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Livre du professeur - Mathématiques Tle Expertes - Chapitre 1 - Nombres complexes, point de vue

algébrique

Livre du professeur - Mathématiques


Chapitre 1 - Nombres complexes, point de vue
algébrique

Table des matières


1 Informations sur ce chapitre 2

2 Avant de commencer 3
2.1 Corrigés des exercices . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3

3 Activités 6
3.1 Corrigé activité A : Introduction aux nombres complexes : équation de
Bombelli . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
3.2 Corrigé activité B : Résolution dans C d’une équation du second degré à
coefficients réels . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
3.3 Corrigé activité C : Équation polynomiale de degré 4 . . . . . . . . . . . . 9

4 Auto-évaluation 10

5 TP/TICE 12
5.1 Corrigé du TP 1 : Suite de nombres complexes . . . . . . . . . . . . . . . . 12
5.2 Corrigé du TP 2 : Racine carrée d’un nombre complexe . . . . . . . . . . . 15

6 Travailler les automatismes 19


6.1 Exercices à l’oral . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
6.2 Exercices . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20

7 Exercices d’entraînement partie 1 29

8 Exercices d’entraînement partie 2 37

9 Exercices d’entraînement partie 3 48

10 Exercices de synthèse 65

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Livre du professeur - Mathématiques Tle Expertes - Chapitre 1 - Nombres complexes, point de vue
algébrique

1 Informations sur ce chapitre


Le B.O. précise que l’étude des nombres complexes est menée suivant deux lignes direc-
trices : la résolution des équations algébriques et l’étude de problèmes de géométrie et de
trigonométrie.
Du point de vue algébrique, les nombres complexes sont introduits pour permettre la
résolution des équations du second degré à discriminant négatif.
Les automatismes de calcul de somme et de produit de nombres complexes sont travaillés
dans une première partie afin de s’approprier les notions de partie réelle et de partie
imaginaire.
Dans une seconde partie, la notion de nombres complexes conjugués permet de définir
l’inverse d’un nombre complexe non nul et le quotient de deux nombres complexes.
La troisième partie du chapitre aborde la résolution des équations du second degré à
discriminant négatif, puis la résolution des équations polynomiales de degré supérieurs à
2 grâce à la factorisation.
Les exercices proposés sont au départ très calculatoires pour permettre aux élèves de
bien maîtriser les techniques de calcul. Une fois les automatismes acquis, les problèmes
de modélisation, présents plutôt en fin de chapitre, pourront être abordés pour découvrir
plusieurs utilisations des nombres complexes.

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2 Avant de commencer
2.1 Corrigés des exercices
Corrigé exercice 1 :
A(x) = 2 + 4x − 3x − 6x2 = −6x2 + x + 2
9 9
B(x) = 4x2 − 3x − 6x + = 4x2 − 9x +
√ √ 2 √ 2
C = 6 2 + 3 − 4 − 2 = −1 + 5 2

Corrigé exercice 2 :
√ 2 √ √ 2 √ √
A = 2 3 + 2 × 2 3 × 3 + 32 = 22 × 3 = 12 + 12 3 + 9 = 21 + 12 3
√ 2 √ √ √
B= 5 − 2 × 5 × 1 + 12 = 5 − 2 5 + 1 = 6 − 2 5
√ √  √ √  √ 2 √ 2
C= 3+ 2 3− 2 = 3 − 2 =3−2=1
√ √ 2 √ 3 √ 4
D = 14 − 4 × 13 × 2 3 + 6 × 12 × 2 3 − 4 × 1 × 2 3 + 2 3
√ √ √
= 1 − 8 3 + 72 − 96 3 + 144 = 217 − 104 3.

Corrigé exercice 3 :
A(x) = (3x)2 − 2 × 3x × 5 + 52 = 9x2 − 30x + 25
 2
2 1 1 1
B(x) = x + 2 × x × + = x2 + x +
2 4 4
2
C(x) = (2 − 3x)(2 + 3x) = 2 − (3x) = 4 − 9x2
2

D(x) = (x + 1)2 × (x + 1) = (x2 + 2 × x × 1)(x + 1) = (x2 + 2x + 1)(x + 1)


= x3 + x2 + 2x2 + 2x + x + 1 = x3 + 3x2 + 3x + 1
E(x) = (2x)4 − 4 × (2x)3 × 1 + 6 × (2x)2 × 12 − 4 × 2x × 13 + 14
= 16x4 − 32x3 + 24x2 − 8x + 1

Corrigé exercice 4 :
A(x) = (x + 2)2 − 2(x + 2)(x − 1) = (x + 2) (4 − x)
B(x) = (2x)2 − 2 × 2x × 3 + 32 = (2x − 3)2
C(x) = [(x + 1) − (3x + 2)] [(x + 1) + (3x + 2)] = (x + 1 − 3x − 2) (4x + 3) donc C(x) =
− (2x + 1) (4x + 3).

Corrigé exercice 5 :
( ( (
2x + y = 3 2x + 1 − x = 3 x=2
1. ⇔ ⇔ d’où S = {(2; −1)}.
x+y =1 y =1−x y = −1

x = − 1
( (   
2x − 4y = 5 14x = −7 2 1 3
2. ⇔ ⇔ 3 d’où S = − ;− .
3x + y = −3 y = −3 − 3x y = −
 2 2
2
( (
2x + 3y = −1 x=1
3. ⇔ d’où S = {(1; −1)}.
3x − 2y = 5 y = −1

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( (
3x + 4y = −7 x=3
4. ⇔ d’où S = {(3; −4)}.
2x + 3y = −6 y = −4

Corrigé exercice 6 :
1. (x − 2)2 = (1 − 3x)2 ⇔ (x − 2)2 − (1 − 3x)2 = 0
⇔ [(x − 2) − (1 − 3x)] [(x − 2) + (1 − 3x)] = 0
3 1
⇔ (4x − 3)(−2x − 1) = 0 ⇔ 4x − 3 = 0 ou − 2x − 1 = 0 ⇔ x = ou x = − .
  4 2
3 1
D’où S = ;− .
4 2
2. Le discriminant du trinôme 5x2 + 9x − 2 vaut ∆ = 92 − 4 × 5 × (−2)√= 121 = 112 > 0
−b − ∆ −9 − 11
donc l’équation admet deux solutions réelles distinctes x1 = = =
√   2a 2×5
−b + ∆ −9 + 11 1 1
−2 et x2 = = = . D’où S = −2; .
2a 2×5 5 5
3. x2 + 1 = 2x ⇔ x2 − 2x + 1 = 0 ⇔ (x − 1)2 = 0 ⇔ x = 1. D’où S = {1}.

4. x2 − 3x + 1 = 3x2 − 8x − 2 ⇔ 2x2 − 5x − 3 = 0. Le discriminant de ce trinôme


vaut ∆ = √ 49 = 72 > 0 donc l’équation admet
√ deux solutions réelles distinctes
−b − ∆ 5−7 1 −b + ∆ 5+7
x1 = = = − et x2 = = = 3.
2a 2×2 2 2a 2×2
 
1
D’où S = − ; 3 .
2

Corrigé exercice 7 :
−1 est une racine évidente du polynôme car (−1)2 −6×(−1)−7 = 0. On sait que, pour un
b c
trinôme de la forme ax2 + bx + c, les racines x1 et x2 vérifient x1 + x2 = − et x1 x2 = .
a a
−7
Ainsi, puisque x1 = −1, alors −x2 = ⇔ x2 = 7. D’où SR = {−1; 7}.
1

Corrigé exercice 8 :
1. P (−1) = 15 × (−1)3 − (−1)2 − 12 × (−1) + 4 = −15 − 1 + 12 + 4 = 0 donc −1 est
une racine de P .

2. Pour tout x ∈ R, (x + 1)(ax2 + bx + c) = ax3 + (b + a)x2 + (x + b)x + c et


ax3 + (b + a)x2 + (x + b)x + c = 15x3 − x2 − 12x + 4
 

 a = 15 
 a = 15

b + a = −1 
b = −1 − a = −16
⇔ ⇔ .


 c + b = −12 

 c = −12 − b = 4
 
c=4 c=4
Ainsi, pour tout x ∈ R, P (x) = (x + 1)(15x2 − 16x + 4).

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3. P (x) = 0 ⇔ (x + 1)(15x2 − 16x + 4) = 0 ⇔ x + 1 = 0 ou 5x2 − 16x + 4 = 0.


Cette deuxième expression est un trinôme du second degré de discriminant ∆ =
(−16)2 − 4 × 15 × 4 = 16 = 42 > 0 donc l’équation 5x2 − 16x + 4 = 0 admet deux
solutions réelles distinctes :
√ √
−b − ∆ 16 − 4 2 −b + ∆ 16 + 4 2
x1 = = = et x2 = = = .
2a 2 × 15 5 2a 2 × 15 3
 
2 2
D’où S = −1; ; .
5 3

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3 Activités
3.1 Corrigé activité A : Introduction aux nombres complexes :
équation de Bombelli
Questions :
Partie A : Résolution graphique
1. Graphiquement, on observe que la courbe représentative de la fonction f définie sur
R par f (x) = x3 − 15x − 4 admet trois points d’intersection avec l’axe des abscisses.
On peut donc conjecturer que l’équation (1) : x3 − 15x − 4 = 0 admet trois solutions
réelles.

2. Il semble que 4 soit une solution entière de (1). On le vérifie par le calcul : 43 − 15 ×
4 − 4 = 64 − 60 − 4 = 0. 4 est donc bien solution de (1).
Partie B : Résolution algébrique
1. a. Si q = 0 alors (2) ⇔ x3 + px = 0 ⇔ x(x2 + p) = 0 ⇔ x = 0 ou x2 + p = 0.
On distingue alors trois cas suivant les valeurs de p.
• 1er cas : p > 0
Dans ce cas x2 + p = 0 n’a pas de solution dans R.
D’où (2) ⇔ x = 0 et SR = {0}.
• 2ème cas : p = 0
Dans ce cas x2 + p = 0 ⇔ x = 0. D’où (2) ⇔ x = 0 et SR = {0}.
• 3ème cas : p < 0 p p
−p > 0 et on a ainsi
Alors n (2) ⇔ x = 0 ou x = |p| ou x = − |p|. D’où
p p o
SR = − |p|; 0; |p| .
b. Soit f (x) = x3 + px + q. Pour tout réel x non nul, on a f (x) = x(x2 + p) + q.
Comme lim x2 + p = lim x2 + p = +∞ alors, par limite d’un produit, puis
x→+∞ x→−∞
d’une somme, lim f (x) = +∞ et lim f (x) = −∞.
x→+∞ x→−∞

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c. f est une fonction polynôme, elle est donc dérivable, et donc continue, sur
R. D’après la question précédente, pour tout x ∈ R, f (x) ∈ ]−∞; +∞[ qui
contient la valeur 0. Ainsi, par le théorème des valeurs intermédiaires, l’équation
f (x) = 0 admet au moins une solution réelle.
q 2 p3 (−4)2 (−15)3
2. a. Dans ce cas, p = −15 et q = −4 donc + = + = −121 < 0.
4 27 4 27
Comme ce nombre est négatif, sa racine carrée n’est pas définie. La formule de
Cardan ne peut donc pas être utilisée pour l’équation de Bombelli.
√ √ 2
b. Provisoirement, on note −1 le nombre non réel tel que −1 = −1. Ainsi
q 2 p3 √ 2
le calcul effectué à la question précédente donne + = −121 = 11 −1
p √ p 4√ 27
3 3
et on obtient alors x0 = 2 − 11 −1 + 2 + 11 −1.
√ 3 √ √ 2 √ 3
c. 2 − −1 = 23 − 3 × 22 × −1 + 3 × 2 × −1 − −1
√ √ √ √ 2
= 8 − 12 −1 − 6 + −1 = 2 − 11 −1 car −1 = −1
√ 3 √ 2 √ √
donc −1 = −1 × −1 = − −1.
√ 3 √ √ 2 √ 3
Et 2 + −1 = 23 + 3 × 22 × −1 + 3 × 2 × −1 + −1
√ √ √
= 8 + 12 −1 − 6 − −1 = 2 + 11 −1.
√ √
Ainsi x0 = 2 − −1 + 2 + −1 = 4 est une solution entière de l’équation de
Bombelli.

Bilan :
√ 2 √ 2 √ √ p
Par définition −1 = −1. Or −1 = −1 × −1 = −1 × (−1) (car la racine
√ 2 √
carrée d’un produit est le produit des racines carrées) d’où −1 = 1 = 1.
On aboutit donc à l’égalité « −1 = 1 » qui est absurde. On ne peut donc pas écrire ce
nombre de cette manière (d’où la nécessité d’avoir recours à une autre écriture : i, en
l’occurrence).

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3.2 Corrigé activité B : Résolution dans C d’une équation du


second degré à coefficients réels
Questions :
1. ∆ = (−4)2 − 4 × 1 × 13 = −96 < 0 donc le polynôme P n’admet pas de racines
réelles.

2. a. Pour tout z ∈ C, (z − 2)2 + 9 = z 2 − 4z + 4 + 9 = z 2 − 4z + 13 = P (z).


b. (3i)2 = 32 × i2 = 9 × (−1) = −9. Donc pour tout z ∈ C, P (z) = (z − 2)2 −
(−9) = (z − 2)2 − (3i)2 = (z − 2 − 3i) (z − 2 + 3i).
c. P (z) = 0 ⇔ (z − 2 − 3i) (z − 2 + 3i) = 0 ⇔ z − 2 − 3i = 0 ou z − 2 + 3i = 0
⇔ z = 2 + 3i ou z = 2 − 3i. Ainsi SC = {2 + 3i; 2 − 3i}.

Bilan :
1. Soient a, b et c des réels tels que a 6= 0 et soit l’équation (1) : az 2 + bz + c = 0.
  " 2  2 #
b b b
Comme a 6= 0, alors (1) ⇔ a z 2 + z +c = 0 ⇔ a z + − +c = 0
a 2a 2a
2 2
b2 b2 − 4ac
 
b 4ac b
⇔a z+ − + =0⇔a z+ − =0
2a 4a 4a 2a 4a
 2
b ∆
⇔a z+ − = 0 avec ∆ = b2 − 4ac < 0 ⇔ |∆| = −∆ > 0.
2a 4a
p 2  p 2
On écrit alors ∆ = −(−∆) = −1 × |∆| = i2 × |∆| = i |∆| .
 2  2
b ∆ b ∆
Et alors (1) ⇔ a z + = ⇔ z+ = 2
2a 4a 2a 4a
 2 p ! 2 p p
b i |∆| b i |∆| b i |∆|
⇔ z+ = ⇔z+ = ou z + =−
2a 2a 2a 2a 2a 2a
p p
−b + i |∆| −b − i |∆|
⇔z= ou z = .
2a 2a
2
Ainsi, si ∆ <p0 alors az + bz + cp= 0 admet deux solutions complexes conjuguées :
−b + i |∆| −b − i |∆|
z1 = et z2 = = z1 .
2a 2a
2. On peut ainsi en conclure que toute équation du second degré à coefficients réels
admet des solutions dans C : deux solutions réelles distinctes lorsque ∆ > 0, une
solution lorsque ∆ = 0 et deux solutions complexes conjuguées lorsque ∆ < 0.

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3.3 Corrigé activité C : Équation polynomiale de degré 4


Questions
1. a. P (1) = 1 − 3 − 9 + 63 − 52 = 0 donc 1 est une racine de P .
b. Puisque 1 est une racine de P , alors l’expression de P se factorise par (z − 1)
et donc, pour tout z ∈ C, P (z) = (z − 1)(az 3 + bz 2 + cz + d) avec a, b, c et
d des réels tels que a 6= 0. Ainsi, il existe bien un polynôme Q de degré 3 à
coefficients réels tel que, pour tout z ∈ C, P (z) = (z − 1)Q(z).
c. Pour tout z ∈ C,
(z − 1)(z 3 − 2z 2 − 11z + 52) = z 4 − 2z 3 − 11z 2 + 52z − z 3 + 2z 2 + 11z − 52
= z 4 − 3z 3 − 9z 2 + 63z − 52 = P (z).
D’où, pour tout z ∈ C, Q(z) = z 3 − 2z 2 − 11z + 52.

2. Soit α ∈ C une racine de Q. On a alors Q(α) = 0.


Ainsi, Q(α) = (α)3 − 2 (α)2 − 11 × α + 52 = (α)3 − 2 × (α)2 − 11 × α + 52 par com-
patibilité de la conjugaison avec les puissances, d’où Q(α) = (α)3 − 2 × (α)2 −
11 × α + 52 par compatibilité de la conjugaison avec la multiplication, et ainsi
Q(α) = α3 − 2α2 − 11α + 52 par compatibilité de la conjugaison avec l’addition.
En conclusion, Q(α) = Q(α) = 0 = 0 et donc α est aussi racine de Q.

3. a. On trouve Q(−4) = 0.
b. On cherche les réels a, b et c avec a 6= 0 tels que, pour tout z ∈ C, Q(z) =
(z + 4)(az 2 + bz + c) ⇔ az 3 + (b + 4a)z 2 + (c + 4b)z + 4c = z 3 − 2z 2 − 11z + 52

a=1 
a = 1



b + 4a = −2 
⇔ ⇔ b = −6 . Ainsi, pour tout z ∈ C, R(z) = z 2 − 6z +
 c + 4b = −11 
c = 13

 

4c = 52
13 et donc Q(z) = (z + 4)(z 2 − 6z + 13).

4. a. R(z) = 0 ⇔ z 2 − 6z + 13 = 0. Cette expression est un trinôme du second degré


de discriminant ∆ = (−6)2 − 4 × 1 × 13 ∆ = −16 = (4i)2 < 0 donc R admet
6 − 4i
deux racines complexes conjuguées : z1 = = 3 − 2i et z2 = z1 = 3 + 2i.
2
Ainsi, pour tout z ∈ C, R(z) = (z − 3 + 2i) (z − 3 − 2i).
b. En conclusion, on en déduit que, pour tout z ∈ C, P (z) = (z − 1)Q(z) =
(z − 1)(z + 4)R(z) = (z − 1)(z + 4) (z − 3 + 2i) (z − 3 − 2i).

Bilan :
On peut conjecturer qu’un polynôme P de degré n, avec n un entier naturel non nul, peut
s’écrire en un produit d’au maximum n facteurs de degré 1. Et si chacun des n facteurs
de P a une racine distincte de celles de ses autres facteurs alors P a au plus n racines
distinctes.

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4 Auto-évaluation
Corrigé exercice 9 :
z2 × z2 = (2 + 3i) (1 − 2i) = 2 + 6 + i(−4 + 3) = 8 − i

Réponse : b

Corrigé exercice 10 :
2 + 3i (2 + 3i) (1 + 2i) 2 − 6 + i(4 + 3) 4 7
= = =− + i
1 − 2i (1 − 2i) (1 + 2i) 5 5 5

Réponse : d

Corrigé exercice 11 :
3
(1 − i) (1 + i)3 = 1 − i 1 + i = (1 + i) (1 − i)3 = (1 + i)(1 − i) × (1 − i)2


= (1 − i2 )(1 − 1 − 2i) = 2 × (−2i) = −4i.

Réponse : a

Corrigé exercice 12 :
On reconnaît un trinôme du second degré de discriminant ∆ = (−2)2 −4×1×10 = −36 =
2 − 6i
(6i)2 < 0. Le polynôme admet donc deux racines complexes conjuguées : z1 = =
2
1 − 3i et z2 = z1 = 1 + 3i.

Réponse : b

Corrigé exercice 13 :
2 1 1 −i
Tout d’abord i5 = (i2 ) × i = (−1)2 × i = i donc 5
= = 2 = −i. C’est donc un
i i 0 + 12
1
imaginaire pur. D’autre part i3 = i2 × i = −i donc 5 = −i = i3 .
i

Réponses : b et c

Corrigé exercice 14 :
1+i (1 + i)2 1 − 1 + 2i
= 2 = = i. C’est donc un imaginaire pur et son conjugué est
1−i 1 + 12 2
i = −i.

Réponses : b, c et d

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Corrigé exercice 15 :
z 3 − 1 = 0 ⇔ (z − 1)(z 2 + z + 1) = 0 ⇔ z − 1 = 0 ou z 2 + z + 1 = 0. Or z 2 + z + 1 = 0 est un
√ 2
trinôme du second degré admettant pour discriminant ∆ = 12 −4×1×1 = −3 = i 3 <
√ √
−1 − i 3 1 3
0, il admet donc deux racines complexes conjuguées : z1 = = − −i et
√ 2 2 2
1 3
z2 = z1 = − + i .
2 2 √ √
1 3 1 3
Ainsi z 3 − 1 = 0 ⇔ z = 1 ou z = − − i ou z = − + i .
2 2 2 2

Réponses : a, c et d

Corrigé exercice 16 :
On a P (1) = 14 + 3 × 12 − 4 = 0 donc P se factorise par z − 1.
On a P (−1) = (−1)4 + 3 × (−1)2 − 4 = 0 donc P se factorise par z + 1.
On a P (−2i) = (−2i)4 + 3 × (−2i)2 − 4 = 16 − 12 − 4 = 0 donc P se factorise par z + 2i.
Or P est un polynôme de degré 4, il admet donc au plus quatre racines. L’une d’entre
elle est une racine complexe, puisque égale à −2i, donc P ne peut pas admettre quatre
racines réelles.

Réponses : a, b et c

Corrigé exercice 17 :
1. a. z1 + z2 = z1 + z1 = 2 et z1 × z2 = (1 + i)(1 − i) = 1 − i2 = 2.
b. z1 et z2 sont racines du polynôme défini sur C par P (z) = z 2 −(z1 +z2 )z+z1 z2 =
z 2 − 2z + 2.

2. a. Q(1 + i) = (1 + i)3 − 6 (1 + i)2 + 10 (1 + i) − 8 = 0 donc z1 = 1 + i est une racine


de Q.
De même Q(1 − i) = (1 − i)3 − 6 (1 − i)2 + 10 (1 − i) − 8 = 0 donc z2 = 1 − i
est une racine de Q.
Ainsi, pour tout z ∈ C, Q(z) se factorise par (z − z1 )(z − z2 ), c’est-à-dire P (z).
On cherche maintenant α ∈ C tel que, pour tout z ∈ C, (z − α)(z 2 − 2z + 2) =
z 3 − 6z 2 + 10z − 8
⇔ z 3 − (2 + α)z 2 + (2α + 2)z − 2α = z 3 − 6z 2 + 10z − 8

1=1 
−(2 + 4) = −6



−(2 + α) = −6 
⇔ ⇔ 2 × 4 + 2 = 10 ⇔ α = 4.
 2α + 2 = 10 
α=4

 
−2α = 8

Ainsi, pour tout z ∈ C, Q(z) = (z − 4)P (z).


b. Q(z) = 0 ⇔ z − 4 = 0 ou P (z) = 0 ⇔ z = 4 ou z = z1 ou z = z2 . D’où
SC = {4; 1 + i; 1 − i}.

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12
Livre du professeur - Mathématiques Tle Expertes - Chapitre 1 - Nombres complexes, point de vue
algébrique

5 TP/TICE
5.1 Corrigé du TP 1 : Suite de nombres complexes
Questions préliminaires
1. a. On obtient les résultats ci-dessous.

n 0 1 2 3 4
zn 1 i –1 i 1
un 1 1 1 1 1
b. On conjecture que, pour tout n ∈ N, un = 1.
p
c. Soit n ∈ N. On a zn = an + ibn et un = a2n + b2n .
D’autre part, zn+1 = izn = i (an + ibn ) = ian − bn = −bn + ian donc
q
un+1 = an+1 + bn+1 = (−bn )2 + a2n = a2n + b2n = un .
p 2 2
p

Donc, pour tout n ∈ N, un+1 = un .


De plus, comme u0 = 1, alors, pour tout n ∈ N, un = 1.
Ainsi, la suite (un ) est constante égale à 1, donc elle converge vers 1.
2. Dans ce cas, on obtient les résultats ci-dessous.

n 0 1 2 3 4
zn 1 2i –4 −8i 16
un 1 2 4 8 16

On peut donc conjecturer que, pour tout n ∈ N, un = 2n .


