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Chapitre III : Modèles classiques de l’atome

1
Structure électronique des atomes
Plan
I- Rappels et Généralités sur les Ondes mécaniques
 Caractéristiques des ondes
 Propriétés des ondes
II- Dualité onde-corpuscule de la lumière
1. Aspect ondulatoire de la lumière
 Diffraction de la lumière
 Interférences de la lumière
 Caractéristiques des ondes lumineuses
2. Radiations électromagnétiques
3. Le spectre électromagnétique
4. Aspect corpusculaire de la lumière
5. L’effet photoélectrique 2
I- Rappels et Généralités sur les Ondes
mécaniques
On appelle onde mécanique
progressive le phénomène de
propagation d'une perturbation
dans un milieu matériel sans
transport de matière.

C’est le cas, de la propagation


d’un mouvement vibratoire le
long d’une corde : le mouvement
donné en un point de la corde
se transmet de point en point
tout au long de la corde.

De même, si des gouttes tombent sur une


surface d’eau
3
 Caractéristiques des ondes

La propagation des
ondes peut être
décrite par une courbe
sinusoïdale dont
d’équation est de la
forme :
y(x,t) =A sin(kx-wt)
Où k représente le
y( x,t )  Asin(kx t )
vecteur d’onde et w la
pulsation du
mouvement.

4
 Caractéristiques des ondes
On définit
l’amplitude A comme
étant la distance Sommet
maximale parcourue
par une particule du
milieu par rapport à
sa position de repos.

Nœud
Des états vibratoires
particuliers apparaissent :
le sommet qui correspond Crête
à l’amplitude maximale, le
creux qui correspond à
Le nœud, le sommet et le creux sont des
une amplitude minimale
états vibratoires particuliers.
et le nœud qui correspond
à une amplitude nulle. 5
 Caractéristiques des ondes
La propagation est  T : La période temporelle T (périodicité dans le temps)
caractérisée par une
périodicité dans le temps
et une périodicité dans En un point donné
l’espace.

La période
temporelle d'une onde
T caractérise la
périodicité dans le temps
: c’est la durée au bout de
laquelle un point donné
revient au même état
vibratoire. C’est la durée
d’un cycle total.
 Caractéristiques des ondes
Période spatiale
 l :Longueur d’onde : La période spatiale
La périodicité dans l’espace est
caractérisée par La longueur
d'onde λ qui est la distance la À un instant t
plus courte qui sépare deux
points dans le même état
vibratoire à un instant t. C’est la
longueur d’un cycle complet
d’une onde.
On définit alors la vitesse de
propagation de la perturbation
comme étant égale au rapport
/T où lambda est la longueur
d’onde et T la période. V=l/T
 Vitesse de propagation
 Caractéristiques des ondes

Une autre grandeur caractérise  Fréquence f


également une onde c’est la
fréquence notée f , exprimée en
Hertz (Hz) et qui correspond à
l'inverse de la période T, exprimée en
seconde (s) :

Au fait, elle représente le nombre


de périodes contenues dans une
seconde et donc le nombre de 1 1
cycles par seconde. f  T 
La vitesse de propagation peut alors T f
être exprimée par le produit V = fréquence X longueur d’onde
fréquence fois la longueur d’onde
V  f *
 Propriétés des ondes
La propagation des ondes mécaniques
donne naissance à divers phénomènes  Reflexion
observables au quotidien tels que la
réflexion, la diffraction et les interférences.

La réflexion est le brusque changement de


direction d'une onde à l'interface de deux
milieux. Lorsque des vagues arrivent
parallèlement à une digue verticale il se
produit une réflexion totale. La réflexion des
ondes sonores est à l’origine de l’écho.
La réflexion est le brusque
La réflexion se produit lorsque la taille de
changement de direction d'une
l’obstacle est considérable comparée à la
onde à l'interface de deux
longueur d’onde.
milieux.

9
 Propriétés des ondes
 Diffraction

Le phénomène physique de diffraction se produit,


quant à lui, lorsqu’une onde rencontre un
obstacle de taille comparable à sa longueur
d’onde.

