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L'origine du GSM remonte à l'année 1982. Alors qu'apparaissent les premiers services commerciaux
de radiotéléphone cellulaire un peu partout en Europe et aux Etats-Unis, la CEPT (Conférence
Européenne des Postes et Télécommunications) confie à un groupe de travail appelé Groupe Spécial
Mobiles la tâche de rédiger les spécifications d'un système pan européen de communication basé sur
des téléphones mobiles. La bande des 900 MHz, réservée depuis 1978 par la Conférence
Administrative Mondiale des Radiocommunications (WARC) est choisie. Le GSM livre une première
série de spécifications (dite "phase 1") en 1990, une deuxième série étant à l'étude pour ajouter de
nouvelles fonctions au produit GSM.
Ce nom s'internationalise très vite (GSM devient "Global System for Mobile communications"), la
norme étant adoptée comme standard de fait dans de nombreux pays. Le GSM devient alors le
premier système permettant à l'abonné d'utiliser son téléphone cellulaire à l'étranger. La notion
d'itinérance (roaming) est née.
Les objectifs du GSM reprennent et prolongent ceux des précédents systèmes de téléphonie mobile :
L'origine du GSM remonte à l'année 1982. Alors qu'apparaissent les premiers services commerciaux
de radiotéléphone cellulaire un peu partout en Europe et aux Etats-Unis, la CEPT (Conférence
Européenne des Postes et Télécommunications) confie à un groupe de travail appelé Groupe Spécial
Mobiles la tâche de rédiger les spécifications d'un système pan européen de communication basé sur
des téléphones mobiles. La bande des 900 MHz, réservée depuis 1978 par la Conférence
Administrative Mondiale des Radiocommunications (WARC) est choisie. Le GSM livre une première
série de spécifications (dite "phase 1") en 1990, une deuxième série étant à l'étude pour ajouter de
nouvelles fonctions au produit GSM.
Ce nom s'internationalise très vite (GSM devient "Global System for Mobile communications"), la
norme étant adoptée comme standard de fait dans de nombreux pays. Le GSM devient alors le
premier système permettant à l'abonné d'utiliser son téléphone cellulaire à l'étranger. La notion
d'itinérance (roaming) est née.
Les objectifs du GSM reprennent et prolongent ceux des précédents systèmes de téléphonie mobile :
Ce que l'on appelle une cellule, c'est la surface sur laquelle le téléphone mobile peut établir une
liaison avec une station de base déterminée. Le principe consiste à diviser une région en un certain
nombre de cellules desservies par un relais radioélectrique (la BTS) de faible puissance, émettant à
des fréquences différentes de celles utilisées sur les cellules voisines. Ces cellules doivent être
contiguës sur la surface couverte. Evidemment, le nombre de fréquences accordées au système GSM
étant restreint, l'opérateur est obligé de réutiliser les mêmes fréquences sur des cellules
suffisamment éloignées de telle sorte que deux communications utilisant la même fréquence ne se
brouillent pas.
Ensemble de cellules
L'hexagone est la forme régulière qui ressemble le plus au cercle et que l'on peut juxtaposer sans
laisser de zones vides. Toutefois, la réalité du terrain est bien différente de ce modèle théorique,
notamment en zone urbaine où de nombreux obstacles empêchent une propagation linéaire.
Pour établir une communication, il faut savoir dans quelle cellule l'abonné se trouve. C'est la
fonction de gestion de localisation.
Il doit y avoir continuité de la communication lorsque l'abonné passe d'une cellule à une
autre (transfert inter-cellulaire, communément appelé handover).
Si la mobilité d'un abonné s'étend à plusieurs pays, des accords de roaming doivent alors être passés
entre les différents opérateurs pour que les communications d'un abonné étranger soient traitées et
aboutissent.
Ensemble de cellules
L'hexagone est la forme régulière qui ressemble le plus au cercle et que l'on peut juxtaposer sans
laisser de zones vides. Toutefois, la réalité du terrain est bien différente de ce modèle théorique,
notamment en zone urbaine où de nombreux obstacles empêchent une propagation linéaire.
Pour établir une communication, il faut savoir dans quelle cellule l'abonné se trouve. C'est la
fonction de gestion de localisation.
Il doit y avoir continuité de la communication lorsque l'abonné passe d'une cellule à une
autre (transfert inter-cellulaire, communément appelé handover).
Si la mobilité d'un abonné s'étend à plusieurs pays, des accords de roaming doivent alors être passés
entre les différents opérateurs pour que les communications d'un abonné étranger soient traitées et
aboutissent.
