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2018-2019
Remerciements
professionnelle et personnelle.
lle.
encadrés.
A ma tente : Nassima.
l’accomplissement de ce mémoi
moire.
ABADLIA Zineb
Dédicace
Je tiens à remercier aussi mes camarades de la promotion 2014 - 20199 et toutes mes chères
GHIM Nesrine
Table des matières
Page
INTRODUCTION GENERALE ......................................................................................... 01
Introduction ...................................................................................................................................... 11
1. Aperçu hydrogéologique de la région de M’Daourouch-Dréa...................................................... 11
2. Identification des aquifères ........................................................................................................... 13
2.1. Géométrie de l’aquifère détritique ............................................................................................. 15
2.1.1. L’aquifère détritique ................................................................................................................ 15
2.1.2. Profondeur du toit de l’aquifère détritique .............................................................................. 16
2.1.3. Le mur de l’aquifère détritique................................................................................................ 17
2.1.4. L’épaisseur de l’aquifère détritique......................................................................................... 17
3. La piézométrie ............................................................................................................................... 18
4. Aquifère des calcaires fissurés, karstifié du Crétacé supérieur ..................................................... 20
4.1. Généralités sur le Karst .............................................................................................................. 20
4.2. Aquifère karstique de la région d’étude .......................................................................................... 23
4.3. Profondeur du toit de l’aquifère karstique.................................................................................. 24
Conclusion ......................................................................................................................................... 25
L’Algérie est caractérisée par un climat aride et semi-aride et figure parmi les pays où
industrielle importante.
cours de leur trajet souterrain à traversles fissures et les pores en fonction du temps
L’étude du chimisme des eaux souterraines a pour but d’identifier les faciès
chimiques, leur qualité de potabilité. Elle permet de suivre aussi l’évolution spatiale des
Pour atteindre ces objectifs, on présente cette étude qui est structurée en quatre
chapitres :
Le premier chapitre délimite la zone du point de vue géographique et identifier les différents
caractéristiques physico-géographiques.
région d’étude et la nature lithologique des formations géologiques, ainsi que le plan
tectonique régional.
1
Le troisième chapitre est réservé à l’étude hydrogéologique, la nature lithologique des
effectuées en 2016, afin d’identifier les faciès chimiques, leur origine et par conséquence
2
CHAPITRE I :
CADRE PHYSICO-GEOGRAPHIQUE
Chapitre I : CADRE PHYSICO-GEOGRAPHIQUES
1. Situation géographique :
montagneux de l’Atlas Saharien, le synclinal de Montesquieu est allongé selon une direction
de Sud-ouest et Nord-est et qui s’étend sur une superficie de 96 km2.Elle est limitée comme
suit:
3
2. Les milieux physiques de la région d’étude :
Il n’occupe qu’une très faible superficie de la région à l’extrême nord, formé par des
grés et marnes.
Il est formé des matériaux quaternaires moyens ou récents, aux sols limoneux sur une
Il est formé du quaternaire ancien au sol limoneux sur une dalle de calcaire ou calcaire-
marno.
Il occupe plus que la moitié de la surface de la région, il étend sur toute la partie sud de
3. Aperçu socio-économique :
Actuellement, c’est l’industrie avec ses différentes installations qui commence à prendre de
facteurs:
L’accroissement de la population
4. Réseau hydrographique:
4
- Oued tartag.
- Oued djerboua.
- Oued boudris.
5
CHAPITRE II :
CADRE GEOLOGIQUE
Chapitre II: APERÇU GEOLOGIQUE
Introduction :
(Fig.2) montrent que la série des formations qui affleurent dans la région d’étude est plus au
moins continue, dont les terrains des formations les plus anciennes sont des Trias, par contre
1.Stratigraphique :
Sur le territoire de la feuille 100, sont reconnus les terrains carbonatés, marins,
Quaternaire et Quaternaire.
