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2 Avant de commencer 3
2.1 Corrigés des exercices . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
3 Activités 6
3.1 Corrigé activité A : Introduction aux nombres complexes : équation de
Bombelli . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
3.2 Corrigé activité B : Résolution dans C d’une équation du second degré à
coefficients réels . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
3.3 Corrigé activité C : Équation polynomiale de degré 4 . . . . . . . . . . . . 9
4 Auto-évaluation 10
5 TP/TICE 12
5.1 Corrigé du TP 1 : Suite de nombres complexes . . . . . . . . . . . . . . . . 12
5.2 Corrigé du TP 2 : Racine carrée d’un nombre complexe . . . . . . . . . . . 15
10 Exercices de synthèse 65
2 Avant de commencer
2.1 Corrigés des exercices
Corrigé exercice 1 :
A(x) = 2 + 4x − 3x − 6x2 = −6x2 + x + 2
9 9
B(x) = 4x2 − 3x − 6x + = 4x2 − 9x +
√ √ 2 √ 2
C = 6 2 + 3 − 4 − 2 = −1 + 5 2
Corrigé exercice 2 :
√ 2 √ √ 2 √ √
A = 2 3 + 2 × 2 3 × 3 + 32 = 22 × 3 = 12 + 12 3 + 9 = 21 + 12 3
√ 2 √ √ √
B= 5 − 2 × 5 × 1 + 12 = 5 − 2 5 + 1 = 6 − 2 5
√ √ √ √ √ 2 √ 2
C= 3+ 2 3− 2 = 3 − 2 =3−2=1
√ √ 2 √ 3 √ 4
D = 14 − 4 × 13 × 2 3 + 6 × 12 × 2 3 − 4 × 1 × 2 3 + 2 3
√ √ √
= 1 − 8 3 + 72 − 96 3 + 144 = 217 − 104 3.
Corrigé exercice 3 :
A(x) = (3x)2 − 2 × 3x × 5 + 52 = 9x2 − 30x + 25
2
2 1 1 1
B(x) = x + 2 × x × + = x2 + x +
2 4 4
2
C(x) = (2 − 3x)(2 + 3x) = 2 − (3x) = 4 − 9x2
2
Corrigé exercice 4 :
A(x) = (x + 2)2 − 2(x + 2)(x − 1) = (x + 2) (4 − x)
B(x) = (2x)2 − 2 × 2x × 3 + 32 = (2x − 3)2
C(x) = [(x + 1) − (3x + 2)] [(x + 1) + (3x + 2)] = (x + 1 − 3x − 2) (4x + 3) donc C(x) =
− (2x + 1) (4x + 3).
Corrigé exercice 5 :
( ( (
2x + y = 3 2x + 1 − x = 3 x=2
1. ⇔ ⇔ d’où S = {(2; −1)}.
x+y =1 y =1−x y = −1
x = − 1
( (
2x − 4y = 5 14x = −7 2 1 3
2. ⇔ ⇔ 3 d’où S = − ;− .
3x + y = −3 y = −3 − 3x y = −
2 2
2
( (
2x + 3y = −1 x=1
3. ⇔ d’où S = {(1; −1)}.
3x − 2y = 5 y = −1
( (
3x + 4y = −7 x=3
4. ⇔ d’où S = {(3; −4)}.
2x + 3y = −6 y = −4
Corrigé exercice 6 :
1. (x − 2)2 = (1 − 3x)2 ⇔ (x − 2)2 − (1 − 3x)2 = 0
⇔ [(x − 2) − (1 − 3x)] [(x − 2) + (1 − 3x)] = 0
3 1
⇔ (4x − 3)(−2x − 1) = 0 ⇔ 4x − 3 = 0 ou − 2x − 1 = 0 ⇔ x = ou x = − .
4 2
3 1
D’où S = ;− .
4 2
2. Le discriminant du trinôme 5x2 + 9x − 2 vaut ∆ = 92 − 4 × 5 × (−2)√= 121 = 112 > 0
−b − ∆ −9 − 11
donc l’équation admet deux solutions réelles distinctes x1 = = =
√ 2a 2×5
−b + ∆ −9 + 11 1 1
−2 et x2 = = = . D’où S = −2; .
2a 2×5 5 5
3. x2 + 1 = 2x ⇔ x2 − 2x + 1 = 0 ⇔ (x − 1)2 = 0 ⇔ x = 1. D’où S = {1}.
Corrigé exercice 7 :
−1 est une racine évidente du polynôme car (−1)2 −6×(−1)−7 = 0. On sait que, pour un
b c
trinôme de la forme ax2 + bx + c, les racines x1 et x2 vérifient x1 + x2 = − et x1 x2 = .
a a
−7
Ainsi, puisque x1 = −1, alors −x2 = ⇔ x2 = 7. D’où SR = {−1; 7}.
1
Corrigé exercice 8 :
1. P (−1) = 15 × (−1)3 − (−1)2 − 12 × (−1) + 4 = −15 − 1 + 12 + 4 = 0 donc −1 est
une racine de P .
3 Activités
3.1 Corrigé activité A : Introduction aux nombres complexes :
équation de Bombelli
Questions :
Partie A : Résolution graphique
1. Graphiquement, on observe que la courbe représentative de la fonction f définie sur
R par f (x) = x3 − 15x − 4 admet trois points d’intersection avec l’axe des abscisses.
On peut donc conjecturer que l’équation (1) : x3 − 15x − 4 = 0 admet trois solutions
réelles.
2. Il semble que 4 soit une solution entière de (1). On le vérifie par le calcul : 43 − 15 ×
4 − 4 = 64 − 60 − 4 = 0. 4 est donc bien solution de (1).
Partie B : Résolution algébrique
1. a. Si q = 0 alors (2) ⇔ x3 + px = 0 ⇔ x(x2 + p) = 0 ⇔ x = 0 ou x2 + p = 0.
On distingue alors trois cas suivant les valeurs de p.
• 1er cas : p > 0
Dans ce cas x2 + p = 0 n’a pas de solution dans R.
D’où (2) ⇔ x = 0 et SR = {0}.
• 2ème cas : p = 0
Dans ce cas x2 + p = 0 ⇔ x = 0. D’où (2) ⇔ x = 0 et SR = {0}.
• 3ème cas : p < 0 p p
−p > 0 et on a ainsi
Alors n (2) ⇔ x = 0 ou x = |p| ou x = − |p|. D’où
p p o
SR = − |p|; 0; |p| .
b. Soit f (x) = x3 + px + q. Pour tout réel x non nul, on a f (x) = x(x2 + p) + q.
Comme lim x2 + p = lim x2 + p = +∞ alors, par limite d’un produit, puis
x→+∞ x→−∞
d’une somme, lim f (x) = +∞ et lim f (x) = −∞.
x→+∞ x→−∞
c. f est une fonction polynôme, elle est donc dérivable, et donc continue, sur
R. D’après la question précédente, pour tout x ∈ R, f (x) ∈ ]−∞; +∞[ qui
contient la valeur 0. Ainsi, par le théorème des valeurs intermédiaires, l’équation
f (x) = 0 admet au moins une solution réelle.
q 2 p3 (−4)2 (−15)3
2. a. Dans ce cas, p = −15 et q = −4 donc + = + = −121 < 0.
4 27 4 27
Comme ce nombre est négatif, sa racine carrée n’est pas définie. La formule de
Cardan ne peut donc pas être utilisée pour l’équation de Bombelli.
√ √ 2
b. Provisoirement, on note −1 le nombre non réel tel que −1 = −1. Ainsi
q 2 p3 √ 2
le calcul effectué à la question précédente donne + = −121 = 11 −1
p √ p 4√ 27
3 3
et on obtient alors x0 = 2 − 11 −1 + 2 + 11 −1.
√ 3 √ √ 2 √ 3
c. 2 − −1 = 23 − 3 × 22 × −1 + 3 × 2 × −1 − −1
√ √ √ √ 2
= 8 − 12 −1 − 6 + −1 = 2 − 11 −1 car −1 = −1
√ 3 √ 2 √ √
donc −1 = −1 × −1 = − −1.
√ 3 √ √ 2 √ 3
Et 2 + −1 = 23 + 3 × 22 × −1 + 3 × 2 × −1 + −1
√ √ √
= 8 + 12 −1 − 6 − −1 = 2 + 11 −1.
√ √
Ainsi x0 = 2 − −1 + 2 + −1 = 4 est une solution entière de l’équation de
Bombelli.
Bilan :
√ 2 √ 2 √ √ p
Par définition −1 = −1. Or −1 = −1 × −1 = −1 × (−1) (car la racine
√ 2 √
carrée d’un produit est le produit des racines carrées) d’où −1 = 1 = 1.
On aboutit donc à l’égalité « −1 = 1 » qui est absurde. On ne peut donc pas écrire ce
nombre de cette manière (d’où la nécessité d’avoir recours à une autre écriture : i, en
l’occurrence).
Bilan :
1. Soient a, b et c des réels tels que a 6= 0 et soit l’équation (1) : az 2 + bz + c = 0.
" 2 2 #
b b b
Comme a 6= 0, alors (1) ⇔ a z 2 + z +c = 0 ⇔ a z + − +c = 0
a 2a 2a
2 2
b2 b2 − 4ac
b 4ac b
⇔a z+ − + =0⇔a z+ − =0
2a 4a 4a 2a 4a
2
b ∆
⇔a z+ − = 0 avec ∆ = b2 − 4ac < 0 ⇔ |∆| = −∆ > 0.
2a 4a
p 2 p 2
On écrit alors ∆ = −(−∆) = −1 × |∆| = i2 × |∆| = i |∆| .
2 2
b ∆ b ∆
Et alors (1) ⇔ a z + = ⇔ z+ = 2
2a 4a 2a 4a
2 p ! 2 p p
b i |∆| b i |∆| b i |∆|
⇔ z+ = ⇔z+ = ou z + =−
2a 2a 2a 2a 2a 2a
p p
−b + i |∆| −b − i |∆|
⇔z= ou z = .
2a 2a
2
Ainsi, si ∆ <p0 alors az + bz + cp= 0 admet deux solutions complexes conjuguées :
−b + i |∆| −b − i |∆|
z1 = et z2 = = z1 .
2a 2a
2. On peut ainsi en conclure que toute équation du second degré à coefficients réels
admet des solutions dans C : deux solutions réelles distinctes lorsque ∆ > 0, une
solution lorsque ∆ = 0 et deux solutions complexes conjuguées lorsque ∆ < 0.
3. a. On trouve Q(−4) = 0.
b. On cherche les réels a, b et c avec a 6= 0 tels que, pour tout z ∈ C, Q(z) =
(z + 4)(az 2 + bz + c) ⇔ az 3 + (b + 4a)z 2 + (c + 4b)z + 4c = z 3 − 2z 2 − 11z + 52
a=1
a = 1
b + 4a = −2
⇔ ⇔ b = −6 . Ainsi, pour tout z ∈ C, R(z) = z 2 − 6z +
c + 4b = −11
c = 13
4c = 52
13 et donc Q(z) = (z + 4)(z 2 − 6z + 13).
Bilan :
On peut conjecturer qu’un polynôme P de degré n, avec n un entier naturel non nul, peut
s’écrire en un produit d’au maximum n facteurs de degré 1. Et si chacun des n facteurs
de P a une racine distincte de celles de ses autres facteurs alors P a au plus n racines
distinctes.
