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Table des matières

1/ QU'EST-CE QUE LA KABBALE ....................................................................................................................... 1


2/ QUI PEUT ÉTUDIER LA KABBALE ? .............................................................................................................. 2
3/ PRÉSENTATION DE BNEI BARUCH ............................................................................................................... 2
4/ QUI EST M. LAITMAN .................................................................................................................................. 2
5/QUI EST LE RABASH...................................................................................................................................... 3
6/ QUI EST LE BAAL HASULAM ........................................................................................................................ 4
7/ EIN OD MILVADO ........................................................................................................................................ 5
8/ L’AME .......................................................................................................................................................... 8
9/ LE CRÉATEUR ............................................................................................................................................... 8
10/ LA PRIERE .................................................................................................................................................. 9
11/ ANGES ET DEMONS ................................................................................................................................ 11
12/ LES LETTRES HÉBRAÏQUES ...................................................................................................................... 11
13/ LE ZOHAR ................................................................................................................................................ 12
14/ LA SEXUALITE .......................................................................................................................................... 14
1/ QU'EST-CE QUE LA KABBALE

LA KABBALE EST LA SCIENCE QUI SE RAPPROCHE LE PLUS DE L'HOMME


La Kabbale est la science qui se rapproche le plus de l'homme, car elle lui explique pourquoi il vit,
pourquoi il est né, d'où il vient, où il va après avoir accompli son chemin sur cette terre, et quel est le
sens de son existence. Grâce à elle, quiconque le souhaite peut recevoir les réponses à ces questions
de son vivant.

Il ne s'agit pas d'une science théorique ou abstraite, mais d'une science inséparable de la pratique. Elle
nous renseigne sur l'univers, sa genèse, sa structure générale, son mouvement dans son ensemble et
sur chacune de ses parties. En se prenant lui-même comme objet d'analyse, l'homme parvient à
comprendre qui il est, quelle est sa nature, ce qu'il doit faire et modifier ; cette connaissance le conduit
à une rencontre avec lui-même, avec son destin et avec ce monde.

L'étude de la Kabbale est un voyage fascinant parce qu'elle change votre perspective sur le monde et
sur les gens qui vous entourent ; elle met en lumière des parties de vous que vous ne connaissiez pas.
C'est un voyage de découverte intérieure et qui touche tous les niveaux de la vie. Les relations avec la
famille, les amis, les collègues de travail et l'environnement en général.

Comme toute autre science, la Kabbale possède sa propre terminologie, ses outils de recherche ainsi
qu'une façon propre d'organiser des expériences et des analyses comparatives.

Grâce à elle, vous pouvez atteindre le développement maximal de votre potentiel humain dans la
mesure où vous le désirez et comprendre toutes les composantes de l'homme : mais pour cela vous
devez apprendre à connaître l'influence du Créateur de manière raisonnée et logique. Cela inclut la
connaissance de la structure du système qui a été créée ainsi que la façon dont il est gouverné et
transformé pour atteindre l'état final parfait. Apprendre les lois qui le régissent signifie que l'on va se
les appliquer à soi-même, après avoir entièrement étudié leurs origines : d'où elles viennent, pourquoi
elles ont une forme bien précise, comment elles agissent, quel est leur but, et comment les utiliser
pour atteindre le but supérieur.

Pourquoi maintenant ?

Pour les kabbalistes, la réponse à cette question est simple. La Kabbale n'a qu'un seul but, offrir de
nouvelles réponses à la question que chaque fois plus de gens se posent : « Quel est le sens de ma vie
? ». En effet, une fois nos besoins matériels satisfaits (et, dans certains cas, au-delà de toute
imagination), nous ressentons toujours un vide dans nos vies. La Kabbale est une discipline qui incite à
la réflexion et ouvre de nouvelles perspectives sur la vie qui procurent un réel épanouissement
spirituel. C'est la clé de sa pertinence et de sa popularité aujourd'hui.

Nous, l'humanité du 21ème siècle, sommes maintenant prêts à voir la Kabbale pour ce qu'elle est, une
méthode scientifique et empirique que n'a pas affecté le passage du temps, pour atteindre la
spiritualité tout en vivant dans ce monde.

Extrait d'un entretien avec Michaël Laitman

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2/ QUI PEUT ÉTUDIER LA KABBALE ?

Quand la question fut adressée au Rav Kook, sa réponse fut sans équivoque : « Toute personne qui le
désire ». Au courant du dernier siècle, tous les kabbalistes, sans exception, ont clairement exprimé, et
à maintes reprises, qu'aujourd'hui la Kabbale est ouverte à tous. Ils disent même que non seulement
elle peut être étudiée sans restriction, mais qu'elle est un outil nécessaire face aux problèmes
existentiels de la société actuelle.

Selon tous les kabbalistes, la période de dissimulation de la Kabbale est terminée. Dans le passé, la
sagesse de la Kabbale fut dissimulée afin de ne pas être incomprise, ou utilisée de façon incorrecte. De
fait, le peu qui fut dévoilé donna lieu à de nombreuses incompréhensions et nourrit l'imagination
populaire d'images erronées quant à sa véritable nature. Aujourd'hui, notre génération est prête à
comprendre le véritable sens de la Kabbale et à s'élever au-dessus des mécompréhensions du passé.
Cette science est maintenant ouverte à tous ceux qui souhaitent l'apprendre.