Pour le démontrer, on va tout d’abord montrer que, pour tout n ∈ N, un+1 = 2un .
p
Soit donc n ∈ N. On a zn = an + ibn et un = a2n + b2n . Et, d’autre
p 2part, z2n+1 =
q n = 2i (an + ibn )p= 2ian − 2bn√= −2b
2iz n + 2ian donc un+1 = an+1 + bn+1 =
(−2bn )2 + 2a2n = 4a2n + 4b2n = 4 × a2n + b2n et donc un+1 = 2un .
p

La suite (un ) est donc une suite géométrique de raison ρ = 2 et de premier terme
u0 = 1. D’où, pour tout n ∈ N, un = u0 × ρn = 1 × 2n = 2n .
Ainsi, comme ρ = 2 > 1 alors lim 2n = +∞ et donc la suite (un ) est divergente.
n→+∞

Méthode 1 : Tableur
 
1 1
1. Pour tout n ∈ N, zn+1 = − − i zn d’où :
2 2
     
1 1 an b n b n an
an+1 + ibn+1 = − − i (an + ibn ) = − + +i − −
2 2 2 2 2 2

an+1 = bn − an

⇔ 2
an + b n .
bn+1 = −

2
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13
Livre du professeur - Mathématiques Tle Expertes - Chapitre 1 - Nombres complexes, point de vue
algébrique

2. a. On entre en B3 la formule = (C2-B2)/2 et en C3 la formule = -(B2+C2)/2.


b. On entre en D2 la formule = RACINE(B2ˆ2+C2ˆ2).
On obtient alors les résultats ci-dessous.

c. La suite (un ) semble donc tendre vers 0 quand n tend vers +∞.
3. Lorsque q = 2 + 2i on a, pour tout n ∈ N, zn+1 = (2 + 2i) zn et donc
(
an+1 = 2 (an − bn )
.
bn+1 = 2 (an + bn )
On entre donc en B3 la formule = 2*(B2-C2) et en C3 la formule = 2*(B2+C2).
On obtient alors les résultats ci-dessous.

Il semble alors que, dans ce cas, la suite (un ) tend vers +∞ quand n tend vers +∞.

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Livre du professeur - Mathématiques Tle Expertes - Chapitre 1 - Nombres complexes, point de vue
algébrique

Méthode 2 : Python
1. La commande Python complex(a,b) définit un nombre complexe de la forme a + ib.

2. La fonction z d’arguments n et q calcule zn pour tout entier naturel n.

3. On peut, par exemple, écrire le programme Python ci-dessous.

4. On peut conjecturer que la suite (un ) tend vers 0.

5. Pour q = 2 + 2i, on peut conjecturer que la suite (un ) tend vers +∞.

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algébrique

5.2 Corrigé du TP 2 : Racine carrée d’un nombre complexe


Questions préliminaires
1. Soit z ∈ C solution de (E). Alors (−z)2 = z 2 = α donc −z est aussi solution de
(E).

2. a. z 2 = −9 ⇔ z 2 − (−9) = 0 ⇔ z 2 − (3i)2 = 0 ⇔ (z − 3i) (z + 3i) = 0 ⇔ z =


3i ou z = −3i. Ainsi SC = {−3i; 3i}.
b. Soit a un réel strictement négatif. Alors z 2 = a ⇔ z 2 = − |a| ⇔ z 2 −(− |a|) = 0
 p 2  p  p  p
⇔ z 2 − i |a| = 0 ⇔ z − i |a| z + i |a| = 0 ⇔ z = i |a| ou z =
p
−i |a|. Ainsi tout nombre réelp a strictement
p négatif admet deux racines carrées
imaginaires pures dans C : i |a| et −i |a|.

3. a. z 2 = (x + iy)2 = x2 − y 2 + 2ixy donc



x 2 − y 2 = a
(
x2 − y 2 = a
(E) ⇔ ⇔ b .
2xy = b xy =
2
b. z 2 = α ⇔ (z 2 ) = α. Ainsi, z 2 × (z 2 ) = α × α ⇔ z 2 × (z)2 = α × α par
compatibilité de la conjugaison avec les puissances, et donc (z × z)2 = α × α.
2
Or (z × z)2 = [(x + iy) (x − iy)]2 = (x2 + y 2 ) et α × α = (a + ib) (a√− ib) =
2
a2 + b2 . Donc (z × z)2 = α × α ⇔ (x2 + y 2 ) = a2 + b2 ⇔ x2 + y 2 = a2 + b2
car a2 + b2 > 0.
c. D’après les questions précédentes, on a
(
2 2
( √
x − y = a : (L1 ) (L1 + L2 ) : 2x2 = a + a2 + b2
√ ⇔ √
x2 + y 2 = a2 + b2 : (L2 ) (L2 − L1 ) : 2y 2 = a2 + b2 − a
 √
x 2 =
 a + a2 + b 2
⇔ √ 2 .
a2 + b2 − a
y 2 =

2
b
d. D’après la question 3.a., on a xy = . D’où :
2
• si b > 0, alors xy > 0 et donc x et y sont de même signe ;
• si b < 0, alors xy < 0 et donc x et y sont de signes contraires.

Méthode 1 : Geogebra
1. a.
b.
c. On obtient les courbes ci-dessous.

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2. On positionne les curseurs de façon à ce que a = 3 et b = −4. On lit ensuite les


coordonnées des points d’intersection entre chacune des droites d1 et d2 et la courbe
de f .

On lit A(−2; 1) et B(2; −1).


Ainsi les racines carrées complexes de α = 3 − 4i sont −2 + i et 2 − i.
On positionne les curseurs de façon à ce que a = −3 et b = −4. On lit ensuite les
coordonnées des points d’intersection entre chacune des droites d1 et d2 et la courbe
de f .

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On lit A(−1; 2) et B(1; −2).


Ainsi les racines carrées complexes de α = −3 − 4i sont −1 + 2i et 1 − 2i.
 p
x 2 =
 3 + 32 + (−4)2 
2
x = 4


 p 2 
3. z 2 = 3 − 4i ⇔ 2 32 + (−4)2 − 3 ⇔ y 2 = 1
 y = 


 2 
xy = −2
xy = −2

( (
x=2 x = −2
⇔ ou .
y = −1 y=1
Ainsi SC = {2 − i; −2 + i}.
De même :
 p
 2 −3 + (−3)2 + (−4)2 
x = 2
x = 1



 p 2 
z 2 = −3 − 4i ⇔ 2 (−3)2 + (−4)2 + 3 ⇔ y2 = 4
 y = 


 2 
xy = −2
xy = −2

( (
x=1 x = −1
⇔ ou .
y = −2 y=2
Ainsi, SC = {1 − 2i; −1 + 2i}.

Méthode 2 : Python
1. Le programme ci-dessous fonctionne, par exemple.

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2. a. On obtient les résultats suivants.

Les racines carrées complexes du nombre 3 − 4i sont donc 2 − i et −2 + i.


b. On obtient les résultats suivants.

Les racines carrées complexes du nombre −3 − 4i sont donc 1 − 2i et −1 + 2i.

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6 Travailler les automatismes


6.1 Exercices à l’oral
Corrigé exercice 18 :
1. Re(a) = 3 et Im(a) = 2.
2. b = −2i + 4 = 4 − 2i donc Re(b) = 4 et Im(b) = −2.
3 + 5i 3 5 3 5
3. c = = + i donc Re(c) = et Im(c) = .
2 2 2 2 2
√ √
2i − 1 1 2 2 √ 2 √
4. d = √ = − √ + √ i = − + i 2 donc Re(d) = − et Im(d) = 2.
2 2 2 2 2
5. e = 4i donc Re(e) = 0 et Im(e) = 4.
6. f = 0 donc Re(f ) = 0 = Im(f ).
7. g = i2 = −1 donc Re(g) = −1 et Im(g) = 0.
8. h = i7 = i4 × i3 = −i donc Re(h) = 0 et Im(h) = −1.

Corrigé exercice 19 :
1. z est un réel si, et seulement si, sa √partie imaginaire
√ est nulle, c’est-à-dire si, et
2
seulement si, 2(a − 3) = 0 ⇔ a = − 3 ou a = 3.
2. z est un imaginaire pur si, et seulement si, sa partie réelle est nulle, c’est-à-dire si,
et seulement si, a2 + 1 = 0. Or, comme a ∈ R, a2 + 1 > 0.
Donc il n’existe pas de valeur de a telle que z soit un imaginaire pur.

Corrigé exercice 20 :
1. Z1 = (2 + 4i)2 = 4 − 16 + 2 × 2 × 4i = −12 + 16i
2. Z2 = (3 − 2i)2 = 9 − 4 − 2 × 3 × 2i = 5 − 12i
3. Z3 = (1 + i)3 = 1 + 3i + 3i2 + i3 = 1 + 3i − 3 − i = −2 + 2i

Corrigé exercice 21 :
1. A = 3 + 2i = 3 − 2i
2. B = i = −i
3. C = 3i − 4 = −4 + 3i = −4 − 3i
4. D = −5 − 6i = −5 + 6i

Corrigé exercice 22 :
2
Soient a et b des réels.(a + ib)2 = a + ib = (a − ib)2 = a2 + b2 − 2iab.
L’affirmation est donc vraie.

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20
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algébrique

Corrigé exercice 23 :
 
1−i 1+i 1+i
On a z2 = = = = z1 donc z1 + z2 = z1 + z1 = 2Re(z1 ) ∈ R.
1+i 1−i 1−i

Corrigé exercice 24 :
Les solutions de z 2 − 4z + 5 = 0 sont 2 − i et 2 + i car leur somme est égale à 4 et leur
produit est égal à (2 − i)(2 + i) = 22 − i2 = 5.

Corrigé exercice 25 :
On cherche un réel k tel que, pour tout z ∈ C, (z − k)(z 2 − 4z + 5) = z 3 − 12z 2 + 37z − 40
⇔ z 3 − (4 + k)z 2 + (5 + 4k)z − 5k = z 3 − 12z 2 + 37z − 40.
On compare alors les coefficients de ces deux polynômes et on en déduit que :
 

 −(4 + k) = −12 −(4 + 8) = −12

5 + 4k = 37 ⇔ 5 + 4 × 8 = 37 ⇔ k = 8.
 
−5k = −40 k=8
 

Ainsi, pour tout z ∈ C, P (z) = (z − 8)(z 2 − 4z + 5). Donc 8 est une racine réelle de P .

6.2 Exercices
Corrigé exercice 26 :
1. a = 2 + 2i − 3 − 3i = −1 − i
 
1 2 1 2 2 1
2. b = 1 + i − + i =1+i− − i= + i
3 3 3 3 3 3
3. c = −2 + 3i − (3 − 3i) = −2 + 3i − 3 + 3i = −5 + 6i
 
5 3 5 3 5 3 5 3
4. d = + i − − − i = + i + + i = 5 + 3i
2 2 2 2 2 2 2 2

Corrigé exercice 27 :
 
1
1. a = −(1 + i) + 2i − + i = −1 − i − i − 2 = −3 − 2i
2
2. b = 2i(1 − i) − 3i(1 + i) = 2i + 2 − 3i+3 = 5 − i
√ √ √  √ √ √ 
3. c = − 2 2 − 2i 2 − 3 i 3 − 2 3 = −2 + 4i − 3i + 6 = 4 + i
√ √  √ √  √ √ √ √
4. d = i 2 2 2 − i + 2i 3 i − 3 = 4i + 2 − 2 3 − 6i = 2 − 2 3 − 2i

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Corrigé exercice 28 :
1. a = (2 + i) (1 + 3i) = 2 − 3 + 6i + i = −1 + 7i
  
3 3 9 7
2. b = − 2i 2 + i = 3 + 3 + i − 4i = 6 − i
2 2 4 4
 
1 1 1 1 1 3
3. c = − − i (1 + 2i) = − + 1 − i − i = − i
2 2 2 2 2 2
 
2 8 1
4. d = − − i (3 − 4i) = −2 − 4 + i − 3i = −6 − i
3 3 3

Corrigé exercice 29 :
1. a = (3 + 5i)2 = 9 − 25 + 30i = −16 + 30i
 2
1 1 80
2. b = 3i − = −9 + − 2i = − − 2i
3 9 9
3. c = (2 + 3i)(2 − 3i) = 4 + 9 = 13
√ √  √ √ 
4. d = 2+i 3 2−i 3 =2+3=5

Corrigé exercice 30 :
1. a = (2 + i)3 = 23 + 3 × 22 × i + 3 × 2 × i2 + i3 = 8 + 12i − 6 − i = 2 + 11i

2. b = (1 − 2i)4 = 14 −4×2i+6×(2i)2 −4×(2i)3 +(2i)4 = 1−8i−24+32i+16 = −7+24i

3. c = (1 − i)5 = 1 − 5i + 10i2 − 10i3 + 5i4 − i5 = 1 − 5i − 10 + 10i + 5 − i = −4 + 4i


5
4. d = 1 − i = (1 − i)5 = c = −4 + 4i = −4 − 4i

Corrigé exercice 31 :
z1 et z2 sont égaux si, et seulement si, leur partie réelle et leur partie imaginaire sont
égales. ( (
a2 + a = 3a2 − 3 2a2 − a − 3 = 0
On cherche donc les réels a et b tels que ⇔
b2 + 1 = 2b b2 − 2b + 1 = 0
(
2a2 − a − 3 = 0
⇔ . Or le discriminant du polynôme 2a2 − a − 3 est égal à ∆ =
(b − 1)2 = 0
(−1)2 − 4 × 2 × (−3) = 25 > 0 donc l’équation
 admet deux solutions réelles a1 = −1 et
( 3
3 a = −1 a =
a2 = . Ainsi z1 = z2 ⇔ ou 2 .
2 b=1 b = 1
15
On obtient alors z1 = z2 = 2i ou z1 = z2 = + 2i.
4

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Corrigé exercice 32 :
Soit x ∈ R. On a z1 + z2 = 3x − 3 + i (x2 + 1) + x2 − x + i (x2 − 1) = x2 + 2x − 3 + 2ix2 .

1. z1 + z2 ∈ iR ⇔ x2 + 2x − 3 = 0 ⇔ x = 1 ou x = −3.
En effet, si x = 1, alors z1 + z2 = 2i ∈ iR et si x = −3, alors z1 + z2 = 18i ∈ iR.

2. z1 + z2 ∈ R ⇔ x2 = 0 ⇔ x = 0. En effet, si x = 0 alors z1 + z2 = −3 ∈ R.

Corrigé exercice 33 :
4 3
1. 3z − 2i + 4 = i − 2z ⇔ 5z = −4 + 3i ⇔ z = − + i
5 5
2. 3i − 2z + 1 = i(iz + 4) − 2 ⇔ 3i − 2z + 1 = −z + 4i − 2 ⇔ z = 3 − i

3. 3(z + i) − 2z = i + z ⇔ 3z + 3i − 2z = i + z ⇔ 0 = −2i ce qui est impossible donc


cette équation n’admet aucune solution.

4. (1 + 5i)z̄ − 2 = 2 + iz̄ + z̄ ⇔ 4iz̄ = 4 ⇔ z̄ = −i ⇔ z = i.

Corrigé exercice 34 :
On pose z = x + iy avec x et y réels.

1. 2z − 3iz̄ = −5 − i ⇔ 2(x + iy) −


 3i(x − iy) = −5 − i ⇔ (2x − 3y) + i(2y − 3x) =
x = 13
(   
2x − 3y = −5 5 13 17
−5 − i ⇔ ⇔ 17 donc S = +i .
2y − 3x = −1 y =
 5 5
5
2. iz+z−3 = 7−z+5i
( ⇔ i(x+iy)+x−iy−3
( = x+iy−x+iy+5i ⇔ x−y−3+i(x−y) =
x−y−3=0 x=2
i(2y − 5) ⇔ ⇔ donc S = {2 − i}.
x − y = 2y + 5 y = −1

3. 2z −iz = i(3+z)+z ⇔ 2(x+iy)−i(x−iy) = i(3+x+iy)+x−iy ( ⇔ 2x+2iy−ix−y =


2x − y = x − y
3i+ix−y+x−iy ⇔ 2x−y+i(2y−x) = x−y+i(x−y+3) ⇔
2y − x = x − y + 3
(
x=0
⇔ donc S = {i}.
y=1
 
5
4. 2i(z + 1) + 3z + 1 = 3z − i z + ⇔ 2i(x + iy + 1) + 3(x − iy) + 1 = 3(x +
  2
5 5
iy) − i x − iy + ⇔ 2ix − 2y + 2i + 3x − 3iy + 1 = 3x + 3iy − ix − y − i ⇔
 2  2
3x − 2y + 1 = 3x − y x = 1 
1

5 ⇔ 2 donc S = +i .
2x − 3y + 2 = −x + 3y − y = 1 2
2

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Corrigé exercice 35 :
1 3 − 2i 3 2
1. a = = 2 2
= − i
3 + 2i 3 +2 13 13
4 4 (−2 + i) 8 4
2. b = = 2 2
=− + i
−2 − i (−2) + (−1) 5 5
1+i
3. c = =1
1+i
6 + 4i (6 + 4i) (−5 + 3i) −30 − 12 + i(18 − 20) 21 1
4. d = = = = − − i
−5 − 3i (−5)2 + (−3)2 34 17 17

Corrigé exercice 36 :
−2 + i (−2 + i) (3 + i)
⇔z=
1. 3z − i = iz − 2 ⇔ (3 − i)z = i − 2 ⇔ z =
3−i 32 + (−1)2
−6 − 1 + i(−2 + 3) 7 1
⇔z= ⇔z=− + i
10 10 10
−2 + i
2. 2(1 + z) − i = (1 + i)z ⇔ 2 + 2z − (1 + i)z = i ⇔ (1 − i)z = i − 2 ⇔ z =
1−i
(−2 + i)(1 + i) −2 − 1 + i(−2 + 1) 3 1
⇔z= 2 2
⇔z= ⇔z=− − i
1 + (−1) 2 2 2
2 2(1 − 2i) 2 4
3. (1 + i)z = 2 − iz ⇔ (1 + 2i)z = 2 ⇔ z = ⇔z= 2 2
⇔z= − i
1 + 2i 1 +2 5 5
6
4. z(1 + 2i) + 3 = 3(iz − 1) ⇔ z + 2iz + 3 = 3iz − 3 ⇔ (1 − i)z = −6 ⇔ z = − ⇔
1−i
6(1 + i)
z=− ⇔ z = −3 − 3i
12 + (−1)2

Corrigé exercice 37 :
1. z = i(2 + 2i) − 3i(1 + 2i) = 4 − i = 4 + i
3
2. z = −2i(1 + i) + i(2 − 4i) = 8 + i = 8 − i
2
3. z = (2 + i)(1 + 3i) = (2 − i)(1 − 3i) = 2 − 3 + i(−6 − 1) = −1 − 7i
4. z = (2i − 3)(3 + i) = (−2i − 3)(3 − i) = −2 − 9 + i(−6 + 3) = −11 − 3i

Corrigé exercice 38 :

1. z = (1 + i)2 = (1 − i)2 = 1 − 1 − 2i = −2i

2. z = (2 + i)3 = (2 − i)3 = 23 − 3 × 22 × i + 3 × 2 × i2 − i3 = 8 − 12i − 6 + i = 2 − 11i

3. z = (1 − i)4 = (1 + i)4 = 1 + 4i + 6i2 + 4i3 + i4 = 1 + 4i − 6 − 4i + 1 = −4

4. z = (3 + 2i)3 = (3 − 2i)3 = 33 − 3 × 32 × 2i + 3 × 3 × (2i)2 − (2i)3 = −9 − 46i.

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24
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Corrigé exercice 39 :
 
1
1. z = = −i = i
i
 
1 1 1+i 1 1
2. z = = = 2 2
= + i
1+i 1−i 1 + (−1) 2 2
 
2+i 2−i (2 − i) (1 − 2i) 2 − 2 + i(−4 − 1)
3. z = = = 2 2
= = −i
1 − 2i 1 + 2i 1 +2 5
 
1−i 1+i (1 + i)(2i − 1) 3 1
4. z = = = 2 2
=− + i
2i − 1 −2i − 1 (−1) + (−2) 5 5
 
3 + 2i 3 − 2i (3 − 2i) (2i − 3) −9 + 4 + i(6 + 6) 5 12
5. z = = = 2 2
= =− + i
2i − 3 −2i − 3 (−3) + (−2) 13 13 13
 
−1 − i −1 + i (−1 + i) (2 + i) −2 − 1 + i(−1 + 2) 3 1
6. z = = = 2 2
= =− + i
2+i 2−i 2 + (−1) 5 5 5

Corrigé exercice 40 :
L’affirmation est fausse. On peut par exemple prendre comme contre-exemple z = i. On
a alors, d’un côté, 2 + i × i = 1 et, de l’autre, 2 − i × i = 3. D’où 2 + i × i 6= 2 − i × i.

Corrigé exercice 41 :
2+i 2−i 2i 2i(3 + i) −2 + 6i 1 3
− = = 2 = = − + i∈
/ iR. L’affirmation est donc
3−i 3−i 3−i 3 + (−1)2 10 5 5
fausse.

Corrigé exercice 42 :
Pour tout n ∈ N, (4 + 2i)n + (4 − 2i)n = (4 + 2i)n + (4 + 2i)n = (4 + 2i)n + (4 + 2i)n
= Re ((4 + 2i)n ) ∈ R. Donc l’affirmation est vraie.

Corrigé exercice 43 :
1. z 2 − 2z + 5 = 0 admet pour discriminant ∆ = (−2)2 − 4 × 1 × 5 = −16 = (4i)2 < 0
2 + 4i
donc l’équation admet deux solutions complexes conjuguées : z1 = = 1 + 2i
2
et z2 = z1 = 1 − 2i.
2. z 2 − 4z + 13 = 0 admet pour discriminant ∆ = (−4)2 − 4 × 1 × 13 = −36 = (6i)2 < 0
4 + 6i
donc l’équation admet deux solutions complexes conjuguées : z1 = = 2 + 3i
2
et z2 = z1 = 2 − 3i.
3. 4z 2 + 4z + 5 = 0 admet pour discriminant ∆ = 42 − 4 × 4 × 5 = −64 = (8i)2 < 0 donc
−4 + 8i 1
l’équation admet deux solutions complexes conjuguées : z1 = = − + i et
8 2
1
z2 = z1 = − − i.
2
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25
Livre du professeur - Mathématiques Tle Expertes - Chapitre 1 - Nombres complexes, point de vue
algébrique

4. 2z 2 + 6z + 5 = 0 admet pour discriminant ∆ = 62 − 4 × 2 × 5 = −4 = (2i)2 < 0 donc


−6 + 2i 3 1
l’équation admet deux solutions complexes conjuguées : z1 = = − + i et
4 2 2
3 1
z2 = z1 = − − i.
2 2

Corrigé exercice 44 :
1. z 2 + z = 3z − 3 ⇔ z 2 − 2z + 3 = 0 admet pour discriminant ∆ = (−2)2 − 4 × 1 × 3 =
√ 2
−8 = 2i 2 < 0 donc l’équation admet deux solutions complexes conjuguées :

2 + 2i 2 √ √
z1 = = 1 + i 2 et z2 = z1 = 1 − i 2.
2
2. (z + 1)2 − 2z = 0 ⇔ z 2 + 1 = 0 ⇔ z 2 = −1 admet deux solutions complexes
conjuguées : z1 = i et z2 = z1 = −i.
13
3. z + 6 = − est définie si, et seulement si, z 6= 0.
z
13
Par ailleurs, pour z 6= 0, z + 6 = − ⇔ z 2 + 6z + 13 = 0. On calcule alors le
z
discriminant ∆ = 62 − 4 × 1 × 13 = −16 = (4i)2 < 0. Donc l’équation admet deux
−6 + 4i
solutions complexes conjuguées : z1 = = −3 + 2i et z2 = z1 = −3 − 2i.
2
1
4. z = 1 − est définie si, et seulement si, z 6= 0.
z
1
Par ailleurs, pour z 6= 0, z = 1 − ⇔ z 2 − z + 1 = 0 qui admet pour discriminant
z√ 
2 2
∆ = (−1) − 4 × 1 × 1 = −3 = i 3 < 0. Donc l’équation admet deux solutions
√ √ √
1+i 3 1 3 1 3
complexes conjuguées : z1 = = +i et z2 = z1 = − i .
2 2 2 2 2

Corrigé exercice 45 :
√ ! √ !
1 3 1 3
1. z 3 − 1 = z 3 − 13 = (z − 1)(z 2 + z + 1) = (z − 1) z + + i z+ −i
2 2 2 2
√ 2
car z 2 + z + 1 a pour discriminant ∆ = 12 − 4 × 1 × 1 = −3 = i 3 < 0 et
√ √
−1 − i 3 1 3
admet donc deux racines complexes conjuguées : z1 = = − −i et
√ 2 2 2
1 3
z2 = z1 = − + i .
2 2
2. z 3 + 27 = z 3 − (−3)3 = (z − (−3)) (z 2 +!(−3)z + (−3)2 ) = (z + 3)(z 2 − 3z + 9) =
√ ! √
3 3 3 3 3 3
(z + 3) z − + i z− −i car z 2 − 3z + 9 admet pour discriminant
2 2 2 2
√ 2
∆ = (−3)2 − 4 × 1 × 9 = −27 = 3i 3 < 0 et admet donc deux racines complexes
√ √ √
3 − 3i 3 3 3 3 3 3
conjuguées : z1 = =− −i et z2 = z1 = + i .
2 2 2 2 2

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algébrique

2
3. z 4 − 16 = z 4 − 24 = (z 2 ) − (22 )2 = (z 2 − 22 )(z 2 + 22 ) = (z − 2)(z + 2)(z 2 + 4)
= (z − 2)(z + 2)(z − 2i)(z + 2i).

4. z 5 − i = z 5 − i5 = (z − i)(z 4 + iz 3 + i2 z 2 + i3 z + i4 ) = (z − i)(z 4 + iz 3 − z 2 − iz + 1).

