
et se sert de nous pour accomplir sa volonté.
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La vie transformée
En transformant nos pensées et nos désirs, Jésus rend notre vie
conforme à sa volonté. Il l’a fait pour Luc, un membre de l’Église
dont j’ai le privilège d’être pasteur. J’ai vu le Seigneur bouleverser
ses pensées, ses désirs, sa volonté.
À la fac, Luc vivait comme tous les étudiants. Il avait entendu
parler de l’amour de Dieu ; le Seigneur lui parlait mais il refusait de
l’écouter en se noyant dans l’alcool. Par la grâce de Dieu, Luc a réalisé
un jour combien son existence était vide de sens, malgré sa recherche
constante de plaisirs. Il raconte : « Une nuit, j’ai crié à Dieu et je lui
ai demandé de changer ma vie, grâce à Jésus ». Cette nuit-là, Jésus
a sauvé Luc de son péché. Luc est mort à lui-même et il est devenu
vivant en Christ. Peu de temps après, il s’est fait baptiser.
Luc est vite devenu un homme d’affaires prospère, avec d’im-
portantes ressources financières. Parallèlement, il grandissait dans
sa compréhension de ce qu’est un disciple de Jésus. Après avoir
entendu un jour une prédication sur la volonté de Dieu d’être adoré
dans le monde entier, Luc m’a écrit :
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La volonté de Dieu pour votre vie
Luc et son épouse ont adopté un enfant. Désormais, une partie des
bénéfices de son entreprise part vers des œuvres qui agissent en
faveur de ceux qui se meurent, physiquement et spirituellement.
Luc veut passer sa vie à faire de toutes les nations des disciples.
Un jour, Luc s’est agenouillé devant Dieu et il est devenu chré-
tien. Le Luc d’aujourd’hui est radicalement différent du Luc de ce
jour-là. En transformant ses pensées et ses désirs, Jésus a aligné la
vie de cet homme sur sa volonté. Luc savoure la Parole de Dieu et
marche dans la volonté de Dieu. Pas de doute possible en voyant la
passion de son cœur et l’étincelle dans ses yeux ! En clair, Luc aime
suivre Jésus et il aime pêcher des hommes.
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CHAPITRE SEPT
Le corps de Christ
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ment prévues par Dieu pour son peuple ; c’est capital si nous vou-
lons être des disciples et faire de toutes les nations des disciples.
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VI
Voir respectivement 1 Corinthiens 10 : 16 ; 2 Corinthiens 13 : 14 ; Philippiens 1 : 5 ; 3 : 10 ;
et 1 Jean 1 : 3-7.
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Le corps de Christ
sont serviteurs les uns des autres, qui s’édifient et s’enseignent les
uns les autres, qui se pardonnent les uns les autres, s’encouragent
les uns les autres, se réconfortent les uns les autres, qui prient les
uns pour les autres, qui confessent leurs péchés les uns aux autres,
qui s’estiment les uns les autres, qui s’exhortent les uns les autres,
qui manifestent de la bonté les uns envers les autres, partagent leurs
biens les uns avec les autres, qui se réjouissent, pleurent et souffrent
les uns avec les autres, qui veillent les uns sur les autres27.
Tous ces « les uns les autres » ne dépeignent pas un groupe de
gens qui se rendent dans un bâtiment pour y trouver une multitude
de programmes adaptés à leurs besoins. Non. Ce sont des gens qui
ont décidé de sacrifier leur vie afin de s’aimer les uns les autres. En
son nom, et au nom de Silas et de Timothée, l’apôtre Paul a écrit
à l’Église de Thessalonique : « En effet, maintenant nous vivons,
puisque vous tenez ferme dans le Seigneur » (1 Thessaloniciens 3 : 8).
Ces trois hommes avaient donné leur vie afin de voir ces chrétiens
tenir ferme en Christ. De même, Paul appelait les chrétiens de
Philippes « mes très chers frères et sœurs que je désire tant revoir,
vous qui êtes ma joie et ma couronne » (Philippiens. 4 : 1). L’Église
est une communauté de croyants qui s’aiment les uns les autres,
et où chacun désire ardemment que l’autre connaisse Christ, et
grandisse en lui.
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IX
Actes 20 ; 1 Timothée 3 : 1-13 ; Tite 1 : 5-9 ; 1 Pierre 5 : 1-5.
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Mais s’ils enseignent autre chose que la parole de Dieu, ils perdent
automatiquement leur autorité pour conduire le peuple de Dieu.