L'obstacle se comporte alors comme une nouvelle


source d'onde, produisant des ondes semi
circulaires .

Un exemple typique de ce phénomène est la


diffraction des ondes sonores qui permet la
perception du bruit à travers une porte
entrebâillée.
10
l’interférences est observé lorsque deux ondes  Propriétés des ondes
de même fréquence et de même amplitude
 Interférences
arrivent en un point = donnant lieu à une
«figure d’interférences».

En certains points, les deux ondes incidentes


vibrent en phase et l'amplitude totale observée
en ces points est plus grande que l'amplitude de
chaque onde individuelle. Il s'agit
« d'interférences constructives ».

A contrario, lorsque les deux ondes qui se


superposent vibrent en opposition de phase,
l'amplitude totale observée aux points de Interférences constructives
rencontre des deux ondes est soit plus petite
que l'amplitude de chaque onde individuelle, soit
nulle. Il s'agit « d'interférences destructives ».
11
Interférences destructives
II- Dualité onde-corpuscule de la lumière
1- Aspect ondulatoire de la lumière

Théorie corpusculaire Théorie ondulatoire

Particules ? Ondes ?

Isaac Newton
1643-1727 Christian Huygens
1629 - 1695
12
1- Aspect ondulatoire de la lumière

La conception ondulatoire de la lumière triomphe vers 1850.


 Diffraction de la lumière :
A la manière des ondes mécaniques , la lumière diffracte.

13
1- Aspect ondulatoire de la lumière
 Interférence de la lumière

Figure d’interférence 14
1- Aspect ondulatoire de la lumière

 Interférence de la lumière
 Franges brillantes

Interférences constructives

 Franges obscures

15
Interférences destructives
1- Aspect ondulatoire de la lumière
 Caractéristiques des ondes lumineuses
Dans le vide, la célérité de la lumière est
c = 299 792 458 m.s-1 (on retiendra c = 3.108 m.s-1).
l : Longueur d’onde
c = l. n
n : fréquence
 La célérité de la lumière dans l'air est pratiquement
égale à sa célérité dans le vide (cair ~ cvide).

 : nombre d’ondes par unité de longueur soit 1/l


16
2. Radiations électromagnétiques
James Clerk Maxwell (13 juin 1831 à Édimbourg,
en Écosse - 5 novembre 1879) est
un physicien et mathématicien écossais. Il est
principalement connu pour avoir unifié en un seul
ensemble d'équations, l'électricité, le magnétisme et
l'induction.

Les quatre équations de Maxwell

17
2. Radiations électromagnétiques

L’onde électromagnétique transporte de l’énergie qui peut


être transférée aux objets qu’elle rencontre sur son passage.
18
3. Le spectre électromagnétique

Domaines du spectre électromagnétique

19
3. Le spectre électromagnétique

Domaine du visible

20
3. Le spectre électromagnétique
Longueurs Fréquences
d'onde(nm)
40 – 380 Ultraviolet - U.V. 7,9 1014 à 7,5 1015Hz
380 – 780 Visible 3,8 1014 à 7,9 1014
780 – 1 000 000 Infrarouges - IR 3 1011 à 3,8 1014

21
4. Aspect corpusculaire de la lumière
La matière chauffée émet de la lumière

Incandescence

22
4. Aspect corpusculaire de la lumière
La lumière émise par les atomes peut être décomposée en raies

Spectre Continu

Spectre discontinu

23
4. Aspect corpusculaire de la lumière

Courbe théorique (Rayleigh-


Jeans) pour T=5000K

prévue par la physique classique

Intensité du rayonnement thermique en


fonction des longueurs d’onde émises
24
4. Aspect corpusculaire de la lumière
Explication de Planck :
L’énergie du rayonnement émis est
discontinue, elle est transmise par
quantités multiples d’une quantité
fondamentale appelée quantum d’énergie.
Max Planck C’est la quantification de l’énergie.
1858-1947

