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‫الجمهورية الجزائرية الديمقراطية الشعبية‬

République Algérienne Démocratique et Populaire

Ministère de l’enseignement supérieur et de la


‫وزارة التعليم العالي و البحث العلمي‬
Recherche scientifique

‫جامعة عين تموشنت بلحاج بوشعيب‬


Université Ain Témouchent Belhadj Boucahib

Faculté des lettres, langues et sciences sociales ‫كلية اآلداب اللغات و العلوم االجتماعية‬

Département des lettres et langue française ‫قسم اآلداب و اللغة الفرنسية‬

Mémoire élaboré en vue de l’obtention du diplôme de master


Spécialité : littérature et civilisation.

Intitulé

La condition féminine dans le roman « Nulle autre voix » de


Maïssa Bey

Présenté par : ISLI Wissem

Jury :

- Président : D. ISAED
- Examinateur : D. BENBASSAL Souad
- Rapporteur : D. SIDI YAKOUB Aicha

Année universitaire : 2020 / 2021


‫الجمهورية الجزائرية الديمقراطية الشعبية‬

République Algérienne Démocratique et Populaire

Ministère de l’enseignement supérieur et de la


‫وزارة التعليم العالي و البحث العلمي‬
Recherche scientifique

‫جامعة عين تموشنت بلحاج بوشعيب‬


Université Ain Témouchent Belhadj Boucahib

Faculté des lettres, langues et sciences sociales ‫كلية اآلداب اللغات و العلوم االجتماعية‬

Département des lettres et langue française ‫قسم اآلداب و اللغة الفرنسية‬

Mémoire élaboré en vue de l’obtention du diplôme de master


Spécialité : littérature et civilisation.

Intitulé

La condition féminine dans le roman « Nulle autre voix » de


Maïssa Bey

Présenté par : ISLI Wissem

Jury :

- Président : D. ISAED
- Examinateur : D. BENBASSAL Souad
- Rapporteur : D. SIDI YAKOUB Aicha

Année universitaire : 2020 / 2021


Dédicace

Je dédie ce modeste travail accompagné d’un profond amour

A mon école, ma source d’amour et de tendresse, celui qui m’a arrosé d’espoirs
de courage, à mon cher père honorable.

A la lumière de ma vie, celle qui m’a donné la vie, l’amour et la sécurité, à ma


très chère mère respectueuse.

A ma jumelle d’âme, ma moitié, ma chère sœur, Nadjlaa

A mes sœurs et frères, ceux qui étaient toujours à mes cotés, à Nihed, Meriem,
Amira, Azzedine et Aymen, Amel, Hanen, Rania, Mouhamed,

A ma fleur Blache, ma chère amie, à l’esprit pure, ma tante Fatiha paix à son
âme

A mon secret de joie, mon meilleur ami, mon pure amour, père et frère, mon
âme, ma source de paix, à mon mari à toi

Anoir

A ma chère famille ISLI / ZENASNI


Remerciement

Je remercie Le BON DIEU le tout puissant de m’avoir donné la santé et la


volonté d’entamer et de réaliser ce modeste travail de recherche de fin
d’étude.

Tout d’abord, je tiens à remercier ma directrice de recherche


Mademoiselle SIDI YAAKOUB pour ses encouragements, ses conseils, sa
gratitude et son soutien pendant la réalisation de ce mémoire.

Mes remerciements s’adressent également aux membres de jury qui ont


accepté d’évaluer et d’examiner ce travail.

Je remercie aussi tous les enseignants qui ont m’aidé pendant mes cinq ans
d’étude à l’université.

Un grand merci pour toute personnes qui ont m’encourager de prés ou de


loin.
Tables des matières

Introduction...................................................................................................11

 Le premier Chapitre : l’étude paratextuelle et l’analyse du genre


I) Présentation du corpus
 La biographie de l’auteur....................................................................19
 Le résumé ...........................................................................................21
II) Le paratexte
 Le titre.................................................................................................25
 La première de couverture…………………………………………..29
 L’image....................................................................................29
 La déclaration de l’auteur........................................................33
 La déclaration de la maison d’édition......................................35
 L’épigraphe..........................................................................................35
 La quatrième de couverture……………………………………………….37
III) Etude du genre
 Le roman autobiographique………………………………………………40
 L’autofiction…………………………………………………………………53
 Le genre épistolaire…………………………………………………………60
 Le genre polar ……………………………………………….......................61
 Le deuxième chapitre : le personnage entre rébellion et soumission
I) Qu’est ce qu’un personnage……………………………………………67
II) L’analyse sémiologique du personnage
 La voix qui dis «-je » ……………………………………………………….71
 Le nom……………………………………………………………………71
 La dénomination…………………………………………………………72
 portrait……………………………………………………………………...74
 La focalisation du témoignage…………………………………..................74
III) La typologie des personnages et l’étude onomastique………………77
IV) Le personnage anonyme…………………………………………………81
V) Les fonctions du narrateur ………………………………………………83
VI) L’étude de l’escape à travers l’identité ………………………………84
 L’espace clos………………………………………………………………84
 L’espace ouvert……………………………………………………..85
 La liberté de la prison et la claustration de l’extérieur ……………85
VII) L’écriture de l’identité entre prête et quête (l’éclatement de l’héroïne)
 Le contexte…………………………………………………………………88
 La liberté dans le crime ………………………………………………….89

Conclusion ……………………………………………………………...............94

 La bibliographie …………………………………………......................97
 Annexe …………………………………………...................................102
10
Introduction générale

11
La littérature algérienne en argot, est l’un des filiations de la littérature
maghrébine, le grand Maghreb après la période de domination ottomane, il a été
construit par le régime français durant les guerres mondiales, la raison derrière
son intitulé « maghrébine » revient à sa place dans le dévissement géographique,

Etre en état d’interprétation, la littérature maghrébine se bâtit sur trois piliers


primordiaux, l’Algérie, la Tunisie et le Maroc, sont la référence de ce genre
littéraire d’expression française, mondialement, via les statistiques, il est montré
que la littérature maghrébine d’expression française est nettement affleurée que
la littérature du pays originale de la langue, la France elle-même.

Au préalable, basant sur la littérature Algérienne, revenant aux facteurs


historiques, l’Algérie était la capitale centrale du régime colonial, elle a resté 132
ans sous le dirigèrent du gouvernement français, la chose qui a influencé l’angle
communicatif, l’amalgame crée en résultat de cette colonisation, aide à
accoucher un langage qui s’intitule le franco-algérien ou la francophonie
algérienne, en somme la littérature algérienne d’expression française, est une
littérature spécifique qui née pendant le colonialisme, elle comporte un ensemble
des œuvres et des romans écrits sous la plume des écrivains algériens, elle est
plus précise que la littérature maghrébine qui englobe des écrivains d’autres
nationalités.

En outre, le roman algérien d’expression française a surpassé par des


différentes générations littéraires, le commencement était en 1950, la première
génération qui exerce la littérature postcoloniale, qui trait les thèmes guerres
(l’écriture au sein du colonialisme), Kateb Yacine, Mouloud Feraoun,
Mohammed Dib, est parmi les grands auteurs dans cette saison, au sein de 1960,
il y avait une nouveauté au niveau intellectuel, l’écriture de la circonstance,
marquée par Rachid Boudjadra et Assia Djebar, se base sur des thèmes plus
engagés, la position de la femme pendant l’expansionnisme français, l’identité,
l’individualisme, et l’idéologie

12
En tertio, les années quatre-vingt-dix arrivent avec une autre couleur
littéraire, « la littérature de l’urgence » ou « la graphie d’horreur », elle a pris sa
lumière durant la décennie noire, où les écrivains commencent à approfondir sur
les thèmes du terrorisme, ils s’étaient armer par leurs plumes, Rachid Mmimouni
à l’instar s’occupe de la politique, Abdelkader Djemai dans sans roman « le
sable rouge », Malika Moukaddem s’appuie sur la condition féminine, ainsi que
Rachid Boudjadra qui dédie ses écrits aux motifs religieux.

Au niveau actuel, la littérature a pris sa liberté totale dans l’engagement,


nous pouvons encadrer ça comme une littérature de la quatrième génération, le
roman contemporain est la nouvelle appellation spécifique à des écrits qui
arrivent du 2000 jusqu’à l’instant, cette écriture moderne a donné l’avantage à la
créativité de plus, elle a ouvert la porte à la politique, la critique, la
sociologie…etc. en illustrant par des roman contemporains ; Madjid Benchikh,
un écrivain qui a édité un livre politique intitulé « Algérie un système politique
militarisé » apparu en 2003, « les petits de Décembre » celle de Kaouther Adimi,
apparu en 2019 comme un roman qui a combinai entre la politique et la
sociologie en même instant, sans négliger l’écriture féminine qui a pris sa
lumière à travers des écrivaines qui maitrisent bien correctement la plume
féminine algérienne vers la bonne voie, Leïla Slimani par son « roman chanson
douce » en 2016, Kaouther Adimi également via son roman « des pierres dans
ma poche » en 2015.

Dans un second temps, l’écriture féminine à pris une position de valeur dans
la littérature maghrébine, multiples écrivains qui ont affleuré la plume
algérienne c’étaient des femmes, Assia Djebar, Malika Moukaddem, Maïssa Bey
Leïla Sebbar, Leïla Slimani, Aicha Kassoul, Fadéla M’ Rabet, et la liste est
interminable.

Dans cette conception, nous avons adopté d’interpréter le roman « Nulle autre
voix » sous la plume de notre célèbre romancière Maïssa Bey affleuré en 2018.

13
Une autobiographie défiguré visuellement et introspective d’une plume
féminine, ce roman aborde un objet de valeur dont notre société a subi, le regard
sociale sur une personne emprisonnée, la langue sociale qui opprime et gouverne
sans preuves, la marginalisation sociale contre les femmes, et la phallocratique
qui dirige la communauté conservatrice.

Notre objet d’étude désigné a basé sur les thèmes qui s’interpellent notre
amabilité, c’est une histoire profonde, qui mit le point sur la réalité sociale, les
complications qui existent vraiment dans la communauté algérienne et qui ont
besoin de métamorphose.

Maïssa Bey, comme elle représente le cadre féminin, elle vise à changer
toute menace destinée aux femmes, à travers ce roman qui est son dernier, elle
veut faire entendre la voix de toutes les femmes qui sont négligées par le système
social, notre écrivaine à l’aide de son arme de papier, elle arrive à critiquer la
tradition et la mentalité algérienne envers les femmes.

« Nulle autre voix », de Maïssa Bey un roman choisi subjectivement, cet


désigne revient à une histoire réelle que nous avons vécu avec une personne qui a
subi de la langue sociale à force de la prison, objectivement, c’est une histoire
exhortative qui sert à changer une mauvaise mentalité quelque par qui marque la
société algérienne.

La fameuse, notre enseignante Samia Benameur , nom de plume Maïssa Bey


est née en 1950 à Kser el Boukhari en Algérie, est une écrivaine, femme de
lettres, et enseignante de français, elle a eu l’avantage d’écrire en deux
générations, elle suit ses études universitaire de lettres à Alger, par ailleurs, elle
enseigne le français à l’université de Sidi-Bel-Abbès, une fondatrice d’une
association culturelle « paroles et écriture », elle a engagé avec son écriture dans
les roman, des nouvelles des pièces théâtrales, des poèmes et des essais, elle a
reçu le grand prix de librairies algériens pour l’ensemble de son œuvre en 2005,
le grand prix de la société des gens de lettre 1998, prix Marguerite Audoux, prix
Cybèle en 2005 et le grand prix du roman francophone SILA en 2008, « Nulle

14
autre voix » est son dernier roman apparu en 2018, après son avant dernier, «
Hizya » qui été en 2015.

Entre prête et quête, notre écrivaine nous fait divulguer une localité qui
n’est pas assai à tout le monde, la prison, le regard impitoyable de la
communauté algérienne, la domination et la xénophobie, la mentalité
conservatrice qui casse des milles et des milles esprits au but de plaire cette
société assoiffée à la souffrance des autres.

Après avoir exercé de multiples lectures de notre corpus d’étude, nous sommes
enfin approché à poser la problématique suivante :

- De quelle manière Maïssa Bey se sert elle du personnage de la meurtrière


afin de défendre la cause féminine ?

L’objectif tiré de cette recherche, est focalisé sur deux paliers essentiels, en
première position, c’est de mettre en valeur la condition féminine dans la société
algérienne qui exige la soumission à la caste masculine, le mariage forcé qui
vient de la tradition, l’influence de la mentalité algérienne au sein des familles
qui font partie de cette communauté dans le but de plaire, en seconde position,
prendre en considération le regard insultant sur les prisonniers et en particulier la
femme prisonnière, la société impitoyable qui juge les gens via leurs propres
pensées, et enfin la marginalisation de la femme algérienne en total.

A partir de ce qu’on a déclaré, nous formulent les hypothèses afin de répondre à


notre problématique :

- A travers un personnage anonyme féminin.


- Nous proposons, le genre romanesque comme stratégie dominante.

Pour une bonne organisation de notre travaille de recherche, nous allons


appliquer quelques théories pour une analyse convenable de notre corpus. Le
premier chapitre contiendra deux parties, au sein de la première nous allons
élaborer l’étude paratextuelle en analysant, la première de couverture, le titre,
l’épigraphe et la quatrième de couverture, sous la théorie de Gérard Genette,

15
plus loin nous allons aborder l’analyse du genre, l’autobiographie défigurée,
l’autofiction et l’écriture introspective, le genre romanesque qui regroupe
l’écriture épistolaire également le genre polar, à l’aide des théoriciens à l’instar,
George Gusdorf et Serge Dobrovsky. Le second chapitre se basera sur l’analyse
sémiologique du personnage principale selon la théorie de Philipe Hamon, et
Christiane Achour, en suite nous allons appuyer sur la typologie des personnages
et l’étude onomastique d’après Luis Jouvet, en effet le personnage anonyme
féminin avec la théorie le Philipe Hamon et Vincent Jouve, en suite d’un point de
vu narratologique où nous allons analyser les fonctions de narrateurs de d’après
Gérard Genette, en outre, nous allons aborder l’analyse de l’espace à travers
l’identité et afin de clôturer notre chapitre nous allons faire une étude du contexte
et l’éclatement de l’héroïne.

Décisivement, dans le but de clôturer notre travaille de recherche, nous


résumerons cette recherche via une conclusion en vue d’affirmer autour de notre
problématique et confirmer nos hypothèses.

16
Chapitre I
L’étude paratextuelle et
L’analyse du genre dans
« Nulle autre voix »

17
Au commencement, notre chapitre est intitulé « étude paratextuelle et analyse
de genre », nous allons commencer certainement par une analyse paratextuelle
Sous la plume du théoricien Gérard Genette ainsi que Vincent Jouve, en étudiant
la première de couverture, l’image, le titre, le pseudonyme de l’auteure,
l’épigraphe, l’édition et la quatrième de couverture en vue de clarifier le contenu
de notre corpus.

Ente en position d’étudier la deuxième partie, Nous allons faire une étude du
genre où nous relèverons les genres dominants dans le romans à l’instar le genre
autobiographique Selon Suzanne Wilson et Jean Déjeux, le genre autofictionnel
d’après Serge Dobrovsky, le genre introspective en appliquant la théorie de Paul
Diele, nous allons aussi relever le genre épistolaire et policier.

En outre, nous allons baser sur les aspects qui montrent les traces d’une
écriture féminine dans notre roman, comme le protagoniste féminin, la première
personne du singulier au féminin. Autrement dit, le « je » féminin en présentant
ses déférents types qui existent dans le corpus de recherche tels que le « je »
féminin du corps et de l’esprit, et le « je » féminin épouvanté en expliquant avec
des schémas détaillés, afin de monter la dénonciation de la condition féminin à
travers l’écriture littéraire.

Décisivement, nous pouvons dire que le premier chapitre vise à faciliter la


compréhension du concept présenté par l’auteure, ainsi qu’il analysera les genres
qui manifestent le but fondamentale de notre écrivaine Maïssa Bey.

18
 La présentation du corpus
1. La biographie de l’auteur :

La biographie de l’auteur est parmi les éléments les plus significatifs dans le
hors texte, initialement, avant d’analyser le roman « Nulle autre voix » il est très
important de lancer l’œil brièvement sur l’écrivaine, Maïssa Bey. La
connaissance et la représentation de l’auteur nous amène l’avantage de connaître
la voie de l’histoire, en vue que chaque écrivain possède un style propre, ou un
concept collectif qui sert à lié entre ses œuvres.

Maïssa Bey est née en 1950 à Kser el Boukhari en Algérie, est une écrivaine,
femme de lettres, et enseignante de français, elle a eu l’avantage d’écrire en deux
générations, elle suit ses études universitaire de lettres à Alger, par ailleurs, elle
enseigne le français à l’université de Sidi-Bel-Abbès, une fondatrice d’une
association culturelle « paroles et écriture », elle a engagé avec son écriture dans
les roman, des nouvelles des pièces théâtrales, des poèmes et des essais, elle a
reçu le grand prix de librairies algériens pour l’ensemble de son œuvre en 2005,
le grand prix de la société des gens de lettre 1998, prix Marguerite Audoux, prix
Cybèle en 2005 et le grand prix du roman francophone SILA en 2008, « Nulle
autre voix » est son dernier roman apparu en 2018, après son avant dernier, «
Hizya » qui été en 2015.

Maïssa Bey est le nom de plume de Samia Benameur,

« C’est ma mère qui a pensé à ce prénom qu’elle avait déjà voulu me Donner à la
naissance […] Et l’une de nos grand-mères maternelles Partait le nom de Bey
[…] C’est donc par des femmes que j’ai trouvé Ma nouvelle identité, ce qui me
permet aujourd’hui de dire, de Raconter, de donner à voir sans être
immédiatement reconnu » 1

Le pseudonyme était quelque part un objet de protection durant la décennie


noire, Maïssa Bey est l’une des écrivaines qui ont marqué la plume féminin

1
http://www.lesfrancophonies.fr/BEY-Maissa
19
algérienne, elle avait la plume engagé, qui n’était pas autorisé pendant la période
du terrorisme, tel que Yasmina Khadra, Assia Djebar… etc.

En outre est une écrivaine qui consacre ses écrits à la condition féminine, les
thèmes quelle aborde sont près de l’âme, l’amour la souffrance, la femme, la
violence, la société et ainsi de suite, notre écrivaine d’après ses écrits elle raconte
souvent des histoires qui traitent la réalité de la société algérienne, est une
éditorialiste qui a donné la lumière à l’écriture féminine.

Notre éditorialiste a un parcours très riche, ses romans ont distingué par la
particularité et la qualité littéraire, elle s’intéresse dans ses écrits d’apporter les
bibliomanes via ses traitements véridiques dont ses romans parles.