Dieu n’a pas mis en place dans l’Église les responsables unique-
ment pour enseigner, mais aussi pour démontrer ce que la parole de
Dieu devient une fois qu’elle est transformée en actions. Hébreux
13 : 7 poursuit : « Considérez quel est le bilan de leur vie (celle de vos
responsables) et imitez leur foi ». Dieu a donc donné des conduc-
teurs à l’Église, non seulement pour communiquer sa Parole, mais
aussi pour illustrer concrètement ce qu’elle devient une fois mise
en pratique. Les chrétiens ont ainsi sous leurs yeux un modèle de
ce que veut dire suivre Christ. C’est pourquoi les qualifications
requises pour les dirigeants de l’Église en 1 Timothée 3 et en Tite 1
sont tellement claires : un responsable d’Église doit être un exemple
de vie que les autres chrétiens peuvent imiter sans hésiter.
Alors ? Est-ce utile ou non de s’engager dans une Église locale,
sous l’autorité de responsables qui enseignent fidèlement et mo-
dèlent constamment le caractère de Dieu ? Absolument ! Et d’après
les Écritures, c’est même nécessaire. C’est le dessein de Dieu pour
chaque disciple de Jésus.
Nous pourrions continuer à explorer ainsi tout le Nouveau
Testament pour mieux comprendre l’importance d’être membre
d’une communauté de disciples de Jésus. L’importance de recon-
naître la responsabilité des membres de nommer des responsables
(Actes 6 : 2-6), de s’assurer que l’Évangile est prêché dans l’assem-
blée (Galates 1 : 6-9 ; 2 Timothée 4) et d’envoyer des missionnaires
(Actes 13 : 1-3). Mais j’espère que vous avez déjà perçu combien
la Bible va à l’encontre de l’individualisme occidental et d’une
Église de style consommateur. Elle oblige tout chrétien à se poser
la question : « Suis-je un membre actif et redevable au sein d’une
Église locale ? »
La question n’est pas simplement de savoir si votre nom est ins-
crit dans un registre de membres quelque part dans une église ; ou
si vous fréquentez régulièrement une assemblée. La vraie question
est celle-ci : « Suis-je engagé dans une Église locale, dans laquelle
je partage ma vie avec d’autres suiveurs de Christ, dans une rede-
vabilité réciproque et sous une direction en phase avec la Parole
de Dieu, pour la gloire de Dieu ? » Si je me contente de flirter avec
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Le corps de Christ
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aimez-vous les uns les autres. C’est à cela que tous reconnaîtront
que vous êtes mes disciples : si vous avez de l’amour les uns pour
les autres » (Jean 13 : 34-35). Dieu a dit que le monde reconnaîtra
les disciples de Jésus à leur amour particulier les uns pour les
autres. Quand Jésus a prié pour eux avant sa crucifixion, il a dit au
Père : « Je […] prie […] que tous soient un comme toi, Père, tu es en
moi et comme je suis en toi, afin qu’eux aussi soient [un] en nous
pour que le monde croie que tu m’as envoyé » (Jean 17 : 20-21).
L’Écriture l’affirme : C’est en voyant la vie de Christ dans
l’Église que les gens croiront à l’amour de Dieu pour le monde.
Voilà une raison de plus pour chaque disciple de Jésus de s’enga-
ger dans l’Église ! Afin que la gloire de Dieu soit manifestée
au monde ; et même au-delà du monde. Dans Éphésiens – une
lettre qui traite longuement de l’unité dans l’Église – Paul prie
pour que « les dominations et les autorités dans les lieux célestes
connaissent maintenant par le moyen de l’Église la sagesse infini-
ment variée de Dieu » (Éphésiens 3 : 10). Le dessein de Dieu est de
montrer sa grandeur aux anges et aux démons par le biais de son
Église. Nous étions autrefois, vous et moi, l’objet de sa colère ; nous
sommes devenus l’objet de son affection. Dieu nous donne la vie,
pardonne notre péché et nous remplit de son Esprit. Il nous fera
régner un jour avec le Christ afin que les créatures célestes, mais
aussi les démons de l’enfer sachent que le Dieu infiniment sage,
aimant et puissant est digne de la louange de toutes créatures, à
travers tous les siècles.
Voici la raison fondamentale pour laquelle tout chrétien doit
être membre d’une Église : tout disciple de Jésus recherche avant
tout la gloire de Dieu. Mais vous pensez peut-être : Eh bien, je peux
vivre pour la gloire de Dieu seul dans mon coin, non ? D’une certaine
manière, nous sommes effectivement censés refléter la gloire de
Dieu dans tout ce que nous faisons. Mais voici ce que dit la Bible :
ce n’est pas à travers vous, ou à travers moi que la gloire de Dieu
est manifestée avec le plus d’éclat. C’est au travers de nous ! Dieu
met en place son Église et annonce à toutes les créatures, dans les
cieux, sur la terre et sous la terre : « Voici l’épouse et le corps de mon
Fils, acquis au prix de son sang ; pour être mon peuple, recevoir ma
puissance, jouir de ma présence et proclamer mes louanges. Pour
toujours et à jamais ».
