Vous êtes sur la page 1sur 6

REPUBLIQUE DU NIGER

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR, DE LA


RECHERCHE ET DE L’INNOVATION

INSTITUT UNIVERSITAIRE DE TECHNOLOGIQUE


Département de Technologie du Génie Pétrolier

RAPPORT DE MISSION : SORTIE PEDAGOGIQUE

Présenté par : CHAIBOU ISSA Moussa et IBRAHIM OUSMANE Rilwanu

ZINDER, le 22 février 2021


INTRODUCTION
Le voyage d’étude ou sortie pédagogique, comme son nom l’indique, nous permet de voir la
réalité de la théorie que nous apprenons en classe par sa forme pratique. Nous avons effectués
à la date du 03 février 2021, un voyage d’étude sur Niamey, au profit de nous étudiant de la
licence professionnelle Technologie du Génie Pétrolier, afin de visiter le Dépôt Sorey de la
SONIDEP, le Ministère du Pétrole et la Direction Générale des Hydrocarbures sur
arrangement du cabinet BINGASOIL. L’objectif de cette sortie pédagogique

1. DEOULEMENT DE LA MISSION :
Toute la mission a pris une durée de quatre jours, y compris les jours des voyages Zinder-
Niamey-Zinder. Cependant, les visites se sont déroulées le 04 et 05 février 2021.

1.1. La visite de la SONIDEP dépôt Sorey

Le rendez-vous était à 7h au niveau de l'EMIG. Arrivée, le bus était déjà là, nous avons
quittés l'UAM pour le siège SONIDEP, afin de récupérer l'autorisation de la visite au dépôt
Sorey. Autorisation récupérer, nous prenons la route pour le dépôt Sorey.

Notons d’abord que le dépôt SONIDEP Sorey est un centre de stockage des produits
pétroliers situés à 15 km de la ville de Niamey sur la gauche de la route N°1(RN1) en partant
vers Dosso. Le dépôt repose sur une superficie totale de 142 hectares, dont 10,6 hectares sont
utilisés pour la seule zone d’exploitation et le restant non construite est considérée comme une
zone de sécurité. Le dépôt a été inauguré le 17 décembre 1994 par son Excellence Monsieur
MAHAMANE OUSMANE, Président de la République du Niger.

Arriver au dépôt Sorey, le professeur s’est rend au niveau de l'administration pour leur
présenter l'autorisation de la visite. Nous descendions aussi du bus et nous rentrions dans le
dépôt, sans oublier le port des bavettes.

