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Département Licence
Architecture et maintenance
des ordinateurs
Parcours
Licence 1-Programmation
Enseignants
Equipe pédagogique
TITRE DE L’UE : Fondamentaux du matériel informatique et des logiciels
UE3 ÉLÉMENT CONSTITUTIF (EC) : Architecture et maintenance des ordinateurs
Volume horaire présentiel : 30H
TPE estimé :45 H
Niveau : L1-AP Crédits : 3
Analyse et Programmation
Semestre I Coefficient : 2
Cours : 20 H TD TP : 10H
Objectif général : Cet enseignement vise à fournir à l’étudiant les connaissances de base sur l’organisation
physique et logique des composants de l’ordinateur qui interviennent durant l’exécution d’un programme ainsi
que le fonctionnement de l’ordinateur de manière générale.
Objectifs spécifiques : À l’issue de cet enseignement, l’étudiant doit être capable de:
- Connaitre les grands noms des pionniers qui ont contribué à l’obtention des ordinateurs actuels
- Connaitre l’organisation générale (physique et logique) d’un ordinateur ;
- Connaitre le fonctionnement d’un ordinateur à partir du cycle d’exécution d’une application ;
- Connaitre les composants d’une carte d’un ordinateur de type PC ainsi que le rôle de chacun.
.
Prérequis :
- Avoir des connaissances minimales en informatique générale ;
- Avoir des connaissances en Électronique numérique ;
- Nécessite un niveau Terminale en mathématique (algèbre, analyse).
-
Méthode pédagogiques : Cours théorique, petite révision en classe, exercices à faire à domicile
Évaluation :
- Sommative (DST et Examen)
- Formative en TD et du TPE (Travail Personnel de l’Étudiant)
Contenu pédagogique :
Introduction
Historique de l’ordinateur et de l’informatique
Chapitre1 : Concepts de base des systèmes numériques
Section 1 : Les transistors
Section 2 : Les bascules
Section 3 : Les registres
Section 4 : Synthèse des systèmes séquentiels
Section 5 : La mémoire vive
Section 6 : L’unité centrale de traitement : Le microprocesseur
Le cours d’architecture des systèmes à microprocesseurs expose les principes de base du traitement
programmé de l’information. La mise en œuvre de ces systèmes s’appuie sur deux modes de réalisation
distincts, le matériel et le logiciel. Le matériel (hardware) correspond à l’aspect concret du système :
unité centrale, mémoire, organes d’entrées-sorties, etc… Le logiciel (software) correspond à un
ensemble d’instructions, appelé programme, qui sont contenues dans les différentes mémoires du
système et qui définissent les actions effectuées par le matériel.
Historique de l’informatique
1623 : machine de Schickardt, mathématicien allemand et universitaire ; cette machine fut construite
pour effectuer des calculs d'astronomie (donc des calculs astronomiques !).
1643 : machine de Pascal (qui ne fonctionna paraît-il qu'en 1645). Pascal avait inventé cette machine
pour venir en aide à son père, intendant des finances, afin d'effectuer des calculs financiers. De fait,
cette machine effectuait des additions, soustractions et des conversions de monnaie.
1673 machine de Leibniz, capable théoriquement (la machine !) d'effectuer des additions et des
multiplications. A cause des difficultés techniques, le premier exemplaire ne vit le jour que vingt ans
après
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Il est à noter que, probablement, ces machines furent inventées indépendamment les unes des autres et
qu'elles utilisaient toutes les techniques dérivées de l'horlogerie : roues dentées, ergots, ....
Dans un domaine tout différent de premier abord, apparurent en 1728 le métier à tisser de Falcon, puis
en 1801 le métier à tisse de Jacquard. Dans ces machines, le procédé de tissage était communiqué aux
organes actifs par l'intermédiaire de bandes de carton perforé (comme dans les orgues de barbarie). On
peut considérer qu'il s'agissait là, d'une part, de la première utilisation d'un programme et de cartes
perforées, d'autre part, des débuts de l'informatique industrielle.
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Les grands principes des machines à calculer à programme externe furent développés par Charles
Babbage vers 1830. En se basant sur les idées de Jacquard et les principes d'horlogerie des Jacquemarts
(automates), il entreprit de construire une machine révolutionnaire. Il n'y arrivera jamais faute de
moyens techniques suffisants ; cependant ses plans et ses idées furent repris plus tard vers 1938. Le
programme externe consistait en cartes perforées introduites dans une unité d'entrée ; le corps de la
machine était constitué d'une mémoire (store), d'une unité arithmétique et logique (mille) et d'une unité
de commande (control unit) ; enfin, était prévue une unité de sortie pour la restitution des résultats du
calcul. Le but de la machine était d'effectuer des opérations complexes définies comme une séquence
d'opérations élémentaires. Notons que Babbage fut aidé et encouragé par Ada Lovelace, fille du poète
Byron, dont le prénom a été donné à un langage de programmation moderne : ADA ; elle peut, à juste
titre, être considérée comme le premier programmeur (programmeuse ?) de l'histoire.
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Pour terminer la période de la mécanique, signalons la machine de Burroughs (nom célèbre aujourd'hui
encore), destinée à des applications de gestion, qui était très complexe et qui réalisait une impression
automatique des résultats. Burroughs créa, d'ailleurs, une société, la American Arithmomètre Co ; ce
personnage était haut en couleur : en 1889, déçu de ne pas avoir pu vendre suffisamment de machines,
il jeta par la fenêtre les 50 exemplaires qui lui restaient sur les bras !
Puis vint la machine de Bollée (3 exemplaires construits) en 1888 qui effectuait la multiplication par
voie directe (et non par additions successives) (le père de Bollée avait construit au Mans une automobile
à vapeur ; elle est à l'origine de la fameuse course des "24 heures du Mans").
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Vers 1936, les principes qui allaient être mis en œuvre dans la construction des futurs calculateurs furent
établis par L.Couffignal (France), K.Zuse (Allemagne), A.M.Turing (Grande-Bretagne). On vit
apparaître alors les premiers calculateurs binaires : le Bell Labs Relays Computer de Stibitz (1937),
machine qui utilisait des relais électromécaniques, puis le Z1 (1938) de Zuse ; il fut suivi du Z2 (1939),
puis du Z3 (1941) qui disparut dans les bombardements.
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Enfin et surtout apparut en 1944 la machine Harvard-IBM, appelée plus tard MARK 1, réalisée
conjointement par Aiken (université de Harvard) et par IBM. Cette machine concrétisait les idées de
Babbage. Elle pesait 5 tonnes, avait 16,6 m de long et 2,60 de haut. Elle comprenait 800 000 éléments
dont 3 000 relais. Les informations étaient transmises par ruban perforé et la mémoire était constituée
d'accumulateurs à roues et cadrans. Elle possédait une horloge de synchronisation et nécessitait un
refroidissement avec des tonnes de glace. Elle réalisait une addition en 0,6 s, une multiplication en 6 s
et une division en 12 s. Des versions suivantes furent élaborées : MARK II (1944), MARK III (1949) et
MARK IV (1952).
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Le premier calculateur électronique opérationnel fut l'ENIAC (Electronic Numerical Integrator And
Calculator) réalisé en 1946 par J.P.Eckert et J.W.Mauchly. Cette machine qui pesait 30 tonnes occupait
un volume de 85 m3 et une surface au sol de 160 m2, contenait 18 000 tubes et consommait 150 kWh
(équivalent au chauffage d'un immeuble). Elle fut élaborée à Philadelphie à l'Université de Pennsylvanie
(Moore School).
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Dans la machine précédente, le programme était communiqué à l'unité de traitement au fur et à mesure
de l'exécution, de l'extérieur. C'est en 1948 que fut réalisée la première machine à programme enregistré
et donc, nous pouvons le dire, le premier ordinateur : l'IBM SSEC (Selective Sequence Electronic
Calculator). 100 fois plus rapide que MARK 1, cette machine possédait 21 400 relais électromécaniques
et 13 500 tubes à vide et les instructions des programmes étaient traitées comme des données. Cependant,
cette machine n'était pas totalement électronique ; ce fut par contre le cas de l'ordinateur EDSAC
(Electronic Delay Storage Automatic Calculator) en 1949 et de la machine de Manchester de Williams,
Newmann, Kilburn, Good en 1948.
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La période qui suivit vit se développer la technologie des "lignes à retard" employée dans BINAC
(1949), WHIRLWIND (1950), UNIVAC I (1951). Puis les tubes électroniques remplacèrent les lignes
à retard et furent mis en œuvre sur IBM 701 (1953). Une autre technologie des mémoires vit le jour,
celle des tambours magnétiques employée sur le GAMMA ET de Bull en 1958. Enfin apparurent la
technologie performante des mémoires à tores de ferrite sur UNIVAC 1103A (1954) et IBM 704 (1954).
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La miniaturisation n'a cessé de croître (paradoxal, non !) pour aboutir vers 1975 à la VLSI (Very
Large Scale Integration), puis à l'ULSI (Ultra Large Scale Integration) l'apparition des
microprocesseurs en 1971, puis des micro-ordinateurs en 1973 a permis le développement de
l'informatique personnelle ou micro-informatique
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La fin des années 70, puis les années 80 ont vu un essor particulièrement remarquable de l'informatique
"personnelle".
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De fait, les innovations en matière de technologies électroniques n'ont cessé de se succéder : En 2010,
Intel produit le Intel Core i7 (Gulftown ) avec 1 170 000 000 transistors, une finesse de gravure 0,032
mm, (1 cheveu : 100 mm) et une puissance de 147 600 MIPS.