3/ PRÉSENTATION DE BNEI BARUCH

L'Institut de recherche et d'étude de la Kabbale Bnei Baruch est une organisation vouée à l'étude et à
l'enseignement de la Kabbale basée sur les sources traditionnelles authentiques. Il vit le jour en 1991,
à l'initiative de Rav Michaël Laitman qui le nomma Bnei Baruch (les fils de Baruch) en mémoire de celui
qui lui transmit cet enseignement — l'éminent kabbaliste Rav Baruch Ashlag, lui-même le fils aîné et le
successeur du kabbaliste Rav Yéhouda Ashlag, auteur du commentaire sur le Zohar.

Afin de rendre cet enseignement accessible à tous, Bnei Baruch édite le présent site en 36 langues,
publie des livres, des articles et des journaux, et produit même des programmes éducatifs pour
différentes chaînes de télévision. Depuis novembre 2008, la chaîne de Kabbale 66, retransmise sur Hot
et Yes, diffuse du contenu 24h/24 et 7j/7 en Israël.

4/ QUI EST M. LAITMAN

Michaël Laitman (né le 31 août 1946 à Vitebsk en Biélorussie) diplômé d'un doctorat en philosophie et
d’une maîtrise de biocybernétique, est un scientifique, Kabbaliste, professeur d'ontologie et de théorie

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de la connaissance. Il est le fondateur de l'Institut de recherche et d'enseignement de la Kabbale Bnei
Baruch ainsi que de l'Institut de recherche Ashlag (ARI).

Auteur d’une trentaine de livres publiés dans plus de vingt langues, ses ouvrages sont basés sur les
écrits traditionnels de la Kabbale, notamment les écrits du Baal HaSoulam et cherchent à présenter
dans une langue plus accessible à l'homme contemporain la sagesse plusieurs fois millénaire de la
Kabbale.

En 1970, Michaël Laitman obtient sa maîtrise en biocybernétique de l'Université polytechnique de


Saint-Pétersbourg. Lors de ses études de maîtrise, il se spécialise dans la régulation électromagnétique
du sang dans le cœur et le cerveau. Il fuit l'URSS en 1972 et se réfugie en Israël.

En 1976, il commence à étudier la Kabbale. En 1979, il rencontre le Rav Baruch Shalom HaLévi Ashlag
(1906-1991), le fils aîné et successeur du Rav Yéhouda Leib Halévi Ashlag (1884-1954), connu
également sous le nom de Baal HaSoulam pour son commentaire sur le livre du Zohar.

Lorsque le Rav Baruch Ashlag décède en 1991, on publie dans le journal orthodoxe HaModia : « le plus
grand kabbaliste de notre temps est décédé dans les bras de son fidèle étudiant Michaël Laitman ».
Dans le judaïsme orthodoxe, le fidèle étudiant est considéré comme l'authentique continuateur de son
professeur.

Après le décès de son mentor, dit le Rabash, Michaël Laitman commence à enseigner selon la méthode
que Yéhouda Ashlag avait transmise à son fils aîné. Il fonde Bnei Baruch (« Les fils de Baruch » en
l'honneur du Rav Baruch Ashlag), une association dont le but est d'enseigner la Kabbale à tous ceux qui
le désirent, sans aucune discrimination de religion, de genre ou d'appartenance ethnique.

En 2004, Michaël Laitman présente sa thèse de philosophie à l'Institut de philosophie de Moscou à


l'Académie des sciences de Russie. Il y reçoit le titre de professeur d'ontologie et de théorie de la
connaissance.

En 2005, il devient membre du World Wisdom Council et du Club de Budapest [21, organisations
réunissant scientifiques et personnalités publiques dans le but de résoudre les problèmes globaux de
la civilisation moderne.

Michaël Laitman est marié et père de trois enfants.

5/QUI EST LE RABASH

Baruch Ashlag (connu également comme le Rabash), né le 22 janvier 1907 à Varsovie et mort le 13
septembre 1 991 à Bnei Brak, est un kabbaliste qui continua à développer la méthode d'enseignement
de la Kabbale élaborée par son père, le Rav Yéhouda Ashlag. Ils émigrent en Israël quand Baruch est

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âgé de quinze ans. Le Rabash y passe le reste de sa vie à suivre les traces de son père et à progresser
dans l'étude de la Kabbale.

Il possède une connaissance phénoménale de la Torah et du Talmud mais ne sert jamais comme Rav. Il
exerce des emplois simples : ouvrier dans le bâtiment et dans les travaux publics, cordonnier ou
employé de bureau. Lorsque son père décède, Baruch Ashlag lui succède et poursuit son travail. Il
publie Le livre du Zohar accompagné des commentaires de son père, les commentaires « de l'échelle »
(HaSoulam) et de nombreux autres livres.

Baruch Ashlag suit la voie que son père avait tracée. Il rédige cinq livres composés d'articles appelés «
Chlavé HaSoulam » (« Les marches de l'échelle ») dans lesquels il parvient à décrire tous les états
intérieurs que l'homme traverse lors de son chemin spirituel.

Il laisse des lettres manuscrites relatant les homélies de son père, qu'il intitule Shamati (J'ai entendu).
Ce livre est la base de tous les états existants dans les mondes spirituels, leur incessante relecture influe
sur l'âme de l'homme qui aspire à les saisir.

Après le décès du Rav Baruch, un mouvement est fondé, portant son nom « Bnei Baruch » (lit : les Fils
de Baruch) dont le but est de continuer l'étude de la Kabbale selon les préceptes du Rav Baruch Ashlag.

6/ QUI EST LE BAAL HASULAM

Yéhouda Leib Ha-Levi Ashlag (hébreu )né à Varsovie le 14 septembre 1 886[11 et


mort à Jérusalem le 7 octobre 1 954, également connu comme le Baal Hasoulam (
«l'auteur de "l’Échelle" », son commentaire du Zohar), est un rabbin et kabbaliste, ayant fondé une
école de diffusion de la Kabbale aux masses, poursuivie par ses disciples.

