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Livre du professeur - Mathématiques Tle Expertes - Chapitre 2 : Nombres complexes, point de vue

géométrique

Livre du professeur - Mathématiques


Chapitre 2 : Nombres complexes, point de vue
géométrique

Table des matières


1 Informations sur ce chapitre 2

2 Avant de commencer 3
2.1 Corrigés des exercices . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3

3 Activités 8
3.1 Corrigé activité A : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
3.2 Corrigé activité B : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
3.3 Corrigé activité C : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11

4 Auto-évaluation 13

5 TP/TICE 17
5.1 Corrigé du TP 1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
5.2 Corrigé du TP 2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20

6 Travailler les automatismes 23


6.1 Exercices à l’oral . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
6.2 Exercices . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24

7 Exercices d’entraînement partie 1 34

8 Exercices d’entraînement partie 2 44

9 Exercices d’entraînement partie 3 61

10 Exercices de synthèse 70

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Livre du professeur - Mathématiques Tle Expertes - Chapitre 2 : Nombres complexes, point de vue
géométrique

1 Informations sur ce chapitre


Le B.O. précise que « sans introduire explicitement les structures algébriques, l’enseigne-
ment des nombres complexes introduit et étudie certains exemples fondamentaux : corps
des nombres complexes, groupes des nombres complexes de module 1 et des racines n-
ièmes de l’unité, anneau des entiers relatifs, d’une manière suffisamment approfondie pour
préparer à des généralisations. »
Le début du chapitre permet de faire le lien entre le plan euclidien R2 et l’ensemble
des nombres complexes. Cet aspect permettra d’interpréter de nombreuses notions de
géométrie sous forme de nombres complexes.
Après avoir introduit les notions de module et d’arguments d’un nombre complexe, les
formes trigonométriques et exponentielles sont abordées, ainsi que les formules d’addition,
de duplication, d’Euler et de Moivre.
Pour finir ce chapitre, nous abordons les nombres complexes et leurs intérêts dans la
résolution de problèmes de géométrie plane, ainsi que la notion de racines n-ième de
l’unité.
Les exercices proposés sont assez simples et calculatoires dans un premier temps afin de
faciliter l’acquisition des automatismes et des techniques de calculs, puis des exercices plus
ambitieux seront abordés. Vous trouverez des exercices liant les nombres complexes aux
suites, aux transformations complexes, à la résolution d’équations complexes, . . . ainsi
que des exercices permettant une découverte de certaines notions plus difficiles telles que
les transformées de Fourier discrètes, les racines n-ième d’un nombre complexe ou encore
les coordonnées polaires.

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Livre du professeur - Mathématiques Tle Expertes - Chapitre 2 : Nombres complexes, point de vue
géométrique

2 Avant de commencer
2.1 Corrigés des exercices
Corrigé exercice 1 :
1. a. On a z1 = (5 + i)(3i − 2) = 15i − 10 − 3 − 2i = −13 + 13i.
2 − 6i (2 − 6i) (1 − i) 2 − 6i − 2i − 6 −4 − 8i
b. On a z2 = = = 2 2
= = −2 − 4i.
1+i (1 + i) (1 − i) 1 −i 2
2. On commence par écrire z3 sous forme algébrique.
1 + 3i
z3 = +1
i−5
1 + 3i + (i − 5)
=
i−5
−4 + 4i
=
i−5
(−4 + 4i)(−i − 5)
=
(i − 5)(−i − 5)
24 − 16i
=
26
12 8
= − i
13 13

12 8
Donc, la forme algébrique de z3 est z3 = + i.
13 13

Corrigé exercice 2 :
 
2 2
1. 3z − 2i = 0 ⇔ 3z = 2i ⇔ z = i. Donc S = i .
3 3
2i
2. (8 − 3i)z + 2i = z ⇔ (8 − 3i)z − z = −2i ⇔ (7 − 3i)z = −2i ⇔ z = −
7 − 3i
2i(7 + 3i) 14i − 6 3 7
⇔z=− ⇔z=− 2 2
⇔z= − i.
(7 − 3i)(7 + 3i) 7 +3 29 29
 
3 7
Donc S = − i .
29 29
3 3
3. 4z + i + 7 = 3 − 5i ⇔ 4z = −4 − 6i ⇔ z = −1 − i ⇔ z = −1 + i
2 2
 
3
Donc S = −1 + i .
2
4. On pose z = x + iy, avec x et y deux réels.
8iz + 2z + 1 = 3(+ 4i ⇔ 8i(x + iy) + 2(x(− iy) + 1 = 3 + 4i ⇔ (2x −
( 8y + 1) + i(8x −
2x − 8y + 1 = 3 8x − 32y + 4 = 12 −30y + 4 = 8
2y) = 3+4i ⇔ ⇔ ⇔
8x − 2y = 4 8x − 2y = 4 8x − 2y = 4

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géométrique

 
y = − 2 y = − 2
(  
−30y = 4 15 15
⇔ ⇔ 2 ⇔ 7
8x = 4 + 2y 8x = 4 − 2 ×
 x =

15 15
 
7 2
Donc S = − i .
15 15

Corrigé exercice 3 :
1. On résout 3z 2 − 5z + 1 = 0. Cette équation est une équation du second degré. On
(−5)2 − 4 ×√3 × 1 = 13 > 0. L’équation
calcule son discriminant : ∆ = √ √ admet
√ donc
−b − ∆ 5 − 13 −b + ∆ 5 + 13
deux racines réelles z1 = = et z2 = = .
2a 6 2a 6
( √ √ )
5 − 13 5 + 13
Donc S = ; .
6 6

2. On résout z 2 + z + 1 = 0. Cette équation est une équation du second degré. On


calcule son discriminant : ∆ = 12 − 4 × 1 × 1 = p
−3 < 0. L’équation
√ admet donc

−b − i |∆| −1 − i 3 1 3
deux racines complexes conjuguées z z1 = = = − −i
√ ( √ 2a √ ) 2 2 2
1 3 1 3 1 3
et z2 = z1 = − + i . Donc S = − − i ;− + i .
2 2 2 2 2 2
√ √
3. On résout z 2 − 2z + 3 = 2 ⇔ z 2 − 2z + 1 = 0. Cette équation est une équation
√ 2
du second degré. On calcule son discriminant : ∆ = − 2 − 4 × 1 × 1 = 2 −
4 = −2p < 0. L’équation
√ √ admet
√ donc√deux racines complexes
√ conjuguées
√ z1 =
−b − i |∆| 2−i 2 2 2 2 2
= = −i et z2 = z1 = +i . Donc S =
( √ 2a √ √ 2 )
√ 2 2 2 2
2 2 2 2
−i ; +i .
2 2 2 2

4. On résout (z 2 − 4z + 2)(z 2 − z + 1) = 0 ⇔ z 2 − 4z + 2 = 0 ou z 2 − z + 1 = 0.
Première équation : Cette équation est une équation du second degré. On calcule
son discriminant : ∆ = (−4)2 − 4 × 1√ × 2 = 16 −√8 = 8 > 0. √ L’équation admet
−b − ∆ 4− 8 4−2 2 √
donc deux racines réelles z1 = = = = 2 − 2 et
√ √ √ 2a 2 2
−b + ∆ 4+ 8 4+2 2 √
z2 = = = = 2 + 2.
2a 2 2
Deuxième équation : Cette équation est une équation du second degré. On calcule
son discriminant : ∆ = (−1)2 − 4 × 1 × 1 = p −3 < 0. L’équation
√ admet√donc
−b − i −|∆| 1−i 3 1 3
deux racines complexes conjuguées z1 = = = −i et
√ ( 2a √ 2√ ) 2 2
1 3 √ √ 1 3 1 3
z2 = z1 = + i . Donc S = 2 − 2; 2 + 2; − i ; +i .
2 2 2 2 2 2

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Corrigé exercice 4 :
1. a. On a P (2) = 23 − 5 × 22 + 11 × 2 − 10 = 8 − 20 + 22 − 10 = 0.
2 est donc bien une racine de P .
b. Comme 2 est une racine de P , il existe trois réels a, b et c tels que z 3 − 5z 2 +
11z − 10 = (z − 2)(az 2 + bz + c).
Soit z ∈ C. On a : (z − 2)(az 2 + bz + c) = az 3 + (b − 2a)z 2 + (c − 2b)z − 2c.

a = 1

Par identification des coefficients, on obtient b = −5 + 2a = −3 .

c = 11 + 2b = 5

Donc z 3 − 5z 2 + 11z − 10 = (z − 2)(z 2 − 3z + 5).


c. P (z) = 0 ⇔ (z − 2)(z 2 − 3z + 5) = 0 ⇔ z = 2 ou z 2 − 3z + 5 = 0. La seconde
équation est une équation du second degré.
On calcule son discriminant : ∆ = (−3)2 − 4 × 1 × 5 = −11 < 0.
p
−b − i |∆|
L’équation admet donc deux racines complexes conjuguées z1 = =
√ √ √ 2a
3 − i 11 3 11 3 11
= −i et z2 = z1 = + i .
2 2 2( 2 2)
√ √
3 11 3 11
En conclusion, S = 2; − i ; +i .
2 2 2 2

2. On a 2 × (−1)3 + 7 × (−1)2 + 9 × (−1) + 4 = −2 + 7 − 9 + 4 = 0. Il existe donc trois


réels a, b et c tels que 2z 3 + 7z 2 + 9z + 4 = (z + 1)(az 2 + bz + c).
Soit z ∈ C. On a : (z + 1)(az 2 + bz + c) = az 3 + (b + a)z 2 + (c + b)z + c.

a = 2

Par identification des coefficients, on obtient b = 7 − a = 5 .

c=9−b=4

Donc 2z 3 + 7z 2 + 9z + 4 = (z + 1)(2z 2 + 5z + 4).


(z + 1)(2z 2 + 5z + 4) = 0 ⇔ z = −1 ou 2z 2 + 5z + 4 = 0.
La deuxième équation est une équation du second degré. On calcule son discrimi-
nant : ∆ = 52 − 4 × 2 ×p4 = −7 < 0. L’équation
√ admet
√ donc deux racines complexes

−b − i |∆| −5 − i 7 5 7 5 7
conjuguées z1 = = =− −i et z2 = z1 = − + i .
2a 4 4 4 4 4
( √ √ )
5 7 5 7
En conclusion, S = −1; − − i ;− + i .
4 4 4 4

Corrigé exercice 5 :
1. e3x × e2x−1 = e3x+2x−1 = e5x−1
2
ex 2 2
2. x−3 = ex −(x−3) = ex −x+3
e
2
3. (ex+2 ) = e2(x+2) = e2x+4

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3
(ex−1 ) × e3−5x e3(x−1)+3−5x
4. = = e3(x−1)+3−5x−(−2x+6) = e−6
e−2x+6 e−2x+6

Corrigé exercice 6 :
    √
2π 1 2π 3
1. a. cos − = − et sin − =− .
3 2 3 2
    √  
23π 23π  π 3 23π
b. On a cos = cos − 2 × 2π = cos − = et sin =
 6  6 6 2 6
23π  π 1
sin − 2 × 2π = sin − =− .
6 6 2
    √  
25π 25π π  2 25π
c. On a cos = cos − 3 × 2π = cos = et sin =
4 4 4 2 4

25π
  π  √2
sin − 3 × 2π = sin = .
4 4 2
     
11π 11π π  11π
d. On a cos − = cos − + 3 × 2π = cos = 0 et sin − =
 2  2 2 2
11π π 
sin − + 3 × 2π = sin = 1.
2 2
2. a. Une valeur possible de x est x = π.

b. Une valeur possible de x est x = − .
4
π
3. Par lecture du cercle trigonométrique, on obtient x = − + k × 2π, avec k un entier
6
relatif.

Corrigé exercice 7 :
1. On obtient la figure suivante.

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géométrique

2. Nous travaillons dans un repère orthonormé, on peut donc calculer les longueurs
BC, BD et CD à l’aide de la formule usuelle. On obtient :
p p √
BC = (xC − xB )2 + (yC − yB )2 = (−1 − 1)2 + (1 − 3)2 = 2 2 cm ;
p p
BD = (xD − xB )2 + (yD − yB )2 = (1 − 1)2 + (−1 − 3)2 = 4 cm ;
p p √
CD = (xD − xC )2 + (yD − yC )2 = (1 − (−1))2 + (−1 − 1)2 = 2 2 cm.
On remarque que BC = CD, donc BCD est isocèle en C.
√ 2 √ 2
De plus BC 2 + CD2 = 2 2 + 2 2 = 8 + 8 = 16 = BD2 .
D’après la réciproque du théorème de Pythagore, BCD est un triangle rectangle en
C.
En conclusion, BCD est un triangle rectangle et isocèle en C.

Corrigé exercice 8 :

B appartient au cercle trigonométrique de centre O donc OB = 1. De plus, IOB[ = 3π


2
donc B appartient à l’axe des ordonnées et a une ordonnée négative. Ainsi, B a pour
coordonnées B (0; −1).
[ = 3π Ainsi, A appartient à la droite d’équation y = −x. De plus,
On sait que IOA
√ 4
OA = 2 2, ce qui signifie que OA est la diagonale d’un carré de côté 2. Ainsi, A a pour
coordonnées A (−2; 2).
Nous travaillons
p dans un repère orthonormé,
p donc : √
AB = p(xB − xA )2 + (yB − yA )2 = p (0 − (−2))2 + (−1 − 2)2 = √ 13
AC = p(xC − xA )2 + (yC − yA )2 = p(3 − (−2))2 + (1 − 2)2 = √26
BC = (xC − xB )2 + (yC − yB )2 = (3 − 0)2 + (1 − (−1))2 = 13.
On remarque que AB = BC donc ABC est isocèle en B.
√ 2 √ 2
De plus AB 2 + BC 2 = 13 + 13 = 13 + 13 = 26 = AC 2 .
D’après la réciproque du théorème de Pythagore, ABC est un triangle rectangle en B.
En conclusion, ABC est un triangle rectangle et isocèle en B.

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3 Activités
3.1 Corrigé activité A :
Questions :
1. a. A et C ont la même abscisse 2. Le triangle OAC est donc rectangle en A. En
[ = OA et sin AOC
utilisant la trigonométrie, on obtient cos AOC [ = AC .
OC OC
Commepnous travaillons dans un repère orthonormé, OA = 2,

AC = (xC − xA )2 + (yC − yA )2 = 2 3 et
p
OC = (xC − xO )2 + (yC − yO )2 = 4.
√ √
2 1 2 3 3
D’où cos AOC
[ = = et sin AOC [ = = .
4 2 4 2
Par lecture d’un cercle trigonométrique, on obtient AOC [ = π.
3
L’abscisse
−→ −→ de C est positive et son ordonnée est négative ce qui signifie que
π
OA; OC = − + 2kπ, k ∈ Z.
3 −→ −→ π
b. Pour placer précisément le point C, il faut utiliser OA; OC = − + 2kπ, k ∈
3
Z, puis reporter avec le compas la longueur OC = 4.

2. A a pour coordonnées (2; 0), donc A a pour affixe zA = 2.


B a pour coordonnées (0; −3), donc B a pour affixe zB = −3i.
√  √
C a pour coordonnées 2; −2 3 donc C a pour affixe zC = 2 − 2i 3.
3. Un point appartient à l’axe des abscisses lorsque lorsque y = 0, c’est-à-dire lorsque
son affixe est un réel. Un point appartient à l’axe des ordonnées lorsque x = 0,
c’est-à-dire lorsque son affixe est un imaginaire pur.
−→ −−→
4. a. Le vecteur OA a pour affixe 2 puisque l’affixe de A est 2. Le vecteur OB a pour
−→ √
affixe −3i puisque l’affixe de B√est −3i. Le vecteur OC a pour affixe 2 − 2i 3,
puisque l’affixe de C est 2 − 2i 3.

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−−→
b. On sait que BC (xC − xB ; yC − yB ).
√ 
Donc z−−→ = (xC − xB ) + i (yC − yB ) = 2 + 3 − 2 3 i.
BC
−−→ −−→ √ 
Comme OD = BC, on a z− −→ = z−→ = 2 + 3 − 2 3 i.

OD BC
√ 
D a donc pour affixe zD = 2 + 3 − 2 3 i.
√ 
c. z−
−→ = z−−→ = 2 + 3 − 2 3 i
BC OD

xB + xC yB + yC
5. I est milieu de [BC] donc xI = et yI = .
2 2

xB + xC y B + y C −3 − 2 3
Donc zI = xI + iyI = + i=1+ i.
2 2 2

Bilan :
D’après le résultat de la question 4.b, on obtient la formule : z−→ = zB − zA .
AB
zA + zB
D’après le résultat de la question 5, on obtient la formule : zI = .
2

3.2 Corrigé activité B :


Questions :
1. a. Voici la figure.

A a pour affixe zA = −3 et B a pour affixe zB = 4i.


b. La longueur OA est égale à 3.
p p √
√ a |zB | = OB = 4 et |zC | = OC =
c. On x2C + yC2 = (−3)2 + 32 = 18 =
3 2.

2. a. Les points U , O et A sont alignés. L’angle U[


OA est donc plat d’où :
−→ −→
OU ; OA = π rad.
Les droites (OU ) et (OB) sont perpendiculaires. L’angle U
\ OB est donc droit.

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−→ −−→ π
B a une ordonnée positive, donc OU ; OB = rad.
2
b. A et C ont la même abscisse −3. Le triangle OAC est donc rectangle en A.
[ = OA et sin AOC
En utilisant la trigonométrie, on obtient cos AOC [ = AC .
p OC OC
2
Or OA = 3. De plus, AC = (xC − xA ) + (yC − yA ) = 3 et2
p √
OC = (xC − xO )2 + (yC − yO )2 = 3 2.
√ √
[ = √ = 3 2 3
[ = √ = 2 . En utilisant le cercle
D’où cos AOC et sin AOC
3 2 2 3 2 2
π
trigonométrique, on obtient AOC [ = . De plus, U[ OC = π − AOC[ donc
√ 4 √
OC = − cos AOC
cos U[ [ = − 2 et sin U[ [ = 2.
OC = sin AOC
2 2
−→ −→ 3π
En utilisant le cercle trigonométrique, on a OU ; OC = + 2kπ, k ∈ Z.
4
c. La mesure précédente n’est pas unique puisque les mesures d’angle s’expriment
à un multiple de 2π près.
d. Il n’y a donc pas unicité de la valeur d’un argument.

3. a. On a

    
3π 3π
|zC | [cos (α) + i sin (α)] = 3 2 cos + i sin
4 4
√ √ !
√ 2 2
=3 2 − +i
2 2
= −3 + 3i
= zC

b. On a Re (zC ) = |zC | cos (α) et Im (zC ) = |zC | sin (α).

4. a. Voir la figure ci-dessus.


√ !
1 3 h  π  π i
On a zD = 3 −i = 3 cos − + i sin − .
2 2 3 3
b. On considère le point M d’affixe z.
q √ √
On a |z| = OM = (−4 3)2 + 42 = 64 = 8.
√ !     
3 1 5π 5π
Donc z = 8 − +i = 8 cos + i sin .
2 2 6 6

Bilan :
p
Le module de z = x + iy est donné par |z| = x2 + y 2 .
Pour calculer l’argument de z on commence par calculer le module de z avec la formule
p x y
|z| = x2 + y 2 . On calcule ensuite cos α = et sin α = .
|z| |z|
En utilisant le cercle trigonométrique, on peut ainsi obtenir une valeur de α.

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3.3 Corrigé activité C :


Questions :
1. Pour déterminer l’ensemble U1 , on doit résoudre l’équation complexe z 1 = 1, soit
z = 1. On a donc U1 = {1}.
Pour déterminer l’ensemble U2 on doit résoudre l’équation complexe z 2 = 1, soit
z = 1 ou z = −1. On a donc U2 = {−1; 1}.

2. a. On doit résoudre l’équation complexe z 4 = 1, c’est-à-dire z 4 − 1 = 0, soit


(z 2 − 1)(z 2 + 1) = 0, soit z 2 = 1 ou z 2 = −1. La première équation a pour
solutions −1 et 1. La deuxième équation a pour solutions −i et i.
U4 est donc composé de quatre éléments : U4 = {−1; −i; 1; i}.
b. Pour démontrer que le polygone est un carré, on peut commencer par calculer
les quatre longueurs. On nomme A, B, C et D √ les points d’affixe respective
−1, 1, i et −i. On a : AC = |zC − zA | = |i + 1| = 2

AD = |zD − zA | = |−i + 1| = 2

BC = |zC − zB | = |i − 1| = 2

BD = |zD − zB | = |−i − 1| = 2.
Ainsi AC = AD = BC = BD.
−→ −−→ π
Il suffit maintenant de montrer, par exemple, qu’on a (AC; AD) = ± + 2kπ,
2
k ∈ Z.  
−→ −−→ zD − zA
En effet, (AC; AD) = arg .
zC − zA
zD − zA −i + 1 −→ −−→ π
Or = = −i, d’où (AC; AD) = − + 2kπ, k ∈ Z.
zC − zA i+1 2
3. Pour n = 2, la somme des racines n-ièmes de l’unité est égale à 1 + (−1) = 0.
Pour n = 4, la somme des racines n-ièmes de l’unité est égale à 1+(−1)+i+(−i) = 0.
Pour n = 3, la somme des racines n-ièmes de l’unité est égale à
       
2πi 4πi 2π 2π 4π 4π
1 + e 3 + e 3 = 1 + cos + i sin + cos + i sin
3 3 3 3
√ √
1 3 1 3
=1− +i − −i
2 2 2 2
=0

a. U a pour affixe 1. J appartient au cercle trigonométrique, ce qui signifie que |zJ | = 1.


2π 2iπ
Comme U OJ est un triangle équilatéral, on a U [OJ = . J a donc pour affixe e 3 .
2iπ
3
K a pour affixe e− 3 , puisque K et J sont symétriques par rapport à l’axe des réels.
Leur affixe sont donc conjuguées l’une de l’autre.
 2iπ 2 4iπ 2iπ
2
b. On a j = e 3 = e 3 = e− 3 = zK .

c. On a 13 = 1

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12
Livre du professeur - Mathématiques Tle Expertes - Chapitre 2 : Nombres complexes, point de vue
géométrique

 2iπ 3 
j3 = e 3 = e2iπ = 1
 2iπ 3
3
(j2 ) = e− 3 = e−2iπ = 1.


1, j et j2 sont donc bien solutions de z 3 = 1.


3
d. z = |z| ei arg(z) est solution de z 3 = 1 si, et seulement si, |z| ei arg(z) = 1, soit
|z|3 × e3i arg(z) = 1 × e0×i .
(
|z| = 1
On obtient le système , k ∈ Z soit au final :
3 arg(z) = 0 + k × 2π

|z| = 1
2πk , k ∈ Z.
arg(z) =
3
Le polynôme P défini par P (z) = z 3 − 1 admet 3 racines identifiées à la question
3.c. Or, un polynôme de degré 3 admet au plus trois racines.
P admet donc exactement ces 3 racines.

Bilan :
n
z = |z| ei arg(z) est solution de z n = 1 si, et seulement si, |z| ei arg(z) = 1, soit |z|n ×
eni arg(z) = 1 × e0×i . (
|z| = 1
On obtient le système , k ∈ Z.
n arg(z) = 0 + k × 2π

|z| = 1
Soit finalement 2πk , k ∈ Z.
arg(z) =
n
Le polynôme P défini par P (z) = z n − 1 admet n racines données par, d’après ce qui
2kπi
précède, les nombres complexes e n avec k = 0, 1, . . . n − 1. Or, un polynôme de degré n
admet au plus n racines. P admet donc exactement ces n racines.
2kπi
Un est donc composé de n éléments : e n avec k ∈ {0; 1; . . . ; n − 1}.
Calculons la somme des racines n-ièmes.  2πi n
2×1×πi 2×2×πi 2(n−1)πi 1− e n
S = 1+e n +e n + ··· + e n = 2πi (somme des termes d’une suite
1−e n
2πi
géométrique de raison e ). n

Soit S = 1−e2πi = 1−12πi = 0. La somme des racines n-ième de l’unité est donc nulle.
1−e n 1−e n
On conjecture que le polygone dont les sommets sont l’ensemble des racines n-ièmes de
l’unité est un polygone régulier à n côtés.

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13
Livre du professeur - Mathématiques Tle Expertes - Chapitre 2 : Nombres complexes, point de vue
géométrique

4 Auto-évaluation
Corrigé exercice 9 :
On a z−→ = zB − zA = (−1 + 5i) − (3 + 2i) = −4 + 3i.
AB
De plus z−→ = zC − zA = (i − 1) − (3 + 2i) = −4 − i.
AC
D’où z−→ −→ = z−→ − 2z−→ = −4 + 3i − 2(−4 − i) = 4 + 5i.
AB−2AC AB AC
−→ −→
Donc, AB − 2AC a pour affixe 4 + 5i.
Réponse c

Corrigé exercice 10 :
p √ √
Le module de z = 4 − 3i est égal à |z| = 42 + (−3)2 = 16 + 9 = 25 = 5.
Réponse c

Corrigé exercice 11 :

3 3
Le module de z = − + 3i est égal à :
2 2
√ !2 r
v
u 2
36 √
r
u 3 3 9 3
|z| = t − + 3× = +9× = = 9 = 3.
2 2 4 4 4
Calculons l’argument de z. √ √
x − 23 1 y 3 × 23 3
On a cos (α) = = = − et sin (α) = = = .
|z| 3 2 |z| 3 2

En utilisant le cercle trigonométrique, on a arg(z) = + k × 2π, k ∈ Z.
√ 3    
3 3 2π 2π
La forme trigonométrique de − + 3i est donc 3 cos + i sin .
2 2 3 3
Réponse b

Corrigé exercice 12 :
En utilisant la formule de Moivre avec n = 5, on obtient la réponse d.
Réponse d

Corrigé exercice 13 :
b−a b−a |b − a| AB
On a = |−i| = 1. Or, = = donc AB = AC et ABC est isocèle
c−a c−a |c − a| AC
en A.  
b−a π
On a arg = arg (−i) + k × 2π = − + k × 2π, k ∈ Z.
 c −a
−→ −→
2
−→ −→
b−a π
Or, arg = AC; AB + k × 2π, k ∈ Z donc AC; AB = − + k × 2π, k ∈ Z et
c−a 2
ABC est rectangle en A.
Réponses b et c

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14
Livre du professeur - Mathématiques Tle Expertes - Chapitre 2 : Nombres complexes, point de vue
géométrique

Corrigé exercice 14 :
π !3 3π π q √
3
−i −i −i
0
√ √
On a z = 3e 6 = 27e 6 = 27e 2 et |z | = (− 2)2 + ( 2)2 = 2 + 2 = 2.
0
√ 0

x 2 y 2
De plus cos (α0 ) = 0 = − et sin (α0 ) = 0 = .
|z | 2 |z | 2

D’après le cercle trigonométrique, on obtient arg(z 0 ) = + k × 2π, k ∈ Z.
−i π
4
3π π 3π 11π
Donc z 0 = 2ei 4 et zz0 = 3e i 3π6 = 32 e−i 6 −i 4 = 32 e−i 12 .
2e 4
π 3π π 3π 7π
−i i −i +i i
De même, zz 0 = 3e 6 × 2e 4 = 6e 6 4 = 6e 12 .
π h  π  π i √ ! √
−i 3 1 3 3 3
De plus, z = 3e 6 = 3 cos − + i sin − =3 − i = − i.
6 6 2 2 2 2
√ ! √ √ √ √
3 3 3 √ √  3( 2 − 6) 3( 2 + 6)
D’où zz 0 = − i − 2 + 2i = + i.
2 2 2 2
Réponses a, c et d

Corrigé exercice 15 :
p q √ √ √
On a |z| = x + y = (−3 3)2 + (−3)2 = 9 × 3 + 9 = 36 = 6.
2 2
√ √
x 3 3 3 y 3 1
De plus, cos (α) = =− =− et sin (α) = =− =− .
|z| 6 2 |z| 6 2

D’après le cercle trigonométrique, on a arg(z) = − + k × 2π, k ∈ Z.
6
     5iπ
5π 5π −
D’où z = 6 cos − + i sin − = 6e 6 .
6 6
iπ iπ 5iπ iπ 5iπ iπ
− − −
De plus, i = e 2 donc iz = e 2 × 6e 6 = 6e 2 6 = 6e 3 .
Réponses a, b et d

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15
Livre du professeur - Mathématiques Tle Expertes - Chapitre 2 : Nombres complexes, point de vue
géométrique

Corrigé exercice 16 :
D’après les formules d’Euler, on obtient :
3
eix − e−ix

3
sin (x) =
2i
3
eix − e−ix
=
(2i)3
e3ix − 3eix + 3e−ix − e−3ix
=
−8i
1 e − e−3ix 3 eix − e−ix
3ix
=− × + ×
4 2i 4 2i
1 3
= − sin (3x) + sin (x)
4 4
sin (3x) − 3 sin (x)
=−
4
De plus,
3
eix − e−ix

3
sin x =
2i
1 3
= eix − e−ix
−8i
i 3
= 2
eix − e−ix
−8i
i ix 3
= e − e−ix
8
Réponses a et d

Corrigé exercice 17 :
1. D’après la figure, A a pour affixe a = 2 + i et B pour affixe b = −4 + 3i.

2. On calcule les trois longueurs du triangle ABC.


p √ √
AB = |b − a| = |−6 + 2i| = (−6)2 + 22 = 40 = 2 10
√ √ 
AC = |c − a| = 3 − 1 + 2 + 3 3 i − 2 − i
√ √ 
= 3−3+ 1+3 3 i
q √ 2 √ 2
= 3−3 + 1+3 3
p √ √
= 3−6 3+9+1+6 3+9×3
√ √
= 40 = 2 10
√ √ 
BC = |c − b| = 3 − 1 + 2 + 3 3 i + 4 − 3i
√ √ 
= 3 + 3 + −1 + 3 3 i
q √ 2 √ 2
= 3 + 3 + −1 + 3 3

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16
Livre du professeur - Mathématiques Tle Expertes - Chapitre 2 : Nombres complexes, point de vue
géométrique

p √ √
= 3+6 3+9+1−6 3+9×3
√ √
= 40 = 2 10
Ainsi, AB = BC = AC donc ABC est équilatéral.

3. Dans un triangle équilatéral, le pied H de la hauteur issue de C est le milieu du


a+b −2 + 4i
segment [AB]. Donc, son affixe est égale à zH = = = −1 + 2i.
2 2
4. Dans un triangle équilatéral, une hauteur est aussi une médiane. (CH) est donc la
médiane du triangle ABC issue de C. De plus, le centre de gravité G vérifie l’égalité
−→ 2 −−→ −−→ √ √
vectorielle CG = CH. Le vecteur CH a pour affixe zH − c = − 3 − 3 3i. D’où,
3 √
2 −−→ 2 3 √
CH a pour affixe − − 2 3i.
3 3
−→ √ √
Or, le vecteur CG a pour affixe zG − c = zG − 3 + 1 − (2 + 3 3)i.
√ √
√ √ 2 3 √ 3−3
On obtient donc zG − 3 + 1 − (2 + 3 3)i = − − 2 3i, soit zG = +
√ 3 3
(2 + 3)i.

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17
Livre du professeur - Mathématiques Tle Expertes - Chapitre 2 : Nombres complexes, point de vue
géométrique

5 TP/TICE
5.1 Corrigé du TP 1
Questions préliminaires
1. La suite (zn ) est définie par zn+1 = zn2 puisque c = 0.
Si ω = 0, on montre par une récurrence « évidente » que, lorsque z0 = 0, alors
zn = 0 pour tout entier naturel n. La suite (un ) est donc constante et nulle.
Si |ω| = 1, on montre par une récurrence « évidente » que lorsque |z0 | = 1, alors
un = |zn | = 1 pour tout entier naturel n. La suite (un ) est donc constante et égale
à 1.

2. Une suite constante est une suite bornée. On conclut donc que 0 et tous les nombres
complexes de U, c’est-à-dire les nombres complexes de module 1, appartiennent à
J0 .

Méthode 1
1. Pour construire z1 , on saisit z1 = z02 , et ainsi de suite pour les points suivants.
On obtient le graphique suivant.

On observe que :

• lorsque z0 se situe à l’intérieur du cercle de centre A et de rayon 1, l’ensemble


des points se situent à l’intérieur aussi de ce cercle ;
• lorsque z0 se situe à l’extérieur du cercle de centre A et de rayon 1, l’ensemble
des points zn s’éloignent de plus en plus les uns par rapport aux autres.

On conjecture donc que la suite (un ) est :

• bornée lorsque z0 se situe à l’intérieur du cercle de centre A et de rayon 1 ;


• non bornée lorsque z0 se situe à l’extérieur du cercle de centre A et de rayon 1.

On conjecture donc que J0 est le disque de centre O et de rayon 1.

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18
Livre du professeur - Mathématiques Tle Expertes - Chapitre 2 : Nombres complexes, point de vue
géométrique

2. • On considère le cas 0 < |ω| < 1.


un+1 |zn+1 | |zn |2
Pour tout entier naturel n, on a = = = |zn | = un .
un |zn | |zn |
n
Par récurrence, montrons que, pour tout entier naturel n, on a un = |ω|2 < 1 et
un > 0.
n
Pour tout n ∈ N, on note Pn la proposition 0 < un = |ω|2 < 1.
On souhaite démontrer que Pn est vraie pour tout n ∈ N.
Initialisation : Pour n = 0 : u0 = |z0 | = |ω|.
0
Or, 0 < |ω| < 1 donc 0 < u0 = |ω| < 1 et |ω|2 = |ω|1 = |ω|.
0
D’où 0 < u0 = |ω|2 < 1. On en déduit que P0 est vraie.
Hérédité : On considère un entier naturel k quelconque tel que Pk est vraie (hy-
k
pothèse de récurrence), autrement dit tel que 0 < uk = |ω|2 < 1.
k+1
On souhaite démontrer que Pk+1 est vraie, autrement dit que 0 < uk+1 = |ω|2 < 1.
 2
2 2 2 2k
uk+1 = |zk+1 | = |zk | = uk donc 0 < uk = |ω| < 12 (par hypothèse de
récurrence et par stricte croissance de la fonction carrée sur ]0; +∞[).
k ×2 k+1
D’où 0 < uk+1 = |ω|2 < 1, soit 0 < uk+1 = |ω|2 < 1.
Conclusion : Ainsi, P0 est vraie et, lorsque Pk est vraie pour un entier k quelconque,
alors Pk+1 est également vraie. nD’après le principe de récurrence, on en déduit que,
pour tout n ∈ N, 0 < un = |ω|2 < 1.
un+1
Donc = un < 1 et la suite (un ) est strictement positive. La suite (un ) est donc
un
décroissante et minorée par 0. Elle est donc convergente.
• On considère le cas |ω| > 1.
un+1
Pour tout entier naturel n, on a = un . Par récurrence, montrons que, pour
unn
tout entier naturel n, on a un = |ω|2 > 1. Soit n ∈ N.
n
Pour tout entier naturel n, on note Pn la proposition un = |ω|2 > 1.
On souhaite démontrer que Pn est vraie pour tout n ∈ N.
Initialisation : Pour n = 0 : u0 = |z0 | = |ω|
0 0
Or, |ω| > 1 donc u0 = |ω| > 1 et |ω|2 = |ω|1 = |ω|. Donc u0 = |ω|2 > 1. On en
déduit que P0 est vraie.
Hérédité : On considère un entier naturel k quelconque tel que Pk est vraie (hy-
k
pothèse de récurrence), autrement dit tel que uk = |ω|2 > 1.
k+1
On souhaite démontrer que Pk+1 est vraie, autrement dit que uk+1 = |ω|2 > 1.
k 2
 
uk+1 = |zk+1 | = |zk |2 = u2k donc u2k = |ω|2 > 12 (par hypothèse de récurrence et
par stricte croissance de la fonction carrée sur ]0; +∞[).
k ×2 k+1
D’où uk+1 = |ω|2 > 1 soit uk+1 = |ω|2 > 1.

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19
Livre du professeur - Mathématiques Tle Expertes - Chapitre 2 : Nombres complexes, point de vue
géométrique

Conclusion : Ainsi, P0 est vraie et, s’il existe un entier k tel que Pk est vraie, alors
Pk+1 est vraie aussi. D’après le principe de récurrence, on en déduit que, pour tout
2n
n ∈ N, un = |ω| > 1.
un+1
Donc = un > 1 et la suite (un ) est croissante.
un
n
De plus, lim |ω|2 = +∞, puisque |ω| > 1.
n→+∞

3. On vient donc de démontrer que tous les nombres complexes ω tels que 0 < |ω| < 1
appartiennent à J0 . En effet, une suite convergente est une suite bornée et une suite
croissante qui tend vers +∞ est non bornée.

Méthode 2
1. Pour tout entier naturel n, on a zn+1 = (xn + iyn )2 = x2n − yn2 + i(2xn yn ) donc
xn+1 = x2n − yn2 et yn+1 = 2xn yn puisque zn+1 = xn+1 + iyn+1 .
p
2. a. Pour tout entier naturel n, on a un+1 = |zn+1 | = (x2n − yn2 )2 + (2xn yn )2 . Voici
l’algorithme complété.

b. Voici l’algorithme en langage Python.

En réalisant plusieurs test, on conjecture donc que J0 est le disque de centre


O et de rayon 1.
3. Voir le corrigé de la méthode 1.
4. Voir le corrigé de la méthode 1.

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20
Livre du professeur - Mathématiques Tle Expertes - Chapitre 2 : Nombres complexes, point de vue
géométrique

5.2 Corrigé du TP 2
Question préliminaire
Pour tout entier naturel n, on a zn+1 = (xn + iyn )2 + a + ib = x2n − yn2 + a + i(2xn yn + b).
Donc xn+1 = x2n − yn2 + a et yn+1 = 2xn yn + b. p
Pour tout entier naturel n, on a un+1 = |zn+1 | = (x2n − yn2 + a)2 + (2xn yn + b)2 .

Méthode 1
1. a. Voir le tableur.
b. En B4 et C4, il faut saisir la partie réelle et imaginaire de z0 soit 0. En B5,
il faut saisir =B4ˆ2-C4ˆ2+$B$1 (d’après la question préliminaire). En C5, il
faut saisir =2*B4*C4+$B$2 (d’après la question préliminaire). En D5, il faut
saisir =RACINE(B5ˆ2+C5ˆ2) pour obtenir la norme de zn .
c. En copiant glissant l’ensemble des lignes jusqu’à la ligne 33, on obtient :

2. La suite semble donc converger vers une valeur proche de 0, 2949.


3. Il faut modifier les cellules B1 et B2 et réaliser plusieurs tests. Voici trois valeurs de c
pour lesquelles la suite (un ) semble converger : −0, 9+0, 1i, 0, 3+0, 2i et −0, 2+0, 3i.
Voici trois valeurs de c pour lesquelles la suite (un ) ne semble pas converger : 1 + i,
1 et −0, 9 + 0, 9i.

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21
Livre du professeur - Mathématiques Tle Expertes - Chapitre 2 : Nombres complexes, point de vue
géométrique

Méthode 2
1. Voici l’algorithme complété.

Fonction Mandelbrot (a, b) :


x←0
y←0
n←0
U ←0
Tant que U 6 2 et n 6 30 :
X←x
Y ←p y
U ← x2 + y 2
x ← X2 − Y 2 + a
y ← 2XY + b
n←n+1
Si n = 31 :
Afficher « oui »
Sinon :
Afficher « non »

L’affichage obtenu permet de tester si les termes de la suite (un ) de 0 à 30 dépassent


ou non 2. Lorsque l’affichage est « oui », cela signifie que la suite (un ) vérifie la
condition et que donc le nombre complexe c semble appartenir à l’ensemble M.
Lorsque l’affichage est « non », cela signifie que la suite (un ) ne vérifie pas la condition
et que donc le nombre complexe c semble ne pas appartenir à l’ensemble M.
Remarque : Le nombre 30 est arbitraire, il est possible d’augmenter ce nombre
pour vérifier la condition pour n de plus en plus grand. Cependant, le programme
sera de plus en plus long à exécuter.

2. Voici l’algorithme réalisé avec Python.

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22
Livre du professeur - Mathématiques Tle Expertes - Chapitre 2 : Nombres complexes, point de vue
géométrique

En testant cet algorithme, on constate que le nombre c = −0, 2 + 0, 3i semble


appartenir à M et que le nombre c = 0, 6 + 0, 6i n’appartient pas à M.

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23
Livre du professeur - Mathématiques Tle Expertes - Chapitre 2 : Nombres complexes, point de vue
géométrique

6 Travailler les automatismes


6.1 Exercices à l’oral
Corrigé exercice 18 :
−−→
1. CB a pour affixe b − c = 2i − 3 − (1 + i) = −4 + i.
−−→
−2CB a donc pour affixe −2z− −→ = 8 − 2i.
CB

a+c 4 − 5i + 1 + i 5 − 4i 5
2. Le milieu I de [AC] a pour affixe zI = = = = − 2i.
2 2 2 2

Corrigé exercice 19 :
p p √
1. On a |z| = x2 + y 2 = 42 + (−3)2 = 25 = 5.

2. D’après le cours, |z| = |z| = 5.

Corrigé exercice 20 :
13π π π
1. On a = + 2 × 2π donc l’argument principal de z est .
3 3 3
2. On sait que z = |z| [cos (arg (z)) + i sin (arg (z))] donc une forme trigonométrique de
h π   π i π
i
z est z = 5 cos + i sin . Une forme exponentielle de z est z = 5e 3 .
3 3
h π   π i
" √ # √
1 3 5 5 3
Pour finir, on a z = 5 cos + i sin =5 +i = + i.
3 3 2 2 2 2

5 5 3
Ainsi, la forme algébrique de z est z = + i.
2 2

Corrigé exercice 21 :
π 2iπ π 2iπ π
i − i − −i
On a zz 0 = 3e 
6 × 6e 3 = 18e 6 3 = 18e 2 .
2iπ 3 6π

− −i
De plus z = 6e 3  = 6 × e 3 = 216e−2iπ .
03 3

π
i π 2iπ 5π
z 3e 6 1 i + 1 i
Pour finir, 0 = = e6 3 = e 6 .
z 2iπ 2 2

6e 3

Corrigé exercice 22 :
b−a 1 1 b−a AB AB 1
On a = − i = . Or = , donc = . Cela signifie que AC =
c−a 3 3 c−a AC AC 3
3AB. Le triangle
 ABC n’estdoncpas isocèle en A.
b−a 1 π
De plus, arg = arg − i + k × 2π = − + k × 2π avec k ∈ Z.
c−a 3 2

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24
Livre du professeur - Mathématiques Tle Expertes - Chapitre 2 : Nombres complexes, point de vue
géométrique

−→ −→ π
Ainsi, AC; AB = − + k × 2π, k ∈ Z.
2
Le triangle ABC est donc rectangle en A.

Corrigé exercice 23 :
1. On définit le point I d’affixe 3 − 5i.
Donc |z − 3 + 5i| = 4 ⇔ |z − zI | = 4 ⇔ IM = 4. Cela signifie que M appartient au
cercle de centre I d’affixe 3 − 5i et de rayon 4. L’ensemble cherché est donc le cercle
de centre I d’affixe 3 − 5i et de rayon 4.

2. On définit les points A et B d’affixes respectives −1 + 2i et −5.


Donc |z + 1 − 2i| = |z + 5| ⇔ |z − zA | = |z − zB | ⇔ AM = BM . Cela signifie
que M appartient à la médiatrice du segment [AB]. L’ensemble cherché est donc la
médiatrice du segment [AB], où A et B ont pour affixes respectives −1 + 2i et −5.

Corrigé exercice 24 :
Le polygone est un hexagone régulier de centre O. Les sommets sont donc les racines
2iπk iπk
6-ièmes de l’unité. D’après le cours, les sommets ont donc pour affixe e 6 , soit e 3 avec
k allant de 0 à 5.

6.2 Exercices
Corrigé exercice 25 :
1
A a pour affixe a = −2 + 3i et B a pour affixe b = − 3i.
2

→ −
→ 5
w1 a pour affixe 3 + i et w2 a pour affixe 1 − i.
2

Corrigé exercice 26 :

Remarque : On rappelle qu’un vecteur admet une infinité de représentants.

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25
Livre du professeur - Mathématiques Tle Expertes - Chapitre 2 : Nombres complexes, point de vue
géométrique

Corrigé exercice 27 :
 
2 −→ 2 2 13 13 2
1. CA a pour affixe (a − c) = +i = + i.
3 3 3 2 3 3
−−→ 4
De plus, BD a pour affixe d − b = d − 1 + i.
5
4 13 2 13 2 4 16 2
Donc : d − 1 + i = + i, d’où D a pour affixe d = + i+1− i = − i
5 3 3 3 3 5 3 15
 
−→ 3 19 15
2. 5AB a pour affixe 5(b − a) = 5 − i = − 19i.
2 5 2
 
−−→ 4 14
BC a pour affixe c − b = 2i − 7 − 1 − i = −8 + i.
5 5
−→ −−→ 31 109
D’où : 5AB − BC a pour affixe − i.
2 5
−→ 1
De plus AE a pour affixe e − a = e + − 3i.
2
1 31 109 94
Donc e + − 3i = − i, d’où E a pour affixe e = 15 − i
2 2 5 5
3. F est le milieu de [AC].
1
a+c − + 3i + 2i − 7 15 5
Donc F a pour affixe f = = 2 = − + i.
2 2 4 2
4. G est le symétrique de B par rapport à l’axe des abscisses.
4
Donc G a pour affixe g = b = 1 + i.
5

5. H a pour affixe 4 − 2i.

Corrigé exercice 28 :
1. Voici la figure :

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26
Livre du professeur - Mathématiques Tle Expertes - Chapitre 2 : Nombres complexes, point de vue
géométrique

On conjecture que ABCD est un parallélogramme.


−→
2. AB a pour affixe b − a = 2 − (5 − 3i) = −3 + 3i.
−−→
DC a pour affixe c − d = i − 2 − (1 − 2i) = −3 + 3i.
−→ −−→
Donc : AB = DC. ABCD est bien un parallélogramme.

3. Dans un parallélogramme, les diagonales se coupent en leur milieu. Ainsi, I est donc
a+c 5 − 3i + i − 2 3
le milieu de [AC], d’où I a pour affixe = = −i
2 2 2

Corrigé exercice 29 :

1. z est un réel, donc |z| = 3 3.
√ √
2. On a : |z| = 12 + 22 = 5.
q √  √ 2 √ √
2
3. On a : |z| = 2 + − 3 = 2 + 3 = 5.

Corrigé exercice 30 :
p √ √ √ √
1. On a : |2 − 2i| = 22 + (−2)2 = 8 = 2 2. De plus |3 + 5i| = 32 + 52 = 34.
√ √ √
Donc : |z| = |2 − 2i| × |3 + 5i| = 2 2 × 34 = 4 17.
Autre méthode : z = 6 + 10i − 6i + 10 = 16 + 4i.
√ √ √
Donc : |z| = 162 + 42 = 272 = 4 17.
p √
2. On a : |4i − 3| = (−3)2 + 42 = 25 = 5. Donc : |z| = 53 = 125.
Remarque : Il est possible aussi de déterminer une forme algébrique de z, puis d’en
calculer son module.
√ r
|−2 − 3i| 13 13
3. On a |z| = = √ = .
|1 − 2i| 5 5
Autre méthode :
−2 − 3i (−2 − 3i)(1 + 2i) 4 7
z= = = − i
1 − 2i (1 − 2i)(1 + 2i) 5 5
s 
2  2 r r
4 7 65 13
Donc : |z| = + − = =
5 5 25 5
p √ p √
4. On a : |2 − i| = 22 + (−1)2 = 5. De plus |6 − 5i| = 62 + (−5)2 = 61. Donc
√ 3 r
|2 − i|3 5 125
|z| = = √ =
|6 − 5i| 61 61

Remarque : Il est possible aussi de déterminer une forme algébrique de z, puis d’en
calculer son module, comme on l’a fait dans l’autre méthode des questions 1 et 3.

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27
Livre du professeur - Mathématiques Tle Expertes - Chapitre 2 : Nombres complexes, point de vue
géométrique

Corrigé exercice 31 :
0 0 6 6
1. a. On a : cos (α) = = = 0 et sin (α) = = =1
|z| 6 |z| 6
π
b. En utilisant le cercle trigonométrique, on obtient qu’une valeur de α est .
2
√ √ √ √
2 2 2 2
2. a. On a : cos (α) = = et sin (α) = = .
|z| 2 |z| 2
π
b. En utilisant le cercle trigonométrique, on obtient qu’une valeur de α est .
4
√ √ √
−2 2 1 2 3 2 3 3
3. a. On a : cos (α) = = − = − et sin (α) = = =
|z| 4 2 |z| 4 2

b. En utilisant le cercle trigonométrique, on obtient qu’une valeur de α est .
3

7 3 √ 7
3 y 1
4. a. On a : cos (α) = 2 = et sin (α) = = −2 = −
7 2 |z| 7 2
π
b. En utilisant le cercle trigonométrique, on obtient qu’une valeur de α est − .
6

Corrigé exercice 32 :
√ !2 r
v
u 2
u 3 3 3 36
1. On a : |z| = t + − = = 3.
2 2 4

3 3 3 √
1 3
De plus, cos (α) = 2 = et sin (α) = − 2 =− .
3 2 3 2
π
Une valeur de arg(z) est − .
3
2. z est un imaginaire pur dont la partie imaginaire 7 est positive.
π
Donc une valeur de arg(z) est .
2
√ !2  2 r
v
u
u 9 3 9 324 √
3. On a : |z| = t − + = = 81 = 9.
2 2 4

9 3 √ 9
x − 3 y 1
De plus, cos (α) = = 2 =− et sin (α) = = 2 = .
|z| 9 2 |z| 9 2

Une valeur de arg(z) est .
6
q √  √
2
4. On a : |z| = 4 3 + (−4)2 = 64 = 8.
√ √
x 4 3 3 y 4 1
De plus cos (α) = = = et sin (α) = =− =−
|z| 8 2 |z| 8 2
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28
Livre du professeur - Mathématiques Tle Expertes - Chapitre 2 : Nombres complexes, point de vue
géométrique

π
Une valeur de arg(z) est − .
6

Corrigé exercice 33 :
" √ √ #
√ 2 2
1. On a z = 2 − +i = −1 + i.
2 2
√ √
2. On a z = 3 [−1 + i × 0] = − 3.
17π 5π
3. Puisque − = −2π − , on a :
6 6
" √ #

    
5π 5π 3 1
z = 6 cos − + i sin − =6 − −i = −3 3 − 3i.
6 6 2 2

4. On a z = 0 + i × 1 = i.

Corrigé exercice 34 :
1. −5 est un nombre réel strictement négatif. Son module est donc 5 et un de ses
arguments est π.
Donc : −5 = 5 [cos (π) + i sin (π)].

2. πi est un imaginaire pur dont la partie imaginaire π est strictement positive. Son
π
module est donc π et un de ses arguments est .
2
h π   π i
Donc : πi = π cos + i sin .
2 2
√ !2
v
u 2
u 7 7 3 √
3. On a : |z| = t − + − = 49 = 7.
2 2

7 7 3 √
x 1 y 3
On a : cos (α) = = − 2 = − et sin (α) = =− 2 =− .
|z| 7 2 |z| 7 2

Une valeur de arg(z) est − .
3
√     
7 7 3 2π 2π
Donc : − − i = 7 cos − + i sin − .
2 2 3 3
q √ 2 √
4. On a : |z| = −4 3 + 42 = 64 = 8.
√ √
x −4 3 3 y 4 1
On a : cos (α) = =− =− et sin (α) = = =
|z| 8 2 |z| 8 2

Une valeur de arg(z) est .
6
√ √
    
5π 5π
Donc :4i − 4 3 = −4 3 + 4i = 8 cos + i sin .
6 6

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29
Livre du professeur - Mathématiques Tle Expertes - Chapitre 2 : Nombres complexes, point de vue
géométrique

√ √
5. On a : |z| = 12 + 12 = 2.
√ √
x 1 2 y 1 2
On a : cos (α) = =√ = et sin (α) = =√ =
|z| 2 2 |z| 2 2
π
Une valeur de arg(z) est .
4
√ h π   π i
Donc : 1 + i = 2 cos + i sin .
4 4
q √ √
6. On a : |z| = (−3)2 + 32 = 18 = 3 2.
√ √
x 3 2 y 3 2
On a : cos (α) = =− √ =− et sin (α) = = √ = .
|z| 3 2 2 |z| 3 2 2

Une valeur de arg(z) est .
4

    
3π 3π
Donc : −3 + 3i = 3 2 cos + i sin .
4 4

Corrigé exercice 35 :
s 
2  2 r √
3 3 18 3 2
1. On a : |z| = + = = .
2 2 4 2
3 √ 3 √
x 3
2 = × √ = 2 2 y 2 = 2.
On a : cos (α) = = √ et sin (α) = = √
|z| 3 2 2 3 2 2 |z| 3 2 2
2 2

π 3 3 3 2 iπ
Une valeur de arg(z) est . Donc : z = + i = e 4.
4 2 2 2
q √  √ 2 √
2
2. On a : |z| = − 2 + − 2 = 4 = 2.
√ √
2 2
On a : cos (α) = − et sin (α) = −
2 2
3π √ √ 3π
Une valeur de arg(z) est − . Donc z = − 2 − i 2 = 2e−i 4 .
4
√ !2 √ !2 r
v
u
u 5 15 20 √
3. On a : |z| = t − + − = = 5.
2 2 4
√ √
5 15 √
1 3
On a cos (α) = − √2 = − et sin (α) = − √2 = − .
5 2 5 2
√ √ 2π
2π 5 15 √ −i
Une valeur de arg(z) est − . Donc z = − −i = 5e 3 .
3 2 2

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30
Livre du professeur - Mathématiques Tle Expertes - Chapitre 2 : Nombres complexes, point de vue
géométrique

Corrigé exercice 36 :
π π
1. 3z = 3 × 3e 6 i = 9e 6 i

2. On a : −3 = 3eπi .
π 3π
Donc −3z 0 = 3eπi × 12e− 4 i = 36e 4 i .
π π π π π
3. On a : zz 0 = 3e 6 i × 12e− 4 i = 36e 6 i− 4 i = 36e− 12 i .
π
z 3e 6 i 1 π i+ π i 1 5π i
4. On a : 0 = − π =
i
e 6 4 = e 12 .
z 12e 4 4 4
π 3 π
5. On a : z 3 = 33 e 6 i = 27e 2 i .
π
i
02 − π4 i 2 − π2 i
2
 3
6. On a z = 12 e = 144e et z = 27e 2 .
π π π π
3 02
Donc z z = 27e 2
i
× 144e− 2 i = 3888e 2 i− 2 i = 3888e0×i

Corrigé exercice 37 :
√ √
1. On a : AB = |b − a| = |4 + 3i − (−1 + 2i)| = |5 + i| = 52 + 12 = 26.

2. On a :
−→ −−→  
c−b
BA; BC = arg + k × 2π
a−b
 
2(−5 − i)
= arg + k × 2π
−5 − i
= arg(2) + k × 2π
= 0 + k × 2π, k ∈ Z

Corrigé exercice 38 :
ABC est un triangle rectangle isocèle en B, donc BA = BC, soit |a − b| = |c − b|.
|c − b| c−b
D’où = 1, c’est-à-dire = 1.
|a − b|  a −b  
−→ −−→ c−b c−b π
De plus, BA; BC = arg + k × 2π, d’où arg = − + k × 2π.
a−b a−b 2
c−b π
Ainsi, = e− 2 i .
a−b

Corrigé exercice 39 :
p √
On a : AB = |b − a| = |−2 + 3i − (1 + 2i)| = p |−3 + i| = (−3)√2 + 12 = 10.
Et : AC = |−1 + 6i − (1 + 2i)| = |−2 + 4i| = (−2)2 + 42 = 2√ 5. √
Pour finir : BC = |c − b| = |−1 + 6i − (−2 + 3i)| = |1 + 3i| = 12 + 32 = 10.
D’où AB = BC. Le triangle ABC est donc isocèle en B..
De plus, AC 2 = AB 2 + BC 2 . D’après la réciproque du théorème de Pythagore, le triangle
ABC est rectangle en B.

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31
Livre du professeur - Mathématiques Tle Expertes - Chapitre 2 : Nombres complexes, point de vue
géométrique

Corrigé exercice 40 :
p √
On a : AB = |−1 + 2i − (6 + 3i)| = |−7 − i| = (−7) 2 + (−1)2 = 5 2.
p
Et : AC = |3 − i − (6 + 3i)| = |−3 − 4i| = (−3)2p+ (−4)2 = 5.
Pour finir : BC = |3 − i − (−1 + 2i)| = |4 − 3i| = 42 + (−3)2 = 5.
D’où AC = BC et le triangle ABC est donc isocèle en C.
De plus, AB 2 = AC 2 + BC 2 . D’après la réciproque du théorème de Pythagore, le triangle
ABC est rectangle en C.

Corrigé exercice 41 :
On a : AB = |b − a| = |3 + 2i − (2i − 1)| = |4| = 4√ √
Et : AC = |c − a| = |1 + 3i − (2i − 1)| = |2 + i| = 22 + 12p= 5. √
Pour finir : BC = |c − b| = |1 + 3i − (3 + 2i)| = |−2 + i| = (−2)2 + 12 = 5.
D’où AC = BC. Le triangle ABC est donc isocèle en C.
En utilisant la réciproque du théorème de Pythagore, on montre que le triangle ABC
n’est pas rectangle.

Corrigé exercice 42 :
eix + e−ix
1. On a : cos (x) = . Donc :
2
−ix 2
 ix 
e + e
cos2 (x) =
22
 ix 2 2
+ 2eix × e−ix + e−ix

e
=
4
2ix −2ix
e +2+e
=
4
e2ix + e−2ix
1+
= 2
2
1 + cos (2x)
=
2

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32
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géométrique

eix − e−ix
2. On a : sin (x) = . Donc :
2i
3
e − e−ix
 ix
3
sin (x) =
(2i)3
e3ix − eix − 2e0 eix + 2e0 e−ix + e−ix − e−3ix
=
−8i
3ix −3ix −ix
e −e + 3e − 3eix
=
−8i
−3ix
3ix
e −e eix − e−ix
−3×
= 2i 2i
−4
sin (3x) − 3 sin (x)
=
−4
− sin (3x) + 3 sin (x)
=
4

3. On a : cos2 (x) sin (x) = 1 − sin2 (x) sin (x) = sin (x) − sin3 (x).
 

D’après la question précédente, on obtient :


− sin (3x) + 3 sin x
cos2 (x) sin (x) = sin (x) −
4
4 sin (x) + sin (3x) − 3 sin x
=
4
sin (x) + sin (3x)
=
4

Corrigé exercice 43 :
La formule de Moivre permet d’écrire : [cos (θ) + i sin (θ)]3 = cos (3θ) + i sin (3θ). Or :

[cos (θ) + i sin (θ)]3 = [cos (θ) + i sin (θ)]2 × [cos (θ) + i sin (θ)]
= cos3 (θ) + 3i cos2 (θ) sin (θ) − 3 cos (θ) sin2 (θ) − sin3 (x)i
= cos3 (θ) − 3 cos (θ) sin2 (θ) + i 3 cos2 (θ) sin (θ) − sin3 (θ)
 

En identifiant les parties réelles et imaginaires, on obtient :

cos (3θ) = cos3 (θ) − 3 cos (θ) sin2 (θ)


= cos3 (θ) − 3 cos (θ) 1 − cos2 (θ)
 

= 4 cos3 (θ) − 3 cos (θ)

Corrigé exercice 44 :
z appartient à U, soit [z| = 1.
7π π
De plus, d’après l’énoncé, on a : arg (z) = + k × 2π = − + k × 2π, k ∈ Z.
47π π
4
Une forme exponentielle de z est : z = 1 × e 4 hi = 1× e−4 i .
π  π i
Une forme trigonométrique de z est : z = 1 × cos − + i sin − .
4 4
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33
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géométrique

h  π  π i √2 √2
De plus, on a : z = 1 cos − + i sin − = − i.
4 √4 √ 2 2
2 2
La forme algébrique de z est donc : z = − i.
2 2

Corrigé exercice 45 :
z 7 = 1 admet exactement pour solutions les racines 7-ièmes
 de  l’unité.
2kπ
Les solutions sont donc les nombres complexes zk = exp i avec k allant de 0 à 6.
7

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34
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géométrique

7 Exercices d’entraînement partie 1


Corrigé exercice 46 :
2 7
a+b − 5i + 3i − 3 − − 2i 7
On a zI = = 3 = 3 = − − i.
2 2 2 6

Corrigé exercice 47 :
p √
1ere méthode : On a z = 5 + 3i −p10i + 6 = 11 −√7i. Donc |z| = √112 + (−7)2√= 170.
2eme méthode : On a |1 − 2i| = 12 + (−2)2 = 5 et |5 + 3i| = 2 2
√ 5 √+ 3 =√ 34.
Par propriété du module, on obtient |z| = |1 − 2i| × |5 + 3i| = 5 × 34 = 170.

Corrigé exercice 48 :
1. z1 est un réel strictement positif. Son argument principal vaut donc 0.

2. z2 est un réel strictement négatif. Son argument principal vaut donc π.

3. z3 est un imaginaire pur dont la partie imaginaire est strictement positive. Son
π
argument principal vaut donc .
2
4. z4 est un imaginaire pur dont la partie imaginaire est strictement négative. Son
π
argument principal vaut donc − .
2

Corrigé exercice 49 :
1. a. M a pour coordonnées (x; y) et M1 a pour coordonnées (x; −y). De plus, tout
point A de l’axe des réels a pour coordonnées (x0 ; 0) p
avec x0 réel. Donc, puisque
0 2 2
nous
p travaillons dans un prepère orthonormé, AM = (x − x ) + y et AM1 =
(x − x0 )2 + (−y)2 = (x − x0 )2 + y 2 .
Ainsi, AM = AM1 , donc A appartient à la médiatrice du segment [M M1 ].
b. L’axe des abscisses est la médiatrice du segment [M M1 ], donc M1 est le symé-
trique de M par rapport à l’axe des abscisses.
xM 2 + xM −x + x
2. a. M2 a pour coordonnées (−x; −y). On a donc = = 0 = xO
2 2
yM2 + yM −y + y
et = = 0 = yO . O est donc bien le milieu de [M M2 ].
2 2
b. On en déduit que M2 est le symétrique de M par rapport à l’origine O.

3. a. M a pour coordonnées (x; y) et M3 a pour coordonnées (−x; y). De plus, tout


point B de l’axe des imaginaires a pour coordonnées (0; y 0 ) avec y 0 réel.
p p
On a donc BM = (x − 0)2 + (y − y 0 )2 = x2 + (y − y 0 )2 et
p p
BM3 = (−x − 0)2 + (y − y 0 )2 = x2 + (y − y 0 )2 .
D’où BM = BM3 . B appartient donc donc à la médiatrice du segment [M M3 ].
Ainsi, l’axe des ordonnées est la médiatrice du segment [M M3 ].
b. On en déduit que M3 est le symétrique de M par rapport à l’axe des ordonnées.

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35
Livre du professeur - Mathématiques Tle Expertes - Chapitre 2 : Nombres complexes, point de vue
géométrique

4. Pour construire le symétrique de A par rapport à l’axe des abscisses, il suffit de placer
le point A1 d’affixe 3 + 2i = 3 − 2i. Pour construire le symétrique de A par rapport
à l’axe des ordonnées, il suffit de placer le point A2 d’affixe −3 + 2i = −3 + 2i.

Corrigé exercice 50 :
1. A1 a pour affixe −zA = −(3 + 7i) = −3 − 7i.

2. A2 a pour affixe −zA = −3 + 7i.

3. A3 a pour affixe zA = 3 + 7i.

Corrigé exercice 51 :
A a pour affixe –2.
B a pour affixe 3i.
C a pour affixe 3 − i.
D a pour affixe 1 + 2i.
E a pour affixe −1 + i.

Corrigé exercice 52 :
p
En utilisant les affixes obtenues à l’exercice 51 et la formule |z| = x2 + y 2 , on obtient :
|zO | = 0
|zA | = 2
|zB | = p
3 √
|zC | = √ 32 + (−1)2√= 10
|zD | = p12 + 22 = 5 √
|zE | = (−1)2 + 12 = 2

Corrigé exercice 53 :
−→
1. AB a pour affixe zB − zA = 3i − (−2) = 2 + 3i.
−→
AC a pour affixe zC − zA = 3 − i − (−2) = 5 − i.
−→ −→
2. 3AB − AC a donc pour affixe 3 × z−→ − z−→ = 3(2 + 3i) − (5 − i) = 1 + 10i.
AB AC

zF + zC
3. Si B est le milieu de [F C] alors on a zB = .
2
D’où zF = 2zB − zC = 2(3i) − (3 − i) = −3 + 7i. F a donc pour affixe −3 + 7i.

Corrigé exercice 54 :
−→ −−→
1. AGED est un parallélogramme si, et seulement si, AG = DE c’est-à-dire si, et
seulement si, zG −zA = zE −zD . On a donc zG +2 = −1+i−(1+2i) ⇔ zG +2 = −2−i.
D’où, G a pour affixe −4 − i.

2. Le centre I du parallélogramme AGED est le milieu de ses diagonales. Ainsi I est


zA + zE −2 − 1 + i −3 + i 3 1
le milieu de [AE]. D’où zI = = = =− + i
2 2 2 2 2

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36
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géométrique

Corrigé exercice 55 :
−→ −−→
1ere méthode : ABCD est un parallélogramme si, et seulement si, AB = DC. Or, z− → =
AB
zB − zA = −1 + 3i − (5 + 2i) = −6 + i et z−
−→ = zC − zD = −2 − i − (4 − 2i) = −6 + i. On
DC
−→ −−→
a donc bien AB = DC et donc ABCD est bien un parallélogramme.
2eme méthode : On note I le milieu du segment [AC] et J celui du segment [BD].
zA + zC 5 + 2i − 2 − i 3+i 3 1 zB + zD
Ainsi on a zI = = = = + i et zJ = =
2 2 2 2 2 2
−1 + 3i + 4 − 2i 3+i 3 1
= = + i = zI .
2 2 2 2
Les segments [AC] et [BD], diagonales du quadrilatère ABCD, ont donc le même milieu
3 1
I d’affixe + i. En conclusion, ABCD est bien un parallélogramme.
2 2

Corrigé exercice 56 :
−→ −→
1. AB a pour affixe z− → = zB − zA = 2 + i − (3i − 1) = 3 − 2i et AC a pour affixe
AB
z−→ = zC − zA = 8 − 3i − (3i − 1) = 9 − 6i On remarque alors que z−→ = 3z−→ et
AC AC
−→ −→ −→ −→AB
on peut donc en déduire que AC = 3AB, et donc que les vecteurs AC et AB sont
colinéaires. Ainsi, les points A, B et C sont alignés.

2. E appartient à l’axe des imaginaires purs. Il existe donc y ∈ R tel que son affixe
est donc de la forme iy.(ED) et (BC) sont parallèles si, et seulement si, il existe un
−−→ −−→
réel k tel que ED = k BC. On cherche donc zE tel que zD − zE = k(zC − zB ) ⇔
3 − (1 + y)i = 6k − 4ki.
En identifiant les parties réelles et imaginaires, on obtient :

k = 1
(
3 = 6k
⇔ 2
1 + y = 4k y = 1

Le point E vérifiant les conditions a donc pour affixe i.

Corrigé exercice 57 :
1. L’égalité vectorielle donnée correspond à l’égalité d’affixes suivante :1(a−zH )−1(b−
zH ) + 3(c − zH ) = 0, où a, b et c sont respectivement les affixes des points A, B et
a − b + 3c
C. Et on obtient ainsi a − zH − b + zH + 3c − 3zH = 0, d’où zH = .
3
2. G est le centre de gravité du triangle ABC. D’après l’énoncé, G vérifie donc l’égalité
−→ −−→ −→ → −
vectorielle suivante : 1GA+1GB+1GC = 0 , qui correspond à l’égalité entre affixes :
1(a − zG ) + 1(b − zG ) + 1(c − zG ) = 0, où a, b et c sont respectivement les affixes des
a+b+c
points A, B et C. Et ainsi, on obtient zG = .
3

Corrigé exercice 58 :
s 
2  2 r r √
3 1 3 1 9 1 466 466
On a bien − i = + = + = = .
5 7 5 7 25 49 1225 35

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37
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géométrique

Corrigé exercice 59 :
En utilisant les propriétés des modules, on obtient :
1. |zA1 | = |−a| = |a| = OA = 4

2. |zA2 | = |−a| = |a| = OA = 4

3. |zA3 | = |a| = |a| = OA = 4

Corrigé exercice 60 :
p
En utilisant la formule, |z| = x2 + y 2 et les propriétés des modules, on obtient les
résultats suivants.
s 
2  2 √
2 1 61
1. |z| = − + =
5 3 15
On obtient bien le même résultat à la calculatrice :

q √
2. |z | = 32 + (−5)2 = 34
0

On obtient bien le même résultat à la calculatrice :

√ √
61 61
3. |−iz| = |−i| × |z| = 1 × =
15 15
On obtient bien le même résultat à la calculatrice :


61
4. |z| = |z| =
15
On obtient bien le même résultat à la calculatrice :

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38
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géométrique

√ √
√ 61 2074
5. |−z 0 z| = |−z 0 | × |z| = |z 0 | × |z| = 34 × =
15 15
On obtient bien le même résultat à la calculatrice :

s 2  2 √
28 29 28 29 28081
6. |z + 2z 0 | = − i = + − =
5 3 5 3 15
On obtient bien le même résultat à la calculatrice :

Corrigé exercice 61 :
p
En utilisant la formule |z| = x2 + y 2 , on obtient :
√ √ √
1. |z1 | = 92 + 52 = 81 + 25 = 106.
s 
2 √

r r
2 4 22 22
2. |z2 | = + (− 2)2 = +2= = .
3 9 9 3
q √ 2 p √ p √
3. |z3 | = 2 + 3 + 32 = 4 + 4 3 + 3 + 9 = 4 3 + 16.

√ !2 √
v
u r r
u 5 2
5 230 230
4. |z4 | = t − +5 = + 25 = = .
3 9 9 3

Corrigé exercice 62 :
1. Cet algorithme calcule le module du nombre complexe z = x+iy, avec x et y donnés.

2. L’algorithme renvoie la valeur 5.

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Corrigé exercice 63 :
p p
On a |z| = |x − iy|p=
1. p x2 + (−y)2 = x2 + y 2 = |z| et |−z| = |−x − iy| =
(−x)2 + (−y)2 = x2 + y 2 = |z|.

2. a. On a, d’une part, |z × z 0 | = |(x + iy)(x0 + iy 0 )| = |(xx0 − yy 0 ) + i(xy 0 + x0 y)|


p
= (xx0 − yy 0 )2 + (xy 0 + x0 y)2
p
= (xx0 )2 + (yy 0 )2 − 2xx0 yy 0 + (xy 0 )2 + (x0 y)2 + 2xx0 yy 0
p
= (xx0 )2 + (yy 0 )2 + (xy 0 )2 + (x0 y)2 .
p p p
0 02 + y 02 =
Et,
p d’autre part,|z| × |z | = x 2 + y2 × x (x2 + y 2 )(x02 + y 02 ) =
(xx0 )2 + (yy 0 )2 + (xy 0 )2 + (x0 y)2 .
D’où |z × z 0 | = |z| × |z 0 |.
b. Pour tout n ∈ N∗ , notons Pn la proposition : « |z n | = |z|n ».
Initialisation : |z 1 | = |z| = |z|1 . Donc P1 est vraie.
Hérédité : Soit k un entier naturel non nul quelconque tel que Pk est vraie.
z k+1 = z k × z = z k × |z|, d’après la question précédente. D’où, en utilisant
l’hypothèse de récurrence, z k+1 = |z|k × |z| = |z|k+1 . Donc Pk+1 est vraie.
Conclusion : On a montré que P1 est vraie et que si il existe un entier naturel
non nul k tel que Pk est vraie, alors Pk+1 est vraie également.
Par récurrence, on a montré que, pour tout n ∈ N∗ , |z n | = |z|n .
z x + iy (x + iy)(x0 − iy 0 ) xx0 + yy 0 x0 y − xy 0
3. a. On a = = = + i .
z0 x0 + iy 0 x02 + y 02 x02 + y 02 x02 + y 02
p
z (xx0 + yy 0 )2 + (x0 y − xy 0 )2
b. D’après la question précédente, 0 =
z x02 + y 02
p
(xx0 )2 + (yy 0 )2 + (xy 0 )2 + (x0 y)2
= .
x02 + y 02
p p p
|z| x2 + y 2 x2 + y 2 × x02 + y 02
D’autre part, 0 = p =
|z | x02 + y 02 x02 + y 02
p
(xx0 )2 + (yy 0 )2 + (xy 0 )2 + (x0 y)2
= .
x02 + y 02
z |z|
D’où 0 = 0 .
z |z |
c. La propriété |z n | = |z|n a été démontrée dans le cas n entier naturel non nul à
la question 2.b.
On considère désormais un entier n strictement négatif. On a alors |z n | =
1 |1| 1
= −n , d’après la question précédente, d’où |z n | = , d’après la
z −n |z | |z|−n
question 2.b., puisque −n ∈ N∗ , et on déduit donc que |z n | = |z|n .
La propriété est donc vérifiée pour tout entier relatif n non nul.

Corrigé exercice 64 :
p √ √ √
1. On a |7 − 4i| = 72 + (−4)2 = 65 et |1 + 5i| = 12 + 52 = 26.

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√ √ √
Donc |(7 − 4i)(1 + 5i)| = |7 − 4i| × |1 + 5i| = 65 × 26 = 13 10.
On obtient bien le même résultat à la calculatrice :

√ q √ 
2 √ √ 4
2. On a 7 + 3i = 7 + 32 = 16 = 4 donc 7 + 3i = 44 = 256.
On obtient bien le même résultat à la calculatrice :


√ √ 5 5 5 13
3. On a |5| = 5 et |2 + 3i| = 22 32
+ = 13. Donc =√ = .
2 + 3i 13 13
On obtient bien le même résultat à la calculatrice :

p √ √
4. On a |−i| = 1 et |3 − 3i| = 32 + (−3)2 = 18 = 3 2.

−i 1 2
Donc = √ = .
3 − 3i 3 2 6
On obtient bien le même résultat à la calculatrice :

√ √ √ √
5. On a |5 + 3i| = 52 + 32 = 34 et |1 + i| = 12 + 12 = 2.

34 √
r
5 + 3i 34
Donc = √ = = 17.
1+i 2 2
On obtient bien le même résultat à la calculatrice :

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p √ √ p √
6. On a |2i − 4| = (−4)2 + 22 = 20 = 2 5 et |−1 + 2i| = (−1)2 + 22 = 5.
√ √
(2i − 4)2 (2 5)2 20 20 5 √
Donc = √ =√ = = 4 5.
−1 + i 5 5 5
On obtient bien le même résultat à la calculatrice :

Corrigé exercice 65 :
On obtient la figure ci-dessous.

Corrigé exercice 66 :
1. L’argument principal de z est π.
2. L’argument principal de z est 0.
π 3π π
3. L’argument principal de z est − , puisque − 2π = − .
2 2 2
π 17π π
4. L’argument principal de z est , puisque − + 3 × 2π = .
3 3 3
π 23π π
5. L’argument principal de z est − , puisque − 2 × 2π = − .
6 6 6
π 7π π
6. L’argument principal de z est , puisque − + 2π = .
4 4 4
12π
7. L’argument principal de z est 0, puisque = 4π = 2 × 2π.
3
π 9π π
8. L’argument principal de z est − , puisque − + 2 × 2π = − .
2 2 2
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Corrigé exercice 67 :
En utilisant les propriétés des modules et arguments, on obtient :

1. |zA1 | = |−a| = |a| = 4 et arg(zA1 ) = arg(−a) + k × 2π = π − arg(a) + k × 2π =



− + k × 2π avec k ∈ Z.
6
2. |zA2 | = |−a| = |a| = 4 et arg(zA2 ) = arg(−a) + k × 2π = π + arg(a) + k × 2π =

+ k × 2π avec k ∈ Z.
6
π
3. |zA3 | = |a| = |a| = 4 et arg(zA3 ) = arg(a) + k × 2π = − arg(a) + k × 2π = + k × 2π
6
avec k ∈ Z.

Corrigé exercice 68 :
O a pour affixe 0. Ce nombre complexe n’a pas d’argument.
A a pour affixe −2i, imaginaire pur de partie imaginaire strictement négative. L’argument
π
principal de zA est donc − .
2  −−→ π
B a pour affixe 2+2i. B est un sommet d’un carré de côté 2. D’où → −u ; OB = +k ×2π,
4
π
avec k ∈ Z. L’argument principal de zB est donc .
4
C a pour affixe –1, qui est un réel strictement négatif. Donc, l’argument principal de zC
est π.  → − π
D est le sommet du triangle ODF équilatéral de côté 2. D’où → −u ; O = + k × 2π,
3
π
avec k ∈ Z. L’argument principal de zD est donc .
3  −−→ 3π
E a pour affixe −1+i. E est un sommet d’un carré de côté 1. D’où → −
u ; OE = +k×2π,
4

avec k ∈ Z. L’argument principal de zE est donc .
4
F a pour affixe 2, qui est un réel strictement positif. Donc, l’argument principal de zF est
0.  −−→ 1  −−→ π
D’après les notations de la figure, → −u ; OH = →

u ; OD + k × 2π = + k × 2π, avec
2 6
π
k ∈ Z. L’argument principal de zH est donc .
6
G est le symétrique de H par rapport à l’origine. Donc, arg(zG ) = π + arg(zH ) + k × 2π =
π 5π
π + + k × 2π. L’argument principal de zG est donc − .
6 6

Corrigé exercice 69 :
23π 23π π
1. D’après l’énoncé, arg(a) = + k × 2π, k ∈ Z. Or − 4 × 2π = − . L’argument
3 3 3
π
principal de a est donc − .
3
7π 7π π
D’après l’énoncé, arg(b) = − + k × 2π, k ∈ Z. Or − + 2 × 2π = . L’argument
2 2 2
π
principal de b est donc .
2

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 −→ 5π  −−→
2. On a → −
u ; OC = arg(c) + k × 2π = + k × 2π, k ∈ Z et →

u ; OD = arg(d) +
6

k × 2π = − + k × 2π, k ∈ Z.
4

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8 Exercices d’entraînement partie 2


Corrigé exercice 70 :
h π   π i
1. z1 = 3 cos + i sin
2 2
2. z2 = 2 [cos (π) + i sin (π)]
h  π  π i
3. z3 = 5 cos − + i sin −
2 2

1 3 h π   π i
4. z4 = + i = 1 cos + i sin
2 2 3 3

Corrigé exercice 71 :
π
i
1. z1 = 3e 2

2. z2 = 2eπi
π
− i
3. z3 = 5e 2
π
i
4. z4 = 1e 3

Corrigé exercice 72 :
π
1ere méthode : On a arg (5i) = + k × 2π, k ∈ Z.
2 √
√ √ x 2 1 2 y2
De plus, |1 − i| = 12 + 12 = 2, d’où cos (α) = = √ = et sin (α) = =
√ |z2 | 2 2 |z2 |
1 2 π
−√ = − . Ainsi, on a arg (1 − i) = − + k × 2π, k ∈ Z.
2 2 4
π
D’où arg(z) = arg(5i) + arg(1 − i) + k × 2π = + k × 2π, k ∈ Z.
4 √ √ x
2eme méthode : On a z = 5i + 5. Or |5i + 5| = 52 + 52 = 5 2, d’où cos (α) = =
√ √ |z|
5 2 y2 5 2
√ = et sin (α) = = √ = .
5 2 2 |z2 | 5 2 2
π
Ainsi, on obtient arg(z) = + k × 2π, k ∈ Z.
4

Corrigé exercice 73 :
On trace d’abord la demi-droite correspondant à l’argument du nombre complexe. Puis
on reporte sur cette demi-droite son module. On obtient la figure ci-dessus.

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géométrique

Corrigé exercice 74 :
√ 4π
1. |z1 | = 2. De plus arg (z1 ) = − + k × 2π, k ∈ Z.
3

L’argument principal de z1 est donc .
3

2. |z2 | = 2. De plus arg (z2 ) = − + k × 2π, k ∈ Z.
3
π
L’argument principal de z2 est donc .
3
π
3. |z3 | = 5. De plus arg (z3 ) = − + k × 2π, k ∈ Z.
3
π
L’argument principal de z3 est donc − .
3
h π   π i
4. z4 = − cos + i sin
3 3
h π   π i
= − cos − i sin
3 3
    
2π 2π
= cos − + i sin − .
3 3

Donc : |z4 | = 1 et arg (z4 ) = − + k × 2π, k ∈ Z. L’argument principal de z4 est
3

donc − .
3

Corrigé exercice 75 :
     " √ # √
2π 2π 1 3 3 3 3
1. z1 = 3 cos − + i sin − =3 − −i =− − i
3 3 2 2 2 2
     " √ # √
5π 5π 3 1 5 3 5
2. z2 = 5 cos + i sin =5 − +i =− + i.
6 6 2 2 2 2

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46
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géométrique

     " √ # √
4π 4π 1 3 5 5 3
3. z3 = 5 cos − + i sin − =5 − +i =− + i
3 3 2 2 2 2
     " √ √ # √ √
3π 3π 2 2 3 2 3 2
4. z4 = 3 cos + i sin =3 − +i =− +i
4 4 2 2 2 2

Corrigé exercice 76 :
√ √ !2
v
u 2
3 3 3 u 3 3 3
1. + i =t + = 3.
2 2 2 2

3 3 3 √
x1 2 1 y1 2 3
D’où cos (α1 ) = = = et sin (α1 ) = = = .
|z1 | 3 2 |z1 | 3 2
π h π   π i
Ainsi, α1 = + k × 2π, k ∈ Z et donc z1 = 3 cos + i sin .
3 3 3
2. |πi| = π. De plus, z2 est un imaginaire pur deh partie  π imaginaire  πstrictement positive,
π i
donc arg = + k × 2π, k ∈ Z. D’où z2 = π cos + i sin .
2 2 2
√ q √ 2
3. 6 + 6 3i = 62 + 6 3 = 12.
√ √
x3 6 1 y3 6 3 3
D’où cos (α3 ) = = = et sin (α3 ) = = = .
|z3 | 12 2 |z3 | 12 2
π h π   π i
Ainsi α3 = + k × 2π, k ∈ Z. D’où z3 = 12 cos + i sin .
3 3 3

q
2 2
√ x4 2 2
4. |−2 + 2i| = (−2) + (2) = 2 2. D’où cos (α3 ) = = −√ = − et
√ |z4 | 2 2
y4 2 2 3π
sin (α3 ) = = √ = . Ainsi α4 = + k × 2π, k ∈ Z. Donc z4 =
  |z4| 2 2 2 4
√ 3π 3π
2 2 cos + i sin .
4 4