Corrigé exercice 46 :
P se factorise par (z − i) si, et seulement si, i est une racine de P .
Or P (i) = i4 + i3 + 2i2 + i + 1 = 1 − i − 2 + i + 1 = 0 donc i est une racine de P . Ainsi, P
se factorise bien par (z − i).

Corrigé exercice 47 :
P (−2) = (−2)3 + 4 × (−2)2 + 6 × (−2) + 4 = −8 + 16 − 12 + 4 = 0 donc −2 est une racine
de P et P se factorise par (z + 2).
On cherche maintenant les réels a, b et c tels que, pour tout z ∈ C, P (z) = (z + 2)(az 2 +
bz + c)

a=1 
a = 1



b + 2a = 4 
3 2 3 2
⇔ az + (b + 2a)z + (c + 2b)z + 2c = z + 4z + 6z + 4 ⇔ ⇔ b=2 .
c + 2b = 6
 
c=2
 

2c = 4
Ainsi, pour tout z ∈ C, P (z) = (z + 2)(z 2 + 2z + 2).
Or le discriminant de z 2 + 2z + 2 vaut ∆ = 22 − 4 × 1 × 2 = −4 = (2i)2 < 0 donc z 2 + 2z + 2
−2 − 2i
admet deux racines complexes conjuguées : z1 = = −1 − i et z2 = z1 = −1 + i.
2
En conclusion, pour tout z ∈ C, P (z) = (z + 2)(z + 1 + i)(z + 1 − i).

Corrigé exercice 48 :
P (1) = 2 − 14 + 38 − 26 = 0 donc 1 est une racine de P et P se factorise donc par (z − 1).
On cherche maintenant les réels a, b et c tels que, pour tout z ∈ C, P (z) = (z − 1)(az 2 +
bz + c)

a=2 
a = 2



b − a = −14 
3 2 3 2
⇔ az +(b−a)z +(c−b)z −c = 2z −14z +38z −26 ⇔ ⇔ b = −12 .
 c − b = 38 
c = 26

 
−c = −26

Ainsi, pour tout z ∈ C, P (z) = (z − 1)(2z 2 − 12z + 26) = 2(z − 1)(z 2 − 6z + 13).
Soit ∆ le discriminant du trinôme. Alors ∆ = (−6)2 − 4 × 1 × 13 = −16 = (4i)2 < 0
6 − 4i
donc z 2 − 6z + 13 admet deux racines complexes conjuguées : z1 = = 3 − 2i et
2
z2 = z1 = 3 + 2i.
En conclusion, pour tout z ∈ C, P (z) = 2(z − 1)(z − 3 + 2i)(z − 3 − 2i).

Corrigé exercice 49 :
P (−1) = 1 + 2 + 1 − 2 − 2 = 0 donc −1 est une racine de P . Ainsi, P se factorise
par (z + 1). On cherche maintenant les réels a, b, c et d tels que, pour tout z ∈ C,
P (z) = (z + 1)(az 3 + bz 2 + cz + d)

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Livre du professeur - Mathématiques Tle Expertes - Chapitre 1 - Nombres complexes, point de vue
algébrique

4 3 2 4 3 2
⇔ az
 + (b + a)z + (c + b)z + (d + c)z + d = z − 2z + z + 2z − 2
 a=1 
a=1


b + a = −2

 

 
b = −3
⇔ c+b=1 ⇔ .
  c = 4
d+c=2

 

d = −2

 

d = −2
Ainsi, pour tout z ∈ C, P (z) = (z + 1)(z 3 − 3z 2 + 4z − 2).
On remarque que 1 est une racine évidente de z 3 − 3z 2 + 4z − 2 car 1 − 3 + 4 − 2 = 0.
On en déduit que, pour tout z ∈ C, z 3 − 3z 2 + 4z − 2 = (z − 1)(az 2 + bz + c) avec a, b et
c réels ⇔ az 3 + (b − a)z 2 + (c − b)z − c = z 3 − 3z 2 + 4z − 2

a=1 
a = 1



b − a = −3 
⇔ ⇔ b = −2 .
 c − b = 4 
c=2

 
−c = −2

Ainsi, pour tout z ∈ C, P (z) = (z + 1)(z − 1)(z 2 − 2z + 2).
Soit ∆ le discriminant du trinôme z 2 −2z +2. Alors ∆ = (−2)2 −4×1×2 = −4 = (2i)2 < 0
2 − 2i
donc z 2 − 2z + 2 admet deux racines complexes conjuguées : z1 = = 1 − i et
2
z2 = z1 = 1 + i.
En conclusion, pour tout z ∈ C, P (z) = (z + 1)(z − 1)(z − 1 + i)(z − 1 − i).

Corrigé exercice 50 :
P (i) = i4 − i3 − 5i2 − i − 6 = 1 + i + 5 − i − 6 = 0 donc i est une racine de P . Ainsi P se
factorise par (z − i). On cherche maintenant les nombres complexes a, b, c et d tels que,
pour tout z ∈ C, P (z) = (z − i)(az 3 + bz 2 + cz + d)
4 3 2 4 3 2
⇔ az + (b − ia)z + (c − ib)z + (d − ic)z − id = z − z − 5z − z − 6
 a=1 
a=1


b − ia = −1

 

 
b = −1 + i
⇔ c − ib = −5 ⇔ .
  c = −6 − i
d − ic = −1

 

d = −6i

 

−id = −6
Ainsi, pour tout z ∈ C, P (z) = (z − i)(z 3 + (i − 1)z 2 − (6 + i)z − 6i).
On remarque que −i est une racine de z 3 + (i − 1)z 2 − (6 + i)z − 6i car (−i)3 + (i − 1)(−i)2 −
(6 + i)(−i) − 6i = i − i + 1 + 6i − 1 − 6i = 0.
On en déduit que, pour tout z ∈ C, z 3 + (i − 1)z 2 − (6 + i)z − 6i = (z + i)(az 2 + bz + c)
avec a, b et c nombres complexes. Ainsi,
az 3 + (b + ia)z 2 + (c + ib)z + ic = z 3 + (i − 1)z 2 − (6 + i)z − 6i

a=1 
a = 1



b + ia = i − 1 
⇔ ⇔ b = −1 .
 c + ib = −(6 + i) 
c = −6

 
ic = −6i

D’où, pour tout z ∈ C, P (z) = (z − i)(z + i)(z 2 − z − 6). Soit enfin ∆ le discriminant du
trinôme z 2 − z − 6. Alors ∆ = (−1)2 − 4 × 1 × (−6) = 25 > 0 donc z 2 − 2z + 2 admet

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28
Livre du professeur - Mathématiques Tle Expertes - Chapitre 1 - Nombres complexes, point de vue
algébrique

1−5 1+5
deux racines réelles distinctes :z1 = = −2 et z2 = = 3.
2 2
En conclusion, pour tout z ∈ C, P (z) = (z − i)(z + i)(z + 2)(z − 3).

Corrigé exercice 51 :
Soient z1 et z2 deux nombres complexes tels que z1 + z2 = S et z1 × z2 = P . Alors z1 et
z2 sont les solutions dans C de l’équation z 2 − Sz + P = 0.

1. z1 et z2 sont les solutions dans C de l’équation z 2 + 9 = 0 ⇔ z 2 = −9 ⇔ z = −3i


ou z = 3i. Ainsi z1 = −3i et z2 = 3i, ou z1 = 3i et z2 = −3i.

2. z1 et z2 sont les solutions dans C de l’équation z 2 − 25z + 26 = 0 de discriminant


∆ = (−25)2 − 4 × 1 × 26 = 521 2
√ > 0. Donc z − 25z √ + 26 = 0 admet deux solutions
25 − 521 25 + 521
réelles distinctes : z1 = et z2 = .
2 2
√ √ √ √
25 − 521 25 + 521 25 + 521 25 − 521
Ainsi, z1 = et z2 = ou z1 = et z2 = .
2 2 2 2
13
3. z1 et z2 sont les solutions dans C de l’équation z 2 − z + = 0 ⇔ 2z 2 − 2z + 13 = 0
2
de discriminant ∆ = (−2)2 − 4 × 2 × 13 = −100 = (10i)2 < 0. Donc 2z 2 − 2z +13 = 0
2 − 10i 1 5 1 5
a deux solutions complexes conjuguées : z1 = = − i et z2 = z1 = + i.
4 2 2 2 2
1 5 1 5 1 5 1 5
Ainsi, z1 = − i et z2 = + i ou z1 = + i et z2 = − i.
2 2 2 2 2 2 2 2

4. z1 et z2 sont les solutions dans C de l’équation z 2 − 2 2z + 3 = 0 de discriminant
√ 2 √
∆ = −2 2 − 4 × 2 × 3 = −4 = (2i)2 < 0. Donc z 2 − 2 2z + 3 = 0 admet deux

2 2 − 2i √ √
solutions complexes conjuguées : z1 = = 2 − i et z2 = z1 = 2 + i. Ainsi,
√ √ √ 2 √
z1 = 2 − i et z2 = 2 + i ou z1 = 2 + i et z2 = 2 − i.
5 2
5. z1 et z2 sont les solutions dans C de l’équation z 2 − z − = 0 ⇔ 3z 2 − 5z − 2 = 0
3 3
de discriminant ∆ = (−5)2 − 4 × 3 × (−2) = 49 > 0. Donc 3z 2 − 5z − 2 = 0 admet
5−7 1 5+7
deux solutions réelles distinctes : z1 = = − et z2 = = 2.
6 3 6
1 1
Ainsi, z1 = − et z2 = 2 ou z1 = 2 et z2 = − .
3 3
6. z1 et z2 sont les solutions dans C de l’équation z 2 + 1 = 0 ⇔ z 2 = −1 ⇔ z = −i ou
z = i. Ainsi, z1 = −i et z2 = i ou z1 = i et z2 = −i.

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29
Livre du professeur - Mathématiques Tle Expertes - Chapitre 1 - Nombres complexes, point de vue
algébrique

7 Exercices d’entraînement partie 1


Corrigé exercice 52 :
1. Re(z1 ) = 2 et Im(z1 ) = 0.

2. Re(z2 ) = 0 et Im(z2 ) = −3.

3. Re(z3 ) = −3 et Im(z3 ) = 1 car z3 = −3 + i.

4. z4 = z1 + z3 = 2 − 3 + i = −1 + i donc Re(z4 ) = −1 et Im(z4 ) = 1.

5. z5 = z2 × z3 = −3i(−3 + i) = 9i + 3 = 3 + 9i donc Re(z5 ) = 3 et Im(z5 ) = 9.

Corrigé exercice 53 :
( (
a=2 a=2
1. a + 3i = 2 + i(1 − b) ⇔ ⇔ .
3=1−b b = −2

2. 2(+ a + i(b2 + b) = i(2b − ia(


2
i(b2 + b) = a2 + 3a +(3 + 2ib ⇔
) + 3a + 3 ⇔ 2 + a + (
2 + a = a2 + 3a + 3 a2 + 2a + 1 = 0 (a + 1)2 = 0 a = −1
2
⇔ 2
⇔ ⇔
b + b = 2b b −b=0 b(b − 1) = 0 b=0
(
a = −1
ou .
b=1

Corrigé exercice 54 :
1. z1 = 3 − 2i − 3 − 2i = −4i

2. z2 = −2 + 2i − 2 − i = i

3. z3 = 3 − 2 + i(2 + 3) = 1 + 5i

4. z4 = 13 − 3i + 3i2 − i3 = 1 − 3i − 3 + i = −2 − 2i

5. z5 = 15 − 5i + 10i2 − 10i3 + 5i4 − i5 = 1 − 5i − 10 + 10i + 5 − i = −4 + 4i

Corrigé exercice 55 :
1. z = 1 − 2i

2. z = −4
3 1
3. z = −1 + i + i + 2 = 1 + 2i
2 2
2 1
4. z = 3 − i − 2 − i = 1 − i
3 3

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30
Livre du professeur - Mathématiques Tle Expertes - Chapitre 1 - Nombres complexes, point de vue
algébrique

Corrigé exercice 56 :
1. z = −3 + 2i + 2 − 5i = −1 − 3i
1 1 3 3
2. z = −2− i−i=− − i
2 2 2 2
1 1 7
3. z = −2 + i + i − 1 = −3 + i
4 3 12
1 1 3 2 7 1
4. z = + + i− i= + i
3 4 4 3 12 12

Corrigé exercice 57 :

1. z = −2 + i 3
√ √ √ √ √ √
2. z = 2 2 + 2i 3 − 3i 3 + 2 = 3 2 − i 3
√ √ √ √
2 3 √ √ 3 3 2
3. z = − i− + 3−i 2= − i
2 2 2 2
√ √ √ √
√ 3 2 √ 3 3 5 2
4. z = 2 3 − −i − 2i 2 = − i
2 2 2 2

Corrigé exercice 58 :
1. z = 2 − 6i − 3 + 6i = −1

2. z = −2 − 2i + 6 − 3i = 4 − 5i
3 1 1 1 11 5
3. z = − i+ − i= − i
2 2 3 3 6 6
3 3 7 5
4. z = − i − − i − 2 = − − i
2 2 2 2

Corrigé exercice 59 :
1. z = 3 − 4 + i(12 + 1) = −1 + 13i

2. z = −2 − 6 + i(4 − 3) = −8 + i

3. z = 10 − 2 + i(−10 − 2) = 8 − 12i
 
9 2 1 73 3
4. z = − + + i −1 − =− − i
4 9 2 36 2

Corrigé exercice 60 :
√  √  √ √  √
1. z = 3 + i 3 2i 3 + 5 = 15 − 6 + i 6 3 + 5 3 = 9 + 11i 3
√ √  √ √  √ √  √
2. z = 2 2 + i 3 3i 3 − 2 = −4 − 9 + i 6 6 − 6 = −13 + 5i 6
√ √ ! √ ! √ √ ! √ √
2 2 1 2 2 1 1 2 2+ 2 2− 2
3. z = −i +i = + +i − = +i
2 2 2 2 4 2 2 4 4 4

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31
Livre du professeur - Mathématiques Tle Expertes - Chapitre 1 - Nombres complexes, point de vue
algébrique

√ ! √ √
√ √ √  √
 
3 6 3 3 6 11
4. z = 2 2−i 3−i 2 =2 6− + i −4 − = − i
2 2 2 2 2
√ √ ! √ ! √ √ √ √ ! √ √
2 2 1 3 2 6 6 2 6+ 2
5. z = − +i − −i = + +i − = +
2 2 2 2 4 4 4 4 4
√ √
6− 2
i
4

Corrigé exercice 61 :
2
1. a = i2 = −1, b = i3 = i2 × i = −1 × i = −i, c = i4 = (i2 ) = (−1)2 = 1,
d = i5 = i4 × i = 1 × i = i.
k
2. Soit k ∈ N. a0 = i4k = (i4 ) = 1k = 1, b0 = i4k+1 = i4k × i = 1 × i = i, c0 = i4k+2 =
i4k × i2 = 1 × (−1) = −1, d0 = i4k+3 = i4k × i3 = 1 × (−i) = −i.

Corrigé exercice 62 :
1. a. z1 = 1 + i + i2 + i3 = 1 + i − 1 − i = 0
b. z2 = i2020 + i2021 + i2022 + i2023 = i2020 (1 + i + i2 + i3 ) = 0

2. Soit n ∈ N. z = in + in+1 + in+2 + in+3 = in (1 + i + i2 + i3 ) = 0.

Corrigé exercice 63 :
1. z = (2 + 3i)2 = 4 − 9 + 12i = −5 + 12i
√ 2 √ √
2. z = 1 − i 2 = 1 − 2 − 2i 2 = −1 − 2i 2
 2
1 1 3
3. z = i−1 =1− −i= −i
2 4 4
 2
2 1 4 1 2 7 2
4. z = + i = − + i= + i
3 2 9 4 3 36 3

Corrigé exercice 64 :
√ !2 √ √
1 3 1 3 3 1 3
1. z = +i = − +i =− +i
2 2 4 4 2 2 2
√ √ !2
2 2 1 1
2. z = −i = − − i = −i
2 2 2 2
√ √ 2 √ √
3. z = 2 3 − i 2 = 12 − 2 − 4i 6 = 10 − 4i 6

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32
Livre du professeur - Mathématiques Tle Expertes - Chapitre 1 - Nombres complexes, point de vue
algébrique

Corrigé exercice 65 :
  
1 1 1 37
1. 3 + i 3− i =9+ =
2 2 4 4
     
1 2 1 2 2 1 2 1 4 1 61
2. − + i + i = i− i+ =− − =− .
3 5 3 5 5 3 5 3 25 9 225
√ ! √ !
1 3 1 3 1 3
3. −i +i = + =1
2 2 2 2 4 4
√ ! √ ! √ ! √ !
1 3 3 1 1 3 1 3 1 3
4. i− + i = i− i+ = − − = −1
2 2 2 2 2 2 2 2 4 4
√ √ ! √ √ ! √ √ ! √ √ !
2 2 2 2 2 2 2 2
5. − −i i − =− +i i −
2 2 2 2 2 2 2 2
√ √ ! √ √ !
2 2 2 2 1 1
= +i −i = + =1
2 2 2 2 2 2
√ √ ! √ √ ! √ √ ! √ √ !
3 3 3 3 3 3 3 3
6. 2i − − − 2i =− + 2i 2i −
3 2 2 3 2 3 3 2
√ √ ! √ √ !
3 3 3 3 3 4×3 75 25
= + 2i − 2i = + = =
2 3 2 3 4 9 36 12

Corrigé exercice 66 :
1. z = (1 − i)3 = 13 − 3 × 12 × i + 3 × 1 × i2 − i3 = 1 − 3i − 3 − (−i) = −2 − 2i
 3  3  2
1 1 1 1 1 1 26 2
2. z = −i = −3× × i + 3 × × i2 − i3 = − i−1+i = − + i
3 3 3 3 27 3 27 3

3. z = (1 + 2i)4 = 14 +4×13 ×2i+6×12 ×(2i)2 +4×1×(2i)3 +(2i)4 = 1+8i−24−32i+16 =


−7 − 24i
√ 4 √ 4 √ 3 √ 2 √
4. z = 2−i = 2 −4× 2 ×i+6× 2 × i2 − 4 × 2 × i3 + i4
√ √ √
= 4 − 8i 2 − 12 + 4i 2 + 1 = −7 − 4i 2

Corrigé exercice 67 :
1. z = (1 + i)5 = 1 + 5i + 10i2 + 10i3 + 5i4 + i5 = 1 + 5i − 10 − 10i + 5 + i = −4 − 4i

2. z = (1−2i)5 = 1−5×2i+10(2i)2 −10(2i)3 +5(2i)4 −(2i)5 = 1−10i−40+80i+80−32i =


41 + 38i

3. z = (1 + i)5 (1 − i)5 = ((1 + i)(1 − i))5 = (1 − i2 )5 = 25 = 32

4. z = (2 + i)5 = 25 + 5 × 24 × i + 10 × 23 × i2 + 10 × 22 × i3 + 5 × 2 × i4 + i5
= 32 + 80i − 80 − 40i + 10 + i = −38 + 41i

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Livre du professeur - Mathématiques Tle Expertes - Chapitre 1 - Nombres complexes, point de vue
algébrique

5. z = (2 − 2i)5 = 25 − 5 × 24 × 2i + 10 × 23 × (2i)2 − 10 × 22 × (2i)3 + 5 × 2 × (2i)4 − (2i)5


= 32 − 160i − 320 + 320i + 160 − 32i = −128 + 128i

6. z = (2 + i)5 (2 − i)5 = ((2 + i)(2 − i))5 = (22 − i2 )5 = (4 + 1)5 = 55 = 3125

Corrigé exercice 68 :
 
0
1. (u + v)0 = 1 et  u0−0 v 0 = 1 donc R0 est vraie.
0
 
k k
a. (u + v)k+1 = (u + v) (u + v)k = (u + v)  uk−p v p par hypothèse de ré-
P
2.
p=0 p
   
P k k−p p
k P k k−p p
k
currence, d’où (u + v)k+1 = u  u v + v  u v .
p=0 p p=0 p
   
P k k−p+1 p P k k−p p+1
k k
b. On en déduit alors que (u + v)k+1 =  u v +  u v d’où
p=0 p p=0 p
   
k k k k
(u + v)k+1 =  uk+1−p v p +  uk−p v p+1 .
P P
p=0 p p=0 p
c. On procède à un changement d’indice (p par p − 1) dans la deuxième somme
et on remarque que si p − 1 varie de 0 à k, alors p varie de 1 à k + 1.
   
P k k+1−p p P
k k+1 k
Ainsi (u + v)k+1 =  u v +  uk−(p−1) v (p−1)+1
p=0 p p=1 p−1
   
k k k+1 k
 uk+1−p v p + uk+1−p v p .
P P
= 
p=0 p p=1 p−1
d. D’après la question précédente, on a :
       
0 k k k k k
(u + v)k+1 =  uk+1 v 0 +  uk+1−p v p +  uk+1−p v p + u0 v k+1 .
P P
0 p=1 p p=1 p−1 k
       
k k+1 0 k+1
Or   =   et   =  , d’où :
k k+1 0 0
       
k + 1 k+1 0 P k k k k + 1 0 k+1
(u + v)k+1 =  u v +   +   uk+1−p v p + u v .
0 p=1 p p−1 k+1
     
k+1 k k
Enfin, comme  = +  (formule de Pascal),
p p p−1

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     
k + 1 k+1 0 k + 1 k+1−p p
k k + 1 0 k+1
alors (u + v)k+1 = 
P
u v +  u v + u v ,
0 p=1 p k+1
 
P k + 1 k+1−p p
k+1
c’est-à-dire (u + v)k+1 =  u v .
p=0 p

3. Ainsi, R0 est vraie et, lorsque Rk est vraie pour un entier naturel non nul k, alors
Rk+1 est vraie aussi. On en déduit par récurrence que, pour tout n ∈ N, Rn est
vraie.

Corrigé exercice 69 :
R et I sont des variables qui contiennent respectivement la partie réelle et la partie ima-
ginaire de la somme z1 + z2 . Un algorithme en langage naturel permettant de déterminer
la valeur de ces variables est le suivant.
R ← a1 + a2
I ← b1 + b2

Corrigé exercice 70 :
R et I sont des variables qui contiennent respectivement la partie réelle et la partie ima-
ginaire de la somme z1 × z2 . Un algorithme en langage naturel permettant de déterminer
la valeur de ces variables est le suivant.
R ← a1 a2 − b 1 b 2
I ← a1 b 2 + a2 b 1

Corrigé exercice 71 :
1. L’affirmation est fausse car i2 = −1.
2. C’est vrai car (1 + i)(3 + 3i) = 3(1 + i)2 = 3(1 − 1 + 2i) = 3 × 2i = 6i.
3. C’est vrai car (2i − 1)2 + 2(2i − 1) + 5 = −3 − 4i − 2 + 4i + 5 = 0.
√ 2 √  √ √
4. L’affirmation est fausse car 2 − i 3 +4 2 − i 3 +7 = 1−4i 3+4−16i 3+7 =

12 − 20i 3 6= 0.

Corrigé exercice 72 :
1. L’affirmation est vraie car z = (2 − i) + 3i(i − 2) = 2 − i − 3 − 6i = −1 − 7i, d’où
Re(z) = −1.
2. C’est vrai car z1 = −1 − 7i, z2 = −2 + i + 6i − 3 = −5 + 7i et Im(z1 ) = −7 et
Im(z2 ) = 7 sont bien opposés.
3. C’est faux car z1 = (2 + i)(3 − i) = 6 + 1 + i(−2 + 3) = 7 + i, z2 = (i − 2)(i + 3) =
−1 − 6 + i(3 − 2) = −7 + i, et Re(z1 ) = 7 6= −7 = Re(z2 ).
4. C’est faux car z = (2 + i)2 = 4 − 1 + 4i = 3 + 4i ∈
/ R.

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Corrigé exercice 73 :
( (
Re(z1 ) = −Re(z2 ) a(a − 1) = −a + 1
1. C’est faux car z1 = −z2 ⇔ ⇔ ⇔
Im(z1 ) = −Im(z2 ) b2 + 1 = −2b
( ( ( (
a2 − a = −a + 1 a2 = 1 a=1 a = −1
2
⇔ 2
⇔ ou .
b + 2b + 1 = 0 (b + 1) = 0 b = −1 b = −1
Il existe donc deux couples remplissant cette condition.

2. C’est vrai car, pour tout b ∈ R, z = (2+ib)(2b+i) = 4b−b+i(2+2b2 ) = 3b+2i(b2 +1)


et b2 + 1 6= 0.
( (
Re(z1 ) = Re(z2 ) 4a2 − a − 1 = 3a − 2
3. C’est vrai car z1 = z2 ⇔ ⇔
Im(z1 ) = Im(z2 ) b(b − 1) = b − 1

a = 1
( (
4a2 − 4a + 1 = 0 (2a − 1)2 = 0
⇔ ⇔ ⇔ 2 .
(b − 1)2 = 0 b=1 b = 1

Il existe donc bien un unique couple respectant cette condition.