En effet, parlant un peu de sa récolte littéraire :

- Son premier roman s’intitulé « Au commencement à la mer », elle l’a

Écrit à l’âge de quarante-six ans, apparu en 1996, un roman dénoncé par la


fiction parle de l’injustice réservé aux femmes algérienne.

- En deux années après, elle a abordé son premier recueil, « Nouvelle

D’Algérie », publié en 1998, qui parle du rôle des femmes pendant la décennie
noire, un thème guerrier qui rentre dans la littérature de l’urgence (la graphie de
l’horreur).

- « sous le jasmin la nuit », est l’intitulé de son deuxième recueil de

Nouvelle, publié en 2004, est un recueil multithématique, il parle de la


souffrance, l’amour, la solitude et la mort.

- « cette fille là », un roman qui est apparu en 2001, à location de cette

Œuvre Maïssa Bey à reçu le prix Marguerite Audoux en 2001, ce roman traite le
thème de la quête de soi identitaire, une femme algérienne à la recherche de ses
origines biologiques.

- « entendez- cous dans les montagnes », un roman particulier, qui

20
Provoque l’autobiographie de notre écrivaine, au sein de ce roman Maïssa
raconte son propre histoire et sa souffrance après la mort de son père pendant la
guerre de l’indépendance en 1957 par les militaires français.

- « bleu, blanc, vert », un ouvrage, au témoignage de l’histoire algérienne


entre 1962.1992.
- « Hizya », son avant dernier roman qui base sur l’intertextualité
algérienne. En 2015
- « Nulle autre voix », son dernier roman et notre objet d’étude, apparu en
2018, une histoire d’une femme prisonnière qui a tué son époux de sang
froid.

2. Le résumé :

« Nulle autre voix », est un roman qui est affleuré en Août 2018, en Algérie
aux éditions barzakh, comporte 202 pages, ce roman est un recueil de rencontre
entre deux femmes algériennes, la première est une écrivaine à la recherche d’un
travaille sur la criminalité féminine, et le seconde c’est la criminelle qui est le
protagoniste anonyme dans l’histoire.

Le contenu de cette histoire est rarement traité, c’est une autobiographie d’une
femme laborieuse qui a fait quinze ans d’enfermement, selon le verdict pénal,
son acte est la mise à mort d’un homme qui est resté anonyme également dans
l’histoire, avec trois coups dans le dos, après sa libération, elle était obligé de
rentrer chez elle, sa famille l’a quitté à force de plaire la société et au but de fuir
de la langue sociale, le silence était son intime elle a décidé de vivre seule et elle
n’ouvrera jamais sa porte, elle entend les paroles insultants des voisins et quand
elle ouvrit la fenêtre tout les enfants s’enfuit, elle a reçu des offres de la part des
chercheurs pour leurs raconter son histoire, mais elle n’a jamais accepté, elle n’a
jamais ouvrit sa porte.

Un jour, une main a frappé à son barrière, elle était douce et souple dans sa
parole elle a pu convaincre la criminelle de partager son histoire, cette écrivaine

21
s’’appelle Farida, elle était entrain de chercher une référence à son nouveau
roman, avec le temps cette relation est amélioré, et l’écrivain a pris la confiance
de cette ex-détenue.

Notre roman interprète ces rencontres, est une œuvre composé de quatorze
lettres, chaque lettre traite un thème spécifique ou une période de sa vie qui
regroupe tout son enfance, son adolescence, son histoire avec sa mère qui était
dure, son père qui était omniprésent, la société qui la refusé, l’acte commis et son
époux qui était un monstre humain, sur la douleur, la menace, elle a mit l’œil sur
les prisons algériennes, le temps que les prisonniers ont passé, le regard de la
société envers les prisonniers comme ils sont des diables et pleins d’autre chose.

Au moment que notre protagoniste a enfin récupéré le concept de la confiance,


cette écrivaine est disparue brusquement ce qui a laissé une ouverture dans la fin
de l’histoire.

Cette histoire crée par Maïssa Bey est près de la vérité, elle est marquée par
l’éclatement du protagoniste, est une histoire que vous pouvez l’imaginer avec
tout ses détails et son effet du réel, une autobiographie qui peut nous donner des
morale et des morales dans des différentes thèmes ou situations dans notre vie.

22
L’homme est une mer, une collectivité de perceptions sensorielles y compris ce
qui peut inclure la sensation et l’observation, il est évalué comme un objet
complexe, et un esprit ininterprétable. Le roman, le théâtre, les poèmes sont la clé
de la porte d’engagement ainsi qu’un moyen de confession. Entre l’intérieur
humain et l’intérieur du roman se forme une relation d’intertextualité, une
image, une couleur, le premier mot du titre, la façon d’écriture peuvent surement
toucher les lecteurs par assez des raisons personnelles. Gérard Genette a
regroupé tout ces éléments sous l’intitulé « paratexte ».

Dans le champ suivant, nous allons entamer l’analyse paratextuelle, en basant


sur les éléments globaux, dynamiques et secondaires.

I.1 Le paratexte :
Précocement, la rencontre initiale d’un roman, elle va certainement crée de
multiples informations nous interpellent, Gérard Genette 2a fondu la notion du
paratexte en 1982, et le définit de cette façon :

« Le paratexte est donc pour nous se par quoi un texte se fait


livrer et se propose comme tel à ses lecteurs, et plus généralement
au publique. Plus que d’une limite ou d’une frontière il s’agit ici
d’un seuil ou (…) d’un « vestibule » qui offre à tout un chacun la
possibilité d’entrer ou de rebrousser chemin ».3

En effet, en 1987, Gérard Genette a consacré l’ouvrage de «Seuils », a fin


d’élargir le concept intitulé « le paratexte ».

Vincent Jouve explique par la langue de Gérard Genette :

« Genette, s'appuyant sur le critère de l'emplacement, distingue


deux sortes de paratexte : le paratexte situé à l'intérieur du livre

2
Gérard Genette c’est un critique et théoricien de la littérature française, l’in des
fondateurs de narratologie, il est considéré comme l’un des principaux critiques
littéraire français.
3
GENETTE Gérard, Seuil, éd seuil, Paris, 1987, page 7.
23
(titre, préface, notes, titres de chapitre) auquel il donne le nom de
péritexte, et le paratexte situé (du moins, à l'origine) à l'extérieur du
livre (entretiens, correspondances, journaux intimes) qu'il baptise
épitexte. Si le péritexte n'est jamais séparé du texte, l'épitexte ne lui
est souvent adjoint qu'a posteriori, à la faveur d'une édition érudit et
pour donner un éclairage contextuel et biographique » 4

Dans cette optique, Nous allons nous limité dans le contexte d’analyse à
l’étude des éléments péritextuels à présenté : le titre, l’image, la première de
couverture, l’épigraphe et la quatrième de couverture.

4
JOUVE Vincent, poétique du roman, Paris, Armon Colin, 2007, page 9.
24
I.1.1 Le titre

Le titre c’est la première entrevue entre le lecteur et le roman, son rôle est très
précieux, c’est d’abord le signe qui détermine et facilite aux lecteurs l’accès au
roman, il octroie une idée primaire sur le contenu ainsi que la reformulation des
hypothèses, selon Glaude Duchet le titre :

«... est un message codé en situation de marché : il résulte de rencontre d’un


énoncé romanesque et d’un énoncé publicitaire ; en lui se croisent
nécessairement littérarité et socialité : il parle de l’œuvre en termes de discours
social mais le discours en terme de roman »5 .

Selon Vincent Jouve : « c'est souvent en fonction du titre qu'on choisira de lire
ou non un roman : il est des titres qui « accrochent » et des titres qui rebutent, des
titres qui surprennent et des titres qui choquent, des titres qui enchantent et des
titres qui agacent»6, c’est comme il donne une identité au roman et aussi un sens
et une valeur.

Le titre comporte trois fonctions majeures ; la première s’intitule la fonction


référentielle qui occupe sur la transmission des informations au tour du roman, la
deuxième c’est la fonction conative qui sert à attirer l’attention des lecteurs, la
troisième et la dernière se présente comme une fonction poétique son rôle mit le
point sur l’esthétique engendré par le titre, «L’argument d’un texte référentiel
peut être résumé en quelques pages, synthétisé en quelques lignes et finalement,
désigné par son titre qui sera idéalement, transparent à son contenu »7, Gasparini
Philippe.

Après avoir montré quelques définitions théoriques du titre et ses éléments,


nous passons à la l’interprétation du titre de notre corpus :

5
ACHOUR Christiane et REZZOUG Simon, Convergences critique : introduction à la
lecture de littéraire, Alger, OPU, 2005, page 28.
6
JOUVE Vincent, poétique du roman, Paris, Armand colin, 2007, page 9.
7
GASPARINI Philippe, Est-il je ?, Paris, Seuil, 2004, page 62.
25
Nulle autre voix est le titre de notre objet d’étude, écrit à droite de la première
de couverture, au- dessus du nom de l’auteure (photo en haut), avec une couleur
qui est un peu rare à voir, Turquoise. Dans les choix du roman, l’écrivain se fait
très attention, il marche avec un barème qui n’appuyé pas sur le concept d’une
touche hasard. Derrière tout un petit détail, un but ou un message à transmettre,
cette couleur nous a amené à sa valeur symbolique, qui sert à attirer l’œil à
travers l’arrière plan sombre en noir, la couleur turquoise « Le turquoise dégage
un sentiment de pureté et la fluidité. Il apporte un côté rafraîchissant et
thérapeutique. Il suggère la régénérescence, les besoins d’évolution
transformation, tout autant que le besoin de changement »8 , selon la
classification de couleur, la turquoise est classé dans la catégorie A,
Neutralisantes, Nettoyantes, Equilibrantes. « Turquoise : mobilise les cycles

8
https://evolutiongraphique.com/la-signification-cachee-des-couleurs-en-
communication-visuelle/

26
chrono biologiques. Il symbolise la transformation, l'évolution, l'élimination et la
purification ». 9

En parlant de la décoration d’écriture, le titre est écrit en caractère gras


majuscule, afin d’allécher le regard du lecteur, il se compose de trois mot écrits
l’un sous l’autre, se forme une phrase nominale.

Notre titre possède les trois majeures fonctions, en commençant par la fonction
référentielle. Nulle autre voix dans le cadre référentiel l’un des fonctions de base
est très significatif. Ce titre sert à expliquer, informer et renseigner qu’il y a une
seule voix dans le roman ou une seule affaire, cette voix qui est unique et seule,
qui a brisé son silence n’était pas sortie de nulle part, « il faut s’ouvrir aux autres
pour être aidé, parler et partager ses souffrances, soulage peine et douleur de
moitié »10, Monique Moreau11, les interlignes de ce titre vise à nous alerte à
l’existence de la violence et la souffrance dans l’histoire, et c’est là que réside le
rôle du référentiel.

Nulle autre voix, sur le plan conatif, ou ce qu’on l’appel aussi la fonction
impressive, cette fonction met l’accent sur le destinataire, elle travaille sur la
cellule des hypothèses du lecteur, ce genre de fonction le titre va être un titre
injonctif, la voix c’est l’appel c’est la défense, c’est une situation qui besoin de
changement, Nulle autre voix ou aucune autre voix comme un titre de roman qui
comporte 202 pages, est presque incroyable et impassable dans les lois littéraire,
cela va créer une grande problématique aux lecteurs, ce qui les pousse à lire le
roman, en vérifiant, Maïssa Bey a-t-elle vraiment réussi à écrire un roman de 202
pages à travers une seule voix ? Revenant au contenu du roman où c’est l’arme
de la fonction conative.

9
https://luminotherapie.ooreka.fr/astuce/voir/249112/therapie-par-les-couleurs-quelle-
onde-pour-quels-maux
10
https://citation-celebre.leparisien.fr/

11
Monique Moreau est une femme politique belge, membre d’Ecolo. Elle est licenciée
en philologie romane ; professeure de français.

27
Nulle autre voix, au niveau de la fonction poétique, dans les lois littéraires tout
titre, tout texte doit être poétique, la poétique clairement c’est le message
présenté par un mot une phrase un texte ….etc.

Le titre de notre corpus est composé par trois termes, Nulle : qui est sans
existence, un terme qui venu nier quelque chose. En suite l’adjectif : Autre qui
est venu pour compléter le sens de Nulle. Autre dans ce cas, désigne qu’il ya un
objet unique.

Plus loin, le troisième terme voix ; La voix c’est la langue, la parole, et


l’homme. La fonction poétique est un signe visuel entre le roman et le lecteur en
vue de lui donner une idée sur l’entourage de l’œuvre, et c’est parmi les devoirs
de cette dernière.

Le choix du titre, Nulle autre voix, de la part de Maïssa Bey, était vaste, une
porte qui nous emmène à l’infini des hypothèses, une fois que nous entendons ce
titre, ce la provoque le désordre entre ces homophones ; la voie, la voix, et voit,
ce qui crée une débat mentale de quelle voix/voie/ voit s’agit-il ?, c’est la voix
humaine, la voie qui peut être le chemin concret(la route) ou abstrait ( le futur),
ou voit le verbe voir conjuguais au présent simple lié avec le regard.
Probablement, dans une interprétation visuelle, Nulle autre voix, cela peut aussi
indiquer le monologue intérieur.

Revenant à toutes les hypothèses qu’on a proposé, nous pouvons dire que.
« Nulle autre voix », est un titre représentatif qui nous emmène à la voix des
femmes, conséquemment, nous supposons qu’il existe une autre voix celle de
l’indépendance.

Entre le titre et le roman il y a une relation intégrée afin de compléter le sens


au lecteur, créer une réflexion imaginaire qui incite sa curiosité à lire le roman.

28
En guise de conclusion, Nous supposons que le protagoniste du roman va se
défendre une affaire et montrer une voix assoiffée de l’indépendance, à travers
une seule voie, la vie sombre, celle de la prison.

I.1.2 La première de couverture

Selon Gérard Genette : « La première de couverture (son recto) est la première


accroche, il faut observer contenu et mise en forme, le nom de l’auteur, le titre,
l’éditeur, les choix typographiques et les choix de couleurs »12.

La première de couverture est la surface du roman, une page périphérique du


roman qui comporte tout les informations ou les éléments paratextuels de
l’œuvre ; le titre, l’image, le nom de l’auteur, le genre du roman, la maison
d’édition, la collection …, elle est le premier contact et communication du
lecteur avec l’œuvre, elle a pour rôle d’aviver sa curiosité, à travers tout les
déclarations qu’on y trouve, le lecteur peut avoir une prés conscience le contenu
de l’histoire.

La première de couverture est une lecture visuelle, silencieuse et minutieuse


qui donne une carte d identité ou une définition au roman.

I.1.2.1 l’image

Dans la première page de couverture, l’image est le lien initial avec le lecteur,
notre corpus comme tout les romans contient une illustration symbolique, afin
d’attirer l’attention du lecteur et à l’intérêt de l’aide dans son interprétation,
autrement dit, est un résumé de l’histoire au niveau visuelle.

En appliquant la théorie cité plus haut sur notre objet d’étude, nous avons
constaté que :

Notre image est versé sous la couleur noire, « Beaucoup d’expressions de la


langue française en témoignent : la couleur noire est associée à la mort et à la
tristesse. Cette teinte qui absorbe toutes les autres représente le néant, le vide, la
12
Christiane Achour, Amina BEKKAT, Clefs pour la lecture des récits, convergences
critiques II, Tell, Blida(Algérie), 2002, page 75.
29
vacuité »13, « De par son caractère impénétrable, le noir dégage une dimension de
mystère. Il apporte de la rigueur par sa simplicité. Dans certains contextes, le noir
peut être dévalorisant et évoquer la mort, le deuil et la tristesse. Il peut suggérer
l’obscurité et le néant »14. Cette signification du couleur est en mesure de montrer
qu’il s’agit une histoire sombre et triste ou tragique dans le roman.

En effet, L’illustration exposée dans la première de couverture représente une


chaîne de reflet des rayons solaires, par voie de conséquence ce n’est pas le noir
de la nuit, mais le sombre de l’enfermement, à l’image des barreaux d’une
prison, le réflexe de lumière lui donne la couleur Blache, le Blanc c’est la paix,
la pureté, le calme, la virginité, la fraicheur et le silence, l’innocence ainsi que la
sagesse, c’est un horizon chromatique qui est réuni à l’éclat et luminosité, associé
l’optimisme et le positivisme, un nouveau soleil un nouveau jour, une nouvelle
voie. Le noir et le blanc dans cette image nous fait penser à une contradiction
entre l’indépendance par le soleil et l’enferment dans le noir.

Plus précisément, à la fin du couloir nous observons une porte ouverte


(nouveau chemin) devant un balcon, le balcon. Dans un sens connoté c’est une
résidence à la belle vue, soulagement mentale, nouvelle vie loin de souffrance et
un refuge pour cassé le bruit, nous avant un homme debout sur la porte, le debout
de tout chose au milieu c’est un obstacle, la personne est souvent un homme en
noir comme une ombre avec une grande taille, cheveux courtes, position
dominatrice. Plus près, entre l’avant dernier barreau noir, se trouve un petit chat,
peu perceptible, dans une position du chagrin, sa main sur ses yeux c’est comme
il essuie des larmes « Les chats sont stoïques (ils ne se plaignent jamais, même
s’ils ont mal et supportent mieux les vives douleurs que tout autre être vivant) ;
ils sont aussi silencieux et mystérieux »15, dans cette optique, le chat représente

13
https://www.emajweb.com/la-symbolique-des-couleurs-le-noir-en-marketing
14
https://evolutiongraphique.com/la-signification-cachee-des-couleurs-en-
communication-visuelle/

15
https://www.lefrontal.com/symbolique-du-chat

30
une créature faible, une âme brisée entre la lumière mais dans le sombre, évitant
à être observable, caché des yeux.

Pour finir notre interprétation, nous constatons que l’élément perturbateur c’est
un homme qui tient le pouvoir, sur qui ? Aucun signe, ce qui est confirmé, c’est
une créature ou une âme qui est plus inférieure au niveau physique, ou c’est vrai
un animal, probablement un petit enfant, une femme aussi. Ces informations qui
entourent l’image nous ont donné une idée sur le contenu du roman et c’est la
visée ce cette première page.

La première photo de couverture de notre corpus Nulle autre voix.

Dans ce roman, le but de la première de couverture n’a pas arrêté sur ce point,
selon quelques sources, et un mémoire précédent, le roman possède une autre
couverture plus détaillé, en illustrant avec l’image suivante :

La photo originale prise par Sonia Merabet ;

31
La photo originale est plus détaillée où elle montre une petite ouverture de la
fenêtre, et plus loin le monument qui symbolise l’Algérie (le sanctuaire du
martyr) ou (Makkem El Chahid), pour dire à voix implicite que c’est une histoire
Algérienne ou a eu lieu en Algérie comme une déclaration d’espace.

