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La signalisation en bande de base est la méthode qui a été utilisée par le réseau téléphonique
traditionnel. Les signaux permettant d’établir un appel entre deux commutateurs s’effectuaient
toujours dans le même canal que le transport de la voix. La signalisation prenait la forme
d’une série d’impulsions multifréquences (MF), un peu comme la tonalité de composition du
numéro entre les commutateurs.
Le réseau SS7 est composé d’une série d’éléments reliés à l’ensemble de réseau tels que des
commutateurs, des bases de données, et des noeuds d’acheminement.
Les utilisateurs du réseau sémaphore sont les centraux téléphoniques qui génèrent et
interprètent les messages de signalisation. Dans ce contexte ils sont appelés Points Sémaphore
(PS) ou Signallig Point(SP).
Les noeuds d’cheminement sont le coeur du réseau SS7 qui est l’ensemble des Points de
Transfert Sémaphore (PTS). Chaque PTS dans le réseau SS7 est identifié de façon non-
ambiguë par le « numeric point code ». Ces codes sont acheminés dans des messages de
signalisation entre les différents points, afin d’identifier de manière formelle la source (CPO)
et la destination (CPD) de chaque message. Une table de routage est utilisée dans ces noeuds
pour sélectionner le meilleur chemin pour joindre la destination.
Le réseau SS7 est défini à partir de 3 types de points de signalisation. Nous allons prendre
l’exemple du réseau de la téléphonie mobile.
Ce sont les commutateurs de paquets du réseau SS7. Ils reçoivent et routent les signaux de
signalisation entrant vers la destination appropriée. Ils assurent également des fonctions de
routage spécialisées.
II.1.2.3 SCP (Service Control Point) ou PCS-R (Point de Contrôle Service Réseau)
Ce sont les bases de données qui fournissent l’information nécessaire aux fonctions avancées
de traitement des appels.
Une telle architecture nécessite un maximum de redondance, une haute disponibilité et des
garanties de sécurité (voir figure 4). Cette figure nous permet de bien distinguer les différents
points de signalisation cités précédemment et les catégories des liens existant dans un réseau
SS7.
Les liens de signalisation sont logiquement organisés par le type de lien (de « A » à « F »)
selon leur utilisation dans le réseau de signalisation SS7 (voir figure 4).
Les STP sont reliés aux points de commutation de service (SSP) qui sont des commutateurs
équipés de la logique de la commande de signalisation SS7 ou des bases de données SCP à
l’intermédiaire des liens d’accès type A (Accès).
Les liens de signalisation sémaphore de type B (Bridge – pont)) relient les paires de STP qui
sont au même niveau de la hiérarchie tandis que les liens de D (Diagonal – diagonales) relient
les paires de STP qui sont des niveaux hiérarchiques différents. Ils ont pour fonction de
transporter les signaux de signalisation depuis leur point d’entrée initiale dans le réseau de
signalisation vers leur destination finale.
Un lien « C » (Cross) est employé seulement quand un STP n’a aucun autre itinéraire
disponible vers un point de signalisation de destination dû à la défaillance de lien. Ils sont
destinés à assurer la fiabilité du réseau, pour notamment faire face aux pannes de liens.
Des liens prolongés (liens E – Extended) sont employés pour relier un SSP à un STP
alternatif. Au cas où la paire primaire de STP serait inopérable, la paire alternative établit des
opérations avec le SSP au-dessus des liens E. Ces liens E, ” Extend “, constituent une back-up
dans le cas où la première paire de STP ne peut pas être atteinte via les liens A. Le
déploiement de ce type de liens est facultatif.
En fin les liens utilisés pour la communication SS7 directement entre SSP (aucun STP
impliqué) s’appellent les liens entièrement associés (liens F – Full associated). Un exemple de
ces liens est ceux qui sont employés en combinaison avec des troncs de voix entre le réseau
SSP de deux mobiles. Le lien F est employé pour signaler un message hand-off d’un SSP à
l’autre, permettant à l’utilisateur d’un téléphone mobile de voyager d’un secteur (servi par un
commutateur) à un autre secteur (servi par un autre commutateur).
C’est à partir de la signalisation hors bande ou out of band également appelé Common
Channal Signaling (CCS), qu’on a déterminé les différents modes de signalisation.
Ce mode est le plus simple à implémenter, le canal sémaphore est parallèle aux circuits de
paroles pour lequel permet l’échange des informations de la signalisation (voir figure 5). Ce
mode n’est pas idéal car il requiert un canal sémaphore entre un point de signalisation donné
(SP, signaling point) et tous les autres SP.
Les messages de signalisations suivent alors la même route que la voix mais sur des supports
différents.
La signalisation en mode quasi-associé est semblable au mode non associé que nous allons
voir dans le prochain paragraphe, mais avec un petit nombre de STP (Signaling Transfert
Point) est traversé pour atteindre la destination finale (au minimum deux). C’est le mode le
plus utilisé afin de minimiser le temps nécessaire pour acheminer les messages. La figure 6
montre que les messages de la signalisation associés à l’établissement des circuits de parole
entre les commutateurs A et B suivent le chemin A-C-B. Le STP ne fait que relaie les
messages émis par le PS du central A au PS du central B.
Le mode non associé utilise un chemin différent de celui de la voix. Un grand nombre de
noeuds intermédiaires, à savoir les points de transfert sémaphores (STP, Signaling Transfer
Point), est impliqué dans l’acheminement des messages de signalisation. Ce mode n’est pas
utilisé car le délai d’échange des messages est important. Les STP sont utilisés afin de router
les données de signalisation entre SP (Signaling Point). Cette architecture est similaire au
réseau IP car les messages à destination d’un point sémaphore peuvent emprunter des routes
différentes. L’exemple est la figure 7.
Figure 7: Mode non associé
Le réseau sémaphore étant un réseau à commutation par paquets, il est naturel de reprendre
une architecture en couches. Les concepteurs de cette architecture ont pris référence sur
l’architecture du modèle OSI (Open System interconnection). La figure suivante illustre une
comparaison entre les deux architectures.
Le sous-système transport de messages (en anglais: Message Transfer Part) est défini dans les
recommandations Q.701, Q.702, Q.703, Q.704, Q.706 et Q.707. Il transporte les messages
entre les différentes interfaces utilisateurs.
Le niveau 1 ou MTP 1 (Message Transfer Part level 1), est équivalent à la couche physique du
modèle OSI. MTP 1 définit les caractéristiques physiques, électriques, et fonctionnelles du
lien de signalisation numérique. Plusieurs supports physiques peuvent être considérés comme
l’E1 (2048Mbps) voir figure 9.
Le niveau 2 ou MTP 2 assure la transmission bout à bout précise d’un message à travers un
lien de signalisation. Les instruments du niveau 2 assurent la commande, la validation d’ordre
de message, et la vérification des erreurs. Quand une erreur se produit sur un lien de
signalisation, le message SS7 (ou l’ensemble de messages) est retransmis. Les messages de la
couche MTP 2 sont décrits comme suit :
. Un message SS7 s’appelle une unité de signal (SU). Il y a trois types d’unités de signal :
Les trames de signalisation de remplissage (FISU) sont transmises sans interruption sur un
canal de signalisation dans les deux directions à moins que d’autres types de message (MSU
ou LSSU) soient présents. Les FISU diffusent l’information de base du niveau 2 uniquement.
C’est grâce au FISU que la liaison entre deux SP est vérifiée. En ce qui concerne les trames de
signalisation d’état du canal, comme leur nom le fait bien comprendre, elles permettent de
maintenir l’état du canal. En effet ce sont les LSSU qui informeront les SP qu’une coupure
d’un canal de signalisation a eu lieu. Les LSSU sont prioritairement destinés à signaler
l’initiation de l’assignation d’un lien, la qualité du trafic de signalisation reçu, et l’état des
processeurs de part et d’autre du lien. Les trames de signalisation de message (MSU)
contiennent les messages utilisateur proprement dit, comme les commandes d’appels ou de
gestion du réseau. Ils constituent l’enveloppe de base à l’intérieur de laquelle toute
information de signalisation est placée.
Fonctions de la couche 2 :
Le niveau 4 ou parties utilisateur est l’équivalent de la couche supérieur du modèle OSI (voir
figure 8). Le niveau 4 concerne les services de signalisation.
