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GÉNÉRALITÉS SUR L’INFORMATIQUE ET

LES MICRO-ORDINATEURS
SOMMAIRE

Objectifs du cours 3
I – Histoire et définitions des termes courants 3
1.1 – Histoire 3
1.2 – Définitions des termes courants 5
II – Le matériel (Hardware) 7
2.1 – Classification des ordinateurs 7
2.2 – Architecture d’un micro-ordinateur 8
2.2.1 – L’Unité Centrale 9
2.2.2 – Les périphériques 11
2.2.2.1 – Les périphériques d’entrée 11
2.2.2.2 – Les périphériques de sortie 12
2.2.2.3 – Les unités de mémoires auxiliaires ou mémoire de masse ou
organes de stockage 13
2.2.2.4 - Les dispositifs de communication 14
III – Les logiciels : notion de software 14
3.1 – Les logiciels de base (Basic software) 14
3.2 – Les logiciels d'application 14
3.2.1 - Les programmes standards 15
IV – Références 16

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Objectifs du cours
Ce cours a pour but de vous familiariser avec les micro-ordinateurs. Il
vous permettra de comprendre d’une façon générale l’environnement
informatique, de connaître la composition et la structure d’un micro-ordinateur,
et d’avoir une vision sur le fonctionnement d’un micro-ordinateur.
A la fin de ce cours, vous serez en mesure de :
 comprendre les termes couramment utilisés dans le domaine de
l’informatique ;
 distinguer les deux aspects du système informatique que sont le
matériel et le logiciel ;
 classer les matériels informatiques ;
 citer les composantes d’un micro-ordinateur ;
 lister les différentes catégories de logiciels ;
 expliquer le rôle des différentes composantes du système informatique.

I – Histoire et définitions des termes courants


1.1 - Histoire
Les premiers ordinateurs furent construits durant la seconde guerre mondiale.
Ces ordinateurs étaient principalement utilisés par l’armée, les centres de
recherche, les administrations et les grandes entreprises. Il s’agissait d’une
informatique « lourde », centralisée et coûteuse. Dans les années 50 – 60, les
progrès technologiques permettent très rapidement d’accroître
considérablement la puissance des ordinateurs. Ils sont devenus de plus en
plus performants, rapides, compacts et de moins en moins coûteux.
En 1971, apparaît le premier microprocesseur à 4 bits. Ce circuit intégré très
complexe, regroupe sur une plaquette de silicium tous les éléments qui
permettent de réaliser pratiquement toutes les fonctions d’une unité centrale
de traitement. La même année, apparaît le premier micro-ordinateur : le
Kenback 1, avec une mémoire de 256
Octets.
En 1976, Steve Wozniak et Steve Jobs créent le Apple I. Cet ordinateur
possède un clavier, un microprocesseur à 1 MHz, 4 ko de RAM et 1 ko de
mémoire vidéo. A la fin des années 70, le marché commence à se développer.
Il existe alors de multiples modèles conçus par des sociétés différentes que
sont entre autres Apple, Texas – Instrument, Tandy, Sinclair.