La loi de Moore est bien vérifiée : Le nombre de transistors par puce quadruple tous les 3 ans.
Aujourd'hui concurrencé par Samsung, Apple s'est montré ces dernières années un leader en matière
d'innovation s'orientant vers les téléphones intelligents (smartphones) comme l’IPhone ou vers les
tablettes tactiles comme l’IPad:
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Les réseaux de transmission d'informations, les banques de données et la conjugaison de l'informatique avec les
télécommunications ont donné naissance à la télématique dans un premier temps, à Internet de nos jours.
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Les technologies employées pour la fabrication des composants électroniques ont fait chuter le coût des
matériels de façon quasi-exponentielle (heureusement !).
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La problématique du stockage
Numériser l'information, c'est bien, mais la stocker efficacement (pour la retrouver rapidement) c'est
mieux !
La technologie a permis des progrès considérables en ce domaine. Rappelons pour fixer les idées
l'évolution du stockage personnel :
Figure 1 :
5ème génération
1984 Macintosh, stations Sun
"réseau local" ?
Matériel : Microprocesseurs : 8 MHz, 512 Ko à 1 Mo de RAM
Logiciel : (MSDOS) MacOs avec icônes et souris : métaphore du bureau
Microordinateur individuel familial et de bureau, apparition progressive de la
Usage :
mise en réseau local, politique de downsizing en entreprise
6ème génération
1992 PC Wintel
"internet" ?
Microprocesseurs : 33 MHz, 640 Ko à 4Mo de RAM (1992), 10M de transistors,
Matériel : 1GHz, 128Mo
super ordinateurs : 150 Gigaflops (Fujitsu VPP 700, 1999)
Logiciel : Butineur pour le web (1994), e-mail, multimédia, jeux 3D
- Quels sont les grands pionniers qui ont contribué à l’éclosion des ordinateurs jusqu’à
notre époque ?
- Les différentes générations d’ordinateurs
- L’apport des transistors dans l’évolution de la technologie du numérique
Chapitre
1
Introduction aux systèmes numériques
En quelques lignes …
Les informations traitées par les ordinateurs sont toujours de types binaires (0, 1). En clair, le texte, les
chiffres, les caractères spéciaux, sont représentés en une suite de 0 et 1.
Le bit (binary digit) est la plus petite unité d’information gérée par l’ordinateur. Il est représenté par la
valeur 0 ou 1 encore appelés chiffres binaires. Un groupe de huit (8) bits constitue un (1) Octets et un
(1) Octet correspond à 1024 Kilobits *.
Le codage d’une information sur une machine consiste à établir une correspondance entre une
représentation externe (Par exemple un caractère saisi au clavier) et une représentation interne
(lorsqu’une information est présente sur une carte mère d’une unité centrale).
En électronique, le système binaire est réalisable à l’aide des bistables. Un bistable est un montage de
transistors* permettant d’obtenir deux états (état logique 0 et état logique 1).
1. Les transistors
1.1. Les transistors bipolaire
1.1.1. Généralités
Le transistor bipolaire est l’un des dispositifs à semiconducteur les plus utilisés à l’heure actuelle dans
les rôles d’amplificateur et d’interrupteur. C’est un élément composé de deux jonctions pn.
1.1.2. Définitions
Le transistor bipolaire est un dispositif présentant trois couches à dopages alternés npn ou pnp :
Les deux jonctions qui apparaissent dans le transistor sont désignées par le nom des deux régions entre
lesquelles elles assurent la transition : on trouve, par conséquent, la jonction base-émetteur (BE)
également dénommée jonction de commande et la jonction base-collecteur.
1.1.3. Hypothèse
Le principe de superposition s’applique aux charges injectées par la jonction BE et aux charges injectées
par la jonction BC. On peut donc étudier séparément l’effet de chaque jonction.
Les divers cas de fonctionnement du transistor dépendent des valeurs des tensions aux jonctions BE et
BC. Si l’on considère l’état bloqué et l’état passant de chaque jonction, on dénombre quatre modes de
fonctionnement possibles :
Figure 4: Illustration du graphique du transistor bipolaire
– le transistor est bloqué lorsque ses deux jonctions sont en polarisation inverse ;
– le transistor est en fonctionnement normal direct lorsque la jonction de commande BE est en
polarisation directe et que la jonction BC est en polarisation inverse ;
– le transistor est en fonctionnement normal inverse lorsque la jonction de commande BE est en
polarisation inverse et que la jonction BC est en polarisation directe ;
– le transistor est saturé lorsque ses deux jonctions sont en polarisation directe.
a) Blocage
Aucun courant ne circule dans un transistor bloqué puisque ses deux jonctions sont polarisées en sens
inverse. Le transistor se comporte comme un circuit ouvert de telle sorte que le collecteur est isolé de
l’émetteur.
b) Fonctionnement normal direct
La jonction BE détermine le débit des électrons. La jonction BC, polarisée en inverse, n’influence
d’aucune manière le débit des électrons. On peut montrer qu’un courant circule alors de l’émetteur vers
le collecteur, de la forme :
Lors de la fabrication des transistors on met tout en œuvre pour que le courant de base en mode direct
soit le plus faible possible. En particulier, l’émetteur est dopé beaucoup plus fortement que la base pour
que les électrons injectés dans cette dernière soient plus nombreux que les trous injectés dans l’émetteur.
De plus, on réalise des bases aussi étroites que possible de telle sorte que, pendant leur transit, les
électrons n’aient que peu de chance de s’y recombiner. Le gain de courant en mode direct atteint des
valeurs se situant entre 100 et 1000 pour des transistors de petite puissance
(inférieure à 1W).
Le gain de courant inverse, du fait de la technologie, est plus petit que le gain de courant direct : dans
un transistor discret de petite puissance il peut être compris entre 1 et 10 alors qu’il devient beaucoup
plus petit que 1 dans les transistors intégrés, c’est-à-dire fabriqués à partir de la même matrice en
silicium.
d) Saturation
En saturation, les deux jonctions du transistor conduisent. Il est à remarquer que le courant qui circule
de l’émetteur au collecteur est inférieur à celui qui circulerait si seulement l’une ou l’autre jonction
était polarisée en sens direct sous même tension.
Sauf près de l’interface oxyde-semiconducteur, ces jonctions sont polarisées en sens inverse. Dans la
figure ci-dessous, on a représenté différents symboles couramment utilisés pour les transistors MOS.
2. Les bascules
Introduction
Les circuits de logique séquentielle sont des circuits dont la variable de sortie dépend aussi bien des
variables d’entrées que des états intermédiaires internes, ou des états mémoires du circuit. Ce sont des
circuits réalisés avec deux (2) transistors couplés de façon qu’à la fois un transistor soit bloqué, et un
autre passant.
Figure 7 : Structure interne
d’une bascule
Analyse du montage
À la mise sous tension du circuit, il y aura une tension élevée à la base d’un des transistors (T 1 ou T2).
Supposons qu’il y ait une tension élevée à la base T1, celui-ci est donc saturé. IB , IC et IE circulent ; On
a donc :
𝑣𝑐𝑐 = 𝑅1 𝐼𝑐1 + 𝑉𝐶𝐸1 ; 𝑣𝐶𝐸1 é𝑡𝑎𝑛𝑡 𝑓𝑎𝑖𝑏𝑙𝑒, 𝑣𝑐𝑐 𝑠𝑒𝑟𝑎 𝑅1 𝐼𝐶1
Toute la tension 𝑣𝐶𝐶 se concentre donc aux bornes de 𝑅1
- 𝑄 = 0; 𝑣𝐶𝐶 = 𝑍1 𝐼𝐵1 + 𝑉𝐵𝐸2 ; tension insuffisante pour assurer une 𝑉𝐵𝐸 de saturation ; T2 sera
donc bloqué ; 𝑣𝑐𝑐 = 𝑅2 𝐼𝐶2 + 𝑉𝐶𝐸2 ;
Or IC2 = 0 alors, 𝑣𝑐𝑐 ≈ 𝑣𝐶𝐸2 (Tension élevée au collecteur) de T2 : Q*=1
Nous aurons donc un état où la tension faible au niveau du collecteur de T 1 entrainera Q = 0 et une
tension élevée au niveau du collecteur de T2 qui donnera Q*=1.
En fonction de la nature des impédances Z1 et Z2, on distingue plusieurs variantes de bascules. Les
impédances de transfert ne sont pas identiques ; d’un côté, il y a une résistance en parallèle avec un
condensateur, et de l’autre il y a une impédance purement capacitive.
Les bascules sont les plus petites mémoires qui puissent exister. Elles permettent de stocker des mots
ayant une longueur de 1 bit (soit 1 ou 0).
Une bascule est un circuit séquentiel qui a une ou plusieurs entrées et deux sorties complémentaires
noté Q ou Q*.
En régime statique :
- Lorsque Q = 0 alors Q*=1 ; Figure 8 : Représentation
- Lorsque Q = 1 alors Q*=0 ; d’une bascule
Q est appelée sortie normale alors que Q* est appelée sortie inverseuse ou complémentaire.
La réponse en sortie d’une bascule dépend de la variable d’entrée, mais également de l’état
antérieur de la sortie.
2.1. Bascules RS
On distingue la bascule RS-NOR et la RS-NAND. Chaque types a deux entrées qui sont R et S, et
deux sorties Q et Q*.
