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1 X
n ————————————–
Pour tout n ∈ N∗ , on pose : Sn = .
2 k 2
Soit (un )n∈N une suite. Montrer que : lim un = 0
k=1
1 1 1 8 n→+∞
un
1) Montrer que pour tout k ¾ 2 : 2
¶ − . si et seulement si : 1) lim = 0.
k k−1 k n→+∞ 1 + un
2) En déduire que (Sn )n∈N∗ est convergente. un
2) lim = 0 et (un )n∈N est bor-
n→+∞ 1 + u2n
————————————–
née.
X
n
1
Pour tout n ∈ N∗ , on pose : Hn = . ————————————–
3 k
k=1
1 Soient (an )n∈N et (bn )n∈N deux suites stricte-
1) Montrer que pour tout n ∈ N∗ : H2n − H n ¾ . 9
2 ment positives. On suppose que : lim bn = 0 et
2) En déduire que : lim H n = +∞. n→+∞
n→+∞ an+1 bn+1
que pour tout n ∈ N : ¶ .
————————————– an bn
Montrer qu’alors : lim an = 0.
2n −2n n→+∞
Pour tout n ∈ N, on pose : un = 2 .
4 n ————————————–
1) Montrer que la suite (n + 1)u2n converge.
n∈N
10 (u
Soit n )n∈N une suite strictement positive. On
2) En déduire : lim un . un+1
n→+∞ suppose convergente de limite notée ℓ.
un n∈N
————————————–
1) Étudier lim un dans le cas où : ℓ < 1.
n→+∞
Z 2) Même question dans le cas où : ℓ > 1.
5 e
3) Montrer qu’on ne peut pas conclure dans le cas
1) Pour tout n ∈ N, on pose : In = (ln t)n dt.
1
où : ℓ = 1.
a) Montrer que la suite (I n )n∈N est convergente.
b) Montrer que pour tout n ∈ N : ————————————–
1
Christophe Bertault — Mathématiques en MPSI LIMITE D’UNE SUITE
Soit (un )n∈N une suite réelle. Montrer que (un )n∈N 2) En déduire que les suites (An )n∈N∗ et (Bn )n∈N∗
13
est convergente dans les deux cas suivants : sont adjacentes.
1) (un )n∈N est croissante et (u2n )n∈N convergente.
2) (u2n )n∈N , (u2n+1 )n∈N et (u3n )n∈N sont convergentes. ————————————–
————————————– 21
p p 1) Soit (un )n∈N une suite décroissante de li-
On pose pour tout n ∈ N : un = n − n . Xn
14 mite nulle. On pose : Sn = (−1)k uk pour
1) Étudier : lim un2 +n . En déduire que
n→+∞ k=0
la suite (un )n∈N n’a pas de limite. tout n ∈ N.
2) Soient a ∈ N et b ∈ N∗ avec : a ¶ b. a) Montrer que les suites (S2n )n∈N et (S2n+1 )n∈N
Étudier : lim un2 b2 +2an . sont adjacentes.
n→+∞
3) Montrer que tout élément de [0, 1] est b) En déduire que la suite (Sn )n∈N converge.
n
la limite d’une certaine suite extraite de (un )n∈N . X1
2) On admet que la limite : lim − ln n
n→+∞
k=1
k
————————————– Xn
(−1)k
existe et est finie. Déterminer : lim .
On admet l’irrationalité de π. Le réel tan n n→+∞ k
15 k=1
est alors bien défini pour tout n ∈ N. Montrer que la
suite (tan n)n∈N n’a pas de limite. ————————————–
————————————–
4 SUITES RÉCURRENTES « un+1 = f (un ) »
Soit θ ∈ R\πZ. Montrer
qu’aucune des deux
16
suites sin(nθ ) n∈N et cos(nθ ) n∈N n’a de limite.
Étudier la convergence des suites (un )n∈N définies
22
————————————– par : p
1) u0 = 0 et : un+1 = un + 4.
3 SUITES ADJACENTES 1 u2n + un
2) u0 = et : un+1 = .
2 un
2
X2n 3) u0 = 0 et : un+1 = ep .
1 4) u0 = 0 et : un+1 = 2un + 3.