ISDN User Part (ISUP) définit le protocole et les procédures employées pour établir, gérer et
rompre des circuits de commutation qui acheminent la parole et les données entre
commutateurs. Le sous-système utilisateur pour le RNIS est défini dans les recommandations
Q.761, Q.762, Q.763, Q.764 et Q.766. Il a accès à l’interface SCCP pour permettre une
signalisation de bout-en-bout. ISUP est utilisé pour le RNIS et la téléphonie, ainsi que
d’autres types de communications.
Les appels qui commencent et se terminent sur le même commutateur n’emploient pas la
signalisation ISUP. Les principaux messages sont les suivants :
- le message IAM, Initial Address Message, est le message d’appel téléphonique ; il contient
les numéros de l’appelé et de l’appelant, et des informations complémentaires ;
- le message ACM, Address Complete Message, signifie que la numérotation est complète et
que le poste du demandé commence à sonner ;
- le message ANM, ANswer Message, signifie que le demandé a décroché ;
- le message REL, RELease Message, signifie que le demandé ou le demandeur a raccroché;
- le message RLC, ReLease Complete, signifie que les libérations des circuits nécessaires
après le raccroché ont été effectuées ;
Le protocole TUP (Telephone User Part) gère les fonctions de base pour la téléphonie
uniquement. TUP manipule les circuits analogiques seulement ; à cause de ce fait, de plus en
plus, ISUP remplace TUP.
SIGTRAN est un groupe de Travail de l’IETF ayant comme objectif de définir une
architecture pour le transport des données de signalisation temps réel à travers les réseaux IP
SIGTRAN est l’acronyme de SIGnaling TRANsport. C’est une partie des réseaux de la
nouvelle génération basée sur le protocole IP.
SIGTRAN a été conçu pour l’acheminement de trafic de signalisation tel que SS7, RNIS, et
tous les réseaux NGNs utilisant les avantages du SS7, à travers les réseaux IP. La
signalisation SS7 sur IP qu’on va l’appeler souvent SIGTRAN définit un protocole de
transport fiable appelé SCTP (Stream Control Transmission Protocol) et une couche
d’adaptation des usagers (User Adaptation; UA) permettant de transporter des protocoles de
signalisation téléphonique sur IP (Figure 10). La pile de protocole SIGTRAN est définie dans
la référence RFC 2719. SCTP est un protocole “TCP de la nouvelle génération” permettant de
remédier aux problèmes liés à l’utilisation du protocole TCP puisque ce dernier est un
protocole orienté octets et n’est pas capable de fournir la vitesse et la fiabilité requises par la
signalisation. En effet, SCTP est un protocole orienté message permettant de définir des
trames de données structurées alors que TCP n’impose aucune structure des octets transmises.
Les couches d’adaptation définies par SIGTRAN ont toutes des objectifs communs :
- Le transport des protocoles de signalisation des couches supérieures, basé sur un transport IP
fiable.
- La garantie d’une offre de services équivalente à celle proposée par les interfaces des
réseaux RTC.
- La transparence du transport de la signalisation sur un réseau IP : l’utilisateur final ne se
rend pas compte de la nature du réseau de transport.
Nous allons essayer d’illustrer et décrire les fonctions de six couches existant dans ce concept,
voir également la figure 11.
La couche d’adaptation IUA (ISDN User Adaptation) est définie pour le transport de
messages Q.931 (signalisation RNIS) entre un Signaling Gateway (SG) et un Media Gateway
Controller (MGC). En fait, cette adaptation émule pour la couche cliente (Q.931) une
interface Q.921 et s’appuie sur le service SCTP. Le scénario typique d’usage de cette
adaptation est le Réseau NGN qui interface des PABX.
La couche d’adaptation SUA (SCCP User Adaptation) offre une interface SCCP (TCAP)
entre un SG et une base de données IP ou entre un SG et un MGC. Le mode IP SP – IP SP est
aussi supporté, notamment intéressant pour le monde mobile ou de nombreuses applications
SS7 utilisent les services SCCP (MAP, INAP, CAP, TCAP).
La couche d’adaptation V5UA (V5.2 User Adaptation) est définie pour le transport de
messages V5.2 entre un SG et un MGC. En fait, cette adaptation émule pour la couche cliente
V5.2 une interface LAPV5 et s’appuie sur le service SCTP.
Figure 11 : Les couches d’adaptation SIGTRAN
L’unité de donnée PDU (Protocol Data Unit) du SCTP est appelée un paquet SCTP. Le
paquet SCTP est encapsulé dans un paquet IP, qui est routé à la destination. Le paquet SCTP
est composé d’un en-tête commun et de Chunks (bloc de données). Un Chunk contient soit
des données de contrôle soit des données utilisateur. Plusieurs Chunks peuvent être
multiplexés dans un même paquet SCTP sauf dans le cas des Chunks de contrôle, INIT, INIT
ACK et SHUTDOWN COMPLETE. Ces derniers ne peuvent pas être regroupés avec d’autres
chunks dans un même paquet SCTP. Si un message utilisateur (message ISUP) ne peut pas
être contenu dans un seul paquet SCTP du fait de sa taille, il est possible de fragmenter le
message en plusieurs chunks qui seront encapsulés dans différents paquets SCTP (figure 12).
Figure 12 : fragmentations des messages en plusieurs chunks
Pour assurer une couverture du réseau mobile dans tous le territoire Sénégalais la Sonatel
dispose actuellement de :
- Deux SMSC,
- Deux VMS,
- Deux CRBT,
- Un USSD,
- Deux SGSN et deux GGSN pour le domaine packet
- Deux IN.
Le réseau de signalisation de la Sonatel est composé de deux STP nommé EAGLE STP ou
EAGLE 5 ISS fabriqués par TEKELEC portant actuellement la release R38.0. En raison de
sécurité les deux STP ne sont pas installés dans la même localité. L’un se trouve dans le site
de Technopole et l’autre EAGLE STP est implanté dans le site de Dakar RP. C’est à partir de
ce réseau de signalisation que les équipements du coeur réseau mobile sont interconnectés
pour assurer le dialogue interne et externe du réseau. Nous allons voir en détail les
équipements qui sont interconnectés avec les plateformes STP dans le prochain paragraphe.
Sur cette architecture nous voyons d’une manière détaillé l’interconnexion des équipements
du coeur réseau mobile avec le réseau de signalisation. Nous devons noter que les
informations de signalisation échangées par les équipements du Core Netwok mobile sont
transitées par les PTSs du réseau de signalisation.
Comme nous avons décrit précédemment d’une manière brève les équipements qui
constituent le coeur du réseau mobile, nous allons maintenant faire la description et expliqué
la fonctionnalité de chaque entité. Les entités qui composent le core network sont les suivent :
Cinq MSC NGN dont chacun est composé d’un MSC Server rattaché à, au moins, deux
MGW. Dans le cas de la SONATEL, le MSC NGN est de type HUAWEI et est composé du
MSoft X3000 rattaché à deux ou quatre UMG 8900. Les UMG peuvent être sur le même site
que le MSoft mais pour avoir un réseau sécurisé il est conseillé de les délocaliser. Le MSC
Server ou « Call Server » est un équipement de réseau d’infrastructures à commutation de
circuit développé pour les solutions UMTS et GSM. C’est un produit de couche contrôle
orienté au réseau fédérateur UMTS. Il supporte le coeur du réseau GSM, les releases R99 et
R4 de l’UMTS et permet une solution complète d’évolution de GSM en R99 puis en R4. Les
MSC Serveur assurent le routage d’un appel au sein du réseau, le transfert de contrôle d’appel
entre éléments du réseau et le contrôle des connexions de MGW et des équipements
terminaux.
Deux PTS par lesquels transitent toutes les liaisons de signalisation. Rappelons que le PTS est
un équipement du réseau de signalisation assurant la fonction de transit pour les échanges
dans le réseau sémaphore. Tous les messages ou paquets contenant des données de
signalisation sont émises d’un point de signalisation PS à un autre et transitent à travers des
PTS qui peuvent être considérés comme des routeurs du réseau sémaphore. Chaque MSC est
relié aux deux PTS par des liens SIGTRAN.
Un NG-HLR qui est un HLR de nouvelle génération SDM de type ALCATEL qui à la
fonction AUC intégrée. Il en existe deux qui fonctionnent en mode (Actif/Standby). Les deux
noeuds du HLR sont localisés sur deux différents sites par mesure de sécurité.
