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ALIMENTATION DES BOVINS A VIANDE

Introduction
25000000

Bénin
Burkina Faso
20000000 Cabo Verde
Côte d'Ivoire
Gambie
15000000 Ghana
Guinée
Guinée-Bissau
Libéria
10000000
Mali
Mauritanie
Niger
5000000 Nigéria
Sénégal
Sierra Leone
0 Togo
1972
1974
1976
1978
1980
1982
1984
1986
1988
1990
1992
1994
1996
1998
2000
2002
2004
2006
2008
2010
2012
Evolution des effectifs bovins (FAO, 2013)
Ovins Caprins Bovins
Bénin 0,86 1,31 3,24
Burkina Faso 8,96 10,22 13,42
Cabo Verde 0,02 0,19 0,07
Côte d'Ivoire 1,75 1,05 2,43
Gambie 0,11 0,24 0,57
Ghana 4,12
Porcins
4,24 2,37
5%
Guinée 1,74 1,41 7,62
Bovins
21%
Guinée-Bissau Ovins 0,48 Camelidés 0,57 1,00
31% 1%
Libéria 0,28 0,27 0,06
Mali Mulets 13,40 Caprins 14,22 14,93
0% 41%
Mauritanie Chevaux 9,22 4,37 2,69
1%
Niger 10,62 10,74 15,55
Nigéria 39,44 44,97 29,49
Sénégal 6,03 3,93 5,19
Sierra Leone 0,77 0,70 0,88
Togo 2,20 1,56 0,48
Répartition (%) des espèces par pays effectifs (FAO, 2013)
500000

450000 Bénin
Burkina Faso
400000 Cabo Verde
Côte d'Ivoire
350000
Gambie
300000 Ghana
Guinée
250000 Guinée-Bissau
Libéria
200000
Mali
150000 Mauritanie
Niger
100000 Nigéria
Sénégal
50000
Sierra Leone
0 Togo
1972
1974
1976
1978
1980
1982
1984
1986
1988
1990
1992
1994
1996
1998
2000
2002
2004
2006
2008
2010
2012
Evolution de la production de viande ovine
Place des différentes espèces dans la production de viande
500

Eggs
400
Index number:1961=100
300

Meat
200

Milk
100

1960 1970 1980 1990 2000 2010

Roots and tubers Cereals


Meat Milk
Eggs
Consommation très rapide par habitant des principaux aliment s(FAO, 2011 s
– kg per capita par an (index 1961=100)
50

45

40 Bénin
Burkina Faso
Cabo Verde
35
Côte d'Ivoire
Gambie
30
Ghana
Guinée

25 Guinée-Bissau
Libéria
Mali
20
Mauritanie
Niger
15 Nigéria
Sénégal
Sierra Leone
10
Togo

0
2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009

Viande kg/pers/an
II. CONSEQUENCES (Suite)
2. Alimentaires (suite)
Taux de croissance(%) de la population et de la consommation de produits animaux entre 1995 et 2007 en
Afrique de l’ouest (FAO, 2011)
Consommation
Pays Population
Viande Lait Oeufs
Bénin
3,03 1,8 3,6 1,2

Burkina Faso 2,71 1,4 -1 -0,3


Cap-Vert 0,98 1,4 0,6 -3,7
Côte d’Ivoire 2,58 -0,5 1,6 3,2
Gambie 3,2 4 3,1 4,2
Ghana 1,87 1,1 10 4
Guinée 1,95 2,6 -0,8 4,8
Guinée-Bissau 2,4 -0,7 -2,2 3,9
Libéria 1,94 0,2 1,1 2,6
Mali 2,98 0,6 0,7 -6,1
Mauritanie 2,94 2,8 0,4 -1,3
Niger 2,75 0,1 -1,1 -2,3
Nigéria 2,67 -0,4 -6,6 -0,1
Sénégal 2,94 1,1 0,1 6,7
Sierra Léone -0,7 -4 -0,8
Togo 2,7 0,5 -1,8 -3,5
Moyenne 2,31 1,02 0,24 0,83
Bovins Caprins
Bénin 2,79 1,01
Burkina Faso 11,64 6,32
Cabo Verde 0,09 0,18
Côte d'Ivoire 2,82 0,74
Gambie 0,35 0,15
Ghana 1,92 3,97
Guinée 4,78 1,74

Guinée-Bissau 0,61 0,23


Libéria 0,10 0,20
Mali 15,33 14,16
Mauritanie 2,56 3,09
Niger 12,86 8,25
Nigéria 35,38 55,32
Sénégal 6,98 3,24
Sierra Leone 0,91 0,37
Togo 0,87 1,01

Répartition de la production de viande par pays (% )(FAO, 2013)