Après plusieurs tentatives de la part de l’écrivaine Maïssa Bey et la maison


d’édition (barzakh), afin d’obtenir plus de détails, pour arriver à mieux
interpréter et créer une relation étroite entre l’image et le titre. « Nous sommes
enfin arrivée à contacter la photographe Sonia Merabet via un réseau social, elle
a tout de suite accepté de donner tous les détails sur cette photo, surtout qu’il
s’agit d’un travail de recherche. Elle nous a dit qu’elle l’a prise au mois de
décembre 2010, au moment du lever du soleil, dans un quartier appelé Telemley
situé à Alger »16.

Dans l’illustration du roman employé dans les librairies, les travaux de


recherche, cette partie de la fenêtre est enlevée, et le fais que l’éditeur a abstenu

16
« La liberté, nulle autre voix que l’univers carcéral, mémoire de master, université
Frères Mentouri Constantine 1 »
32
de mettre la photo complète sur l’image de la première de couverture, ce qui
désigne une note très intéressante, elle nous a poussé de s’interroger sur la raison
de la négligence de ce côté, probablement que Maïssa Bey a trouvé que la
déclaration d’espace géographique (l’Algérie) crée une réflexion chez les lecteurs
autrement dit, elle voulait se concentrer sur le pilier de l’histoire sans chercher
localité.

Nous comme des lecteurs Algériens, la première des choses qui attire notre
attention c’est (le sanctuaire de martyr), automatiquement, cette concentration se
supprimera quelque mise au point sur le plus grand côté de l’image.

En somme, La relation entre Le titre et l’image est une relation complétive afin
de donner le sens sur le contenu du roman selon Genette, L’intitulé de notre
corpus Nulle autre voix, avec l’image entière, de quelle voix s’agit-il ? Le
symbole montré par la photo provoque plusieurs réflexions, est-ce-que c’est la
voix d’un pays ? Et ça revient ou à une affaire historique (révolution Algérienne)
ou une affaire politique (l’engagement politique), nous observons que toutes ses
hypothèses n’ont aucune relation avec l’histoire, littérairement c’est le hors sujet,
c’est une grande honte et une inculte à l’écrivain.

Enfin, La seconde photo a corrigé le chemin et le sens, Nulle autre voix, est
clairement un titre d’urgence, qui arrive à changer une situation tragique.

I.1.2.2 La déclaration de l’auteur :

Selon Gérard Genette :

«L’inscription au péritexte du nom, authentique ou fictif, de


l’auteur, qui nous parait aujourd’hui si nécessaire et si « naturelle »,
ne l’a pas toujours été, si l’on en juge par la pratique classique de
l’anonymat, et qui montre que l’invention du livre imprimé n’a pas

33
imposé cet élément du paratexte aussi vite aussi fortement que
certains d’autres… »17

La mention du nom de l’auteur est le premier acte que la maison d’édition doit
prendre précieusement, l’auteur dans le cercle littéraire c’est le dieu de son
roman. Dans notre corpus, le nom de l’écrivaine se situe au- dessus du titre, en
caractère gras, couleur blanche afin d’attire l’attention du lecteur.

Le nom de l’auteur est un élément très important dans le champ paratextuel, où


il joue le rôle su premier élément qui oriente le choix du lecteur. L’écrivain
signifie le style, le thème le genre…etc. En somme l’écrivain c’est le roman.

Notre écrivaine Maïssa Bey est parmi les énonciateurs qui préfèrent écrire en
pseudonyme tel que Yasmina Khadra, l’écriture en pseudonyme c’est une
écriture derrière mur, une énonciation secrète et protégée, son but est d’abriter la
réelle identité pour posséder le pouvoir de l’expression libre. Maïssa Bey de son
vrai nom Samia Benameur « C’est ma mère qui a pensé à ce prénom qu’elle
avait déjà voulu me donner à la naissance (…) et l’une de nos grand- mères
18
maternelles portait le nom de Maïssa Bey. » .

Maïssa Bey l’une des écrivaines de la littérature de l’urgence ou ce qu’on


l’appel « la graphie de l’horreur », c’est une littérature qui née durant la
décennie noire en Algérie, ce genre d’écriture est marqué par la terreur et
l’affolement, la violence et la barbarie, l’écriture dans cette période (terrorisme)
était considéré comme une façon de rébellion, le pseudonyme était le seul refuge
pour s’exprimer librement, cette dissimulation dans une autre identité n’était pas
une mode ou tendance c’était une obligation de protection pour échapper aux
dangers, aux menaces, et aux risques ce qui pourrait conduire a perdu son âme à
cette époque dure.

17
GENETTE Gérard, Seuils, Seuil, Paris, 1987, page 41.
18
http://www.lesfrancophonies.fr/BEY-Maissa

34
Ce nom de plume que Maïssa Bey avait choisi pour se cacher, maintenait il
marque la littérature Algérienne comme un grand nom dans le monde
Maghrébin.

I.1.2.3 La déclaration de la maison d’édition :

La maison d’édition barzakh se situe en bas dans la première de couverture,


écrite avec la couleur blanche et entre crochets, elle est la réalisation des deux
créatures Algériens Sofiane Hadjdj et Samia Hellal la créature de cette
maison d’édition était en 2000 à Alger « Hydra », à fin de donner la chance aux
jeunes écrivains Algériens et encourager la plume Algérienne « possibilité dans
leur propre pays. Nos choix sont tranchés et assumés : encourager une écriture de
l’intériorité qui explore les territoires de l’intime. Nous avons la chance de
rencontrer de nouvelles voix de la littérature algérienne, qu’elles soient de langue
française (El Mahdi A cherchour, Kaouther Adimi, Mustapha Benfodil, Habib
Ayoub, Abdelwaheb Benamansour, Bachir Mefti, Hakim Miloud …) Nous
publions également des auteurs renommés comme Rachid Boudjadra,
Mohammed Dib, Amin Zaoui ou Maïssa Bey : ainsi que d’autres à l’œuvre
discrète et sensible, Malek Alloula, Sadek Aissat… ».19

Le terme « Barzakh » est un mot emprunté de la langue arabe, Barzakh dans le


sens arabe désigne un autre monde après la mort d’une personne au jour de la
résurrection, ainsi que « Barzakh » est un monde inconnu comporte le bien et le
mauvais, nous ne pouvons pas imaginer ce qu’il y a dedans, tel que le monde
littéraire qui marche vers l’infini.

Cette maison d’édition a réussi à prendre une position de valeur internationale.

I.1.3. L’épigraphe :

L’épigraphe en littérature, est une expression en prose, nous pouvons la trouver


en vers situ au sommet du livre, d’un ouvrage ou d’un chapitre, comme un

19
http://www.editions-barzakh.com/a-propos/

35
prologue ou un résumé autour du contenu, L’épigraphe est un choix propre pris
par l’auteur lui-même tel une entrée du récit, la fonction de l’épigraphe est elle-
même d’une carte géographique celle-ci nous aident à connaître le cheminement
géographique et l’autre nous aident à nous approche du cheminement intellectuel.

D’après Gérard Genette l’épigraphe est : « une citation placée en exergue


généralement en tête d’œuvre ou de partie d’œuvre » 20
, il s’agit d’une phrase
courte à la suite du titre que se soit titre du roman chapitre ou un ouvrage c’est
une expression qui provoque la réflexion, ce n’est jamais une phrase écrite par
l’auteur lui-même s’agit d’une simple citation, un vers ou une maxime, elle est
écrite toujours dans la moitié droite de la page et souvent au centre.

L’épigraphe est une touche spéciale, l’objet qui explique au tour de sa


rédaction, elle est toujours, soit en caractère romain, soit en caractère italique,
tout dépend de sa référence, l’écriture romaine se trouve entre guillemet
généralement à force des citations tirées des dialogues, par contre l’italique
employé habituellement pour les vers et les citations d’une langue étrangère ainsi
que les proverbes. Son but est donc de préparer l’auteur d’entrer dans l’histoire.

« Je dis ce que je sais, que certaines histoires sont insaisissables, qu’elles sont
faites d’états successifs sans lien entre eux. Que ce sont les histoires les plus
terribles, celles qui ne s’avouent jamais, qui se vivent sans certitude aucune,
jamais »21.

Ce passage représente l’épigraphe de notre corpus extrait d’un roman intitulé


« Emily L » écrit par « Marguerite Duras 22», Emily L est un roman qui traite
une vie d’un couple anglais qui passe par une situation malheureuse ou plus
précisément les douleurs d’une narratrice femme, Maïssa Bey a dépendu d’un
style de manipulation des indices paratextuels à travers des points communs qui

20
GENETTE Gérard, Seuils, Seuil, Paris, 1987, page 134.
21
DURAS Marguerite, Emily L. Minuit, Paris, 1987
22
Marguerite Duras, nom de plume de Marguerite Donnadieu — est une femme de
lettres, dramaturge, scénariste et réalisatrice française, née le 4 avril 1914 à Gia
Định1 (près de Saigon), alors en Indochine française, et morte le 3 mars 1996 à Paris.
36
regroupent ces deux romans ; la violence, le mystère, le silence intérieur, silence
sur la vérité caché derrière un mur terrible.

« Je dis ce que je sais », à travers cette partie le protagoniste du roman parle


d’un témoignage perf, ses histoires sont dirigées d’une réalité, pourquoi « ce
que je sais » et non pas « ce que je ressens » ?, la narratrice dans ce roman ne
voulait jamais partager ses souffrances ou quelque chose liée de son monde
intérieur, elle a été enfoncée durant toute sa vie sans le droit de défendre.

Le choix précis de cette épigraphe n’est pas innocent, Maïssa Bey voulait
employer l’approche d’intertextualité pour nous indiquer sa présence, donc la
voix qui existe dans le titre c’est la voix des femmes qui n’on pas de voix, des
femmes qui vivent dans le silence et l’aphasie.

Enfin cette épigraphe montre que le contenu de l’histoire qui peut être réelle
accrocher à une affaire féministe douloureuse d’une part, par le personnel et
d’autre part, pour la société conservatrice.

I.1.4 La quatrième de couverture :

La quatrième de couverture, c’est la dernière page extérieure d’une œuvre elle


comporte généralement une partie présentative du roman « petit résumé », ou la
présentation de l’auteur, elle n’est pas numérotée, la quatrième de couverture à
pour rôle de compléter ce qui a été présenté par la première de couverture du
côté informations. Dans laquelle on y trouve toujours ; un extrait ou un résumé
du livre, des indications sur la catégorie, le nom le l’illustration, le prix, la
maison d’édition, l’auteur….

Le résumé que propose la quatrième de couverture c’est de se faire aux lecteurs


une idée exacte et claire.

La quatrième de couverture montré par notre corpus :

37
Dans notre quatrième de couverture, nous avons trois parties écrites en mini
caractère en blanc :

La première partie mettre en évidence un extrait du roman, « J’ai tué un


homme. J’ai tué un homme qui. Mais peu importe qui il était. Ou ce qu’il a fait.
C’était un homme … Je n’ai rien à dire de plus pour l’instant »23, ce passage du
roman est choisi par l’écrivaine M.B comme un départ de l’histoire, dès que
nous lisons nous comprenons qu’il aller de l’avant un acte commis, un meurtre
dans le roman, après un prologue qui a pris entre la page 11 jusqu’à la page 15,
l’histoire exacte commence à la page 17 avec l’expression froide « j’ai tué un
homme », en effet c’est un évènement majeur au fil narratif du corpus, cela signe
le côté sombre des évènements de l’histoire, son but est d’éveiller la curiosité du
lecteur et de lui faire découvrir l’histoire sans qu’il se sent en essayant de courir
derrière l’affaire du crime.

23
BEY Maïssa, Nulle autre voix, barzakh, Alger, 2018, p 17.
38
La deuxième partie sous forme de quatre petits paragraphes, sous une
expression qui peut être un titre comme sa peut être un tout petit prologue « une
femme raconte », un signe qui nous déclare que le protagoniste du roman est une
femme.

Les quatre paragraphes présentent un résumé et des informations, brèves sur


le contenu de l’histoire, quelques personnages tells que la femme qui a passé
quinze ans d’enfermement, son mari qui a été la victime de l’histoire ainsi que
l’anti héroïne qui a cherché de secourir cette femme afin de goûter la vie peu à
peu, il est évident qu’il s’agit d’un acte commis par une femme, en enquête de sa
liberté, souffre de son destin tracé.

Dans la troisième et la dernière partie, nous avons une brève biographie de


Maïssa Bey l’écrivaine du roman, ainsi que sa représentation de ses publications
chez barzakh la maison d’édition.

Toute en bas, nous avons la maison d’édition entre crochets, ainsi que leur e-
mail pour facilite la communication avec les lectorats, à la fin nous avons les
références de la photo de couverture « Sonia Merabet, Aérohabitat, 2010 »,
l’ISBN du roman qui apparait à droite et à gauche situ le code de barre.

L’étude que nous avons faite sur les éléments paratextuels inclus le titre, la
première de couverture, l’image, l’auteur, maison d’édition ainsi que la
quatrième de couverture, nous a permis de déterminer des divers indices et des
apparitions de la violence et la douleur dans le roman, ces éléments circulaire ont
donné des actualités autours de l’antérieur de l’œuvre.

La stratégie tracée par Maïssa Bey dans ce roman vers le paratexte était
convaincante et significative, du côté de présentation, ainsi que le choix des
couleurs, la couleur noire est pour faire ressortir le côté sombre de l’histoire le
blanc pour casser cette tristesse et la turquoise à fin d’offrir l’espoir, aussi que les
détailles de l’image ont organisé intelligemment, la touche prisonnière est très
présente, dans la quatrième de couverture M.B a choisi les indices les plus
attirant qui dévoile par exemple que le protagoniste est une femme qui a défendu

39
sa vie en premier lieu avec le meurtre et en deuxième lieu à travers voix « le
titre ».

En guise de conclusion, nous pouvons pu relever l’aspect tragique montré par


Maïssa Bey, qui à une manière moderne favorise ce roman tel un accessoire pour
étaler l’injustice dans la société Algérienne qui marche avec le système
phallocratique.

.I.2. « Nulle autre voix », un roman autobiographique, autofictionnel


via le graphisme épistolaire

I.2.1 le roman autobiographique

Etre en état d’interprétation, le roman autobiographique c’est une œuvre


narrative en prose, un récit mythique souvent authentique. Cette catégorie des
romans écrit avec un style propre, une personne réelle ou fantastique fait
rétrospectivement leur propre vie, l’autobiographie est une homogénéité des trois
mots, auto « soi-même », bio 0« vie » et graphie « écrire », selon la référence
grecque, c’est «écrire une vie soi-même ».

Les récits autobiographiques font l’étymologie à des personnages réels, des


localités existantes, les vrais styles vestimentaires, l’onomastique intuitive…etc.,
c’est simplement un journal intime qui occupe au niveau de l’édition du
personnage, mais seulement avec la première personne du singulier « je » car le
je dans l’œuvre autobiographie est une loi littéraire.

Le « je » autobiographique garde toujours le côté réel de l’histoire, a un


référent effectif qui se tourne vers l’auteur, une œuvre avec ces caractéristiques
créer un amalgame de la fiction, future, souvenir, passé, et une touche crédible.

Dans l’aire de l’autobiographie, George Gusdorf alerte avec raison que : « La


superstition de l’exactitude est tenue un échec par l’intervention d’une

40
imagination créatrice rétrospective, capable de réformer la perspective du vécu
de la vie selon les exigences d’une mythistoire personnelle ». 24

Dans le même ordre d’idée, Les autobiographies féminines maghrébines, ont


appuyé sur les romans représentatifs, précisément qui passent par le « je » , au
commencement lors de ce style qui s’interpelle « autobiographie » les écrivaines
maghrébines ont besoins de sortir de la phallocratie, de la ferme, la chute
l’ombre et la marginalisation sociale, initialement, les auteures via leurs
premiers romans veulent partager au publique des lectorats leurs vie, leurs
souvenirs, leurs expériences ainsi que leurs désirs afin de prouver leur existence
en tant que femmes, deçà le biais de la fiction, en illustrant avec le roman de
Malika Mokaddem dans « l’interdite », ainsi qu’Assia Djebar par « l’Amour, la
fantasia », « des pierres dans ma poche » de Kaouther Adimi, qui se sont basés
sur le « je » autobiographique dont leur permet d’apporter leurs aspirations et
leurs parcours sans motionner les noms véridiques.

Par conséquent , le genre autobiographique se constitue par la présence de


trois « je » semblables que le « je » du narrateur le « je » de l’auteur ainsi que
celle du personnage principale, en amalgamant, l’autobiographie s’émerge par
des effets fantastiques désignés par l’auteur lui-même, en revanche, la
description des localités véritables, des prénoms intuitifs, des vrais styles
vestimentaires ainsi que des états psychologiques validés par la science dans
l’objectif de donner la crédibilité du « je » qui passe par le discours
autobiographique.

I.2.2 L’autobiographie Benameurienne au sein de « Nulle autre voix »

Dans un premier temps, Notre écrivaine Samia Benameur, nom de plume


Maïssa Bey, est parmi les écrivaines maghrébines qui ont prouvé leur existence
dans l’arène littéraire pendant la décennie noire, où le déguisement était obligé

24
Déjeux Jean, la littérature féminine de langue française au Maghreb, Paris, Karthala,
col. Lettres du sud, 1994, page 2.
41
pour faire exprimer librement. Yasmina Khadra nom de plume de Mohammed
Moulessehoul, Fatima-Zohra lmalayène déguisée dans Assia Djebar….etc.
Le genre de l’autobiographie chez les femmes écrivaines au Maghreb c’était
une façon de rébellion au moment que le «je » et précisément le « je » féminin
était appréciée comme une atrocité et une violation des règles littéraires et
sociales.

Au Maghreb, les controverses, « qui je suis ? », « qui nous sommes ? » était le


premier départ pour la plume de la représentation, d’engagement politique
surtout dans cette époque du terrorisme où le déguisement était une obligation de
protection

Maïssa Bey, une écrivaine féministe avec distinction, parmi ses romans, « Au
commencement de la mer- 1996, Cette fille là-2021, entendez-vous dans les
montagnes- 2002, Hizya-2015 », et « Nulle autre voix » son dernier roman en
2018.

Simultanément, tous les œuvres qui portent le nom de Maïssa Bey, ont présenté
une histoire différente, signées par une femme ou une jeune fille en manifestant
leur engagement dans une affaire féministe marginalisée.

Auparavant, après avoir lire ce roman avec différentes manières, primaire,


orale, attentive, analytique et critique, on a pu constater que notre roman est une
autobiographie féminine avec distinction, c’était aussi un auto- alarme pour nous
avant même d’ouvrir le roman. Maïssa Bey a préféré de nous résumer ou donner
une idée afin de faciliter la compréhension des premières pages vu que notre
roman possède un long prologue, « Nulle autre voix », un titre très signifiant au
tour du genre, il y a une voix qui parle et seulement une voix sans addition,
clairement que le « je » va être le pronom personnel dominant, cette certitude via
ce graphisme complique encore l’idéologie, à partir de cela, nous pouvons
conclure que ce titre n’est pas choisie dans un seul but, c’est une autobiographie
folle ? Est-ce que Maïssa a réussi vraiment de calligraphie un roman avec une
seule voix ? , Notre titre est vaste.

42
La catégorie autobiographique dans ce champ représente dans l’autobiographie
autonome, qui ne se partage jamais avec d’autre dans l’histoire, le transducteur
électroacoustique a été donné entièrement au protagoniste (l’inculpée), le « je ».

En guise d’illustration, nous avons pu relever les citations les plus


convaincantes :

La première élocution « j’ai tué un homme. J’ai tué un homme qui. (….) je
n’ai rien à dire pour l’instant ».25

« Je vous écris ces quelques lignes pour vous faire savoir de mes nouvelles ».26

« Je n’ai jamais entendu ma mère appeler mon père avec son prénom. Elle ne
l’appelait pas non plus de sidi ». 27

« Et puis, je me prise au jeu. Ces moments où je vais à la recherche de mon


passé deviennent presque indispensable ».28

« J’écrivais. J’écrivais pour ma survie. Une survie qui passait par ce service
rendu aux autres. J’écrivais pour me faire une place parmi mes compagnes de
détresse. Pour me faire accepter ».29

« Je me demande quelle sera la première phrase dans son livre. Je sais que les
autres accordent beaucoup d’importance à ce qu’on appelle l’incipit. Les
lecteurs aussi » 30

« Je n’ai jamais fait partie de cette catégorie de femmes sur lesquelles les
hommes se retournent. Mon apparence physique m’a permis d’échapper au
clavier du harcèlement de rue auquel ces femmes-là sont confrontées » 31

25
Bey Maïssa, Nulle autre voix, barzakh, Alger, 2018, page 17.
26
Ibid. Page 36.
27
Ibid. Page 146.
28
Ibid. Page 160.
29
Ibid. Page 36.
29
Ibid. Page 90, 91.
30
Ibid. Page 106.
31
BEY Maïssa, Nulle autre voix, barzakh, Alger,2018, page 153.
43
« Je ne sais pas ce que je vais faire de ces pages noircies au fil de la plume,
sans dates ni références précises, fragments disparates de ma vie » 32

« Je choisi librement de m’enfermer. La solitude est mon lot mais surtout un


bien chèrement acquis dont je ne me lasse pas » 33

D’après ces déclarations de notre protagoniste féminin, nous pouvons déduire


que notre auteure a penché sur le genre autobiographique féminin.

 « Nulle autre voix », une autobiographie défigurée ?

En état d’interprétation, notre corpus est une graine du champ féminin, «


L'écriture féminine est une théorie qui analyse les relations entre, d'une part, les
inscriptions culturelles et psychologiques du corps féminin et, d'autre part, les
spécificités de la langue et des textes des femmes » 34

L’écriture féminine à été toujours ubiquiste dans la culture littéraire, dans


objectif de défendre l’affaire féminine à travers l’analyse des textes qui
provoquent la liberté, la voix et le changement, cette écriture s’appuyée sur des
lois précises qui donnent toujours la valeur du protagoniste aux femmes ou la
domination féminine à travers le « je » autobiographique féminin.

Selon Suzanne Wilson :

« Si l’on accepte la proposition qu’il existe une écriture


féminine, C’est-à-dire une littérature qui distingue d’autres part le
fait qu’elle est écrite par des femmes pour des femmes, on peut la
considérer comme la mise en question de (1 ﴿ce qui c’est d’être
femme et de (2 ﴿ce qui c’est d’écrire. Bien sur, cette écriture peut se
manifester en de Nombreux genres littéraires, mais peut être

32
Ibid. page 170.
33
Ibid. page 58.
34
https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89criture_f%C3%A9minine consulté le
20/06/2021
44
l’autobiographie est-elle le genre littéraire dans lequel on peut
discerner d’une façon la plus Frappante une théorie de l’écriture
dans laquelle les femmes parlent D’elles-mêmes et de leur
écriture »35

En employant le « je » féminin lié au genre autobiographique, auparavant afin


d’analyser l’écriture féminine, il est obligatoire d’utiliser le « je » comme un
grand chapitre d’autobiographie, qui ouvre généralement la porte de la violence
et la menace destinés aux femmes, le « je » épouvanté au même instant le « je »
rebelle qui représente la liberté de l’écriture « la femme en tant qu’objet vivant ».

Dans le même ordre d’idée, nous allons présenter le schéma suivant en vue de
monter les différents types du « je » autobiographique existant dans notre
corpus :

35
WILSON Suzanne, Auto-bio-graphie, vers une théorie féminine, the French Review,
Paris, vol, 63, no.4, (Mar, 1990).
45
Le « je » autobiographique féminin

Le « je » du corps et Le « je » épouvanté
d’esprit

L’assertion de soi La quête de soi

Figure 01 : le « je » autobiographique féminin.

Ce corpus c’est une autobiographie. En acquittant avec l’assistance de la


première personne du singulier le « je ». Plus déterminément les différentes « je »
autobiographiques qui symbolisent une seule personne ; l’auteure le dieu de son
œuvre, qui raconte l’histoire (personne authentique) qui fonctionne au tour de la
représentation et la narration. Particulièrement, la narratrice qui est le
protagoniste anonyme : « depuis le jour ou deux policiers m’ont sortie de chez
moi menottes aux poignets pour me livrer à la justice, je ne suis désignée qu’en
référence à mon acte »36. La narratrice va dérouler dans l’histoire derrière un
champ lexical insultant et accusateur ; « (…) la coupable, l’accusée, l’auteur du

36
BEY Maïssa, Nulle autre voix, barzakh, Alger, 2018, p17.

46
crime, l’inculpée, la détenue, numéro d’écrou ou matricule F277 »37. Le
protagoniste via ces déclarations il nous a positionné sur un « je »
autobiographique péjoratif, dès le début « j’ai tué un homme. J’ai tué un homme
qui….. » 38.

Notre récit est basée sur un meurtre, en employant un « je » qui a commis un


crime, « la peine de mort infligée aux criminels peut être envisagée à peu près
sous le même point de vue : c’est pour n’être pas la victime d’un assassin que
l’on consent à mourir si on le devient »39- Jean-Jacques Rousseau- (un écrivain
et philosophe francophone)40.

Le personnage principale, l’inculpée ou la détenue construit un « je »


autobiographique déguisée par la cruauté et la dureté relativement au superficiel
de l’histoire « le bras se lève. Puis retombe une première fois. Trois coups. Trois
coups seulement. Il n’a pas le temps de se retourner. Ni celui de comprendre
peut être ».41

« Je dis : je n’ai jamais retrouvé plus la qualité de silence de cette nuit là. On
aurait dit un silence de neige et de brume qu’aucun bruit de vie ne défaisait ». 42

« La cafetière bout. L’odeur de café se répand dans la cuisine… je bois le café


encore bouillant je rince la tasse. Je la dépose dans l’égouttoir… je me rassois »
43 réaction après le crime. De puis le commencement de la lecture, autrement dit,
dès les premières pages on a l’impression que ce « je » est sans scrupules ce qui
donne une image enlaidi sur le personnage féminin.

Dans un second temps, entre les vrais vagues de l’histoire, la narratrice


commence à nous faire d’être une oreille attentive via ses lettres, et après de

37
BEY Maïssa, Nulle autre voix, barzakh, Alger, 2018, p17.
38
Ibid., page 17.
39
https://citation-celebre.leparisien.fr/citations/39748
40
https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Jacques_Rousseau
41
Ibid, page 13.
42
Ibid, page 14.
43
Ibid, page 14.

47
nombreuses tentatives de persuasion de la part de l’écrivaine (Farida), nous
avons pu découvrir un autre flanc à l’intérieur de l’histoire.

« La femme est un être profond, terrible, insondable comme la mer,


mystérieux et infini comme le ciel »44, Alexandre Dumas fils (est un romancier et
dramaturge français). Notre protagoniste (la détendue) a vécu toute une vie
tragique depuis son enfance sur le contexte social (la société conservatrice
Algérienne pendant la décennie noire) ainsi que familial ; un père qui est
presque absent dans sa vie, une mère impitoyable qui pense seulement aux
paroles des autres, un frère assassiné dans une embuscade terroriste, l’autre le
benjamin est celui qui reste avec elle pendant ce foutu moment. La psychologie
de notre protagoniste s’est abattu jusqu’à ce qu’elle l’amène à penser au suicide «
je suis avancée jusqu’à l’extrême bord de la falaise(…).Aie ! Au moins ce
courage, toi qui n’a jamais rien fait de ta vie ! Un pas, un seul, et poussière tu
retourneras à la poussière ! »45, En adolescence.

« J’ai tué un homme »46, la préposition initiale avec laquelle notre histoire
commence, un homme mystérieux, qui est cet homme, pourquoi ? et dans quel
but ? L’homme c’est la victime qui n’est pas identifié dans l’histoire, une
victime anonyme, manifestant dans quelques lignes où l’auteure a dit que c’est
son mari, le vrai tueur. Un phallocrate implicite et une bête humaine, c’était un
mariage traditionnel par le choix de sa mère. Autrement dit, c’était un mariage
mortel pour la jeune fille «mon histoire fait parties de ces histoires que l’on
raconte le soir aux enfants, en lieu et place des contes, sans doute pour leur faire
peur »47. Cette femme a été punie pour les raisons les plus significatives, et
parfois sans logique « je me suis levée pour débarrasser la table. Quelques
instants plus tard, il est arrivé derrière moi dans la cuisine. A pas de loup. Il m’a
donné un coup de pied dans les mollets. De toutes ses forces. Je suis tombée sur
les genoux. Le plat que je tenais s’est cassé. En essayant de me rattraper, j’ai

44
https://www.proverbes-francais.fr/citations-femme/
45
BEY Maïssa, Nulle autre voix, barzakh, Alger, 2018, page 44, 45.
46
Ibid, page 17.
47
Ibid, page 100.
48
glissé. Un éclat de porcelaine m’a entaillé la paume de la main droite (……..), la
plaie était profonde. Le sang coulait abondamment. Il aurait fallu aller l’hôpital
et poser des point de suture (…..) quand je suis allée dans la salle de bains pour
y chercher du coton et un pansement, j’ai vu qu’il avait fermé la porte de la
chambre. Il devait dormir »48, « j’ai eu le choix qu’entre deux options : mentir
ou me taire »49, à travers ses déclarations, nous conclusion qu’il était violent,
injuste, une personne malade mentale qui être heureux et fière de blesser les
autres. C’était son hobby.

En outre, le couple et via le silence que la femme possède juste car elle a un
ego fort qui bataille dans son esprit. Etait un couple mécène, exemplaire entre
les voisins ainsi que les boutiques sous l’immeuble. La vérité est cachée dans un
cœur féminin, cette petite âme dont la blessure n’as pas guéri des tourments de
sa famille, jusqu’à ce qu’elle soit surprise par un autre enfer éternel. La porte de
sa maison représente en grande partie les plaines de la savane (la société), là où
le lion attaque la gazelle, elle résiste et s’enfuit jusqu’au bord de la vallée. Elle
s’arrête et regarde d’avant en arrière. Elle sait maintenant qu’il n’y a pas
d’échappatoire pour elle. Si elle reste, le lion (son mari) s’attaquera et si elle
saute à l’eau, elle sera le dîner des crocodiles (la langue sociale), et dans les deux
cas, elle subira son destin inévitable.

L’édition l’aube à travers le même roman a changé la première de couverture


de sa façon.

Selon la maison d’édition originale « barzakh », la photo de couverture est


basée sur l’acte, sur localité sans donner un indice personnel, une personne qui
est debout à la fin du couloire en noir sa donne pas vraiment un grande chose
significative, par contre dans la deuxième photo proposée, l’aube a fait plus
d’attention au personnage, à travers un tableau clairement à mains, une personne
désespérée au milieu d’une porte qui sépare entre deux endroits, l’un en jaune
mélanger un peut par l’orange ( les deux couleurs qui représente le feu et l’enfer)

48
Ibid. page 113.
49
Ibid. page 112.
49
et l’autre en un mélanger entre le bleu et le vert ( et les deux déclarent la liberté,
le paradis via l’herbe et le ciel), devant la porte une personne triste, nue une
main menotté, du milieu de sa taille au bas de ses jambes, il ya des griffures,
comme si elle effaçait quelque chose. Ce qui ressemble à une chose ordinaire sur
la photo est simple, bette et désordonné. Par contre le peintre veut nous dire avec
cette touche folle qu’elle est une femme qui porte une robe ou une jupe (les
rayures ont été évasées).

La photo d’un autre côté ;

Notre protagoniste est également une femme intellectuelle, qui travaille dans
un laboratoire, l’élément qui nous a attiré notre attention, et qui nous a donné

50
l’impression de poser cette question, « est ce que c’est une autobiographie
défiguré ? ».

Dans la lettre numéro cinq (5 ﴿, Nassima, une prisonnière collègue a posé une
question pertinente à notre protagoniste « pourquoi tu l’as pas empoisonné ? Tu
travaillais dans un laboratoire pharmaceutique, non ? Peut être que personne
s’en serait aperçu, ni vu ni connu ! Tu sais les médecins de nos jours… ils
n’insistent pas trop. Tu pleures, tu cries, tu les embobines et hop ! Tt tu ne serais
pas là ! .... c’était la une remarque pleine de bons sens que personne ne m’avait
faite avant elle ».50 Ici une question valable, l’acte commis par l’ex-étendue était
avec l’arme blanche (couteau), cet outil va clarifier le crime, les coups, les
empreintes, les traces agressives…etc. Une bataille sanguine qui va donner une
clarté du crime, malgré qu’elle ait pu le tuer implicitement d’une façon plus
intelligente ! Après quelques lignes j’ai trouvé la morale « l’empoisonner ? Bien
sûr j’y avais pensé. Je m’étais même renseignée sur les doses mortelles, sur les
effets de certains produits toxiques comme l’arsenic, le cyanure, la digitaline, et
sur la façon de les administrer. Il n’aurait pas été très difficile de me procurer
l’une de ces substances au laboratoire…..j’ai très vite abandonné cette idée.
Trop de préparations et de précautions à prendre. Trop d’incertitude sur l’issue,
le crime que je voulais, que j’allais commettre, ne pouvait s’accommoder ni de
tergiversations ni de calculs »51.

Notre protagoniste voulait terminer l’histoire définitivement, le poison reste un


moyen d’incertitude. Plus loin, cet homme est abusif, il est capable de la forcer
à manger avant lui. La bonne personne est exposée par ses yeux quand elle fait
quelque chose simple de mal, le mensonge par exemple, que vous pensez sur un
crime !

Etre en état d’interprétation, quand une créature est empoisonnée, elle souffrira
énormément à force de la douleur qu’elle ressent à l’intérieur de son corps,
revenant aux déclarations de l’inculpée sur les différentes doses mortelles ;

50
BEY Maïssa, Nulle autre voix, barzakh, Alger, 2018, page 79.
51
BEY Maïssa, Nulle autre voix, barzakh, Alger, 2018, page 82.
51
l’arsenic, cyanure et la digitaline se sont des toxines violentes qui nuisent aux
tournement sévères de l’homme avant sa mort à travers des douleurs excessives
qui provoquent la circulation sanguine dans les viscères, pleins de souffrances
jusqu’à l’arrêt de son cœur, elle le savait, elle était laborieuse. Elle avait la
chance pour de se venger, Grâce à cette méthode, elle a même pu cacher les
auréoles du crime d’une manière intelligente chimique, au point où le médecin
légiste a du mal à comprendre le motif du décès. Ce que nous avons constaté
déjà décrit peut être la preuve de la miséricorde du tueur.

Cet acte commis sur cet homme était un moyen de défense et un prix pour sa
liberté, elle ne pensait même pas a son sort, cette personne était un monstre, elle
doit le tuer et échapper même si la forêt est pleine des loups, c’était si terrifiant
qu’elle préférait l’emprisonnement et le risque d’exécution comme refuge, elle a
tout sacrifié, égal elle-même, son monde et l’au-delà « je représente donc deux
anomalies : je n’ai pas enfanté et j’ai ôté la vie à un homme. Le poids de mes
manquements aux prescriptions de tous bords sera lourd à porter le jour où je
me soumettrai au jugement de dieu. Aucun espoir de délestage. Mon dossier
d’admission au paradis est définitivement clos. Sans recours »52. A travers ces
propos, elle l’a non seulement condamné, au surplus mais aussi elle s’est
astreinte à mort vivante.

En somme, nous pouvons constater que le « je » autobiographique féminin


choisi par Maissa Bey, il n’était pas défiguré par contre c’est un « je » déguisé
vers le défectueux qui porte une vérité interlinéaire qui proclame l’innocence du
protagoniste sur cette affaire juridique, une citation de la part de cette accusée à
travers la quelle elle veule nous passer un message a fin de nous dire qu’elle était
obligée de faire ce qu’elle a fait au prix de sauver son âme autant qu’une créature
adynamique « les femmes ne tuent pas. Elles donnent la vie. » .

52
BEY Maïssa, Nulle autre voix, barzakh, Alger, page 32.

52
I.2.3 L’autofiction au fond d’objet d’étude :

L’autofiction, une notion fondue par Serge Dobrovsky pour la première fois en
1977, au sein du roman fils53.

D’après Serge Dobrovsky :

« L’autofiction, c’est la fiction que j’ai décidé, en tant qu’écrivain de me


donner à Moi-même et par moi-même, en y incorporant au sens plein du terme,
l’expérience De l’analyse, non point seulement dans la thématique, mais dans la
production du Texte ».54

E premier temps, L’autofiction est une plume de fiction antagonique à


l’autobiographie dont les épisodes sont concrets, d’après cette citation, nous
pouvons élucider que l’autobiographie est un genre consubstantiel à l’autofiction,
d’une part, la vie réel est toujours un plan imaginaire (l’homme imagine toujours
son ultérieur dès l’enfance), d’autre part, vu que la littérature est basée sur le
fantastique, conséquemment, l’écrivain est redevable à l’inspiration. Comme il a
dit Albert Einstein « l’imagination est plus importante que le savoir »55.

En deuxième temps, La discrimination entre une œuvre autobiographique et


l’autofictionnelle est délicate, d’une autre façon elle est indissociable, selon le
dictionnaire Larousse, « l’autofiction est une autobiographie qui emprunte les
formes narratives de la fiction », l’autofiction est donc un genre qui réside à
parler de soi, pareillement d’une autobiographie, l’écrivain en appuyant sur sa
propre histoire, sa personnalité, la vie réel des autres, les expériences sociales, en
s’offrant une histoire librement inventée à propos de tous ces facteurs qui aident
à organiser des évènements authentiques et légendaire.