Deux plateformes de réseau intelligent RI, qui marchent en partage de charge et un en backup,
pour les services prépayés et autres types de services. Ils sont connectés au cinq MSC par le
biais du réseau de signalisation.
Deux EAIP qui sont des périphériques intelligents ou des machines parlantes dialoguant avec
le réseau intelligent via le réseau de signalisation et qui sont également rattachés à tous les
MSC.
Deux serveurs de messagerie vocale (VMS) possédant des liens vers chaque PTS et communs
à tous les MSC. Chaque VMS se connecte au MSC grâce à son entité MMU qui lui sert
d’interface E1.
L’USSD Browser qui est une plateforme composé de deux modules dont le « cellgate » pour
la gestion de la signalisation et le « cellcube » pour les services.
Il permet d’envoyer des informations via des requêtes USSD pour les services GSM prépayés
(transfert de crédit, carte de recharge, paramétrage GPRS/UMTS…).
Deux serveurs de messagerie électronique SMS-C reliés aux MSC qui assurent le stockage et
la retransmission des messages courts de tous les abonnés.
- Liaisons LSL (Low Speed Signalings Links), avec un débit de 64Kb, interconnectent le
réseau international et les équipements du réseau national aux PTS.
- Liaisons de type HSL (High Speed Signalings Links), qui est une liaison avec un débit
théorique de 2M permettent d’interconnecter des équipements comme le HLR, les bases de
données du réseau intelligent aux PTS.
- Liaison SIGTRAN permet de relier le MSC aux PTS via le réseau IP de la Sonatel.
Nous allons voir dans le paragraphe suivant les fonctionnalités de chaque interface.
II.3.4 Vu d’ensemble des équipements de signalisation utilisé par la Sonatel (EAGLE STP)
Eagle STP qui est l’équipement intelligent du réseau de la signalisation, est composé de deux
(2) types de baies que sont :
- La baie de contrôle (CF, Control Frame) qui est la première et principale baie de la PTS.
Elle est identifiée par un numéro de série qui lui est propre et unique. Elle comprend trois (3)
étagères dont une de Contrôle (Control Shelf), qui comprend tous les composants du sous-
système administration et maintenance du PTS et deux autres pour les extensions (Extension
Shelf) séparés entre eux par un système de ventilation électrique.
- La baie d’extension (EF, Extension Frame), étant constituée de trois (3) alvéoles (shelves)
séparés par un système d’aération électrique, cette baie est utilisée pour augmenter la capacité
des liens de signalisation en ajoutant des cartes.
Les baies sont alimentées en énergie par le « FAP » (Fuse and Panel Alarm) qui est aussi le
gestionnaire des alarmes. Les alvéoles de chacune de baie comportent dix-huit (18) cartes
identifiées par un numéro spécifique.
La nomenclature utilisée pour localiser une carte dans une alvéole se fait comme suit :
- CF00 pour la baie principale
- EF00 à EF16 pour les baies d’extension
- 1XYZ pour les cartes avec : X étant la position de la baie dans le système (1=CF00,
2=CF01, 3=CF03)
Comme il a été dit dans le paragraphe précédent que le STP est composé de deux baies, dont
la première est la baie de contrôle et la seconde baie est une baie d’extension. La première
alvéole de la baie de contrôle s’occupe de l’administration et de la maintenance du système, et
peut supporter plus de dix(10) cartes d’application (E1, T1, IP et GTT/ Global Title
translation).
- Les cartes TDM communiquent avec la MDAL via la base de données SCSI (Small
Computer Serial Interface).
- Les cartes GPSM II (General Purpose Service Modules) servent de base de données. Ce sont
les gestionnaires de téléchargement des logiciels de toutes les
cartes du control shelf.
- Les cartes TDM (Terminal Disk Module), servent de stockage des logiciels systèmes.
- La carte MDAL, qui est un double slot, constitue le système de sauvegarde interne. Elle
donne l’état des MASPs par contrôle et distribution des alarmes, et supporte le disque optique
(Optical Disk Magnetic). Ces deux MASPs sont reliés aux cartes d’extension par un bus
appelé IMT (Interprocessor Message Transport).
. Le sous-système d’application qui offre les services, est constitué par des cartes de type:
. On trouve encore un sous-système de communication, dont les types des cartes qui le
compose sont les suivants :
Ces cartes sont présentes dans tous les alvéoles (selves) et gèrent la communication entre les
différentes cartes.
Pour cette partie nous nous intéressons seulement aux cartes qui permettent de configurer des
liens LSL, HSL et SIGTRAN.
II.3.4.1.1 Les cartes LSL (Low Speed Link) et HSL(High Speed Link)
Un lien LSL comme le nom l’indique c’est une liaison sémaphore standard de 64 kbps qui
sert à transporter des messages de signalisation. Actuellement les entités comme le HLR et le
RI qui peuvent être sollicités par plusieurs requêtes de transactions simultanément, il est
nécessaire d’augmenter la capacité de lien sémaphore. Ce technique est rendu possible en
multiplexant 31 canaux de 64 kbps en un seul lien sémaphore de 2Mbps appelé HSL. Dans
notre cas, la carte E5-E1/T1 qui fournit huit (8) MIC de trente un (31) LSL permet aussi de la
configurer en HSL.
Voir annexe A.
Les types des cartes E5-ENET permettent de créer des liaisons de signalisation via le réseau
IP pour que les équipements NGNs puissent se dialoguer entre eux à l’intermédiaire du STP.
Dans notre cas les liens SIGTRAN sont utilisés pour l’interconnexion des PTS, les différents
MSC Server et le NGHLR (SDM).
- connexion point à point entre PTS, on utilise une adaptation de couche M2PA.
- connexion point multipoint entre PTS, MSC Server et NGHLR qui utilise une adaptation de
couche M3UA
Voir annexe A.
- PROCOMM PLUS
- NETBOSS
L’outil PROCOMM PLUS, permet d’accéder aux deux STP par TELNET pour faire une
configuration, d’interroger les alarmes, ou d’exploiter le système d’une manière général. Les
commandes entrées dans cet outil sont en mode ligne de commande.
L’outil NETBOSS est une interface graphique permettant de visualiser en temps réel l’état du
système et les liens de signalisation. Cet outil permet une bonne visualisation graphique des
traces SS7 lorsque l’administrateur veut suivre les traces d’un appel pour résoudre un
problème.
Figure 18 : interface utilisateur du STP, NETBOSS
Le trafic de signalisation doit être véhiculé sur un réseau de transmission sur lequel les
équipements situés dans les sites distants puissent se dialoguer entre eux. La Sonatel dispose
deux type de réseaux de transmissions qui assurent le transport du trafic de signalisation de
son réseau téléphonique :
- Le réseau IP/GFP
- Le réseau IP/MPLS
Le réseau de transmission IP/GFP a des liens 34Mbits et 155Mbits sur SDH. Il est constitué
par des routeurs CISCO 2821 et 2811 interconnectés avec ces liens en fibre optique. Il est le
réseau dédié ou primaire pour la transmission de la signalisation. Le protocole de routage
OSPF est utilisé pour la propagation des routes vers les différents noeuds.
On trouve en général les types de messages qui sont transmis dans le réseau de transmission,
des messages de signalisation encapsulés sur IP appelés SIGTRAN. Ce réseau de transmission
transporte le trafic de signalisation des PTS entre les différents équipements localisé dans les
sites distants. A titre d’exemple, comme le NgHLR qui dialogue avec les MSCs reliés avec le
STP via ce réseau et les messages du protocole H248 échangés entre UMG et MSosft. L’étude
et analyse de ces messages seront le contenu des chapitres qui suivent.
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Les mesures obtenus pendant une observation planifié ou à la demande, sont des données
importantes qui constituent des indicateurs que l’administrateur du système s’appuie pour
déterminer la performance de son système. Ces indicateurs jouent un rôle primordial, car ce
sont des paramètres clés qu’un administrateur ou gestionnaire du trafic téléphonique utilise
pour prévenir à une éventuelle extension du système ou dimensionner les composants du
réseau. La plateforme STP (EAGLE 5 ISS) de la Sonatel que nous étudions dispose douze
type de mesures regroupées en cinq catégories. Nous allons présenter ces douze types de
mesures avec ses catégories, mais notre étude se basera sur un nombre restreint de ces
mesures.
Voici les cinq catégories et les différents types des mesures de ces catégories :
- Collection ;
Les mesures peuvent être collectées dans des intervalles de 15, 30, et 60 minutes.