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Ces appareils révolutionnent le traitement des informations. Pour la première
fois une machine, directement issue de l’informatique, peut être utilisée par un
non informaticien, possédant quelques connaissances en programmation.
Ces appareils présentent cependant un inconvénient majeur qu’est
l’incompatibilité des programmes (un tableur conçu pour un Apple ne
fonctionne pas sur un Sinclair) et des matériels (un micro-ordinateur Tandy ne
peut recevoir qu’une imprimante Tandy).
En août 1981, IBM commercialise un micro-ordinateur personnel appelé
Personnal Computer (IBM PC) ayant les caractéristiques suivantes :
microprocesseur 8088 à 4.77 MHz. bits d’INTEL, lecteur de disquettes de 5’’ ¼
de 180 Ko, mémoire RAM de 16 à 64 Ko, système d’exploitation PC/DOS
(version 1.0). Son succès est immédiat et il devient le « STANDARD » de ce
type de matériel. Parallèlement, la bibliothèque des progiciels pour PC est l’une
des plus importantes du marché.
Le modèle PC d’IBM est rapidement copié par des sociétés concurrentes qui
proposent les mêmes micro-ordinateurs, avec de meilleures caractéristiques
et à des prix inférieurs. Ces « clones » sont appelés Compatibles-PC car ils
acceptent les programmes et matériels conçus pour IBM PC.
En 1983 Apple lance un appareil révolutionnaire, le Macintosh conçu par Steve
JOBS. Son originalité et sa convivialité lui permettront de s’imposer face à la
vague déferlante des PC. Il demeure aujourd’hui le seul concurrent sérieux à
être parvenu à maintenir une autre norme face aux PC.
Pour contrer la concurrence et maintenir son leadership, une course à
l’innovation et à la puissance va s’engager entre IBM et les autres sociétés.
Dans cette guerre des marques et des technologies, IBM va régulièrement
imposer de nouvelles normes et présenter de nouveaux produits. Chaque
modèle est rapidement plagié puis dépassé par les clones meilleur marché et
plus puissants. IBM perd de plus en plus de parts de marché. A tel point qu’en
1987, le marché des clones dépasse celui des IBM PC.
Cette guerre des constructeurs n’a guère fait évoluer les normes. Les progrès
techniques qui se succèdent de plus en plus vite ne font que confirmer les
standards installés.
La micro-informatique est en plein essor, les annonces et nouveautés se
succèdent à un rythme effréné et des changements majeurs vont encore
marquer le matériel et les progiciels dans les années à venir.
La conquête des parts de marché devrait conduire à une guerre profitable aux
consommateurs en entretenant la baisse constante des prix de vente des

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appareils et programmes informatiques.

1.2 – Définitions des termes courants

L’Informatique est la Science du traitement rationnel, notamment par des


machines automatiques, de l'information considérée comme le support des
connaissances humaines et des communications dans les domaines
techniques, économiques et sociaux.
On doit l'origine du mot "informatique" (contraction des mots "information" et
"automatique") à Philippe DREYFUS, ancien directeur du Centre National de
Calcul Électronique de Bull dans les années 50. En 1962, il a utilisé pour la
première fois ce terme dans la désignation de son entreprise « Société
d'Informatique Appliquée » (SIA).
L’ordinateur ou matériel informatique (Hardware) est un ensemble
d’appareils électroniques reliés entre eux pour le traitement automatique de
l’information.
Le mot "Ordinateur" provient de la société IBM France qui demanda à Jacques
PERRET, agrégé de lettres à Paris, de trouver un mot pour désigner ce que l’on
appelait vulgairement un "calculateur" (traduction française du mot anglais
"computer"). Celui-ci proposa le mot "ordinateur" le 16 avril 1955.
Toute machine capable de manipuler des informations binaires, c'est-à-dire
une succession de 0 et de 1 peut être qualifiée d'ordinateur, toutefois le terme
«ordinateur» est parfois confondu avec la notion d'ordinateur personnel (PC,
abréviation de personal computer), le type d'ordinateur le plus présent sur le
marché. Or il existe beaucoup d'autres types d'ordinateurs (la liste suivante est
non exhaustive) :
 Amiga

 Atari
 Apple Macintosh
 stations Alpha
 stations SUN
 stations Silicon Graphics
Le langage binaire

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L’ordinateur fonctionne grâce à l’énergie électrique. Ses éléments ne peuvent
avoir que deux états : allumé (1) ou éteint (0). Ce fonctionnement correspond
à un code : le langage binaire, comprenant deux signes, le 0 et le 1.
L’ordinateur transforme les informations (nombres, images, textes…) en une
suite de 0 et de 1 :
 en informatique la grandeur de base est le bit (binary digit). Un bit est un
élément pouvant être égal à 0 ou à 1
 huit (8) données binaires (bit [0 ou 1]) forment un octet ;
 un nombre, une lettre, un pixel, sont définis par un ou plusieurs octets.
Les textes sont convertis en langage binaire à l’aide d’une table de
correspondance internationale appelée code ASCII (American Standard Code
International Interchange).