53
DBROVSKY Serge, Etude romanesque 2. Modernité, fiction déconstruction, (éd,
Bessières), Paris : lettres Modernes, 1977.
54
COLONA Vincent, l’autofiction, essai sur la fictionnalisation de soi en littérature
linguistique, école des hautes études en sciences sociales, Paris, 1989.

55
https://citation-celebre.leparisien.fr/

53
Dans le même ordre d’idée, un roman autobiographique n’est jamais
indépendant de la littérature de fiction, étant donné que l’auteur y présentait à la
fois à l’instar narrateur et personnage principale.

En somme, le rapport entre l’autobiographie et l’autofiction est un contacte


constructif et d’amalgame, partant de cela, la charte autobiographique se trouve
combiner dans le pacte autofictionnel.

Maïssa Bey, a réalisé toute une histoire en dévoilant la condition féminine à


travers un « je » (autobiographique, autofictionnel féminin) qui donne une
homogénéité au sein de ces deux chartes.

L’histoire que notre écrivaine a réalisé, se présente dans le champ


autobiographique avec une flèche de fiction, le contenu de notre thriller fait
partie de la société Algérienne, notre éditorialiste a mit sa plume sur le langage
courant du pays, à l’instar des mots empruntés, « Nada Nada », en espagnole qui
signifie rien, « El katiba » c'est-à-dire l’écrivaine, « El mektoub », le destin, ainsi
que la traduction littérale dans la proposition « les femmes qui quittent la
route », pour dire « des femmes pourries » par la langue de la société Algérienne
« j’ai souvient essayé d’imaginer le chemin qui a mené ces femmes- souvent de
très jeune filles- à échoué là, à devenir celle dont on dit dans le langage
populaire qu’elles ont « quitté la route » ou encore qu’elles « n’ont aucune
valeur » . 56

La période choisi dans le roman c’est la décennie noire, parmi les durées les
plus laborieuses dont l’Algérie a connu, notre scénariste a profité de l’époque et
fait tourner l’histoire autour des évènements réels à fin d’ajouter une touche de
crédibilité à son thriller « nous somme le 27 mai 2001(…….) les évènements des
derniers jours l’inquiètent sans doute. Il y a eu en Kabylie des manifestations
suivies de répression sanglantes. Le sang n’est pas fini de couler »57.

56
BEY Maïssa, Nulle autre voix, barzakh, Alger, 2018, page 88.
57
Ibid, page 53.
54
Les évènements Les lieux réels (ancrage
historiques référentiel)

Effet du réel

Figure 02 : le réel dans le réel

Par ailleurs, dans un point très important, Maïssa a fait une intertextualité à
propos de ce roman, avec une relation qui ressemble une fois à la femme accusé
dans « Nulle autre voix » et François Lepic dans « poil de carotte », en somme
que ces derniers partageant la haine de la société envers eux et l’inégalité de
l’amour par leurs parents, « je me souviens encore du titre de ce petit livre aux
pages jaunies et cornées : poil de carotte. Les aventures du petit enfant mal-aimé
l’émouvaient. Elle ne tarissait pas d’injures pour la mère, Madame Lepic.
J’avais beau lui expliquer que parfois les mères n’aiment pas pareillement leurs
enfants, au ‘après tout ce n’était qu’un roman, que ce n’était peut-être pas une
histoire vraie, elle n’en démordait pas »58.

Enfin de compte, ces deux protagonistes n’étaient pas son culpabilité, mais
c’est leurs destins qui les ont jeté dans des communautés injustes, la première est
punie puisque elle est arrivée une fille dans une mentalité phallocrate, et le
deuxième puisque était une créature un peut différente dans une mentalité
discriminative.

Pour finir, nous pouvons dire que l’écrivaine a réussi d’amalgamer


l’authentique et l’esthétique d’une façon très intelligente en ajoutant le réel dans
un réel dissemblable.

58
Ibid, page 82.
55
Nous clôturons notre analyse par la citation de François Mauriac « Seule la
fiction ne meurt pas, elle entrouvre sur la vie d’un homme une porte dérobée, par
où il se glisse, en dehors de tout contrôle, son âme inconnue » 59.

 L’écriture introspective :

Etre en état d’explication, en psychologie, « l'introspection est une méthode


d'observation et d'analyse de soi en vue d'étudier sa propre personne (psychologie
introspective) et d'acquérir une connaissance de soi ou bien en vue de connaître
l'esprit humain en général »60. Autrement dit, l’introspection est une théorie qui
se trouve l’intérieur de soi, à l’instar la pensée, la fiction, le postérieur et ainsi de
suite (l’abstrait).

Selon Paul Diele 61


« l’introspection est « une fonction naturelle et innée dont
la finalité est d’assurer la régulation de la vie intérieure ». Ainsi, le « Connais-toi
toi-même » est un précepte viral pour l’auto-organisation de la vie psychique ». 62

Sur le palier littéraire, une question introspective c’est une action d'observation
et de regard attentif sur soi. L’introspection romanesque, c’est un genre que
l’écrivain choisi afin d’améliorer la pensée des lectorats, de créer une attache
mentale entre la fiction de l’auteur et l’imagination du bibliomanes. Le style
introspectif traite un côté de subjectivité romanesque, il donne l’impression au
lecteur qu’il fait une partie de cette histoire, une sensation qu’il se trouve à
l’intérieur des pages, pour Paul Ricœur : « Dans un roman à la première
personne, l’introspection est le fait d’un narrateur, et dans un roman à la
troisième personne, c’est encore le narrateur qui tire parti de cette possibilité,

59
MAURICE François, commencement d’une vie, dans : l’écrit intime, la platine, Paris,
1953, page 14.
60
https://www.passeportsante.net/fr/psychologie
61
Est un psychothérapeute français d’origine autrichienne.
62
https://www.passeportsante.net/fr/psychologie

56
appliquée à ses personnages, y compris et surtout – comme cela est présupposé –
lorsqu’il se donne le droit de lire en eux » 63

L’interrogation introspective dans un roman littéraire, c’est une façon d’offrir


une langue à l’œuvre, en position que le bibliomane être un destinataire et un
personnage participant, en somme, est un style de plume oraux-mentale,
l’écriture introspective c’es où le protagoniste partage son propre histoire à la
recherche d’une oreille attentive, une façon de défense dont le narrateur veut se
libérer via un monologue intérieur,

«… Pour de pures raisons de commodité, les récits biographique


qui reposent directement sur l’introspection et font en cela appel à
la faculté présumé de se faire le témoignage privilégié de ses seuls
états, pensés et sentiments. Le roman, même lorsqu’il emprunte la
forme d’un récit à la première personne et se rapproche en cela de
l’autobiographie, y compris fictive, fait appel, me semble-t-il, à un
regard et à un rapport avec les autres qui en diffèrent, et qui ne se
distinguent pas forcément des pouvoirs que s’arroge l’écrivain
lorsqu’il fait appel à la troisième personne »64.

Par voie de conséquence, l’écriture introspective, ou ce qu’on l’appel


métaphoriquement « l’acte de regard l’intérieur », est un style au sein d’une
œuvre autobiographique qui vise à élargir la pensé et rendre l’histoire plus
concrète à travers les questions subjectives.

Après avoir analysé notre projet de recherche, « Nulle autre voix » est un
roman introspectif, Maïssa Bey a consigné une histoire autobiographique qui
comporte quatorze lettres avec une voix unique, en illustrant avec le titre, cette
gorge qui dit « je » voulait défendre une affaire négligée, à travers d’abord le
partage de l’histoire et l’interrogation discursive, le but de cette dernière est de
mettre les lectorats en position dont l’écrivain a vécu, dans le concept que, si tu

63
Ricœur Paul, Temps et récit, 3 vol, Paris, Seuil, 1983.
64
https://books.openedition.org/psorbonne

57
était a ma place tu ferai quoi ? L’écrivain utilise des questions inconvenables
pour amener le bibliomane à réfléchir davantage à la chronique tout en cherchant
à trouver des dénouements en même temps.

Notre roman possède un nombre énorme de ponctuations, d’après Ambrose


Bierce « la ponctuation est le sel de la phrase »65, quand on entrebâiller le conte,
la première chose qui vas attirer notre attention est la ponctuation (les points, les
virgules, les point d’exclamations, d’interrogations, de suspensions, les
guillemets….)

Par ailleurs, parallèlement que la ponctuation est une loi littéraire, on distingue
habituellement quatre grands fonction majeurs, sur le niveau syntaxique, cette
fonction possédée, sert à organiser le graphisme ainsi que la pause qui donne le
confort respiratoire ça aide à bien déchiffrer, sur le palier sémantique, les signes
de la ponctuation aident à comprendre le sens d’un texte composé, vu que la
ponctuation détenu un grand pouvoir de changer le sens, dans la sémantique ces
signes sont vraiment le sens du sens, question de vie ou de mort, « tuez, pas
laisser passer », « tuez pas, laisser passer », si vous étiez dans un champ terroriste
par exemple et vous détenez cette carte de passage c’est la virgule qui vas vous
aidez ou vous tuez, la fonction impressive, ici la ponctuation permet d’indiquer
les sentiments et les intonations de l’écrivain ( le doute, la colère, l’ironie….) elle
provoque l’état de la narration, et finalement le fonction rythmique, dans le
concept de l’organisation également.

« Nulle autre voix » est un roman expressif, il tourne au tour une personne qui
a vécu un destin tragique et qui voulait l’exprimer d’une manière d’éclatement.
Revenant à l’introspection, notre protagoniste voulait déclarer l’explicite et
l’implicite à la fois, ce qui explique le rythme dessiné par la ponctuation qui
donne une gorge concrète à la aux pages et au plume.

A l’aide de notre thriller, en justifiant avec les passages suivant :

65
AMBROSE Bercer, Le dictionnaire du diable
58
« Elle n’est rebutée ni par ma froideur ni par mes silences. Comment m’a-t-elle
repérée ? Comment a-t-elle a retrouvé ma trace après tant d’années ? Pourquoi
a-t-elle jeté son dévolu sur moi ? Questions qui restent en suspens » 66

« Vous le savez ? Vous savez qu’une femme peut éprouver du désir avec la
même irrésistible force, la même impatience qu’un homme ? » 67

« Qui sera la narratrice ? Se mettre-t-elle en scène ? Elle dit qu’elle veut être au
plus près de la vérité. Quelle vérité ? Celle que je lui sers parcimonieusement, ou
celle qu’elle tente de débusquer derrière mes silences ? » 68

« Qu’est ce qui me rattachait encore à la vie ? Qu’est ce qui me faisait encore


hésiter ? Il m’est impossible de le lire aujourd’hui » 69

« Comment l’idée a-t-elle pu percer les ténèbres et se frayer un chemin jusqu'à


la partie la moins atteinte, la moins atrophié de ma conscience ? » 70

« Comment va-t-elle me décrire ? Quel prénom va-t-elle me choisir ? Et surtout,


me reconnaîtrai-je dans son personnage ? Aurai-je un droit de regarder sur le
produit final ? Nous n’en avons pas encore discuté »71.

En guise de conclusion, ces extraits de notre roman dont Maïssa a utilisé au


but d’incarner l’écriture introspective donnent l’impression aux lecteurs qu’ils
sont plus près au personnage ainsi que la mise en position qui sert à motiver la
pensé et rendre le protagoniste plus authentique plus réel, ce genre usagé par
certains écrivains a fin de présenter une subjectivité en deux parts, celle de
l’écrivain et celle du lecteur.

66
BEY Maïssa, Nulle autre voix, barzakh, Alger, 2018, page 31.
67
Ibid. page 177.
68
Ibid. page 133.
69
Ibid. page 46.
70
Ibid. page 46.
71
Ibid. page 106.
59
La fiction et l’introspection sont des espaces indissociables, mais c’est dans
l’introspection où se trouvent la fiction et la mémoire, « la mémoire est une
fiction. Elle est comme une mosaïque, faite de tessons », José Carlos.

I.2.4. le genre romanesque :

 Roman en littérature épistolaire :

Le roman épistolaire est avoir pour nature à la combinaison à la forme


d’expression ; la missive « la lettre », d’après le robert « un écrit que l’on
adresse à quelqu’un pour lui communiquer ce qu’on ne peut pas ou ne veut pas
lui dire oralement ». 72

La lettre est la première notion qu’on doit la comprendre afin de parler du genre
épistolaire, la missive est une modalité de communication écrite largement de
temps entre un destinateur et un destinataire, une manière d’ellipse. La lettre est
le sommet du genre épistolaire, L’étymologie du terme « épistolaire » vient du
latin « épistula » ou (épistola) emprunté au grec « épistolé » qui désigne « lettre
». L’adjectif épistolaire est « tout qui concerne une correspondance entretenue
par l’écriture des lettres manuscrites »73.

En somme le genre épistolaire « est un genre littéraire qui regroupe tous les
documents de correspondance écrite entre deux personnes comme la lettre, ainsi
que les courriers divers comme les e-mails et les textos »74.

Le roman qui se trouve entre les mains, contient tout les spécifiques de genre
épistolaire, les deux angles ont présenté dans un cadre féminin, l’émetteur dans
le protagoniste « l’accusé, la voix qui dit je », le récepteur par l’écrivaine Farida.

Part ailleurs, la lettre se particularise par la méthode «QQOQCCP », une


abréviation du champ suivant (quoi, qui, où, quand, comment, combien,
pourquoi) qui signifie un outil d’analyse simple et performante.

72
Robert pour tous, Paris, dictionnaire le Robert, 1994, page 66.
73
https://www.linternaute.fr/dictionnaire/fr/definition/epistolaire

74
https://www.copiedouble.com/content/lettres . Consulté le 04/09/2021
60
En effet, au sein de cette discussion, se trouve une prolongation entre
l’émission et la réception de la lettre, « Nulle autre voix » dans un cas particulier
nous constations que dans le discours épistolaire il n y a jamais de réplique de la
part de récepteur. En somme, Toutes les lettres que notre protagoniste a écrit
c’était des missives d’un seul aspect, l’écrivaine Farida partage l’histoire d’une
manière abstraite, façon à l’ombre. Notre protagoniste possède une tâche qui
n’est pas aisé à tout le monde, la criminelle a refugié à ses intimes pages à fin
d’éviter toute sorte de préjugé.

L’histoire dénombre en vérité quinzaine de lettres, où la dernière n’est pas


matriculé qui sert à diminuer les éléments du schéma de communication manqué
de récepteur, l’absence de Farida (l’écrivaine) à la fin du roman provoque une
narration ouverte, ce départ brutal de l’écrivaine a laissé un choc dans la vie du
protagoniste, l’unique personne à qui elle a fait confiance le moment où elle a
perdu la foi en elle-même a disparu, cette envol inattendu est observer parmi les
actes les plus durs les plus agressifs pour la détenue, elle a sortir au monde via
une main affectueuse et une oreille attentive qu’elle a enfin trouvé, et
brusquement, elle l’a lâché avant d’atteindre au sommet. Un autre coup
d’agressivité après avoir trouver la porte blanche.

 Le genre polar

Le policier dans l’ensemble est un genre littéraire qui basée dans son centre
narratif une action d’origine assassin ou une enquête policière, les romans
d’enquêtes généralement se sont des scripts appuyées sur un champ sémantique
précis ; l’acte du crime, la victime, le coupable, l’enquête, le mode opératoire, la
médecine légiste ainsi que des archives juridiques, Jean Jacques Tourteau75 a
défini ce genre par l’exposition suivante « le roman policier reste une histoire à
intérêt criminel que l’auteur présente au lecteur de telle manière que ce dernier

75
Jean-Jacques Tourteau est l'auteur de pièces radiophoniques et de romans d'aventure
jeunesse publiés dans la Bibliothèque verte dans les années 60-70.
61
soit conduit, au fur et à mesure de sa lecture, à se poser les questions : Qui ?
Comment ? Pourquoi ? » 76

A priori, tout ce que nous avons mentionné ci-dessous s’applique littéralement


au contenu de notre roman, en effet, nous sommes accolées à un acte commis (un
crime) ; une femme qui tue son mari, la chose qui était claire dès le début,
d’après sa confession explicite « J’ai tué un homme, j’ai tué un homme qui. Mais
peu importe qui il était. Ou ce qu’il a fait. C’était un homme ... Je n’ai rien à dire
de plus pour l’instant »77.

Notre protagoniste a été claire dans son acte criminel « (…) froidement exécuté,
un acte : la mise à mort d’un homme »78, par conséquent, l’enquête n’a pas été a
si longue, du coup elle a été investiguée la majorité de temps pour les recherches
et les travaux littéraires et médiatiques qui s’intéressent à la criminalité féminine,

« Je suis chargée de faire une enquête sur les femmes victimes de violences (...)
Selon Les informations portées dans votre dossier, il semble que vous soyez
passée à l’acte suite aux violences de votre compagnon, je veux dire votre mari.
Vous confirmez ? (...) Quel type de violences dites-vous avoir subi ? Harcèlement
moral ? Coups ? Autres ? Pendant combien de temps ? Avez-vous porté plainte ?
En avez-vous parlé à vos proches ? »79

De plus, Dans le dossier du tribunal, et en essayant de réduire le verdict, son


avocat a invoqué la déstabilisation de sa santé en affirmant qu’elle était quelque
part une malade mentale, la seule défense qui mène à diminuer le jugement.

« Prenant à témoin les jurés et le public, il plaidait en me désignant du doigt, le


bras tendu. Il était évident pour lui, pour tous, que je n’étais pas dans un état
normal au moment où j’ai commis cet acte si ...si...Il s’est arrête sans finir sa

76
Jean Jaques Taureau, in, le mot, Paris, Gallimard, coll, « Folio N 24, 1973, page 101.
77
BEY Maïssa, Nulle autre voix, barzakh, Alger, 2018, page 17.
78
Ibid, page 21.
79
Ibid. Page 64.66.
62
phrase. J’ai complété pour lui. Mentalement. Un monstrueux, maitre.
Monstrueux » 80

En somme, notre héroïne est restée discrète au tour de son acte commis, aucune
de ces enquêtes précédentes bêchées au but de chercher derrière les raisons
convenables qui ont crû au crime, selon certains lois Algériennes et précisément
dans la loi pénale, quand l’agresseur avoue, les autres détails sont ignorés, sur le
niveau familial la criminelle a été exilé de la part de sa famille ses amies…, sous
prétexte d’une société conservatrice, jusqu’au jour qu’une main frappé sa porte,
une écrivaine qui cherche une référence à son travail ( un roman sur la
criminalité féminine), c’était la seule oreille attentive, le seule esprit qui a laissé
tout ce qu’il a et arrivé uniquement pour entendre, la confiance améliorée entre
ces deux femmes nous a mène a dévoilé la clé derrière le mur.