3 3 2 2 3 3 2
√ car z = (a√+ i) = a + 3a × i + 3a × i + i = a − 3a + i(3a − 1). Ainsi,
4. C’est faux
3 3
si a = ou a = − , alors z est un nombre réel.
3 3

Corrigé exercice 74 :
1 1
1. 8z + 5i = 3 − z + 2i ⇔ 9z = 3 − 3i ⇔ z = + i
3 3
2. 2i + 3z = i(4 − iz) ⇔ 2i + 3z = 4i + z ⇔ 2z = 2i ⇔ z = i
1 4
3. 3z + 2i = 2i(iz − 1) + 1 ⇔ 3z + 2i = −2z − 2i + 1 ⇔ 5z = −4i + 1 ⇔ z = − i
5 5
4. (1+i)z−i = (2i+1)(1+iz)+2 ⇔ z+iz−i = 2i−2z+1+iz+2 ⇔ 3z = 3i+3 ⇔ z = 1+i

Corrigé exercice 75 :
(
z1 + 2z2 = 2 − 4i(L1 )
1. . On résout par combinaison. (L1 ) + 2 × (L2 ) ⇔ 5z1 =
2z1 − z2 = −1 + 7i(L2 )
10i ⇔ z1 = 2i et −2 × (L1 ) + (L2 ) ⇔ −5z2 = −5 + 15i ⇔ z2 = 1 − 3i. D’où
S = {(2i; 1 − 3i)}.

3z1 + 2z2 = −4 + 11i(L1 )
2. 9 . On résout par combinaison. (L1 )+2×(L2 ) ⇔ 13z1 =
5z1 − z2 = − + 14i(L2 )
2
13 1
−13 + 39i ⇔ z1 = −1 + 3i et 5 × (L1 ) − 3 × (L2 ) ⇔ 13z2 = − + 13i ⇔ z2 = − + i.
  2 2
1
D’où S = −1 + 3i; − + i .
2

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(
2z1 + 3z2 = 3 − i(L1 )
3. . On résout par combinaison. 5×(L1 )−3×(L2 ) ⇔ z1 = −2i
3z1 + 5z2 = 5 − i(L2 )
et 3 × (L1 ) − 2 × (L2 ) ⇔ −z2 = −1 − i ⇔ z2 = 1 + i. D’où S = {(−2i; 1 + i)}.

3z1 + 2z2 = 3 (L1 )

4. 2 . On résout par combinaison. (L1 ) − 2 × (L2 ) ⇔ −z1 =
1
2z1 + z2 = 1 − i(L2 )

2  
1 1 3 1 3
− + i ⇔ z1 = − i et 2 × (L1 ) − 3 × (L2 ) ⇔ z2 = i. D’où S = − i; i .
2 2 2 2 2

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8 Exercices d’entraînement partie 2


Corrigé exercice 76 :
1. z1 = −2 = −2
3 3
2. z2 = − i = i
4 4
3. z3 = i − 2 = −2 + i = −2 − i
3
4. z4 = z1 + z2 = z1 + z2 = −2 + i
4
3 3 3 3 3
5. z5 = z2 × z3 = z2 × z3 = i(−2 − i) = − i + = − i
4 2 4 4 2
   
3 3 3 1
6. z6 = z2 (z3 + z4 ) = z2 (z3 + z4 ) = i −2 − i − 2 + i = i −4 − i
4 4 4 4
3 3
= −3i + = − 3i
16 16

Corrigé exercice 77 :
1. z1 = 10 − (2 + 3i) = 10 − 2 − 3i = 8 − 3i = 8 + 3i

2. z2 = (2 − 3i)(i + 2) = 2 − 3i × i + 2 = (2 + 3i)(2 − i) = 4 + 3 + i(−2 + 6) = 7 + 4i


 
1 1 1 4 + 2i 4 2 1 1
3. z3 = = = = 2 2
= + i= + i
2i + 4 (2i + 4) 4 − 2i 4 + (−2) 20 20 5 10
 
i+3 (3 + i) 3−i (3 − i) (1 − 4i) 3 − 4 + i(−12 − 1)
4. z4 = = = = 2 2
= =
1 − 4i (1 − 4i) 1 + 4i 1 +4 17
1 13
− − i
17 17

Corrigé exercice 78 :
1 1 1 1
C’est vrai car − = 3 + 2i ⇔ = −3 − 2i ⇔ z = ⇔z=
z z −3 − 2i −3 + 2i
−3 − 2i 3 2
⇔z= ⇔ z = − − i.
(−3)2 + 22 13 13

Corrigé exercice 79 :
1. a = 0 = 0

2. b = i = −i

3. c = (−i) = i

4. d = (1 + i) = 1 − i

5. e = (1 − i) = 1 + i

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6. f = (3 + 2i) = 3 − 2i
 
1 1
7. g = − 2i = + 2i
2 2
√ ! √
2 √ 2 √
8. h = + 2i 2 = − 2i 2
2 2

Corrigé exercice 80 :
1. a = 3(1 + i) − 2i(1 − 2i) = 3 + 3i − 2i − 4 = −1 + i donc a = −1 − i.
√ √ √ √ √ √ √ √
2. b = √2(1 −√i) + 2i 2(1 + i) = 2 − i 2 + 2i 2 − 2 2 = − 2 + i 2 donc
b = − 2 − i 2.
 
3 1 1 3 3 1 5 1 5 1
3. c = i 1 + i − (2i + 1) = i − − i − = − + i donc c = − − i.
2 2 2 2 4 2 4 2 4 2
√  √ √ √ √ √ √


2 1 1 2 2 2 2 3 2 2
4. d = + i −i (2 + i) = +i −i 2+ = − 3i donc
2
√ 2 √2 2 4 4 2 4 4
3 2 2
d= + 3i .
4 4

Corrigé exercice 81 :
1. a = (1 + i)(2 − 3i) = 2 + 3 + i(−3 + 2) = 5 − i donc a = 5 + i.

2. b = (−1 − i)(3 − 2i) = −3 − 2 + i(2 − 3) = −5 − i donc b = −5 + i.


√ √  √ √  √ √  √
3. c = 2 + i 3 −2 2 + 3i 3 = −4 − 9 + i 3 6 − 2 6 = −13 + i 6 donc

c = −13 − i 6.
    
1 3 3 1 3 3 1 9 3 3
4. d = − i + i = + +i − = − 2i donc d = + 2i.
2 2 2 2 4 4 4 4 2 2

Corrigé exercice 82 :
1. a = (1 + i)2 = 1 − 1 + 2i = 2i donc a = −2i.

2. b = (1 − i)2 = 1 − 1 − 2i = −2i donc b = 2i.

3. c = (1 + i)(1 − i) = 12 − i2 = 2 donc c = c = 2.
√ √  √ √  √ √  √ √  √ 2 √ 2
4. d = 2−i 3 i 3+ 2 = 2−i 3 2+i 3 = 2 + 3 = 2+3 =
5 donc d = d = 5.

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Corrigé exercice 83 :
1. a = (2 − i)3 = 23 − 3 × 22 × i + 3 × 2 × i2 − i3 = 8 − 12i − 6 + i = 2 − 11i donc
a = 2 + 11i.
√ 4 √ 4 √ 3 √ 2 √
2. b = 2 + 2i = 2 + 4 × 2 × 2i + 6 × 2 × (2i)2 + 4 × 2 × (2i)3 + (2i)4
√ √ √ √
= 4 + 16i 2 − 48 − 32i 2 + 16 = −28 − 16i 2 donc b = −28 + 16i 2.
 4  2  3  4
1 4 3 1 2 1 1 1
3. c = 2i − = (2i) − 4 × (2i) × + 6 × (2i) × − 4 × 2i × +
2 2 2 2 2
1 161 161
= 16 + 16i − 6 − i + = + 15i donc d = − 15i.
16 16 16

Corrigé exercice 84 :
1 1 1 1 1
1. a = = × = × (−i) = − i
3i 3 i 3 3
1 1 × (2 − i) 2−i 2 1
2. b = = = 2 = − i
2+i (2 + i)(2 − i) 2 + 12 5 5
1 1 −3 − 2i 3 2
3. c = = = 2 2
=− − i
2i − 3 −3 + 2i (−3) + 2 13 13
√ √ √ √
1 3−i 2 3 2
4. d = √ √ = √ 2 √ 2 = −i
3+i 2 3 + 2 5 5

Corrigé exercice 85 :
√ √
1 1 − 3 − 3i 3 1
1. a = √ = √ = √ 2 =− − i
3i − 3 − 3 + 3i − 3 + 32 12 4

1 3 √
1 −i
2. b = √ =  2 2 ! = −i 3 1
1 3 2 √ 2 2 2
+i 1 3
2 2 +
2 2
√ √
1 2 2+i 2 2 1
3. c = √ = √ 2 = + i
2 2−i 2 2 + (−1)2 9 9
√ √
2 2 √ √
1 − +i 2 2
4. d = √ √ = 2 2 !2 = − +i
2 2 √ !2 √ 2 2
− −i 2 2
2 2 − + −
2 2

Corrigé exercice 86 :
3i 3i(2 − i) 6i + 3 3 6
1. a = = 2 2
= = + i
2+i 2 +1 5 5 5

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40
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1+i (1 + i) × (−2i) (1 + i) × (−i) 1 1


2. b = = 2
= = − i
2i 2 2 2 2
1 + 2i (1 + 2i)(2 + 3i) 2 − 6 + i(3 + 4) 4 7
3. c = = 2 2
= =− + i
2 − 3i 2 + (−3) 13 13 13
2 − 3i (2 − 3i)(3 + 2i) 6 + 6 + i(4 − 9) 12 5
4. d = = 2 2
= = − i
3 − 2i 3 + (−2) 13 13 13

Corrigé exercice 87 :
√ √ √ √  √ √ √ √  √ √
2+i 3 2 + i 3 (2 − i) 2 2+ 3+i 2 3− 2 2 2+ 3
1. a = = = = +
√ 2√+ i 22 + 12 5 5
2 3− 2
i
5
√ √  √ √  √ √
2i − 2 2i − 2 (3 − i) 2−3 2+i 6+ 2 2−3 2 6+ 2
2. b = = = = +i
3+i 32 + 12 10 10 10
√ ! √ √ !
√ 1 3 1 3 1 3
1 3 −i (−1 − i) − − +i − + √
−i 2 2 2 2 2 2 3+1
3. c = 2 2 = = =− +
2 2
√ −1 + i (−1) + 1 2 4
3−1
i
4
√ √ ! √ !
√ √ 2 2 3 1
2 2 +i − + i √ √ √ √
+i 2 2 2 2 2 + 6 2 − 6
4. d = 2√ 2 =
√ !2   =− +i
3 1 3 1
2 4 4
− − i − + −
2 2 2 2

Corrigé exercice 88 :
Soient z = a + ib et z 0 = a0 + ib0 deux nombres complexes avec a, b, a0 et b0 des réels.

1. z + z 0 = (a + a0 ) + i (b + b0 ) donc z + z 0 = (a + a0 ) − i (b + b0 ) = (a − ib) + (a0 − ib0 ) =


z + z0.

2. a. zz 0 = (aa0 − bb0 ) + i(a0 b + ab0 )


b. On a, d’une part, (zz 0 ) = (aa0 − bb0 ) − i (ab0 + a0 b) et, d‘autre part, z × z 0 =
(a − ib) (a0 − ib0 ) = (aa0 − bb0 ) − i (ab0 + a0 b). D’où z × z 0 = z × z 0 .

Corrigé exercice 89 :
Soient z et z 0 deux nombres complexes avec z 0 6= 0.
On suppose connu que le produit des conjugués et le conjugué du produit (cette propriété
est démontrée dans l’exercice 88).

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41
Livre du professeur - Mathématiques Tle Expertes - Chapitre 1 - Nombres complexes, point de vue
algébrique

 
1 1
Montrons de plus que 0 = . Pour ce faire, posons z 0 = x + iy avec x et y des réels.
z z0
1 1 x + iy x y
Alors, d’une part, 0 = = = 2 2
+i 2 et, d’autre part,
z x − iy (x − iy)(x + iy) x +y x + y2
   
1 x y x y 1 1
0
= x + iy = 2 −i 2 = 2 +i 2 . D’où 0 = .
z x +y 2 x +y 2 x +y 2 x +y 2
z z0
z 1
Ainsi, en combinant la propriété du produit et de l’inverse, on obtient que 0 = z × 0 =
  z z
1 1 z
z× = z × 0 = 0.
z0 z z

Corrigé exercice 90 :
1. Soit n ∈ N. On note Pn la proposition : « (z n ) = (z)n ».
On souhaite démontrer que Pn est vraie pour tout n ∈ N.
Initialisation : Si n = 0.
(z 0 ) = 1 = 1, car 1 est un réel, et (z)0 = 1 donc (z 0 ) = (z)0 .
On en déduit que P0 est vraie.
Hérédité : On considère un entier naturel k quelconque tel que Pk est vraie, autre-
ment dit tel que (z k ) = (z)k . On souhaite démontrer que Pk+1 est vraie, autrement
dit que (z k+1 ) = (z)k+1 .
On a (z k+1 ) = z k × z = (z k ) × z d’après la propriété zz 0 = z × z 0 valable pour tous
nombres complexes z et z 0 , et on en déduit alors, par hypothèse de récurrence, que
(z k+1 ) = (z)k × z = (z)k+1 .
Conclusion : Ainsi, P0 est vraie et, lorsque Pk est vraie pour un entier k quelconque,
alors Pk+1 est aussi vraie. D’après le principe de récurrence, on en déduit que, pour
tout n ∈ N, Pn est vraie.
1
2. a. Soit n un entier négatif. Alors z −n = .
zn
b. Comme n est un entier négatif, alors −n ∈ N donc, d’après la question 1., on
 
−n −n −n −n 1 1 1
a (z ) = (z) . Or, d’après 2.a., (z ) = (z) ⇔ n
= n ⇔ =
z (z) (z n )
 
1 1 1
n car si z 6= 0, alors = , démontrée dans l’exercice 89. On en déduit
(z) z z
n n
alors que (z ) = (z) .

3. On conclut alors que, pour tout z ∈ C et pour tout n ∈ N, (z n ) = (z)n et, pour tout
z ∈ C∗ et pour tout n ∈ Z, (z n ) = (z)n .

Corrigé exercice 91 :
R et I sont des variables qui contiennent respectivement la partie réelle et la partie
imaginaire du conjugué z avec z = a + ib. Un algorithme en langage naturel permettant
de déterminer la valeur de ces variables est le suivant.

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42
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algébrique

R←a
I ← −b

Corrigé exercice 92 :
1 1 a − ib a −b
Soit z = a+ib avec a et b réels. Alors, si z 6= 0, = = 2 2
= 2 2
+i 2 .
z a + ib a +b a +b a + b2
On peut alors écrire la fonction suivante, d’arguments a et b, qui retourne respectivement
1
dans les variables R et I la partie réelle et la partie imaginaire de .
z

Fonction inverse(a,b) :
Si a = 0 et b = 0 :
Afficher « 0 n’a pas d’inverse.»
Sinon
R ← a/(a2 + b2 )
I ← −b/(a2 + b2 )
Retourner R et I

Corrigé exercice 93 :
z1 a + ib
Soient z1 = a + ib et z2 = c + id avec a, b, c et d réels. Alors, si z2 6= 0, = =
z2 c + id
(a + ib) (c − id) ac + bd bc − ad
2 2
= 2 2
+i 2 .
c +d c +d c + d2
On peut alors écrire la fonction suivante, d’arguments a, b, c et d, qui retourne respecti-
a + ib
vement dans les variables R et I la partie réelle et la partie imaginaire de .
c + id

Fonction quotient(a,b,c,c) :
Si c = 0 et d = 0 :
Alors afficher « Le quotient n’existe pas.»
Sinon
R ← (ac + bd)/(c2 + d2 )
I ← (bc − ad)/(c2 + d2 )
Retourner R et I

Corrigé exercice 94 :
3i 3i(3 − i)
1. iz + 3(z − i) = 0 ⇔ iz + 3z − 3i = 0 ⇔ (3 + i)z = 3i ⇔ z = ⇔z= 2 ⇔
  3+i 3 + 12
9i + 3 3 9 3 9
z= ⇔z= + i d’où SC = + i .
10 10 10 10 10
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43
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4 4(5 − i) 20 − 4i
2. (4 + i)z = 4 − z ⇔ (4 + i + 1)z = 4 ⇔ z = ⇔z= 2 2
⇔z= ⇔
  5+i 5 +1 26
10 2 10 2
z= − i d’où SC = − i .
13 13 13 13
1+i (1 + i) (1 − 4i)
3. (2i+1)z = 1+i−2iz ⇔ (2i+1+2i)z = 1+i ⇔ z = ⇔z= ⇔
1 + 4i  12 + 42
1 + 4 + i(−4 + 1) 5 3 5 3
z= ⇔z= − i d’où SC = − i .
17 17 17 17 17
z+1
4. = 3i est définie si, et seulement si, z 6= 2.
z−2
z+1 −1 − 6i
Et, pour z 6= 2, = 3i ⇔ z + 1 = 3iz − 6i ⇔ (1 − 3i)z = −1 − 6i ⇔ z =
z−2 1 − 3i
(−1 − 6i)(1 + 3i) −1 + 18 + i(−3 − 6) 17 9
⇔z= ⇔z= ⇔z= − i qui est bien
12 + (−3)2 10
  10 10
17 9 17 9
une solution car − i 6= 2. D’où SC = − i .
10 10 10 10

Corrigé exercice 95 :
2+i 2−i (2 − i)(5 + 2i)
1. (5 + 2i)z − 2 = i ⇔ z = ⇔ z = ⇔ z = ⇔ z =
5 + 2i − 2i
5  52 + (−2)2
10 + 2 + i(4 − 5) 12 1 12 1
⇔z= − i d’où SC = − i .
29 29 29 29 29
−1 − 2i
2. 2i(1−2z)+z = iz−1 ⇔ 2i−4iz+z−iz = −1 ⇔ (1−5i)z = −1−2i ⇔ z = ⇔
1 − 5i
−1 + 2i (−1 + 2i)(1 − 5i) −1 + 10 + i(5 + 2) 9 7
z= ⇔z= ⇔ z = ⇔ z = + i
1 + 5i  12 + 52 26 26 26
9 7
d’où SC = + i .
26 26
3. 2iz−i = 2(z−5)+i ⇔ 2iz−i = 2z−10+i ⇔ (2i−2)z = −10+2i ⇔ (i−1)z = −5+i ⇔
−5 + i −5 − i (−5 − i)(−1 + i) 5 + 1 + i(−5 + 1)
z = ⇔z = ⇔z = 2 2
⇔z = ⇔
−1 + i −1 − i (−1) + (−1) 2
z = 3 − 2i d’où SC = {3 − 2i}.
z − 2i
4. + 1 + i = 0 est définie si, et seulement si, z 6= 1, c’est-à-dire si, et seulement
z−1
z − 2i
si, z 6= 1. Et, pour z 6= 1, + 1 + i = 0 ⇔ z − 2i = (z − 1)(−1 − i) ⇔ z − 2i =
z−1
1 + 3i 1 − 3i (1 − 3i)(2 + i)
−z + 1 − iz + i ⇔ (2 + i)z = 1 + 3i ⇔ z = ⇔z= ⇔z=
2+i 2−i 22 + 12
2 + 3 + i(1 − 6)
⇔z= ⇔ z = 1 − i, qui est bien une solution car 1 − i 6= 1. D’où
5
SC = {1 − i}.

Corrigé exercice 96 :
On note z = a + ib avec a et b réels. On peut alors écrire z = a − ib.

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44
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 a
a =
(
z a b 2 a=0
1. z = ⇔ a + ib = − i ⇔ ⇔ d’où SC = {0}.
2 2 2 b = − b b=0
2
( (
a − 2 = 2a a = −2
2. z − 2 = 3i + 2z ⇔ a + ib − 2 = 3i + 2(a − ib) ⇔ ⇔ d’où
b = 3 − 2b b=1
SC = {−2 + i}.
z 1 (a + ib)(−1 − i) 1−i −a + b + i(−a − b)
3. − iz = ⇔ − i(a − ib) = ⇔ −
i−1 i+1 ( (−1)2 + 12 ( 12 + 12
( 2
1−i −a − b = 1 a + b = −1 a=1
ia − b = ⇔ ⇔ ⇔ d’où SC =
2 −3a − b = −1 3a + b = 1 b = −2
{1 − 2i}.
2 2
zz = 2z − 1 ⇔ (a + ib)(a
4. ( ( + ib) = 2(a + ib) −(1 ⇔ a + b = 2a(+ 2ib − 1 ⇔
a2 + b2 = 2a − 1 a2 − 2a + 1 = 0 (a − 1)2 = 0 a=1
⇔ ⇔ ⇔ d’où
2b = 0 b=0 b=0 b=0
SC = {1}.

5. z −(1 = zz − i ⇔ a − ib ( − 1 = (a + ib)(a − ib) − i ⇔ a − 1 − ib = a2 + b2 − i


a − 1 = a2 + b 2 a2 − a + 2 = 0
⇔ ⇔ . Or le discriminant de l’équation a2 −
−b = −1 b=1
a + 2 = 0 est égal à ∆ = (−1)2 − 4 × 1 × 2 = −7 < 0 donc a2 − a + 2 = 0 n’admet
aucune solution réelle. Ainsi le système n’a pas de solutions et donc SC = ∅.

Corrigé exercice 97 :
On note z = a + ib avec a et b réels. On peut alors écrire z = a − ib.

1. z = z ⇔ a + ib = a − ib ⇔ b = 0 ⇔ z ∈ R. Donc SC = R.

2. z = −z ⇔ a + ib = −a + ib ⇔ a = 0 ⇔ z ∈ iR. Donc SC = iC.

3. z = iz ⇔ a + ib = i(a − ib) ⇔ a + ib = ia + b ⇔ a = b. Donc SC = {a(1 + i)/a ∈ R}.

4. z = −iz ⇔ a + ib = −i(a − ib) ⇔ a + ib = −ia − b ⇔ a = −b. Donc SC =


{a(1 − i)/a ∈ R}.

5. z 2 = zz ⇔ z(z − z) = 0 ⇔ z = 0 ou z = z. Donc SC = R.

Corrigé exercice 98 :
On pose z1 = a + ib et z2 = a0 + ib0 .
   

1 1 0 1 0
 a+a +i b+b =2

 z1 + z2 = 2
 
2 2 2
1. 1 ⇔    
 z1 + iz2 = 0 1 0 0 1
 a+b +i a − b =0
 

2 2 2

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45
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1


 a + a0 = 2 

 2 a=2
 1 b − b0 = 0

 

 
b = 2
⇔ 21 ⇔ d’où z1 = 2 + 2i et z2 = 1 − i.

 a + b0 = 0 a0 = 1

2
 
 0
b = −1

a0 − 1 b = 0



2
2. Une autre possibilité est de prendre le conjugué des deux membres de la deuxième
ligne de ce système. En effet :
z1 + 2z2 = z1 + 2z2 = z1 + 2z2 et 2 = 2.
( (
3z1 − 2z2 = 4i − 2 3z1 − 2z2 = 4i − 2 : (L1 )

z1 + 2z2 = 2 z1 + 2z2 = 2 : (L2 )
( 
(L1 + L2 ) : 4z1 = 4i z1 = i
⇔ ⇔ 1 .
(L1 − 3 × L2 ) : −8z2 = 4i − 8 z2 = 1 − i
2
 
1
Et donc SC = i; 1 − i .
2
( (  
z1 − z2 = 3 − 4i z1 − z2 = 3 − 4i 14 7 5 5
3. ⇔ d’où SC = −i ; +i .
z1 + 2z2 = 8 − i z1 + 2z2 = 8 + i 3 3 3 3
( (  
6z1 − 3z2 = 12 + i 6z1 − 3z2 = 12 + i 1
4. ⇔ d’où SC = 2 − i; −i .
3z1 − z2 = 6 3z1 − z2 = 6 3

Corrigé exercice 99 :
1. C’est vrai car z1 + z2 = z1 + z2 = 1 + 3i + 3 − 2i = 4 + i.

2. C’est faux car z1 × z2 = z1 × z2 = (1 + 3i)(3 − 2i) = 3 + 6 + i(−2 + 9) = 9 + 7i et


non 9 − 7i.

3. C’est vrai car (z1 )3 = (z1 )3 = (1 + 3i)3 = 13 + 3 × 3i + 3 × (3i)2 + (3i)3 = 1 + 9i −


27 − 27i = −26 − 18i.

4. C’est faux car (z1 × z2 )2 = (z1 × z2 )2 = z1 2 × z22 = (1 + 3i)2 (3 + 2i)2 = (1 − 9 +


6i)(9 − 4 + 12i) = (−8 + 6i)(5 + 12i) = −40 − 72 + i(−96 + 30) = −112 − 66i et non
112 − 66i.

