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PLAN DU COURS
1. INTITULE DU COURS : Structure d’Architecture de micro-ordinateur
2. PROMOTION : G2
5. Contacts :
Mail
- Justinkasongo00@gmail.com
Téléphone :
- +243 997232285
- +243 89 6211454
A la fin de ce cours, tout étudiant conscient, régulier, attentif et discipliné sera capable de :
- Interrogations : méthode classique et/ou choix multiple à chaque fin de deux chapitres,
8. CONTENU DU COURS
Cours
10. PRE-REQUIS
1. Introduction
Information : élément de connaissance susceptible d’être codé en bit pour être
conservé, traité ou communiqué. Le bit est l’unité de quantité d’information.
L'informatique, contraction d'information et automatique, est la science du
traitement de l'information. Apparue au milieu du 20ème siècle, elle a connu une évolution
extrêmement rapide. A sa motivation initiale qui était de faciliter et d'accélérer le calcul, se
sont ajoutées de nombreuses fonctionnalités, comme l'automatisation, le contrôle et la
commande de processus, la communication ou le partage de l'information.
1.1. Historique
Blaise Pascal (fr 1623-1662) : Pascaline, addition avec retenu (pour son père
contrôleur des finances). Gottfried Leibnitz (al 1646-1716) : Machine multiplicatrice
Charles Babbage (1830-1870 activité) : Machine à différences, mécanisation de
l’addition et impression directe des résultats (tables de navigation).
La machine analytique partiellement monté. Mécanique à roue dentées.
Programmeuse : Lady Ada Lovelace (Byron).
Le processeur et tous les composants qui l'entourent doivent traiter les nombres
usuels (0, 1, 2...8,9) dont la représentation au moyen d'états électriques est très complexe. C'est
la raison pour laquelle les ordinateurs travaillent sur des nombres binaires, et n'utilisent que les
chiffres 1 (allumé) et 0 (éteint). Chaque 0 ou 1 d'un nombre binaire constitue un bit. C'est la plus
petite unité envisageable (un périphérique qui ne serait capable que de stocker des zéros ne
pourrait pas être utilisé comme mémoire, il faut pouvoir distinguer au moins deux valeurs).
Il faut, par exemple, 4 bits pour représenter un chiffre ordinaire tel que "8" (qui
s’écrit 1000 en représentation binaire).
Une lettre majuscule telle que "A" est codée 01000001. Un groupe de huit bits est
appelé byte ou octet, chaque octet correspondant ainsi à un caractère. Un octet, comme son nom
l’indique, a une taille d’exactement 8 bits, tandis qu’une byte peut être éventuellement composé
d’une quantité différente de bits.
La plupart des PC disposent de processeurs qui peuvent manipuler des nombres de
32 ou de 64 bits. Pour toutes les opérations portant sur des nombres plus importants, le
processeur doit travailler sur des portions réduites, puis reconstituer le résultat sous forme d'un
nombre unique.
0 0 0 0
1 01 01 1
2 10 02 2
3 11 03 3
4 100 04 4
5 101 05 5
6 110 06 6
7 111 07 7
8 1000 010 8
9 1001 011 9
10 1010 012 A
11 1011 013 B
12 1100 014 C
13 1101 015 D
14 1110 016 E
15 1111 017 F
En redivisant ce quotient (54) par 10, nous obtenons 5 comme deuxième quotient
et 4 comme reste. Ce reste donne le deuxième chiffre du nombre, donc celui des dizaines.
Enfin, si l'on divise ce deuxième quotient par 10, nous obtenons 0 et il restera 5
qui représentera le chiffre des centaines.
Principe
Maintenant si nous divisons un nombre décimal par 2, le quotient indique le nombre
de fois que 2 est contenu dans ce nombre et le reste indique le chiffre des unités dans
l'expression du nombre binaire.
Soit N le nombre, Q1 le quotient et R1 le reste, nous avons :
N = (Q1 × 2) + (R1 × 1)
Exemple :
Soit :
N = (22 × 2) + (0 × 1) = 44.
Pour obtenir l'expression binaire d'un nombre exprimé en décimal, il suffit de diviser
successivement ce nombre par 2 jusqu'à ce que le quotient obtenu soit égal à
0.
Comme pour la conversion dans le système décimal les restes de ces divisions lus de bas
en haut représentent le nombre binaire.
(44)10 = (101100)2.
(111)2 = 1 × 22 + 1 × 21 + 1 × 20
(111)2 = 1 × 4 + 1 × 2 + 1 × 1
(101)2 = 1 × 4 + 0 × 2 + 1 × 1
(101)2 = (5)8
Quel que soit la base, le chiffre de droite est celui des unités. Celui de gauche est celui qui a le
poids le plus élevé.
Le chiffre binaire qui peut prendre ces deux états est nommé
"Bit" (Binary digit)
A chaque nouveau bit, le nombre de combinaisons possibles est doublé. Ce nombre est
égal à 2 puissances N (N étant le nombre de bits). Un groupe de bits est appelé un mot, un mot
de huit bits est nommé un octet (byte).
Avec un octet, nous pouvons écrire 2 puissance 8 = 256 nombres binaires de 0 à 255
Les règles sont les mêmes que pour le décimal.
L'hexadécimal
La manipulation des nombres écrits en binaire est difficile pour l'être humain et la
conversion en décimal n'est pas simple. C'est pourquoi nous utilisons de préférence le système
hexadécimal (base 16).
Pour écrire les nombres en base 16 nous devons disposer de 16 chiffres, pour les dix
premiers, nous utilisons les chiffres de la base 10, pour les suivant nous utiliserons des lettres
de l'alphabet.
Les règles ci-dessus, sont aussi les mêmes que pour le décimal.
La conversion du binaire en hexadécimal est très simple, c'est d'ailleurs la raison pour
laquelle nous utilisons cette base.
Il suffit de faire correspondre un mot de quatre bits (quartet) à chaque chiffre
hexadécimal.
1 +0= 1
1 + 1 = 10
1 + 1 + 1 = 11
Le premier bit est à 0 pour les nombres négatifs et à 1 pour les nombres positifs.
Le codage ASCII
Le binaire permet de coder les nombres que les systèmes informatiques peuvent
manipuler. Cependant, l'ordinateur doit aussi utiliser des caractères alphanumériques pour
mémoriser et transmettre des textes. Pour coder ces caractères, on associe à chacun d'entre
eux un code binaire, c'est le codage ASCII (American Standard Code for Information Inter
change).
Le point d'interrogation ? :
63 Le chiffre 2 : 50
Le code Gray sert également dans les tableaux de Karnaugh utilisés lors de la
conception de circuits logiques.
Le code Gray est un code construit de telle façon qu'à partir du chiffre 0 chaque
nombre consécutif diffère du précédent immédiat d'un seul digit.
En l'exprimant autrement nous pouvons également dire que l'on change un seul bit à la
fois quand un nombre est augmenté d'une unité.
De plus, nous opérons de telle manière que le digit de transformation soit d'un poids
faible. Si une erreur survient lors d'une transformation d'un nombre à un autre elle est ainsi
minimisée.
Les différents organes du système sont reliés par des voies de communication appelées
bus.
effectué par John Von Neumann pendant la seconde guerre mondiale. L’objectif était la mettre
au point de calculateurs pour établir les tables de tirs de pièces d’artillerie (pièces militaires
comprenant les canons, les mortiers, les bombes. D’un point de vue théorique, Alan Turing
proposait à la même époque un modèle de machine (machine de Turing) utilisant un ruban infini
contenant des données, capable de traiter ces données et d’en réécrire d’autres sur le ruban.
Turing a démontré qu’il existe une machine de Turing universelle capable de simuler toutes les
autres. Pour cela on dispose sur le ruban une description de la machine à simuler sous forme d’une
table d’action, ainsi que les données d’entrée de la machine à simuler. La machine de Turing
universelle calculera alors le même résultat que la machine à simuler. Ce concept de tables
d’action correspond aux instructions machine de nos ordinateurs et le ruban à leur mémoire. Von
Pour communiquer avec la mémoire, le bus est subdivisé en un bus d’adresse et un bus de
données. Il existe deux types d’accès :
• La lecture transfère sur le bus de données le mot
contenu dans la cellule dont l’adresse est située sur le
bus d’adresse.
