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Introduction aux systèmes informatiques Architecture des ordinateurs

Informatique
Introduction aux systèmes informatiques

Architecture des ordinateurs

Objectifs :
1. Savoir définir les différents éléments externes d’un PC
2. Savoir reconnaître les éléments internes d’un ordinateur et leur fonction.

I. Introduction

1 L’ordinateur...

Définition 1 : Micro-ordinateur
On appelle « Micro-ordinateur » tout système automatique « intelligent » de traitement de
l’information, obéissant à des programmes formés par des suites d’opérations arithmétiques et
logiques.

Aujourd’hui, presque tout le monde possède un ordinateur personnel. Avec la démocratisation des réseaux
de communication, l’informatique domestique permet de partager/acquérir des informations à travers le monde,
de faire du commerce et prend une place importante dans le quotidien.
Mais l’ordinateur est avant tout un outil de calculs, permettant aux différents corps de métier d’automatiser
des tâches et de résoudre des problèmes physiques, économiques, sociaux, etc. On en retrouve (fig.1) dans des
serveurs de calculs, dans les métiers de l’ingénierie et dans l’ensemble des systèmes automatiques qui nous
entourent (voitures, gros électro-ménager, etc.)

Figure 1 – Exemple d’ordinateurs : PC domestique, smartphone, automate programmable, plate-forme de calcul.

2 Un peu d’histoire

L’automatisation des calculs et du traitement des données a fait l’objet de recherches depuis des siècles. Les
premières machines à calculer étaient d’abord mécaniques (cf. la machine analytique de Charles Babbage. 1834

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– fig.2a). Puis vers la fin des années 1930, une adaptation de la machine de Babbage a été proposée à la société
IBM, en utilisant de l’électronique. C’est le début de l’informatique.
Quelques dates clé :
• 1936 : Turing propose une théorie (machine de Turing) permettant de modéliser les procédures et les
décisions quelque soit le support (mécanique, électronique, humain...) : c’est le début de l’algorithmie.
• 1939–1943 : IBM construit la machine à calculer électro-mécanique Havard Mark 1 (fig.2b), adaptée de
la machine de Babbage.
• 1946 : Premier calculateur purement électronique (basé sur une machine de Turing) : l’ENIAC (30m de
long et 30 tonnes)
• 1969 : Invention du microprocesseur (fig.2c) et de l’informatique moderne.
• 1975 : Premiers ordinateurs personnels (fig.2d).
• les 80’s : La course à la miniaturisation bat son plein (loi de Moore) : nouvelle méthode pour réaliser
des cartes (composants montés en surface – CMS, nouvelles technologies de disques durs : lecture GMR
(Giant MagnetoResistance), etc...)
• Depuis : La miniaturisation et l’utilisation de nouveaux périphériques (tablettes, réseau, etc.) ont permis
d’avoir des ordinateurs de plus en plus petits, rapides et multi-fonctionnels. Les composants internes se
sont adaptés, mais leur fonctionnement de base reste globalement le même depuis 40 ans.

(a) La machine (b) Havard Mark 1. (c) (d) Micro-ordinateur Altair


mécanique de calcul de Microprocesseur 8800 (1975)
Babbage. Intel 4004 (1971)

Figure 2

II. Architecture globale

L’architecture décrite ci-dessous s’appuie sur un ordinateur personnel « fixe », tel que ceux présents chez soi
(fig.3).

1 Principaux constituants d’un ordinateur

En première approche, on peut décomposer un ordinateur en deux grandes parties :


• l’unité centrale : c’est le principal constituant de l’ordinateur. C’est là que se font tous les calculs en
fonction de ce qui lui est demandé. Pour cela, l’unité centrale communique avec des périphériques.
• les périphériques externes : Ce sont des éléments rattachés à l’unité centrale, permettant de réaliser
différentes fonctions (acquérir des informations, afficher des sorties, etc.). En général, les périphériques
externes ne sont pas indispensables au fonctionnement d’un ordinateur. Certains serveurs, par exemple,
n’ont ni écran, ni clavier (seulement une prise réseau).

Parmi les principaux périphériques externes, on peut notamment citer :


• les périphériques de sorties (vidéo/audio/imprimante, etc.) : Ils permettent de produire quelque chose
pour l’utilisateur (image, son, etc.)
• les commandes (clavier, souris, etc.) : Elles permettent de recevoir des informations de l’utilisateur.
• les stockages externes (disques dur, clé USB, etc.) : Ils permettent d’enregistrer des informations (docu-
ments, films, etc.)