1.1 Quaternaire:
d’épandage, les terrasses alluviales, des éboulis et des limons. Selon leurs caractéristiques, ces
Ces formations sont représentées par les dépôts gravitationnels (éboulis, gisements de
terrains), épandages (blocs, galets, sable, limon) et des basses terrasses (galets, gravier, sable,
6
1. Fig.2 : Extrait de la carte
cart géologique de M’Daourouch 1/50000 (Off
Office national de la
géologie 1989. Carte
arte géologique et notice explicative de la feuille
fe N° 100 de
M’Daourouch 1/500 000).
000)
1.2. Pliocène :
1.3. Miocène :
Il se subdivise en termes,
terme inferieur daté du Miocène inférieur-mo
moyen et supérieur
Miocène inférieur
érieur-moyen composé de conglomérats, grés,
s, argiles,
argi marnes.
7
1.4. Paléogène :
Essentiellement marneux, l’ensemble est recouvert par des formations récentes Mio-
1.5. Maestrichtien :
Les terrains maestrichtiens se divisent en deux séries formant les sous-étages inferieur et
supérieur.
Composé de marnes surmonté par des marnes argileuses et de calcaire marneux de 100
1.6. Trias :
C’est une brèche tectonique, dite « mélange », constituée des éléments et des blocs de
représente les terrains les plus récent de l’échelle stratigraphique (tableaux 1).
8
Tableau.1: synthèse litho stratigraphique de la région d’étude
2. Tectonique :
Du point de vue tectonique, la région d’étude est recoupée par un réseau de faille qu’on
NE-SW. Le rejet est de l’ordre de plusieurs dizaines de mètres. Ces deux familles de failles se
recoupent souvent, ce qui facilite l’infiltration d’une bonne partie des eaux de ruissellement.
La région d’étude est constituée d’une série de plis parallèles aux failles, de direction
9
Fig.3 : Coupe géologique extraite
extrai de la carte de M’Daourouch au 1/50000.
Conclusion :
En contexte hydrogéolo
ogéologique, la carte géologique indique que le synclinal de
10
CHAPITRE III :
HYDROGEOLOGIE
Chapitre III : HYDROGEOLOGIQUE
Introduction:
atteindre cet objectif, il est nécessaire d’avoir des informations sur la lithologie des forages et
zone concernée.
Nous avons recensé neuf (09) forages implantés dans la région et quelques sources
situées dans leur majorité en bordure du synclinal de M’Daourouch, le forage D2est observé
dans la partie Sud-est de la ville de M’Daourouch, les forages MD2, MD3 et D6 se trouvent
Ces différents points d’eau sont exploités pour l’alimentation en eau potable, nous
avons aussi noté un nombre important de puits particuliers de différentes profondeurs destinés
à l’eau potable des habitations non reliées aux réseau de distribution d’une part et d’autre part
pour l’irrigation des petites parcelles de terres cultivées ainsi que pour l’élevage (figure 4).
11
ableau.2:Inventaire des points d’eau
Tablea
Fora
Forage x y z
MD
MD2 962 320 870
MD
MD3 961 319 820
D2 968 321 900
D3 966 325 820
D4 969 325 850
D5 973 323 880
D6 967 323 845
D7 970 325 860
D8 966 326 810
Source
urce A
Ain tartag 962 321 853
Source
ce Ain madoure 968 321 922
12
2. Identification des aquifères:
déterminer la géométrie des aquifères, nous avons dépouillé les données de forage disponibles
forages mécaniques selon plusieurs directions et leur analyse nous a permis de mettre en
Nous avons réalisé trois coupes différentes d’après les logs stratigraphiques :
Coupe I : elle est orientée NW-SE, elle passe par les forages suivantes : D3, D6, D2.
CoupeII: elle est orientée NE-SW, elle passe par les forages suivantes : D7, D6, MD2, MD3.
Coupe III : elle est situéeau Nord de la zone d’étude et passant par les forages : D3, D4, D7.
Echelle
40
Altitude(m) SW NE
20
900 0
660 243
200
640
D2 D6
620
600
100 200 300 400 500 600 700 800 900 1000 1100
Distence(m)
13
Fig.6: La coupe lithostratigraphiqueII
14
2.1. Géométrie de l’aquifère
fère d
détritique :
son épaisseur.
