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Déterminants Exercice 7 [ 02228 ] [Correction]


Soit n ≥ 2 et τ une transposition de Sn .
(a) Montrer que l'application σ 7→ τ ◦ σ est une bijection de Sn vers Sn .
Groupe symétrique
(b) En déduire le cardinal de l'ensemble An formé des permutations de signature
1 élément de Sn .
Exercice 1 [ 02231 ] [Correction]
Soit n ≥ 2 et c la permutation circulaire c = ( 1 2 . . . n − 1 n ).
Déterminer toutes les permutations σ de Sn qui commutent avec c.
Exercice 8 [ 02230 ] [Correction]
Soit n ≥ 5.
Exercice 2 [ 02225 ] [Correction] Montrer que si a b c et a0 b0 c0 sont deux cycles d'ordre 3 de Sn , alors il
 

Dans Sn avec n ≥ 2, on considère une permutation σ et un p-cycle : existe une permutation σ , paire, telle que
c ◦ σ −1 = a0 b0 c0
  
c = a1 a2 ... ap σ◦ a b

Observer que la permutation σ ◦ c ◦ σ −1 est un p-cycle qu'on précisera.


Formes multilinéaires alternées

Exercice 3 [ 02224 ] [Correction]


Exercice 9 [ 01410 ] [Correction]
Soient n un entier supérieur à 2, (i, j) ∈ {1, 2, . . . , n}2 tel que i 6= j et σ ∈ Sn . Soient F et G deux sous-espaces vectoriels supplémentaires d'un K-espace
Montrer que σ et τ = i j commutent si, et seulement si, {i, j} est stable par σ . vectoriel E .
Soient f une forme linéaire sur E , p la projection vectorielle sur F parallèlement à
G et q = Id − p sa projection complémentaire.
Exercice 4 [ 00121 ] [Correction]
Soit H l'ensemble des σ ∈ Sn vériant σ(k) + σ(n + 1 − k) = n + 1 pour tout Montrer que l'application ϕ : E × E → K dénie par
k ∈ {1, . . . , n}. ϕ(x, y) = f (p(x))f (q(y)) − f (p(y))f (q(x))
Montrer que H est un sous-groupe de (Sn , ◦)
est une forme bilinéaire alternée sur E .
Exercice 5 [ 02226 ] [Correction]
Déterminer la signature de : Déterminant d'un endomorphisme
   
1 2 3 4 5 6 7 8 1 2 3 4 5 6 7 8
(a) σ = (b) σ = Exercice 10 [ 01411 ] [Correction]
3 5 4 8 7 6 2 1 1 3 2 7 4 8 5 6
Soient E un R-espace vectoriel de dimension nie et f un endomorphisme de E
vériant f 2 = −Id. Montrer que l'espace E est de dimension paire.
Exercice 6 [ 02227 ] [Correction]
Soit n ∈ N∗ . Déterminer la signature de la permutation suivante :
Exercice 11 [ 01412 ] [Correction]
 
1 2 ··· n−1 n
(a) σ = . Soit V = {x 7→ ex P (x) | P ∈ Rn [X]}.
n n−1 ··· 2 1
(a) Montrer que V est un sous-espace vectoriel de F(R, R) dont on déterminera
 
1 2 3 ... n n+1 n+2 ... 2n − 1 2n
(b) σ = . la dimension.
1 3 5 ... 2n − 1 2 4 ... 2n − 2 2n

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(b) Montrer que l'application D : f 7→ f 0 est un endomorphisme de V dont on Exercice 17 [ 01416 ] [Correction]
calculera le déterminant. Soit A une matrice antisymétrique réelle d'ordre 2n + 1. Montrer
det A = 0
Exercice 12 [ 03071 ] [Correction] Ce résultat est-il encore vrai lorsque A est d'ordre pair ?
Soit f un endomorphisme du R-espace vectoriel C.
(a) Montrer qu'il existe d'uniques complexes a, b tels que
Exercice 18 [ 01417 ] [Correction]
∀z ∈ C, f (z) = az + bz̄ Comparer det(ai,j ) et det((−1)i+j ai,j ) où (ai,j )1≤i,j≤n ∈ Mn (K).
(b) Exprimer en fonction de a et b le déterminant de f .
Exercice 19 [ 03382 ] [Correction]
Soit A ∈ Mn (R) vériant
Exercice 13 [ 00752 ] [Correction] ∀i, j ∈ {1, . . . , n} , ai,j ∈ {1, −1}
Soient A ∈ Mn (C) et ϕA ∈ L(Mn (C)) déterminé par
Montrer
ϕA (M ) = AM 2n−1 | det A
Calculer la trace et le déterminant de ϕA
Exercice 20 [ 00738 ] [Correction]
Soit A ∈ Mn (K) de colonnes C1 , . . . , Cn .
Exercice 14 [ 03641 ] [Correction] Calculer le déterminant de la matrice B de colonnes
Soit A = (ai,j ) ∈ Mn (R) vériant
X C1 − C2 , . . . , Cn−1 − Cn , Cn − C1
∀i ∈ {1, . . . , n} , |ai,i | > |ai,j |
j6=i
Exercice 21 [ 02603 ] [Correction]
(a) Montrer que A est inversible. On dit qu'une matrice A ∈ Mn (R) est élément de GLn (Z) si la matrice A est à
(b) On suppose en outre coecients entiers, qu'elle est inversible et que son inverse est à coecients entiers.
∀i ∈ {1, . . . , n} , ai,i > 0 (a) Montrer que si A ∈ GLn (Z) alors |det A| = 1.
Montrer que det A > 0. (b) Soient A, B ∈ Mn (R) vériant :
∀k ∈ {0, 1, . . . , 2n} , A + kB ∈ GLn (Z)
Déterminant d'une matrice carrée Calculer det A et det B .

Exercice 15 [ 01414 ] [Correction]


Soit A = (ai,j ) ∈ Mn (C). On note Ā = (āi,j ) ∈ Mn (C). Exercice 22 [ 02604 ] [Correction]
Former une relation liant det(A) et det A. Soient A ∈ Mn (R)(n ≥ 2) de colonnes A1 , . . . , An et B ∈ Mn (R) de colonnes
B1 , . . . , Bn déterminées par X
Bj = Ai
Exercice 16 [ 01415 ] [Correction] i6=j

Soit A ∈ Mn (C) telle que t A = Ā. Montrer que det A ∈ R. Exprimer det B en fonction de det A.

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Exercice 23 [ 02695 ] [Correction]


Soit A ∈ Mn (C) (avec n ≥ 2) vériant pour tout X ∈ Mn (C),
det(A + X) = det A + det X

Montrer que det A = 0 puis A = 0.

Exercice 24 [ 00229 ] [Correction]


Soient A et H dans Mn (R) avec rg H = 1. Montrer :
det(A + H) det(A − H) ≤ det A2

Exercice 25 [ 01587 ] [Correction]


Soient A ∈ M2n (R) antisymétrique et J ∈ M2n (R) la matrice dont tous les
coecients sont égaux à 1. Établir
∀x ∈ R, det(A + xJ) = det A

Exercice 26 [ 03278 ] [Correction]


Soit A = (ai,j ) ∈ Mn (R) vériant
n
∀(i, j) ∈ {1, . . . , n} , ai,j ≥ 0 et ∀i ∈ {1, . . . , n} ,
2
X
ai,j ≤ 1
j=1

Montrer
|det A| ≤ 1

Calculs de déterminants élémentaires

Exercice 27 [ 01418 ] [Correction]


Calculer sous forme factorisée les déterminants suivants :

0 a b a b c
(a) a (b) c

0 c a b
b c 0 b c a

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avec a, b, c, d ∈ R.

a+b b+c c + a a c c b
(c) a2 + b2 b2 + c2

c2 + a2 c a b c
a3 + b3 b3 + c3 (e) (a) Calculer t A.A. En déduire det A.
c3 + a3 c b a c


a a a a
b c c a (b) Soient a, b, c, d, a0 , b0 , c0 , d0 ∈ Z. Montrer qu'il existe a00 , b00 , c00 , d00 ∈ Z tels que :

a b b b 1 1 1
(d) (a2 + b2 + c2 + d2 )(a02 + b02 + c02 + d02 ) = a002 + b002 + c002 + d002
(f) cos a cos b cos c .

a b c c

a b c d sin a sin b sin c

Exercice 32 [ 03377 ] [Correction]


Exercice 28 [ 01419 ] [Correction] (a) Calculer
Soient a1 , . . . , an ∈ C. Calculer det(amax(i,j) ).
a b

c
En déduire en particulier det(max(i, j)) et det(min(i, j)). 2
a b2 c2
3
a b3 c3
Exercice 29 [ 01420 ] [Correction] (b) En déduire
Soient a1 , a2 , . . . , an ∈ K. Calculer
a+b b+c c + a

2
a + b2 b2 + c2 c2 + a2
a1 a2 ··· an 3
.. .. .. a + b3 b3 + c3 c3 + a3

. . .


..

.

a2
Exercice 33 [ 03366 ] [Correction]

(a1 ) a1
Montrer

Exercice 30 [ 01421 ] [Correction] 1 n n−1 ... 2
..

Soit n ∈ N∗ . Calculer

2 1 . 3

S1 S1 S1 ··· S1 .. .. = (−1)n+1 (n + 1)nn−1
. . ..


S1 S2 S2 ··· S2 Dn = . .. .. . . 2
..

S1 S2 S3 ··· S3
.

n − 1
.. .. .. .. .. 1 n

. . . . .


n n−1 ... 2 1
S1 S2 S3 ··· Sn
où pour tout 1 ≤ k ≤ n on a Calculs de déterminants avancés
k
X
Sk = i
i=1 Exercice 34 [ 01425 ] [Correction]
Soient a 6= b et λ1 , λ2 , . . . , λn . On pose
Exercice 31 [ 01423 ] [Correction]

λ1 + x a + x ··· a + x
Soit .. ..

. .

a b

c d
 b + x λ2 + x
∆n (x) = .
 −b a −d c  .. .. ..
. .

A=  a + x
 −c d a −b
b+x ··· b+x λ n + x [n]
−d −c b a

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(a) Montrer que ∆n (x) est une fonction ane de x. Exercice 39 [ 03578 ] [Correction]
(b) Calculer ∆n (x) et en déduire ∆n (0). Soient un naturel n ≥ 2 et (x1 , . . . , xn ) une famille de n réels distincts de [0 ; π].
On pose Y
Pn = (cos xj − cos xi )
Exercice 35 [ 02693 ] [Correction] 1≤i<j≤n

Calculer le déterminant et on considère la matrice Mn ∈ Mn (R) de coecient général


a1 + x (x)
..