• L’écriture transfère dans la cellule dont l’adresse est sur
le bus d’adresse, le mot contenu sur le bus de données
(voire chapitre 2).
Elle est composée par le microprocesseur qui est chargé d’interpréter et d’exécuter les
instructions d’un programme, de lire ou de sauvegarder les résultats dans la mémoire et de
communiquer avec les unités d’échange. Toutes les activités du microprocesseur sont cadencées
par une horloge.
On caractérise le microprocesseur par :
- Une mémoire morte (ROM = Read Only Memory) chargée de stocker le programme,
- C’est une mémoire à lecture seule,
- Une mémoire vive (RAM = Random Access Memory) chargée de stocker les données
intermédiaires ou les résultats de calculs. On peut lire ou écrire des données
dedans, ces données sont perdues à la mise hors tension.
Remarque :
Les disques durs, disquettes, CDROM, etc… sont des périphériques de stockage bien
sûr mais ils sont considérés comme des mémoires secondaires.
2.4. Les interfaces d’entrées/sorties
Les périphériques, ou organes d’Entrée/Sortie(E/S), permettent à l’ordinateur de
communiquer avec l’homme ou d’autres machines, et de mémoriser massivement des données ou
des programmes dans des fichiers. Ils se présentent à l’unité centrale le plus souvent sous la
forme de plages d’adresses mémoire dans lesquelles sont accessibles les registres de contrôle
et d’état des contrôleurs de périphériques.
L’unité centrale peut par exemple demander la lecture d’un bloc sur un disque dur en
écrivant des valeurs prédéterminées aux adresses mémoires qui correspondent aux registres du
contrôleur disque. Le contrôleur disque écrira ensuite chaque octet du bloc demandé
directement en mémoire centrale en “volant” des accès mémoire à l’unité centrale (Direct
Memory Access). Quand le contrôleur aura terminé la lecture du bloc, il signalera à l’unité
centrale que le bloc est lu en utilisant un signal de demande d’interruption : ce mécanisme
permet d’interrompre le flot courant d’exécution de l’unité centrale pour qu’elle exécute une
séquence d’instructions prédéterminées. Une fois la séquence d’interruption exécutée, l’unité
centrale reprend le flot courant d’exécution où il avait été interrompu. Ces séquences
d’instructions particulières font partie des systèmes d’exploitation et correspondent aux appels
systèmes. Les signaux de demande d’interruption font partie du bus, plus spécifiquement du bus
de contrôle.
La carte-mère est en fait le système nerveux du pc. C'est sur elle que sont connectés
tous les éléments du pc. Son choix est primordial si vous souhaitez pouvoir faire évoluer votre
configuration à moindre coût. Une bonne carte-mère vous permettra également de profiter au
maximum de vos périphériques qui ne seront pas limités par une carte-mère peu performante.
Nous allons maintenant voir de quoi est composée une carte mère, et pourquoi les éléments qui la
composent sont si importants.
Quasiment tous les éléments constituant la partie "Traitement" se trouvent sur la carte
mère. C'est de là que sont gérés et contrôlés tous les autres éléments et périphériques et qu'ils
sont insérés dans le processus global du traitement des données.
Elle comporte les composants directement liés au calcul et au traitement des données.
Les composants principaux en sont le chipset, le bios, le processeur, les mémoires (RAM, ROM et
circuits associés) et les logements d'extension. Des cartes d’extension peuvent ainsi être
ajoutées à la carte mère afin de personnaliser le système si ces fonctions ne sont pas existantes
directement sur la carte-mère (dite alors All In One). Ces cartes s'enfichent dans les ports
présents sur la carte mère et leurs connecteurs sont disponibles sur la face arrière de la machine pour y
brancher les périphériques.
légèrement inférieures à celles offertes par une vraie carte contrôleur car le pourcentage du
processeur utilisé est supérieur (étant donné que la partie "logiciel" gère aussi le RAID, il y a
une perte de performances inhérente à ce système).
- Le Matrix RAID :
Le Matrix RAID est une technologie présente sur quelques cartes-mères Intel. Cette
techologie permet d'avoir différents niveaux de RAID en utilisant les mêmes disques. Vous
pouvez ainsi utiliser un RAID 0 pour les performances et y installer le système d'exploitation,
tout en utilisant un RAID 1 pour vos documents par exemple, et tout ceci en utilisant
simplement deux disques.
- L'High definition audio : Inventée par Intel, cette technologie vise à détrôner l'AC
97 (norme utilisée par presque tous les anciens chipsets son intégrés, hormis ceux utilisant
un chipnet Nforce 2 et supérieurs). Cette technologie supporte d'office le son 7.1 (ce qui
n'était le cas que sur de rares chipsets avec l'AC 97). Cette technologie supporte le son 24
bit 192 KHz (il faudra d'ailleurs le supporter sans quoi une carte mère ne pourra se voir
attribuer cette "norme"). Voici à quoi peut ressembler le panel de gestion.
- Le PCI express :
Développé par Intel, ce nouveau bus est destiné à remplacer les bus PCI et AGP. Lors de
sa sortie, le gain de performances par rapport à l'AGP était inexistant. C'est désormais fini
aujourd'hui, les cartes graphiques étant maintenant capables d'en exploiter toute la bande
passante. Le bus PCI express est un bus série, chaque "X" signifie que le bus peut transporter
250 Mo/s de données. Il existe différentes vitesses et différents ports associés pour le PCI
express :
Le PCI Express 1X : sa bande passante est de 250 Mo/s (presque le double de celle du
bus PCI)
- Le PCI Express 2X : sa bande passante est de 500 Mo/s
- Le PCI Express 4X : sa bande passante est d'1 Go/s
- Le PCI Express 8X : sa bande passante est de 2 Go/s
- Le PCI Express 16X : sa bande passante est de 4 Go/s (le double de celle de l'AGP
8X).
- L'USB 2 est destiné à remplacer l'USB (Universal Serial Bus), c'est chose faite dans
toutes les cartes-mères récentes. Il existe plusieurs normes d'USB 2 : l'USB "Full speed"
qui en fait n'est qu'un leurre marketing car il fonctionne à la même vitesse que l'USB (1.5
Mo/s). Le "vrai" USB 2 est dénommé "High Speed" et fonctionne quant à lui à 60 Mo/s
maximum, soit 40 fois plus que l'USB 1. Il s'agit d'un bus série. 4 fils sont nécessaires pour
le faire fonctionner : deux pour l'alimentation (+5V et la masse aussi appelée GND pour
Ground) et deux autres pour les données (D+ et D- pour Data+ et Data-).
- Le BIOS :
Le BIOS (Basic Input Output System) est présent sur toutes les cartes-mères. Il
permet au PC de booter (démarrer) et d'initialiser les périphériques avant de passer le relais
au système d'exploitation (Windows, Linux...). Tous les BIOS ne se valent pas, ainsi il est
fréquent de ne pas pouvoir avoir accès aux fonctions avancées du BIOS sur un PC de grande
marque (réglage de la vitesse du processeur, de son voltage, désactivation de périphériques
intégrés...). Le BIOS est généralement situé dans une puce programmable d'EEPROM qui est
une mémoire morte effaçable et reprogrammable, les paramètres du BIOS étant eux stockés
dans une mémoire CMOS qui a besoin d'être alimentée pour conserver ses informations, c'est
pourquoi une pile plate figure sur la carte-mère.
- L'horloge temps réel :
Certaines informations doivent pouvoir être conservées même lorsque l’ordinateur est
éteint (et donc lorsque la carte mère n’est plus alimentée en courant électrique) : la
configuration de l’ordinateur, la date et l’heure du système, etc. Pour cela, la carte mère
contient une petite mémoire, appelée CMOS RAM.