Précédemment, dans la problématique concernant la défiguration, nous avons


parlé sur le mode opératoire du crime ; en définition c’est la manière ou la
méthode employée pour tuer une personne, notre protagoniste était une
laborieuse, une femme intellectuelle, elle avait la chance de milles façons pour
organiser un crime mystérieux (Le poisson, les médicaments toxiques, des
injections qui occupe à l’handicape….), pour elle la mise à mort de cet homme
est une obligation pour pouvoir vivre pas en paix mais au moins sans douleur, et
sans regret « Je n’ai pas vraiment choisi le moment. Je voulais vivre pleinement
cette attente »81, elle a effacé son identité, et le payé chère pour avoir cette liberté
clos sans aucun sentiment de remord « Je suis une criminelle. J’ai ni remords ni
envie d’effacer le crime. Et je devais revenir sur mes pas, je prendrais le même
chemin sachez-le le mot CRIME est tatoué sur ma peau»82.

80
BEY Maïssa, Nulle autre voix, barzakh, Alger, 2018, page 74.
81
Ibid, page 83.
82
Ibid. Page 202.
63
A la fin du premier chapitre, nous pouvons dire que nous avons réalisé une
analyse paratextuelle, où elle a clarifié une grande partie du contenu de notre
roman, ainsi que nous avons pu relever plusieurs thèmes à travers la première de
couverture et l’illustration, comme la liberté, l’enfermement à travers les
barreaux… entre autres.

Dans un deuxième temps, nous avons réussit à manifester la relation entre le


titre et le roman, ainsi que la relation entre l’image et le titre afin de donner un
sens et une idée claire pour le lecteur avant de lire le fond du roman

A travers l’usage de différentes théories et définition, nous avons pu compléter


une analyse bien détaillées concernant les genres existants dans la structure
d’écriture de notre roman où nous avons relevé le genre autobiographique en
premier lieu en parlant sur un « je » féminin et sur une écriture engagée, et en
deuxième lieu nous avons trouvé le genre autofictionnel qui se manifeste à
travers l’effet du réel. Aussi nous avons pu analyser le genre épistolaire, en
ajoutant le genre polar.

Pour finir, nous déclarons que le premier chapitre nous a aidés à confirmer
l’existence d’un mélange du genre dans notre roman, ainsi qu’il réclame d’une
écriture féminine engagée.

64
Chapitre II
Le personnage entre
rébellion et soumission

65
Au commencement du deuxième chapitre, nous allons commencer cette partie
avec une présentation du personnage en basant sur les définitions de quelques
théoriciens et critiques tels que Albert Thibaudet, Dostoïevski et Christiane
Achour. Ensuite, nous allons pencher sur l’analyse sémiologique des
personnages selon la théorie de Philippe Hamon en premier lieu, en étudiant
l’être et le faire du personnage principal féminin, nous rajouterons aussi une
brève analyse du nom et de la dénomination.

En deuxième lieu, nous analyserons la typologie des personnages principaux et


secondaires en abordant la psychologie, le physique, le statut social,
l’onomastique…etc. aussi, nous allons faire une étude détaillés concernant le
personnage anonyme qui est marqué avec insistance dans notre roman.

De plus, nous allons étudier l’espace clos et l’espace ouvert indiquant dans
notre corpus en utilisant quelques théories et définitions, par la suite nous
aborderons l’identité et l’écriture du crime en basant sur des illustrations à travers
le roman.

Nous clôturons notre deuxième chapitre avec une analyse d’éclatement entre la
liberté dans le crime, l’identité et la perte.

66
II.1 Un repère théorique ; qu’est ce qu’un personnage ?

Auparavant, le mot personnage revient à son étymologie latin « persona », il


est affleuré au VX ème siècle, cette expression latine « persona » est arrivée a
fin de désigner un caractère à l’acteur, en effet, le suffixe « âge » dérive du
verbe « agere » qui signifie le verbe « agir » ; faire une réaction, le personnage
donc considéré comme un masque représenté par caractère.

Le personnage romanesque est une créature de plume faite par le romancier, il


provoque le rôle joué par l’acteur dans le but d’indiquer une individualité,
autrement dit, le personnage reflète toujours le côté véridique, qui traduit une
réalité humaine, d’autre part, le personnage prend un caractère authentique dans
le cas d’une autobiographie, Albert Thibaudet 83a donné sa parole autour de ce
contexte :

« Le romancier authentique crée ses personnages avec la direction


infinie de sa vie possible, le romancier factice les crée avec la ligne
unique de sa vie réelle, le vrai roman est comme une
autobiographie du possible, (…) le génie du roman nous fait vivre
le possible, il ne fait pas revivre le réel »84.

Le personnage est la boussole qui nous dirige vers la finalité du romancier, via
le personnage l’écrivain peut transmettre ce qu’il veut changer ou dire. La
personnalité cachée sur le personnage représentant en papier, permet de nous
obliger à voir le monde comme il le voit pour pouvoir rentrer vraiment dans les
vagues romanesques.

Dostoïevski déclare que : « l’importance n’est pas de savoir ce que représente


le personnage dans le monde mais ce que le monde pour le personnage et ce que
celui-ci représente pour lui-même » 85

83
Albert Thibaudet est un critique littéraire français
84
https://journals.openedition.org/itineraires/2103
85
BAKHTINE Michel, la poétique de Dostoïevski, Seuil, Paris, 1970, chapitre2, page
82.
67
En outre, Goldstein affirme ;

« Si l’on peut définir le personnage comme la personne fictif qui remplit un


rôle dans le développement de l’action romanesque, on insiste sur sa fonction
dans le récit sur son faire »86.

Avec certitude, il est irréalisable pour un écrivain d’éditer un roman sans


personnage, pas nécessairement des être humains, mais même des animaux
peuvent jouer le rôle entant que personnages dans le récit, les fables par exemple,
c’est logiquement le point central de multiples approches d’exploit littéraire.

Le personnage est un item très important, parfois les écrivains travaillent sur
l’effet-personnage avant même de travailler sur l’histoire, nous entant que
lecteurs, nous pratiquons la littérature, mais chacun de nous a un roman près à
son cœur et cela revient à la bienveillante qualité dont l’écrivain a donné à son
personnage, le succès de l’histoire est l’indice de la réussite d’un bon travail au
niveau de personnage à travers lequel le rédacteur à pu atteindre nous-mêmes et
nos esprits.

Pour un autre motif, peu importe son échelon de son figuration, le personnage
marche toujours avec la fonction référentielle en considération de son rôle, son
existence motive et clarifie le thème c’est l’action dans le récit, La fonction du
personnage se diffère au niveau de trois paliers, on désigne ;

- Les personnages principaux : ce quand l’appel le protagoniste et son all,


son existence est plus influent et nécessaire, autrement dit, le personnage
principale est le point central de l’histoire, l’absence du personnage
principal signifie l’absence du conflit qui va créer une histoire sans
péripéties.
- Les personnages secondaires : se sont les personnages complémentaires au
type précédant, leurs présence est pour faire avancer les épisodes et
élaborer un mouvement dans le récit.

86
Achour Christiane et Rezzoug Simon, Convergence critique : introduction à la
lecture de littéraire, Alger, opu, 2005, Page 105
68
- Les personnages dynamiques : le personnage dynamique est connu par sa
complexité au niveau de la personnalité, c’est une personne qui joue sur
la gradation et la dégradation de la fonction (une balance fonctionnelle), il
se voit une fois majeure et l’autre simple, c’est un type de personnages qui
combine entre les deux figures précédentes.

En somme, nous pouvons déclarer que le personnage est la puissance de


l’histoire, quel que soit son figure ou fonction il reste la clé du roman.

II.2 le personnage féminin dans « nulle autre voix »

II.2.1 L’Etude sémiologique du personnage « féminin, anonyme, matricule


F277 : »

La théorie du personnage selon Philippe Hamon et son étude sémiotique du


personnage. Le personnage est une homogénéité entre un « être » et un « faire ».

La sémiologie évalue le personnage comme un signe linguistique qui ne se


borde pas à son faire mais discerne le personnage comme un « être » avec un
portrait absolu « une construction d’équivalences réglée, à fin d’assurer
l’accessibilité du texte ce n’est plus un « être » mais un collaborant,
conséquemment c’est une élaboration associant le faire l’être et l’importance
hiérarchique.

Philipe Hamon définit le personnage, dans le contexte sémiologique,

« Le personnage peut être considéré, sémiologie Jakobsonienne, comme un faisceau


d’élément différents, il se construit, ne se reconnait pas », 87

Par ailleurs, chaque personnage affronte à l’autre, ce conflit se fait par la spéciation
qui catégorie chaque personne selon ses traits : « si les yeux sont le miroir de l’âme, la
parole est celui de l’être, sous tous ces aspects : être sociale ; être physique ; être

87
HAMON Philipe, pour un statut sémiologique du personnage, Paris, édition Seuil,
1977.

69
mentale ; etc. Le personnage ne fait pas exception de la règle et l auteur qui lui attribue
un langage se sont souvent tenu de la caractériser par des traits spécifiques »88 .

D’autre part, Roland Barthes a dit que les personnages se caractérisent par « des
informant » et « des indices », sous l’alignement de l « être », l « être » d’un
personnage c’est tout ce qui concerne le personnage, comprenant, le comportement
physique et morale ; (le nom, le sexe, l’âge, la psychologie, l’état social, la
profession…etc.).

Plus loin, le personnage est toujours protagoniste dans le roman accouché par
l’auteur, qui comporte un statut et des caractéristiques propres à lui, des
caractéristiques qui fait vivre le personnage et le rendre vraisemblable, « rôle »
également, le personnage alors c’est une forme insignifiante qui aura une raison et un
calibre réel.

Notre analyse sera baser sur l’étude sémiologique du personnage « criminelle »


selon la théorie Harmonienne, nous allons mit le point sur le portrait physique et
psychologique de notre protagoniste, Philipe Hamon s’appuie sur deux champs
d’analyses, dans son article « pour un statut sémiologique du personnage ».

Le personnage
L’ « être » Le « faire »
Le nom les rôles
La psychologie Les rôles actanciels
L’habit Pouvoir
Le corps Savoir

88
BERTHELOT Francis, parole et dialogue dans le romans, Paris, édition Nathan,
2001, p206.
70
le portrait Vouloir
La biographie
Les thématiques

Figure 04 : la construite du personnage romanesque

II.2.1.1 La voix qui dis «-je » :

« Le résultat d’un faire passé » ou « un état permettant un faire ultérieur »89, Philipe
Hamon, d’après lui l’être d’un personnage c’est la valeur de sa propriété à construire
son portrait physique, ce qui rend son « être » un objet isolable des autres aspects des
personnages tel que son acte, son acte de paroles et son lien d’éthique.

Donnant un être c’est donnant un caractère à la personne, à travers octroyer un


nom, un pseudonyme, une dénomination, portrait, et une biographie.

II.2.1.1.1 Le nom :

Le nom dans le con texte romanesque est le pilier du sens, d’après Philipe Hamon :

« L’analyse (du nom du personnage) devra donc s’efforcer de rendre compte de


cette mobilité sémiotique de personnage qui va de l’onomatopée ; en pensant par le
symbole, le type, etc.. »90

Le nom propre donné au personnage est un des points les plus nécessaire dans le
champ littéraire, le nom du personnage est un élément de l’individualisation qui
donne un instrument de « effet du réel » qui est l’ambition de tout écrivain de rendre
l’histoire plus véridique plus concrète.

Sous la plus littéraire, il n’y a pas un nom choisi par hasard, chaque nom est
embossé par l’auteur, il a une interprétation interligne.

89
HAMON Philipe, texte et idéologie, Puff, 1985, p.150
90
Hamon Philipe, pour le statut sémiologique du personnage, Paris, édition Seuil,
1977.
71
« V. et I : Quel est le point de départ de tes romans ? Tu pars d'une idée, d'un décor,
d'un personnage ? D. P.: Deux choses: une idée ou une émotion. Une idée, c'est Temps
pascal: je veux prouver que... Une émotion, c'est moi enfant regardant Radisson à la
télé et voulant écrire un roman historique: cela devient L'homme de paille. Autre
émotion: L'Obomsawin » 91Daniel Pouliquen dans son roman « l’Obomsawin » qui est
apparu en 1999, il a choisi le nom se son protagoniste « Thomas Obomsawin » qui
été accusé d’avoir mis le feu à la maison familiale, ici ce terme Obomsawin ne vient
pas avec l’air, Obomsawin revient à Evelyn Obomsawin, c’est une écrivaine, une
réalisatrice et une militante des droits de la personne. Et Daniel Pouliquen dans son
roman il traite une affaire judicaire qui parle d’un accusé. (Exemple).

Dans « Nulle autre voix », le protagoniste est anonyme, « La dénommée c’est


moi », dans la plupart de temps elle parle avec le « je » du soi toute au long de
l’histoire le personnage protagoniste féminin était marqué qu’avec les surnoms, elle
était présente comme un être de parole, le personnage principale est lui-même la
narratrice de sa propre histoire.

II.2.1.1.2 La dénomination :

D’abord, Le cas qui possède notre roman est particulier, le protagoniste à l’origine
est présenté qu’avec la dénomination

91
https://www.erudit.org/fr/revues/vi/2002-v27-n3-vi1324/013319ar.pdf

72
« Depuis le jour où deux policiers m’ont sortie de chez moi menottes aux poignets
pour me livrer à la justice, je ne suis désignée qu’une référence à mon acte :

La coupable,

L’accusée,

L’auteur du crime,

L’inculpée,

La détendue, numéro d’écrou ou matricule F277.

Je passe sur les surnoms que l’on m’a donnés en prison »1

En outre, dans un cas particulier, notre protagoniste a eu d’autres surnoms, à l’instar


le mot « pisseuse », l’ex-détenue tellement qu’elle a habitué le discours colérique, et
la violence verbal à l’âge très tôt, son psychique est tombé malade, ce qu’il a crée une
Attaque de la miction involontaire, cette dernière fait partie des maladies phobiques,

« (….) une réaction incontrôlable : un écoulement involontaire


d’urine. Autrement dit : je me pissais dessus, (….) cela m’est arrivé une
fois en classe sous l’effet d’une réprimande de la maitresse. Je suis sortie
sous les rires et les moqueries des élèves. Le surnom de « pisseuse » m’a
poursuivi pendent plusieurs semaines »2.

Egalement, le surnom « Katiba », c’est un terme emprunté de la langue arabe qui


signifie l’écrivaine, notre auteur du crime était diplômé en sciences chimique, par
contre, elle était quelque part d’un esprit littéraire, elle a pris l’écriture comme un bon
Abri pour passer le temps dans le cimetière des vivant (la prison),

« J’étais celle qui lit. Je fus celle qui écrit : Katiba. Un titre que j’ai porté et adopté
comme un nouveau prénom. Il me convenait. Dès lors, il ne fut plus question de l’autre

1
BEY Maïssa, Nulle autre voix, barzakh, Alger, 2018, page 17.18.
2
BEY Maïssa, Nulle autre voix, barzakh, Alger, 2018, page 60.61.
73
prénom, celui qui figure sur mes papiers officiels, J’étais Katiba, même pour les
surveillantes »1.

II.2.1.1.3 Le portrait

D’après le dictionnaire français, le portrait se définie comme « une caricature,


physionomie, silhouette, buste, description, visage, croquis, figure, profil, tête »2.

En revanche, on va pratiquer la notion du portrait sur notre personnage principal :

 Le physique : une femme proche de la cinquantaine, traits noirs, et taille


moyenne, une criminelle de sang froid.
 L’habit : les vêtements sont négligés dans l’histoire, l’histoire base sur l’abstrait
(le moral, l’esprit, la psychologie, et la société).
 La psychologie : une âme désespérée, une souffrance horrible, une enfance
solitaire sans amour, une vie de désespoir, une victime à un mariage arranger a
fin de plaire la communauté, une femme battue par son mari, un esprit plein de
chagrin et douleur, et de suicide.
 La biographie : c’est le contenu de l’histoire en premier lieu, toutes les
formations sur le monde du personnage.

II.2.1.2 La focalisation du témoignage

Le faire du personnage désigne les multiples actions menées à ce dernier,


construisant la base des péripéties, le faire ou la fonction du personnage est l’un des
éléments fondateurs du protagoniste, il joue un rôle efficace dans le récit, dont il passe
du être au faire (du portrait à la narration).

Philipe Hamon affirme que le faire du personnage est étroitement accolé à son être,
plus précisément que le faire constitue l’être future du personnage (le changement de
l’identité tout dépend du faire).

1
BEY Maïssa, Nulle autre voix, barzakh, Alger, 2018, page 93.
2
https://www.linternaute.fr/dictionnaire/fr/definition/portrait/
74
En outre, le faire c’est l’action dont le personnage soit présenté, (pourquoi, quoi,
dans quel but), c’est lui le moteur de l’histoire, le roman en argot est fondé sur des
aventures qui travaillent pour former une histoire brillante à travers le faire.

En revanche, dans le cas de notre roman le faire est le point central qui représente
l’histoire, notre roman fait partie du genre polar, qui veut dire que le faire prendre sa
place effective, le protagoniste a tué son époux de sang froid, trois coups sur le dos
sans regret.

En effet, le protagoniste en premier lieu se fait présenter directement à son faire, elle
a mentionné son faire avant aucun détail, nous pouvons prendre idée que l’histoire a
construit d’un faire odieux, « j’ai tué un homme »

96
la première expression que l’écrivaine a placé pour déclare le conflit romanesque.

Par ailleurs, après avoir décrypté et analysé le roman, nous avons pu constater que la
fonction du protagoniste se diffère follement avec le déroulement des événements,
notre personnage principal possède un faire dominant qui est le crime, contrairement
en analysant le récit, nous trouvons de multiple position que représente cette
criminelle.

Plus loin, le rôle dont notre protagoniste joue se varie d’une lettre à l’autre, tout
dépend du thème dominent dans chaque missive ;

Le protagoniste enfant ; une petite fille qui souffre de la violence de sa mère,


l’inégalité d’amour au niveau familial, un père presque absent, attaché à son petit frère.

Le protagoniste entant qu’une jeune fille ; étudiante des sciences chimiques,


adjointe dans un atelier de couture, soumisse aux durs dédisions de sa mère, une fille
timide, et calme.

Le protagoniste majeur/ femme ;

 Sur le niveau intellectuel : une laborieuse, elle est diplômée en sciences


chimiques respectueuse, ponctuelle.