.

mi,j = cos ((j − 1)xi )

(x) an + x (a) Montrer que mi,j est un polynôme en cos xi et donner son coecient
où x, a1 , . . . , an réels. dominant.
(b) Calculer det Mn en fonction de Pn .

Exercice 36 [ 00299 ] [Correction]


On pose Exercice 40 [ 03577 ] [Correction]
Pn (X) = X n − X + 1 (avec n ≥ 2) Pour une famille de n réels distincts (xk ) de [0 ; π], on pose
(a) Montrer que Pn admet n racines distinctes z1 , . . . , zn dans C. Y
Pn = (cos xi − cos xj )
(b) Calculer le déterminant de 1≤i<j≤n
 
1 + z1 1 ··· 1 (a) Combien le produit dénissant Pn comporte-t-il de facteurs ?
.. ..
. . (b) Pour (i, j) ∈ J1 ; 4K2 écrire la matrice M ∈ M4 (R) de coecient général
 
 1 1 + z2 
.. .. ..
 
. . .
 
 1 
mi,j = cos ((j − 1)xi )
1 ··· 1 1 + zn
(c) Montrer que mi,j est un polynôme en cos xi .
(d) Calculer det M en fonction de P4 et montrer |det M | < 24
Exercice 37 [ 03806 ] [Correction]
(Déterminant de Hurwitz) Soient a, λ1 , . . . , λn ∈ C. Calculer le déterminant de la
matrice suivante   Calculs de déterminants par une relation de récur-
a + λ1 (a)
.. rence
H= .
 

(a) a + λn
Exercice 41 [ 01426 ] [Correction]
Calculer en établissant une relation de récurrence
Exercice 38 [ 03124 ] [Correction]

0 1 ··· 1
Soient a1 , . . . , an , b1 , . . . , bn ∈ C. Calculer le déterminant de la matrice de .. .. ..

. . .

−1
coecient Dn = .
(
ai + bi si i = j .. .. ..
. .

1
ai,j =
sinon

bj −1 ··· −1 0 [n]

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Exercice 42 [ 01427 ] [Correction] Exercice 45 [ 01432 ] [Correction]


Calculer en établissant une relation de récurrence Calculer 0
C11 Cnn


C0
0 ···
0 1 · · · 1 C1 C21 ··· n
Cn+1
.. . . .. Dn+1 = . .. ..

. . . .. . .

1
Dn = .
.. ..

..
C 0 1
Cn+1 ··· Cn
. . 1

n 2n [n+1]

en notant par

1 ··· 1 0 [n]  
n n!
Cnk = =
k k!(n − k)!
Exercice 43 [ 01429 ] [Correction]
Calculer en établissant une relation de récurrence
Exercice 46 [ 03254 ] [Correction]

2 1 ··· 1

Calculer le déterminant de
.. ..

. .
 
1 3 a (b)
Dn = .
.. .. .. ..
. . An =  .  ∈ Mn (C)
 
1
1 ··· 1 n + 1 (c) a
[n]

On exprimera le résultat à l'aide des termes de la suite (Hn ) avec Calculs de déterminants tridiagonaux
n
1
Exercice 47 [ 02584 ] [Correction]
X
Hn =
k Soit (a, b) ∈ R2 ; calculer
k=1

a + b b (0)
.. ..

Exercice 44 [Correction] . .

[ 01431 ] a
Dn =
Calculer .. ..

. .

0
C1 C11 0 ··· ··· 0

b

.. (0) a a + b [n]
.
0
C2 C21 C22 0
.. ..

. .
0
C C31 C32 C33
Dn = 3 Exercice 48 [ 00739 ] [Correction]
..
.

C 0 C41 C42 C43 0
4
. Soient x ∈ C et n ∈ N∗ . Calculer
.. ..
.

n−1
Cn−1 1 + x2


C 0
x (0)
Cn1 Cn2 Cn3 ··· C n−1
.. ..
n n

[n]
. .

x
en notant Dn =
.. ..

. .
 
k n n! x
Cn = =
k k!(n − k)! (0) x 1 + x2 [n]

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Exercice 49 [ 00740 ] [Correction] Soit f l'endomorphisme de E dont la matrice dans B est


Soient θ ∈ R et n ∈ N∗ . Calculer  
3 −2 −3
A = −2 6 6

2 cos θ 1 (0)
.. .. 2 −2 −2

. .

1
Dn =
.. .. (a) Pour quelles valeurs de λ, a-t-on det (A − λI3 ) = 0 ?

. .

1
(0)

1 2 cos θ (b) Déterminer une base C = (ε1 , ε2 , ε3 ) de E telle que
[n]
 
1 0 0
MatC f = 0 2 0
Exercice 50 [ 00741 ] [Correction] 0 0 4
Calculer
0 1 (0)

n 0 2 Exercice 54 [ 01442 ] [Correction]
Soient n ∈ N∗ , A ∈ GLn (R) et B ∈ Mn (R).

.. ..

. . Montrer qu'il existe ε > 0 tel que :

Dn = n−1
.. ..

. .


n ∀x ∈ [−ε ; ε], A + xB ∈ GLn (R)
(0) 1 0 [n+1]

Exercice 55 [ 01445 ] [Correction]


Soient α ∈ C et
Exercice 51 [ 01433 ] [Correction] 
1 α 0

Pour a ∈ K∗ , calculer .. ..
. .
 
2a a (0)

M =

 ∈ Mn (C)
.. .. ..
.
 
. . 0 α

a
Dn =
.. .. α 0 1

. .

a
(a) Calculer det M .


(0) a 2a
(b) Déterminer, en fonction de α le rang de M .
Applications des déterminants
Exercice 56 [ 03417 ] [Correction]
Exercice 52 [ 01422 ] [Correction] On note GLn (Z) l'ensemble formé des matrices inversibles d'ordre n à coecients
(Identité de Lagrange) Calculer de deux façons : entiers dont l'inverse est encore à coecients entiers.
Soient a1 , . . . , an des entiers (n ≥ 2). Montrer qu'il existe une matrice de GLn (Z)

a

−b c −d dont la première ligne est formée des entiers a1 , a2 , . . . , an si, et seulement si, ces

b a d c entiers sont premiers dans leur ensemble.

Exercice 57 [ 00749 ] [Correction]


Exercice 53 [ 01441 ] [Correction]
 
Établir que l'inverse de la matrice H = i+j−1
1
est à coecients entiers.
Soient E un K-espace vectoriel de dimension 3 et B = (e1 , e2 , e3 ) une base de E . 1≤i,j≤n

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Systèmes de Cramer Comatrice

Exercice 58 [ 01437 ] [Correction] Exercice 62 [ 01444 ] [Correction]


Soient a, b, c et d des éléments de K. Résoudre sur K les systèmes suivants : Soient n un entier supérieur à 2 et A ∈ Mn (K).
(a) Établir

 x+y+z =1
(a) = d avec a, b, c deux à deux distincts.
 
ax + by + cz  rg(A) = n =⇒ rg Com(A) = n
 2
a x + b2 y + c 2 z = d2 rg(A) = n − 1 =⇒ rg Com(A) = 1 .
rg(A) ≤ n − 2 =⇒ rg Com(A) = 0
 
 x+y+z =1
(b) ax + by + cz = d avec a, b, c deux à deux distincts et a + b + c 6= 0. (b) Montrer
 3
a x + b3 y + c 3 z = d3 
det Com(A) = det(A)
n−1

(c) En déduire 
Exercice 59 [ 01438 ] [Correction] Com Com(A)
Résoudre 
 x+y+z =a
x + jy + j 2 z = b Exercice 63 [ 03142 ] [Correction]

x + j 2 y + jz = c Soient A, B ∈ Mn (C).
On suppose que les matrices A et B commutent. Montrer que les comatrices de A
en fonction de a, b, c ∈ C. et B commutent.

Exercice 60 [ 01439 ] [Correction] Exercice 64 [ 03576 ] [Correction]


Résoudre en fonction de a ∈ C le système (a) Donner le rang de B = t (Com A) en fonction de celui de A ∈ Mn (K)
(b) On se place dans le cas où rg A = n − 1.

x + ay + a2 z = 0
āx + y + az = 0 Soit C ∈ Mn (K) telle que
 2
ā x + āy + z = 0 AC = CA = On
Montrer qu'il existe λ ∈ K tel que
Exercice 61 [ 01440 ] [Correction] C = λB
Soient a, b, c ∈ C distincts.
(a) Résoudre  Exercice 65 [ 02659 ] [Correction]
x + ay + a2 z = a3 Soient des matrices A, B ∈ Mn (Z) telles que det A et det B sont premiers entre
x + by + b2 z = b3 eux.
x + cy + c2 z = c3 Montrer l'existence de U, V ∈ Mn (Z) telles que

en introduisant : P = X 3 − (x + yX + zX 2 )
U A + V B = In
(b) Même question pour 
x + ay + a2 z = a4
x + by + b2 z = b4 Exercice 66 [ 03944 ] [Correction]
x + cy + c2 z = c4 Soit S ∈ Sn (R). Montrer que la comatrice de S est symétrique.

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Déterminants de Vandermonde et apparentés (a) Soient A, B ∈ Mn (R). Montrer que


 
A B
Exercice 67 [ 02385 ] [Correction] det ≥0
−B A
Calculer
a1k−1 ak+1 an1

1 a1 ··· ···

1 a2 ··· a2k−1
1
ak+1 ··· an2 (b) Soient A, B ∈ Mn (R) telles que AB = BA. Montrer que det(A2 + B 2 ) ≥ 0.
2
Dk = . .. .. .. .. (c) Trouver un contre-exemple à b) si A et B ne commutent pas.

.. . . . .

1 an ··· ak−1 ak+1 ··· ann (d) Soient A, B, C, D ∈ Mn (R) telles que AC = CA. Montrer que
n n
 
A B
det = det(AD − CB)
C D
Exercice 68 [ 02386 ] [Correction]
Soit λ1 , . . . , λn ∈ C distincts et P (X) = ni=1 (X − λi ). Calculer :
Q

P (X) P (X) P (X) Exercice 72 [ 00198 ] [Correction]


···
Soient B ∈ Mn (R) et

X−λ1 X−λ2 X−λn
1 1 ··· 1  
∆(X) = . In B
.. ..

.. . .
A=
B In
∈ M2n (R)

λn−2 λn−2 ··· λn−2
(a) À quelle condition la matrice A est-elle inversible ?

1 2 n

(b) Donner son inverse quand cela est possible.