Ashlag écrivit et publia deux œuvres principales :

• Le Talmud Esser Sefirot[archive] (Talmud des dix Séfirot) et un nouveau commentaire des œuvres
du grand cabaliste du XVIe siècle Isaac Louria (le Ari). C'est une présentation détaillée du système
des mondes supérieurs, Partzoufim et Séfirot, dans un langage kabbalistique théosophique
développé par le Ariza"l. C'est un texte de base, unique, d'une précision extrême de l'organisation
structurale et des processus se produisant dans les mondes supérieurs. C'est un texte détaillé,
complété de commentaires avec une section dans chaque chapitre dédiée à approfondir la
réflexion sur ces commentaires, définition des termes, tableaux de questions et réponses, une
introduction [archive] clarifiant la bonne méthode pour étudier la kabbale ainsi qu'une préface
résumant le texte entier, Pticha [archive] (Préface à la Sagesse de la Kabbale).

• Sa seconde œuvre est le Commentaire de l'Echelle du Zohar[archive], qui lui valut le nom de Baal
Hasoulam (litt. : le maître de l'échelle). Ce travail volumineux requit dix ans avant qu'il soit terminé,
les commentaires furent écrits entre 1943 et 1953. Ils comprennent la traduction du Zohar de
l'araméen en hébreu, ainsi qu'une ample interprétation.

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Un carnet de notes a été publié par le fils et disciple de Yéhouda Ashlag, Baruch Ashlag. Ce carnet, dont
le titre est Shamati[archive] (J'ai entendu), contient plus de deux cents articles qui ont été retranscrits
d'après les leçons et discours de Yéhouda Ashlag. Baruch Ashlag garda ce carnet secrètement jusqu'à
sa mort en 1 991 et le remit à son disciple Michaël Laitman. Il fut publié plus tard en hébreu et traduit
dans différentes langues. Les articles de Shamati[archive] forment un travail kabbalistique unique dans
leur profonde émotivité ressentie lors du parcours intérieur que traverse un kabbaliste lors de son
cheminement spirituel.

7/ EIN OD MILVADO

- Il n'y a rien hormis Lui- (DEUTÉRONOME 4:35)


Portion Jethro, 6 février 1944

Il est écrit « Il n'y a rien hormis Lui », ce qui signifie qu'il n'existe aucune force au monde qui soit en
mesure d'aller à l'encontre de la volonté du Créateur ; et si l'homme voit qu'il existe des choses en ce
monde qui nient la Pamlia Shel Maala [la Cour céleste], c'est parce que telle est Sa volonté. Cela est
considéré comme une correction, qui s'appelle « la gauche repousse et la droite rapproche », c'est-
àdire que ce que la gauche repousse, est considérée comme une correction. Cela signifie qu'il y a des
choses dans le monde dont le but est de détourner l'homme du droit chemin, par lesquelles il est
repoussé de la sainteté.

L'avantage de ces rejets, est qu'à travers eux l'homme reçoit un besoin et un désir complet que le
Créateur lui vienne en aide, car sinon il voit qu'il est perdu. Non seulement il ne progresse pas dans le
travail, mais il se voit régresser. C'est-à-dire que même dans Lo Lishma [Pas en son Nom] il n'a pas la
force d'observer la Torah et les Mitsvot [commandements]. Ce n'est qu'en surmontant véritablement
tous les obstacles au-dessus de la raison, qu'il pourra observer la Torah et les Mitsvot. Mais il n'a pas
toujours la force de s'élever au-dessus de la raison et il est alors contraint, de dévier de la voie du
Créateur, même de Lo Lishma.

Et pour lui, il y a toujours plus de brèches sur les murs, c'est-à-dire que les descentes sont plus
nombreuses que les ascensions, il ne voit pas comment il peut en finir avec ces situations, qu'il restera
toujours hors de la sainteté. Car il voit que même si petit soit-il, il lui est difficile d'observer, sauf en
surmontant au-dessus de la raison. Mais il n'en est pas toujours capable. Qu'adviendra-t-il à la fin ?

C'est alors qu'il arrive à la conclusion que personne n'est en mesure de l'aider, sauf le Créateur
Luimême, et cela l'entraîne à établir dans son cœur une demande authentique que le Créateur lui ouvre
les yeux et le cœur et le rapproche véritablement de la Dvékout [Adhésion] éternelle au Créateur.

Il s'avère que de tous les rejets qu'il a eus, tous provenaient du Créateur, c'est-à-dire que ce n'est pas
parce qu'il ne s'est pas bien comporté, qu'il n'a pas pu surmonter, mais pour ceux qui désirent
véritablement se rapprocher du Créateur, pour qu'ils ne se contentent pas de peu, c'est-à dire de rester
à l'état de petit enfant inconscient, c'est pourquoi il lui est donné une aide d'en-haut, afin qu'il ne puisse
pas dire que, Dieu merci, il a la Torah, les Mitsvot et les bonnes actions, et que lui manque-t-il encore ?

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Et ce n'est que lorsqu'il y a vraiment chez cet homme un véritable désir qu'il reçoit l'aide d'en-haut et
on lui montre constamment comment il se comporte mal dans son état actuel. C'est-à-dire des pensées
et des opinions qui s'opposent au travail lui sont envoyées et cela afin qu'il voie qu'il n'est pas en
complétude avec le Créateur.

Plus il s'efforce, plus il se voit toujours plus éloigné de la sainteté que le reste des serviteurs qui se sent
en complétude avec le Créateur. Tandis que lui se plaint et exige toujours et il ne parvient pas à
expliquer le comportement du Créateur, la façon dont Il se comporte avec lui.

