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ACOUTIQUE DE BATIMENT
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II- Réverbération et énergie réverbéré
II- 1 Champ direct – champ réverbéré
→ Phénomène de réverbération
Facteurs intervenants
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II- 2 Réponse impulsionnelle
Réponse impulsionnelle
- Décroissance exponentielle
I(r) W .Q Premières réflexions - Champ homogène dans la salle
4 r 2 (80 à 100 premières millisecondes) -Caractère chaotique (Inter-
corrélation binaurale)
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Echos
-Le son réfléchi est perçu -Correspond à une succession - Cas où t > 50 ms.
distinctement. d’échos arrivant régulièrement -Les échos sont perçus
- Le son est entendu 2 fois. -mais non perçus individuellement
-Il est perçu s’il parvient au individuellement car t < 50 -Sensation de battement
moins 50 ms après le son ms. d’où le nom de flutter
direct.
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II- 3 Distribution temporelle
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II- 4 Courbe de l’intensité réverbérée
Etablissement du son
Extinction:
réverbéré selon la loi :
-t
W
W -t
I r(t) e
I r(t) (1 - e ) A
A Régime stationnaire:
W • Evolution de l’intensité réverbérée
Ir (t) après l’extinction de la source
A
sonore
• Intensité réverbérée constante • Notion de temps de réverbération
• Ir indépendante de la position qui est le temps nécessaire pour que
dans la salle le niveau chute de 60 dB.
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II- 4 -1 Régime stationnaire
i- Intensité réverbérée Ir
W
En régime stationnaire, on admettra que l’intensité réverbérée est égale à : I r(t)
A
Avec W : la puissance acoustique de la source sonore (en Watt)
A : l’adsorption de la salle (en m2)
L’expression de l’intensité réverbérée Ir peut aussi être exprimée en fonction de la pression acoustique
réverbérée efficace Pr par la relation :
Pr 2 Avec 0 : la masse volumique de l’air (en kg/m )3
I r (t)
4 0 c c : la vitesse du son dans l’air (en m/s)
Remarques :
➢Pour une même valeur de la pression acoustique, l’intensité du champ réverbéré est 4 fois
plus faible que l’intensité du champ direct. P2 d
I d (t)
0 c
➢Le champ réverbéré est donc 4 fois moins efficace pour solliciter une surface (tympan de
l’oreille, membrane d’un microphone ,…etc.) qu’un champ direct.
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ii- Niveaux sonores réverbérés
⇒ LIr LW - 10 log A
▪Si l’absorption A diminue, c’est à dire on a une salle plus réverbérante, le niveau sonore
réverbéré augmente.
▪Augmenter l’absorption A d’une salle n’est pas le moyen le plus efficace pour améliorer son
confort acoustique. En effet, en doublant la valeur de A, le gain sur la valeur de LIr n’est que
de 3dB alors qu’il en faut au moins 7 dB pour que l’on parle d’amélioration du confort
acoustique.
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Finalement, on peut écrire :
Cas limites :
Q
➢Si r est grand, on a : 0
4 r2
Q 4
➢Si r est petit, on a :
4 r2 A
Q
⇒ Lptot LW 10 log
4 r2
⇒ Lptot LW 10 logQ - 20 log r -11
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b-Théorie d’Erying (1930)
La théorie d’Eyring est une approche microscopique qui consiste à suivre un rayon sonore
lors de son trajet dans la salle et de calculer l’énergie absorbée lors de chaque réflexion.
