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La naissance. Dans cette phase, les
hommes apprennent en se basant sur la
gnose qui est transmise verbalement par
les sages afin de faire survivre le savoir.
Nous sommes dans cette phase de la
religion très proche des faits au niveau
temporel et où le message est le plus clair
possible. La religion naissante devient un
fil conducteur pour les générations futures
et les premiers écrits sont créés.
L'enfance. Durant cette période, la
religion se forme. La croissance de celle-
ci doit passer par une phase de conquête
et de conversion de la masse pour
pouvoir grandir et amener tout le monde
vers ce qui est considéré comme le bien,
la morale. C'est à ce moment où les
hommes de foi commencent à prêcher la
bonne parole en étayant leur discours sur
les textes saints. Le temps ayant passé,
une transformation s'opère en incluant
aux écrits certaines règles concernant la
vie de tous les jours pour répondre à une
nécessité aussi bien sanitaire que sociale.
Mais, pour pouvoir convertir l'homme, il
faut aussi jouer avec la corde sensible, en
lui promettant le paradis après la mort, s'il
suit le troupeau, ou l'enfer, s'il reste cet
infâme non-croyant, ce païen sans foi ni
loi... L'enfer n'existant pas dans les textes
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en tant que tel, c'est là que nait le dogme,
une affirmation incontestable de l'autorité
religieuse mais non factuelle.
La maturité. Une fois les masses converties,
les hommes vivent dans la foi et suivent le
dogme imposé sans remise en cause de
celui-ci. C'est l'âge adulte par excellence,
appliquant à la lettre ce qu'on lui a
enseigné. Mais cette période trouve aussi
son côté sombre, celui du rejet de l'autre.
Un modèle unique et formaté qui ne
supporte pas qu'on puisse croire en autre
chose que le dogme que l'on nous a
enseigné. Dans cette ère, naissent les
guerres de religions, les conflits
communautaires, la chasse aux sorcières,
portés par des hommes de foi qui, malgré
leur enseignement de paix et d'amour,
n'hésitent pas à faire couler le sang.
Le déclin. L'homme a en son ADN spirituel
ce besoin de liberté, de libre arbitre qui le
pousse à suivre sa propre voie. La religion
devenant trop oppressante et ayant
montré une face obscure de par son
dogmatisme frustrant et égocentrique, les
adeptes s'éloigne de la foi car le dogme
ne correspond plus à leur mode de vie, de
fonctionnement. Peu à peu, la foi
s'estompe et l'on entre dans une ère où les
valeurs morales enseignées finissent par
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être rejetée même si celle-ci était basée
sur la bienséance.
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Et c'est bien pour cela, que les autorités
religieuses ont toujours rejeté l'ésotérisme, car
ces hommes et femmes croient (avec un grand
C) mais ne suivent pas le troupeau. Et, malgré le
respect qu'ils ont pour les religions (et là, nous
parlons bien de toutes les religions sans
exception), ils restent des brebis galeuses qui
risqueraient de détourner le troupeau du
chemin que des hommes leur ont défini.
Les dogmes sont néanmoins nécessaires à
une mise en condition mystique mais ceux-ci
doivent être compris et analysés pour que la
magie opère.
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De la nécessité de réflexion
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ou dans sa loge, ces moments intemporels où la
pratique le soustrait pour quelques temps au
monde physique, à Malkuth, pour nous projeter
vers Kether, le monde des émanations. Mais
pour parvenir à cet état, il faut se détacher de
son quotidien, faire abstraction de son moi. Les
techniques varient selon les individus (et leurs
obédiences), allant de la méditation zen au
rituel de bannissement mineur du
pentagramme, ces exercices nous aident à
nous élever. Mais pourquoi faire?
C'est là, une question importante, la
recherche de la connaissance passe forcément
par une phase de questionnement, tout
d'abord sur soi: Qui suis-je? Qu'est-ce que je
veux réellement dans la vie? Suis-je un homme
bon? Séparer l’innée de l’acquis diront certains.
Puis, ce questionnement s'ouvre aux autres
et au Divin: Comment puis-je rendre le monde
meilleur? Quel est le rôle de Dieu dans cette
affaire? Ai-je la possibilité, moi, petit homme, de
changer ce monde? Quel est notre place dans
l'univers? Autant de questionnement hautement
philosophique et spirituel que le monde
physique ne nous permet pas de nous poser et
n'est pas en mesure de nous apporter des
réponses.
Toutes ces questions décortiquées sont
celles qui sont posés, au cours d'un rituel ou
d'une méditation, au Divin, par le biais de ses
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représentants tel les anges, ainsi qu'à soi-même,
la part de Dieu en nous ou notre subconscient,
en fonction des croyances. Et les réponses, elles
nous arrivent par divers canaux allant du rêve
qui dérange mais apporte des réponses à la voix
qui nous parle et nous montre la voie. Ces
réponses arrivent aussi par la force des choses,
ces évènements du quotidien qui nous rappelle
ce questionnement et nous imposent de
changer pour nous élever.