Corrigé exercice 77 :
L’affixe de O n’admet pas de forme trigonométrique.h π   π i
L’affixe de A a pour forme trigonométrique zA = 2 cos + i sin .
2 2
B appartient au cercle√de centre O√ passant par le point
√ d’affixe 2 + i. Le cercle a donc
pour rayon |2 + i| = 22 + 12 = 5. D’où |zB | = 5. De plus, DOB \ = 60◦ . Comme
π
Im(zB ) > 0, arg (zB ) = +k ×2π, k ∈ Z. L’affixe de B a donc pour forme trigonométrique
√ h π  3  i
π
zB = 5 cos + i sin .
3 3
L’affixe de C a pour forme trigonométrique zC = 3 [cos (π) + i sin (π)].
L’affixe de D a pour forme trigonométrique zD = 2 [cos 0 + i sin 0].
√ √
E a pour affixe 2 + 2i. D’où |2 + 2i| = 22 + 22 = 2 2. De plus,h DOE \ = 45◦ . Comme
√ π   π i
Im(zE ) > 0, l’affixe de E a pour forme trigonométrique zE = 2 2 cos + i sin .
4 4
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géométrique

Comme OF D est un triangle équilatéral, on a OF = OD = 2h et DOF \ = 60◦ . Comme


π  π i
Im(zF ) < 0, l’affixe de F a pour forme trigonométrique zF = 2 cos − + i sin − .
3 √ 3
I appartient au cercle de centre O et passant par B. Ainsi |zI | = |zB | = 5. De plus,
[ = 1 × 60◦ = 30◦ . Comme Im(zI ) < 0, l’affixe de I a pour forme
d’après la figure, DOI
√ h2  π   π i
trigonométrique zI = 5 cos − + i sin − .
6 6

    
5π 5π
De même, l’affixe de H a pour forme trigonométrique zH = 5 cos + i sin .
6 6

Corrigé exercice 78 :
1. a. z = r [cos (θ) − i sin (θ)] = r [cos (−θ) + i sin (−θ)] et
−z = r [− cos (θ) − i sin (θ)] = r [cos (π + θ) + i sin (π + θ)].
b. D’après la question précédente, on a arg(z) = −θ + k × 2π = − arg(z) + k ×
2π, k ∈ Z et arg(−z) = π + θ + k × 2π = π + arg(z) + k × 2π, k ∈ Z.
2. a. zz 0 = r [cos (θ) + i sin (θ)] r0 [cos (θ0 ) + i sin (θ0 )]
= rr0 [(cos (θ) cos (θ0 ) − sin (θ) sin (θ0 )) + i (cos (θ) sin (θ0 ) + sin (θ) cos (θ0 ))]
= rr0 [cos (θ + θ0 ) + i sin (θ + θ0 )]
b. D’après la question précédente, on a arg (z × z 0 ) = θ + θ0 + k × 2π = arg(z) +
arg(z 0 ) + k × 2π, k ∈ Z.
c. Pour tout n ∈ N, notons Pn : « arg (z n ) = n arg(z) + k × 2π, k ∈ Z. »
Initialisation : arg (z 0 ) = arg (1)+k×2π = k×2π = 0×arg (z)+k×2π, k ∈ Z.
On a donc bien arg (z 0 ) = 0 × arg (z) + k × 2π, k ∈ Z et donc P0 est vraie.
Hérédité : Soit un entier naturel k quelconque tel que Pk est vraie.
arg (z k+1 ) = arg (z k × z) = arg (z k )+arg (z)+k×2π, k ∈ Z, d’après la question
2.b., d’où arg (z k+1 ) = k arg (z) + arg (z) + k × 2π, par hypothèse de récurrence,
et donc arg (z k+1 ) = (k + 1) arg (z) + k × 2π. Donc Pk+1 est vraie aussi.
Conclusion : On a montré que la propriété était vraie au rang 1 et que si
il existe k ∈ N tel que Pk est vraie, alors Pk+1 l’est également. Ainsi, par
récurrence, pour tout n ∈ N, arg (z n ) = n arg(z) + k × 2π, k ∈ Z.
3. Puisque r0 > 0, on a z 0 6= 0.
1 1
4. a. =
z0 r0 [cos (θ0 ) + i sin (θ0 )]
cos (θ0 ) − i sin (θ0 )
= 0
r [cos (θ0 ) − i sin (θ0 )] [cos (θ0 ) + i sin (θ0 )]
cos (θ0 ) − i sin (θ0 )
= 0 2 0
r cos (θ ) + sin2 (θ0 )


1
= 0 [cos (θ0 ) − i sin (θ0 )]
r
1
= 0 [cos (−θ0 ) + i sin (−θ0 )]
r
b. D’après
 la question précédente :
1
arg 0
= −θ0 + k × 2π = − arg(z 0 ) + k × 2π, k ∈ Z.
z
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géométrique

z   
1 1
c. On a arg 0 = arg z × 0 + k × 2π = arg(z) + arg + k × 2π, d’après
z z z  z0
la question 2.b., donc arg 0 = arg(z) − arg(z 0 ) + k × 2π, k ∈ Z, d’après la
z
question 3.b.
d. Pour tout n ∈ N, on a arg (z n ) = n arg (z) + k × 2π, k ∈ Z, d’après
 la question
1
2.c.. Soit maintenant un entier n < 0, alors arg (z n ) = arg −n
+k×
z
2π, k ∈ Z = − arg (z −n ) + k × 2π, d’après la question 3.b., d’où arg(z n ) =
−(−n) arg (z) + k × 2π d’après la question 2.c puisque −n > 0. Et donc, au
final, arg(z n ) = n arg (z) + k × 2π.
Donc, pour tout n ∈ Z, on a arg (z n ) = n arg (z) + k × 2π, k ∈ Z.

Corrigé exercice 79 :
D’après les propriétés des arguments des nombres complexes, on obtient :

1. arg(zz 0 ) = arg(z) + arg(z 0 ) + k × 2π = − , k ∈ Z.
35

L’argument principal de zz 0 est donc − .
35
 0
z 22π
2. arg = arg(z 0 ) − arg(z) + k × 2π = − , k ∈ Z.
z 35
z0 22π
L’argument principal de est donc − .
z 35
4π 4π
3. arg(z 4 ) = 4 arg(z) + k × 2π = , k ∈ Z. L’argument principal de z 4 est donc .
5 5
z3
 
36π 34π
4. arg = 3 arg(z) − arg(z 0 ) + k × 2π = + k × 2π = − , k ∈ Z.
z0 35 35
z3 34π
L’argument principal de 0
est donc − .
z 35

Corrigé exercice 80 :
1. L’unique réel appartenant à [0; π] vérifiant cos (x) = 1 est 0, donc arccos(1) = 0.

2 π
L’unique réel appartenant à [0; π] vérifiant cos (x) = est , donc :
2 4
√ !
2 π
arccos = .
2 4

2. L’algorithme complété est le suivant.


p
r ← x2 + y 2
x
c←
r
Si y > 0 :
a ← arccos (c)

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49
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géométrique

Sinon :
a ← − arccos (c)
Retourner a

Corrigé exercice 81 :
1. Le module d’un nombre complexe est un nombre strictement positif, il ne peut donc
pas être égal à –1.
    
2π 2π h  π  π i
Et z1 = 1 − cos − − i sin − = 1 cos − + i sin . Une forme
3 3h   3 i 3
π  π
trigonométrique de z1 est donc z1 = 1 cos + i sin .
3 3
2. Dans uneh forme
 π  π i on ah cos(θ)
trigonométrique,
π  πetinon cos (θ) − i sin (θ). Et
+ i sin (θ)
z2 = 6 cos − − i sin − = 6 cos + i sin . Une forme trigonomé-
3 h3  π  3 i 3
π
trique de z2 est donc z2 = 6 cos + i sin .
3 3
3. Le module d’un nombre  complexe
  est un  nombre
 réel,
 il ne  peut donc pas  être

2π 2π 2π 2π
égal à 2i. Et z3 = 2i cos + i sin = 2 − sin + cos i .
   3  3   3  3
2π 2π π 7π 2π 2π π
Or cos = sin + = sin et − sin = cos + =
 3 3 2 6 3 3 2

cos .
6
    
7π 7π
Une forme trigonométrique de z3 est donc z3 = 2 cos + i sin =
     6 6
5π 5π
2 cos − + i sin − .
6 6
4. Dans une forme trigonométrique, on a cos(θ) +
π   π i  i sin (θ)
 et   − cos (θ) + i sin (θ).
non
h 3π 3π
Et z4 = − cos + i sin = 1 cos + sin i . Une forme trigono-
4 4    4  4
3π 3π
métrique de z4 est donc z4 = 1 cos + i sin .
4 4
5. Dans une forme trigonométrique,
   on a cos
 (θ)+ i sin(θ) et non
 cos(θ) − i sin (θ).
5π 5π 5π 5π
Et z5 = 2 cos − i sin = 2 cos − + i sin − . Une forme
3 3 3 3
trigonométrique de z5 est donc
    
5π 5π h π   π i
z5 = 2 cos − + i sin − = 2 cos + i sin .
3 3 3 3
6. 0 n’admet d’argument. Or z6 = 0. z6 n’admet donc pas de forme trigonométrique.

Corrigé exercice 82 :
1. a. D’après les formules d’addition, on a cos (2a) = cos (a + a) = cos (a) cos (a) −
sin (a) sin (a) = cos2 (a) − sin2 (a). De plus cos2 (a) + sin2 (a) = 1 c’est-à-dire
cos2 (a) = 1 − sin2 (a) et sin2 (a) = 1 − cos2 (a).

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Donc cos (2a) = 1 − sin2 (a) − sin2 (a) = 1 − 2 sin2 (a) etcos (2a) = cos2 (a) −
(1 − cos2 (a)) = cos2 (a) − 1 + cos2 (a) = 2 cos2 (a) − 1.
b. D’après les formules d’addition, on a sin (2a) = sin (a + a) = sin (a) cos (a) +
cos (a) sin (a) = 2 sin (a) cos (a).
 a a a a a
2. On a cos (a) = cos 2 × = cos2 −sin2 = 2 cos2 −1 = 1−2 sin2 ,
2 2 2 2 2
 a  a   a
d’après la question précédente. De même, sin (a) = sin 2 × = 2 sin cos .
2 2 2

Corrigé exercice 83 :
 
7π π π  π  π  π  π 
1. a. On a cos = cos + = cos cos − sin sin , d’après
12 4 3 4 √ 3 √ 4 √ √3 √
 
7π 2 1 2 3 2− 6
les formules d’addition, d’où cos = × − × = .
12 2 2 2 2 4
 
7π π  π  π  π 
De même, on obtient que sin = sin cos + cos sin =
√ √ 12 4 3 4 3
2+ 6
.
4
    √ √    
5π 3π π 6− 2 5π 3π π
b. cos = cos − = et sin = sin − =
√ 12
√ 4 3 4 12 4 3
2+ 6
.
4
    √ √
5π 5π 5π 6− 2
c. On a cos = cos − = et
12 3 4 4
    √ √
5π 5π 5π 2+ 6
sin = sin − = .
12 3 4 4
    √ √   √ √
11π π 2π − 2− 6 11π 6− 2
d. cos = cos + = et sin = .
12 4 3 4 12 4
q √ √ √
√ 2 √ √ 2 x 2− 6
2. |z| = 3( 2 − 6) + 3( 2 + 6 = 12. Ainsi cos (θ) = = et
√ √ |z| 4
y 2+ 6 7π
sin (θ) = = . D’après ce qui précède, une mesure de θ est donc .
|z| 4      12
7π 7π
Une forme trigonométrique de z est donc z = 12 cos + i sin .
12 12

Corrigé exercice 84 :
1. D’après les formules de duplication, on a cos (2x) = 2 cos2 (x) − 1 donc cos2 (x) =
cos (2x) + 1
.
2
1 − cos (2x)
De même, comme cos (2x) = 1 − 2 sin2 (x) alors sin2 (x) = .
2

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2. La fonction x 7→ cos2 (x) est continue, car dérivable, sur R. D’après la question
π π  π  π
cos (2x) 1 sin (2x) 3 1 3
précédente, on a 0 cos2 (x) dx = 03
R3 R
+ dx = + d’où
2 2 4 0 2 0
π √
R3 2 3 3 + 4π
0 cos (x) dx = .
24
La fonction x 7→ sin2 (x) est continue, car dérivable, sur R. D’après la question pré-
π π π
1 − cos (2x) −1 π−2
cédente, on en déduit que 0 sin2 (x) dx = 04 dx = 2
R4 R
= .
2 4 8

Corrigé exercice 85 :
Pour tout réel x, on a :
cos2 (x) − sin (2x) = cos2 (x) − 2 cos (x) sin (x) = cos (x) [cos (x) − 2 sin (x)].

Corrigé exercice 86 :
√ √ √ √ !
6 2 √ − 6 2 5π
D’après la calculatrice, on a − + i = 2 et arg + i = +k×2π, k ∈
2 2 2 2 6
√ √ √ √ ! √ √ √ √ !
6 2 6 2 6 2 √ 6 2
Z. Or − + i=− − i , d’où − i = 2 et arg − i =
2 2 2 2 2 2 2 2
π
− + k × 2π, k ∈ Z.
6 √ √
6 2 √   π  π 
Ainsi, − i = 2 cos − + i sin − .
2 2 6 6

Corrigé exercice 87 :

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Corrigé exercice 88 :

v
u 2 √ !2 3
3 3 3 u 3 3 3 x 1
= 2 =
1
1. On a + i = t + = 3. D’où cos (α) = et
2 2 2 2 |z1 | 3 2

3 3 √ π
y1 2 3 π i
sin (α) = = = et ainsi α1 = + k × 2π, k ∈ Z. Et donc z1 = 3e 3 .
|z1 | 3 2 3
2. On a |πi| = π. De plus, z2 est un imaginaire pur de partie imaginaire strictement
π
π i
positive, donc α2 = + k × 2π, k ∈ Z. Et donc z2 = πe 2 .
2
√ q √ 2 x3 6 1
3. On a 6 + 6 3i = 62 + 6 3 = 12. D’où cos (α) = = = et sin (α) =
|z3 | 12 2
√ √ π
y3 6 3 3 π i
= = et ainsi α3 = + k × 2π, k ∈ Z. Et donc z3 = 12e 3 .
|z3 | 12 2 3

q
2 2
√ x4 2 2
4. On a |−2 + 2i| = (−2) + (2) = 2 2. D’où cos (α) = = −√ = − et
|z4 | 2 2
√ 3π
y4 2 2 3π √ i
sin (α) = = √ = et ainsi α4 = +k×2π, k ∈ Z. Et donc z4 = 2 2e 4 .
|z4 | 2 2 2 4
Remarque : Cet exercice est la suite de l’exercice 76 p.71.

Corrigé exercice 89 :
1 5π 5π π
1. |z1 | = et arg (z1 ) = + k × 2π, k ∈ Z. Or − 2π − , l’argument principal de
2 3 3 3
π
z1 est donc − .
3
3 π π
2. |z2 | = et arg (z2 ) = − + k × 2π, k ∈ Z. L’argument principal de z2 est donc − .
4 6 6
π π π 3π π
i i iπ+i i −i

3. z3 = −2e 2 = 2e × e 2 = 2e 2 = 2e 2 = 2e 2 . D’où, |z3 | = 2 et arg (z3 ) =
π π
− + k × 2π, k ∈ Z. L’argument principal de z3 est donc − .
2 2
5π 5π 3π
4. |z4 | = 1 et arg (z4 ) = − +k ×2π, k ∈ Z. Or − +2π = . L’argument principal
4 4 4

de z4 est donc .
4

Corrigé exercice 90 :
1. eiθ = cos (θ) + i sin (θ)
p
2. eiθ = cos2 (θ) + sin2 (θ) = 1 puisque, pour tout réel θ, cos2 (θ) + sin2 (θ) = 1.

3. Par définition, arg (cos (θ) + i sin (θ)) = θ + k × 2π, k ∈ Z. Donc arg(eiθ ) = θ + k ×
2π, k ∈ Z.

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Corrigé exercice 91 :
L’affixe du nombre complexe associé au point O n’admet pas de forme exponentielle,
puisque O n’admet pas d’argument.
L’affixe de A est un imaginaire pur de partie imaginaire strictement négative, donc
π π
arg (zA ) = − + k × 2π, k ∈ Z. De plus OA = 2, donc |zA | = 2. Ainsi zA = 2e− 2 i .
2 √ √
D’après le théorème de Pythagore, OB = 2, c’est-à-dire |zB | = 2. De plus arg (zB ) =

3π √ − i
− + k × 2π, k ∈ Z car B appartient à la droite d’équation y = x. Ainsi zB = 2e 4 .
4 √ 3π
De même, on obtient zE = 2 2e− 4 i
L’affixe de D est un réel strictement négatif, donc arg (zD ) = π + k × 2π, k ∈ Z. De plus
OD = 3, c’est-à-dire |zD | = 3. Ainsi zD = 3eπi .
Le triangle ODF est un triangle équilatéral. Ainsi OF = OD = 3 et donc |zF | = 3. De
π 2π 2π
plus,arg (zF ) = π − + k × 2π = + k × 2π. Ainsi zF = 3e 3 i .
3 3
On a OC = OD = 3, c’est-à-dire |zC | = 3. De plus, les angles DOF
\ et U[ OC sont opposés
π π
par le sommet, donc arg (zC ) = − + k × 2π. Ainsi zC = 3e− 3 i .
3
1\ 5π
On a IOD = F OD, ainsi arg (zI ) =
[ + k × 2π. De plus,comme B et I appartiennent
2 √ 6 √ 5π
à un même cercle, OI = 2. Donc zI = 2e 6 i .
Enfin, U\ OH = IOD[ donc arg (zH ) = − π . De plus, comme B et H appartiennent à un
√ √ 6π
même cercle, OH = 2. Donc zH = 2e− 6 i .

Corrigé exercice 92 :

q √ x1 3 2
1. |−3 − 3i| = (−3)2 + (−3)2 = 3 2. Donc cos (α1 ) = = − √ = − et
√ |z1 | 3 2 2
y1 3 2 3π
sin (α1 ) = =− √ =− et ainsi α1 = − + k × 2π, k ∈ Z.
|z1 | 3 2 2 4
√ 3π
D’où, en conclusion, z1 = 3 2e− 4 i .


v
u 2 √ !2 7
7 7 3 u 7 7 3 x2 2 = 1 et
2. + i = t + = 7. Donc cos (α2 ) = =
2 2 2 2 |z2 | 7 2

7 3 √
y2 2 3 π
sin (α2 ) = = = . Ainsi, α2 = + k × 2π, k ∈ Z.
|z2 | 7 2 3
π
D’où, en conclusion, z2 = 7e 3 i .
√ √
2 2
3. = . De plus, z3 est un réel strictement positif, donc α3 = 0 + k × 2π, k ∈ Z.
2 2

2 0×i
D’où, en conclusion, z3 = e .
2

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géométrique



v
u √ !2   2 3 3 √
3 3 3 3 3 3 x 3
=− 2 =−
u 4
4. i− =t − + = 3. Donc cos (α4 ) =
2 2 2 2 |z4 | 3 2
3
y4 1 5π
= 2 = et ainsi α1 =

et sin (α4 ) = + k × 2π, k ∈ Z. Et donc z4 = 3e 6 i .
|z4 | 3 2 6

Corrigé exercice 93 :
"√ √ #
h  π  π i 2 2 √ √
1. z1 = 4 cos − + i sin − =4 −i = 2 2 − 2 2i
4 4 2 2
    
3π 3π
2. z2 = 3 cos + i sin = −3i
2 2
3. z3 = 6 [cos (2π) + i sin (2π)] = 6

    " √ # √
2π 2π 1 3 1 3
4. z4 = 1 × cos − + i sin − =1× − −i =− − i
3 3 2 2 2 2

Corrigé exercice 94 :
0
eiα × eiα = [cos (α) + i sin (α)] [cos (α0 ) + i sin (α0 )]
= [cos (α) cos (α0 ) − sin (α) sin (α0 )] + i [cos (α) sin (α0 ) + cos (α0 ) sin (α)]
= cos (α + α0 ) + i sin (α + α0 ) d’après les formules d’addition
0
= ei(α+α )

Corrigé exercice 95 :
0 0 0 0
1. a. On a zz 0 = reiα × r0 eiα = rr0 eiα × eiα = rr0 eiα+iα = rr0 ei(α+α ) , d’après le
résultat démontré dans l’exercice 94.
b. Pour tout n ∈ N, notons Pn la proposition : « z n = rn eniα . »
Initialisation : z 0 = 1 et r0 e0×iα = 1e0 = 1. Donc P0 est vraie.
Hérédité : Soit un entier naturel k quelconque tel que Pk est vraie, autrement
dit tel que z k = rk ekiα .
z k+1 = z × z k = reiα × rk ekiα , par hypothèse de récurrence, d’où z k+1 =
r × rk eiα+kiα , d’après la question précédente, et enfin z k+1 = rk+1 e(k+1)iα . Donc
Pk+1 est vraie.
Conclusion : On a montré que la propriété était vraie au rang 1 et que si il
existe un entier naturel k tel que Pk est vraie, alors Pk+1 l’est également.
Ainsi, par principe récurrence, pour tout n ∈ N, Pn est vraie c’est-à-dire z n =
rn eniα .
2. Pour tout θ ∈ R, eiθ × e−iθ = eiθ−iθ = e0 = 1, d’après l’exercice 94. Donc e−iθ
1
est l’inverse de eiθ , et donc iθ = e−iθ .
e
z reiα r eiα r 0 r 0
Ainsi, 0 = 0 iα0 = 0 × iα0 = 0 × eiα−iα = 0 × ei(α−α ) .
z re r e r r

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Corrigé exercice 96 :
3iπ 2iπ 3iπ 2iπ 11iπ
0 2 − 2 − 6
1. z × z = 3e 5 × e 7 = 3 × e 5 7 = e 35
5 5 5
2iπ
2 − 2 2iπ 3iπ 31iπ
z0 e 7 − − 2 −
2. = 5 5
= e 7 5 = e 35 .
z 3iπ 3 15
3e 5
2iπ 5  5 2iπ 10iπ 4iπ
 
05 2 − 2 −5× 32 − 32
3. z =  e 7  = e 7 = e 7 = e 7
5 5 3125 3125

3iπ 3iπ
3iπ 6iπ 51iπ
z 3e 5 3e 5 3 + 375
4. 03 =   =  = ×e 5 7 = e 35
z 2iπ 3 3 2iπ 8 8
2 −3×
2e 7 

e 7 125
5 5

Corrigé exercice 97 :
11iπ

iπ h  π  π i 3√3 3
1. z1 = 3e 6 = 3e 6 = 3 cos − + i sin − = − i
6 6 2 2
4
5iπ 5iπ

√ − √ 4 −4×
2. z2 =  3e 2  = 3 ×e 2 = 9e−10iπ = 9e0×i = 9 × 1 = 9

2iπ 3iπ        
− 2π 2π 3π 3π
3. z3 = e 3 + e 4 = cos − + i sin − + cos + i sin d’où
√ √ √ 3 √ √3 √ 4 4
1 3 2 2 − 2−1 2− 3
z3 = − − i− + i= + i.
2 2 2 2 2 2
4iπ 3iπ     
− 4π 4π h π   π i
4. z4 = 4e 3 + e 4 = 4 cos − + i sin − − 2 cos + i sin
" √ # "√ 3 # 3 6 6
1 3 3 1 √ √
d’où z4 = 4 − + i −2 + i = − 3 − 2 + (2 3 − 1)i.
2 2 2 2

Corrigé exercice 98 :
2iπ iπ 2iπ iπ 11iπ    
+ 11π 11π
1. 1ère méthode : e 3 4
×e =e 3 4 =e 12 = cos + i sin
12 12
2iπ iπ      h  
2π 2π π  π i
2ème méthode : e 3 × e 4 = cos + i sin × cos + i sin
3 3 4 4

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" √ # "√ √ #
1 3 2 2
= − +i × +i
2 2 2 2
√ √ √ √
2 2 6 6
=− −i + i−
4 4 4 4
√ √ √ √
− 6− 2 6− 2
= +i
4 4
2. Par identification
 des parties
√ réelles
√ et imaginaires
  des√deux√écritures précédentes,
11π − 6− 2 11π 6− 2
on obtient cos = et sin = .
12 4 12 4

Corrigé exercice 99 :
π
i 1
1. On a e 2 = i, donc Z = R + (Lω − )i.