Calculs de déterminants par blocs

Exercice 69 [ 03129 ] [Correction] Exercice 73 [ 00713 ] [Correction]


Soit A, B, C, D ∈ Mn (K) telles que C et D commutent. On considère une matrice M ∈ Mn (K) inversible écrite sous la forme
(a) On suppose que D est inversible, établir  
A B
M=

A B
 C D
det = det(AD − BC).
C D
avec A ∈ Mp (K) et D ∈ Mn−p (K).
(b) Généraliser la formule au cas où D n'est plus supposée inversible. On écrit la comatrice de M sous une forme analogue
A0 B0
 
Com M =
C0 D0
Exercice 70 [ 02694 ] [Correction]
Soient A, B, C, D ∈ Mn (K) avec AC = CA. Montrer que avec A0 ∈ Mp (K) et D0 ∈ Mn−p (K).
Vérier
det A0 = det(M )p−1 det D
 
A C
det = det(DA − BC)
B D

Exercice 74 [ 03147 ] [Correction]


Exercice 71 [ 02387 ] [Correction] Soient A, B, C, D ∈ Mn (R).

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(a) On suppose C t D symétrique et D inversible. Montrer que


 
A B
= det At D − B t C

det
C D

(b) On suppose toujours C t D symétrique mais on ne suppose plus D inversible.


Montrer que l'égalité précédente reste vraie.

Exercice 75 [ 03288 ] [Correction]


Soient A, B, C, D des matrices carrées d'ordre n, réelles et commutant deux à
deux. Montrer que la matrice
 
A B
M=
C D

est inversible si, et seulement si, AD − BC l'est.

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Corrections Exercice 4 : [énoncé]


H ⊂ Sn , Id ∈ H . Remarquons, ∀k ∈ {1, . . . , n}, σ(k) = n + 1 − σ(n + 1 − k).
Exercice 1 : [énoncé] Soient σ, σ 0 ∈ H ,
Pour commencer, notons que, pour tout k ∈ {1, . . . , n} ck−1 (1) = k et par (σ 0 ◦ σ)(k) = σ 0 (σ(k)) = n + 1 − σ 0 (n + 1 − σ(k)) = n + 1 − σ 0 ◦ σ(n + 1 − k)
conséquent c−(k−1) (k) = 1.
Soit σ une permutation commutant avec cn . donc σ 0 ◦ σ ∈ H .
Posons k = σ(1) ∈ {1, 2, ..., n} et s = c−(k−1) ◦ σ de sorte que s(1) = 1. Soit σ ∈ H . Posons ` = σ −1 (k). On a
Comme σ et c commutent, s et c commutent aussi et on a pour tout 2 ≤ i ≤ n,
s = c(i−1) ◦ s ◦ c−(i−1) d'où σ(n + 1 − `) = n + 1 − σ(`) = n + 1 − k
s(i) = c(i−1) ◦ s ◦ c−(i−1) (i) = σ (i−1) ◦ s(1) = σ (i−1) (1) = i car c−(i−1) (i) = 1.
Par conséquent s = Id puis σ = ck . donc σ −1 (n + 1 − k) = n + 1 − ` puis
Inversement les permutations de la forme ck avec 1 ≤ k ≤ n commutent avec c.
σ −1 (k) + σ −1 (n + 1 − k) = ` + (n + 1 − `) = n + 1

Exercice 2 : [énoncé] Exercice 5 : [énoncé]


Pour x = σ(ai ), on a On note I(σ) le nombre d'inversions de la permutation σ :
(σ ◦ c ◦ σ −1 )(x) = σ(ai+1 )
I(σ) = Card({1 ≤ i < j ≤ n | σ(i) > σ(j)}
(en posant ap+1 = a1 ).
Pour x ∈/ {σ(a1 ), . . . , σ(ap )}, on a On a ε(σ) = (−1)I(σ) et I(σ) se calcule en dénombrant, pour chaque de terme de
la seconde ligne, le nombre de termes inférieurs qui le suit.
(σ ◦ c ◦ σ −1 )(x) = σ ◦ σ −1 (x) = x
(a) I(σ) = 2 + 3 + 2 + 4 + 3 + 2 + 1 + 0 = 17 donc ε(σ) = −1.
car c(σ −1 (x)) = σ −1 (x) puisque σ −1 (x) ∈/ {a1 , . . . , ap }. (b) I(σ) = 0 + 1 + 0 + 3 + 0 + 2 + 0 + 0 = 6 donc ε(σ) = 1.
Ainsi
σ ◦ c ◦ σ −1 = σ(a1 ) σ(a2 ) . . .

σ(ap )
Exercice 6 : [énoncé]
On note I(σ) le nombre d'inversions de la permutation σ :
Exercice 3 : [énoncé]
Si {i, j} est stable par σ alors {σ(i), σ(j)} = {i, j}. I(σ) = Card({1 ≤ i < j ≤ n | σ(i) > σ(j)}
On a alors
On a ε(σ) = (−1)I(σ) et I(σ) se calcule en dénombrant, pour chaque de terme de
∀x ∈
/ {i, j} , (σ ◦ τ )(x) = σ(x) = (τ ◦ σ)(x)
la seconde ligne, le nombre de termes inférieurs qui le suit.
Pour x = i alors (σ ◦ τ )(i) = σ(j) = (τ ◦ σ)(i) et pour x = j , (a) I(σ) = (n − 1) + (n − 2) + · · · + 1 + 0 = n(n−1) donc
(σ ◦ τ )(j) = σ(i) = (τ ◦ σ)(j).
2

Par suite ε(σ) = (−1)


n(n−1)
2
σ◦τ =τ ◦σ
Inversement, si σ ◦ τ = τ ◦ σ alors σ(i) = (σ ◦ τ )(j) = (τ ◦ σ)(j) = τ (σ(j)). (b) I(σ) = 0 + 1 + 2 + · · · + (n − 1) + 0 + · · · + 0 = n(n−1)
2 donc
Puisque τ (σ(j)) 6= σ(j) on a σ(j) ∈ {i, j}. n(n−1)
De même σ(i) ∈ {i, j} et donc {i, j} stable par σ . ε(σ) = (−1) 2

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Exercice 7 : [énoncé] (b) Pour f (x) = P (x)ex on a D(f )(x) = f 0 (x) = (P (x) + P 0 (x))ex .
(a) L'application σ 7→ τ ◦ σ est involutive, donc bijective. D est bien une application de V dans V .
De plus la linéarité de D découle de la linéarité de la dérivation et on peut
(b) L'application σ 7→ τ ◦ σ transforme An en Sn \ An donc donc conclure D ∈ L(V ).
Card An = Card Sn \ An . Or Sn est la réunion disjointe de An et de Sn \ An Puisque (xk ex )0 = (xk + kxk−1
)e on a D(fk ) = fk + kfk−1 donc a
x
donc 1 1 0
1 n!
Card An = Card Sn =  . .
.. .. 
2 2 
.

MatB (D) = 
..
. n
 

Exercice 8 : [énoncé] 0 1
Notons que Par suite det D = 1 × 1 × · · · × 1 = 1.
c ◦ σ −1 = σ(a) σ(b) σ(c)
 
σ◦ a b
Soit σ : Nn → Nn une permutation dénie par :
Exercice 12 : [énoncé]
σ(a) = a , σ(b) = b et σ(c) = c
0 0 0
(a) La famille (1, i) est une base du R-espace vectoriel C.
Pour a, b ∈ C, l'application ϕa,b : z 7→ az + bz̄ est R-linéaire et sa matrice
Si σ est paire alors le problème est résolu. dans la base (1, i) est
Si σ est impaire alors soit c 6= d ∈ Nn \ {a, b, c} et τ = c d .


σ ◦ τ est une permutation paire satisfaisante. 


Re a + Re b Im b − Im a


Im a + Im b Re a − Re b

Exercice 9 : [énoncé] Pour f endomorphisme du R-espace vectoriel C de matrice


ϕ : E × E → K.
ϕ(y, x) = f (p(y))f (q(x)) − f (p(x))f (q(x)) = −ϕ(x, y). Il sut d'étudier la
 
α γ
linéarité en la 1ère variable. β δ
ϕ(λx + µx0 , y) = f (p(λx + µx0 ))f (q(y)) − f (p(y))f (q(λx + µx0 )) or f , p et q sont
linéaires donc dans la base (1, i), on a f = ϕa,b si, et seulement si,
0 0 0
ϕ(λx + µx , y) = (λf (p(x)) + µf (p(x ))) f (q(y)) − f (p(y)) (λf (q(x)) + µf (q(x ))) 
puis en développant et en réorganisant : ϕ(λx + µx0 , y) = λϕ(x, y) + µϕ(x0 , y). Re a + Re b = α

Im a + Im b = β
ϕ est donc une forme bilinéaire antisymétrique donc alternée.


Im b − Im a = γ
Re a − Re b = δ

Exercice 10 : [énoncé] Ce système possède une unique solution qui est


Posons n = dim E . Comme det(f 2 ) = det(−In ) on a det(f )2 = (−1)n ≥ 0, donc n
est pair. α+δ β−γ α−δ β+γ
a= +i et b = +i
2 2 2 2

Exercice 11 : [énoncé] (b) Le déterminant de f vaut


(a) Il est clair que V est un sous-espace vectoriel de F(R, R). det f = αδ − βγ = |a| − |b|
2 2
On pose fk : R → R dénie par fk (x) = xk ex .
B = (f0 , . . . , fn ) forme une base de V , donc dim V = n + 1.

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Exercice 13 : [énoncé] Exercice 15 : [énoncé]


Notons Ei,j les matrices élémentaires de Mn (C). Par conjugaison d'une somme et de produits
On observe n n
n
X X Y X Y
ϕA (Ei,j ) = ak,i Ek,j det Ā = ε(σ) aσ(i),i = ε(σ) aσ(i),i = det A
k=1 σ∈Sn i=1 σ∈Sn i=1

Par suite dans la base (E1,1 , . . . , En,1 , E1,2 , . . . , En,2 , . . . , E1,n , . . . , En,n ), la
matrice de l'endomorphisme ϕA est diagonale par blocs avec n blocs diagonaux Exercice 16 : [énoncé]
tous égaux à A. On en déduit Ici t A = Ā, donc det(A) = det(t A) = det Ā.
Comme
tr ϕA = n tr A et det ϕA = (det A)n X n
Y X n
Y
det Ā = ε(σ) aσ(i),i = ε(σ) aσ(i),i = det A
σ∈Sn i=1 σ∈Sn i=1

Exercice 14 : [énoncé] on peut conclure det A ∈ R.