Après ça, reste à construire sa réflexion et
poser sur le papier son cheminement spirituel
pour que tout prenne un sens. Et là, sans cette
solitude hors du monde physique, ce
détachement du quotidien et, à cause de ce
temps qui manque à tout le monde, cette
connaissance reste vaine, sans valeur que celle
de l'avoir en soi et de ne pouvoir la transmettre...
Tout être humain a cette faculté de
prendre de la hauteur, de se détacher du
monde physique et matériel pour atteindre un
autre niveau de connaissance, ce n'est pas
l'apanage de l'occultiste que d'avoir cet accès.
Le problème est que le monde est organisé de
telle manière qu'on ne puisse surtout pas
s'approcher de la porte. C'est cela que je
considère être une prison spirituelle.
Nous sommes arrivés à une ère proche de
certains écrits (voir les Néphilims du livre
d’Enoch). Les « géants » ont pris le pouvoir, ils ont
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déshumanisé les masses en les individualisant,
en leur enlevant toute opportunité
d'émancipation et d'accès à une connaissance
spirituelle, les rendant esclave de leurs propres
envies matérielles.
La technologie, qui aurait pu être une aide
pour l'humain, afin de lui donner ce temps de
réflexion, ne sert que les « géants » qui
engendrent encore plus d'argent et asservissent
les masses tout en les appauvrissant aussi bien
matériellement que spirituellement.
Et les religions dans tout ça?
Elles ont suivi le pas, laissant leurs moutons
s'égarer vers des occupations plus futiles, la
remise en question n'étant pas le crédo des
organisations religieuses et leurs intérêts
financiers étant dans les mains de ces mêmes
« géants ».
Ne voyez pas là une critique des religions
mais plutôt de leurs organisations. Le fait est que
des écrits ont expliqués des comportements
humains et leurs modes d’évolution en les
cartographiant (comme dans l’arbre des
Séphiroths) ou encore en prophétisant des
évènements futurs. Ce manque de temps pour
la réflexion et, pour le coup, la lecture, reste une
arme du mal contre le bien.
En effet, en lisant certaines prophéties ou
textes hors de leur contexte temporel (c.f. les
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récits antédiluviens), il est facile de faire un lien
avec la situation du monde actuel.
Des hommes, dans le passé, pouvaient-ils
voir dans le futur ? Ou encore l’humanité subit-
elle des cycles et recommence-t-elle les mêmes
erreurs ? J’y reviendrais dans un futur chapitre.
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Les niveaux de lecture
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La genèse. Dans cet exemple, j’utiliserais la
kabbale pour aider la lecture.
On va commencer directement à la
Genèse 1:27, pour essayer d'analyser un peu
plus le texte, même si les chapitres d'avant
restent très intéressants.
« Dieu créa l'humanité à son image. il la
créa à l'image de Dieu, il les créa mâle et
femelle. »
Dans beaucoup de traduction, il n'est pas
utilisé humanité mais homme ce qui induit le
lecteur en erreur qui pense que l'homme originel
était masculin. Ce n'est pas le cas car, en
hébreu, l'homme s'écrit גברet dans la bible, le
mot utilisé est bien humanité donc ֙האָ ָדם. ָֽ ָ Un
second point est que dieu les créa, donc
l'homme originel n'était pas seul comme
souvent pensé à tort. Si l'on regarde bien le mot
humanité en hébreu, il contient ֙אָ ָדם
littéralement Adam, Adam serait donc
l'humanité entière formée à l'image de dieu. Ce
point, nous amène aussi à une autre dimension
de l'image de Dieu qui contiendrait, en lui, les
attributs masculins et féminins. Par ailleurs, dans
ce chapitre, Dieu est écrit ֹלהים ִ ֱא, Elohim, qui est
un pluriel ce qui suggère que dieu est une
pluralité unie car le verbe créer est lui au
singulier. Du coup, on commence à entrevoir le
rôle du ה ָֽ dans le mot ֙האָ ָדם.
ָֽ ָ
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Pour la kabbale, dans le tétragramme
sacré יהוה, chaque lettre a une signification bien
précise et cette dimension féminine vient
justement du הque l'on retrouve deux fois dans
le nom de Dieu. Le tétragramme sacré
commence par un יcelui-ci est appelé par les
kabbalistes Aba, le père, qui est le premier plan
masculin du nom de Dieu. Il est suivi par un הqui
lui est appelé Imah, la mère, qui est le premier
plan féminin de celui-ci. Puis, se trouve le וqui
est appelé Ben, le fils et le second ה, Chékinah,
la fiancée. Il y a donc dans le tétragramme
sacré une égalité homme-femme où la notion
féminine est représentée par le הet une notion
d'unité.
On va aller plus loin, au chapitre Genèse
2:22 pour mieux comprendre l'implication.