4 Auto-évaluation
Corrigé exercice 9 :
z2 × z2 = (2 + 3i) (1 − 2i) = 2 + 6 + i(−4 + 3) = 8 − i
Réponse : b
Corrigé exercice 10 :
2 + 3i (2 + 3i) (1 + 2i) 2 − 6 + i(4 + 3) 4 7
= = =− + i
1 − 2i (1 − 2i) (1 + 2i) 5 5 5
Réponse : d
Corrigé exercice 11 :
3
(1 − i) (1 + i)3 = 1 − i 1 + i = (1 + i) (1 − i)3 = (1 + i)(1 − i) × (1 − i)2
Réponse : a
Corrigé exercice 12 :
On reconnaît un trinôme du second degré de discriminant ∆ = (−2)2 −4×1×10 = −36 =
2 − 6i
(6i)2 < 0. Le polynôme admet donc deux racines complexes conjuguées : z1 = =
2
1 − 3i et z2 = z1 = 1 + 3i.
Réponse : b
Corrigé exercice 13 :
2 1 1 −i
Tout d’abord i5 = (i2 ) × i = (−1)2 × i = i donc 5
= = 2 = −i. C’est donc un
i i 0 + 12
1
imaginaire pur. D’autre part i3 = i2 × i = −i donc 5 = −i = i3 .
i
Réponses : b et c
Corrigé exercice 14 :
1+i (1 + i)2 1 − 1 + 2i
= 2 = = i. C’est donc un imaginaire pur et son conjugué est
1−i 1 + 12 2
i = −i.
Réponses : b, c et d
Corrigé exercice 15 :
z 3 − 1 = 0 ⇔ (z − 1)(z 2 + z + 1) = 0 ⇔ z − 1 = 0 ou z 2 + z + 1 = 0. Or z 2 + z + 1 = 0 est un
√ 2
trinôme du second degré admettant pour discriminant ∆ = 12 −4×1×1 = −3 = i 3 <
√ √
−1 − i 3 1 3
0, il admet donc deux racines complexes conjuguées : z1 = = − −i et
√ 2 2 2
1 3
z2 = z1 = − + i .
2 2 √ √
1 3 1 3
Ainsi z 3 − 1 = 0 ⇔ z = 1 ou z = − − i ou z = − + i .
2 2 2 2
Réponses : a, c et d
Corrigé exercice 16 :
On a P (1) = 14 + 3 × 12 − 4 = 0 donc P se factorise par z − 1.
On a P (−1) = (−1)4 + 3 × (−1)2 − 4 = 0 donc P se factorise par z + 1.
On a P (−2i) = (−2i)4 + 3 × (−2i)2 − 4 = 16 − 12 − 4 = 0 donc P se factorise par z + 2i.
Or P est un polynôme de degré 4, il admet donc au plus quatre racines. L’une d’entre
elle est une racine complexe, puisque égale à −2i, donc P ne peut pas admettre quatre
racines réelles.
Réponses : a, b et c
Corrigé exercice 17 :
1. a. z1 + z2 = z1 + z1 = 2 et z1 × z2 = (1 + i)(1 − i) = 1 − i2 = 2.
b. z1 et z2 sont racines du polynôme défini sur C par P (z) = z 2 −(z1 +z2 )z+z1 z2 =
z 2 − 2z + 2.
5 TP/TICE
5.1 Corrigé du TP 1 : Suite de nombres complexes
Questions préliminaires
1. a. On obtient les résultats ci-dessous.
n 0 1 2 3 4
zn 1 i –1 i 1
un 1 1 1 1 1
b. On conjecture que, pour tout n ∈ N, un = 1.
p
c. Soit n ∈ N. On a zn = an + ibn et un = a2n + b2n .
D’autre part, zn+1 = izn = i (an + ibn ) = ian − bn = −bn + ian donc
q
un+1 = an+1 + bn+1 = (−bn )2 + a2n = a2n + b2n = un .
p 2 2
p
n 0 1 2 3 4
zn 1 2i –4 −8i 16
un 1 2 4 8 16
La suite (un ) est donc une suite géométrique de raison ρ = 2 et de premier terme
u0 = 1. D’où, pour tout n ∈ N, un = u0 × ρn = 1 × 2n = 2n .
Ainsi, comme ρ = 2 > 1 alors lim 2n = +∞ et donc la suite (un ) est divergente.
n→+∞
Méthode 1 : Tableur
1 1
1. Pour tout n ∈ N, zn+1 = − − i zn d’où :
2 2
1 1 an b n b n an
an+1 + ibn+1 = − − i (an + ibn ) = − + +i − −
2 2 2 2 2 2
an+1 = bn − an
⇔ 2
an + b n .
bn+1 = −
2
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13
Livre du professeur - Mathématiques Tle Expertes - Chapitre 1 - Nombres complexes, point de vue
algébrique
c. La suite (un ) semble donc tendre vers 0 quand n tend vers +∞.
3. Lorsque q = 2 + 2i on a, pour tout n ∈ N, zn+1 = (2 + 2i) zn et donc
(
an+1 = 2 (an − bn )
.
bn+1 = 2 (an + bn )
On entre donc en B3 la formule = 2*(B2-C2) et en C3 la formule = 2*(B2+C2).
On obtient alors les résultats ci-dessous.
Il semble alors que, dans ce cas, la suite (un ) tend vers +∞ quand n tend vers +∞.
Méthode 2 : Python
1. La commande Python complex(a,b) définit un nombre complexe de la forme a + ib.
5. Pour q = 2 + 2i, on peut conjecturer que la suite (un ) tend vers +∞.
Méthode 1 : Geogebra
1. a.
b.
c. On obtient les courbes ci-dessous.
Méthode 2 : Python
1. Le programme ci-dessous fonctionne, par exemple.
Corrigé exercice 19 :
1. z est un réel si, et seulement si, sa √partie imaginaire
√ est nulle, c’est-à-dire si, et
2
seulement si, 2(a − 3) = 0 ⇔ a = − 3 ou a = 3.
2. z est un imaginaire pur si, et seulement si, sa partie réelle est nulle, c’est-à-dire si,
et seulement si, a2 + 1 = 0. Or, comme a ∈ R, a2 + 1 > 0.
Donc il n’existe pas de valeur de a telle que z soit un imaginaire pur.
Corrigé exercice 20 :
1. Z1 = (2 + 4i)2 = 4 − 16 + 2 × 2 × 4i = −12 + 16i
2. Z2 = (3 − 2i)2 = 9 − 4 − 2 × 3 × 2i = 5 − 12i
3. Z3 = (1 + i)3 = 1 + 3i + 3i2 + i3 = 1 + 3i − 3 − i = −2 + 2i
Corrigé exercice 21 :
1. A = 3 + 2i = 3 − 2i
2. B = i = −i
3. C = 3i − 4 = −4 + 3i = −4 − 3i
4. D = −5 − 6i = −5 + 6i
Corrigé exercice 22 :
2
Soient a et b des réels.(a + ib)2 = a + ib = (a − ib)2 = a2 + b2 − 2iab.
L’affirmation est donc vraie.
Corrigé exercice 23 :
1−i 1+i 1+i
On a z2 = = = = z1 donc z1 + z2 = z1 + z1 = 2Re(z1 ) ∈ R.
1+i 1−i 1−i
Corrigé exercice 24 :
Les solutions de z 2 − 4z + 5 = 0 sont 2 − i et 2 + i car leur somme est égale à 4 et leur
produit est égal à (2 − i)(2 + i) = 22 − i2 = 5.
Corrigé exercice 25 :
On cherche un réel k tel que, pour tout z ∈ C, (z − k)(z 2 − 4z + 5) = z 3 − 12z 2 + 37z − 40
⇔ z 3 − (4 + k)z 2 + (5 + 4k)z − 5k = z 3 − 12z 2 + 37z − 40.
On compare alors les coefficients de ces deux polynômes et on en déduit que :
−(4 + k) = −12 −(4 + 8) = −12
5 + 4k = 37 ⇔ 5 + 4 × 8 = 37 ⇔ k = 8.
−5k = −40 k=8
Ainsi, pour tout z ∈ C, P (z) = (z − 8)(z 2 − 4z + 5). Donc 8 est une racine réelle de P .
6.2 Exercices
Corrigé exercice 26 :
1. a = 2 + 2i − 3 − 3i = −1 − i
1 2 1 2 2 1
2. b = 1 + i − + i =1+i− − i= + i
3 3 3 3 3 3
3. c = −2 + 3i − (3 − 3i) = −2 + 3i − 3 + 3i = −5 + 6i
5 3 5 3 5 3 5 3
4. d = + i − − − i = + i + + i = 5 + 3i
2 2 2 2 2 2 2 2
Corrigé exercice 27 :
1
1. a = −(1 + i) + 2i − + i = −1 − i − i − 2 = −3 − 2i
2
2. b = 2i(1 − i) − 3i(1 + i) = 2i + 2 − 3i+3 = 5 − i
√ √ √ √ √ √
3. c = − 2 2 − 2i 2 − 3 i 3 − 2 3 = −2 + 4i − 3i + 6 = 4 + i
√ √ √ √ √ √ √ √
4. d = i 2 2 2 − i + 2i 3 i − 3 = 4i + 2 − 2 3 − 6i = 2 − 2 3 − 2i
Corrigé exercice 28 :
1. a = (2 + i) (1 + 3i) = 2 − 3 + 6i + i = −1 + 7i
3 3 9 7
2. b = − 2i 2 + i = 3 + 3 + i − 4i = 6 − i
2 2 4 4
1 1 1 1 1 3
3. c = − − i (1 + 2i) = − + 1 − i − i = − i
2 2 2 2 2 2
2 8 1
4. d = − − i (3 − 4i) = −2 − 4 + i − 3i = −6 − i
3 3 3
Corrigé exercice 29 :
1. a = (3 + 5i)2 = 9 − 25 + 30i = −16 + 30i
2
1 1 80
2. b = 3i − = −9 + − 2i = − − 2i
3 9 9
3. c = (2 + 3i)(2 − 3i) = 4 + 9 = 13
√ √ √ √
4. d = 2+i 3 2−i 3 =2+3=5
Corrigé exercice 30 :
1. a = (2 + i)3 = 23 + 3 × 22 × i + 3 × 2 × i2 + i3 = 8 + 12i − 6 − i = 2 + 11i
Corrigé exercice 31 :
z1 et z2 sont égaux si, et seulement si, leur partie réelle et leur partie imaginaire sont
égales. ( (
a2 + a = 3a2 − 3 2a2 − a − 3 = 0
On cherche donc les réels a et b tels que ⇔
b2 + 1 = 2b b2 − 2b + 1 = 0
(
2a2 − a − 3 = 0
⇔ . Or le discriminant du polynôme 2a2 − a − 3 est égal à ∆ =
(b − 1)2 = 0
(−1)2 − 4 × 2 × (−3) = 25 > 0 donc l’équation
admet deux solutions réelles a1 = −1 et
( 3
3 a = −1 a =
a2 = . Ainsi z1 = z2 ⇔ ou 2 .
2 b=1 b = 1
15
On obtient alors z1 = z2 = 2i ou z1 = z2 = + 2i.
4
Corrigé exercice 32 :
Soit x ∈ R. On a z1 + z2 = 3x − 3 + i (x2 + 1) + x2 − x + i (x2 − 1) = x2 + 2x − 3 + 2ix2 .
1. z1 + z2 ∈ iR ⇔ x2 + 2x − 3 = 0 ⇔ x = 1 ou x = −3.
En effet, si x = 1, alors z1 + z2 = 2i ∈ iR et si x = −3, alors z1 + z2 = 18i ∈ iR.
2. z1 + z2 ∈ R ⇔ x2 = 0 ⇔ x = 0. En effet, si x = 0 alors z1 + z2 = −3 ∈ R.
Corrigé exercice 33 :
4 3
1. 3z − 2i + 4 = i − 2z ⇔ 5z = −4 + 3i ⇔ z = − + i
5 5
2. 3i − 2z + 1 = i(iz + 4) − 2 ⇔ 3i − 2z + 1 = −z + 4i − 2 ⇔ z = 3 − i
Corrigé exercice 34 :
On pose z = x + iy avec x et y réels.
Corrigé exercice 35 :
1 3 − 2i 3 2
1. a = = 2 2
= − i
3 + 2i 3 +2 13 13
4 4 (−2 + i) 8 4
2. b = = 2 2
=− + i
−2 − i (−2) + (−1) 5 5
1+i
3. c = =1
1+i
6 + 4i (6 + 4i) (−5 + 3i) −30 − 12 + i(18 − 20) 21 1
4. d = = = = − − i
−5 − 3i (−5)2 + (−3)2 34 17 17
Corrigé exercice 36 :
−2 + i (−2 + i) (3 + i)
⇔z=
1. 3z − i = iz − 2 ⇔ (3 − i)z = i − 2 ⇔ z =
3−i 32 + (−1)2
−6 − 1 + i(−2 + 3) 7 1
⇔z= ⇔z=− + i
10 10 10
−2 + i
2. 2(1 + z) − i = (1 + i)z ⇔ 2 + 2z − (1 + i)z = i ⇔ (1 − i)z = i − 2 ⇔ z =
1−i
(−2 + i)(1 + i) −2 − 1 + i(−2 + 1) 3 1
⇔z= 2 2
⇔z= ⇔z=− − i
1 + (−1) 2 2 2
2 2(1 − 2i) 2 4
3. (1 + i)z = 2 − iz ⇔ (1 + 2i)z = 2 ⇔ z = ⇔z= 2 2
⇔z= − i
1 + 2i 1 +2 5 5
6
4. z(1 + 2i) + 3 = 3(iz − 1) ⇔ z + 2iz + 3 = 3iz − 3 ⇔ (1 − i)z = −6 ⇔ z = − ⇔
1−i
6(1 + i)
z=− ⇔ z = −3 − 3i
12 + (−1)2
Corrigé exercice 37 :
1. z = i(2 + 2i) − 3i(1 + 2i) = 4 − i = 4 + i
3
2. z = −2i(1 + i) + i(2 − 4i) = 8 + i = 8 − i
2
3. z = (2 + i)(1 + 3i) = (2 − i)(1 − 3i) = 2 − 3 + i(−6 − 1) = −1 − 7i
4. z = (2i − 3)(3 + i) = (−2i − 3)(3 − i) = −2 − 9 + i(−6 + 3) = −11 − 3i
Corrigé exercice 38 :
Corrigé exercice 39 :
1
1. z = = −i = i
i
1 1 1+i 1 1
2. z = = = 2 2
= + i
1+i 1−i 1 + (−1) 2 2
2+i 2−i (2 − i) (1 − 2i) 2 − 2 + i(−4 − 1)
3. z = = = 2 2
= = −i
1 − 2i 1 + 2i 1 +2 5
1−i 1+i (1 + i)(2i − 1) 3 1
4. z = = = 2 2
=− + i
2i − 1 −2i − 1 (−1) + (−2) 5 5
3 + 2i 3 − 2i (3 − 2i) (2i − 3) −9 + 4 + i(6 + 6) 5 12
5. z = = = 2 2
= =− + i
2i − 3 −2i − 3 (−3) + (−2) 13 13 13
−1 − i −1 + i (−1 + i) (2 + i) −2 − 1 + i(−1 + 2) 3 1
6. z = = = 2 2
= =− + i
2+i 2−i 2 + (−1) 5 5 5
Corrigé exercice 40 :
L’affirmation est fausse. On peut par exemple prendre comme contre-exemple z = i. On
a alors, d’un côté, 2 + i × i = 1 et, de l’autre, 2 − i × i = 3. D’où 2 + i × i 6= 2 − i × i.
Corrigé exercice 41 :
2+i 2−i 2i 2i(3 + i) −2 + 6i 1 3
− = = 2 = = − + i∈
/ iR. L’affirmation est donc
3−i 3−i 3−i 3 + (−1)2 10 5 5
fausse.
Corrigé exercice 42 :
Pour tout n ∈ N, (4 + 2i)n + (4 − 2i)n = (4 + 2i)n + (4 + 2i)n = (4 + 2i)n + (4 + 2i)n
= Re ((4 + 2i)n ) ∈ R. Donc l’affirmation est vraie.
Corrigé exercice 43 :
1. z 2 − 2z + 5 = 0 admet pour discriminant ∆ = (−2)2 − 4 × 1 × 5 = −16 = (4i)2 < 0
2 + 4i
donc l’équation admet deux solutions complexes conjuguées : z1 = = 1 + 2i
2
et z2 = z1 = 1 − 2i.
2. z 2 − 4z + 13 = 0 admet pour discriminant ∆ = (−4)2 − 4 × 1 × 13 = −36 = (6i)2 < 0
4 + 6i
donc l’équation admet deux solutions complexes conjuguées : z1 = = 2 + 3i
2
et z2 = z1 = 2 − 3i.
3. 4z 2 + 4z + 5 = 0 admet pour discriminant ∆ = 42 − 4 × 4 × 5 = −64 = (8i)2 < 0 donc
−4 + 8i 1
l’équation admet deux solutions complexes conjuguées : z1 = = − + i et
8 2
1
z2 = z1 = − − i.
2
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25
Livre du professeur - Mathématiques Tle Expertes - Chapitre 1 - Nombres complexes, point de vue
algébrique
Corrigé exercice 44 :
1. z 2 + z = 3z − 3 ⇔ z 2 − 2z + 3 = 0 admet pour discriminant ∆ = (−2)2 − 4 × 1 × 3 =
√ 2
−8 = 2i 2 < 0 donc l’équation admet deux solutions complexes conjuguées :
√
2 + 2i 2 √ √
z1 = = 1 + i 2 et z2 = z1 = 1 − i 2.
2
2. (z + 1)2 − 2z = 0 ⇔ z 2 + 1 = 0 ⇔ z 2 = −1 admet deux solutions complexes
conjuguées : z1 = i et z2 = z1 = −i.
13
3. z + 6 = − est définie si, et seulement si, z 6= 0.
z
13
Par ailleurs, pour z 6= 0, z + 6 = − ⇔ z 2 + 6z + 13 = 0. On calcule alors le
z
discriminant ∆ = 62 − 4 × 1 × 13 = −16 = (4i)2 < 0. Donc l’équation admet deux
−6 + 4i
solutions complexes conjuguées : z1 = = −3 + 2i et z2 = z1 = −3 − 2i.
2
1
4. z = 1 − est définie si, et seulement si, z 6= 0.
z
1
Par ailleurs, pour z 6= 0, z = 1 − ⇔ z 2 − z + 1 = 0 qui admet pour discriminant
z√
2 2
∆ = (−1) − 4 × 1 × 1 = −3 = i 3 < 0. Donc l’équation admet deux solutions
√ √ √
1+i 3 1 3 1 3
complexes conjuguées : z1 = = +i et z2 = z1 = − i .
2 2 2 2 2
Corrigé exercice 45 :
√ ! √ !
1 3 1 3
1. z 3 − 1 = z 3 − 13 = (z − 1)(z 2 + z + 1) = (z − 1) z + + i z+ −i
2 2 2 2
√ 2
car z 2 + z + 1 a pour discriminant ∆ = 12 − 4 × 1 × 1 = −3 = i 3 < 0 et
√ √
−1 − i 3 1 3
admet donc deux racines complexes conjuguées : z1 = = − −i et
√ 2 2 2
1 3
z2 = z1 = − + i .
2 2
2. z 3 + 27 = z 3 − (−3)3 = (z − (−3)) (z 2 +!(−3)z + (−3)2 ) = (z + 3)(z 2 − 3z + 9) =
√ ! √
3 3 3 3 3 3
(z + 3) z − + i z− −i car z 2 − 3z + 9 admet pour discriminant
2 2 2 2
√ 2
∆ = (−3)2 − 4 × 1 × 9 = −27 = 3i 3 < 0 et admet donc deux racines complexes
√ √ √
3 − 3i 3 3 3 3 3 3
conjuguées : z1 = =− −i et z2 = z1 = + i .
2 2 2 2 2
2
3. z 4 − 16 = z 4 − 24 = (z 2 ) − (22 )2 = (z 2 − 22 )(z 2 + 22 ) = (z − 2)(z + 2)(z 2 + 4)
= (z − 2)(z + 2)(z − 2i)(z + 2i).
Corrigé exercice 46 :
P se factorise par (z − i) si, et seulement si, i est une racine de P .
Or P (i) = i4 + i3 + 2i2 + i + 1 = 1 − i − 2 + i + 1 = 0 donc i est une racine de P . Ainsi, P
se factorise bien par (z − i).
Corrigé exercice 47 :
P (−2) = (−2)3 + 4 × (−2)2 + 6 × (−2) + 4 = −8 + 16 − 12 + 4 = 0 donc −2 est une racine
de P et P se factorise par (z + 2).
On cherche maintenant les réels a, b et c tels que, pour tout z ∈ C, P (z) = (z + 2)(az 2 +
bz + c)
a=1
a = 1
b + 2a = 4
3 2 3 2
⇔ az + (b + 2a)z + (c + 2b)z + 2c = z + 4z + 6z + 4 ⇔ ⇔ b=2 .
c + 2b = 6
c=2
2c = 4
Ainsi, pour tout z ∈ C, P (z) = (z + 2)(z 2 + 2z + 2).
Or le discriminant de z 2 + 2z + 2 vaut ∆ = 22 − 4 × 1 × 2 = −4 = (2i)2 < 0 donc z 2 + 2z + 2
−2 − 2i
admet deux racines complexes conjuguées : z1 = = −1 − i et z2 = z1 = −1 + i.
2
En conclusion, pour tout z ∈ C, P (z) = (z + 2)(z + 1 + i)(z + 1 − i).
Corrigé exercice 48 :
P (1) = 2 − 14 + 38 − 26 = 0 donc 1 est une racine de P et P se factorise donc par (z − 1).
On cherche maintenant les réels a, b et c tels que, pour tout z ∈ C, P (z) = (z − 1)(az 2 +
bz + c)
a=2
a = 2
b − a = −14
3 2 3 2
⇔ az +(b−a)z +(c−b)z −c = 2z −14z +38z −26 ⇔ ⇔ b = −12 .
c − b = 38
c = 26
−c = −26
Ainsi, pour tout z ∈ C, P (z) = (z − 1)(2z 2 − 12z + 26) = 2(z − 1)(z 2 − 6z + 13).
Soit ∆ le discriminant du trinôme. Alors ∆ = (−6)2 − 4 × 1 × 13 = −16 = (4i)2 < 0
6 − 4i
donc z 2 − 6z + 13 admet deux racines complexes conjuguées : z1 = = 3 − 2i et
2
z2 = z1 = 3 + 2i.
En conclusion, pour tout z ∈ C, P (z) = 2(z − 1)(z − 3 + 2i)(z − 3 − 2i).
Corrigé exercice 49 :
P (−1) = 1 + 2 + 1 − 2 − 2 = 0 donc −1 est une racine de P . Ainsi, P se factorise
par (z + 1). On cherche maintenant les réels a, b, c et d tels que, pour tout z ∈ C,
P (z) = (z + 1)(az 3 + bz 2 + cz + d)
4 3 2 4 3 2
⇔ az
+ (b + a)z + (c + b)z + (d + c)z + d = z − 2z + z + 2z − 2
a=1
a=1
b + a = −2
b = −3
⇔ c+b=1 ⇔ .
c = 4
d+c=2
d = −2
d = −2
Ainsi, pour tout z ∈ C, P (z) = (z + 1)(z 3 − 3z 2 + 4z − 2).
On remarque que 1 est une racine évidente de z 3 − 3z 2 + 4z − 2 car 1 − 3 + 4 − 2 = 0.
On en déduit que, pour tout z ∈ C, z 3 − 3z 2 + 4z − 2 = (z − 1)(az 2 + bz + c) avec a, b et
c réels ⇔ az 3 + (b − a)z 2 + (c − b)z − c = z 3 − 3z 2 + 4z − 2
a=1
a = 1
b − a = −3
⇔ ⇔ b = −2 .
c − b = 4
c=2
−c = −2
Ainsi, pour tout z ∈ C, P (z) = (z + 1)(z − 1)(z 2 − 2z + 2).
Soit ∆ le discriminant du trinôme z 2 −2z +2. Alors ∆ = (−2)2 −4×1×2 = −4 = (2i)2 < 0
2 − 2i
donc z 2 − 2z + 2 admet deux racines complexes conjuguées : z1 = = 1 − i et
2
z2 = z1 = 1 + i.
En conclusion, pour tout z ∈ C, P (z) = (z + 1)(z − 1)(z − 1 + i)(z − 1 − i).
Corrigé exercice 50 :
P (i) = i4 − i3 − 5i2 − i − 6 = 1 + i + 5 − i − 6 = 0 donc i est une racine de P . Ainsi P se
factorise par (z − i). On cherche maintenant les nombres complexes a, b, c et d tels que,
pour tout z ∈ C, P (z) = (z − i)(az 3 + bz 2 + cz + d)
4 3 2 4 3 2
⇔ az + (b − ia)z + (c − ib)z + (d − ic)z − id = z − z − 5z − z − 6
a=1
a=1
b − ia = −1
b = −1 + i
⇔ c − ib = −5 ⇔ .
c = −6 − i
d − ic = −1
d = −6i
−id = −6
Ainsi, pour tout z ∈ C, P (z) = (z − i)(z 3 + (i − 1)z 2 − (6 + i)z − 6i).
On remarque que −i est une racine de z 3 + (i − 1)z 2 − (6 + i)z − 6i car (−i)3 + (i − 1)(−i)2 −
(6 + i)(−i) − 6i = i − i + 1 + 6i − 1 − 6i = 0.
On en déduit que, pour tout z ∈ C, z 3 + (i − 1)z 2 − (6 + i)z − 6i = (z + i)(az 2 + bz + c)
avec a, b et c nombres complexes. Ainsi,
az 3 + (b + ia)z 2 + (c + ib)z + ic = z 3 + (i − 1)z 2 − (6 + i)z − 6i
a=1
a = 1
b + ia = i − 1
⇔ ⇔ b = −1 .
c + ib = −(6 + i)
c = −6
ic = −6i
D’où, pour tout z ∈ C, P (z) = (z − i)(z + i)(z 2 − z − 6). Soit enfin ∆ le discriminant du
trinôme z 2 − z − 6. Alors ∆ = (−1)2 − 4 × 1 × (−6) = 25 > 0 donc z 2 − 2z + 2 admet
1−5 1+5
deux racines réelles distinctes :z1 = = −2 et z2 = = 3.
2 2
En conclusion, pour tout z ∈ C, P (z) = (z − i)(z + i)(z + 2)(z − 3).
Corrigé exercice 51 :
Soient z1 et z2 deux nombres complexes tels que z1 + z2 = S et z1 × z2 = P . Alors z1 et
z2 sont les solutions dans C de l’équation z 2 − Sz + P = 0.
Corrigé exercice 53 :
( (
a=2 a=2
1. a + 3i = 2 + i(1 − b) ⇔ ⇔ .
3=1−b b = −2
Corrigé exercice 54 :
1. z1 = 3 − 2i − 3 − 2i = −4i
2. z2 = −2 + 2i − 2 − i = i
3. z3 = 3 − 2 + i(2 + 3) = 1 + 5i
4. z4 = 13 − 3i + 3i2 − i3 = 1 − 3i − 3 + i = −2 − 2i
Corrigé exercice 55 :
1. z = 1 − 2i
2. z = −4
3 1
3. z = −1 + i + i + 2 = 1 + 2i
2 2
2 1
4. z = 3 − i − 2 − i = 1 − i
3 3
Corrigé exercice 56 :
1. z = −3 + 2i + 2 − 5i = −1 − 3i
1 1 3 3
2. z = −2− i−i=− − i
2 2 2 2
1 1 7
3. z = −2 + i + i − 1 = −3 + i
4 3 12
1 1 3 2 7 1
4. z = + + i− i= + i
3 4 4 3 12 12
Corrigé exercice 57 :
√
1. z = −2 + i 3
√ √ √ √ √ √
2. z = 2 2 + 2i 3 − 3i 3 + 2 = 3 2 − i 3
√ √ √ √
2 3 √ √ 3 3 2
3. z = − i− + 3−i 2= − i
2 2 2 2
√ √ √ √
√ 3 2 √ 3 3 5 2
4. z = 2 3 − −i − 2i 2 = − i
2 2 2 2
Corrigé exercice 58 :
1. z = 2 − 6i − 3 + 6i = −1
2. z = −2 − 2i + 6 − 3i = 4 − 5i
3 1 1 1 11 5
3. z = − i+ − i= − i
2 2 3 3 6 6
3 3 7 5
4. z = − i − − i − 2 = − − i
2 2 2 2
Corrigé exercice 59 :
1. z = 3 − 4 + i(12 + 1) = −1 + 13i
2. z = −2 − 6 + i(4 − 3) = −8 + i
3. z = 10 − 2 + i(−10 − 2) = 8 − 12i
9 2 1 73 3
4. z = − + + i −1 − =− − i
4 9 2 36 2
Corrigé exercice 60 :
√ √ √ √ √
1. z = 3 + i 3 2i 3 + 5 = 15 − 6 + i 6 3 + 5 3 = 9 + 11i 3
√ √ √ √ √ √ √
2. z = 2 2 + i 3 3i 3 − 2 = −4 − 9 + i 6 6 − 6 = −13 + 5i 6
√ √ ! √ ! √ √ ! √ √
2 2 1 2 2 1 1 2 2+ 2 2− 2
3. z = −i +i = + +i − = +i
2 2 2 2 4 2 2 4 4 4
√ ! √ √
√ √ √ √
3 6 3 3 6 11
4. z = 2 2−i 3−i 2 =2 6− + i −4 − = − i
2 2 2 2 2
√ √ ! √ ! √ √ √ √ ! √ √
2 2 1 3 2 6 6 2 6+ 2
5. z = − +i − −i = + +i − = +
2 2 2 2 4 4 4 4 4
√ √
6− 2
i
4
Corrigé exercice 61 :
2
1. a = i2 = −1, b = i3 = i2 × i = −1 × i = −i, c = i4 = (i2 ) = (−1)2 = 1,
d = i5 = i4 × i = 1 × i = i.
k
2. Soit k ∈ N. a0 = i4k = (i4 ) = 1k = 1, b0 = i4k+1 = i4k × i = 1 × i = i, c0 = i4k+2 =
i4k × i2 = 1 × (−1) = −1, d0 = i4k+3 = i4k × i3 = 1 × (−i) = −i.
Corrigé exercice 62 :
1. a. z1 = 1 + i + i2 + i3 = 1 + i − 1 − i = 0
b. z2 = i2020 + i2021 + i2022 + i2023 = i2020 (1 + i + i2 + i3 ) = 0
Corrigé exercice 63 :
1. z = (2 + 3i)2 = 4 − 9 + 12i = −5 + 12i
√ 2 √ √
2. z = 1 − i 2 = 1 − 2 − 2i 2 = −1 − 2i 2
2
1 1 3
3. z = i−1 =1− −i= −i
2 4 4
2
2 1 4 1 2 7 2
4. z = + i = − + i= + i
3 2 9 4 3 36 3
Corrigé exercice 64 :
√ !2 √ √
1 3 1 3 3 1 3
1. z = +i = − +i =− +i
2 2 4 4 2 2 2
√ √ !2
2 2 1 1
2. z = −i = − − i = −i
2 2 2 2
√ √ 2 √ √
3. z = 2 3 − i 2 = 12 − 2 − 4i 6 = 10 − 4i 6
Corrigé exercice 65 :
1 1 1 37
1. 3 + i 3− i =9+ =
2 2 4 4
1 2 1 2 2 1 2 1 4 1 61
2. − + i + i = i− i+ =− − =− .
3 5 3 5 5 3 5 3 25 9 225
√ ! √ !
1 3 1 3 1 3
3. −i +i = + =1
2 2 2 2 4 4
√ ! √ ! √ ! √ !
1 3 3 1 1 3 1 3 1 3
4. i− + i = i− i+ = − − = −1
2 2 2 2 2 2 2 2 4 4
√ √ ! √ √ ! √ √ ! √ √ !
2 2 2 2 2 2 2 2
5. − −i i − =− +i i −
2 2 2 2 2 2 2 2
√ √ ! √ √ !
2 2 2 2 1 1
= +i −i = + =1
2 2 2 2 2 2
√ √ ! √ √ ! √ √ ! √ √ !
3 3 3 3 3 3 3 3
6. 2i − − − 2i =− + 2i 2i −
3 2 2 3 2 3 3 2
√ √ ! √ √ !
3 3 3 3 3 4×3 75 25
= + 2i − 2i = + = =
2 3 2 3 4 9 36 12
Corrigé exercice 66 :
1. z = (1 − i)3 = 13 − 3 × 12 × i + 3 × 1 × i2 − i3 = 1 − 3i − 3 − (−i) = −2 − 2i
3 3 2
1 1 1 1 1 1 26 2
2. z = −i = −3× × i + 3 × × i2 − i3 = − i−1+i = − + i
3 3 3 3 27 3 27 3
Corrigé exercice 67 :
1. z = (1 + i)5 = 1 + 5i + 10i2 + 10i3 + 5i4 + i5 = 1 + 5i − 10 − 10i + 5 + i = −4 − 4i
4. z = (2 + i)5 = 25 + 5 × 24 × i + 10 × 23 × i2 + 10 × 22 × i3 + 5 × 2 × i4 + i5
= 32 + 80i − 80 − 40i + 10 + i = −38 + 41i
Corrigé exercice 68 :
0
1. (u + v)0 = 1 et u0−0 v 0 = 1 donc R0 est vraie.
0
k k
a. (u + v)k+1 = (u + v) (u + v)k = (u + v) uk−p v p par hypothèse de ré-
P
2.
p=0 p
P k k−p p
k P k k−p p
k
currence, d’où (u + v)k+1 = u u v + v u v .
p=0 p p=0 p
P k k−p+1 p P k k−p p+1
k k
b. On en déduit alors que (u + v)k+1 = u v + u v d’où
p=0 p p=0 p
k k k k
(u + v)k+1 = uk+1−p v p + uk−p v p+1 .
P P
p=0 p p=0 p
c. On procède à un changement d’indice (p par p − 1) dans la deuxième somme
et on remarque que si p − 1 varie de 0 à k, alors p varie de 1 à k + 1.
P k k+1−p p P
k k+1 k
Ainsi (u + v)k+1 = u v + uk−(p−1) v (p−1)+1
p=0 p p=1 p−1
k k k+1 k
uk+1−p v p + uk+1−p v p .
P P
=
p=0 p p=1 p−1
d. D’après la question précédente, on a :
0 k k k k k
(u + v)k+1 = uk+1 v 0 + uk+1−p v p + uk+1−p v p + u0 v k+1 .
P P
0 p=1 p p=1 p−1 k
k k+1 0 k+1
Or = et = , d’où :
k k+1 0 0
k + 1 k+1 0 P k k k k + 1 0 k+1
(u + v)k+1 = u v + + uk+1−p v p + u v .
0 p=1 p p−1 k+1
k+1 k k
Enfin, comme = + (formule de Pascal),
p p p−1
k + 1 k+1 0 k + 1 k+1−p p
k k + 1 0 k+1
alors (u + v)k+1 =
P
u v + u v + u v ,
0 p=1 p k+1
P k + 1 k+1−p p
k+1
c’est-à-dire (u + v)k+1 = u v .
p=0 p
3. Ainsi, R0 est vraie et, lorsque Rk est vraie pour un entier naturel non nul k, alors
Rk+1 est vraie aussi. On en déduit par récurrence que, pour tout n ∈ N, Rn est
vraie.
Corrigé exercice 69 :
R et I sont des variables qui contiennent respectivement la partie réelle et la partie ima-
ginaire de la somme z1 + z2 . Un algorithme en langage naturel permettant de déterminer
la valeur de ces variables est le suivant.
R ← a1 + a2
I ← b1 + b2
Corrigé exercice 70 :
R et I sont des variables qui contiennent respectivement la partie réelle et la partie ima-
ginaire de la somme z1 × z2 . Un algorithme en langage naturel permettant de déterminer
la valeur de ces variables est le suivant.
R ← a1 a2 − b 1 b 2
I ← a1 b 2 + a2 b 1
Corrigé exercice 71 :
1. L’affirmation est fausse car i2 = −1.
2. C’est vrai car (1 + i)(3 + 3i) = 3(1 + i)2 = 3(1 − 1 + 2i) = 3 × 2i = 6i.
3. C’est vrai car (2i − 1)2 + 2(2i − 1) + 5 = −3 − 4i − 2 + 4i + 5 = 0.
√ 2 √ √ √
4. L’affirmation est fausse car 2 − i 3 +4 2 − i 3 +7 = 1−4i 3+4−16i 3+7 =
√
12 − 20i 3 6= 0.
Corrigé exercice 72 :
1. L’affirmation est vraie car z = (2 − i) + 3i(i − 2) = 2 − i − 3 − 6i = −1 − 7i, d’où
Re(z) = −1.
2. C’est vrai car z1 = −1 − 7i, z2 = −2 + i + 6i − 3 = −5 + 7i et Im(z1 ) = −7 et
Im(z2 ) = 7 sont bien opposés.
3. C’est faux car z1 = (2 + i)(3 − i) = 6 + 1 + i(−2 + 3) = 7 + i, z2 = (i − 2)(i + 3) =
−1 − 6 + i(3 − 2) = −7 + i, et Re(z1 ) = 7 6= −7 = Re(z2 ).
4. C’est faux car z = (2 + i)2 = 4 − 1 + 4i = 3 + 4i ∈
/ R.
Corrigé exercice 73 :
( (
Re(z1 ) = −Re(z2 ) a(a − 1) = −a + 1
1. C’est faux car z1 = −z2 ⇔ ⇔ ⇔
Im(z1 ) = −Im(z2 ) b2 + 1 = −2b
( ( ( (
a2 − a = −a + 1 a2 = 1 a=1 a = −1
2
⇔ 2
⇔ ou .
b + 2b + 1 = 0 (b + 1) = 0 b = −1 b = −1
Il existe donc deux couples remplissant cette condition.
Corrigé exercice 74 :
1 1
1. 8z + 5i = 3 − z + 2i ⇔ 9z = 3 − 3i ⇔ z = + i
3 3
2. 2i + 3z = i(4 − iz) ⇔ 2i + 3z = 4i + z ⇔ 2z = 2i ⇔ z = i
1 4
3. 3z + 2i = 2i(iz − 1) + 1 ⇔ 3z + 2i = −2z − 2i + 1 ⇔ 5z = −4i + 1 ⇔ z = − i
5 5
4. (1+i)z−i = (2i+1)(1+iz)+2 ⇔ z+iz−i = 2i−2z+1+iz+2 ⇔ 3z = 3i+3 ⇔ z = 1+i
Corrigé exercice 75 :
(
z1 + 2z2 = 2 − 4i(L1 )
1. . On résout par combinaison. (L1 ) + 2 × (L2 ) ⇔ 5z1 =
2z1 − z2 = −1 + 7i(L2 )
10i ⇔ z1 = 2i et −2 × (L1 ) + (L2 ) ⇔ −5z2 = −5 + 15i ⇔ z2 = 1 − 3i. D’où
S = {(2i; 1 − 3i)}.
3z1 + 2z2 = −4 + 11i(L1 )
2. 9 . On résout par combinaison. (L1 )+2×(L2 ) ⇔ 13z1 =
5z1 − z2 = − + 14i(L2 )
2
13 1
−13 + 39i ⇔ z1 = −1 + 3i et 5 × (L1 ) − 3 × (L2 ) ⇔ 13z2 = − + 13i ⇔ z2 = − + i.
2 2
1
D’où S = −1 + 3i; − + i .
2
(
2z1 + 3z2 = 3 − i(L1 )
3. . On résout par combinaison. 5×(L1 )−3×(L2 ) ⇔ z1 = −2i
3z1 + 5z2 = 5 − i(L2 )
et 3 × (L1 ) − 2 × (L2 ) ⇔ −z2 = −1 − i ⇔ z2 = 1 + i. D’où S = {(−2i; 1 + i)}.
3z1 + 2z2 = 3 (L1 )
4. 2 . On résout par combinaison. (L1 ) − 2 × (L2 ) ⇔ −z1 =
1
2z1 + z2 = 1 − i(L2 )
2
1 1 3 1 3
− + i ⇔ z1 = − i et 2 × (L1 ) − 3 × (L2 ) ⇔ z2 = i. D’où S = − i; i .
2 2 2 2 2
Corrigé exercice 77 :
1. z1 = 10 − (2 + 3i) = 10 − 2 − 3i = 8 − 3i = 8 + 3i
Corrigé exercice 78 :
1 1 1 1
C’est vrai car − = 3 + 2i ⇔ = −3 − 2i ⇔ z = ⇔z=
z z −3 − 2i −3 + 2i
−3 − 2i 3 2
⇔z= ⇔ z = − − i.
(−3)2 + 22 13 13
Corrigé exercice 79 :
1. a = 0 = 0
2. b = i = −i
3. c = (−i) = i
4. d = (1 + i) = 1 − i
5. e = (1 − i) = 1 + i
6. f = (3 + 2i) = 3 − 2i
1 1
7. g = − 2i = + 2i
2 2
√ ! √
2 √ 2 √
8. h = + 2i 2 = − 2i 2
2 2
Corrigé exercice 80 :
1. a = 3(1 + i) − 2i(1 − 2i) = 3 + 3i − 2i − 4 = −1 + i donc a = −1 − i.
√ √ √ √ √ √ √ √
2. b = √2(1 −√i) + 2i 2(1 + i) = 2 − i 2 + 2i 2 − 2 2 = − 2 + i 2 donc
b = − 2 − i 2.
3 1 1 3 3 1 5 1 5 1
3. c = i 1 + i − (2i + 1) = i − − i − = − + i donc c = − − i.
2 2 2 2 4 2 4 2 4 2
√ √ √ √ √ √ √
√
2 1 1 2 2 2 2 3 2 2
4. d = + i −i (2 + i) = +i −i 2+ = − 3i donc
2
√ 2 √2 2 4 4 2 4 4
3 2 2
d= + 3i .
4 4
Corrigé exercice 81 :
1. a = (1 + i)(2 − 3i) = 2 + 3 + i(−3 + 2) = 5 − i donc a = 5 + i.
Corrigé exercice 82 :
1. a = (1 + i)2 = 1 − 1 + 2i = 2i donc a = −2i.
3. c = (1 + i)(1 − i) = 12 − i2 = 2 donc c = c = 2.
√ √ √ √ √ √ √ √ √ 2 √ 2
4. d = 2−i 3 i 3+ 2 = 2−i 3 2+i 3 = 2 + 3 = 2+3 =
5 donc d = d = 5.
Corrigé exercice 83 :
1. a = (2 − i)3 = 23 − 3 × 22 × i + 3 × 2 × i2 − i3 = 8 − 12i − 6 + i = 2 − 11i donc
a = 2 + 11i.
√ 4 √ 4 √ 3 √ 2 √
2. b = 2 + 2i = 2 + 4 × 2 × 2i + 6 × 2 × (2i)2 + 4 × 2 × (2i)3 + (2i)4
√ √ √ √
= 4 + 16i 2 − 48 − 32i 2 + 16 = −28 − 16i 2 donc b = −28 + 16i 2.
4 2 3 4
1 4 3 1 2 1 1 1
3. c = 2i − = (2i) − 4 × (2i) × + 6 × (2i) × − 4 × 2i × +
2 2 2 2 2
1 161 161
= 16 + 16i − 6 − i + = + 15i donc d = − 15i.
16 16 16
Corrigé exercice 84 :
1 1 1 1 1
1. a = = × = × (−i) = − i
3i 3 i 3 3
1 1 × (2 − i) 2−i 2 1
2. b = = = 2 = − i
2+i (2 + i)(2 − i) 2 + 12 5 5
1 1 −3 − 2i 3 2
3. c = = = 2 2
=− − i
2i − 3 −3 + 2i (−3) + 2 13 13
√ √ √ √
1 3−i 2 3 2
4. d = √ √ = √ 2 √ 2 = −i
3+i 2 3 + 2 5 5
Corrigé exercice 85 :
√ √
1 1 − 3 − 3i 3 1
1. a = √ = √ = √ 2 =− − i
3i − 3 − 3 + 3i − 3 + 32 12 4
√
1 3 √
1 −i
2. b = √ = 2 2 ! = −i 3 1
1 3 2 √ 2 2 2
+i 1 3
2 2 +
2 2
√ √
1 2 2+i 2 2 1
3. c = √ = √ 2 = + i
2 2−i 2 2 + (−1)2 9 9
√ √
2 2 √ √
1 − +i 2 2
4. d = √ √ = 2 2 !2 = − +i
2 2 √ !2 √ 2 2
− −i 2 2
2 2 − + −
2 2
Corrigé exercice 86 :
3i 3i(2 − i) 6i + 3 3 6
1. a = = 2 2
= = + i
2+i 2 +1 5 5 5
Corrigé exercice 87 :
√ √ √ √ √ √ √ √ √ √
2+i 3 2 + i 3 (2 − i) 2 2+ 3+i 2 3− 2 2 2+ 3
1. a = = = = +
√ 2√+ i 22 + 12 5 5
2 3− 2
i
5
√ √ √ √ √ √
2i − 2 2i − 2 (3 − i) 2−3 2+i 6+ 2 2−3 2 6+ 2
2. b = = = = +i
3+i 32 + 12 10 10 10
√ ! √ √ !
√ 1 3 1 3 1 3
1 3 −i (−1 − i) − − +i − + √
−i 2 2 2 2 2 2 3+1
3. c = 2 2 = = =− +
2 2
√ −1 + i (−1) + 1 2 4
3−1
i
4
√ √ ! √ !
√ √ 2 2 3 1
2 2 +i − + i √ √ √ √
+i 2 2 2 2 2 + 6 2 − 6
4. d = 2√ 2 =
√ !2 =− +i
3 1 3 1
2 4 4
− − i − + −
2 2 2 2
Corrigé exercice 88 :
Soient z = a + ib et z 0 = a0 + ib0 deux nombres complexes avec a, b, a0 et b0 des réels.
Corrigé exercice 89 :
Soient z et z 0 deux nombres complexes avec z 0 6= 0.
On suppose connu que le produit des conjugués et le conjugué du produit (cette propriété
est démontrée dans l’exercice 88).
1 1
Montrons de plus que 0 = . Pour ce faire, posons z 0 = x + iy avec x et y des réels.
z z0
1 1 x + iy x y
Alors, d’une part, 0 = = = 2 2
+i 2 et, d’autre part,
z x − iy (x − iy)(x + iy) x +y x + y2
1 x y x y 1 1
0
= x + iy = 2 −i 2 = 2 +i 2 . D’où 0 = .
z x +y 2 x +y 2 x +y 2 x +y 2
z z0
z 1
Ainsi, en combinant la propriété du produit et de l’inverse, on obtient que 0 = z × 0 =
z z
1 1 z
z× = z × 0 = 0.
z0 z z
Corrigé exercice 90 :
1. Soit n ∈ N. On note Pn la proposition : « (z n ) = (z)n ».
On souhaite démontrer que Pn est vraie pour tout n ∈ N.
Initialisation : Si n = 0.
(z 0 ) = 1 = 1, car 1 est un réel, et (z)0 = 1 donc (z 0 ) = (z)0 .
On en déduit que P0 est vraie.
Hérédité : On considère un entier naturel k quelconque tel que Pk est vraie, autre-
ment dit tel que (z k ) = (z)k . On souhaite démontrer que Pk+1 est vraie, autrement
dit que (z k+1 ) = (z)k+1 .
On a (z k+1 ) = z k × z = (z k ) × z d’après la propriété zz 0 = z × z 0 valable pour tous
nombres complexes z et z 0 , et on en déduit alors, par hypothèse de récurrence, que
(z k+1 ) = (z)k × z = (z)k+1 .
Conclusion : Ainsi, P0 est vraie et, lorsque Pk est vraie pour un entier k quelconque,
alors Pk+1 est aussi vraie. D’après le principe de récurrence, on en déduit que, pour
tout n ∈ N, Pn est vraie.
1
2. a. Soit n un entier négatif. Alors z −n = .
zn
b. Comme n est un entier négatif, alors −n ∈ N donc, d’après la question 1., on
−n −n −n −n 1 1 1
a (z ) = (z) . Or, d’après 2.a., (z ) = (z) ⇔ n
= n ⇔ =
z (z) (z n )
1 1 1
n car si z 6= 0, alors = , démontrée dans l’exercice 89. On en déduit
(z) z z
n n
alors que (z ) = (z) .
3. On conclut alors que, pour tout z ∈ C et pour tout n ∈ N, (z n ) = (z)n et, pour tout
z ∈ C∗ et pour tout n ∈ Z, (z n ) = (z)n .
Corrigé exercice 91 :
R et I sont des variables qui contiennent respectivement la partie réelle et la partie
imaginaire du conjugué z avec z = a + ib. Un algorithme en langage naturel permettant
de déterminer la valeur de ces variables est le suivant.
R←a
I ← −b
Corrigé exercice 92 :
1 1 a − ib a −b
Soit z = a+ib avec a et b réels. Alors, si z 6= 0, = = 2 2
= 2 2
+i 2 .
z a + ib a +b a +b a + b2
On peut alors écrire la fonction suivante, d’arguments a et b, qui retourne respectivement
1
dans les variables R et I la partie réelle et la partie imaginaire de .
z
Fonction inverse(a,b) :
Si a = 0 et b = 0 :
Afficher « 0 n’a pas d’inverse.»
Sinon
R ← a/(a2 + b2 )
I ← −b/(a2 + b2 )
Retourner R et I
Corrigé exercice 93 :
z1 a + ib
Soient z1 = a + ib et z2 = c + id avec a, b, c et d réels. Alors, si z2 6= 0, = =
z2 c + id
(a + ib) (c − id) ac + bd bc − ad
2 2
= 2 2
+i 2 .
c +d c +d c + d2
On peut alors écrire la fonction suivante, d’arguments a, b, c et d, qui retourne respecti-
a + ib
vement dans les variables R et I la partie réelle et la partie imaginaire de .
c + id
Fonction quotient(a,b,c,c) :
Si c = 0 et d = 0 :
Alors afficher « Le quotient n’existe pas.»
Sinon
R ← (ac + bd)/(c2 + d2 )
I ← (bc − ad)/(c2 + d2 )
Retourner R et I
Corrigé exercice 94 :
3i 3i(3 − i)
1. iz + 3(z − i) = 0 ⇔ iz + 3z − 3i = 0 ⇔ (3 + i)z = 3i ⇔ z = ⇔z= 2 ⇔
3+i 3 + 12
9i + 3 3 9 3 9
z= ⇔z= + i d’où SC = + i .
10 10 10 10 10
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43
Livre du professeur - Mathématiques Tle Expertes - Chapitre 1 - Nombres complexes, point de vue
algébrique
4 4(5 − i) 20 − 4i
2. (4 + i)z = 4 − z ⇔ (4 + i + 1)z = 4 ⇔ z = ⇔z= 2 2
⇔z= ⇔
5+i 5 +1 26
10 2 10 2
z= − i d’où SC = − i .
13 13 13 13
1+i (1 + i) (1 − 4i)
3. (2i+1)z = 1+i−2iz ⇔ (2i+1+2i)z = 1+i ⇔ z = ⇔z= ⇔
1 + 4i 12 + 42
1 + 4 + i(−4 + 1) 5 3 5 3
z= ⇔z= − i d’où SC = − i .
17 17 17 17 17
z+1
4. = 3i est définie si, et seulement si, z 6= 2.
z−2
z+1 −1 − 6i
Et, pour z 6= 2, = 3i ⇔ z + 1 = 3iz − 6i ⇔ (1 − 3i)z = −1 − 6i ⇔ z =
z−2 1 − 3i
(−1 − 6i)(1 + 3i) −1 + 18 + i(−3 − 6) 17 9
⇔z= ⇔z= ⇔z= − i qui est bien
12 + (−3)2 10
10 10
17 9 17 9
une solution car − i 6= 2. D’où SC = − i .
10 10 10 10
Corrigé exercice 95 :
2+i 2−i (2 − i)(5 + 2i)
1. (5 + 2i)z − 2 = i ⇔ z = ⇔ z = ⇔ z = ⇔ z =
5 + 2i − 2i
5 52 + (−2)2
10 + 2 + i(4 − 5) 12 1 12 1
⇔z= − i d’où SC = − i .
29 29 29 29 29
−1 − 2i
2. 2i(1−2z)+z = iz−1 ⇔ 2i−4iz+z−iz = −1 ⇔ (1−5i)z = −1−2i ⇔ z = ⇔
1 − 5i
−1 + 2i (−1 + 2i)(1 − 5i) −1 + 10 + i(5 + 2) 9 7
z= ⇔z= ⇔ z = ⇔ z = + i
1 + 5i 12 + 52 26 26 26
9 7
d’où SC = + i .
26 26
3. 2iz−i = 2(z−5)+i ⇔ 2iz−i = 2z−10+i ⇔ (2i−2)z = −10+2i ⇔ (i−1)z = −5+i ⇔
−5 + i −5 − i (−5 − i)(−1 + i) 5 + 1 + i(−5 + 1)
z = ⇔z = ⇔z = 2 2
⇔z = ⇔
−1 + i −1 − i (−1) + (−1) 2
z = 3 − 2i d’où SC = {3 − 2i}.
z − 2i
4. + 1 + i = 0 est définie si, et seulement si, z 6= 1, c’est-à-dire si, et seulement
z−1
z − 2i
si, z 6= 1. Et, pour z 6= 1, + 1 + i = 0 ⇔ z − 2i = (z − 1)(−1 − i) ⇔ z − 2i =
z−1
1 + 3i 1 − 3i (1 − 3i)(2 + i)
−z + 1 − iz + i ⇔ (2 + i)z = 1 + 3i ⇔ z = ⇔z= ⇔z=
2+i 2−i 22 + 12
2 + 3 + i(1 − 6)
⇔z= ⇔ z = 1 − i, qui est bien une solution car 1 − i 6= 1. D’où
5
SC = {1 − i}.
Corrigé exercice 96 :
On note z = a + ib avec a et b réels. On peut alors écrire z = a − ib.
a
a =
(
z a b 2 a=0
1. z = ⇔ a + ib = − i ⇔ ⇔ d’où SC = {0}.
2 2 2 b = − b b=0
2
( (
a − 2 = 2a a = −2
2. z − 2 = 3i + 2z ⇔ a + ib − 2 = 3i + 2(a − ib) ⇔ ⇔ d’où
b = 3 − 2b b=1
SC = {−2 + i}.
z 1 (a + ib)(−1 − i) 1−i −a + b + i(−a − b)
3. − iz = ⇔ − i(a − ib) = ⇔ −
i−1 i+1 ( (−1)2 + 12 ( 12 + 12
( 2
1−i −a − b = 1 a + b = −1 a=1
ia − b = ⇔ ⇔ ⇔ d’où SC =
2 −3a − b = −1 3a + b = 1 b = −2
{1 − 2i}.
2 2
zz = 2z − 1 ⇔ (a + ib)(a
4. ( ( + ib) = 2(a + ib) −(1 ⇔ a + b = 2a(+ 2ib − 1 ⇔
a2 + b2 = 2a − 1 a2 − 2a + 1 = 0 (a − 1)2 = 0 a=1
⇔ ⇔ ⇔ d’où
2b = 0 b=0 b=0 b=0
SC = {1}.
Corrigé exercice 97 :
On note z = a + ib avec a et b réels. On peut alors écrire z = a − ib.
1. z = z ⇔ a + ib = a − ib ⇔ b = 0 ⇔ z ∈ R. Donc SC = R.
5. z 2 = zz ⇔ z(z − z) = 0 ⇔ z = 0 ou z = z. Donc SC = R.
Corrigé exercice 98 :
On pose z1 = a + ib et z2 = a0 + ib0 .
1 1 0 1 0
a+a +i b+b =2
z1 + z2 = 2
2 2 2
1. 1 ⇔
z1 + iz2 = 0 1 0 0 1
a+b +i a − b =0
2 2 2
1
a + a0 = 2
2 a=2
1 b − b0 = 0
b = 2
⇔ 21 ⇔ d’où z1 = 2 + 2i et z2 = 1 − i.
a + b0 = 0 a0 = 1
2
0
b = −1
a0 − 1 b = 0
2
2. Une autre possibilité est de prendre le conjugué des deux membres de la deuxième
ligne de ce système. En effet :
z1 + 2z2 = z1 + 2z2 = z1 + 2z2 et 2 = 2.
( (
3z1 − 2z2 = 4i − 2 3z1 − 2z2 = 4i − 2 : (L1 )
⇔
z1 + 2z2 = 2 z1 + 2z2 = 2 : (L2 )
(
(L1 + L2 ) : 4z1 = 4i z1 = i
⇔ ⇔ 1 .
(L1 − 3 × L2 ) : −8z2 = 4i − 8 z2 = 1 − i
2
1
Et donc SC = i; 1 − i .
2
( (
z1 − z2 = 3 − 4i z1 − z2 = 3 − 4i 14 7 5 5
3. ⇔ d’où SC = −i ; +i .
z1 + 2z2 = 8 − i z1 + 2z2 = 8 + i 3 3 3 3
( (
6z1 − 3z2 = 12 + i 6z1 − 3z2 = 12 + i 1
4. ⇔ d’où SC = 2 − i; −i .
3z1 − z2 = 6 3z1 − z2 = 6 3
Corrigé exercice 99 :
1. C’est vrai car z1 + z2 = z1 + z2 = 1 + 3i + 3 − 2i = 4 + i.
4 + 2i (4 + 2i)(1 + i) 4 − 2 + i(4 + 2) 2 + 6i
3. C’est vrai car = 2 2
= = = 1 + 3iet le
1−i 1 + (−1) 2 2
conjugué de 1 + 3i est 1 − 3i.
4
4. C’est faux car (1 + i)3 = 13 + 3i + 3i2 + i3 = 1 + 3i − 3 − i = −2 + 2i et =
1+i
4(1 − i) 4(1 − i)
= = 2(1 − i) = 2 − 2i. Ces deux nombres complexes ne sont donc
12 + 12 2
pas conjugués (ils sont par contre opposés).
1. z1 = z + z = 2Re(z) = 2a ∈ R
2. z2 = z − z = 2iIm(z) = 2ib ∈ iR
z−z 1 b
6. z6 = = = i ∈ iR
z+z z5 a
z 2 + (z)2 z3
7. z7 = = 2 ∈R
z×z a + b2
z 2 − (z)2 z4
8. z8 = = 2 ∈ iR
z×z a + b2
2 1 2 1 1 1 1 1
5. z + = 0 ⇔ z = − ⇔ z = − i ou z = i, d’où SC = − i; i .
4 4 2 2 2 2
√ √ ( √ √ )
1 1 3 3 3 3
6. z 2 + = 0 ⇔ z 2 = − ⇔ z = −i ou z = i , d’où SC = −i ;i .
3 3 3 3 3 3
√ √ ( √ √ )
11 11 11 11 11 11
7. z 2 + = 0 ⇔ z2 = − ⇔ z = i ou z = −i , d’où SC = −i ;i .
4 4 2 2 2 2
r r √ √
3 3 3 3 6 6
8. z 2 + = 0 ⇔ z 2 = − ⇔ z = −i ou z = i ⇔z=i ou z = −i , d’où
2( √ √ ) 2 2 2 2 2
6 6
SC = −i ;i .
2 2
10 − 50i
donc l’équation admet deux solutions complexes conjuguées : z1 = et
50
10 + 50i
z2 = z1 = . Ces deux solutions conviennent car elles sont différentes de 0.
50
1 1
Ainsi, SC = − i; + i .
5 5
2 7 2 7
8. 4
+ 2 = −3 est définie pour z 6= 0. Et, pour z 6= 0, 4 + 2 = −3 ⇔ 3z 4 +7z 2 +2 =
z z z z
0 ⇔ 3t2 + 7t + 2 = 0 de discriminant ∆ = 72 − 4 × 3 × 2 = 25 > 0 donc l’équation
−7 − 5
3t2 + 7t + 2 = 0 admet deux solutions réelles distinctes : t1 = = −2 et
6
−7 + 5 1 2 7 1 √
t2 = = − . Ainsi 4 + 2 = −3 ⇔ z 2 = −2 ou z 2 = − ⇔ z = −i 2 ou
6 3√ z √z ( √3 √ )
√ 3 3 √ √ 3 3
z = i 2 ou z = −i ou z = i . Ainsi SC = −i 2; i 2; −i ;i .
3 3 3 3
21 21
5. z 3 − 4z = est définie pour z 6= 0. Et, si z 6= 0, z 3 − 4z = ⇔ z 4 − 4z 2 − 21 =
z z
0 ⇔ t2 − 4t − 21 = 0 de discriminant ∆ = (−4)2 − 4 × 1 × (−21) = 100 > 0 donc
4 − 10
l’équation t2 −4t−21 = 0 admet deux solutions réelles distinctes : t1 = = −3
2
4 + 10 21 √
et t2 = = 7. Ainsi, z 3 − 4z = ⇔ z 2 = −3 ou z 2 = 7 ⇔ z = −i 3 ou
√ 2 √ √ z √ √ √ √
z = i 3 ou z = − 7 ou z = 7. Ainsi, SC = −i 3; i 3; − 7; 7 .
1 3 3 1 3
6. z = z + est définie pour z 6= 0. Et, si z 6= 0, z 3 = z + ⇔ z 4 − 4z 2 − 12 =
4 z 4 z
0 ⇔ t2 − 4t − 12 = 0 de discriminant ∆ = (−4)2 − 4 × 1 × (−12) = 64 > 0 donc
4−8
l’équation t2 − 4t − 12 = 0 admet deux solutions réelles distinctes : t1 = = −2
2
4+8 1 3 √
et t2 = = 6. Ainsi, z 3 = z + ⇔ z 2 = −2 ou z 2 = 6 ⇔ z = −i 2 ou
√ 2 √ 4√ z √ √ √ √
z = i 2 ou z = − 6 ou z = 6. Ainsi, SC = −i 2; i 2; − 6; 6 .
7. z 5 − 2z = 4z 3 + 3z ⇔ z 5 − 4z 3 − 5z = 0 ⇔ z(z 4 − 4z 2 − 5) = 0 ⇔ z = 0 ou
z 4 − 4z 2 − 5 = 0. Or z 4 − 4z 2 − 5 = 0 ⇔ t2 − 4t − 5 = 0 ⇔ t = −1 √
ou t = 5. Ainsi
√
4 2 2 2
z − 4z − 5 = 0 ⇔ z √= −1 √ ou z = 5 ⇔ z = −i ou z = i ou z = − 5 ou z = 5.
D’où SC = −i; i; 0; − 5; 5 .
d ← b2 − 4ac
Si d = 0 :
Afficher « L’équation a une solution réelle. »
Afficher −b/2a
Sinon si d > 0 :
Afficher « L’équation a deux solutions réelles. »
√ √
Afficher (−b − d)/2a et (−b + d)/2a
Sinon
Afficher « L’équation a deux solutions complexes conjuguées. »
√ √
Afficher (−b − i −d)/2a et (−b + i −d)/2a
2. On peut définir une fonction trinome sous Python qui prend en arguments les réels
a, b et c et retourne le nombre de solutions dans C et leurs valeurs.
√ √ √ √ √ √
2 2 2 2 2 2
et z2 = − +i , ou z1 = − +i et z2 = − −i .
2 2 2 2 2 2
5. P (z) = z 5 + 3z 3 + z 2 + 3 = z 3 (z 2 + 3) + (z 2 + 3) = (z 2 + 3)(z 3 + 1)
√ √
= z − i 3 z + i 3 (z 3 − (−1)3 )
√ √
= z − i 3 z + i 3 (z + 1)(z 2 − z + 1)
√ ! √ !
√ √ 1 3 1 3
= z − i 3 z + i 3 (z + 1) z − + i z− −i
2 2 2 2
√ 2
car le trinôme z 2 − z + 1 de discriminant ∆ = (−1)2 − 4 × 1 × 1 = −3 = i 3 < 0
admet deux racines complexes conjuguées :
√ √ √
1−i 3 1 3 1 3
z1 = = −i et z2 = z2 = + i .
2 2 2 2 2
6. P (z) = z 5 −z 4 +5z 3 −5z 2 +4z−4 = z 4 (z−1)+5z 2 (z−1)+4(z−1) = (z−1)(z 4 +5z 2 +
4) = (z − 1)(z 2 + 1)(z 2 + 4) car, en posant t = z 2 , z 4 + 5z 2 + 4 = 0 ⇔ t2 + 5t + 4 = 0
de discriminant ∆ = 52 − 4 × 1 × 4 = 9 > 0 et admettant donc deux racines réelles
distinctes : −1 et −4.
Donc P (z) = (z − 1)(z + i)(z − i)(z + 2i)(z − 2i).
√
−3 − 13
(−1) = 13 > 0 donc z 2 + 3z − 1 admet deux racines réelles distinctes :
√ ( √ √ √ √ ) 2
−3 + 13 1 − 5 1 + 5 −3 − 13 −3 + 13
et . En conclusion, SC = ; ; ; .
2 2 2 2 2
c. Soit −2 < α < 2. D’après la question 2.a., cela signifie que (E) a un dis-
criminant strictement négatif, donc que (E) admet deux solutions complexes
conjuguées. Or, une équation polynomiale de degré 2 admet au plus deux solu-
1
tions et, d’après la question 3.b., si u est solution de (E), alors aussi. Ainsi,
u
(E) admet deux racines complexes à la fois inverses et conjuguées.
4. En conclusion :
b b
• Si < −2 ou > 2, alors P admet deux racines réelles distinctes.
a a
b
• Si −2 < < 2, alors P admet deux racines complexes conjuguées et inverses
a
l’une de l’autre.
b b 1 b
• Si = −2, alors P admet une racine réelle − = − × = 1.
a 2a 2 a
b b 1 b
• Si = 2, alors P admet une racine réelle − = − × = −1.
a 2a 2 a
4. On utilise les résultats des questions précédentes puisque ce polynôme est symé-
1 1 1
trique. (E) : 2z 3 +z 2 +z+2 = 0 ⇔ z 3 + z 2 + z+1 = 0 donc α = ∈ ]−1; 3[. D’après
2 2 2
les questions précédentes, l’équation (E) admet doncune unique solution
réelle : z =
1
−1. De plus, d’après la question 3.b., (E) ⇔ (z + 1) z 2 − z + 1 = 0. Le trinôme
2
2 √ !2
1 1 15 15
z 2 − z +1 = 0 a pour discriminant ∆ = − −4×1×1 = − = i <0
2 2 4 2
√
1 15 √
−i 1 15
donc il admet deux racines complexes conjuguées : z1 = 2 2 = −i et
√ 2 4 4
1 15
z2 = z1 = + i .
4 4
( √ √ )
1 15 1 15
En conclusion, SC = −1; − i ; +i .
4 4 4 4
10 Exercices de synthèse
Corrigé exercice 135 :
1. Soit z ∈ C une racine de P . Alors P (z) = (z)4 − 8 (z)3 + 41 (z)2 − 128z + 400
donc P (z) = (z)4 − 8 × (z)3 + 41 × (z)2 − 128 × z + 400, car (z)n = z n et
le conjugué d’un réel est lui-même. D’où P (z) = (z)4 − 8 × (z)3 + 41 × (z)2 −
128 × z + 400, car le conjugué d’un produit est le produit des conjugués, donc
P (z) = z 4 − 8z 3 + 41z 2 − 128z + 400, car le conjugué d’une somme est la somme
des conjugués, et on en déduit ainsi que P (z) = P (z) = 0 = 0 car z est racine de P .
En conclusion, si z ∈ C est une racine de P , alors son conjugué z en est une aussi
2. a. Soit b ∈ R. P (ib) = (ib)4 − 8 (ib)3 + 41 (ib)2 − 128 (ib) + 400 = b4 + 8ib3 − 41b2 −
128ib + 400 donc P (ib) = (b4 − 41b2 + 400) + i(8b3 − 128b).
(
b4 − 41b2 + 400 = 0
b. On cherche un réelb tel que P (ib) = 0 ⇔ .
