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UNIVERSITE ALASSANE OUATTARA DE

BOUAKÉ Année universitaire : 2022-2023


Département des Sciences et Techniques

Parcours :

Licence 1 : Mathématiques – Informatique


Licence 1 : Physiques Chimie

ARCHITECTURE DES ORDINATEURS

KRA Lagasane Ouattara


Maître Assistant
Cel : +225 07 07 458 888 / 01 41 026 499

URL : www.uao.edu.ci
01 BP V18 Bouaké 01
Licence - INITIATION A L'ARCHITECTURE DES ORDINATEURS -1 & 2

Sommaire
Chapitre 1 : Généralités sur les ordinateurs

1. Définitions de concepts de base en informatique


2. Fonctionnement de l’ordinateur
3. Différentes générations des ordinateurs
4. Architecture d'un ordinateur
5. Quelques rôles des éléments de l'ordinateur

Chapitre 2 : Représentation de l'information (Système de Numération)

1. Définitions
2. Codage des caractères : code ASCII
3. Changement de base
4. Opérations binaires
5. Codage des nombres

Chapitre 3 : Algèbre de Boole

1. Introduction
2. Définition de l’Algèbre de Boole
3. Variable logique
4. Fonction logique
5. Les portes logiques
6. Expression algébrique
7. Table de vérité
8. Lois de composition
9. Tableau de Karnaugh

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Chapitre 1 : Généralités sur les ordinateurs


I-Définition

1.1 Ordinateur

Un ordinateur est un appareil électronique utilisé pour écrire réaliser


effectivement le traitement automatique de l'information. Il est composé d'un
ensemble d'éléments matériels et logiciels

1.2 Informatique

C'est la science du traitement de l'information par des moyens automatiques. C'est


aussi la science du traitement rationnel de l'information par un appareil appelé
ordinateur.

1.3 Programme informatique

Ensemble de données ordonnées et d'instructions permettant à l'ordinateur


d'exécuter une tâche précise.

1.4 Réseau informatique

Ensemble d'objets ou de personnes connectés ou maintenus en liaison. Les objets


reliés sont appelés "nœuds du réseau" (ici les nœuds sont des ordinateurs).

1.5 Internet

C'est un réseau qui permet de connecter les ordinateurs entres-eux en vue


d'échanger des informations à travers le monde. Ces échanges sont possibles grâce
au TCP/IP (Transmission Control Protocol/Internet Protocol)

1.6 Intranet

Interne à une entreprise utilisant les mêmes topologies que internet. Il est invisible
aux personnes étrangères.

1.7 Extranet

Ouverture des données de l'entreprise à des acteurs extérieurs.

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1.8 Ce qu'il faut pour une connexion internet :

- Ordinateur
- Modem
- Téléphone fixe
- Un navigateur web (firefox, Google chrome…)
- Un FAI ou Provider (Afnet, Aviso, Orange)

1.9 Unités de mesure en informatique

Un bit (Binary Digit) est la plus petite quantité d'information représentée


par un chiffre du système binaire. Un bit ne peut prendre que deux valeurs
: 0 ou 1
Un octet est aussi une unité de mesure de la quantité d'information. Un octet
vaut 8 bits. 1 Ko vaut 1024 octets, 1 Mo vaut 1024 Ko, 1Go vaut 1024 Mo,
1 To vaut 1024 Go….

Résumé

Le bit (pas de notation)

L’octet = 23 bits = 8 bits. (noté 1 o)

Le Kilo-octet = 210 octets =1024 o (noté 1 Ko)

Le Méga-octet = 220 octets = (1024)2 o (noté 1 Mo)

Le Giga-octet = 230 octets = (1024)3 o (noté 1 Go)

Le Téra-octet = 240 octets = (1024)4 o (noté 1 To)


*** Exemples de categories d’ordinateurs:
Types d'ordinateurs Presentation Usage
Ordinateur de bureau Boîtier + Ecran+ périphériques externes Bureau ou Maison
Ordinateur portable Boitier + écran pliable+clavier+souris Déplacement
Mini PC Ordinateur + léger et de petite taille Maison ou déplacement
Tablette PC Boitier + écran tactile Besoin quotidien

2. Comment fonctionne un ordinateur ?


L'ordinateur est une machine qui doit traiter l'information. Un fonctionnement
similaire à celui de l'homme.

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ETRE HUMAIN ORDINATEUR


Reçoit l'information avec ses yeux ou ses oreilles L'ordinateur reçoit l'information via ses organes
d'entrée (clavier, souris, lecteur de disquette…)
Mémorise l'information dans son cerveau pendant Mémorise l'information dans la mémoire centrale
minutes ou quelques heures au -delà il risque pendant des heures (jusqu'à la coupure de
d'oublier l'électricité).
Fait des calculs, des comparaisons en utilisant son Fait des calculs, des comparaisons en utilisant son
cerveau. microprocesseur.
Mémorise l'information pendant plusieurs jours Mémorise l'information pendant des années avec
voir mois utilisation de mémoires externes.
Communique l'information par voie orale ou écrite. communique le résultat de l'information via des
périphériques de sortie (écran, imprimante …)

✓ Une vue des premiers ordinateurs

Source : journaldugeek.com

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Source : journaldugeek.com

3. Les différentes générations des ordinateurs

Première génération : (1945-1955)

Cette période est appelée période des tubes à vide et tableaux d’interrupteurs.
Au milieu des années 40, il s’agissait des moteurs de calculs qui utilisaient des
relais mécaniques (temps de cycles en secondes). Ces moteurs sont remplacés
après par des tubes à vide donnant ainsi à des machines énormes que programmait
en basculant des interrupteurs (voir ci-dessus). Ces machines n’ont ni langage, ni
système d’exploitation. Peu de temps après, ce fut la première amélioration avec
l’avènement des cartes perforées sur lesquelles on pouvait lire des écritures de
programme.

Deuxième génération : (1955- 1965)

Cette période est celle des transistors et systèmes par lots. Les ordinateurs
deviennent suffisamment fiables pour être produits et vendus. La particularité de
cette époque est la séparation des tâches entre constructeurs – opérateurs et
programmeurs. Les machines étaient gardées dans les lieux climatisés et étaient
programmés en FORTRAN ou en assembleur à travers des cartes perforées. Ces
cartes étaient remises aux programmeurs pour les opérateurs les utilisent et les
charger dans l’ordinateur muni du compilateur si possible. Les résultats, une fois
imprimée étaient remis aux programmeurs.

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Comme inconvénients : la perte de temps (voir figure ci-dessous).

Source : Images en provenance des notes de Andrew Tanenbaum

Mode d’utilisation :

En (a) se fait la lecture des cartes puis le code est recopié sur une bande
magnétique (b). En (c), le gros calculateur lisait cette bande et exécutait les tâches
(d) puis transcrivait les résultats sur une bande (e). Ces résultats sont imprimés
par un ordinateur plus léger (f)

Troisième génération : (1965- 1980)

C’est l’ère des Circuits intégrés – Multiprogrammation avec Temps partagés.


Deux types d’ordinateurs existaient au début des années 60 : 7094 avec des tâches
de calcul intensifs (unité était le mot). IBM 1401 était utilisé par des gros
organismes tels que les banques, compagnies d’assurances pour la gestion des
bandes magnétiques et impression de données (unité était le caractère)

Quatrième génération : (1980 - …)

C’est la période de l’évolution des ordinateurs personnels :

- Le 8080, microprocesseur 8 bits généraliste et est fabriqué par intel en 1974


ayant comme système d’exploitation orienté CP/M (Control Program for
Micro computer), écrit par Gary Kildall
- Le CP/M a été réécrit pour fonctionner sur plusieurs plateformes en 1977.
- En 1981, IBM PC/XT propose le processeur 8088, 4,77 MHZ – 640 Ko
max.

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- En 1983, de MS-DOS 1.08 Ko de code (Auteur du DOS : Tim Paterson),


on passe à MS-DOS 2.0 à 24 Ko avec interpréteur de commande et
fonctions inspirées de UNIX que Bill Gates rachète avec IBM

L’évolution des versions de Windows a commencé depuis les années 1990 avec
Windows 3.1 et 3.11 ; 2000 : Windows 2000 et 2009, c’est au tour de Windows
7.

NB : Cette partie sera développée dans le cours concernant le système


d’exploitation qui viendra après ce module.

4. Architecture d'un ordinateur

4.1- L'ordinateur et ses périphériques

1.l'unité centrale : elle renferme le microprocesseur qui dirige l'ordinateur, le


disque dur où sont stockées les informations et la mémoire vive. Elle est le cerveau
de l'ordinateur. Elle comprend :
- Mémoire centrale
- l'unité arithmétique et logique (UAL) Processeur de l'ordinateur
- l'unité de contrôle
2.le moniteur : il permet d'afficher à l'écran les images et le texte envoyés par le
microprocesseur.
3.le clavier : ses touches permettent d'entrer des instructions ou du texte.
4.la souris : elle sert à sélectionner et à déplacer des éléments visibles à l'écran.
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5.les haut-parleurs : ils permettent d'écouter les sons et la musique.


6.le lecteur de CD / DVD -Rom : il lit les informations contenues sur un CD-
Rom (textes, images, sons) ou sur un DVD-Rom (vidéo).
7.le modem : relié à une prise téléphonique, il permet l'échange d'informations
avec d'autres ordinateurs.
8.l'imprimante : elle imprime sur papier des informations choisies dans
l'ordinateur.
9. Le scanner : il lit le texte et les images d'un document papier et les transmet à
l'ordinateur.

4.2 Autres accessoires de l'ordinateur


4.2.1-Carte mère

I/O ‘s

Support du
Connecteurs processeur (AMD
PCI Athlon ou Duron)

Connecteurs Socket
ISA
Ventilateur du
Chipset

Connecteur Slots mémoire


(SDRAM)
AGP
Connecteurs
IDE

source : http://www.choixpc.com

4.2.2-Barrette mémoire

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Ce qu’il faut connaître dans le choix d’un microordinateur

Le processeur ou CPU (Central Processing Unit ou Unité Centrale de traitement)


est le cerveau de l’ordinateur. Il permet de manipuler des informations
numériques, c’est-à-dire des informations codées sous forme binaire, et
d’exécuter les instructions stockées en mémoire. Un processeur est caractérisé par
:

Son fabricant Aujourd’hui, 2 fabricants se partage le marché des processeurs


pour les PC : Intel (contraction de Integrated Electronics) et AMD (Advanced
Micro Devices)

Sa famille et son numéro Chaque fabricant possède différents types de


processeurs suivant les applications. Chez Intel, on retrouve les modèles Cèlerons,
Pentium, Core, etc. et chez AMD les modèles sont Sempron, Athlon, Turion,
Phenom, etc...

Sa fréquence d’horloge C’est le nombre de calculs simples que le CPU peut


effectuer en une seconde. Cette fréquence est exprimée en Hertz (Hz) : plus elle
est élevée, plus le processeur est rapide.

Son socket : Le socket détermine la forme de la connectique entre le processeur


et la carte mère. Pour fonctionner, le processeur et la carte mère doivent avoir
exactement le même socket.

Sa mémoire cache Le cache est une mémoire dédiée au processeur (cela lui
permet de stocker des données dont il a souvent besoin plutôt que d’aller les
rechercher, par exemple, dans la mémoire vive). Plus la cache est grande, plus le
processeur est performant et plus il consomme et il chauffe.

Sa fréquence du Front Side Bus (FSB) Un bus relie le processeur au reste de la


carte mère pour communiquer (notamment avec le northbridge). Plus sa fréquence
est élevée, plus la machine est performante.

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Sa largeur des registres Les processeurs actuels ont une largeur de registres de
64 bits.

NB : Remarque Les processeurs ont un système de refroidissement dédié. Ce


refroidissement est indispensable. Les processeurs vendus en version boîte (ou
box) incluent un tel système de refroidissement. Il s’agit d’un refroidissement à
air actif : cela consiste à fixer un radiateur et un ventilateur sur le processeur (cette
combinaison est également appelée « ventirad »

****** Architecture d'un processeur

4.2.3-Carte Son

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4.2.4-Alimentations
La plupart des boîtiers sont fournis avec un
bloc d’alimentation (en anglais power supply).
L’alimentation permet de fournir des tensions
continues (+12V, +5V, +3,3 V, 0V, -5 V, -
12V) à l’ensemble des composants de
l’ordinateur à partir de la tension délivrée par
le secteur. Le bloc d’alimentation doit
posséder une puissance (entre 350 et 400
Watts) suffisante pour alimenter les
périphériques de l’ordinateur.

4.2.5- Le clavier

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4.2.6- La souris

4.3 Structure de l'ordinateur selon Von Neumann

L’architecture de Von Neumann décompose l’ordinateur en 4 parties distinctes :


– l’unité arithmétique et logique (UAL ou ALU en anglais) ou unité de
traitement : son rôle est d’effectuer les opérations de base
– l’unité de contrôle, chargée du « séquençage »
– la mémoire qui contient à la fois les données et le programme qui indiquera à
l’unité de contrôle quels sont les calculs à faire sur ces données. La mémoire se
divise entre mémoire volatile (programmes et données en cours de
fonctionnement) et mémoire permanente (programmes et données de base de la
machine)
– les dispositifs d’entrée-sortie, qui permettent de communiquer avec le monde
extérieur.

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Schéma :

L’architecture dite architecture de Von


Neumann est un modèle pour un ordinateur
qui utilise une structure de stockage unique
pour conserver à la fois les instructions et les
données demandées ou produites par le calcul.
De telles machines sont aussi connues sous le
nom d’ordinateur à programme enregistré

5. Utilisation des éléments de l'ordinateur pourquoi faire ? (Complément)


5.1- Mémoire centrale
Elle est une zone de stockage temporaire et contient les instructions ou des
programmes en cours d'exécution et les données associées à ce programme. Elle
comprend : une mémoire morte (ROM) et une mémoire vive (RAM)
5.2- L'UAL ou ALU
Elle permet d'effectuer les calculs arithmétiques et logiques (+, -, *, /) et logiques
(ET, OU, OU*) demandée par l'unité de contrôle.
5.3- Le Clavier
Trois types : AZERTY, QWERTY, QWERTZ (Français, Anglais, Allemand).
Trois parties : Alphanumériques, Numériques, Alphabétiques
5.4- Le Bios (Basic Input/output System)
C'est le premier programme qui s'exécute lors du démarrage de l'ordinateur. Son
rôle est de :
- Identifier les différents composants de l'ordinateur et de vérifier leur bon
fonctionnement ;
- Permettre à l'utilisateur de configurer certains périphériques.
5.5- Le système d'exploitation
Il est exécuté par l'ordinateur après le Bios. C'est lui qui gère les ressources de
l'ordinateur. Le plus connu sont : Windows Unix, Linux, MacOs, Sun Solaris.
5.6- Le système de fichier
*** Support de stockage

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C'est une représentation logicielle d'un périphérique de gestion des données. Cela
peut être un disque dur connecté à l'ordinateur ou accessible par le réseau, CD, un
DVD, une clé USB.

Du point de vue du système d'exploitation, un support de stockage est organisé en


un ou plusieurs lecteurs sur lesquels on va pouvoir enregistrer des informations.
Chaque lecteur contient une arborescence de dossiers, destinés à contenir des
fichiers.

*** Dossier ou répertoire

Un dossier est un "endroit" d'un lecteur ou l'on peut placer des fichiers ou d'autres
dossiers. Il est désigné par un nom, qui fait en général référence aux types de
fichiers et de dossiers qu'il est destiné à contenir.

D'un point de vue global, l'ensemble des dossiers d'un lecteur, qui sont impliqués
les uns dans les autres, définit une arborescence, par analogue avec la forme d'un
arbre, dont toutes les branches partent d'un élément particulier, appelé la racine
de cette arborescence.

*** Fichier

Un fichier est l'élément de base utilisé pour le stockage de l'information : il permet


de regrouper des informations cohérentes autour d'un sujet précis, et de les
localiser, soit en mémoire si le microprocesseur a besoin d'y accéder ou de les
modifier, soit sur un support de stockage lorsqu'elles ne sont pas utilisées et
doivent simplement être conservées pour une utilisation ultérieure.
Un fichier est composé des éléments suivants :

o Un nom : le nom comprend éventuellement une extension, qui se trouve


après le caractère "." Exemple : "cv.html", nom du fichier : cv et l'extension
"html" signifiant une page web.
o Un type : c'est -à-dire la catégorie d'informations qu'il contient.
o Un contenu : les informations possibles à conserver.
Le contenu d'un fichier peut regrouper par exemple toutes les informations
décrivant un document réalisé avec un traitement de texte, une image, un extrait
de vidéo, mais également un programme capable de lire l'un de ces types
de médias, ou encore la configuration d'un tel programme.

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*** système de gestion des fichiers


Le système de gestion de fichier d'un ordinateur fait en sorte que l'utilisateur ait
accès à tous les fichiers de la même façon, quelques soient les supports physiques
sur lesquels ils se trouvent. Pour cela, il est possible d'accéder à partir de cette
machine et propose des outils de manipulation de ces fichiers et dossiers.
Ce "système de gestion de fichiers" est donc composé par :
o Une arborescence de dossiers regroupant ces lecteurs logiques. Pour cela,
un dossier racine est artificiellement crée au-dessus des racines des
différentes lecteurs (par exemple, le poste de travail Windows);
o Les fichiers contenus dans les dossiers de cette arborescence ;
o Les outils dédiés à la gestion de ces fichiers et dossiers, comme
l'explorateur Windows ou le Finder mac.

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Chapitre 2 : Représentation de l'information (Système de Numération)

1. Définitions :

a. L'information : c'est l'objet où l'élément que manipule les machines


automatiques telles que les ordinateurs. Elle caractérisée par le symbole
(0,1).
b. Un système de numération est un ensemble de règles d'utilisation des
signes, des mots ou des gestes permettant d'écrire, d'énoncer des nombres.
Dans un système de base b>1, les symboles 0,1,2…b-1 sont appelés
chiffres.

2. Codage des caractères : code ASCII

Parmi les codages les plus connus et utilisés, le codage ASCII (American
Standard Code for Information Interchange) étendu est le plus courant (version
ANSI sur Windows). Voyons quelles sont les nécessités minimales pour l’écriture de
documents alphanumériques simples dans la civilisation occidentale. Nous avons besoin de :
un alphabet de lettre minuscule = {a,b,c,...,z}
soient 26 caractères
Un alphabet de lettres majuscules = {A, B, C,..., Z}
Soient 26 caractères

Des chiffres {0,1, ..., 9}


Soient 10 caractères

Des symboles syntaxiques


{?, ;("au minimum 10 caractères)}
Soit un total minimal de 72 caractères

Si l’on avait choisi un code à 6 bits le nombre de caractères codables aurait été de 2 6 = 64
(tous les nombres binaires compris entre 000000 et 111111), nombre donc
insuffisant pour nos besoins. Il faut au minimum 1 bit de plus, ce qui permet de
définir ainsi 27 = 128 nombres binaires différents, autorisant alors le codage de
128 caractères.
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Initialement le code ASCII est un code à 7 bits (27 = 128 caractères). Il a été
étendu à un code sur 8 bits (28 = 256 caractères) permettant le codage des
caractères nationaux (en France les caractères accentués comme :
ù,à,è,é,â,...etc) et les caractères semi-graphiques.
Les pages HTML qui sont diffusées sur le réseau Internet sont en code ASCII 8
bits.
Un codage récent dit « universel » est en cours de diffusion : il s’agit du codage Unicode sur 16 bits
(216 = 65536 caractères).

Exemple de table ASCII


Caractère D i g i t a l
Dec 68 105 103 105 116 97 108
Bin 1000100 1101001 1100111 1101001 1110100 1100001 1101100
Hex 44 69 67 69 74 61 6C

3. Les systèmes de numération

Tout nombres entier positif peut être représenté par une expression de la forme :
n
N = a n b n + a n −1b n −1 + ... + a1b1 + a 0 =  a i b i
i =0

avec ai  {0,1…b-1} et an ≠ 0.
On utilise la notation condensée équivalente : N = ( a n a n −1...a1a 0 )b
Ainsi en base 10, le nombre 132 s'écrit : 1x100+3x10+2 en termes de puissance :
1x102+3x101+2x100 donc (132)10 = 1x102+3x101+2x100.
Rappel : un nombre aussi grand soit-il élevé à la puissance 0 est toujours égal à 1.
NB :
La numération désigne le mode de représentation des nombres.
La base d'un système de numération est le nombre de chiffre différents qu'utilise
ce système.
Lorsqu'u mot (ou nombre) est écrit, la position respective des symboles détermine
leurs poids. (Exemple : 1x102+3x101+2x100 ou 1 est le chiffre de la puissance la
plus élevée donc poids fort et 2 est le chiffre de la puissance la plus basse donc
poids faible).

• Le système décimal.

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C'est l'ensemble de 0 à 9 "i.e." 10 chiffres ou système à base 10


N = 1x102+3x101+2x100

• Le système binaire.
C'est l'ensemble de 0 et 1. Langage de l'ordinateur appelé binary digits (chiffre
binaire)
N = (1001)2 = 1x23+1x20 = 910 ou 9.

• Le système octal
C'est l'ensemble de 0 à 7 ou système à base 8.
N = (1001)2 = (001 001)2 = (11)8

• Le système hexadécimal
Système à base 16 comprenant 10 chiffres (0 à 9) et 6 lettres (A à F) voir tableau
récapitulatif des bases :

Décimal Binaire Hexadécimal Octal


0 0 0 0
1 1 1 1
2 10 2 2
3 11 3 3
4 100 4 4
5 101 5 5
6 110 6 6
7 111 7 7
8 1000 8 10
9 1001 9 11
10 1010 A 12
11 1011 B 13
12 1100 C 14
13 1101 D 15
14 1110 E 16
15 1111 F 17

- Correspondance entre nombres de différentes bases (voir tableau des


bases).

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Base 16 et autres
Base 16 Base 10 Base 8 Base 2
0 0 0 0000
1 1 1 0001
2 2 2 0010
3 3 3 0011
4 4 4 0100
5 5 5 0101
6 6 6 0110
7 7 7 0111
8 8 10 1000
9 9 11 1001
A 10 12 1010
B 11 13 1011
C 12 14 1100
D 13 15 1101
E 14 16 1110
F 15 17 1111

Base 8 et autres
Base 16 Base 10 Base 8 Base 2
0 0 0 000
1 1 1 001
2 2 2 010
3 3 3 011
4 4 4 100
5 5 5 101
6 6 6 110
7 7 7 111

4. Changement de base

• Décimal en binaire

ASTUCE : pour obtenir l'expression binaire d'un nombre décimal, il faut le


diviser successivement par 2 jusqu'à ce que le quotient obtenu soit égal à 0.
Le résultat se lit du dernier reste au premier avec précision du sens de la
flèche.

Exemple :
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2510 25÷2 = 12 reste 1


12÷2 = 6 reste 0
6÷2 = 3 reste 0
3÷2 = 1 reste 1
1÷2 = 0 reste 1
On obtient : 2510 = 110012
• Décimal en binaire par soustraction

ASTUCE : Cette méthode consiste à retrancher du nombre la grande puissance


de 2 possible et ainsi de suite dans l’ordre décroissant des puissances. Lorsqu’on
peut retirer la puissance de 2 concernée, on note (1) sinon on note (0). On continue
de la même manière jusqu’à la plus petite puissance de 2 possible c'est-à-dire la
puissance « zéro ». La lecture se fait du haut vers le bas contrairement à la
méthode par division.
Exemple du tableau de puissance : 2n
Puissance 8 7 6 5 4 3 2 1 0
Résultat 256 128 64 32 16 8 4 2 1
9 10
NB : 2 = 512 ; 2 = 1024
Convertir 25 en base 2 par soustraction
De 25, on peut retirer 16 reste 9 (1)
De 9, on peut retirer 8 reste 1 (1)
De 1, on ne peut pas retirer 4 reste 1 (0)
De 1, on ne peut pas retirer 2 reste 1 (0) Sens de lecture donc 110012
De 1, on peut retirer 1 reste 0 (1)

• Binaire en décimal
ASTUCE : on multiplie chaque bit par le chiffre 2 élevé à une puissance croissant
du bit moins 1 en partant de la droite vers la gauche puis on effectue la somme
des résultats obtenus.
4 3 0
110012= 2 + 2 + 2
• Autres : binaire en octal (hexadécimal) ou octal (hexadécimal) en
binaire
Concernant la première : binaire en octal (hexadécimal), on effectue le
remplacement, de droite à gauche, de 3 (4) bits par le chiffre octal (hexadécimal)
correspondant. Si le nombre de bits n'est pas un multiple de 3 (4), on complète à
gauche avec des zéros.
1011012 = 101 1012 = 558
1011012 = 0010 11012 = 2D16

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Concernant la première : octal (hexadécimal) en binaire, la conversion consiste


à remplacer, chaque chiffre octal (hexadécimal) par son équivalent binaire sur 3
(4) bits.
178 = 001 1112
2A16 = 0010 10102

• Décimal Codé Binaire BCD (23222120 = 8421) ou code 8421 ou 1248


Utilisé principalement en comptabilité pour sa précision. Ce codage utilise un
quartet pour chaque chiffre décimal c’est-à-dire que le chiffre décimal en binaire
sur 4 bits (code BCD = Décimal en 4 bits)
0------0000 ; 1----0001 ; 2---0010 ; 9---1001
NB : les quartets de code 0AH à 0FH ne sont utilisés. Lors d’une opération, si
nous dépassons la barre des décimaux, il convient d’ajouter 6 = 1102 à la valeur
trouvée ainsi de suite pour qu’enfin le résultat respecte l’intervalle des décimaux.
Exemple :