En tout point d’un milieu clos, l’intensité acoustique I est égale à la somme de l’intensité
du champ direct Id et de l’intensité du champ réverbéré Ir :
W.Q
I I d Ir I avec , W la puissance de la source et Q sa directivité
4 r 2 r
Calcul de Ir
On définit : Wr : densité volumique d’énergie sonore réfléchie par les parois du local (J/m3)
c : vitesse de propagation du son dans le milieu en question
I
Sachant que Ir est la puissance acoustique traversant une surface unité, on montre que : Wr 4 r
c
4V
Par ailleurs, on sait que : l avec l libre parcours moyenne de l’onde sonore, V le
S volume du local et S sa surface totale.
c cS
Le nombre n de réflexions, par unité de temps, sur les parois du local est donné par : n
l 4V
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En supposant qu’après chaque réflexion, une fraction de l’énergie est absorbée, l’énergie
absorbée par les parois par unité de temps sera égale à : Wa Wr V n
La puissance délivrée au local après une première réflexion est égale à : W(1- )
A l’équilibre énergétique, la puissance fournie au local après la première réflexion sera
entièrement absorbée par les parois. On a donc : Wr V n W(1- )
W(1- ) 4W(1- )
Ceci implique que : Wr
V n c S
W(1- )
L’intensité réverbérée due aux ondes réfléchie s’écrit : Ir
S
A tout instant et en tout point du local l’intensité sonore s’écrit alors sous la forme :
W . Q W(1- )
I Id I r
4 r 2
S
Q 1) S
Ou encore : I W( avec CL appelée constante du local
4 r 2 CL (1- )
et exprimée en m2
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RECAPITULATIF
A ∑ S S E S
i i
CL
i 1 - E
W W(1- E ) W
Ir Ir
A E S CL
Q 4
p 2 0 cW Q
4
4 r 2 p 2 0 cW
A 4 r 2 CL
Q 4
L p L W 10 log L p L W 10 log
Q
4
4 r 2 A 4 r 2 A
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iii- Distance critique
Lpd(r ) L (r ) ⇒ PP
c pr c d r
⇒ P2 Pr2
d
2 P2
W Q Pd W
Par ailleurs, on a : I et Ir r
d 4r2 400 A 4 . 400
W.Q.400 W.4.400 QA
P2 Pr2 ⇒ ⇒ r2 Q . A ⇒ r
d 4 r2 A c 16 c 50
c
Remarques : Exemple : Salle de dimensions (10 x 8 x 3) m3, murs de
▪La distance critique rc dépend de la fréquence de coefficient d’absorption moyen = 0.5 et Q=1
l’onde sonore, du facteur de directivité Q, de l’aire
d’absorption A, mais ne dépend pas de la puissance de On a : S = (10x3x2) + (8x3x2) + (10x8x2) = 268 m2.
la source sonore A = x S = 0.5 x 268 = 134 m2.
▪En général, rc est de l’ordre de quelques mètres.
Q A 1 x 134
Ainsi, une prise de son correcte doit être effectuée à ⇒ r ⇒ r 1.64 m
une distance de la source sonore inférieure à rc). c 50 50 c
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II- 4 -2 Phase d’extinction – Temps de réverbération
Définition :
Le temps de réverbération T, TR, ou encore T60 est l'intervalle
de temps durant lequel la pression acoustique d'une salle
diminue à un millième de sa valeur de régime stationnaire, suite
à l’extinction de la source sonore. Cela correspond aussi à une
diminution du niveau sonore de 60 dB.
Formule de Sabine (1905)
C’est une relation (empirique) fondamentale donnant le temps de réverbération d’un local en
fonction de son volume et des propriétés d’absorption acoustique des surfaces qui le composent.
Remarques :
▪ TR dépend de la fréquence.
▪La Formule de Sabine est valable uniquement lorsque le coefficient d’absorption moyen d’une salle est
inférieur à 0,2. En effet, la théorie de Sabine est basée sur l’hypothèse d’un champ réverbéré uniformément
réparti dans la salle, ceci n’est vérifié que lorsque les surfaces composant la salle sont suffisamment
réfléchissantes
▪La réverbération est utile lorsqu’elle contribue à renforcer l’intensité acoustique et nuisible quand elle masque
des sons très rapprochés. Selon la destination de la salle, on sera amener à diminuer ou à augmenter le
coefficient d’absorption moyen de celle-ci.