Pour éviter les écoutes frauduleuses des communications, le système GSM utilise les moyens
suivants :
Elle permet le dialogue avec le mobile sur l'interface Air (aussi appelée interface Radio ou
interface Um). Ses principales fonctions sont :
Il assure le contrôle d'une ou de plusieurs BTS. La plupart des fonctions intelligentes de BSS
sont implantées à son niveau, notamment les fonctions de gestion des ressources
radioélectriques :
C'est la base de données qui gère les abonnés d'un PLMN donné. Elle contient toutes les
informations relatives à l'abonnement et aux droits d'accès. D'autre part, le HLR est une base
de données de localisation. Il mémorise pour chaque abonné le VLR où il est enregistré.
Le VLR (Visitor Location Register)
C'est la base de données qui gère les abonnés présents dans une certaine zone géographique.
Ces informations sont une copie de l'original conservé dans le HLR.
Il mémorise pour chaque abonné une clé secrète utilisée pour authentifier les demandes de
services et pour le chiffrement des communications. Un AuC est en général associé à chaque
HLR.
» Détection de pannes.
» Mise en service de sites.
» Modification de paramétrage.
» Réalisation de statistiques.
Dans les OMC (Operation and Maintenance Center), on distingue l'OMC/R (Radio) qui est
relié à toutes les entités du BSS, à travers les BSC, l'OMC/S (System) qui est relié au sous
système NSS à travers les MSC. Enfin l'OMC/M (Maintenance) contrôle l'OMC/R et
l'OMC/S.
C’est l’interface entre les deux sous systèmes MS (Mobile Station) et le BSS (Base Station
Sub-system. On la nomme couramment « interface radio » ou « interface air ».
L’interface Abis
C’est l’interface entre les deux composants du sous système BSS : la BTS (Base Station
Transceiver) et le BSC (Base Station Controler).
L’interface A
C’est l’interface entre les deux sous systèmes BSS (Base Station Sub System) et le NSS
(Network Sub System).
Chapitre 3 Les caractéristiques de l'interface Air
Le GSM opère dans la bande des 900 MHz, où 2 fois 25 MHz de bande ont été alloués. Les
deux parties correspondent au sens montant et au sens descendant de la liaison (uplink et
downlink). La largeur des canaux étant de 200 kHz, on obtient 124 canaux duplex qui ont été
répartis entre les deux opérateurs GSM français : SFR et Itinéris (France Télécom). La SFR
utilise les canaux 63 à 124. Les bandes des deux liaisons ont en outre été séparées par 20
MHz, ce qui porte à 45 MHz l'écart duplex. Sur une bande, on émet des signaux modulés
autour d'une fréquence porteuse qui siège au centre de la bande.
Pour le GSM, chaque porteuse est divisée en intervalles de temps (IT) appelés slots. La durée
d’un slot a été fixée à Tslot = (75/130) ms = 0.5769 ms. Un slot accueille un élément de signal
radioélectrique appelé burst.
A chaque time slot, on associe un nombre connu par la station de base (BS) et le mobile (MS).
Le numérotage des slots est cyclique de durée 3,5 heures. L’accès TDMA (Time Division
Multiple Access) permet de partager entre différents utilisateurs une bande de fréquence
donnée et, sur une même porteuse, les slots sont regroupés par paquet de 8 : Ttdma = 8.Tslot
= 4,6152 ms. Chaque utilisateur utilise alors un slot de la trame TDMA.
On considère aussi les multitrames, les supertrames et les hypertrames, fonctions de la trame
TDMA et définies comme telles : hypertrame = 2048 supertrames = 2048*51 multitrames =
2048*51*26 trames TDMA.
Les utilisateurs d’un système cellulaire sont à des distances variables de leur station de base et
subissent des délais de propagation tp différents (à titre indicatif 30 km sont parcourus en
100µs). Dans le contexte TDMA, il est ainsi nécessaire que deux mobiles qui utilisent deux
slots consécutifs n’envoient pas des bursts qui se chevauchent au niveau du récepteur de la
BTS. Le délai de propagation peut atteindre quelques centaines de ms (très faible par rapport
aux systèmes satellitaires) mais on ne peut pas le négliger car dans le cadre du GSM certaines
cellules atteignent 35 km.
En l’absence de compensation de temps de propagation tp, les bursts émis par chacun des
mobiles MS1 et MS2 se chevaucheront au niveau de la réception de la BTS :
En effectuant une gestion du paramètre TA, les bursts émis par les deux mobiles ne se
chevauchent plus. Le mobile le plus éloigné avance l'émission de chacun de ces slots d'une
durée tp par rapport à l'instant de début de slot, c'est à dire 2tp=TA.