Et cela entraîne de la souffrance. Pour quelle raison n'est-il pas en complétude avec le Créateur ? Au
point qu'il lui vient le sentiment que véritablement, il n'a aucune part dans la sainteté. Et même s'il
reçoit parfois un éveil d'en-haut qui le revitalise temporairement, il retombe aussitôt dans le lieu le plus
vil. C'est cependant la raison même qui le conduira à réaliser que seul le Créateur peut lui venir en aide
et le rapprocher réellement.

L'homme doit toujours s'efforcer de marcher sur le chemin où il adhère au Créateur, c'est-à-dire que
toutes ses pensées soient pour Lui. Même s'il se trouve dans la pire des situations, qu'il lui est
impossible de se trouver dans une descente plus grande que celle-là, il ne doit jamais quitter le domaine
du Créateur, c'est-à-dire qu'il y a une autre autorité qui ne lui permet pas d'entrer dans la sainteté et
qui a le pouvoir de faire le bien ou le mal. Ce qui veut dire qu'il ne doit pas penser qu'il y a là le pouvoir
de la Sitra Akhra [l'autre côté] ne permettant pas à l'homme de faire de bonnes actions et de suivre les
voies du Créateur, mais que tout est l'œuvre du Créateur.

Comme le dit le Baal Shem Tov, celui qui prétend qu'il y a une autre force dans le monde, c'est-à-dire
des Klipot [écorces], cet homme-là se trouve dans l'état de « servir d'autres dieux ». Ce n'est pas
nécessairement par une pensée hérétique qu'il commet une infraction, mais c'est en pensant qu'il
existe une autre autorité et une autre force que le Créateur qu'il commet l'infraction. De plus, celui qui
dit que l'homme possède sa propre autorité, qui prétend que c'est de son propre chef qu'il n'a pas
voulu suivre hier les voies du Créateur, cela aussi s'appelle commettre l'infraction d'hérésie, car cela
signifie qu'il ne croit pas que seul le Créateur dirige le monde.

Quand il a commis une infraction, il doit bien sûr être désolé et regretter de l'avoir commise ; mais ici
encore, il lui faut mettre en ordre le regret et la souffrance, quel est le point qu'il considère comme
étant la cause de l'infraction, le point sur lequel il doit éprouver du regret.

L'homme doit alors regretter et dire : le fait que j'aie commis l’infraction est dû au fait que le Créateur
m'a rejeté de la sainteté vers un lieu de souillure, les toilettes, là où se trouve les détritus. C'est-à-dire
que le Créateur lui donne le désir et l'envie de s'amuser et de respirer l'air d'un lieu nauséabond.

(On peut dire qu'il est écrit dans les livres que parfois l'homme s'incarne en porc et on peut interpréter
cela d'après ce qu'il a dit, que l'homme reçoit le désir et l'envie de recevoir de la vitalité de choses dont
il avait déjà dit qu'elles étaient des ordures, et maintenant il veut les manger.)

De même, quand l'homme ressent qu'il est maintenant dans un état d'ascension et qu'il ressent un peu
le goût du travail, il ne doit pas dire : « Maintenant, je suis dans une situation où je comprends qu'il
vaille la peine d'être le serviteur du Créateur. » Il doit plutôt savoir que maintenant, il a trouvé grâce
aux yeux du Créateur. C'est pourquoi le Créateur le rapproche, et de là il ressent maintenant le goût du
travail. Et il devrait veiller à ne jamais quitter le domaine de la sainteté et dire qu'il existe quelqu'un
d'autre qui agit en plus du Créateur.

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(De là, on pourrait conclure que le fait de trouver grâce aux yeux du Créateur - ou le contraire -, ne
dépend pas de l'homme lui-même, mais seulement du Créateur. Pourquoi il plaît maintenant au
Créateur, et qu'ensuite ce n'est plus le cas ; c'est quelque chose que l'homme ne peut pas comprendre
avec son esprit séculier).

De même, quand il regrette que le Créateur ne le rapproche pas, il doit aussi faire attention à ce que
cela ne soit pas pour lui-même le fait d'être éloigné du Créateur, par cela il recevrait dans son propre
intérêt, et celui qui reçoit est dans un état de séparation. Il doit plutôt regretter l'exil de la Shekhina [la
présence divine], c'est-à-dire qu'il cause du chagrin à la Shekhina.

L'homme doit s'imaginer que c'est comme lorsqu'il ressent une douleur dans un petit organe
quelconque, la douleur est en fait ressentie surtout dans le cerveau et le cœur, parce que le cœur et le
cerveau sont la totalité de l'homme. Et naturellement, on ne peut comparer ce que ressent un organe
particulier avec ce que ressent l'homme dans toute sa stature, là où se ressent principalement la
douleur.

Il en est de même pour la douleur que l'homme ressent du fait qu'il est éloigné du Créateur, puisque
l'homme n'est qu'un simple organe de la Shekhina, et la Shekhina est l'âme générale d'Israël. C'est
pourquoi la sensation de la douleur personnelle ne ressemble pas à la sensation de la douleur générale,
cela veut dire que le chagrin de la Shekhina provient du fait que ses organes sont loin d'elle et qu'elle
ne peut pas les nourrir. (Et l'on dit que nos sages ont dit : Quand un homme éprouve du chagrin, que
dit la Shekhina ? « Je suis épuisée »). Et parce qu'il ne pense pas au chagrin de l'éloignement, il évite
de tomber sous l'autorité du désir de recevoir pour soi, qui équivaut à la séparation d'avec la sainteté.

