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URL : www.uao.edu.ci
01 BP V18 Bouaké 01
Licence - INITIATION A L'ARCHITECTURE DES ORDINATEURS -1 & 2
Sommaire
Chapitre 1 : Généralités sur les ordinateurs
1. Définitions
2. Codage des caractères : code ASCII
3. Changement de base
4. Opérations binaires
5. Codage des nombres
1. Introduction
2. Définition de l’Algèbre de Boole
3. Variable logique
4. Fonction logique
5. Les portes logiques
6. Expression algébrique
7. Table de vérité
8. Lois de composition
9. Tableau de Karnaugh
1.1 Ordinateur
1.2 Informatique
1.5 Internet
1.6 Intranet
Interne à une entreprise utilisant les mêmes topologies que internet. Il est invisible
aux personnes étrangères.
1.7 Extranet
- Ordinateur
- Modem
- Téléphone fixe
- Un navigateur web (firefox, Google chrome…)
- Un FAI ou Provider (Afnet, Aviso, Orange)
Résumé
Source : journaldugeek.com
Source : journaldugeek.com
Cette période est appelée période des tubes à vide et tableaux d’interrupteurs.
Au milieu des années 40, il s’agissait des moteurs de calculs qui utilisaient des
relais mécaniques (temps de cycles en secondes). Ces moteurs sont remplacés
après par des tubes à vide donnant ainsi à des machines énormes que programmait
en basculant des interrupteurs (voir ci-dessus). Ces machines n’ont ni langage, ni
système d’exploitation. Peu de temps après, ce fut la première amélioration avec
l’avènement des cartes perforées sur lesquelles on pouvait lire des écritures de
programme.
Cette période est celle des transistors et systèmes par lots. Les ordinateurs
deviennent suffisamment fiables pour être produits et vendus. La particularité de
cette époque est la séparation des tâches entre constructeurs – opérateurs et
programmeurs. Les machines étaient gardées dans les lieux climatisés et étaient
programmés en FORTRAN ou en assembleur à travers des cartes perforées. Ces
cartes étaient remises aux programmeurs pour les opérateurs les utilisent et les
charger dans l’ordinateur muni du compilateur si possible. Les résultats, une fois
imprimée étaient remis aux programmeurs.
Mode d’utilisation :
En (a) se fait la lecture des cartes puis le code est recopié sur une bande
magnétique (b). En (c), le gros calculateur lisait cette bande et exécutait les tâches
(d) puis transcrivait les résultats sur une bande (e). Ces résultats sont imprimés
par un ordinateur plus léger (f)
L’évolution des versions de Windows a commencé depuis les années 1990 avec
Windows 3.1 et 3.11 ; 2000 : Windows 2000 et 2009, c’est au tour de Windows
7.
I/O ‘s
Support du
Connecteurs processeur (AMD
PCI Athlon ou Duron)
Connecteurs Socket
ISA
Ventilateur du
Chipset
source : http://www.choixpc.com
4.2.2-Barrette mémoire
Sa mémoire cache Le cache est une mémoire dédiée au processeur (cela lui
permet de stocker des données dont il a souvent besoin plutôt que d’aller les
rechercher, par exemple, dans la mémoire vive). Plus la cache est grande, plus le
processeur est performant et plus il consomme et il chauffe.
Sa largeur des registres Les processeurs actuels ont une largeur de registres de
64 bits.
4.2.3-Carte Son
4.2.4-Alimentations
La plupart des boîtiers sont fournis avec un
bloc d’alimentation (en anglais power supply).
L’alimentation permet de fournir des tensions
continues (+12V, +5V, +3,3 V, 0V, -5 V, -
12V) à l’ensemble des composants de
l’ordinateur à partir de la tension délivrée par
le secteur. Le bloc d’alimentation doit
posséder une puissance (entre 350 et 400
Watts) suffisante pour alimenter les
périphériques de l’ordinateur.
4.2.5- Le clavier
4.2.6- La souris
Schéma :
C'est une représentation logicielle d'un périphérique de gestion des données. Cela
peut être un disque dur connecté à l'ordinateur ou accessible par le réseau, CD, un
DVD, une clé USB.
Un dossier est un "endroit" d'un lecteur ou l'on peut placer des fichiers ou d'autres
dossiers. Il est désigné par un nom, qui fait en général référence aux types de
fichiers et de dossiers qu'il est destiné à contenir.