Code ASCII
Code Code Code Code Code Code
Alphabet Alphabet Alphabet
ASCII binaire ASCII binaire ASCII binaire
A 65 01000001 J 74 01001010 S 83 01010011°
B 66 01000010 K 75 01001011 T 84 01010100
C 67 01000011 L 76 01001100 U 85 01010101
D 68 01000100 M 77 01001101 V 86 01010110
E 69 01000101 N 78 01001110 W 87 01010111
F 70 01000110 O 79 01001111 X 88 01011000
G 71 01000111 P 80 01010000 Y 89 01011001
H 72 01001000 Q 81 01010001 Z 90 01011010
I 73 01001001 R 82 01010010

Le Programme informatique est une succession d’instructions ou


commandes exécutables par l’ordinateur.
Pour écrire les programmes à exécuter par l’ordinateur, on utilise des langages
de programmation qui se situent entre le langage binaire et le langage courant.
L’écriture d’un programme nécessite l’analyse du problème posé et sa
présentation sous forme d’algorithme.
Un algorithme est une suite ordonnée d’opérations écrites en langage courant
permettant la résolution d’un problème informatique. L’algorithme est transcrit
dans un langage de programmation, puis traduit par l’ordinateur en langage
binaire et exécuté.
Un Logiciel est un ensemble de programmes permettant l’utilisation du
matériel informatique.
Un Système informatique est un ensemble de moyens matériels et logiciels

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indissociables du point de vue fonctionnement. Le matériel est composé de
l’ordinateur et ses accessoires ; c’est-à-dire l’imprimante, les supports
magnétiques, etc. Le logiciel lui, se charge de la gestion et de l’exploitation de
ce matériel.

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II – Le matériel (Hardware)
2.1 – Classification des ordinateurs
Les ordinateurs sont classés en trois grandes familles qui sont :
 Les gros ordinateurs ou ordinateurs centraux (Mainframe en anglais) ;
ce sont des ordinateurs possédant une grande puissance de calcul, des
capacités d'entrée-sortie gigantesques et un haut niveau de fiabilité. Les
mainframes sont utilisés dans de grandes entreprises pour effectuer des
opérations lourdes de calcul ou de traitement de données volumineuses.
 Les mini-ordinateurs (Mini-computer en anglais) ; qui ont favorisé la
vulgarisation de l’informatique dans les moyennes entreprises.
 Les micro-ordinateurs (Micro-computer) ; ils sont responsables de la
révolution informatique. C’est en 1971 qu’apparaît le premier micro-ordinateur :
le Kenback 1, avec une mémoire de 256 octets.
Dans la grande famille des micro-ordinateurs, les machines (IBM PC et
compatibles) peuvent être classées, suivant leur taille, parmi les portatifs et
transportable ou parmi les Desktops et Tours.
 Les portatifs et transportables
De petite taille, ils se déplacent avec l’utilisateur. Ces micro-ordinateurs
fonctionnent sur secteur ou à l’aide de batteries dont l’autonomie varie entre 3
et 6 heures. Sont regroupés dans cette catégorie : les micro-ordinateurs de
poche ou Palmtops ou PDA (Personal Digital Assistant, littéralement
assistants numériques personnels, aussi appelés organiseurs), les Portatifs
ou Bloc-Notes et les Transportables ou Laptop ou encore Notebook.
 Les Desktops ou Tours
Plus puissants, ces micro-ordinateurs se caractérisent par une utilisation
intérieure du boîtier moins dense ce qui laisse des espaces libres pour ajouter
des cartes d’extension, des disques durs et des lecteurs et les rend évolutifs.
Sont classés dans ce groupe les PC de bureau ou Desktops, les tours et mini
tour (Tower ou mini tower).

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2.2 – Architecture d’un micro-ordinateur
La majorité des ordinateurs actuels sont composés d’une Unité Centrale
à laquelle sont reliés d’autres appareils classés en organes ou unités d’entrée,
en organes ou unités de sortie, en organes ou unités de stockage, en
dispositifs de communication. Les organes reliés à l’Unité Centrale sont
appelés Périphériques.