Il en est de même quand l'homme sent qu'il se rapproche un peu de la sainteté. Quand il est heureux
d'avoir trouvé grâce aux yeux du Créateur, là aussi il doit dire que sa joie provient essentiellement du
fait qu'il y a maintenant de la joie en-haut, chez la Shekhina, parce qu'elle a pu rapprocher d'elle un
organe particulier et qu'elle ne doit pas le renvoyer.

L'homme est alors heureux d'avoir pu réjouir la Shekhina. Cela est conforme au calcul précédent, que
lorsqu'il y a de la joie chez un individu, cela n'est qu'une partie de la joie qui existe dans tout le public.
Et par ces calculs, il perd sa propre individualité et évite de se faire prendre dans le filet de la Sitra Akhra
[Autre côté] qui est le désir de recevoir dans son propre intérêt. Et bien que le désir de recevoir soit
une chose nécessaire « car c'est toute la personne », parce que tout ce qui existe chez l'homme à part
le désir de recevoir n'appartient pas à l'être créé, mais est attribué au Créateur. Cependant, le désir de
recevoir du plaisir doit être corrigé pour qu'il devienne afin de donner sans réserve. En d'autres termes,
le plaisir et la joie que le désir de recevoir prend, doivent être avec l'intention qu'il y ait contentement
en-haut, du fait que les créatures ont des plaisirs. Car tel était le but de la création : faire du bien à Ses
créatures et cela est appelé « la joie de la Shekhina en haut ».

Pour cette raison, l'homme doit rechercher des conseils avec lesquels il peut apporter du contentement
en-haut. Et s'il éprouve du plaisir, il est certain qu'il y aura du contentement en-haut. C'est pourquoi il
aspire ardemment toujours être dans le palais du Roi et de pouvoir s'amuser avec les trésors du Roi,
car cela entraînera sûrement contentement en haut. Par conséquent, toutes les aspirations de l'homme
ne devraient être qu'en vue du Créateur.

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8/ L’AME

DÉVELOPPER SON ÂME


La Kabbale dit qu'une personne devrait développer son âme. Pour quoi d'autre existons-nous ? Nous
comprenons ce qu'est un corps animal et ce qu'est sa vie sur cette terre. Mais l'essentiel pour nous est
le développement de l'âme.

On dit que l'âme est une partie du Créateur, c'est-à-dire une partie d'un certain absolu dans une
personne. Le Créateur est la qualité du don sans réserve et de l'amour.

Il semblerait, au contraire, que si l'âme est une partie du Créateur en nous, alors en tant que partie de
Lui, elle ne devrait pas être sujette à correction. Mais avant tout, il est nécessaire de la créer en nous,
de vouloir qu'elle soit formée, et de souhaiter faire partie du Créateur pour que cette qualité naisse en
nous.

Lorsque la Kabbale dit « qu'une personne est une partie du Créateur », elle parle du côté du Créateur.
Et cela demande un effort énorme de la part d'une personne pour que cela lui arrive.

Extrait de KabTV, « Gros Plan - Au-delà de la dernière ligne » du 03/05/2010

9/ LE CRÉATEUR

LE CRÉATEUR EST LE SYSTÈME DANS LEQUEL NOUS EXISTONS


Commentaire : Vos élèves pensent qu'ils sont plus proches de la compréhension de la force supérieure
et plus proches du Créateur parce qu'ils sont sur le chemin.

Ma Réponse : Oui, mes étudiants sont plus proches du Créateur que n'importe qui d'autre. Le reste du
monde est terriblement éloigné du Créateur.

Question : Mais ne dites-vous pas que tout ce qui existe est une manifestation du Créateur ?

Réponse : C'est l'ensemble de la nature ! Le Créateur est une loi commune de la nature, une force
commune. Nous sommes à l'intérieur de Lui. Si nous disons « Il n'y a rien hormis Lui », alors vous ne
pouvez pas désigner une seule chose.

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Le Créateur est toute la nature, y compris mon « moi », à l'exception de la conscience qui me sépare
de Lui et que je dois également relier à Lui. C'est notre mouvement vers la nature.

En principe, pour quelle raison avons-nous été créés ? Qu'est-ce que la crise actuelle ? C'est afin de
connecter notre conscience et notre compréhension à cette même nature. Ce n'est qu'en cela que nous
sommes différents d'elle, et en nous identifiant à elle nous nous mettons en pleine équivalence, en
pleine intégration avec l'ensemble du système.

Cette intégration est appelée la correction complète d'une personne.

C'est ce à quoi nous devons parvenir. La crise actuelle nous montre les points de référence dans lesquels
nous n'avons pas encore atteint l'intégration.

Le Créateur est tout. C'est le système dans lequel nous existons.

Extrait de KabTV, « J'ai reçu un appel - Comment se rapprocher du Créateur ? » du 03/12/2012

10/ LA PRIERE

PRIÈRE POUR LE MONDE


La situation dans le monde devient chaque jour plus explosive. Le monde entier suit rigoureusement
le développement rapide des événements en Ukraine. Les kabbalistes, cependant, ne s'occupent pas
de la politique ni des frontières géographiques.

Les kabbalistes ne veulent qu'une chose : ajouter de l'amour ou du moins diminuer la haine partout où
cela est possible et réduire la confrontation entre les gens, et nous devons y contribuer.

Par conséquent, l'outil principal est la prière. Si avec son aide nous parvenons à créer une connexion
plus forte entre les gens, ce sera pour le bien de l'humanité et pour faire plaisir au Créateur. Le Créateur
a dû créer des créatures opposées à Lui, brisées, pour que l'humanité demande l'union plutôt que la
haine et le rejet. C'est alors que nous comprendrons, ressentirons et découvrirons ce que signifie
l'unité.