2.1.1. Bascule RS-NOR
En retro-couplant deux portes NOR, on obtient la bascule RS-NOR dont le schéma couplet en
éléments discrets est représenté selon le schéma ci-dessous :
Figure 9 : Bascule RS-NOR
Fonctionnement
- R=S=0 (Au départ Q=1 et Q*=0) no change | La bascule
ne change pas d’état ;
- R=1 ; S=0 (Au départ Q=1 et Q*=0) | Q=0 et Q*=1
- R=0 ; S=1 (Au départ Q=0 et Q*=1) | Q=1 et Q*=0
- R=S=1 (Au départ Q=0 et Q*=1) | Q=Q*=0 ; état interdit
NB : R (Reset qui signifie mise à 0) est une entrée qui sert à forcer la sortie à 0 ;
S (Set qui signifie mise à 1) est une sortie qui permet de forcer la sortie à 1 ;
Les sorties R et S sont actives à l’état haut.
Timing ou chronogramme
Un timing est une représentation temporelle des signaux.
- Exemple : Représentation d’un circuit RS-NOR activé à l’état haut
Cette bascule est constituée de deux (2) entrées qui sont, l’entrée D (Data) et l’entrée E (Enable).
L’entrée D est l’entrée des données tandis que E est l’entrée de validation.
Le rôle d’une bascule D est simplement de recopier ce qui se trouve à son entrée. Cette copie n’est
possible que s’il y a une autorisation.
Les critères d’une autorisation dépendent de l’état de l’entrée E (E=0 ou E=1). Lorsque la bascule est
autorisée à recopier, elle est bloquée ou en mode mémoire.
Remarques
- Lorsque E=0, la bascule est en mode
mémoire
- Lorsque E=1, la bascule est en mode
transparent
Cp : Clock pulses
Figure 15: Chronogramme d’une Bascule D flip flop activée sur front montant
J J
K K
- L’entrée J joue le rôle de l’entrée S (Bascule RS), tandis que l’entrée K joue le rôle de S.
Le fonctionnement de cette bascule se résume comme suit :
- J=K=0 : la bascule ne change pas d’état : (no change) ;
- J=1 ; K=0 : La sortie et forcée à 1 ;
- J=0 ; K=1 : La sortie est forcée à 0 ;
- J=K=1 : Basculement ; la bascule change d’état (change).
Figure 21:
Chronogramme d’un
compteur à cycle
complet
Exemples d’application
- Conversions série ⟷ parallèle et parallèle ⟷ série ;
- Division/multiplication par des puissances de deux ; pour diviser un nombre binaire par 2, en effet, il
suffit de décaler ses bits d’un rang vers la droite.
3.3. Registres tampon (ou latches)
C’est une association de bascules (D, le plus souvent), sans interactions directes les unes avec les autres :
un registre tampon met en mémoire sur ses sorties le mot présent sur ses entrées à la dernière impulsion
d’horloge, et le garde jusqu’à la prochaine impulsion d’horloge.
Dans cet exemple, la fréquence de l’horloge 2 doit être le cinquième de celle de l’horloge 1.
- Entrée d’inhibition : le compteur est inhibé quand cette entrée est activée; le mot binaire qu’il
délivre reste inchangé à chaque impulsion d’horloge ;
- Entrée de chargement : quand cette entrée est activée et que survient l’impulsion d’horloge, le
mot délivré par les sorties du compteur n’est pas incrémenté 5.14 mais remplacé par le mot
présent sur les entrées de données ;
- Entrées de données : le mot appliqué sur les entrées est transféré sur les sorties de façon
synchrone quand l’entrée de chargement est activée ;
- Entrée de remise à zéro: quand elle est activée, le compteur est remis à zéro de façon synchrone.
- Un programme est une suite d’instructions binaires envoyées sur les entrées de contrôle (R, L
et E) et les entrées de données du compteur programmable, appelé pour l’occasion ( compteur
de programme).
- Ce sont des ( boîtes noires ), avec des entrées d’adresse, des entrées de données et des sorties
de données. On y trouve aussi une entrée de commande lecture/écriture, permettant de choisir
le mode de fonctionnement :
- – soit écrire une donnée à l’adresse définie par le mot d’adresse ;
- – soit lire la donnée présente à l’adresse définie par le mot d’adresse, et qui y a été écrite
antérieurement. Il s’agit d’une amélioration de la fonction de mémoire temporaire d’un registre
tampon : on a la possibilité de stocker plusieurs mots simultanément.
CPU signifie Central Processing Unit. Le microprocesseur est un circuit intégré qui comporte :
1. Un circuit séquentiel qui réalise les actions demandées par les instructions. Chaque instruction
est un mot binaire qui est appliqué sur les entrées de ce circuit. Les actions qu’il accomplit se
limitent à des transferts de données entre des registres et un compteur de programme ;
2. Une unité arithmétique et logique. Les données et les instructions transitent par l’intermédiaire
d’un bus de données interne. Le circuit séquentiel contrôle ces transferts par l’intermédiaire des
lignes de contrôle.
Le microprocesseur doit fonctionner avec un certain nombre de circuits associés. Le programme est
contenu dans une mémoire extérieure. Une mémoire peut de plus être nécessaire pour contenir des
résultats qui devront être réutilisés. Les entrées et les sorties du système se font le plus souvent par
l’intermédiaire de circuits d’entrée/sortie spécialisés. Les circuits associés sont connectés au
microprocesseur par les bus (données et adresses) et les lignes de contrôle :
Cours d’architecture des ordinateurs
Chapitre 2 ARCHITECTURE DE BASE ET
FONCTIONNEMENT D’UN ORDINATEUR
1-Introduction
Dans cette partie, nous décrivons rapidement l’architecture de base d’un ordinateur et les principes de
son fonctionnement.
Un ordinateur est une machine de traitement de l’information. Il est capable d’acquérir de l’information,
de la stocker, de la transformer en effectuant des traitements quelconques, puis de la restituer sous une
autre forme. Le mot informatique vient de la contraction des mots information et automatique.
Les deux principaux constituants d’un ordinateur sont la mémoire principale et le processeur. La
mémoire principale (MP en abrégé) permet de stocker de l’information (programmes et données), tandis
que le processeur exécute pas à pas les instructions composant les programmes.
Un processeur est un circuit électronique complexe qui exécute chaque instruction très rapidement, en
quelques cycles d’horloges. Toute l’activité de l’ordinateur est cadencée par une horloge unique, de
façon à ce que tous les circuits électroniques travaillent ensemble. La fréquence de cette horloge
s’exprime en GHz (milliards de battements par seconde)
Le processeur est parfois appelé CPU (de l’anglais Central Processing Unit) ou encore (Micro-
processing Unit) pour les microprocesseurs.
Un microprocesseur n’est rien d’autre qu’un processeur dont tous les constituants sont réunis sur la
même puce électronique (pastille de silicium), afin de réduire les coûts de fabrication et d’augmenter la
vitesse de traitement. Les micro-ordinateurs sont tous équipés de microprocesseurs.
L’architecture de base des processeurs équipant les gros ordinateurs est la même que celle des
microprocesseurs.
La mémoire est divisée en emplacements de tailles fixe (par exemple 8 bits) utilisés pour stocker les
instructions et les données.
En principe, la taille d’un emplacement mémoire pourrait être quelconque ; En fait, la plupart des
ordinateurs en service aujourd’hui utilisent des emplacements qui utilisent des groupes d’octets (byte en
anglais, soit 8 bits, unité pratique pour coder un caractère par exemple).
Les informations échangées entre la mémoire et le processeur circulent sur des bus.
Un bus est simplement un ensemble de n fils conducteurs, utilisés pour transporter n signaux binaires.
Le bus d’adresse est un bus unidirectionnel : seul le processeur envoie des adresses.
Il est composé de n fils ; on utilise donc des adresses de n bits. La mémoire peut posséder au maximum
2n emplacements (adresses 0 à 2n - 1).
Le bus de données est un bus bidirectionnel. Lors d’une lecture, c’est la mémoire qui envoie un mot sur
le bus (le contenu de l’emplacement demandé) ; lors d’une écriture, c’est le processeur qui envoie la
donnée.
Le processeur est capable d’exécuter des programmes en langage machine, c’est à dire
composés d’instructions très élémentaires suivant un codage précis. Chaque type de processeur est
capable d’exécuter un certain ensemble d’instructions, son jeu d’instructions.
Pour écrire un programme en langage machine, il faut donc connaître les détails du fonctionnement du
processeur qui va être utilisé.
3.2. Instruction
Une instruction désigne une étape dans un programme informatique. Une instruction dicte à
l'ordinateur l'action nécessaire qu'il doit effectuer avant de passer à l'instruction suivante. Un programme
informatique est constitué d'une suite d'instructions.
3.3. Données
En informatique, une donnée est la représentation d'une information dans un programme : soit
dans le texte du programme, soit en mémoire durant l'exécution. Les données, souvent codées, décrivent
les éléments du logiciel tels qu'une entité, une interaction, une transaction, un évènement, un sous-
système
3.4. Horloge
C’est un circuit qui émet des impulsions électroniques régulières, synchronisant toutes les
actions du microprocesseur.
3.5. Décodeur
C’est un circuit qui détermine le type d’opération qui doit être fait, parmi toutes les opérations
possibles.
3.6. Séquenceur
C’est le circuit qui génère des signaux de commandes.
3.7. Registres
Les registres sont des petites mémoires internes très rapides d’accès utilisées pour stocker
temporairement une donnée, une instruction ou une adresse. Chaque registre stocke 8, 16 ou 32 bits.
Le nombre exact de registres dépend du type de processeur et varie typiquement entre une
dizaine et une centaine. Parmi les registres, le plus important est le registre accumulateur.