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• les périphériques de communication (modem, réseau, etc.) : Ils permettent de communiquer avec d’autres
ordinateurs. (internet, cloud, etc.)

Figure 3 – Vue globale d’un ordinateur.

Remarque 1 :
En réalité, les exemples cités ci-dessus ne sont qu’une petite partie de ce que l’on appelle plus
généralement « périphériques ». Pour l’ordinateur, la plupart des périphériques se trouvent à
l’intérieur de l’unité centrale.

2 Branchements et connecteurs

Pour communiquer avec l’ensemble des périphériques externes, l’unité centrale dispose de plusieurs connec-
teurs (fig.4). Ces connecteurs peuvent servir à délivrer du son, de l’image, recevoir des commandes du clavier,
de la souris, etc.. On peut classer ces connecteurs en deux grandes familles :
• Les connecteurs analogiques : Ils délivrent des valeurs sous forme de tensions continûment variables
(Signal sonore, les vieilles sorties vidéos, . . .)
• Les connecteurs numériques : Ils délivrent des valeurs sous forme de code binaire (1 ou 0). Aujourd’hui,
la plupart des connecteurs sont numériques.

III. Architecture interne

1 L’unité centrale

L’unité centrale renferme un certain nombre de composants (fig.5) :


• La carte mère : c’est le principal élément de l’unité centrale. Elle supporte l’ensemble des composants
vitaux à l’ordinateur. Parmi ceux-ci, on citera le micro-processeur, présenté ci-après.
• Des cartes périphériques : ce sont des périphériques implantés sur la carte mère, permettant de réaliser
des tâche précises (exemple : une carte vidéo permet de calculer des images à envoyer à un écran, une
carte son permet de calculer et créer la tension électrique à envoyer dans des enceintes, etc.) En général,
ce genre de carte est pourvu de branchements pour communiquer avec les périphériques externes. Parfois,
les cartes périphériques sont directement implantées sur la carte mère.
• Des ports de communication (USB, ports com, ethernet, etc.). Généralement, ils sont directement
soudés sur la carte mère.

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Réseau
Commandes

DVI / Micro DVI S-Vidéo Firewire Ethernet Modem

Entrée/sortie son
(Jack 3.5mm) VGA HDMI USB / Micro USB

Port série

Son Port parallèle


Vidéo
Autre...
Figure 4 – Ensemble des principaux connecteurs de périphériques externes.

• L’alimentation : C’est elle qui adapte l’énergie électrique du secteur pour les différents constituants de
l’unité centrale. Les tensions des différents constituants varient entre 3.3V (carte mère) et 12V .
• Les stockages internes : Ceux qui peuvent garder des informations en mémoire. On différenciera les
mémoires de masse (disques durs) des mémoires vives (mémoires RAM)
• Les lecteurs : Il permettent d’accueillir des supports de stockage mobiles comme les CD-ROM, ou
anciennement les disquettes.
Les périphériques internes communiquent avec la carte mère via différents connecteurs :
• soit en étant directement fixés et branchés sur la carte mère (Connecteurs PCI, etc.)
• soit via des « nappes » de câble permettant de faire passer plusieurs information en parallèle. C’est par
exemple le cas des disques durs (bus IDE, SATA)
La communication entre ces connecteurs et le processeur se fait au travers de bus présentés plus bas.

2 Le processeur

Le processeur est le chef d’orchestre du PC. C’est lui qui


fait les opérations « logiques » et donne les ordres aux
périphériques (voir fig.10).

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}
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Processeur

Mémoire RAM
Carte mère
Cartes péphériques

Lecteurs
(CD, etc.)
Alimentation
Stockage
(Disque dur, etc.)

Figure 5 – Principaux constituants de l’unité centrale.

Définition 2 : Périphérique
On appelle périphérique tout ce qui « discute » avec le microprocesseur. Cela concerne aussi
bien les périphériques internes que les périphériques d’interface avec l’extérieur.

A la base un processeur ne peut faire qu’une seule opération élémentaire à la fois.

Définition 3 : horloge
On appelle horloge la cadence avec laquelle le processeur exécute ses opérations élémentaires.
La fréquence de cette horloge (de l’ordre du GHz) influe sur la rapidité de l’ordinateur.