96
BEY Maïssa, Nulle autre voix, Alger, Barzakh, 2018, page 17.
75
 Sur le niveau social : une épouse, victime d’un mariage traditionnel, femme
battue par son mari, un monstre devant la société, objet d’horreur pour les
enfants et une très bonne référence pour les chercheurs qui travaillent sur la
criminalité féminine.
 Sur le niveau situationnel : une ex-détendue, une femme qui a tué son mari de
sang froid, une prisonnière qui a passé quinze ans d’enfermement, une
écrivaine (rôle de la prison), une enseignante qui donne les leçons aux femmes
enfermées, une femme qui a effacé son identité à travers cet acte, resté cacher
dans son appartement, elle est devenue est xénophobe et finalement sa position
comme narratrice et personnage principal de cette histoire.

En somme, après avoir analysé le personnage principal de notre roman, nous


pouvons dire d’abord que c’est un sicle de vie confiné entre une voix qui dit « je », le
personnage comme un être et une focalisation du témoignage, ou plus claire la
fonction du personnage tout au long de l’histoire, dans notre roman le faire est l’acte
dominant qui dirige l’être « une seule certitude : la femme que j’étais il y a plus de
quinze ans n’est plus. Elle a cassé d’exister le jour où j’ai décidé de supprimer cet
homme. Elle a cédé sa place à une autre femme dont je n’ai pas fini de découvrir les
facettes »97.

En une expression, les deux piliers dont notre personnage principal s’est basé (l’être
et le faire) sont dans la même voie tragique, qui vise l’identité du malheur au
désespoir.

Le faire
L’être
(protagoniste) (L’acte commis)

L’être (Nouvelle
protagoniste)

97
BEY Maïssa, Nulle autre voix, barzakh, Alger, 2018, page 33.
76
Figure 04 : le personnage entre l’être et le faire.

II.3 la typologie des personnages et l’étude onomastique

Auparavant, les autres personnages du récit ont un rôle complétif au protagoniste, se


sont le mouvement de l’histoire, le choix que l’écrivain fait pour adopter ses acteurs
romanesques n’est jamais par l’innocence, ici l’auteur du roman focalise sur la
fonction symbolique (que représente ce personnage ? quelle est le lien entre les
personnages ? et quelle genre de relation avoir-ils entre eux ?), l’histoire est toute une
vie para-authentique, où existe le bon et le mauvais, le héro et le banal , le criminelle et
la victime.

Le personnage quel que soit son type romanesque, son rôle est effectif, au sein du
contenu, selon Louis Jouvet 98
« le personnage est d’abord un texte »99, le texte qui
Précède le roman, en effet Maïssa Bey dans « Nulle autre voix » a réussi dans la
détermination du choix de personnages, qui était organisé, logique et près au réel.

Etre en état d’interprétation, nous allons classifier les personnages et leurs procédés
selon le groupage qui convient. Via un tableau qui précis, le lien, la psychologie et
l’étude onomastique :

98
Louis Jouvet, est un directeur du théâtre français.
99
http://evene.lefigaro.fr/citations/mot.php?mot=personnage
77
Les personnages Le lien/ le rapport avec La psychologie L’étude onomastique
le protagoniste

- Farida : c’est un prénom


arabe qui signifie l’unique,
la seul.
- au niveau du roman :
notre protagoniste a
 L’écrivaine -Amie d’intérêt, déclaré « elle l’écrivaine
Farida : Ecrivaine qui cherche -Femme avisée. s’appelle Farida. Hasard
-Enseignante à la Une référence pour -Calme. ou signe, c’est aussi le
faculté, Son travail, roman sur -Aspect positif. prénom de ma mère 100».
Une épouse parfaite et La criminalité -Allure - le choix de se prénom
une maman de six féminine... compréhensive. était bien étudié par Maïssa
enfants. -oreille attentive. Bey,
-Amie proche. Via lequel on peut
*Lien : positif interpréter
Que cette écrivaine est la
seule et l’unique personne
qui pense à entendre et
avoir comprendre les
facteurs du crime, elle
jouait le rôle d’une mère,
où elle a trouvé en elle une
compréhension et une
tendresse qu’elle n’a pas
trouvée chez sa mère. Donc
cette écrivaine était en
position d’une mère pour
la criminelle.

 L’époux : - un homme sans pitié. - aspect violent. - un personnage anonyme.


- un homme qui trouve - cœur froid L’écrivaine a suffit de
-La victime de l’histoire, le plaisir le fait de battre - égoïste. l’appelé cet homme.
correspond au portrait sa femme. - un homme
des hommes - un objet d’horreur. arrogant.
phallocrates, un homme -obstacle de vie.
qui abuse sa femme sans * le lien : négatif.
prétexte.

100
BEY Maïssa, Nulle autre voix, barzakh, Alger, 2018, page 18.
78
- Farida : emprunté de l’arabe,
qui veut dire unique et seule.
 Sa mère : - une mère de trois - une mère - généralement, le mot mère
-Farida est une enfants ; deux garçons autoritaire et est lié étroitement à l’amour, la
couturière, qui passe et une fille. sévère. tendresse la paix et la sécurité,
toute la journée dans -La mère biologique de - illégale et et une maman qui a une origine
son atelier. notre protagoniste. injuste. autoritaire et sévère illégale en
Une épouse sévère. * le lien : négatif. - sentiments vers ses enfant elle sera unique
-Une maman trop froids. au sens péjoratif « Farida ».
conservatrice. - aspect solide. N.B : dans ce roman Maïssa
- sans pitié. Bey a employé un prénom en
deux sens différent, le bon et le
mauvais.

 Son père : -Un père de trois - un père - anonyme, est connu par le
Un père omniprésent, enfants, deux garçons silencieux. terme père.
un lien sans rôle, le et une fille. - déconnecté de
protagoniste a -Le père biologique de la réalité.
déclaré : « une notre protagoniste. - négligent.
difficulté presque *Le lien : mystérieux. - un aspect mal
congénitale à trouver compris.
sa place dans la
famille puis dans la
société »101
 Ses frères - Abdelhak : il est mort -Inconnu au -Abdelhak : est un prénom
-Abdelhak : l’ainé, il très jeune aux milieux niveau de la religieux, islamique, qui
est assassiné dans un des années quatre vingt psychologie. signifie, un pur serviteur de
faux barrage pendent la dix, par un groupe de dieu (Elkhalik), c’est l’autre
décennie noire. terroristes. nom du grand dieu.
- Amine : le petit frère, * le lien : mystérieux. Il est mort pour (Elhak) pour
La seule personne - Amine : en position -De bon sauver son pays, c’est un
proche de notre de son fils, leur mère caractère. martyr.
protagoniste au niveau était omniprésente, par Un frère qui
familial, même dans ce contre c’était notre adore sa sœur. -Amine : un prénom arabe, qui
moment dur (la prison) protagoniste, sa sœur signifie la personne qui garde
qui a pris soin de lui. l’honnêteté, le secret et la
*lien : très proche. sécurité.
Il était le seul refuge de sécurité
pour sa sœur.

101
BEY Maïssa, Nulle autre voix, barzakh, Alger, 2018, page 151.

79
-Une collègue de -Gentille. - Yasmin : prénom arabe, qui
laboratoire. signifie une catégorie de fleurs
 Les amies du * lien : professionnel. blanche : les plantes
travail : dicotylédones appartenant au
Yasmine… genre Jasminum.
- elle a prénommée Yasmin
peut être
Par rapport à son tablier blanc
ou son parfum.

 Les amies de la
prison :
- personnalité -Nassima : prénom arabe qui
-Nassima : condamné à - une femme dans la
trentaine, charmante, amusante, vient du mot arabe
huit ans de réclusion
très belle. *lien : très honnête. « Elnassime », qui veut dire,
criminelle.
proche. Nerveuse l’air frais qu’on respire à
quelque part. l’aube.
- au niveau du roman c’était
l’air frais pour les prisonnières
qui fait la joie et le rire dans
l’obscurité de la prison via sa
personnalité.

- Samira : affaire de - vingt ans, * lien :


- Aucun détail
drogue proche. -Samira : prénom arabe, qui
signifie la personne qui
pratique l’art du discours de
- Souad : alcoolique Vingt cinq ans : *lien : -Aucun détail. nuit.
proche.
-Souad : prénom arabe, qui
-Aucun détail. vient de la joie.
- Hamida, Amira, - quarante ans, vingt
Aïcha. ans et trente cinq ans. -Des prénoms arabes, de bon
* lien : proche. sens.

 Fatiha : -Une mère de six -Courageuse. -Fatiha : prénom arabe, qui


La femme de ménage. enfants. -Adorable. signifie la porte de bonne
-Une femme qui a -Active. chose.
quitté son mari. -Propre. -Au niveau de roman : notre
*Lien : près de -Bavarde. protagoniste quand elle ouvre
proche. sa porte elle la trouve devant
elle avec un grand sourire

 Les personnages omni secondaires : l’avocat de l’affaire, l’assistante sociale,

Madame Fadéla la fondatrice de l’association de défense des droits des femmes.


80
En somme, nous somme arrivés d’interpréter touts les personnages du roman à
travers le tableau au –dessus, qui analyse le faire, le lien, la psychologie en ajoutant
l’étude onomastique, les prénoms et les sens étaient à cent pour cent des prénoms
arabes/Algériens, ses personnages secondaires choisi par l’écrivaine ont donné un vrai
sens à l’histoire, d’après les détails qu’on a pris , nous avons crée un masque et une
figure à propos de ces être en papiers, et ici où se trouve l’importance et le but des
personnages secondaires.

II.4 Le personnage anonyme « dans Nulle autre voix »

En premier lieu, l’appréciation d’anonymat des personnages ou le personnage


anonyme, est une nouvelle exposition, certainement constitutive du genre romanesque,
qui est apparu dans la seconde moitié du XII sous la plume de Chrétien De Troyes ;
e

(un poète français, le fondateur de la littérature arthurienne en ancien français).

En effet, comme l’ont montré Philippe Hamon ou Vincent Jouve,

« Aident à confronter, dans ses grandes lignes, la hiérarchie actantielle autant qu’à
restituer l’effet du réel. Intuitivement, on associe immédiatement ces personnages ; qui
demeurent en retrait de l’action mais la mettent en perceptive, à l’univers
Romanesque »1.

En outre, cette nouveauté de l’anonymat sert à changer l’imitation au niveau du


personnage, en remplaçant le nom et le prénom par un pronom personnel le « je » dans
le cas d’autobiographie et le « il/elle » au sein de la biographie, plus loin dans
l’écriture féminine maghrébine, cette nouvelle écriture a trouvé une large gamme
d’utilisation, au moment du déguisement nominal des écrivains, cas d’engagement
littéraire, le roman qui possède un personnage incognito se caractérise par l’expression
sentimentale, qui focalise toujours sur la fonction expressive, souvent destiné aux
lecteurs.

1
https://books.openedition.org/pup/2274?lang=fr

81
Certainement, Nulle autre voix, est parmi les romans qui sont appuyés sur le « je »
anonyme, l’usage de ce « je » possède de multiples finalité, il n’arrête pas sur le
contexte de l’imitation ou juste pour partager une histoire de vie, le « je » anonyme
dans notre roman est un peut loin.

Maïssa Bey dans son roman, elle a suffit de marquer le « je » par une dénomination
et un sexe, dans le but de nous faire un peu près de cette personne, en outre plus que le
protagoniste est sans identité, il existe deux autres personnages en même cas : son
époux qui est reconnu par « cet homme », « (…) mais peu importe qu’il était. Ou ce
qu’il a fait. C’était un homme » et son père qui reste dans cette graphie « omniprésent
dans sa vie ».

En somme, la leçon déduite de ce choix n’est pas innocent, derrière ce mur intitulé
l’anonymat du personnage un grand message interlinéaire que Maïssa voulait nous dire
d’une manière implicite, nous allons clarifier à travers un schéma ci-dessous :

Le personnage anonyme

Le
Cet homme
Protagoniste Son père

Le « je » Adjectif Nom
féminin possessif commun
anonyme masculin anonyme
anonyme

La voix de toutes les La voix de la société La voix de la société qui


femmes Algériennes conservatrice favorise la domination
masculine
82
Figure 06 : le personnage anonyme.

Finalement, pour clôturer notre titre, nous pouvons dire que Maïssa Bey a utilisé ce
masque pour parler à traves plusieurs voix qui représentent la société Algérienne, le
protagoniste anonyme, ce vide que le « je » a laissé place c’est pour remplir par la
voix collective des femmes Algériennes qui souffre de la phallocratie, la deuxième
voix qui se représente dans le personnage de son père est la société conservatrice, vu
que son père dès sa rentrée en prison il n’a pas rendu visite à sa fille pour ne pas
tomber sur la langue sociale, la troisième voix qui se trouve dans la personnalité de son
époux (cet homme), c’est prendre en compte les hommes phallocrates, les hommes qui
favorise la nomination masculine et qui trouvent le plaisir dans la violence de leurs
femmes. Le titre « Nulle autre voix », c’est un titre significatif en première degré, et ce
roman est une plume engagé contre la société Algérienne dans le contexte de
l’inégalité entre les deux sexes humains.

II.5 Les fonctions internes du narrateur


Le roman qui est entre les mains est classifié dans le mode « diégésis », dans le
roman « Nulle autre voix » le protagoniste est la narratrice, narrait par l’aspect de
l’écriture son propre histoire d’une manière, la narratrice (le protagoniste) assume le
rôle du narrateur entre intradiégétique-homodiégétique.

En effet, le personnage principal est le motif même de son récit.

Selon Gérard Genette dans sa théorie des « fonctions du narrateur », dans la diégèse
le narrateur doit être autorisé d’avoir de multiples fonctions, à l’instar, la fonction
narrative, la fonction communicative, la fonction testimoniale, la fonction idéologique
et enfin la fonction de régie.

Dans le roman « Nulle autre voix », la narratrice endosse trois fonctions major :

 la fonction narrative : est une fonction basique, tout narrateur quel que soit
présent ou pas dans son récit, possède cette fonction proprement narrative.
 La fonction de communication : où le narrateur construit un lien en
s’émettant le narrataire.

83
« Je vous écris quelques lignes pour vous faire savoir de mes nouvelle »103
 La fonction testimoniale : c’est la relation affective, qui permit de l’exposition
des sentiments.

Illustration du roman :

« Mon cœur bat à tout rompre. J’essaie de me raisonner »104.

II.5 L’étude de l’espace à travers l’identité

Au commencement, nous pouvons dire à propos de l’espace qu’est une composante


fondamentale du récit, il ne peut jamais être décomposé du temps ou des personnages,
il clarifie le sens et le chemin au récit, l’espace comporte un ou des multiples localités
qui présentent un repère très important par rapport au lecteur, quel que soit une localité
authentique ( des noms des lieux qui existent vraiment), ou des lieux imaginaire qui
marche par intérêt avec l’histoire ( effet du réel).

En effet, l’espace permet à l’intrigue d’estimer, le lieu romanesque est un repère


effectif.

En outre, dans le roman traditionnel et le roman moderne l’espace est mélodieux, un


moyen subtil pour encercler les êtres et les mises du récit.

D’autre part, après avoir analysé localité dont « Nulle autre voix » se base, nous
avons constaté que l’écrivaine a mit le point sur deux catégories spéciaux :

II.5.1 L’espace clos dans « Nulle autre voix » :

Etre en état d’explication, l’espace clos ou la surface close, est un lieu romanesque
fermé et entouré, dans un champ limité, à l’instar dans notre roman, il existe deux
localités clôturées ;

 L’appartement : produit le lieu principal de l’histoire, l’endroit où se passe la


scène du crime, « je referme la porte du salon sans éteindre la lumière ».105

103
BEY Maïssa, Nulle autre voix, barzakh, Alger, 2018, page 36.
104
Ibid, page 181.
105
BEY Maïssa, Nulle autre voix, barzakh, Alger, 2018, page 13.
84
 La prison : l’endroit majeur de l’histoire, la résidence la plus importante pour la
criminelle, quinze ans de sa vie dedans,

« Se sont refermées sur moi, je me suis brusquement senti…. Comment dire ?


Délivrée. C’est le seul mot qui me vienne à l’esprit ».106

Elle parlait de la cellule collective en prison ;

« J’ai vécu quinze ans dans une cage. Une grande cage. Avec des barreaux aux
fenêtres. Entre quatre-vingt et cent mètres carrés pour quarante à soixante détenues.
Parfois moins. Parfois plus. Cela dépendait des entrées de sorties. Il n y avait aussi les
bébés. Des enfants de moins de dix-huit mois enfermées avec leurs mères »107.

II.5.2 L’espace ouvert dans « Nulle autre voix »

En effet, est un espace opposé au espace précédent, l’espace ouvert signifie l’endroit
libre dans l’histoire, le champ illimité, dans notre roman on désigne également deux
espaces ouverts :

A. Le village : c’est l’adresse ruelle, le lieu ou se passe l’histoire, lieu de la


résidence de l’ex- détenue, un village anonyme.

B. La plage : anonyme, c’est l’unique endroit où la criminelle est allée avec


l’écrivaine pour continuer l’histoire dans l’air pure, la première sortie et
l’initiale destination après sa libération,

« Dans la rumeur des vagues qui viennent mourir à nos pieds, nous restant
silencieuses un long moment. Mais est un silence léger»108

II.5.3 La liberté de la prison et la claustration de l’extérieur

106
BEY Maïssa, Nulle autre voix, barzakh, Alger, 2018, page 35.
107
Ibid, page 51.
108
Ibid, page 182. 183.
85
Après avoir vu les espaces dominants de notre histoire, nous avons l’impression que
notre protagoniste a eu sa libération après la terminaison de quinzaine d’année de
jugement. Mais en vérité c’était totalement le contraire.

L’intitulé de ce titre « II.5.3 », est paradoxal, être en état d’interprétation, un


paradoxe est une proposition ou une idée de vue surprenante ou choquante qui arrive
contrairement au sens commun, il désigne au même degré une figure de style dont les
idées formulées se trouve en parallèle et dans la même phrase (qui va à l’encontre du
sens commun).

En effet, notre roman contient cette notion du paradoxe, notre protagoniste


représente une personnalité différente et unique éventuellement, entre sa maison et la
prison, un grand changement vers le positif, contrairement à elle qui la considère que
c’est un pas négatif.

En outre, la détenue au niveau psychologique, au sein de la prison elle avait connu le


vrai sens de la famille, des amies, et cette ambiance derrière des cœurs tristes, mais
elle reste une ambiance, elle était l’enseignante, l’écrivaine pour les prisonnières et
même pour les surveillantes, elle passe toute la journée entre les écrits et les histoires
loin de la société et leurs paroles banales, elle a trouvée son âme son esprit finalement,

« Par contre, je me sens concernée dès qu’on prononce le mot « prison ». La prison
m’a tout appris. Sur moi et sur les autres. Après toute une vie de mensonges, de
silence et de dissimulation, la prison m’a obligée à me dépouiller de tous les masques
que j’étais fabriqués en espérant me protéger »109.