C’est bien beau mais si l’ordinateur n’est pas alimenté pendant plusieurs jours, comment
peut-il savoir la date et l’heure à son réveil ? Même si l’ordinateur est débranché, la CMOS RAM
est toujours alimentée grâce à une petite pile (ou une petite batterie). La pile est de type « pile
bouton » (modèle CR2032 la plupart du temps) :
L'horloge
On l’a vu plus haut, le CPU exécute ses instructions à une certaine fréquence, exprimée
en Hertz (Hz). Cela signifie qu'entre chaque opération, il se passe une période donnée. Le CPU
est donc un peu comme un musicien qui suit la cadence de son métronome. Cette cadence est
assurée par l'horloge de la carte mère (appelée RTC). Cette horloge cadence également les
instructions des autres composants et périphériques internes, tels que le bus système (ou FSB),
qui relie le CPU au chipset.
On peut également citer d’autres bus, tels que le bus mémoire, qui relie la mémoire vive
au chipset ou le bus d’extension qui lui s’occupe de faire le lien avec les connecteurs
d’entrées/sorties dont nous parlerons dans quelques instants.
Lorsque vous éteignez l'ordinateur, il conserve l'heure et tous les paramètres qui lui
permettent de démarrer correctement. Cela vient d'une pile plate au format pile bouton. Le
CMOS est une mémoire lente mais qui consomme peu d'énergie, voilà pourquoi on l'utilise
dans nos PC alimentés par des piles à l'arrêt. Si l'heure de votre PC commence à retarder ou
si elle change brutalement, changez la pile. Enlever la pile permet aussi de restaurer les
paramètres par défaut du BIOS. Si vous avez touché au BIOS et que par malchance votre PC
ne démarre plus, enlevez puis remettez la pile peu de temps après.
- Les ports PCI, AGP et PCI Express, et les fréquences de bus associées ;
Une carte-mère comporte un certain nombre de ports destinés à connecter différents
périphériques. Voici les plus connus :
• Le port PCI : Cadencé à 33 MHz et pouvant transporter 32 bit de données par cycle
d'horloge (64 sur les systèmes 64 bit), le port PCI est encore utilisé dans les
configurations les plus récentes. Il n'est trop lent que pour les cartes graphiques,
lesquelles utilisent un port encore plus rapide, le port AGP ou le port PCI Express
(encore plus rapide).
Voici différents débits du port PCI en fonction de sa fréquence et de la largeur du bus
de données (on prendra 1Mo = 1024 octets): o PCI cadencé à 33 MHz en 32 bit : 125
Mo/s maximum o PCI cadencé à 33 MHz en 64 bit : 250 Mo/s maximum o PCI cadencé à
66 MHz en 32 bit : 250 Mo/s maximum o PCI cadencé à 66 MHz en 64 bit : 500 Mo/s
maximum
• Le port AGP : Il a un bus plus rapide que le bus PCI (allant jusqu'à 64 bit et 66 MHz). Il
existe en différentes versions : AGP 1x (250 Mo par seconde), AGP 2x (500 Mo par
seconde, il ne change pas de fréquence mais exploite deux fronts mémoire au lieu d'un,
un peu comme la DDR, AGP 4x (1 Go par seconde, qui dédouble encore les données) puis
l'AGP 8x (2 Go/s maximum) présent maintenant dans toutes les cartes-mères
supportant encore l'AGP (place est donnée au PCI Express maintenant).
• Le port PCI Express : allant de 250 Mo/s pour le PCI Express 1X, les débits de ce bus
peuvent monter à 4 Go/s en mode 16X. C'est le remplaçant des bus PCI et AGP (voir
plus haut pour les spécifications de vitesses).
- Le socket :
Quelques bus :
Un bus est un circuit intégré à la carte-mère qui assure la circulation des données entre
les différents éléments du PC (mémoire vive, carte graphique, USB, etc...). On caractérise un
bus par sa fréquence (cadence de transmission des bits) et sa largueur (nombre de bits pouvant
être transmis simultanément). Voici la présentation de quelques bus sur la liste ci-dessous :
- Le bus système : appelé aussi FSB pour Front Side Bus, c'est le bus qui assure le
transport de données entre le processeur et la mémoire vive. Il est généralement
cadencé à 800 MHz chez Intel (1066 MHz également) en QDR (quad data Rate, en fait
le bus n'est cadencé qu'à 200 MHz et 266 MHz pour 800 MHz QDR et 1066 MHz
QDR).
Chez AMD le FSB monte à 400 MHz DDR (200 MHz réels).
- Le bus série : c'est le bus que tous les PC possèdent, celui qui débouche sur le port
servant à brancher une souris ou un modem, ou encore certains périphériques de jeux.
Ses défauts sont sa lenteur extrême car les données ne sont envoyées que bit par bit (0
ou 1).
- Le bus parallèle : c'est le bus qui communique avec le port parallèle, qui sert à brancher
l'imprimante, le scanner, des graveurs externes, etc... Il est 8 fois plus rapide que le
port série (les informations sont transmises par tranche de 8 bit en parallèle, soit 1
octet à la fois), mais toujours lent si on le compare aux bus USB et FIREWIRE.
- Le bus USB (Universal Serial Bus) : il est largement plus rapide que le bus parallèle et
peut aller à la vitesse de 1.5 Mo par seconde pour l'USB 1.1. L'USB 2.0 peut quant à lui
monter à 60 Mo par seconde ! Il est relié au port USB qui sert à brancher presque tous
les périphériques du marché : webcams, modems, imprimantes, scanners, manettes de
jeu... Son avantage est de pouvoir en théorie brancher 127 périphériques !
- Le bus FIREWIRE : il permet de brancher 63 périphériques et offre des
caractéristiques semblables à l'USB, en beaucoup plus performant : le bus FIREWIRE
permet d'atteindre de 25 à 100 Mo par seconde ! Ses défauts sont que les
périphériques qui se branchent sur ce type de port sont rares (et chers).
- Le bus ISA (industry standard architecture) : c'est le bus archaïque du PC avec le port
série ! il fonctionne en 8 bit (1 octet) pour les ordinateurs anciens, ou 16 bit pour les
ordinateurs récents disposant encore de ce type de bus. Son taux de transfert est
d'environ 8 Mo par seconde pour le 8 bit et 16 Mo par seconde pour le 16 bit.
- Le bus PCI (peripheral component interconnect) : c'est le bus qui tend à être remplacé
avec l'AGP par le bus PCI Express.
- Le bus AGP (accelerated graphic port) : Il est apparu avec le pentium II en 1997. Il
permet de traiter 32 bit à la fois et à une fréquence de bus de 66 MHz. Ses qualités
sont sa rapidité (500 Mo par seconde pour le 2 X et 1 Go pour le 4 X, et maintenant 2
Go par seconde pour le 8x). Il communique avec le port AGP.
- Le bus PCI Express : allant de 250 Mo/s à 4 Go/s via ses nombreuses déclinaisons (1X,
2X, 4X, 8X, 16X) il va remplacer à terme les bus PCI et AGP.
Bien choisir une carte-mère est quelque chose de très important. En effet, tous les
périphériques internes sont reliés à elle. L'évolutivité de votre configuration devient donc
tributaire d'un seul élément, la carte-mère ! Voici les quelques éléments de base qu’auxquels
vous pouvez vous intéresser si vous souhaitez acheter une carte-mère :
auquel vous allez destiner votre PC et aux performances attendues. Une carte-mère pour
barebone sera forcément moins évolutive qu'une bonne carte-mère ATX.
Le chipset : Il doit au moins gérer le SATA et la mémoire DDR PC 3200 avec un bus
USB 2. C'est un minimum. Mais des fonctions telles que le réseau ou le son sont les bienvenues.
Attention à l'évolutivité cependant, et regardez que la carte-mère soit équipée d'un port AGP ou
PCI Express 16X pour pouvoir désactiver le chipset graphique intégré le jour où vous voudriez
jouer à autre chose qu'au solitaire ou à des jeux 3D anciens. Nombre de ports : une carte-mère
avec 2 ports DIMM pour la mémoire est un minimum.
2.5.3. Les différents formats des cartes-mères
Il existe différents formats de carte-mères : AT, ATX, BTX, LPX et NLX. Chacun de
ceux-ci apportent leurs lots de spécialités, d'avantages ou d’inconvénients.
Le format AT - Baby-AT
Ce format, soit 22cm de large par 33cm de long, désormais abandonné car ne
correspondant plus aux besoins actuels, fut très utilisé pour les cartes-mères à base de 386,
486 et Pentium.
Le format ATX
Basées sur une spécification publiée en 1997 par Intel, les cartes-mères au format ATX
représentent de grandes différences par rapport aux modèles précédents (XT puis AT). En
effet, l'ergonomie de celles-ci a entièrement été revue.
Le format BTX
Le format BTX fait suite aux besoins de dissipation thermique requis pas les nouvelles
technologies. Le principal objectif du BTX est de construire une plateforme robuste, silencieuse
et qui ne chauffe que modérément. Pour ce faire, l'emplacement des différents composants du
système a été à nouveau revu.
Mini-ITX : De par sa taille très réduite, le format mini-ITX est adapté aux mini-PC.
Dimensions : 170x170 mm
Le format de la carte mère aura une influence sur le choix du boîtier. Évidemment, une grande
carte mère ne pourra pas rentrer dans un boîtier trop petit ! Mais chaque chose en son temps,
nous aborderons la question du boîtier dans un prochain chapitre.
2.6. Le processeur
2.6.1. Définition du processeur
Un processeur (aussi appelé microprocesseur, unité centrale ou encore CPU pour Central
Processing Unit) est le cœur de l'ordinateur chargé de traiter et d'exécuter les instructions.
On peut simplifier en disant qu'il est chargé d'exécuter les programmes de l'ordinateur. Ce
composant a été inventé en 1971 par Intel (avec le modèle 4004).
Le processeur est rythmé par une horloge (quartz) cadencée plus ou moins rapidement
(on parle de fréquence d'horloge). A chaque impulsion d'horloge, le processeur lit l'instruction
stockée généralement dans un registre d'instruction - une petite mémoire très rapide située
dans le processeur en lui-même - et l'exécute. Dans une même gamme (et donc à architecture
comparable) un processeur cadencé plus rapidement est plus efficace car il peut traiter les
instructions plus rapidement.
C'est aussi un composant électronique qui peut gérer deux types d'informations, des
données et des commandes à exécuter.
Il reçoit et renvoie ces informations sous forme d'impulsions de courant électrique qui
représentent le langage binaire (1, 0), le langage universel des composants électroniques. 1
signifie que le courant passe, 0 que le courant ne passe pas (la convention contraire peut aussi
être adoptée).
Bien qu’il soit complexe, le processeur est composé principalement de transistors. C'est
en les assemblant par millions selon une organisation précise, que l'on peut créer des commandes
(blocs fonctionnels) qui exécuteront une addition, une comparaison entre deux données, etc....
Un transistor n'est lui-même qu'un composant électronique, mais de très petite taille,
quelques milliers d'atomes seulement.
Il y a donc une horloge qui donne un rythme au processeur et le fait fonctionner
à une certaine fréquence. Un P2 à 400 MHz réalise 400 millions de cycles par seconde. A chaque
cycle, le processeur peut effectuer 1 ou 2 instructions simples.
A chaque impulsion d'horloge (signal électrique passant du niveau bas au niveau haut en
cas de front montant), le processeur lit l'instruction stockée généralement dans un registre
d'instruction (un registre est une petite mémoire très rapide située dans le processeur en lui-
même) et exécute l'instruction. Dans une même gamme (et donc à architecture comparable) un
processeur cadencé plus rapidement est plus efficace car il peut traiter les instructions plus
rapidement.
Le processeur regroupe :
• Un ensemble de registres R1, R2,..., Rk: un registre est une mémoire de travail
pour le processeur, en général de même largeur qu’un mot mémoire. Leur accès
est directement codé dans les instructions machine. Ils sont utilisés comme
opérandes et résultats de calculs, ou encore pour stocker des adresses en
mémoire. Leur présence est indispensable en raison de la relative lenteur de la
mémoire centrale par rapport à la vitesse du processeur.
• Une unité de calcul : elle réalise les opérations arithmétiques (addition,
soustraction, multiplication, division) et logiques (et logique, ou logique, non
logique, opérations bit-à-bit, décalages/rotations). Les opérations flottantes
sont souvent réalisées par une seconde unité de calcul spécialisée. En plus du
résultat en lui-même, ces unités calculent également des indicateurs booléens
(drapeaux): résultat nul, résultat non nul, retenue, dépassement de capacité.
Cette séquence implique bien une exécution séquentielle du programme car le compteur
de programme est incrémenté à chaque cycle instruction. En l’état l’unité de contrôle parcourrait
donc l’intégralité de la mémoire centrale, considérant son contenu binaire comme autant
d’instructions machine. Nous disposons donc bien d’une implémentation de la première des
structures de contrôle des langages de haut niveau, la séquence. Concernant la structure
conditionnelle, il suffit de remarquer que ne pas exécuter la branche d’un if (dans le cas où la
condition du if est fausse) revient à ajouter une valeur plus grande que 1 au compteur de
programme. Concernant l’itération conditionnelle, passer à l’itération suivante revient à
retrancher une valeur (supérieure à 1 également) au compteur de programme. Ces deux
structures de contrôle s’implémentent donc en modifiant directement la valeur du compteur de
programme. Et cette modification doit pouvoir être conditionnelle : l’unité de contrôle dispose
de circuits logiques capables d’évaluer des expressions conditionnelles (prédéterminées)
formées à partir des valeurs des drapeaux de l’UAL. Cette nouvelle fonctionnalité de l’unité de
contrôle sera exprimée au niveau supérieur des langages d’assemblage par la présence
d’instructions de branchement et de saut conditionnel.
Le premier PC, présenté par IBM, fut équipé du processeur 8088 d'Intel (une variante
du 8086). Puis vint la génération des processeurs Motorola 68000, qui équipa les Atari, Amiga,
Apple Macintosh.
Ensuite, tout le monde a fait des compatibles IBM, pour devenir finalement le PC. Sa
particularité est d'être équipé d'un processeur Intel ou compatible. Quant aux autres, ils ont
tous disparu sauf Apple.
Les premiers IBM PC avaient déjà la particularité de pouvoir évoluer. Ils étaient
modulables et ont pu suivre l'évolution technologique rapide du monde informatique. C'est sans
doute la clef de leur succès.
Tous les autres ordinateurs de l'époque étaient construits d'un bloc, intégrant même le
clavier. Impossible de le faire évoluer. Quand une nouvelle technologie arrivait, il fallait changer
de machine.
2.6.3. Les valeurs utilisées
Kilo, méga, giga sont des préfixes que l'on met devant une unité de mesure pour dire
mille, million, milliard. Exemple 1 kilo watt, 1 méga hertz, 1 giga octet,
Le bit
Le langage binaire est composé de 0 et 1. On les appelle bits (Binary Digit - c'est la plus
petite information manipulable par un processeur).
Tous les processeurs grand public disposent d'un set d’instructions 32 bits en plus du
set 64 bits, ils sont ainsi capables de tourner les OS de 32 bits si nécessaire, mais ils sont
limités qu’aux capacités de 32 bits.
2.6.5. Avantage et inconvénient de 32 et 64 bits
Un adressage maximal de la mémoire qui n'est plus limité à 4 Go comme c'était le cas en
32 bit, et une rapidité généralement accrue des applications en tirant partie (car plus de
registres disponibles signifie qu'on aura généralement plus de place pour stocker des données au
lieu d'utiliser la RAM avec un code optimisé).
Pour clore, l’ordinateur ou processeurs informatiques qui sont conçus soit en 32-bit ou
64-bit. Ils se réfèrent à la quantité d'informations de la mémoire d'un ordinateur peut gérer.
Les numéros 32 et 64 se réfèrent à l'exposant dans lequel 2 est relevée. Deux élevé à la
puissance 32ème égal à 4294967296. Cela signifie qu'un ordinateur 32 bits peut avoir un
maximum de RAM (mémoire vive) de 4 gigaoctets. Un ordinateur 64 bits peut avoir un maximum
de mémoire vive de 18.446.744.073.709.551.616, soit 18 milliards de gigaoctets. Cette grande
différence dans les comptes de mémoire pour très différentes architectures informatiques,
chacun avec ses propres avantages et inconvénients. Avantages 32 bits.