  π
1 i 199
D’après les données du texte, on obtient Z = 90+ 10 − e 2 = 90+ i. L’im-
20 20
s  2 √
199 199 3279601
pédance du circuit vaut donc |Z| = 90 + i = 902 + = .
20 20 20
 
1 1 1 1 1 1 1
2. On a i π = −i, donc = + × (−i) + Cωi, d’où = + Cω − i.
e2 Z R Lω Z R Lω
1 R
Ainsi, Z = d’où Z = .
1 1 1 + R(Cω − 1
)i
+ (Cω − Lω )i Lω
R
1
R(1 − R(Cω − Lω )i
Donc Z = 1 .
1 + R2 (Cω − Lω )2
1
R R2 (Cω − Lω
)
En conclusion, Z = − i.
1 2 1 2
1 + R2 (Cω − ) 1 + R2 (Cω −
)
Lω Lω
768 1151856
D’après les données du texte, on obtient Z = − i.
115171253 115171253
L’impédance du circuit vaut donc :
s 2  2 √
768 1151856 48 575856265
|Z| = + − = .
115171253 115171253 1151712253

Corrigé exercice 100 :


On a d’une part zz 0 = eia × eib = e(a+b)i = cos (a + b) + i sin (a + b). Et d’autre part
zz 0 = [cos (a) + i sin (a)] [cos (b) + i sin (b)]
= [cos (a) cos (b) − sin (a) sin (b)] + i [sin (a) cos (b) + cos (a) sin (b)].
Par identification des parties réelles et imaginaires, on obtient cos (a + b) = cos (a) cos (b)−
sin (a) sin (b) et sin (a + b) = sin (a) cos (b) + cos (a) sin (b).

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57
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géométrique

z eia (a−b)i z eia


De même, = = e = cos (a − b) + i sin (a − b) et, d’autre part, = =
z0 eib z0 eib
cos (a) + i sin (a)
cos (b) + i sin (b)
[cos (a) + i sin (a)] [cos (b) − i sin (b)]
=
cos2 (b) + sin2 (b)
= [cos (a) + i sin (a)] [cos (b) − i sin (b)] puisque cos2 (b) + sin2 (b) = 1
= [cos (a) cos (b) + sin (a) sin (b)] + i [sin (a) cos (b) − cos (a) sin (b)].
Par identification des parties réelles et imaginaires, on obtient cos (a − b) = cos (a) cos (b)+
sin (a) sin (b) et sin (a − b) = sin (a) cos (b) − cos (a) sin (b).

Corrigé exercice 101 :


Soit θ ∈ R.
eiθ + e−iθ cos (θ) + i sin (θ) + cos (−θ) + i sin (−θ)
=
2 2
cos (θ) + i sin (θ) + cos (θ) − i sin (θ)
=
2
2 cos (θ)
=
2
= cos (θ)
eiθ − e−iθ cos (θ) + i sin (θ) − cos (−θ) − i sin (−θ)
De même, =
2i 2i
cos (θ) + i sin (θ) − cos (θ) + i sin (θ)
=
2i
2i sin (θ)
=
2i
= sin (θ)

Corrigé exercice 102 :


e2ix + e−2ix
1. Pour tout réel x, d’après les formules d’Euler, on a cos(2x) = donc
2
(eix )2 + (e−ix )2
cos(2x) =
2
[cos (x) + i sin (x)]2 + [cos (−x) + i sin (−x)]2
=
2
[cos (x) + i sin (x)] + [cos (x) − i sin (x)]2
2
=
2
2 2
2 cos (x) − 2 sin (x)
=
2
= cos (x) − sin2 (x)
2

= 2 cos2 x − 1 car cos2 (x) + sin2 (x) = 1.


e2ix − e−2ix 4i cos (x) sin (x)
2. De même, sin(2x) = = = 2 cos (x) sin (x).
2i 2i

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Corrigé exercice 103 :


−ix 4
ix

e + e
1. cos4 (x) = .
16
4 2 2
Or eix + e−ix = eix + e−ix × eix + e−ix = e4ix + e−4ix + 4 e2ix + e−2ix + 6,
 

et donc
e4ix + e−4ix + 4 e2ix + e−2ix + 6
 
4
cos (x) =
16
−4ix
1 e +e4ix
1 e + e−2ix 3
2ix
= × + × +
8 2 2 2 8
1 1 3
= cos(4x) + cos(2x) + .
8 2 8
−ix 5
ix

e − e
2. De même, on a sin5 (x) = et
32i
5
eix − e−ix = e5ix − e−5ix − 5 e3ix − e−3ix + 10 eix − e−ix , donc
  
5
5
eix − e−ix 1 5 5
sin (x) = = sin(5x) − sin(3x) + sin(x).
32i 16 16 8
cos (2x) + 1
3. On a d’une part cos2 (x) = et d’autre part
2
−ix 3
ix

e − e 1 3
sin3 (x) = − = − sin (3x) + sin (x).
8i 4 4
 
2 3 cos (2x) + 1 1 3
D’où cos (x) sin (x) = × − sin (3x) + sin (x) et donc
2 4 4
1 3 1 3
= − sin (3x) cos (2x) + sin (x) cos (2x) − sin (3x) + sin (x).
8 8 8 8
1 3
4. On a d’une part sin3 (x) = − sin (3x) + sin (x) et d’autre part
4 4
−ix 3
 ix 
e +e 1 3
cos3 (x) = = cos (3x) + cos (x).
2 4 4
1 3 1 3
D’oùcos3 (x) + 2 sin3 (x) = cos (3x) + cos (x) − sin (3x) + sin (x).
4 4 2 2

Corrigé exercice 104 :


n
Pour tout n ∈ N, notons Pn la proposition : « eiθ = cos (nθ) + i sin (nθ). »
0
Initialisation : eiθ = 1 et cos (0 × θ) + i sin (0 × θ) = cos (0) + i sin (0) = 1.
Donc P0 est vraie.
Hérédité : Soit un entier naturel k quelconque tel que Pk est vraie, autrement dit tel
k
que eiθ = cos (kθ) + i sin (kθ).
k+1  k
eiθ = eiθ × eiθ = [cos (θ) + i sin (θ)] × [cos (kθ) + i sin (kθ)] par hypothèse de
récurrence, d’où
k
eiθ = cos (θ) cos (kθ) − sin (θ) sin (kθ) + i [sin (θ) cos (kθ) + cos (θ) sin (kθ)]
= cos ((k + 1)θ) + i sin ((k + 1)θ) d’après les formules d’addition.

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Donc Pk+1 est vraie. n


Conclusion : Ainsi, par récurrence, pour tout n ∈ N, Pn est vraie et donc eiθ =
cos (nθ) + i sin (nθ).

Corrigé exercice 105 :


1. [cos (x) + i sin (x)]3 = [cos (x) + i sin (x)]2 × [cos (x) + i sin (x)]
= cos2 (x) + 2i cos (x) sin (x) − sin2 (x) × [cos (x) + i sin (x)]
 

= cos3 (x) + 3i cos2 (x) sin (x) − 3 cos (x) sin2 (x) − i sin3 (x)

2. À l’aide de la la formule de Moivre, on a cos (3x) + i sin (3x) = [cos (x) + i sin (x)]3 .

3. D’après les questions précédentes, on a


cos (3x) + i sin (3x) = cos3 (x) − 3 cos (x) sin2 (x) + i 3 cos2 (x) sin (x) − sin3 (x) .
 

Par identification des parties réelles et imaginaires, on obtient donc que

4. a. cos (3x) = cos3 (x)−3 cos (x) sin2 (x) = cos3 (x)−3 cos (x) [1 − cos2 (x)] et donc
cos(3x) = cos3 (x) − 3 cos (x) + 3 cos3 (x) = 4 cos3 (x) − 3 cos (x).
b. sin (3x) = 3 cos2 (x) sin (x) − sin3 (x) = 3 1 − sin2 (x) sin (x) − sin3 (x) et donc
 

sin(3x) = 3 sin (x) − 3 sin3 (x) − sin3 (x) = −4 sin3 (x) + 3 sin (x).

Corrigé exercice 106 :


D’après la formule de Moivre, cos (5x) + i sin (5x) = [cos (x) + i sin (x)]5 .
On obtient, en développant le membre de droite de l’égalité, que
cos(5x) + i sin(5x)
= cos 5
 (x) − 10 cos3 (x) sin2 (x) + 5 cos (x) sin4 (x) 
+i 5 cos4 (x) sin (x) − 10 cos2 (x) sin3 (x) + sin5 (x) .
Par identification des parties réelles et imaginaires, on obtient :
cos (5x) = cos5 (x) − 10 cos3 (x) sin2 (x) + 5 cos (x) sin4 (x)
2
= cos5 (x) − 10 cos3 (x) [1 − cos2 (x)] + 5 cos (x) [1 − cos2 (x)]
= cos5 (x) − 10 cos3 (x) + 10 cos5 (x) + 5 cos (x) [1 − 2 cos2 (x) + cos4 (x)]
= 16 cos5 (x) − 20 cos3 (x) + 5 cos (x).
Et sin (5x) = 5 cos4 (x) sin (x) − 10 cos2 (x) sin3 (x) + sin5 (x)
2
= 5 1 − sin2 (x) sin (x) − 10 2
 3
sin (x) + sin5 (x)
 
1 − sin (x)
= 5 1 − 2 sin (x) + sin (x) sin (x) − 10 sin (x) + 10 sin5 (x) + sin5 (x)
2 4 3


= 16 sin5 (x) − 20 sin3 (x) + 5 sin (x).

Corrigé exercice 107 :


−ix 5
ix

e + e 5 2 2
. Or eix + e−ix = eix + e−ix × eix + e−ix × eix + e−ix

1. cos5 (x) =
32
−5ix
+ 5 e3ix + e−3ix + 10 eix + e−ix .
5ix
  
= e +e
−ix 5
ix

e + e 1 5 5
Donc cos5 (x) = = cos (5x) + cos (3x) + cos (x).
32 16 16 8

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60
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2. La fonction f est dérivable, donc continue sur R.


R 5π R 5π 1 5 5
Et 0 6 f (x) dx = 0 6 cos (5x) + cos (3x) + cos (x) dx
16 16 8
  5π
1 1 5 1 5 6
= × sin (5x) + × sin (3x) + sin (x)
16 5 16 3 8 0
 
1  π  5  π  5 5π
= sin + sin + sin
80 6 48 2 8 6
1 1 5 5 1
= × + ×1+ ×
80 2 48 8 2
203
=
480

Corrigé exercice 108 :


1. sin2 (x) = 1 − cos2 (x) donc, pour tout x ∈ R, f (x) = cos3 (x) − cos5 (x).
On a d’une part :
−ix 5 −5ix −3ix −ix
ix
 5ix
 3ix
 ix

e + e e + e + 5 e + e + 10 e + e
cos5 (x) = = d’où
32 32
1 5 5
cos5 (x) = cos (5x) + cos (3x) + cos (x).
16 16 8
ix −ix
3 3ix −3ix
 ix −ix

e + e e + e + 3 e + e
D’autre part, cos3 (x) = = d’où
8 8
1 3
cos3 (x) = cos (3x) + cos (x).
4 4
Donc, en conclusion, on a, pour tout x ∈ R,
1 3 1 5 5
f (x) = cos (3x) + cos (x) − cos (5x) − cos (3x) − cos (x).
4 4 16 16 8
2. La fonction f est dérivable, donc continue sur R.
Rπ Rπ 1 1 1
Et 03 f (x) dx = 03 − cos (5x) − cos (3x) + cos (x) dx
16 16 8
 π
1 1 1 1 1 3
= − × sin (5x) − × sin (3x) + sin (x)
16 5 16 3 8 0

  π
1 1 1 3
= − sin (5x) − sin (3x) + sin (x)
80 48 8 0
√ √
1 3 1 3
= × + ×
80 2 8 2

11 3
= .
160

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géométrique

9 Exercices d’entraînement partie 3


Corrigé exercice 109 :
Première méthode : Démontrer que trois points sont alignés revient à démontrer que les
−→ −→
vecteurs AB et AC sont colinéaires.
−→ −→
On doit donc démontrer qu’il existe un réel k tel que AB = k AC, soit que b−a = k(c−a).
Deuxième méthode
−→ :−→
Démontrer
 que trois points sont alignés revient à démontrer que
l’angle orienté AB; AC = kπ, k ∈ Z.
 
c−a
On doit donc démontrer que arg = kπ, k ∈ Z..
b−a

Corrigé exercice 110 :


AB = 3CD se traduit par |b − a| = 3 |d − c|. 
−→ −−→
Les droites (AB) et (CD) sont parallèles, soit AB; CD = kπ, k ∈ Z.
 
d−c
Donc arg = kπ, k ∈ Z.
b−a

Corrigé exercice 111 :


2kπ kπ
i i
1. Les racines 4-ièmes de l’unité sont e 4 = e 2 avec k ∈ {0; 1; 2; 3}.
Donc, les racines 4-ièmes de l’unité sont 1, i, -1 et −i.

2. Le polygone formé est un carré.

Corrigé exercice 112 :


p √
1. On a : AB = |b − a| = |1 + 3i − 4 − i| = |−3 + 2i| = (−3)2 + 22 = 13.
s 
2
5 7 7 7
2. On a : AC = |c − a| = 4 − i − 4 − i = − i = − = 6= AB.
2 2 2 2
C n’appartient donc pas au cercle de centre A et passant par B.

Corrigé exercice 113 :


On calcule les longueurs des différents côtés du triangle.
Donc :
√ √ √
AB = |b − a| = 2 − 2i 3 − 2 − i 2
√ √ √ √ √
q q
2 2
= (2 − 2) + (−2 3 − 2) = 20 − 4 2 + 4 6

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√ √ √ √ !
2−2+ 66 √ √ √
AC = |c − a| = −2+ −2 3 i− 2−i 2
2 2

u −√2 − √6 √ √
v !2 !2 q
u
− 2 + 6 √ √ √
=t −2 + − 2 3 = 20 − 4 2 + 4 6
2 2

√ √ √ √ !
2− 6 2+ 6 √ √
BC = |c − a| = −2+ − 2 3 i − 2 + 2i 3
2 2
u √ √ √ √ !2 q
v !2
u 2 − 6 2 + 6 √ √
=t −4 + = 20 − 4 2 + 4 6
2 2

On obtient AB = AC = BC.
ABC est donc un triangle équilatéral.

Corrigé exercice 114 :


s  2
3 3 5
1. AD = |d − a| = −2 + i = (−2)2 + =
2 2 2
s  2
3 2
3 5
BD = |d − b| = 2 − i = 2 + − =
2 2 2
s  2
3 3 5
CD = |d − c| = 2 + i = 22 + =
2 2 2

2. D’après ce qui précède, on a : AD = BD = CD.


D est donc à égale distance des sommets du triangle ABC. Ainsi, D est le centre
du cercle circonscrit au triangle ABC.

Corrigé exercice 115 :



3 3−4 5
b−c − i
1. On obtient : = √2 2 = −3
a−c −3 3 + 4 5
+ i
6 6
2. On déduit de la question précédente que : b − c = −3(a − c).
−−→ −→
D’où : CB = −3CA.
−−→ −→
Les vecteurs CB et CA sont colinéaires.
Les points A, B et C sont alignés.

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63
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Corrigé exercice 116 :


(4z 2 − 20z + 37)(2z − 7 + 2i) = 0 ⇔ 4z 2 − 20z + 37 = 0 ou 2z − 7 + 2i = 0.
7
On résout : 2z − 7 + 2i = 0 ⇔ z = − i.
2
Pour résoudre 4z 2 −20z +37 = 0, on calcule le discriminant : ∆ = 400−4×4×37 = −192.
5 √ 5 √
Les solutions complexes de cette équation sont : z1 = + 3i et z2 = − 3i.
2 2
7 5 √ 5 √
On définit les points A, B et C d’affixe respective a = − i, b = + 3i et c = − 3i.
√ 2 2 2
3 13
On a : P A = |a − 2| = −i =
2 √ 2
1 √ 13
P B = |b − 2| = + 3i =
2 √2
1 √ 13
P C = |c − 2| = − 3i =
2 2
D’où : P A = P B = P C.
Les trois points√A, B et C appartiennent donc bien à un même cercle : le cercle de centre
13
P et de rayon .
2

Corrigé exercice 117 :



1. z 2 − 2 3z + 4 = 0, on calcule le discriminant : ∆ = 12 − 4 × 1 × 4 = −4.
√ √
Les solutions complexes de cette équation sont : z1 = 3 + i et z2 = 3 − i
√ √
2. On définit A et B d’affixe respective a = 3 + i et b = 3 − i.

On a : OA = |a − 0| = 3 + i = 2

OB = |b − 0| = 3 − i = 2
AB = |b − a| = |−2i| = 2
D’où : OA = OB = AB.
Le triangle OAB est donc un triangle équilatéral.

Corrigé exercice 118 :


a−b −2+2i
1. On a = −4−4i
c−a
= − 12 i.
   
a−b 1 π
2. Donc : arg = arg − i + k × 2π = − + k × 2π, k ∈ Z.
c−a 2 2
−→ −→
Les vecteurs BA et AC sont donc orthogonaux.
Ainsi, les droites (BA) et (AC) sont perpendiculaires.

Corrigé exercice 119 :


1. Par lecture graphique, on a : a = 3 + 5i et b = −2 + 5i.

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−−→ −→  
a−b
2. On a : BC; BA = arg + k × 2π, k ∈ Z.
c−b

a−b 5 1 + 3i 1 π
= √ = = e3i
c−b 5 − 5 3i 4 2
−−→ −→ π
D’où BC; BA = + k × 2π, k ∈ Z
3
−→ −→  
c−a
On a AB; AC = arg + k × 2π, k ∈ Z
b−a

c−a −5 3i √ √ π
Or = = 3i = 3e 2 i
b−a −5
−→ −→ π
D’où AB; AC = + k × 2π, k ∈ Z
2
[ = π et BAC
3. D’après ce qui précède, ABC [ = π.
3 2
La somme des angles géométriques d’un triangle est égale à π.
[ = π − ABC
Donc BCA [ − BAC [ = π.
6

Corrigé exercice 120 :


a−b 2 + 4i 2
1. On a : = = .
c−d 3 + 6i 3
2
2. On conclut que a − b = (c − d).
3
−→ 2 −−→
Ainsi, BA = DC.
3
−→ −−→
Les vecteurs BA et DC sont donc colinéaires, ce qui signifie que les droites (AB) et
(CD) sont parallèles.
   
a−b 2
Remarque : On peut aussi utiliser arg = arg = 0 + 2kπ, k ∈ Z.
c−d 3

Corrigé exercice 121 :


En utilisant le cours, on a :
L’ensemble des points M d’affixe z tel que |z − zA | = |z − zB | est la médiatrice du segment
[AB].
L’ensemble des points M d’affixe z tel que |z − zA | = r (r réel strictement positif) est le
cercle de centre A et de rayon r.
Les paires sont donc : 1-d, 2-a, 3-f, 4-b, 5-c et 6-e.

