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Livre du professeur - Mathématiques Tle Spécialité - Chapitre 13 : Sommes de variables aléatoires

Livre du professeur - Mathématiques


Chapitre 13 : Sommes de variables aléatoires

Table des matières


1 Informations sur ce chapitre 2

2 Avant de commencer 3
2.1 Corrigés des exercices . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3

3 Activités 5
3.1 Activité A : Étude d’un jeu de dé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
3.2 Activité B : Étude de la variance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
3.3 Activité C : Tirage avec ou sans remise . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8

4 Auto-évaluation 10

5 TP/TICE 12
5.1 Corrigé du TP 1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
5.2 Corrigé du TP 2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13

6 Travailler les automatismes 14


6.1 Exercices à l’oral . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
6.2 Exercices . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14

7 Exercices d’entraînement partie 1 18

8 Exercices d’entraînement partie 2 19

9 Exercices d’entraînement partie 3 25

10 Exercices de synthèse 30

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1 Informations sur ce chapitre


Le B.O. introduit ce chapitre comme un prolongement du programme de première dans
lequel ont été étudiées les notions de variables aléatoires et de leur espérance, variance et
écart-type.
Il est également précisé que l’objectif du chapitre est de développer l’intuition, les com-
pétences de calculs et de raisonnement sur les variables aléatoires.
C’est dans cette optique que le chapitre « Sommes de variables aléatoires » a été rédigé.
Il est question d’aborder les variables aléatoires d’un point de vue concret, comme en
témoignent les activités d’introduction qui ont pour but de conjecturer, notamment, la
propriété de linéarité de l’espérance (déjà observée en seconde sur la moyenne) et l’addi-
tivité de la variance dans le cadre de variables aléatoires indépendantes.
Les exercices de ce chapitre sont très largement issus de situations de la vie courante, ce
qui permet notamment de développer les compétences de modélisation, en plus de celles
de calculs et de raisonnement.

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2 Avant de commencer
2.1 Corrigés des exercices
Corrigé exercice 1 :
On pioche au hasard une carte du paquet de tarot. La variable aléatoire X correspond au
nombre de points qui lui est associé. X peut donc prendre comme valeurs 4, 5 ; 3, 5 ; 2, 5 ;
1, 5 et 0, 5.

Corrigé exercice 2 :
1. X correspond au gain algébrique obtenu donc X peut ici prendre les valeurs 2 et
−10.
2. Le dé est équilibré, on est donc en situation d’équiprobabilité.

xi 2 −10
4 2 2 1
P (X = xi ) = =
6 3 6 3
2 1
3. On a E(X) = x1 p1 + ... + xr pr donc E(X) = 2 × + (−10) × = −2. Ainsi, au
3 3
bout d’un grand nombre de répétitions de l’expérience, la moyenne théorique des
valeurs prises par X s’élève à −2.
2
On a V (X) = p1 (x1 − E(X))
4. p √ + ... + pr (xr − E(X))2 Ainsi, V (X) = 32. Or σ(X) =
V (X) donc σ(X) = 4 2.

Corrigé exercice 3 :
1. On construit l’arbre ci-dessous.

2. P (T ∩ C) = P (T ) × PT (C) = 0, 3 × 0, 8 = 0, 24.
3. D’après la formule des probabilités totales, on a P (C) = P (T ∩ C) + P (T ∩ C) =
0, 24 + 0, 7 × 0, 15 = 0, 345. Ainsi, la probabilité qu’un client du magasin achète une
coque de protection s’élève à 0, 345.

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Corrigé exercice 4 :
On répète 100 fois de manière supposée identique et indépendante l’expérience ayant deux
issues :
• le succès : « Le train est arrivé en retard » de probabilité p = 0, 23 ;
• l’échec : « Le train n’est pas arrivé en retard » de probabilité 1 − p = 0, 77.
X compte le nombre de succès donc X suit la loi binomiale de paramètres n = 100 et
p = 0, 23.

Corrigé exercice 5 :
On note respectivement N et R les événements « On obtient une boule noire » et «On
obtient une boule rouge ». On construit l’arbre pondéré représentant la situation.

Soit X la variable aléatoire correspondant au gain total à l’issue de la partie.


Les calculs sur les arbres de probabilités permettent de déterminer la loi de probabilité
de X.

xi −6 1 20
4n n2 4
P (X = xi )
(n + 2)2 (n + 2)2 (n + 2)2
On veut trouver les valeurs possibles de n donnant un jeu équitable. Autrement dit, on
veut trouver n tel que E(X) = 0.
4n n2 4 n2 − 24n + 80
Or, E(X) = −6 × + 1 × + 20 × = .
(n + 2)2 (n + 2)2 (n + 2)2 (n + 2)2
Ainsi, E(X) = 0 si, et seulement si, n2 − 24n + 80 = 0. On reconnaît une équation du
second degré avec a = 1, b = −24 et c = 80. Ainsi, ∆ = b2 − 4ac = (−24)2 − 4√× 1 ×
−b − ∆
80 = 256. Comme ∆ > 0, l’équation admet deux solutions réelles : n1 = et
√ 2a
−b + ∆
n2 = . D’où n1 = 4 et n2 = 20.
2a
Les deux solutions devant être entières et positives, les deux valeurs obtenues sont bien
des solutions cherchées. Ainsi, le jeu est équitable pour n = 4 ou n = 20.

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3 Activités
3.1 Activité A : Étude d’un jeu de dé
Questions :
Partie A : On ne joue qu’une seule fois

1. X peut prendre les valeurs −12, 6 et 15.


Le dé étant équilibré, on est dans en situation d’équiprobabilité.
On peut alors déterminer la loi de probabilité de X.

xi −12 6 15
3 1 2 1 1
P (X = xi ) = =
6 2 6 3 6

2. On a E(X) = x1 p1 + ... + xr pr = −1, 5e. Cela signifie qu’au bout d’un grand nombre
de répétitions de l’expérience, la valeur moyenne théorique prise par X s’élève à
−1, 5 e. Le jeu est donc défavorable au joueur.

Partie B : On triple les gains (et les pertes)

1. En triplant les gains et les pertes, la variable aléatoire T peut prendre les valeurs
−36, 18 et 45. On obtient donc, en raisonnant comme ci-dessus, la loi de probabilité
de T .

ti −36 18 45
3 1 2 1 1
P (T = ti ) = =
6 2 6 3 6

On calcule alors E(T ) = −4, 5.

2. On joue au même jeu dans les mêmes conditions : seuls les gains sont triplés. Tout
se passe comme si on jouait au jeu avec les règles décrites initialement et qu’on
multipliait par trois les gains et les pertes pour obtenir le second jeu. On a donc
T = 3X.

3. On a E(T ) = 3E(X). Or T = 3X donc E(3X) = 3E(X).

Partie C : On étend le jeu

1. Y peut prendre les valeurs −2 et 3. De plus, on se trouve dans une situation d’équi-
probabilité. On peut alors déterminer la loi de probabilité de Y .

yi −2 3
P (Y = yi ) 0, 5 0, 5

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Z correspond au gain total obtenu, donc au gain de la première manche auquel


on ajoute les gains obtenus à la seconde manche. X correspondant aux gains de la
première manche et Y à ceux de la seconde manche, on a donc Z = X + Y .

2. Les pondérations de la “première colonne” ont déjà été calculées en partie 1. Celles
de la deuxième colonne se trouvent par un simple calcul de probabilités.

3. On obtient le tableau ci-dessous.

zi −14 −9 4 9 13 18
3 1 3 1 2 1 2 1 1 1
P (Z = zi ) = = = =
12 4 12 4 12 6 12 6 12 12

En effet, pour obtenir un gain total égal à 13 e, il faut obtenir 15 e à la première


étape et perdre 2 e à la seconde étape alors que pour obtenir au total 18 e, il faut
obtenir 15 e à la première étape et 3 e à la seconde.

4. On a E(Z) = z1 p1 + ... + zr pr = −1e.


Or E(X) = −1, 5e et E(Y ) = 0, 5×(−2)+0, 5×3 = 0, 5. Donc E(X)+E(Y ) = −1e.
Ainsi, on obtient que E(Z) = E(X + Y ) = E(X) + E(Y ).
Le jeu est légèrement moins désavantageux pour le joueur mais cela reste assez
proche de ce qui était obtenu avec les règles de la partie A.

Bilan :
On peut conjecturer que si X et Y sont deux variables aléatoires et a un nombre réel,
E(aX) = aE(X) et E(X + Y ) = E(X) + E(Y ).

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3.2 Activité B : Étude de la variance


Questions :
Partie A : Étude de T

1. On est en situation d’équiprobabilité. On en déduit la loi de probabilité de T .

ti −1 2
2 3
P (T = ti ) = 0, 4 = 0, 6
5 5

On a donc E(T ) = t1 p1 + t2 p2 = 0, 8, soit une espérance de 0,80 e.

2. On a donc V (T ) = 0, 4(−1 − 0, 8)2 + 0, 6(2 − 0, 8)2 = 2, 16.

Partie B : On double les gains (et les pertes)

1. La loi de probabilité de U est donnée dans le tableau ci-dessous.

ui −2 4
2 3
P (U = ui ) = 0, 4 = 0, 6
5 5

Les lois de probabilité de T et de U sont les mêmes, à multiplication par 2 près, on


a donc U = 2T .
On a donc E(U ) = E(2T ) = 2E(T ) = 1, 6, soit une espérance de 1,60 e.

2. On a donc V (U ) = 0, 4(−2 − 1, 6)2 + 0, 6(4 − 1, 6)2 = 8, 64.


D’où V (U ) = V (2T ) = 4V (T ) = 22 V (T ).

3. On suppose maintenant que tous les gains sont triplés et on note W la variable
aléatoire correspondant au gain algébrique alors obtenu. Le loi de probabilité de W
est donnée dans le tableau ci-dessous.

wi −3 6
P (W = wi ) 0,4 0,6

On a ainsi W = 3T et E(W ) = 3E(T ) = 3 × 0, 8 = 2, 4. D’où V (W ) = 0, 4 × (−3 −


2, 4)2 + 0, 6 × (6 − 2, 4)2 = 19, 44. On remarque alors qu’on a V (W ) = 19, 44 =
9 × 2, 16. Donc V (3T ) = 9V (T ).

Bilan :
Il semble que si X est une variable aléatoire et a un nombre réel, alors V (aX) = a2 V (X).

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3.3 Activité C : Tirage avec ou sans remise


Questions :
1. On obtient l’arbre suivant.

2. a. X peut prendre les valeurs −1 et 2. Y peut également prendre les valeurs −1


et 2. Z peut donc prendre les valeurs −2, 1 et 4.
b. On obtient les lois de probabilités suivantes (en utilisant pour Y et Z les
propriétés de calculs sur les arbres de probabilité).

xi −1 2
2 3
P (X = xi ) = 0, 4 = 0, 6
5 5

yi −1 2
2 3
P (Y = xi ) = 0, 4 = 0, 6
5 5

zi −2 1 4
P (Z = zi ) 0,1 0,6 0,3

c. On a E(X) = E(Y ) = 0, 8 et E(Z) = 1, 6.


d. On a donc V (X) = V (Y ) = 0, 4(−1 − 0, 8)2 + 0, 6(2 − 0, 8)2 = 2, 16 et V (Z) =
3, 24.
e. On a V (X + Y ) 6= V (X) + V (Y ).

3. Dans le cas d’un tirage avec remise, on obtient l’arbre de probabilité ci-dessous.

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X peut prendre les valeurs −1 et 2. Y peut également prendre les valeurs −1 et 2. Z


peut donc prendre les valeurs −2 ; 1 et 4.On obtient les lois de probabilités suivantes
(en utilisant pour Y et Z les règles de calculs sur les arbres de probabilité).

xi −1 2
2 3
P (X = xi ) = 0, 4 = 0, 6
5 5

yi −1 2
2 3
P (Y = xi ) = 0, 4 = 0, 6
5 5

zi −2 1 4
P (Z = zi ) 0,16 0,48 0,36

On a E(X) = E(Y ) = 0, 8 et E(Z) = 1, 6. On a donc V (X) = V (Y ) = 2, 16


et V (Z) = 4, 32. On obtient donc dans ce cas V (Z) = V (X) + V (Y ) et ainsi
V (X + Y ) = V (X) + V (Y ).

Bilan :
Ainsi, si X et Y sont indépendantes, il semble que l’on a l’égalité V (X + Y ) = V (X) +
V (Y ).

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4 Auto-évaluation
Corrigé exercice 6 :
On a E(X) = −4×0, 25+2×0, 6+3×0, 15 = 0, 65 donc E(2X) = 2E(X) = 2×0, 65 = 1, 3.
Réponse : d

Corrigé exercice 7 :
On a E(X) = 1, 3 d’après les calculs de l’exercice précédent, et E(Y ) = −7 × 0, 15 + 1 ×
0, 2 + 3 × 0, 35 + 5 × 0, 3 = 1, 7.
Donc E(3X − Y ) = 3E(X) − E(Y ) = 3 × 0, 65 − 1, 7 = 0, 25.
Réponse : c

Corrigé exercice 8 :
V (X) = 0, 25(−4 − 0, 65)2 + 0, 6(2 − 0, 65)2 + 0, 15(3 − 0, 65)2 = 7, 3275.
De même, V (Y ) = 15, 31. Les variables aléatoires X et Y étant indépendantes, on a
doncV (X + Y ) = V (X) + V (Y ) = 22, 6375.
Réponse : a

Corrigé exercice 9 :
Les variables aléatoires X et Y étant indépendantes, on a V (2X + Y ) = V (2X) + V (Y ) =
4V (X) + V (Y ) = 44, 62.
Réponse : d

Corrigé exercice 10 :
X et Y suivant des lois binomiales, on a p
E(X) = np = √ 100 × 0, 25 = 25 etpE(Y ) = mq =
200
√ × 0, 4 = 80. On a également σ(X) = np(1 − p) = 18, 75 et σ(Y ) = mq(1 − q) =
48. On a donc E(X) < E(Y ) et σ(X) < σ(Y ).
Réponses : b et d

Corrigé exercice 11 :
Si X et Y sont indépendantes, alors V (2X − Y ) = V (2X + (−Y )) = V (2X) + V (−Y ).
Or V (−Y ) = (−1)2 V (Y ) = V (Y ) donc V (2X − Y ) = V (2X) + V (Y ) et donc la réponse
c. est vraie. En poursuivant le calcul on obtient V (2X − Y ) = 22 V (X) + V (Y ) = 4V (X) +
V (Y ), donc la réponse d. est vraie.
Réponses : c et d

Corrigé exercice 12 :
Par hypothèse, E(X2 ) = E(Xn ) donc la réponse a. est juste.
Par ailleurs, E(X1 + ... + Xn ) = E(X1 ) + ... + E(Xn ) = nE(X1 ) = nE(Xn ) car toutes les
variables aléatoires ont même loi de probabilité. Donc c. et d. sont justes également.

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En revanche, la réponse b. est a priori fausse. Les variables aléatoires X1 et Xn ne font


que suivre la même loi de probabilité : cela signifie seulement qu’elles peuvent prendre les
mêmes valeurs et qu’elles ont la même probabilité de prendre chacune de ces valeurs. On
peut juste dire, dans ce cas, que 3 est aussi une valeur possible de Xn .
Réponses : a, c et d

Corrigé exercice 13 :
Il manque une hypothèse ! En général, aucune des propositions des réponses a., b. et c.
ne convient. Ajouter l’hypothèse d’indépendance des variables, par exemple, permettrait
de justifier ces égalités.
Réponse : d

Corrigé exercice 14 :
1. E(X) = −8 × 0, 35 + 2 × 0, 45 + 4 × 0, 2 = −1, 1
E(Y ) = 1 × 0, 1 + 3 × 0, 25 + a × 0, 45 + 7 × 0, 2 = 0, 45a + 2, 25

2. E(X + 2Y ) = E(X) + 2E(Y ) = −1, 1 + 2(0, 45a + 2, 25) = 0, 9a + 3, 4. On résout


alors l’équation 0, 9a + 3, 4 = 7 et on obtient a = 4.

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5 TP/TICE
5.1 Corrigé du TP 1
Méthode 1
1. Voir le dossier TICE.

2. On entre dans la case D1 la formule = C1+1 puis on étend la formule vers la droite.

3. On entre dans la case B4 la formule = ALEA.ENTRE.BORNES(1 ;3) et on étend


la formule.

4. On entre dans la case B8 la formule = NB.SI(B4 :B6 ;1), dans la case B9 la formule
= NB.SI(B4 :B6 ;2) et, enfin, on entre la formule = NB.SI(B4 :B6 ;3) dans la case
B10. Puis on étend ces formules vers la droite.

5. On entre dans la case B12 la formule = NB.SI(B8 :B10 ;0) (on compte le nombre de
tiroir contenant zéro objet).

6. On entre dans la case B14 la formule = SOMME(B12 :CW12)/100.


On pourrait ensuite essayer d’augmenter le nombre d’essais pour et changer la der-
nière formule pour observer ce qui se passe.

Méthode 2
1. On procède trois fois, (c’est-à-dire une fois pour chaque objet), au choix des tiroirs.
On choisit aléatoirement un nombre entier parmi 0 (tiroir 1), 1 (tiroir 2) et 2 (tiroir
3). Chaque entier choisi augmente d’une unité le nombre d’objets présents dans le
tiroir associé.

2. On part de l’élément 0 de la liste (le tiroir 1) puis on regarde le contenu de chaque


tiroir. Dès qu’un tiroir ne contient pas d’objet, on augmente le compteur d’une unité.
Concrètement, on compte donc le nombre de tiroirs vides à l’issue de la distribution.

3. Cette fonction répète m fois la fonction précédente, et donc répète m fois l’expérience
aléatoire. A chaque répétition, le programme ajoute le nombre de tiroirs vides à la
variable S. A la fin, la valeur de cette variable est divisée par m, calculant ainsi le
nombre moyen de tiroirs vides.
Les résultats obtenus sont proches de 0,88. Cela signifie qu’en moyenne sur 100 (ou
10 000) essais, le nombre moyen de tiroirs restés vides s’élève à environ 0,88.

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5.2 Corrigé du TP 2
Questions préliminaires
1. On peut obtenir la somme 9 avec les tirages suivants : 1 + 3 + 5 ; 1 + 4 + 4 ; 1 +
2 + 6 ; 2 + 2 + 5 et 4 + 3 + 2.
2. Les six possibilités d’obtenir 10 avec trois dés sont : 1 + 3 + 6 ; 6 + 2 + 2 ; 5 + 4
+ 1 ; 5 + 3 + 2 ; 4 + 4 + 2 et 4 + 3 + 3.

Méthode 1
1. Voir le dossier TICE.
2. On doit écrire dans la case C1 la formule = B1 + 1.
3. On écrit dans la case B3 la formule = ALEA.ENTRE.BORNES(1 ;6). On étend
ensuite cette formule à la ligne 4 et à la ligne 5 jusqu’à la colonne GS.
4. On entre dans la cellule B7 la formule = SOMME(B3 :B5) puis on étend la formule.
5. Enfin, on entre dans la case B9 la formule = NB.SI(B7 :GS7 ;9) et dans la case B10
la formule = NB.SI(B7 :GS7 ;10).
6. Il faut suffisamment de lancers pour obtenir une différence saisissante, d’où l’intérêt
d’une mise en commun des résultats.

Méthode 2
1. Le programme simule le lancer de trois dés équilibrés et retourne la somme obtenue.
2. On lance n fois le dé : si la somme vaut 9, la variable de comptage associée augmente
d’une unité et si la somme vaut 10, la variable de comptage associée augmente d’une
unité.
3. L’hypothèse semble être vérifiée. : la somme 10 apparaît plus souvent que la somme
9.

Pour aller plus loin


1. On a X = X1 + X2 + X3 .
2. On a ainsi E(X) = E(X1 ) + E(X2 ) + E(X3 ). Toutes ces variables ont même loi de
probabilité. Étudions donc, par exemple, la loi de probabilité de X1 .

xi 1 2 3 4 5 6
1 1 1 1 1 1
P (X1 = xi )
6 6 6 6 6 6

On obtient ainsi E(X1 ) = 3, 5 et donc E(X) = 10, 5.


De même, les variables étant indépendantes, le calcul de variance donne V (X) =
35 √
3V (X1 ) = 3 × = 8, 75 et on a ainsi, σ(X) = 8, 75.
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6 Travailler les automatismes


6.1 Exercices à l’oral
Corrigé exercice 15 :
On a Y = 2X.

Corrigé exercice 16 :
On a E(X) = −4 × 0, 2 − 1 × 0, 3 + 2 × 0, 4 + 8 × 0, 1 = 0, 5 et E(Y ) = 1, 3.
Ainsi, E(Z) = E(X + Y ) = E(X) + E(Y ) = 0, 5 + 1, 3 = 1, 8.

Corrigé exercice 17 :
V (X) = 0, 2(−4 − 0, 5)2 + 0, 3(−1 − 0, 5)2 + 0, 4(2 − 0, 5)2 + 0, 1(8 − 0, 5)2 = 11, 25
et V (Y ) = 7, 81. Les variables aléatoires X et Y étant indépendantes, on a V (Z) =
V (X + Y ) = Vp(X) + V (Y√) = 11, 25 + 7, 81 = 19, 06.
Ainsi, σ(Z) = V (Z) = 19, 06 ≈ 4, 365 78.

Corrigé exercice 18 :
X suit une np(1 − p) et
p loi binomiale de paramètres n et p donc E(X) = np, V (X) = √
σ(X) = np(1 − p). Ainsi, E(X) = 100 × 0, 3 = 30, V (X) = 21 et σ(X) = 21 ≈ 4, 6.

Corrigé exercice 19 :
Les variables aléatoires X1 , . . . , X4 ont la même loi donc E(X) = E(X1 + ... + X4 ) =
E(X1 ) + E(X2 ) + E(X3 ) + E(X4 ) = 4E(X1 ).
Or, E(X1 ) = −4 × 0, 25 + 1 × 0, 15 + 5 × 0, 2 + 10 × 0, 4 = 4, 15.
Donc E(X) = 4 × 4, 15 = 16, 6.
Par ailleurs, X1 , . . . , X4 sont des variables aléatoires indépendantes et de même
p loi donc
V (X) = 4V (X1 ). Or V (X1 ) = 31, 9275 d’où V (X) = 127, 71 et donc σ(X) = V (X) =

127, 71 ≈ 11, 30.

Corrigé exercice 20 :
D’après les résultats de l’exercice précédent, on a :
E(Y ) = E(X 1 ) = 4, 15, 
X1 + X 2 + X3 + X 4 4V (X1 ) 31, 9275
V (Y ) = V = 2
= = 7, 981875
√ 4 4 4
et σ(Y ) = 7, 981875 ≈ 2, 825.

6.2 Exercices
Corrigé exercice 21 :
1. Par exemple, X1 correspond au gain remporté à la roulette, X2 à celui remporté en
jouant la première fois aux machines à sous et X3 au gain remporté en y jouant une
seconde fois.

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Livre du professeur - Mathématiques Tle Spécialité - Chapitre 13 : Sommes de variables aléatoires

2. Yvann a tort : le gain remporté la première aux machines à sous n’est pas nécessai-
rement le même que celui remporté à la seconde tentative.

Corrigé exercice 22 :
En prenant X1 comme prix de la boisson chaude choisie par Ridwan et X2 comme celui
des boissons froides identiques choisies par Justine et Victor, le prix total payé par Victor
s’élève donc bien à X = X1 + 2X2 .

Corrigé exercice 23 :
On a E(X) = −7 × 0, 04 − 4 × 0, 27 + 2 × 0, 36 + 5 × 0, 33 = 1, 01 et E(Y ) = 0, 48.
Donc E(3X) = 3E(X) = 3, 03 et E(X + Y ) = E(X) + E(Y ) = 1, 49.

Corrigé exercice 24 :
D’après les résultats de l’exercice précédent, E(X − Y ) = E(X) − E(Y ) = 0, 53 et
E(3X − Y ) = E(3X) − E(Y ) = 2, 55.

Corrigé exercice 25 :
On a E(X) = −0, 9 + 0, 37a et E(Y ) = 4, 23.
Ainsi, E(2X + 5Y ) = 2E(X) + 5E(Y ) = 19, 35 + 0, 74a.
47
Or E(2X + 5Y ) = 20, 29 donc 19, 35 + 0, 74a = 20, 29 et donc a = .
37

Corrigé exercice 26 :
On a V (X) = 14, 9499 et V (Y ) = 8, 6896.
Donc V (5X) = 25V (X) = 373, 7475 et, comme X√et Y sont indépendantes, V (X + Y ) =
√(X) + V (Y ) = 23, 6395. On a donc σ(5X) = 373, 7475 ≈ 19, 3323 et σ(X + Y ) =
V
23, 6395 ≈ 4, 8620.

Corrigé exercice 27 :
X et Y étant supposées indépendantes, on a V (3X + 2Y ) = 9V (X) + 4V (Y ) = 169, 3075.
2
Par ailleurs, V (3X − 2Y ) = 9V (X) + (−2)
√ V (Y ) = 169, 3075.
On a donc σ(3X + 2Y ) = σ(3X − 2Y ) = 169, 3075 ≈ 13, 012.

Corrigé exercice 28 :
X suit une loi binomiale donc E(X) = np = 150×0, 6 = 90. De même, E(Y ) = mq = 120.
On a E(Y ) > E(X) donc Y est la variable aléatoire qui a la moyenne théorique la plus
forte.

Corrigé exercice 29 :
La dispersion des valeurs autour de la moyenne s’étudie
p à l’aide de l’écart-type.

X
p et Y suivant√des lois binomiales, on a σ(X) = np(1 − p) = 36 = 6 et σ(Y ) =
mq(1 − q) = 84. On a σ(X) < σ(Y ) donc X est la variable aléatoire pour laquelle la
dispersion des valeurs autour de la moyenne est la plus faible.

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Livre du professeur - Mathématiques Tle Spécialité - Chapitre 13 : Sommes de variables aléatoires

Corrigé exercice 30 :
X suit une loi binomiale de paramètres n et p donc E(X) = np = 60 et V (X) =
np(1 − p) = 48. D’où 60(1 − p) = 48. Par conséquent, p = 0, 2 et n = 300.

Corrigé exercice 31 :
X suit une loi binomiale de paramètres n = 15 et p = 0, 7 donc E(X) = np = 15 × 0, 7 =
10, 5. √
Par ailleurs, on a V (X) = np(1 − p) = 3, 15 et ainsi σ(X) = 3, 15.

Corrigé exercice 32 :
1. On a E(X7 ) = −5 × 0, 4 + 0 × 0, 3 + 1 × 0, 2 + 3 × 0, 1 = −1, 5. Les variables X1 ;
. . . ; X10 étant identiquement distribuées, on a E(S10 ) = 10 × E(X7 ) = −15.

2. Les variables X1 ; . . . ; X10 étant indépendantes, on a V (S10 ) = 10 × V (X7 ).


Or V (X7 ) = 8, 175 donc V (S10 ) = 81, 75 et donc σ(S10 ) = 2, 86.

Corrigé exercice 33 :
10V (X7 )
1. On a E(M10 ) = E(X7 ) = −1, 5 et V (M10 ) = = 0, 8175.
102

2. Ainsi, σ(M10 ) = 1, 785.

Corrigé exercice 34 :
Pour tout k ∈ {1; ...; n}, on a E(Xk ) = 4 × 0, 25 + 10 × 0, 5 + 12 × 0, 25 = 9.
Ainsi, pour tout n ∈ N∗ , E(Sn ) = 9n.
De fait, E(Sn ) > 2 453 si, et seulement si, 9n > 2 453 si, et seulement si, n > 273.
Donc la valeur minimale cherchée est n = 273.

Corrigé exercice 35 :

√ X1 ; . . . ; Xn étant de plus indépendantes,


Les variables aléatoires on a, pour tout k ∈
{1; ...; n}, σ(Sn ) = n × σ(Xk ). Or V (Xk ) = 0,√25 × (4 − 9) + 0, 5 × (10 − 9)2 + 0, 25 ×
2
2
(12 − 9) = 9 donc σ(Xk ) = 3. Ainsi, √ σ(Sn ) = 3 n. √
Donc σ(Sn ) 6 60 si, et seulement si, 3 n 6 60 c’est-à-dire n 6 20 et donc n 6 400, par
croissance de la fonction racine carrée sur son ensemble de définition. La valeur maximale
de n cherchée vaut donc 400.

Corrigé exercice 36 :
On peut reprendre, par exemple, la situation de l’exercice 21 en ne jouant qu’une seule
fois aux machines à sous.

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Corrigé exercice 37 :
On peut, par exemple, imaginer la situation suivante. On joue à un jeu consistant à piocher
un jeton de couleur dans un sac, puis à lancer un dé cubique équilibré. Il faut penser à
donner des valeurs aux gains obtenus, et à faire en sorte que le choix du jeton n’influe pas
sur le gain obtenu avec le lancer de dé.

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7 Exercices d’entraînement partie 1


Corrigé exercice 38 :
X1 peut correspondre au prix initial de la gourmette et X2 au prix de la gravure.

Corrigé exercice 39 :
1. Z peut prendre les valeurs −4 − 2, −4 + 5, 1 − 2, 1 + 5, 20 − 2 et 20 + 5 c’est-à-dire
−6, 1, −1, 6, 18 et 25.

2. Il n’est pas possible, sous ces conditions, de déterminer la loi de probabilité de Z.


Il faudrait des informations supplémentaires, par exemple l’indépendance des va-
riables aléatoires X et Y .

Corrigé exercice 40 :
C’est faux. Par exemple si on obtient un 1 avec le premier dé, un 6 avec le deuxième dé
et un 6 avec le troisième dé, on a X1 = 1 et X = 1 + 6 + 6 = 13 6= 3 × 1.

Corrigé exercice 41 :
1. On peut écrire X = X1 + X2 où X1 correspond au prix initialement payé selon l’âge
et X2 au prix payé pour un supplément.

2. X1 prend les valeurs 15, 10 et 30. X2 prend les valeurs 5, 15 et 17. X prend donc
les valeurs 20, 30, 32, 15, 25, 27, 35, 45 et 47.

Corrigé exercice 42 :
1. X1 correspond au gain obtenu grâce au premier lancer donc X1 ((3; 4)) = 3 × 3 = 9.
X2 correspond au gain obtenu grâce au second lancer donc X2 ((1; 6)) = 3 × 6 = 18.
Enfin X1 ((4; 2)) = 3 × 4 = 12.

2. a. X correspond au gain total obtenu à l’issue des deux lancers.


b. X((3; 5)) = 3 × 3 + 3 × 5 = 24.

Corrigé exercice 43 :
1. On a X2 ((V ; R; N )) = −10, X1 ((N ; V ; V )) = 5 et X3 ((R; N ; R)) = −10.
X1 + X2 + X3
2. a. On a X = .
3
X1 ((N ; V ; V )) + X2 ((N ; V ; V )) + X3 ((N ; V ; V ))
b. On a donc X((N ; V ; V )) =
3
5+2+2
= = 3.
3

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8 Exercices d’entraînement partie 2


Corrigé exercice 44 :
1. E(X + 3Y ) = E(X) + 3E(Y ).
Or, E(X) = 1 × 0, 12 + 2 × 0, 54 + 3 × 0, 34 = 2, 22 et E(Y ) = 5 × 0, 2 + 10 × 0, 4 +
15 × 0, 4 = 11. Donc E(X + 3Y ) = 2, 22 + 3 × 11 = 35, 22.

2. On a V (X) = 0, 12 × (1 − 2, 22)2 + 0, 54 × (2 − 2, 22)2 + 0, 34 × (3 − 2, 22)2 = 0, 411 6


et V (Y ) = 14. Les variables aléatoires X et Y étant indépendantes, on obtient
V (X + 3Y ) = V (X) + 9V (Y ) = 126, 411 6.
p √
D’où σ(X + 3Y ) = V (X + 3Y ) = 126, 411 6 ≈ 11, 24.

Corrigé exercice 45 :
E(X − Y ) = E(X + (−1) × Y ) = E(X) + (−1)E(Y ) = E(X) − E(Y ) donc l’affirmation
est vraie.

Corrigé exercice 46 :
En règle générale, cette affirmation est fausse. Dans le cas où X et Y sont indépendantes,
on a V (X − Y ) = V (X + (−1) × Y ) = V (X) + (−1)2 V (Y ) = V (X) + V (Y ), donc cette
affirmation est fausse même dans ce cas.

Corrigé exercice 47 :
On doit avoir E(X + Y ) = E(X) + E(Y ) et E(2X − 3Y ) = 2E(X) − 3E(Y ).
On obtient les résultats ci-dessous.

E (X) E (Y ) E (X + Y ) E (2X − 3Y )
0,35 0,2 0,55 0,1
0,12 -0,47 -0,35 1,65
-0,22 0,45 0,23 -1,79

Corrigé exercice 48 :
On sait que E(Z) = E(X + 3Y ) et donc, d’après la linéarité de l’espérance, que E(Z) =
E(X) + 3E(Y ).
Or E(X) = −5 × 0, 4 + 2 × 0, 05 + 4 × 0, 25 + 12 × 0, 3 = 2, 7 et E(Y ) = 4, 1 donc
E(Z) = 2, 7 + 3 × 4, 1 = 15.
6
Or E(Z) = 12×0, 75+0, 25×a = 9+0, 25a. Ainsi, on a 9+0, 25a = 15 d’où a = = 24.
0, 25
En conclusion, l’ensemble des valeurs prises par Z est {12; 24}.

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Livre du professeur - Mathématiques Tle Spécialité - Chapitre 13 : Sommes de variables aléatoires

Corrigé exercice 49 :
1. Commençons par déterminer la loi de probabilité de X1 . X1 correspond au prix de
la place en euros. X1 peut donc prendre trois valeurs : 12 ; 7 et 5. On choisit un
client en hasard. La répartition des ventes de places permet de déterminer la loi de
probabilité suivante.

xi 5 7 12
P (X1 = xi ) 0, 22 0, 3 0, 48

Déterminons maintenant la loi de X2 . X2 correspond au prix de l’éventuel supplé-


ment en euros. X2 peut donc prendre quatre valeurs : 0 ; 4 ; 5 et 7. On choisit un
client en hasard. La répartition des ventes de confiseries permet de déterminer la loi
de probabilité suivante.

xi 0 4 5 7
P (X2 = xi ) 0, 5 0, 12 0, 23 0, 15

2. a. X correspond au prix total payé par un client, c’est-à-dire à la somme du prix


de la place et du prix de l’éventuelle confiserie donc X = X1 + X2 .
b. On a alors E(X) = E(X1 + X2 ) = E(X1 ) + E(X2 ).
Or E(X1 ) = 5 × 0, 22 + 7 × 0, 3 + 12 × 0, 48 = 8, 96 et E(X2 ) = 2, 68 donc
E(X) = 8, 96 + 2, 68 = 11, 64. Sur l’ensemble des clients du cinéma, le prix
moyen payé s’élève à 11,64 e.

Corrigé exercice 50 :
1. On a E(aX + Y ) = E(aX) + E(Y ) donc E(aX + Y ) = aE(X) + E(Y ).

2. La variables aléatoire b est une variable aléatoire constante : elle prend une seule
valeur, b, avec une probabilité égale à 1. D’où E(b) = b × 1 = b. Ainsi, en utilisant
la formule de la question précédente, E(aX + b) = aE(X) + b.

Corrigé exercice 51 :
1. X ne peut prendre que quatre valeurs : 70, 90, 120 et 160. D’après les données de
l’énoncé, la loi de probabilité de X est la suivante.

xi 70 90 120 160
P (X = xi ) 0, 12 0, 47 0, 40 0, 01

Y ne peut prendre que trois valeurs : 100, 150 et 200. D’après les données de l’énoncé,
la loi de probabilité de Y est la suivante.

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Livre du professeur - Mathématiques Tle Spécialité - Chapitre 13 : Sommes de variables aléatoires

yi 100 150 200


P (Y = yi ) 0, 45 0, 40 0, 15

2. a. Z1 correspond au prix total payé après le changement de deux pneus et des


plaquettes de frein donc Z1 = X + Y .
b. On a, d’une part, E(X) = 70×0, 12+90×0, 47+120×0, 40+160×0, 01 = 100, 3
et, d’autre part, E(Y ) = 100 × 0, 45 + 150 × 0, 40 + 200 × 0, 15 = 135 d’où
E(Z1 ) = E(X) + E(Y ) = 235, 3. En moyenne, le changement des plaquettes
de frein et de deux pneus s’élève donc à 235,30 e.
3. Dans ce cas, on a Z2 = X +2Y donc E(Z2 ) = E(X)+2E(Y ) et donc E(Z2 ) = 370, 3.
En moyenne, le changement des plaquettes de frein et des quatre pneus s’élève donc
à 370,30 e.

Corrigé exercice 52 :
Comme X et Y sont indépendantes, on a V (X + Y ) = V (X) + V (Y ) et V (X − 3Y ) =
V (X) + V (−3Y ) = V (X) + 9V (Y ).

V (X) V (Y ) V (X + Y ) V (X − 3Y )
1,4 1,6 3 15,8
122 206
2,8 39,4
30 30
6,1 5,3 11,4 53,8

Corrigé exercice 53 :
1. Pour tout k ∈ {1; 2; 3}, Xk vaut 1 si l’automobiliste s’est arrêté au feu k et 0 sinon.
Ainsi, Xk est une variable de comptage selon que l’automobiliste choisi se soit arrêté
ou non au ke feu. Par définition, X = X1 + X2 + X3 donc X compte bien le nombre
de feux auxquels s’est arrêté l’automobiliste.
2. On commence par déterminer la loi de probabilité de chacune des variables aléa-
toires.

xi 0 1
P (X1 = xi ) 0, 2 0, 8

xi 0 1
P (X2 = xi ) 0, 7 0, 3

xi 0 1
P (X3 = xi ) 0, 35 0, 65

On a E(X) = E(X1 ) + E(X2 ) + E(X3 ) = 0, 8 + 0, 3 + 0, 65 = 1, 75. En moyenne,


un automobiliste s’arrête donc à 1, 75 feux.

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Livre du professeur - Mathématiques Tle Spécialité - Chapitre 13 : Sommes de variables aléatoires

Corrigé exercice 54 :
1. Au total, un client paie la monture et deux verres identiques. Ainsi, le prix payé
correspond à celui de la monture, qu’on associe à la variable aléatoire X, auquel
s’ajoute le prix des deux verres, chaque verre associé à la variable aléatoire Y . On
a donc Z = X + 2Y .