Étape 2
Une impulsion (commande) de lecture, générée par l’unité de commande, provoque le transfert de
l’instruction cherchée vers registre mot (RM)
Étape 3
Transfert de l’instruction dans le Registre Instruction (RI) (Instruction = Code Opération + Code
opérande) ;
Étape 4
Pendant que l’adresse de l’opérande est envoyée vers le registre d’adresse (RA), le code opération est
transmis au décodeur qui détermine le type d’opération demandée et le transmet au séquenceur qui
envoie un signal sur la ligne de sortie correspondante ;
Étape 5
Le Compteur Ordinal (CO) est incrémenté (ajout d’une nouvelle valeur) en vue du cycle de recherche
suivant.
1 3
CO RI
4
5
DECODEUR
4’
SEQUENCEUR
HORLOGE
Étape 3
L’opération est effectuée sous contrôle du séquenceur.
Une fois le cycle d’exécution terminée, l’unité de commande passe immédiatement au cycle de
recherche suivant et prend en compte la nouvelle instruction indiquée par l’adresse contenue dans le
compteur ordinal (CO).
RA MÉMOIRE RM
2
ACCUMULATEUR
1
UAL
SÉQUENCEUR
3
C’est l’unité de commande qui déclenche chacune de ces actions dans l’ordre. L’addition proprement
dite est effectuée par l’UAL.
5- Les indicateurs
Les instructions de branchement conditionnels utilisent les indicateurs, qui sont des bits spéciaux
positionnés par l’UAL après certaines opérations. Les indicateurs sont regroupés dans le registre d’état
du processeur. Ce registre n’est pas accessible globalement par des instructions ; chaque indicateur est
manipulé individuellement par des instructions spécifiques. Nous étudierons ici les indicateurs nommés
ZF, CF, SF et OF.
ZF Zero Flag
Cet indicateur est mis à 1 lorsque le résultat de la dernière opération est zéro. Lorsque l’on vient
d’effectuer une soustraction (ou une comparaison), ZF=1 indique que les deux opérandes étaient égaux.
Sinon, ZF est positionné à 0.
CF Carry Flag
C’est l’indicateur de report (retenue), qui intervient dans les opérations d’addition et de soustractions
sur des entiers naturels. Il est positionné en particulier par les instructions ADD, SUB et CMP.
CF = 1 s’il y a une retenue après l’addition ou la soustraction du bit de poids fort des opérandes.
Exemples (sur 4 bits pour simplifier) :
OF Overflow Flag
Indicateur de débordement OF=1 si le résultat d’une addition ou soustraction donne un nombre qui n’est
pas codable en relatif dans l’accumulateur (par exemple si l’addition de 2 nombres positifs donne un
codage négatif).
Lorsque l’UAL effectue une addition, une soustraction ou une comparaison, les quatre indicateurs sont
positionnés. Certaines autres instructions que nous étudierons plus loin peuvent modifier les indicateurs.
- Connaitre les différentes parties d’une architecture Von Neumann, leurs compositions et
le mode fonctionnel de celle-ci ;
- Le processus de déroulement d’une opération de lecture et\ou d’écriture dans une
mémoire ;
- Rôle d’un BUS informatique et différence entre un BUS d’adresse et un BUS de données ;
- Cycle de recherche, de décodage et d’exécution d’une instruction
- Le rôle des indicateurs
Dans un ordinateur, l’élément central et le cœur se trouve être le microprocesseur. Celui-ci dialogue
avec son environnement à savoir :
- La mémoire centrale ;
- Les périphériques d’entrées/Sorties
Lors des échanges entre le microprocesseur et son environnement, des choix doivent être faits à partir
des informations (signaux) fournies par le microprocesseur. Ces choix peuvent être :
- L’accès en lecture ou en écriture ;
- Le Choix de l’opération vers la mémoire (donnée ou programme) ;
- La Détermination de l’adresse de destination ;
- La Détermination du périphérique concerné
- …
Cette sélection est réalisée à l’aide de composants électroniques appelé chipset (jeu de circuit). Ces
fonctions, aujourd’hui rassemblées dans de gros composants, étaient auparavant éparpillées dans
différents circuits.
Le PC est le type d’ordinateur que vous devez connaitre le mieux. Son architecture est organisée autour
d’une carte réunissant un maximum de fonction. Cette carte est appelée carte mère parceque c’est sur
elle que se connectent tous les éléments.
Une carte mère est caractérisée par l’ensemble des éléments qui la composent à savoir :
2.1.1. Le microprocesseur
Il s’agit du composant clé de la carte mère. C’est l’élément principal par lequel découle pour une grande
part les performances de la machine. Les choix sont :
- La marque : AMD ou INTEL ;
- Le simple, double ou quatre cœurs ;
- La fréquence (2Ghz ou plus)
Image 36 : Microprocesseur CORE 2Duo
Synthétiquement, plus la fréquence et le nombre de cœur est important, plus la puissance de la machine
est importante. Néanmoins, il ne faut pas perdre de vue que le prix augmente fortement également. De
plus pour faire de la bureautique, une machine simple cœur peut amplement suffire.
La mémoire permet de stocker les informations dans ordinateur. C’est une zone dans laquelle les
programmes et les données se trouvent avant et après leur exécution. Dans ordinateur, les deux (2) types
de mémoires qui entrent en jeu dans ce type de mémorisation sont la RAM (Random Access
Memory/Mémoire à accès aléatoire) et la ROM (Read Only Memory/Mémoire à lecture seule).
2.1.2.1. La mémoire vive (RAM : Random Access Memory : Mémoire à accès aléatoire)
La RAM est souvent appelée mémoire principale parce qu’elle est prioritairement utilisée dans les
opérations de lecture et d’écriture enclenchées par le processeur. C’est une mémoire volatile c’est-à-dire
une mémoire qui perd ses données en cas d’interruption de la tension électrique. Elle stocke les données
ainsi que les programmes qui sont en cours exécution.
Au lancement d’un programme, les fichiers sont chargés dans la mémoire. Le programme reste en cours
d’exécution tant que ces fichiers sans actifs. Le processeur exécute les instructions en provenance de la
RAM.
La mémoire vive se présente sous forme de barrette. Les caractéristiques principales de cette dernière
sont :
- Son type (DDR, DDR2, DDR3, …)
- Sa capacité 512, 1024, 2048, … (Cette capacité est exprimée en Octet) ;
- Sa vitesse qui dépend du processeur et du chipset. La vitesse est exprimée soit en fréquence,
soit en bande passante.
On distingue principalement deux (2) types de RAM : les RAM statiques (SRAM) et les RAM
dynamiques (DRAM).
2.1.2.2. La mémoire morte (ROM : Read Only Memory : Mémoire à lecture seule)
Il s’agit des mémoires qui gardent en permanence les données ou dont les données sont très rarement
modifiées. Dans un contexte d’utilisation normale, les données inscrites dans une mémoire morte ne
peuvent qu’être lues. Dans certains types de mémoires mortes, les données sont inscrites durant le
procédé de fabrication, dans d’autres cas, les données peuvent être inscrites électriquement. Il existe
plusieurs types de ROM : MROM, PROM, EPROM, EEPROM.
a) Problème posé
Précédemment nous avons souligné que presque chaque instruction du processeur réalisait un accès en
lecture et en écriture dans la mémoire vive (DRAM). Supposant que cela soit le cas, le processeur
passerait la majeure partie de son temps à effectuer des accès mémoire, et l’on n’utiliserait pas
pleinement ses fonctionnalités.
Les informations, normalement stockées dans la mémoire vive (DRAM), sont stockées dans la mémoire
cache afin que le processeur s’en serve à un instant donné. Cela réduit les échanges et par conséquent
les temps d’accès entre le processeur et la RAM
- La mémoire cache de niveau 2 (L2) : Elle est également appelée mémoire cache externe car
elle est externe à la puce du processeur. Bien qu’elle ne soit pas intégrée au processeur, sa proximité
avec ce dernier le permet de travailler à des vitesses non négligeables, et meilleures que celles de la
mémoire vive.
Un BUS n’est rien d’autre qu’un dispositif composé de n fils conducteurs assurant le transfert de données
à l’intérieur d’un ordinateur. Ce moyen de communication permet de relier plusieurs composants entre
eux. Un PC comprend de nombreux types de BUS, parmi lesquels :
Ces deux types de BUS sont des sous-ensembles du bus processeur et du bus mémoire.
Le BUS d’adresse transporte les adresses mémoire auxquelles le processeur souhaite accéder pour lire
ou écrire une donnée ou une instruction. C’est un BUS unidirectionnel.
Un BUS de données, permet la circulation des données, y compris les instructions d’un programme
entre un processeur et la mémoire (RAM ou ROM). C’est un BUS bidirectionnel.
2.1.3.4. BUS d’entrées\sorties où connecteurs d’extension
Les connecteurs d’Entrées\Sorties ou connecteurs d’extension sont des composants qui assurent les
communications entre le processeur et les périphériques. Les principaux types de connecteurs
d’extensions sont : ISA, MCA, EISA, VLB, PCI, AGP, USB, …
Ces BUS se différencient essentiellement par la quantité de données qu’ils sont capables de transférer
simultanément et par la vitesse à laquelle ils le font.
Le jeu de puces (en anglais Chipset) est un ensemble de circuits intégrés situés sur la carte mère qui
exécutent les fonctions les plus essentielles d’un système informatique. Il gère entre autres les échanges
entre le CPU, la mémoire et les différents connecteurs d’extension du PC.