Bilan
Avec 62 canaux et 8 intervalles de temps par canal, on a donc un système qui allie un
multiplex fréquentiel (FDMA - Frequency Division Multiple Access) et un multiplex
temporel (TDMA - Time Division Multiple Access). Un canal physique est donc défini par :
Ainsi, il apparaît de manière évidente que la capacité d’un réseau GSM est limitée par son
nombre de fréquences. C’est pourquoi la réutilisation de ces dernières est nécessaire.
La modulation choisie pour le GSM est la modulation GMSK (Gaussian Minimum Shift
Keying : modulation avec porteuse à minimum de saut de phase, gaussienne pour "arrondir"
les angles des changements).
Un mobile accède donc au réseau de manière discontinue dans le temps. Il envoie des rafales
d'informations (appelés Burst), d'une durée exacte de 156,25 bits, occupant toujours un même
intervalle de temps (Time Slot) sur un canal. L'accès au canal montant et au canal descendant
se fait toujours de façon décalée: il y a 2 slots de décalage entre le sens uplink et le sens
downlink. Ce décalage permet notamment un filtrage duplex plus simple. On a donc 4 time
slots qui permettent au mobile de faire des mesures et scruter les canaux des cellules
adjacentes dans une phase appelée "monitor".
Sur un canal physique on peut placer soit un TCH avec son SACCH associé, soit 8 canaux
SDCCH avec leurs SACCH associés : SDCCH »TCH / 8.
TCH et SDCCH
On distingue les canaux dédiés transportant des informations utilisateur ou provenant des
couches hautes du système :
SACCH
On ne peut pas dédier un canal à un mobile sans effectuer un contrôle constant pour ajuster
des paramètres afin de conserver une bonne qualité de communication. Associé aux canaux
SCH et SDCCH, le canal de contrôle SACCH (Slow Associated Control CHannel) permet
d’en effectuer la supervision (contrôle de puissance, contrôle de la qualité du lien radio,
compensation du délai de propagation par le mécanisme d’avance en temps, gestion des
mesures des stations voisines).
FACCH
Le canal SACCH permet d’écouler différents types de contrôles ou de signalisation mais son
débit étant trop faible, il ne convient pas aux actions rapides comme le handover. Si le canal
alloué est un TCH, on suspend la transmission des informations usagers afin d’écouler la
signalisation. On obtient donc un autre canal de signalisation, le FACCH (Fast Associated
Control Channel), on utilise alors une partie de la capacité. Si le canal alloué est un SDCCH,
il peut écouler lui même la signalisation comme par exemple un handover.
. une fréquence-balise sur laquelle est émis en permanence un signal modulé de puissance
constante qui permet aux mobiles de faire des mesures en puissance.
. canaux de broadcast : ils permettent aux mobiles d’accrocher au système local en acquérant
tous les paramètres analogiques et logiques nécessaires.
FCCH
Le canal FCCH (Frequency Correction CHannel) permet aux mobiles de se caler sur la
fréquence nominale de la station de base. C’est un signal sinusoïdal parfait de fréquence f0
permettant un calage fin de l’oscillateur du mobile et il est émis environ 20 fois par seconde.
SCH
Le canal SCH (Synchronisation CHannel) fournit au mobile tous les éléments nécessaires à
une complète synchronisation avec la station de base et il permet de caractériser la voie balise
par un marquage spécial. On peut alors distinguer deux types de synchronisation :
· synchronisation fine : détermination du TA (Timing Advance). La BTS effectue une
estimation du temps de propagation aller-retour à partir du burst RACH émis par le mobile, et
le paramètre TA ainsi calculé sera transmis de manière logique via le canal AGCH.
BCCH
Le canal BCCH (Broadcast Control CHannel) permet de diffuser des données caractéristiques
de la cellule. Il comprend la diffusion régulière d’informations systèmes de plusieurs types, et
cette diffusion est plus ou moins rapide suivant la nécessité du mobile. Ces informations
déterminent les règles d’accès à la cellule : paramètres de sélection de la cellule, numéro de
zone de localisation, les paramètres RACH donnant les règles d’accès aléatoire, indication au
mobile des slots à écouter pour détecter les appels diffusés, description de l’organisation du
canal CBCH, connaissance des fréquences des voies balises des cellules voisines.
RACH
Le canal RACH (Random Access CHannel) est un canal de contrôle partagé par un ensemble
de mobiles qui leur permet de se signaler au réseau pour effectuer une opération telle que la
localisation, l’envoi de messages courts, l’appel normal...
AGCH
Le canal AGCH (Access Grant CHannel) permet d’allouer un canal de signalisation lorsque
l’infrastructure reçoit une requête du mobile. On peut alors identifier, authentifier et
déterminer la demande du mobile. Le message d’allocation contient le numéro de porteuse et
de slot, ainsi qu’une description du saut de Fréquence FH.
PCH
Le canal PCH (Paging CHannel) supporte l’ensemble des appels en diffusion (Paging).
Lorsque l’infrastructure désire communiquer avec un mobile, pour un appel ou une
authentification par exemple, elle diffuse l’identité du mobile sur un ensemble de cellules et
les messages sont transmis sur le canal PCH. La réponse du mobile s’effectue alors de
manière aléatoire sur la cellule dans laquelle il se trouve sur le canal RACH.
CBCH
Le canal CBCH (Cell Broadcast CHannel) diffuse aux usagers de la cellule des messages
courts comme des informations routières, météo..
Les ondes radioélectriques sont aujourd'hui le seul moyen que l'on ait trouvé pour rendre
possible les communications mobiles. Malheureusement, le spectre radioélectrique est une
ressource limitée, déjà largement sollicitée par ailleurs. Le concept de motif cellulaire a donc
été introduit pour permettre la réutilisation d'une même fréquence dans des endroits différents.
Le principe de la réutilisation des fréquences repose sur l'atténuation que subissent les ondes
radio lorsqu'elles se propagent dans l'atmosphère. Lorsqu'on se trouve assez loin d'un
émetteur, le signal envoyé par celui-ci est très faible. On peut alors utiliser la même fréquence
que l'émetteur lointain sans crainte d'interférences, le signal local étant beaucoup plus puissant
que le signal lointain.
Le GSM utilise donc un réseau maillé, formé d’émetteurs disséminés sur la zone à couvrir.
Deux émetteurs voisins utilisent des fréquences différentes, mais des émetteurs éloignés
réutilisent les mêmes fréquences selon le principe énoncé plus haut. En pratique, le terrain est
"découpé" en petites zones, appelées cellules, caractérisées chacune par une fréquence
précise. On réunit un certain nombre de cellules utilisant des fréquences différentes pour
former un motif. On répète alors ce motif pour couvrir tout le territoire, permettant ainsi à
partir d’un nombre de fréquences limité de mettre en place un grand nombre d'émetteurs.
Chaque émetteur nécessite une infrastructure complexe pour fonctionner et dialoguer tant
avec l'ensemble du réseau qu'avec les téléphones mobiles présents sur sa zone de service. On
appelle cette infrastructure "station de base". Un réseau de radiotéléphonie cellulaire se
compose donc d'un ensemble de stations de base réparties sur la zone géographique à couvrir.
Comme cela est expliqué auparavant, un des principes de base du GSM est la réutilisation des
fréquences. Cela entraîne ainsi des recouvrements de spectre concernant un même canal
présent sur deux sites différents. De plus, du fait de la non-perfection des filtres présents à
l’émission des ondes électromagnétiques, la bande de 200 kHz séparant deux canaux GSM
adjacents n’est pas suffisante pour se prémunir contre les brouillages adjacents.
Ainsi pour se prémunir contre des brouillages internes au réseau, il convient de vérifier les
règles suivantes :
Ainsi, lors de la planification des fréquences sur les sites du réseau, les règles élémentaires
suivantes sont systématiquement respectées :
· sur une même cellule : les fréquences utilisées doivent être distantes d’au moins 600 MHz,
soit trois canaux d’écart.
· sur un même site (dans le cadre de la trisectorisation): les fréquences utilisées doivent être
distantes d’au moins 400 MHz, soit deux canaux d’écart.
A l’origine, le mécanisme de saut de fréquence fut introduit dans les systèmes militaires. Le
réseau SFR utilise aujourd'hui ce procédé. Il consiste pour un émetteur à changer
régulièrement de fréquence pour obtenir une diversité de fréquence et ainsi, diversifier ses
brouilleurs. L’interface radio du GSM utilise le saut de fréquence lent (SFH, Slow Frequency
Hopping) qui consiste à changer de fréquence à chaque émission de message ou de burst. Il
permet de lutter contre les évanouissements sélectifs (diversité de fréquence) et apporte une
gestion différente en moyennant le niveau d’interférence global sur toutes les porteuses
(diversité des brouilleurs).
Saut de fréquence.
Pour juger la qualité de la liaison radio nous avons deux paramètres à notre disposition: le
Rxlev et le Rxqual. Ces derniers sont mesurés au niveau de la BTS pour juger la qualité de la
liaison montante et au niveau du mobile pour juger la qualité de la liaison descendante.
La qualité du signal est mesurée via le paramètre Rxqual. Il est obtenu en effectuant une
quantification du taux d'erreurs binaires BER (Bit Error Ratio) suivant la correspondance du
tableau suivant :
Il faut noter que ces mesures de Rxqual se font, sur les deux liaisons, avant le code correcteur
d’erreur.