2. On commence par donner les lois de probabilité de X et de Y .

xi 100 200 300


P (X = xi ) 0, 26 0, 56 0, 18

yi 20 60 110 220 375


P (Y = yi ) 0, 07 0, 48 0, 22 0, 2 0, 03

Ainsi, E(X) = 100 × 0, 26 + 200 × 0, 56 + 300 × 0, 18 = 192 et E(Y ) = 20 × 0, 07 +


60 × 0, 48 + 110 × 0, 22 + 220 × 0, 2 + 375 × 0, 03 = 109, 65.
On a donc E(Z) = E(X) + 2E(Y ) = 192 + 2 × 109, 65 = 411, 3.
En moyenne, un client paie 411,30 e une paire de lunettes chez cet opticien.

3. X et Y sont indépendantes donc V (Z) = V (X) + V (2Y ) = V (X) + 4V (Y ).


On a V (X) = 0, 26 × (100 − 192)2 + 0, 56 × (200 − 192)2 + 0, 18 × (300 − 192)2 d’où
V (X) = 4 336.
Et V (Y ) = 0, 07 × (20 − 109, 65)2 + . . . + 0, 03 × (375 − 109, 65)2 = 6 p
293, 627 5.
Ainsi, V (Z) = 4 336 + 4 × 6 293, 6275 = 29 510, 51. On a donc σ(Z) = V (Z) =

29 510, 51 ≈ 171, 7862.

Corrigé exercice 55 :
1. On peut écrire Z = X + Y où X est la variable aléatoire correspondant au prix du
CD et Y la variable aléatoire correspondant au prix du vinyle.

2. On commence par déterminer la loi de probabilité de chacune des variables aléa-


toires.

xi 5 10 15 20
P (X = xi ) 0, 07 0, 12 0, 64 0, 17

yi 10 20 30
P (Y = yi ) 0, 33 0, 45 0, 22

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On a E(X) = 5 × 0, 07 + 10 × 0, 12 + 15 × 0, 64 + 20 × 0, 17 = 14, 55 et E(Y ) =


10 × 0, 33 + 20 × 0, 45 + 30 × 0, 22 = 18, 9.
Ainsi, E(Z) = E(X) + E(Y ) = 14, 55 + 18, 9 = 33, 45.
Sur un grand nombre de client, la dépense moyenne est 33,45 e.

3. Le choix du CD n’a aucune influence sur le choix du vinyle, les variables aléatoires
X et Y sont donc indépendantes. On a donc V (Z) = V (X) + V (Y ).
Or V (X) = 0, 07(5 − 14, 55)2 + . . . 0, 17 × (20 − 14, 55)2 = 14, 0475 et V (Y ) =
0, 33×(10−18, 9)2 +. .√
.+0, 22(30−18, 9)2 = 53, 79, donc V (Z) = 14, 0475+53, 76 =
67, 8375 d’où σ(Z) = 67, 8375 ≈ 8, 236.

Corrigé exercice 56 :
1. a. Soient X1 , . . . , Xn , n variables aléatoires définies sur un univers Ω. On note Pn
la propriété : « E(X1 + . . . + Xn ) = E(X1 ) + . . . + E(Xn ) ».
Initialisation : Pour n = 1, E(X1 ) = E(X1 ).
Pour n = 2, E(X1 + X2 ) = E(X1 ) + E(X2 ) d’après le cours.
Donc P1 et P2 sont vraies.
Hérédité : Soit k un entier naturel non nul tel que Pk soit vraie. On veut
montrer que Pk+1 est vraie.
E(X1 + . . . + Xk + Xk+1 ) = E((X1 + . . . + Xk ) + (Xk+1 )) donc E(X1 + . . . + Xk +
Xk+1 ) = E(X1 + . . . + Xk ) + E(Xk+1 ) d’après le cours. Et donc, par hypothèse
de récurrence, E(X1 +. . . Xk +Xk+1 ) = E(X1 )+E(X2 )+. . .+E(Xk )+E(Xk+1 ).
Donc la propriété est vraie au rang k + 1.
Conclusion : Ainsi, par récurrence, on en déduit que, pour tout entier naturel
non nul n, Pn est vraie.
b. D’après le résultat de la question précédente, on a E(a1 X1 + . . . + an Xn ) =
E(a1 X1 )+. . .+E(an Xn ). Pour toute variable aléatoire X définie sur un univers
Ω et pour tout réel a, on a E(aX) = aE(X), donc E(a1 X1 + . . . + an Xn ) =
a1 E(X1 ) + . . . + an E(Xn ).

2. a. Soient X1 , . . . , Xn , n variables aléatoires indépendantes définies sur un univers


Ω. On note Pn la propriété : « V (X1 + . . . + Xn ) = V (X1 ) + . . . + V (Xn ) ».
Initialisation : Pour n = 1, V (X1 ) = V (X1 ).
Pour n = 2, V (X1 + X2 ) = V (X1 ) + V (X2 ) car X1 et X2 sont indépendantes.
Donc P1 et P2 sont vraies.
Hérédité : Soit k un entier naturel non nul tel que Pk soit vraie. On veut
montrer que Pk+1 est vraie.
V (X1 +. . .+Xk +Xk+1 ) = V ((X1 +. . .+Xk )+(Xk+1 )) donc, puisque les variables
Xi sont indépendantes, V (X1 +. . .+Xk +Xk+1 ) = V (X1 +. . .+Xk )+V (Xk+1 ).
D’où, par hypothèse de récurrence, V (X1 + . . . Xk + Xk+1 ) = V (X1 ) + V (X2 ) +
. . . + V (Xk ) + V (Xk+1 ).
Donc la propriété est vraie au rang k + 1.
Conclusion : Ainsi, par récurrence, on en déduit que, pour tout entier naturel
non nul n, Pn est vraie.

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24

Livre du professeur - Mathématiques Tle Spécialité - Chapitre 13 : Sommes de variables aléatoires

b. D’après le résultat de la question précédente, on a V (a1 X1 + . . . + an Xn ) =


V (a1 X1 )+. . .+V (an Xn ). On en déduit que V (a1 X1 +. . .+an Xn ) = a21 V (X1 )+
. . . + a2n V (Xn ) en utilisant que, pour toute variable aléatoire X définie sur un
univers Ω et pour tout réel a, V (aX) = a2 V (X).

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Livre du professeur - Mathématiques Tle Spécialité - Chapitre 13 : Sommes de variables aléatoires

9 Exercices d’entraînement partie 3


Corrigé exercice 57 :
E(Z) = 2E(X) + 3E(Y ). Or X suit une loi binomiale de paramètres n = 20 et p = 0, 2
donc E(X) = np = 20 × 0, 2 = 4. De même, E(Y ) = 100 × 0, 5 = 50.
Ainsi, E(Z) = 2 × 4 + 3 × 50 = 158.
Par ailleurs, X et Y sont indépendantes, donc V (Z) = 4V (X) + 9V (Y ).
X suivant une loi binomiale de paramètres n = 20 et p = 0, 2, on a V (X) = np(1 − p) =
20 × 0, 2 × 0, 8 = 3, 2. De même, V (Y ) = 100 × 0, 5 × 0, 5 = 25.
On a donc V (Z) p = 4 × 3, √2 + 9 × 25 = 237, 8.
Enfin, σ(Z) = V (Z) = 237, 8 ≈ 15, 421.

Corrigé exercice 58 :
E(Sn ) = n × E(X1 ) = 423.
Or E(X1 ) = −2 × 0, 35 + 1 × 0, 225 + 8 × 0, 125 + 10 × 0, 3 = 3, 525.
E(Sn ) 423
D’où n = = = 120.
E(X1 ) 3, 525

Corrigé exercice 59 :
σ(X1 )
On a σ(Mn ) = √ . Or E(X1 ) = 5 × 0, 2 + 10 × 0, 4 + 15 × 0, 4 = 11 donc V (X1 ) =
n √
2
0, 2 × (5 − 11) √+ 0, 4 × (10 − 11)2 + 0, 4 × (15 − 11)2 = 14 d’où σ(X1 ) = 14. Ainsi
√ 14
σ(Mn ) = 2 = √ et on en déduit que n = 7.
n

Corrigé exercice 60 :
1. X suit une loi binomiale donc E(X) = np =p 11 × 0, 35 =
√3, 85, V (X) = np(1 − p) =
11 × 0, 35 × 0, 65 = 2, 5025 et ainsi σ(X) = V (X) = 2, 5025 ≈ 1, 582.

2. Seule une victoire rapporte des points (trois points pour être précis), on a donc
Y = 3X. D’où E(Y ) = 3 × 3, 85 = 11, 55, V (Y ) = 9 × 2, 5025 = 22, 5225 et
σ(Y ) ≈ 3 × 1, 582 ≈ 4, 746.

Corrigé exercice 61 :
1. On répète 12 fois de manière identique et indépendante une expérience à deux issues :

• le succès : « L’élève choisi a obtenu une mention », de probabilité p = 0, 75 ;


• l’échec : « l’élève choisi n’a pas obtenu de mention », de probabilité 1−p = 0, 25.

X compte le nombre de succès, donc X suit une loi binomiale de paramètres n = 12


et p = 0, 75. De même, Y suit une loi binomiale de paramètres n = 20 et p = 0, 55.

2. a. Z = X + Y .