« L'Eternel Dieu forma une femme de la côte
qu'il avait prise de l'humanité, et il l'amena vers
l'humanité. »
Dans ce chapitre, Dieu est écrit en toute
lettres יהוה, ce qu'il faut savoir, avant la suite,
c'est que le tétragramme sacré mit à la verticale
représente l'Adam Kadmon, l'être humain
originel. Dans ce paragraphe, on a encore un
problème de traduction ou d'interprétation car
ַהצֵּ ָ ָ֛לעpeut à la fois être traduit par côte mais
aussi coté. Ce qui nous emmène au niveau de
lecture recherché de ces deux chapitres car si
l'on enlève le coté du mot ֙האָ ָדם, ָֽ ָ on se retrouve
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comme vu plus haut d'un côté avec ָֽאדם,
Adam, et de l'autre avec ה, ָֽ֙ ָ la mère ou la
fiancée donc une femme et non la femme.
Encore plus intéressant, si l'on retire le coté
de l'Adam Kadmon représenté par le
tétragramme sacré יהוה, on se retrouve avec
d'un côté le י, le père, et de l'autre avec הוה,
littéralement Eve.
Le premier et le second verset de la
Genèse, nous invite donc à lire le texte
totalement différemment plutôt que de survoler
la première couche qui se contredirait en lisant
la fable dans l'ordre sans la déchiffrer, du type, il
créa l'humanité homme et femme puis
seulement après créerait Eve qui était censée
être la première femme sur terre...
De plus, sans un minimum de
connaissance de l'hébreu, ces versets nous
mettent dans l'impossibilité totale d'accéder à
ce niveau de lecture des écrits.
Ces deux versets nous font aussi prendre
conscience de la dualité masculine et féminine
de l'être spirituel originel. La femme n'est donc
pas vue dans cette partie comme un sous-
produit de l'homme mais bien comme une part
entière de la création ainsi que du divin.
Mais, en prenant une autre lecture du
texte, on peut aussi voir, dans la Genèse, tout le
processus de procréation, l'homme et la femme,
en temps qu'êtres physiques pourraient être
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assimilés à ֹלהים
ִ ֱא, le Dieu pluriel qui, en tant que
couple (unité )יהוה, créée l'être humain à son
image, impliquant la multiplication des cellules
asexuées contenant l'information génétique
donc la mitose. La séparation de la côte de
l'humain pourrait-elle s'apparenter à la méiose
qui aboutit à la production de cellules sexuelles,
etc. jusqu'à l'expulsion du jardin d'Eden qui est
dû à la femme donnant naissance et qui donc
est la cause de l'incarnation de l'âme dans un
corps physique mortel.
Bref, la Genèse nous fait voyager et nous
donne certains codes qui permettent
d'accéder à de vaste possibilité de lecture qui
dépassent la simple assimilation femme =
tentation / pêché, si chère à nos grandes
religions reléguant la femme à la soumise de
l'homme.
Pour finir, en rapprochant les textes
bibliques de certaines réalités biologiques ou
physiques modernes, on peut se demander si,
en fin de compte, ces livres ne sont pas des
manuels scientifiques mais ne serait-ce que
décrypter deux versets de la genèse prend des
jours, alors la Bible en entier… C’est une œuvre
de plusieurs vies pour un seul homme.
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La symbolique
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regardent l'homme et son histoire sans chercher
plus loin dans la gnose.
Et si on regarde un peu plus les textes, dans
Jérémie 10:6, sur la souveraineté de dieu, il est
dit: « Nul n'est semblable à toi, ô Eternel! Tu es
grand, et ton nom est grand par ta puissance. »
Ce qui sous-entend que si personne n'est
semblable à lui, il ne peut être représenté de
quelque moyen que ce soit. Oui mais Jésus n'est
pas Dieu, il est son fils !
Parfait donc si on part de ce postulat
idolâtrer le fils de Dieu au lieu de son père n'est
pas permis, retour à l'Exode 20:4.
En parlant de ça, pendant qu'on est dans
l'Exode, regardons plus bas au verset 20:7 « Tu
n'invoqueras pas le Nom de יהוהton Dieu, en
vain. » Il est interdit de prononcer le nom de dieu
donc mais pas de son fils.
Du nom de Jésus:
Il est des similitudes assez troublantes entre
la prononciation du nom de Jésus et le
pentagramme sacré, cette similitude
consisterait à ajouter l'élément feu (donc le ) ש
au milieu du tétragramme sacré יהוהdonnant
par le fait יהשוהdonc Yeshouah. Bon, cette
version est très controversée mais méritait d'être
soulignée ici car le monogramme IHS nous
rapproche lui-même du début du
pentagramme sacré יהש.
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Pure hypothèse, mais n'oublions pas que
dans la tradition hébraïque d'où est issu Jésus, le
monde a été créé à partir de lettres, en jouer
dans les saintes écritures est la base même de
l'enseignement caché des religions judéo-
chrétienne.
Aussi, la modification du nom de Dieu se
justifierait, permettant au croyant de prononcer
ce nom sans s'attirer les foudres divines.
De la symbolique:
On arrive là dans ce que préfère dans le
christianisme et dans sa mystique. Je ne parlerais
pas de la cabale chrétienne mais je passerais
par la kabbale juive que je connais mieux pour
parler de symbolique.