Corrigé exercice 100 :


 
1 1 1 1
1. C’est vrai car leur produit est égal à 1 : − i (1+i) = (1−i)(1+i) = (12 −i2 )
2 2 2 2
1 1
= (1 + 1) = × 2 = 1.
2 2
 
1 1 1 1 1
2. C’est vrai car et sont conjugués. En effet : = = .
1+i 1−i 1+i 1+i 1−i

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4 + 2i (4 + 2i)(1 + i) 4 − 2 + i(4 + 2) 2 + 6i
3. C’est vrai car = 2 2
= = = 1 + 3iet le
1−i 1 + (−1) 2 2
conjugué de 1 + 3i est 1 − 3i.
4
4. C’est faux car (1 + i)3 = 13 + 3i + 3i2 + i3 = 1 + 3i − 3 − i = −2 + 2i et =
1+i
4(1 − i) 4(1 − i)
= = 2(1 − i) = 2 − 2i. Ces deux nombres complexes ne sont donc
12 + 12 2
pas conjugués (ils sont par contre opposés).

5. C’est faux car (1 + 2i)(2i + 3) = (1 + 2i)(2i + 3) = (1 − 2i)(3 − 2i).

6. C’est vrai car z2 = →



z1 .

Corrigé exercice 101 :


1. C’est vrai car iz − 3 + i = (2 + i)z + 1 ⇔ iz − 3 + i = 2z + iz + 1 ⇔ 2z = −4 + i
1 1
⇔ z = −2 + i et le conjugué de cette solution est bien −2 − i.
2 2
2. C’est faux car 2i(−1 − 3i) = 2i(−1 + 3i) = −2i − 6 et 5(1 − i) − (−1 − 3i) =
5 − 5i − (−1 + 3i) = 5 − 5i + 1 − 3i = 6 − 8i donc −1 − 3i n’est pas solution de
2iz = 5(1 − i) − z.

3. C’est faux car si on pose z = a + ib avec a et b réels, alors on peut écrire z = a − ib


et on a alors 2z − iz = 3 + i + 2z ( ⇔ 2(a + ib) − i(a − ib) ( = 3 + i + 2(a − ib)
−b = 3 b = −3
⇔ 2a+2ib−ia−b = 3+i+2a−2ib ⇔ ⇔ .
2b − a = 1 − 2b a = 4b − 1 = −13
L’équation admet donc bien une solution dans C.
( (
2z1 − z2 = 1 + 3i 2z1 − z2 = 1 + 3i : (L1 )
4. C’est vrai car ⇔
z1 + 2z2 = 3 + i z1 + 2z2 = 3 − i : (L2 )
( (
(2L1 + L2 ) : 5z1 = 5 + 5i z1 = 1 + i
⇔ ⇔ .
(L1 − 2L2 ) : −5z2 = −5 + 5i z2 = 1 − i
Et on a bien z1 = 1 + i = 1 − i = z2 .

Corrigé exercice 102 :


On pose z = a + ib avec a et b réels non nuls. On peut alors écrire z = a − ib.

1. z1 = z + z = 2Re(z) = 2a ∈ R

2. z2 = z − z = 2iIm(z) = 2ib ∈ iR

3. z3 = z 2 +(z)2 = (z + z)2 −2z ×z = z12 −2z ×z ∈ R car z1 ∈ R et z ×z = a2 +b2 ∈ R.

4. z4 = z 2 − (z)2 = (z + z) (z − z) = z1 × z2 ∈ iR car z1 ∈ R et z2 ∈ iR.


z+z z1 2a a a
5. z5 = = = = = −i ∈ iR
z−z z2 2ib ib b

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z−z 1 b
6. z6 = = = i ∈ iR
z+z z5 a
z 2 + (z)2 z3
7. z7 = = 2 ∈R
z×z a + b2
z 2 − (z)2 z4
8. z8 = = 2 ∈ iR
z×z a + b2

Corrigé exercice 103 :


On pose z = a + ib avec a et b réels non nuls. On peut alors écrire z = a − ib.
De plus on a z × z = (a + ib)(a − ib) = a2 + b2 .
1 1 z+z 2Re(z) 2a
1. + = = 2 2
= 2 ∈R
z z z×z a +b a + b2
1 1 z−z −2iIm(z) 2ib 2b
2. − = = 2 2
=− 2 2
= −i 2 ∈ iR
z z z×z a +b a +b a + b2

Corrigé exercice 104 :


Soient z = a + ib et z 0 = a0 + ib0 deux nombres complexes tels que a2 + b2 = 1, a02 + b02 = 1
z + z0
et 1 + zz 0 6= 0. On pose u = .
1 + zz 0
Pour montrer que u est un réel, on va vérifier que u = u.
z + z0 (z + z 0 ) (1 + zz 0 ) (z + z 0 ) (1 + zz 0 ) (z + z 0 ) (1 + z̄ × z 0 )
On a u = = = = =
1 + zz 0 (1 + zz 0 ) (1 + zz 0 ) (1 + zz 0 ) (1 + zz 0 ) (1 + zz 0 ) (1 + z̄ × z 0 )
z + z × z̄ × z 0 + z 0 + z 0 × z̄ × z 0
(1 + zz 0 ) (1 + z̄ × z 0 )
Or z × z = (a + ib)(a − ib) = a2 + b2 = 1 d’après l’énoncé. Et, de même, z 0 × z 0 =
(a0 + ib0 )(a0 − ib0 ) = a02 + b02 = 1.
z + z0 + z0 + z z + z + z0 + z0 2Re(z) + 2Re(z 0 )
D’où u = = = .
(1 + zz 0 )(1 + z × z 0 ) (1 + zz 0 )(1 + z × z 0 ) (1 + zz 0 )(1 + z × z 0 )
z + z0 z + z0 z + z0 z + z0 (z + z 0 )(1 + zz 0 )
 
D’autre part, u = = = = =
1 + zz 0 1 + zz 0 1 + zz 0 1 + z × z0 (1 + z × z 0 )(1 + zz 0 )
0 0 0 0 0 0 0 0
z + z × zz + z + z × zz z+z×z×z +z +z ×z ×z
= = .
(1 + z × z 0 )(1 + zz 0 ) (1 + z × z 0 )(1 + zz 0 )
Or, d’après l’énoncé, zz = 1 = z 0 z 0 donc :
z + z0 + z0 + z z + z + z0 + z0 2Re(z) + 2Re(z 0 )
u= = = .
(1 + z × z 0 )(1 + zz 0 ) (1 + z × z 0 )(1 + zz 0 ) (1 + zz 0 )(1 + z × z 0 )
Ainsi, ū = u et donc u est un réel.

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48
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9 Exercices d’entraînement partie 3


Corrigé exercice 105 :
4z 2 + 16 = 0 ⇔ z 2 = −4 ⇔ z = −2i ou z = 2i.

Corrigé exercice 106 :


u + v = 3 et uv = 5 donc u et v sont √ les racines du trinôme z 2 − 3z + 5 de discriminant
 2
∆ = (−3)2 − 4 × 1 × 5 = −11 = i 11 < 0. Ce trinôme admet donc deux racines
√ √
3 − i 11 3 + i 11
complexes conjuguées : z1 = et z1 = .
√ 2√ 2√ √
3 11 3 11 3 11 3 11
Ainsi u = − i et v = + i , ou u = + i et v = − i .
2 2 2 2 2 2 2 2

Corrigé exercice 107 :


C’est vrai car P1 (−1) = (−1)3 + 1 = 0 et P2 (−1) = (−1)3 − (−1)2 + 2 = −1 − 1 + 2 = 0.
Donc −1 est racine des polynômes P1 et P2 , ce qui signifie que P1 et P2 se factorisent tous
les deux par (z + 1).

Corrigé exercice 108 :


3 1
1. (z + 3i)(2z − 3 + i) = 0 ⇔ z + 3i = 0 ou 2z − 3 + i =⇔ z = −3i ou z = − i, d’où
  2 2
3 1
SC = −3i; − i .
2 2
1
2. (z − 2i)(iz + 1) = 0 ⇔ z − 2i = 0 ou iz + 1 = 0 ⇔ z = 2i ou z = − = i, d’où
i
SC = {i; 2i}.
1+i 1 (1 + i) × (−i)
3. (iz + 1 + i)(3iz + 1) = 0 ⇔ z = − ou z = − ⇔ z = − ou
i  3i  1
1 1 1 1
z = − × ⇔ z = −1 + i ou z = i, d’où SC = −1 + i; i .
3 i 3 3
1 1 1−i
4. ((1 + i)z − 1) ((2 + i)z + 1) = 0 ⇔ z = ou z = − ⇔ z = ou
1+i 2 + i 12+ 12
2−i 1 1 2 1 1 1 2 1
z=− 2 ⇔ z = − i ou z = − + i d’où S C = − i; − + i .
2 + 12 2 2 5 5 2 2 5 5

Corrigé exercice 109 :


1. z 2 + 1 = 0 ⇔ z 2 = −1 ⇔ z = −i ou z = i d’où SC = {−i; i}.
√ √  √ √
2. z 2 + 2 = 0 ⇔ z 2 = −2 ⇔ z = −i 2 ou z = i 2 d’où SC = −i 2; i 2 .

3. z 2 + 16 = 0 ⇔ z 2 = −16 ⇔ z = −4i ou z = 4i d’où SC = {−4i; 4i}.


√ √ √ √
4. z 2 + 20 = 0 ⇔ z√2 = −20
√ ⇔ z = −i 20 ou z = i 20 ⇔ z = −2i 5 ou z = 2i 5,
d’où SC = −2i 5; 2i 5 .

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49
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algébrique

 
2 1 2 1 1 1 1 1
5. z + = 0 ⇔ z = − ⇔ z = − i ou z = i, d’où SC = − i; i .
4 4 2 2 2 2
√ √ ( √ √ )
1 1 3 3 3 3
6. z 2 + = 0 ⇔ z 2 = − ⇔ z = −i ou z = i , d’où SC = −i ;i .
3 3 3 3 3 3
√ √ ( √ √ )
11 11 11 11 11 11
7. z 2 + = 0 ⇔ z2 = − ⇔ z = i ou z = −i , d’où SC = −i ;i .
4 4 2 2 2 2
r r √ √
3 3 3 3 6 6
8. z 2 + = 0 ⇔ z 2 = − ⇔ z = −i ou z = i ⇔z=i ou z = −i , d’où
2( √ √ ) 2 2 2 2 2
6 6
SC = −i ;i .
2 2

Corrigé exercice 110 :


1. z 2 + z = 0 ⇔ z(z + 1) = 0 ⇔ z = 0 ou z = −1, d’où SC = {−1; 0}.

2. z 2 + 2iz = 0 ⇔ z(z + 2i) = 0 ⇔ z = 0 ou z = −2i, d’où SC = {−2i; 0}.


3 3 1 3 3
3. 2iz 2 + 3z = 0 ⇔ z(2iz + 3) = 0 ⇔ z = 0 ou z = − = − × = − × (−i) = i,
  2i 2 i 2 2
3
d’où SC = i; 0 .
2
2−i
4. (1 + i)z 2 = (2 − i)z ⇔ z ((1 + i)z − (2 − i)) = 0 ⇔ z = 0 ou z = =
  1+i
(2 − i)(1 − i) 2 − 1 + i(−2 − 1) 1 3 1 3
= = − i, d’où SC = − i; 0 .
12 + 12 2 2 2 2 2
1 − 2i
5. (1 + 2i)z 2 + (2i − 1)z = 0 ⇔ z ((1 + 2i)z + (2i − 1)) = 0 ⇔ z = 0 ou z =
1 + 2i
(1 − 2i)2
 
1 − 4 − 4i 3 4 3 4
= 2 = = − − i, d’où SC = − i; 0 .
1 + 22 5 5 5 5 5

Corrigé exercice 111 :


√ 
1. z 2 + z + 1 = 0 a pour discriminant ∆ = 12 − 4 × 1 × 1 = −3 = i 3 < 0

−1 − i 3
donc l’équation admet deux solutions complexes conjuguées : z1 = et
√ ( √ √ ) 2
−1 + i 3 1 3 1 3
z2 = z1 = . D’où SC = − − i ;− + i .
2 2 2 2 2

2. z 2 + 4z + 13 = 0 a pour discriminant ∆ = 42 − 4 × 1 × 13 = −36 = (6i)2 < 0 donc


−4 − 6i
l’équation admet deux solutions complexes conjuguées : z1 = et z2 = z1 =
2
−4 + 6i
. D’où SC = {−2 − 3i; −2 + 3i}.
2

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50
Livre du professeur - Mathématiques Tle Expertes - Chapitre 1 - Nombres complexes, point de vue
algébrique

3. 4z 2 − 4z + 17 = 0 a pour discriminant ∆ = (−4)2 − 4 × 4 × 17 = −256 = (16i) < 0


4 − 16i
donc l’équation admet deux solutions complexes conjuguées : z1 = et z2 =
  8
4 + 16i 1 1
z1 = . D’où SC = − − 2i; + 2i .
8 2 2
4. 2z 2 + 2z + 5 = 0 a pour discriminant ∆ = 22 − 4 × 2 × 5 = −36 = (6i) < 0 donc
−2 − 6i
l’équation admet deux solutions complexes conjuguées : z1 = et z2 = z1 =
  4
−2 + 6i 1 3 1 3
. D’où SC = − − i; − + i .
4 2 2 2 2
√ √ 2 √ 2
5. z 2 − 2z + 1 = 0 a pour discriminant ∆ = − 2 − 4 × 1 × 1 = i 2 < 0
√ √
2−i 2
donc l’équation admet deux solutions complexes conjuguées : z1 = et
√ √ (√ √ √ √ ) 2
2+i 2 2 2 2 2
z2 = z1 = . D’où SC = −i ; +i .
2 2 2 2 2
√ 2
6. 9z 2 − 6z + 19 = 0 a pour discriminant ∆ = −648 = 18i 2 donc l’équation
1 √ 1 √
admet deux solutions complexes conjuguées : z1 = − 2i et z2 = + 2i. D’où
3 3
1 √ 1 √
 
SC = − 2i; + 2i .
3 3

Corrigé exercice 112 :


3 3
1. z = − est définie si, et seulement si, z 6= 0. Et, pour z 6= 0, z = − ⇔ z 2 = −3 ⇔
z√ √ z
z = −i 3 ou z =√i 3.√Ces deux solutions conviennent car elles sont différentes de
0, ainsi SC = −i 3; i 3 .
z 2 z 2 z2
2. = 1 − est définie si, et seulement si, z 6= 0. Et, pour z 6= 0, = 1 − ⇔ =
4 z 4 z 4
z − 2 ⇔ z 2 − 4z + 8 = 0 de discriminant ∆ = (−4)2 − 4 × 1 × 8 = −16 = (4i)2 < 0
4 − 4i
donc l’équation admet deux solutions complexes conjuguées : z1 = et z2 =
2
4 + 4i
z1 = . Ces deux solutions conviennent car elles sont différentes de 0. Ainsi,
2
SC = {2 − 2i; 2 + 2i}.
5 3 1 5 3 1
3. 2
= − est définie si, et seulement si, z 6= 0. Et, pour z 6= 0, 2 = − ⇔
z z 2 z z 2
z2
5 = 3z − ⇔ z 2 − 6z + 10 = 0 de discriminant ∆ = (−6)2 − 4 × 1 × 10 = −4 =
2
6 − 2i
(2i)2 < 0 donc l’équation admet deux solutions complexes conjuguées : z1 =
2
6 + 2i
et z2 = z1 = . Ces deux solutions conviennent car elles sont différentes de 0,
2
ainsi SC = {3 − i; 3 + i}.
26 26
4. 5z − 2 = − est définie si, et seulement si, z 6= 0. Et, pour z 6= 0, 5z − 2 = − ⇔
5z 5z
25z 2 − 10z + 26 = 0 de discriminant ∆ = (−10)2 − 4 × 25 × 26 = −2500 = (50i)2 < 0

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51
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10 − 50i
donc l’équation admet deux solutions complexes conjuguées : z1 = et
50
10 + 50i
z2 = z1 = . Ces deux solutions conviennent car elles sont différentes de 0.
50 
1 1
Ainsi, SC = − i; + i .
5 5

Corrigé exercice 113 :


On pose t = z 2 . On a ainsi t2 = z 4 .

1. z 4 +z 2 −6
√ = 0 ⇔ t2
+t−6
√ = 0 ⇔ t =
√ 2 ou t = −3 ⇔ z 2
=
 √ √ 2 ou z 2
= −3
√ √ ⇔ z = − 2
ou z = 2 ou z = −i 3 ou z = −i 3. Ainsi, SC = − 2; 2; −i 3; i 3 .
2. z 4 + z 2 − 2 = 0 ⇔ t2√+ t − 2 = 0 ⇔√t = 1 ou t = −2⇔ z 2 = 1√ou z√
2
= −2 ⇔ z = −1
ou z = 1 ou z = −i 2 ou z = −i 2. Ainsi, SC = −1; 1; −i 2; i 2 .
3. z 4 + 3z 2 + 2 = 0 ⇔ t2 + 3t√+ 2 = 0 ⇔ √
t = −1 ou t = −2 2
 ⇔ z =√−1 √ou z 2 = −2 ⇔
z = −i ou z = i ou z = −i 2 ou z = i 2. Ainsi, SC = −i; i; −i 2; i 2 .
4. 8z 4 + 6z 2 + 1 = 0 ⇔ 8t2 + 6t + 1 = 0 de discriminant ∆ = 62 − 4 × 8 × 1 = 4 > 0 donc
−6 − 2 1
l’équation 8t2 +6t+1 = 0 admet deux solutions réelles distinctes : t1 = =−
16 √2
−6 + 2 1 1 1 2
et t2 = = − . Ainsi, 8z 4 +6z 2 +1 = 0 ⇔ z 2 = − ou z 2 = − ⇔ z = −i
√16 4 ( √ 2√ 4) 2
2 1 1 2 2 1 1
ou z = i ou z = − i ou z = i. D’où SC = −i ;i ; − i; i .
2 2 2 2 2 2 2

5. 8z 4 + 22z 2 + 15 = 0 ⇔ 8t2 + 22t + 15 = 0 de discriminant ∆ = 222 − 4 × 8 × 15 =


4 > 0 donc l’équation 8t2 + 22t + 15 = 0 admet deux solutions réelles distinctes :
−22 − 2 3 −22 + 2 5 3
t1 = = − et t2 = = − . Ainsi, 8z 4 + 22z 2 + 5 = 0 ⇔ z 2 = −
16 2 √ 16 √4 √ √ 2
5 6 6 5 5
ou z 2 = − ⇔ z = −i ou z = i ou z = −i ou z = i .. Ainsi,
( √4 √ √ 4√ ) 4 2 2
6 6 5 5
SC = −i ;i ; −i ;i .
4 4 2 2
4 4
6. z 3 + 5z + = 0 est définie pour z 6= 0. Et, pour z 6= 0, z 3 + 5z + = 0 ⇔
z z
z 4 + 5z 2 + 4 = 0 ⇔ t2 + 5t + 4 = 0 de discriminant ∆ = 52 − 4 × 1 × 4 = 9 > 0 donc
−5 − 3
l’équation t2 + 5t + 4 = 0 admet deux solutions réelles distinctes : t1 = = −4
2
−5 + 3 4
et t2 = = −1. Ainsi, z 3 + 5z + = 0 ⇔ z 2 = −4 ou z 2 = −1 ⇔ z = −2i ou
2 z
z = 2i ou z = −i ou z = i. Ainsi, SC = {−2i; 2i; −i; i}.
3 3
7. z 2 + 2 = 2
est définie pour z 6= 0. Et, pour z 6= 0, z 2 + 2 = 2 ⇔ z 4 + 2z 2 − 3 =
z z
0 ⇔ t2 + 2t − 3 = 0 de discriminant ∆ = 22 − 4 × 1 × (−3) = 16 > 0 donc l’équation
−2 − 4
t2 + 2t − 3 = 0 admet deux solutions réelles distinctes : t1 = = −3 et
2
−2 + 4 4
t2 = = 1. Ainsi z 3 + 5z + = 0 ⇔ z 2 = 1 ou z 2 = −3 ⇔ z = −1 ou z = 1
2√ √ z  √ √
ou z = −i 3 ou z = i 3. D’où SC = −1; 1; −i 3; i 3 .

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52
Livre du professeur - Mathématiques Tle Expertes - Chapitre 1 - Nombres complexes, point de vue
algébrique

2 7 2 7
8. 4
+ 2 = −3 est définie pour z 6= 0. Et, pour z 6= 0, 4 + 2 = −3 ⇔ 3z 4 +7z 2 +2 =
z z z z
0 ⇔ 3t2 + 7t + 2 = 0 de discriminant ∆ = 72 − 4 × 3 × 2 = 25 > 0 donc l’équation
−7 − 5
3t2 + 7t + 2 = 0 admet deux solutions réelles distinctes : t1 = = −2 et
6
−7 + 5 1 2 7 1 √
t2 = = − . Ainsi 4 + 2 = −3 ⇔ z 2 = −2 ou z 2 = − ⇔ z = −i 2 ou
6 3√ z √z ( √3 √ )
√ 3 3 √ √ 3 3
z = i 2 ou z = −i ou z = i . Ainsi SC = −i 2; i 2; −i ;i .
3 3 3 3

Corrigé exercice 114 :


On pose t = z 2 . On a ainsi t2 = z 4 .
1. z 4 −2z 2 −3 = 0 ⇔ √
t2 −2t−3 =√0 ⇔ t = −1 out =√3 ⇔ 2 2
√ z = −1 ou z = 3 ⇔ z = −i
ou z = i ou z = − 3 ou z = 3. D’où SC = − 3; 3; −i; i .

2. z 4 − 3z 2 − 10 = 0 ⇔ t2 − 3t − 10 = 0 de discriminant ∆ = (−3)2 − 4 × 1 × (−10) =


49 > 0 donc l’équation t2 − 3t − 10 = 0 admet deux solutions réelles distinctes :
3−7 3+7
t1 = = −2 et t2 = = 5. Ainsi, z 4 −3z 2 −10 = 0 ⇔ z 2 = −2 ou z 2 = 5 ⇔
2
√ √ 2 √ √  √ √ √ √
z = −i 2 ou z = i 2 ou z = − 5 ou z = 5. Ainsi, SC = −i 2; i 2; − 5; 5 .

3. z 4 − 2z 2 − 8 = 0 ⇔ t2 − 2t − 8 = 0 de discriminant ∆ = (−2)2 − 4 × 1 × (−8) =


36 > 0 donc l’équation t2 − 2t − 8 = 0 admet deux solutions réelles distinctes :
2−6 2+6
t1 = = −2 et t2 = = 4. Ainsi, z 4 − 2z 2 − 8 = 0 ⇔ z 2 = −2 ou z 2 = 4
2 √ √ 2  √ √
⇔ z = −i 2 ou z = i 2 ou z = −2 ou z = 2. Ainsi, SC = −i 2; i 2; −2; 2 .

4. 2z 4 − z 2 − 3 = 0 ⇔ 2t2 − t − 3 = 0 de discriminant ∆ = (−1)2 − 4 × 2 × (−3) =


25 > 0 donc l’équation 2t2 − t − 3 = 0 admet deux solutions réelles distinctes :
1−5 1+5 3 3
t1 = = −1 et t2 = = . Ainsi, 2z 4 − z 2 − 3 = 0 ⇔ z 2 = −1 ou z 2 =
4 4√ 2 √ ( √ √ ) 2
6 6 6 6
⇔ z = −i ou z = i ou z = − ou z = . Ainsi, SC = −i; i; − ; .
4 4 4 4

21 21
5. z 3 − 4z = est définie pour z 6= 0. Et, si z 6= 0, z 3 − 4z = ⇔ z 4 − 4z 2 − 21 =
z z
0 ⇔ t2 − 4t − 21 = 0 de discriminant ∆ = (−4)2 − 4 × 1 × (−21) = 100 > 0 donc
4 − 10
l’équation t2 −4t−21 = 0 admet deux solutions réelles distinctes : t1 = = −3
2
4 + 10 21 √
et t2 = = 7. Ainsi, z 3 − 4z = ⇔ z 2 = −3 ou z 2 = 7 ⇔ z = −i 3 ou
√ 2 √ √ z  √ √ √ √
z = i 3 ou z = − 7 ou z = 7. Ainsi, SC = −i 3; i 3; − 7; 7 .
1 3 3 1 3
6. z = z + est définie pour z 6= 0. Et, si z 6= 0, z 3 = z + ⇔ z 4 − 4z 2 − 12 =
4 z 4 z
0 ⇔ t2 − 4t − 12 = 0 de discriminant ∆ = (−4)2 − 4 × 1 × (−12) = 64 > 0 donc
4−8
l’équation t2 − 4t − 12 = 0 admet deux solutions réelles distinctes : t1 = = −2
2
4+8 1 3 √
et t2 = = 6. Ainsi, z 3 = z + ⇔ z 2 = −2 ou z 2 = 6 ⇔ z = −i 2 ou
√ 2 √ 4√ z  √ √ √ √
z = i 2 ou z = − 6 ou z = 6. Ainsi, SC = −i 2; i 2; − 6; 6 .

