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La gestion par la peur

Une chose que savent parfaitement les politiciens, c’est que la peur est le meilleur moyen de convaincre
une population réticente à accorder son soutien au gouvernement en place. Un événement dramatique –
réel ou annoncé – permet de détourner l’attention de la population, ce qui permet au gouvernement de
« faire ce qu’il a à faire » pendant ce temps-là. Et ce processus s’est accéléré aux USA depuis les attentats
du 11 septembre, en France depuis les attentats de 2015. Par peur, les gens acceptent à peu près tout,
incluant la perte de leur liberté.

1. Utilisation de la peur

La peur est essentielle à la survie de l’humain, elle permet d’identifier les dangers et nous protège, nous
obligeant à évaluer la situation à laquelle nous sommes confrontés et à choisir le moyen de se protéger.
Ignorer la peur revient à s’exposer à des dangers.

Cette caractéristique de l’humain est bien connue des politiciens, qui l’exploitent à tout va… Quel que
soit le régime politique : la peur est utilisée pour soumettre la population, même dans les démocraties.

Machiavel a très bien exprimé ce principe : « Puisque l’amour et la peur peuvent difficilement coexister,
si nous devons choisir, il est préférable d’être craint que d’être aimé. »

Il est évident que notre monde est contingent, les réalités changent constamment, il est donc nécessaire
d’avoir un panel de dangers dans sa sacoche, car la peur s’amenuise avec le temps. Pour cela, les
gouvernements ont une aide précieuse : les médias ; ils sont les véhicules enthousiastes de la peur… Les
grands titres spectaculaires augmentent les ventes… Et c’est à chaque jour sa peur, nous avons le choix…
La population est donc maintenue dans un état constant de crainte, ce qui détourne son attention des vrais
problèmes, il est ainsi plus facile de faire accepter les nouvelles lois et réglementations. Est-ce à dire que
l’on se joue de nous depuis quelques temps avec la crise sanitaire actuelle ? Je vais tenter de la comprendre,
à savoir, si ce que nous vivons actuellement (je ne parle pas du virus en lui-même) ne serait pas une forme
de manipulation qui joue avec cette émotion qu’est la peur.

2. Covid 19 et ingénierie de la peur : mode d’emploi

« Nous sommes en guerre » … Qui ne se souvient pas de ce « nous sommes en guerre », répété à 6 reprises
dans un discours de moins de 10 minutes… De quoi mettre la population en situation de peur panique !

Alors, est-ce un choix de gouverner par la peur ? En prenant un peu de recul, depuis les années 90,
l’état de peur est devenu quasi permanent, avec les états d’urgence. Les médias ne s’arrêtent plus…
Enfin, juste un petit peu, histoire de reprendre son souffle. Alors, nous avons connu la peur des pluies
acides, du réchauffement climatique, de la raréfaction du pétrole, du terrorisme (911), des épidémies
(Strass, H1N1…), maintenant, c’est le COVID 19…
Cette période de pandémie a été gérée de façon à ce que la majorité des populations se retrouve dans
une peur permanente : ce sont les discours et les messages changeants, les injonctions contradictoires,
la mise à jour des conflits d’intérêts qui ont contribué à brouiller beaucoup d’esprits, permettant à nos
Politiques » de l’instrumentaliser, la récupérer et l’exploiter.

Cette peur engendre une angoisse permanente, se transformant en délires collectifs. Que s’est-il
passé ? Revenons à Wuhan : un laboratoire classifié P4, un confinement généralisé immédiat, la
construction d’hôpitaux « en moins de temps qu’il ne faut pour le dire » … D’autres caractéristiques
s’ajoutent ici, je parle de peurs archaïques qui ont tétanisé les populations (peste noire du moyen-âge,
et, pour revenir à notre époque, d’autres épidémies de grippes récentes). Il est fort probable que la
mémoire de ces diverses épidémies joue un rôle dans ce phénomène de peur.

Bientôt, les symptômes du délire apparaissent : moins de sens logique engendrant incohérences voire
même absurdités, perturbation de la capacité de réflexion, comportements irrationnels… La peur
diminue les capacités de raisonnement… C’est ce qui se passe actuellement. Comment se traduit donc
la peur auprès de la population ?