D'un point de vue global, l'ensemble des dossiers d'un lecteur, qui sont impliqués
les uns dans les autres, définit une arborescence, par analogue avec la forme d'un
arbre, dont toutes les branches partent d'un élément particulier, appelé la racine
de cette arborescence.
*** Fichier
1. Définitions :
Parmi les codages les plus connus et utilisés, le codage ASCII (American
Standard Code for Information Interchange) étendu est le plus courant (version
ANSI sur Windows). Voyons quelles sont les nécessités minimales pour l’écriture de
documents alphanumériques simples dans la civilisation occidentale. Nous avons besoin de :
un alphabet de lettre minuscule = {a,b,c,...,z}
soient 26 caractères
Un alphabet de lettres majuscules = {A, B, C,..., Z}
Soient 26 caractères
Si l’on avait choisi un code à 6 bits le nombre de caractères codables aurait été de 2 6 = 64
(tous les nombres binaires compris entre 000000 et 111111), nombre donc
insuffisant pour nos besoins. Il faut au minimum 1 bit de plus, ce qui permet de
définir ainsi 27 = 128 nombres binaires différents, autorisant alors le codage de
128 caractères.
Licence - INITIATION A L'ARCHITECTURE DES ORDINATEURS -1 & 2
Initialement le code ASCII est un code à 7 bits (27 = 128 caractères). Il a été
étendu à un code sur 8 bits (28 = 256 caractères) permettant le codage des
caractères nationaux (en France les caractères accentués comme :
ù,à,è,é,â,...etc) et les caractères semi-graphiques.
Les pages HTML qui sont diffusées sur le réseau Internet sont en code ASCII 8
bits.
Un codage récent dit « universel » est en cours de diffusion : il s’agit du codage Unicode sur 16 bits
(216 = 65536 caractères).
Tout nombres entier positif peut être représenté par une expression de la forme :
n
N = a n b n + a n −1b n −1 + ... + a1b1 + a 0 = a i b i
i =0
avec ai {0,1…b-1} et an ≠ 0.
On utilise la notation condensée équivalente : N = ( a n a n −1...a1a 0 )b
Ainsi en base 10, le nombre 132 s'écrit : 1x100+3x10+2 en termes de puissance :
1x102+3x101+2x100 donc (132)10 = 1x102+3x101+2x100.
Rappel : un nombre aussi grand soit-il élevé à la puissance 0 est toujours égal à 1.
NB :
La numération désigne le mode de représentation des nombres.
La base d'un système de numération est le nombre de chiffre différents qu'utilise
ce système.
Lorsqu'u mot (ou nombre) est écrit, la position respective des symboles détermine
leurs poids. (Exemple : 1x102+3x101+2x100 ou 1 est le chiffre de la puissance la
plus élevée donc poids fort et 2 est le chiffre de la puissance la plus basse donc
poids faible).
• Le système décimal.
• Le système binaire.
C'est l'ensemble de 0 et 1. Langage de l'ordinateur appelé binary digits (chiffre
binaire)
N = (1001)2 = 1x23+1x20 = 910 ou 9.
• Le système octal
C'est l'ensemble de 0 à 7 ou système à base 8.
N = (1001)2 = (001 001)2 = (11)8
• Le système hexadécimal
Système à base 16 comprenant 10 chiffres (0 à 9) et 6 lettres (A à F) voir tableau
récapitulatif des bases :
Base 16 et autres
Base 16 Base 10 Base 8 Base 2
0 0 0 0000
1 1 1 0001
2 2 2 0010
3 3 3 0011
4 4 4 0100
5 5 5 0101
6 6 6 0110
7 7 7 0111
8 8 10 1000
9 9 11 1001
A 10 12 1010
B 11 13 1011
C 12 14 1100
D 13 15 1101
E 14 16 1110
F 15 17 1111
Base 8 et autres
Base 16 Base 10 Base 8 Base 2
0 0 0 000
1 1 1 001
2 2 2 010
3 3 3 011
4 4 4 100
5 5 5 101
6 6 6 110
7 7 7 111
4. Changement de base
• Décimal en binaire
Exemple :
Cours Informatique / Dr KRA Lagasane / 0707 45 88 88 – Ver.1 Page 19
Licence - INITIATION A L'ARCHITECTURE DES ORDINATEURS -1 & 2
• Binaire en décimal
ASTUCE : on multiplie chaque bit par le chiffre 2 élevé à une puissance croissant
du bit moins 1 en partant de la droite vers la gauche puis on effectue la somme
des résultats obtenus.