Au centre de la région
gion d’
d’étude, l’aquifère détritique est absent (figure 8).
15
2.1.2. Profondeur du toitt de l’aquifère
l’ détritique :
16
2.1.3. Le mur de l’aquifère détritique
dé :
profondeur du murd’aquifère
fère détritique. La répartition des courbes nous
ous permet
pe de connaitre
et 7).
17
2.1.4. L’épaisseur de l’aquifèr
quifère détritique
profondeur d’épaisseurd’aquifèr
aquifère karstique (figure 11).La répartition des courbes
cou nous permet
de connaitre la profondeur
ur d’épaisseur
d’é au niveau de la région d’étude,
de, l’épaisseur le plus
centre de la région.
18
3. La Piézométrie :
D’autre part l'interprétation quantitative des cartes piézométriques permet d'identifier des
zones privilégiées pour l'implantation des ouvrages de captage et déterminer les zones de
Dans notre cas, les courbes piézométriques ont un écoulement de directions différentes
pour former une zone de convergence des eaux souterraines autour de la région de Dréa
(figure12).
L’écoulement des eaux souterraines suit l’écoulement de Oued Leghdir vers la partie
avale de la plaine, ce qui permet de mettre en évidence une alimentation de ce cours d’eau par
les eaux souterraine de la plaine, d’une part, et d’autre part nous avons calculé le gradient
Le gradient hydraulique est le rapport entre la différence de charge entre deux courbes
∆
I=
i : gradient hydraulique
870 − 810( )
= = 1.7%
3.5 × 1000
900 − 850( )
= = 2.5%
2 × 1000
19
850 − 830( )
= = 0.6%
3 × 1000
le gradient hydrauliquee est fort (2.5%) dans la partie Sud-est de la région d’étudeet moyen
20
4. Aquifère des calcaires fissurés, karstifié du Crétacé supérieur (Maestrichtien) :
sont commandés par la dissolution des roches carbonatées (calcaires et dolomies) constituant
le sous-sol des régions concernées. C’est l’eau de pluie infiltrée dans ces roches qui assure
chargeant de gaz carbonique (CO2) produit dans les sols par les végétaux et les colonies
d’Annaba)
21
L’aquifère karstique présente une organisation des écoulements souterrains, qui détermine
celle des vides qu’ils créent. Dans cette organisation (figure 14), les deux fonctions classiques
(stockage et drainage) sont séparées, au moins dans la zone noyée, et sont assurées par des éléments
L’aquifère karstique se distingue des aquifères poreux et des aquifères fissurés par le fait qu’il
possède des vides de grandes dimensions, dans lesquels les eaux souterraines sont susceptibles de
d’Annaba.)
22
L’aquifère karstique
ue possède
po des modalités d’infiltration particuliè
ticulières qui n’existent
la zone noyée.
de la plaine de Dréa-M’Daouro
aourouch, mémoire d’ingénieur départementt des ssciences de la terre
université d’Annaba).
23
4.2. Aquifère karstique de la rrégion d’étude :
24
connaitre la profondeur du toit au niveau de la région d’étude, le toit le plus profond est
Conclusion :
25
Notre région d’étude est constituée de deux aquifères : un aquifère détritique composé par
des formations plus récentes de galets, graviers et sables d’âge Mio-Plio-Quaternaire et l’autre
est karstique formé par des calcaires fissurés et karstifiés du Crétacé supérieur (Maestrichtien).
Notre région d’étude est constituée d’une zone de convergence des eaux souterraines est
26
CHAPITRE IV:
QUALITE DES EAUX
SOUTERRAINES ET L’INFLUENCE
DE LA LITHOLOGIE
Chapitre VI : QUALITE DES EAUX SOUTERRAINES ET
L’INFLUINCE DE LA LITHOLOGIE
Introduction :
relation avec la nature lithologique de la roche réservoir, d’une part et d’autre part, pour
compléter toute étude hydrogéologique. Une étude hydrochimique est toujours indispensable,
car elle permet de déterminer les faciès des eaux, leur potabilité et leur degré de pollution.