Chapitre 4 Notions de base d’ingénierie d’un site
Le Combiner
Il s’agit d’un dispositif qui accepte plusieurs émetteurs en entrée, les couple et fournit un
signal unique en sortie. Cela permet d’émettre plusieurs signaux sur une seule antenne
d’émission. On distingue deux types de Combiners suivant la technique de couplage de
signaux mis en oeuvre : les Combiners à cavité, les Combiners hybride. Les combiners
introduisent des pertes au niveau de la chaîne d’émission.
Le Duplexeur
Le duplexeur se constitue de deux filtres passe-bande dont le premier est centré sur la bande
d’émission et le second sur la bande de réception. Il permet d’utiliser une seule et même
antenne pour l’émission et la réception. Les pertes introduites par le duplexeur sont d’environ
0.5 dB (au plus 1 dB).
L’antenne
C’est un dispositif passif qui produit du champ électromagnétique. On caractérise une antenne
par deux grandeurs qui sont le gain et le diagramme de rayonnement.
4.3 Trisectorisation
Dans le réseau, les sites peuvent être trisectorisés. Sur un même lieu géographique sont
regroupées trois stations de base couvrant chacune un secteur repéré par son azimut.
La trisectorisation permet de concentrer l’énergie émise sur une zone bien définie, ce qui
permet de maîtriser la couverture radio et de limiter les émissions hors de la zone de service.
On peut également concentrer davantage l’énergie en tiltant l’antenne, c’est à dire l’incliner
de quelques degrés par rapport au plan vertical.
C’est un amplificateur faible bruit. Il existe deux types de TMA qui correspondent à deux
types d’ingénierie :
· les TMA FLT : ils présentent une sortie vers l’antenne de réception et une sortie vers le
récepteur de la station de base (RX).
· les TMA DPX : ils intègrent un duplexeur en plus; ils présentent une sortie vers l’antenne
émission/réception, une sortie vers le récepteur (RX) de la station de base et une sortie vers
l’émetteur de la station de base (TX).
Le TMA doit impérativement être placé au plus près de l’antenne de réception. Le gain
apporté au niveau de la chaîne de réception par le TMA est d’environ 5 dB. Il s’agit d’un gain
en sensibilité de la chaîne de réception.
L’abonné GSM doit pouvoir passer d’une cellule à l’autre sans que sa communication ne soit
coupée. Pour que le handover puisse se réaliser, il faut déclarer à l’OMC les cellules voisines
de celle ou la communication se déroule. En effet, un HO se prépare de la manière suivante :
. La BTS transmet au mobile le numéro de BCCH de ses cellules déclarées voisines.
. Le mobile effectue des mesures de niveau de champ sur ces fréquences et tente de décoder
les BSIC de ces voisines et les transmet à la BTS.
. Le mobile transmet à la BTS ces mesures et les BSIC décodés associés aux BCCH.
. La BTS transmet au BSC ces valeurs.
. Le BSC décide ou non le handover.
Dans cet exemple, les cellules 1 à 7 doivent être déclarées voisines réciproques (entrantes et
sortantes) de la cellule 0. Dans certains cas, il sera également nécessaire de déclarer C8 et C9
voisines réciproques.
Enfin, il arrive que la cellule couvre au-delà de sa zone théorique. Dans ce cas :
· si la tache est importante ( C0’), elle sera déclarée voisine réciproque de C8, C11, et C12.
· si la tâche est petite (résurgence R0), il faudra déclarer les relations uniquement sortantes
vers C8, C9, C10, C11, afin d’empêcher le mobile de rentrer dans cette résurgence et, si c’est
le cas, lui éviter d’y rester piégé.
Chapitre 5 Généralités sur les protocoles et les interfaces
5.1 Définitions
La différence entre protocole et interface est fondamentale.
Une interface est le point de contact entre deux entités contiguës; chaque interface porte
différents flux de protocole.
Un protocole vise à établir des règles de signalisation de part et d’autre d’une interface, on
entendra donc par protocole des règles d’échanges entre différentes entités.
La spécification d’un protocole est donc distincte de la spécification d’une interface dans la
mesure où celle-ci peut être réduite à sa « pile » de protocole.
En effet, le système GSM / DCS a adopté les trois couches basses de cette structure (qui en
comporte 7) pour son modèle. L’utilisation d’un tel modèle permet la création d’un système
ouvert, accessible à d’autres systèmes utilisant ce type de structure.
A travers la complexité du modèle OSI, on peut dégager deux axes principaux Un axe
horizontal qui identifie le fait d’accéder à une extrémité, et un axe vertical qui correspond à la
structure en couches.