Quantas

25
4. Aspect corpusculaire de la lumière
Planck relie l’énergie de la lumière à sa
fréquence :
E = h . n = h . c / l……………………. Relation de Planck
E représente l'énergie,
h la constante de Planck h = 6.622*10-34 J.s
n la fréquence du rayonnement exprimée en s-1,
c la vitesse de la lumière ( c = 3. 108 m/s )
l la longueur d'onde du rayonnement

26
4. Aspect corpusculaire de la lumière
Relation de Planck
E=h.n=h.c/l
Rayonnement thermique

27
4. Aspect corpusculaire de la lumière

Discontinuité des Spectres atomiques

28
4. Aspect corpusculaire de la lumière

Spectre électromagnétique

29
5. L’effet photoélectrique
L'effet photoélectrique est l'émission
d'électrons par un matériau,
généralement métallique lorsque celui-ci
est exposé à un rayonnement
électromagnétique.

30
Modèle de Rutherford

α
α

α α

α
α

Électron : charge négative

Noyau :charge positive

31
2-Aspect corpusculaire de la lumière

Albert Einstein est né en 1879 en


Allemagne, et mort en 1955 aux
USA, est un physicien théoricien.
Il publie sa théorie de la relativité
restreinte en 1905, et sa théorie de
la gravitation dite relativité générale
en 1915.
Il contribue largement au développement de
la mécanique quantique, et reçoit le prix Nobel de
physique de 1921 pour son explication de l’effet
photoélectrique.

32
 Description de l’effet photoélectrique

les électrons sont accélérés vers la droite dès qu’ils


sont éjectés. 33
 Les observations de l’expérience de l’effet photoélectriqu
 Les électrons ne sont émis que si la fréquence de
la lumière dépasse une certaine fréquence limite
caractéristique d’un matériau donné :

 n < fréquence limite; aucune émission d’électrons


n’est observée (pas d’effet photoélectrique )
quelque soit l’intensité de la radiation.

 n ≥ fréquence limite , il y a effet photoélectrique


même à faible intensité.

34
 Les observations de l’expérience de l’effet photoélectrique

 Le nombre d'électrons émis lors de l'exposition à la


lumière, qui détermine l'intensité du courant
électrique, est proportionnel à l'intensité du
rayonnement.

 La vitesse des électrons émis ne dépend pas de


l'intensité de la source lumineuse et l’énergie
cinétique des électrons émis dépend
linéairement de la fréquence de la lumière
incidente 35
 Interprétation :

En 1905, Einstein proposa sa théorie corpusculaire de la


lumière, l’énergie d’une onde est concentrée en une série
de grains ou quantas de lumière qu’il baptisa photons,
d’énergie :
E = h. n : énergie d'un photon

36
 Interprétation :
Pour arracher un électron au métal, il
faut fournir une énergie minimale
appelée travail d’extraction W0

W0 = h.n0

Où n0 est la fréquence limite


d’émission d’électrons appelée
37 fréquence seuil du métal
 Interprétation :

 Si n < n0 : L 'énergie du photon n’est pas


suffisante pour arracher l’électron à son atome
 Si n > n0 : L 'énergie du photon est suffisante
pour arracher l’électron à son atome et
l’excédent d’énergie est transmis à l’électron
sous forme d’énergie cinétique :
hn = hn0 + Ec  Ec = hn - hn0

Ou encore

Ec = hn - W0
38
 Exemple :

Métal W0 (eV) n0 (Hertz)


Cesium 2,1 5,1.1014
Sodium 2,3
Potassium 2,3 5,6.1014
Cuivre 4,7 1,1.1015
Nickel 5,0
Platine 6,4 1,5.1015