Parlons ici du port des masques. Nous voyons des personnes qui en insultent d’autres, les accusent de
« complotismes » si elles sont contre le port du masque. Ces personnes ne sont-elles pas atteintes d’un
autre virus, celui de l’intoxication médiatique et de la politique anxiogène ? « Contre ce virus, il n’y a pas
de remède ! » Ce masque a une force symbolique prodigieuse, ce masque en « masque » un autre :
celui qui voile sa propre conscience et sa propre liberté de penser, d’évaluer une situation, ce masque
qui occulte la raison au profit du fantasme de la maladie mortelle qui rode, de la peste qui contamine…

Nos dirigeants savent comment se traduit la peur sur la population, alors, auraient-ils laissé pourrir la
situation depuis le début, attendant que le nombre de personnes contaminées par le virus augmente,
pour confiner tout un pays ? Il est vrai que cela leur a permis de faire passer la loi d’urgence sanitaire
pour gouverner par ordonnance… Nous avons vécu :
- Le « détricotage » des lois du travail, nous ramenant quasiment à la situation d’avant-guerre ;
- L’interdiction d’un traitement qui fonctionne, et ce, à bas prix ;
- Le choix pour un traitement par un nouvel antiviral, à haut prix, mis sur le marché par un laboratoire
américain, dont l’efficacité n’est pas prouvée ;
- La recherche « à tout prix » d’un vaccin, alors que l’on sait très bien qu’aucun vaccin contre les
coronavirus n’a jamais réellement fonctionné ;
- Le refus de l’État de prendre en charge nos anciens des EHPAD ;
- L’interdiction de pratiquer à des autopsies et le refus de laisser voir les corps ;
- L’utilisation du Rivotril sans avis de la famille pour « soigner » les personnes âgées…

Au premier abord, ce comportement est digne de Machiavel…

3. Alors, que faire ?

Ici, il ne sert à rien d’informer nos gouvernants, ils le sont déjà et utilisent parfaitement leurs savoirs.
Alors, comment faire comprendre à la population que nous sommes en train de basculer dans un univers
de précaution absolue visant la totale asepsie et le risque zéro, cela pour préserver la vie alors qu’en
fait, nous sommes en train de la perdre ? La vie n'est pas la survie.

Nous devons espérer à un « éveil des consciences » de la population, et, dans cette situation de peur
permanente, ce n’est pas chose assurée. En tout état de cause, il sera nécessaire que la population prenne
de la hauteur pour analyser la situation qu’elle vit. Quand nous observons les décisions politiques prises en
phase aiguë et celles imposées actuellement, si nous les mettons en perspectives, il est évident que quelque
chose ne va pas… Nous ne pouvons que remarquer une incohérence d’une telle ampleur dans les décisions
prises qu’elle ne peut qu’entraîner de la perplexité car, nous avons vu se prendre des décisions tellement
absurdes, qu’issues de Ministres, elles ne peuvent que poser questions… Il y a-t-il « anguille sous roche »
provenant de l’industrie pharmaceutique ou… d’autres horizons ?

Ce que l’on sait, et que nos gouvernants doivent aussi savoir, c’est qu’au sortir d’un cataclysme, les
gens sont immunisés, non seulement contre la peste ou la COVID, mais aussi contre la peur… Le
gouvernant n’est plus grand-chose après avoir côtoyé la mort… Après avoir vécu un confinement total,
puis les restrictions de libertés, puis l’obligation de porter un masque, puis, pour certains, la perte de
leur emploi – car le confinement n’a pas aidé notre économie – la personne qui n’a plus rien à perdre
peut se révéler être le plus dangereux de tous les adversaires !

Pour terminer ce petit exposé, il est à se demander pourquoi toute cette incohérence ? Et cela, pas
uniquement en France… Ne pas comprendre engendre la méfiance, puis la peur, voire la panique, car
n’oublions pas que l’origine « vient » d’un virus – si dangereux que cela ? – La réponse se trouve-t-elle
dans une volonté de faire peur « pour mieux régner », ou d’un manque de préparation et de la crainte des
retombées juridiques ? Ou… D’ailleurs ?

Marie-Jeanne VOGEL

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