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Livre du professeur - Mathématiques Tle Spécialité - Chapitre 13 : Sommes de variables aléatoires

b. On a E(Z) = E(X) + E(Y ). Or, X suit une loi binomiale donc E(X) = np =
12 × 0, 75 = 9. De même, E(Y ) = 20 × 0, 55 = 11. D’où E(Z) = 9 + 11 = 20.
En interrogeant des élèves de ces deux lycées, dans ces conditions, on devrait
donc obtenir, en moyenne, 20 élèves ayant obtenu leur bac avec mention.
c. Les variables aléatoires X et Y sont indépendantes donc V (Z) = V (X)+V (Y ).
Or, X suit une loi binomiale donc V (X) = np(1−p) = 12×0, 75×0, 25 = 2, 25.
De même, V (Y p) = 20×,√ 0, 55 × 0, 45 = 4, 95. Ainsi, V (Z) = 2, 25 + 4, 95 = 7, 2
d’où σ(Z) = V (Z) = 7, 2 ≈ 2, 683.

Corrigé exercice 62 :
1. S20 correspond au prix total des 20 timbres des 20 enveloppes prélevées.
2. E(S20 ) = 20 × E(X1 ). Or, la loi de probabilité de X1 est la suivante.

xi 0,95 0,97 1,16 1,40


P (X1 = xi ) 0,12 0,56 0,20 0,12

Ainsi, E(X1 ) = 0, 95 × 0, 12 + 0, 97 × 0, 56 + 1, 16 × 0, 2 + 1, 40 × 0, 12 = 1, 0572.


Donc E(S20 ) = 20 × 1, 0572 = 21, 144. En moyenne, le prix des 20 timbres s’élève
donc à 21,144 euros.
3. D’après l’énoncé on peut assimiler l’expérience a un tirage avec remise, les variables
aléatoires Xk sont donc identiquement distribuées.√ On est donc dans le cadre d’un
échantillon de variables aléatoires. D’où σ(Sn ) = n × σ(X1 ).
95 − 1, 0572)2 + . .√. + 0, 12 × (1, 40 − 1, 0572)2 = 0, 021 852 16.
√ × (0,√
Or, V (X1 ) = 0, 12
Ainsi, σ(S20 ) = 20 × 0, 021 852 16 = 0, 437 043 2.

Corrigé exercice 63 :
1. La variable aléatoire S7 désigne le nombre de points que rapporte le tirage si jamais
on arrive à former un mot avec les sept jetons tirés.
2. Puisqu’on assimile cette expérience à un tirage avec remise, alors les variables aléa-
toires X1 , . . . , X7 sont identiquement distribuées. On est donc dans le cadre d’un
échantillon de variables aléatoires. Ainsi, E(S7 ) = 7 × E(X1 ).
La loi de probabilité de X1 est décrite dans le tableau ci-dessous.

xi 0 1 2 3 4 8 10
2 73 8 6 6 2 5
P (X1 = xi )
102 102 102 102 102 102 102
2 5 197
On a ainsi E(X1 ) = 0 × + . . . + 10 × = .
102  102 102 
2 5 1379
Donc E(S7 ) = 7 × E(X1 ) = 7 0 × + . . . + 10 × = ≈ 13, 5.
102 102 102
Ainsi, en choisissant sept lettres au hasard dans le lot des 102 lettres, en moyenne,
la somme de leurs points vaut environ 13,5.

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Livre du professeur - Mathématiques Tle Spécialité - Chapitre 13 : Sommes de variables aléatoires

197
3. E(M7 ) = E(X1 ) ≈ ≈ 2. Cela signifie que lorsqu’on choisit 7 lettres au hasard,
102
en moyenne, la moyenne des points des sept lettres vaut environ 2.

Corrigé exercice 64 :
1. La variable aléatoire S2 correspond à la somme des points obtenus après avoir pioché
(avec remise) les deux cartes.

2. On remet la carte tirée dans le paquet : on est dans le cadre d’un tirage avec remise,
et donc d’un échantillon de variables aléatoires. Ainsi, E(S2 ) = 2E(X1 ).
La loi de probabilité de X1 est la suivante.

xi 0, 5 1, 5 2, 5 3, 5 4, 5
59 4 4 4 7
P (X1 = xi )
78 78 78 78 78

59 7 7 7
On a ainsi E(X1 ) = 0, 5 × + . . . + 4, 5 × = soit E(S2 ) = ≈ 2, 33. En
78 78 6 3
moyenne, la somme des points des deux cartes tirées vaut donc environ 2,33.

3. On remet la première carte tirée dans le paquet. Ainsi, le nombre de points que vaut
la première carte n’a aucune influence sur la seconde : les variables aléatoires X1 et
X2 sont donc indépendantes. Ainsi, V (S2 ) = 2V (X1 ).
200 400 p
Or, V (X1 ) = donc V (S2 ) = et on en déduit que σ(S2 ) = V (S2 ) ≈ 1, 85.
117 117

Corrigé exercice 65 :
1. En numérotant les clients de 1 à 20, on peut écrire X = X1 + X2 + . . . + X20 où,
pour tout k ∈ {1; . . . ; 20}, Xk correspond au prix payé par le k-ième client.

2. On peut assimiler cette expérience à un tirage avec remise, donc on est dans le cadre
d’un échantillon de variables aléatoires. Ainsi, E(X) = 20 × E(X1 ).
La loi de probabilité de X1 est la suivante.

xi 45 65 80 100
P (X1 = xi ) 0,24 0,32 0,34 0,1

On a donc E(X1 ) = 0, 24 × 45 + . . . + 0, 1 × 100 = 68, 8. Ainsi, E(X) = 20 × 68, 8 =


1 376. Cela signifie qu’en moyenne, en choisissant 20 clients au hasard, le montant
total s’élève à 1376 euros.

3. Puisque les variables aléatoires sont indépendantes (l’expérience étant assimilée à


un tirage avec remise), on a V (X) = 20V (X1 ).
p
Or
√ V (X 1 ) = 280, 56, d’où V (X) = 5611, 2. Et on obtient alors σ(X) = V (X) =
5611, 2 ≈ 74, 9079.

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Corrigé exercice 66 :
1. On a S100 = X1 + X2 + . . . + X100 .

2. On veut le montant moyen total moyen payé par les 100 contrevenants, c’est-à-dire
qu’on cherche à calculer E(S100 ). Puisqu’on assimile l’expérience à un tirage avec
remise, on est bien dans le cadre d’un échantillon de variables aléatoires. On a donc
E(S100 ) = 100 × E(X1 ). La loi de probabilité de la variable aléatoire X1 est la
suivante.

xi 90 135 375
P (X1 = xi ) 0, 79 0, 15 0, 06

Ainsi, E(X1 ) = 0, 79 × 90 + 0, 15 × 135 + 0, 06 × 375 = 113, 85. On a donc E(S100 ) =


100 × 113, 85 = 11 385. Ainsi, en moyenne, le montant total payé en choisissant 100
contrevenants au hasard s’élève à 11385 euros.

3. On assimile l’expérience à un tirage avec remise. On a donc V (S100 ) = 100V (X1 ).


Or V (X1 ) = 4 608, 4275 donc V (S100 ) = 460 842, 75. Et on en déduit alors que
σ(S100 ) ≈ 678, 884.
σ(X1 )
4. D’après le cours, σ(M100 ) = √ ≈ 6, 789.
100

Corrigé exercice 67 :
1. La variable aléatoire X1 correspond au prix payé pour l’entrée. Sa loi de probabilité
est donc la suivante.

xi 0 9 11
P (X1 = xi ) 0, 64 0, 22 0, 14

La variable aléatoire X2 correspond au prix payé pour la plat. Sa loi de probabilité


est donc la suivante.

xi 19 22
P (X2 = xi ) 0, 76 0, 24

La variable aléatoire X3 correspond au prix payé pour le dessert. Sa loi de probabilité


est donc la suivante.

xi 0 6 7 8
P (X3 = xi ) 0, 22 0, 38 0, 3 0, 1

2. On a X = X1 + X2 + X3 .

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3. E(X) = E(X1 ) + E(X2 ) + E(X3 ).


Or E(X1 ) = 0, 22 × 9 + 11 × 0, 14 = 3, 52, E(X2 ) = 0, 76 × 19 + 0, 24 × 22 = 19, 72
et E(X3 ) = 0, 38 × 6 + 0, 3 × 7 + 0, 1 × 8 = 5, 18. Donc E(X) = 28, 42.
En moyenne, sur un grand nombre de clients, un client du restaurant paie donc
28,42 e.

4. On obtient un échantillon de taille 10 de la variable aléatoire X. Le prix total payé


par les dix clients vaut donc 10 × E(X) = 10 × 28, 42 soit 284,20 e.

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10 Exercices de synthèse
Corrigé exercice 68 :
1. a. On a Z = X + Y .
b. La loi de probabilité de la variable X est donnée par le tableau suivant.

xi −15 2 10
26 13 13
P (X = xi ) = 0, 5 = 0, 25 = 0, 25
52 52 52
La loi de probabilité de la variable Y est donnée par le tableau suivant.

yi -1 0 1 2 5
24 4 8 4 12
P (Y = yi )
52 52 52 52 52
c. On a E(Z) = E(X) + E(Y ).
Or, E(X) = 0, 5 × (−15) + 2 × 0, 25 + 10 × 0, 25 = −4, 5 et
24 12
E(Y ) = −1 × + ... + 5 × = 1.
52 52
D’où E(Z) = −4, 5 + 1 = −3, 5.
Par ailleurs, on remarque que la couleur obtenue n’a aucune influence sur la
valeur de la carte. Les variables aléatoires X et Y sont donc indépendantes et
on a donc V (Z) = V (X) + V (Y ).
74 74 6 645
Or, V (X) = 118, 25 et V (Y ) = . D’où V (Z) = 118, 25 + = .
r 13 13 52
p 6 645
Ainsi, σ(Z) = V (Z) = ≈ 11, 132 9.
52
2. a. On a S = Z1 + Z2 + Z3 + Z4 + Z5 .
b. Pour tout k ∈ {1; . . . ; 5}, Zk suit la même loi de probabilité que Z. On étudie
donc un échantillon de taille 5 de la variable aléatoire Z.
Ainsi, E(S) = 5 × E(Z) = 5 × (−3, 5) = −17, 5. Et puisqu’on remet systémati-
quement la carte obtenuer dans le paquet, les variables Zk sont indépendantes.

r
6 645 33 225
On a donc σ(S) = 5 × = ≈ 25, 277 3.
52 52
c. La variable aléatoire M correspond à r la moyenne des points obtenus à l’issue des
6 645 √
σ(Z) 52 6 645
cinq parties. On a σ(M ) = √ = √ = √ d’où σ(M ) ≈ 5, 055 4.
n 5 260

Corrigé exercice 69 :
1. a. E(X) = −5 × 0, 06 + . . . + 10 × 0, 13 = 4, 42 + 0, 21a et E(Y ) = b × 0, 01 +
. . . + 20 × 0, 3 = 5, 46 + 0, 01b.