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CHAPITRE HUIT
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savez, pour l’avoir vécu vous-même, que lui seul peut véritablement
rassasier l’âme. Vous lui avez abandonné votre volonté et aspirez
à être ses témoins dans le monde entier. Dieu vous a réunis, en
tant que frères et sœurs, dans une Église locale, avec une mission
mondiale : faire de toutes les nations des disciples. Il a rempli cha-
cun d’entre vous de la puissance de son Esprit pour vous donner
– individuellement et collectivement – la capacité d’atteindre le
monde avec l’Évangile.
Si vous n’aviez que des gens ordinaires autour de vous (pas de
bâtiments, pas de programmes, pas de professionnels à plein temps,
pas d’activités) et que vous étiez chargés de répandre l’Évangile de
par le monde entier… Par où commenceriez-vous ? Par rassem-
bler tout votre argent dans une seule et même cagnotte afin de le
dépenser dans la construction d’un bâtiment où vous pourriez vous
réunir ? Par rechercher le meilleur prédicateur possible, les meil-
leurs musiciens et personnel compétent pour organiser de belles
présentations et des programmes d’activités qui plairont à votre
famille et vos enfants ? Vous commenceriez par dépenser toutes vos
ressources dans ce qui est le plus confortable, le plus sympathique
et le plus agréable, pour vous ?
Ni votre Église ni la mienne ne feraient cela. En tout cas pas
si nous croyons réellement la Parole de Dieu, et si nous regardons
honnêtement le monde comme Dieu le voit.
Si nous pensons aux milliards de personnes qui sont perdues
(dont un grand nombre n’a jamais entendu parler de l’Évangile) et
aux centaines de millions qui meurent de faim et de soif, nous ne
dirons certainement pas : « Allez ! Dépensons tout notre argent pour
construire un bâtiment pour adorer Dieu ! »
La Bible ne dit d’ailleurs nulle part qu’il soit important de
construire un lieu d’adoration. Elle affirme par contre que nous
sommes nous-même ce lieu d’adoration, nous sommes le temple de
Dieu. Le Nouveau Testament ne nous demande pas de construire
un bâtiment où les gens viendront à nous. Par contre, il nous
ordonne de donner notre vie en allant vers les autres.
De même, si nous croyons réellement la Bible, nous ne réser-
verons pas le service chrétien à une équipe de professionnels dans
l’Église. Chaque chrétien a en effet reçu l’Esprit de Dieu en vue du
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Prière et salut
Et allons plus loin ! Cherchons des occasions pour inviter les
gens à se détourner de leurs péchés et d’eux-mêmes afin de pla-
cer leur confiance en Jésus comme Seigneur et Sauveur. Nous ne
sommes pas seulement là pour que les gens entendent l’Évangile ;
nous désirons de tout notre cœur voir des gens qui répondent à
l’Évangile ! Appeler les gens à se repentir et à croire peut paraître
osé et vous rendre mal à l’aise. Mais que ce soit quelque part au
Moyen-Orient, ou dans votre bureau au travail, c’est incontestable :
ce genre d’appel est profondément biblique.
Rappelez-vous toutefois que notre objectif n’est pas juste de
réussir à faire répéter une prière aux gens. Même si la prière est
une réponse biblique et appropriée à l’Évangile. L’apôtre Paul l’a
écrit : « Toute personne qui fera appel au nom du Seigneur sera
sauvée » (Romains 10 : 13). En se basant sur ce verset (et d’autres
semblables), des chrétiens ont créé différentes versions de ce qu’on
appelle souvent la « prière de repentance » et ils encouragent les gens
à la répéter après eux, afin d’être sauvés. Ce genre de prière n’est
pas mauvais en soi et a été utilisé par de nombreuses personnes au
moment de leur conversion. Beaucoup de prédicateurs – comme
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C’est aussi ça, faire des disciples ! Nous devons, vous et moi,
mener intentionnellement une vie digne d’imitation ! À la maison
comme au travail ; dans notre famille et avec nos amis. En tant
que conjoints, parents ou enfants. Patrons ou employés. En tant
qu’enseignants ou entraîneurs, avocats ou médecins ; concierges,
consultants, serveurs, vendeurs ou comptables. En reproduisant le
caractère du Christ, en annonçant la vérité du Christ et en mani-
festant l’amour du Christ, nous honorons l’Évangile du Christ aux
yeux de tous ceux qui sont en train de devenir ses disciples.
Qui plus est, nous enseignons aux gens à obéir aux comman-
dements de Christ. D’aucuns diront : « N’est-ce pas le travail des
prédicateurs ? » Ils n’ont pas tout à fait tort ! Dieu a clairement
appelé certains dans l’Église à enseigner sa Parole de manière
formelle X, et leur a donné les capacités de le faire. En même temps,
il a ordonné à tous les chrétiens d’enseigner sa Parole de manière
relationnelle.