- Sauvegarde ;
Apres collecte, les mesures sont sauvegardés dans une table de mémoire RAM ou du DISK.
Les données mesurées sont stockées plus de 24 heures.
- Récupération ;
La récupération des données de mesures se fait à partir du DISK ou l’espace de stockage
RAM. Et les mesures actives sont récupérées et envoyées vers les cartes d’applications.
- Rapport ;
Le rapport des mesures est disponible à la demande ou par planification. Voici les possibilités
pour afficher les rapports de mesures :
La collecte de mesures est une tâche séparée des rapports de mesures. La collection de
mesures est activée automatiquement au démarrage de la plateforme, ou par des commandes
administratives. La collecte est organisée par type d’entité (ENTTYPE) et par intervalle de
temps. La plate-forme comprend des modules (MCPM, Measurement Collection and Polling
Module) pour la collecte des mesures qui sont des cartes en mode Actif/Standby, dans
laquelle la carte MCPM actif seul exécute le programme de la collection de mesure.
Les mesures sont produites sur les cartes d’application et périodiquement rassemblé par
l’OAM (Operation Administration and maintenance) et sauvegardées pour la récupération sur
le TDMS (Terminal Disc Module System) ultérieurement. La commande liée à la collection
de mesures est « chg-meas ».
Cette commande permet de désactiver ou activer la collection des mesures et de planifier une
génération automatique des rapports. L’interface de la plateforme EAGLE 5 ISS se situe dans
le bus standard IMT et permet le dialogue avec les éléments du réseau et l’OAM. L’interface
du réseau client supporte le transfert de fichier FTP des rapports vers un serveur FTP.
Dans notre cas, les mesures de la plate-forme que nous allons étudier, après la collecte, sont
générés automatiquement et transférés vers le serveur FTP du client via l’interface FTP.
Dans un fichier de rapport, après récupération, nous pouvons avoir les types d’entités suivant,
constituants les paramètres du rapport de mesures :
Selon la configuration actuelle de la plateforme EAGLE STP utilisé chez Sonatel tous ces
paramètres ne sont pas implémentés. Au cours de notre étude nous allons sélectionner certains
paramètres qui vont nous servir dans nos analyses.
L’objectif de notre tâche c’est de faire l’audit et l’analyse de la qualité de service du réseau de
signalisation et de déterminer la performance des entités qui le constituent. C’est pour cette
raison que nous allons étudier directement les entités qui vont nous fournir des indicateurs
pertinents pour la détermination de la performance du réseau.
Nous allons nous baser sur les cinq catégories citées en haut pour faire une observation au
niveau des entités qui vont générer les rapports de mesures suivants :
Nous retrouvons dans ces catégories choisies plusieurs rapports de mesures et dans ces
rapports de mesures nous retrouvons des paramètres qui sont liés aux rapports d’observation.
Il y a quatre périodes accessibles pour laquelle ces mesures peuvent être rapportées :
Tous ces paramètres seront utilisés pendant la récupération des rapports de mesures.
Dans ce paragraphe nous allons essayer de faire une description des paramètres liés aux
rapports de mesures (KPI) que nous allons analyser dans les autres paragraphes qui suivent.
Les mesures suivantes sont utilisées pour surveiller la performance global du STP :
- Entity types: STP, Translation Type (TT), STPLAN
- Accumulation interval: Every 30 minutes
- Optional MP Accumulation Interval: Every 15 minutes
- STP retention period: 24 hours
- Reporting modes: Scheduled, On-Demand
- Accessible collection periods: Last, Specific
Dans cette partie nous allons décrire et expliquer les paramètres des indicateurs
correspondants aux messages de signalisations transportés par le STP. Ces indicateurs ou
compteurs nous serviront à déterminer la capacité et la performance du STP. Voici la liste des
indicateurs les plus pertinents que nous allons les utiliser au cours de nos analyses :
ORIGMSUS :
Originated MSUs : Le nombre total MSU sortant qui ont passé avec succès au niveau 2 pour
être transmis, tout en portant le PS de STP dans le champ d’OPC.
ORMSUOCT :
Originate MSU Octets : Le nombre total d’octets sortants associés à MSU portant le point
code de STP dans le champ OPC. Cela inclut les octets ajoutés pour les processus du MTP
niveau 2
THRSWMSU :
Through-Switched MSUs : Le nombre total de MSU qui ne portent pas le point code du STP
dans le champ OPC ou DPC, et ont été passé au niveau 2 pour la transmission.
TRMDMSUS :
Terminated MSUs : Le nombre total des MSUs entrants portant le point code STP dans le
champ DPC.
MSUDSCRD:
Le nombre totale des MSUs qui ont subi l’echec de traitement par la fonction gatewaye
screenig et ont été rejeté. Voir les compteurs du rapport des faisceaux
PKSCCPMH
La charge maximale du système des messages traités par le SCCP en transactions par second.
Cette valeur est la plus élevées depuis la dernière mise à zéro de ce compteur par la
commande rept-stat-sccp:mode=peakreset .
Les mesures des composants (éléments raccordé à la plateforme STP) suivantes fournissent
les données indicateurs liées à la performance des liaisons de signalisation, les faisceaux
sémaphore et SIGTRAN de la plateforme STP :
Les compteurs que nous allons décrire sont valables à tous les composants STP qui sont les
liaisons sémaphores, les faisceaux sémaphores et liaisons SIGTRAN. Voici la liste des
indicateurs les plus pertinents que nous allons les utiliser au cours de nos analyses pour la
détermination de la performance du réseau de signalisation.
MOCTTRAN
MSU Octets Transmitted : Nombre total d’octets associés aux MSU transmis à l’extrémité, y
compris ceux qui sont ajoutés au niveau de MTP 2 pour le traitement et qui sont retransmis.
OCTRETRN
Number of MSU octets retransmitted. Nombre totals d’octets retransmit. Ce register ne figure
pas dans les rapports HSL.
MSGSTRAN
MSUs Transmitted : Nombre total de MSU transmis en amont, y compris les retransmissions.
MSURETRN
MSUs Retransmitted : Nombre de MSU retransmis depuis le STP sur ce lien à cause des
erreurs.
MSGSRCVD
MSUs Received : Nombre total de MSU reçue, y compris celles pour lesquelles la
retransmission a été demandée.
Les indicateurs numériques obtenus après la récupération des rapports de mesures dans le
serveur FTP, seront étudiés et analysés à fin de pouvoir tirer des résultats. L’objectif de cette
étude est de pouvoir déterminer la performance du réseau de signalisation. Comme nous
avons déjà décrit précédemment les paramètres nécessaires aux études et analyses
engineering, il est indispensable de classifier ces paramètres pour faciliter les étapes des
études. Au cours de notre étude et analyse nous allons classifier ces indicateurs en deux
catégories :
Nous appelons catégorie du niveau supérieur tous les indicateurs qui associent des messages
de couches supérieurs (couche application). Tandis que la catégorie du niveau inférieur
concerne les indicateurs associant des messages de la couche basse du model de référence
OSI. Notons que ces deux catégories entrent dans le cadre d’étude des indicateurs clé de la
performance du réseau SS7 et SIGTRAN.
Sachant que l’heure chargée du réseau de signalisation est préalablement définie, il nous reste
à récupérer les indicateurs générés dans cet intervalle d’heure chargé. Les données de ses
indicateurs sont l’ensemble des messages traités uniquement dans le STP pour être routé vers
des points code distants. Les administrateurs de la plateforme STP nous ont confirmé que
l’intervalle du temps qui varie entre 21 h00 min et 21 h30 min est l’heure chargée de la
plateforme. Pour avoir des valeurs réelles nous allons récupérer des indicateurs de cinq jours
ouvrables de la semaine et faire une comparaison pour sélectionner les valeurs des indicateurs
de l’heure de la journée la plus chargée de la semaine. Et nous pourrions suivre le processus
pour de terminer l’heure chargée du mois.
III.2.1.1 Audit et étude sur les traitements des trames de signalisation (MSU) du système STP
Pour l’audit et l’analyse nous allons nous baser aux MSUs traités dans la couche supérieure.