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4

3 4
3

1 - Unité Centrale (UC)


2 - Ecran ou moniteur
3 - Clavier
4 - Souris
Fig.1 - Architecture d'un micro-ordinateur (Desktops et tour)

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2.2.1 – L’Unité Centrale
L’unité centrale (le boîtier) contient une carte mère (en anglais
«mainboard» ou «motherboard») sur laquelle sont placés : le microprocesseur ;
la mémoire principale ou centrale ; les connecteurs d’extension dans lesquels
sont enfichées les cartes d’extensions

Fig.2 - Schéma d'une carte mère

 Le microprocesseur
Le microprocesseur ou processeur (CPU : Central Processing Unit) est l’unité
arithmétique et logique (organes de calcul) de l’ordinateur. Il est le cerveau de
l'ordinateur, c'est lui qui coordonne le reste des éléments, il se charge des
calculs, bref il exécute les instructions qui ont été programmées. Les
microprocesseurs utilisent des petits transistors pour faire des opérations de
base; il y en a plusieurs millions sur un seul processeur. Le premier
microprocesseur, Intel 4004, a été inventé en 1971.
La capacité d’un microprocesseur s’exprime en fréquence représentant le
nombre de cycle qu’il exécute en une seconde. L’unité de mesure de la
fréquence est l’Hertz (Hz) ; un processeur de 200 MHz fait 200 millions de
cycle par seconde. Plus la fréquence est élevée, plus le microprocesseur
travaille vite.

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Fig. 3 – Un microprocesseur (Intel Pentium)
 La mémoire principale ou centrale
Elle se divise en deux :
 La mémoire morte (ROM : Read Only Memory) qui contient en
permanence certaines données relative à la gestion de l’ordinateur. Son
contenu est ineffaçable.
 La mémoire vive (RAM : Random Access Memory) qui stocke les
informations en cours de traitement. Elle est effacée lors de la mise hors
tension du système (coupure d’électricité). C’est une mémoire volatile.
La mémoire centrale et caractérisée entre autre par sa capacité de stockage.
Cette capacité et généralement exprimée en Octets (O), Kilo-octets (Ko),
Méga-octets (Mo), Giga-octets (Go) ou Téra-octet (To).

8 bit = 1 Octet = un caractère


1 Kilo-octets (Ko) = 1000 octets = 1000 caractères
1 Mega-octet (Mo) = 1000 Ko
1 Giga-octet (Go) = 1000 Mo
1 Téra-octet (To) = 1000 Go

Attention à ne pas confondre le bit avec la définition anglaise de l'octet qui


s'écrit Byte (avec le B majuscule).
Pour garder les anciennes normes qui voulaient que les unités de mesures
soient des puissances de 2 (1 Ko = 1024 octets par exemple), d'autres unités
de mesures (peu utilisées) ont été inventées :
 Le kibi-octet (Kio) : 1 Kibi-octet équivaut à 1024 octets
 Le mébi-octet (Mio) : 1 mébi-octet équivaut à 1024 Ko
 Le gibi-octet (Gio) : 1 gibi-octet équivaut à 1024 Mo
 Le tébi-octet (Tio) : 1 tébi-octet équivaut à = 1024 Go

 Les cartes d’extension


Elles sont connectées sur la carte mère dans les connecteurs d’extension. Ces
cartes permettent de gérer les différents périphériques. Nous pouvons citer
comme exemple : la carte graphique ou carte vidéo ou encore accélérateur
graphique ; la carte son (audio card ou sound card) ; la carte réseau.

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2.2.2 – Les périphériques

2.2.2.1 – Les périphériques d’entrée


Ce sont des appareils qui permettent d’entrer les données dans le
système. Les principaux organes d’entrée sont le clavier et la souris.
 Le clavier (Keyboard en anglais) est l’organe d’entrée essentiel pour
l’ordinateur, c’est grâce à lui qu’il est possible d’envoyer des commandes au
système. Il est généralement composé de 3 ou 4 pavés :
1- Le pavé des touches de fonction ;
2- Le pavé des touches alphanumériques ;
3- Le pavé des touches de déplacement ;
4- Le pavé des touches numériques.