Dans son grand ordre de mission de Matthieu 28, Jésus dit à
tous ses disciples d’aller, de baptiser et d’enseigner aux gens à obéir
à tout ce qu’il leur a prescrit. Ce type d’enseignement ne nécessite
ni don particulier ni cadre spécifique. Il peut avoir lieu partout :
à la maison, dans le voisinage, au travail, en voiture, lors de réu-
nions ou de repas. Là où, tous les jours, nous vivons, travaillons,
nous reposons. En Deutéronome, l’Éternel s’était adressé ainsi aux
parents : « Tu les répéteras à tes enfants ; tu en parleras quand tu
seras chez toi, quand tu seras en voyage, quand tu te coucheras et
quand tu te lèveras. Tu les attacheras à tes mains comme un signe
et ils seront comme une marque entre tes yeux. Tu les écriras sur
les montants de la porte de ta maison et sur les portes de tes villes »
(Deutéronome 6 : 7-9). Voici à quoi ressemble l’Église de Christ
décrite dans les Écritures : un groupe de personnes qui partagent
la même foi et dont les conversations sont imprégnées de la Parole
de Dieu, chez eux, au travail et partout où ils sont.
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vail de suite et une Église est née dans le village de cette famille.
Les membres de notre équipe sont revenus tout joyeux d’avoir pu
conduire à la foi en Christ les premiers croyants d’une nouvelle
ethnie ! Quel privilège !
En s’impliquant ainsi dans le plan de Dieu pour le monde, nous
ne nous arrêterons pas là. Partons pour plus longtemps – deux
mois, deux ans – comme le Seigneur nous conduit ! Envoyons de
toutes nos Églises des disciples de Jésus un peu partout dans le
monde. Des jeunes qui viennent de finir le lycée, des étudiants, des
jeunes diplômés, des jeunes retraités… Notre Église le fait plusieurs
fois par an.
Certains partent pour une ou deux semaines, d’autres pour
un an ou deux ; beaucoup partent pour le long terme. Les disciples
de Jésus se laissent guider par l’Esprit ; et ils font leurs bagages,
vendent leurs biens et partent vivre à l’autre bout du monde parmi
des peuples « non atteints ». Certains sont pasteurs ou mission-
naires, formés spécialement pour ce ministère, et c’est très bien.
Mais je suis persuadé que d’autres secteurs d’activité peuvent en
bénéficier. Il existe de larges potentiels inexploités de forces vives
parmi les disciples de Jésus ; les chrétiens ont une magnifique
occasion à saisir pour « atteindre » le monde entier en postulant
à l’étranger.
Dieu nous a donné accès à l’éducation, à la formation et au
développement des compétences dans de nombreux domaines
(médecine, affaires, sport, enseignement, ingénierie). Toutes ces
qualifications peuvent être utiles un peu partout dans le monde.
Que se passerait-il si les disciples de Jésus cessaient de penser qu’ils
doivent obligatoirement vivre et travailler dans leur propre pays ?
Et s’ils se mettaient à chercher délibérément un travail parmi
les « nations » du monde entier ? Et si les jeunes de nos Églises
étudiaient avec l’objectif d’exercer leur métier parmi les peuples
« non atteints » ? Et si ces jeunes partaient tout simplement étudier
à l’étranger afin de faire des disciples dans des régions non encore
atteintes par l’Évangile ? Et si les chefs d’entreprise cherchaient,
par leurs activités, à « atteindre » de nouvelles ethnies ? Et enfin, si
les disciples de Jésus quittaient leur travail, dans les lieux les plus
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CHAPITRE NEUF
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Nés pour se multiplier
Heather le sait ; aussi, ce que j’ai entendu un peu plus tard ne m’a
guère surpris.
La sage-femme parlait à Heather :
— Le médecin qui va vous accoucher permet aux maris de
participer à l’accouchement, s’ils le souhaitent.
Heather, en riant :
— Mon mari ne ferait jamais ça !
Mon orgueil avait pris un sacré coup ! Mais là, j’avais une
chance de montrer à ma femme de quoi j’étais capable. Sans vrai-
ment penser à ce que je disais, j’ai lancé :
— J’aimerais beaucoup participer à l’accouchement.
Heather m’a regardé avec un grand sourire :
— Tu ferais vraiment ça ?
— Oui… bien sûr, ai-je balbutié. Qui ne voudrait pas assister à
la naissance de son bébé ?
La sage-femme a tout de suite tout mis en œuvre pour préparer
l’accouchement. Heather, toujours souriante, s’était installée dans
son lit. Et moi, je suais à grosses gouttes ! Qu’est-ce qui m’a pris ? Je
ne supporte pas la vue du sang ; je me sens mal rien que de me trou-
ver dans cette pièce. Et je me suis porté volontaire pour participer à
l’accouchement de mon enfant ?