Structure en couches
5.3 Relais et interconnexions
Fonction relais
Dans le cas de la figure précédente, les messages sont transmis de A à B sans modification à
travers le nœud intermédiaire, ce dernier jouant uniquement le rôle de relais.
Fonction d’interconnexion
Les interfaces ainsi que les protocoles qu'elles utilisent sont normalisés. Toutefois, les normes
de certaines interfaces telles que l'interface Abis ne sont pas toujours respectées par les
constructeurs.
· couche physique,
· couche réseau.
La couche physique définit l'ensemble des moyens de transmission et de réception physique
de l'information.
Sur l’interface Abis, cette couche reprend les principales caractéristiques du RNIS; On utilise,
pour le support de la signalisation, le protocole LAPD (Link Access Protocol for the D
Channel) basé sur le protocole HDLC (numérotation des trames, mécanisme de correction
d’erreurs... ).
La couche réseau permet d'établir, de maintenir et de libérer des circuits commutés (parole
ou données) avec un abonné du réseau fixe. Cette couche comprend 3 couches RR, MM et
CM, cette dernière couche étant elle-même divisée en 3 sous-couches CC, SS et SMS.
La sous-couche Radio Ressource (RR) traite l'ensemble des aspects radio. En effet, elle gère
l'établissement, le maintien et la libération des canaux logiques. Au niveau du mobile, elle
sélectionne les cellules et surveille la voie balise à partir des mesures effectuées par la couche
physique. Elle est principalement présente dans la MS et le BSC : les messages transitent
entre les deux entités en passant par la BTS mais ne sont pas interprétés par celle-ci.
Toutefois, quelques messages sont échangés entre le mobile et la BTS ou entre la BTS et le
BSC. Pour cela, la BTS comporte deux entités RR' et RSL permettant de dialoguer
respectivement avec l'entité RR de la MS et l'entité RSL du BSC.
La sous-couche Mobility Management (MM) gère l'itinérance. Elle prend donc en charge la
localisation, l'authentification et l'allocation du TMSI.
Les messages des sous-couches CM et MM transitent dans le BSS sans être pris en compte
par la BTS et le BSC.
L’interface A utilise les protocoles suivants :
· Le protocole MTP (Message Transfert Part) qui est divisé en trois niveaux (MTP1,
MTP2 et MTP3) proches des trois premières couches du modèle OSI (couche physique,
couche liaison de données et couche réseau). Son but est de permettre le transport et la
distribution fiable des informations de signalisation à travers le réseau et aussi de réagir aux
pannes afin d'assurer continuellement la transmission.
· Le BSSAP (BSS Application Part) comprend le BSSMAP et le DTAP. Deux types de
messages peuvent être échangés entre le BSC et le MSC : les messages interprétés par le BSC
concernent la sous-couche BSSMAP et les autres messages transitant entre le mobile et le
MSC sont traités par la sous-couche DTAP (dans ce deuxième cas, le BSC joue le rôle d'un
répéteur). Un mécanisme de distribution permet d'aiguiller correctement les messages suivant
leur type DTAP ou BSSMAP.
Le protocole DTAP (Direct Transfert Application Part) : ce protocole prend en charge les
messages CM et MM entre le mobile et le MSC. Le BSC est considéré comme "transparent" :
les messages transitent sans modification entre le mobile et le MSC. Les trames DTAP sont
encapsulées directement dans des trames SCCP ou bien dans des trames BSSMAP.
Comme le MSC est relié au RTCP qui utilise des débits de 64 kbit/s, l’interface A doit
présenter également le même débit pour être compatible.
Or, la capacité des canaux de trafic à l’interface Abis est de 16 kbit/s. Par conséquent, il est
impératif de convertir les débits : ceci est réalisé grâce au Transcodeur (TRAU) placé entre le
BSC et le MSC. L’interface A est en réalité l’interface qui relie le MSC au TRAU.
Quant au lien qui existe entre le BSC et le TRAU, c’est l’interface ATER (MIC HighWay).
Mais avant cette opération, on multiplexe d’abord plusieurs interfaces Abis sur une même
interface Ater. Puis, après le passage dans le transcodeur, une interface Ater peut être scindée
en 3 interfaces A.
Chapitre 7 Interface ABIS
La norme de cette interface n'est pas rigoureusement respectée par les constructeurs.
Sur l’interface Abis, la signalisation peut avoir plusieurs origines et plusieurs destinations, il y
a donc nécessité de distinguer les messages échangés entre la BTS et le BSC et la
signalisation directement échangée entre la station mobile et le BSC.
Tous ces messages sont discriminés dans la couche 2 en utilisant les points d’accès au service
SAPI. Les différentes valeurs du SAPI utilisées sur l’interface Abis sont 0 pour la
signalisation, 62 pour l’administration et 63 pour la gestion de la liaison.