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53
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7. z 5 − 2z = 4z 3 + 3z ⇔ z 5 − 4z 3 − 5z = 0 ⇔ z(z 4 − 4z 2 − 5) = 0 ⇔ z = 0 ou
z 4 − 4z 2 − 5 = 0. Or z 4 − 4z 2 − 5 = 0 ⇔ t2 − 4t − 5 = 0 ⇔ t = −1 √
ou t = 5. Ainsi

4 2 2 2
z − 4z − 5 = 0 ⇔ z √= −1 √ ou z = 5 ⇔ z = −i ou z = i ou z = − 5 ou z = 5.
D’où SC = −i; i; 0; − 5; 5 .

Corrigé exercice 115 :


1. Le programme suivant donne le nombre de solutions dans C et la valeur de ces
solutions pour une équation az 2 + bz + c = 0, où les réels a, b et c sont saisis par
l’utilisateur (avec a 6= 0).

d ← b2 − 4ac
Si d = 0 :
Afficher « L’équation a une solution réelle. »
Afficher −b/2a
Sinon si d > 0 :
Afficher « L’équation a deux solutions réelles. »
√ √
Afficher (−b − d)/2a et (−b + d)/2a
Sinon
Afficher « L’équation a deux solutions complexes conjuguées. »
√ √
Afficher (−b − i −d)/2a et (−b + i −d)/2a

2. On peut définir une fonction trinome sous Python qui prend en arguments les réels
a, b et c et retourne le nombre de solutions dans C et leurs valeurs.

Corrigé exercice 116 :


1. z1 et z2 sont les racines du trinôme z 2 − 6z + 13 de discriminant ∆ = (−6)2 − 4 × 1 ×
13 = −16 = (4i)2 < 0. Ce trinôme admet donc deux racines complexes conjuguées :
6 − 4i
z = = 3 − 2i et z = 3 − 2i = 3 + 2i. Ainsi, z1 = 3 − 2i et z2 = 3 + 2i, ou
2
z1 = 3 + 2i et z2 = 3 − 2i.

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54
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2. z1 et z2 sont les racines du trinôme z 2 −10z +26 de discriminant ∆ = (−10)2 −4×1×


26 = −4 = (2i)2 < 0. Ce trinôme admet donc deux racines complexes conjuguées :
10 − 2i
z= = 5 − i et z = 5 − i = 5 + i. Ainsi, z1 = 5 − i et z2 = 5 + i, ou z1 = 5 + i
2
et z2 = 5 − i.

3. z1 et z2 sont les racines du trinôme z 2 −z +1 de discriminant ∆ = (−1)2 −4×1×1 =


√ 2
−3 = i 3 < 0. Ce trinôme admet donc deux racines complexes conjuguées :
√ √ √ √ √
1−i 3 1 3 1 3 1 3 1 3
z = = −i et z = − i = +i . Ainsi, z1 = − i et
2√ 2 2 √ 2 2 √2 2 2 2
1 3 1 3 1 3
z2 = + i , ou z1 = + i et z2 = − i .
2 2 2 2 2 2
√ 3 √ 2
4. z1 et z2 sont les racines du trinôme z 2 − 2z + de discriminant ∆ = − 2 − 4 ×
4
3 2
1 × = −1 = (i) < 0. Ce trinôme admet donc deux racines complexes conjuguées :
4√ √ √ √ √
2−i 2 1 2 1 2 1 2 1
z = = − i ou z = − i = + i. Ainsi, z1 = − i et
√2 2 2√ 2 √2 2 2 2 2
2 1 2 1 2 1
z2 = + i, ou z1 = + i et z2 = − i.
2 2 2 2 2 2

Corrigé exercice 117 :


5
1. z1 et z2 sont les racines du trinôme z 2 + z + de discriminant ∆ = 12 − 4 × 1 ×
4
5 2
= −4 = (2i) < 0. Ce trinôme admet donc deux racines complexes conjuguées :
4
−1 − 2i 1 1 1 1 1
= − − i et − − i = − + i. D’où z1 = − − i et z2 = − + i, ou
2 2 2 2 2 2
1 1
z1 = − + i et z2 = − − i.
2 2
√ √ 2
2. z1 et z2 sont les racines du trinôme z 2 + 2 2z + 6 de discriminant ∆ = 2 2 −
4 ×√1 × 6 = −16 = (4i)2 < 0. Ce trinôme admet deux racines complexes conjuguées :
−2 2 − 4i √ √ √ √
= − 2 − 2i et − 2 − 2i = − 2 + 2i. D’où z1 = − 2 − 2i et z2 =
√ 2 √ √
− 2 + 2i, ou z1 = − 2 + 2i et z2 = − 2 − 2i.
√ √ 2
3. z1 et z2 sont les racines du trinôme z 2 + 3z + 1 de discriminant ∆ = 3 −4×
2
1 × 1 = −1 = (i) < 0. Ce trinôme admet donc deux racines complexes conjuguées :
√ √ √ √ √
− 3−i 3 1 3 1 3 1 3 1
=− − i et − − i=− + i. D’où z1 = − − i et z2 =
√2 2 2√ 2 2 √2 2 2 2
3 1 3 1 3 1
− + i, ou z1 = − + i et z2 = − − i.
2 2 2 2 2 2
√ √ 2
4. z1 et z2 sont les racines du trinôme z 2 + 2z +1 de discriminant ∆ = 2 −4×1×
√ 2
1 = −2 = i 2 < 0. Ce trinôme admet donc deux racines complexes conjuguées :
√ √ √ √ √ √ √ √ √ √
− 2−i 2 2 2 2 2 2 2 2 2
=− −i et − −i =− +i . Donc z1 = − −i
2 2 2 2 2 2 2 2 2

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55
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√ √ √ √ √ √
2 2 2 2 2 2
et z2 = − +i , ou z1 = − +i et z2 = − −i .
2 2 2 2 2 2

Corrigé exercice 118 :


√ ! √ !
1 3 1 3
1. P (z) = z 3 +1 = z 3 −(−1)3 = (z+1)(z 2 −z+1) = (z+1) z − + i z− −i
2 2 2 2
√  2
car le trinôme z 2 − z + 1 de discriminant ∆ = (−1)2 − 4 × 1 = −3 = i 3 < 0
admet deux racines complexes conjuguées :
√ √ √
1−i 3 1 3 1 3
z1 = = −i et z2 = z1 = + i .
2 2 2 2 2
√  √ 
2. P (z) = z 3 − 8 = z 3 − 23 = (z − 2)(z 2 + 2z + 4) = (z + 1) z + 1 + i 3 z + 1 − i 3
√ 2
car le trinôme z 2 + 2z + 4 de discriminant ∆ = 22 − 4 × 1 × 4 = −12 = 2i 3 < 0
admet deux racines complexes conjuguées :

−2 − 2i 3 √ √
z1 = = −1 − i 3 et z2 = z1 = −1 + i 3.
2

3. P (z) = z 3 + i = z 3 − (−i) = z 3 − i3 = (z − i)(z 2 + iz − 1)


√ ! √ !
3 1 3 1
= (z − i) z + + i z− + i car le trinôme z 2 + iz − 1 de discriminant
2 2 2 2
2
∆ = i − 4 × 1 × (−1) = 3 admet deux racines dans C :
√ √ √ √
−i − 3 3 1 −i + 3 3 1
z1 = =− − i et z2 = = − i.
2 2 2 2 2 2

4. P (z) = √z 3 + 8i = z√3 − (−8i)


 = z 3 − (2i)3 = (z − 2i)(z 2 + 2iz − 4) = (z −
2i) z + 3 + i z − 3 + i car le trinôme z 2 + 2iz − 4 de discriminant ∆ =

(2i)2 − 4 × 1 × (−4) = 12 = (2 3)2 admet deux racines dans C :
√ √
−2i − 2 3 √ −2i + 2 3 √
z1 = = − 3 − i et z2 = = 3 − i.
2 2

5. P (z) = z 5 − 32i = z 5 − (2i)5 = (z − 2i)(z 4 + 2iz 3 − 4z 2 − 8iz + 16). En classe de


terminale, on ne peut pas factoriser davantage.

Corrigé exercice 119 :


1. P (z) = z 3 + 4z = z(z 2 + 4) = z(z − 2i)(z + 2i)

2. P (z) = z 3 + z 2 + z + 1 = z(z 2 + 1) + (z 2 + 1) = (z + 1)(z 2 + 1) = (z + 1)(z − i)(z + i)

3. P (z) = z 3 − 2z 2 + z − 2 = z 2 (z − 2) + (z − 2) = (z − 2)(z 2 + 1) = (z − 2)(z − i)(z + i)

4. P (z) = z 5 − z = z(z 4 − 1) = z ((z 2 )2 − (12 )2 ) = z(z 2 − 12 )(z 2 + 1)


= z(z − 1)(z + 1)(z − i)(z + i)

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56
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algébrique

5. P (z) = z 5 + 3z 3 + z 2 + 3 = z 3 (z 2 + 3) + (z 2 + 3) = (z 2 + 3)(z 3 + 1)
√  √ 
= z − i 3 z + i 3 (z 3 − (−1)3 )
√  √ 
= z − i 3 z + i 3 (z + 1)(z 2 − z + 1)
√ ! √ !
√  √  1 3 1 3
= z − i 3 z + i 3 (z + 1) z − + i z− −i
2 2 2 2
√ 2
car le trinôme z 2 − z + 1 de discriminant ∆ = (−1)2 − 4 × 1 × 1 = −3 = i 3 < 0
admet deux racines complexes conjuguées :
√ √ √
1−i 3 1 3 1 3
z1 = = −i et z2 = z2 = + i .
2 2 2 2 2
6. P (z) = z 5 −z 4 +5z 3 −5z 2 +4z−4 = z 4 (z−1)+5z 2 (z−1)+4(z−1) = (z−1)(z 4 +5z 2 +
4) = (z − 1)(z 2 + 1)(z 2 + 4) car, en posant t = z 2 , z 4 + 5z 2 + 4 = 0 ⇔ t2 + 5t + 4 = 0
de discriminant ∆ = 52 − 4 × 1 × 4 = 9 > 0 et admettant donc deux racines réelles
distinctes : −1 et −4.
Donc P (z) = (z − 1)(z + i)(z − i)(z + 2i)(z − 2i).

Corrigé exercice 120 :


1. P (1) = 13 + 12 − 2 = 0 donc 1 est une racine de P . Ainsi, P se factorise par (z − 1).
2. On cherche les réels a, b et c tels que, pour tout z ∈ C, P (z) = (z − 1)(az 2 + bz + c)

a = 1 
a = 1

 
b − a = 1
⇔ az 3 + (b − a)z 2 + (c − b)z − c = z 3 + z 2 − 2 ⇔ ⇔ b = 2 . Ainsi,
c − b = 0
 
c=2
 
−c = −2

pour tout z ∈ C, P (z) = (z − 1)(z 2 + 2z + 2).
3. P (z) = 0 ⇔ (z − 1)(z 2 + 2z + 2) = 0 ⇔ z = 0 ou z 2 + 2z + 2 = 0. On reconnaît un
trinôme du second degré de discriminant ∆ = 22 − 4 × 1 × 2 = −4 = (2i)2 < 0 donc
−2 − 2i
z 2 + 2z + 2 = 0 admet deux solutions complexes conjuguées : z1 = = −1 − i
2
et z2 = z1 = −1 + i. Ainsi, SC = {1; −1 − i; −1 + i}.

Corrigé exercice 121 :


1. P (2) = 23 − 4 × 22 + 6 × 2 − 4 = 8 − 16 + 12 − 4 = 0 donc 2 est une racine de P .
Ainsi, P se factorise par (z − 2).
2. On cherche les réels a, b et c tels que, pour tout z ∈ C, P (z) = (z − 2)(az 2 + bz + c)
⇔ az 3 + (b − 2a)z 2 + (c − 2b)z − 2c = z 3 − 4z 2 + 6z − 4

a=1 
a = 1



b − 2a = −4 
⇔ ⇔ b = −2 .
 c − 2b = 6 
c=2

 
−2c = −4

Ainsi, pour tout z ∈ C, P (z) = (z − 2)(z 2 − 2z + 2).

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algébrique

3. P (z) = 0 ⇔ (z − 2)(z 2 − 2z + 2) = 0 ⇔ z = 2 ou z 2 − 2z + 2 = 0. On reconnaît un


trinôme du second degré de discriminant ∆ = (−2)2 − 4 × 1 × 2 = −4 = (2i)2 < 0
2 − 2i
donc z 2 −2z +2 = 0 admet deux solutions complexes conjuguées : z1 = = 1−i
2
et z2 = z1 = 1 + i. Ainsi SC = {2; 1 − i; 1 + i}.

Corrigé exercice 122 :


√ √  √
1. P (−2i) = (−2i)3 − 2 2 − i (−2i)2 + 3 − 4i 2 × (−2i) + 6i = 8i + 8 2 − 8i −


6i − 8 2 + 6i = 0 donc −2i est une racine de P . Ainsi P se factorise par (z + 2i).

2. On cherche les réels a, b et c tels que, pour tout z ∈ C, P (z) = (z + 2i)(az 2 + bz + c)


⇔ az 3 + (b + 2ai)z 2 + (c + 2bi)z + 2ci = P (z)

a = 1

b + 2ai = −2 √2 − i a = 1 √

 
⇔ √ ⇔ b = −2 2 .
 c + 2bi = 3 − 4i 2 
c=3

 

2ci = 6i

Ainsi, pour tout z ∈ Z, P (z) = (z + 2i)(z 2 − 2 2z + 3).
√ √
3. P (z) = 0 ⇔ (z + 2i)(z 2 − 2 2z + 3) = 0 ⇔ z = −2i ou z 2 − √ 2 2z + 3 = 0. On
reconnaît un trinôme du second
√ degré de discriminant ∆ = (−2 2)2 − 4 × 1 × 3 =
2 2
−4 = (2i)
√ < 0 donc z −2 2z +3 = 0 admet deux solutions complexes conjuguées :
2 2 − 2i √ √  √ √
z1 = = 2 − i et z2 = z1 = 2 + i. Ainsi, SC = −2i; 2 − i; 2 + i .
2

Corrigé exercice 123 :


1. Soit α ∈ R. P (iα) = 0 ⇔ (iα)3 − (4 + i) (iα)2 + (5 + 4i) × iα − 5i = 0
(
4α2 − 4α = 0
⇔ 4α2 − 4α + i(−α3 + α2 + 5α − 5) = 0 ⇔
−α3 + α2 + 5α − 5 = 0
( (
4α(α − 1) = 0 α = 0 ou α = 1
⇔ 2

−α (α − 1) + 5(α − 1) = 0 (α − 1)(−α2 + 5) = 0
(
α = 0 ou α = 1
⇔ ⇔ α = 1.
α=1
Ainsi, l’unique racine imaginaire pure de P est i, et donc P se factorise par (z − i).

2. On cherche les réels a, b et c tels que, pour tout z ∈ C, P (z) = (z − i)(az 2 + bz + c)



a=1 
a = 1



b − ia = −4 − i 
3 2
⇔ az + (b − ia)z + (c − ib)z − ic = P (z) ⇔ ⇔ b = −4 .
 c − ib = 5 + 4i 
c=5

 
−ic = −5i

Ainsi, pour tout z ∈ C, P (z) = (z − i)(z 2 − 4z + 5).

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58
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3. P (z) = 0 ⇔ (z − i)(z 2 − 4z + 5) = 0 ⇔ z = i ou z 2 − 4z + 5 = 0. On reconnaît un


trinôme du second degré de discriminant ∆ = (−4)2 − 4 × 1 × 5 = −4 = (2i)2 < 0
4 − 2i
donc z 2 −4z +5 = 0 admet deux solutions complexes conjuguées : z1 = = 2−i
2
et z2 = z1 = 2 + i. Ainsi, SC = {i; 2 − i; 2 + i}.

Corrigé exercice 124 :


1. P (0) = 1 donc 0 n’est pas racine de P .
 2
2 1 1 1
2. a. u − 3 = z + − 3 = z 2 + 2 + 2 − 3 = z 2 + 2 − 1.
z z z
 
P (z) 2 2 1 2 1 1
b. = z + 2z − 1 + + 2 = z + 2 − 1 + 2 z + = u2 − 3 + 2u
z2 z z z z
3. P (z) = 0 ⇔ u2 + 2u − 3 = 0 ⇔ u = 1 ou u = −3.
1 1
Ainsi P (z) = 0 ⇔ z + = 1 ou z + = −3 ⇔ z 2 − z + 1 = 0 ou z 2 + 3z + 1 = 0
√ z √ z
1 3 1 3
⇔ z = −i ou z = + i , car le discriminant du trinôme z 2 − z + 1 est
2 2 2 2 √ 
2
∆1 = (−1)2 − 4 × 1 × 1 = −3 = i 3 < 0 donc z 2 − z + 1 admet deux racines
√ √ √ √ √
1−i 3 1 3 1 3 1 3 −3 − 5
complexes conjuguées : = −i et − i = +i ; ou z =
√ 2 2 2 2 2 2 2 2
−3 + 5
ou z = , car le discriminant du trinôme z 2 +3z +1 est ∆2 = 32 −4×1×1 =
2 √ √
2 −3 − 5 −3 + 5
5 > 0 donc z + 3z + 1 admet deux racines réelles distinctes : et .
( √ √ √ 2√ ) 2
1 3 1 3 −3 − 5 −3 + 5
Ainsi, en conclusion, SC = −i ; +i ; ; .
2 2 2 2 2 2

Corrigé exercice 125 :


1. a. P (0) = 1 6= 0 donc 0 n’est pas une racine de P .
 2
∗ 1 2 1 1
b. Soient z ∈ C et u = z − . Alors u = z − = z 2 − 2 + 2 . D’où
z z  z
P (z) 2 1 1 1 P (z)
2
= z 2 + 2z − 5 − + 2 = z 2 + 2 − 2 − 3 + 2 z − et donc 2 =
z  z z z z z
1 1
z2 + 2 − 2 + 2 z − − 3 = u2 + 2u − 3.
z z
1
2. P (z) = 0 ⇔ u2 + 2u − 3 = 0 ⇔ u = 1 ou u = −3. Ainsi, P (z) = 0 ⇔ z − = 1 ou
√ z√
1 1 + 5 1 − 5
z − = −3 ⇔ z 2 − z − 1 = 0 ou z 2 + 3z − 1 = 0 ⇔ z = ou z = , car
z 2 2
2 2
le discriminant du trinôme z − z − 1 est ∆1 = (−1) √ − 4 × 1√× (−1) = 5 > 0 donc √
2 1− 5 1+ 5 −3 − 13
z −z−1 admet deux racines réelles distinctes : et ; ou z =
√ 2 2 2
−3 + 13
ou z = , car le discriminant du trinôme z 2 + 3z − 1 est ∆2 = 32 − 4 × 1 ×
2
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algébrique


−3 − 13
(−1) = 13 > 0 donc z 2 + 3z − 1 admet deux racines réelles distinctes :
√ ( √ √ √ √ ) 2
−3 + 13 1 − 5 1 + 5 −3 − 13 −3 + 13
et . En conclusion, SC = ; ; ; .
2 2 2 2 2

Corrigé exercice 126 :


1. a. P (0) = 1 6= 0 donc 0 n’est pas racine de P .
 2
∗ 1 2 1 1 P (z)
b. Soient z ∈ C et u = z + . Alors u = z + = z 2 + 2 + 2 . Et =
z √ z z z2
√  √ 1+ 3 1 √ √ 
 
2 2 1 1
z − 1 + 3 z+2+ 3− + 2 = z + 2 +2+ 3− 1 + 3 z + =
√  √ z z z z
u2 − 1 + 3 u + 3.
√  √
2. a. 1 est une solution évidente de l’équation (E1 ) : u2 − 1 + 3 u + 3 = 0. De

plus le produit
√ des deux racines de ce trinôme est égal à 3. Ainsi (E1 ) ⇔ u = 1
ou u = 3.
1
b. (E2 ) : z + = 1 ⇔ z 2 − z + 1 = 0 a pour discriminant ∆2 = (−1)2 − 4 × 1 × 1 =
√z 2
−3 = i 3 < 0 donc (E2 ) admet deux solutions complexes conjuguées :
√ √ √ √ √
1−i 3 1 3 1 3 1 3 1 3
= −i et − i = +i . Ainsi, (E2 ) ⇔ z = − i ou
2 √2 2 2 2 2 2 2 2
1 3
z = +i .
2 2
1 √ √
De même, (E3 ) : z + = 3 ⇔ z 2 − 3z + 1 = 0 a pour discriminant
√ 2 z
∆2 = − 3 − 4 × 1 × 1 = −1 = (i)2 < 0 donc (E3 ) admet deux solutions
√ √ √ √
3−i 3 1 3 1 3 1
complexes conjuguées : = − i et − i = + i. Ainsi,
√ 2√ 2 2 2 2 2 2
3 1 3 1
(E3 ) ⇔ z = − i ou z = + i.
2 2 2 2
√  √ √
3. P (z) = 0 ⇔ u2 − 1 + 3 u + 3 = 0 ⇔ u = 1 ou u = 3 d’après la question

1 1 √ 1 3
2.a.. On obtient ainsi P (z) = 0 ⇔ z + = 1 ou z + = 3 ⇔ z = − i ou
√ √ √z z 2 2
1 3 3 1 3 1
z = +i ou z = − i ou z = + i d’après la question 2.b..
2 2 (2 2 2 2
√ √ √ √ )
1 3 1 3 3 1 3 1
En conclusion, SC = −i ; +i ; + i; + i .
2 2 2 2 2 2 2 2

Corrigé exercice 127 :


1. Pour tout z ∈ Z, P (z) = (z −u)(z −v)(z −w) = z 3 −(u+v+w)z 2 +(uv+uw+vw)z −


 a=1

b = −(u + v + w)
uvw. Ainsi, P (z) est de la forme az 3 + bz 2 + cz + d avec .


 c = uv + uw + vw
d = −uvw

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60
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2. D’après la question 1., on a donc a = 1, b = −1, c = 1 et d = −1.


Par conséquent, le polynôme P s’écrit, pour tout z ∈ Z, P (z) = z 3 − z 2 + z − 1 =
z 2 (z − 1) + (z − 1) = (z − 1)(z 2 + 1) = (z − 1)(z − i)(z + i). Donc les nombres u, v,
et w sont les nombres 1, i et −i.

Corrigé exercice 128 :


1. u ∈ C est racine de P si, et seulement si, P (u) = 0 ⇔ au2 + bu + a = 0 ⇔
b
u2 + u + 1 = 0 car a 6= 0. Ainsi u est solution de l’équation (E) : z 2 + αz + 1 = 0
a
b
avec α = .
a
2. a. On obtient les courbes ci-dessous.

b. On peut conjecturer que si α ∈] − ∞; −2[∪]2; +∞[, alors la fonction f admet


deux racines réelles distinctes, c’est-à-dire que sa courbe représentative admet
deux points d’intersection avec l’axe des abscisses.
c. L’équation f (x) = 0 admet deux racines réelles distinctes si, et seulement
si, son discriminant est strictement positif. On résout alors l’inéquation ∆ =
α2 − 4 × 1 × 1 = α2 − 4 = (α − 2)(α + 2) > 0 ⇔ α < −2 ou α > 2. Ainsi,
la fonction f admet bien deux racines réelles distinctes si, et seulement si,
α ∈] − ∞; −2[∪]2; +∞[.

3. a. Soit u ∈ C racine de (E). Alors (u)2 + α × u + 1 = u2 + α × u + 1 car α et 1 sont


des réels donc égaux à leurs conjugués. D’où (u)2 + α × u + 1 = u2 + αu + 1
car le conjugué d’une somme est égal à la somme des conjugués. On en déduit
que (u)2 + α × u + 1 = 0 = 0 car u est racine de (E) et 0 ∈ R est son propre
conjugué, ce qui prouve que u est aussi solution de (E).
 2
∗ 1 1 1 + α × u + u2
b. Soit u ∈ C racine de (E). Alors +α× +1 = = 0 car
u u u2
1
u est solution de (E). Donc est également solution de (E).
u
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c. Soit −2 < α < 2. D’après la question 2.a., cela signifie que (E) a un dis-
criminant strictement négatif, donc que (E) admet deux solutions complexes
conjuguées. Or, une équation polynomiale de degré 2 admet au plus deux solu-
1
tions et, d’après la question 3.b., si u est solution de (E), alors aussi. Ainsi,
u
(E) admet deux racines complexes à la fois inverses et conjuguées.

4. En conclusion :
b b
• Si < −2 ou > 2, alors P admet deux racines réelles distinctes.
a a
b
• Si −2 < < 2, alors P admet deux racines complexes conjuguées et inverses
a
l’une de l’autre.
b b 1 b
• Si = −2, alors P admet une racine réelle − = − × = 1.
a 2a 2 a
b b 1 b
• Si = 2, alors P admet une racine réelle − = − × = −1.
a 2a 2 a

Corrigé exercice 129 :


1. u ∈ C est racine de P si, et seulement si, P (u) = 0 ⇔ au3 + bu2 + bu + a = 0
b b
⇔ u3 + u2 + u + 1 = 0 car a 6= 0. D’où u est solution de l’équation (E) :
a a
3 2 b
z + αz + αz + 1 = 0 avec α = .
a
2. a. On obtient les courbes ci-dessous.

b. On conjecture que −1 est solution de (E).


c. f (−1) = (−1)3 + α × (−1)2 + α × (−1) + 1 = −1 + α − α + 1 = 0 donc, pour
tout réel α, −1 est bien solution de x3 + αx2 + αx + 1 = 0.