L'essentiel est de révéler la force de l'union. Il ne peut y avoir l'un sans l'autre. Par conséquent, le
Créateur souffre plus que tout le monde, mais Il n'a pas le choix, Il devait créer la nature sous cette
forme. Notre tâche est d'essayer par notre prière, notre désir et notre plaidoyer de le forcer à tout
corriger. Il attend notre demande de correction et Il fera tout aussitôt. Il n'a besoin que de notre désir.

La seule chose qui manque initialement dans la création est notre désir d'être équivalent à la bonne
force du Créateur. Le Créateur a besoin du désir des êtres créés, Il a donc créé toute la création dans le
manque. Et nous devons découvrir ce manque.

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C'est pourquoi, tant que nous ne demanderons pas la paix, la satisfaction, la perfection, l'amour et
l'union, cela n'arrivera pas. Nous devons vouloir l'union à tous les niveaux, dans toute sa mesure. Par
cela, toute la nature, tous les mondes reviendront à l'état complètement corrigé où nous sommes tous
connectés, et nous révélerons tous la force de l'union qui est éternelle et complète.

Le Messie n'est pas une personne, mais une force, un esprit qui apparaît et disparaît selon notre désir.
Lorsque nous voulons nous rapprocher les uns des autres, il vient, et lorsque nous ne le voulons pas, il
part. Le Messie est une force qui nous tire (Moshekh) de notre égoïsme vers le don sans réserve,
l'amour et la connexion.

De ce fait, si nous comprenons que nous avons besoin de cette force qui nous tirera du mauvais vers le
bon état, de la séparation vers la connexion, de la haine vers l'amour, alors nous appelons le Messie.
Faisons-le ensemble.

Le problème principal est l'indifférence inhérente à notre nature. Parfois, un incident particulier ou un
animal blessé touche plus notre cœur qu'une guerre entre pays. En attendant, nous existons dans des
qualités égoïstes qui ne sont pas corrigées.

C'est pourquoi nous nous préoccupons des choses qui nous tiennent à cœur. Une petite panne dans
votre propre maison inquiète tout le monde plus que les événements mondiaux, les explosions
d'étoiles supernova ou un ouragan de l'autre côté de la Terre. C'est ainsi que notre égoïsme nous
dépeint la réalité.

Extrait de la leçon quotidienne de Kabbale, Les Écrits du Baal HaSoulam, « Introduction au Livre du
Zohar» du 02/02/2022

LES TROIS CONDITIONS D’UNE PRIÈRE

Baal HaSoulam, Shamati, article 209: « Trois conditions à une prière »: Il y a trois conditions à la
prière:

1. Croire qu'Il peut nous sauver, bien que nous ayons les pires conditions de tous nos
contemporains, encore, » La main du Seigneur n'est-elle pas assez généreuse pour nous
sauver ? Si oui, alors «le Seigneur ne peut pas sauver Ses récipients. »

2. Nous n'avons plus aucun conseil, nous avons déjà fait tout ce que nous pouvions, mais
avons trouvé aucun remède à notre sort.

3. S'II ne nous aidait pas, nous serions mieux morts que vivants.

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11/ ANGES ET DEMONS

DÉMONS, ANGES ET MIRACLES

Question : Le Livre du Zohar mentionne les démons, les anges et autres miracles. Il me semble étrange
que la Kabbale ne soit pas du mysticisme. Pourriez-vous expliquer ce que vous entendez par là ?

Réponse : Le fait est que les kabbalistes ont utilisé des termes tels que « satan », « ange », « démon »
et ainsi de suite pour désigner les forces physiques de la nature.

Les forces positives et négatives de la nature sont équivalentes. En outre, les forces négatives ne sont
en aucun cas pires que les forces positives, mais en hébreu, elles sont décrites dans ces termes, et par
conséquent, la Kabbale les utilise. Cela a été écrit dans la Kabbale il y a 5 000 ans lorsqu'il n'y avait ni
Christianisme ni Judaïsme.

Le fait que les gens aient commencé à donner les noms des forces physiques, des formes, des volumes
et qu'ils les aient ajoutés à leur vie, relève de l'imagination d'une personne, et c'est du mysticisme.
Extrait de la leçon de Kabbale en russe, le 22/01 /2017

12/ LES LETTRES HÉBRAÏQUES

LES LETTRES PEUVENT-ELLES PROGRAMMER NOTRE DESTIN ?


Question : Les lettres ou les combinaisons de lettres peuvent-elles programmer notre destin et notre
vie, et apporter de la force ?

Réponse : Les lettres elles-mêmes ne peuvent rien faire. Ecrire des lettres sur du papier n'a aucun effet
sur quoi que ce soit. Toutes les soi-disant « lettres sacrées » que les gens embrassent, placent sous leur
oreiller ou sur leur front, ou avec lesquelles ils méditent ont seulement un effet psychologique sur une
personne se soutenant elle-même avec sa propre intention.

Ceci l'aide dans une certaine mesure, mais n'a pas d'autre signification que cela. Extrait

de la leçon de Kabbale en russe, le 24/07/2016

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13/ LE ZOHAR

1. Qu'est-ce que le Zohar?

Le Zohar est un recueil de commentaires de la Torah, conçu dans le but de guider les gens qui ont déjà
atteint un haut degré spirituel sur le chemin de la racine (origine) de leurs âmes.

Le Zohar contient tous les états spirituels que les personnes expérimentent lorsque leurs âmes
progressent. A la fin du processus, les âmes parviennent à ce que les kabbalistes nomment réparation
finale», le plus haut degré de connaissance spirituelle.

