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François Mauriac

François Mauriac, né le 11 octobre 1885 à Bordeaux et mort le


1er septembre 1970 à Paris, est un écrivain français. Lauréat du Grand prix du François Mauriac
roman de l'Académie française en 1926, il est élu membre de l'Académie française
2
au fauteuil no 22 en 1933. Il reçoit le prix Nobel de littérature en 1952 .

Biographie

Famille, enfance et formation

Charles François Mauriac naît le


11 octobre 1885 dans la maison familiale
du 86, rue du Pas-Saint-Georges à
3, 4
Bordeaux . Il est le dernier d'une fratrie
composée d'une sœur aînée, Germaine
(1878-1974) et de trois frères, Raymond
(1880-1960), Jean (1881-1945) et Pierre
(1882-1963).
Le domaine de Malagar, dont
Son père, Jean-Paul Mauriac (né le 22 mai
François Mauriac hérita en 1927 et
1850 à Saint-Pierre-d'Aurillac) est un
où il écrivit une grande partie de son
marchand de bois merrains, banquier et François Mauriac en 1945.
œuvre.
propriétaire terrien dans les Landes de Fonctions
Gascogne, qui avait le goût des lettres mais
qui, en sa qualité d'aîné, fut dirigé vers les affaires. Il a épousé à Bordeaux, le 14 Président
janvier 1878 Marguerite Marie Claire Coiffard (née le 14 novembre 1853 à PEN club
5, 6
Bordeaux), héritière d'une famille du négoce bordelais Jean-Paul Mauriac meurt
1941-1946
prématurément le 11 juin 1887 à Bordeaux à 37 ans des suites d'un «  abcès au
3, 6
cerveau » . Marguerite Mauriac meurt le 24 juin 1929 à Lanton. Jules Romains Maurice Maeterlinck

Orphelin de père à vingt mois, François Mauriac vit toute son enfance très entouré Fauteuil 22 de l'Académie française
par une mère très pratiquante – dont il est le fils préféré et celui qui gère toutes les 1er juin 1933 - 1er septembre 1970
affaires familiales –, par sa grand-mère Irma Coiffard (née Abribat) et sous le
5 Eugène Brieux Julien Green
tutorat de son oncle, Louis Mauriac, magistrat (seul frère cadet de son père) .
N'ayant pas connu son père, il en interpréta les sentiments profondément laïcs et Président
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républicains comme contrepoids au formalisme religieux maternel . Société des gens de lettres

François Mauriac apprend à lire et à écrire rue du Mirail, chez la sœur Adrienne, 1932-1933
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avec Martial-Piéchaud, son plus vieil ami bordelais . Il fait à partir de 1892 ses Gaston Rageot Gaston Rageot
études primaires puis secondaires chez les Marianistes de l'institution Sainte-Marie
9 Biographie
Grand-Lebrun à Caudéran , où il fera la rencontre d'un ami d'une vie, André
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Lacaze .
Naissance 11 octobre 1885
Outre les divers logements que la famille occupe à Bordeaux, son adolescence est Bordeaux
marquée par plusieurs lieux girondins qui tous, marqueront profondément son Décès 1er septembre 1970 (à 84 ans)
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œuvre  : Gradignan où sa grand-mère Irma possède le «  Château-Lange  » , les Paris
Landes de Gascogne autour de Langon, Verdelais et surtout l'été à Saint- Nom de Charles François Mauriac
Symphorien, tous ces bourgs dominés par la bourgeoisie viticole ou ayant fait
naissance
fortune dans l'exploitation forestière, aux climats lourds de secrets étouffés qu'il
peindra dans la plupart de ses romans. Pseudonymes Forez, François Sturel
Nationalité française
Après avoir écrit, dans son enfance, de petits textes et poèmes, il compose à treize
12 Formation École nationale des chartes
ans sa première réelle œuvre, un mélodrame de jeunesse intitulé Va-t'en ! , dédié
13 Lycée Sainte-Marie Grand
à sa sœur Germaine .
Lebrun
La mort de sa grand-mère Irma en 1902 est un profond choc pour l'adolescent. Il Université de Bordeaux
constate la profonde hypocrisie de sa famille religieuse et bourgeoise qui se partage Activité romancier, dramaturge,
14, 6
déjà l'héritage à côté de l'agonisante . critique, journaliste, poète
François Mauriac rate la seconde partie du baccalauréat de philosophie et doit Rédacteur à Temps présent, Le Figaro,
14
redoubler, préférant refaire une année au lycée public de Bordeaux . Dans cet L'Express, Les Lettres
établissement, il a notamment pour professeur Marcel Drouin, beau-frère d'André françaises
Gide, qui lui fait découvrir les textes de Paul Claudel, Francis Jammes, Henri de
Fratrie Raymond Mauriac (d)
Régnier, Arthur Rimbaud, Charles Baudelaire, Colette et André Gide (notamment
L'Immoraliste et Les Nourritures terrestres qui le marqueront), tous proscrits dans Pierre Mauriac
sa famille et chez les pères, finissant ainsi de constituer son corpus littéraire Conjoint Jeanne Mauriac (d)
15
personnel . Il découvre également à cette époque les textes et idées de Maurice Enfants Claude Mauriac
6
Barrès qui marqueront sa jeunesse . Claire Mauriac (d)
Après son baccalauréat obtenu en juillet 1904, il étudie la littérature à la faculté de Luce Mauriac
6 Jean Mauriac
Bordeaux, sous la direction de Fortunat Strowski . Il a alors pour condisciple Jean
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de La Ville de Mirmont et se lie d'amitié avec André Lafon . Autres informations