Figure 34: Architecture générale
simplifiée Microprocesseur
Bus système
Contrôleur BUS
d’Entrée\Sortie
Elle est nommée ainsi car se situe à l’extrémité nord de la carte mère et permet de faire le lien entre les
BUS rapide (66 ou 100 Mhz) et les BUS AGP et PCI plus lents (respectivement 66 et 33 Mhz)
Le Pont Sud permet de faire la liaison entre le BUS PCI (33 Mhz) et le BUS ISA (8Mhz)
Le BUS AGP est un BUS 32 bits à grande vitesse puisqu’il fonctionne à 66 Mhz. Il a été conçu
spécifiquement pour accueillir des cartes vidéo. Il est relié au circuit North Bridge du Chipset. Sur la
carte mère, il se manifeste par la présence d’un seul et unique connecteur AGP.
Le BUS PCI est un BUS cadencé à 33 Mhz. Il équipe la plupart des derniers modèles d’ordinateurs à
processeur 486, et la majorité des ordinateurs dotés d’un processeur Pentium ou supérieur.
Les connecteurs PCI permettent de connecter des périphériques à haut débit tels que les cartes réseaux,
les cartes vidéo (sans présence de BUS AGP) … Le circuit South Bridge du chipset est connecté au
BUS PCI.
Une carte d’extension est un ensemble de composants placés sur un circuit imprimé qui est connectable
à la carte mère via un connecteur d’extension. Le but d’une carte d’extension est d’ajouter les capacités
ou des fonctionnalités à un ordinateur.
2.2. Le BIOS
Le BIOS (Basic Input Output System\System d’Entrée sortie de base) est un programme basique qui
établit le lien entre le matériel et le logiciel de base d’un système. Il a la charge d’amorcer l’ordinateur
avant de passer la main au système d’exploitation.
Fourni à l’origine dans une mémoire morte (ROM BIOS), le BIOS de nos jours se présente sous forme
d’EEPROM (Electricaly Erasable Programmable ROM) flash ; une mémoire non volatile que l’on peut
mettre à jour à partir d’un logiciel.
Le BIOS intègre également des routines de diagnostics qui vérifient les principaux composants de
l’ordinateur quand celui-ci est mis sous tension et un programme qui stocke des informations sur la
configuration de l’ordinateur en mémoire CMOS alimentée par une pile (pile CMOS) située sur la carte
mère.
a) Le POST
L’autotest POST vérifie le processeur, la mémoire, le chipset, la carte vidéo, les contrôleurs de lecteurs,
les lecteurs et le clavier de l’ordinateur, ainsi que les autres composants pour le fonctionnement de
l’ordinateur. En clair, le POST est l’ensemble des tests qu’effectuent le BIOS avant de démarrer le
système d’exploitation.
b) SETUP BIOS
Il s’agit d’un programme d’installation et de configuration du système, piloté par des menus, activé en
pressant sur une touche particulière pendant le POST. Il permet de paramétrer les options de la carte
mère et du Chipset, la date et l’heure, les mots de passe, les lecteurs ainsi que d’autres options systèmes
de base.
a) Le chargeur d’amorce
C’est la partie du BIOS qui permet de piloter les interfaces d’Entrées\Sorties principales du système ;
d’où le nom ROM BIOS donné parfois à la puce de mémoire morte de la carte mère qui l’héberge.
C’est un type de puce capable de stocker des informations et de les conserver même quand l’ordinateur
est éteint. Leur contenu est maintenu par un faible courant électrique fourni par une pile. Ces mémoires
peuvent être modifiées souvent sans dommage.
Le BIOS vient lire des informations dans cette mémoire quand vous allumez l’ordinateur. Il y stocke
régulièrement la date et l’heure et vient régulièrement les mettre à jour.
Les mémoires CMOS sont plus lentes que celles utilisées pour le fonctionnement courant de l’ordinateur
(la mémoire vive (RAM) est souvent de type DDRAM, SDRAM, EDO…). Les CMOS ont l’avantage
de consommer peu de courant par rapport à leurs grandes sœurs.
Cette norme mise en place dans le BIOS par le biais d’une routine, lui permet de détecter et d’installer
automatiquement tout nouveau composant matériel compatible PnP.
Introduction au matériel
Un ordinateur est un ensemble d’éléments dont la pièce maîtresse est l’unité centrale. À cette dernière,
sont reliés les périphériques : moniteur (écran), clavier, souris, imprimantes, modem, etc. On désigne
par terme "composant", les éléments qui constituent la partie matérielle de l’unité centrale ("Hardware").
Le ou les systèmes d’exploitation que vous installerez ainsi que les applications forment la partie
logicielle ("Software").
Ce premier chapitre va nous permettre de faire connaissance avec les composants matériels de la
machine.
1. Types de maintenance
Les Tâches de maintenance d’un ordinateur sont classées en deux (2) catégories :
La maintenance préventive regroupe l’ensemble des travaux destinés à faire un entretient de
l’équipement afin de prévenir contre d’éventuels disfonctionnements du matériel et des logiciels. Cette
maintenance se fait à partir des tâches telles que :
Mettre l’équipement dans un environnement ergonomique approprié ;
Nettoyage de toute sorte de poussière, toiles d’araignées, ou liquides indésirables, ;
Mise à jour des logiciels si nécessaire ; …
La maintenance curative quant à elle, consiste à intervenir directement sur l’équipement, lors des
dépannages des problèmes complexes. Cette maintenance nécessite de bonnes connaissances sur les
composants électroniques d’une carte mère ainsi que leur mode de fonctionnement.
2. La carte mère
La carte mère (" Motheboard" en anglais) désigne la carte la plus importante présente dans l’ordinateur.
C’est un circuit imprimé qui permet d’assurer les échanges de données entre les différents composants
matériels qui sont connectés à cette carte.
2.1. Facteur d’encombrement
Ce terme permet de définir les dimensions et les caractéristiques électriques de la carte mère. Plusieurs
normes ont été définies :
AT baby ou AT plein format (Advanced Technology) est un format utilisé sur les premiers
ordinateurs PC du type 386 ou 486 ;
ATX (Advanced Technology eXtended) est un format optimisé conçu par la société Intel et
permettant une meilleure organisation des éléments ;
ITX (Information Technology eXtended) est un format développé par VIA pour ses plates-
formes miniatures à faibles dissipation thermique ;
BTX (Balanced Technology eXtended) est un format visant à remplacer la norme ATX et qui
n’est compatible qu’avec un Pentium 4 ou Celeron.
Sur toutes les cartes mères, les composants suivants sont présents :
Le Chipset ou "Jeu de puces" est un ensemble de composants électroniques permettant de gérer les
échanges de données. C’est le chipset qui détermine en partie le modèle de processeur et le type de
mémoire qu’il sera possible d’installer. Les systèmes récents intègrent deux (2) éléments : le North
Bridge et le south-Bridge.
Le North-Bridge regroupe le contrôleur de mémoire, le contrôleur AGP et les autres interfaces
de bus PCI-X ;
Le South-Bridge regroupe les contrôleurs comme ATA/ATAPI, USB, FireWire/1394, etc.
Le CMOS (Complémentary Metal-Oxyde Semiconductor) est un circuit électronique qui permet de
conserver certaines informations même quand l’ordinateur est éteint. Le CMOS est alimenté par une
pile de type bouton qui est visible sur la carte mère.
Le BIOS est (Basic Input/Output System) est un ensemble de routines logicielles qui permettent le
démarrage de la machine alors même que le système d’exploitation n’est pas encore chargé.
2.3. Le processeur
Le processeur ("Microprocesseur") ou CPU (Central Processing Unit) est un circuit intégré chargé
d’interpréter les instructions et de traiter les données contenues dans la mémoire. En théorie, la vitesse
de traitement d’un processeur est exprimée en MIPS (millions d’instructions par seconde). En pratique,
cette vitesse évaluée en Hertz (Hz).
Selon le type de processeur, on distingue différentes sortes emplacements situés sur la carte mère :
Slot : sorte de connecteur rectangulaire dans lequel on enfiche le processeur verticalement ;
Socket : Connecteur carré possédant un grand nombre de petits trous sur lequel le processeur
vient directement se placer.
Si un processeur est cadencé à 1000 Mhz, cela signifie qu’il est capable de gérer 1000
millions d’impulsions (ou bit) par seconde.
Un bit ("binary digit") est une unité de mesure qui désigne la quantité élémentaire d’informations qu’est
capable de traiter un ordinateur. Il représente un chiffre au format binaire (utilisant la base 2). Signalons
enfin que 8 bits forment un octet ("Byte" en anglais).
La déduction qui s’impose est que la fréquence du microprocesseur fait directement partie de
l’évaluation des performances d’un ordinateur. Deux paramètres déterminent la fréquence du
microprocesseur.
La fréquence interne et externe, respectivement la vitesse à laquelle fonctionne le processeur et
la vitesse à laquelle il peut communiquer avec les autres composants ;
Le coefficient multiplicateur qui permet de synchroniser le processeur avec la carte mère. C’est
pour cette raison que la fréquence du processeur est un multiple de la fréquence de la carte mère.
Afin de connaitre la fréquence interne du processeur, il suffit de multiplier la fréquence du bus
du processeur par un coefficient multiplicateur. Les fréquences de base sont 66, 100 et 133 Mhz.
Par exemple, un Pentium III 866 Mhz tournera à 133 Mhz (vitesse du BUS système) multiplié
par 6.5 (coefficient multiplicateur).
Il y a d’autres éléments qui rentrent en compte :
La taille des données qu’il manipule : 16 bits, 32 bits, 64 bits, etc.
La taille du BUS externe, soit la largeur du chemin que doivent emprunter les données quand
elles sont envoyées aux autres composants. Si la largeur d’un bus externe est de 64 bits, cela
signifie qu’il peut aller chercher ("adresser"), en mémoire, 8 Octets de données (64 bits/8) en
même temps.