Contrairement à son appartement, l’endroit du crime, où elle existe des souvenirs


amers, le flash back de la violence, les cris de la douleur, la famine, sa voix qui vibre
dans les pièces, est toute un enfer pour elle, elle a aimé le bruit de la prison et peur du
silence qui se trouve derrière la porte de son appartement, peur et timide des gens, elle
était seule, la maison pour elle c’était la cellule isolé de la prison.

109
BEY Maïssa, Nulle autre voix, barzakh, Alger, 2018, page 32.33.
86
« D’abord cela : Il faute que je lui dise, et qu’elle le comprenne même si cela peut
lui sembler paradoxal : ce n’est pas l’enfermement qui m’a privée de liberté »110.

En guise de conclusion, nous pouvons déclarer que cette partie étudiée a laissé un
sentiment de pitié vers cette criminelle, il n’existe pas une personne en monde entier
qui préfère l’enfermement que la liberté, seulement s’il était cassé, qui a eu une
blessure au niveau d’esprit et de cœur, quelqu’un qui est convaincu qu’il est devenu
une proie privilégiée pour la société, elle a effacé son identité, ou d’une autre part,
c’est l’espace qui est responsable de ce changement au niveau identitaire.

La prison L’enfermement L’appartement La liberté

Figure 07 : l’espace paradoxal.

110
BEY Maïssa, Nulle autre voix, barzakh, Alger, 2018, page 35.
87
II.6 L’écriture de l’identité entre prête et quête « la détonation de
l’héroïne »
À la priorité, notre roman contient un angle d’éclatement venant du protagoniste,
l’acte du crime commis, est toute une conséquence d’une vie tragique et violente.

« Nulle autre voix », est un roman d’agie, une histoire qui base sur la rébellion d’une
femme qui a longtemps perdu sa langue et la confiance en soi, au nom de ce titre on va
étudier le contexte, et la proposition paradoxale, la liberté dans le crime, selon la voie
du roman.

II.6.1 Le contexte :

Un contexte clair dès le début par la déclaration :

« J’ai tué un homme.

J’ai tué un homme qui.

Mais peu importe qui il était. Ou ce qu’il a fait. C’était un homme… je n’ai rien à
dire de plus pour l’instant »111.

Le roman évoque, est une histoire d’une femme qui a tué pour se libérer, une
femme qui a cassé le silence, un esprit qui a resté dans une cellule de quatre murs qui
ont dessiné par quatre mots, l’insulter, la menace, le gifler et la douleur.

En effet, ce roman de 202 pages mettant en scène un vis-à-vis inquiétant entre une
écrivaine à l’enquête d’un nouveau travaille de recherche sur la criminalité féminine et
une ex-détenue vient de se libérée après un jugement de quinzaine d’années.

Maïssa Bey a désigné la voix de toute les femmes algériennes via le «je » anonyme,
c’est une femme de caractère engagé, l’une des fondatrices et présidente de
l’association de femmes battus « paroles et écriture», elle possède une plume armée,
qui écrit sur les sujets les plus brûlants les plus touchants d’une manière sage et
profonde.

111
BEY Maïssa, Nulle autre voix, barzakh, Alger, 2018, 17.
88
Notre écrivaine a voulu déchirer la ligne de silence qui environne la vie de cette
coupable, comme une affaire prendra en conscience.

« Ce n’est pas la première fois que l’on s’intéresse à moi. A mon histoire. Il y a eu
des journalistes. Deux semaines après ma libération, coup sur coup, deux femmes
m’ont contacté par téléphone. Elles voulaient écrire un article sur la réhabilitation des
femmes après la prison ».112

En outre, la narratrice a vécu une tristesse et une solitude terrible, la douleur et le


malaise ont la jamais quitté, brusquement, elle a pris conscience que la vie n’est pas
une vaste mer tranquille. En patientant le grand jour pour se châtier.

D’autre part, cette femme malgré tout cette douleur et cette barbarie, elle a refusé
d’obéir à l’autoritarisme de la société traditionalisme, la décision d’effacer cet homme
elle est venu à coup de foudre, la seule solution pour se libérer c’était le tué.

En fin, le contexte de cette histoire est visiblement près de la vérité, nous avant
l’impression que cette femme existe vraiment, à travers son portrait physique et
psychique, nous pouvons facilement l’imaginé et ça revient le bon choix et la bonne
qualité que Maïssa Bey a donné à son personnage. En somme, le contenu de cette
histoire est parmi le contexte polar, affaire du crime, une femme qui a tué son époux
de sang froid, derrière des raisons douloureuses, un crime en résultat de violence, Et la
brutalité ne crée que la brutalité !

II.6.2 La liberté dans le crime

Auparavant, est ce qu’il ya vraiment un crime qui mène à la liberté ? , et cela est
parmi la beauté littéraire que notre roman bénéficie, la chose qui arrive à affirmer que
notre roman est unique dans son sens.

112
BEY Maïssa, Nulle autre voix, barzakh, Alger, 2018, page 18.
89
L’éclatement que notre protagoniste a fait, c’était tout un résultat des années de
violence, quelle que soit la violence verbale ou physique, cette femme qui est
l’héroïne de ce roman et héroïne au niveau de personnalité, a pu finalement de mettre
face-à-face avec son destin.

D’un autre point de vu, Dès son enfance, elle n’a jamais goûté la tendresse
familiale, elle n’a jamais senti la peur des ses parents sur elle ni encore de sa famille,
depuis l’âge de cinq ans était cet objet négligé, elle a vécu la privation, pourquoi ?, à
force de son sexe, car elle est arrivée une fille.

En effet, sa mère c’est une personne autoritaire avec un cœur plus solide que les
pierres,

« Ma mère ne criait pas. Elle n’a pas besoin de crier. Tout était dans
l’intonation, dans le regard aussi. Quand la colère montait, elle
décochait des mots qui atteignaient leur cible et se fichaient dans le vif
de la mémoire. Quand je tardais à rentrer, elle m’attendait debout
derrière la porte. Je t’apprendrai à traîner dans les rues, susurrait-elle
encore des dents serrées d’une voix lourde de menaces l’index pointé sur
moi. Un index noueux et sec comme un bâton. Baisse la tête, je te dis,
baisse la tête ! »113.

par ailleurs, pendant des différentes phase de sa vie, elle a vu l’amère avec sa mère,
qui avait une peur de la langue sociale, elle vit sous les paroles des autres ainsi que
leurs pensées, elle juge sa fille sur l’entendement des gens ; A l’âge de dix-ans, elle a
persuadé toutes ses camarades de classe, ainsi que ses deux frères, sa mère avait leur
dire qu’elle est un enfant adoptive, illégitime, tellement quelle n’a jamais aimé sa
petite fille, elle voulait débarrasser d’elle, le cas est resté telle qu’il est, à vingt-sept
ans, c’était la galère et la faute de vie elle a accepté un mariage sans pensé aux
conséquences,

113
BEY Maïssa, Nulle autre voix, barzakh, Alger, 2018, page 23.
90
« A vingt-sept ans, poussé par un mère terrifiée à l’idées de m’avoir sur les bras
toute sa vie, j’ai accepté la demande de mon premier et u nique prétendant : le frère
d’une de ses clientes, présenté comme un brave homme, sérieux et inoffensif.

Je me souviens encore du regard désappointé et pensif de ma mère lors du premier


essayage de la robe de mariage qu’elle avait tenu à me confectionner elle-même.

Vous dirais-je encore que, jusqu'à mon mariage, elle tenait un jour le calendrier de
mes règles et qu’elle allait jusqu’à fouiller la poubelle pour y chercher et vérifier mes
serviettes hygiéniques ? » 114.

Dans le cas de la prison sa mère l’a négligé totalement,

« Ma mère n’est jamais venue me voir à la prison. Après mon incarcération, elle a
interdit tous les membres de la famille de prononcer mon nom devant elle. Elle m’a
rayée de sa vie. Elle aurait aimé sans doute déchirer la page qui porte mention de ma
naissance sur le livret de famille ». 115

La liste des souffrances du coté maternelle ne se limite pas, elle est interminables des
situations embarrassantes.

Son père, il était omniprésent dans sa vie, il est ni pour ni contre, silencieux, ce
caractère mystérieux qui provoque le doute,

« Je voulait comprendre. J’ai essayé avec mon père- j’ai essayé


plusieurs fois d’ouvrir les ports condamnés, jamais en présence de ma
mère. Quand il m’arrivait d’être seule avec lui, je me lançais dans des
dis-moi-pourquoi, des j’aimerai-bien-savoir, des quand ou-comment.
Des hochements de tête, des regards fuyant, des bribes de phrases
marmonnées dan sa moustache, voilà tout ce que je parvenais à lui
arracher pendant que sa main se faisait pesants sur mon épaule et son
regard un peu plus anxieux, un peu plus lointain » 116

114
BEY Maïssa, Nulle autre voix, Alger, Barzakh, 2018, page 63.
115
Ibid, page 71.
116
Ibid, page 72.
91
Au niveau de la société, elle n’a jamais trouvé sa place,

« (…) elle semble trouver tout naturel que j’aie pu prendre ma place au sein d’une
société qui a ses jugements propres et ses excommunications définitives, sans recours.
Une meurtrière reste une meurtrière. Et donc une éprouve. Condamné à vie »117.

Concernant l’époux, ce dernier qui a complété l’image de l’esclavage, nous avons


vu dans multiples illustrations son rôle quelque part, le frappe, la menace, la violence
sans pitié… et pleins d’autre mal fais, le partie la plus douloureuse c’était dans la
relation intime, elle était traiter comme un objet animalier

« Je n’ai jamais connu la jouissance. Je n’ai jamais eu le moindre


commencement de jouissance sous le corps de celui qui, de son genou
dur, aussi dur qu’une pierre, écartait mes jambes, se glissait en moi, se
vidait à grand coup de boutoir, s’affalait sur moi dans un grand râle
avant de se retirer brusquement et de me tourner le dos. Ça c’était le
sexe pour moi. Douloureux parfois sale, répugnant, violent,
avilissant. »118

Pour clôturer notre ce titre, nous pouvons constater que notre protagoniste a vécu
une vie d’obéissions, une esclave sur touts les angles, elle n’a jamais connu la
tendresse, ni aucun intérêt pour elle, elle n’a pas eu d’enfants, elle n’est jamais traitée
comme un être vivant respectueux, autrement dit, elle n’a jamais connu le mot respect
déjà.

L’éclatement que notre protagoniste a exercé ce n’était pas de nulle part, et dans ce
cas le crime est le manilleur refuge pour cet oiseau qui n’a jamais eu d’ailles.

117
BEY Maïssa, Nulle autre voix, barzakh, Alger, 2018, page 40.
118
Ibid, page 130.
92
A la fin de ce chapitre, nous pouvons dire que nous avons pu répondre à nos
problématiques, en clarifiant le type de notre personnage principal anonyme féminin,
ainsi que les personnages secondaires en appliquant la théorie de Philippe Hamon.

Nous avons aussi réalisé une analyse de l’anonymat excisant dans notre corpus, ce
que nous mène à relever trois personnages anonymes lesquelles remplaces des voix
différents telles que la voix de la société, la voix des femmes…etc.

En outre, nous avons réussi à étudier l’espace évoqué par notre auteure, où nous
avons constaté la contradiction entre l’espace enfermé et l’espace libre, autrement dit,
l’espace clos signifie la liberté et l’espace ouvert signifie l’enfermement par rapport à
notre héroïne.

Nous avons clôturé notre deuxième chapitre avec l’écriture d’identité et la liberté de
crime où nous avons basé sur les citations et les passages les plus convaincantes tirés
par notre corpus.

Enfin, nous pouvons constater que notre auteurs Maïssa Bey a basé sur un personnage
anonyme, féminin, sur des espaces significatifs, et sur un crime afin de faire entendre
la voix des femmes, et d’engager sur une affaire qui défend la femme dans une société
masculine à travers sa plume en basant sur des aspects littéraires.

93
Conclusion générale

94
« Nulle autre voix » de Maïssa Bey est un roman qui a crée une profonde réflexion
chez nous tout au long de sa lecture, lequel nous a mené dans un sujet délicat qui se
représente dans l’écriture du crime dans la littérature contemporaine, plus
particulièrement la littérature féminine. A vrai dire, notre travail de recherche s’est
donné pour objectif d’analyser les manières de la défense des femmes à travers un
personnage féminin en utilisant les aspects littéraires.

Pour arriver aux bons résultats, nous avons choisi de suivre quelques théories en
vue d’analyser notre corpus, tels que l’approche paratextuelle, le genre romanesque, et
enfin l’analyse sémiologique du personnage.

Notre premier chapitre s’intitule « étude paratextuelle et analyse du genre dans


Nulle autre voix », où nous avons tenté notre analyse paratextuelle avec la première de
couverture qui montre l’enfermement et la liberté à travers l’illustration exposée par la
maison d’édition, ensuite nous avons analysé le titre qui porte un sens assez vague et
sa relation avec l’histoire, l’épigraphe, la quatrième de couverture…etc.

En ce qui touche, l’analyse du genre nous avons pu relever le genre les plus marqués
tout au long de notre roman, tels que le genre autobiographique, le genre
autobiographique, le genre épistolaire et d’autres genres employé par l’auteur afin de
réaliser une œuvre romanesque qui porte un certain objectif.

Dans le deuxième chapitre, nous avons appliqué l’analyse sémiologique du


personnage qui s’appuie sur la théorie de Philippe Hamon, cette dernière nous a permis
d’étudier l’être et le faire de notre protagoniste, ainsi qu’elle a manifesté l’existence
des personnage anonymes dans le roman, à l’ajout de l’étude des fonctionnement
interne du récit qui a clarifier la structure narratologique utilisée par Maïssa Bey.

A travers les thèmes présentés par notre narratrice, nous avons pu aborder les
éléments essentiels dans notre corpus tels que l’identité, la perte de soi et la liberté
dans le crime pour une dernière partie dans notre travail de recherche en vue de monter
la condition féminine et comment notre romancière Maïssa Bey a défendu la cause
féminine dans le crime, et faire entendre la voix d’une femme perdue dans une société
masculine, une femme enfermée dans la prison mais a eu sa liberté identitaire.

95
Par voie de conséquence, nous avons pu constater que notre travail de recherche
s’est basé sur des théories de la littérature ainsi que sur les thèmes les plus marquants
dans la littérature algérienne, féminine, contemporaine.

Donc nous avons pu confirmer nos hypothèses

A la fin de notre recherche scientifique, nous pouvons dire que Maissa Bey nous a
présenté tout un roman riche de ses thématiques, autrement dit un récit qui présente un
mélange du genre romanesque. D’une part, ce roman touche les aspects sociologiques,
et d’autre part les aspects romanesques littéraires, à vrai dire notre romancière a
dénoncé la situation d’une femme algérienne prisonnière qui a subi des contraintes
dans son parcours féminin. De ce là nous pouvons déduire que notre analyse est bien
réussie à travers l’autobiographie et l’autofiction lesquelles représente un « je »
féminin anonyme qui remplace la voix de toute les femmes qui ont vécu la même
situation que notre héroïne, à travers le genre épistolaire qui montre l’écriture par les
lettres, aussi via le roman policier qui raconte le crime et en fin via un personnage
protagoniste féminin.

Pour finir, après notre lecture profonde de notre corpus et après cette analyse
romanesque détaillée, notre réflexion nous a mené à se questionner sur une analyse
thématique qui dénonce la contradiction entre la liberté et l’enfermement, le crime,
l’identité, la perte de soi, les conséquences d’un mariage traditionnel et plusieurs
d’autres thèmes évoqués par Maïssa Bey dans « Nulle autre voix », cela pourra faire un
autre objectif d’une nouvelle recherche.

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Bibliographie

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 LE CORPUS

BEY Maïssa, Nulle autre voix, Alger, Barzakh, 2018.

 OUVRAGES CRITIQUES ET THÉORIQUES

 Achour Christiane et Rezzoug Simon, Convergence critique :


introduction à la lecture de littéraire, Alger, opu, 2005

 BERTHELOT Francis, parole et dialogue dans le romans, Paris, édition


Nathan, 2001

 BAKHTINE Michel, la poétique de Dostoïevski, Paris, Seuil, 1970.

 Déjeux Jean, la littérature féminine de langue française au Maghreb,


Paris, Karthala, col. Lettres du sud, 1994

 DBROVSKY Serge, Etude romanesque 2. Modernité, fiction


déconstruction, (éd, Bessières), Paris : lettres Modernes, 1977

 GASPARINI Philippe, Est-il je ?, Paris, Seuil, 2004

 GENETTE Gérard, Seuil, éd seuil, Paris, 1987.

 JOUVE Vincent, poétique du roman, Paris, Armon Colin, 2007.

 MAURICE François, commencement d’une vie, dans : l’écrit intime, la


platine, Paris, 1953

98
 ARTICLES ET REVUES

 COLONA Vincent, l’autofiction, essai sur la fictionnalisation de soi en


littérature linguistique, école des hautes études en sciences sociales, Paris,
1989

 Hamon Philipe, pour le statut sémiologique du personnage, Paris, édition


Seuil, 1977

 HAMON Philipe, texte et idéologie, Puff, 1985

 Jean Jaques Taureau, in, le mot, Paris, Gallimard, coll, « Folio N 24, 1973

 WILSON Suzanne, Auto-bio-graphie, vers une théorie féminine, the French


Review, Paris, vol, 63, no.4, (Mar, 1990).

 THÈSES ET MÉMOIRES

 La liberté, Nulle autre voix que l’univers carcéral, mémoire de master,


université Frères Mentouri Constantine 1

 SITOGRAPHIE

 http://evene.lefigaro.fr/citations/mot.php?mot=personnage

 https://www.linternaute.fr/dictionnaire/fr/definition/portrait/

 https://books.openedition.org/pup/2274?lang=fr

99
 https://www.erudit.org/fr/revues/vi/2002-v27-n3-vi1324/013319ar.pdf

 https://journals.openedition.org/itineraires/2103

 https://www.linternaute.fr/dictionnaire/fr/definition/epistolaire

 https://www.copiedouble.com/content/lettres

 https://books.openedition.org/psorbonne

 https://www.passeportsante.net/fr/psychologie

 https://citation-celebre.leparisien.fr/

 https://www.proverbes-francais.fr/citations-femme/

 https://www.emajweb.com/la-symbolique-des-couleurs-le-noir-en-
marketing

 https://evolutiongraphique.com/la-signification-cachee-des-couleurs-en-
communication-visuelle/

 https://www.lefrontal.com/symbolique-du-chat

 https://luminotherapie.ooreka.fr/astuce/voir/249112/therapie-par-les-
couleurs-quelle-onde-pour-quels-maux

 http://www.lesfrancophonies.fr/BEY-Maissa

 https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89criture_f%C3%A9minie

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Annexes

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103
Maïssa Bey, femme de lettres et écrivaine Algérienne

« Nulle autre voix », le corpus de recherche

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