Chaque TRX à l’intérieur d’une BTS correspond à un ou plusieurs liens de signalisation. Ces
liens sont distingués par des TEI (Terminal Equipement Identities), ainsi les trames LAPD
sont échangées entre un TRX particulier et le BSC.
Tous les messages RR sont ainsi « portés » vers le BSC (ou vers la station mobile) par des
messages correspondant au protocole RSL.
Lors de remontés de mesures faites par la station mobile, les différentes entités mises en jeu
sont la MS, la BTS et le BSC.
Le message RR Measurement Report transitant par la BTS est transparent pour celle-ci car
elle n’en fait aucune interprétation. Elle ajoute les mesures qu’elle a réalisées sur la liaison
montante puis construit le message RSL Measurement Result comportant l’ensemble des
mesures: liaison montante et descendante, ce dernier étant envoyé au BSC. On parle alors du
processus d’encapsulation des mesures réalisées par le mobile envoyées au BSC.
Les deux figures ci-dessous illustrent respectivement l’interprétation faites par le logiciel de
post-traitement Opti-BSS et l’analyseur de protocole K1205 :
Par conséquent, le MSC n'est pas seulement relié aux différents BSC par des circuits de parole
mais également par des canaux sémaphores directs : des Intervalles de Temps (Time Slot) sont
donc réservés à la signalisation.
· La possibilité de transférer la signalisation à fort débit pendant une communication sans
que l'utilisateur soit gêné.
· La possibilité de réserver les circuits pour un appel seulement lorsque le correspondant
demandé est réellement joignable.
Le réseau sémaphore permet à deux centraux de pouvoir s'échanger à tout moment des
messages de signalisation indépendamment des circuits établis entre eux. Chaque central est
relié à un terminal sémaphore qui agit comme source de messages de signalisation pour
permettre le dialogue avec les autres centraux : cette fonction est appelée "Point Sémaphore"
(PS). Le réseau sémaphore permet de faire communiquer les PS entre eux grâce à des
commutateurs de paquets appelés "Points de Transfert Sémaphores" (PTS).
Le réseau sémaphore.
· le mode associé : deux points sémaphores sont directement reliés par une liaison
sémaphore, et la commande des circuits entre ces points sémaphores se fait via cette liaison
sémaphore.
· le mode quasi-associé : deux points sémaphores ne sont pas directement reliés par une
liaison sémaphore, et les messages SS7 concernant les circuits entre ces deux PS transitent via
un ou plusieurs PTS prédéterminés.
Le MTP offre un service de transfert fiable des messages de signalisation. Il est divisé en trois
niveaux (MTP1, MTP2, MTP3) proches des trois premières couches du modèle OSI :
Le MTP2 définit les fonctions et les procédures de transfert des messages de signalisation de
façon à fournir un transfert fiable entre deux points. Ce niveau est comparable à la couche
liaison de données du modèle OSI. Les données échangées sont des "trames sémaphores". Le
protocole utilisé contient un mécanisme de contrôle du flux, de détection d'erreur et de
correction par retransmission. Par conséquent, le MTP2 comporte un mécanisme de
surveillance du taux d'erreur sur la liaison sémaphore.
Le MTP3 définit les fonctions et les procédures de transfert de messages entre les nœuds du
réseau sémaphore (PS ou PTS). Il comprend deux fonctions : orientation des messages de
signalisation et gestion du réseau sémaphore.
- la fonction de gestion sémaphore permet d'établir des actions et procédures nécessaires
pour assurer le service de signalisation et de réagir en cas de défaillance du réseau sémaphore
afin que le fonctionnement du SS7 se déroule toujours dans les conditions normales. Par
exemple, des canaux sémaphores de secours peuvent être utilisés pour détourner le trafic de
signalisation. Pour détecter les défaillances, le MTP3 utilise les informations de surveillance
provenant du niveau 2.
- le service orienté connexion : le SCCP permet d'offrir des services avec connexion non
présents dans le MTP.
En effet, il offre quatre types de services (deux sont sans connexion et les deux autres sont
avec connexion) et le système GSM exploite deux d'entre eux : le service sans connexion sans
garantie de séquencement (classe 0) et le service orienté connexion sans contrôle de flux
(classe 2). On retrouve ce dernier service au niveau de l'interface A.
"CONNECTION REQUEST", CR
"CONNECTION CONFIRM", CC
"RELEASED", RLSD
Dans ce qui suit, au niveau de l'interface A, le SCCP demandeur et le SCCP demandé sont
soit le SCCP du BSC et le SCCP du MSC, soit l'inverse.