(a) Notons C1 , . . . , Cn les colonnes de A et supposons
Exercice 17 : [énoncé]
λ1 C1 + · · · + λn Cn = 0 Comme t A = −A on a
Si m = max(|λ1 | , . . . , |λn |) 6= 0 alors, puisque pour tout 1 ≤ i ≤ n, det A = det t A = det(−A) = (−1)2n+1 det A = − det A

n donc det A = 0.
La matrice
X
λj ai,j = 0  
j=1 0 1
A=
−1 0
on obtient P P fournit un contre-exemple au second problème posé.
j6=i |λj | |ai,j | j6=i |ai,j |
|λi | ≤ ≤m <m
|ai,i | |ai,i |
ce qui est absurde compte tenu de la dénition de m. Exercice 18 : [énoncé]
Par suite, la famille (C1 , . . . , Cn ) est libre et donc A inversible. Notons A = (ai,j ) et B = ((−1)i+j ai,j ). On a
(b) Considérons l'application f : x ∈ R 7→ det(A + xIn ). X n
Y
La fonction f est clairement polynomiale de monôme dominant xn , elle est det B = ε(σ) (−1)σ(i)+i aσ(i),i
donc continue et de limite +∞ quand x → +∞. σ∈Sn i=1

De plus, le résultat précédent s'applique à la matrice A + xIn pour tout x ≥ 0 en regroupant les puissance de (−1)
et donc f (x) 6= 0 sur [0 ; +∞[.
Par continuité, la fonction f ne peut prendre de valeurs ≤ 0 et donc X Pn
σ(i)+i
n
Y
det B = ε(σ)(−1) i=1 aσ(i),i
σ∈Sn i=1
∀x ≥ 0, f (x) > 0
puis
En particulier det A = f (0) > 0. X n
Y
det B = ε(σ)(−1)n(n+1) aσ(i),i
σ∈Sn i=1

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Ainsi et !
n(n+1) n
det B = (−1) det A = det A X
det B = detB (B1 , . . . , Bn ) = detB Bi , B2 , . . . , Bn
car n(n + 1) est pair. i=1
avec n n
X X
Bi = (n − 1) Ai
Exercice 19 : [énoncé] i=1 i=1
En ajoutant la première colonne de A à chacune des suivantes, on obtient une Par suite
matrice dont les colonnes d'indices 2 jusqu'à n ont pour coecients 0, 2 ou −2. On
peut donc factoriser 2 sur chacune de ces colonnes et l'on obtient n n n
!
X X X
det B = (n − 1) detB Ai , B2 − Ai , . . . , B n − Ai
n−1 i=1 i=1 i=1
det A = 2 det B
Ce qui donne
avec B une matrice dont les coecients sont 0, 1 ou −1 de sorte que det B ∈ Z
n
!
X
det B = (n − 1) detB Ai , −A2 , . . . , −An = (−1)n−1 (n − 1) det(A1 , . . . , An )
Exercice 20 : [énoncé] i=1

La somme des colonnes de B est nulle donc det B = 0. Finalement


det B = (−1)n−1 (n − 1) det A

Exercice 21 : [énoncé]
Exercice 23 : [énoncé]
(a) AA−1 = In donne (det A)(det A−1 ) = 1 or det A, det A−1 ∈ Z donc Notons que pour n = 1 : la relation det(A + X) = det A + det X est vraie pour
det A = ±1.
tout A et tout X .
(b) Posons P (x) = det(A + xB). P est une fonction polynomiale de degré On suppose dans la suite n ≥ 2.
inférieur à n. Pour X = A, la relation det(A + X) = det A + det X donne 2n det A = 2 det A et
Pour tout x ∈ {0, 1, . . . , 2n}, on a P (x) = ±1 donc P (x)2 − 1 = 0. donc det A = 0.
Le polynôme P 2 − 1 possède au moins 2n + 1 racines et est de degré inférieur La matrice A n'est donc par inversible et en posant r < n égal à son rang, on peut
à 2n, c'est donc le polynôme nul. écrire A = QJr P avec P, Q inversibles et
On en déduit que pour tout x ∈ R, P (x) = ±1.
Pour x = 0, on obtient det A = ±1.
 
Ir (0)
Jr =
Pour x → +∞,  
(0) On−r
1 P (x)
det
x
A+B =
xn
→0 Posons alors X = QJr0 P avec
donne det B = 0.
 
Or (0)
Jr0 =
(0) In−r

Puisque A + X = QIn P = QP , la matrice A + X est inversible et donc


Exercice 22 : [énoncé] det X = det(A + X) 6= 0.
On note B la base canonique de l'espace des colonnes, On en déduit que la matrice Jr0 est l'identité et donc r = 0 puis A = On .
det A = detB (A1 , . . . , An )

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Exercice 24 : [énoncé] Exercice 26 : [énoncé]


La matrice H est équivalente à la matrice J1 dont tous les coecients sont nuls Raisonnons par récurrence sur n ∈ N∗ .
sauf celui en position (1, 1). Notons P, Q ∈ GLn (R) telles que La propriété est immédiate pour n = 1.
Supposons la propriété vériée pour n ≥ 1.
H = QJ1 P Soit A = (ai,j ) ∈ Mn+1 (R) vériant les propriétés énoncées. En développant le
et introduisons B ∈ Mn (R) déterminée par déterminant de A selon la première ligne, on obtient
n+1
A = QBP X
det A = (−1)1+j a1,j ∆1,j
La relation j=1
2
det(A + H) det(A − H) ≤ det A
avec ∆1,j mineur d'indice (1, j) de la matrice A.
équivaut alors à la relation Puisque la matrice dénissant le mineur ∆1,j est à coecients positifs et que la
det(B + J1 ) det(B − J1 ) ≤ det B 2 somme des coecients de chaque ligne est inférieure à 1, on peut lui appliquer
l'hypothèse de récurrence et armer |∆1,j | ≤ 1.
Notons C1 , . . . , Cn les colonnes de B et B = (E1 , . . . , En ) la base canonique de On en déduit
l'espace Mn,1 (K). On a n+1
X
|det A| ≤ a1,j ≤ 1
det(B+J1 ) = detB (C1 +E1 , C2 , . . . , Cn ) et det(B−J1 ) = detB (C1 −E1 , C2 , . . . , Cn ) j=1

Par multilinéarité du déterminant Récurrence établie.

det(B+J1 ) = det B+detB (E1 , C2 , . . . , Cn ) et det(B−J1 ) = det B−detB (E1 , C2 , . . . , Cn )

d'où l'on tire Exercice 27 : [énoncé]


det(B + J1 ) det(B − J1 ) = det B 2 − detB (E1 , C2 , . . . , Cn )2 ≤ det B 2 (a) En développant selon la première ligne,

0 a b
a c a 0
Exercice 25 : [énoncé] a 0
c = −a

b 0
+ b
b c
= abc + abc = 2abc
En retranchant la première ligne aux autres lignes, le déterminant de la matrice b c 0
A + xJ apparaît comme le déterminant d'une matrice où gure des x seulement
sur la première ligne. En développant selon cette ligne, on obtient que (b) En sommant les colonnes sur la première et en factorisant
det(A + xJ) est une fonction ane de la variable x.
De plus

a b c 1 b c

det(A − xJ) = det(−t A − xJ) = (−1)2n det(t A + xJ) c
a b = (a + b + c) 1
a b
b c a 1 c a
et puisque la matrice J est symétrique
det(A − xJ) = det(t A + xt J) = det(A + xJ) En retirant la première ligne aux suivante et en développant sur la première
colonne
La fonction ane x 7→ det(A − xJ) est donc une fonction paire et par conséquent
a

c'est une fonction constante. On a alors b c
a − b

b − c
= (a + b + c)(a2 + b2 + c2 − (ab + bc + ca))

c a b = (a + b + c)


b c−a a − b
∀x ∈ R, det(A + xJ) = det(A + 0.J) = det A c a

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(c) En retranchant la première colonne aux suivantes puis en sommant les donc
colonnes sur la première
a − c

b − c
D = (a + b + 2c)(a − b) = (a + b + 2c)(a − b)((a − c)2 − (b − c)2 )
a+b
b+c c + a b−c a − c
D = a2 + b2 b2 + c2 c2 + a2
a3 + b3 b3 + c3 c3 + a3 puis
D = (a + b + 2c)(a − b)2 (a + b − 2c)
a+b c−a c − b 2c c−a c − b
(f) En retirant la première colonne aux suivantes

= a2 + b2 c2 − a2 c2 − b2 = 2c2 c2 − a2 c2 − b2
a3 + b3 c3 − a3 c3 − b3 2c3 c3 − a3 c3 − b3
1 1 1 1 0 0
En factorisant par 2 puis en retranchant la première colonne aux suivantes

D = cos a cos b cos c = cos a cos b − cos a cos c − cos a
sin a sin b sin c sin a sin b − sin a sin c − sin a
c
−a −b
D = 2 c2 −a2 −b2 Par la formule de factorisation
c3 −a3 −b3
p+q p−q
cos p − cos q = −2 sin sin
Enn en factorisant on se ramène à un déterminant de Vandermonde 2 2

1 1 1 1 1 1 b+a
sin c+a

b−a c − a sin 2
D = −4 sin sin 2

D = 2abc c a b = 2abc 0 a−c b − c 2 2 cos b+a cos

c+a
c2 2 2
a2 b2 0 a2 − c2 b2 − c2
puis
Finalement b−a c−a b−c
D = −4 sin sin sin

1

1 2 2 2
D = 2abc(a − c)(b − c) = 2abc(a − c)(b − c)(b − a)
a+c b + c

(d) En retranchant à chaque ligne la précédente (en commençant par la dernière) Exercice 28 : [énoncé]

a1 a2 a3 ··· an

a a a a a a a a
a2 a2 a3 ··· an

a b b b 0 b−a b−a b − a
D = = = a(b − a)(c − b)(d − c)
···
a b c c 0 0 c−b c − b det(amax(i,j) ) = a3 a3 a3 an

a b c d 0 0 0 d − c .. .. .. ..
. . . .

(e) En sommant toutes les colonnes sur la première et en factorisant
an an an ··· an

a
En retranchant à chaque colonne la précédente (en commençant par la première)
c c b a + b + 2c c c b 1
c c b
c a b c a + b + 2c a b c 1 a b c

a1 − a2 a2 − a3 ··· an−1 − an an

D = = = (a + b + 2c)
c b a c a + b + 2c b a c 1 b a c

0 a2 − a3 an−1 − an an
b c c a a + b + 2c c c a 1 c c a .. .. ..

. . .

det(amax(i,j) ) = 0
En retranchant la première ligne aux suivantes et en factorisant ..
. an−1 − an


an
1 c c b (0) 0 an

0 a−c b − c c − b
D = (a + b + 2c) et donc
0 b−c a − c c − b
0 0 0 a − b det(amax(i,j) ) = (a1 − a2 )(a2 − a3 ) . . . (an−1 − an )an

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Pour ai = i, Par égalité des déterminants et considération de signes


det(amax(i,j) ) = (−1)n−1 n
(a2 + b2 + c2 + d2 )2 (a02 + b02 + c02 + d02 )2 = (a002 + b002 + c002 + d002 )2
Pour ai = n + 1 − i,
det(amin(i,j) ) = 1 et les quantités suivantes étant positives
(a2 + b2 + c2 + d2 )(a02 + b02 + c02 + d02 ) = a002 + b002 + c002 + d002
Exercice 29 : [énoncé] avec a00 , b00 , c00 , d00 ∈ Z par opérations.