Pour ceux sans perception spirituelle, la lecture du Zohar est comme une compilation d'allégories et de
légendes qui peuvent être interprétées et perçues différemment par chaque individu, cependant ceux
qui ont une perception spirituelle, c’est-à-dire les kabbalistes, le Zohar est un guide pratique d'actions
intérieures qu'il doit exécuter pour découvrir des états plus profonds et plus élevés de perception et de
sensation.

2. A qui est destiné le Zohar ?

Comme nous l'avons dit à la réponse n o 1, le Zohar a était écrit pour les personnes qui ont déjà atteint
une certaine perception spirituelle. Il comprend les descriptions de Rabbi Shimon Bar Yochaï (Rashbi),
qui a atteint 125 degrés de l'échelle spirituelle. Rashbi parle de tout le chemin spirituel et l'a appelé
Zohar («Splendeur» en hébreu).

Le Zohar est construit de façon à ce que seuls ceux qui ont atteint un certain niveau spirituel peuvent
bénéficier de ce qu'ils y lisent. Avant d'étudier le Zohar, une personne doit étudier d'autres textes qui
lui apprennent comment comprendre correctement le texte du Zohar.

3. Qui a écrit le Zohar et quand ?

D'après tous les kabbalistes, et ainsi que cela est écrit au début du livre du Zohar lui-même, le Zohar a
été rédigé par Rabbi Shimon Bar Yochaï (Rashbi) qui vécut au 2ème siècle de notre ère. Ils existent des
avis différents parmi certains cercles d'intellectuels qui affirment que le Zohar a été écrit au 11ème
siècle par le kabbaliste Rabbi Moshé de Léon. Ce point de vue est contredit par Rabbi Moshé de Léon
lui-même, qui dit que le livre a été écrit par Rashbi.

Dans l'approche kabbalistique, la question de pourquoi le Zohar a été écrit est bien plus importante
que celle de qui l'a écrit. Le but du Zohar est d'être un guide pour que gens puissent parvenir à l'origine
de leurs âmes.

Ce chemin jusqu'à l'origine de l'âme comprend 125 étapes. Le Rav Yéhouda Ashlag écrit qu'un
kabbaliste qui a passé ces étapes, partage les mêmes perceptions que l'auteur du livre, et voit ce que
son auteur ne pouvait pas être quelqu'un d'autre que Rashbi

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4. Pourquoi le Zohar a-t-il été caché si longtemps ?

Le Zohar a été gardé caché 900 ans, entre le 2nd siècle et le 11ème siècle, parce que ceux qui
possédaient sa sagesse avaient compris que les gens n'en avaient pas besoin et qu'ils en feraient une
mauvaise interprétation.

Ce n'est qu'au 1 6ème siècle qu'est arrivé un kabbaliste qui a expliqué les fondements de la Kabbale -
le Ari, Rabbi Isaac Louria (1 534-1 572). Le Ari déclara qu'à partir de son époque, la sagesse de la Kabbale
était prête à s'ouvrir à tout personne intéressée.

Les commentaires des travaux du Ari et du Zohar ne sont apparus qu'au 20ème siècle - le siècle qui a
vu l'explosion la plus forte des désirs humains dans l'histoire. A cette période, une âme unique est
apparue celle du Rav Yéhouda Ashlag (Baal HaSoulam). Le Baal HaSoulam a expliqué la sagesse de la
Kabbale de façon à ce que notre génération puisse la comprendre. Qui plus est, la Baal HaSoulam fut
le seul kabbaliste du 20ème siècle qui écrivit des commentaires du Zohar et des écrits du Ari.

Ceci ne veut pas dire qu'il n'y a pas eu de grands kabbalistes avant lui, mais uniquement que leurs
travaux n'étaient pas si facilement compréhensibles par les étudiants modernes.

De nos jours, la popularité et la forte demande pour la Kabbale témoignent du fait que notre génération
est prête à intégrer son message universel et à comprendre les textes authentiques qui parlent de la
racine de notre existence et de la méthode pour l'atteindre.

5. Comment en savoir plus sur le Zohar ?

Même de nos jours, le Zohar ne peut pas être compris ni ressenti directement, mais il requiert une
certaine étude préliminaire, avant d'aborder l'étude du livre. Le plus grand kabbaliste de notre époque
- le Rav Yéhouda Ashlag (Baal HaSoulam) - a écrit différentes introductions au Zohar précisément pour
nous guider dans l'approche de ce livre profond avant de l'étudier.

De tels articles développent nos qualités spirituelles pour percevoir la réalité supérieure. De plus, ces
textes donnent une connaissance qui permet de comprendre certains termes, phrases et concepts du
Zohar, pour permettre l'usage de cette ouvrage comme un guide pour atteindre le spirituel, et éviter
d'être perdu dans des descriptions matérielles que l'esprit humain est prompt à générer.

Bnei Baruch ne propose pas que ces introductions, mais des cours gratuits sur le sujet, ainsi que des
articles courts décrivant les concepts du Zohar et comment se préparer lors de la rencontre avec ces
concepts.

En bref, découvrir le Zohar signifie découvrir son monde intérieur.

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14/ LA SEXUALITE

POURQUOI SOMMES-NOUS SI PRÉOCCUPÉS PAR LE SEXE?

Une question que j'ai reçue: Pourquoi les gens sont-ils tellement préoccupés par le sexe?