3. a. Pour tout z ∈ C, (z + 1)(z 2 − z + 1) = z 3 − z 2 + z + z 2 − z + 1 = z 3 + 1.

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b. Pour tout z ∈ C, P (z) = z 3 + αz 2 + αz + 1 = (z 3 + 1) + αz(z + 1) = (z +


1)(z 2 − z + 1) + αz(z + 1) = (z + 1) (z 2 + (α − 1)z + 1).
On a donc, pour tout z ∈ Z, P (z) = (z + 1)Q(z) avec Q(z) = z 2 + (α − 1)z + 1.
Et Q est bien un polynôme symétrique de degré 2.
c. P admet trois racines réelles si, et seulement si, Q admet deux racines réelles
distinctes c’est-à-dire si, et seulement si, le discriminant de Q est strictement
positif. Or ∆ = (α − 1)2 − 4 = (α − 1 − 2)(α − 1 + 2) = (α − 3)(α + 1) > 0
⇔ α < −1 ou α > 3.

4. On utilise les résultats des questions précédentes puisque ce polynôme est symé-
1 1 1
trique. (E) : 2z 3 +z 2 +z+2 = 0 ⇔ z 3 + z 2 + z+1 = 0 donc α = ∈ ]−1; 3[. D’après
2 2 2
les questions précédentes, l’équation (E) admet doncune unique solution
 réelle : z =
1
−1. De plus, d’après la question 3.b., (E) ⇔ (z + 1) z 2 − z + 1 = 0. Le trinôme
2
 2 √ !2
1 1 15 15
z 2 − z +1 = 0 a pour discriminant ∆ = − −4×1×1 = − = i <0
2 2 4 2

1 15 √
−i 1 15
donc il admet deux racines complexes conjuguées : z1 = 2 2 = −i et
√ 2 4 4
1 15
z2 = z1 = + i .
4 4
( √ √ )
1 15 1 15
En conclusion, SC = −1; − i ; +i .
4 4 4 4

Corrigé exercice 130 :


1. u ∈ C est racine de P si, et seulement si, P (u) = 0 ⇔ au4 + bu3 + cu2 + bu + a = 0
b c b
⇔ u4 + u3 + u2 + u + 1 = 0 car a 6= 0. Ce qui prouve que u est solution de
a a a
b c
l’équation (E) : z + αz 3 + βz 2 + αz + 1 = 0 avec α = et β = .
4
a a
2. a. 04 + α × 03 + β × 02 + α × 0 + 1 = 1 donc 0 n’est pas solution de (E).
   
∗ Q(z) 2 α 1 2 1 1
b. Pour tout z ∈ C , 2 = z + αz + β + + 2 = z + 2 + α z + + β.
z z z z z
 2
∗ 1 2 1 1 1
c. Pour tout z ∈ C , Z = z + . D’où Z = z + = z2 + 2 + 2 ⇔ z2 + 2 =
z  z   z z
1 1
Z 2 − 2. Par conséquent, Q(z) = 0 ⇔ z 2 + 2 + α z + +β = 0 ⇔
z z
Z 2 + αZ + β − 2 = 0, car 0 n’est pas racine de Q.

3. Soit Z = k ∈ R solution de Z 2 + αZ + β − 2 = 0. On cherche les valeurs de k telles


1
que z + = k admette deux solutions réelles distinctes.
z
1
Or z + = k ⇔ z 2 − kz + 1 = 0 a pour discriminant ∆ = (−k)2 − 4 × 1 × 1 = k 2 − 4
z
= (k − 2)(k + 2). Cette équation admet donc deux solutions réelles si, et seulement

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63
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algébrique

si, ∆ > 0 si, et seulement si, k < −2 ou k > 2.

4. On a α = 2 et β = 3 donc Z est solution de Z 2 + αZ + β − 2 = 0 ⇔ Z 2 + 2Z + 1 =


1
0 ⇔ (Z + 1)2 = 0 ⇔ Z = −1. Ainsi, z est solution de z + = −1 ⇔ z 2 + z + 1 = 0.
z
De plus, l’équation z + z + 1 = 0 a pour discriminant ∆ = 12 − 4 × 1 × 1 = √
2
−3 =
√ 2 −1 − i 3
i 3 < 0 donc elle admet deux solutions complexes conjuguées z1 = =
√ √ 2
1 3 1 3
− −i et z2 = z1 = − + i .
2 2 2 2
( √ √ )
1 3 1 3
Ainsi, les solutions de cette équation sont SC = − − i ;− + i .
2 2 2 2
Remarque : On dit que l’équation (E) admet deux solutions, chacunes de multi-
plicité 2, c’est-à-dire que, pour tout z ∈ C :
√ !2 √ !2
1 3 1 3
z 4 + 2z 3 + 3z 2 + 2z + 1 = z+ +i z+ −i .
2 2 2 2

Corrigé exercice 131 :


1. C’est faux car ∆ = (−2)2 −4×3×1 = −8 < 0 donc l’équation admet deux solutions
complexes conjuguées, aucune solution réelle.
5 5
2. C’est vrai car 2 + i 6= 0, 2 − i 6= 0 et 2 + i + =2−i+ = 4.
2+i 2−i
3. C’est faux car les solutions de z 2 − 4z + 5 = 0 sont, d’après la question précédente,
−4 − 2i
2 + i et 2 − i alors que les solutions de z 2 + 4z + 5 = 0 sont z1 = = −2 − i
2
et z2 = z1 = −2 + i.

4. C’est vrai car z 2 − 6z + 10 = 0 a comme discriminant ∆ = (−6)2 − 4 × 1 × 10 =


−4 = (2i)2 < 0 donc cette équation admet deux solutions complexes conjuguées :
6 − 2i
z1 = = 3 − i et z2 = z1 = 3 + i. Leur partie réelle est donc bien égale à 3.
2

Corrigé exercice 132 :


1. C’est vrai car P (−1) = (−1)3 + 1 = −1 + 1 = 0 donc −1 est racine de P et donc P
se factorise par z − (−1) = z + 1.

2. C’est vrai car P1 (−1) = (−1)4 − 1 = 1 − 1 = 0 et P2 (−1) = (−1)3 + 1 = −1 + 1 = 0


donc −1 est racine de P1 et P2 et donc P1 et P2 se factorisent tous les deux par
(z + 1). Ils ont donc un facteur commun.
√ √ !2 √ √ !2
2 2 1 1 2 2
3. C’est faux car +i = − + i donc +i − i = 0. Ainsi,
2 2 2 2 2 2
√ √ !
2 2
P +i = 0 donc P admet au moins une racine dans C.
2 2

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Corrigé exercice 133 :


1. C’est vrai car z1 et z2 sont les racines du trinôme z 2 − (z1 + z2 )z + z1 × z2 et si
z1 + z2 = 1 = z1 × z2 alors z1 et z2 sont les racines de z 2 − z + 1.

2. C’est vrai car P (z) = (z)4 − 2 (z)2 − 3 = z 4 − 2 × z 2 − 3 = z 4 − 2 × z 2 − 3, car 2 et


3 sont des réels, donc P (z) = z 4 − 2 × z 2 − 3 = z 4 − 2z 2 − 3, car le conjugué d’un
produit est le produit des conjugués et le conjugué d’une somme est la somme des
conjugués. D’où P (z) = P (z) = 0 = 0 car z est racine de P , et 0 est réel et est donc
son propre conjugué. Donc z̄ est une racine de P .

3. C’est faux car, pour tout z ∈ C, P (z) = z 3 + iz 2 + z + i = z 2 (z + i) + (z + i) =


(z + i)(z 2 + 1) = (z + i)(z + i)(z − i) = (z + i)2 (z − i). Donc P n’admet que deux
racines distinctes : i de multiplicité 1 et −i de multiplicité 2.

4. C’est faux car, pour tout zC, P1 (z) √ = z3 +


√ iz2 − 2z − 2i = z 2 (z + i) − 2(z + i)
= (z + i)(z 2 − 2) = (z + i) z − 2 z + 2 et P2 (z) = z 3 − iz 2 + 2z − 2i =
√  √ 
z 2 (z − i) + 2(z − i) = (z − i)(z 2 + 2) = (z − i) z − i 2 z + i 2 . Ils n’ont donc
pas de racine imaginaire pure commune.

Corrigé exercice 134 :


D’après les formules de Viète, le produit des racines vaut :
a0 −1
(−1)n = (−1)n × = (−1)n+1 .
an 1

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algébrique

10 Exercices de synthèse
Corrigé exercice 135 :
1. Soit z ∈ C une racine de P . Alors P (z) = (z)4 − 8 (z)3 + 41 (z)2 − 128z + 400
donc P (z) = (z)4 − 8 × (z)3 + 41 × (z)2 − 128 × z + 400, car (z)n = z n et
le conjugué d’un réel est lui-même. D’où P (z) = (z)4 − 8 × (z)3 + 41 × (z)2 −
128 × z + 400, car le conjugué d’un produit est le produit des conjugués, donc
P (z) = z 4 − 8z 3 + 41z 2 − 128z + 400, car le conjugué d’une somme est la somme
des conjugués, et on en déduit ainsi que P (z) = P (z) = 0 = 0 car z est racine de P .
En conclusion, si z ∈ C est une racine de P , alors son conjugué z en est une aussi

2. a. Soit b ∈ R. P (ib) = (ib)4 − 8 (ib)3 + 41 (ib)2 − 128 (ib) + 400 = b4 + 8ib3 − 41b2 −
128ib + 400 donc P (ib) = (b4 − 41b2 + 400) + i(8b3 − 128b).
(
b4 − 41b2 + 400 = 0
b. On cherche un réelb tel que P (ib) = 0 ⇔ .
8b3 − 128b = 0
Or, d’une part, en posant b2 = x > 0, on a b4 − 41b2 + 400 = 0 ⇔ x2 −
41x + 400 = 0 de discriminant ∆ = (−41)2 − 4 × 1 × 400 = 81 = 92 > 0. Ainsi,
41 − 9
x2 −41x+400 = 0 admet deux solutions réelles distinctes : x1 = = 16 et
2
41 + 9
x1 = = 25. On en déduit que b4 − 41b2 + 400 = 0 ⇔ b2 = 16 ou b2 = 25.
2
D’autre part, 8b3 − 128b = 0 ⇔ 8b(b2 − 16) = 0 ⇔ b = 0 ou b2 = 16.
Par conséquent, P (ib) = 0 ⇔ b2 = 16 ⇔ b = −4 ou b = 4.
P admet donc exactement deux racines imaginaires pures : −4i et 4i.

3. On cherche les réels a, b et c tels que, pour tout z ∈ C,


P (z) = (z 2 + 16) (az 2 + bz + c) ⇔ az 4 + bz 3 + (16a + c)z 2 + 16bz + 16c = z 4 − 8z 3 +
41z 2 − 128z + 400


 a=1
 
b = −8 a = 1



 
⇔ 16a + c = 41 ⇔ b = −8 .
 
16b = −128 c = 25

 



16c = 400

Ainsi, pour tout z ∈ C, P (z) = (z 2 + 16)(z 2 − 8z + 25).

4. P (z) = 0 ⇔ z 2 +16 = 0 ou z 2 −8z+25 = 0 ⇔ z = −4i ou z = 4i ou z 2 −8z+25 = 0.


Or z 2 − 8z + 25 = 0 a pour discriminant ∆ = (−8)2 − 4 × 1 × 25 = −36 = (6i)2 < 0
8 − 6i
donc z 2 − 8z + 25 = 0 admet deux solutions complexes conjuguées : = 4 − 3i
2
et 4 − 3i = 4 + 3i.
En conclusion, l’ensemble des solutions de cette équation est :

SC = {−4i; 4i; 4 − 3i; 4 − 3i}.

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Corrigé exercice 136 :


2
1. a. Pour tout u ∈ C, P (u) = u4 − 1 = (u2 ) − 12 = (u2 − 1)(u2 + 1) = (u − 1)(u +
1)(u − i)(u + i).
b. Ainsi, l’ensemble des solutions de (u) = 0 est SC = {−1; 1; −i; i}.
 4
1 − 2z
2. (E) : = 1 est définie si, et seulement si, z 6= 2.
z−2
D’après la question 1.b. :

1 − 2z 1 − 2z 1 − 2z 1 − 2z
(E) ⇔ = −1 ou = 1 ou = −i ou = i.
z−2 z−2 z−2 z−2
1 − 2z 1 − 2z
Or = −1 ⇔ 1−2z = −z+2 ⇔ z = −1, = 1 ⇔ 1−2z = z−2 ⇔ z = 1,
z−2 z−2
1 − 2z 1 − 2i 4 3 1 − 2z
= −i ⇔ 1 − 2z = −iz + 2i ⇔ z = ⇔ z = − i et =i⇔
z−2 2−i 5 5 z−2
1 + 2i 4 3
1−2z = iz −2i ⇔ z = ⇔ z = + i. Toutes ces valeurs étant différentes de 2,
2+i 5 5  
4 3 4 3
on en déduit que l’ensemble des solutions de (E) est SC = −1; 1; + i; − i .
5 5 5 5

Corrigé exercice 137 :


1. a. Soient u et v des nombres complexes. Alors u3 − v 3 = (u − v)(u2 + uv + v 2 ).
h i
3 2
b. Pour tout z ∈ C, P (z) = z 6 − 1 = (z 2 ) − 13 = (z 2 − 1) (z 2 ) + z 2 × 1 + 12 =
(z 2 − 1)(z 4 + z 2 + 1).
√ !2 √ √
1 3 1 3 1 3 1 3
2. a. +i = − +2× ×i =− +i et
2 2 4 4 2 2 2 2
√ !2 √ √
1 3 1 3 1 3 1 3
−i = − −2× ×i =− −i .
2 2 4 4 2 2 2 2
b. D’après la question 1.b., P (z) = 0 ⇔ z = 1 ou z = −1 ou z 4 + z 2 + 1 = 0.
En posant u = z 2 , on obtient alors z 4 + z 2 + 1 = 0 ⇔ u2 + u + 1 = 0. Le
discriminant de ce trinôme du second degré vaut ∆ = 12 − 4 × 1 × 1 = −3 =
√ 2
i 3 < 0 donc u2 + u + 1 = 0 admet deux solutions complexes conjuguées :
√ √ √ √
−1 − i 3 1 3 1 3 1 3
=− −i et − − i =− +i .
2 2 2 2 2 √ 2 2 √
4 2 2 1 3 2 1 3 1
Ainsi, z + z + 1 = 0 ⇔ z = − − i ou z = − + i ⇔ z = −
√ √ 2 √2 2 √ 2 2
3 1 3 1 3 1 3
i ou z = − + i ou z = + i ou z = − − i , à l’aide de la
2 2 2 2 2 2 2
question 2.a., et car un nombre et son opposé ont le même carré.
En conclusion, l’ensemble des racines du polynôme P est :
( √ √ √ √ )
1 3 1 3 1 3 1 3
SC = −1; 1; − − i ; +i ;− + i ; −i .
2 2 2 2 2 2 2 2

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Corrigé exercice 138 :


1. a. Pour tout z ∈ C, (z−(3+i))2 −8−6i = z 2 −2z(3+i)+8−6i−8−6i = z 2 −(6+2i)z.
b. Ainsi, (E) ⇔ [z − (3 + i)]2 − 8 − 6i + 7 + 6i = 0 ⇔ [z − (3 + i)]2 = 1.
c. (E) ⇔ [z − (3 + i)]2 = 1 ⇔ z − (3 + i) = −1 ou z − (3 + i) = 1 ⇔ z =
2 + i ou z = 4 + i. Ainsi, l’ensemble des solutions de (E) est SC = {2 + i; 4 + i}.

2. Pour tout z ∈ C, z 2 + (2 + 4i)z = z 2 + 2(1 + 2i)z = [z + (1 + 2i)]2 − (1 + 2i)2


= [z + (1 + 2i)]2 − (1 − 4 + 4i) = [z + (1 + 2i)]2 + 3 − 4i.
Donc (E) ⇔ [z + (1 + 2i)]2 +3−4i+6+4i = 0 ⇔ [z + (1 + 2i)]2 = −9 ⇔ z+(1+2i) =
−3i ou z + (1 + 2i) = 3i ⇔ z = −1 − 5i ou z = −1 + i. Ainsi, l’ensemble des solutions
de (E) est SC = {−1 − 5i; −1 + i}.

Corrigé exercice 139 :


2 2
1. On cherche b ∈ R tel
( que P (ib) = 0 ⇔ 2((ib) − (1 + 6i) × ib + 3i = 0 ⇔ −2b −
−2b2 + 6b = 0 −2b(b − 3) = 0
ib + 6b + 3i = 0 ⇔ ⇔ ⇔ b = 3. Ainsi, 3i est
−b + 3 = 0 b=3
l’unique nombre imaginaire pur solution de (E).

P (a) = 0 ⇔ 2a2 − (1 + 6i)a + 3i = 0 ⇔ 2a2 − a − 6ai + 3i =


2. On cherche a ∈ R tel que 
(
2a2 − a = 0 a(2a − 1) = 0 1 1
0⇔ ⇔ 1 ⇔ a = . Ainsi, est l’unique nombre
−6a + 3 = 0  a= 2 2
2
réel solution de (E).

3. Comme (E) est une équation du second degré, alors elle admet au maximum deux
solutions dans C.D’après les questions précédentes, l’ensemble des solutions de (E)
1
dans C est SC = ; 3i .
2

Corrigé exercice 140 :


2 − i(2 + i)
1. B(2; 1) correspond à l’affixe zB = 2 + i, d’où zB0 = = 2 + 3i.
2 − (2 + i)
Ainsi, B 0 (2; 3).

2. C 0 (1; 2) est l’image de C(x; y) avec z = x + iy différent de 2, c’est-à-dire avec


2 − iz
(x; y) 6= (2; 0). Et = 1+2i ⇔ 2−iz = (1+2i)(2−z) ⇔ 2−iz = 2−z +4i−2iz
2−z
4i 4i(1 − i)
⇔ (1 + i)z = 4i ⇔ z = = 2 = 2 + 2i. Ainsi, C(2; 2).
1+i 1 + 12
3. Soit (x; y) 6= (2; 0), on pose z = x + iy. On a alors :
2 + y − ix [(2 + y) − ix] [(2 − x) + iy]
z0 = =
2 − x − iy (2 − x)2 + y 2
(2 + y)(2 − x) + xy (2 + y)y − x(2 − x)
= 2 2
+i
(2 − x) + y (2 − x)2 + y 2

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68
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algébrique

4 − 2x + 2y − xy + xy 2y + y 2 − 2x + x2
= + i .
(2 − x)2 + y 2 (2 − x)2 + y 2
−2x + 2y + 4 x2 − 2x + y 2 + 2y
Ainsi, z 0 = x0 + iy 0 avec x0 = et y 0
= .
(2 − x)2 + y 2 (2 − x)2 + y 2
4. Soit M (x; y) distinct de A(2; 0), c’est-à-dire tel que (x; y) 6= (2; 0).
M ∈ E1 ⇔ z 0 ∈ R ⇔ Im(z 0 ) = 0 ⇔ y 0 = 0 ⇔ x2 − 2x + y 2 + 2y = 0 ⇔
(x − 1)2 − 1 + (y + 1)2 − 1 =√0 ⇔ (x − 1)2 + (y + 1)2 = 2. Ainsi, E1 est le cercle de
centre Ω(1; −1) et de rayon 2, privé du point A(2; 0).

5. Soit M (x; y) distinct de A(2; 0), c’est-à-dire tel que (x; y) 6= (2; 0). M ∈ E2 ⇔ z 0 ∈
iR ⇔ Re(z 0 ) = 0 ⇔ x0 = 0 ⇔ −2x + 2y + 4 = 0 ⇔ x − y − 2 = 0. Ainsi, E2 est la
droite d’équation cartésienne x − y − 2 = 0, privée du point A(2; 0).

Corrigé exercice 141 :


1. Soit M (x; y) distinct de J(0; 1), c’est-à-dire tel que z = x + iy soit différent de i et
iz
soit M 0 (x0 ; y 0 ) l’image de M . On a donc z 0 = x0 + iy 0 = .
i−z
On cherche z tel que z 0 = z ⇔ z = i−z iz
⇔ (i − z)z = iz ⇔ iz − z 2 = iz ⇔ z = 0.
Ainsi, O(0; 0) est l’unique point invariant par cette transformation, c’est-à-dire
l’unique point confondu avec son image par cette transformation.
i×1 i(−i − 1) 1−i 1 1
2. I(1; 0) correspond à l’affixe zI = 1, d’où zI 0 = = 2 2
= = − i.
  i−1 (−1) + 1 2 2 2
1 1
Ainsi, I 0 ;− .
2 2
3. A0 (2; 0) est l’image d’un point A(x; y) correspondant à l’affixe z = x + iy, différent
iz
de i. Pour trouver les coordonnées de A, on résout donc = 2 ⇔ iz = 2(i − z) ⇔
i−z  
2i 2i(−i + 2) 2 + 4i 2 4 2 4
(i + 2)z = 2i ⇔ z = = = ⇔ z = + i. Ainsi A ; .
i+2 22 + 12 5 5 5 5 5
4. Soit un nombre complexe z = x + iy différent de i, c’est-à-dire (x; y) 6= (0; 1).
On commence par exprimer z 0 sous forme algébrique.
i(x + iy) ix − y (ix − y) [−x − i(1 − y)]
z0 = = =
i − (x + iy) −x + i(1 − y) (−x)2 + (1 − y)2
xy + x(1 − y) + i [y(1 − y) − x2 ] x −x2 − y 2 + y
= = + i .
x2 + (1 − y)2 x2 + (1 − y)2 x2 + (1 − y)2
D’où M (x; y) ∈ E1 ⇔ z 6= i et z 0 ∈ R ⇔ Im(z 0 ) = 0 ⇔ −x2 − y 2 + y = 0 ⇔
 2  2
2 2 2 1 1 2 1 1
x +y −y = 0 ⇔ x + y− − =0 ⇔x + y− = . E1 est donc le
  2 4 2 4
1 1
cercle de centre Ω 0; et de rayon , privé du point J(0; 1).
2 2
5. M (x; y) ∈ E2 ⇔ z = 6 i et z 0 ∈ iR ⇔ Re(z 0 ) = 0 ⇔ x = 0. E2 est donc l’axe des
ordonnées, privé de J(0; 1).

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algébrique

Corrigé exercice 142 :


2i − z 2
1. z 0 = existe si, et seulement si, z × z + 1 6= 0.
z×z+1
Or z × z + 1 = 0 ⇔ (x + iy)(x − iy) = −1 ⇔ x2 + y 2 = −1, ce qui est impossible
dans R. Ainsi, z 0 est défini pour tout z = x + iy ∈ C.

0 2i − z 2
2. On cherche z = x + iy ∈ C, avec x et y réels, tel que z = 1 ⇔ = 1
z×z+1
2 2 2 2 2 2
⇔ 2i − z = z × z + 1 ⇔ 2i − (x + iy) = x + y + 1 ⇔ 2i − (x (− y + 2ixy) =
1 − xy = 0
x2 +y 2 +1 ⇔ 2i−x2 +y 2 −2ixy = x2 +y 2 +1 ⇔ 2i(1−xy) = 2x2 +1 ⇔ ,
2x2 + 1 = 0
car le seul nombre à la fois imaginaire pur et réel est le nombre 0. Ce système n’a
pas de solution car, pour tout x ∈ R, 2x2 + 1 > 0. Ainsi, il n’existe pas de valeur de
z telle que z 0 = 1.

2i − z 2 2i − z 2 −2i − z 2 2i − z 2
 
0 0 0
3. a. z ∈ R ⇔ z = z ⇔ = ⇔ = par
z×z+1 z×z+1 z × (z) + 1 z×z+1
compatibilité de la conjugaison avec l’addition, la multiplication et l’opérateur
puissance, d’où z 0 ∈ R ⇔ −2i − z 2 = 2i − z 2 car (z) = z, et donc z 0 ∈ R ⇔
z 2 − z 2 = 4i ⇔ (z − z) (z + z) = 4i.
b. (z + z) (z − z) = 2Re(z) × 2iIm(z) = 2x × 2iy = 4ixy. Ainsi, z 0 ∈ R ⇔
(z + z) (z + z) = 4ixy = 4i ⇔ xy = 1. Par conséquent, M (x; y) ∈ E1 ⇔ z 0 ∈
1 1
R ⇔ xy = 1 ⇔ y = et x 6= 0. Ainsi, E1 est l’hyperbole d’équation y =
x x
avec x 6= 0.