Pour en revenir à la kabbale, je vais vous
citer une partie du précédent chapitre: « Dans
le tétragramme sacré יהוה, chaque lettre a une
signification bien précise [...]. Le tétragramme
sacré commence par un יcelui-ci est appelé
par les kabbalistes Aba, le père, qui est le
premier plan masculin du nom de Dieu. Il est suivi
par un הqui lui est appelé Imah, la mère, qui est
le premier plan féminin de celui-ci. Puis, se
trouve le וqui est appelé Ben, le fils et le second
ה, Chékinah, la fiancée.»
Jésus, le fils de Dieu et de la sainte vierge
serait donc le fils, le וdu tétragramme sacré.
Cette lettre vav ( )וsignifie clou en hébreu et
dans la kabbale cette lettre correspond à la
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main. Tiens, ça me dit quelque chose un clou et
une main, serait-on là dans de la symbolique ou
est-ce un pur hasard ou un méchant raccourci
de ma part ? Qui sait...
La symbolique de la croix aussi nous
rapproche d'une chose connue dans la
kabbale, l'arbre des séphiroths et sa carte de
l'être humain. Jésus est « ancré » par les pieds en
Malkuth, le monde physique, le royaume. Ses
bras entendu, en face de Geburah et Chesed,
respectivement la force et la bonté, ce qui lui
correspond totalement dans les écrits. Sa tête
est couronnée d'épine en Kether, la couronne,
lui donnant la symbolique de l'homme éclairé.
Tout ceci pour dire que, pour moi, le
christianisme est très symbolique et devrait se
sortir de ses icones pour parfaire son
enseignement.
Dans le Zohar, Rabbi Simeon disait :
« Je vous en supplie, ne faites jamais sortir
de vos bouches une parole de la Torah que vous
n'avez pas comprise ou que vous n'avez pas
entendu distinctement par une haute cime.
Ainsi vous n'amènerez pas cette faute à occire
des multitudes d'hommes pour rien. ».
Car oui, là est le fond du problème,
enseigner à l'église la partie superficielle de la
religion basée sur des icônes amène les fidèles à
l'idolâtrie plutôt qu'à la réflexion sur le fond du
texte qui ramènerait peut-être plus de
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sceptiques à l'étude. J’y préfère, et de loin, la
symbolique d'un temple qui ouvre à la réflexion.
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La perception et la mystique
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c'est que chacun développe sa propre réalité,
celle qui, grâce à notre vécu, notre éducation,
notre appartenance socio-culturelle et nos
connaissances propres, font que la vie n'est pas
perçue comme le voisin la perçoit. Mais
l'égrégore fait qu'une réalité commune existe,
cette réalité est celle qui, depuis des siècles, est
prise comme LA réalité, celle qui nous dicte un
rythme de vie et une façon de penser. Cette
réalité, nous la connaissons tous, elle nous est
transmise dès le plus jeune âge sous la forme
d'affirmations ancrées dans notre subconscient:
« Papa et maman doivent aller au travail
gagner de l'argent », « Il faut bien travailler à
l'école pour avoir un bon travail plus tard »,
« "Laisses ça, c'est le travail des femmes ! » et
bien d'autres encore qui, en fonction des
régions du mondes, peuvent varier quelque peu
mais qui deviennent la norme à suivre. Toutes
autres pensées ou actes hors de la norme sont
perçus par l'autre comme une folie...
Tel est le cas du libre penseur, de
l'occultiste, du toxicomane, du schizophrène et
de toute personne dont la perception de la
réalité (commune) est modifiée. Nous rentrons là
dans le vif du sujet: cette inconscient collectif
(comme l’appelle Jung) est nécessaire
socialement et humainement, c'est un fait
indéniable. Comment pourrait-on vivre en
société si personne n'avait la même vision du
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monde ? Mais la réalité commune n'est, ni LA
vérité, ni le but ultime de sa propre élévation,
elle en est même le garde-fou. En fait, elle n'est
qu'un savant mélange de croyances et de
conformité à des lois et des devoirs que des
hommes ont dictés, elle est cette prison
spirituelle dont je parlais précédemment.
Entrons dans le microcosme ne notre
réalité, là où nous sommes tous des êtres à part
entière, le plus profond de notre conscience.
Notre but dans la vie ? Se réjouir, prendre du
plaisir, aimer... Dans ce microcosme, nous avons
tous cette envie de lumière et pour cela, il
faudrait réparer ces vases récepteurs cassés
depuis le péché originel. Mais, le macrocosme
de notre réalité ne nous le permet pas, car lui,
inconscient collectif, va à l'encontre de cet
épanouissement.
Pour explorer ce microcosme, différentes
solutions existent, certains utilisent la méditation,
d'autres des produits stupéfiants, et certains ont
cette faculté innée de pouvoir y accéder. Mais
aucun ne ressort indemne de ce voyage car la
perception du monde qui nous entoure change
à jamais.
Méditons un peu puis sortons dans la rue.
Voyez-vous toutes ces personnes s'agiter dans
tous les sens? Ce taxi engueuler cette pauvre
dame qui peine à traverser la rue? Ce béton,
ces fils électriques, ces produits créés par la
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main de l'homme mais qui n'ont rien d'humain?
Oui, voilà à quoi est confronté le voyageur
intérieur, cette vision acérée du monde
extérieur comme celle d'Huxley dans Les portes
de la perception où la mescaline lui montre le
monde sous un angle qu'il n'avait jamais
exploré. Cette vision totalement chamboulée
nous ouvre les portes d'une autre réalité plus
grande encore, réduisant le macrocosme de
notre ancienne réalité à néant. Est-elle la vérité?
Nul ne le sait mais ce qui est sûr c'est que la
lumière commence à trouver son chemin, elle
est débarrassée de cette barrière. A cet effet, je
vous conseille le livre Prometheus Rising de
Robert Anton Wilson où l’on apprend les 8
circuits sémantiques du cerveau théorisés par
Timothy Leary.
Mais alors, ce fou que j'ai vu parler seul,
l'autre jour, dans la rue, sourire aux lèvres, a-t-il
trouvé la lumière? N'est-il pas heureux ce brave
homme? Et, pourquoi devrais-je le considérer
comme un fou? Il est peut-être déjà plus proche
de la vérité et de l'épanouissement que moi...
C'est en se posant ce genre de question
que l'on apprend à accepter l'autre, qui a sa
propre réalité, et à éviter les: « Jean-Michel, il est
un peu fou non? Il dit des choses
complètements loufoques parfois... ». Peut-être
même, d'ailleurs, que le fou est celui qui ne voit
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pas plus loin que la réalité commune. « C'est
celui qui le dit qui l'est ! » dit-on par chez nous.
Mais, je souhaite rassurer mes lecteurs, on
vit très bien avec une autre réalité, il faut juste
l'assumer et vivre sa propre volonté.
Je ferais par un petit parallèle vers la haute
magie, durant le rituel de bannissement du
pentagramme, nous visualisons la terre comme
étant toute petite sous nos pieds. Cette
visualisation représente exactement ce que je
viens d’écrire précédemment, nous montons
d'un niveau, anéantissant le microcosme qu'est
notre réalité de terrien.
37
L’univers quantique et la haute magie
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hermétistes et occultistes, résume parfaitement
ce que l'arbre des séphiroths nous fait
comprendre de par ses niveaux d'études.
Reprenons les séphiroths à échelle
humaine, nous avons au niveau de notre être ce
chemin qui laisse entrer la partie divine par
Kether (au sommet du crâne) pour atteindre la
partie matériel Malkuth (pour certains au niveau
des pieds, pour d'autres au niveau des organes
reproducteurs) en passant par tous les autres
séphiroths.
Il y a une séphira qui n'en est pas une,
nommée Daath. Daath est une porte (vu
comme un tunnel ou un vortex) entre le monde
d'en haut et le monde d'en bas. Il est
fréquent que les occultistes définissent Binah
comme la première séphira du monde divin et
ils ont raison car passé la porte de Daath, nous
sommes dans le monde immatériel (qu'il soit
considéré comme psychique pour certains
scientifiques ou divin pour les mystiques, peu
importe le terme...).
Donc, pour ouvrir cette porte, il faut des
clés en fonction d'où on veut aller. Pour les
mages issus des religions abrahamiques, les
clavicules de Salomon donnent certaines de
ces clés sous forme de sceaux (sigils). Mais, ces
clés existent aussi sous d'autres formes dans des
courants aussi divers et variés en passant par la
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musique, les mantras, des vibrations ou encore
l'utilisation de substances enthéogènes.
Pour passer de l'autre côté, il faut donc en
passer par les abysses, que je qualifierai de trou
noir, où l'être matériel et sa
dimension humaine disparaissent pour laisser
place à l'homme dans sa dimension divine
connecté au monde des émanations (Aziluth).
Mais, cette dimension divine existe, tout
d'abord, à l'intérieur de l'homme et un rituel ne
fait que l'activer.
Il est une théorie en physique
quantique appelée théorie des multivers, cette
théorie suppose que notre univers ne serait pas
le seul. Cette théorie se base, assez
fréquemment, sur une notion de mondes dits
« parallèles » donc de tailles et proportionnalités
à peu près égales. Imaginons que nous fassions
cohabiter cette théorie des multivers avec la
kabbale et que, plutôt que de parler de mondes
« parallèles », nous parlions plutôt de poupées
russes de tailles totalement différentes. Je vais
m'expliquer...
Si l'on considère l'univers comme le réseau
neuronal d'un être gigantesque, ça ne me
semble pas dénué de sens, chez les musulmans,
on dit bien : « Dieu est grand! », du coup, il serait
très grand... Parti de cette hypothèse, nous
même, avons un univers dans notre cerveau
physiquement localisé de l'autre côté de Daath
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et, dans ce cas, nous serions aussi les dieux d'un
monde encore plus petit agissant sur notre
intérieur et, ainsi de suite, que ce soit dans le
macrocosme mais aussi dans le
microcosme. On pourrait donc qualifier cet
infinité de mondes dans un sens comme un
autre de Ein Sof, le sans fin.