C1 ← C1 −Exercice 32 : [énoncé]

a1 a2 ··· an a1 − a2
∗ C2
.. .. ..


. . . .. C2 ← C2 −(a)
C3 En factorisant les colonnes
.

= a1 (a1 −a2 )n−1 via .

=

.. .


. a2 a1 − a2
.
a b

c

1 1 1

(0) a1 Cn−1 ← Cn−1 − Cn
2 2
(a1 ) a1 a b
3 3 c2 = abc a b c
a b c3 a2 b2 c2
En retranchant à chaque ligne a fois la précédente
Exercice 30 : [énoncé]
Via Ln ← Ln − Ln−1 , Ln−1 ← Ln−1 − Ln−2 , . . . , L3 ← L3 − L2 , L2 ← L2 − L1

a b c 1 1 1
(dans cet ordre)
2
a
3 b2 2
c = abc 0 b−a c − a
a b3 c3 0 b(b − a) c(c − a)
S1 S1 S1 ··· S1 S1 S1 · · · · · · S1
et enn en développant

S1
S2 S2 ··· S2 2 · · · · · · 2
S1 S2 S3 ··· S3 = 3 · · · 3 = n!
a

.. .. .. .. . b c
.. ..

. . . . . . ..
2
(0) a
3 b2 c2 = abc(b − a)(c − a)(c − b)
b3 c3

S1 S2 S3 ··· Sn n a

(b) En séparant la première colonne en deux


Exercice 31 : [énoncé]

a+b b+c c + a a b+c c + a b b+c c + a
2
a + b2 b2 + c2 c2 + a2 = a2 b2 + c2 c2 + a2 + b2 b2 + c 2 c2 + a2
(a) t AA = diag(δ, δ, δ, δ) avec δ = a2 + b2 + c2 + d2 . Par suite 3
a + b3 b3 + c3 c3 + a3 a3 b3 + c3 c3 + a3 b3 b3 + c 3 c3 + a3
det A = ±(a2 + b2 + c2 + d2 )2 .
Or b, c, d xés, par développement de déterminant, l'expression de det A est Puis en procédant à des combinaisons judicieuses sur les colonnes
un polynôme en a unitaire de degré 4 donc
a+b b+c c + a a b c b c a
2 2 2 2 2
det A = (a + b + c + d )
2
a + b2 b2 + c2 c2 + a2 = a2 b2 c2 + b2 c2 a2
3
a + b3 b3 + c3 c3 + a3 a3 b3 c3 b3 c3 a3
(b) Avec des notations immédiates : AA0 = A00 avec :
 00 Enn, par permutation des colonnes dans le deuxième déterminant
a00 = aa0 − bb0 − cc0 − dd0
a+b

b+c c + a a b c

b = ab0 + b0 a + cd0 − dc0
 2
00
a + b2 b2 + c2 c + a = 2 a2
2 2
b2 c2 = 2abc(b − a)(c − a)(c − b)
c = ac0 − bd0 + ca0 + db0 3
a + b3 b3 + c3 c3 + a3 a3 b3 c3

 00
= ad0 + bc0 − cb0 + da0

d

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Exercice 33 : [énoncé] (b) Par déterminant triangulaire


En sommant toutes les colonnes sur la première n n
(λi − a) et ∆n (−b) =
Y Y

1 n n−1 ... 2
∆n (−a) = (λi − b)
.. i=1 i=1

. On en déduit

1 1 3
n(n + 1) . .. ..
.. .
Qn Qn
Dn =
2 2 . α=
(λi − a) − i=1 (λi − b)
i=1
et
. .. .. ..

.. . . . b−a

n Qn Qn
b i=1 (λi − a) − a i=1 (λi − b)
1 n−1 ... 2 1 β=
b−a
En retranchant à chaque ligne la précédente (en commençant par la n)

1 n n−1 ... 2
Exercice 35 : [énoncé]
En retirant la première colonne aux autres, on obtient un déterminant où ne


0 1−n 1 ... 1
gurent des x que sur la première colonne. En développant selon cette première

n(n + 1) .. .. ..

Dn = . 1 . . colonne, on obtient une expression ane de la variable x.
2 . .. .. ..
.. . . .

1 a1 + x (x)
..

0 1 ... 1 1 − n
. = αx + β


On développe selon la première colonne et on se ramène à

(x) an + x
Il reste à déterminer les réels α, β exprimant cette fonction ane.

a (b)
n(n + 1) .. D'une part
Dn = .

2


(b)

a [n−1] a1 + x (x) a1 (0)
.. ..

β= . = . = a1 . . . an

avec a = 1 − n et b = 1. La poursuite du calcul donne alors


(x) an + x x=0 (0) an
n(n + 1)
Dn = (−1)n−1 nn−2 et d'autre part
2
a1 + x
0
(x)
d'où la formule proposée. d ..
α= .

dx


(x) an + x x=0
Exercice 34 : [énoncé] La dérivée d'un déterminant est la somme des déterminants obtenus lorsqu'on ne
(a) En retirant la première colonne aux suivantes dérive qu'une colonne
n a1 1 (0)

λ1 + x a − λ1 ··· a − λ1 X ..
α= .

b+x λ2 − b (a − b)
∆n (x) = . ..

..
j=1 (0) 1 an
.



b+x (0)

λn − b [n] où la colonne formée de 1 est à la position j . Chaque déterminant se calcule en
développant selon la ligne ne contenant que le coecient 1 et l'on obtient
Puis en développant selon la première colonne on obtient une expression de la n Y
forme.
X
α= ai
∆n (x) = αx + β j=1 i6=j

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Exercice 36 : [énoncé] avec E1 colonne élémentaire et C colonne constituée de 1.


(a) Par l'absurde, supposons que Pn possède une racine multiple z . Celle-ci vérie On décompose de même chacune des colonnes. On peut écrire
det H = det (λ1 E1 + aC, . . . , λn En + aC)
Pn (z) = Pn0 (z) = 0
On développe par multilinéarité et on simplie sachant que le déterminant est nul
On en tire lorsque la colonne C apparaît deux fois. On obtient
z n − z + 1 = 0(1) et nz n−1 = 1 (2)
n
(1) et (2) donnent det H = det(λ1 E1 + · · · + λn En ) +
X
det(λ1 E1 , . . . , aC, . . . , λn En )
(n − 1)z = n (3) i=1

(2) impose |z| ≤ 1 alors que (3) impose |z| > 1. C'est absurde. et donc n n n
(b) Posons χ(X) le polynôme caractéristique de la matrice étudiée. On vérie det H =
Y
λi + a
X Y
λk

1 + z1 − zi
i=1 i=1 k=1,k6=i
1 (1)
.. ..

. .


Exercice 38 : [énoncé]

χ(zi ) = 1
.. Notons Dn le déterminant recherché.

.

On décompose la première colonne en somme de deux colonnes


(1) 1 1 + zn − zi
     
a1 + b1 a1 b1
En retranchant la i-ème colonne à toutes les autres et en développant par  b1   0  b1 
rapport à la ième ligne, on obtient  ..  =  ..  +  ..  = a1 E1 + b1 C
     
 .  . .
n
Y b1 0 b1
χ(zi ) = (zj − zi ) = (−1)n−1 P 0 (zi )
j=1,j6=i avec E1 colonne élémentaire et C colonne constituée de 1.
On décompose de même chacune des colonnes. On peut écrire
Cependant les polynômes χ et P ne sont pas de même degré. . . En revanche,
0

les polynômes χ et (−1)n (P − P 0 ) ont même degré n, même coecient Dn = det (a1 E1 + b1 C, . . . , an En + bn C)
dominant (−1)n et prennent les mêmes valeurs en les n points distincts
z1 , . . . , zn . On en déduit qu'ils sont égaux. En particulier le déterminant On développe par multilinéarité et on simplie sachant que le déterminant est nul
cherché est lorsque la colonne C apparaît deux fois. On obtient
χ(0) = (−1)n (P (0) − P 0 (0)) = 2(−1)n
n
X
Dn = det(a1 E1 + · · · + an En ) + det(a1 E1 , . . . , bi C, . . . , an En )
i=1
Exercice 37 : [énoncé]
On décompose la première colonne en somme de deux colonnes et donc n n n
Y X Y
 
    Dn (a1 , . . . , an , b1 , . . . , bn ) = ai + bi ak
a + λ1 λ1 a
i=1 i=1 k=1,k6=i
 a   0  a
 ..  =  ..  +  ..  = λ1 E1 + aC
     
 .   .  .
a 0 a Exercice 39 : [énoncé]

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(a) cos(0.xi ) est un polynôme en cos(xi ) de degré 0. Exercice 40 : [énoncé]


cos(1.xi ) est un polynôme en cos(xi ) de degré 1. (a) Il y autant de facteurs que de paires {i, j} i.e.
Par récurrence double, on montre que cos(jxi ) est un polynôme en cos(xi ) de
degré j en exploitant la relation :
 
n n(n − 1)
=
2 2
cos ((j + 1)xi ) + cos ((j − 1)xi ) = 2 cos(xi ) cos(jxi )
On peut aussi par récurrence armer que le coecient dominant de cos(jxi ) (b)  
est 2j−1 pour j ≥ 1. 1 cos x1 cos(2x1 ) cos(3x1 )
On peut même être plus précis et armer que cos ((j − 1)xi ) est une
1 cos x2 cos(2x2 ) cos(3x2 )
M = 
expression polynomiale de degré j − 1 en cos(xi ). 1 cos x3 cos(2x3 ) cos(3x3 )
1 cos x4 cos(2x4 ) cos(3x4 )
(b) det Mn est une expression polynomiale en cos(x1 ) de degré au plus n − 1.
Puisque cos(x2 ), . . . , cos(xn ) sont n − 1 racines distinctes du polynôme (c) La propriété est immédiate pour j = 1 ou j = 2.
correspondant, on peut écrire Pour j = 3, cos(2xi ) = 2 cos2 xi − 1.
n
Y Pour j = 4, cos(3xi ) = 4 cos3 xi − 3 cos xi .
det Mn = λ(x2 , . . . , xn ) (cos xj − cos x1 ) (d) det M est une expression polynomiale en cos(x1 ) de degré au plus 3.
j=2 Puisque cos(x2 ), cos(x3 ), cos(x4 ) sont 3 racines distinctes du polynôme
L'expression du coecient λ(x2 , . . . , xn ) est polynomiale en cos(x2 ) de degré correspondant, on peut écrire
au plus n − 2 (car il y a déjà le facteur cos(x2 ) − cos(x1 ) dans le produit) et 4
puisque cos(x3 ), . . . , cos(xn ) en sont des racines distinctes, on peut écrire
Y
det M = λ(x2 , x3 , x4 ) (cos x1 − cos xj )
n j=2
Y
λ(x2 , . . . , xn ) = µ(x3 , . . . , xn ) (cos xj − cos x2 )
L'expression du coecient λ(x2 , x3 , x4 ) est polynomiale cos(x2 ) de degré au
j=3
plus 2 (car il y a déjà le facteur cos(x1 ) − cos(x2 ) dans le produit) et puisque
En répétant la démarche, on obtient cos(x3 ), cos(x4 ) en sont des racines distinctes, on peut écrire
Y
det Mn = αn (cos xj − cos xi ) = αn P 4
Y
1≤i<j≤n λ(x2 , . . . , xn ) = µ(x3 , x4 ) (cos x2 − cos xj )
j=3
Il reste à déterminer la valeur de αn . . .
Un calcul immédiat donne α2 = 1. En répétant la démarche, on obtient
En développant selon la dernière ligne Y
det M = α (cos xi − cos xj ) = αP4
det Mn = cos((n − 1)xn ) det Mn−1 + · · · 1≤i<j≤4

où les points de suspensions contiennent une expression polynomiale en Il reste à déterminer la valeur de α . . .
cos(xn ) de degré < n − 1. Une démarche analogue à la précédente aurait donnée
En identiant les coecients dominant des expressions polynomiale en
cos(xn ) dans cette égalité, on obtient
1 cos x1 cos(2x1 )

1 cos x2 cos(2x2 ) = βP3
αn = 2n−2 αn−1

1 cos x3 cos(2x3 )
Cette relation permet de conclure et
1 cos x1
1 cos x2 = γP2 avec γ = −1
(n−1)(n−2)
αn = 2 2

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En développant det M selon la dernière ligne et en considérant le coecient Exercice 42 : [énoncé]


dominant de det M vu comme polynôme en cos(x3 ) on obtient Par les opérations élémentaires : C1 ← C1 − Cn puis L1 ← L1 − Ln on obtient

4βP3 = (−1)3 αP3 −2 0 ··· 0 1

0 0 (1)
et de façon analogue on a aussi . ..
Dn = ..

.


..

2
.

2γP2 = (−1) βP2 0



1 (1) 0
On en déduit
[n]

α=8 En développant, on parvient à la relation de récurrence


Puisque Card S4 = 24, det M peut se voir comme la somme de 24 termes qui Dn = −2Dn−1 − Dn−2
sont tous inférieurs à 1 en valeur absolue. On en déduit
La suite (Dn ) est une suite récurrente linéaire d'ordre 2 d'équation caractéristique
|det M | ≤ 24 r2 + 2r + 1 = 0 de racine double −1.
Sachant D1 = 0 et D2 = −1, on parvient à
Certains des termes (par exemple 1 × cos(x1 ) × cos(2x2 ) × cos(3x3 )) étant
strictement inférieurs à 1 en valeur absolue, on a aussi Dn = (−1)n−1 (n − 1)

|det M | < 24
Exercice 43 : [énoncé]
En décomposant la dernière colonne en somme de deux colonnes
Exercice 41 : [énoncé]

2 1 ··· 1 2 (1) 0

.. .. .. ..

Par les opérations élémentaires C1 ← C1 + Cn puis L1 ← L1 + Ln on obtient
. . . ..
1
Dn = . . .
.. +

0 0 ··· 0 1
.. . n 1 n 0
(1) n [n]
0 0 1 ··· 1 1 ··· 1 1
. .. .. ..
Dn = ..

−1 . . . En retranchant la dernière colonne à chacune des autres
.. .. ..
. . .

0 1 2 1 ··· 1 1
(0) 1
.. .. ..

..
−1 −1 ··· −1

0 [n]
. . . .. ..
1 . . . = (n − 1)!
. .. =

En développant, on parvient à la relation de récurrence .. . n 1 n−1 1
(0) 1
1 ··· 1 1
Dn = Dn−2
En développant selon la dernière colonne
Comme D1 = 0 et D2 = 1, on a
2 (1) 0
.. ..

1 + (−1)n . .

Dn =
= nDn−1
2
n 0

(1) n [n]

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Ainsi en vertu de la formule du triangle de Pascal


Dn = (n − 1)! + nDn−1
k−1
Cnk = Cn−1 k
+ Cn−1
Par suite
Dn 1 Dn−1
= + En développant selon la première colonne
n! n (n − 1)!
donc
0
Cnn−1

C1 ···
= ... ..
n
Dn 1
X
Dn+1 .

= D0 +
n! k
k=1 C 0
n ··· C n−1
2n−1 [n]
puis
Dn = (1 + Hn )n! Via Cn ← Cn − Cn−1 , . . . , C2 ← C2 − C1 et en exploitant Cp0 = Cp+1
0
, on obtient
n−1
0
C0 ··· Cn−1
Exercice 44 : [énoncé]
= ... .. = D

En retirant à chaque ligne la précédente (et en commençant par la dernière) Dn+1 .

n
n−1
C 0 ··· C2n−2
n−1
··· ···

1 1 0 0

.. Finalement
C10 C11 .

0 0
.. .. .. Dn = 1

. C20 C21 C22 . .
Dn = .
.. ..
.

C30 C31 C32 0
.

.. Exercice 46 : [énoncé]
.. .


n−2
Cn−2 Cas b = c :
0 0
Cn−1 1
Cn−1 2
Cn−1 ··· C n−2
n−1 [n] C'est un calcul classique, on eectue C1 ← C1 + · · · + Cn puis
Li ← Li − L1 (i = 2, . . . , n) pour triangulariser le déterminant et obtenir
en vertu de la formule du triangle de Pascal
k−1 det An = (a + (n − 1)b)(a − b)n−1
Cnk = Cn−1 k
+ Cn−1
En développant selon la première colonne, on obtient Cas b 6= c :
Posons Dn = det An . À chaque ligne on retranche la précédente
Dn = Dn−1
a b ··· b
Ainsi


c − a a−b (0)
Dn = D1 = 1 Dn = .. ..

. .



(0) c−a a − b
Exercice 45 : [énoncé]
En retirant à chaque ligne la précédente (et en commençant par la dernière) on et on développe selon la dernière colonne
obtient
C00 C11 Cnn Dn = b(a − c)n−1 + (a − b)Dn−1 avec n ≥ 2

···
C10 Cnn−1

0 ···
Dn+1 = . .. .. Ainsi
..

. .
n−1
0 Cn0 ··· C2n−1 [n+1] Dn = b(a − c)n−1 + b(a − b)(a − c)n−2 + · · · + b(a − b)n−2 (a − c)1 + (a − b)n−1 D1

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Par sommation géométrique des premiers termes Exercice 49 : [énoncé]


n−1 En développant par rapport à la première colonne, puis par rapport à la première
ligne dans le second déterminant on obtient pour n ≥ 2

a−b
1− a−c
Dn = b(a − c)n−1 a−b
+ a(a − b)n−1
1− a−c Dn = 2 cos θDn−1 − Dn−2

puis après simplication (Dn ) est une suite récurrente linéaire d'ordre 2 d'équation caractéristique
r2 − 2 cos θr + 1 = 0 de racines eiθ et e−iθ .
b(a − c)n − c(a − b)n Si θ 6= 0 [π] alors Dn = λ cos nθ + µ sin nθ. D0 = 1 et D1 = 2 cos θ donnent
Dn =
b−c 
λ=1
λ cos θ + µ sin θ = 2 cos θ
Exercice 47 : [énoncé]
Par développement d'un déterminant tridiagonal, puis 
λ=1
Dn = (a + b)Dn−1 − abDn−2 µ = 1/tan θ

La suite (Dn ) est une suite récurrente linéaire d'ordre 2 d'équation caractéristique Ainsi
sin(n + 1)θ
r2 − (a + b)r + ab = 0 de racines a et b. Dn =
sin θ
Si a 6= b alors on peut écrire Dn = λan + µbn et compte tenu des valeurs initiales,
on obtient Si θ = 0 [2π] alors Dn = λn + µ. D0 = 1 et D1 = 2 donnent
n+1 n+1
a −b
Dn = Dn = n + 1
a−b
Si a = b alors on peut écrire Dn = (λn + µ)an et on parvient cette fois-ci à Si θ = π [2π] alors Dn = (λn + µ)(−1)n . D0 = 1 et D1 = 2 donnent

Dn = (n + 1)an Dn = (−1)n (n + 1)

Exercice 48 : [énoncé] Exercice 50 : [énoncé]


En développant par rapport à la première colonne, puis par rapport à la première En développant selon la première colonne, puis la première ligne et en
ligne dans le second déterminant on obtient pour n ≥ 2 recommençant : Dn = (−n) × 1 × (2 − n) × 3 etc. . .
Si n est pair le développement s'arrête sur le calcul de
Dn = (1 + x2 )Dn−1 − x2 Dn−2
n − 1 0
=0
(Dn ) est une suite récurrente linéaire d'ordre 2 d'équation caractéristique
1 0
r2 − (1 + x2 )r + x2 = 0 de racines 1 et x2 . Si n est impair le développement s'arrête par l'étape
Si x2 6= 1 alors Dn = λ + µx2n avec λ, µ ∈ C
D0 = 1 et D1 = 1 + x2 donnent

0 n−2 0 0
n − 2 0

0
3 0 n−1 0 0 n
1−x 2n+2
0 = −3 2 0 n = −3(n − 2)
= 3n(n − 2)
Dn = 2 0 n
0 1 n
1 − x2

0 1 0
0 1 0
Si x2 = 1 alors Dn = λn + µ. En écrivant n = 2p + 1, on parvient à
D0 = 1 et D1 = 2 donnent
Dn = n + 1 Dn = (−1)p+1 (1 × 3 × · · · × 2p + 1)2

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Exercice 51 : [énoncé] Exercice 55 : [énoncé]


En développant par rapport à la première colonne, puis par rapport à la première (a) En écrivant la première colonne comme somme de deux colonnes on obtient
ligne dans le second déterminant on obtient pour n ≥ 2
det M = 1 − (−1)n αn
Dn = 2aDn−1 − a2 Dn−2
(Dn ) est une suite récurrente linéaire d'ordre 2 d'équation caractéristique (b) Si det M 6= 0 alors M est inversible et rg M = n.
r2 − 2ar + a2 = 0 de racines double a. Si det M = 0 alors M n'est pas inversible donc rg M < n.
On a alors Dn = (λn + µ)an avec λ, µ ∈ K. Or M possède une matrice extraite de rang n − 1 donc rg M = n − 1.
D0 = 1 et D1 = 2a donnent Finalement
n − 1 si − α ∈ Un
(
Dn = (n + 1)an rg M =
n sinon
Exercice 52 : [énoncé]
D'une part Exercice 56 : [énoncé]
a −b c −d

b = (a2 + b2 )(c2 + d2 ) Soit A une matrice de GLn (Z). Le déterminant de A ainsi que celui de son inverse
a d c
sont des entiers. Puisque
D'autre part det A × det A−1 = 1
on en déduit det A = ±1. Inversement, si une matrice A ∈ Mn (Z) est de

a −b c −d ac − bd −(ad + bc)
= = (ac − bd)2 + (ad + bc)2
déterminant ±1 alors son inverse, qui s'exprime à l'aide de la comatrice de A, est

b a d c ad + bc ac − bd
à coecients entiers. Ainsi les matrices de GLn (Z) sont les matrices à coecients
entiers de déterminant ±1.
Exercice 53 : [énoncé] Soit A une matrice de GLn (Z) dont la première ligne est formée par les entiers
(a) Après calculs a1 , . . . , an . En développant le calcul de det A selon la première ligne de la matrice,
det(A − λI3 ) = (1 − λ)(4 − λ)(2 − λ) on obtient une relation de la forme
On a donc
a1 u1 + · · · + an un = 1
det(A − λI3 ) = 0 ⇐⇒ λ = 1, 2 ou 4
(b) Après résolution de l'équation f (x) = λx pour λ = 1, 2 ou 4, on obtient avec les uk égaux, au signe près, à des mineurs de la matrice A. Ces uk sont donc
des entiers et la relation qui précède assure que les entiers a1 , . . . , an sont premiers
ε1 = e1 − 2e2 + 2e3 , ε2 = e1 − e2 + e3 et ε3 = e1 − 2e2 + e3 dans leur ensemble.
convenables. Pour établir la réciproque, raisonnons par récurrence sur n ≥ 2 pour établir qu'il
existe une matrice à coecients dans Z, de déterminant 1, dont la première ligne
est a1 , . . . , an premiers dans leur ensemble.
Exercice 54 : [énoncé] Pour n = 2. Soient a, b deux entiers premiers entre eux. Par l'égalité de Bézout, on
Notons A = (ai,j ) et B = (bi,j ). On sait peut écrire
n au + bv = 1 avec u, v ∈ Z
X Y
det(A + xB) = ε(σ) (aσ(i),i + xbσ(i),i ) Considérons alors la matrice
σ∈Sn i=1  
a b
La fonction x 7→ det(A + xB) est continue (car polynomiale) et ne s'annule pas en A=
−v u
∈ M2 (Z)
0 (car det(A) 6= 0), donc elle ne s'annule pas sur un voisinage de 0 ce qui résout le
problème posé. Celle-ci étant de déterminant 1, elle appartient à GL2 (Z).

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Supposons la propriété établie au rang n ≥ 2. puis


Soient a1 , . . . , an , an+1 des entiers premiers dans leur ensemble. Posons    
Hk,` n+k−1 n+`−1 k+`−2
= (−1)k+` (k + ` − 1) ∈Z
d = pgcd(a1 , . . . , an ) det H k+`−1 k+`−1 k−1
Les entiers d et an+1 étant premiers entre eux, il existe u, v ∈ Z tels que
du + an+1 v = 1 Exercice 58 : [énoncé]
De plus, on peut écrire (a) On a
1 1 1
a1 = da01 , . . . , an = da0n
a b c = (b − a)(c − a)(c − b) 6= 0
avec premiers dans leur ensemble.
a01 , . . . , a0n
2
a b2 c2
Par hypothèse de récurrence, il existe une matrice
Par les formules de Cramer
a01 a02 a0n
 
···  (b−d)(c−d)(c−b)
 α2,1 α2,2 ··· α2,n  x =
 (b−a)(c−a)(c−b)
 .. .. ..  ∈ Mn (Z) (d−a)(c−a)(c−d)
 
y=
 . . .  (b−a)(c−a)(c−b)
(b−a)(d−a)(d−b)

z=

αn,1 αn,2 ··· αn,n (b−a)(c−a)(c−b)

de déterminant 1. (b) On a
Considérons alors la matrice

1 1 1


da01 da02 ··· da0n an+1
 a
3 b c = (b − a)(c − a)(c − b)(a + b + c) 6= 0
 α2,1 α2,2 ··· α2,n 0 
a b3 c3
 .. .. .. ..  Par les formules de Cramer
 
 . . . . 
 
 αn,1 αn,2 · · · αn,n 0  (b − d)(c − d)(c − b)(d + b + c)
−va01 −va02 · · · −va0n u x=
(b − a)(c − a)(c − b)(a + b + c)
Celle-ci est à coecients entiers et en développant son déterminant par rapport à et y , z par symétrie.
la dernière colonne, on obtient 1.
Récurrence établie.
Exercice 59 : [énoncé]
Le système est de Cramer via déterminant de Vandermonde.
Exercice 57 : [énoncé] (1) + (2) + (3) donne
On a H −1 = det1 H t Com H avec Com H = (Hi,j ). a+b+c
Par opérations élémentaires, x=
3
(1) + j 2 (2) + j(3) donne
Q
(aj − ai )(bj − bi )
 
1 1≤i<j≤n
det = Q
a + bj 2 + cj
ai + bj 1≤i,j≤n 1≤i,j≤n (ai + bj ) y=
3
En simpliant les facteurs communs, on obtient et (1) + j(2) + j 2 (3) donne
Hk,` (−1)k+` (n + k − 1)!(n + ` − 1)! a + bj + cj 2
= z=
det H (k + ` − 1)(k − 1)!2 (` − 1)!2 (n − k)!(n − `)! 3

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Exercice 60 : [énoncé] Exercice 62 : [énoncé]


Le déterminant du système est (a) Si rg(A) = n alors A est inversible et sa comatrice l'est alors aussi donc
a2 a2

1 a a2 1 a 1 a
2 2 2 2 rg(Com(A)) = n
ā 1 a = 0 1 − |a| a(1 − |a| ) = 0 1 − |a| a(1 − |a| )
Si rg(A) ≤ n − 2 alors A ne possède pas de déterminant extrait d'ordre n − 1
2 2 4 2
ā ā 1 0 ā(1 − |a| ) 1 − |a| 0 0 1 − |a|
non nul. Par suite Com(A) = On et donc
Si |a| =
6 1 alors est le système est de Cramer et homogène
rg(Com(A)) = 0
S = {(0, 0, 0)}
Si |a| = 1 alors le système équivaut à une seule équation Si rg(A) = n − 1, exploitons la relation At Com(A) = det(A).In = On .
Soient f et g les endomorphismes de K n canoniquement associés aux
x + ay + a2 z = 0 matrices A et t Com(A).
On a f ◦ g = 0 donc Im(g) ⊂ Ker(f ). Comme rg(f ) = n − 1, dim Ker(f ) = 1
car les deux autres lui sont proportionnelles. On en déduit et par suite rg(g) ≤ 1.
S = (−ay − a2 z, y, z) | y, z ∈ C

Ainsi rg(Com(A)) ≤ 1.
Comme rg(A) = n − 1, il existe un déterminant extrait non nul d'ordre n − 1
et par suite Com(A) 6= On .
Exercice 61 : [énoncé] Finalement
Les deux systèmes proposés sont de Cramer via déterminant de Vandermonde. rg(Com(A)) = 1
(a) Si x, y, z est sa solution alors P (a) = P (b) = P (c) = 0 et donc (b) Comme At Com(A) = det(A).In on a
P = (X − a)(X − b)(X − c)  n
det(A) det Com(A) = det(A)
On en déduit
Si det(A) 6= 0 alors
x = abc, y = −(ab + bc + ca) et z = a + b + c
 n−1
det Com(A) = det(A)
(b) Introduisons Si det(A) = 0 alors rg(Com(A)) ≤ 1 < n donc
4 2
P = X − (x + yX + zX )
det(Com(A)) = 0
Si x, y, z est solution alors P (a) = P (b) = P (c) = 0 et donc
(c) Si rg(A) = n alors
P = (X − a)(X − b)(X − c)(X − d)
t
Com(Com(A)). Com(A) = det(Com(A)).In = det(A)n−1 .In
Puisque le coecient de X 3 dans P est nul, la somme des racines de P est
nulle et donc Donc
a+b+c+d=0 t
Com(Com(A)) = det(A)n−1 Com(A)−1
puis Or t Com(A).A = det(A).In donc
P = (X − a)(X − b)(X − c)(X + (a + b + c))
En développant, on obtient
t
Com(A) = det(A).A−1

x = σ3 σ1 , y = σ3 − σ1 σ2 et z = σ12 − σ2 puis sachant t (B)−1 = (t B)−1 on a :


avec σ1 , σ2 , σ3 les expressions symétriques élémentaires en a, b, c. Com(Com(A)) = det(A)n−2 A

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Si rg(A) ≤ n − 1 et n ≥ 3 alors rg Com(A) ≤ 1 ≤ n − 2 donc (b) Puisque rg A = n − 1, dim Ker A = 1 et dim Ker t A = 1.


Il existe donc deux colonnes X et Y non nulles telles que


Com(Com(A)) = On
Si n = 2 alors pour Ker A = Vect X et Ker t A = Vect Y

Soit M ∈ Mn (K) vériant AM = M A = On .


   
a b d −c
A= , Com(A) = et Com(Com(A)) = A Puisque AM = On , Im M ⊂ Ker A = Vect X et donc on peut écrire par blocs
c d −b a

M = (λ1 X | . . . | λn X) = XL
Exercice 63 : [énoncé]
Cas A et B inversibles avec L = λ1 . . . λn ) .


Puisque A et B commutent, leurs inverses commutent aussi La relation M A = On donne alors XLA = On et puisque X 6= 0, on obtient
On en déduit LA = 0 puis t At L = 0. Ceci permet alors d'écrire L sous la forme L = λt Y
1 t 1 t 1 t 1 t
puis M sous la forme
(Com A) (Com B) = (Com B) (Com A) M = λX t Y
det A det B det B det A
En simpliant et en transposant on obtient Inversement une telle matrice vérie AM = M A = On et donc
Com(A) Com(B) = Com(B) Com(A) {M ∈ Mn (K) | AM = M A = On } = Vect(X t Y )
Cas général Cet espace de solution étant une droite et la matrice B étant un élément non
Pour p assez grand, les matrices nul de celle-ci, il est dès lors immédiat d'armer que toute matrice
1 1 C ∈ Mn (K) vériant AC = CA = On est nécessairement colinéaire à B .
A + In et B + In
p p
sont inversibles et commutent donc
        Exercice 65 : [énoncé]
1 1 1 1
Com A + In Com B + In = Com B + In Com A + In Il existe u, v ∈ Z tels que u det A + v det B = 1. U = ut (Com A) et
p p p p V = v t (Com B) conviennent alors.
En passant à la limite quand p → +∞, on obtient
Com(A) Com(B) = Com(B) Com(A)
Exercice 66 : [énoncé]
Le coecient d'indice (i, j) de la comatrice de S est
Exercice 64 : [énoncé]
(−1)i+j ∆i,j
(a) On sait AB = BA = det(A)In .
Si rg A = n alors A est inversible donc B aussi et rg B = n. avec ∆i,j le mineur d'indice (i, j) de la matrice S i.e. le déterminant de la matrice
Si rg A = n − 1 alors dim Ker A = 1 et puisque AB = On , Im B ⊂ Ker A puis obtenue en supprimant la i-ème ligne et la j -ème colonne de S . Or le déterminant
rg B ≤ 1. d'une matrice est aussi celui de sa transposée et puisque la matrice S est
De plus, la matrice A étant de rang exactement n − 1, elle possède un mineur symétrique, le mineur d'indice (i, j) est égal à celui d'indice (j, i). On en déduit
non nul et donc B 6= On . Finalement rg B = 1. que la comatrice de S est symétrique.
Si rg A ≤ n − 2 alors tous les mineurs de A sont nuls et donc B = On puis
rg B = 0.

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Exercice 67 : [énoncé] Exercice 69 : [énoncé]


Considérons le polynôme (a) On multiplie la matrice étudiée par une matrice triangulaire par blocs
P (X) = (X − a1 )(X − a2 ) . . . (X − an ) an que le produit obtenu soit lui aussi triangulaire par blocs.
On a
Celui-ci se développe sous la forme
    
A B D On AD − BC B
= .
C D −C In On D
P (X) = X n + αn−1 X n−1 + · · · + α0
Le déterminant d'une matrice triangulaire par blocs est le produit des
avec α0 , . . . , αn−1 ∈ K et en particulier αk = (−1)n−k σn−k où les σ1 , . . . , σn déterminants des blocs diagonaux. En calculant le déterminant des deux
désignent les expressions symétriques élémentaires en a1P
, . . . , an . membres
En procédant à l'opération Cn ← Cn + k−1 j=n αj Cj , les
n−1
P
α C +
 
j j+1 A B
j=0
coecients de la dernière colonne de la matrice sont transformés en det det D = det(AD − BC) det D.
C D
P (ai ) − αk aki = −αk aki car P (ai ) = 0 On conclut en simpliant par det D ce qui est possible car det D 6= 0.
Ainsi (b) On introduit Dε = D + εIn et on passe à la limite quand ε tend vers 0+ .
La matrice Dε commute avec C et, pour ε assez petit et strictement positif, il
ak−1 ak+1 a1n−1 ak1

1
a1 ··· 1 1 ··· s'agit d'une matrice inversible 1 ce qui permet d'écrire
1 a2 ··· ak−1
2 ak+1
2 ··· a2n−1 ak2
Dk = (−1)n+1−k σn−k . .. .. .. .. ..
 
.. A B
. . . . . det = det(ADε − BC).
C Dε
1 an ··· ak−1
n ak+1
n ··· ann−1 akn
Les deux membres de cette équation correspondent à des fonctions continues
En permutant de façon circulaire les n − k dernières colonnes, on obtient (car polynomiales) de la variable ε. On conclut en passant à la limite quand ε
ak−1 ak1 ak+1 a1n−1 tend vers 0+

1 a1 ··· 1 1 ···  
A B
= det(AD − BC).

1 a2 ··· ak−1
2 ak2 ak+1
2 ··· a2n−1 det
Dk = σn−k . .. .. .. .. .. .. C D

.. . . . . . .

1 an ··· ak−1
n akn ak+1
n ··· ann−1
Exercice 70 : [énoncé]
Sachant calculer un déterminant de Vandermonde, on obtient Supposons pour commencer la matrice A inversible.
Dk = σn−k
Y
(aj − ai ) Par opérations par blocs :
−A−1 C
    
1≤i<j≤n A C I A 0
=
B D 0 I B D − BA−1 C
Exercice 68 : [énoncé] On en déduit
En développant selon la première ligne, on peut armer que ∆ est un polynôme
de degré inférieur à n − 1. A
C
= det(D − BA−1 C) det A = det(DA − BA−1 CA)
Pour k ∈ {1, . . . , n}, B D

Or les matrices A et C commutent donc A−1 et C commutent aussi et


Y
∆(λk ) = (−1)k+1 (λk − λi )Vn−1 (λ1 , . . . , λ̂k , . . . , λn ) = (−1)n+1 Vn (λ1 , . . . , λn )

i6=k A C
= det(DA − BC)
où Vn (a1 , . . . , an ) désigne le Vandermonde de (a1 , . . . , an ).
B D
Le polynôme ∆ coïncide en n point avec le polynôme constant égal à 1. Le déterminant de Dε est la valeur du polynôme caractéristique de −D en ε et celui-ci ne
(−1)n+1 Vn (λ1 , . . . , λn ), ils sont donc égaux. possède qu'un nombre ni de racines.

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Supposons A non inversible. (d) Si A est inversible, on remarque


Pour p assez grand, la matrice Ap = A + p1 I est inversible et commute avec C donc     
I O A B A B
=

Ap C
 −CA−1 I C D 0 −CA−1 B + D
det = det(DAp − BC)
B D  
A B
donc det = det(A) det(−CA−1 B + D) = det(AD − CB) car A et C
C D
En passant à la limite quand p → +∞, la continuité du déterminant donne commutent.

A C
 On étend cette égalité auxmatrices
 non inversibles par densité :
det = det(DA − BC) A B
B D Les applications A 7→ det et A 7→ det(AD − CB) sont continues et
C D
coïncident sur l'ensemble des matrices inversibles commutant avec C . Or cet
ensemble est dense dans l'ensemble des matrices commutant avec C : si A
Exercice 71 : [énoncé] commute avec C alors pour tout λ > 0 assez petit A + λIn est inversible et
(a) En multipliant les n dernières lignes par i et les n dernières colonnes aussi : commute avec C ). Par coïncidence d'applications continues sur une partie
dense, les deux applications sont égales.
   
A B n A iB
det = (−1) det
−B A −iB −A
Exercice 72 : [énoncé]
puis par opérations sur les lignes (a) Par les opérations Ln+1 ← Ln+1 + L1 , . . . , L2n = L2n + Ln ,
   
A B A iB I B
det = (−1) det n
det A = n
−B A A − iB −A + iB B + In In + B

et par opérations sur les colonnes Par les opérations C1 ← C1 − Cn+1 , . . . , Cn ← Cn − C2n ,

    I − B B
det
A B
= (−1)n det
A + iB iB det A = n = det(In − B) det(In + B)
−B A 0 −A + iB On In + B

Ainsi A est inversible si, et seulement si, In − B et In + B le sont (i.e.


On en déduit
/ Sp B ).
1, −1 ∈
On aurait aussi pu étudier le noyau de A.
 
A B
det = (−1)n det(A + iB) det(−A + iB)
−B A (b) On peut présumer que l'inverse de A est alors de la forme
et enn
 
  M N
A B N M
det = det(A + iB) det(A − iB)
−B A
Puisque
Les matrices A et B étant réelles, cette écriture est de la forme z z̄ = |z|2 ≥ 0.
    
In B M N M + BN N + BM
=
B In N M BM + N BN + M
(b) det(A + iB) det(A − iB) = det(A2 + B 2 ) car A et B commutent donc
det(A2 + B 2 ) ≥ 0. et puisque ( −1
M = In − B 2


1 2
 
1 0
 M + BN = In
(c) A = et B = par exemple. BM + N = On
⇐⇒
N = −B In − B 2
−1
0 1 2 1

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on obtient (b) Cas D non inversible


(In − B 2 )−1 −B(In − B 2 )−1 Posons r = rgC . On peut écrire C = P Jr Q avec P, Q inversibles et Jr la
 
−1
A =
−B(In − B 2 )−1 (In − B 2 )−1 matrice (symétrique) dont tous les coecients sont nuls sauf les r premiers de
On aurait pu aussi inverser l'équation AX = Y la diagonale qui sont égaux à 1. Considérons alors D0 = D + λP t Q−1 pour
λ ∈ R.
On peut écrire
D0 = P P −1 Dt Q + λIn t
Q−1

Exercice 73 : [énoncé]
On introduit Si −λ n'est pas valeur propre de P −1 Dt Q, la matrice D0 est inversible.
t
A0 Op,n−p

Puisqu'une matrice n'a qu'un nombre ni de valeurs propres, la matrice D0
N= t
B0 In−p est assurément inversible quand λ → 0+ avec λ assez petit.
De plus, C t D0 est symétrique car
On a
At A0 + B t B 0
 
B C t D0 − D0t C = C t D + λP Jr QQ−1t P − Dt C − λP t Q−1t Qt Jr t P = 0
MN =
C t A0 + D t B 0 D
Par l'étude qui précède, on obtient
Or
t 0 t 0 t 0 t 0
 
A A +B B A C +B D  
M t (Com M ) = = (det M )n Ip A B
= det At D0 − B t C

C t A0 + D t B 0 C t C 0 + Dt D0 det
C D0
donc
et en passant à la limite quand λ → 0+ , on obtient
 
det(M )Ip B
MN =
On−p,p D  
A B
= det At D − B t C

En passant cette relation au déterminant, on obtient det
C D

det M × det t A0 = det(M )p det D

puis facilement la relation proposée sachant det M 6= 0. Exercice 75 : [énoncé]


Cas où la matrice A inversible :
Pour
−A−1 B
 
In
Exercice 74 : [énoncé] P =
On In
(a) Cas D inversible on a  
Sachant C t D = Dt C , on a A On
MP =
C −CA−1 B + D
t
At D − B t C
    
A B D On
=
B On en déduit
C D −t C In On D
det M = det(M P ) = det A × det(−CA−1 B + D)
et en passant au déterminant on obtient la relation
  Or
A B
det t D = det At D − B t C det D

det
C D det A × det(−CA−1 B + D) = det(AD − ACA−1 B) = det(AD − BC)

puis la relation voulue sachant det D = det t D 6= 0 car la matrice C commute avec les matrices A et B .

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On en déduit
det M = det(AD − BC)
Cas général :
Pour p ∈ N∗ assez grand, la matrice Ap = A + 1/pIn est inversible et les matrices
Ap , B, C, D commutent deux à deux. Si on pose
 
Ap B
Mp =
C D

l'étude qui précède donne


det Mp = det(Ap D − BC)

En faisant tendre p vers +∞, on obtient à la limite


det M = det(AD − BC)

Il est alors immédiat de conclure que l'inversibilité de M équivaut à celle de


AD − BC .

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