Le principal avantage des ordinateurs 32 bits, c'est qu'ils sont relativement bon marché
par rapport aux ordinateurs 64 bits. Le faible coût est parce que les processeurs 32 bits ont
des largeurs de bus plus petits. Largeurs de bus sont comme les autoroutes de l'informatique où
Travel Data. Parce que les ordinateurs 32 bits n'ont besoin que d'un maximum de 4 Go, il n'a pas
besoin de trop de voies pour les données de voyager. Ordinateurs trente-deux bits consomment
beaucoup moins d'énergie que 64-bit ainsi. Ils sont également compatibles avec tous les
systèmes d'exploitation et des logiciels dans le marché, même très anciens, parce que pendant
longtemps le processeur 32 bits est la technologie largement acceptée pour les ordinateurs
personnels et ordinateurs portables.
Avec 18 milliards de giga-octets de mémoire maximale, les 64 bits ne peut avoir une
capacité presque illimitée de données de manutention. Ordinateurs soixante-quatre bits peuvent
également traiter l'information beaucoup plus rapidement que leurs homologues 32 bits. C'est
pourquoi les serveurs et les super- ordinateurs utilisent la technologie 64 bits, car il peut faire
des calculs importants et complexes en quelques secondes. Ils laissent aussi beaucoup plus de
place pour l'amélioration et l'avancement Comme les ordinateurs personnels et ordinateurs
portables deviennent plus puissants, ils auront besoin de plus en plus vive, que les 32 bits ne peut
plus satisfaire.
2.6.5.3. Inconvénients de 64 bits
Inconvénient d'un ordinateur 64 bits, en plus d'être plus cher qu'un ordinateur de 32
bits, est sa compatibilité avec les logiciels existants. Ancien logiciel est peu probable à installer
sur un ordinateur 64 bits, sauf si elle est explicitement conçue pour fonctionner sur une machine
64 bits. En outre, s'il est vrai que les ordinateurs 64 bits peut gérer des milliards de données en
même temps, les technologies existantes que les processeurs de fabrication et la RAM ne peut
aller de quelques centaines de giga-octets au maximum, ce qui est loin des 18 milliards de
gigaoctets qu'un ordinateur 64 bits peut effectivement avoir.
Cette mémoire cache est divisée en deux parties égales : l'une pour les instructions,
l'autre pour les données. Sa taille est actuellement comprise entre 32 Ko et 128 Ko (par cœur)
en fonction du processeur. Elle permet de stocker les instructions et les données les plus
souvent utilisées. Cette mémoire cache est beaucoup plus rapide que la mémoire vive, puisqu'elle
a l'avantage d'être accédée à la même fréquence que le processeur.
2.7.1.2. Cache de niveau 2 ou cache L2 (Level 2)
C'est une extension du cache L1. Tous les processeurs récents disposent d'un cache L2
intégré. Sa taille est actuellement comprise entre 128 Ko et 512 Ko (par cœur) en fonction du
processeur.
2.7.1.3. Cache de niveau 3 ou cache L3 (Level 3)
Ce type de cache n’est pas généralisé (coût élevé). Sa taille est actuellement comprise
entre 1 Mo et 12 Mo en fonction du processeur, mais cette valeur va augmenter.
Exemple : Intel Core i7 990X 6 cœurs : L1 : 6X64 Ko / L2 : 6X256 Ko / L3 : 12 Mo
2.7.1.4. Unité de contrôle (ou séquenceur)
Elle s'occupe du décodage des instructions, de la synchronisation des éléments du
processeur, de l’initialisation des registres au démarrage et de la gestion des interruptions.
Elle est chargée d'effectuer des opérations (sommes, additions, ...) sur des ombres
réels entiers.
2.7.2.2. L'unité de calcul flottant (ou F.P.U Floating Point Unit).
Elle est chargée d'effectuer des opérations complexes (sommes, additions, racines
carrées, sinus...) non seulement sur des nombres réels entiers mais aussi sur des nombres réels à
virgule (calculs en virgules flottantes).
2.8. Le bus d’un processeur
Le processeur possède trois types de bus qui sont :
Leur rôle est de répondre très rapidement à une demande de donnée nécessaire au
processeur.
C’est pourquoi une instruction sera stockée selon une méthode bien précise. On divise
ainsi une instruction en deux codes :
- Le code opération, qui représente le type d'instruction (s’il faut déplacer des données
d'un registre à l'autre, faire une addition...)
- Le code opérande, qui représente les paramètres de l'instruction (adresse mémoire,
constantes utilisées, registres...).
Instructions diverses ne rentrant pas dans les autres catégories (principalement des opérations
sur les bits).
2.11. Les opérations du processeur
Le rôle fondamental de la plupart des unités centrales de traitement est d'exécuter une
série d'instructions stockées appelées "programme".
Le jeu d'instructions qui emploie des instructions de longueurs variables comme l'x86,
incrémentent le PC par le nombre de mots de mémoire correspondant à la dernière longueur
PPGA (Plastic Pin Grid Array). Ce modèle, muni de broches, s'enfonce dans un support
perforé ou ZIF (Zero Insertion Force)
PLCC (Plastic Lead Chip Carrier), inséré dans un compartiment récepteur (obsolète).
Le support TCP (Tape Carrier Package) est une forme de processeur développé
spécifiquement pour les portables. Le processeur est enveloppé d'un simple film, pour une
épaisseur totale de 1mm et un poids d’environ 1 gramme. Le silicium est soudé à un matériau
thermoconducteur. La chaleur est conduite par les plots de soudure sous la carte mère. Ainsi, il
n’est plus nécessaire de le refroidir avec un ventilateur et le dégagement de chaleur sur sa face
supérieure est très faible. Le Mobile Pentium d'Intel fut, par exemple, disponible dans ce
format.
ZIF
La mise en place d'un processeur doit se faire avec de grandes précautions. Il faut
superposer le détrompeur du processeur (un coin tronqué ou un point de couleur) sur celui du
support. Sur les machines antérieures au Pentium, le support LIF (Low Insertion Force) était
couramment utilisé. Ce dernier n'est en fait qu'une base perforée où le processeur devait être
inséré de force. Il fallait éviter à tout prix de plier les broches qui pouvaient casser. On pouvait
alors soit utiliser un extracteur ou faire levier doucement avec un tournevis. Le support ZIF
(Zéro Insertion Force) est constitué d'un socle plastique et d'un levier. Lorsque ce dernier est
levé, le processeur n'est plus maintenu et peut être extrait sans effort, d'où son nom.
Slot
Le socket Slot 1 aussi appelé SEPP (Single Edge Processor Package) est un socket
destiné aux processeurs Intel. La particularité de ce socket est qu'il est sous forme de
cartouches, avec un connecteur physique sur la carte mère semblable à celle d'un port PCI.
Les processeurs ayant utilisé ce type de slot sont les Pentium II, les premiers Pentium
III et les Intel Celeron.
Le Slot 1 est physiquement identique au Slot A de AMD, mais incompatible du fait de
câblages logiques différents.
2.13. Les différents processeurs
Il existe différents modèles et marques de processeurs, car leur technologie évolue
sans cesse.
Les principales marques de processeurs sont les suivantes :
Atom sont des processeurs de faible puissance - consommation conçus pour être utilisés
dans les netbooks et autres appareils informatiques en réseau à base où la batterie et la
consommation d'énergie plus importante que la puissance de traitement. Il existe plusieurs
types de processeur Atom. Processeurs sans une lettre désignant avant le numéro sont destinés
aux appareils de faible puissance généraux. Processeurs avec un désignateur N sont conçus pour
les netbooks. Processeurs Atom destinés aux appareils Internet mobiles ont un désignateur Z.
Le nombre suivant le désignateur indique le niveau de processeur. Nombres plus élevés indiquent
plus de fonctionnalités du processeur.