39
 Exemple :
Cuivre : W0=4.7 eV
l=470nm
E=2.64eV

Pas d’effet photoélectrique

Cuivre

l=250 nm
E=4.97eV
e V=3,1.105 m/s

Cuivre
Il y a effet photoélectrique

40
 Détermination expérimentale de l’énergie cinétique
des photo-électrons

A B

Lorsque le potentiel est égal au potentiel


d’arrêt, le courant s’annule dans le circuit

41
 Détermination expérimentale de l’énergie cinétique
des photo-électrons

En appliquant la théorie de l’énergie cinétique aux électrons émis


sur leur parcours entre leur point de départ et leur point d’arrêt :

DEC = Wforce électrique

EC(B) – EC(A) = q.V = (-e)Varrêt

0 –EC = (-e)Varrêt
Ec = e .Varrêt

Varrêt : potentiel d’arrêt : valeur du


potentiel qui correspond à un courant nul
42
Conclusions

Aspect corpusculaire Aspect ondulatoire

 Effet photoélectrique  Diffraction


 Rayonnement thermique  Interférences
 Spectres d’émission des atomes  Réfraction
 Réflexion

43
Exercice d’application
La cathode d'une cellule photoélectrique
est caractérisée par un travail
d'extraction de 2,5 eV. On l'éclaire avec
de la lumière monochromatique de
longueur d'onde 400 nm.
• Calculez l'énergie cinétique des
électrons photoémis, ainsi que le
potentiel d'arrêt.
h = 6,62·10-34 Js ; e = 1,6·10-19 C ; c =
3·108 m/s
44
Solution

45
46
47
48
49
50
Les Spectres des atomes : Spectre de l’atome d’hydrogène

400 800
Hydrogène
l / nm

Quatre raies d’émission


Soleil
dans le visible
Spectre discontinu
(Série de Balmer) 51
Structure de la matière

Les longueurs d’onde des raies émises vérifient la relation suivante, " relation de

Rydberg " :
)
Le nombre 10 967 776 (en m–1) est la constante de RYDBERG (RH) pour l’hydrogène

est le nombre d’onde de l’onde émise ( = 1/l)


l la longueur d’onde,
n1 et n2 deux nombres entiers positifs : n2 > n1 .
52
Structure de la matière

Lyman Balmer Paschen Bracket


Série Pfund 1924
1916 1885 1908 1922
Domaine UV lointain Visible Proche IR IR IR lointain

n2 2, 3, 4,… 3, 4, 5,… 4, 5, 6, … 5, 6, 7, … 6, 7, 8,…

1 2 3 4 5
n1

Formule de Rydberg Formule empirique

53
Structure de la matière

54
Structure de la matière
6.2. Interprétation des spectres atomiques
En adoptant le modèle planétaire de Rutherford,
quelques contradictions se présentent :
• La théorie électromagnétique exige que l'électron
rayonne des ondes électromagnétiques, donc il va
perdre de l'énergie et finirait par tomber sur le
• L'énergie lumineuse émise varierait de façon
noyau!!!!
continue. (or le spectre d’émission des atomes est
55
Structure de la matière
6.3. MODELE DE BOHR
BOHR (1913) puis SOMMERFELD (1917) corrigèrent le modèle
planétaire.
A- Description (cas de l'atome d’hydrogène)
Bohr propose quatre hypothèses : Postulats de Bohr

1- Le noyau est immobile et l'électron de masse m se déplace


autour du noyau selon une orbite circulaire de rayon r.

56
Structure de la matière
2- l’électron n’émet pas de lumière tant qu’il demeure sur
certaines orbites privilégiées (stationnaires) d’énergie donnée.

3- Lorsqu'un électron passe d'un niveau à un autre, il émet ou


absorbe de l'énergie :
∆E = h.n

4- Le moment cinétique de l'électron ne peut prendre que des


valeurs discrètes (quantification du moment cinétique) :
mvr = n.h/2π h : constante de Planck et n : entier naturel. 57
Structure de la matière
B. Calcul du rayon atomique
Ici appliquons à ce système la relation fondamentale de la dynamique : 
v

Comme l’électron décrit un mouvement circulaire uniforme de rayon r


à la vitesse v on a :

………..(1)
58
Structure de la matière
Par ailleurs l’hypothèse de Bohr : mvr = nh / 2p conduit à

Soit ………………………….(2)

A partir de 1 et 2, on obtient : - h= 6.62.10-34 J.s


- K= 8.98.109
- m = 9.1.10-31 Kg
- e= 1.602.10-19 C
59
Structure de la matière

Pour n = 1, qui définit le premier orbite,

r1H = a0 = 5,29738.10-11 m où a0 est appelé le rayon de l’atome de Bohr.