Corrigé exercice 122 :


3 3
1. On a z − 2 + i = 3 ⇔ |z − zA | = 3 avec zA = 2 − i.
4 4
3
L’ensemble (E) est donc le cercle de centre A t-d’affixe 2 − i et de rayon 3.
4

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√ √
2. On a : z + 4 − 3i = |z − i| ⇔ |z − zA | = |z − zB | avec zA = −4 + 3i et zB = i.


L’ensemble (E) est donc la médiatrice du segment [AB], avec A(−4 + 3i) et B(i).

3. Un module est un réel positif. Cette relation est impossible.


L’ensemble (E) est donc l’ensemble vide.

4. On a : |2 − 4i − z| = |−(2 − 4i − z)| = |z − 2 + 4i|


Ainsi, la relation devient : |z + 1 − 3i| = |z − 2 + 4i|.
L’ensemble (E) est donc la médiatrice du segment [AB], avec A(−1+3i) et B(2−4i).

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5. On a : |z + 5 − 2i| = 0 ⇔ |z − zA | = 0 avec zA = −5 + 2i.


L’ensemble (E) est donc le point A d’affixe zA = −5 + 2i.

p √ √
6. On a : |1 − 5i| = 12 + (−5)2 = 26. Ainsi, la relation devient : |z − 3i − 2| = 26.

L’ensemble (E) est donc le cercle de centreA d’affixe zA = 2 + 3i et de rayon 26.

Corrigé exercice 123 :


3 3 3
1. On a : z − 2 + i = z − 2 + i = z − 2 − i
4 4 4
3
Ainsi, la relation devient : z − 2 − i = 3
4
3
L’ensemble (E) est donc le cercle de centreA d’affixe zA = 2 + i et de rayon 3.
4

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2. On a : |iz − 2i| = |i(z − 2)| = |i| × |z − 2| = |z − 2|


Ainsi, la relation devient : |z − 2| = 1
L’ensemble (E) est donc le cercle de centreA d’affixe zA = 2 et de rayon 1.

3. On a : |3iz| = |3i| × |z| = 3 |z|


Et : |3iz + 3 − 9i| = |3i(z − i − 3)| = |3i| × |z − i − 3| = 3 |z − i − 3|
Ainsi, la relation devient : |z| = |z − i − 3|.
L’ensemble (E) est la médiatrice du segment [AB], avec A(0) et B(3 + i).

4. On a : |z − 1 + i| = z − 1 + i = |z − 1 − i|.
Et : |z − 5 + i| = z − 5 + i = |z − 5 − i|.
Ainsi, la relation devient : |z − 1 − i| = |z − 5 − i|.
L’ensemble (E) est la médiatrice du segment [AB], avec A(1 + i) et B(5 + i).

Corrigé exercice 124 :


On considère z et z 0 deux nombres complexes appartenant à U.
Donc : |z| = |z 0 | = 1.
1. On a : |zz 0 | = |z| × |z 0 | = 1 × 1 = 1. Ainsi, zz 0 ∈ U.
z |z| z
2. On a = = 1. Ainsi, ∈ U.
z0 |z 0 | z0
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Corrigé exercice 125 :


Les affixes des points Ak pour k compris entre 0 et 6 sont les racines 7-ième de l’unité.
Ainsi, le polygone A0 A1 A2 A3 A4 A5 A6 est un heptagone régulier (polygone à 7 côtés).

Corrigé exercice 126 :


   
2π 2π 2π
On a : j = cos + sin i = e 3 i.
3 3
 2π 3
Donc : j 3 = e 3 i = e2πi = 1. De plus : (j 2 )3 = (j 3 )2 = 12 = 1.
Donc, j et j 2 sont des racines 3-ièmes de l’unité.
√ !3
1 i 3
Remarque : Il est possible aussi de développer − + pour démontrer que j 3 = 1.
2 2

Corrigé exercice 127 :


1. Les solutions de z 5 = 1 sont les racines 5-ièmes de l’unité.
2kπ
i
Donc les solutions sont les nombres complexes e 5 , k compris entre 0 et 4.
2π 4kπ 6kπ 8π
i i i i
Donc : S = {1; e 5 ;e 5 ;e 5 ;e 5 }.
5
z5

5 5 z z
2. On a z = (1 + i) ⇔ =1⇔ = 1 ⇔ Z 5 = 1 où Z = =
(1 + i)5 1+i 1+i
z
√ πi.
2e 4
3. D’après les questions précédentes, les solutions de z 5 = (1 + i)5 sont les nombres
z z 2kπ
complexes z tels que : = √ π i = e 5 i , avec k compris entre 0 et 4. Donc :
1+i 2e 4
√ π 2kπ
z = 2e 4 i e 5 i

 
2kπ π
= 2exp + i
5 4

 
(8k + 5)π
= 2exp i
20


 
(8k + 5)π
Donc : S = { 2exp i , 0 6 k 6 4}.
20

Corrigé exercice 128 :


On a : z ∈ U ⇔ |z| = 1
⇔ |z|2 1
⇔ zz = 1
1
⇔ z = puisque z 6= 0.
z

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69
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géométrique

Corrigé exercice 129 :


a, b et c appartiennent à U.
Donc : |a| = |b| = |c| = 1, soit aa = bb = cc = 1. On a :

|ab + bc + ca|2 = (ab + bc + ca)(ab + bc + ca)


= (ab + bc + ca)(ab + bc + ca)
= abab + abbc + abca + bcab + bcbc + bcca + caab + cabc + caca
= |ab|2 + |bc|2 + |ca|2 + abbc + aabc + bbca + abcc + caab + ccab
= 12 + 12 + 12 + ac + bc + ac + ba + cb + ab

De plus :

|a + b + c|2 = (a + b + c)(a + b + c) = (a + b + c)(a + b + c)


= aa + bb + cc + ba + ca + ab + cb + ac + bc
= 12 + 12 + 12 + ba + ca + ab + cb + ac + bc

Donc : |ab + bc + ca|2 = |a + b + c|2 . D’où : |ab + bc + ca| = |a + b + c|.

Corrigé exercice 130 :


z appartient à U, donc |z| = 1. On a :

|1 + z|2 + |1 − z|2 = (1 + z)(1 + z) + (1 − z)(1 − z)


= (1 + z)(1 + z) + (1 − z)(1 − z)
= 1 + z + z + zz + 1 − z − z + zz = 2 + 2zz
= 2 + 2 |z|2 = 2 + 2 = 4

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70
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géométrique

10 Exercices de synthèse
Corrigé exercice 131 :
1. Première méthode : Le centre I du cercle de diamètre [AB] a pour affixe : zI =
zA + zB
= 2 + 5i.
2

Le rayon du cercle est donc AI = |zI − zA | = |−3 + 3i| = 3 2.
√ √
On calcule ensuite : M I = |zI − zM | = 4 − 2i = 3 2.
Ainsi AI = M I et M appartient donc au cercle de diamètre [AB].
Deuxième méthode : On calcule :

AB = |zB − zA | = |−6 + 6i| = 6 2
√  p √
M A = |zA − zM | = −7 + 3 + 2 i = 60 + 6 2
√  p √
M B = |zB − zM | = 1 + 3 − 2 i = 12 − 6 2
√ √
Donc : AB 2 = 72 et M A2 + M B 2 = 60 + 6 2 + 12 − 6 2 = 72.
Ainsi AB 2 = M A2 + M B 2 . D’après le théorème de Pythagore, le triangle M AB est
rectangle en M . Le cercle circonscrit au triangle M AB est donc le cercle de diamètre
[AB] et M appartient au cercle de diamètre [AB].
2. On considère un point M appartenant au cercle C tel que zM = iy, y réel.

On a : M I = 3 2. Donc :
M I 2 = 18 ⇔ |2 + (5 − y)i|2 = 18
⇔ 22 + (5 − y)2 = 18
⇔ y 2 − 10y + 11 = 0

On résout cette équation : ∆ = b2 − 4ac = 56.



−b − ∆ √ √
Il existe donc deux solutions réelles : y1 = = 5 − 14 et y2 = 5 + 14.
2a
Il existe donc deux points appartenant
√ au cercle C dont les affixes sont des imagi-

naires purs, les points d’affixe (5 − 14)i et (5 + 14)i.

Corrigé exercice 132 :


1. Proposition 1 : VRAIE
p q √
On a : |z| = x + y = 12 + (− 3)2 = 2.
2 2


x 1 y 3
De plus : cos (α) = = et sin (α) = =− .
|z| 2 |z| 2
π π
Par lecture d’un cercle trigonométrique, on obtient : α = − . Donc z = 2e− 3 i .
3
n est un multiple de 3. Donc : n = 3k, k ∈ N. D’où :
k
z n = z 3k = 8e−πi
= (−8)k = ((−2)3 )k = (−2)n

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71
Livre du professeur - Mathématiques Tle Expertes - Chapitre 2 : Nombres complexes, point de vue
géométrique

z 3 est donc un réel.

2. Proposition 2 : VRAIE

zB − zO b 1+i 2 iπ
Première méthode : On a : = = = e 4.
zA − zO a 2 2
−→ −−→  
zB − zO π
Donc : OA; OB = arg + k × 2π = + k × 2π, k ∈ Z.
zA − zO 4
1−i
zA − zB a−b a
De plus : = = 2 π
= i = ei 2 .
zO − zB −b 1 + i
−a
2
−−→ −→  
zA − zB π
Donc : BO; BA = arg + k × 2π = + k × 2π, k ∈ Z.
zO − zB 2
[ = π , ABO
On conclut que : AOB [ = π . Donc : OAB [ = π.
4 2 4
OAB est donc un triangle rectangle isocèle en B.

Deuxième méthode : OA = |a| = 5.
√ √
1+i 1+i √ 2 10
OB = |b| = a = |a| × = 5× =
2 2 2 2
√ √
−1 + i −1 + i √ 2 10
AB = |b − a| = a = |a| × = 5× =
2 2 2 2
Donc : OB = AB.
√ !2 √ !2
10 10
De plus : OB 2 + AB 2 = + = 5 = OA2
2 2
Ainsi : OA2 = OB 2 + AB 2 .
D’après le théorème de Pythagore, le triangle OAB est rectangle isocèle en B.

3. Proposition 3 : FAUSSE
−−→ −−→
O, M et M 0 sont alignés si et seulement si les vecteurs OM et OM 0 sont colinéaires.
10 10 10
On a : z 0 = − = − z = − 2 z.
z zz |z|
10
Ainsi, z 0 = kz avec k = − 2 ∈ R.
|z|
−−→ −−→0
Donc, les vecteurs OM et OM sont toujours colinéaires.

Corrigé exercice 133 :


√ π √ h π   π i
1. On a : 1 + i = 2e 4 = 2 cos + i sin .
4 4
√ π √ h  π  π i
De plus : 1 − i = 2e− 4 = 2 cos − + i sin − .
4 4

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72
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géométrique

2. a. On a :
√ π
n √ n
− π4
Sn = 2e 4+ 2e
√ n  nπ nπ 
= 2 e 4 + e− 4
√ n e nπ
4 + e
− nπ
4
√ n  nπ 
=2 2 =2 2 cos ∈R
2 4
Nous avons plusieurs
 nπcas
 à étudier : √ n  nπ 
Premier cas : cos > 0. Alors Sn = 2 2 cos [cos 0 + i sin 0]
 nπ  4 4
Or cos > 0 lorsque n = 8p + k avec k compris entre -2 et 2.
4  nπ  √ n  nπ 
Deuxième cas : cos < 0. Alors Sn = 2 2 cos [cos π + i sin π]
 nπ  4 4
Or : cos < 0 lorsque n = 8p + k avec k compris entre 2 et 6
4  nπ 
Troisième cas : cos = 0. Alors : Sn = 0 n’admet pas de forme trigono-
4
métrique. nπ 
Or : cos = 0 lorsque n = 8p + k avec k égal à -2 ou 2.
4
b. Affirmation A : VRAIE
√ n  nπ 
D’après la question précédente, on sait que Sn = 2 2 cos ∈R
4
Affirmation B : VRAIE
√ n  nπ 
D’après la question précédente, on sait que Sn = 2 2 cos . Donc :
4
√ n  nπ 
Sn = 0 ⇔ 2 2 cos =0
 nπ  4
⇔ cos =0
4
nπ π
⇔ = + kπ, k ∈ Z
4 2
⇔ n = 2 + 4k, k ∈ Z

Il existe donc une infinité d’entiers naturels n tels que Sn = 0.

Corrigé exercice 134 :


√ !n
1+i 3
(un ) est la suite définie sur N par un = .
1−i
√ π √ π
On a : 1 + √ i 3 = 2e 3 πet 1 − i = 2e− 4   
√ 7π √
 
1+i 3 2e 3 7π 7π
Donc = √ − π = 2e 12 = 2 cos + i sin . D’où :
1−i 2e 4 12 12
 n

   
7π 7π
un = 2 cos + i sin
12 12
√ n   7nπ  
7nπ

= 2 × cos + i sin
12 12
d’après la formule de Moivre.

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géométrique

Corrigé exercice 135 :


1. r représente la distance entre le point M et l’origine O du repère.
 −−→
α est une mesure en radian de l’angle orienté → −
u ; OM .

2. a. On a : x = r cos (α) et y = r sin (α).


  √ √
31π π  2 3 2
b. On a x = 3 cos − = 3 cos =3× =
4 4 2 2
  √ √
31π  π  2 3 2
et y = 3 sin − = 3 sin =3× =
4 4 2 2
√ √ !
3 2 3 2
M a donc pour coordonnées cartésiennes ; .
2 2
√ √
3 2 3 2
L’affixe de M est donc z = +i .
2 2
7iπ     
7π 7π
c. On a : z = 5e 3 = 5 cos + i sin
3 3
h π   π i
= 5 cos + i sin
3 3  π
Les coordonnées polaires de M sont donc 5, .
3
3. a. A a pour coordonnées polaires (60, 0).
 π
B a pour coordonnées polaires 40, .
2
 π
C a pour coordonnées polaires 20, .
6 
 π
D a pour coordonnées polaires 60, − .
3 
 π
E a pour coordonnées polaires 100, − .
4
b. Voici la figure ci-dessous.
√ !     
3 1 5π 5i
c. On a : zG = 80 − + i = 80 cos + i sin .
2 2 6 6
 

G a pour coordonnées polaires 80, .
6
d. La zone de recherche est la zone rouge :

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74
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géométrique

Corrigé exercice 136 :


1.

z = 3iz − 1 ⇔ z(1 − 3i) = −1


1 1 3
⇔z=− =− − i
1 − 3i 10 10

2. a. Pour tout entier naturel n, on a :


1 3
un+1 = zn+1 + + i
10 10
9 3
= 3izn − + i
 10 10 
3 1
= 3i zn + i + = 3iun
10 10
 
1 3
b. Soit n ∈ N. On note Pn la proposition un = + i × 3n × in . On souhaite
10 10
démontrer que Pn est vraie pour tout n ∈ N.
Pour n = 0 (initialisation) :
   
1 3 0 0 1 3 1 3
+ i ×3 ×i = + i ×1×1= + i = u0
10 10 10 10 10 10
On en déduit que P0 est vraie.
On considère un entier naturel k quelconque
 tel que Pk est vraie (hypothèse de

1 3
récurrence), autrement dit tel que + i ×3k ×ik . On souhaite démontrer
10 10
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75
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géométrique

 
1 3
que Pk+1 est vraie, autrement dit que + i × 3k+1 × ik+1 (hérédité).
10 10
uk+1 = 3i × uk
 
1 3
= 3i × + i × 3k × ik (par hypothese de recurrence)
10 10
 
1 3
= + i × 3k+1 × ik+1
10 10
Ainsi, P0 est vraie et, lorsque Pk est vraie pour un entier k quelconque, alors
Pk+1 est vraie aussi. Par le principe
 de récurrence,
 on en déduit que, pour tout
1 3
n ∈ N, Pn est vraie donc un = + i × 3n × in .
10 10

3n 10
3. a. La distance AMn est égale à |zn − zA | = |un | = .
10
On a lim 3n = +∞ puisque 3 > 1. Ainsi lim AMn = +∞ et la distance AMn
diverge vers +∞.
b. Pour tout entier naturel n, on a :
zn+2 − zA = un+2 = 3iun+1 = 3i × 3iun = −9un = −9(zn − zA ).
−−−−→ −−−→
Donc : AMn+2 = −9AMn et les points A, Mn et Mn+2 sont alignés.
c. Pour tout entier naturel n, on a zn+1 − zA = un+1 = 3iun = 3i(zn − zA ).
 
zn+1 − zA zn+1 − zA π
Donc = 3i et arg = + k × 2π; k ∈ Z.
z −z zn − zA 2
n−−−→A−−−−→ π
D’où : AMn ; AMn+1 = + k × 2π; k ∈ Z. Les droites (AMn ) et (AMn+1 )
2
sont donc perpendiculaires.

Corrigé exercice 137 :


1. On sait que :
−−→ −→ π AE
AD; AE = + k × 2π, k ∈ Z et AE = AD, soit = 1.
3  AD

zE − zA |zE − zA | zE − zA π
Donc : = = 1 et arg = + k × 2π, k ∈ Z. D’où
zD − zA |zD − zA | zD − zA 3
zE − zA π π
= ei 3 ⇔ zE − zA = (zD − zA )ei 3
zD − zA
√ !
i π3 1 3
⇔ zE = zA + (zD − zA )e = + (1 + i)
2 2
√ !
1 3
Le point E a bien pour affixe + (1 + i).
2 2

2zD − i 2×1−i 2−i (2 − i)(−i + 1) 1 3


2. On a zD0 = = = = = − i
izD + 1 i×1+1 i+1 2 2 2
1 3
L’affixe du point D0 associé au point D par l’application f est zD0 = − i.
2 2
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3. a. Pour tout nombre complexe z différent de i, on a :


2z − i
z0 = ⇔ z 0 (iz + 1) = 2z − i ⇔ zz 0 i + z 0 − 2z + i = 0
iz + 1
On multiplie l’expression par −i et on obtient :
zz 0 − z 0 i + 2zi + 1 = 0
Or : (z 0 + 2i) (z − i) = zz 0 − iz 0 + 2iz + 2.

0 0 0 0 1 1 2
Donc :zz − iz + 2iz = (z + 2i) (z − i) − 2 BE = =√ =
AE 2 2
0 0 0
Ainsi : zz − z i + 2zi + 1 = 0 devient (z + 2i) (z − i) − 2 + 1 = 0
Donc : (z 0 + 2i) (z − i) = 1.
b. Pour tout point M d’affixe z(z 6= i), on a :
|(z 0 + 2i) (z − i)| = 1, soit |z 0 + 2i| × |z − i| = 1 d’où BM 0 × AM = 1
De plus : arg [(z 0 + 2i) (z − i)] = 0 + k × 2π, k ∈ Z
soit arg (z 0 + 2i) + arg (z − i) = 0 + k × 2π, k ∈ Z
soit arg (z 0 + 2i) = − arg (z − i) + k × 2π, k ∈ Z
 −−→  −−→
u ; BM 0 = − →

− −u ; AM + k × 2π, k ∈ Z

4. a. On a : AD = |zD − zA | = |1 − i| = 2

ADE est un triangle équilatéral donc : AD = AE = 2.

Les points D et E appartiennent au cercle C de centre A et de rayon 2.

0 0 1 1 2
b. On sait que BE × AE = 1, soit BE = =√ = .
AE 2 2

0 0 1 1 2
De même, BD × AD = 1, soit BD = =√ = .
AD 2 2
D’où BE0 = BD0 . 
−−→  −−→
De plus, → u ; BD0 = − →
− −u ; AD + k × 2π, k ∈ Z et
 −−→  −→


u ; BE 0 = − → −
u ; AE + k × 2π, k ∈ Z
 −−→  −−→  −→  −−→
Donc → u ; BD0 − →
− u ; BE 0 = →
− −
u ; AE − → −
u ; AD + k × 2π, k ∈ Z
 −−→ −−→   −→ −−→ 
D’où → −u ; BD0 + BE 0 ; → −
u = → −u ; AE + AD; → −
u + k × 2π, k ∈ Z
−−→ −−→ −−→ −→
Ainsi, BE 0 ; BD0 = AD; AE + k × 2π, k ∈ Z
−−→ −−→ π
Donc BE 0 ; BD0 = + k × 2π, k ∈ Z
3

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77
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géométrique

π
5. Le triangle BD0 E 0 est un triangle équilatéral, puisque BD0 = BE 0 et E\
0 BD 0 =
3
rad.

