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CARACTERISER LES PHENOMENES ONDULATOIRES

Prérequis : Onde mécanique progressive périodique, célérité, retard, ondes sinusoïdales, période, longueur d’onde,
relation entre période, longueur d’onde et célérité, son pur, son composé, puissance par unité de surface d’une onde
sonore, fréquence fondamentale, note, gamme, signal analogique, numérisation.

Notions et contenus Capacités exigibles


Intensité sonore, intensité sonore de - Exploiter l'expression donnant le niveau d’intensité sonore d’un signal.
référence, niveau d’intensité sonore. - Capacité mathématique : Utiliser la fonction logarithme décimal et sa
Atténuation (en dB). fonction réciproque.
Diffraction d’une onde par une - Caractériser le phénomène de diffraction dans des situations variées et en
ouverture : conditions d'observation et citer des conséquences concrètes.
caractéristiques. - Exploiter la relation exprimant l’angle caractéristique de diffraction en
fonction de la longueur d'onde et de la taille de l'ouverture.
Angle caractéristique de diffraction. - Illustrer et caractériser qualitativement le phénomène de diffraction dans
des situations variées.
- Exploiter la relation donnant l’angle caractéristique de diffraction dans
le cas d’une onde lumineuse diffractée par une fente rectangulaire en
utilisant éventuellement un logiciel de traitement d'image.
- Interférences de deux ondes, - Caractériser le phénomène d’interférences de deux ondes et en citer des
conditions d'observation. conséquences concrètes.
Interférences constructives, - Établir les conditions d’interférences constructives et destructives de deux
Interférences destructives. ondes issues de deux sources ponctuelles en phase dans le cas d'un milieu
de propagation homogène.
- Tester les conditions d’interférences constructives ou destructives à la
surface de l’eau dans le cas de deux ondes issues de deux sources
ponctuelles en phase.
- Interférences de deux ondes - Prévoir les lieux d’interférences constructives et les lieux d’interférences
lumineuses, différence de chemin destructives dans le cas des trous d’Young, l’expression linéarisée de la
optique, conditions d’interférences différence de chemin optique étant donnée. Établir l’expression de
constructives ou destructives. l’interfrange.
- Exploiter l’expression donnée de l'interfrange dans le cas des
interférences de deux ondes lumineuses, en utilisant éventuellement un
logiciel de traitement d'image.
- Capacité numérique : Représenter, à l’aide d’un langage de
programmation, la somme de deux signaux sinusoïdaux périodiques
synchrones en faisant varier la phase à l'origine de l'un des deux.

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I. Rappels et compléments

Définitions :

• Une onde progressive est sinusoïdale si la grandeur caractérisant la perturbation créée par l'onde est
une fonction sinusoïdale.

• La période T (en s) (ou période temporelle) d'un phénomène périodique est le plus petit intervalle de
temps au bout duquel le phénomène se reproduit identique à lui-même.

• La fréquence f (en Hz) d'un phénomène périodique est l'inverse de la période. f = 1/T.

• La longueur d'onde λ (en m) est la plus petite distance séparant deux points vibrant en phase.

Liens entre c, T, f et λ : c= λ (unités) c=λ× f (unités)


T

Remarque : Astuce pour bien distinguer période et longueur d'onde. Un flotteur à la surface d'une eau, les
vagues sont régulières. La période : on regarde le flotteur, c'est la durée nécessaire au flotteur pour
reprendre sa position initiale, c'est à dire passer totalement une vague. La longueur d'onde : on fixe le
temps, c'est la distance entre deux vagues successives.

Définitions :

• L'intensité sonore I (en W.m-2) est l'énergie transportée par l'onde sonore par unité de temps et de
P
surface ( I = où P est la puissance sonore et S la surface sur laquelle se répartit le son).
S
I
• Le niveau d'intensité sonore L (en dB) est défini par la relation : L=10×log ( I ) .
0
où I0 = 1,0×10-12 W.m-2 est le seuil d'audibilité de l'oreille humaine (intensité sonore de référence).
L
Remarque : Calculer I à partir de L : I =I 0 ×10 10

I log ( I )= L I
L
log( x)
Démonstration : L=10×log( ) =10 10 (fonction réciproque 10 =x )
I0 I 0 10 I0

Remarque : L'intensité sonore a un vrai sens physique. Le niveau d'intensité sonore est une échelle
construite par l'Homme et pour l'Homme, elle est plus commode.
I
• L'atténuation d'un son dont le niveau d'intensité passe de L à L' est A= L−L' =10 log ' (en dB).
I
Remarque : On distingue l'atténuation géométrique (dépend de la distance entre la source et le
récepteur) et l'atténuation par absorption (dépend du milieu traversé).