Pour connaitre les caractéristiques chimiques des eaux dans notre région, nous avons
par Mr Brahmia. Ali et qui a concerné 19 échantillons dans les puits captant la nappe libre.
1. Paramètres analysés :
Les éléments majeurs : Les cations: Ca2+, Mg2+, Na+, K+, et les anions: HCO₃⁻, NO3-,
Cl-, SO₄²⁻.
La fiabilité des analyses chimiques a été contrôlée à l’aide de la balance ionique (bi)
|∑ −∑ |
% = × %
∑ +∑
27
Tableau.3: Les concentrations des éléments chimiques en meq/l
Les valeurs de la balance ionique des différentes analyses sont regroupées dans le
tableau suivant :
28
Tableau.4 : La balance ionique des différentes analyses
Balance ionique
Point d’eau r⁺ ⁻ Commentaire
%
Source1 5.48% 6.27% 6.17% Acceptable
P1 7.629% 8.45% 5.10% Acceptable
P2 12.82% 14.08% 4.68% Excellente
P3 19.52% 21.53% 4.74% Excellente
P4 17.68 18.56% 7.60% Acceptable
P5 5.53% 6.44% 5.41% Acceptable
P6 7.92% 8.76% 5.08% Acceptable
P7 8.29% 9.25% 5.47% Acceptable
P8 7.92% 8.76% 2.74% Excellente
P9 6.98% 7.47% 3.28% Excellente
P10 7.81% 9.03% 7.24% Acceptable
P11 11.19% 12.23% 4.40% Excellente
P12 8.16% 9.22% 6.09% Acceptable
P13 9.17% 10.1% 4.85 Excellente
P14 7.43% 8.38% 6.008% Acceptable
P15 10.95% 11.90% 4.15% Excellente
P16 12.37% 15.85% 12.31% N’est pas Acceptable
Source Ain tartag 19.29% 14.31% 14.82% N’est pas Acceptable
Source Ain Madoure 7.47% 8.39% 5.80% Acceptable
D’après les résultats obtenus des différentes analyses, nous constatons que la BI est
limitée entre excellente et acceptable sauf deux valeurs ne sont pas acceptable (P16 et source
Ain tartag).
de mettre en évidence les différents éléments pouvant jouer un rôle primordial dans leur
29
2.2. Formule ioniques et faciès chimique :
Cette formule est obtenue en classant de gauche à droite par ordre décroissant les
quantités en réaction en (meq/l) du groupe des anions puis celle des cations, elle nous permet
de :
Balance
Point d’eau Formule ionique Facies chimique
ionique
( ) , ( ), ( ),
Source1 6.17% Bicarbonaté calcique
( !" ) , (#! + $ ), (%&" )
( ) , ( ), ( ),
P1 5.10% Bicarbonaté calcique
( !" ) , (#! + $ ), (%&" )
( ) , ( ), ( ),
P2 4.68% Bicarbonaté calcique
( !" ) , (#! + $ ), (%&" )
( ) , ( ), ( ),
P3 4.74% Chlorure calcique
( !" ) , (#! + $ ), (%&" )
( ) , ( ), ( ),
P4 5.14% Chlorure calcique
( !" ) , (#! + $ ), (%&" )
( ) , ( ), ( ),
P5 7.60% Bicarbonaté Magnésium
(%&" ), ( !" ) , (#! + $ ),
( ) , ( ), ( ),
P6 5.08% Bicarbonaté calcique
( !" ) , (#! + $ ), (%&" )
( ) , ( ), ( ),
P7 5.47% Bicarbonaté calcique
( !" ) , (#! + $ ), (%&" )
( ) , ( ), ( ),
P8 2.74% Chlorure calcique
( !" ) , (#! + $ ), (%&" )
( ) , ( ), ( ),
P9 3.28% Bicarbonaté calcique
( !" ) , (#! + $ ), (%&" )
30
( ) , ( ), ( ),
P10 7.24% Bicarbonaté calcique
( !" ) , (#! + $ ), (%&" )
( ) , ( ), ( ),
P11 4.40% Chlorure calcique
( !" ) , (#! + $ ), (%&" )
( ) , ( ), ( ),
P12 6.09% Chlorure calcique
( !" ) , (#! + $ ), (%&" )
( ) , ( ), ( ),
P13 4.85 Bicarbonaté calcique
( !" ) , (#! + $ ), (%&" )
( ) , ( ), ( ),
P14 6.008% Bicarbonaté calcique
( !" ) , (#! + $ ), (%&" )
( ) , ( ), ( ),
P15 4.15% Bicarbonaté calcique
( !" ) , (#! + $ ), (%&" )
P16 12.31% Enchantions rejeté /
Source Ain
14.82% Enchantions rejeté /
tartag
Source Ain ( ) , ( ), ( ),
5.80% Bicarbonaté calcique
madoure ( !" ) , (#! + $ ), (%&" )
L’interprétation des résultats du tableau fait ressortir trois familles d’eau souterraines :
Des faciès bicarbonatés calciques des majorités des échantillons indiquent une teneur élevée
Des faciès chlorurés calciques contiennent une teneur élevée en chlorure et calcium (17.67%).