Lors d'un rituel, nous ouvririons donc la porte
vers un « trou de ver » reliant à la fois le monde
macrocosmique et microcosmique en pouvant
agir à la fois sur l'un et/ou sur l'autre. Ceci, donne
aussi une voie en ce qui concerne le contact
avec des entités celle-ci pouvant être à la fois
dans notre infiniment petit (bas astral?) ou dans
l'infiniment grand (hiérarchie angélique).
Tout ceci ne reste que supposition, bien
sûr, mais c'est une théorie qui me plait
bien, intellectuellement parlant, car elle donne
matière à voyager dans une autre dimension.
Pour continuer dans cette théorie, Daath se
trouve au niveau de la glande pinéale (le 3ème
œil de certaines traditions – comme le chakra
Ajna chez les hindous).
La glande pinéale sécrète de la
mélatonine mais, ce qui est moins connu, c’est
qu’elle sécrète aussi de la DMT (un
hallucinogène puissant) en petite quantité. La
DMT sécrétée par celle-ci serait la cause des
expériences de mort imminente dont les effets
sont la décorporation.
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Je disais plus tôt que les substances
enthéogènes pouvaient être utilisées pour
provoquer des contacts avec d’autres entités,
je n’avais pas mentionné le fait qu’elles
pouvaient aussi provoquer des voyages astraux.
Pour expliquer cela, nous allons nous
rapprocher des religions hindouistes et de la
puissance des cristaux comme la forme du DMT.
Une croyance hindoue dit que la
perception extrasensorielle se fait par un filet ou
chaque nœud contient une perle de cristal
(rappelons-nous que la DMT est un cristal mais
aussi que les mages utilisent aussi des boules de
cristal pour faire apparaitre des entités) qui
reflète toutes les autres perles du filet où les fils
horizontaux seraient le temps et les verticaux
serait l’espace. Cela nous amène à plusieurs
théories physiques.
La nature holographique de l'univers
Bien avant l'existence de l'hologramme, le
réseau de perles est une excellente description
de la caractéristique particulière des
hologrammes: que chaque point de
l'hologramme contient des informations
concernant tous les autres points. Cette nature
de la réflexion des perles serait une référence à
cela.
Ce genre d'analogie a été suggéré par la
science comme une théorie pour une
caractéristique essentielle du cosmos, ainsi que
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comme le fonctionnement du cerveau humain,
décrit dans The Holograpic Universe par Michael
Talbot.
L'interconnexion de toutes les choses
Lorsque toute perle du filet est touchée,
toutes les autres du filet sont affectés. Cela parle
de l'interconnexion cachée et de
l'interdépendance de tout et de tous ceux qui
se trouvent dans l'univers et a une référence
indirecte à la notion d'origine dépendante dans
le bouddhisme. De plus, le filet d’Indra semble
définir le théorème de Bell ou de la théorie des
causes non locales.
Le manque d'un soi substantiel
Chaque nœud, représentant un individu,
reflète simplement les qualités de tous les autres
nœuds, en déduisant la notion de non-soi ou
d'absence d'un soi propre et solide, comme on
le voit dans l'école Advaita Vedanta de
l'Hindouisme et du Bouddhisme en général.
La non-localité
La capacité d'une perle à refléter la
lumière d'une autre perle à l'autre bout de l'infini
est quelque chose qui est difficile pour l'esprit
linéaire et rationnel de comprendre. Le fait que
tous les nœuds ne soient que des réflexions
indique qu'il n'y a pas de point source unique
particulier d'où tout émane.
La sagesse innée
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La capacité à refléter l'intégralité de toute
la lumière dans l'univers atteste de la sagesse
transcendante inhérente qui est au cœur de
tous les nœuds, représentant tous les êtres et la
nature inhérente de Bouddha.
L’illusion ou Maya
Le fait que tous les nœuds soient
simplement un reflet de tous les autres implique
la nature illusoire de toutes les apparences. Les
apparences ne sont donc pas réalité, mais
reflètent la réalité.
La créativité universelle
Un concept familier dans divers dharmas
élevés est l'une d'une intelligence créative
impersonnelle qui surgit dans la réalité à travers
les instruments de tous les êtres vivants.
La nature miroir de l'esprit
La capacité de refléter toutes les choses
témoigne que l'esprit est un miroir de la réalité et
non son fondement. C'est une thèse commune
parmi les différentes écoles et religions.
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holographique ce qui corroborerait la thèse que
notre glande pinéale (dans notre microcosme),
lors de rituel, nous mettrait en relation avec ce
filet d’Indra afin de nous faire voyager dans le
continuum espace-temps.
45
La magie sexuelle
46
Nous allons faire un parallèle entre les
chakras et les sephirot. Malgré que les
croyances soient totalement différentes, l'arbre
des sephirot et les chakras sont très proches, on
peut faire correspondre Malkuth à Mūlādhāra
(1er chakra), Yesod à Svādhiṣṭhāna, le couple
Hod et Netzach à Maṇipūra, Tiphareth à
Anāhata, le couple Geburah et Chesed à
Vishuddha, le couple Binah et Chokmah à Ājñā
et enfin Kether à Sahasrāra (7ème chakra).