1600

1400

Bénin
Burkina Faso
1200
Cabo Verde
Côte d'Ivoire
Gambie
1000
Ghana
Guinée

800 Guinée-Bissau
Libéria
Mali
600 Mauritanie
Niger
Nigéria
400
Sénégal
Sierra Leone
Togo
200

0
2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012

Rendement production de viande bovine


ALIMENTATION DES BOVINS A VIANDE
Introduction (suite)

• Production de viande = augmentation du tissus musculaire

• Ensemble de ces modifications = croissance = base de la production de viande


– Croissance
– Développement

• Augmentation du tissus musculaire = apport protéïque d’où rôle de l’alimentation

• La croissance concerne également d’autres tissus comme os tissus adipeux et donc


l’alimentation a un effet sur la qualité de la viande

De tout cela le plan suivant


ALIMENTATION DES BOVINS A VIANDE
• BASES DE LA PRODUCTION DE VIANDE
– Connaissance de quelquues races à viande
– La Croissance pondérale
• Description

• Evaluation

– Le Développement
• Description
• Phases du développement

• TECHNIQUES D’ALIMENTATION DES BOVINS A VIANDE


– L’embouche

– Alimentation des jeunes

• ALIMENTATION ET QUALITE DE LA VIANDE


AGNUS

550-1.200kg
1,25-1,50m
24 mois
bien adapté
AUBRAC

550-1.100kg
Hauteur au garrot: 1,26-1,38m
Premier vêlage:
28 – 34 mois

Engraissement: Très bonne qualité de viande


BLANC, BLEU BELGE

700-1.300kg
Hauteur au garrot: 1,32-1,50m
Rendement laitier:
Uniquement pour les veaux

Premier vêlage: 29 – 30 mois, souvent déjà dès 24 mois

Gains importants
Engraissement:
CHAROLAIS

700-1300 kg
Hauteur au garrot: 1,32-1,42m
Premier vêlage: 29-33 mois
Engraissement: très adaptée
LIMOUSIN

650-1.400kg
Hauteur au garrot: 1,37-1,43m
Premier vêlage:
24-26 mois

Engraissement: Très adaptés


650-1350 kg
Hauteur au garrot: 1,40 – 1,55 m

Premier vêlage: 23 – 27 mois

Engraissement:
Viande de haute qualité
GOUDALI

La taille moyenne 1 m 30
500 kg
Rendement 40 à45%
KOURI
Viande savoureuse et tendre
Rendement à l’abattage : 55%de
1,40 à 1,50m
400 kg675 k
ZEBU BORORO : 350 à 500 kgRendement carcasse : 40 à 50%

1,20m à 1,30m l
’abattage : 48 à 52 %4
400 Kg
I. LES BASES DE LA PRODUCTION DE
VIANDE
• LA CROISSANCE PONDERALE
– Paramètres descriptifs
• Le poids vif = masse exprimée en Kg de l’animal vivant (
squelette, muscle, tissus adipeux, viscères) y compris
éléments extracorporelles (contenu des viscères).
• Poids vif vide : PVV = PV-P viscères
– Paramètre de référence pour étude poids relatif des éléments du
corps
• Gain moyen quotidien (GMQ) = gain de poids entre deux
mesures/nb de jour entre les deux mesures (g/j)
• Le croît relatif (CR : g/j/kg) = PV-Pvinitial/PV traduit intensité
de croissance
I. LES BASES DE LA PRODUCTION DE
VIANDE
• LA CROISSANCE PONDERALE
– Evaluation
• Critères
– Le PV : évalue la performance par rapport à un poids de
référence : poids à âge type (PAT) = fonction espèce ou race
– GMQ : idem
• Méthodes
– Pesées
– Visuel et barymétrique
- Les phases de la croissance

Jeunes bovins de24 à27 mois


Jeunes de 12 à 20 mois
Jeunes bovins de24 à27 mois
I. LES BASES DE LA PRODUCTION DE
VIANDE
• LE DEVELOPPEMENT
– Paramètres descriptifs (le jeune n’est pas un modèle
réduit de l’adulte) : changement des différentes
proportions du corps et de la conformation; d’où un
décalage de croissance entre les différentes régions.
• Relations d’allométrie
• Coefficients d’allométrie
– Phases
• Régions
• Tissus
REGIONS DU CORPS
LES TISSUS
Conclusion 1ère partie

• L’alimentation est un facteur déterminant de la production de viande

• La croissance pondérale et le dévellopement corporelle connaissent différentes


phases qui impliquent que l’alimentation n’est pas la même selon ces dernières
II. LES TECHNIQUES D’ALIMENTATION :
L’EMBOUCHE BOVINE
• LES DIFFRENTES TECHNIQUES D’EMBOUCHE
– EMBOUCHE EXTENSIVE = HERBAGERE
• Pâturages naturels ou améliorés
• Seule complémentation = minéraux
• Animaux jeunes de 2 à 5 ans
• Durée longue (1 à 2 ans)
• GMQ pas élevés : 200 à 300g/j