 Nous avons commencés notre visite par l'administration, guidée par Hadjia chef
maintenance, au bureau du Chef du dépôt. Nous avons eu à nous présenter et en même
temps à échanger avec lui de tout et de rien, mais surtout du plus important.
 En deuxième lieu, c’était celui la zone du travail. Tout d'abord, nous avons déposés
nos téléphones au niveau de la guérite, et nous nous sommes passés à la salle de
contrôle ou tous les systèmes de contrôles se trouvaient. La salle est équipée de
différentes tables de contrôle, le pupitre, le tableau de commande et de contrôle, ainsi
que le plancher de contrôle incendie.
De plus, toutes les livraisons comme les réceptions sont contrôlés par un système
d’informatique-électronique-automatisé. De là, nous passons à la salle des serveurs, ou
bien dirais-je la zone d'installation de tous ces systèmes, une salle bien climatisée, car
ces appareils demandent de la fraîcheur pour mieux fonctionner.
 En troisième lieu, nous nous rendons à la centrale incendie, la zone mère de toutes
installations d'eau, avec ses 3 motopompes, une cigarette les alimentant en carburant.
Cette centrale est constitué de deux bacs de stockage d'eau de 1104 m³ chacun, servit
en eau par différents forages réalisés.
 La quatrième visite est celle du secteur de maintenance, ici on y trouve différents pièce
de rechange, pièce neuf, comme les vannes, les pompes de refoulement, les moteurs à
synchrones, des câbles électriques, bref un peu de tout pour une bonne maintenance.
 La cinquième visite était celle la zone de livraison et de Réception des produits
pétroliers. Chacun des deux comprends quatre stationnements, afin d'accélérer les
travaux. Retenons que c'est la couleur qui nous permet de différencier les produits,
néanmoins sur chaque pond de livraison ou de réception, il est marqué le nom du
produit qui pourra être réceptionné ou livré.
Nous avons d'abord été sur l’Ilo de livraison, un service impeccable, ordonné, un
travail en continu. Ici le travail consiste à la livraison du carburant au camion-citerne,
mais cela ne se fait qu'avec ordre de livraison. Sur ce papier se trouve différents
renseignements du camion à savoir, le numéro du véhicule, l’immatriculation, la
capacité total de la citerne, les différents compartiments et leur capacité. Ce sont ses
infos qui permettent d'identifier le véhicule, si les conditions de livraison sont
remplies, là on passe à la livraison. Il faut aussi noter que si un litre de plus s'ajoute à
la quantité de la demande du client, ce litre sera retiré.
De là nous nous sommes rendus au à la zone de la Réception, en fonction de produits,
les quatre stationnements sont classés : un stationnement pour le super, un second pour
le gasoil, un autre pour le fioul et un dernier pour le pétrole lampant. La réception est
assurée par des pompes qui aspire le produit de la citerne par intermédiaire d'un
flexible. Mais tout d'abord, l'échantillonnage doit être fait par un échantillonneur, afin
de s'assurer de la qualité du produit à réception. Si ce produit ne répond pas à la norme
nationale, après analyse au laboratoire, il sera rejeté, et renvoyer à la source.
Néanmoins il est rare d'avoir des cas pareil.
 la sixième visite était celle du laboratoire d'analyses des produits pétroliers du dépôt
Sorey. Le laboratoire, si je peux le dire, c'est le cerveau du dépôt, car c'est à cet endroit
qu'on analyse les produits pétroliers importés pour vérifier leur conformité en fonction
de la spécification nationale. Le laboratoire de Sorey est équipé de multiples appareils
d'analyses, à savoir l'appareil d'analyse de l'indice d'octane et cétane, appareil
d’analyse de la viscosité cinématique, distillation, teneur en eau et en gomme, micro
distillation, densité, haute aspirante, bref ils sont nombreux, chacun avec sa norme
ASTM de mesure. De là, notre visite se termine, tout en passant au bureau du Chef
Dépôt pour lui faire nos au revoir. La photo de famille est prise. Et nous reprenons
notre chemin, retour à l'EMIG...

Nous n’avons pas eu la chance de visités la zone de stockage des produits, c’est-à-dire, au
niveau des bacs de stockage, mais nous avons les réponses à nos question en ce qui les
concernes. Ils sont décrits comme suit :

 Trois Réservoirs de super sans plomb (SSP) dont entre autre :


 R30 réservoir contenant du SSP de 6772m3, haut de 16,30m avec 25m de
diamètre à toit fixe et écran flottant ;
 R31 réservoir de SSP de 966m3, haut de 10,30m avec un diamètre de 12.5 à
toit fixe et écran flottant ;
 R20 réservoir de SSP de 590m3, haut de 9,30m avec un diamètre de 10m 8m à
toit fixe.
 Deux Réservoirs de gasoil :
 R40 et R41 chacun de 7363m3, haut de 16,30 m avec 25m de diamètre à toit
fixe.
 Un Réservoir de fuel :
 R61 de 1104m3, haut de 10,30m avec un diamètre de 12.5m à toit fixe
 Un Réservoir de pétrole :
 R10 de 628m3, haut de 9,30m 8m avec un diamètre de 10m à toit fixe

Cette journée sera à jamais resté dans nos mémoires, car sa serait une histoire à raconter un
jour. Pour nous c'est une nouvelle découverte car rien de meilleur que l'aventure.