60
Structure de la matière
C- Calcul de l’énergie de l’ électron
L’énergie totale d’un système = énergie cinétique + énergie potentielle
(ici électrostatique).
Energie cinétique :
en remplaçant v² par la relation (1)

Energie potentielle du système proton – électron:

61
Rappel
L'énergie potentielle électrostatique d'une charge électrique q placée en un
point P baignant dans un potentiel électrique V est définie comme le travail à
fournir pour transporter cette charge depuis l'infini jusqu'à la position P.
Ep  q *V ( p )
le potentiel, au voisinage d'une charge ponctuelle Q, varie en fonction de la distance r
K *Q
V (r ) 
r
Atome H : l’électron est plongé dans le potentiel du proton
K *e
V (r ) 
r
 k *e*e Ke ²
Ep (e)  e *V ( p )  
r r
Structure de la matière
L’énergie potentielle l’électron :

L’énergie totale de l’électron :


Soit : ……………………(3)
On a E1H = ………………………………………(4)

On peut alors écrire

E1H = - 2.176.10-18 J= -13.62 eV


63
Structure de la matière
D- Application au spectre de l’atome d’hydrogène.
Calculons l’énergie correspondante à la transition d’un électron de
l’état énergétique n2 à l’état n1 , avec n2 > n1 .
…….…….….(5)

RH
cette relation est identique à la formule de Rydberg. 64
Structure de la matière
Le calcul de la constante selon la formule (5) donne :

Valeur très proche de la valeur expérimentale

65
Structure de la matière

Le spectre d’émission d’énergie d’hydrogène peut être interprété par les


transitions électroniques ayant lieu entre les différents niveaux.

66
Structure de la matière

Etats Excités
Etat Fondamental

Diagramme énergétique représentant le spectre d’émission de l’atome d’Hydrogène


67
Structure de la matière
E- ENERGIE D'IONISATION

C'est l'énergie nécessaire pour amener l'électron de son état


fondamental vers H l'infini.
+ hνLim---> H+ + 1e-

EI = ∆E = hνLim= E∞ - E1 = 13,6 eV
avec νLim : fréquence limite et E∞ = 0
68
6.4. GENERALISATION AUX IONS HYDROGENOIDES
Pour généraliser le modèle de Bohr aux autres atomes, le
problème devient plus complexe à cause de la force
supplémentaire qui apparait (répulsion entre les électrons.
Pour s’affranchir de ce problème, on étudie les ions
hydrogénoides.
Exemple : Ce (Z=2)
He sont des ionsHe
-------> qui
+ ne - possèdent qu'un seul
(1e et 2p)
électron. Li (Z=3) -------> Li2+ (1e- et 3p)
Energie totale d’un hydrogénoïde

 2 ² K ² me Z ²4
En  E1H .
En  . n²
h² n²
Avec E1H= -13,6 eV , l'énergie de l'atome d'hydrogène à l'état fondamental. 69
Structure de la matière
 Le rayon d'une
h ² orbitende² rang n d'un ion hydrogènoïde :
rn  . n²
4 K ² me ² Z rn  r1H .
Z
avec r1H= 0,529 Å , étant le rayon de l'atome d'hydrogène à l'état fondamental.
 Les longueurs d’onde des raies du spectre d’émission
d’un ion hydrogénoïde :
1/λ = =(

1/λ = =( RHydrogénoide = Z2RH

Rhydrogénoide est la constante de Rydberg pour l’ion hydrogénoïde


70
Structure de la matière
7- NOTIONS DE LA MECANIQUE QUANTIQUE (ONDULATOIRE )
7.1. Dualité onde - corpuscule : Postulat de De Broglie

A toute particule (corpuscule) de masse m et de vitesse v est associée


une onde de longueur d'onde λ.
C’est le caractère combiné d'onde et de particule de la matière.