Il me fallait trouver un truc ! Alors j’ai décidé d’aborder cette
expérience comme si c’était un voyage missionnaire. À l’étranger,
vous faites des choses inhabituelles : vous mangez des choses que
vous ne mangez pas habituellement, et vous buvez des choses que
vous ne buvez pas habituellement. À Rome, fais comme les Romains.
Donc à l’hôpital, fais comme les médecins !
De plus, tu as un doctorat, me suis-je rassuré. Bon, d’accord, pas
en médecine, mais en théologie ! Mais quelle différence ? En fin de
compte, un docteur, c’est un docteur !
Je faisais les cent pas en attendant le vrai docteur. Enfin, il est
arrivé. Pendant que j’enfilais une blouse et des gants, il m’a pris
à part et m’a expliqué comment les choses allaient se passer. Il a
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manière vous pourriez adorer Dieu dans toutes les sphères de votre
vie. Puis, puisque la Bible nous exhorte clairement à rejoindre
régulièrement notre assemblée pour adorer (voir Hébreux 10 : 24-
25), prévoyez donc de vous réunir chaque semaine avec des frères
et sœurs. Vous exprimerez ainsi tous ensemble, dans l’adoration,
votre besoin de Dieu.
Comment vais-je prier ? Jésus a dit : « Mais toi, quand tu pries,
entre dans ta chambre, ferme ta porte et prie ton Père qui est là
dans le lieu secret » (Matthieu 6 : 6). En d’autres termes, trouvez-
vous un coin tranquille et mettez du temps à part pour être avec
le Père. Vous pensez peut-être : La Bible n’enseigne-t-elle pas que
nous devons prier constamment ? C’est vrai ! Nous le lisons en
1 Thessaloniciens 5 : 17. Mais je sais, par expérience personnelle,
que le fait de réserver un temps spécifique à la prière deviendra la
meilleure façon d’alimenter une vie de prière constante, tout au long
de la journée. Alors ? Quel moment et quel endroit choisirez-vous
pour être en communion avec votre Père ? De simplement mettre
un temps et un lieu à part changera votre vie de disciple de Jésus.
Comment vais-je jeûner ? L’idée même du jeûne vous est peut-
être totalement nouvelle. Mais les recommandations de Jésus à ses
disciples semblent impliquer qu’ils mettraient régulièrement la
nourriture physique de côté fin de se régaler de Dieu seul (Matthieu
6 : 16-18, par exemple). Si vous n’avez jamais jeûné, je vous encou-
rage à commencer par renoncer à un repas. Une fois par semaine
(ou une fois toutes les deux ou trois semaines), privez-vous du petit-
déjeuner (ou du déjeuner ou du dîner). Et passez cette heure à prier
et à lire la Parole de Dieu. Vous vous habituerez à cette pratique
et découvrirez très vite la valeur de ce temps seul avec le Seigneur.
Envisagez alors de renoncer à deux repas dans une journée, puis de
jeûner pendant vingt-quatre heures. Avec le temps, vous pourrez
envisager de jeûner régulièrement pendant plusieurs jours d’affilée
et de manière régulière. Quoi qu’il en soit, prévoyez de vous priver
régulièrement de nourriture afin d’apprendre à vous régaler de
Dieu !
Comment vais-je donner ? Donner n’est peut-être pas la pre-
mière chose qui vous vient à l’esprit quand vous pensez à alimenter
votre attachement à Dieu. Mais quand Jésus parle de donner dans la
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SUIS-MOI
êtes en train de lire ce livre, vous ne vivez sans doute pas dans un
tel pays ! J’aimerais néanmoins vous lancer le même défi. Il n’y a
sûrement pas, autour de vous, beaucoup de gens prêts à vous tuer
à cause de votre foi en Christ. Mais vous êtes entourés de gens
qui ne sont pas chrétiens ! Prenez donc une minute pour écrire
les noms de quatre, cinq ou peut-être dix d’entre eux, que Dieu
a placés sur votre chemin. Puis commencez à prier pour chacun
d’entre eux, afin que, par la puissance de son Esprit, Dieu les attire
à lui pour leur salut.
Comment ? Vous et moi avons chaque jour des occasions
d’annoncer l’Évangile. J’ai décrit, au chapitre 8, comment Marc,
Kim et Robert cherchent constamment à introduire des filés de
l’Évangile dans le tissu de toutes leurs conversations. Et vous, que
pouvez-vous faire ? Pensez à vos lieux de vie, travail, loisirs. Pensez
aux gens que Dieu y a placés près de vous (y compris ceux dont
vous venez de faire la liste). Comment pouvez-vous commencer
à leur parler intentionnellement de Dieu, du péché de l’homme,
de l’œuvre de Christ en faveur des hommes et de notre besoin d’y
donner suite ? Vous engagerez-vous à prier chaque matin, afin que
Dieu vous accorde la grâce nécessaire pour introduire des filés
de l’Évangile, tout au long de la journée ? Soyez intentionnels !