4. On écrit z 0 sous forme algébrique.


2i − (x + iy)2 2i − (x2 − y 2 + 2ixy) y 2 − x2 2(1 − xy)
z0 = = = + i . Ainsi,
x2 + y 2 + 1 x2 + y 2 + 1 x2 + y 2 + 1 x2 + y 2 + 1
z 0 ∈ iR ⇔ Re(z) = 0 ⇔ y 2 − x2 = 0 ⇔ (y − x)(y + x) = 0 ⇔ y = −x ou y = x.
Ainsi, E2 est la réunion des droites d’équation y = −x et y = x.

Corrigé exercice 143 :


1. P (z) = 6 ⇔ z 2 − 2z + 3 = 0 de discriminant ∆ = (−2)2 − 4 × 1 × 3√= −8, donc
2 − 2i 2 √
z 2 −2z+3 = 0 admet deux solutions complexes conjuguées : z1 = = 1−i 2
√ 2
et z2 = z1 =
√ 1 + i √2. L’ensemble des solutions de l’équation P (z) = 6 est donc
SC = 1 − i 2; 1 + i 2 .

2. P (z) = m ⇔ z 2 − 2z + 9 − m = 0 admet deux solutions complexes conjuguées si, et


seulement si, ∆ = (−2)2 − 4 × 1 × (9 − m) < 0 ⇔ 4m − 32 < 0 ⇔ m < 8.

3. a. z 0 = P (z) = (x + iy)2 − 2(x + iy) + 9 = x2 − y 2 + 2ixy − 2x − 2iy + 9


= (x2 − 2x − y 2 + 9) + i (2xy − 2y)
b. z 0 ∈ R ⇔ Im(z) = 0 ⇔ 2xy − 2y = 0 ⇔ 2y(x − 1) = 0 ⇔ y = 0 ou x = 1.
Ainsi, E est la réunion des droites d’équation x = 1 et y = 0.

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70
Livre du professeur - Mathématiques Tle Expertes - Chapitre 1 - Nombres complexes, point de vue
algébrique

Corrigé exercice 144 :


1 1 1 ZL + ZR ZL × ZR iLωR
= + = ⇔Z= = , d’où
Z ZR ZL ZL × ZR ZL + ZR R + iLω
iLωR (R − iLω) iLωR2 + R (Lω)2 R(Lω)2 LωR2
Z= = = + i ,
R2 + (Lω)2 R2 + (Lω)2 R2 + (Lω)2 R2 + (Lω)2
R2
R
qu’on peut aussi écrire Z =  2 + i  Lω 2 .
R R
+1 +1
Lω Lω

Corrigé exercice 145 :


1. a. Soit r ∈ C∗ . (un ) vérifie la relation (1) si, et seulement si, pour tout n ∈ N,
rn+2 = αrn+1 + βrn ⇔ rn+2 − αrn+1 − βrn = 0 ⇔ rn (r2 − αr − β) = 0. Donc,
comme r 6= 0, alors r2 − αr − β = 0 et donc r est bien solution de (2).
b. Soient r1 et r2 les solutions dans C de (2) et soit une suite (un ) définie pour
tout n ∈ N par un = λr1n + µr2n avec λ et µ complexes.
Alors, pour tout n ∈ N, un+2 = λr1n+2 + µr2n+2 , un+1 = λr1n+1 + µr2n+1 et
un = λr1n + µr2n .
n+1 n+1

Ainsi, pour tout n ∈ N, αun+1 + βu n = α λr1 + µr 2 + β (λr1n + µr2n )
= λ αr1n+1 + βr1n + µ αr2n+1 + βr2n = λr1n (αr1 + β) + µr2n (αr2 + β). Or r1


et r2 sont solutions de (2) donc r12 − αr1 − β = 0, c’est-à-dire αr1 + β = r12


et, de même, αr2 + β = r22 . Ainsi, αun+1 + βun = λr1n × r12 + µr2n × r22 =
λr1n+2 + µr2n+2 = un+2 . On en déduit que (un ) vérifie (1).

2. Soit (un ) la suite vérifiant u0 = 1, u1 = 2 et, pour tout n ∈ N, un+2 = 4un+1 − 5un .
On résout alors l’équation (2) qui s’écrit, dans ce cas, r2 − 4r + 5 = 0.
Le discriminant de ce trinôme vaut ∆ = (−4)2 − 4 × 1 × 5 = −4 = (2i)2 < 0 donc
4 − 2i
cette équation admet deux solutions complexes conjuguées : r1 = = 2−i
2
et r2 = r1 = 2 + i. Ainsi, il existe (λ; µ) ∈ C2 tel que, pour tout n ∈ N, un =
λ(2 − i)n + µ(2 + i)n
Il ne reste donc plus qu’à déterminer λ et µ. Or u0 = 1 et u1 = 2, d’où

λ + µ = 1
( ( 
u0 = 1 λ+µ=1 1
⇔ ⇔ 2λ + 2µ = 2 ⇔ λ = µ = .
u1 = 2 λ(2 − i) + µ(2 + i) = 2  2
λ−µ=0

1 1
En conclusion, pour tout n ∈ N, un = (2 + i)n + (2 − i)n .
2 2

Corrigé exercice 146 :


 
1 1 1 1 1
Pour tout z ∈ C, f (z) = (1 − i) z + − i = − i (z + 1).
2 2 2 2 2
   
1 1 1 1
1. a. z1 = f (z0 ) = − i (z0 + 1) = − i (3 + i) = 2 − i donc P1 (2; −1).
2 2 2 2

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71
Livre du professeur - Mathématiques Tle Expertes - Chapitre 1 - Nombres complexes, point de vue
algébrique

   
1 1 1 1
z2 = f (z1 ) = − i (z1 + 1) = − i (3 − i) = 1 − 2i donc P2 (1; −1).
2 2 2 2
   
∗ 1 1 1 1
b. Pour tout n ∈ N , zn+1 = f (zn ) = − i (zn +1) = − i (xn + 1 + iyn ),
 2 2  2 2
xn + 1 yn y n xn + 1
d’où zn+1 = + +i − .
2 2 2 2
xn + y n + 1 −xn + yn − 1
Ainsi, pour tout n ∈ N∗ , xn+1 = et yn+1 = .
2 2
2. a. On obtient le résultat ci-dessous.

b. Le lieu géométrique décrit par les points Pn semble être une spirale.
q q
3. a. Pour tout n ∈ N, dn = JPn = (xn − xJ ) + (yn − yJ ) = x2n + (yn + 1)2 .
2 2

b. On obtient le résultat ci-dessous.

c. On conjecture que la suite (dn ) est décroissante et tend vers 0.


 
1 1
4. a. On cherche ω ∈ C tel que f (ω) = ω ⇔ − i (ω + 1) = ω
2 2
   
1 1 1 1
⇔ − − i ω= − + i
2 2 2 2

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72
Livre du professeur - Mathématiques Tle Expertes - Chapitre 1 - Nombres complexes, point de vue
algébrique

 2
1 1 1 1 1 1 1 1
− + i − + i − − 2 × × i
2 2
⇔ ω = 2 2 =  2  2 = 4 4 2 2 = −i.
1 1 1 1 1
− − i − + −
2 2 2 2 2
Ainsi, il existe un unique nombre ω tel que f (ω) = ω et ω = −i.
b. La distance dn = JPn tend en décroissant vers 0, ce qui signifie que la suite
des points (Pn ) tend vers le point J, d’affixe ω.

Corrigé exercice 147 :


1. a. z1 = αz0 − i = −i, z2 = αz1 − i = −αi − i = − (α + 1) i et
z3 = αz2 − i = α (− (α + 1) i) − i = (−α2 − α − 1) i = − (α2 + α + 1) i.
1 − αn
b. Soit n ∈ N. On note Pn la proposition : « zn = i ».
α−1
1 − α0
Initialisation : Si z0 = 0 alors i = 0 donc P0 est vraie.
α−1
Hérédité : Soit k un entier naturel tel que Pk soit vraie, autrement dit tel que
1 − αk
zk = i. On souhaite démontrer que Pk+1 est vraie, autrement dit que
α−1
1 − αk+1
zk+1 = i.
α−1
1 − αk
Ainsi, par hypothèse de récurrence, on a zk = i. D’où zk+1 = αzk − i =
α−1
1 − αk α(1 − αk ) α(1 − αk ) − (α − 1) 1 − αk+1
 
α× i−i = −1 i = i= i.
α−1 α−1 1−α α−1
Donc Pk+1 est vraie.
Conclusion : On a démontré que la propriété était vraie au rang 0, puis que s’il
existait un rang k tel que la propriété est vraie, alors elle l’est au rang k + 1.
D’après le principe de récurrence, pour tout n ∈ N, Pn est vraie. Donc, pour
1 − αn
tout n ∈ N, zn = i.
α−1
2. Cas α = i.
1 − i4
a. D’après la question 1.b., z4 = i = 0.
i−1
1 − αn+4 1 − in+4
b. D’après la question 1.b, pour tout n ∈ N, zn+4 = i= i. Or,
n
α − 1 i − 1
pour tout n ∈ N, in+4 = (i4 ) = 1n = 1 donc, pour tout n ∈ N, zn+4 = 0.
c. On obtient le résultat ci-dessous.

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73
Livre du professeur - Mathématiques Tle Expertes - Chapitre 1 - Nombres complexes, point de vue
algébrique

Corrigé exercice 148 :


Partie A : Formules de Viète, cas n = 3
Pour tout z ∈ C, P (z) = α3 z 3 + α2 z 2 + α1 z + α0 avec α3 , α2 , α1 et α0 réels tels que α3 6= 0.
1. Puisque z1 , z2 et z3 sont les trois racines du polynôme P dans C alors, pour tout
z ∈ C, P (z) = α3 (z − z1 ) (z − z2 ) (z − z3 ).

2. On développe le produit α3 (z − z1 ) (z − z2 ) (z − z3 ), puis on identifie avec les coef-


ficients de P . On a en effet, en développant, pour tout z ∈ C,
P (z) = α3 z 3 − α3 (z1 + z2 + z3 ) z 2 + α3 (z1 z2 + z1 z3 + z2 z3 ) z − α3 z1 z2 z3
α2

  z1 + z2 + z3 = −
α2 = −α3 (z1 + z2 + z3 )

 
 α3
 α1
d’où α1 = α3 (z1 z2 + z1 z3 + z2 z3 ) ⇔ z z
1 2 + z z
1 3 + z2 3 =
z car α3 6= 0, et
α3
α
 
α0 = −α3 z1 z2 z3 0
 
z1 z2 z3 = −


α3
on a bien retrouvé les formules demandées.
Partie B : Formules de Viète, cas n = 4
Pour tout z ∈ C, P (z) = α4 z 4 + α3 z 3 + α2 z 2 + α1 z + α0 avec α4 , α3 , α2 , α1 et α0 réels
tels que α4 6= 0.

1. Puisque z1 , z2 , z3 et z4 sont les quatre racines du polynôme P dans C alors, pour


tout z ∈ C, P (z) = α4 (z − z1 ) (z − z2 ) (z − z3 ) (z − z4 ).

2. On développe le produit α4 (z − z1 ) (z − z2 ) (z − z3 ) (z − z4 ) puis on identifie avec


les coefficients de P . On a en effet, en développant, pour tout z ∈ C,
P (z) = α4 z 4 −α4 (z1 + z2 + z3 + z4 ) z 3 +α4 (z1 z2 + z1 z3 + z1 z4 + z2 z3 + z2 z4 + z3 z4 ) z 2
−α4 (z1 z2 z3 + z1 z2 z4 + z1 z3 z4 + z2 z3 z4 ) z + α4 z1 z2 z3 z4


 α3 = −α4 (z1 + z2 + z3 + z4 )

α = α (z z + z z + z z + z z + z z + z z )
2 4 1 2 1 3 1 4 2 3 2 4 3 4
d’où


 α 1 = −α 4 (z z z
1 2 3 + z z z
1 2 4 + z z z
1 3 4 + z z z
2 3 4 )

α0 = α4 z1 z2 z3 z4
 α3
 z1 + z2 + z3 + z4 = −
α4


α


z1 z2 + z1 z3 + z1 z4 + z2 z3 + z2 z4 = 2


⇔ α4 car α4 6= 0, et on a bien retrouvé
α1
 z1 z2 z3 + z 1 z2 z4 + z1 z3 z4 + z2 z3 z4 = −
α4


α0


z1 z2 z3 z4 =


α4
les formules demandées.

Partie C : Formules de Viète, cas général

1. On va démontrer cette propriété par récurrence sur le degré n du polynôme.


  
α0
Initialisation : Au rang n = 1, P (z) = α1 z + α0 = α1 z − − = α1 (z − z1 )
α1
α0
et − est la racine du polynôme P .
α1
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74
Livre du professeur - Mathématiques Tle Expertes - Chapitre 1 - Nombres complexes, point de vue
algébrique

Hérédité : Supposons qu’il existe un entier naturel non nul k tel que la propriété
soit vraie. Démontrons qu’elle est vraie au rang k + 1.
On a P (z) = αk+1 z k+1 + . . . + α0 donc, enfactorisant par αk+1 6= 0 par définition
α0
du degré, P (z) = αk+1 z k+1 + . . . + .
αk+1
Par hypothèse, il existe un nombre complexe zk+1 qui est une racine de P . D’après
le cours, il existe un polynôme unitaire Q de degré k tel que, pour tout z ∈ C,
P (z) = αk+1 (z − zk+1 )Q(z).
On constate que, pour tout j ∈ {1; . . . ; k}, P (zj ) = 0 ⇒ Q(zj ) = 0.
En appliquant l’hypothèse de récurrence à Q de degré k, on obtient que Q(z) =
(z − α1 ) . . . (z − αk ) car Q est unitaire.
D’où P (z) = αk+1 (z − z1 ) . . . (z − zk+1 ).
Conclusion : On a montré que la propriété est vraie au rang 1, puis que s’il existe un
rang k non nul tel que la propriété est vraie, alors elle l’est au rang k + 1. D’après
le principe de récurrence, on en déduit que la propriété est vraie pour tout entier
naturel non nul n.
2. On reprend les notations de l’énoncé. En développant, on obtient, pour tout nombre
complexe z, P (z) = αn [z n − (z1 + . . . + zn )z n−1 . . . + (−1)n z1 . . . zn ].
D’où P (z) = αn z n − αn (z1 + . . . + zn )z n−1 + . . . + αn × (−1)n z1 × . . . × zn .
En procédant par identification des coefficients, on obtient que la somme des racines
αn−1 α0
vaut − et que le produit des racines vaut (−1)n .
αn αn

Corrigé exercice 149 :


Partie A : Retour sur la méthode de Cardan
1. x3 = (u + v)3 = u3 + 3u2 v + 3uv 2 + v 3 = u3 + v 3 + 3uv (u + v) = u3 + v 3 + 3uvx.
( 3
u + v3 = q
2. On suppose que u et v vérifient (S) : p .
uv = −
3
3 3
Tout d’abord, d’après la question 1., x + px= u + v 3 + 3uvx + px. Ainsi, puisque
p
u et v vérifient (S) alors x3 + px = q + 3 × − × x + px = q et donc x = u + v
3
avec u et v vérifiant (S), est bien solution de (E).
3. a. Soient s = u3 et t = v 3 . Si u et v vérifient (S), alors s + t = q ⇔ t =
3
 p 3 p3
q − s, et s × t = (u × v) = − = − . Ainsi, s et t sont solutions de
3 27
3
2 p
l’équation x − qx − = 0. On a donc bien équivalence entre les systèmes
27 
( 3
u + v3 = q  2 p3
s − qs − =0
(S) : p et (S 0 ) : 27 .
uv = − t = q − s
3
b. Ainsi, pour trouver obtenir une solution x de l’équation initiale, on commence
par résoudre le système (S 0 ) pour trouver les valeurs de s et t. On en déduit
des valeurs possibles de u et v puis une valeur possible de x.

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75
Livre du professeur - Mathématiques Tle Expertes - Chapitre 1 - Nombres complexes, point de vue
algébrique

4. Soit (E) : x3 + 24x = 56. On est dans le cas p = 24 et q = 56.


On cherche alors la(solution positive de (E) de la forme x = u + v avec u et v
u3 + v 3 = 56
solutions de (S) : . D’après la question 3., en posant s = u3 et
uv = −8
(
s2 − 56s − 512 = 0
t = v 3 , on a (S 0 ) : .
t = 56 − s
Or le discriminant du trinôme s2 − 56s − 512 vaut ∆ = (−56)2 − 4 × 1 × (−512) =
5184 = 722 > 0 donc la première équation admet deux racines réelles distinctes :
56 − 72 56 + 72
s1 = = −8 et s2 = = 64.
2 2
( (
s = −8 s = 64
Par conséquent (S 0 ) ⇔ ou .
t = 64 t = −8
( ( ( (
u3 = −8 u3 = 64 u = −2 u=4
Ainsi (S) ⇔ 3
ou 3
⇔ ou .
v = 64 v = −8 v=4 v = −2
On obtient alors que x = u + v = 2 est une solution positive de (E).
5. Soit (E) : x3 − 15x = 4. On est dans le cas p = −15 et q = 4.
On cherche alors (la solution positive de (E) de la forme x = u + v avec u et v
u3 + v 3 = 4
solutions de (S) : . D’après la question 3., en posant s = u3 et t = v 3 ,
uv = −5
(
s2 − 4s + 125 = 0
on a (S 0 ) : . Or le discriminant du trinôme s2 − 4s + 125 vaut
t=4−s
2
∆ = (−4) −4×1×125 = −484 < 0 donc ce trinôme n’admet pas de solutions réelles.
La méthode de Cardan ne permet donc pas de résoudre l’équation de Bombelli.
Partie B : Résolution d’une équation de degré 3
 3
b b
1. Soit x = X − . Ainsi x est solution de (E 0 ) est équivalent à a X − +
3a 3a
 2  
b b
b X− +c X − + d = 0.
3a 3a
 3 "  2  3 #
b b b b
Or a X − = a X 3 − 3X 2 × + 3X − = aX 3 − bX 2 +
3a 3a 3a 3a
b2 b3
X− .
3a 27a2
2 2
2b2 b3
  
b 2b b
Et b X − = b X 2 − X + 2 = bX 2 − X + 2.
3a 3a 9a 3a 9a
2 3
 
b 2b bc
D’où X est solution de aX 3 + c − X+ 2
− + d = 0 et donc de X 3 +
3a 27a 3a
b2 2b3
 
c bc d
− 2 X+ 3
− 2 + = 0 car a 6= 0. Ainsi X est solution de X 3 +pX+q = 0
a 3a 27a 3a a
c b2 2b3 bc d
avec p = − 2 et q = 3
− 2+ .
a 3a 27a 3a a
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Livre du professeur - Mathématiques Tle Expertes - Chapitre 1 - Nombres complexes, point de vue
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2. Soit (E 0 ) : x3 − 2x2 + x − 2 = 0. On est donc dans le cas où a = 1, b = −2, c = 1 et


d = −2. D’après la question 1., résoudre (E 0 ) revient à résoudre X 3 + pX + q = 0
b 2 c b2 1 2b3 bc d 52
avec x = X − = X + , p = − 2 = − et q = 3
− 2 + =− .
3a 3 a 3a 3 27a 3a a 27
1 52
On résout donc maintenant l’équation X 3 − X = à l’aide de la méthode vue à
3 27
la partie A.
1 52
On cherche donc une solution positive de X 3 − X = de la forme X = u + v
 3 27
u3 + v 3 = 52

avec u et v solutions de (S) : 27 .
1
uv =

9
Or, d’après la question3. de la partie A, en posant s = u3 et t = v 3 , on obtient le
s2 − 52 s + 1 = 0

système suivant (S 0 ) : 27 729 . Or, le trinôme a pour discriminant
52
t = − − s

27 √
100 26 − 15 3
∆ = > 0 donc admet deux racines réelles distinctes : s1 = et
27 √ 27
26 + 15 3
s2 = .
27
 √  √
s =
 26 − 15 3 s =
 26 + 15 3
Par conséquent 27 √ ou 27 √ .
t = 26 + 15 3
 t = 26 − 15 3

27 27
 √  √
u =
 3 26 − 15 3 3
u =
 26 + 15 3
D’où (S) ⇔ 27 √ ou 27 √ .
v 3 = 26 + 15 3
 v 3 = 26 − 15 3

27 27
4 2
On obtient ainsi X = u + v = et finalement x = X + = 2.
3 3
Ainsi, pour tout x ∈ C, est factorisable par (x − 2). Et, pour tout x ∈ C, x3 − 2x2 +
x − 2 = x2 (x − 2) + (x − 2) = (x2 + 1)(x − 2) = (x − i)(x + i)(x − 2). En conclusion,
SR = {2} et SC = {2; i; −i}.

Corrigé exercice 150 :


Partie A : Racine carrée d’un nombre complexe
Soit α = a + ib avec a et b réels.
1. Si z est solution de z 2 = α alors −z est aussi solution de cette équation car (−z)2 =
(−x − iy)2 = (−1)2 × (x + iy)2 = (−1)2 × z 2 = α.
+ iy est solution de z 2 = α alors (x + iy)2 = a + ib ⇔ x2 − y 2 + 2ixy =
2. Si z = x (
x2 − y 2 = a
a + ib ⇔ .
2xy = b
D’autre part
√ z 2 = α ⇔ (z 2 ) = α ⇔ (z)2 = α. D’où z 2 × (z)2 = α × α c’est-à-dire
x 2 + y 2 = a2 + b 2 .

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77
Livre du professeur - Mathématiques Tle Expertes - Chapitre 1 - Nombres complexes, point de vue
algébrique


2 2
x − y = a

Ainsi z 2 = α ⇔ 2xy = b .

 2 √
x + y 2 = a2 + b 2
√ 1 √
3. a. Par somme, on obtient 2x2 = a + a2 + b2 donc x2 = (a + a2 + b2 ). Or
2
√ √
r
1
a + a2 + b2 ) > 0 donc x = ± (a + a2 + b2 ).
2
1 √ 2
r
Par différence, on obtient de la même manière y = ± ( a + b2 − a).
2
Or on doit avoir 2xy = b > 0, donc x et y sont de même signe.
√ 1 √ 2
r r
1
Une solution est donc donnée par z = (a + a2 + b2 ) + i ( a + b2 − a)
2r 2r
1 √ 1 √ 2
et une autre solution est donnée par z = − (a + a2 + b2 )−i ( a + b2 − a).
2 2
b. Dans le cas où b < 0, les réels x et y être
r doivent être de signes
r contraires. On
1 √ 1 √ 2
a alors deux solutions possibles z = (a + a2 + b2 ) − i ( a + b2 − a)
2 2
√ 1 √ 2
r r
1 2 2
ou z = − (a + a + b ) + i ( a + b2 − a).
2 2
4. a. Ici, b = 2 > 0 donc les formules de la question 3.a. permettent de déterminer
que SC = {1 + i; −1 − i}.
b. Ici, b = −4 < 0 donc les formules de la question 3.b. permettent de déterminer
que SC = {2 − i; −2 + i}.

Partie B : Résolution d’une équation du second degré à coefficients complexes


Soient a, b et c des nombres complexes avec a 6= 0 et (1) : az 2 + bz + c = 0.
  " 2  2 #
b b b
1. Comme a 6= 0, alors (1) ⇔ a z 2 + z +c = 0 ⇔ a z + − +c = 0
a 2a 2a
2 2 2
b2 b2 − 4ac
  
b 4ac b b
⇔a z+ − + =0⇔a z+ − =0⇔a z+ −
2a 4a 4a 2a 4a 2a

= 0 avec ∆ = b2 − 4ac.
4a
 2  2
2 b ∆ b ∆
2. Soit δ ∈ C tel que δ = ∆. Alors (1) ⇔ a z + = ⇔ z+ = 2
2a 4a 2a 4a
 2  2
b δ b δ b δ −b + δ
⇔ z+ = ⇔z+ = ou z + =− ⇔z= ou z =
2a 2a 2a 2a 2a 2a 2a
−b − δ
.
2a
3. (1) : z 2 + (3i − 4) z + 1 − 7i = 0. On calcule le discriminant ∆ de ce trinôme du
second degré : ∆ = (3i − 4)2 − 4 × 1 × (1 − 7i) = 16 − 9 − 24i − 4 + 28i = 3 + 4i.

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78
Livre du professeur - Mathématiques Tle Expertes - Chapitre 1 - Nombres complexes, point de vue
algébrique

2
 δ = 3 − 4i avec la méthode vue en Partie A. On résout
On cherche alors δ tel que
2x2 = 8

2 2
x − y = 3
 
 ( (

2 x=2 x = −2
donc 2xy = 4 ⇔ y=− ⇔ ou .

 2 2
 x y = 1 y = −1
x +y =5

 2
x + y2 = 5
Ainsi, SC = {2 + i; −2 − i}.
− (3i − 4) − (2 + i)
On pose δ = 2 + i. Alors l’équation admet deux solutions : z =
2
− (3i − 4) + (2 + i)
ou z = , c’est-à-dire z = 1 − 2i ou z = 3 − i.
2
Ainsi, SC = {1 − 2i; 3 − i}.

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