– EMBOUCHE SEMI-INTENSIVE
• Pâturages naturels + complément alimentaire +/- important
• Durée plus courte
• GMQ : 300 à 500g/j

– EMBOUCHE INTENSIVE
• Durée plus courte
• Cultures fourragères intensives et Complémentation
• Stabulation : alimentation à l’auge : herbe + concentrés (céréales, tubercules, racines SPAI)
• 6 mois
II. LES TECHNIQUES D’ALIMENTATION :
L’EMBOUCHE BOVINE
• FACTEURS DE CHOIX D’UNE TECHNIQUE
– Climatique
• Zone soudanienne : intensive
• Zone soudano-guinéenne : semi-intensive
• Sahélienne : extensive
– Financier et économique
• Achat animaux
• Importance des lots
• Durée de l’embouche
• Rentabilité
• Offre et demande
• Période d’achat et d’embouche
• Types d’animaux
– Alimentaire
• Disponibilité
• Nature
II. LES TECHNIQUES D’ALIMENTATION :
L’EMBOUCHE BOVINE
• FACTEURS DE VARIATIONS DES RESULTATS
– Liés aux animaux
• L’âge
– Possibilités de croissance
– Besoins nutritionnels
• La race

• Conditions physiques
– Animaux maigres
– Notion de croissance compensatrice

• Etat sanitaire
– Infections
– Infestations

• Individus
Cpnclusion 2ème partie

• L’embouche bovine connaît de nombreux facteurs de variations autres que


l’alimentation

• Les conditions agroclimatiques déterminent le type d’embouche

• De nombreux facteurs déterminent les performances de l’opération


III. ALIMENTATION ET QUALITE DE LA VIANDE
Alimentation et composition tissus corporels
700
600
500
masse (kg)

400
300
200
100
0
0 50 100 150 200 250 300 350

temps (j)

poids vif poids vif vide muscles tissu adipeux


Alimentation et évolution de la composition
chimique corporelle

100

80
% poids vif vide

60

40

20

0
0 200 400 600 800

temps (j)

EAU MAT LIPIDES

41
Alimentation et modifications de la
vitesse de croissance
• Niveau alimentaire continu
–  NA : modification de la composition corporelle avec
proportion relative de tissu adipeux plus important.

– Corollaire 1 : plus le GMQ est élevé, plus le TA augmente

GMQ (kg) 0.6 0.8 1.0 1.2

% muscles dans le gain


39 35 31 27
de poids vif vide
%tissus adipeux dans le
29 35 43 50
gain de poids vif vide

42
Modifications de la vitesse de

croissance
Niveau alimentaire continu
–  NA : modification de la composition corporelle avec
proportion relative de tissu adipeux plus important.
– Corollaire 2 : quand le GMQ augmente, les besoins
énergétiques de production augmentent plus
rapidement que les besoins azotés de production

NA bas NA haut différence (%)

GMQ (g) 500 1000

Qté de protéines
105 170 38%
fixées (g)
Qté de lipides fixés
60 300 80%
(g)
43
Alimentation et croissance(Listrat et al, 1999)

44
Alimentation et croissance (Listrat et al, 1999)

45
Modifications de la vitesse de
croissance
• Niveau alimentaire discontinu (restriction puis
restauration)

– modification de la composition corporelle à court


terme
– composition corporelle identique à long terme

– modification de la structure musculaire à court terme


•  collagène : viande plus dure,  vitesse de maturation

46
Alimentation et tendreté de la viande
• Taille des fibres musculaires

• Type de fibres musculaires


– fibres lentes oxydatives (I)
– fibres rapides oxydo-glycolytiques

– fibres rapides glycolytiques (IIB)

• Influence du type de collagène (type III vs type I)

• Présence de collagène soluble

47
Alimentation et qualité de la viande (Listrat
et al, 1999)

48
Conclusion 3ème partie
• L’alimentation a une influence sur la tendreté de
la viande

• Elle a une influence sur le goût

• Suivi des animaux (influence de la note d ’état sur


le rendement)

• Modulation de la vitesse de croissance

49
Conclusions générales

• La production de viande tient à des phénomènes complexes entraînant


des modifications pondérales, tissulaires et biochimiques

• Ces modifications peuvent être modulées par l’alimentation

• Les compositions corporelles (biochimiques et tissulaires) déterminant la


qualité de la viande, celle-ci détermine la qualité de la viande.

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