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Fig. 4 – Schéma d'un clavier

Sur les claviers standards ou classiques, les touches sont au nombre de 83 et


disposées en 3 pavés avec le pavé des touches de déplacement couplé au
pavé numérique.
Sur les claviers étendus, il y a 102 touches (105 touches pour les claviers
ayant les touches Windows situées de part et d’autre de la touche
d’espacement) regroupées en 4 pavés.
La disposition des touches du pavé alphanumérique varie suivant les pays.
Ainsi on rencontre le clavier du type AZERTY dans les pays francophones et le
clavier du type QWERTY chez les anglophones.
 La souris est un petit boîtier équipé de 2 ou 3 boutons. Il sert à déplacer
un curseur sur l'écran et permet de sélectionner, déplacer, manipuler des
objets grâce à ses boutons. Il existe plusieurs types de souris, classifiés selon
la technologie de positionnement d'une part et selon la transmission des
données à l'unité centrale d'autre part.
 Selon la technologie de positionnement, on distingue : les souris
mécaniques, les souris opto-mécaniques et les souris optiques.

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 Selon la transmission des données, on distingue : les souris à fil et les
souris sans fil (les souris infrarouges, les souris hertziennes et les
souris bluetooth).
 Le numériseur (scanner) est une sorte de photocopieur pour les
ordinateurs, servant à prendre l’image d’un texte ou d’une photo. Il existe des
scanners à plats, des scanners à main et des scanners par défilement.
 Les manettes de jeux (joystick) qui permettent de piloter les logiciels de jeux.

2.2.2.2 – Les périphériques de sortie


Ils permettent au système de restituer les données et programmes au
monde extérieur. Les principaux organes de sortie sont l’écran et l’imprimante.

 L'écran ou moniteur est le principal périphérique d’affichage de


l’ordinateur. On distingue deux familles d’écrans : les écrans à tube cathodique,
et les écrans plats (LCD ou Plasma).
Le moniteur est caractérisé entre autres par :
 sa définition (nombre de points – pixel – pouvant être affiché) ce
nombre de points est généralement compris entre 640x480 (640 points
en longueur, 480 points en largeur) et 2048x1536, mais des résolutions
supérieures sont techniquement possibles ;
 sa taille (mesure de la diagonale exprimée en pouce = 2,54 cm) ,
 sa résolution qui est le nombre de pixels par unité de surface (pixels par
pouce linéaire en anglais DPI : Dots Per Inch, traduisez points par pouce).
Une résolution de 300 dpi signifie 300 colonnes et 300 rangées de pixels
sur un pouce carré ce qui donnerait donc 90000 pixels sur un pouce
carré.
 L'imprimante permet d’éditer sur support papier les résultats d’un
traitement. Selon les technologies d’impression, il existe une très grande
variété d’imprimantes.
 Les imprimantes à marguerites (type machine dactylographique)
 Les imprimantes à aiguilles (matricielles)
 Les imprimantes à jet d’encre
 Les imprimantes à transfert thermique
 Les imprimantes laser.
En dehors de la technologie d’impression, une imprimante est caractérisée par
sa résolution exprimée en point par pouce (PPP [DPI en anglais : dots per inch])

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et sa vitesse exprimée en nombre de page par minute (Page / minute).

2.2.2.3 – Les unités de mémoires auxiliaires ou mémoire de masse ou


organes de stockage
Ce sont des dispositifs qui offrent la possibilité d’enregistrer, de
conserver et de restituer les données et programmes. De grosse quantités
d’informations sont stockées dans les mémoires de masse ou mémoires
auxiliaires que sont : les disquettes, les disques durs, les CD-ROM, les DVD-
ROM, les clés USB, etc.

