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Cours Management 1
Cours Management 1
Pour progresser de manière durable, nous allons nous appuyer sur une méthode,
c'est-à-dire un ensemble de systèmes structurés et collectifs qui créeront le cadre
dans lequel les initiatives des individus et des groupes pourront donner la mesure de
leur efficacité.
Si nous n’avons pas défini avec notre partenaire ces caractéristiques de manière
claire, si nous ne nous sommes pas mis formellement d’accord, nous ne pourrons
avoir ni le même jugement ni un jugement objectif.
Pour parvenir à cette définition, il nous faut tout d’abord nous entendre sur le terme
de « spécification »
Lorsque deux personnes (physiques ou morales) procèdent à un échange, cet
échange peut toujours être décrit par ses caractéristiques. Lorsque ces
caractéristiques ont été agréées par le fournisseur et l’utilisateur, elles prennent
conventionnellement le nom de spécifications. Ces spécifications doivent être
formalisées de manière à pouvoir être vérifiées et réutilisées.
Par exemple :
- Cette pièce sera usinée à la dimension de 10 mm + ou – 0.1mm (cette
spécification contient une tolérance physique).
- Ce rapport sera remis le 5ème jour du mois avant 15 heures.
- Notre rendez-vous aura lieu le 05 janvier à 16 heures 30 mn à IUT de
Zinder, route de Tanout dans la salle audio visuelle.
Il n’y adonc pas de plus ou moins bonne qualité. Ou bien une prestation est conforme
parce que toutes ses spécifications sont respectées, et alors on dit que c’est une
prestation de qualité, ou bien une seule ou plusieurs spécifications ne sont pas
respectées, et alors on dit que la prestation est non conforme. Ce n’est pas une
prestation de qualité.
Se conformer aux spécifications, ce sera donc notre but constant. Mais cela suffit-il
toujours ? S’en contenter peut nous conduire à l’immobilisme, au conformisme ou à
la recherche du confort, et donc nous rendre aveugles à l’évolution permanente des
attentes de nos clients internes ou externe.
Il est clair aujourd’hui que la rapidité croissante des échanges mondiaux, la vitesse
accrue de la communication et sa mondialisation, l’ouverture de nos marchés à des
concurrents qui sont à l’affût des attentes de nos propres clients, et l’innovation
technologique accélèrent l’évolution des souhaits de ces clients.
Par exemple :
Si nous ne savons pas nous organiser dans l’entreprise pour devancer ces
évolutions, nous serons au mieux condamnés à suivre nos concurrents et peut-être
même à disparaître.
La deuxième Valeur consiste donc à devancer les attentes de nos clients externes et
internes.
Chaque fois que nous accomplissons un travail, nous nous référons, souvent sans
nous en rendre compte, à une norme de comportement individuel ou encore à une
attitude personnelle qui nous commande ce que nous devons faire en face d’un
dysfonctionnement.
Notre réaction sera souvent très différente selon que nous sommes fortement ou
faiblement impliqués dans le résultat de l’opération. Si notre implication est faible,
nous aurons tendance à montrer une attitude de « laisser passer », de nous dire à
nous-mêmes « oh, ça ira bien comme cela » ou bien encore « réussir du premier coup
dans 95% des cas, ce n’est pas si mal ! Mes concurrents ne font pas mieux ! »
Face à cette véritable gangrène qui ronge nos entreprises, il n’y a qu’une seule
réponse possible : l’attitude personnelle qui porte le nom d’Attitude Qualité Totale.
Aucune non-conformité n’est fatale ou acceptable, et si le droit à l’erreur existe bien,
son contrepoids est le devoir de l’action corrective qui fera en sorte que cette
non-conformité ne puisse plus jamais se reproduire.
Cette façon de penser, si elle est adoptée par chacun, nous fera faire des progrès
considérés jusqu’à présent comme « impossible ».
Pour assurer la qualité d’un produit, il est possible de l’inspecter avant de le livrer au
client. Cette technique a ses limites et elle est très coûteuse. Tout d’abord, elle ne
peut pas s’appliquer à la partie « service » de la prestation. Ainsi la qualité d’une
voiture pou l’acquéreur ne se mesure pas à la sortie de l’usine mais lorsqu’il la prend
en charge chez concessionnaire ou quand il la rapporte au garage pour une révision.
L’inspection est coûteuse parce qu’elle se situe a posteriori et induit des temps de
contrôle, des pertes de production, du temps perdu à refaire et des remboursements
financiers aux clients justement insatisfaits, sans parler des excuses ainsi que des
pertes d’image et de réputation.
Une fois comprises les Valeurs Essentielles, qui font appel au bon sens et à la
conscience professionnelle de chacun, encore faut-il les pratiquer au quotidien dans
nos activités. Pour ce faire, nous devons acquérir des outils, des savoir-faire, et les
attitudes qui permettent d’agir préventivement sur les non-conformités.