Exercice :
A
Données : log ( A×B)=log( A)+log (B) et log( )=log( A)−log(B)
B
• Montrer que lorsque l'intensité sonore est multipliée par 2, le niveau sonore augmente de 3,0 dB.
• Montrer que lorsque l'intensité sonore est multipliée par 10, le niveau sonore augmente de 10 dB.
I' 2× I I
L ' =10 log =10 log =10 log ( 2)+10 log =3,0+ L
I0 I0 I0

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Exercice 28 p 478
I 2,0
L=10×log ( )=10×log ( )=123 dB=1,2×102 dB
I0 1,0×10 12

Exercice 29 p 478
I =I 0 ×10L/10 =1,0×10−12×1075/10=3,2×10−5 W /m2

Exercice 41 p 479
I
a. L'atténuation d'un son dont le niveau d'intensité passe de L à L' est A= L−L' =10 log (en dB)
I'
b. D'après les données, pour le plexiglas, A = 25 dB. Par définition, A= L−L' donc
L=A+ L' =25+81=106 dB .
I I A/10 28/10
c. A=10 log ' donc ' =10 =10 =631 Intensité est divisée par 600 environ.
I I
d. Le pire isolant acoustique est celui dont l'atténuation est la plus faible. C'est le polystyrène.

Exercice 42 p 479
L/10 115/10
=0,32 W /m2
−12
a. I =I 0 ×10 =1,0×10 ×10
b. D'après le tableau, pour un niveau d'intensité sonore de 115 dB, la durée maximale d'exposition pour une
bonne santé de l'oreille est de 28 s.
c. 85 dB. Seuil de risque mais en dessous du seuil de danger donc oui en l'absence de plus de données.

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Exercice 65 p 484

• Fréquence du son émis.


Déterminons la fréquence f du son émis par le cor lorsque le berger joue la note la plus grave
(longueur d'onde λ).
v son=λ× f . Donc f = v son .
λ
D'après le document 4, la longueur d'onde de la note la plus grave est telle que
λ=2l=2×3,4=6,8 m (où l est la longueur du cor).
Au mois de juillet à Haute Nendaz, (1252 m d'altitude d'après les données), on fait l'hypothèse que la
température est de 20°C. On choisit donc vson = 343 m/s (d'après le document 2).
343
D'où f = =50 Hz .
6,8

• Niveau d'intensité sonore à Haute Nendaz.


L'amortissement du son est négligée et le rayonnement est supposé isotrope (doc 1) donc la
puissance sonore P du son émis par le cor est constante et l'on peut utiliser la relation du document
3:
P
À une distance d1 = 1,0 m de l'instrument, l'intensité sonore est I 1= 2 .
4πd1
P
À Haute Nendaz, c'est à dire à d2 = 8,8 km de l'instrument, l'intensité sonore est I 2= .
4 π d 22
On en déduit P=4 π d 21 I 1 et P=4 π d 22 I 2 .
2 2 2 2 d 21
D'où 4 π d 1 I 1=4 π d 2 I 2 puis I 1 d 1 =I 2 d 2 I
d'où 2 1 2
=I
d2
L1/10 −12 100/10 −2
où I 1= I 0×10 =1,0×10 ×10 =0,010 W /m avec L1 le niveau d'intensité sonore à 1,0 m
du cor.
0,010×1,0 2
Donc 2 I = 3 2
=1,3×10−10 W / m2 .
(8,8×10 )
I2
Finalement le niveau d'intensité sonore L2 à Haute Nendaz vaut L 2=10 log( )=21 dB .
I0

• Conclusion.
D'après le graphique du document 5, un son de fréquence 50 Hz dont le niveau d'intensité sonore est
de 21 dB, est en dessous du seuil d'audibilité de l'oreille humaine. Donc il n'est pas entendu à Haute
Nendaz.

• Regard critique sur le résultat.


Selon les hypothèses de travail (document 2), on suppose que le rayonnement est isotrope (même
puissance dans toutes les directions). Or la géographie des lieux (vallées) pourrait favoriser certaines
directions de propagation du son (échos) et ainsi rendre le son audible à Haute Nendaz.

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II. La diffraction

Voir TP : Diffraction.

L'écart angulaire θ (en rad) est l'angle correspondant à la demi-largeur angulaire de la tache centrale de
diffraction, délimitée par la première extinction.

Schéma du montage avec objet fil ou fente.