1.2. La visite du Ministère du Pétrole et de la Direction Générale des Hydrocarbure


Le deuxième jour de la visite, le programme était la visite du Ministère du Pétrole et de la
Direction Générale des Hydrocarbures.
Comme prévus, le point de rencontre était à l’EMIG et à 7h30. 8h02, nous quittons l'UAM, en
direction du Ministère du Pétrole. Nous voilà arrivés au ministère de l'énergie, dans cet
immeuble où se trouvent les locaux des pétroliers au 6eme étage. Nous descendons du bus et
nous nous rendons à l'intérieur.

À la porte d'entrée, nous avons croisé le SG du Ministre du Pétrole, n'étant pas contant de
nous voir, ce dernier nous dit qu'il n'était pas au courant de notre arrivée, le contredisant, nous
l'informant que son SGA était au courant et que sa fait plus d'une semaine que la lettre est là.
Avec toutes ses réactions négatives, nous avons eu accès au bâtiment. En passant par les
escaliers, nous arrivons au 6eme étage, nous avons délégués certains camarades pour se
rendre dans le bureau du SG, et nous, nous nous sommes rendus dans la salle de réunion.

Malheureusement, après les échanges avec le SG, en évoquant nos problèmes, les réponses
n’étaient pas satisfaisantes, voir même décourageantes, tous ceci dans le but que nous
perdions tout espoir, cela étant dit nous ne sommes pas de ce genres.

Après l'entretien, nous prenons le chemin de retour, la dame qui est chargé de la rédaction des
codes pétroliers, nous a offert la dernière édition du code pétrolier 2017 du Niger, deux lots de
cinq. Ensuite nous descendons par assesseur au premier, et nous remontons dans le bus.

Du Ministère du Pétrole, notre parcours nous conduit à la Direction General des


Hydrocarbures, ou nous avons retrouvés le Directeur chargé de l'environnement et des
localités, nous avons eu à avoir des entretiens avec lui et son homologue avec celui charger de
la gestion administrative. Leurs conseils étaient que nous devons bosser sur nos études, car le
domaine pétrolier a besoin des meilleurs, et que la maitrise de l'anglais est obligatoire,
cependant il nous a confirmé que notre domaine est dans le grand besoin car très bientôt, le
pays entrera dans une nouvelle ère pétrolière. De là nous passons au bureau du Directeur
Général des Hydrocarbures, un homme accueillant, ouvert d’esprit, et sympa, lui aussi nous a
fait les mêmes remarques et nous a conseiller tout comme son prédécesseur a fait. Aprés avoir
fini, nous sommes sortis du bureau du DGH avec plein de courage et d’espoir. Après la photo
de famille avec le personnel de la DGH, nous reprenions le chemin de l’EMIG, le lieu où nous
avons été hébergés.
Le lendemain, au environ de 03h00 nous avons repris le chemin de retour. Comme le dis un
proverbe, chaque aventure à une fin, cependant nous avons vécu deux journées très
merveilleuse avec notre prof, et surtout avec des personnes exceptionnelles...

2. CONSTATS ET RECOMMANDATIONS
1.1. Constats
Nous avons constatés pendant notre voyage que les frais de prise en charges des étudiants, et
celui de l’enseignant chargé de la mission n’ont pas été pris en comptes, en plus le prix du
carburant du véhicule n’a pas été bien calculé, par ce défaut nous avons été confronté à un
manque de carburant, il a fallu que l’enseignant sort de sa poche afin que nous puissions en
prendre jusqu’à destination finale.

1.2. Recommandations

 Le frais de la prises en charge des étudiants doit être pris en compte y compris le
budget de la sortit pédagogique.
 Revoir le calcul sur la consommation du bus litre/km. Une sous-élévation de la
consommation est faite lors du calcul selon le chauffeur, et devront en compte une
marge de manœuvre pour faciliter le déplacement dans la ville.

CONCLUSION
La sortie pédagogique permet de voir la pratique de la théorie que nous avons appris en
classe, mais surtout elle nous permet de voir en concret la réalité des choses, en plus elle nous
cultive l’esprit. Ce voyage nous a également permit de faire des nouvelles découvertes,
découvrir le paysage, et surtout la Capitale du Niger dans son innovations.

Vous aimerez peut-être aussi