Pour tout n ∈ N∗ , on pose : un = et
17 k 5) u0 = 2 et : un+1 = 1 + ln un .
k=n+1
X
2n
1 6) u0 = 4 et : un+1 = un − ln un .
vn = . Montrer que les suites (un )n∈N∗ et (vn )n∈N∗
k
k=n ————————————–
sont adjacentes.
————————————– 23 2x 2 − 3
X n 1) Montrer que [3, +∞[ est stable par x 7−→ .
1 p x +2
Pour tout n ∈ N∗ , on pose : un = p −2 n On note alors (x n )n∈N la suite définie par : x0 = 5
18 k
k=1 2x n2 − 3
Xn
1 p et pour tout n ∈ N : x n+1 = .
et vn = p − 2 n + 1. xn + 2
k=1 k 2) a) Étudier la monotonie de (x n )n∈N .
1) Montrer que les suites (un )n∈N∗ et (vn )n∈N∗ sont b) En déduire : lim x n .
n→+∞
adjacentes. 3) On souhaite améliorer le résultat de la question
Xn
1
2) En déduire : lim p . 2) en procédant tout à fait différemment.
n→+∞ k a) Montrer que pour tout n ∈ N :
k=1
————————————–
x n+1 ¾ 2x n − 4.
n
Y
1
Pour tout n ∈ N∗ , on pose : un = 1+ 2 b) En déduire que : x n ¾ 2n + α pour tout
19 k
k=1 n ∈ N, où α est un réel à préciser. Conclure.
1
et vn = un 1 + . Montrer que les suites (un )n∈N∗
n ————————————–
et (vn )n∈N∗ sont adjacentes.
Soit α ∈ [0, 1]. Étudier la nature de la suite
————————————– 24
(un )n∈N définie par : u0 = α et pour tout n ∈ N :
Soit α > 1. On pose pour tout n ∈ N∗ : un+1 = (1 − un ) sin un .
20
Xn
1 1 ————————————–
An = α
et B n = An + .
k=1
k (α − 1)nα−1 On note (x n )n∈N la suite définie par : x0 = 2
25
x n2 + 2
1) Montrer que pour tout x ∈ R+ : et pour tout n ∈ N : x n+1 = .
2x n
(1 + x)α ¾ 1 + αx. 1) Étudier la convergence de (x n )n∈N .
2
Christophe Bertault — Mathématiques en MPSI LIMITE D’UNE SUITE
p
2) Pour tout n ∈ N, on pose : ǫn =
xn − 2
p .
5 COUPLES DE SUITES RÉCURRENTES
2 2
a) Montrer que pour tout n ∈ N : 0 ¶ ǫn+1 ¶ ǫn2 . Soient (x n )n∈N et ( yn )n∈N deux suites réelles.
1 31
b) Montrer que : ǫ1 ¶ , puis que pour On suppose : x 0 < y0 et que pour tout n ∈ N :
10
1 2x n + yn x n + 2 yn
tout n ∈ N : 0 ¶ ǫn ¶ 2n−1 . x n+1 = et yn+1 = .
10 3 3
————————————–
p Montrer que les suites (x n )n∈N et ( yn )n∈N sont conver-
On note f la fonction x 7−→ 2 − x sur ]−∞, 2]. gentes de même limite — que l’on précisera.
26
1) Pour quelles valeurs de u0 peut-on définir une
suite (un )n∈N par la relation « un+1 = f (un ) » ? ————————————–
On suppose désormais que u0 a une telle valeur.
Soit x > 1. On définit deux suites (un )n∈N et
2) Montrer que (un )n∈N est bornée. 32
(vn )n∈N en posant : u0 = x, v0 = 1 et pour tout
3) On cherche à présent les points fixes de f ◦ f . un + vn 2un vn
a) Déterminer les points fixes de f et montrer n ∈ N : un+1 = et vn+1 = .
2 un + vn
qu’ils sont points fixes de f ◦ f . Montrer que les suites (un )n∈N et (vn )n∈N sont conver-
b) Montrer que les points fixes de f ◦ f sont ra- gentes de même limite — que l’on précisera.
cines d’un polynôme P de degré 4.
c) Vérifier que P admet −2 pour racine. ————————————–
d) En déduire les points fixes de f ◦ f .
Soient a, b > 0. On définit deux suites (an )n∈N
4) Montrer enfin que (un )n∈N est convergente et dé- 33
et (bn )n∈N en posant : a0 = a, b0 = b et pour
terminer sa limite. a n + bn p
tout n ∈ N : an+1 = et bn+1 = an bn .