Comme on peut s'en douter, le tantrisme donc
est totalement compatible avec la mystique
juive et c'est le premier pas de compréhension
de ce qu'est la magie sexuelle, un système de
connexion au monde du divin par le biais des
énergies sexuelles.
Le second point nous vient du Lévitique où
le sacrifice est très présent, c'est la notion
d'ascèse dont je parlais plus haut. Le sacrifice
(korban - )קרבנest une bataille intérieure (korb -
)קרב. Comme nous pouvons le comprendre par
voie initiatique, pour se rapprocher du divin, il est
plus important de changer en s'éloignant de ses
pulsions, que de prier Dieu. Faire un sacrifice
n'est pas renoncer à l'envie, elle est nécessaire,
mais plutôt déplacer le centre de ses désirs. Le
Tsimtsoum ()צמצום, la soif et le jeun, induit cette
notion de restriction et d'autodiscipline. Les
kabbalistes disent fréquemment que le
Tsimsoum a précédé le big-bang, il est le
47
principe même de l'accumulation d'énergie
pour une plus forte puissance créatrice. On
commence à comprendre pourquoi certains
mages utilisent les énergies sexuelles pour leurs
rituels car il permet dans un laps de temps plus
court qu'un jeune de plusieurs jours d'augmenter
la puissance d'un rituel.
Le troisième point vient du passage de
Daath, ou des abysses, pour cela, il faut plonger,
surmonter ses craintes, ses peurs les plus intimes,
flirter avec le bien et le mal et aussi se
débarrasser de son égo pour réussir. Et quoi de
plus facile que le sexe pour le faire?
Commençons par les craintes, elles sont dans
tout acte sexuel d'une force dévastatrice qui
empêche le passage de Daath et ne permet
pas d'atteindre le septième ciel ou niveau
(Kether). Peur d'avoir mal, peur de ne pas
satisfaire son (ou sa) partenaire, peur de
certaines pratiques, chacune de ces craintes
sont autant de barrière qui empêche de passer
à l'étape supérieure et l'atteinte de la force
créatrice. En ce qui concerne le bien et le mal,
facile, il se trouve partout dans la morale
occidentale au sujet du sexe. Pour l'égo, nous
voyons le même schéma se dessiner, propre
plaisir avant celui de l'autre, utilisation de l'acte
sans but autre que le plaisir, etc. Ce précepte
biblique : « Tu ne répandras pas ta semence en
vain » est la concrétisation de la notion de
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Tsimsoum ainsi que d'utilisation à seul but de
création (au sens large du terme au niveau
magie).
Pour résumer, les sphères externes des
religions ont tendance à interdire le sexe dans
un autre but que la création pour de bonnes
raisons, l'utilisation fréquente de celui-ci à des
fins de satisfaction personnel éloigne de son but
principal et développe l'égocentrisme. Dans la
magie, son utilisation a un but précis de
création, il est donc rapproché symboliquement
mais aussi pratiquement de son but principal.
Je ne parlerais pas ici des différentes
pratiques comme la masturbation cérémonielle
ou bien les actes hétérosexuels ou homosexuels.
La seule chose que je puis dire est que, dans
chacun de ces rituels, le sexe est sacralisé. Il est
donc important pour les personnes qui
pratiquent de bien se concentrer sur le but final
du rituel et de créer le Tsimsoum. Pour cela, le
pratiquant repoussera le plus longtemps
possible le moment de sa jouissance, jusqu'au
coma érotique (moment où la conscience est
modifiée par la surexcitation et la descente
prolongée du sang dans les parties génitales).
J’en profite pour faire un aparté sur
Crowley, vu que c’est un symbole de la magie
sexuelle. Crowley avait exploré la magie
sexuelle dans tout ce qu'elle peut avoir de
puissante. Décryptant les textes saints et la
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symbolique sexuelle de ceux-ci, appuyant une
part de son dogme sur la création, il définit les
bases d'un système de magie ritualisant l'acte
sacré. Cette angle d'attaque, bien qu'efficace,
a ses revers qui ne sont aucunement dû à la
pratique mais qui comporte un côté très
perversif venant de l'extérieur. D'un côté, il induit
le risque d'utilisation par des personnes
seulement attirées par l'aspect sexuel, ce qui
put être le cas de certains de ses disciples,
profitant de sa notoriété pour batifoler sans réel
intérêt pour le but du rituel. D'un autre côté, la
pratique sexuelle lors des rituels donnait à la
Thelema, une réputation de religion de la
dépravation pour la bienséance judéo-
chrétienne. Un autre point important était l'acte
anal et la masturbation rejetés par les grandes
religions mais qui étaient des pratiques
fréquentes dans le système de magie de
Crowley et cela a grandement participé à lui
forger cette réputation de sataniste. Mais soyons
francs, qui ne s'est jamais masturbé et combien
de gens, de nos jours, pratiquent la sodomie
sans pour autant être satanistes? Alors oui,
Crowley était bisexuel et il l'affichait, il disait
avec ironie que lorsqu'il se masturbait, il tuait des
milliers de petits enfants (ce qui est souvent repris
hors de son contexte en disant qu'il fit des
sacrifices d'enfants), il faisait des "gâteaux de
lumière" mêlant sang menstruel et sperme... Bref,
50
il faisait et disait des choses qui allait totalement
à l'encontre de l'ordre établi de son époque et
semblerait, parfois, dégueulasse pour la nôtre,
mais cet excès faisait aussi parti de l'homme et
aussi de son mode d'apprentissage.