Parmi les indicateurs (KPI) que nous avons récupéré dans le serveur FTP, figurent dans la
période du 29/06/2011 au 18/07/2011. En comparant certains fichiers de ces indicateurs nous
avons trouvé que l’heure chargée est entre 21h00 min et 21h30min. Pour cette première
analyse nous allons étudier les indicateurs concernant le système STP pour avoir une vue
globale des messages traités à l’heure de pic par les plateformes STP du site RP et TNP. Nous
avons choisi le fichier du 01/07/2011 et filtré les indicateurs du 21h 00 à 21h 30min.
Tableau 2 : indicateurs des messages traités dans les STP
Tous ces paramètres du tableau 2 sont expliqués dans l’annexe B, ainsi nous pouvons utiliser
ses indicateurs pour déterminer la capacité de traitement des MSUs pendant l’heure chargé
des plateformes.
Nous allons utiliser les données précédentes pour la détermination des MSUs (ISUP et SCCP)
traités dans un STP en fonction des MSUs qui l’atteignent. La figure 20 montre l’échange des
messages entre le STP et les deux entités (CTI et MSC NGN). On note « Cap » la capacité du
traitement de messages en pourcentage, qui désigne l’ensemble des MSUs subissant des
traitements dans le STP avant d’être routé vers les noeuds destinataires.
Cap= ((ORIGMSUS+TRMDMSUS+MSUDSCRD)/
(ORIGMSUS+TRMDMSUS+THRSWMSU+MSUDSCRD))*100.
Application numérique :
Selon les calculs effectués nous constatons que le STP de TNP traite 30,860% des MSUs et
les restes transitent le STP.
De même pour le STP de RP traite 27,9933% des MSUs et les restes transitent le STP.
Au cours du traitement des messages nous n’avons pas remarqué des disfonctionnements
majeur selon les indicateurs que nous avons étudiés. Seul le compteur « MSUDSCRD» qui a
affiché deux messages rejetés au cours du traitement pendant cette période d’observation. Il
est à noter que certains KPI ont besoin d’être observé dans une période prolongé pour avoir
suffisamment des valeurs
Nous remarquons que la plateforme de TNP affiche une valeur de 4506 TPS sur son compteur
(PKSCCPMH) qui indique le nombre max de Messages par second que le système a traité.
Par contre le STP de RP a affiché sur son compteur 3359 TPS, maintenant il reste à revoir la
configuration actuelle en terme de TPS au niveau des cartes SCCP afin d’en tirer une
conclusion.
III.2.2 Analyse des données numérique de différents composent (COMP) liés au STP
Nous allons analyser les données numériques récupérées après la collecte des mesures dans
tous les composants du réseau de signalisation. Nous trouvons comme composant, les liaisons
de données (LINKs), les faisceaux de signalisation (LINKSETs) et les liaisons de
signalisation sur IP (SIGTRAN).
Les compteurs des indicateurs que nous aurons à analyser dans cette partie se baseront plus
particulièrement dans les deux catégories cités en haut. Les trames de messages écoulés dans
les couches MTPs et celles des couches application seront l’objet de notre analyse.
Sachant que la plateforme de signalisation EAGLE STP de la Sonatel est le coeur du réseau
de la signalisation, ça ne nous étonnera pas si nous découvrons qu’il est interconnecté
actuellement avec plus de 230 noeuds.
Nous allons analyser le fichier de rapport contenant les indicateurs des MSU de la couche
application (messages des utilisateurs) et faire un tri sur les indicateurs qui afficheront des
valeurs très critique afin de les évaluer. Les différents messages (MSUs) de cette couche sont
en générale des messages ISUP et des messages SCCP. Ces MSUs sont envoyé par le STP
vers un noeud en passant par un lien de signalisation et un faisceau de signalisation. Le STP
peut recevoir encore des MSUs venant d’un lien de signalisation. Des exemples des liens de
signalisation sémaphores sont représentés dans les tableaux 4 et 5. Au cours des analyses des
compteurs des liens HSL et LSL, des erreurs ont été aperçu dans les faisceaux de certains
destinations comme TIGO, la plateforme VMS et EIR. Voici l’interprétation des valeurs des
indicateurs qui montrent les erreurs dans les LS :
. Les trafics de signalisations de l’opérateur TIGO sont pointés vers le STP de Technopôle et
de RP Dakar. C’est la raison pour laquelle que TIGO a deux faisceaux de signalisation, mais
en observant le trafic écoulé dans les deux faisceaux nous avons obtenu que les liens du site
RP sont beaucoup pris par apport aux liens du site de TNP.
- Cause :
Les compteurs MSURETRN et OCTRETRN des liens (tnptigo1 et tnptigo2) affichent des
valeurs qui signifient une retransmission fréquente des MSUs due à une détection d’erreurs.
. Le même problème a été relevé sur les liens de signalisations de la plateforme VMS (Voice
Mail Service) plus particulièrement les liens qui vont vers le STP du TNP. (Voir tableau 4).
Les indicateurs de ce tableau sont expliqués dans l’annexe B. Nous pouvons noter que les
valeurs de ces compteurs sont les MSU de l’ISUP échangé entre les PTS les différents noeuds
destinataire exprimé en nombre de message et en Octet associé aux messages envoyés sur ces
liens.
. Le tableau suivant montre que les analyses effectuées sur les liens du faisceau de la
plateforme EIR ont déterminé des instabilités important sur ces liens.
En observant les liens vers le STP de RP nous apercevons que les MSUs transmis vers le end
point sur ce lien ne sont pas traités correctement à cause des erreurs omniprésents sur la
couche MTP. Les Messages de la couche application (ISUP/SCCP) ne parviennent totalement
pas le STP afin d’être traité. Au niveau du compteur MSGSRCVD du lien congestionné
n’affiche pas beaucoup des messages reçus à cause des erreurs de la couche MTP.
Tableau 5 : illustration des MSUs non traité sur la couche application
Les indicateurs inclus dans ce tableau montrent clairement les états de la couche MTP1 à
MTP3 des liens de la plateforme EIR. Cet exemple permet de nous faire comprendre que le
disfonctionnement sur les liens et faisceaux peut survenir dans tous les niveaux et quelques
soit la présence des pannes dans un niveau donné il y a toujours une risque de perdre des
MSUs. La période pour laquelle ces liens ont été observés a suffi largement de faire apparaitre
des valeurs significatives sur les compteurs de ce tableau. En regardant les liens sémaphores
vers le site de RP, nous trouvons qu’ils sont tous le temps congestionné pour les niveaux MTP
1, 2, 3 et ces congestions entraient les rejets des messages selon leurs priorités.
Les indicateurs concernant les liens de signalisations sur IP(SIGTRAN) seront étudiés et
analysé dans cette partie. La signalisation SS7 sur IP (SIGTRAN) définit un protocole de
transport fiable appelé SCTP (Stream Control Transmission Protocol) et une couche
d’adaptation des usagers (User Adaptation; UA) permettant de transporter des protocoles de
signalisation téléphonique. C’est pour cette raison que nous devons amener une étude
d’analyse pour les indicateurs des MSU écoulés par le SCTP et la couche UA.
Concernant les messages de la couche User Adaptation, nous aurons l’occasion d’analyser
dans cette partie deux couches que la Sonatel exploite déjà :
- La couche d’adaptation M2PA
- La couche d’adaptation M3UA
Les indicateurs de la couche adaptation M2PA sont observés sur les liens inter PTS. Ces
derniers permettent aux deux PTS de se dialoguer. Voici l’interprétation des valeurs observées
sur les liens M2PA :
Dans ce tableau sont affichées les valeurs de compteurs des quatre liens M2PA entre les deux
STP. Les MSUs qui transitent sur ces liens sont les messages venant de la couche utilisateurs
et qui traversent la couche M2PA pour être transmis vers le réseau IP par le protocole SCTP.
Les paramètres inclus dans ce tableau sont détaillés dans l’annexe B. La colonne LSN signifie
le nom du faisceau et LINK indique le numéro de la carte et le port où le lien est configuré.
Dans le chapitre précédent sur le paragraphe II.2.1 il a été déjà dit que la couche M2PA assure
le transport de paquets MTP3 entre deux SGs ou deux IP SPs (IP SIGnaling Point). Elle
fournit une interface MTP 2 à la couche cliente (à savoir, MTP3) et s’appuie sur le service
SCTP, alors dans ce tableau les paramètres (M2PUDMTR, M2PUDMRC, M2PUDOCT et
M2PUDOCR) présentent successivement les unités de données (chunks) reçu dans M2PA et
transmis de M2PA.
