Chapitre 1

INTRODUCTION

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Intuition

— Un SE est le logiciel le plus important parmi ceux

de la machine. Il fournit des éléments pour la
gestion des ressources de la machine à savoir le
(s) processeur (s), les mémoires, les disques, les
horloges, les périphériques et la communication
interprocessus et inter machines.
— Il fournit également la base pour le
développement et l'exécution des programmes
d'application.

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Définition

— Un système d’exploitation est une machine

abstraite conçue pour faciliter l’exploitation
du matériel (pilotes de périphériques) ou
pour arbitrer l’accès au matériel par les
utilisateurs.

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Généralités – 1

— Étude des SE transversale à

◦ Algorithmique
◦ Électronique
◦ Statistique
◦ Auxquelles elle emprunte des outils.
— Pas une discipline fondamentale mais
— Une application de l'informatique
— Comme l'informatique de gestion

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Généralités– 2

— Omniprésence
— Pression continue des utilisateurs
◦ Extension des fonctionnalités
◦ Efficacité maximale
◦ Meilleur compromis entre
– Fonctionnalité
– Performance
– Maintenabilité

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Généralités – 3

— Nécessite
◦ Rigueur dans l'analyse des problèmes
◦ Rigueur dans l'inventivité
◦ Astuce dans l'implémentation
◦ Lisibilité du code produit
◦ Maintenabilité du code

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Généralités – 4

— Tout programme est concerné, écrire ses

programmes en fonction du SE.
— Tout programmeur est susceptible de
rencontrer les mêmes problèmes (ne pas
inventer la roue)
— C'est un sujet intéressant dont le but est
la recherche de l'efficacité.

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Historique (1)
— Première génération (1936-1955)
◦ Ordinateurs à relais ou à tube à vides
◦ Programmés par tableaux de connecteurs
◦ Puis par cartes perforées (début des années
50)
◦ Pas de SE, Grande lenteur,Très fragile
◦ Dans les années 2000, Harry H. Porter III
construit un ordinateur avec des relais
http://web.cecs.pdx.edu/~harry/Relay/index.ht
ml
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Historique (1)

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Historique (2)

— Deuxième génération (1955-1965)

◦ Apparition du transistor, ordinateur plus fiable
◦ Distinction entre constructeur, opérateur, user
programmeur
◦ Calcul scientifique et ingénierie (équations diff.)
◦ Apparition de langages FORTRAN et assembleur
◦ Interprète de commande permettant
– Chargement et Exécution des programmes
◦ Apparition de Système d'Exploitation FMS
(Fortran Monitor System) et IBSYS (IBM7094).

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Historique (2)

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Historique (3)

— Troisième génération (1965-1980)

◦ Apparition des circuits intégrés et
multiprogrammation
◦ Diminution du rapport coût/performance
◦ Standardisation
◦ Familles de machines partageant
– Langage machine
– SE
– Avec puissances & applications différentes

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Historique (3)
Nombre de
Année de Nombre portes
Nom Signification
sortie de transistors logiques par
boîtier
small-scale
SSI 1964 1 à 10 1 à 12
integration
medium-scale
MSI 1968 10 à 500 13 à 99
integration
large-scale
LSI 1971 500 à 20 000 100 à 9 999
integration
very large-scale 20 000 à 10 000 à
VLSI 1980
integration 1 000 000 99 999
ultra large-
1 000 000 et 100 000 et
ULSI scale 1984
plus plus
integration

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Historique (4)

— Quatrième génération (1980-????)

◦ Développement des circuits LSI (Large Scale
Integration), puis VLSI et ULSI
◦ Avènement des ordinateurs personnels
◦ Développement des réseaux de
communication
◦ Développement d'Internet
◦ Systèmes d'exploitation en réseaux.

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Historique (4)

Circuits intégrés
boîtier DIP Le circuit intégré d'une
puce Intel 8742

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Place du SE
emacs shell

Bibliothèques
(var/lib)
Système d’exploitation

init getty daemon

Noyau (chargé lors du démarrage) code interne

Matériel

Interface entre le noyau et les processus = appels – systèmes

= interruption particulière

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Fonctionnement – 1

— Lors de l’initialisation du noyau, le vecteur

d’interruption de la machine est initialisée.
— Lors d’un appel système (ou toute autre
interruption), le processeur bascule en
mode « noyau » (réel).
— Lors du retour, le processeur rebascule
en mode « utilisateur » (partagé).

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Fonctionnement – 2
processus

P1
Interruption d’horloge

P2

Noyau temps
Ordonnanceur : (=scheduler) donne le départ aux processus en
fonction de leur priorité.

Lorsque l’Ordonnanceur décide de changer le processus

en cours, il effectue un changement de contexte entre P1
et P2. Au sein du noyau, chaque processus est décrit par
une structure (Process Control Block – PCB).

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