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L’existence de Dieu
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« De ce trône puissant, s’échappaient des
torrents de flammes, Qu’il était impossible
d’envisager. Et il avait quelqu’un assis sur ce
trône de gloire, Dont le vêtement était plus
brillant que le soleil et plus blanc que la neige.
Et aucun ange n’était capable de regarder en
face le Glorieux et le Magnifique, ni de
s’approcher de lui ; aucun œil mortel ne pouvait
le contempler. Un feu brillant brûlait autour de
lui. »
Donc, nous n‘en savons pas plus, sauf
qu’en lisant le livre d’Enoch, on explore différent
cieux dans ce qui ressemble à un vaisseau
spatial. Voilà une autre piste à explorer
concernant Dieu.
Dans la genèse, si l’on reprend ma théorie
sur la création, nous voyons que ce texte parle
aussi de biologie à un certain niveau de lecture
et que ce n’est pas Dieu mais les Dieux (d’où le
pluriel Elohim) qui créèrent l’homme à leur
image. Certaines théories scientifiques réfutent
totalement le Darwinisme (qui n’est aussi qu’une
théorie) en introduisant l’idée que l’humanité
aurait été créée par une race supérieure
extraterrestre qui aurait pratiqué des
croisements génétiques avec leur race et que
cela s’est fait en plusieurs étapes ce qui
expliquerait les différences physiologiques entre
les peuples des différents continents.
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Les Dieux d’antan des religions polythéistes
pourraient donc être ces extraterrestres.
Le Dieu unique pourrait, à son niveau, être
le maillage spirituel qui lie tout l’univers (tous les
univers ?).
Comme je le disais dans la préface, tout
cela n’est que pure spéculation mais elle ouvre
la voie à une réflexion plus poussée sur ce que
pourrait être Dieu.
Pour un mystique ou un occultiste, Dieu
existe mais n’est en aucun cas personnifié, ce
n’est pas le vieux barbu qu’on nous présente sur
les iconographies, c’est plus que cela, c’est à la
fois une parabole et une force supérieure qui
unit et rassemble ce qui est éparse.
Pour un individu lambda, au sujet de Dieu,
cela pourrait se résumer à « Dieu n’existe pas » -
la pensée, « personne ne l’a jamais vu » - la
preuve, et pour un autre « Dieu existe » - la
pensée, « toutes les civilisations de tous les
continents ont cru à Dieu sous différentes
formes » - la preuve.
Il en est de même pour la perception
globale de notre univers dont la perception est
un mélange du véritable univers et de notre
propre vision de l’esprit de ce qu’il est, le tout est
reconstruit par rapport à ce que notre
connaissance du monde est pour notre
probateur.
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« Ce que notre pensée imagine, notre
probateur prouve ». Robert Anton Wilson
55
Séparer l’innée de l’acquis
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De ce fait, notre probateur interne est une
sorte de matrice informatique (un algorithme)
dont le programme est créé à partir de notre
connaissance, nos croyances, notre milieu
socio-culturel, l’information en règle générale.
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dis le besoin, pas l’envie d’amasser du fric pour
le fric mais avoir seulement de quoi vivre.
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Le circuit sémantique temporel
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erronée, prenons un exemple, vous êtes né dans
un pays démocratique où l’appartenance à la
patrie est un droit constitutionnel et où vous
pensez être libre de choisir votre destin par le
biais démocratique. Néanmoins, depuis votre
enfance, vous entendez dire par vos parents
que la politique du gouvernement est pourrie
mais en même temps, à chaque élection, ils
partent voter, en disant que c’est un devoir de
citoyen, que des gens se sont battu pour obtenir
ça, et j’en passe, et en fin de compte, peu
importe celui ou celle que l’ensemble du
peuple a choisi, à chaque fois, ils seront déçu de
la politique appliquée. Ce virus fonctionne
parfaitement dans ce cas précis, car ils croient
agir sur quelque chose mais n’obtiennent jamais
le résultat escompté, et pourtant, ils continuent
à le faire…
Le circuit socio-sexuel moral
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Ce circuit est d’autant plus complexe que
chaque individu a son empreinte propre qui ne
correspond pas forcément à la norme du
groupe dans la mesure où cette empreinte est
créée par l’idéalisation, pour ne pas dire
sacralisation, de l’acte sexuel et que par
essence, il est émancipateur.
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aussi celui qui comporte le plus de type
d’interdit au niveau de l’inconscient collectif.
Pour cela, prenons plusieurs exemples, la
sodomie est une pratique d’homosexuel refoulé,
la masturbation rend sourd, le sexe entre
personnes du même sexe est « satanique », etc.
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Conclusion
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