Exercice 45 p 479
a.

b. Droite linéaire donc l'écart angulaire est inversement proportionnel à l'épaisseur des fils.
c. Graphiquement, on mesure 1/apêche = 3800 m-1 donc apêche = 2,6.10-4 m = 0,26 mm.
∣a pêche −a0∣ ∣0,26−0,25∣
d. δ= = =0,04=4 %
a0 0,25

Exercice 49 p 480
a. Écart angulaire.
b. θ= λ + unités
a
l l
c. Géométriquement tan (θ)= . Dans l'approximation des petits angles tan (θ)≈θ donc θ=
2D 2D
l 2 D λ
d. Des questions b et c on déduit λ = donc a= .
a 2D l
−9
e. d = 2 D λ = 2×5,00×632,8×10 =1,17×10−4 m (résultat avec 3 chiffres)
l 5,4×10
−2


u (d )=d (
u (l) 2 u (D) 2
l
) +(
D
) =1,2×10−4 (

1×10−3 2 0,02 2
5,4×10−2
) +(
5,00
) =2×10−6 m

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d = (1,17 ± 0,02).10-4 m.

Exercice 64 p 483
a. Diffraction
−9
b. r =1,22 λ f =1,22 550×10 ×19,4 =1,28×10−5 m
D 1,02
c. Si on double la distance focale, on double le rayon de la tache d'Airy. Pour compenser, il faudrait doubler
le diamètre D de l'objectif. Difficile techniquement.
d. Plus la longueur d'onde est faible, plus la tache est petite. Donc elle sera plus petite lors de l'observation
de Rigel.
e. Toutes les longueurs d'onde au centre donc blanche au centre. Taches les plus grandes sont rouges donc
rouge au bord.

Exercice 62 p 483
2Dλ
d= La longueur de la tache centrale est proportionnelle à la longueur d'onde. Donc au centre, toutes
l
les couleurs. Après la 1ere extinction, la 2e tache bleue (longueurs d'onde les plus faibles dans le spectre de
la lumière visible) apparaît seule, puis les autres. À la 2e extinction de la figure bleue, une tache rouge
(longueurs d'onde les plus grandes dans le spectre de la lumière visible) est toujours visible d'où l'obtention
d'une figure irisée.

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III. Les interférences

Voir TP : interférences.

Schéma du montage avec


2 trous ou 2 fentes.

Deux sources synchrones (par


exemple deux trous de Young
éclairés par un même faisceau
laser) éclairent la surface d'un
écran. Chaque point de l'écran
est donc éclairé par un rayon
issu de chacun des deux trous.
Ces rayons ont parcouru des
distances différentes depuis le
trou jusqu'à l'écran. Cette différence est appelée différence de marche ou différence de chemin optique,
on la note δ (en m). Arrivées sur l'écran les ondes issues des deux trous interfèrent. Elles peuvent être
• en phase : δ = kλ (k est un entier relatif) → interférences constructives → zone brillante, (schéma
• en opposition de phase : δ = (k+1/2)λ → interférences destructives → zone sombre, (schéma
• dans une situation intermédiaire → zone plus ou moins éclairée, mais ni brillante, ni sombre.

bx
Dans le cas général, l'expression de la différence de marche est δ= où b est l'écart entre les trous (ou les
D
fentes), x est l'abscisse d'un point de l'écran et D est la distance entre les trous (ou les fentes) et l'écran.

bx
Pour des interférences constructives on a δ= =k λ . Donc entre deux franges brillantes successives,
D
bx λD
=λ puis x= . On appelle interfrange, notée i, la distance entre deux franges brillantes (ou deux
D b
λD
franges sombres) : i= + unités
b

Exercice 35 p 478
λD λ D 632,8×10−9 ×3,0
i= b= = =2,5×10−4 m
b i 7,6×10 −3

Exercice 37 p 478
a. fentes de Young / trous de Young
b. (3,1 cm pour 8 et 0,8 cm pour 1 cm <->) 0,49 cm / (1,25 cm pour 4 et 0,8 cm pour 1 cm <->) 0,39 cm
λD
c. i= Si b diminue alors i augmente donc ce sont les fentes qui sont les plus proches.
b

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Exercice 50 p 480
Sources synchrones.
i indep de la largeur des fentes.
Diffraction au niveau de chaque trou : taches lumineuses circulaires concentriques.