L’Orverclocking a pour but d’augmenter la fréquence du signal d’horloge d’un processeur au-delà de
la fréquence nominale, afin d’accroître les performances de la carte mère d’un ordinateur. Cette
opération s’effectue soit en déplacement un cavalier (jumper) sur la carte mère, soit en modifiant les
paramètres qui sont accessibles dans le SETUP du BIOS. Il existe également des programmes qui
permettent d’overclocker les processeurs.
Le principal risque de l’overclocking est la surchauffe du matériel pouvant endommagé le matériel.
Figure1 : Représentation interne d’un disque dur Image 4: Vue interne d’un disque dur
Le disque dur est souvent l’élément fondamental dans le choix d’un ordinateur,
notamment si c’est un portable.
L’ultra DMA (parfois noté UDMA) a été conçu dans le but d’optimiser l’interface ATA.
Les échanges de données se font grâce à un protocole appelé PIO (Programmed Input/Output). La
technique du DMA. La technique du DMA (Direct Memory Access) permet de soulager le processeur en
Cable select : selon la position sur la nappe IDE, le disque est déclaré en maître ou en esclave.
Cela suppose l’utilisation d’un câble IDE Ultra ATA avec trois différents couleurs de
connecteurs.
Master (maître) ou Single (lecteur seul) : à choisir si le disque est seul et en première position sur
la nappe IDE.
Slave (ou esclave) : à choisir si le disque est en seconde position sur la nappe IDE.
Master with non ATA compatible slave (maître avec un disque dur non compatible ATA) : à
utiliser si le disque dur placé en maître n’est pas compatible avec un lecteur placé en esclave.
Limit drive capacity (capacité du disque dur limité) : à utiliser si votre carte mère (très ancienne)
ne reconnaît pas correctement les disques de grande capacité. Vous avez différentes possibilités :
Single Master with Limit capacity-Slave with limit Capacity
4.1.2. Les disques SATA
La norme Serial ATA (ou "SATA") a été instaurée afin de repousser les limites de transmission des
données inhérentes aux disques IDE. Afin de relier un disque SATA à la carte mère, on utilise un câble
plat composé de sept fils et terminé par un connecteur de 8 mm de large.
Par ailleurs, le connecteur d’alimentation d’un disque SATA diffère de celui d’un disque IDE. La
génération "SATA-3" de SATA permet un débit théorique de 600 Mo/s. Rappelons qu’en réalité, un
disque SATA atteint souvent un débit réel de 200Mo/s.
Pour les lecteurs SATA, il n’y a pas de configuration maître-esclave puisque sur un
câble, SATA est branché un seul lecteur. Les connecteurs SATA sont munis de
détrompeur qui assure qu’ils sont branchés dans le bon sens.
DIMM (Dual Inline Memory Module) : Ce sont des mémoires de 64 bits qui possèdent 84
broches de chaque côté.
Image 8: Barrette DIMM
Il peut arriver qu’une barrette ne soit pas reconnue si le premier slot n’est pas rempli
en priorité.
L’indication se trouve sur la carte mère, à côté des emplacements de vos barrettes
mémoire.
La ROM
Elle programmée par le fabricant et son contenu ne peut plus être ni modifié, ni effacé par l’utilisateur.
Avantages :
Densité élevée
Non volatile
Mémoire rapide
Inconvénients
Écriture impossible
Modification impossible
Délai de fabrication (3 à 6 semaines)
La PROM
C’est une ROM qui peut être programmée une seule fois par l’utilisateur (Programmable ROM). La
programmation est réalisée à partir d’un programmateur spécifique
Avantages :
Densité élevée
Claquage en quelques minutes
Coût relativement faible
Inconvénients
Modification impossible (toute erreur est fatale)
L’EPROM ou UV-EPROM
Pour faciliter la mise au point d’un programme ou tout simplement permettre une erreur de
programmation, il est intéressant de pouvoir reprogrammer une PROM. La technique de claquage
utilisée dans celles-ci ne le permet évidemment pas. L’EPROM (Erasable Programmable ROM) est une
PROM qui peut être effacée.
Avantages :
Reprogrammable et non volatile
Inconvénients
Impossible de sélectionner une seule cellule à effacer ;
Impossible d’effacer la mémoire in-situ ;
L’écriture est beaucoup plus lente que sur une RAM (environ 1000 x)
Équipe pédagogique (ESGAE) 59
L’EEPROM
L’EEPROM (Electrically EPROM) est une mémoire programmable et effaçable électriquement. Elle
répond ainsi à l’inconvénient principal de l’EPROM et peut être programmée in-situ.
Avantages :
Comportement d’une RAM non volatile ;
Programmation et effacement mot par mot possible.
Inconvénients
Très lente pour une utilisation en RAM ;
Coût de réalisation.
La flash EPROM
La mémoire flash s’apparente à la technologie de l’EEPROM. Elle est programmable et effaçable
électriquement comme les EEPROM.
Avantages :
Comportement d’une RAM non volatile
Programmation et effacement mot par mot possible
Rapidité de lecture/écriture
Consommation réduite
Temps d’accès faible
Inconvénients
Coût très élevé
4.4. Le stockage optique
Le disque optique numérique résulte du travail mené par de nombreux constructeurs depuis 1970. La
terminologie employée varie selon les technologies utilisées employées, et, l’on retrouve ainsi les
abréviations de CD (Compact Disk), CDROM (CD Read Only Memory), CDR (CD Recordable), DVD
(Digital Video Disk), DVD ROM (DVD Read Only Memory), etc.
Un lecteur de DVD comme un graveur de DVD peut aussi lire les CD que les DVD ;
Un graveur CD peut lire toute sorte de CD ;
Les lecteurs ou les graveurs de CD ne peuvent pas lire des DVD ;
Un lecteur "Combo" est un lecteur de DVD capable de graver des CD
Les caractéristiques des lecteurs de graveurs de CD-ROM ou de DVD sont indiquées à l’aide d’un
nombre suivi de la lettre X. 1X est égal à 150Ko/s. Par exemple, pour un graveur CD, 40x/12x/48x,
signifie 40X en écriture, 12X en réécriture et 48x en lecture.
4.4.1. Nettoyer un disque
Utiliser un morceau de tissus non pelucheux pour nettoyer le disque. En aucun cas, vous ne devez
toucher à la face brillante.
Le principe n’est pas de suivre les pistes dans un mouvement circulaire mais, au contraire, d’effectuer
des mouvements du centre vers la périphérie du disque.
5. Les périphériques d’entrées/sorties
On appelle "entrées-sorties", les échanges de données entre le processeur et les périphériques qui lui
sont associés (parfois désignés sous l’acronyme I/O, de l’anglais Input/Output). Ces périphériques sont
classés selon le type de connecteur et le type de BUS.
Port série ou port COM : Ces ports sont appelés port série car les données sont transmises
sous forme de séries. Un ordinateur utilise le port série RS-232C. Il n’est plus guère utilisé sauf
dans le cas du raccordement d’un modem RTC.
Port parallèle : un port parallèle est composé de canaux qui permettent de transmettre
simultanément 8 bits (ou 1 octet). Un port parallèle permet de raccorder des imprimantes
disposant du câble correspondant.
Port USB (Universal Serial BUS) : La norme USB se divise en pas moins de trois (3)
standards…
Le standard USB 1.0 propose deux modes de communication :
12 Mb/s en mode haute vitesse ;
1.5 Mb/s à basse vitesse.
Le standard USB 1.1 propose un débit similaire.
La norme USB 2.0 permet d’obtenir des débits pouvant atteindre 480 Mbit/s
Il existe une compatibilité ascendante entre les périphériques USB 1.1 et les ports USB 2.0.
L’inconvénient est que le périphérique ne fonctionnera qu’à une vitesse limitée (1.1)
5.2. Les Types de BUS
Nous avons déjà vu que les échanges entre la carte mère et les composants se font par l’intermédiaire
des bus. Il y a différents types de bus.
ISA (Industry Standard Architecture) : Cette norme autorise des transferts de données sur 8 ou
16 bits à 8 Mhz. Elle a complètement disparu de nos jours, sauf dans les musées dédiés à
l’informatique ;
PCI (Peripheral Component Interconnect) : Le BUS PCI est un BUS 32 bits à 33 Mhz. Les
cartes mères disposent de 3 à 6 slots PCI. Il est possible d’y connecter des cartes vidéo, des
cartes réseaux, …
AGP (Accelerated Graphic Port) : Le BUS AGP permet d’accroître les performances des cartes
graphiques. La carte version 2.0 du BUS AGP a offert le mode AGP 4X qui permet l’envoi de
16 octets par cycle. La version 3.0 du BUS AGP double le débit de l’AGP 2.0 en proposant un
mode AGP 8x.
PCMCIA (Personal Computer Memory Card International Association) : Les cartes qui sont
reliées à ce bus ont le format d’une grosse carte de crédit. Ce type de connecteur est utilisé pour
les ordinateurs portables.
Firewire (IEEE 1394) : Ce type de BUS est beaucoup plus rapide que l’USB (400Mo/s contre
12Mo/s).
PCI express : Ce type de BUS est destiné à remplacer tous les BUS internes d’un ordinateur,
dont le PCI et l’AGP. Le BUS PCI express existe en plusieurs versions (1X, 2X, 4X, 8X, 12X,
16X et 32X) selon le nombre de connecteurs de ligne dont il dispose. Il autorise des débits
compris entre 250Mo/s et 8 Go/s, soit près de 4 fois le débit maximal des ports AGP 8X.