La fréquence de cette horloge influe sur la rapidité de l’ordinateur,


mais aussi sur la chaleur qu’il dégage. Plus un processeur va vite, plus il
chauffe, plus courte sera sa durée de vie. L’action d’accélérer artificielle-
ment la fréquence du processeur s’appelle la sur-cadence (overcloking
en anglais). Pour dissiper la chaleur, les processeurs sont munis de ra-
diateurs ventilés. Le processeur asservit le ventilateur en fonction de
sa température : plus il a chaud, plus il le fait tourner vite.

Avec l’augmentation du nombre de données à traiter, des processeurs dits « multi-cœurs » ont vu le jour. Ils
sont divisés en sous-processeurs, capables de réaliser plusieurs tâches en même temps et de faire des calculs en
parallèles.

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3 Les bus

a) Définitions

Le microprocesseur a besoin de communiquer avec plein de périphériques à la fois. Si chaque connexion était
directe, le processeur serait obligé d’avoir beaucoup de bornes (et beaucoup de fils) pour pouvoir se brancher
avec tout le monde, ce qui prendrait beaucoup de place (fig.6a). Pour pallier à cela, le processeur utilise un
système de « bus » (fig.6b).

Définition 4 : Bus informatique


On appelle « bus informatique » (ou simplement « bus ») un système de communication,
permettant d’envoyer des informations entre le processeur et les périphériques, en partageant
les mêmes voies (i.e. les mêmes fils électriques).

Processeur Processeur

Périphérique Périphérique Périphérique Périphérique Périphérique Périphérique Périphérique Périphérique


1 2 3 4 1 2 3 4

(a) Branchement direct (b) Branchement par bus


Le processeur a 16 pattes Le processeur n’a que 6 pattes

Figure 6 – Différentes possibilités pour communiquer avec le processeur.

On différenciera :
• les bus-parallèles (fig.7a) : ils sont constitués de plusieurs fils en parallèles. L’information est envoyée en
mots de plusieurs bits.
• les bus-série (fig.7b) : ils sont constitués principalement de deux fils (données+masse). Les informations
sont découpées bit par bit, envoyées successivement, puis ré-assemblées à l’arrivée.

(a) Bus parallèle (b) Bus série


(Port IDE pour les disques durs) (Port USB)

Figure 7 – Exemple de types de bus

Pour fonctionner, le processeur possède plusieurs familles de bus, destinées à communiquer avec divers
éléments. Aujourd’hui, l’architecture des bus est devenue complexe, mais on retiendra principalement (fig.8) :
• le bus système : il permet de communiquer avec les mémoires vives de l’ordinateur. Son principale
atout est sa rapidité (utile pour venir enregistrer ou lire des données (variables, etc.) dans la mémoire sans
faire perdre de temps à l’utilisateur).

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• le bus d’extensions : il permet au processeur de transmettre/recevoir des données/ordres/etc. avec les


autres périphériques (carte vidéo, disques dur, etc.). En général, ce bus est pourvu de prises (slot) pour
pouvoir brancher de nouveaux périphériques.

Processeur
Périphériques
Disque dur
Bus Bus
d'extension interne
Carte graphique Mémoire
Chipset vive
Carte réseau

...

Figure 8

Pour envoyer les données sur les différents bus, le processeur se fait aider d’un composant : le Chipset

Définition 5 : Chipset
Le chipset est un jeu de composants permettant de gérer les flux de données entre le ou les
processeur(s), la mémoire et les périphériques. En d’autres termes, c’est un aiguillage qui
sélectionne les bus sur lesquels envoyer les données.

b) Principe de fonctionnement

Attachons-nous aux bus d’extensions. Pour communiquer, chaque bus est principalement séparé en deux
parties (fig.9).

Carte vidéo

Bus de
données
ire
mo

Bus

d'adresses

r
seu
ces
Pro

Port USB

Figure 9 – Schéma représentant les bus de données et d’adresses, reliant le processeur aux périphériques.

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Définitions 6 : Bus de données – Bus d’adresses


• Le bus de données : c’est par là que les données sont envoyées ou reçues. Ce bus est
visible par tout le monde (i.e. tous les périphériques), mais seuls les périphériques appelés
par le bus d’adresse lisent les données.
• Le bus d’adresses : ce bus permet au processeur de désigner quel élément doit récupérer
ou envoyer les données. Dans le cas de la mémoire, il désigne dans quelle case mémoire
la donnée doit être stockée ou lue.

Bon, les p'tits gars.