15 +9 = 24

00010101

+ 1001
00011110
+ 110
100100 = 24

• CODE BINAIRE REFLECHI OU CODE GRAY


Le code Gray est utilisé :
- Dans le tableau pour la simplification des équations des fonctions
logiques issues des tables de vérité.
- Les circuits combinatoires etc.
Règle de formulation :
Soit N en binaire Pur (naturel), pour avoir le binaire réfléchi, on a l’opération
suivante :

N ⨁ 2N
N=
2
Exemple : convertir binaire en code Gray et code Gray en binaire :
N = 1002
2N = 1000 : la multiplication par 2 consiste à faire un décalage de la droite vers
la gauche.
Puis

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100
⊕ 1000
= 1100 Diviser par 2, c’est décaler de la gauche vers la droite d’où
N = 100 en binaire pur et n = 110 en code Gray

4.Opérations binaires

- Addition

Retenue
0+0 = 0 0
0+1 = 1 0
1+0 = 1 0
1+1 = 0 1

1011
+ 101
= 10000

- Soustraction

Retenue
0-0 = 0 0
0-1 = 1 1
1-0 = 1 0
1-1 = 0 0

1011
- 101
= 0110

- Multiplication

0x0 = 0
0x1 = 0
1x0 = 0
1x1 = 1
NB : Concernant la base 16 et base 8, il est possible aussi de passer par la
base 10 puis procéder à la division successive par 16 ; 8 jusqu'à ce que le
quotient soit égal à 0. Et on lit du dernier reste au premier indiquant la flèche
donnant le sens de lecture.

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Exemple d’un nombre à virgule

Ecrivons (0,3125)10 en base 2 :

NB : On procède par la multiplication de la partie décimale (avec précision


de l’ordre). Si le nombre comporte une partie entière, il faut faire une
division successive par 2 jusqu’à ne plus pouvoir le diviser (voir décimale en
binaire).

5. Codage des nombres réels

Pour rappel,
• Avec n bits, on peut coder de [-2n-1 ; 2n-1 -1]
• Sur 1 octet (8 bits), codage des nombres de -128 à 127
Les formats de représentations des nombres réels sont :
• Format virgule fixe : (utilisé par les premières machines)
✓ Possède une partie « entière » et une partie « décimale » séparés par
une virgule.
✓ La position de la virgule est fixe d’où le nom.
Exemple : 54,2510 ; 10,0012 ; A1F0B16
• Format virgule flottante : (utilisé actuellement sur machine)
✓ Défini par : ± m.be
*un signe + ou –
*une mantisse m (en virgule fixe) ou significande
*un exposant e (un entier relatif)
*une base b (2,8,10,16…)
Exemple : 0,5425.102 (10) ; 10,1.2-1(2) ; A0,B4.16-2(16)
Un nombre réel est représenté en virgule flottante sous la forme : ± M x 2E, où M
est la mantisse (virgule fixe) et E l’exposant (signé). Coder en base 2 au format
virgule flottante, revient à coder le signe, la mantisse et l’exposant.
Exemple : Codage en base 2, format virgule flottante, du nombre 3,25
3,2510 = 11,012 (virgule fixe)
= 1,101 x 212 ----on décale la virgule par 1 bit à gauche
= 110,1 x 2-12 ----on décale la virgule par 1 bit à droite
NB : Il y’a différentes manières de représenter E et M

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>>Normalisation : afin d’avoir la même représentation, tout nombre doit d’abord


être normalisé sous la forme : ±1,M x 2Eb. Une mantisse est dite normalisée si et
seulement si le premier chiffre après la virgule est différent de 0 et le premier
chiffre avant la virgule est égale à 0.
• Le signe est codé sur 1 bit ayant le poids fort (S) :
*le signe - : bit 1
*le signe + : bit 0
• Exposant biaisé (Eb) :
*placé avant la mantisse pour simplifier la comparaison
*codé sur p bits et biaisé pour être positif (ajout de 2p-1 -1)
• Mantisse normalisé (M) :
*Normalisée : la virgule est placée après le bit à 1 ayant le poids fort
*M est codé sur q bits
*Exemple : 11,01 correspond à 1,101 x 21 donc M = 101
S Eb M
1bit p bit q bits
>> Standard IEEE 754 (1985)
C’est la norme la plus employée actuellement pour le calcul des nombres à
virgule flottante avec les CPU. Elle définit les nombres réels sur les formats :
• Simple précision, codé sur 32 bits :
*1 bit de signe (S)
*8 bits pour l’exposant biaisé (Eb)
*23 bits pour la mantisse (M)
S Eb M
1bit 8 bit 23 bits
• Double précision, codé sur 64 bits :
*1bit de signe (S)
*11 bits pour l’exposant biaisé (Eb)
*52 bits pour la mantisse (M)
S Eb M

1 bit 11 bits 52 bits


A- Les nombres signés
Il convient de retenir que dans les nombres signés, si on considère X- Entier on
a:

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X-binaire : le signe d’un nombre dépend de son bit de poids fort :

- Si MSB (Most Significant Bit ou bit de poids fort) = 0, alors (+)


- Si MSB = 1, alors (-)
Exemple : 10102 = (-)1x23x1x21 = -8+1 = -7 (voir cours sur les compléments)
X-Entier : Dans ce cas, on procède à la conversion de X en binaire et on ajoute
au bit de plus à gauche, un bit supplémentaire représentant le bit de signe.

Exemple : A= -24

1 11000

Signe -

NB : les entiers signés posent de problèmes au niveau de leur manipulation au


sein de l’ordinateur. Ces problèmes se rencontrent le plus souvent avec les
nombres négatifs. Ce qui entraine par conséquent la notion de Complément.

Pour représenter un nombre négatif, on passe d’abord par son complément


restreint (complément à 1) puis par son complément vrai (complément à 2)

=== Règles :

a. Complément restreint : le complément restreint (à 1) s’obtient en


inversant le contenu de chaque bit sauf le bit de signe.

Exemple : -9 → 1 1001, C.R ⇒ 1 0110 et B = 0 101

b. Complément vrai C.V : pour le trouver, il suffit d’ajouter 1 à son


complément restreint.