Tableau 7 : illustration des messages émis et reçu par la couche M2PA
Dans le cas de la couche d’adaptation M3UA, la Sonatel l’utilise pour la configuration des
liens SIGTRAN des PTS vers les différents noeuds du coeur réseau NGN. Nous avons mis en
évidence des exemples concrets dans ce tableau pour justifier les théories déjà vues dans les
cours. Il a été dit dans le paragraphe II.2.1 que la couche d’adaptation M3UA assure
l’acheminement de messages ISUP ou SCCP entre un SG et un MGC en fournissant une
interface MTP3 à la couche supérieure (ISUP, SCCP). C’est dans le même sens que la
configuration a été effectuée, par exemple sur les liens d’association des MSoft X3000 (MSC
NGN) et les STP. Voici l’interprétation du tableau suivant issue des études et analyses
effectué après l’observation de ces liens. La première colonne indique le nom d’association du
lien et les autres paramètres sont exprimés dans l’annexe B. Il est à noter qu’une association
se réfère à une association SCTP. L’association fournit le transport pour des unités de données
de protocole (SCTP du terminal local et SCTP du terminal distant) et des messages de couche
d’adaptation paire (M3UA du terminal locale et M3UA du terminal distant). Par exemple, le
paramètre (RXDATAMS) représente le nombre de messages de données reçus par le STP de
l’ASP (Application Service Part) dans la couche M3UA, ici c’est les MSC06 et MSC05 qui
sont les ASPs.
Avant la transmission du premier bloc de donnée depuis le SCTP end point local vers le
SCTP end point distant, les deux SCTP end points doivent accomplir d’abord un processus
d’initialisation dans le but d’établir une association entre eux. Une fois l’association est établit
des flux unidirectionnels (Streams) sont ouvert sur l’un des end points pour le transfert des
données. Dans ce tableau on retrouve les paquets SCTP échangés entre les end points qui sont
les MSC serveurs et le STP récupérés dans la période d’observation à l’heure chargée. Ces
indicateurs vont nous permettre d’évaluer la performance des liens SIGTRAN et suivre de
près les différentes étapes de transfert des données de signalisation sur le réseau IP afin de
pouvoir déceler les pannes. Au cours de notre analyse sur ces indicateurs nous n’avons pas
détecté des disfonctionnements pertinents ou des surcharges sur le réseau SIGTRAN. Les
associations successives du MSC06 et MSC05 incluant dans le tableau suivant sont les plus
chargé par rapport aux autres liens SIGTRAN, c’est la raison pour laquelle elles ont été
choisies pour les étudier. Les paramètres de ces compteurs sont exprimés dans l’annexe B. En
regardant le compteur (GAPACKSR) avec ses valeurs ça nous rassure qu’à l’heur chargée du
réseau de signalisation il n’y a pas beaucoup de soucis au niveau du SIGTRAN. Les valeurs
affichées sur ce compteur signifient essentiellement le nombre d’écart de bloques d’accusé de
réception (Gap Ack Block) dans un SACK (Selection Acknowledgement) d’unité de contrôle
(control Chunk) reçu de l’SCTP end point. Ce dernier se base sur ses valeurs pour calculer les
unités de données manquantes. Dans notre exemple ces valeurs sont moins significatives.
L’indicateur (ASMAXRTO) comme il a été déjà décrit dans l’annexe B il indique la valeur
maximale observée de l’état de la variable de dépassement de la retransmission (RTO) de
SCTP, en milliseconde, pour les paquets SCTP qui devraient être transmis mais ils n’ont pas
été transmis à l’hôte distant. Ces valeurs sont les maxi observées pendant l’heure chargée sur
ces associations successives de MSC06 et05, mais nous avons observé des valeurs critiques
qui dépassent les 500 msec comme pour les liens du MSC 08 or selon les simulations
effectuées montre qu’il ne faut pas dépasser une valeur de 623,6 msec.
Le système de signalisation par canal sémaphore est défini par la recommandation IUT Q.700.
Un canal sémaphore peut donc avoir à traiter en situation anormale (jours spécial) plus de
trafic qu’en situation normale. Pour cette raison, un canal sémaphore ne peut pas utiliser en
situation normale plus de 40% de son débit nominal. Lorsqu’un canal tombe, son trafic est
alors renvoyé vers un autre canal qui sera utilisé à 80% au maximum de son débit minimal.
Les 20% qui restent sont utilisé afin de transporter des messages de gestion. Dans le cas des
liens LSL, le débit du canal sémaphore est de 64kbps. Un message ISUP ayant une taille
moyenne de 40 octets, le canal sémaphore utilisé en situation normal peut transporter au
maximum 80 messages ISUP. Voici un exemple de calcul :
En partant sur cette base on peut calculer la capacité d’un lien HSL ayant un débit de
1984kbps. Voici un exemple de calcul :
Selon la configuration actuelle, les cartes utilisées pour les liens IP SIGTRAN sont les cartes
de types E5-ENET déjà décrit en haut. Une carte E5-ENET peut être configuré jusqu’à 50
associations sur chaque port (port A ou port B) avec une capacité théorique de 5000
transaction par second (TPS). Cette capacité peut être répartie sur les différents liens
configurés sur la carte. Un TPS est égale à un message émit ET un message reçu. Bien attendu
que la capacité de la carte dépend aussi de la taille moyenne de la trame de message (MSU).
Une autre carte appelée E5-SM4G (DSM Module) est configuré dans les STPs qui sert la
fonction de SCCP. La capcité d’une carte est de 5000 TPS et quatre cartes E5-SM 4G sont
configuré dans cahque STP.
Apres avoir effectué des études et analyses dans les différents composants liés aux systèmes
et le système même, maintenant il reste à faire un résumé en calculant le taux d’efficacité de
la plateforme dans une période donnée. Dans un premier temps nous allons calculer le taux
d’efficacité du SYSTOT et la capacité du traitement de service SCCP qui lui est disponible ;
Application Numérique :
Voici un exemple de calcul pour le taux d’efficacité (Teff) de la plateforme STP du site de
TNP dans un intervalle de temps T=30 min.
Teff = (((3751146+3756248+16819346)-(2+0+0)) / (3751146+3756248+16819346)) * 100 =
99,999%
Le réseau de signalisation doit être disponible en permanence car il joue un rôle très important
dans le réseau téléphonique. Il est le responsable de la gestion de connexion des circuits
téléphonique en assurant les tâches suivantes :
- Etablissement et rupture,
- Contrôle et facturation,
- Supervision et maintenance.
Selon les résultats obtenus ci-dessous nous pouvons conclure que les plateformes de
signalisation de la Sonatel respectent la norme de cinq neuf en termes du traitement des
messages (99.999% d’efficacité).
Dans le cas de la détermination du taux d’occupation des liens sémaphore, nous avons
sélectionnés les cinq premiers faisceaux les plus chargés dans le réseau pour l’évaluation du
taux d’occupation des liens. Les deux tableaux suivant résument en termes d’occupation les
liens LSL et HSL. Les calculs sont effectués dans les deux sens, le taux d’occupation en
émission et le taux d’occupation en réception. En se basant sur les recommandations déjà
discuté dans les paragraphes précédents, nous pouvons maintenant savoir combien en
pourcentage un lien est occupé en émission et en réception. Pour ce faire nous avons choisi
parmi les liens en forts trafic le compteur (MOCTTRAN) désignant les messages transmis
exprimé en octet et le compteur (MOCTRCV) pour les messages reçus, pour déterminer la
charge en pourcentage de ces liens. Sachant que le débit d’un canal sémaphore est de 64kbps
ainsi que le codec utilisé est le G.711, nous allons se référer pour tous ces paramètres pour
calculer la charge des liens.
T est le temps d’observation du trafic de signalisation que nous allons convertir en seconde.
G711 donne 64kbps.et dans nos calculs nous allons affecter G la valeur de 64000 bps.
T= 30 min = 1800 sec, temps d’observation ;
G= 64000 bps codec pour la voix téléphonique sur PCM, pour convertir en octet on aura
G=64000/8=8000 octet bps.
Pour avoir la charge d’un lien dans une période d’observation on calcul d’abord le débit
binaire du codec pour cette période (Dc).
Dc=G*T=14400000 octb, cette valeur est utilisé pour calculer le taux d’occupation (Tocc) des
liens qui figurent dans le tableau.