À cette époque, il habite toujours avec l'ensemble de sa famille, dans divers Propriétaire de Domaine de Malagar
appartements et immeubles de Bordeaux, dont le 15 rue Rolland de 1903 à Membre de Académie française (1933-
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1907 , et fréquente à partir de 1905 les cercles bordelais du Sillon de Marc 1970)
Sangnier, mouvement catholique « ouvriériste » dont il se sent proche mais qui le
18 6, 19 Genres Mémoires, roman, essai
laisse insatisfait et dont il s'écarte définitivement en juin 1907 .
artistiques
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Sa famille l'envoie avec une rente annuelle de 10  000  francs à Paris, où il Influencé par Maurice Barrès
s'installe le 16 septembre 1907 — tout d'abord dans une pension étudiante de frères
Adjectifs dérivés « Mauriacien »
maristes au no 104 de la rue de Vaugirard où il réside un an avant d'être exclu, puis
quelques mois dans l'hôtel l'Espérance voisin, et enfin seul en 1909 au cinquième Distinctions Prix Nobel de littérature (1952)
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étage du no 45 de la rue Vaneau — pour préparer l'École des chartes qu'il intègre Liste détaillée
6 Grand prix du roman de
mais abandonne presque aussitôt   : plus tard, il écrira en effet que ces études lui
22 l'Académie française (1926)
convenaient « comme le métier de coiffeur à une écrevisse » .
Prix Émile-Augier (1938)
Dès lors, il se consacre entièrement à l'écriture en publiant des poèmes, à son Prix Nobel de littérature (1952)
compte, dans la Revue du temps présent [réf. nécessaire]. Grand-croix de la Légion
d'honneur‎(1958)

Années 1910 et 1920 Archives Archives départementales des


conservées par Yvelines (166J, Ms 7842-7848,
1
Son premier volume de poèmes, Les Mains jointes, est publié en 1909. Bien que 7 pièces, 1918-1933)
retenant l'attention des milieux littéraires et notamment, depuis 1910, de Maurice
Œuvres principales
Barrès, auquel il voue un véritable culte, Mauriac ne sera connu du grand public
qu'une dizaine d'années plus tard. Le Baiser au lépreux (1922)

François Mauriac épouse, le 2 juin 1913 à Talence, Jeanne Lafon (Oran, 2 octobre Le Désert de l'amour (1925)
1893 – Paris 8e, 21 avril 1983), rencontrée chez leur amie commune Jeanne Thérèse Desqueyroux (1927)
Alleman, auteur qui publie sous le pseudonyme masculin de Jean Balde. Jeanne Le Nœud de vipères (1932)
Lafon est la fille de Marc Lafon (1857-1919), polytechnicien et inspecteur des Le Mystère Frontenac (1933)
finances, alors trésorier-payeur général de la Gironde, et de Léonie Bouchard
Mémoires intérieurs (1959)
(1862-1963). Elle est la petite-fille de Léon Bouchard (1830-1904), premier
président de la Cour des comptes et maire de Vémars, et la petite-nièce de
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l'historien Gustave Fagniez (1842-1927) . C'est par la famille Bouchard,
implantée à Vémars depuis des générations, que François Mauriac héritera du
Signature
château de la Motte au nord de Paris, où il habitera souvent sous l'Occupation et à
la fin de sa vie.
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Le jeune ménage réside à Paris, de 1913 à 1930 au 89 rue de la Pompe puis jusqu'à sa mort, en 1970, au 38 avenue Théophile-Gautier et
ont quatre enfants : leur fils Claude Mauriac né en 1914, puis Claire Mauriac, Luce Mauriac et Jean Mauriac, respectivement en 1917,
1919 et 1924.

Sa carrière littéraire est interrompue par la Première Guerre mondiale, durant laquelle il s'engage un temps, bien que réformé et de santé
précaire, dans un hôpital de la Croix-Rouge à Salonique. Après la victoire de 1918, il reprend ses activités et publie, en 1921, Préséances,
qui le brouille pour longtemps avec la bonne société bordelaise, puis, en 1922, Le Baiser au lépreux.

Succès littéraire

Dans une vie d'abord marquée par les mondanités littéraires (jeune, il fréquente les salons, notamment celui de Natalie Clifford Barney et
surtout celui de la comtesse Anna de Noailles), puis par des engagements politiques guidés notamment par un idéal chrétien socialisant (il
suit un temps le Sillon de Marc Sangnier et s'oppose à l'Action française), Mauriac est avant tout occupé par la composition d'une œuvre
romanesque où il se révèle un analyste des passions de l'âme et un pourfendeur de la bourgeoisie provinciale (Genitrix, Le Désert de
l'amour, Thérèse Desqueyroux, Le Nœud de vipères, Le Mystère Frontenac). La plupart de ses romans évoquent le conflit entre la foi et la
chair, et développent plusieurs images récurrentes comme le « désert » spirituel que ses personnages doivent traverser.
La qualité de ses romans et de sa poésie lui vaut d'être triomphalement élu à l'Académie française le 1er
juin 1933 au premier tour contre Edmond Sée par 28 voix et 3 bulletins blancs sur 31 votants. Le
16 novembre 1933, lors de sa réception, il doit néanmoins endurer le discours peu flatteur d'André
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Chaumeix .

Un écrivain engagé

Tout en poursuivant son œuvre littéraire (La Fin de la nuit, première suite de Thérèse Desqueyroux, Les
Anges noirs), il prend part à de nouveaux combats politiques, notamment au moment de la guerre
d'Espagne, d'abord en faveur des nationalistes avant de se ranger, dès le bombardement de Guernica
connu, avec les chrétiens de gauche qui s'expriment dans les revues Esprit ou Sept, aux côtés des
Républicains espagnols (avec ses articles dans Le Figaro et Temps présent). Cet engagement provoquera
une première rupture avec sa famille politique. Robert Brasillach lui dédicacera son ouvrage sur la guerre
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Mauriac en grand habit lors d'Espagne : « à F.M. égaré » .
de son entrée à l'Académie
Sous l'Occupation, après quelques hésitations devant la Révolution nationale lancée par le maréchal
française le 1er juin 1933.
Pétain [réf.  nécessaire], il publie en 1941 La Pharisienne, qui peut se lire en creux comme une critique du
régime de Vichy et qui lui vaut d'être désigné comme « agent de désagrégation » de la conscience française
par les thuriféraires de l'Ordre nouveau. Au sein de l'Académie française, il fait partie avec Georges Duhamel (qui devient secrétaire
27, 28
perpétuel provisoire en 1942), Louis Gillet et Paul Valéry du petit groupe tenant tête à la fraction pétainiste de l'institution . Il adhère
au Front national des écrivains et participe à l'œuvre de Résistance à travers la presse clandestine (Les Lettres françaises notamment). Il fait
paraître en 1943, aux Éditions de Minuit, sous le pseudonyme de « Forez », Le Cahier noir, qui est diffusé sous le manteau.

Au moment de l'épuration, il intervient en faveur de l'écrivain Henri Béraud, accusé de collaboration. Il signe la pétition des écrivains en
faveur de la grâce de Robert Brasillach, qui est condamné à mort et qui sera malgré cela exécuté. Cet engagement lui vaut le surnom de
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« Saint-François-des-Assises » . Il rompt peu après avec le Comité national des écrivains en raison de l'orientation communiste du comité
et participe à la revue des Cahiers de La Table ronde, où de jeunes écrivains – qui seront appelés plus tard les Hussards – font leurs débuts.
Entre 1946 et 1953, éditorialiste au Figaro, François Mauriac s'illustre par la virulence de son anticommunisme dans le contexte de la
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guerre froide .
31
À la Libération, le premier numéro du Figaro littéraire s’ouvre en 1946 par un de ses articles consacré à Marcel Proust , sur deux
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colonnes et demie de la première page . Il fait alors l'objet de violentes attaques dans la revue d'extrême droite Écrits de Paris de la part
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de Jean Maze (sous le pseudonyme « Orion ») qui a cité François Mauriac dans son Nouveau Dictionnaire des Girouettes .
32
Il est administrateur de la société fermière du Figaro fondée en 1950, à l'orée de la décennie d'expansion du quotidien dans les années
1950, au moment où la rédaction assume une pluralité de points de vue sur la Guerre d'Indochine, sur laquelle il écrit des articles
défavorables : critique du pouvoir démocrate-chrétien, il l'accuse de ne provoquer que « ruines », « décomposition » et « décombres »,
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notamment dans sa politique coloniale . Dès le début des années 1950, le quotidien confie à Claude Mauriac une critique de cinéma
hebdomadaire.
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Il est par ailleurs membre du Comité de patronage de la Fédération française contre l'Arme nucléaire .
36
Quand le Sultan Mohammed V est exilé du Maroc en Corse, peu avant d'être déporté le 5 février 1953 à Madagascar , Mauriac s'en
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indigne dans Le Figaro par des articles qui lui valent des lettres d'insultes , l'amenant à rejoindre quatre mois après L'Express, où Léone
Georges-Picot, proche de Simon Nora, Pierre Viansson-Ponté, venu de l'AFP, et Jean Daniel, proche du radical Georges Bérard-Quélin,
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deviennent ses amis .
37 37
Estimant que de Gaulle serait « prisonnier des militaires » à son retour au pouvoir en 1958 , L'Express se lance dans un antigaullisme
qui gêne Mauriac. Lors d'un voyage de De Gaulle à Bordeaux, il préfère ne pas le rencontrer car le journal lui «  est ouvertement
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hostile  » puis démissionne mais conserve son «Bloc-notes  » . Quand Pierre Brisson veut relancer le Figaro littéraire au début des
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années 1960 , il lui demande conseil pour le choix rédacteur en chef. François Mauriac appuie le jeune Michel Droit, rédacteur en chef de
32
l'Actualité télévisée à la RTF et « déjà connu pour son gaullisme » . Mauriac exprime en janvier 1961 son intention de retirer son « Bloc-
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notes » de L'Express, déclenchant une avalanche de courriers des lecteurs puis se décide, trois mois après, quand Jean-Jacques Servan-
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Schreiber présente le Général de Gaulle comme une « canaille » .

Obtention du prix Nobel

En 1952, l'année où paraît son roman Galigaï, François Mauriac reçoit le prix Nobel de littérature pour «  la profonde imprégnation
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spirituelle et l'intensité artistique avec laquelle ses romans ont pénétré le drame de la vie humaine » . Des rumeurs ont affirmé à partir
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d'octobre que le Prix pourrait être partagé entre lui et Graham Greene et il est prêt à y renoncer si c'est le cas . Son fils Jean Mauriac,
40
journaliste politique à l'Agence France-Presse, qui suit de Gaulle l'a informé de cette rumeur . En allant chercher son prix le 9 décembre,
41
il est accueilli en Suède par un diplomate français qui l'informe des émeutes des 7 et 8 décembre 1952 à Casablanca . Cet événement
41
choque Mauriac, qui a été approché peu avant par des libéraux du Maroc comme Robert Barrat . Avec Patrice Blaque-Belair, ce dernier
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l'invite, avec les étudiants marocains parmi lesquels les futurs ministres Ahmed Alaoui et Taïbi Benhima, au pèlerinage annuel des
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étudiants parisiens à Chartres, où il est acclamé , pour son éditorial du 13 janvier 1953 dans Le Figaro dénonçant la situation au Maroc .
Polémiste vigoureux, d'abord absent du débat sur la guerre d'Indochine (Vercors lui reprochera son
silence), il prend ensuite position, d'abord contre cette guerre dans les colonnes du quotidien Le
Figaro, où il accuse le pouvoir démocrate-chrétien de ne provoquer que «  ruines  »,
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« décomposition » et « décombres », notamment dans sa politique coloniale , puis en faveur de
l'indépendance du Maroc et de la Tunisie, puis de l'Algérie, et condamne l'usage de la torture par
l'armée française (L'Imitation des bourreaux de Jésus-Christ). Il préside aussi le Comité de soutien
aux chrétiens d'URSS.

Il s'exprime notamment dans son Bloc-notes, qui paraît d'abord dans la revue de La Table ronde,
ensuite dans Le Figaro, puis dès 1955 dans L'Express, que viennent de créer Françoise Giroud et Le prix Nobel de François Mauriac
Jean-Jacques Servan-Schreiber, avant de reparaître à partir de 1961 et jusqu'à la fin dans Le Figaro. (1952).

Il soutient un temps Pierre Mendès France sous la IVe République, mais le putsch des généraux à
Alger précipite son ralliement sans faille au général de Gaulle sous la Ve République. Au cours des
années 1960, il donne une suite à ses Mémoires intérieurs (1959), avec les Nouveaux mémoires
intérieurs (1965), et publie ses Mémoires politiques (1967), ainsi qu'une hagiographie du Général,
De Gaulle (1964), auquel il demeurera fidèle jusqu'au bout.

Son dernier roman, Un adolescent d'autrefois reçoit un accueil enthousiaste de la critique en 1969.
Une suite, Maltaverne, demeure inachevée et sera publiée de manière posthume en 1972.

François Mauriac meurt le 1er septembre 1970 en son domicile au no 38 avenue Théophile-Gautier
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dans le 16e arrondissement de Paris et est inhumé au cimetière de Vémars (Val-d'Oise).
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Ses œuvres complètes ont été publiées chez Fayard en douze volumes entre 1950 et 1956 . Une
édition complète de ses œuvres romanesques et théâtrales a été éditée dans la collection de la
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Bibliothèque de la Pléiade, en quatre volumes, parus entre 1978 et 1985  ; elle est suivie en 1990
d'une édition de ses œuvres autobiographiques.

Claude Mauriac et Jean Mauriac, ses fils, et Anne Wiazemsky, sa petite-fille, sont aussi écrivains.
Luce Mauriac, sa fille, a publié un roman en 2008. François Mauriac en 1952.

Attirances homosexuelles

S'appuyant sur des sources écrites, la «  biographie intime  » de François Mauriac par Jean-Luc
Barré parue en 2009 décrit une tendance homosexuelle longtemps gardée secrète, peut-être
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platonique mais qui a marqué son œuvre . Il a éprouvé à partir de 1924 une brûlante passion pour
49, 48, 50
le jeune écrivain suisse Bernard Barbey .

Cette attirance avait déjà été évoquée par Daniel Guérin dans une interview publiée dans le livre de
Gilles Barbedette et Michel Carassou, Paris gay 1925, publié en 1981 aux Presses de la
Renaissance, se fondant sur la correspondance qu'il avait reçue de Mauriac, conservée à la
Contemporaine, bien que Mauriac ait souhaité la récupérer et la détruire.

Héritage
Le domaine de Malagar, à Saint-Maixant, qui fut le lieu de la fin de l'adolescence et que l'écrivain
reçut en 1927 à la suite d'un partage familial, est aujourd'hui propriété du Conseil régional Tombe de François Mauriac au
d'Aquitaine. Cette maison d'écrivain, transformée en centre culturel, est désormais ouverte à la cimetière de Vémars (Val-d'Oise).
visite.

Dès 1968, l'écrivain fait don à la Bibliothèque littéraire Jacques-Doucet d'un premier ensemble constitué de «  manuscrits autographes,
manuscrits dactylographiés, épreuves corrigées, correspondance et papiers personnels ». Ce don se voit complété après la mort de l'auteur
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par ses héritiers. Le corpus représente aujourd'hui un fonds de 12 mètres linéaires .

Œuvres

Romans, nouvelles, récits


1913 : L'Enfant chargé de chaînes 1922 : Le Baiser au lépreux
1914 : La Robe prétexte 1923 : Le Fleuve de feu
1920 : La Chair et le Sang 1923 : Genitrix
1921 : Préséances 1924 : Le Mal
1921 : Dialogue d'un soir d'hiver (nouvelle)
1925 : Le Désert de l'amour (Grand prix du roman de 1936 : Les Anges noirs
l'Académie française, 1926) 1938 : Plongées comprenant Thérèse chez le docteur,
1927 : Thérèse Desqueyroux 1933 ; Thérèse à l'hôtel, 1933 ; Le Rang ; Insomnie ;
1928 : Destins Conte de Noël
1929 : Trois récits : Coups de couteau, 1926 ; Un 1939 : Les Chemins de la mer
homme de lettres, 1926 ; Le Démon de la 1941 : La Pharisienne
connaissance, 1928 1944 : Les Arbres et les Pierres
1930 : Ce qui était perdu 1951 : Le Sagouin
1932 : Le Nœud de vipères 1952 : Galigaï
1933 : Le Drôle (conte pour enfant) 1954 : L'Agneau
1933 : Le Mystère Frontenac 1969 : Un adolescent d'autrefois
1935 : La Fin de la nuit 1972 : Maltaverne (posthume)

Théâtre
1938 : Asmodée 1947 : Passage du malin
1945 : Les Mal-aimés 1950 : Le Feu sur la terre

Poésie
1909 : Les Mains jointes 1925 : Orages
1911 : L'Adieu à l'adolescence 1940 : Le Sang d'Atys
1918 : Le Disparu

Essais, recueils d'articles


1920 : De quelques cœurs inquiets. Petits essais de 1936 : La Vie de Jésus (rééd. Seuil, 1999)
psychologie religieuse (Société littéraire de France) 1939 : Les Maisons fugitives (Grasset)
1926 : Le Jeune Homme (Hachette) 1944 : La Nation française a une âme (Les Lettres
1926 : La Province (Hachette ; réédition Arléa, 1988) françaises du 9 septembre 1944 (reproduit dans La
1928 : Le Roman (L'artisan du livre) République du Silence, Harcourt, Brace and Company,
New York, 1946, p. 448-460)
1928 : La Vie de Jean Racine (rééd. Paris, Perrin,
1999) 1945 : Le Bâillon dénoué (Grasset)
1928 : Divagations sur Saint-Sulpice (Édouard 1945 : La Rencontre avec Barrès (rééd. La Table
Champion et ses amis) ronde, 1994)
1929 : Dieu et Mammon 1947 : Du côté de chez Proust, La Table ronde, 1947
1930 : Trois Grands Hommes devant Dieu, éd. du 1949 : Mes grands hommes (Éditions du Rocher)
Capitole 1958 - 1971 : Bloc-notes, Seuil, 5 vol.
1931 : Le Jeudi-Saint 1958 : Le Fils de l'homme
1931 : Pèlerins (Éditions de France) (nouv. éd. Plon, 1981 : Souvenirs retrouvés - Entretiens avec Jean
1933, sous le titre "Pèlerins de Lourdes") Amrouche, éd. Fayard/INA
1931 : Souffrances et bonheur du chrétien 1996 : Mozart et autres écrits sur la musique, éd. Encre
1931 : Blaise Pascal et sa sœur Jacqueline marine
1931 : Fauteuil XXX : René Bazin (dans la collection 2000 : La Paix des cimes : chroniques, 1948-1955, éd.
« Les Quarante », Librairie Félix Alcan) Bartillat
1931 : L'Affaire Favre-Bulle (Grasset) 2004 : D'un bloc-notes à l'autre : 1952-1969, éd.
1933 : Le Romancier et ses personnages suivi de Bartillat
L'éducation des filles 2008 : Téléchroniques, 1959-1964, éd. Bartillat

Mémoires
1943 : Le Cahier noir 1948 : Journal d'un homme de trente ans (extraits),
Publié sous le nom de Forez, qui était son Éditions Egloff
pseudonyme, en clandestinité, par les éditions de 1959 : Mémoires intérieurs
Minuit 1962 : Ce que je crois
1964 : Nouveaux Mémoires intérieurs
1967 : Mémoires politiques

Autobiographie, discours et correspondance


1925 : Bordeaux, version première des Commencements d'une vie (L'Esprit du Temps,
2009)
1932 : Commencements d'une vie
1933 : Discours de réception à l'Académie française (Institut de France, hors commerce)
(éd. Grasset, 1934)
1934 : Journal I (Grasset)
1937 : Journal II (Grasset)
1939 : Hiver (paru en 1941 chez Flammarion, dans le recueil collectif La Guirlande des
années)
1940 : Journal III (Grasset)
1947 : Réponse à Paul Claudel à l'Académie française (Institut de France, hors
commerce) (éd. La Table ronde, 1947)
1952 : Journal du temps de l'occupation (dans les Œuvres complètes, Librairie Arthème Couverture du livre Le
Fayard) Cahier noir de Forez
1953 : Écrits intimes (pseudonyme de guerre de
1981 : Lettres d'une vie, 1904-1969 François Mauriac)

1989 : Nouvelles Lettres d'une vie, 1906-1970


2020 : Le Livre de raison de Malagar (inédit posthume), éditions Le Festin, coll. Les Confidences, 2020

Biographie
1924 : La Vie et la Mort d'un poète (dédiée à son ami André Lafon ; éd. Bloud et Gay)
1945 : Sainte-Marguerite de Cortone (Flammarion)
1976 : Lacordaire (éd. Beauchesne)

Scénario
1955 : Le Pain vivant (scénario et dialogue du film Le Pain vivant réalisé par Jean Mousselle et sorti en 1955) (publié
chez Flammarion en 1955)

Œuvres complètes
Œuvres complètes, Librairie Arthème Fayard, coll. Bernard Grasset, 1950-1956, 12 vol.
Œuvres romanesques et théâtrales complètes, dirigées par Jacques Petit, éd. Gallimard, coll. Bibliothèque de la
Pléiade, 1978-1985, 4 vol.
Œuvres autobiographiques complètes, dirigées par François Durand, éd. Gallimard, coll. Bibliothèque de la Pléiade,
1990.

Préfaces
1948 : La Puissance et la Gloire de Graham Greene
1951 : Pays de Rigueur de Boris Bouïeff
1958 : La Nuit d'Elie Wiesel
1966 : D'autres et moi (recueil de préfaces à des œuvres diverses, ainsi qu’aux œuvres complètes de l’auteur)

Prix et distinctions
Grand prix du roman de l'Académie française (1926)
Membre de l'Académie française (1933)
Prix Nobel de littérature (1952)
Grand-croix de la Légion d'honneur (1958)

Hommages
En 1994, l'État et la ville de Paris rendent hommage à l'écrivain en donnant son nom au quai François-Mauriac, aux pieds de la
Bibliothèque nationale de France dont c'est l'adresse officielle, dans le 13e arrondissement. Une rue François-Mauriac prend son nom à
52
Marseille en 1988 .

Par ailleurs, deux prix littéraires portent son nom :

53
53
Le prix François-Mauriac de l'Académie française
54
Le prix François-Mauriac de la région Aquitaine
55
Une association de l'Institut d'études politiques de Bordeaux porte son nom, le cercle Mauriac .

Un monument en hommage à François Mauriac, réalisé en 1990 par Haïm Kern, est installé au centre de la place Alphonse-Deville (6e
arrondissement de Paris).

Plaque sur la maison Plaque au no 89, rue de Plaque au no  38, Tombe de Mauriac à
natale de François la Pompe. avenue Théophile- Vémars.
Mauriac, à Bordeaux. Gautier.

56 57, 58, 59
Plusieurs établissements scolaires portent son nom, un lycée à Bordeaux ainsi que plusieurs collèges .