4 3 0
110012= 2 + 2 + 2
• Autres : binaire en octal (hexadécimal) ou octal (hexadécimal) en
binaire
Concernant la première : binaire en octal (hexadécimal), on effectue le
remplacement, de droite à gauche, de 3 (4) bits par le chiffre octal (hexadécimal)
correspondant. Si le nombre de bits n'est pas un multiple de 3 (4), on complète à
gauche avec des zéros.
1011012 = 101 1012 = 558
1011012 = 0010 11012 = 2D16
15 +9 = 24
00010101
+ 1001
00011110
+ 110
100100 = 24
N ⨁ 2N
N=
2
Exemple : convertir binaire en code Gray et code Gray en binaire :
N = 1002
2N = 1000 : la multiplication par 2 consiste à faire un décalage de la droite vers
la gauche.
Puis
100
⊕ 1000
= 1100 Diviser par 2, c’est décaler de la gauche vers la droite d’où
N = 100 en binaire pur et n = 110 en code Gray
4.Opérations binaires
- Addition
Retenue
0+0 = 0 0
0+1 = 1 0
1+0 = 1 0
1+1 = 0 1
1011
+ 101
= 10000
- Soustraction
Retenue
0-0 = 0 0
0-1 = 1 1
1-0 = 1 0
1-1 = 0 0
1011
- 101
= 0110
- Multiplication
0x0 = 0
0x1 = 0
1x0 = 0
1x1 = 1
NB : Concernant la base 16 et base 8, il est possible aussi de passer par la
base 10 puis procéder à la division successive par 16 ; 8 jusqu'à ce que le
quotient soit égal à 0. Et on lit du dernier reste au premier indiquant la flèche
donnant le sens de lecture.
Pour rappel,
• Avec n bits, on peut coder de [-2n-1 ; 2n-1 -1]
• Sur 1 octet (8 bits), codage des nombres de -128 à 127
Les formats de représentations des nombres réels sont :
• Format virgule fixe : (utilisé par les premières machines)
✓ Possède une partie « entière » et une partie « décimale » séparés par
une virgule.
✓ La position de la virgule est fixe d’où le nom.
Exemple : 54,2510 ; 10,0012 ; A1F0B16
• Format virgule flottante : (utilisé actuellement sur machine)
✓ Défini par : ± m.be
*un signe + ou –
*une mantisse m (en virgule fixe) ou significande
*un exposant e (un entier relatif)
*une base b (2,8,10,16…)
Exemple : 0,5425.102 (10) ; 10,1.2-1(2) ; A0,B4.16-2(16)
Un nombre réel est représenté en virgule flottante sous la forme : ± M x 2E, où M
est la mantisse (virgule fixe) et E l’exposant (signé). Coder en base 2 au format
virgule flottante, revient à coder le signe, la mantisse et l’exposant.
Exemple : Codage en base 2, format virgule flottante, du nombre 3,25
3,2510 = 11,012 (virgule fixe)
= 1,101 x 212 ----on décale la virgule par 1 bit à gauche
= 110,1 x 2-12 ----on décale la virgule par 1 bit à droite
NB : Il y’a différentes manières de représenter E et M
Exemple : A= -24
1 11000
Signe -
=== Règles :
𝐂. 𝐑 = 𝟏 𝟎𝟎𝟏𝟏 + 𝟏 Vérification
= 𝟏 𝟎𝟏𝟎𝟎 𝐂. 𝐕
c. Pour faire la soustraction entre deux nombres signés, on compare ces
nombres par rapport à 0. On cherche le complément vrai du nombre < 0
puis on fait le calcul.
NB : Formule sur le calcul de complément à 2 : - N = 𝐍 ̅+𝟏
Objectifs
L'objectif est de vous faire manipuler les différentes bases de numération dans un
esprit de conversion. Cela vous permettra plus tard, connaissant la taille d'une
donnée de choisir le support indiqué.
1- Culture générale
Octet
Quartet
Intranet
Browser
Informatique
Système de Numération
Base
Exercice 3
a- Base décimal(ou base 10) en Base binaire(base2), en base 8 puis base 16:
2910 ; 19710 ; 89910 ; 127,7510 ; 23010 ; 74510
d- Opérations binaires
e- Cas pratique
Soit x une base quelconque, montrez que 10101x est un multiple de 111x.