Exercice 59 p 482
c
a. c son =λ f , λ= son = 336 =0,210 m
f 1600
b. H1M = x et H2M = d-x δ = H2M - H1M = d-2x
c. Amplitude min : Ondes en opposition de phase δ = (k+1/2)λ Amplitude max : Ondes en phase δ = kλ
d. Calculons la différence de marche dans chacun des cas.
δ = d-2x 0,42 m - 0,53 m - 0,07 m 0,94 m
Calculons le rapport δ :
λ
2,0 : max - 2,5 : min - 0,3 : quelconque 4,5 : min

Exercice 66 p 485
1. Arrivés sur le télescope, les rayons provenant des étoiles sont en phase. En ajoutant une demi période au
signal issu du 2e télescope, le système met les deux ondes en opposition de phase d'où les interférences
destructives. La lumière provenant de l'étoile est ainsi neutralisée.
2. Retard dû à la position de la planète par rapport aux télescopes + retard ajouté par le télescope 2.
Condition pour interférences constructives : retard τ' = kT (où k est un entier).
sin (α) T sin (α) 1 r 1 r 1
3. d + =k T d =( k − )T d =(k− ) c T d =(k− )λ
c 2 c 2 D 2 D 2
−6 18
4. Distance minimale pour k = 1 : d = 1 λ D = 10×10 ×2,2×1012 =1,3 m
2 r 2×8,2×8,2×10

Exercice bac :

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Définitions :
• Une onde progressive est sinusoïdale si la grandeur caractérisant la perturbation créée par l'onde est
une fonction sinusoïdale.
• La période T (en s) (ou période temporelle) d'un phénomène périodique est le plus petit intervalle de
temps au bout duquel le phénomène se reproduit identique à lui-même.
• La fréquence f (en Hz) d'un phénomène périodique est l'inverse de la période. f = 1/T.
• La longueur d'onde λ (en m) est la plus petite distance séparant deux points vibrant en phase.

Liens entre c, T, f et λ : c= λ c=λ× f


T

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Schéma du montage avec
2 trous ou 2 fentes.

Deux sources synchrones (par exemple deux trous de Young éclairés par un même faisceau laser)
éclairent la surface d'un écran. Chaque point de l'écran est donc éclairé par un rayon issu de chacun
des deux trous.
Ces rayons ont parcouru des distances différentes depuis le trou jusqu'à l'écran. Cette différence est
appelée …........................................... ou ….............................................., on la note ... (en ...).
Arrivées sur l'écran les ondes issues des deux trous ….......................
Elles peuvent être

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Exercice bac : Le camouflage optique du papillon

L’iridescence est la propriété de certaines surfaces qui semblent changer de couleur selon l’angle de vue et
d’éclairage. Elle est bien visible sur les ailes de mouches, de libellules et certains papillons. Ce phénomène
provient d’une couche mince recouvrant ces ailes et produisant des couleurs interférentielles. Dans le cas
des papillons, les ailes contiennent des écailles de fond et des écailles de recouvrement, disposées à la
manière des tuiles d’un toit. La structure de ces écailles et les pigments qu’elles contiennent jouent un rôle
dans la couleur observée. (…)
D’après un site internet (cnrs.fr)

Dans cet exercice, le phénomène qui permet à ces papillons de se protéger des prédateurs est modélisé de
façon simplifiée. Dans ce modèle élémentaire, schématisé sur la figure ci-dessous, on considère que :
• les écailles de l’aile de papillon sont assimilables à des couches minces à face parallèles d’épaisseur
constante e = 100 nm ;
• les ondes issues des chemins (1) et (2) interfèrent au niveau de la rétine de l’observateur ;
• l’aile du papillon est éclairée par de la lumière visible. Domaines de longueurs d’ondes :
Couleur Violet Bleu Vert Jaune Orange Rouge
Domaine de longueurs
380-446 446-520 520-565 565-590 590-625 625-780
d’ondes (en nm)

Schéma du trajet d’un


rayon lumineux arrivant
sur une écaille de l’aile
de papillon.

Données :
• La vitesse de la lumière dans l’air est notée c et sa valeur est supposée connue.
• L'indice optique des couches minces principalement composée de chitine : n = 1,5 ; on admet que
cet indice ne dépend pas de la longueur d’onde.

On note  le retard de l’onde lumineuse qui a suivi le trajet (2) par rapport à l’onde qui a suivi le trajet (1).

1) Pour une onde lumineuse monochromatique de période temporelle T, justifier qu’il y a des
1
interférences constructives pour  = k  T et interférences destructives pour  = (k + ) ´ T où k est
2
un nombre entier.
2) Lorsque la lumière blanche arrive perpendiculairement à la surface de l’aile, le retard  peut s’écrire :
2.n.e T
 = +
c 2
a) Quelles ondes monochromatiques peuvent conduire à des interférences constructives ?
b) En déduire la couleur qui sera principalement perçue par l’observateur.
3) Lorsque la lumière blanche n’arrive pas perpendiculairement à la surface de l’aile, le retard a pour
expression :
2.n.e.cos(q) T
 = +
c 2
Expliquer pourquoi la couleur de l’aile du papillon perçue par l’observateur sera différente s’il la
regarde sous un autre angle.

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