Ma réponse: Dans le monde spirituel, l'âme est dans l'état de « Zivoug » (accouplement) avec la
Lumière. Telle est l'unité des deux pièces maîtresses de la création, - un mâle et une femelle, qui
apporte le plus grand plaisir qu'il y a: remplir l'âme avec la Lumière. Un prototype de la fusion spirituelle
dans le monde matériel est le l'accouplement physique. C'est pourquoi (l'attirance pour le sexe opposé)
est considéré comme une fondation, une racine de tous les désirs et les plaisirs de notre monde, et
nous préoccupe tant.

Le plaisir sexuel dans le monde démontre admirablement la différence entre le spirituel et le physique
qui fusionnent. Une personne (un homme) pense au sexe tout le temps et envisage le plaisir énorme
qui l'attend, mais après le pic, la satisfaction disparaît immédiatement. Il est toujours à courir après un
autre plaisir, puis cela recommence

Pourquoi? C'est parce que la Lumière et le désir s'annulent l'un et l'autre. En d'autres termes, en
remplissant le désir, la lumière neutralise la sensation de plaisir, de la même façon que le plus et le
moins s'annulent. La disparition des deux entraîne une double vacuité. C'est pourquoi il est écrit: « à
l'heure de la mort, une personne ne reçoit même pas la moitié de ce qu'elle a désiré »

Le plaisir spirituel œuvre en nous différemment. Être dans le monde spirituel signifie avoir l'intention
(l'écran) - une capacité à recevoir du plaisir (Lumière) en un désir (récipient, K/l) afin de faire plaisir à
l'autre (un ami, le Créateur). Cela exige d'une personne d'acquérir la propriété du Créateur, la propriété
de l'amour et du don. Ensuite, une personne atteint l'accouplement spirituel, la fusion constante, qui
se poursuit et s'intensifie sans cesse, donnant une sensation de la vie éternelle.

Essentiellement, quelque part au fond, dans l'âme, nous aspirons tous inconsciemment à cette fusion,
et nous sommes créés pour cela.

« HOMME » ET « FEMME » EN TERMES KABBALISTIQUES

Question : Le Créateur peut-il être révélé entre un homme et une femme, deux qualités opposées ?

Réponse : Il n’y a pas d’hommes et de femmes dans la Kabbale. Dans la Kabbale, chacun de nous
possède à la fois une racine mâle et une racine femelle.

Question : Qu’est-ce qu’un « homme » et une « femme » du point de vue de la Kabbale ?

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Réponse : Un homme symbolise la qualité du don sans réserve sans aucune référence au sexe, et une
femme symbolise la qualité de la réception sans aucune référence au sexe.

Deux objets quelconques, l’être créé et le Créateur, ou différentes parties à l’intérieur de l’être créé,
peuvent toujours être comparés en tant que composantes masculines et féminines. Autrement dit,
chaque objet peut être une partie mâle par rapport à une chose et une partie féminine par rapport à
une autre.

Tout est déterminé uniquement par l’action car tout objet est un désir d’avoir du plaisir. Dans la mesure
où le désir se manifeste dans la réception ou le don sans réserve, il est appelé une partie masculine ou
une partie féminine. Du point de vue spirituel, à un moment donné je peux être une femme et à un
autre moment je peux être un homme.

Question : Cependant, dans ce monde, quelqu’un naît en tant qu’homme et en tant que femme.
Pourquoi cela arrive-t-il ?

Réponse : C’est parce que basé sur les racines supérieures, la même distribution se produit au niveau
animal. Mais ces différences de genre ne signifient presque rien. Nous entrons dans l’ère de l’égalité
spirituelle complète. Les femmes exprimeront leurs aspirations spirituelles exactement de la même
manière que les hommes.

Extrait de la leçon de Kabbale en russe, le 1 0/12/2017

ADAM ET ÈVE

Commentaire : Il est dit que le Créateur a créé Adam, comme s'il était une figure collective qui
ressemble au Créateur.

Réponse : L'attitude du Créateur envers la création est appelée Adam. Et l'être créé est Ève (Havah), à
savoir qu'est déjà présent, le désir de recevoir.

Commentaire : Selon le Livre du Zohar, Adam est une combinaison des parties mâle et femelle.

Réponse : C'est vrai, mais la partie féminine à l'intérieur d'un homme est dissimulée. Bien sûr, cela vient
du Créateur, mais pas directement, pas comme quelque chose ex-nehilo.

Commentaire : Dans le passé, il y avait des organismes qui se sont fécondés eux-mêmes et se sont
ensuite divisés en une partie mâle et femelle.

Réponse : Nous pouvons encore voir ce phénomène dans la nature. Maintenant, de nombreuses
espèces dans le monde animal changent leur sexe de mâle en femelle et vice versa en fonction de la
nécessité de perpétuer les espèces.

Question : Est-ce en corrélation avec ce que le Livre du Zohar dit à propos de l'unité des parties mâle
et femelle ?

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Réponse : Non, le Livre du Zohar nous parle uniquement des états spirituels. Comment leurs effets se
manifestent dans notre monde ; ici, il y a beaucoup d'options.

Lorsque le désir a commencé à se développer, il a été divisé en une partie mâle et une partie femelle,
qui a conduit à l'émergence de personnes qui étaient des hommes et des femmes dans notre monde
et qui doivent s'accoupler pour avoir une descendance.

C'est seulement par l'accouplement de deux éléments indépendants distincts et opposés de la nature
que l'émergence d'un troisième élément est possible, de manière similaire à la façon dont les deux
lignes, les lignes droite et gauche, génèrent la ligne médiane.

Extrait de la leçon de Kabbale en russe, le 24/04/2016

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Liens : www.kab.tv/fre www.kabbalah.info

Contacts : Kabbalafrica@gmail.com

Des cours sont dispensés via WhatsApp et Telegram

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