La maintenance d’un ordinateur regroupe les différentes techniques destinées à dépanner un ordinateur.
Ces techniques peuvent être classées en deux catégories :
- La maintenance physique qui consiste intervenir directement sur le matériel
- La maintenance logique qui se fait à partir des outils logiques d’un ordinateur disponibles sur un
système basique (SETUP BIOS) d’un système d’exploitation (Windows ou autres) ou d’un utilitaire
de maintenance (CCleaner, …)
Pour prévenir contre toutes sortes de pannes d’un ordinateur, il est important de faire une maintenance
préventive. Cette maintenance se fait à partir des tâches suivantes :
- Mettre l’équipement dans un environnement ergonomique approprié ;
- Nettoyage de toutes sortes de poussières, toiles d’araignées, ou liquides indésirables, ;
- Mises à jour des logiciels si nécessaire ; …
Selon le type de processeur, on distingue différentes sortes d’emplacements situés sur la carte mère :
- Slot : sorte de connecteur rectangulaire dans lequel on enfiche le processeur verticalement ;
- Socket : Connecteur carré possédant un grand nombre de petits trous sur lequel le processeur
vient directement se placer.
L’Orverclocking a pour but d’augmenter la fréquence du signal d’horloge d’un processeur au-delà de la
fréquence nominale, afin d’accroître les performances de la carte mère d’un ordinateur. Cette opération
s’effectue soit en déplacement un cavalier (jumper) sur la carte mère, soit en modifiant les paramètres qui
sont accessibles dans le SETUP du BIOS. Le principal risque de l’overclocking est la surchauffe du
matériel pouvant endommagé le matériel ; Ce qui réduit la durée de vie du composant électronique.
La défragmentation permet donc de réorganiser le stockage des fichiers dans les clusters pour optimiser
la lecture. Les clusters sont des blocs de secteurs allant de 1 à 16.
Dans une technologie ATA (aussi connue sous la dénomination IDE), la transmission des données se fait
en parallèle.
Dans une technologie SATA, la transmission des données se fait en série.
Les caractéristiques des lecteurs de graveurs de CD-ROM ou de DVD sont indiquées à l’aide d’un nombre
suivi de la lettre X. 1X est égal à 150Ko/s. Par exemple, pour un graveur CD, 40x/12x/48x, signifie 40X
en écriture, 12X en réécriture et 48x en lecture.
o En vous basant sur cours, dites le type de maintenance (logique ou physique) qui doit être
effectuée dans chacun des cas suivants :
- La date et l’heure du système ne peuvent pas être mises à jour dans Windows ;
- Espace du disque dur insuffisant ;
- Barrette mémoire insuffisante
o Quel est le rapport entre la commande DXDIAG et une architecture 32 bits ou 64 bits d’une
version de Windows ? Pourquoi un ordinateur doté d’une carte mère AT avec un processeur
Pentium I ne peut pas supporter un système d’exploitation Windows 7 64 bits ?
o Vous ouvrez une unité centrale, comment saurez-vous que la carte mère en présence est de type
AT ou ATX ? dégager les nuances qui existent entre un câble SATA et PATA. Peut-on utiliser
une alimentation d’une carte mère AT sur une carte mère ATX ? Justifiez votre réponse.
o Quel type de formatage est mis en jeu lors du formatage d’une clé USB ? Justifiez.
o Quels rôles jouent les particules magnétiques de structure binaire qui se trouvent sur la surface
d’un disque dur ?
o Dans quels cas peut-on utiliser l’Overclocking ? En quoi consiste-t-il ? Quel est le principal
risque de l’utilisation de cette technique ?
o Vous avez correctement connecté votre lecteur CD ou connecteur IDE de votre ordinateur.
Cependant, après la mise en marche de l’ordinateur, vous remarquez que le voyant lumineux du
lecteur ne s’allume pas. Quel est le problème ? Que faire pour y remédier ?
o En quoi consiste la défragmentation d’un disque ? Dans quels cas peut-on l’appliquer ?
o Vous ouvrez une unité centrale et vous avez à votre disposition une carte mère. Citez ces
différents composants.
o Vous venez d’acheter un graveur de CD (LG) CD-RW 52x32x52x pour votre PC multimédia
AMD ® Athlon à 2.4 GHz. Expliquez la signification de 52x32x52x
1. Le BIOS
Dans les cours précédents nous avons largement étudié le BIOS. Ici, il s’agira simplement de de voir
comment accéder au BIOS et les réglages qui sont utiles au dépannage d’un ordinateur.
1.1. Accéder au BIOS
Pour accéder dans le BIOS, vous devez utiliser une touche ou une combinaison de touches préétablies.
Cela dépend généralement de la marque de votre BIOS ou de celui du fabricant de la machine. Il arrive
souvent qu’en bas de l’écran, une mention généralement en anglais, l’indique. Voici quelques pistes :
- Un BIOS Award est accessible par la touche [Suppr] (l’équivalent de la touche [Del]) ;
- On accède au BIOS Phoenix en tapant sur la touche [F2] ;
- Tous les BIOS des ordinateurs de marque Compaq s’activent en tapant sur la touche [F10] ;
- Certains BIOS des ordinateurs des ordinateurs de marque IBM sont accessibles par la touche [F1] ;
Vous pouvez aussi rencontrer ces combinaisons de touches : [Ctrl][Alt][Suppr] ou [Ctrl][Alt][Esc].
.
Il n’y a pas un modèle de BIOS qui ressemble à un autre : souvent les options qui sont visibles peuvent
différer au tout. Néanmoins, vous êtes sûr de retrouver sous des noms de commandes différentes les
mêmes fonctions.
En cas de difficulté à démarrer sur le CD-ROM Windows, réglez ces trois lignes sur CD-ROM et laissez
la commande Try Other Boot sur Enable. Si vous n’avez pas le choix vous permettant de booter sur
un disque SATA, procéder à une mise à jour du BIOS.
1.5. Paramétrer le port USB
Ces commandes sont généralement présentes dans les menus Integrated Peripherals ou Chipset
Features Setup ou PNP/PCI Configuration.
La commande USB Controller doit être configurée sur la valeur "Enable". Cette option peut être
présente sous la dénomination Onboard USB Function ou On-Chip USB Controller. Vérifier que,
dans BIOS, vous n’avez pas une commande ressemblant à USB port ou, dans le cas de BIOS Phoenix,
USB Controller. La valeur affectée à cette commande peut être All, -1 ou 2 -3. Rappelez-vous qu’il
arrive que souvent que tous les ports USB d’un ordinateur ne soient pas en 2.0. Il se peut, que certains
ports correspondant à la norme la plus performante. Par ailleurs, vous devez vous assurer que les ports
USB soient bien paramétrés dans le BIOS en 2.0. Par exemple, le ports USB peuvent être en "Full
speed" ("1.1") et non en "High speed" ("2.0"). Il y a en effet une subtile différence…
Vous pouvez rencontrer également des problèmes si les vis qui maintiennent la carte mère
sur son support sont serrés trop fort, provoquant alors des problèmes d’initialisation.
Noter que la signification des bips varie grandement d’un fabricant de carte mère à l’autre.
Ce ne sont vraiment que des hypothèses de travail.
- Ouvrez le boîtier ;
- Retirez le ventilateur du processeur ;
- Retirez le processeur ;
- Procéder de nouveau à un test (sans que le processeur soit placé sur le slot de la carte mère)
Si, là encore, l’alimentation se coupe, procédez au changement de la carte mère, sinon testez un autre
processeur. Il arrive que deux (2) pièces soient en même temps défectueuses ; mais c’est très rare.
3.3. L’ordinateur fait du bruit
Cela peut provenir d’un des ventilateurs internes (celui du processeur ou de la carte graphique, par
exemple) mais aussi du ventilateur d’alimentation.
Arrêter votre ordinateur. Placer un crayon de façon à bloquer les pales du ventilateur d’alimentation.
Remettez en marche l’ordinateur. Le ventilateur étant bloqué, il ne tournera plus. Si vous avez toujours
le même bruit, ouvrez l’ordinateur et débranchez le câble d’alimentation du ventilateur placé sur la carte
graphique. Rallumer votre ordinateur. Si le bruit est toujours présent, c’est le ventilateur du processeur
qui est en cause.
3.4. L’ordinateur ralentit au bout de quelques heures d’utilisations
Et vous devez redémarrer pour que tout rentre dans l’ordre… C’est clairement un problème de
surchauffe du processeur. N’hésitez pas à faire un test en laissant ouvert le boîtier et même en favorisant
le refroidissement de la machine en laissant tourner un ventilateur juste à côté.
3.5. L’heure et la date du jour retardent
Les erreurs au démarrage peuvent être les suivantes : "CMOS battery state low/has failed " ou "CMOS
Time and Date not set". C’est dû à l’usure de la pile de la carte mère. Il vous suffit dans ce cas de la
changer. Si les symptômes persistent, c’est le signe d’un problème matériel de la carte mère.
3.6. L’ordinateur s’éteint en cours d’utilisation
Un problème d’installation électrique ou d’alimentation est souvent à l’origine de ce type de problème.
3.7. L’ordinateur se fige de manière aléatoire
C’est souvent un problème de disque dur. Procéder à une vérification du disque en vous servant des
outils logiques intégrés à votre système Windows ou Macintosh.
Pour accéder dans le BIOS, vous devez utiliser une touche ou une combinaison de touches
préétablies. Cela dépend généralement de la marque de votre BIOS ou de celui du fabricant de la
machine.