Phase de connexion :
Un SCCP demandeur (du BSC ou du MSC) envoie un message "CR" au SCCP demandé (du
MSC ou du BSC) pour lui demander d'établir une connexion sémaphore. A la réception du
message "CR", le SCCP demandé engage, s'il le peut, l'établissement de la connexion
sémaphore.
Un message DT1 peut être envoyé par l'une ou l'autre des extrémités d'une connexion
sémaphore établie, et sert à faire passer de façon transparente des données utilisateur entre
deux nœuds SCCP.
Phase de déconnexion :
Lorsque d'un SCCP veut libérer la connexion sémaphore, il envoie un message "RLSD" à
l'autre SCCP. Après la réception de ce message, un autre message "RLC" est généré dans
l'autre sens pour confirmer le bon déroulement de la procédure de déconnexion.
8.4 Les couches hautes du réseau GSM à
l’interface A
Au dessus des couches MTP et SCCP, on trouve le BSSAP (BSS Application Part). Cette
couche est formée de deux sous-couches : la sous-couche BSSMAP et la sous-couche DTAP.
- les messages interprétés par le BSC qui ont trait à la gestion des ressources radio (sous-
couche BSSMAP)
- et les autres messages qui sont en fait échangés entre le mobile et le MSC (sous-couche
DTAP) : dans ce deuxième cas, le BSC joue le rôle de répéteur. Une "fonction de
distribution" permet d'orienter les messages vers la couche BSSMAP ou DTAP.
Pour la première catégorie, les messages générés utilisent le SCCP en mode non connecté
(classe 0) et concernent :
- la mise hors service de circuits de parole entre le BSC et le MSC
- la suggestion faite au BSC de transférer si possible des communications depuis une
cellule désignée vers une liste donnée de cellules.
Pour la seconde catégorie, les messages envoyés utilisent le SCCP en mode connecté (classe
2) et concernent :
- la remise au MSC du message initial du mobile émis sur canal radio dédié
Le protocole DTAP gère des échanges de messages entre le mobile et le MSC passant par le
BSC. Ce dernier réémet tous les messages reçus sans aucune interprétation. Le DTAP utilise
le SCCP en mode connecté (classe 2).
- CM (Call Management). Cette couche est découpée en trois sous-couches : CC (Call
Control), SMS (Short Message Service) et SS (Supplementary Services).
- le message "RR Handover Command" est transmis par le MSC dans le message
"BSSMAP Handover Command" ou par le BSC cible dans le message "BSSMAP Handover
Request Acknowledge .
- le message "RR Paging Response" émis par le mobile et encapsulé dans le message
"BSSMAP Complete Layer 3 Information" arrive jusqu'au MSC. Ce message est la réponse
du mobile à l'appel du MSC (message "Paging").
MM - Gestion de l'itinérance :
- l'authentification
Localisation de l’abonné
Lorsque le mobile est en veille, le réseau mémorise son emplacement en termes de zone de
localisation. Les procédures engendrées sont :
- IMSI Detach signalant la mise hors tension du mobile ou le retrait de la carte SIM.
L’échange relatif à la mise à jour de localisation (et IMSI Attach) est illustré sur la figure
suivante. L’IMSI Detach se fait par l’envoi du message MM_IMSIDetachIndication.
Mise à jour de localisation.
Authentification
MM_AuthenticationRequest,
MM_AuthenticationResponse,
MM_AuthenticationReject.
Allocation de TMSI
L’allocation de TMSI peut être accomplie par la procédure dédiée à cet effet ou implicitement
par d’autres procédures utilisant le TMSI (mise à jour de localisation, établissement d’appel).
Cette fonction veille à ce qu’il n’y ait pas de procédure d’établissement de connexion CM
entreprise pendant l’exécution d’une procédure de mise à jour de localisation (avant l’arrivée
du MM_LocationUpdatingAccept).
La couche MM vérifie continûment s’il y a une transaction CM en cours sur les canaux dédiés
établis. Dans le cas contraire, si l’infrastructure ne se manifeste pas avant un certain temps
(timer), le mobile relâche les canaux et retourne en état veille.
Rétablissement de communication
Cette procédure est similaire au handover déclenché par le mobile dans d’autres systèmes de
radiocommunications. Elle permet de reprendre la communication par suite d’une perte due
par exemple à une tentative de handover trop lente.
CC est la partie de la couche CM qui s’occupe du traitement des erreurs. Elle gère les
procédures suivantes :
Libération de la communication
Les services supplémentaires apportent une valeur ajoutée au service téléphonique de base. Ils
permettent aux abonnés un certain niveau de contrôle sur l’établissement des appels (ex :
renvoi d’appel, interdiction d’appel) ou bien une meilleure gestion des communications (ex:
indication de taxation, mise en instance/attente d’appel).