Corrigé exercice 138 :


zA + zC zB + zD
On a : zA + zC = zB + zD , soit = .
2 2
Les diagonales [AC] et [BD] ont donc le même milieu.
ABCD est un parallélogramme.
−−→ −→
Remarque : On a aussi zC − zD = zB − zA , soit DC = AB. ABCD est donc un parallé-
logramme.
On a : zA + izB = zC + izD
zA − zC = i(zD − zB )
D’où : |zA − zC | = |i(zD − zB )| = |i| |zD − zB | = |zD − zB |.
On conclut donc que : AC = BD.
ABCD est un parallélogramme dont les diagonales ont la même longueur. ABCD est
donc un rectangle.
 
zA − zC π
De plus : arg = arg (i) + k × 2π = + k × 2π, k ∈ Z.
zD − zB 2
Les diagonales (AC) et (BD) sont donc perpendiculaires. ABCD est donc un carré.

Corrigé exercice 139 :


1 − zC 3−i (3 − i)(−3 + i) 4 3
1. a. On a zC 0 = = = = − + i.
zC − 1 −3 − i 10 5 5
r
4 3 25
b. On a OC 0 = |zC 0 | = − + i = = 1.
5 5 25
Le point C 0 appartient au cercle C de centre O et de rayon 1.

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géométrique

4 3
c. On calcule : zC − zA = −2 + i − 1 = −3 + i et zC 0 − zA = − + i − 1 =
5 5
9 3 3 3
− + i = (−3 + i) = (zC − zA ).
5 5 5 5
−−→ 3 −→
On vient de démontrer que : AC 0 = AC.
5
Les vecteurs sont colinéaires. Les points A, C et C 0 sont bien alignés.
1−z
2. On résout donc : zA = avec z 6= 1, soit z 6= 1.
z−1
1−z
1= ⇔z−1=1−z
z−1
On définit : z = x + iy, avec x et y réels.
On obtient donc : x − iy − 1 = 1 − x − iy ⇔ 2x = 2 ⇔ x = 1.
L’ensemble ∆ des points du plan qui ont le point A pour image par la transformation
f est la droite d’équation x = 1, privée du point A, puisque z 6= 1.
3. Pour tout point M distinct de A, on a :
1−z
OM 0 = |z 0 | =
z−1
|1 − z|
=
|z − 1|
|1 − x − iy|
=
|x − iy − 1|
p
(1 − x)2 + y 2
=p
(x − 1)2 + (−y)2
p
(1 − x)2 + y 2
=p =1
(1 − x)2 + y 2

Le point M 0 appartient au cercle C.


4. Pour tout nombre complexe z 6= 1, on obtient :
1−z
0
z −1 −1
= z−1
z−1 z−1
2−z−z
=
(z − 1)(z − 1)
2 − (z + z)
=
zz − (z + z) + 1
2 − 2Re(z)
= 2 ∈R
|z| − 2Re(z) + 1

z0 − 1
Il existe donc un réel k tel que : = k, soit z 0 − 1 = k(z − 1).
z−1
−−→ −−→
Donc : AM 0 = k AM . Les vecteurs sont colinéaires et les points A, M et M 0 sont
alignés.

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79
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géométrique

5. Voici la construction :

D0 est donc l’intersection entre la droite (AD) et le cercle C.

Corrigé exercice 140 :


1. Affirmation 1 : FAUSSE
On a :
2i
z − i = i(z + 1) ⇔ z − i = iz + i ⇔ (1 − i)z = 2i ⇔ z = =i−1
1−i
√ √ !
√ 2 2 √ 3π
Or i − 1 = 2 − + i = 2ei 4
2 2

2. Affirmation 2 : FAUSSE
i π πh
Pour tout réel x ∈ − ; , on a :
2 2
1 + e2ix = 1 + cos (2x) + i sin (2x)
= 1 + 2 cos2 (x) − 1 + 2i cos (x) sin (x)
= 2 cos (x) [cos (x) + i sin (x)]
= 2 cos (x) × eix

3. Affirmation 3 : VRAIE
Un point M d’affixe z tel que |z − i| = |z + 1| appartient à la médiatrice du segment
[AB] avec A(i) et B(−1).
Cette droite a pour d’équation y = −x.
4. Affirmation 4 : FAUSSE
Supposons par l’absurde qu’il existe une solution z réelle.
Donc z 5 + z + 1 est un nombre réel.
Il est donc impossible que z 5 + z − i + 1 soit réel.

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80
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Corrigé exercice 141 :


p+q
 p−q q−p
 p+q p−q

1. On a : eip + eiq = ei 2 ei 2 + ei 2 = 2ei 2 cos 2
.

2. a. Donc :
cos (p) + cos (q) + i [sin (p) + sin (q)]
      
p+q p+q p−q
= 2 cos + i sin cos
2 2 2
       
p+q p−q p+q p−q
= 2 cos cos + 2i sin cos
2 2 2 2
Par identification des parties réelles et imaginaires, on obtient :
   
p+q p−q
cos (p) + cos (q) = 2 cos cos et
2 2
   
p+q p−q
sin (p) + sin (q) = 2 sin cos
2 2
b. D’après ce qui précède, résoudre sin (2x) − sin (6x) = 0 revient à résoudre :
   
2x − 6x 2x + 6x
sin (2x) + sin (−6x) = 0 ⇔ 2 sin cos =0
2 2
⇔ sin (−2x) cos (4x) = 0
⇔ sin (−2x) = 0 ou cos (4x) = 0
kπ π kπ
⇔x=− ou x = + avec k ∈ Z
2 8 4

3. a. Soit x un réel distinct de kπ, k ∈ Z.


n+1
n n
p 1 − (eix )
eipx = (eix ) =
P P
Pour tout entier naturel n, on a : (somme
p=0 p=0 1 − eix
des termes d’une suite géométrique).
b. On a :
n n
!
X X
cos (px) = Re eipx
p=0 p=0
n+1
!
1 − (eix )
= Re
1 − eix

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81
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géométrique

Or :
n+1
1 − (eix ) 1 − ei(n+1)x
=
1 − eix 1 − eix
(n + 1)x (n + 1)x (n + 1)x
  
i −i i
e 2  e 2 −e 2 

= x!" x x#
i −i i
e2 e 2 −e 2

(n + 1)x
 
 
i (n + 1)x
e 2  2i sin
2
= x!
i x
e 2 2i sin
2
nx  
i (n + 1)x
e 2 sin
2
= x
sin
2
 nx   
(n + 1)x
n
cos sin
P 2 2
Donc : cos (px) = x
p=0 sin
2
c. On a :
n n
!
X X
sin (px) = Im eipx
p=0 p=0
n+1
!
1 − (eix )
= Im
1 − eix

nx  
i (n + 1)x
n+1 e 2 sin
1 − (eix ) 2
Or : ix
= x
1−e sin
2  
 nx  (n + 1)x
n
sin sin
P 2 2
Donc : sin (px) = x
p=0 sin
2

Corrigé exercice 142 :


1. Pour tout entier naturel n, on a :

un+1 = zn+1 − i
1 1 1 1
= zn − i = (zn − i) = un
3 3 3 3
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82
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géométrique

 n
1
2. Soit n ∈ N. On note Pn la proposition un = × (1 − i). On souhaite démontrer
3
que Pn est vraie pour tout n ∈ N.
Pour n = 0 (initialisation) :
 0
1
× (1 − i) = 1 × (1 − i) = 1 − i = z0 − i = u0 .
3
On en déduit que P0 est vraie.
On considère un entier naturel k quelconque tel que Pk est vraie (hypothèse de
 k
1
récurrence), autrement dit tel que uk = × (1 − i). On souhaite démontrer que
3
 k+1
1
Pk+1 est vraie, autrement dit que uk+1 = × (1 − i) (hérédité).
3
1
uk+1 = × uk
3
 k
1 1
= × × (1 − i) (par hypothese de recurrence)
3 3
 k+1
1
= × (1 − i)
3

Ainsi, P0 est vraie et, lorsque Pk est vraie pour un entier k quelconque, alors Pk+1
 n de récurrence, on en déduit que, pour tout n ∈ N,
est vraie aussi. Par le principe
1
Pn est vraie donc un = × (1 − i)
3
3. a. Pour tout entier naturel n, on a :
 n  n
1 1
|un | = (1 − i) = × |1 − i|
3 3
 n
1 √
= × 2
3
 n
√ 1
= 2×
3
 n
1 1
b. On sait que : −1 < < 1. Donc : lim = 0.
3 3
 n
√ 1
Par opérations sur les limites : lim 2 × =0
3
D’où : limn→+∞ |zn − i| = limn→+∞ |un | = 0.
c. Plus le n est grand, plus les points An se rapprochent du point C.

4. a. Soit n un entier
 naturel.
n  n
1 √ 1 π √ π
On a : un = (1 − i) = 2 × e− 4 i puisque 1 − i = 2e− 4 i .
3 3
π
Donc : arg(un ) = − + k × 2π, k ∈ Z.
4
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83
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géométrique

b. Pour tout entier naturel n, les points Bn ont une affixe dont l’argument est
identique, à 2π près. Les point Bn appartiennent donc tous à la demi-droite
d’équation y = −x, avec x réel positif. Les points Bn sont donc tous alignés.
c. Pour tout entier naturel n, on sait que
 n
1
zn = un + i = (1 − i) + i
3
 n   n 
1 1
= + 1− i
3 3
 n
1
Donc : yn = 1 − = 1 − xn .
3
Les coordonnées des points An vérifient l’équation y = −x + 1, ce qui signifie
que les points An appartient à la droite d’équation réduite y = −x + 1.

Corrigé exercice 143 :


1. a. On résout : z 2 + z − 1 = 0.
On calcule le discriminant : ∆ = 5 √
> 0. √
−1 − 5 −1 + 5
Il existe deux solutions z1 = et z2 = .
2 2  
2ikπ
b. Les racines 5-ième de l’unité sont les nombres complexes zk = exp ,
5
avec k compris entre 0 et 4.
2iπ 4iπ 6iπ 8iπ
Donc : z0 = e0×i = 1, z1 = e 5 , z2 = e 5 , z3 = e 5 , z4 = e 5
Les points d’affixes les racines 5-ième de l’unité forment un pentagone régulier,
d’après le cours.
2iπ
2. On note ω = e 5 = z1 .

2 3 1 − ω5
4 1−1
a. 1 + ω + ω + ω + ω = = = 0 car ω est une racine 5-ième de
1−ω 1−ω
l’unité.
        3
4iπ 4iπ 6iπ 2iπ
2
b. On a : ω = exp = exp − = exp = exp = ω3
5 5 5 5
De plus :
        4
2iπ 2iπ 8iπ 2iπ
ω = exp = exp − = exp = exp = ω4
5 5 5 5
3. a. On déduit de la question précédente :
(ω + ω)2 + ω + ω − 1 = ω 2 + ω 2 + 2ωω + ω + ω − 1
= ω 2 + ω 3 + 2ωω 4 + ω + ω 4 − 1
= ω + ω 2 + ω 3 + 2ω 5 + ω 4 − 1
= ω + ω2 + ω3 + 2 × 1 + ω4 − 1
= ω + ω2 + ω3 + ω4 + 1
=0

ω + ω est donc solution de (E).

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84
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géométrique

 

b. On sait que ω + ω = 2Re(ω) = 2 cos > 0.
5
ω +ω est donc une solution
√ de (E) positive, d’où d’après : ω +ω =
√ la question 1 
    
2π −1 + 5 2π −1 + 5 2 2π
2 cos = . Donc cos = . Or : cos +
5 2 5 4 q √5

 

 
2π 5+5
 
2π 2( 5 + 5)
2 2
sin = 1, d’où sin = et sin = ,
5   5 8 5 4

puisque sin >0
5
4. a. On nomme B le point d’intersection de C et de la demi-droite [OU ).
B a donc une affixe réelle positive, notée x.
1 1
On sait que AB = AV , soit x + = i+ .
2 2
En mettant l’égalité précédente au carré, on obtient :
 2 √ √
1 5 1 5 1 5
x+ = ⇔x+ = ou x + = −
2 4 2 2 2 2
√ √
−1 + 5 1 −1 − 5
⇔x= ou x + =
2 2 2

−1 + 5
x est positif donc x = .
2 √
−1 + 5
b. On place C le milieu de [OB]. C a donc pour affixe .
√ 4  
−1 + 5 2π
On trace ensuite la droite d d’équation x = = cos , qui permet
4 5
d’obtenir les points d’intersection avec le cercle trigonométrique d’affixe ω et
ω4.
On reporte sur le cercle l’écart entre U et le point d’affixe ω pour obtenir les
deux autres sommets manquants. On obtient ainsi la construction, à la règle
non graduée et au compas, d’un pentagone régulier.

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85
Livre du professeur - Mathématiques Tle Expertes - Chapitre 2 : Nombres complexes, point de vue
géométrique

Corrigé exercice 144 :


1. La TFD de la séquence de nombres (0, 1, 1) est :
2
X
Zp = zk ω −kp = 0 × ω 0 + 1 × ω −p + 1 × ω −2p
k=0
 2iπ −p  2iπ −2p
= e3 + e3
 2iπ
−0  2iπ −0 2iπ 4iπ
On a ainsi : Z0 = e 3 + e3 = 2,Z1 = e− 3 + e− 3 = −1 et Z2 =
4iπ 8iπ
e− 3 + e− 3 = −1
2. La TFD inverse de la séquence de nombres (3, −5, i) est :
2  2iπ p  2iπ 2p
Zk ω kp = 3 − 5ω p + iω 2p = 3 − 5 e 3
P
zp = + ie 3
k=0

2iπ 0 2iπ 0
  

Donc : z0 = 3 − 5 e 3  + i e 3  = −2 + i,

√ √
2iπ 4iπ 3 + 11 −5 3 − 1
z1 = 3 − 5e 3 + ie 3 = + i et
2 2
√ √
4iπ 8iπ − 3 + 11 5 3 − 1
z2 = 3 − 5e 3 + ie 3 = + i
2 2

Corrigé exercice 145 :


Partie A : Démonstration de l’inégalité triangulaire
1. Pour tout nombre complexe z, on a : z+z = Re(z)+iIm(z)+Re(z)−iIm(z) = 2Re(z).
q
De plus : z + z = 2Re(z) 6 2 (Re(z))2 + (Im(z))2 = 2 |z|, puisque (Im(z))2 > 0.
D’où Re(z) ≤ |z|.
2. On a :
2
|z + z 0 | = (z + z 0 )(z + z 0 )
= (z + z 0 )(z + z 0 )
= zz + zz 0 + z 0 z + z 0 z 0
2
= |z|2 + zz 0 + z 0 z + |z 0 |
2
= |z|2 + zz 0 + zz 0 + |z 0 |
2
= |z|2 + 2Re(zz 0 ) + |z 0 |

3. On a :
2 2
|z + z 0 | 6 |z|2 + 2 zz 0 + |z 0 | d’apres la question 1
2
6 |z|2 + 2 |z| z 0 + |z 0 |
2
6 |z|2 + 2 |z| |z 0 | + |z 0 |
2
6 (|z| + |z 0 |)

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86
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géométrique

Donc : |z + z 0 | 6 |z| + |z 0 |, puisque les valeurs sont positives.


Partie B : Cas d’égalité
1. Si z = 0, alors |z + z 0 | = |z 0 | = |z| + |z 0 |. Idem si z 0 = 0.
2. L’égalité est vraie si, et seulement si, Re(Z) = |Z| c’est-à-dire si, et seulement si
Z ∈ R+
3. a. Voir la question 2 de la partie A
b. (|z| + |z 0 |)2 = |z|2 + |z 0 |2 + 2|z||z 0 |. On a alors :
2 2
|z + z 0 | = |z| + |z 0 | ⇔ |z + z 0 | = (|z| + |z 0 |)
2 2
⇔ |z|2 + 2Re(zz 0 ) + |z 0 | = |z|2 + 2 |z| |z 0 | + |z 0 |
⇔ Re(zz 0 ) = |z| |z 0 |
⇔ zz 0 ∈ R+

Or zz 0 ∈ R+ si, et seulement si, il existe λ ∈ R+ tel que zz 0 = λ.


1 z0
C’est-à-dire si, et seulement si, il existe λ ∈ R+ tel que z = λ × 0 = λ × 0 0 =
z zz
λ 0
z.
|z 0 |
z0
c. Le cas d’égalité revient à écrire qu’il existe λ ∈ R+ tel que z = λ × .
|z 0 |2
−−→
Les points O, M et M 0 doivent donc être alignés tels que les vecteurs OM et
−−→0
OM soient colinéaires et de même sens.
Partie C : Applications
1. Soit n ∈ N, n non nul. On note Pn la proposition |z1 + z2 + · · · + zn | 6 |z1 | + |z2 | +
· · · + |zn |. On souhaite démontrer que Pn est vraie pour tout n ∈ N, n non nul.
Pour n = 1 (initialisation) :
|z1 | 6 |z1 | donc P1 est vraie.
On considère un entier naturel k non nul quelconque tel que Pk est vraie (hypothèse
de récurrence), autrement dit tel que |z1 + z2 + · · · + zk | 6 |z1 | + |z2 | + · · · + |zk |. On
souhaite démontrer que Pk+1 est vraie, autrement dit que |z1 + z2 + · · · + zk+1 | 6
|z1 | + |z2 | + · · · + |zk+1 | (hérédité).
|z1 + z2 + · · · + zk+1 | = |z1 + z2 + · · · + zk + zk+1 |
6 |z1 + z2 + · · · + zk | + |zk+1 | (inegalite triangulaire)
6 |z1 | + |z2 | + · · · + |zk | + |zk+1 | (hypothèse de recurrence)

Ainsi, P1 est vraie et, lorsque Pk est vraie pour un entier k non nul quelconque,
alors Pk+1 est vraie aussi. Par le principe de récurrence, on en déduit que, pour tout
n ∈ N, n non nul, Pn est vraie donc |z1 + z2 + · · · + zn | 6 |z1 | + |z2 | + · · · + |zn |.
2. Pour tous nombres complexes a et b, on a :
1 =| 1 |=| (1 + a) + (−a − b) + b |6| 1 + a | + | −a − b | + | b |
D’où : 1 6| 1 + a | + | a + b | + | b |.

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87
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géométrique

Corrigé exercice 146 :


1. Pour n = 1, l’équation devient z 1 = a, soit z = a. L’équation admet une solution a.

2. a. On a : (1 + 2i)2 = 1 − 4 + 4i = −3 + 4i.
b.

z 2 = −3 + 4i ⇔ z 2 = (1 + 2i)2
⇔ z = 1 + 2i ou z = −1 − 2i

Les solutions de l’équation sont : 1 + 2i et −1 − 2i.


√ √ π
3. a. Une forme exponentielle de 2 + 2i est : 2e 4 i .
√ √ !
√ √ 3 π 3 3π 2 2 √ √
b. On a 2 + 2i = 2e 4 i = 8e 4 i = 8 − + i = −4 2 + 4 2i
2 2
√ √ √ √
D’où 2 + 2i est solution de z 3 = −4 2 + 4 2i.
√ √ 3π
c. Une forme exponentielle de −4 2 + 4 2i est 8e 4 i (voir question précédente).
√ √ 3π
d. Résoudre z 3 = −4 2 + 4 2i revient à résoudre z 3 = 8e 4 i .
π 3 z3  z 3
z 3 = 2e 4 i ⇔ 3 = 1 ⇔ π =1
π
2e 4 i

2e 4 i
√ √ z
Résoudre z 3 = −4 2 + 4 2i revient donc à résoudre Z 3 = 1 avec Z = π i .
2e 4
2π 4π
3 i i
e. Les solutions de Z = 1 sont 1, e 3 et e 3 .
Donc trois cas :
z π
i
√ √
π = 1 ⇔ z = 2e 4 = 2 + i 2
2e 4 i √ √ √ √
z 2π π π 11π − 6 − 2 6 − 2
ou π
i
= e 3 i ⇔ z = 2e 4 i e2 3 i = 2e 12 i = + i (d’après
2e 4 2 2
l’exercice 98).
√ √ √ √
z π π 4π 19π 6 − 2 − 6 − 2
ou π i = e4 3 i ⇔ z = 2e 4 i e 3 i = 2e 12 i = + i
2e 4 2 2
π
4. Une forme exponentielle de i est i = e 2 i .
z
Résoudre z 2 = i revient à résoudre Z 2 = 1 avec Z = π .
e4i
Les solutions de Z 2 = 1 sont -1 et 1.
√ √
z π
i 2 2
Donc π i = −1 ⇔ z = −e 4 = − −i
e4 2 2
√ √
z π 2 2
ou π i = 1 ⇔ z = e 4 i = +i .
e 4 2 2
√ √ √ √
2 2 2 2
Les racines 2-ièmes de i sont donc − −i ou +i .
2 2 2 2

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