Par exemple pour l’ensemble des liens LSL du réseau de signalisation de la Sonatel, ce sont
les liens du faisceau vers TIGO qui sont occupés déséquilibrements. La charge maxi de ces
liens à l’heure chargée se lève à 56.42% au lieu de 40% sur chaque lien du faisceau, plus
précisément le lien rptigo1. Les causes de ces déséquilibres sont décrites dans le paragraphe
III.2.2.1.1. Actuellement le taux d’occupation normal le plus élevé relevé sur le réseau de
signalisation est de 81,85% pour le faisceau vers Orange Bissau. Ci-dessous un exemple de
calcul du taux d’occupation (Tocc) des liens :
Tocc= (MOCTRCVD/14400000)*100.
Application numérique :
Concernant les liens HSL la procédure de calcul est la même que la précédente. Mais avant
d’effectuer le calcul pour chercher le taux d’occupation, il faut calculer d’abord le débit
binaire (Dc) en multipliant par 31 times slots le débit d’un lien LSL. La définition d’un lien
HSL a été déjà dite dans le chapitre II paragraphe 2.4.1.1.
Dc=14400000*31=446400000 octb.
Le lien HSL ayant un fort trafic par rapport aux autres liens c’est un des liens du faisceau IN.
Le taux d’occupation relevé sur ce lien est de 13,13%. Le taux d’occupation est calculé de la
même manière que celle du lien LSL. Nous allons faire un calcul ci-dessous pour démontrer
le taux d’occupation (Tocc) d’un lien HSL.
Tocc= (MOCTRCVD/446400000)*100.
Application numérique :
Le graphique suivant montre l’évolution du taux d’occupation de l’ensemble des liens HSL de
signalisation du réseau SS7 de la Sonatel.
La carte E5-ENET a été décrite sur le paragraphe III.3.2, elle permet de configurer des
liaisons de signalisations SS7 sur le monde IP. Les plateformes STP dialoguent avec les
équipements NGNs du réseau mobile de la Sonatel grâce à la signalisation sur IP appelée
SIGTRAN. C’est la raison pour laquelle des observations ont été effectué sur les liens
SIGTRAN pour suivre de près l’évolution du trafic de signalisation sur ce réseau. Au cours de
ces observations deux types d’indicateurs sont jugé indispensables pour la détermination de la
performance du réseau SIGTRAN. Dans ce tableau figure des échantillons des liens
SIGTRAN prises sur les faisceaux qui vont vers le MSC06 et MSC05. Dans ces liens ce sont
successivement les indicateurs MSGSTRAN et MSGSRCV qui permettent d’effectuer les
calculs pour la détermination de surcharge et la capacité en TPS occupée par un lien.
L’exploitant du réseau peut affecter à un lien (association) lors de la création ou modification
une capacité en TPS en fonction du trafic à écouler sur cette destination. Selon le tableau de
bord qui contient toutes les affectations des liens SIGTRAN en termes de TPS, nous avons
noté que pour le lien MSC06 est configuré à 2000 TPS et le lien MSC05 est 1500 TPS.
Le taux d’occupation d’un lien, lsmsc05 par exemple, est obtenu en utilisant la
recommandation G.726 (remplace G.721) qui est la norme de compression audio de l’UIT-T.
Cette dernière introduit une modulation par impulsion et codage différentiel adaptative
(MICDA ou ADPCM) qui donne lieu à un débit de 40kbs, 32kbps et 16kbps. Le technique de
codage utilisé par la Sonatel sur son réseau IP est celui dont le débit du flux est de 32kbps.
En reprenant les calculs effectué précédemment nous auront, dans le paragraphe III.3.4:
T= 30 min = 1800 sec, temps d’observation ;
G= 32000 bps codec pour la voix téléphonique en ADPCM, pour convertir en octet on aura
G=32000/8=4000 octet bps.
Pour avoir la charge d’un lien SIGTRN dans une période d’observation on calcul d’abord le
débit binaire du codec (Dc) pour cette période.
Dc=G*T=7200000 octb
Le taux d’occupation est calculé comme suit :
Tocc= (MSGSTRCV /7200000)*100
Application numérique :
Le graphique suivant montre une vue globale des surcharges et taux d’occupation des
différents liens de signalisation sur IP (SIGTRAN).
Connaissant la capacité configurée sur chaque association (lien), maintenant il est plus aisé à
déterminer la capacité en TPS occupée pour chaque lien pendant l’heure de pointe. Prenons
toujours l’exemple sur le lien lsmsc05 et faisons le calcul pour déterminer sa charge en
transaction par second (Chtps).
Chtps= MSGSRCVD/T, avec T la période d’observation en second et MSGSRCVD les
nombre de messages reçu
Application numérique :
Chtps= 1047509/1800=581,95 tps, pour avoir des résultats transparents il est nécessaire de
calculer le taux d’utilisation de sa capacité en tps (Tutps) disponible sur ce lien.
Page suivante : Chapitre IV : Proposition sur les résultats d’analyses et audits obtenus pour
l’amélioration du réseau de signalisation de la Sonatel
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Puisqu’il sera très difficile d’introduire dans ce document l’étude et analyse faites pour tous
les fichiers des indicateurs hebdomadaire ou journalier, nous avons conservé dans ce
document que les études d’une journée. Dans les paragraphes qui suivent des décisions ou
propositions seront prises suite aux résultats donnés pendent les analyses du système globale
(SYSTOT) et ses composant (COMP)
- ORIGMSUS : Le nombre total des messages sortant qui ont passé avec succès au niveau 2
pour être transmis, tout en portant le PS de STP dans le champ d’OPC.
- ORMSUOCT : Le nombre total d’octets sortants associés à MSU portant le point code de
STP dans le champ OPC. Cela inclut les octets ajoutés pour les processus du MTP niveau 2.
- THRSWMSU : Le nombre total de MSU qui ne portent pas le point code du STP dans le
champ OPC ou DPC, et ont été passé au niveau 2 pour la transmission.
- TRMSUOCT : Le nombre total d’octets associés aux messages (MSU) entrants portant le
point code de STP dans le champ DPC, y compris les octets enlevés pour les traitements du
niveau 2.
- TRMDMSUS : Le nombre total des MSUs entrants portant le point code STP dans la
- DPC.
- OMSINVDPC : Nombre de MSU avec un invalide DPC.
- MSULOST2 : Nombre de MSU rejetés parce que la mémoire tampon de routage était en
débordement.
- MSULOST4 : Nombre de MSU rejetés car la réception avait une file d’attente débordant.
- MSUDSCRD : Le nombre totale des MSUs qui ont subi l’echec de traitement par la fonction
gatewaye screenig (GWS) et ont été rejeté. Voir les compteurs du rapport des faisceaux.
- MSINVDPC : Nombre de message MSU reçus et rejetés car le DPC n’a pas pu être trouvée
dans la table de routage STP.
- MSNACDPC : Le nombre total de MSU rejetée à cause d’un inaccessibles DPC.
- GTTPERFD : Le nombre total de MSU ayant réussi la traduction du (GTT).
- GTTUN1NT : Le nombre de fois que SCCP n’a pas pu trouver une traduction dans la table
de traduction. Cela comprend la traduction des GT, les traductions de point code, et les
traductions Subsystem (SSN).
- PKSCCPMH : La charge maximale du système des messages traités par le SCCP en
transactions par second.
- NMSCCPMH : La charge maximale du système journalière la plus récente des messages
traités par le SCCP en transaction par second.
- CRSYSAL : Le nombre total des alarmes critique du système.
Comme déjà démontré dans les précédents paragraphes (III.2.1.1 et III.2.1.2) ces indicateurs
permettent de savoir la quantité des messages destinés à l’STP et ceux qui le transite. Ils
permettent de distinguer le nombre des messages ISUP et les messages SCCP. Ces indicateurs
donnent également les nombres de MSU rejetés à cause d’un disfonctionnement qui sera
indiqué dans le compteur en question. La capacité en transaction par second (TPS)
consommée par le système est mesurée à l’aide de ces indicateurs en affichant en temps réel
la consommation maxi en TPS. A l’aide des applications plus connues comme Microsoft
Access et Excel, il est plus aisé d’informatiser ces indicateurs afin d’avoir les résultats
mentionnés précédemment d’une manière automatique. Nous souhaitons mettre en oeuvre ce
projet à la fin du stage en mettant en place une base de donne sur MYSQL ou ACCESS qui
facilitera le traitement de ces indicateurs.