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Formule d’Eyring (1930)
On montre que le temps de réverbération TR est donné par la formule d’Eyring suivante :
Remarques :
▪ Si 0 (très faible absorption) , on a TR l’infini, salle réverbérante
▪ Si 1 (forte absorption), on a TR 0, salle sourde (résultat cohérent contrairement à la formule de Sabine)
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Cas de grandes salles : effet de l’absorption dans l’air
Dans le cas des grandes salle, en plus de l’absorption de l’énergie acoustique par les parois
d’un local, celle-ci est absorbée aussi lors de son parcourt dans l’air (atténuation par
dissipation).
L’absorption de l’énergie acoustique par l’air peut être modélisée par une aire d’absorption
supplémentaire, notée A’ et dont l’expression peut être donnée par la formule suivante :
Ou encore :
Par ailleurs, la formule d’Eyring s’écrit dans le cas de grandes salles sous la forme :
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TR Optimal
▪on appelle TR optimal, le temps de réverbération qui convient le mieux à une utilisation et
un volume de salle donnés.
▪ Selon les dimensions des locaux, des durés de réverbération sont recommandées.
▪Pour les locaux dont le volume est compris entre 100 m3 et 1000 m3, le temps de
réverbération optimal TR optimal est donné par relation suivante :
1
TRoptimal 0,163 V 3
Exemples :
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Chapitre III :
ISOLATION ACOUSTIQUE
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On distingue dans le bâtiment quatre types de bruits :
Le bruit rose simule les bruits aériens dans le bâtiment et il est également utilisé pour représenter les
bruits d'avions. Il est caractérisé par un niveau sonore constant (par exemple 80 dB) par bande
d'octave.
Le bruit route simule les bruits aériens émis par le trafic routier. Il est plus riche en fréquence basse
que le bruit rose. L’énergie contenue dans chaque bande d’octave est fixée par rapport à l’énergie de la 88
bande centrée sur 1000 Hz.
Soient deux locaux séparés par un mur. Une source sonore rayonne dans le local (1) appelé local d’émission et
parvient dans le local (2) appelé local de réception après propagation aérienne puis solidienne.
La transmission de l’énergie sonore entre les deux locaux se fait de trois façons différentes :
- Transmission directe : se fait à travers la paroi qui sépare les deux locaux
- Transmission parasite : se fait par certain points singuliers (gaines techniques, entrée d’air, coffres des volets
roulants, ….
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Isolement brut Db
L’isolement brut est la différence entre le niveau de bruit L1 dans un local d’émission et le niveau L2 dans le
local de réception :
Une bonne isolation acoustique est lorsque le niveau sonore à la réception soit aussi faible que possible.
L’isolement normalisé est l’isolement brut corrigé en fonction de la durée de réverbération réelle Tr mesuré
dans le local de réception et une durée de réverbération de référence T0 :
Quelques valeurs de T0 :
Avec :
- DnT,A : Isolement acoustique standardisé pondéré (A) pour les bruits aériens, exprimé en dB.
- DnAT : Isolement acoustique normalisé pondéré (A) pour les bruits aériens, exprimé en dB(A).
- L’nT,w : Niveau de pression pondéré « W » des bruits de choc, standardisé, exprimé en dB.
- LnAT : Niveau de pression pondéré des bruits de choc, standardisé, exprimé en dB(A).
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Coefficient de transmission d’une paroi
On caractérise la performance d’isolement acoustique d’une paroi par son facteur de transmission qui est le
rapport entre la puissance acoustique transmise et la puissance acoustique incidente par la paroi :
A
On peut écrire aussi que : = ד Db avec A : Aire d’absorption d’un local et S : Surface de ce local
S x 10 10
La capacité isolante d’une paroi s’exprime à l’aide d’un indice d’affaiblissement acoustique noté R
déterminé par la relation suivante :
Loi de masse
Les essais faites en laboratoire ont montrés que l’isolement d’une paroi augmente
avec la masse m, la loi de masse s’écrit alors: