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E XERCICE 1 5 POINTS
Soit un tétraèdre régulier ABCD, c’est-à-dire tel que AB = AC = AD = BC = BD = CD = a.
1. Soit A′ l’isobarycentre du triangle BCD. Déterminer le réel m tel que le point G, milieu de [AA′ ],
soit le barycentre du système {(A, m), (B, 1), (C, 1), (D, 1)}. Placer ces différents points sur une
figure.
Calculer GA2 et GB2 en fonction de a.
2. Déterminer l’ensemble Σ des points M de l’espace tels que
E XERCICE 2 5 POINTS
Dans le plan orienté, on considère un triangle ABC. On se propose de construire un triangle A′ B′ C′
satisfaisant aux conditions suivantes :
(1) A′ ∈ (BC), B′ ∈ (CA), C′ ∈ (AB) ;
(2) (A′ B′ ) est orthogonale à (CA), (B′ C′ ) est orthogonale à (AB), (C′ A′ ) est orthogonale à (BC).
À cet effet, on considère les droites perpendiculaires en A à (CA), en B à (AB) et en C à (BC), qui se
coupent en A1 , B1 et C1 (A est situé sur (A1 B1 ), B sur (B1 C1 ) et C sur (C1 A1 ).
Soit s la similitude directe qui transforme A1 en C et B1 en A.
1. Étude de s.
a. ³Placer les´ triangles ABC et A1 B1 C1 sur une figure (pour cette figure, on prendra AB = 6 cm,
−−→ −−→ π
BC , BA = et BC = 5 cm).
3
π π
b. Montrer que l’angle de la similitude s a pour mesure ou − .
2 2
c. Démontrer que le centre O de s appartient aux cercles de diamètres [AB1 ] et [CA1 ]. Placer
O sur la figure.
d. Déterminer les images par s des droites (C1 A1 ) et (B1 C1 ).
En déduire l’image de C1 par s. Prouver enfin que le cercle de diamètre [BC] passe par O.
2. Construction du triangle A′ B′ C′
a. Prouver que h = s ◦ s est une homothétie.
b. Soit A′ , B′ , C′ les images des points A1 B1 et C1 par h.
Montrer que A′ appartient aux droites (OA1 ) et (BC).
c. Montrer enfin que le triangle A′ B′ C′ satisfait aux conditions (1) et (2) et placer ce triangle
sur la figure.
Le baccalauréat de 1989 A. P. M. E. P.
P ROBLÈME 10 POINTS
→
− →
³ −´
Le plan complexe est rapporté à un repère orthonormé direct O ; ı , . On prendra 2 cm pour unité
graphique.
L’objet du problème est l’étude de la fonction f définie sur l’intervalle I = ]0 ; +∞[ par
³ 2 ´1
2
f (x) = x e x − 1 .
g (t ) = 1 − t − e−2t .
2. Variations de f .
a. Justifier la dérivabilité de f sur ]0 ; +∞[ et montrer que pour tout x > 0 :
³ 2 ´− 1 2 µ 1 ¶
2
f ′ (x) = e x − 1 ex g .
x
b. En déduire les variations de f .
3. Limite de f en 0
1 1 ³ 2
´
ln f (x) = (1 + x ln x) + ln 1 − e− x .
x 2
b. En déduire la limite de f en 0.
4. Étude de f en +∞
e
1 + u 6 eu 6 1 + u + u 2 .
2
c. Utiliser cet encadrement pour démontrer que pour tout x > 2
0 6 [ f (x)]2 − 2x 6 2e.
p
d. Soit ϕ la fonction définie sur ]0 ; +∞[ par ϕ(x) = 2x.
Déterminer le signe de f − ϕ et sa limite en +∞. Interpréter graphiquement ces résultats
en introduisant la courbe représentative Γ de ϕ.
w
z= .
ln |w|
a. Exprimer les parties réelle et imaginaire x et y de z en fonction des parties réelle et ima-
ginaire s et t de w.
b. En déduire une représentation paramétrique de l’ensemble E des points M = T (m), lorsque
m parcourt la droite d’équation s = 1, privée du point d’affixe 1.
c. Prouver enfin que E est la réunion de la courbe C et d’une courbe C 1 obtenue à partir de
C par une transformation simple que l’on précisera.
E XERCICE 1 5 POINTS
Le plan orienté est muni d’un repère orthonormal direct d’origine O.
On note A et B les points ayant respectivement pour affixes 1 et i.
À tout point M d’affixe z on associe le point N d’affixe iz.
