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HIÉROGLYPHIQUES
CONTENANT L’EXPLICATION DES FIGURES HIÉROGLYPHIQUES
QU’IL A FAIT METTRE AU CIMETIÈRE DES SS. INNOCENS À PARIS.
N I C O L A S F L A M E L
Ce livre est loin d’être au dessus de tout soupçon. Paru en 1612, soit deux siècles après la
mort de son auteur prétendu, il n’est même pas signé Nicolas Flamel, mais Arnaud de la
Chevalière. Selon ce texte, Nicolas Flamel aurait trouvé la méthode pour fabriquer de l’or
dans un vieux manuscrit, Aesch Mezareph, de Abraham le Juif. Il n’existe que deux
exemplaires de ce livre, l’original et une copie, l’un à la Bibliothèque Nationale, l’autre à la
Bibliothèque de l’Arsenal. Ils ne sont pas disponibles à la consultation.
TROISIÈME FIGURE
Un homme et une Femme, vêtus de Robe orangée, sur un champ azuré et bleu, avec
leurs Rouleaux.
HUITIÈME FIGURE
Sur un Champ violet obscur, un Homme rouge de pourpre, tenant le pied d’un Lion
rouge de Laque, qui a des ailes, et semble ravir et emporter l’Homme.
* * *
On le voit, la querelle sur l’identité des ouvrages attribués à Nicolas Flamel ne date pas d’hier ; aujourd’hui
encore, les historiens sont partagés et les alchimistes encore plus. Nous avons déjà exprimé notre sentiment
là-dessus : que des vieux ouvrages d’alchimie aient passé par les mains de Nicolas Flamel, voilà qui nous
paraît hors de doute ; qu’en revanche, lui-même en ait écrit nous semble très douteux. En tout cas, c’est l’avis
auquel se rangeait l’un des plus grands connaisseurs de l’histoire de l’alchimie, le Dr. Ferdinand Hoefer.