2.13.1.2. Celeron
Celeron sont conçus pour les ordinateurs de bureau d'entrée de gamme qui sont
principalement utilisés pour des activités Web et de l'informatique de base. Celeron est un
indicateur numérique. Plus le nombre, plus de fonctionnalités sur le processeur. Il existe
différentes classes de processeurs Celeron, y compris les processeurs de consommation à faible
puissance conçus pour les ordinateurs portables.
2.13.1.2. Pentium
numériques qui, comme les autres processeurs Intel, indiquent des niveaux élevés de
fonctionnalités avec un plus grand nombre de séries.
2.13.1.3. Base
Il existe deux types de processeurs Core. Le processeur Core d'origine est appelé le i7.
Le nombre qui suit l’i7 sur le CPU indique le nombre de caractéristiques du CPU. Un nombre
plus élevé indique plus de fonctionnalités, comme le cache, la vitesse d'horloge, front side bus
ou d'autres technologies. Processeurs Core 2 Duo sont des processeurs multi-core. Ils ont un
certain nombre d'indicateurs de lettres qui indiquent les différentes familles de processeurs
: QX indique un quad de haute performance core CPU , X indique une haute performance dual-
core CPU , Q indique un bureau CPU quad-core , E indique une double efficacité énergétique
core CPU , T indique un CPU mobiles à haut rendement énergétique , P indique un processeur
mobile à faible puissance avec une consommation de puissance plus faible que le T, indique une
consommation très faible puissance CPU mobiles, U indique le processeur basse -
Consommation d'énergie core 2 faite par Intel, et S indique un package du CPU petit facteur
de forme . Ces indicateurs alphabétiques sont suivis par un nombre. Nombres plus élevés
indiquent plus caractéristiques du CPU.
2.14.1. Core i5
- Apparition d'un cache L3 de 8 Mio (2 Mio pour le Phenom et 6 Mio pour le Phenom
II) ;
- L2 (256 Kio) ne seront pas partagés (L1=2×32 Kio) ;
- Second niveau de prédiction de branchement (second niveau de BTB, Branch Target
Buffer) ;
- Stockage des boucles logicielles après décodage (précédemment : avant décodage) ;
- Macro fusion des instructions 64 bits (uniquement valable pour les instructions 32 bits
sur le Core2) ;
- Socket LGA1156 : reprend les dimensions des sockets LGA775, mais conserve la
structure du LGA1366 et ajoute une modification du système d'attache qui ne
nécessite plus de soulever manuellement le couvercle, ce dernier étant relevé par la
barrette de maintien ;
- Intégration du Northbridge : contrôleur mémoire (compatible DDR3), gestion des
lignes PCIe (16 lignes en norme 2.0). Le northbridge se retrouve ainsi entièrement
inclus dans le processeur, mais sur un die distinct ;
- Contrôleur mémoire gère 2 canaux de DDR3 ;
- Turbo Boost : permet de surcadencer un ou plusieurs cœurs tout en désactivant les
autres et en restant dans les limites fixes par le TDP. Une hausse de 2 bins équivaut
ainsi à une augmentation de 266 MHz de chaque cœur actif. Par rapport aux Core i7, le
Turbo Boost des Core i5 est plus performant puisqu'il permet de gagner jusqu'à quatre
ou cinq bins pour un seul cœur actif.
2.14.1. Core i7
- La partie Core contient les unités d’exécution ainsi que les caches L1 et L2.
- La partie Uncore comporte le cache L3 et des contrôleurs : mémoire, bus de
communication, gestion thermique, … Intel a déplacé le contrôleur mémoire du pont nord
vers la partie Uncore du processeur. A terme, celle-ci contiendra aussi le contrôleur PCI-
Express et un ou plusieurs contrôleurs graphiques.
NB : Le mot « core » désigne plusieurs choses. Core, utilisé seul avec une majuscule désigne
l'architecture précédente des Core 2 Duo (au même titre que NetBurst pour les Pentium 4 et
Nehalem pour les Core i7). Le terme core désigne aussi le cœur d'exécution du processeur
notamment quand on parle de processeur double core (ou double cœur). Enfin, il est aussi utilisé
comme nom propre (comme marque) dans Core 2 Duo, Core 2 Quad et Core i7.
Dans l'unité centrale, la mémoire est subdivisée en plusieurs, mais trois types de
mémoire sont principals : il s’agit de la mémoire :
- Mémoire vive ou RAM (Random Access Memory) dont le contenu n'est conservé que
tant qu'elle est alimentée électriquement. Toute interruption d’alimentation entraîne la
perte des informations qui s'y trouvent. C'est de cette mémoire qu'il s'agit lorsqu'on dit
que tel ou tel ordinateur est doté de 1 ou 2 Go.
- La mémoire morte ou ROM (Read Only Memory) est une mémoire dans laquelle les
informations sont gravées. Une coupure d'alimentation électrique n'entraîne pas la perte
des informations enregistrées. Leur contenu ne peut pas être modifié facilement et elles
renferment généralement le bios et le bootstrap ou microprogramme de démarrage qui a
pour but de charger le système d'exploitation en mémoire lors de la mise en route de
l’ordinateur. Cette mémoire est généralement inférieure à 1 méga-octet (256 ou 512 ko).
- Les mémoires dites de masse sont en fait les supports de stockage de données tels
que disquettes, disques durs, disques flash et tous les types de disques amovibles, plus les
bandes magnétons et les cd, dvd R et RW ainsi que les BluRay.
3.2. Les unités de mesure
Devant l'augmentation croissante des volumes de données mis en jeu, de nouvelles unités
apparaissent pour caractériser les nouveaux supports de stockage. Aujourd'hui, un disque dur
fait couramment une taille de millier de gigabits et la mémoire centrale 4 ou 8 Go.
1 octet = 8 bits
1024 To = 1 Po (Péta-octets)
1024 Po = Exaoctets
1024 Eo = Zettaoctets
1024 Zo = Yottaoctets
3.3. La RAM
La mémoire vive (aussi appelée RAM pour Random Acess Memory - mémoire à accès
aléatoire) permet de stocker les informations dont l'ordinateur a besoin rapidement et dont il se
sert souvent. Lorsque vous ouvrez un programme, celui-ci est stocké dans la mémoire vive de
votre PC, qui dispose d'un accès beaucoup plus rapide que le disque dur. Pourquoi ne pas avoir
utilisé de la mémoire vive dans ce cas pour stocker les données ? C'est très simple : la mémoire
vive est volatile. Une simple perte de courant et elle perd toutes ses informations ! De plus, son
coût et son encombrement sont bien plus élevés que ceux d'un disque dur.
le BIOS, un cycle correspondant à l'inverse de la fréquence. Plus la fréquence est élevée, plus le
temps diminue.
• Le RAS to CAS : c'est le temps nécessaire pour passer du mode de sélection de lignes
au mode de sélection de colonnes.
Lorsqu'on parle de timings mémoire on communique souvent les timings dans l'ordre
suivant (même si ce n'est pas indiqué) :
• CAS
• RAS to CAS
• RAS precharge
• RAS
Avoir des timings faibles permet de gagner en performances. Attention cependant à ne
pas trop forcer, car vous risqueriez de vous retrouver avec un système instable. Dans tous les
cas, avec des timings configurés de manière optimale, vous gagnerez environ 5% de
performances par rapport à des timings laissés par défaut. Le jeu en vaut-il la chandelle (Ronde
ou cylindre) ? À vous de voir ! La qualité de fabrication du circuit imprimé des barrettes entre
en jeu (PCB pour Printed Circuit Board) mais aussi la qualité de fabrication des puces mémoires
se trouvant sur le PCB (et généralement noires).
3.3.2. Le type de RAM
3.3.2.1. DDR2
La différence majeure entre la DDR et la DDR2 est, outre le nombre de broches qui
passe à 240, que la fréquence du bus est double de celle du groupe de cellules mémoires. A chaque
fois que les cellules mémoire effectuent un cycle, on peut transférer quatre bits de données par
cellule, au lieu de deux pour la DDR. À fréquence des cellules mémoires égale, la DDR2 a une
bande passante deux fois plus élevée.