E XERCICE 2 4 POINTS
Dans une urne, il y a n boules rouges et 2n boules blanches.
On tire p boules au hasard sans remise.
1. Si n = 5 et p = 4, quelles sont les probabilités :
a. d’obtenir deux boules rouges et deux boules blanches ?
b. d’obtenir au moins une boule blanche ?
On donnera les résultats sous forme de fraction irréductible.
2. Si n est un entier quelconque et p = 2.
a. Quelle est la probabilité p n d’obtenir deux boules de couleurs différentes ?
b. Quel est le sens de variation de la suite p n ?
¡ ¢
P ROBLÈME 11 POINTS
Dans ce problème, la partie A. a pour objectif d’encadrer l’intégrale
Zπ p
2
J (u) = 1 − u 2 cos2 t dt , où u est un nombre réel donné tel que 0 6 u 6 1.
0
On ne cherchera pas à calculer J (u).
Dans la partie B., on appliquera le résultat obtenu en A., pour encadrer la longueur d’une ellipse.
Partie A
a. Établir que :
h p h2 1
1− − 1−h = · ,
2 4 ϕ(h)
h p
où : ϕ(h) = 1 − + 1 − h.
2
b. Étudier le sens de variation de ϕ sur [0 ; 1].
c. En déduire la double inégalité :
h h2 p h
1− − 6 1−h 6 . (1)
2 2 2
2. a. Calculer les deux intégrales :
Zπ Zπ
2 2
cos2 t dt et cos4 t dt .
0 0
u2 3 4 u2
µ ¶ µ ¶
π π
1− − u 6 J (u) 6 1− . (2)
2 4 16 2 4
Partie B
³ →
− →−´
Dans le plan rapporté à un repère orthonormal O ; ı , , on considère l’ellipse (E) définie par la
représentation paramétrique qui à tout réel t ∈ [0 ; 2π] associe : x(t ) = a cos t et y(t ) = b sin t , où
0 < b < a.
1. On admet que la longueur L de cette ellipse (E) est donnée par :
Z2π °
°−−−→°
°
L= ° V (t ) ° dt ,
0
−−−→ °−−−→°
où V (t ) est le vecteur dérivé à l’instant t et ° V (t ) ° sa norme.
° °
−−−→
a. Expliciter les coordonnées de V (t ).
b. En déduire que L = 4a J (e), où e désigne l’excentricité de (E) et J est définie au début du
problème.
9
c. Application numérique : a = et b = 4.
2
En utilisant (2), donner un encadrement de la longueur L de cette ellipse, d’amplitude
0, 25.
a +b
2. a. Soit M la longueur du cercle de centre O et de rayon .
2
Exprimer M en fonction de a et e.
p
b. En encadrant 1 − e2 grâce à (1), montrer que :
πae4
|M − L| 6 .
2
E XERCICE 1 4 POINTS
→
− →
−´³
Dans le plan complexe rapporté au repère orthonormal O ; u , v , on donne les points A et B dis-
tincts d’affixes respectives z1 et z2 .
π
Soient A′ l’image de A par la rotation de centre O et d’angle ,
2
π
B l’image de B par la rotation de centre O et d’angle − .
′
2
1. Exprimer les affixes z1′ et z2′ des points A′ et B′ en fonction de z1 et z2 .
2. Quelle est l’affixe du milieu I de [A′ B′ ] ?
−−→ −−→
3. Quelle est l’affixe du point H défini par OH = AB ?
4. Déduire des questions précédentes que la médiane (OI) du triangle OA′ B′ est une hauteur du
1
triangle OAB et que OI = AB.
2
E XERCICE 2 4 POINTS
On considère dans le plan orienté un triangle ABC.
Soit G le barycentre du système {(A, 3), (B, 1), (C, 1)}, Q le barycentre du système {(A, 3), (C, 1)} et R le
barycentre du système {(A, 3), (B, 1)}.
1. Démontrer que les droites (BQ) et (CR) passent par G.
2. Soit P le milieu de [BC], démontrer que les points A, P, G sont alignés.
−−→ −→
Exprimer PG en fonction de PA.
3. ³On suppose B et C fixes et que le point A décrit l’ensemble E des points M du plan tels que
−−→ −−→´ π
MB , MC = modulo π.
2
Déterminer alors l’ensemble E′ décrit par le point G.
P ROBLÈME 12 POINTS
Dans tout le problème n désigne un entier naturel non nul.
On considère la fonction f n de R+ vers R définie pour tout réel positif x par :
f n (x) = x n e−x .
