Chapitre 5 : EXECUTION GRAPHIQUE DE LA COTATION

EXECUTION GRAPHIQUE DE LA COTATION

Objectifs : A l’issue de ce cours, l’étudiant doit être capable de

* Indiquer les principes généraux d’inscription et de disposition pour coter des formes usuelles ;
* Préciser la normalisation ;
*Donner les règles et des suggestions pour une bonne cotation ;
*Définir la notion de cotation suffisante et de cotation surabondante.

1. GENERALITES

1.1. But
L’exécution graphique de la cotation vise à fournir des informations précises, claires et normalisées
sur les dimensions et les caractéristiques d'un objet ou d'un dessin technique, afin de faciliter la
communication, d'assurer la précision et de minimiser les erreurs lors de la fabrication ou de la
construction.

1.2. Dessin de définition de produit fini

C’est un document de référence conforme aux normes et qui représente, en une ou plusieurs vues,
l’état de finition d’un produit élémentaire (pièce). Il est dessiné le plus précisément possible à une
échelle donnée. Voir exemple ci-dessous.

Toutefois, pour éviter des erreurs de lecture de mesures de dimensions exagérées et imprécises de la
part du fabricant ou du métrologue, on indique sur le dessin toutes les dimensions linéaires et
angulaires permettant de définir complètement et sans ambiguïté la représentée : c’est la cotation
dimensionnelle respectant les normes ISO de cotation.

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1.3. Cote
La plupart des dimensions (longueurs, largeurs, hauteurs, hauteurs, angles, etc.) sont indiquées sous
forme de cotes. Une cote est composée essentiellement de quatre éléments :
• la ligne de cote,
• deux lignes de rappel ou d'attache,
• deux flèches précisant les extrémités de la ligne de cote,
• la valeur de la cote, exprimée en mm ou en˚.

1.4. Tolérancement (Voir fig.4)

Le tolérancement normalisé définit des grandeurs mesurables sur des pièces réelles et leurs limites à
l’aide :
• de cotes,
• de tolérances dimensionnelles,
• de tolérances géométriques,
• d’indications d’états de surface.

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C’est un langage graphique qui comprend des symboles et des règles d’écriture appliqués aux dessins
techniques. Chaque tolérance possède : une limite supérieure et/ou une limite inférieure. Ces limites
admissibles sont déterminées dans le but de :
• maîtriser la fabrication et/ou
• satisfaire au mieux les fonctions pour lesquelles le mécanisme
a été conçu et pour un coût minimal.
L’écart entre ces deux limites constitue :
• un intervalle de tolérance (IT) pour le tolérancement
dimensionnel
• une zone de tolérance pour le tolérancement géométrique. La
comparaison entre les résultats des mesurages effectués sur
les pièces et les valeurs limites de ces tolérances permet de
déterminer la conformité ou la non-conformité des pièces
mécaniques qui constituent le mécanisme.

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2.REGLES D’ELABORATION DE LA COTATION DIMENSIONNELLE

2.1. Symboles normalisés

Pour les petits rayons, la flèche est tracée du coté convexe. Pour les trous ou les cylindres,
coter le diamètre plutôt que le rayon, le rayon étant plutôt réservé aux arcs

2.2. Cotation surabondante

Une des règles principales de la cotation est d'éviter la surabondance des cotes, c'est à dire de coter
une même dimension plusieurs fois.
• Une cote qui peut être déduite à partir d’autres cotes, n’a pas à figurer sur le plan. (Fig.6)
• Une cote qui apparaît sur une des vues du plan, n’a pas à figurer sur les autres vues. (fig.7 : cotation
d’une rainure en T. )

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2.3. Cotation d’un chanfrein

2.4. Cotation des pièces filetés

NB : les fonds des filets de la tige filetée et du trou taraudé sur chacune des figures ne
doivent pas être coté sur chacune des vues.

2.5. Cotation d’une demi-vue

Prolonger les lignes de cotes au-delà de l’axe ou du plan de symétrie.
(Voir fig. 10)

2.6. Cotation des rainures de clavette

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2.7. Cotation de grands diamètres

Eviter de suivre de longue ligne de cote

Fig. 12

3. REGLES DE TRACES

Les lignes d’attache doivent être tracées

Placer de préférence les cotes en dehors des perpendiculairement à l’élément à coter ;
vues sauf celle nécessitant de long ligne toutefois, en cas de nécessité, elles peuvent être
d’attache. tracées obliquement mais parallèles entre elles

Si un élément est représenté en vue Débuter les lignes de rappel à partir des traits
interrompue, les lignes de cote le concernant ne continus forts. Eviter de coter à partir des
sont pas interrompues. contours cachés, ou traits interrompus fins..

La cote ne doit pas être placée trop près du Il ne faut jamais aligner une ligne de cote et une
dessin. ligne de dessin.

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Dans la mesure du possible, aligner les lignes de

Il faut grouper les cotes d’un détail sur la vue
cotes
définissant au mieux ce détail.

Placer du dessin la cote la plus courte. Les valeurs des cotes ne doivent pas être
Une ligne de cote ne doit pas être coupée par coupées par une ligne (ligne de cote, trait d’axe)
une autre ligne.
Les lignes d’attache peuvent se couper entre
elles.

Le prolongement de la ligne cotant un diametre Coter de préférence les cylindres dans la vue ou
doit passé par le centre de le centre du cercle. les projections sont rectangulaires.

Interrompre les hachures pour garder toute la

Ne jamais utiliser un axe comme ligne de cote
lisibilité de la valeur de la cote.

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4. TYPES DE COTATIONS
Après un choix raisonné des elements à coter, differents type de cotation existent pour coter la pièce,
à savoir :
• La cotation en série,
• La cotation en parallèle,
• Et la cotation à cotes superposées.

4.1. Cotation en série

Ce type de cotation consiste à tracer plusieurs cotes sur une même ligne. Les cotes se suivent sans
se chevaucher.

4.2. Cotation en parallèle

Les cotes sont disposées sur des lignes parallèles et elles partent d’une ligne d’attache commune

4.3. Cotation à cotes superposées

Ce type de cotation est utilisé pour gagner de la place quand le nombre de cotes en parallèle est
important

Exemples

A la page suivante, nous avons des illustrations des tracés corrects et de ceux à éviter.

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EXERCICES
Exercice 1
Representer les cotations sur les tracés ci-dessous.

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Exercice 2
Representer les cotations sur les tracés ci-dessous.

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Exercice 3
Représentez à l’échelle 1:1 sur une feuille de format A4 « paysage » la butée (pièce) donnée ci-dessous par
les vues suivantes :

- Vue de face (suivant la projection F),

- Vue de gauche,
- Vue de dessus.

Donnez la cotation dimensionnelle de la pièce.

Proposez un cartouche.

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