Bien que les fréquences aient été améliorées, les temps d'accès ont, eux, été
augmentés, ce qui fait que les premières barrettes de DDR-2 étaient moins performantes que
les meilleures barrettes de DDR. La DDR-2 consomme également moins d'énergie avec une
tension revue à 1.8 volt.
3.3.2.1. DDR3
Apparue en 2007, la DDR-3 va encore plus loin que la DDR-2 en transmettant non plus
4 mots par cycle mais 8, et doublant les débits par rapport à la DDR-2. Les barrettes de DDR-3
comportent 240 broches et fonctionnent avec une tension encore amoindrie : 1.5 volt.
En conclusion, la mémoire vive (ou RAM pour Random Access Memory): cette mémoire
perd ses données si elles ne sont pas rafraîchies régulièrement, on appelle ce type de mémoire de
la mémoire dynamique.
3.3.3. Les différents types de mémoire statiques
La mémoire morte (ou ROM pour Read Only Memory) : cette mémoire ne perd pas ses
données (sauf par des techniques de réécriture, comme le flashage pour les mémoires flash),
même si elle n'est pas rafraîchie. On appelle les mémoires n'ayant pas besoin d'être rafraîchies
pour conserver leurs informations des mémoires statiques. Elles sont composées de bascules
électroniques et permettent de stocker plus d'informations à espace identique comparé aux
mémoires dynamiques. Il en existe de différents types :
• ROM : on gravait les données binaires sur une plaque de silicium grâce à un masque. Il
était impossible de reprogrammer cette mémoire. Ce genre de mémoire n'est plus
utilisé aujourd'hui.
• PROM (Programmable Read Only Memory) : Ces mémoires sont constituées de fusibles
pouvant être grillés grâce à un appareil qui envoie une forte tension (12V) dans certains
fusibles. Un fusible grillé correspond à un 0, et un fusible non grillé à un 1. Ces mémoires
ne peuvent être programmées qu'une fois.
• EPROM (Erasable Programmable Read Only Memory) : Même principe que l'EPROM,
sauf que cette mémoire est effaçable. Lorsqu'on la met en présence de rayons ultra-
violets d'une longueur d'onde précise, les fusibles sont reconstitués, et tous les bits
reviennent à une valeur de 1. C'est pour cette raison que l'on qualifie ce type de PROM
d'effaçable.
• EEPROM (Electrically Erasable read Only Memory) : Ce sont aussi des PROM
effaçables, par un courant électrique toutefois. Elles peuvent être effacées même
lorsqu'elles sont en position dans l'ordinateur. Ces mémoires sont aussi appelées
mémoires flash, et donc voilà pourquoi on appelle flashage l'opération qui consiste à
flasher une mémoire EEPROM.
- VRAM (Video RAM). Présente dans les cartes graphiques. Elle sert à construire l'image
vidéo qui sera envoyée à l'écran d'ordinateur via le convertisseur RamDac.
- RDRAM (Rambus Dynamic RAM). Développée par la société Rambus, elle souffre
notamment d'un prix beaucoup plus élevé que les autres types de mémoires et de brevets
trop restrictifs de la part de la société créatrice.
- DDR SDRAM (Double Data Rate Synchronous Dynamic RAM). Utilisée comme mémoire
principale et comme mémoire vidéo, elle est synchrone avec l'horloge système mais elle
double également la largeur de bande passante en transférant des données deux fois par
cycles au lieu d'une seule pour la SDRAM simple.
- DDR2 SDRAM (Double Data Rate two SDRAM). On distingue les DDR2-400, DDR2533,
DDR2-667, DDR2-800 et DDR2-1066. Le numéro (400, 533, …) représente la fréquence
de fonctionnement. Pour les machines de génération Pentium 4 et plus. Elle comporte
normalement 240 broches.
- DDR3 SDRAM (Double Data Rate three SDRAM). Il s'agit de la 3e génération de la
technologie DDR. Les premiers ordinateurs pouvant utilisé la DDR3 sont arrivés sur le
marché fin 2007.
- XDR DRAM (XDimm Rambus RAM). Technologie basée sur la technologie Flexio
développée par Rambus. Elle permet d'envisager des débits théoriques de 6,4 Go/s à 12,8
Go/s en rafale.
Les têtes du disque dur ont la capacité de générer un champ magnétique. Sous l'effet
d'impulsions électriques de faible intensité, une polarité positive ou négative est attribuée à une
zone minuscule du disque.
Chaque plateau du disque dur est recouvert d'une fine couche (environ 1µm = 1
millionième de mètre) de particules magnétiques. Ces couches sont emprisonnées sous un film
protecteur lubrifié. Les données sont stockées dans la couche aimantée sous forme binaire (0 et
1).
A l'état initial, les particules sont placées de façon désordonnée. Fixées à l'extrémité
d'un bras mobile, les têtes, lors de l'écriture, orientent les particules dans le même sens. Sous
l'effet d'impulsions électriques positives ou négatives, une polarité (+ ou -) est attribuée à une
minuscule zone du disque. A la lecture, l'alternance de polarité engendre un courant électrique
qui est capté par la tête. Cependant, le signal magnétique est de très faible intensité et, afin de
garantir sa lecture, les têtes sont placées à une distance de 15 nm de la surface. La vitesse de
rotation des plateaux génère un coussin d'air qui évite une collision fatale entre les têtes et
la surface. Le courant électrique lu par les têtes est alors converti en numérique via une puce
DSP (DIGITAL SIGNAL PROCESSOR) qui gère par ailleurs le déplacement du bras.
Chaque plateau (2 surfaces) est composé de pistes concentriques. Les pistes situées à
un même rayon forment un cylindre. Sur une piste les données sont délimitées en secteurs, aussi
appelés blocs.
Il faut trois coordonnées pour accéder à un bloc :
Cette conversion est faite par le contrôleur du disque à partir de l'adresse absolue du
bloc (un nombre compris entre 0 et le nombre total de blocs (moins 1) contenu sur le disque). On
notera que les secteurs extérieurs et intérieurs n'ont pas la même taille physique.
Sur les premiers disques, une surface était formatée en usine et contenait les
informations permettant au système de se synchroniser (de savoir quelle était la position des
têtes à tout moment). Cette surface était dénommée servo (servo track). Par la suite, ces
zones de synchronisation ont été mixées entre les blocs de données, mais elles sont toujours
formatées en usine.
Une somme de contrôle est une forme de contrôle par redondance, un moyen très simple
pour garantir l'intégrité de données en détectant les erreurs lors d'une transmission de données
dans le temps (sur un support de données) ou dans l'espace (télécommunications).
Le principe est d'ajouter aux données des éléments dépendant de ces dernières on parle
de redondance et simple à calculer. Cette redondance accompagne les données lors d'une
transmission ou bien lors du stockage sur un support quelconque. Plus tard, il est possible de
réaliser la même opération sur les données et de comparer le résultat à la somme de contrôle
originale, et ainsi conclure sur la corruption potentielle du message.
Au tout début du disque dur se trouve le Master Boot Record (MBR). Quand votre
ordinateur démarre en utilisant votre disque dur, c'est là qu'il commencera à regarder.
Le Mbr contient lui-même une organisation spécifique. La taille du MBR est de 512 octets.
• Le boot Loader
Il constitue les 446 premiers octets du Mbr. Cette partie renferme du code exécutable
c'est ici que se logent des programmes comme les bootlader lilo, grub ou celui de Windows par
exemple. La table des partitions
Ici on trouvera 4 fois 16 octets contenant chacun la description d'une partition
(principale ou étendue) sur ce disque. Voici comment est faite la description d'une partition :
Voici donc ce que fera votre ordinateur au démarrage avec le MBR : L'ordinateur
démarre et c'est le BIOS qui commence à exécuter du code routinier comme la vérification de la
mémoire par exemple. Ensuite le BIOS inspecte votre disque dur, il va lire son MBR et vérifier le
nombre magique. Si le nombre magique est bien égal à 55AA, alors le bios va charger les 446
premiers octets du MBR puis laissera la main à ce code exécutable.
Pour accéder à la 30ème piste d'un plateau, toutes les têtes seront en face de la 30è
piste de chaque plateau. Sur un disque composé de 3 plateaux, le cylindre (cylindre : constitué
par les pistes d'un même numéro sur tous les plateaux) numéro 30 sera donc l'ensemble de 6
pistes (une pour chaque surface de plateau) numérotées 30.
On appelle cluster (unité d'allocation) la zone minimale que peut occuper unfichier sur le
disque. Le système d'exploitation exploite des blocs (clusters) qui sont constitués de plusieurs
secteurs (entre 1 et 16 secteurs). Un fichier minuscule occupera plusieurs secteurs (un cluster),
même si 95% de ce cluster reste vide.
3.5.3. Types des disques durs
tourne approximativement à 130 Mo/s. Il faut noter que la production de ce type de disque dur a
été arrêtée depuis quelques années.
SSD (Solid State Drive) est totalement différent des deux premiers cars il incorpore
une mémoire flash. C’est grâce à cette mémoire, qu’il est plus facile de mouvoir le disque dur
même lors du déplacement de l’ordinateur. Plus de crainte concernant la déconnection subite du
disque de votre appareil. Ici, la vitesse de lecture/écriture s’étend de 27 Mo/s à 3 Go/s.
En conclusion, Les disques durs sont essentiels dans la vie d'aujourd'hui. Qu'ils soient
internes ou externes, IDE, SATA ou SSD, ils permettent la conservation pérenne de vos
précieuses informations.
Vous pouvez choisir les composants que vous souhaitez et adaptés à vos besoins.
Sachez que la fabrication de votre ordinateur ne vous coûtera pas forcément moins
cher qu'un ordinateur acheté en boutique spécialisé qui bénéficie de grosses remises chez les
fabricants et qui fait tirer les prix vers le bas (au détriment souvent des performances et de
l'homogénéité du système).
Et même si vous hésitez avant de faire le premier pas, il est toujours intéressant de
savoir comment monter son ordinateur. Suivez le guide !
Pour ce dossier, nous avons choisi un processeur, AMD Phenom II X2 550 Black
Edition. Tous les processeurs sont fournis avec un radiateur et un ventilateur (un ventirad donc).
Néanmoins, vous pouvez tout à fait opter pour un ventilateur plus silencieux (comme ceux de
Noctua). Vérifiez dans ce cas qu'il est compatible avec votre processeur.
Il vous faut maintenant trouver une carte mère avec un socket AM3. Ici, une Gigabyte
GA-MA770T-UD3
La fiche technique de la carte mère, vous renseignera sur le type et la quantité de
mémoire que vous pourrez utiliser, le nom de port SATA (pour brancher des disques durs des
graveurs DVD), si un contrôleur réseau ou Firewire est présent, si un contrôleur son est intégré,
ainsi que si un contrôleur graphique est là.
Vérifiez que la mémoire que vous achetez est compatible avec votre carte mère au
niveau du format (DDR3 ici) et de la fréquence supportée (1333 MHz). Nous avons choisi 2 x 2
Go de mémoire DDR3 G.Skill PC10600 (1333 MHz) Dual Channel CAS9.
Pour le choix du disque dur, référez-vous aux différents tests et avis publiés sur
Internet. La fiabilité doit être le critère principal. Choisissez un disque dur SATA II ou III
(suivant ce qui est supporté par votre carte mère).
Prenez un graveur DVD (ou lecteur Blu-Ray) au format SATA, les branchements seront
plus simples que les anciens IDE.
Préférez l'achat d'un boitier et d'une alimentation séparée. Cela vous permettra de
choisir une alimentation plus fiable, d'une puissance adaptée et avec un meilleur rendement.
Concernant le boitier, vérifiez la présence de ports USB et de prises audio en façade (c'est
toujours pratique). Suivant l'endroit où vous souhaitez mettre le boitier (une chambre par
exemple), vous pouvez vous tourner vers un modèle plus petit (vérifiez la compatibilité de votre
carte mère : ATX, mini-ATX) et plus silencieux.
Une fois en possession de tous les composants, disposez-les sur une table. Prenez un
tournevis et c'est parti.
4.6. Annexe
4.6.1. La connectique
La carte mère est le point central de l’ordinateur, on y branche donc tous les éléments
du système grâce à une large gamme de connecteurs.
4.6.1. La connectique « interne »
Commençons par les connecteurs destinés à brancher des composants internes à
l’ordinateur : barrettes de mémoires, cartes en tout genre, disques durs, etc.
Nous n’avons pas encore abordé tous ces éléments mais pas d’inquiétude, nous y
reviendrons dans la suite.
Commençons ce petit tour du propriétaire avec les slots mémoire. Destinés à accueillir
les barrettes de mémoire vive, on peut en trouver 2, 3, 4 ou 6 selon le format de la carte mère.
Slots RAM
Viennent ensuite les ports PCI, qui servent essentiellement aux cartes filles (cartes
son, carte réseau, etc.).
Ports PCI (Peripheral Component Interconnect) On trouve également des ports PCIe (express),
actuellement dans leur seconde génération (PCIe 2.0, les débits sont doublés par rapport à la
première génération). Ils sont de plusieurs types :
• Les ports PCIe 2.0 x1 (500 Mo/s) qui devraient remplacer les ports PCI et servent aux
autres cartes filles (cartes son, carte réseau, etc.).
• Les ports PCIe 2.0 x16 (4 Go/s) sont les remplaçants de l'ancien port AGP et sont destinés
aux cartes graphiques (ils peuvent passer en x8 ou x4 en fonction du nombre de cartes
graphiques et du chipset).
En haut (en blanc) : un port PCIe 2.0 x1. En bas (en bleu) : un port PCIe 2.0 x16. Mo/s
(MégaOctets Par Seconde) et Go/s (GigaOctets Par Seconde) sont des débits. Selon les cas et
les applications, les débits sont exprimés en Go/s, Mo/s, en Ko/s (KiloOctets Par Seconde) ou
même en bits par seconde (rappelons qu'un octet vaut 8 bits). Tout dépend de l'application
concernée.
Ce qu'il faut retenir, c'est qu'un débit est une quantité de données par unité de temps. La
quantité de données peut être en Gigaoctets, Mégaoctets, bits, etc. L'unité de temps peut être la
seconde, la minute, l'heure, etc. Peu importe, tant qu'on parle d'un rapport données/temps.
La même problématique existe avec un débit de liquide. On peut le mesurer en litres par
seconde ou bien en hectolitres par heure, on parle toujours d'un débit. Du côté des
périphériques de stockage (disques durs, SSD, graveur DVD, etc.), deux normes de connectique
existent. La première, vieillissante et tendant à disparaître, décrit les ports IDE (également
appelés ATA ou PATA).
Ports USB
Avec des débits bien plus élevés, les ports FireWire sont quant à eux utilisés pour les
caméscopes (transférer un flux vidéo nécessite un débit élevé) et certains disques durs
externes.
Port FireWire
Ce type de port est aussi appelé IEEE 1394 (du nom de la norme qui le décrit), FireWire
étant le nom donné par Apple. Sony de son côté utilise le nom i.LINK. Oui, cela serait bien trop
simple s'ils se mettaient tous d'accord sur un seul et même terme.
Vous souvenez-vous des ports SATA utilisés pour les périphériques de stockage, il en
existe une version « externe » : eSATA (External Serial Advanced Technology Attachment),
essentiellement utilisée pour les disques durs externes.
Port eSATA (External Serial Advanced Technology Attachment)
Pour les réseaux Ethernet, on utilise les ports RJ45 (ou plus simplement ports
Ethernet). Les anciennes cartes mères étaient équipées de ports RJ45 fonctionnant à 100 Mbps
mais aujourd'hui on ne trouve pratiquement plus que du 1000 Mbps (soit 1Gbps).
Ports Audio
Les couleurs ont généralement les significations suivantes :
En résumé du cours de la structure des ordinateurs, nous savons que, ça fait beaucoup
de choses que nous venons de voir d’un seul coup. Mais plus vous avancerez dans vos recherches,
plus nous verrez tous les éléments que nous avons abordés même ceux que nous n’avons étudiés
ici en détails.