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Livre du professeur - Mathématiques Tle Spécialité - Chapitre 13 : Sommes de variables aléatoires

b. E(T ) = E(Y ) − E(X) = 5, 46 + 0, 01b − 4, 42 − 0, 21a = 1, 04 + 0, 01b − 0, 21a


et E(Z) = 3E(X) + 2E(Y ) = 24, 18 + 0, 63a + 0, 02b.
(
1, 04 + 0, 01b − 0, 21a = 0, 1
On résout donc le système suivant et on
24, 18 + 0, 63a + 0, 02b = 26, 5
obtient a = 4 et b = −10.

2. a. Puisque a = 4, on a E(X) = 5, 26 et, puisque b = −10, on a E(Y ) = 5, 36.


Donc V (X) = 14, 792 4 et V (Y ) = 103, 850 4.
On a V (10Z) = 102 V (Z) = 100V (Z) = 54 853, 32 donc V (Z) = 548, 533 2.
Or V (3X) + V (2Y ) = 9V (X) + 4V (Y ) = 548, 533 2. On a donc bienV (Z) =
V (3X + 2Y ) = 9V (X) + 4V (Y ) donc les variables aléatoires X et Y peuvent
être indépendantes.
b. D’après l’énoncé, V (T ) = 89, 058.
Or, V (Y ) + V (X) = 103, 850 4 + 14, 792 4 = 118, 642 8.
Donc V (T ) = V (Y − X) 6= V (Y ) + V (X).
Les variables aléatoires X et Y ne peuvent donc pas être indépendantes.

Corrigé exercice 70 :
1. La variable aléatoire X1 correspond au nombre de points gagnés avec la règle 1.

xi 0 1
18 18
P (X1 = xi ) = 0, 5 = 0, 5
36 36

D’où E(X1 ) = 0 × 0, 5 + 1 × 0, 5 = 0, 5.
La variable aléatoire X2 correspond au nombre de points gagnés avec la règle 2.

xi 0 2
2 12 1
P (X2 = xi ) =
3 36 3

2 1 2
Donc E(X2 ) = 0 × +2× = .
3 3 3
La variable aléatoire X3 correspond au nombre de points gagnés avec la règle 3.

xi 0 5
5 6 1
P (X3 = xi ) =
6 36 6

5 1 5
Donc E(X3 ) = 0 × +5× = .
6 6 6
La variable aléatoire X4 correspond au nombre de points gagnés avec la règle 4.

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Livre du professeur - Mathématiques Tle Spécialité - Chapitre 13 : Sommes de variables aléatoires

xi −10 0
10 5 13
P (X4 = xi ) =
36 18 18

5 13 25
Donc E (X4 ) = −10 × +0× =− .
18 18 9
2. a. On a X = X1 + X2 + X3 + X4 .
2 5 25 4
b. E(X) = E(X1 ) + E(X2 ) + E(X3 ) + E(X4 ) = 0, 5 + + − =− .
3 6 9 3
On a E(X) < 0, le jeu est donc défavorable au joueur.

3. a. Y correspond au nombre de points obtenus par le groupe entier donc Y =


Y1 + Y2 + . . . + Y18 .
b. On étudie échantillon de taille 18 de la variable aléatoire X. Ainsi, pour tout
k ∈ {1; . . . ; 18}, E(Yk ) = E(X).
−24
c. On a donc E(Y ) = 18 × E(X) = 18 × = −24. En moyenne, le groupe
18
perd 24 points au total.

Corrigé exercice 71 :
1. a. La pièce étant équilibrée, on est en situation d’équiprobabilité. On en déduit
la loi de la variable aléatoire Xk .

xi 0 k
P (Xk = xi ) 0,5 0,5

k
b. On a donc, pour tout k ∈ {1; . . . ; n}, E(Xk ) = 0 × 0, 5 + k × 0, 5 = .
2
 2  2
k k
c. Pour tout k ∈ {1; . . . ; n}, V (Xk ) = 0, 5 × 0 − + 0, 5 × k − =
2 2
k2 k2 k2
+ = .
8 8 4
2. a. D’après sa définition, pour tout ` ∈ {1; . . . ; n}, on a Y` = X1 + . . . + X` .
1 1 `(` + 1) `(` + 1)
b. E(Y` ) = E(X1 ) + . . . + E(X` ) = (1 + . . . + `) = × = On
2 2 2 4
cherche maintenant à résoudre E(Y` ) > 280.
`(` + 1)
E(Y` ) > 280 ⇔ > 280 ⇔ `2 + ` > 1 120 ⇔ `2 + ` − 1 120 > 0.
4
On reconnaît un polynôme du second degré avec a = 1, b = 1 et c = −1 120.
Puisque ∆ = b2 −4ac = 12 −4×1×(−1 120) = 4 481,∆ >√0 et donc le polynôme

−b − ∆ −1 − 4 481
étudié admet deux racines réelles distinctes :x1 = = ≈
√ √ 2a 2×1
−b + ∆ −1 + 4 481
−33, 97 et x2 = = ≈ 32, 97.
2a 2×1
On obtient ainsi le tableau de signes suivant.

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33

Livre du professeur - Mathématiques Tle Spécialité - Chapitre 13 : Sommes de variables aléatoires

Il faut donc au moins 33 lancers pour que le gain moyen dépasse 280 euros.
c. On va montrer par récurrence que pour tout m > 1 :
m m(m + 1)(2m + 1)
k2 =
P
.
k=1 6
1 × (1 + 1) × (2 × 1 + 1) 6
Initialisation : 12 = 1 et = = 1.
6 6
Donc la proposition est vraie au rang 1.
Hérédité : Supposons qu’il existe un entier m tel que :
m m(m + 1)(2m + 1)
k2 =
P
.
k=1 6
Montrons alors que cette formule est aussi vraie au rang m + 1, c’est-à-dire
m+1
P 2 (m + 1)(m + 1 + 1)(2(m + 1) + 1) (m + 1)(m + 2)(2m + 3)
k = = .
k=1 6 6
m+1
P 2 m
k 2 + (m + 1)2 donc, d’après l’hypothèse de récurrence,
P
On a k =
k=1 k=1
m+1 m(m + 1)(2m + 1) m(m + 1)(2m + 1) + 6(m + 1)2
k2 = + (m + 1)2 =
P
.
k=1 6 6
En factorisant, on obtient alors :
m+1
P 2 (m + 1) [m(2m + 1) + 6(m + 1)] (m + 1)(2m2 + 7m + 6)
k = = .
k=1 6 6
(m + 1)(m + 2)(2m + 3) (m + 1)(2m2 + 7m + 6)
Or, = .
6 6
m+1
P 2 (m + 1)(m + 2)(2m + 3)
Ainsi, k = .
k=1 6
Conclusion : On a montré que l’égalité était vraie au rang m = 1, puis que
si elle était vraie pour un entier naturel non nul m quelconque, alors elle est
vraie au rang m + 1. D’après le principe de récurrence, pour tout m ∈ N∗ ,
m+1
P 2 m(m + 1)(2m + 1)
k = .
k=1 6
Les variables Xk étant indépendantes (les résultats obtenus lors des lancers
précédents n’ayant pas d’influence sur les lancers futurs), on a :
V (Y` ) = V (X1 ) + . . . + V (X` ).
k2
Or, pour tout k ∈ {1; . . . ; n}, V (Xk ) = .
4
12 `2 1 2 `(` + 1)(2` + 1)
D’où V (Y` ) = + ... + = (1 + . . . + `2 ) = .
4 4 4 24

Corrigé exercice 72 :
1. Les informations et notations de l’énoncé donnent l’arbre de probabilités suivant :

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34

Livre du professeur - Mathématiques Tle Spécialité - Chapitre 13 : Sommes de variables aléatoires

2. La variable aléatoire X1 ne peut prendre que deux valeurs : 0 et 5.

xi 0 5
P (X1 = xi ) 0, 9 0, 1

De même, la variable aléatoire X2 ne peut prendre que deux valeurs : 0 et 5.

xi 0 5
P (X2 = xi ) 0, 9 × 0, 35 + 0, 1 × 0, 85 = 0, 4 0, 6

3. On a E(X1 ) = 0, 5 et E(X2 ) = 3.
Les variables aléatoires X1 et X2 ne sont pas identiquement distribuées puisqu’elles
n’ont pas la même loi de probabilité.

4. On a P ((X1 = 0) ∩ (X2 = 0)) = 0, 9 × 0, 35 = 0, 315 d’après l’arbre de probabilité.


Par ailleurs, P (X1 = 0)×P (X2 = 0) = 0, 6×0, 4 = 0, 24. Ainsi, P ((X1 = 0)∩(X2 =
0)) 6= P (X1 = 0) × P (X2 = 0) donc les variables aléatoires X1 et X2 ne sont pas
indépendantes.