8b3 − 128b = 0
Or, d’une part, en posant b2 = x > 0, on a b4 − 41b2 + 400 = 0 ⇔ x2 −
41x + 400 = 0 de discriminant ∆ = (−41)2 − 4 × 1 × 400 = 81 = 92 > 0. Ainsi,
41 − 9
x2 −41x+400 = 0 admet deux solutions réelles distinctes : x1 = = 16 et
2
41 + 9
x1 = = 25. On en déduit que b4 − 41b2 + 400 = 0 ⇔ b2 = 16 ou b2 = 25.
2
D’autre part, 8b3 − 128b = 0 ⇔ 8b(b2 − 16) = 0 ⇔ b = 0 ou b2 = 16.
Par conséquent, P (ib) = 0 ⇔ b2 = 16 ⇔ b = −4 ou b = 4.
P admet donc exactement deux racines imaginaires pures : −4i et 4i.
1 − 2z 1 − 2z 1 − 2z 1 − 2z
(E) ⇔ = −1 ou = 1 ou = −i ou = i.
z−2 z−2 z−2 z−2
1 − 2z 1 − 2z
Or = −1 ⇔ 1−2z = −z+2 ⇔ z = −1, = 1 ⇔ 1−2z = z−2 ⇔ z = 1,
z−2 z−2
1 − 2z 1 − 2i 4 3 1 − 2z
= −i ⇔ 1 − 2z = −iz + 2i ⇔ z = ⇔ z = − i et =i⇔
z−2 2−i 5 5 z−2
1 + 2i 4 3
1−2z = iz −2i ⇔ z = ⇔ z = + i. Toutes ces valeurs étant différentes de 2,
2+i 5 5
4 3 4 3
on en déduit que l’ensemble des solutions de (E) est SC = −1; 1; + i; − i .
5 5 5 5
3. Comme (E) est une équation du second degré, alors elle admet au maximum deux
solutions dans C.D’après les questions précédentes, l’ensemble des solutions de (E)
1
dans C est SC = ; 3i .
2
4 − 2x + 2y − xy + xy 2y + y 2 − 2x + x2
= + i .
(2 − x)2 + y 2 (2 − x)2 + y 2
−2x + 2y + 4 x2 − 2x + y 2 + 2y
Ainsi, z 0 = x0 + iy 0 avec x0 = et y 0
= .
(2 − x)2 + y 2 (2 − x)2 + y 2
4. Soit M (x; y) distinct de A(2; 0), c’est-à-dire tel que (x; y) 6= (2; 0).
M ∈ E1 ⇔ z 0 ∈ R ⇔ Im(z 0 ) = 0 ⇔ y 0 = 0 ⇔ x2 − 2x + y 2 + 2y = 0 ⇔
(x − 1)2 − 1 + (y + 1)2 − 1 =√0 ⇔ (x − 1)2 + (y + 1)2 = 2. Ainsi, E1 est le cercle de
centre Ω(1; −1) et de rayon 2, privé du point A(2; 0).
5. Soit M (x; y) distinct de A(2; 0), c’est-à-dire tel que (x; y) 6= (2; 0). M ∈ E2 ⇔ z 0 ∈
iR ⇔ Re(z 0 ) = 0 ⇔ x0 = 0 ⇔ −2x + 2y + 4 = 0 ⇔ x − y − 2 = 0. Ainsi, E2 est la
droite d’équation cartésienne x − y − 2 = 0, privée du point A(2; 0).
0 2i − z 2
2. On cherche z = x + iy ∈ C, avec x et y réels, tel que z = 1 ⇔ = 1
z×z+1
2 2 2 2 2 2
⇔ 2i − z = z × z + 1 ⇔ 2i − (x + iy) = x + y + 1 ⇔ 2i − (x (− y + 2ixy) =
1 − xy = 0
x2 +y 2 +1 ⇔ 2i−x2 +y 2 −2ixy = x2 +y 2 +1 ⇔ 2i(1−xy) = 2x2 +1 ⇔ ,
2x2 + 1 = 0
car le seul nombre à la fois imaginaire pur et réel est le nombre 0. Ce système n’a
pas de solution car, pour tout x ∈ R, 2x2 + 1 > 0. Ainsi, il n’existe pas de valeur de
z telle que z 0 = 1.
2i − z 2 2i − z 2 −2i − z 2 2i − z 2
0 0 0
3. a. z ∈ R ⇔ z = z ⇔ = ⇔ = par
z×z+1 z×z+1 z × (z) + 1 z×z+1
compatibilité de la conjugaison avec l’addition, la multiplication et l’opérateur
puissance, d’où z 0 ∈ R ⇔ −2i − z 2 = 2i − z 2 car (z) = z, et donc z 0 ∈ R ⇔
z 2 − z 2 = 4i ⇔ (z − z) (z + z) = 4i.
b. (z + z) (z − z) = 2Re(z) × 2iIm(z) = 2x × 2iy = 4ixy. Ainsi, z 0 ∈ R ⇔
(z + z) (z + z) = 4ixy = 4i ⇔ xy = 1. Par conséquent, M (x; y) ∈ E1 ⇔ z 0 ∈
1 1
R ⇔ xy = 1 ⇔ y = et x 6= 0. Ainsi, E1 est l’hyperbole d’équation y =
x x
avec x 6= 0.
2. Soit (un ) la suite vérifiant u0 = 1, u1 = 2 et, pour tout n ∈ N, un+2 = 4un+1 − 5un .
On résout alors l’équation (2) qui s’écrit, dans ce cas, r2 − 4r + 5 = 0.
Le discriminant de ce trinôme vaut ∆ = (−4)2 − 4 × 1 × 5 = −4 = (2i)2 < 0 donc
4 − 2i
cette équation admet deux solutions complexes conjuguées : r1 = = 2−i
2
et r2 = r1 = 2 + i. Ainsi, il existe (λ; µ) ∈ C2 tel que, pour tout n ∈ N, un =
λ(2 − i)n + µ(2 + i)n
Il ne reste donc plus qu’à déterminer λ et µ. Or u0 = 1 et u1 = 2, d’où
λ + µ = 1
( (
u0 = 1 λ+µ=1 1
⇔ ⇔ 2λ + 2µ = 2 ⇔ λ = µ = .
u1 = 2 λ(2 − i) + µ(2 + i) = 2 2
λ−µ=0
1 1
En conclusion, pour tout n ∈ N, un = (2 + i)n + (2 − i)n .
2 2
1 1 1 1
z2 = f (z1 ) = − i (z1 + 1) = − i (3 − i) = 1 − 2i donc P2 (1; −1).
2 2 2 2
∗ 1 1 1 1
b. Pour tout n ∈ N , zn+1 = f (zn ) = − i (zn +1) = − i (xn + 1 + iyn ),
2 2 2 2
xn + 1 yn y n xn + 1
d’où zn+1 = + +i − .
2 2 2 2
xn + y n + 1 −xn + yn − 1
Ainsi, pour tout n ∈ N∗ , xn+1 = et yn+1 = .
2 2
2. a. On obtient le résultat ci-dessous.
b. Le lieu géométrique décrit par les points Pn semble être une spirale.
q q
3. a. Pour tout n ∈ N, dn = JPn = (xn − xJ ) + (yn − yJ ) = x2n + (yn + 1)2 .
2 2
2
1 1 1 1 1 1 1 1
− + i − + i − − 2 × × i
2 2
⇔ ω = 2 2 = 2 2 = 4 4 2 2 = −i.
1 1 1 1 1
− − i − + −
2 2 2 2 2
Ainsi, il existe un unique nombre ω tel que f (ω) = ω et ω = −i.
b. La distance dn = JPn tend en décroissant vers 0, ce qui signifie que la suite
des points (Pn ) tend vers le point J, d’affixe ω.
Hérédité : Supposons qu’il existe un entier naturel non nul k tel que la propriété
soit vraie. Démontrons qu’elle est vraie au rang k + 1.
On a P (z) = αk+1 z k+1 + . . . + α0 donc, enfactorisant par αk+1 6= 0 par définition
α0
du degré, P (z) = αk+1 z k+1 + . . . + .
αk+1
Par hypothèse, il existe un nombre complexe zk+1 qui est une racine de P . D’après
le cours, il existe un polynôme unitaire Q de degré k tel que, pour tout z ∈ C,
P (z) = αk+1 (z − zk+1 )Q(z).
On constate que, pour tout j ∈ {1; . . . ; k}, P (zj ) = 0 ⇒ Q(zj ) = 0.
En appliquant l’hypothèse de récurrence à Q de degré k, on obtient que Q(z) =
(z − α1 ) . . . (z − αk ) car Q est unitaire.
D’où P (z) = αk+1 (z − z1 ) . . . (z − zk+1 ).
Conclusion : On a montré que la propriété est vraie au rang 1, puis que s’il existe un
rang k non nul tel que la propriété est vraie, alors elle l’est au rang k + 1. D’après
le principe de récurrence, on en déduit que la propriété est vraie pour tout entier
naturel non nul n.
2. On reprend les notations de l’énoncé. En développant, on obtient, pour tout nombre
complexe z, P (z) = αn [z n − (z1 + . . . + zn )z n−1 . . . + (−1)n z1 . . . zn ].
D’où P (z) = αn z n − αn (z1 + . . . + zn )z n−1 + . . . + αn × (−1)n z1 × . . . × zn .
En procédant par identification des coefficients, on obtient que la somme des racines
αn−1 α0
vaut − et que le produit des racines vaut (−1)n .
αn αn
2 2
x − y = a
Ainsi z 2 = α ⇔ 2xy = b .
2 √
x + y 2 = a2 + b 2
√ 1 √
3. a. Par somme, on obtient 2x2 = a + a2 + b2 donc x2 = (a + a2 + b2 ). Or
2
√ √
r
1
a + a2 + b2 ) > 0 donc x = ± (a + a2 + b2 ).
2
1 √ 2
r
Par différence, on obtient de la même manière y = ± ( a + b2 − a).
2
Or on doit avoir 2xy = b > 0, donc x et y sont de même signe.
√ 1 √ 2
r r
1
Une solution est donc donnée par z = (a + a2 + b2 ) + i ( a + b2 − a)
2r 2r
1 √ 1 √ 2
et une autre solution est donnée par z = − (a + a2 + b2 )−i ( a + b2 − a).
2 2
b. Dans le cas où b < 0, les réels x et y être
r doivent être de signes
r contraires. On
1 √ 1 √ 2
a alors deux solutions possibles z = (a + a2 + b2 ) − i ( a + b2 − a)
2 2
√ 1 √ 2
r r
1 2 2
ou z = − (a + a + b ) + i ( a + b2 − a).
2 2
4. a. Ici, b = 2 > 0 donc les formules de la question 3.a. permettent de déterminer
que SC = {1 + i; −1 − i}.
b. Ici, b = −4 < 0 donc les formules de la question 3.b. permettent de déterminer
que SC = {2 − i; −2 + i}.
2
δ = 3 − 4i avec la méthode vue en Partie A. On résout
On cherche alors δ tel que
2x2 = 8
2 2
x − y = 3
( (
2 x=2 x = −2
donc 2xy = 4 ⇔ y=− ⇔ ou .
2 2
x y = 1 y = −1
x +y =5
2
x + y2 = 5
Ainsi, SC = {2 + i; −2 − i}.
− (3i − 4) − (2 + i)
On pose δ = 2 + i. Alors l’équation admet deux solutions : z =
2
− (3i − 4) + (2 + i)
ou z = , c’est-à-dire z = 1 − 2i ou z = 3 − i.
2
Ainsi, SC = {1 − 2i; 3 − i}.