La relation de De Broglie s'écrit :


λ = h/mv λ : longueur d'onde
h : constante de Planck
71
En effet, les particules élémentaires se comportent dans plusieurs
expériences comme une onde :
– en 1927, DAVISSON et GERMER réalisent la diffraction des
électrons sur un cristal de nickel

72
Structure de la matière

Diffraction des électrons


73
Structure de la matière
Remarque : en prenant en compte l’onde de De Broglie pour l’électron
de l’atome d’hydrogène, celle-ci ne devrait pas s’annuler par
interférences , d’où la condition Onde
: Associée
Trajectoire

Etablissement d’une onde Interférences destructives


stationnaire stable

Condition de quantification du moment cinétique de Bohr 74


Application 1
Calculer la longueur de l’onde associée à chacun des systèmes matériels
suivants :
a) Une voiture de masse 1tonne se déplaçant à une vitesse de 100km/h.
b) une balle de fusil de masse 2gdont la vitesse est de 700 m/s.
c) un proton accéléré par une tension de 150V.
d) un électron d’énergie cinétique égale à 54 eV.
Réponses :
a)

2.e.u
v= ; v=7,3.10+6m/s
m
c) Ec = +e.U = 1/2mv² ;

75
Remarque : si la vitesse de la particule est très grande, la
masse varie selon la relation
m0
m 

1

m0 la masse au repos
m : la masse relative V  0.5
m = m0 si V = 0 ou c

76
Structured'Heisenberg
7.2. Principe d'incertitude de la matière
Il est impossible de définir avec précision à la fois la position et la
vitesse d'une particule.
Cela se traduit par la relation :
∆x . ∆px ≥ h/2π ∆x : incertitude sur la position

∆px = m∆v : incertitude sur la quantité de mouvement


∆x . m. ∆vx ≥ h/2π

77
Applications :
Quelle est l’incertitude maximale sur la position des systèmes matériels
suivants :
a) Une automobile roulant à une vitesse de 60±1 km/h ayant une masse de
500kg.
b) Une balle de fusil (m=2g) dont la vitesse est de 700 ±10 m/s.
c) Un proton dont la vitesse est déterminée à 1m/s près.
d) L’erreur sur la vitesse de l’électron de l’hydrogène au niveau
fondamental en supposant que le rayon est connu à 10%.
h
a)x
Réponses :  1.05.10 34 m Une erreur insignifiante devant les dimensions
2 .m.V de la voiture

c)

78
Structure de la matière
7.3. Théorie quantique des orbites électroniques
1- Fonction d’onde
La fonction d’onde  est une fonction de probabilité-amplitude
La probabilité de présence de l’électron en un point x, y ,z de
l’espace est proportionnelle au carré y2 de l’amplitude de l’onde
associée.
V volume considéré

79
Structure de la matière

• Il faut que y soit nulle à l’infini. La probabilité de trouver


l’électron infiniment éloigné du noyau est nulle,
• La probabilité de trouver l’électron dans tout l’espace est
égale à 1.
P   dP  1

P  ² dV  1
toutl 'espace

80
Structure de la matière
On ne peut plus parler d’orbite pour l’électron mais seulement de
probabilité de présence en un point de l’espace.
2- EQUATION DE SCHRÖDINGER POUR L'ATOME D'HYDROGENE

la fonction d’onde électronique est solution d’une équation aux dérivées partielles,
admise comme un postulat de la mécanique ondulatoire (ou quantique), tout comme
F = mg est celui de la mécanique classique.

81
Structure de la matière
où Ψ : fonction d'onde de l’électron
E : énergie totale de l'électron,
r est la distance électron-noyau.

V = - Ke2/r Energie potentielle de l’électron de l’atome


d’hydrogène.