Introduction :
Chaque non-conformité empêche quelqu’un de faire son travail correctement du
premier coup. Il en résulte toujours un manque à gagner ou un coût plus ou moins
important pour l’entreprise et un climat de tension, d’irritation entre les personnes.
Les non-conformités sont multiples, nous savons déjà les détecter et les mesurer,
nous allons maintenant apprendre à les éliminer.
ERADIQUER
Pour éliminer les non-conformités de notre vie professionnelle, nous devrons trouver
leurs causes-origine et pour cela nous présenterons quelques techniques simples
susceptibles de nous aider.
LA METHODE C.R.I.M.E.S
La méthode choisie est à la fois simple et rigoureuse : c’est une « check-list » qui
nous rappelle les différentes étapes à respecter si l’on veut être sûr de réussir à
chaque fois. Ces étapes sont au nombre de six :
1. Cadrer la réflexion
2. Réparer la non-conformité
3. Identifier les causes-origine
4. Mener les actions correctives
5. Evaluer le résultat
6. Sauvegarder le résultat
3.2 PREVENIR LES NON-CONFORMITES.
Introduction :
« Mieux vaut prévenir que guérir ». Ce proverbe existe dans presque toutes les
langues et cultures du monde, même les plus anciennes.
La prévention consiste à empêcher les non-conformités de se produire, c'est-à-dire
qu’elle entraîne des actions qui produisent des « non-effets ».
LA PREVENTION
· Une activité en phase de développement est une activité que l’on est en train
de développer, ou qu’on a l’intention de développer, et qui n’a encore été ni
validée ni utilisée de manière opérationnelle. Dans une telle activité, qui n’a
pas encore fonctionné, les non-conformités ne sont pas encore apparues et la
prévention consiste à empêcher ces futures non-conformités d’apparaître une
première fois : c’est la Prévention du premier type.
Cinq étapes sont nécessaires à la mise en œuvre de ce type de prévention :
1. Déterminer les spécifications des Sorties
2. Puis celles des Equipements et procédures
3. Former les futurs Opérateurs
4. Déterminer les spécifications des Entrées
5. Valider le fonctionnement de l’activité
· Une activité en phase de fonctionnement est une activité dont le
développement est terminé et qu’on utilise de manière opérationnelle.
Si son fonctionnement n’est pas parfaitement maîtrisé, des non-conformités
ont déjà pu se produire en sortie de cette activité et peuvent donc se
reproduire dans le futur. Il est trop tard pour prévenir les non-conformités qui
se sont déjà produites, mais on peut prévenir leur réapparition. La prévention
consiste alors à empêcher ces non-conformités de se reproduire : c’est la
Prévention du deuxième type.
Trois étapes sont cette fois nécessaires à la mise en œuvre de ce type de
prévention :
CONCLUSION GENERALE
Les Normes internationales garantissent des produits et services sûrs, fiables et de bonne
qualité. Pour les entreprises, elles sont des outils stratégiques permettant d'abaisser les coûts,
en augmentant la productivité et en réduisant les déchets et les erreurs. Elles ouvrent l'accès à
de nouveaux marchés, établissent des règles du jeu équitables pour les pays en développement
et facilitent le libre-échange et le commerce équitable dans le monde.
L’ISO n’effectue pas de certifications ou d’évaluations de la conformité. Vous devez pour cela
contacter un organisme de certification national ou régional.
Les Normes internationales ISO offrent des outils concrets pour aborder bon nombre
des défis mondiaux actuels. Quelle est l'utilité des Normes internationales sur
terrain? Quels avantages offrent-elles aux entreprises, à la société et à la planète ?
Vous trouverez les réponses à ces questions dans cette section.
· Développement durable
· Alimentation
· Eau
· Construction automobile
· Changement climatique
Adaptable à toute entreprise, quel que soient sa taille et son secteur d’activité, l’ISO
9001 définit les exigences applicables au management de la qualité pour la
réalisation de produits et/ou de services en plaçant le client au centre de vos
préoccupations.
Etre certifié AFAQ ISO 9001 permet de vous positionner sur des marchés à
l’international. Y renoncer ne dissuadera aucunement les entreprises étrangères
notamment celles de pays à faible coût de production tels que l’Inde ou la Chine de
venir conquérir vos marchés, surtout avec un contexte global déprimé, facteur
exacerbant la concurrence.
Mais quelle est la rentabilité d’une démarche Qualité ? Difficile à estimer. Néanmoins,
le coût de la non-qualité, avec ses rappels de produits et ses invendus, peut, lui,
devenir très lourd, voire fatal…
La certification AFAQ ISO 9001 vous permet donc d’anticiper les évolutions de votre
secteur, d’être plus concurrentiel, d’optimiser vos coûts de production et de piloter
votre entreprise en toute sérénité.
Bénéfices
en interne :
en externe :
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d’offrir des produits et services en adéquation avec les exigences qualité de vos
clients,
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