————————————– 2
Montrer que les suites (an )n∈N∗ et (bn )n∈N∗ sont conver-
Soit (un )n∈N une suite réelle.
On suppose que gentes de même limite — appelée la moyenne arithmético-
27
1 géométrique de a et b mais qu’on N’essaiera PAS de dé-
pour tout n ∈ N : un+1 = u2n − . Étudier la conver-
4 terminer.
gence de (un )n∈N en fonction de u0 .
————————————–
————————————–
28 ln(1 + x)
6 SUITES DÉFINIES IMPLICITEMENT
1) On note f la fonction x 7−→ p sur R∗+ .
x
a) Montrer que ]0, 1] est stable par f . Soient a, b ∈ R avec a < b et f ∈ C [a, b[, R
34
b) Montrer que f est croissante sur ]0, 1]. une fonction. On suppose que :
c) Montrer que f possède un et un seul point — f est strictement croissante sur [a, b[,
fixe sur ]0, 1]. — f (a) ¶ 0 et lim f (x) = +∞.
x→b
2) Étudier la convergence de la suite (un )n∈N défi- 1) Pour tout n ∈ N, montrer que l’équation : f (x) = n
nie par : u0 = 1 et pour tout n ∈ N : d’inconnue x ∈ [a, b[ possède une et une seule
ln(1 + un ) solution x n .
un+1 =
p . 2) Étudier la monotonie de la suite (x n )n∈N .
un
3) Étudier : lim x n .
————————————– n→+∞
3
Christophe Bertault — Mathématiques en MPSI LIMITE D’UNE SUITE
————————————– ————————————–
nx n
A fortiori : = 1.
lim 9 THÉORÈMES DE TYPE CÉSARO
ln n n→+∞
————————————–
47
7 B ORNES SUPÉRIEURES/INFÉRIEURES 1) Soit (un )n∈N∗ une suite réelle de limite
ℓ ∈ R. Montrer l’égalité :
Déterminer les bornes inférieure et ª
supérieure des
§ 1X
n
40 1
parties suivantes : 1) n
(−1) + . lim uk = ℓ (théorème de Césaro)
n→+∞ n
§ ª n n∈Nk ∗ k=1
1 (−1) k
2) . 3) . en revenant à la définition de la limite :
p − q p,q∈Z,p6=q k + 1 k∈N∗
§ ª p a) dans le cas où ℓ ∈ R.
pq p+ q
4) . 5) p . b) dans le cas où « ℓ = +∞ » — on traiterait de
p2 + q2 p,q∈N∗ p + q p,q∈N∗ même le cas où « ℓ = −∞ ».
§ ª
q 2)
6) p
.
2 + q p,q∈N∗ a) Soit (un )n∈N une suite réelle. On suppose que :
————————————– lim (un+1 −un ) = ℓ ∈ R. Montrer qu’alors :
n→+∞
un
Soit A une
partie non vide bornée de R. Montrer lim = ℓ.
41 n→+∞ n
l’égalité : sup |x − y| x, y∈A = sup A − inf A. b) Soit (un )n∈N une suite strictement positive pour
un+1
————————————– laquelle : lim = ℓ ∈ R+ ∪ +∞ .
n→+∞ u
n p
Soient A et B deux parties non vides de R. On Montrer qu’alors : lim n un = ℓ.
42 n→+∞
v
suppose A et B adjacentes, i.e. que : nt2n n
∀(a, b) ∈ A × B, a¶b c) En déduire : lim et lim p n
.
n→+∞ n n→+∞ n!
et que : ∀ǫ > 0, ∃ (a, b) ∈ A × B/ b − a < ǫ. ————————————–
Montrer qu’alors : sup A = inf B.
————————————–
4
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Soient (un )n∈N∗ une suite réelle de limite ℓ ∈ R i) Montrer que pour tout k ∈ N, la suite
48
et (λn )n∈N∗ une suite strictement positive pour laquelle : u2k ϕ(n) n∈N possède une limite ℓk ∈ C et
X n
déterminer une expression explicite de ℓk
lim λk = +∞. Montrer qu’alors : en fonction de k pour tout k ∈ N.
n→+∞
k=1
Xn ii) Montrer que la suite (ℓk )k∈N est bornée,
λ k uk puis en déduire ℓ0 .
k=1 b) En déduire que la suite (un )n∈N est conver-
lim =ℓ (théorème de Césaro généralisé).
n→+∞ X n gente — de limite à préciser.