On appelle C n la courbe représentative de f n dans le plan muni d’un repère orthonormal (unité 3 cm).
Partie 1
b. Montrer que C n′ est l’ensemble des points M dont les coordonnées (x ; y) vérifient : x 6 2n
et y = f n (2n − x).
c. Tracer C 3′ sur la même feuille que C 3 .
Pour x 6 2n, on pose g n (x) = f n (2n − x).
d. En interprétant géométriquement les intégrales, justifier l’égalité :
Z2n Zn
f n (t ) dt = g n (t ) dt .
n 0
Partie 2
Zx
Pour tout réel positif x, on pose : F n (x) = f n (t )dt .
0
1. Démontrer que la fonction F n est croissante sur [0 ; +∞[.
2. À l’aide d’intégrations par parties :
a. Calculer F 1 (x).
b. Démontrer que, pour tout réel positif x et pour tout entier n supérieur ou égal à 1, on a :
3. En déduire, à l’aide d’un raisonnement par récurrence, que pour tout réel positif x et tout entier
n supérieur ou égal à 1,
x x2 xn
· µ ¶¸
F n (x) = n! 1 − e−x 1 + + +··· + .
1! 2! n!
4. a. Démontrer que : lim F n (x) = n!.
n→+∞
b. Démontrer que pour tout réel x positif ou nul on a : F n (x) 6 n!.
Partie 3
2. Déduire des résultats des parties 1 et 2 que, pour tout entier n supérieur ou égal à 1, on a :
n!
0 6 F n (n) 6
2
1 n n n2 nn
puis e 6 1+ + +··· + 6 en .
2 1! 2! n!
E XERCICE 1 4 POINTS
³ →
− → −´
Le plan est rapporté à un repère orthonormal direct O ; u , v et tout point M de coordonnées
(x, ; y) est repéré par son affixe z = x + iy.
1
On désigne par A, B, C et D les points d’affixes respectives −1 ; 1 ; et 2.
2
À tout point m du plan d’affixe z, z 6= 2, on associe le point M d’affixe Z tel que :
2z − 1
Z= .
2−z
1. Déterminer l’ensemble E des points m d’affixes z tels que |Z | = 1.
π
2. Déterminer l’ensemble F des points m d’affixe z tels que arg Z = (2π).
2
³ →
− → − ´
3. Tracer les ensembles E et F dans le repère O ; u , v , unité graphique : 2 cm.
Z −1
4. Exprimer, en fonction de z, le complexe U = .
Z +1
En déduire que les quatre points A, B, m, M sont cocycliques ou alignés.
E XERCICE 2 4 POINTS
³−−→ −−→´ π ³−→ −−→´
Dans le plan orienté, ABCD et AEFG sont deux carrés tels que AB , AD = [2π] et AE , AG =
2
π
[2π].
2
On désigne par M, N, P et Q les milieux respectifs des segments [BD], DE], [EG], [GB].
P ROBLÈME 12 POINTS
Partie A
f (x) = e−x ln 1 + ex ,
¡ ¢
t
ϕ(t ) = − ln(1 + t ).
1+t
a. Déterminer la dérivée ϕ′ de la fonction ϕ.
b. Donner le sens de variation de ϕ puis le signe de ϕ.
2. Soit f ′ la dérivée de la fonction f .
a. Montrer que, pour tout réel x,
ex
· ¸
′ −x x
f (x) = e − ln 1 + e .
¡ ¢
1 + ex
b. En utilisant le 1., étudier le sens de variation de la fonction f .
3. a. Montrer que, pour tout réel x,
Partie B
L’objet de cette deuxième partie est l’étude d’une suite définie à partir de f .
Les calculs seront effectués à la calculatrice.
1. Démontrer que l’équation f (x) = x admet une seule solution notée α. Montrer que 0, 5 6 α 6
0, 6.
2. Démontrer que pour tout réel x tel que 0, 5 6 x 6 0, 6, on a les deux encadrements :
0, 5 6 f (x) 6 0, 6 et − 0, 25 6 f ′ (x) 6 0
0, 5
½
u0 =
un+1 = f (un )
a. Démontrer que, pour tout nombre entier n,
|un+1 − α| 6 0, 25|un − α|
Partie C
e−x
f ′ (x) + f (x) = .
1 + e−x
2. Soit x un réel positif. En utilisant la question précédente calculer l’intégrale :
Zx
I (x) = f (t ) dt .
0
Interpréter graphiquement I (x). Déterminer la limite de I (x) quand x tend vers +∞.