Exprimez le quotient dans la base 2, 8, 10, 16.
C- SYSTEME D'EXPLOITATION
1- Donnez le rôle du système d'exploitation dans un ordinateur
2- Citez trois exemples de système d'exploitation
3- Qu'est-ce qu'un système 64 bits et 32 bits ? Comparez-les
D- SUPPORT DE MASSE
Evaluation : 1H
CORRIGES DE L’EVALUATION
INITIATION A L'INFORMATIQUE : 1H.00
Fabricant : Intel
1. Introduction
Bien que les microordinateurs soient fabriqués à base des éléments électroniques
caractérisés par des signaux analogiques, ces derniers traitent les signaux
numériques. Ceci est mis en évidence par l’utilisation de l’algèbre de Boole qui a
permis à la fabrication des éléments logiques.
2. Définition
3. Variable logique
4. Fonction logique
Une fonction est logique est une entité qui accepte plusieurs valeurs logiques en
entrée et dont la sortie peut avoir deux états possibles : 0 ou 1. En réalité ces
fonctions sont assurées par des composants électroniques admettant des signaux
électriques en entrée, et restituant un signal en sortie. Par exemple, la grandeur
générale de la valeur que peut prendre ces signaux est de 5 Volts et représenté
par 1 ou 0V.
- Théorème 1 :
- Théorème 2 :
Ā+A=1
Exemple :
A B Ā ̅
𝐁 ̅̅̅̅̅̅̅
A+B ̅
Ā*𝐁
0 0 1 1 1 1
0 1 1 0 0 0
1 0 0 1 0 0
1 1 0 0 0 0
5. Porte logique
6. Expression algébrique
7. Table de vérité
Une table de vérité est un tableau permettant de décrire toutes les possibilités de
sorties en fonction des entrées. On place donc les variables d'entrées dans les
colonnes de gauche en les faisant varier de telle façon à couvrir l'ensemble des
possibilités. La colonne (ou les colonnes si la fonction a plusieurs sorties) de
droite décrit la sortie
A B C S
0 0 0 0 A+B+C : Max terme
0 0 1 0 A+B+𝐂̅ : Max terme
0 1 0 0 A+𝐁̅ +C : Max terme
0 1 1 1 ̅ BC : Min terme
𝐀
1 0 0 0 ̅ +B+C : Max terme
𝐀
1 0 1 1 -
1 1 0 1
-
1 1 1 1
La première forme canonique est celle qui est la plus utilisée. Cependant, les
deux formes sont équivalentes
Entrée Sortie
A B C S
0 0 0 0
0 0 1 0
0 1 0 1
0 1 1 0
1 0 0 0
1 0 1 0
1 1 0 1
1 1 1 0
La sortie S vaut 1 lorsque
• A vaut 0
• B vaut 1
• C vaut 0
ou
• A vaut 1
• B vaut 1
• C vaut 0
8 Lois de composition
Associativité
1. (A.B).C est équivalente à A.(B.C)
A+B (ou) : Au moins une des entrées doit être à 1 pourque S soit à 1
Noté ̅̅̅̅
AB (non et) : S est égale à 1 sauf au cas où les deux entrées sont à 1
Noté ̅̅̅̅̅̅̅
A + B (non ou) : S est égale à 1 si les deux entrées sont à 0
(A+B).(A+/C)
9 Tableaux de Karnaugh
Tableau à 2 variables
Tableau à 3 variables
Tableau à 4 variables
1- INTRODUCTION
Exercice
Site web :
Mcours.com : support de cours
Jacques Farré, 2013 : informatique générale
http://dept.info.unice.fr/-Jf/infogene
Fedia DOUIRI, support pédagogique de systèmes logiques, 2011/2012
A M’zoughi & Jorda, mini manuel d’ordinateur, collection : Mini manuel, Dunod 2012
Jacob Millman, Arvin Grabel, systèmes numériques, MCGRAW-Hill, 1989, 2-7042-11825
John L. Hennssy et David A. Patterson, Architecture des ordinateurs : une approche
quantitative MCGRAW-Hill, 1992
Marcel Gindre, Denis, Roux : logique combinatoire et technologie, 1984
http://didier.villers.free.fr/STI-2D/tronc-commun-activités.html