λk
k=1 ————————————–
————————————–
On appelle suite de Cauchy toute suite com-
53
Soient (x n )n∈N et ( yn )n∈N deux suites. On plexe (un )n∈N telle que :
49
suppose que ( yn )n∈N est strictement croissante de limite
yn+1 − yn ∀ǫ > 0, ∃ N ∈ N/ ∀p ¾ N , ∀q ¾ N , |u p −uq | < ǫ.
+∞ et que : lim = ℓ ∈ R. Montrer
n+1 − x n
n→+∞ x
qu’alors : 1) Montrer que toute suite de Cauchy est bornée.
2) a) Montrer que toute suite convergente est de
yn
lim =ℓ (théorème de Stolz-Césaro). Cauchy.
n→+∞ xn b) Réciproquement, montrer que toute suite de
————————————– Cauchy est convergente en utilisant le théo-
rème de Bolzano-Weierstrass.
Soient (an )n∈N et (bn )n∈N deux suites réelles 3) Soient a, b ∈ R avec a ¶ b et f : [a, b] −→ [a, b]
50
convergentes de limites respectives a et b. Montrer que : une fonction contractante, i.e. telle que :
1 X
n
lim ak bn−k = a b. ∃ c ∈ [0, 1[/ ∀x, y ∈ [a, b], f (x)− f ( y) ¶ c|x− y|.
n→+∞ n + 1
k=0
On souhaite montrer que f possède alors un et
————————————– un seul point fixe (théorème du point fixe de Ba-
nach).
10 THÉORÈME DE B OLZANO a) Montrer l’unicité d’un tel point fixe.
b) Montrer que f est continue sur [a, b].
E -WEIERSTRASS Soit ω ∈ [a, b] fixé. On note (un )n∈N la suite dé-
finie par : u0 = ω et pour tout n ∈ N :
Soit (un )n∈N une suite complexe telle que
51 un
pour tout n ∈ N : un+2 = un+1 + n . On pose un+1 = f (un ).
2
pour tout n ∈ N : mn = max |un |, |un+1 | . c) Grâce à une simplification télescopique, mon-
1 trer que pour tous p, q ∈ N :
1) Montrer que pour tout n ∈ N : mn+1 ¶ 1 + n mn .
2
2) En déduire que pour tout n ∈ N : mn ¶ e2 m0 , |u1 − u0 |
|u p − uq | ¶ c p .
puis que la suite (un )n∈N est bornée. 1−c
D’après le théorème de Bolzano-Weierstrass, il existe
d) En déduire que la suite (un )n∈N est de Cau-
une fonction ϕ : N −→ N strictement croissante pour chy.
laquelle la suite uϕ(n) n∈N est convergente.
e) En déduire que f possède un point fixe.
3) Montrer que pour tout n ∈ N∗ :
f) Pourquoi le résultat demeure-t-il vrai si l’on
4e2 m0 remplace [a, b] par [a, +∞[, ]−∞, b] ou R
u
ϕ(n) − un ¶ . mais pas par [a, b[, ]a, b], ]a, b[, ]a, +∞[
2n
ou ]−∞, b[ ?
4) En déduire que la suite (un )n∈N est convergente.
————————————–
————————————–
11 SUITES COMPLEXES
52
1) Soient ℓ ∈ C et (un )n∈N une suite complexe bor-
née dont toute suite extraite convergente converge Soit (zn )n∈N une suite complexe telle que pour
54 zn + |zn |
vers ℓ. Montrer qu’alors (un )n∈N converge vers ℓ.
tout n ∈ N : zn+1 = . Exprimer zn en fonc-
2) Soit (un )n∈N une suite complexe
bornée pour la- 2
quelle : lim 3un + u2n = 1. tion de n pour tout n ∈ N, puis étudier la convergence
n→+∞ de (zn )n∈N .
a) Soit ϕ : N −→ N une fonction strictement
croissante. On suppose que la suite uϕ(n) n∈N ————————————–
est convergente de limite ℓ0 ∈ C.
55
5
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————————————–