Les commandes permettant de définir les séquences de démarrage du BIOS sont généralement
présentes dans les menus BIOS Features Setup ou Advanced CMOS Setup ou BOOT. Quand
votre système démarre, il cherche un système d’exploitation à partir d’un ordre prédéfini de
lecteurs. Par exemple, la commande Boot Sequence : CD-ROM, C, A permettra de démarrer
sur le disque d’installation de votre système d’exploitation.
Lorsque le système est mis sous tension, le BIOS effectue un check-up du matériel détecté. Ce
test appelé POST (Power-On Self Test) permet de détecter un éventuel problème sur les
composants matériels ou une mauvaise configuration du BIOS. Cette détection se fait grâce à
un ou plusieurs bips sui seront émis par l’ordinateur. Voici la signification de chaque bip en
fonction du problème détecté :
- Un bip suivi de deux bips longs : Ouvrez votre boîtier, puis essayez de replacer la carte
graphique placée sur le port AGP ;
- Une série de bips espacés : c’est un problème sur les barrettes mémoires ;
- Une série de bips qui ressemble à une alarme de pompier : c’est le processeur qui est
défectueux ou mal fixé ;
- Une série de bips très rapprochés : retournez puis secouez votre clavier. Il arrive qu’une
touche reste enfoncée provoquant une alarme de la carte mère ;
- Un bip en continu : c’est le signal d’une arrivée de courant défectueuse. Vérifier si un
câble d’alimentation ne fait pas masse avec le boîtier.
- En conclusion, vous devez procéder de manière méthodique sans chercher à interpréter
l’origine de la panne. Tenez-vous aux seuls faits même s’ils ne vous apparaissent pas
forcément rationnels.
1. Installer Windows 7
Étape 1
Au démarrage de l’ordinateur, il est
demandé à l’utilisateur d’appuyer
sur une touche pour commencer
l’installation de Windows. Si
l’action est effectuée, l’écran ci-
contre s’affiche…
Étape 2
La fenêtre suivante propose le choix :
- De la langue d’installation ;
- Du Format de de l’heure…
- De la langue du clavier
Quand tous ses paramètres sont
définis, on clique alors sur Suivant ;
Étape 3
… cliquer ensuite sur Installer
maintenant, dans la nouvelle
fenêtre ;
Étape 5
… cliquer sur Personnalisation
(avancée);
Étape 6
À ce niveau, on pourrait aisément
cliquer sur Next, mais dans la
plupart des cas, un partitionnement
s’impose. Pour cela ;
- Sélectionner le lecteur qui doit être
partitionné puis cliquer sur Options
avancées ;
Étape 8
- Saisir la taille de la nouvelle
partition (dans l’exemple ci-contre,
10 Go est choisi, soit 10240 MB ;
Étape 9
On remarque, sur l’image ci-contre,
la nouvelle partition de 10Go créée
récemment ;
- Sélectionner cette partition, puis
cliquer sur Format ;
Étape 11
Sélectionner ensuite la partition où
doit être installé Windows puis
cliquer sur Suivant;
Étape 12
Il s’affiche par la suite une fenêtre
comportant les différentes étapes du
chargement des fichiers
d’installation qui permettront le
fonctionnement de Windows 7;
Étape 16
…Finalisation du chargement des
fichiers d’installation;
Étape 17
…Saisir un nom d’utilisateur dans la
nouvelle fenêtre, puis cliquer sur
Suivant;
Étape 19
Normalement, si vous disposez
d’une clé d’activation, vous devez la
saisir dans la zone CLÉ DU
PRODUIT. Cependant, une
connexion Internet est nécessaire
pour l’activation de cette clé. À ce
niveau, il n’est donc pas obligatoire
d’insérer le code de la clé
d’activation.
…Cliquer alors sur Suivant;
Étape 20
Cliquer sur Me rappeler Après
pour activer plus tard les options du
pare-feu. ; (Le pare-feu Windows
doit être temporairement désactiver
car, pendant l’installation des
logiciels d’application, il pourrait
empêcher certaines applications de
s’installer correctement)
Étape 22
… dans la liste déroulante,
sélectionner la zone Afrique
centrale Ouest, puis cliquer sur
Suivant
Étape 23
… Mise à jour des nouveaux
paramètres…
Et voilà…
L’installation de Windows est
terminée.
MS-DOS (Microsoft Disc Operating System) est un ancien système d’exploitation mono-tâche mono-
utilisateur dépourvue d’une interface graphique. Pourquoi le conserver ? Pourquoi l’étudier ?
Pour son langage qui est très utilisé :
Pour installer une machine : Préparer la machine à recevoir le futur système d’exploitation
(par exemple, partitionner et formater les partitions) ;
Pour dépanner une machine une machine lorsque l’interface graphique ne démarre pas ;
Pour préparer des scripts de commandes ou fichiers BATCH ;
Pour automatiser des traitements ;
Il sert de complément au SE muni d’une interface graphique.
Les commandes saisies au clavier permettent de faire autant de choses que l’utilisation d’une interface
graphique.
2.1. Structure du DOS
Le DOS est constitué de deux (2) parties :
a) Le Noyau
Il fournit des services des services tels que la gestion des fichiers, gestion de la mémoire, ... Il réside
dans deux (2) fichiers cachés dans le disque.
- IO.sys : C’est le lien entre le noyau et le BIOS (routine d’accès aux périphériques)
- MSDOS.sys : Primitive du DOS (routine d’accès aux lecteurs locaux, fichiers et répertoires)
b) L’interpréteur de commandes
Il est stocké dans le fichier COMMAND.COM. Il analyse les ordres tapés par l’utilisateur et les transmet
au système. Les commandes les plus courantes sont traitées directement par command.com (commandes
internes ou résidentes). Les autres sont chargées à la demande et résident dans des fichiers (commandes
externes).
2.3. Les fichiers auto-exect.bat et config.sys
Deux fichiers spécieux à MSDOS permettent une configuration du système propre à chaque
utilisateur :
a) Config.sys
Il définit les périphériques ajoutés. L’interpréteur de commandes, s’il est différent de command.com, la
taille des mémoires tampons, le nombre de fichiers qui peuvent être ouvert simultanément.
b) Autoexec.bat
Il initialise de manière personnelle le système. On va pouvoir définir le clavier en fonction de la
nationalité, un message d’invite, le chemin d’accès aux programmes souvent utilisés, le lancement d’une
application dès le démarrage de l’ordinateur.
b) Caractères spéciaux
Lors d’une recherche d’un fichier ou d’un répertoire, on peut utiliser des caractères dits spéciaux ; ce
sont :
* ; remplace une suite caractère (0à n)
?; remplace un seul caractère.
4. Commandes MSDOS
Une commande MSDOS est une commande exécutée en mode ligne de commande. Cette commande,
pour être exécutée doit être présentée dans un environnement de travail.
4.1. Syntaxe générale d’une commande MSDOS
Nom_commande[paramètre(s)][option(s)]. Les éléments de la commande sont séparés par un ou
plusieurs espaces. Les options s’expriment également sous forme d’une lettre précédée par le signe /.
Exemple :
dir
dir*.jpg
dir*.jpgw
4.2. Les commandes de base
a) Commandes sur les répertoires
Lister le contenu d’un répertoire : dir
dir*.doc ; Affiche la liste des fichiers ayant l’extension .doc
dir/p ; Affiche la liste des fichiers du répertoire courant, page par page.
dir C:\info\01 /w ; liste des fichiers du répertoire \info\01 de l’unité C :
Pour démarrer le programme msdos, on saisit CMD dans la zone de recherche du menu démarrer de
Windows.
WEBOGRAPHIE
- www.wikipedia.org
Introduction 5
Historique de l’ordinateur et de l’informatique 6
Chapitre 1 : Introduction aux systèmes numériques 18
1. Les transistors 18
1.1. Les transistors bipolaire 18
1.1.1. Généralités 18
1.1.2 Définitions 18
1.1.3 Hypothèses 19
1.1.4 Modes de fonctionnement du transistor 19
a) Blocage 19
b) Fonctionnement normal direct 19
c) Fonctionnement normal inverse 20
d) Saturation 20
1.2. Les transistors MOS (à effet de champ) 20
1.2.1. Définitions et principes de fonctionnement 21
2. Bascules 21
2.1. Bascules RS 22
2.2. Bascules D 25
3. Les registres 29
3.1. Les compteurs 29
a) Comptage et décomptage 29
1-Introduction 33
2-CPU et mémoire principale 33
2.1. Le processeur central (CPU) 33
2.2. Organisation de la mémoire principale 34
2.2.1. Opérations sur la mémoire 34
a) - Écriture d’un emplacement 34
b) - Lecture d’un emplacement 34
2.2.2. Unités de transferts 35
2.3. Les BUS 35
2.3.1. Caractéristiques d’un BUS 35
3-Autres notions importantes 36
3.1. Notion de programme 36
3.2. Instruction 36
3.3. Données 36
3.4. Horloge 36
3.5. Décodeur 36
3.6. Séquenceur 36
3.7. Registres 36
3.7.1. Accumulateur (ACC) 36
3.7.2. Registre d’adresse (RA) 36
3.7.3. Le Compteur Ordinal ou Instruction Pointer (CO) ou (IP) 37
3.7.4. Le Registre mot (RM) 37
3.7.5. Le Registre d’état 37
3.7.6. RTA 37
3.7.7. RTUAL 37
3.7.8. Le registre instruction (RI) 37
4- Cycle de recherche et d’exécution d’une instruction 37
4.1. Cycle de recherche 37
4.2. Cycle d’exécution 38
5- Les indicateurs 39
Chapitre 3 : Étude d’un ordinateur de type PC 41
1-Introduction à l’environnement d’un ordinateur de type PC 41
2-La carte mère 41