Les résultats obtenus pendant les analyses des différents composants comme les liens LSL,
HSL et SGTRAN ont fait apparaitre certains dysfonctionnements que nous allons proposer
des solutions pour les résoudre. Comme dysfonctionnement rencontré au cours des analyses
c’est les déséquilibres énormes du taux d’occupation des liens de certains faisceaux. Du fait
qu’un faisceau qui dispose plus de deux liens de signalisations, si l’un de ces liens devrait
écouler du trafic de signalisation qui occupera plus de 40%, l’autre lien doit prendre le trafic
pour équilibrer le faisceau. Ce n’est pas le cas pour le faisceau de TIGO vers le STP du site
TNP, le lien tnptigo1 occupe 11.99% de son débit pendant que le lien rptigo1 occupe plus de
56% de débit. Les causes ont été citées dans le paragraphe III.2.2.1.1 et maintenant nous
allons donner quelques propositions aux administrateurs du réseau de signalisation pour
l’éradication des erreurs sur les LINKs.
- Au cours des analyses les compteurs (KPI) liés à la congestion et autres erreurs des liens
n’ont rien affiché. C’est pour cette raison que nous suggérons que l’équipe de la maintenance
de la plateforme STP et celui de la transmission doivent se concerter pour localiser le coté du
problème.
- Ils doivent se référer aux recommandations fixées par l’UIT-T pour faciliter la résolution de
ces genres d’erreurs, ici c’est la recommandation Q.706 qui traite cette partie.
- Plusieurs manières existent pour le dépannage des canaux défaillants :
Dans notre cas, des retransmissions de messages sur certains canaux à cause des défaillances
survenues sur ces canaux sémaphores sont éprouvés (les liens tigo, de la plateforme VMS etc
…)
- Mesurer la qualité de la liaison sémaphore de données par son taux d’erreur sur les canaux
sémaphores.
- Vérifier si le taux d’erreur sur les bits exploités sur les liaisons est inférieur à 10-5.
- Si le taux d’erreur sur les trames sémaphores dépasse le 4×10-3 le dispositif de surveillance
des erreurs d’éclanche le passage sur le canal sémaphore de secours.
- Etc ….
Concernant les liens SIGTRAN, il n’y avait pas des erreurs qui peuvent entrainer des
disfonctionnement dans les liaisons IP détectées.
Actuellement les indicateurs utilisés pour le suivit et la performance du réseau de signalisation
ce sont les indicateurs liés seulement aux liaisons et faisceaux sémaphore. Les administrateurs
sont intéressé par les indicateurs leurs permettant de calculer la charge des liens (LSL, HSL et
SIGTRAN) ainsi que les congestions.
Pour améliorer la qualité de service du réseau, nous leurs proposons de tenir compte encore
plus les indicateurs suivant :
- MSURETRN : Nombre de MSU retransmis depuis le STP sur ce lien à cause des erreurs.
- MSGSRGTT : Nombre total de MSU entrants nécessitant une traduction du GTT.
- GAPACKSR : Le nombre d’écart de bloques d’accusé de reception (Gap Ack Block) dans
un SACK (Selection Acknowledgement) d’unité de contrôle (control Chunk) réçu de SCTP
pair distant, indiquant les écarts d’occurrences des blocs de donnés reçus dans les pairs
représenter par leur transport de numéro de séquence (TSNs). Ces mesures permettent au
personnel du réseau de juger la performance de livraison des messages des couches
d’adaptation relative à l’écart limite d’accuser de réception.
- PEERFAIL : Le nombre de détection des pannes pour les pairs terminaux distants dû aux
événements d’association, comme le franchissement de seuil maximal des retransmissions
association.
- ASMAXRTO : La valeur maximale observée de l’etat de la variable de dépassement de la
retransmission (RTO) de SCTP, en milliseconde, pour les paquets SCTP qui devraient être
transmis mais ils n’ont pas été transmis à l’hôte distant. Cette valeur est seulement pour
l’intervalle d’observation.
Ces indicateurs sont inclus dans les liaisons sémaphores et SIGTRAN.
Les réseaux IP prennent de plus en plus d’importance dans les réseaux des
télécommunications, de l’accès jusqu’au transport.
La sécurité dans les réseaux téléphoniques est principalement basée sur la fermeture totale
d’un réseau. Deux principaux protocoles sont utilisés :
Comme les réseaux de signalisations de base (SS7) sont souvent éloignés physiquement et/ou
inaccessibles à l’utilisateur, il est supposé qu’ils sont protégés contre les utilisateurs
malveillants. Les équipements télécoms sont souvent sous clés. Entre une frontière du réseau
et le réseau SS7, le filtrage de paquets est parfois utilisé. Les utilisateurs finaux ne sont pas
directement connectés à des réseaux SS7. Les protocoles d’accès sont utilisés pour
l’utilisateur final de signalisation. Les protocoles de signalisations de l’utilisateur final sont
traduits en protocoles SS7 de base des commutateurs téléphoniques gérés par des opérateurs
de réseau. Les autorités de la réglementation exigent souvent les commutateurs SS7 avec des
connexions à différents commutateurs SS7 d’être conforme au niveau national et/ou aux
spécifications de test international. Il n’y a pas des méthodes normalisées d’utilisation des
technologies de cryptage pour assurer la confidentialité ou l’utilisation de technologies
d’authentification. Cette description s’applique aux réseaux de téléphonie exploité par un
opérateur unique, et aussi de multiples réseaux de téléphonie étant connectés et gérés par des
opérateurs différents.
Contrairement dans un réseau IP quels que soit les protocoles déployés, la sécurité de la
communication est obligatoire dans certains scénarios du réseau pour prévenir les attaques
malveillantes. Tous les protocoles SIGTRAN utilisent le Stream Control Transmission
Protocol (SCTP) comme protocole de transport. Quand un réseau utilisant les protocoles
SIGTRAN implique plus qu’une partie, il peut ne pas être raisonnable de s’attendre à ce que
toutes les parties ont mis en oeuvre la sécurité d’une manière suffisante. De bout en bout la
sécurité devrait être le but, par conséquent, il est recommandé qu’IPSec (IP Security
Protocols) ou TLS (Transport Layer Security) soit utilisé pour assurer la confidentialité de la
charge utile de l’utilisateur. Ces protocoles de sécurité visent à sécuriser les échanges au
niveau de la couche réseau.
Il est clair que le réseau sémaphore était jusqu’à récemment considérée comme un périmètre
inviolable, et c’était en effet le cas tant qu’il restait sous le contrôle exclusif de l’opérateur.
Cela n’est plus le cas aujourd’hui, IP étant rentré dans la place à travers la suite des protocoles
SIGTRAN. En transportant la signalisation (les briques de la pile protocolaire SS7) à travers
un protocole fiable (SCTP), les risques d’exposer le coeur du réseau sont toujours présents.
En effet, à travers un point d’accès SIGTRAN accessible en IP, et moyennant une couche
d’adaptation au protocole sous-jacent (M3UA pour MTP3, M2UA pour MTP2, IUA pour
ISDN, etc…), les passerelles de signalisation SS7 deviennent joignables. Le coeur de réseau
est alors à portée aux mains des malveillants.
Plusieurs possibilités de lancer des attaques offensives dans un réseau d’un opérateur
actuellement semblent beaucoup faciles pour les malveillants compétents, nous pouvons citer:
Dans tous les cas, nous voyons que les dégâts financiers et l’image de l’opérateur sont
considérables.
Par conséquent, nous voyons que de bout en bout, tout le périmètre du réseau mobile est
susceptible d’être vulnérable. Des sociétés spécialisées comme P1 security et serial
entrepreneurs etc…, sont fondés sur ce constat de vulnérabilité, développent des produits
d’audits, des surveillances réseaux télécom. Ces genres des outils proposés aux opérateurs
permettent de restituer la cartographie SS7 du réseau (points sémaphores, mais aussi points
d’accès SCTP, numéros de sous-systèmes SCCP, etc…). Cette cartographie est obtenue à
travers un scan extensif du réseau:
L’opérateur exploitant ces genres d’outils peut avoir une vue globale de son réseau, se
prévenir à des éventuelles attaques et renforcer la sécurité de son réseau de signalisation.
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. Tableaux descriptive des indicateurs liés aux liaisons et faisceaux sémaphores SS7:
Tableau 2 : descriptions des indicateurs SS7
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