Notes et références
1. « https://archives.yvelines.fr/rechercher/archives-en-ligne/correspondances-du-musee-departemental-maurice-
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nces-du-musee-departemental-maurice-denis/correspondances-du-musee-maurice-denis), sous le nom MAURIAC
François (consulté le 12 février 2022)
2. « François Mauriac vous parle » (https://bibliotheques-specialisees.paris.fr/ark:/73873/pf0000375157/0001A), sur
Bibliothèques spécialisées de la Ville de Paris (consulté le 26 décembre 2017)
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0/205), sur Archives départementales de la Gironde
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17. Barré (2009), p. 103-104.
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19. Selon Émile Poulat, « sa foi dans le Christ de l'histoire évangélique s'opposait énergiquement au Christ de la foi
proposée par la critique moderniste. Sa Vie de Jésus, dont le titre même sonne comme un défi, est l'aboutissement d'une
longue méditation ; l'adversaire pour lui n'est plus Renan mais Loisy, qu'il prend à partie avec violence dans la préface
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E6ImFya29fc2VyaWVsIjtzOjQ6InJlZjEiO2k6NDtzOjQ6InJlZjIiO2k6Mjc0NTUwO3M6MTY6InZpc2lvbm5ldXNlX2h0bWwi
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54. Prix François-Mauriac (http://www.prix-litteraires.net/prix/732,prix-francois-mauriac-de-la-region-aquitaine.html) sur le site
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56. « Lycée François Mauriac – Lycée Général et Technologique — Bordeaux » (https://lyceemauriac.fr/) (consulté le
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webetab.ac-bordeaux.fr (consulté le 29 janvier 2020)
58. « Collège François Mauriac de Saint-Médard-en-Jalles » (http://webetab.ac-bordeaux.fr/Etablissement/CFMauriacStMed
ard/), sur webetab.ac-bordeaux.fr (consulté le 29 janvier 2020)
59. « Accueil » (http://college-sainte-eulalie.ac-bordeaux.fr/), sur college-sainte-eulalie.ac-bordeaux.fr (consulté le
29 janvier 2020)

Annexes
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Bibliographie
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Isabelle de Montvert-Chaussy, "Malagar, objet de roman, roman des objets", photographies de Sandrine d'Aboville,
Ed. Entre-deux-Mers, 2017

Liens externes
Catalogue des archives de l’auteur (http://www.calames.abes.fr/pub/bljd.aspx#details?id=FileId-300) conservées à la
Bibliothèque littéraire Jacques-Doucet.
Projet Mauriac en ligne de l'université Bordeaux Montaigne :
site de la base de données (http://mauriac-en-ligne.u-bordeaux-montaigne.fr/) (BDD) qui accueille les articles de
presse écrits par François Mauriac entre 1905 et 1947 et
site de la communauté (https://mauriacenligne.hypotheses.org/a-propos) des chercheurs et acteurs engagés
autour de cette BDD.
(en) Autobiographie(https://www.nobelprize.org/prizes/literature/1952/mauriac/biographical/) sur le site de la fondation
Nobel (le bandeau sur la page comprend plusieurs liens relatifs à la remise du prix, dont un document rédigé par la
personne lauréate — le Nobel Lecture — qui détaille ses apports)

Notices et ressources
Notices d'autorité : VIAF (http://viaf.org/viaf/9850407) · ISNI (http://isni.org/isni/0000000368637457) ·
BnF (http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb11915247g) (données (http://data.bnf.fr/ark:/12148/cb11915247g)) ·
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GND (http://d-nb.info/gnd/118732099) · Italie (https://opac.sbn.it/nome/CFIV035564) ·
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Ressources relatives à l'audiovisuel :
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(en) AllMovie (https://www.allmovie.com/artist/p281939) ·
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Ressources relatives à la musique : Discogs (https://www.discogs.com/artist/826543) ·
(en) MusicBrainz (https://musicbrainz.org/artist/f92f9c74-61a4-4984-8c6a-4d06f189c6a9)
Ressource relative à la santé :
Bibliothèque interuniversitaire de santé (http://www.biusante.parisdescartes.fr/histoire/biographies/index.php?cle=967)
Ressource relative à la religion :
Dictionnaire de spiritualité (http://beauchesne.immanens.com/appli/article.php?id=6299)
Ressource relative au spectacle :
Les Archives du spectacle (https://www.lesarchivesduspectacle.net/?IDX_Personne=9337)
Ressource relative à la recherche : La France savante (https://cths.fr/an/savant.php?id=121588)
Ressource relative à la vie publique : « Maitron » (http://maitron.fr/spip.php?article141424)
Ressource relative aux beaux-arts : AGORHA (https://agorha.inha.fr/inhaprod/ark:/54721/002121337)

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