Exemple C.R ⇒ 1 0110 + 1 = 1 0111 (-9)


𝑨 + 𝑩 = 𝟏 𝟎𝟏𝟏𝟏 + 𝟎 𝟏𝟎𝟏
= 𝟏 𝟏𝟏𝟎𝟎

𝐂. 𝐑 = 𝟏 𝟎𝟎𝟏𝟏 + 𝟏 Vérification
= 𝟏 𝟎𝟏𝟎𝟎 𝐂. 𝐕
c. Pour faire la soustraction entre deux nombres signés, on compare ces
nombres par rapport à 0. On cherche le complément vrai du nombre < 0
puis on fait le calcul.
NB : Formule sur le calcul de complément à 2 : - N = 𝐍 ̅+𝟏

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SEANCE D’EXERCICES (Travaux Dirigés)

Objectifs

L'objectif est de vous faire manipuler les différentes bases de numération dans un
esprit de conversion. Cela vous permettra plus tard, connaissant la taille d'une
donnée de choisir le support indiqué.

EXERCICE 1- (un peu de Cours)

1- Comparez jusqu'à 20 en binaire en indiquant la valeur équivalente en décimal


puis en hexadécimal.
2- Combien d'octets font 64 bits ? Si possible 32 bits ?
3- Dans l'octet suivant : (1001 1010)2 , quel est le bit de poids fort, le bit de poids
faible ?
4- Dans le nombre (40 04)10 . Qu'est-ce qui différencie le 4 de gauche de celui de
droite.

EXERCICE 2- (Connaissance et cours)

1- Culture générale

a- Définir les termes suivants:

Octet
Quartet
Intranet
Browser
Informatique
Système de Numération
Base

b- Donner la différence entre :


Provider et Internet
Disque dur et mémoire RAM
Donnez la différence entre bit et byte

Exercice 3

1- Conversions dans les différentes bases

a- Base décimal(ou base 10) en Base binaire(base2), en base 8 puis base 16:
2910 ; 19710 ; 89910 ; 127,7510 ; 23010 ; 74510

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Quelle est la représentation en binaire du nombre d'étudiants N de L1 où


N= 86510 ? en binaire 2, base 8 puis base 16.

b- Base binaire2 en Base décimale10 puis en base 8:


100111012 ; 11012 ; 10012 ; 11112 ; 10002 ; 111111112

c- Base 16 - Base 10 puis en base 2:


4B916 ; FFF16 ; 14B816 ; A6B16 ; ABC16

d- Opérations binaires

17510 + 1112 = ? (2) , A6B16 + 1012 = ? (8)


11002 - 10002 = ? (2)

e- Cas pratique
Soit x une base quelconque, montrez que 10101x est un multiple de 111x.
Exprimez le quotient dans la base 2, 8, 10, 16.

f- Synthèse: Complétez ce tableau récapitulatif

Décimal Binaire Octal Hexadécimal


311 ---------- --------- ---------
------- 10011001 ------- --------
------ -------- 417 -------

C- SYSTEME D'EXPLOITATION
1- Donnez le rôle du système d'exploitation dans un ordinateur
2- Citez trois exemples de système d'exploitation
3- Qu'est-ce qu'un système 64 bits et 32 bits ? Comparez-les

D- SUPPORT DE MASSE

1- Calculer la taille d'un fichier d'enregistrement des Etudiants de l'UAO de


Bouake qui compte 21 957 et dont l’enregistrement d’un étudiant est de 896 005
bits.
2- Combien de CD-ROM de taille 700 Mo faudra-t-il pour sauvegarder ce fichier
?

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Evaluation : 1H

I.Connaissances générales (6 pts)


1- Quelle est l'importance d'un Système d'Exploitation dans un
environnement informatique ? (1.5 pts)

2- Que pensez-vous du Cybercafé (Un exemple) (1.5 pts)


3- Définir le passage de Binaire à Décimale, de Décimale à
Hexadécimale (de 2 manières) (3 pts).

II.Système de numération (9 pts)

3- Entourez la bonne réponse (1.5/1.5 pts) :

a) - 3110 = 11.112 un quartet est un ensemble de :


b) - 3110 = 111112 a) - 8 bits
c) - 3110 = 11111.012 b) - 6 bits
d) - 3110 = 11111.00 2 c) - 4 bits
4- Entourez la bonne réponse (7.5/7.5 pts) :

*** Opérations binaires et hexadécimales

a) 100 + 100 = 200 b) 1DE016 + DAE16 = 1F4A g) EFD16 - DF316 = 12A16


c) 100 + 100 = 1001 d) 1DE016 + DAE16 = 2C4E h) EFD16 - DF316 = 10A16
e) 100 + 100 = 1000 f) 1DE016 + DAE16 = 2B8E i) EFD16 - DF316 = 10B16

III. Architecture des ordinateurs (5 pts)


- Donnez le nom de ce matériel - son fabricant et son rôle

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CORRIGES DE L’EVALUATION
INITIATION A L'INFORMATIQUE : 1H.00

IV.Connaissances générales (6 pts)


1- Quelle est l'importance d'un Système d'Exploitation dans un
environnement informatique ? (1.5 pts)
Systèmes d’exploitation : Programme système fondamental, contrôle toutes les
ressources de l’ordinateur. Base sur laquelle les programmes d’applications sont
écrits.
ou
Le système d’exploitation joue deux rôles
1.d’une machine virtuelle (abstraite) : Le SE présente au programmeur une
interface d’accès aux ressources de l’ordinateur (sous forme d’appels système)
2.d’un administrateur de ressources : Le SE gère l’utilisation des ressources
par différents utilisateurs et les éventuels confits
2- Que pensez-vous du Cybercafé (Un exemple) (1.5 pts)
Un cybercafé est un lieu ou espace où les utilisateurs de l'internet vont pour
échanger des informations avec le monde extérieur.
Exemple : le cyber du campus etc.
3- Définir le passage de Binaire à Décimale, de Décimale à
Hexadécimale (de 2 manières) (3 pts).
- Pour convertir de binaire en décimale, on fait le développement du
polynôme (j'ai plutôt donner la définition contraire). Donc si les feuilles n'ont
pas encore été touchées, veuillez rectifier cela. (1 point à la question)

a) Pour convertir un nombre décimal en hexadécimal, soit, on fait la division du


nombre décimal par la base (16). (1point)
b) Soit on détermine la base intermédiaire (base 2), et on fait un regroupement par
4 bits car (16 = 24). On complète par des zéros de la droite vers la gauche pour
respecter la codification à 4 bits. (1point)