5. a. On obtient les lois de probabilités suivantes.

yi 0 5
P (Y1 = yi ) 0, 1 0, 9

yi 0 5
P (Y2 = yi ) 0, 4 0, 6

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35

Livre du professeur - Mathématiques Tle Spécialité - Chapitre 13 : Sommes de variables aléatoires

b. Les deux variables aléatoires ne sont pas identiquement distribuées car elles
n’ont pas la même loi de probabilité.
En revanche, on vérifie que :
• P ((Y1 = 0) ∩ P (Y2 = 0)) = P (Y1 = 0) × P (Y2 = 0)
• P ((Y1 = 0) ∩ P (Y2 = 5)) = P (Y1 = 0) × P (Y2 = 5)
• P ((Y1 = 5) ∩ P (Y2 = 0)) = P (Y1 = 5) × P (Y2 = 0)
• P ((Y1 = 5) ∩ P (Y2 = 5)) = P (Y1 = 5) × P (Y2 = 5)
Donc les variables aléatoires Y1 et Y2 sont indépendantes.

Corrigé exercice 73 :
1. Y peut prendre les valeurs y1 = (x1 − E(X))2 ; . . . ; yr = (xr − E(X))2 .
Ainsi, E(Y ) = p1 × (x1 − E(X))2 + . . . + pr × (xr − E(X))2 .
D’où E(Y ) = V (X).

2. On a (X − E(X))2 = X 2 − 2E(X)X + E(X)2 .

3. On a Y = (X − E(X))2 donc E(Y ) = E(X 2 − 2E(X)X + E(X)2 ).


D’après la linéarité de l’espérance, E(Y ) = E(X 2 ) − E(2E(X)X) + E(E(X)2 ). De
plus, 2E(X) est un réel donc, toujours par linéarité de l’espérance, E(2E(X) ×
X) = 2E(X) × E(X) = 2E(X)2 . D’où E(Y ) = E(X 2 ) − 2E(X)2 + E(X)2 et donc
E(Y ) = E(X 2 ) − E(X)2 .
Or, d’après la question 1, E(Y ) = V (X) d’où V (X) = E(X 2 ) − E(X)2 .

Corrigé exercice 74 :
1. a. On obtient l’arbre pondéré suivant.

b. X correspond au nombre de « rencontres » à l’issue des trois tirages.


c. La variable aléatoire X1 peut prendre exactement deux valeurs : 0 et 1.
X1 prend la valeur 1 si, et seulement si, la boule 1 est tirée au premier tirage.

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Livre du professeur - Mathématiques Tle Spécialité - Chapitre 13 : Sommes de variables aléatoires

xi 0 1
2 1
P (X1 = xi )
3 3
La variable aléatoire X2 peut prendre exactement deux valeurs : 0 et 1. X2
prend la valeur 1 si, et seulement si, la boule 1 est tirée au premier tirage.

xi 0 1
2 1 1 1 1 1
P (X2 = xi ) × + × =
3 3 2 3 2 3
La variable aléatoire X3 peut prendre exactement deux valeurs : 0 et 1. X3
prend la valeur 1 si, et seulement si, la boule 1 est tirée au premier tirage.

xi 0 1
2 1
P (X3 = xi )
3 3
2 1 1
d. Pour tout k ∈ {1; 2; 3}, E(Xk ) = 0 × + 1 × = donc E(X) = E(X1 ) +
3 3 3
1 1 1
E(X2 ) + E(X3 ) = + + = 1.
3 3 3
e. En moyenne, durant cette expérience, a lieu une rencontre.

2. On reprend le même raisonnement. Pour k ∈ {1; . . . ; n}, on note Yk la variable


aléatoire valant 1 si on tire la boule numérotée k au ke tirage et 0 sinon. On pose
Y = Y1 + . . . + Yn .
Pour tout k ∈ {1; . . . ; n}, Yk suit alors la loi de probabilité suivante.

yi 0 1
n−1 1
P (Yk = yi )
n n

1
Ainsi, pour tout k ∈ {1; . . . ; n}, E(Yk ) = et donc E(Y ) = 1.
n
Ainsi, en moyenne, a lieu une rencontre.

Corrigé exercice 75 :
1. a. Chaque étape de l’arbre suivant correspond à un objet.

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Livre du professeur - Mathématiques Tle Spécialité - Chapitre 13 : Sommes de variables aléatoires

b. X correspond au nombre de tiroirs vides à l’issue de la distribution.


c. On commence par déterminer la loi de probabilité de la variable aléatoire X1 .
X1 prend la valeur 1 si, et seulement si, le tiroir 1 n’a jamais été choisi.
Sinon, X1 prend la valeur 0.
X1 prend donc la valeur 1 lors des choix (T2 ; T2 ; T2 ), (T2 ; T2 ; T3 ), (T2 ; T3 ; T2 ),
(T2 ; T3 ; T3 ), (T3 ; T2 ; T2 ), (T3 ; T2 ; T3 ), (T3 ; T3 ; T2 ) et (T3 ; T3 ; T3 ), ce qui correspond
1 1 1 8
à une probabilité de 8 × × × = .
3 3 3 27
On obtient ainsi la loi de probabilité de X1 .

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Livre du professeur - Mathématiques Tle Spécialité - Chapitre 13 : Sommes de variables aléatoires

xi 0 1
19 8
P (X1 = xi )
27 27
8 8
Ainsi, E(X1 ) = 1 × = .
27 27
De la même façon, on obtient les lois de probabilité de X2 et X3 .

xi 0 1
19 8
P (X2 = xi )
27 27

xi 0 1
19 8
P (X3 = xi )
27 27
8 24 8
Ainsi, E(X2 ) = E(X3 ) = E(X1 ) d’où E(X) = 3 × = = .
27 27 9
8
d. Il y a donc en moyenne tiroir vide à l’issue de la distribution.
9
2. a. Y1 est la variable aléatoire valant 1 si le tiroir 1 n’est jamais choisi et 0 sinon.
Cette situation pourrait être modélisée par un arbre de probabilité à n colonnes
représentant les n objets et, à chaque issue, n branches représentant les n tiroirs
possibles. On a donc, à chaque rangement, n choix de tiroirs possibles, ce qui
fait au total nn possibilités. Si Y1 = 1, cela signifie qu’on ne choisit jamais le
tiroir 1. Cela veut dire qu’à chaque étape, on a en réalité n − 1 choix (tout sauf
le tiroir 1).
(n − 1)n
Ainsi, P (Y1 = 1) = .
nn
(n − 1)n
Or, E(Y1 ) = 0 × P (Y1 = 0) + 1 × P (Y1 = 1) = P (Y1 = 1) = .
nn
b. Les variables aléatoires Y1 ; . . . ; Yn ont toutes la même loi de probabilité. Ainsi,
(n − 1)n (n − 1)n
E(Y ) = nE(Y1 ) = . En moyenne, on a donc tiroirs vides à
nn−1 nn−1
l’issue de la distribution.

Corrigé exercice 76 :
1. Supposons qu’il existe z0 et z1 tels que Az0 et Az1 ne soient pas disjoints. Alors il
existerait un couple de réels (x; y) ∈ ValX × ValY tel que x × y = z0 et x × y = z1 .
Ainsi on aurait z0 = z1 , et donc les ensembles Az0 et Az1 seraient les mêmes. Pour
deux valeurs distinctes prises par Z, les ensembles Az sont donc disjoints.
S
2. On a z∈ValZ Az = ValX × ValY .
S
3. On a P (Z = z) = P (X × Y = z) = P ( (X = x) ∩ (Y = y)). Or, les ensembles
(x;y)∈Az
P
Az sont tous disjoints donc P (Z = z) = P ((X = x) ∩ (Y = y)).
(x;y)∈Az

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Livre du professeur - Mathématiques Tle Spécialité - Chapitre 13 : Sommes de variables aléatoires

4. Par définition,
P P P
E(Z) = zP (Z = z) d’où E(Z) = zP ((X = x) ∩ (Y = y)) donc
z∈ValZ z∈ValZ (x;y)∈Az
P P
E(Z) = xyP ((X = x) ∩ (Y = y)).
z∈ValZ (x;y)∈Az
P P
Donc E(Z) = zP (X = x) × P (Y = y)) car les variables aléatoires X
z∈ValZ (x;y)∈Az
et Y sont indépendantes.
P P
5. Or, E(X)E(Y ) = xP (X = x) × yP (Y = y) donc
x∈ValX y∈ValY
P P
E(X)E(Y ) = xyP (X = x) × P (Y = y). Or, la famille d’ensembles
x∈ValX y∈ValY
(Az )z∈ValZ forme une partition de ValX × ValY d’où :
P P
E(X)E(Y ) = zP (X = x) × P (Y = y).
z∈ValZ (x;y)∈Az

Corrigé exercice 77 :
1. On a V (Z) = E(Z 2 ) − (E(Z))2 .

2. Par définition de la variable aléatoire Z, V (Z) = E((X + Y )2 ) − (E(X + Y ))2 .


Or E((X + Y )2 ) = E(X 2 + 2XY + Y 2 ) = E(X 2 ) + 2E(XY ) + E(Y 2 )
et (E(X + Y ))2 = (E(X) + E(Y ))2 = (E(X))2 + 2E(X)E(Y ) + (E(Y ))2 .
Ainsi, V (Z) = E(X 2 ) + 2E(XY ) + E(Y 2 ) − (E(X))2 − 2E(X)E(Y ) − (E(Y ))2
donc V (Z) = E(X 2 ) − (E(X))2 + E(Y 2 ) − (E(Y ))2 + 2E(XY ) − 2E(X)E(Y ).

3. Les variables aléatoires X et Y sont indépendantes. L’exercice précédent permet


alors d’affirmer que E(XY ) = E(X)E(Y ).
On obtient alors V (Z) = E(X 2 ) − (E(X))2 + E(Y 2 ) − (E(Y ))2 , c’est-à-dire, d’après
la formule de König-Huygens, V (Z) = V (X) + V (Y ).
Ainsi, si X et Y sont indépendantes, on a alors V (X + Y ) = V (X) + V (Y ).

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