82
Structure de la matière
Résolution de l’équation de Schrodinger

Yn,l,m En

On appelle orbitales atomiques, les fonctions d'ondes des


électrons.
La fonction d'onde Ψ (orbitale atomique) fait intervenir trois
nombres appelés "Nombres quantiques" : n , l et m, qui
83
Structure de la matière
3- Les nombres quantiques
∗ n : nombre quantique principal (n = 1,2,3,…∞) définit la
couche quantique (énergie de l'électron). On appelle couche
l'ensemble des orbitales qui possèdent la même valeur de n.

n 1 2 3 4 5 6 7
Niveau K L M N O P Q

84
Structure de la matière
• l :nombre quantique secondaire
• il peut prendre toutes les valeurs comprises entre 0 et n-1

l définit la notion de sous-couche et détermine la géométrie


des orbitales atomiques.

l =1

85
Structure de la matière

∗ m est le nombre quantique tertiaire ou magnétique :


il définit la case quantique ou l’orbitale et donne l’orientation de
l’orbitale.
m peut prendre toutes les valeurs comprises entre – l et + l

Pour une valeur de l : Il y a 2 l + 1 valeurs de m

86
Structure de la matière
Chaque orbitale atomique est caractérisée par une
combinaison des trois nombres quantiques n, l et m.
Dans la notation spectroscopique, à chaque valeur de l
correspond une fonction d'onde désignée par une lettre :
l 0 1 2 3 4

Orbitale atomique s p d f g
(OA)

87
Structure de la matière
nombre quantique de spin
Le Spin traduit l’idée d’un mouvement de rotation de l’électron
sur lui-même
Le moment cinétique de spin ms peut prendre deux valeurs :
ms = 1/2 ; -1/2
Si ms = 1/2, ↑.

Si ms = -1/2, : ↓.

88
Structure de la matière
Symbole Dénomination Valeurs possibles

n Principal 1,2,3,4,5….. n1

l Secondaire ou azimutal 0,1,2,3,…(n-1) 0 ≤ l ≤ (n-1)

m Magnétique -l,(-l+1),..0,…(l-1),l -l ≤ m ≤ l

ms Spin +1/2, -1/2

89
Structure de la matière

L’électron
Niels Bohr Erwin Schrödinger

Particule

Particule-onde

90
Structure de la matière

Niels Bohr Erwin Schrödinger


Pour l’atome H ∆x . m. ∆.vx ≥ h/4π
 dp   ² dV
Pour l’atome H

91
Structure de la matière

Représentation de la Probabilité de présence de l’électron


92
1. to spin : to rotate or cause to rotate rapidly, as on
an axis
Faire tourner ou faire tourner rapidement, comme sur un axe

93
Structure de la matière
sharp

Principal.

l =1,m=-1
l =0, m=0 l =1,m=+1

l =1,m=0
94
Structure de la matière
diffuse

n=3, l =2, m=-2 n=3, l =0, m=-1 n=3, l =0, m=+1

n=3, l =2, m=+2 n=3, l =0, m=0


95
96
Diagramme énergétique d'un atome hydrogénoïde
97
Structure de la matière
4- Représentation shématique des orbitales
Il est commode de représenter les orbitales à l'aide de cases quantiques :
Orbitale s : 1 case quantique

Orbitales p : 3 cases quantiques

orbitales atomiques « dégénérées » (de même énergie)

Orbitales d : 5 cases quantiques

orbitales atomiques « dégénérées » (de même énergie)

Orbitales f : 7 cases quantiques


orbitales atomiques « dégénérées » (de même énergie) 98
Structure de la matière
5- Atome polyélectronique- cortège électronique
 Il est impossible de trouver une solution mathématique
exacte de l’équation de SCHRÖDINGER correspondant à un
atome polyélectronique.
 dans le cas de l’atome polyélectronique, l’énergie de
l’électron i dépend à la fois de la valeur de "n" et de celle de
"l". Alors que pour H, l’énergie ne dépend que de n.
 La configuration électronique d'un atome est la répartition
de Z électrons de l'atome dans un état fondamental sur les
orbitales atomiques.