Saisissez les occasions que Dieu vous présentera pour annoncer
tout le message de l’Évangile et inviter quelqu’un à placer sa
confiance en Christ !
Quand ? Ne restez pas les bras croisés à attendre que quelqu’un
vous pose des questions sur Jésus ! Au contraire, imaginez plutôt des
manières de manifester l’amour de Christ et parler de lui ! Pensez
tout particulièrement aux personnes sur votre liste ! Comment
délibérément créer des occasions qui vous permettront de leur
annoncer l’Évangile ? En les invitant à déjeuner ou à dîner ? En
vivant quelque chose ensemble, peut-être durant une journée ou un
week-end ? Par quel autre moyen ? En leur écrivant tout simplement
un petit courrier ?
Tout en identifiant le qui, en réfléchissant au comment et en
planifiant le quand, n’oubliez pas le pourquoi ! Tout cela peut sem-
bler fabriqué de toutes pièces, et peut sonner faux. Mais n’oubliez
jamais ce qui est en jeu ! Chaque personne placée par Dieu dans
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L’appel du Roi
C’était la stratégie de Jésus pour répandre la Bonne Nouvelle
de la grâce et de la gloire de Dieu dans le monde entier. Il y a deux
mille ans, il arpentait les rues et les chemins d’Israël. Il était en train
d’amorcer une révolution. Mais sa révolution ne tournait pas autour
de foules ou de multitudes. Cette révolution dépendait juste d’une
poignée d’hommes. Ces quelques disciples avaient appris à penser
comme lui, aimer comme lui, enseigner comme lui, vivre comme
lui, servir comme lui. Jésus a transformé ceux qui le suivaient, et
ils sont devenus des pêcheurs d’hommes. Vous et moi connaissons
l’Évangile aujourd’hui parce que cette poignée d’hommes a été
fidèle à sa mission : former des faiseurs de disciples.
Alors, soyons fidèles nous aussi ! Nous suivons Jésus. Nous
sommes morts à nous-mêmes et nous vivons désormais en Christ. Il
nous a délivrés de nos péchés et a rassasié notre âme. Il a transformé
nos pensées par sa vérité, comblé nos désirs par sa joie et conformé
notre conduite à sa volonté. Il nous a réunis dans des corps de
croyants appelés Églises locales pour que nous accomplissions un
mandat extraordinaire : proclamer son Évangile et manifester sa
gloire à tous les peuples du monde entier.
Cette tâche requiert l’implication de chacun d’entre nous. Le
grand ordre de mission de Jésus ne prévoit pas de spectateurs !
Dieu invite chacun de ses enfants à être en première ligne dans la
mission suprême de toute l’histoire de l’humanité. Chaque disciple
de Jésus a été appelé, aimé, créé et sauvé pour faire des disciples
de Jésus, qui font des disciples de Jésus, qui font des disciples de
Jésus… jusqu’à ce que toutes les ethnies de la planète célèbrent la
XI
Disponible gratuitement en ligne à l’adresse suivante : www.multiplymovement.com
(anglais). Une version française sera prochainement disponible (voir sur le site de
BLF Éditions : www.blfeditions.com).
213
grâce et la gloire de Dieu. Alors, en ce jour-là, chaque disciple de
Jésus (chaque disciple du Christ et pêcheur d’hommes) verra le
visage du Sauveur et contemplera la splendeur du Père. Ce sera une
scène d’une beauté indescriptible, un bonheur éternel, qui jamais,
jamais, ne disparaîtra.
Cela vaut la peine de mourir pour cet appel.
Cela vaut la peine de vivre pour ce Roi.
214
Faire des disciples :
mon plan d’action
215
2. Comment vais-je alimenter mon
attachement à Dieu ? (Voir page 203)
216
Qui ?
Comment ?
Quand ?
Où ?
Quoi ?
217
5. Comment vais-je répandre la gloire de Dieu
parmi tous les peuples ? (Voir page 208)
218
6. Comment vais-je former quelques faiseurs
de disciples ? (Voir page 210)
219
Remerciements
221
jour. Je l’ai dédié à mes quatre enfants, mais eux comme moi savent
très bien que la véritable héroïne de notre maison, c’est leur maman.
Je suis reconnaissant à Dieu pour Heather, ma merveilleuse épouse.
Son amour pour Christ resplendit dans son amour pour moi, son
soutien, son aide, ses encouragements et ses attentions. Les mots
ne peuvent décrire à quel point je suis béni.