Je viens de télécharger le
dernier Nino Rota sur le disque dur. Carte SON
J'aimerais que l'un de vous me Port USB
traite ça...
Clavier
Processeur

Bus d'adresse
Bus de données
Carte SON
♩♫♪♬♩

YES ! C'est pour moi !

Figure 10 – Tous les périphériques peuvent voir les données, mais seuls ceux appelés par le bus d’adresse réagissent.

Un problème subsiste toutefois : le processeur n’a a priori aucune idée des adresses des périphériques. Pour
se faire aider, il utilise des pilotes.

Définition 7 : Pilote
Un pilote (driver en anglais) est un petit programme associé à un périphérique, qui explique
au processeur où (= « à quelle adresse ») se trouve le périphérique en question (fig.11). Il
permet donc d’amener les données à la bonne destination, d’où son nom : « pilote ». Le pilote
peut également expliquer au processeur comment les périphériques s’utilisent (comme une
notice).

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Bon voilà, j'ai


un problème... Je dois imprimer Pilote :
ce texte d'Eschyle. Est-ce que imprimante
Pilote :
quelqu'un sait où est cette carte réseau
satanée imprimante ??
Pilote :
Souris Processeur

Bus d'adresse
Bus de données
"[...]grande et belle,
?????
qu'on appelait Adrienne[...]"

Moi je sais !! C'est l'adresse


424242 !!!

Figure 11 – Quelque part dans l’ordinateur de M.Filloux et Mme Alix...

4 Les mémoires

a) Les mémoires... en général

Définition 8 : Mémoire
On appelle « Mémoire » tout composant capable de garder une information dans le temps.

De manière générale, les systèmes informatiques (dont l’ordinateur) ont besoin de mémoriser des données,
des programmes, des résultats de calcul, etc. (on parle de systèmes séquentiels.) Toutes ces données sont codées
en binaires (voir cours suivant), c’est à dire codé par une série de chiffres « 1 » ou « 0 » appelés bits. Les
mémoires forment donc une liste de 1 et de 0, stockés les uns à la suite des autres. Pour simplifier leur lecture,
on les associe généralement par paquets pour former une case mémoire (fig.12).

Définition 9 : Case mémoire


Une case mémoire est un endroit de la mémoire dans lequel on peut stocker un nombre
binaire. Ce nombre est généralement composé de 8 bits. On parle alors d’octet. En principe,
ces cases mémoires sont localisées par une adresse du bus d’adresse (voir plus loin).

Ainsi, la taille d’une mémoire peut être mesurée en nombre d’octets (i.e : en nombre de cases-mémoire). On
peut classifier ces mémoires de plusieurs manières.

Définitions 10 : Rémanence
• Mémoire volatile : C’est une mémoire provisoire, qui perd ses données lorsqu’on éteint
le système.
• Mémoire rémanente : À l’inverse, c’est une mémoire qui garde ses données, même
lorsqu’on coupe l’alimentation.

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0 1 0 1 0 1 1 0
0 1 1 0 1 0 0 1
0 1 1 1 0 1 1 0
Un bit
0 1 1 0 0 1 0 1
0 1 0 1 1 1 1 1
0 1 1 0 1 1 0 0 Une case
0 1 1 0 0 0 0 1 mémoire
0 1 0 1 1 1 1 1
0 1 0 1 0 0 1 1
0 1 0 0 1 0 0 1

Figure 12 – Stockage des données bit par bit, organisé en case-mémoire.

La technologie permettant de coder ces 1 et ces 0 dépend du type de mémoire utilisé :


• Les mémoires rémanentes : Cela peut-être en magnétisant ou non les cellules élémentaires (comme
les disques durs, par exemple), en modifiant les propriétés optiques (CD-Rom, DVD-Rom, etc.) ou en
ouvrant/fermant des interrupteurs (sur les vieilles mémoires)
• Les mémoires volatiles sont généralement contenue dans des circuits intégrés, formés de bascules
logiques ou de micro-condensateurs (mémoires RAM dynamiques...).

(a) Carte du champ magnétique à (b) Sillons microscopiques gravés (c) Circuit intégré de mémoire
la surface d’un disque dur dans un CD RAM (volatile)

Figure 13 – Technologie de stockage des données.

Mmm... Ça dépend
Et mamie ? elle des jours...
est volatile ou elle
est rémanante ??