Les données des faciès chimiques ont été introduites dans un logiciel de représentation
31
Fig.18: le diagramme de Piper des eaux souterraines de la plaine M’Daou
’Daourouch (R. Simler
1945 ).
Au Nord de M’Daourou
aourouch, on rencontre le faciès chimique bicarbo
icarbonaté calcique (P6,
32
A l’Est de la région d’étude, on rencontre le faciès chimique bicarbonaté calcique
4.1.1. La température:
extérieure (l’air), des saisons, de la nature géologique et de la profondeur du niveau d’eau par
rapport à la surface du sol. Selon les valeurs observées, les températures de l’eau des
échantillons prélevés sont constantes (19.7 °C), et ne dépassent pas les normes Algérien (25
°C).
33
30
25
20
T °C
15
10
5 T °C
0 Norme
Ain Madaure
source 1
P2
P3
P4
P5
P6
P7
P8
P9
P10
P11
P12
P13
P14
P15
P1
Point de prélèvement
de la plaine de M’Daourouch-Dréa.
4.1.2. Le PH:
Quand le pH est < 7 : l’eau est sous-saturée et peu encore dissoudre les carbonates.
Les variations des teneurs du PH des points d’observations des eaux de la plaine de
M’Daourouch-Dréa varient entre 7.2 et 7.8, L’alcalinité est plus prononcée dans l’eau de P6
par contre le moins d’alcalinité dans le P12 et P13 et ne dépassent pas les normes Algériennes
34
9
8,5
8
pH
7,5
7 pH
6,5 Norme
Ain Madaure
source 1
P2
P3
P4
P5
P6
P7
P8
P9
P10
P11
P12
P13
P14
P15
P1
Point de prélèvement
de la plaine de M’Daourouch-Dréa.
4.1.3. La conductivité:
valeurs des conductivités des eaux analysées dans la zone d’étude varient de 0.55 ms/m (S1) à
Les teneurs des conductivités sont élevées dans les points d’eau (P11, P16, P17, P3) et
35
160
Conductivité (mS/m) 140
120
100
80
60
40 Conductivité
20
Norme
0
P2
P3
P4
P5
P6
P7
P8
P9
P10
P11
P12
P13
P14
P15
Ain Madaure
source 1
P1
Point de prélèvement
de la plaine de M’Daourouch-Dréa.
naturelle résultante de l’interaction eau-roche, des sols, de l’air, s’y ajoutent les apports
Dans cette étude, l’analyse des échantillons prélevés a donné les résultats suivants :
La présence de cet élément dans l’eau de notre région d’étude est provient
essentiellement de la dissolution des formations carbonatés (calcaire) par des eaux chargées
en gaz carbonique. Dans les eaux de notre région d’étude les teneurs de bicarbonates varient
entre 158.6 (P4), et 414.8 mg/l (P3). La concentration des bicarbonates ne dépassent pas les
36
600
500
HCo₃⁻ (mg/l)
400
300
200
100 Hco₃⁻
0 Norme
Ain Madaure
source 1
P2
P3
P4
P5
P6
P7
P8
P9
P10
P11
P12
P13
P14
P15
P1
Point de prélèvement
de la plaine de M’Daourouch-Dréa
(gypse) du Trias. La concentration en sulfate de l’eau analysée varie entre 35mg/l (P5) et
215mg/l (P3) et ne dépasse pas les normes Algériennes de l’eau potable (200-400mg /l).