Plus que tout, je suis reconnaissant à Dieu pour sa formidable
invitation à devenir un disciple de Jésus. Je n’ose pas penser à ce
que je serais aujourd’hui sans sa grâce au travers de l’Évangile. Je
prie que cette grâce envers moi porte beaucoup de fruit à sa gloire
(Jean 3 : 30).
222
Notes de chapitres
Introduction
1 Rodney Stark, Cities of God, New York : HarperCollins, 2006, p. 67.
2 Asian Report, n° 197, Oct. – Nov. 1992, p. 9.
3 David Platt, Radical : Taking back your faith from the American dream, Multno
Chapitre un
4 Oswald Chambers, Tout pour qu’il règne, entrée du 30 mai. Traduit par l’éditeur.
Consultable sur le site de Godieu.com. URL : <http://godieu.com/doc/oswald-
chambers/index.html> (page consultée le 4 juin 2014).
5 Barna Group, « Barna study of religious change since 1991 show significant
changes by faith group », 4 août 2011 ; Barna Group, « Most American christians
do not believe that Satan or the Holy Spirit exist », 10 avril 2009.
6 J’ai entendu cette illustration pour la première fois il y a plusieurs années, dans
une prédication de Paul Washer.
7 Jason Mandryk, Operation World: The definitive prayer guide to every nation,
Downers Grove (USA) : IVP, 2012. Entrée « Jamaïque ». URL : <http://www.
operationworld.org/jama> (page consultée le 5 juin 2014).
8 C’est plutôt l’inverse : contrairement au non-croyant, le chrétien se trouve dans
une bataille incessante contre l’idolâtrie et l’immoralité de ce monde. Ce genre
de repentance continue, quotidienne, découle de la repentance initiale de notre
vie chrétienne. Nous étudierons plus en profondeur cette dynamique dans les
pages suivantes.
9 Greg Garrison, « Birmingham’s Church at Brook Hills pastor pens book telling
christians to avoid worldly wealth », in The Birmingham News, 12 juin 2010.
Chapitre trois
10 John MacArthur, Commentaire MacArthur, Matthieu, vol. 2, coll. Les Com-
mentaires bibliques, Trois-Rivières (Québec) : Impact, 2011.
11 W. Ian Thomas, The Saving life of Christ and the mystery of godlyness, Grand
Rapids (USA) : Zondervan, 1988, p. 181.
12 Ibid., p. 101, p. 85.
223
Chapitre quatre
13 Barna Group, « Most American christians do not believe that Satan or the Holy
Spirit exist », 10 avril 2009.
14 Blaise Pascal, Pensées, Paris : Dezobry et E. Magdeleine, 1852, article XXIV,
pensée 46, p. 327. Gary Habermas, sans doute le spécialiste de la résurrection
de Jésus le plus renommé actuellement, qui a fait des quantités de recherches
sur le sujet et en a débattu avec de nombreux spécialistes, conclut : « Suite à ce
qu’ils avaient vu et vécu, les disciples, Jacques et Paul, ont été transformés et
en ont témoigné ; la résurrection historique de Jésus en est la seule explication
plausible ». À la fin de son traité exhaustif sur la résurrection, N. T. Wright écrit :
« Le tombeau vide et Jésus ressuscité ne sont pas des inventions des premiers
chrétiens. Personne ne s’attendait à de tels phénomènes. Aucun type d’expérience
de conversion n’aurait inventé cela. Suggérer le contraire, c’est arrêter de faire de
l’histoire et entrer dans un monde de fantasmes ».
15 James Denney et Alexander Maclaren, The Epistles of St. Paul to the Colossians
and Philemon, Expositor’s Bible, vol. 31, New York : Armstrong, 1905, p. 300.
16 Richard Hofstadter, America at 1750: A Social portrait, New York : Vintage,
1973, p. 240.
Chapitre cinq
17 Quelques éléments du texte original ont été modifiés lors de la traduction, en
particulier dans ce chapitre, afin de s’adapter au contexte culturel de nos lecteurs
francophones (prénoms, chansons populaires, types de nourriture, etc.).
18 J. I. Packer, Connaître Dieu, Mulhouse : Grâce et vérité, 1984, p. 237-238.
19 John Wesley, The Journal of the Reverend John Wesley, 29 janvier 1738. Voir en
français Orlando Boyer, Les Héros de la foi, Nîmes : Vida, 1985. URL : <http://
sentinellenehemie.free.fr/bio_johnwesley1.htm>.