V.Système de numération (9 pts)

3- Entourez la bonne réponse (1.5/1.5 pts) :

a)- 3110 = 11.112 un quartet est un ensemble de:


b)- 3110 = 111112 a)- 8 bits
c)- 3110 = 11111.012 b)- 6 bits
d)- 3110 = 11111.00 2 c)- 4 bits

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4- Entourez la bonne réponse (7.5/7.5 pts) :

*** Opérations binaires et hexadécimales

g) 100 + 100 = 200 h) 1DE016 + DAE16 = 1F4A g) EFD16 - DF316 = 12A16


i) 100 + 100 = 1001 j) 1DE016 + DAE16 = 2C4E h) EFD16 - DF316 = 10A16
k) 100 + 100 = 1000 l) 1DE016 + DAE16 = 2B8E i) EFD16 - DF316 = 10B16
(2.5pts) (2.5 pts) (2.5pts)

VI. Architecture des ordinateurs (5 pts)

- Donnez le nom de ce matériel - son fabricant et son rôle

Nom du matériel : Processeur Intel Core i7

Fabricant : Intel

Rôle : Il représente le cerveau de l'ordinateur

NB : Appréciez au cas où l'étudiant serait sur la voie afin de lui attribuer la


note équivalente

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ALGEBRE DE BOOLE :
Equation de fonction logique
- Simplification par la table de Karnaugh
- Simplification par la méthode algébrique

Construction de circuits combinatoires (Logigramme)


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Chapitre 3 : Algèbre de Boole

1. Introduction

Bien que les microordinateurs soient fabriqués à base des éléments électroniques
caractérisés par des signaux analogiques, ces derniers traitent les signaux
numériques. Ceci est mis en évidence par l’utilisation de l’algèbre de Boole qui a
permis à la fabrication des éléments logiques.

2. Définition

Un processeur est composé de transistors permettant de réaliser des fonctions


sur des signaux numériques. Ces transistors assemblés entre eux permettent de
réaliser des fonctions simples.

L’algèbre de Boole, vient du nom du mathématicien anglais Georges Boole


1815-1864 et est un moyen d’arriver à créer des circuits. L’algèbre de Boole est
une algèbre se proposant de traduire des signaux en expression mathématiques.

3. Variable logique

Un ordinateur ne manipule que des données binaires. On appelle donc variable


logique, une donnée binaire c'est-à-dire une donnée ayant deux états possibles (0
et 1).

4. Fonction logique

Une fonction est logique est une entité qui accepte plusieurs valeurs logiques en
entrée et dont la sortie peut avoir deux états possibles : 0 ou 1. En réalité ces
fonctions sont assurées par des composants électroniques admettant des signaux
électriques en entrée, et restituant un signal en sortie. Par exemple, la grandeur
générale de la valeur que peut prendre ces signaux est de 5 Volts et représenté
par 1 ou 0V.

Parmi les fonctions permettant de faire la simplication des fonctions complexes,


il existe deux théorèmes dits de MORGAN :

- Théorème 1 :

Le complément d’une somme logique est égal au produit logique des


compléments.
̅̅̅̅̅̅̅
A ̅
+B=Ā*𝐁

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- Théorème 2 :

Le complément d’un produit logique est égal à la somme des compléments


̅̅̅̅ = Ā + 𝐁
AB ̅

Ā+A=1

Exemple :
A B Ā ̅
𝐁 ̅̅̅̅̅̅̅
A+B ̅
Ā*𝐁
0 0 1 1 1 1
0 1 1 0 0 0
1 0 0 1 0 0
1 1 0 0 0 0

5. Porte logique

Les fonctions logiques de bases sont appelées portes logiques. Il s'agit de


fonctions ayant une ou deux entrées et une sortie : • La fonction OU (en anglais
OR) positionne sa sortie à 1 si l'une ou l'autre de ses entrées est à 1 • La
fonction ET (en anglais AND) positionne sa sortie à 1 si ses deux entrées sont
à 1 • La fonction OU EXCLUSIF (en anglais XOR) positionne sa sortie à 1
si l'une ou l'autre de ses entrées est à 1 mais pas les deux simultanément • La
fonction NON (appelée aussi inverseur) positionne sa sortie à 1 si son entrée
est à 0, et vice-versa

On définit généralement les fonctions NON OU (couramment appelée NOR) et


NON ET (NAND) comme étant la composition respective d'un NON avec un OU
et un ET.

6. Expression algébrique

Le but de l'algèbre de Boole est de décrire le traitement de signaux sous forme


d'expression algébrique. Comme nous l'avons vu, les signaux sont représentés par
des noms de variables. Les fonctions logiques sont représentées par des opérateurs
:

• la fonction OU est représenté par un plus : +


• la fonction ET est représenté par un point : .
• la fonction NON est représenté par une barre au-dessus de la variable inversée
Ā : Elle est parfois représentée par un | devant la variable inversée.

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• la fonction OU EXCLUSIF est représentée par un plus encerclé : ⨁


Une expression algébrique sera donc une expression du type :
S = Ā⨁(B.C)

7. Table de vérité

Une table de vérité est un tableau permettant de décrire toutes les possibilités de
sorties en fonction des entrées. On place donc les variables d'entrées dans les
colonnes de gauche en les faisant varier de telle façon à couvrir l'ensemble des
possibilités. La colonne (ou les colonnes si la fonction a plusieurs sorties) de
droite décrit la sortie

Voici par exemple les tables de vérités des portes logiques :

Nom de la porte Entrée Sortie


A B S
0 0 0
OU (OR) 0 1 1
S= A+B 1 0 1
1 1 1
0 0 0
ET (AND) 0 1 0
S= A.B 1 0 0
1 1 1
0 0 1
NON OU (NOR) 0 1 0
S= ̅̅̅̅̅̅̅̅
𝐴+𝐵 1 0 0
1 1 0
NON ET 0 0 1
(NAND). 0 1 1
S= ̅̅̅̅̅
𝐴. 𝐵 ou 1 0 1
(𝐴 ↑ 𝐵) 1 1 0
NON 0 1
1 0

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7.1 Résumé de tables de vérités de quelques portes

7.2 Forme canonique de fonctions logiques

A B C S
0 0 0 0 A+B+C : Max terme
0 0 1 0 A+B+𝐂̅ : Max terme
0 1 0 0 A+𝐁̅ +C : Max terme
0 1 1 1 ̅ BC : Min terme
𝐀
1 0 0 0 ̅ +B+C : Max terme
𝐀
1 0 1 1 -
1 1 0 1
-
1 1 1 1

a) Première forme canonique = somme des produits (min termes)


