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Nous nous limiterons aux perturbations mécaniques, qui font intervenir des interactions gravitationnelles ou de
contact. Ces perturbations ne peuvent exister que dans un milieu matériel.
Exemples : déformation de la corde
compression ou dilatation locale du ressort
2) Propagation de la perturbation
Seuls les points du milieu atteints par la perturbation sont en mouvement. En l'absence de perturbation, ils sont
immobiles. Après le passage d'une perturbation, le milieu se retrouve exactement dans l'état où il était
auparavant.
Exemples :
la propagation d'une perturbation le long d'une corde est une onde progressive à une dimension.
Les ronds observés à la surface de l'eau illustrent une onde à deux dimensions.
Le son émis par un instrument de musique peut-être entendu dans toutes les directions ; c'est une onde à
trois dimensions.
Remarque : Les interférences créées par cette superposition seront étudiées au chapitre 3.
5) Notion de retard
Considérons une onde non amortie à une dimension,
de célérité v constante dans un milieu également à une
dimension.
Soit M1 et M2 deux points distincts du milieu de
propagation.
La perturbation passe d'abord en M1 à l'instant t1 puis
en M2 à l'instant t2.
6) Vitesse de propagation
On préfère utiliser le mot « célérité » que « vitesse » car la propagation de l’onde s’effectue sans transport de
matière.
Matériau Air Hélium Hydrogène Eau Glycérine Cuivre Bois Acier
Célérité (à 20 °C) 340 970 1230 1500 2000 3600 3800 5000
Attention :
Toutes les ondes sinusoïdales sont périodiques et toutes les ondes périodiques ne sont pas sinusoïdales.
2) La double périodicité
Une onde progressive périodique présente une double périodicité, temporelle et spatiale
a) Périodicité temporelle
Remarque : Dans l’air, la vitesse des ondes sonores et ultrasonores est voisine de v =340m.s -1.
a) Décomposition de Fourier
Il est possible de décomposer le signal s(t) de fréquence f associé à la
propagation d'une onde périodique non sinusoïdale (son complexe) en Amplitude
une somme infinie de signaux sinusoïdaux : c'est la décomposition de
fourrier du signal.
Un signal périodique de fréquence f est donc une superposition de Amplitude
signaux sinusoïdaux :
un signal sinusoïdal à la fréquence f nommé « fondamental »
ou « premier harmonique » ;
un signal sinusoïdal à la fréquence 2f, la « deuxième
Amplitude
harmonique » ;
un signal sinusoïdal à la fréquence 3f, la « troisième
harmonique », etc.
Un son pur est sinusoïdal donc son spectre ne présente qu'une unique harmonique : le fondamental.
À l'inverse, le spectre des sons complexes fait apparaître plusieurs harmoniques nécessaires pour
reconstituer des signaux périodiques non sinusoïdaux.
Signal
d’un son pur
Signal
d’un son complexe
c) Hauteur et timbre
Hauteur d’un son
Une onde sonore est d'autant plus aiguë que sa fréquence est grande.
Une onde sonore est d'autant plus grave que sa fréquence est petite.
Si la fréquence est multipliée par deux, on passe à l'octave supérieure. À l'inverse si la fréquence est divisée
par deux, on passe à l'octave inférieure.
Une note de musique correspond à une fréquence f d'un son à toutes les octaves possibles.
Exemple :
La note « La » correspond à la fréquence f = 440Hz mais aussi à 880Hz : 1er octave supérieure, 220Hz : 1er
octave inférieure.
Plusieurs instruments de musique peuvent jouer la même note, à la même octave, c'est-à-dire émettre une onde
acoustique de même hauteur. Cependant le spectre du son complexe produit est différent car chaque instrument
de musique possède un timbre différent.
La gamme d'intensité sonore que peut percevoir l'oreille humaine étant extrêmement étendue, on introduit le
niveau d'intensité sonore qui permet de comparer, sur une échelle logarithmique, l'intensité d'un son à une
intensité de référence.