20 Voir Matthieu 6 : 11-15 pour pardonner ; Matthieu 6 : 25-33 pour pourvoir à nos
besoins ; Romains 8 : 14 pour conduire ; Romains 8 : 15 pour protéger ; 1 Corin-
thiens 8 : 6 pour soutenir ; 2 Corinthiens 1 : 3 pour réconforter ; 1 Thessaloniciens
1 : 11 pour diriger ; 1 Thessaloniciens 1 : 13 pour purifier ; Hébreux 12 : 5-11 pour
discipliner ; Jacques 1 : 17 pour donner ; Jude 1 : 1 pour appeler ; Colossiens 1 : 12
pour promettre son héritage.
21 Jonathan Edwards, Religious Affections, abrégé et mis à jour par Ellyn Sanna,
Uhrichsville (USA) : Barbour Publishing, 1999, p. 46-48.
22 C. S. Lewis, The Weight of Glory and other addresses, Grand Rapids (USA) : Eerd-
mans, 1965, p. 1-2. Cité dans Au risque d’être heureux, Marpent : BLF, p. 28.
23 C. S. Lewis, Réflexions sur les Psaumes, Le Mont-Pèlerin : éditions Raphaël, 1999,
p. 135-137.
224
Chapitre six
24 Les titres de ces méthodes pour trouver la volonté de Dieu ne viennent pas de
moi. Je les ai trouvés dans différentes sources et adaptés pour les utiliser ici.
25 Oswald Chambers, Tout pour qu’il règne, entrée du 20 mars. URL : <http://go-
dieu.com/doc/oswaldchambers/index.html>.
26 Seul Luc 1 : 15-16 n’est pas très explicite à ce sujet. Mais souvenez-vous qu’il
s’agissait d’une prophétie concernant le précurseur de Christ, Jean-Baptiste ; son
but dans l’histoire de la rédemption était de proclamer haut et fort la venue du
royaume de Dieu.
Chapitre sept
27 Voir 1 Corinthiens 12 : 25 pour prendre soin ; Jean 13 : 34-35 pour s’aimer ;
1 Pierre 4 : 9 pour exercer l’hospitalité ; Romains 15 : 7 pour s’accueillir ; Romains
12 : 10 pour s’honorer ; Galates 5 : 13 pour se mettre au service ; Romains 15 : 14
pour donner des conseils, pour vous avertir ; Colossiens 3 : 13 pour pardonner ;
Hébreux 10 : 24 pour se motiver ; 1 Thessaloniciens 5 : 11 pour se fortifier et
s’encourager ; 2 Corinthiens 1 : 3-7 pour se réconforter ; Jacques 5 : 16 pour prier
pour et confesser ses péchés ; Philippiens 2 : 3 pour s’estimer ; Romains 14 : 19
pour s’édifier ; Colossiens 3 : 16 pour enseigner ; Éphésiens 4 : 32 pour manifester
de la bonté ; Actes 2 : 45 et 2 Corinthiens 8 à 9 pour partager ses biens ; Romains
12 : 15 pour pleurer ; 1 Corinthiens 12 : 27 pour se réjouir ; Galates 6 : 1-5 et Mat-
thieu 18 : 15-20 pour veiller.
28 Dietrich Bonhoeffer, De la vie communautaire et Le livre de prières de la Bible,
Genève : Labor et Fides, 2007, p. 92.
29 Dietrich Bonhoeffer, Vivre en disciple : Le prix de la grâce, Genève : Labor et
Fides, 2009, p. 247. Traduction de l’éditeur.
Chapitre huit
30 C’est là que des livres tels que 1 Jean fondent bibliquement notre assurance de
croyants.
31 Generous Giving, « Key statistics on generous giving », URL : <http://library.
generousgiving.org/page.asp?sec=4&page=311> (page consultée le 11 juin 2014).
32 Steve Corbett et Brian Fikkert, When helping hurts : How to alleviate poverty
without hurting the poor… and yourself, Chicago : Moody publishers, 2012, p. 41.
33 William Danker, cité dans Ruth Tucker, From Jerusalem to Irian Jaya : A Biblio-
graphical history of Christian missions, Grand Rapids : Zondervan, 2004, p. 99.
Voir aussi en français ce qu’en dit le Mouvement de Lausanne (p. 58s). URL :
<http://www.lausanne.org/docs/2004forum/LOP59_IG30french.pdf > (page
consultée le 13 juin 2014, ndé).
225
Chapitre neuf
34 Dawson Trotman, Born to Reproduce, 5, 12. Extrait du site Discipleship Library.
URL : <http://www.discipleshiplibrary.com/pdfs/AA094.pdf> (page consultée le
11 juin 2014).
35 Ibid., 14, 10.
36 Trotman, Op. cit., p. 13, 10.
37 Vous pouvez trouver différents plans de lecture sur Internet, comme : <http://
www.bible1an.com/calendrier_de_lecture>, <http://www.bibliquest.org/Lec-
ture_Journaliere-00.htm#lecture_en_un_an>, ou encore <http://www.lueur.org/
bible/plans.php> (pages consultées le 11 juin 2014).
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