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Outre les moyens technologiques, toutes les mémoires ne fonctionnent pas de la même manière. On définit
ainsi :

Définitions 11 : RAM, ROM, Flash


• Mémoire RAM : (Random Acces Memory) il s’agit d’une mémoire pouvant être consul-
tée ou modifiée à n’importe quel moment. Elle fonctionne par adresses (voir ci-après),
ce qui permet de lire/stocker l’information là où cela nous arrange.
• Mémoire ROM : (Read Only Memory) Comme son nom l’indique, c’est une mémoire
qui (historiquement) n’est pas modifiable : on peut juste lire les informations. On écrit
une seule fois dessus sans pouvoir y retoucher après. Les exemples les plus connus
étant le CD-ROM ou DVD-ROM. Toutefois, pour simplifier leur utilisation, des moyens
de réinscrire des données ont été développés (PROM, EPROM, EEPROM)
• Mémoire Flash : c’est un cas particulier de ROM, capable d’être effacée (on dit : «
flashée ») pour être réécrite de zéro.

b) Les mémoires dans l’ordinateur

• Organisation : Les définitions précédentes sont générales, associées à n’importe quels systèmes automatisés.
Revenons au cas particulier de l’ordinateur. Celui-ci utilise plusieurs types de mémoires, que l’on peut classifier
selon les termes suivants :

Définitions 12 : Organisation de l’ordinateur (fig.14)


• Mémoire vive : C’est la mémoire utile au processeur pour faire son travail en temps
réel. Elle est rapide et généralement volatile. Elle est présente dans l’ordinateur sous la
forme de barrettes de mémoire RAM. Le processeur s’en sert un peu comme d’un établi
pour exécuter ses travaux.
• Mémoire Morte : cette mémoire, de type ROM, conserve les informations de base
nécessaires, entre autre, au démarrage de l’ordinateur (le BIOS). Même si l’on supprime
tout sur l’ordinateur, il subsistera quelques programmes élémentaires dans la mémoire
morte (pour réinstaller un nouveau système, par exemple).
• Mémoire de masse : C’est une mémoire beaucoup plus grosse que la mémoire vive et
beaucoup plus lente car on a moins besoin d’y accéder que la mémoire vive. Elle concerne
les disques durs, clés USB, DVD, etc.

• Adressage mémoire de la mémoire vive : Comme nous l’avons vu au paragraphe 3 de ce chapitre, les
mémoires sont reliées au processeur au travers du bus « système » divisé en deux parties :
• le bus de données (qui permet d’apporter ou de lire les valeurs vers la mémoire).
• le bus d’adresses (qui permet de dire sur quel secteur stocker ces données).
On peut voir cela comme une carte postale : sur une partie, on a le message ; sur l’autre partie, on a la
destination. Le bus d’adresse permet donc de dire où stocker les données dans la mémoire. Durant les TP qui
suivront, à chaque fois que l’on stockera une valeur dans la mémoire, il y aura forcément une adresse associée
à cette valeur (mais on ne le verra pas forcément).

Remarque 2 : Unités de mesure de la mémoire


La taille des mémoires se comptent donc en octet (o), et en ses multiples binaires :
• l’octet (o)
• le kibioctet (kio) = 210 octets (à ne pas confondre avec le kilooctet (ko) = 103 o)
• le mebioctet (Mio) = 220 octets (à ne pas confondre avec le megaoctet (Mo) = 106 o)
• le gibioctet (Gio) = 230 octets (à ne pas confondre avec le gigaoctet (Go) = 109 o)
• le tébioctet (Tio) = 240 octets (à ne pas confondre avec le téraoctet (To) = 1012 o)

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Carte Mère

Mémoire de
Processeur masse
Stockage des grosses données
(fichiers image, documents de travail,
résultats de calculs, etc.)

Mémoire vive Mémoire morte


(RAM - Volatile) (ROM - Rémanente)

Principale mémoire Informations de bases


de travail de l'ordinateur pour l'ordinateur
Disque dur mécanique Clé USB
(magnétique) (Flash)

Carte-mémoire CD-ROM/DVD-ROM/Blue-ray
(Flash) (optique)

Figure 14 – Différents types de mémoires dans un ordinateur.

Case
Bon, les gars. Je
mémoire
viens de calculer la moyenne Case 3
de la classe du dernier devoir. mémoire
Je voudrais que l'un de vous la 2
stocke chez lui...
Case
mémoire Processeur
1

Bus d'adresse
Bus de données
Case mémoire n°3
00010100

Yes ! C'est pour moi !!!

Figure 15 – Illustration d’un stockage de données par adressage, sur le bus-système.

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