300
250
So₄⁻² (mg/l)
200
150
100
50 So₄⁻²
0 Norme
Ain Madaure
source 1
P2
P3
P4
P5
P6
P7
P8
P9
P10
P11
P12
P13
P14
P15
P1
Point de prélèvement
de la plaine de M’Daourouch-Dréa.
37
Les chlorures (Cl-):
Dans la région d’étude les chlorures sont dus la dissolution des formations
évaporitiques (gypse). La concentration en chlorures varie entre 35.5 mg/l (source1) et 319.5
mg/l (P3), et elle ne dépasse les normes Algériennes (250 mg/l) qu’au niveau des points d’eau
P3 (319.5 mg/l).
350
300
250
Cl⁻ (mg/l)
200
150
100
Cl⁻
50
0 Norme
Ain Madaure
source 1
P2
P3
P4
P5
P6
P7
P8
P9
P10
P11
P12
P13
P14
P15
P1
Pointv de prélèvement
de la plaine de M’Daourouch-Dréa.
Le sodium (Na+):
sodium varie entre 8.05mg/l (source1) et 115.81 mg/l (P3) et ne dépasse pas les normes
38
250
200
Na⁺ (mg/l)
150
100
50 Na⁺
0 Norme
Ain Madaure
source 1
P2
P3
P4
P5
P6
P7
P8
P9
P10
P11
P12
P13
P14
P15
P1
Point de prélèvement
de la plaine de M’Daourouch-Dréa.
Le potassium (K+):
Dans la zone d’étude, on retrouve le potassium dans les évaporites. La concentration de cet
élément varie entre 0.115mg/l (P1) et 0.88mg/l (P15) et ne dépasse pas les normes Algérienne
250
200
Na⁺ (mg/l)
150
100
50 Na⁺
0 Norme
Ain Madaure
source 1
P2
P3
P4
P5
P6
P7
P8
P9
P10
P11
P12
P13
P14
P15
P1
Point de prélèvement
de la plaine de M’Daourouch-Dréa.
39
Le Calcium (Ca2+):
due à la présence de gaz carbonique dans l’eau qui s’infiltre à travers ces formations. Il peut
aussi provenir des terrains gypseux. La concentration de calcium varie entre 76.16 mg/l (S1)
et 160.32 mg/l (P11) et ne dépasse pas les normes Algériennes (75-200 mg/l).
250
200
Ca⁺² (mg/l)
150
100
50 Ca⁺²
0 Norme
Ain Madaure
source 1
P2
P3
P4
P5
P6
P7
P8
P9
P10
P11
P12
P13
P14
P15
P1
Point de prélèvement
de la plaine de M’Daourouch-Dréa.
Le Magnésium (Mg2+):
concentration de cet élément varie entre 7.2 mg/l (P5) et 62.16mg/l (P3) et ne dépasse pas les
normes Algériennes (50 mg/l) sauf au niveau des points d’eau P3 (62.16 mg/l).
40
70
60
50
Mg⁺² (mg/l)
40
30
20
Mg2+
10
0 Norme
Ain Madaure
source 1
P2
P3
P4
P5
P6
P7
P8
P9
P10
P11
P12
P13
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P15
P1
Point de prélèvement
de la plaine de M’Daourouch-Dréa.
La minéralisation des eaux souterraines est due à la nature des terrains traversés et au
Dans la région de M’Daourouch-Dréa, le point essentiel est la relation qui existe entre
les faciès chimiques et la minéralisation. En effet, les points présentant un faciès bicarbonaté
calcique (S1, S2, P1, P2, P6, P7, P9, P10, P13, P14, P15) sont généralement due aux teneurs
élevées en bicarbonate et en calcium, ce qui nous laisse dire que ces eaux proviennent des
D’autre part, les points d’eau présentant un faciès chloruré calcique (P3, P4, P8, P11,
P12)ont des teneurs élevées en chlore et en calcium, ce qui révèle un lessivage des formations
argileuses et marneuses.
