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L'être humain a longtemps cherché à améliorer sa façon de calculer et ce, pour deux
raisons : il est trop lent, et il se trompe souvent
Dans ce qui suit, seront relatées les grandes dates liées à l’invention des calculateurs.
I. Ordinateur et changements technologiques
➢ Première génération(1949-1957)
• Ordinateur à cartes perforées et à bandes magnétiques
• Programmation physique en langage machine
• Appareils immenses, lourds, énergie élevée
• Utilisation de tubes à vide et à mémoires à tambour magnétique
• Prix élevé / capacité et performance.
➢ Troisième génération(1965-1971)
• Miniaturisation des composants (circuits intégrés)
• Apparition des systèmes d’exploitation
• Concepts de temps partagés
• Machines polyvalentes et de capacité variée
• Appareils modulaires et extensibles
• Multitraitement (plusieurs programmes à la fois)
➢ Quatrième génération(1971-1982)
• Miniaturisation extrêmes des composants
• Apparition des microprocesseurs
• Diversification des champs d’application
• Apparition de la micro-informatique
• L’aspect logiciel prend le pas sur l’aspect matériel
➢ Cinquième génération
• Miniaturisation des composants poussée à l’extrême
• Vitesse proche de celle de la lumière.
• Nouvelle architecture physique
• Possibilité de choix d’ordre des vecteurs séquentiels à traiter
• Vitesse de traitement augmentée (Logiciel Inférence: de 100 à 1000 instructions)
• Processeurs en parallèle
• Nouvelles structures et représentations des données.
• Ajout du traitement de l’aspect sémantique à celui de l’aspect syntaxique de
l’information
• Ordinateurs à photons
✓ Une petite virée vers le parallélisme :Une machine parallèle est essentiellement
une machine qui possède un ensemble de processeurs qui coopèrent et
communiquent ensemble.
2. Machines MISD
Plusieurs processeurs, chacun avec sa propre unité de contrôle, se partagent une
mémoire commune.
N processeurs identiques opèrent sous contrôle d'un flot d'instructions unique généré
par une unité centrale unique (pour faciliter la compréhension, on peut supposer que
tous les processeurs exécutent le même programme).
Il y a N flots de données, un par processeur, et des données différentes peuvent ainsi
être utilisées dans chaque processeur. Fonctionnellement, on peut avoir les deux
schémas précédents (mémoire partagée ou distribuée) :
• Les processeurs opèrent de façon synchrone et une horloge globale est utilisée pour
effectuer les opérations en mode «locks tep», c’est-à-dire à chaque tic de l'horloge
globale, tous les processeurs exécutent la même instruction, chacun sur une donnée
différente.
• Les machines SIMD sont particulièrement utiles pour traiter les problèmes à
structure régulière où la même instruction s'applique à des sous-ensembles de données.
EXEMPLE
Addition de deux matrices A + B = C.
Soient deux matrices A et B d'ordre 2, et 4 processeurs.
A11 + B11 = C11 ... A12 + B12 = C12
A21 + B21 = C21 ... A22 + B22 = C22
La même instruction est envoyée aux 4 processeurs (ajouter les 2 nombres) et tous les
processeurs exécutent cette instruction simultanément.
• Cette information peut être codée par un flag sur chaque processeur qui indique si :
1. le processeur est actif (exécute l'instruction)
2. le processeur est inactif (attend la prochaine instruction
4. Machines MIMD
C'est la classe la plus générale et la plus puissante de toute cette classification.
Il y a N processeurs, N flots d'instructions et N flots de données. Et on peut aussi avoir
fonctionnellement les deux schémas suivants (mémoire partagée ou distribuée.
• Machines multi-processeurs
• Chaque processeur exécute son propre code de manière asynchrone et indépendante
• Chaque processeur exécute un flot d'instructions généré par sa propre unité de
contrôle