 Les disques durs (hard disk) sont très souvent incorporés à l’unité
centrale et enregistrent un nombre important de données informatique. Il a été
inventé en 1956 par la firme IBM.
 Les disquettes (floppy disk) : ce sont des supports pratiques et peu
encombrants par rapport au disque dur. On trouve généralement deux formats
de disquettes :
 Les disquettes 3’’ ½ (3 pouces et demi) de capacité de 720 Ko
(Double Densité, notée DD), ou 1,44 Mo (Haute Densité, notée HD), ou
2,88 Mo (Super Haute Densité, notée SHD).
 Les disquettes 5’’ ¼ (5 pouces un quart) de capacité de 360 Ko
(double densité, notée DD), ou 1,2 Mo (Haute Densité, notée HD).
 Le CD-ROM (Compact Disc – Read Only Memory) est un disque optique
de 12 cm de diamètre et de 1 mm d’épaisseur, permettant de stocker des
informations numériques. Il a une capacité de 650 ou 700 Mo de données
informatiques (correspondant à 300 000 pages dactylographiées) ou bien
jusqu’à 78 mn de données audio. Le Compact Disc a été inventé par Sony et
Philips.
 Le DVD (Digital Versatile Disc, plus rarement Digital Video Disc) est une
«alternative» au disque compact (CD), la capacité (4,7 Go à 17 Go) du DVD est
six fois plus importante que celle du CD.
 Les clés USB (USB keys) sont des périphériques de stockage amovibles
de petit format pouvant être branchés sur le port USB d’un ordinateur. Elles
sont capables de stocker jusqu’à plusieurs gigaoctets de données.
 Les cartes mémoires (Memory cards) sont de périphériques de
stockage amovibles de petite taille qui s’insèrent dans des lecteurs équipant
les micro-ordinateurs ou que l’on utilise grâce à des adaptateurs USB.

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2.2.2.4 - Les dispositifs de communication
Ils permettent de transmettre, via lignes de communication, des
données à distance d’une machine à l’autre.
Exemples :
 Modem : c’est un périphérique utilisé pour transférer des informations
entre plusieurs ordinateurs via ligne téléphonique.
 Routeur,
 Coupleur,
 Etc.

III – Les logiciels : notion de software


On distingue schématiquement :
 Les logiciels de base (ou d’exploitation), spécifiques à chaque type de
matériel et servant à améliorer ses conditions d’utilisation ;
 Les logiciels d’application, spécifique au problème à traiter par la
machine et, en principe, préparer par l’utilisateur avec l’aide de
spécialiste.

3.1 – Les logiciels de base (Basic software)


Les logiciels de base comportent les programmes du système
d'exploitation ainsi que des programmes de service.
 Le système d’exploitation (Operating Système en anglais) est un
programme contrôlant l’ordinateur. C’est l’élément logiciel le plus important de
l’ordinateur ; tout ce qui est installé sur l’ordinateur (matériel ou logiciel) est
obligatoirement commandé par le système d’exploitation.
Exemples : PC-DOS, MS-DOS, UNIX, LINUX, WINDOWS 9X, WINDOWS XP, Mac
OS, OS 2, etc.
 Les programmes de service ou programmes utilitaires sont des
programmes destinés à augmenter les possibilités de base de la machine.
Exemples : PC-TOOLS, NORTON UTILITIES, etc.

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3.2 – Les logiciels d'application
Ce sont des logiciels nécessaires à la résolution par un ordinateur d'un
problème donné. Ils sont de deux types : les programmes standards ou
progiciels, conçu pour un usage commun à plusieurs utilisateurs ; et les
programmes spécifiques, écrits spécialement pour un usage précis et unique
d'une personne ou d'une entreprise.