Le faciès bicarbonaté magnésien est observé au point d’eau (P5), traduisant des
teneurs élevées en bicarbonate et magnésium, ce qui se justifier par la lithologie des terrains
dolomitique et gypseux.
41
Conclusion :
Dans cette étude, on a réalisé plusieurs analyses pour déterminer la balance ionique
L’étude hydrochimique et les résultats des analyses des eaux souterraines de la plaine
42
CONCLUSION GENERALE
CONCLUSION GENERALE
Quaternaire. Il est formé par les sédiments suivants : marnes, argiles, graviers, limons et
calcaire.
aquifères :
Le premier est détritique, il est constitué par des formations plus récentes de galets, graviers et
Le deuxième est karstique, il est formé par des calcaires fissurés et karstifiés du Crétacé
supérieur (Maestrichtien).
région d’étude a une morphologie non uniforme, il est constituéd’une zone de convergence
des eaux souterraines, avec un gradient hydraulique faible dans un endroit et fort dans un
autre.
bicarbonaté calcique, bicarbonaté magnésien et par conséquent les minéralisations des eaux
44
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES :
42-43 46-48.
et évolution du Trias au Miocène. Rev. Géol. dyn. Et Géogr. Phys., n° sp. n° 24, n° 3, p. 201-
298.
aquifères libres.
minière, 249p.
Poitiers, France.
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REFERENCES
BIBLIOGRAPHIQUES
CONCLUSION GENERALE
Quaternaire. Il est formé par les sédiments suivants : marnes, argiles, graviers, limons et
calcaire.
aquifères :
Le premier est détritique, il est constitué par des formations plus récentes de galets, graviers et
Le deuxième est karstique, il est formé par des calcaires fissurés et karstifiés du Crétacé
supérieur (Maestrichtien).
région d’étude a une morphologie non uniforme, il est constituéd’une zone de convergence
des eaux souterraines, avec un gradient hydraulique faible dans un endroit et fort dans un
autre.
bicarbonaté calcique, bicarbonaté magnésien et par conséquent les minéralisations des eaux
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REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES :
42-43 46-48.
et évolution du Trias au Miocène. Rev. Géol. dyn. Et Géogr. Phys., n° sp. n° 24, n° 3, p. 201-
298.
aquifères libres.
minière, 249p.
Poitiers, France.
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Résumé
s’étend sur une superficie de 96 km2, avec une population dépassant 40000 habitants
(statistique 2008).
Du point de vue géologique, la région d’étude s’étend du Trias au Quaternaire. Ils sont
présentés par les formations sédimentaires suivantes : marnes, argiles, graviers, limons et
calcaires.
L’interprétation des donnés géologiques nous ont permis d’identifier deux types
d’aquifères:
Le premier aquifère est détritique,constitué par des formations plus récentes de galets,
Le deuxième aquifère est karstique, localisé dans les calcaires fissurés d’âge Crétacé
supérieur.
L’étude hydro-chimiqueindique que le chimisme des eaux souterraines est contrôlé par
qualité des eaux souterraines est liée à la lithologie des formations qui constituent la région de
M’Daourouch-Dréa.
Abstract
The M'Daourouch-Dréa region is part of the high plains of north eastern Algeria and
region covers an area of 96 km2, with a population exceeding 40,000 inhabitants (2008
statistics).
Geologically, the study area extends from the Trias to the Quaternary. They are
presented by the following sedimentary formations: marl, clay, gravel, silt and calcareous.
The interpretation of geological data has permitted us to identify two types of aquifers:
The first aquifer is detrital, consisting of more recent formations of pebbles, gravel and sand,
of Mio-Plio-Quaternary age.
The second aquifer is karstic, located in the cracked limestones of the Upper Cretaceous age.
dissolving minerals from evaporative and carbonate formations, therefore groundwater quality
is related to the lithology of the formations that constitute the M'Daourouch-Dréa region.
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