99
Structure de la matière
Le remplissage des orbitales atomiques s'effectue à l'aide de
quatre règles générales

5.1.Principe d’exclusion de PAULI


Dans un atome, deux électrons ne peuvent pas avoir leurs
quatre nombres quantiques identiques :

une orbitale peut contenir au maximum


2 électrons.
100
Structure de la matière

5.2. Principe d’énergie croissante ou construction


Les électrons occupent les niveaux d'énergie les plus bas dans
la limite des places disponibles
5.3. Règle de Hund
les électrons se placent dans une sous-couche multiple (p, d,f)
à raison de 1 par orbitale (case)
avant de se lier par paires (doublets) : maximum de spin
parallèles. 101
Structure de la matière
5.4. Règle de KLECHKOVSKI
• L'ordre des énergies croissantes, pour les atomes
polyélectroniques, est l'ordre des valeurs croissantes de la
somme ( n +l ) .
• Si deux sous-couches correspondent à la même valeur de
( n + l ) , la sous-couche, avec la plus petite valeur de n, a
l'énergie la plus basse.

• Les orbitales d'une même sous-couche ont la même


énergie.

102
Energie

Diagramme énergétique d’un atome polyélectronique 103


Structure de la matière

104
Structure de la matière
2. Configuration électronique des atomes
exemples :
(Z=3)

(Z=6)

(Z=20)

105
Structure de la matière

La différence d’énergie entre les niveaux ns et (n-1)d diminue


quand le niveau "d" se remplit, avec même une annulation de
cette différence (ou une inversion) pour le niveau "d" à moitié
rempli (ou totalement rempli).
Ainsi, nS2 (n-1)d4 devient nS 1 (n-1)d5
et nS2 (n-1)d9 devient nS 1 (n-1)d10

Explication : un atome (ou un ion) ayant son dernier sous-niveau


à demi ou complètement rempli est plus stable car ceci correspond à une
symétrie Sphérique.
106
Structure de la matière

Z=26

107
Structure de la matière

Z=24

108
Structure de la matière
De même pour le cuivre : Cu Z=29

109
Structure de la matière
1. Combien d’orbitales 1S existe t’il dans un atome 1
Combien d’orbitales 4p existe t’il dans un atome 3
Combien d’orbitales 4d existe t’il dans un atome 5

2. Quel est le nombre maximal d’orbitales avec :


n = 4, l = 1 3 (les orbitales 4p )
n = 2 ,l = 2 Aucune (l doit être < n)
n = 3 ,l = 2 5 (Les orbitales 3d )
n = 5, l = 1, m = -1 1 (3 nombres quantiques définissent une orbitale unique

3. Quelle est l’orbitale parmi les suivantes qui ne peut exister ?


2p 3p 4d 3f 6s 2d 3f and 2d

110
Structure de la matière
6. Quelle est l’orbitale définie par les combinaiasons de nombres quantiques suivants

n l m
3 0 0
3s
2 1 1 2p
4 2 -1 4d
3 3 2 (l doit être < n)
Non permise
3 1 2 Non permise (m doit être entre –l et +l)

111
Tous les électrons d’une même couche ont la même valeur pour le nombre
Principal , n
quantique ………………………………………………..
A) azimuthal(secondaire) B) psi C) principal D) magnetique E) spin

Toutes les orbitales d’une sous couche donnée ont la même valeur du nombre quantique
Secondaire, l
…………………………..
A) azimuthal(secondaire) B) magnetique C) principal D) A et B E) B et C

Quelle orbitale parmi les suivantes n’existe pas ?


A) 2s
B) 2p
2d
C) 2d
D) Toutes les trois
E) Aucune des trois

112
Laquelle des notations d’orbitales ci dessous n’est pas correcte ?

A) 3py B) 4s C) 4dxy D) 3f E) 2s

d) 3f

113

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