3.2.1 - Les programmes standards


 Les logiciels de traitement de texte
Ils simplifient la mise en forme des textes en permettant notamment de les
modifier à volonté sans être obligé de les ressaisir.
Exemple : Wordperfect, Winword, wordstar, Mac Write, Open Office Writer, Ami
Pro, etc.
 Les logiciels tableurs
Ils sont destinés à simplifier la création de tableaux comportant des calculs.
Exemples : Lotus 123, Excel, Quattro Pro, Open Office Calc, etc.
 Les logiciels de gestion de bases de données et de fichiers (SGBD)
Ils sont utilisés pour la création et la gestion de bases de données.
Exemples : dBase, Paradox, Access, Fox-Pro, Filemaker Pro, Oracle, SQL
Windows, etc.
 Les logiciels grapheurs
Ils servent à réaliser et à présenter des graphiques.
Exemples : Chart 3, Applause, Storyboard, etc.
 Les logiciels intégrés
Ils possèdent différents modules : traitement de texte, tableur, grapheur, base
de données, communication dont les procédures sont uniformisées et
l'utilisation simplifiée.
Exemples : Microsoft Office, Works, Framework, Open Office, Claris Works,
Ragtime, etc.
 Les logiciels de Publication Assistée par Ordinateur (PAO)
Ils sont destinés à aider les typographes dans leur travail de mise en page d'un
document et disposent de fonctions spécifiques qui permettent de présenter
les textes de façon très rigoureuse.
Exemples : Publisher, PageMaker, X-Press, Ventura, Adobe InDesign, Scribus,
etc.
 Les logiciels de Présentation Assistée par Ordinateur (PréAO)

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Ils permettent de réaliser des diapositives, des transparents ou des bandes
vidéo utilisés comme supports de conférences.
Exemples : Powerpoint, Persuasion, Freehand, Havard Graphique, Corel
Presenter, Open Office Presenter, etc.
 Les logciels de Dessin Assisté par Ordinateur (DAO)
Exemples : Autocad
 Les logiciels de Conception Assistée par Ordinateur
Exemple : Cadinformatique
 Les logiciels de navigation sur Internet (browser)
Encore appelés Navigateur, butineur ou encore fureteur, ces logiciels
permettent de rechercher et de consulter les différents sites sur la Toile.
Exemple : Netscape Navigator, Internet Explorer, Mozilla Fire Fox, Konkeror, etc.

Avec l'évolution de la micro-informatique, de nouveaux termes on vue le jour


dans le domaine du software. On peut distinguer :
 Les logiciels libres : (Free software) qui sont des logiciels dont les
propriétaires abandonnent leurs droits de propriétés, mettent le code source à
la disposition de tous, chacun pouvant l'utiliser ou le modifier à sa guise.
Exemple : Linux, Open Office, Mozilla Fire Fox, Gimp, Blender, etc.
 Les logiciels gratuits : (Freeware) ou graticiel qui sont des logiciels
copiés et distribués gratuitement, mais sur lesquels les auteurs gardent leurs
droits.
 Les logiciels contributifs ou en libre essai : (shareware) contribuciel ou
partagiciel qui sont des logiciels distribués gratuitement à l'essai, sur lesquels
l'auteur conserve ses droits et pour lesquels l'utilisateur verse une somme
d'argent généralement modique. Un logiciel contributif peut être essayé
gratuitement mais, après un certain temps, il faut envoyer une contribution
pécuniaire à l'auteur.

IV – Références
 Ouvrages
 C. TERRIER, 1994, Les micro-ordinateurs sous DOS et WINDOWS,
Techniplus, Paris.
 James BENENSON et Brigitte JUANALS, 2000, Dictionnaire bilingue
Internet et multimédia, Pocket, Paris.
 Pierre MORVAN (dir.), 2000, Dictionnaire de l'Informatique, Larousse,

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Paris.
 Philippe BRETON, 1990, Une histoire de l'informatique, La Découverte,
Paris.
 Sites Internet
 Encyclopédie informatique : http://www.commencamarche.net/
 Site d'initiation aux ressources informatiques de la SOFAD (Société de
formation à distance des commissions scolaires du Québec :
www2.csdm.qc.ca/stecroixintranet/microinfo/pres-site.html
 Revues
 Info-PC
 Science et Vie Micro
 Windows Plus
 01 informatique

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