̅ C+ AB𝐂̅ + ABC
̅ BC+A𝐁
Exemple : F(A, B, C) = 𝐀

b) Deuxième forme canonique = Produits des sommes (max termes)

Exemple : F(A, B, C) = (A+B+C) (A+B+𝐂̅) (A+𝐁


̅ +C) (𝐀
̅ +B+C)

NB : La forme canonique d’une fonction logique est la forme où chaque


terme de la fonction comportent toutes les variables

La première forme canonique est celle qui est la plus utilisée. Cependant, les
deux formes sont équivalentes

Quelques exemples d’expression algébriques obtenus à partir de la table de


vérité :

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Soit la table suivante : Entrée Sortie


A B S
𝟐𝒏 Où n = 2 donc 22 = 4
0 0 0
0 1 0
1 0 1
1 1 0
La sortie vaut 1 lorsque A vaut 1 et B vaut 0. D’où, l’expression algébrique est
̅
la suivante : S = A. 𝐁

Prenons maintenant la table de vérité suivante :

Entrée Sortie
A B C S
0 0 0 0
0 0 1 0
0 1 0 1
0 1 1 0
1 0 0 0
1 0 1 0
1 1 0 1
1 1 1 0
La sortie S vaut 1 lorsque

• A vaut 0
• B vaut 1
• C vaut 0
ou

• A vaut 1
• B vaut 1
• C vaut 0

L'expression algébrique de cette fonction est donc :


̅ + A.B. 𝑪
̅ . B. 𝑪
S=𝑨 ̅

8 Lois de composition

Elles permettent de simplifier l’écriture des expressions algébriques.

Associativité
1. (A.B).C est équivalente à A.(B.C)

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2. (A+B) + C est équivalente à A + (B+C)


Absorption
3. A.(A+B) est équivalente à A
4. A+A.B est équivalente à A où A.(1+B) = 1 Elément absorbant
Commutativité
5. A.B est équivalente à B.A
6. A + B est équivalente à B + A
Distributivité
7. A + (B.C) est équivalente à (A+B).(A+C)
8. A.(B+C) est équivalent à A.B + A.C
Idempotence
9. A.A est équivalent à A
10. A + A est équivalent à A
Identité
11. 1.A est équivalent à A
12. 0+A est équivalent à A
Inversion
̅ est équivalent à 0
13. A.A
14. A+A̅ est équivalent à 1
Démontrons que :
A.(A+B) = A.A + A.B
= A.1 + AB ⋙ voir loi d’Absorption
= A.(1+B)
=A
Exemple de simplication d’expression
̅ .B.C + A.B.C + A.B
A ̅C + A̅ .B.C̅
̅ .B)(C+C̅) + (A.C)(B+B)
= (A ̅̅̅
̅ .B) + (A.C)
= (A

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Tableau récapitulatif des lois de composition

Exemples de représentation conventionnelle de portes logiques

Noté AB (et) : pourque S soit au niveau logique 1, les deux entrées = 1

A+B (ou) : Au moins une des entrées doit être à 1 pourque S soit à 1

A⨁B (ou-exclusif) : une des entrées doit être à 1 pourque S soit à 1

Noté ̅̅̅̅
AB (non et) : S est égale à 1 sauf au cas où les deux entrées sont à 1

Noté ̅̅̅̅̅̅̅
A + B (non ou) : S est égale à 1 si les deux entrées sont à 0

(non ou − exclusif) : S est à 1 si et seulement si les deux entrées sont


identiques

Réalisation de circuits logiques

On appelle circuit logique (ou circuit combinatoire) un ensemble de portes


logiques reliées entre elles pour répondre à une expression algébrique. Il s'agit
donc d'aller transcrire en schéma électrique (à l'aide des représentations ci-dessus)
l'expression algébrique que l'on a simplifiée grâce aux lois de composition. Par
exemple l'expression algébrique

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(A+B).(A+/C)

Voir le schéma suivant :

9 Tableaux de Karnaugh

La réduction, pour une même expression, du nombre d'opérateurs et/ou du nombre


de variables exprimées, conduit à une écriture simplifiée de cette expression. Il
existe un grand nombre de méthodes de simplification d'expression booléenne,
parmi lesquelles on peut distinguer :

- la simplification par le tableau de Karnaugh

C’est un tableau de 2n cases, n’étant le nombre de variables de la fonction logique.


• Sur les lignes et colonnes, on représente l’état des variables d’entrée codées en
binaire réfléchi (code GRAY)
• Le tableau est construit pour une variable de Sortie
• Chaque case représente une combinaison des entrées

Construction du tableau de KARNAUGH

Tableau à 2 variables

Tableau à 3 variables

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Tableau à 4 variables

Complément du cours sur le tableau de Karnaugh

1- INTRODUCTION

La réduction, pour une même expression, du nombre d'opérateurs et/ou du nombre


de variables exprimées, conduit à une écriture simplifiée de cette expression.

Il existe un grand nombre de méthodes de simplification d'expression booléenne,


parmi lesquelles on peut distinguer :

- la simplification par le tableau de Karnaugh

Cette méthode passe par trois phases :

1- Transcription de la fonction dans un tableau codé


2- Recherche des cases adjacentes qui ont pour valeur 1 et on les regroupe,
par puissance de 2, en paquets les plus gros possibles.
3- Mise en équation des groupements effectués.

À l'usage, cette méthode s'avère la plus performante.

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Exercice

Démontrer la proposition suivante :


̅𝑪
AB + BC+ AC + A𝐁. ̅ + 𝐀.
̅ 𝐁 𝐂̅ + 𝐀.
̅𝐁 ̅ C = A+B+C

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Site web :
Mcours.com : support de cours
Jacques Farré, 2013 : informatique générale
http://dept.info.unice.fr/-Jf/infogene
Fedia DOUIRI, support pédagogique de systèmes logiques, 2011/2012
A M’zoughi & Jorda, mini manuel d’ordinateur, collection : Mini manuel, Dunod 2012
Jacob Millman, Arvin Grabel, systèmes numériques, MCGRAW-Hill, 1989, 2-7042-11825
John L. Hennssy et David A. Patterson, Architecture des ordinateurs : une approche
quantitative MCGRAW-Hill, 1992
Marcel Gindre, Denis, Roux : logique combinatoire et technologie, 1984
http://didier.villers.free.fr/STI-2D/tronc-commun-activités.html

Aime ton prochain comme toi-même" ...Méditer…

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