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MATHEMATIQUES

Années 2002-2012

Sujets corrigés et commentés par :

Mouhamadou KA

Professeur au Lycée de OUAKAM

serigneka@gmail.com

Dakar, Mars 2012


On trouvera dans ces annales :

― les énoncés de la plupart des sujets de mathématiques proposés


au Bac S2 pour la période allant de 2002 à 2012.

― à la suite, les corrigés de tous ces sujets (vingt-cinq en tout).

Nous faisons trois recommandations fondamentales à l’élève


utilisant ce manuel :

1°) Il est inutile de chercher un exercice sur un thème tant qu’on


n’a pas bien maîtrisé le cours portant sur ce thème ;

2°) Il est indispensable de commencer par chercher à résoudre les


exercices et les problèmes par soi-même, de préférence en
rédigeant soigneusement la solution comme si on devait la
présenter à un professeur. Il ne faut surtout pas consulter trop
vite les corrigés.

3°) Une lecture passive des corrigés sans effort préalable de la


part de l’élève ne lui serait d’aucune utilité.

Les énoncés ont été reproduits fidèlement, en corrigeant toutefois


certaines coquilles évidentes dans les textes.

Lors de la rédaction des corrigés, nous avons essayé d’être le plus


détaillé possible, de manière que même un élève peu doué puisse
suivre. Nous n’avons pas cependant pas voulu épargner tout effort
de réflexion au lecteur. Nous avons ajouté parfois des remarques
sur la difficulté des sujets ou sur les écueils qu’il faut éviter.

Les figures ont toutes été réalisées grâce à des logiciels


informatiques et, pour des raisons techniques, il n’a pas été
toujours possible de respecter les unités imposées par les sujets.

L’Auteur

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ENONCES
BAC S2 2011 Remplacement …………………………………………….6
BAC S2 2011 2e groupe ……………………………………………………8
BAC S2 2011 1er groupe …………………………………………….. … .9
BAC S2 2010 Remplacement …………………………………………….11
BAC S2 2010 2e groupe ……………………………………………………13
BAC S2 2010 1er groupe …………………………………………….. … .15
BAC S2 2009 Remplacement …………………………………………….17
BAC S2 2009 1er groupe ……………………………………………….....19
BAC S2 2008 Remplacement …………………………………………….21
BAC S2 2008 2e groupe ……………………………………………….......23
BAC S2 2008 1er groupe (2ème sujet)……………………………………24
BAC S2 2008 1er groupe (1er sujet)………………………………………26
BAC S2 2007 2e groupe ……………………………………………….....28
BAC S2 2007 1er groupe ……………………………………………….....30
BAC S2 2006 2e groupe ……………………………………………….....32
BAC S2 2006 1er groupe ………………………………………………....34
BAC S2 2005 2e groupe ……………………………………………….....36
BAC S2 2005 1er groupe ………………………………………………....37
BAC S2 2004 Remplacement ……………………………………………39
BAC S2 2004 2ème groupe ………………………………………………..41
BAC S2 2004 1er groupe …………………………………………………43
BAC S2 2003 1er groupe …………………………………………………45
BAC S2 2002 2ème groupe ……………………………………………….48
BAC S2 2002 1er groupe ………………………………………………...50
BAC S2 2001 2ème groupe ……………………………………………….52
BAC S2 2001 1er groupe………………………………………………....53
BAC S2 2000 Remplacement……………………………………………55
BAC S2 2000 1er groupe………………………………………………...57

SOLUTIONS
BAC S2 2011 Remplacement …………………………………………….60
BAC S2 2011 2e groupe ……………………………………………………67
BAC S2 2011 1er groupe …………………………………………………..69
BAC S2 2010 Remplacement ……………………………………………74
BAC S2 2010 2e groupe …………………………………………………..79
BAC S2 2010 1er groupe …………………………………………………..81

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BAC S2 2009 Remplacement ……………………………………………..88
BAC S2 2009 1er groupe ………………………………………………......92
BAC S2 2008 Remplacement ………………………………………….101
BAC S2 2008 2e groupe ……………………………………………........107
BAC S2 2008 1er groupe (2ème sujet)…………………………………..110
BAC S2 2008 1er groupe (1er sujet)……………………………………..114
BAC S2 2007 2e groupe ………………………………………………......121
BAC S2 2007 1er groupe ……………………………………………......123
BAC S2 2006 2e groupe ……………………………………………….....126
BAC S2 2006 1er groupe ………………………………………………....128
BAC S2 2005 2e groupe ……………………………………………….....133
BAC S2 2005 1er groupe ………………………………………………....135
BAC S2 2004 Remplacement ……………………………………………139
BAC S2 2004 2ème groupe ………………………………………………..144
BAC S2 2004 1er groupe …………………………………………………146
BAC S2 2003 1er groupe …………………………………………………150
BAC S2 2002 2ème groupe ……………………………………………….155
BAC S2 2002 1er groupe ………………………………………………...159
BAC S2 2001 2ème groupe ……………………………………………….165
BAC S2 2001 1er groupe………………………………………………....169
BAC S2 2000 Remplacement……………………………………………174
BAC S2 2000 1er groupe………………………………………………...179

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BAC S2 2012 REMPLACEMENT 2ème GROUPE

EXERCICE 1 (05 points)


Pour chaque question, on propose 4 réponses. L’une est vraie et les autres sont fausses.
Recopier chaque question en lui associant la bonne réponse. Aucune justification n’est
demandée. Chaque bonne réponse est notée 1 point et chaque mauvaise réponse ou
réponse non demandée est notée 0.

⃗ , ⃗v ).
Le plan plan complexe est rapporté au repère orthonormé (O, u

N Questions Réponse a Réponse b Réponse c Réponse d

1 Soit z un nombre π 2π 2π 4π
― θ +θ ―θ +θ
complexe dont un des 3 + 3 3 3
arguments est θ . Un
−1+ i √ 3
argument de
z
est :

2 Soit z = 2 √ 2−2 i √ 2 2+ √ 2+i(2−√ 2) 2 √2 2 √ 2+ 2i √ 2


― √2+ √ 2+i √2−√2 .
La forme algébrique
de z² est :

3 La forme i
π
4
−i
π
4
−i

4
i

4
exponentielle de 4e 4e 4e 4e
2√ 2−2 i √ 2 est

4 n ∈ N ¿ , le complexe n=3+k , n=6 k , n=6 k +3 , n=3 k +6 ,


n
( √ 3+i ) est un
k ∈ N¿ k entier naturel k entier k entier
imaginaire pur si et
seulement si naturel naturel

5 S l’application qui, à Une rotation Une homothétie Une Une


tout M d’affixe z, translation similitude
associe M’ d’affixe z’
telle que

z’ = (−¿ 1+i)z + 2 ―
i, est

EXERCICE 2 (05 points)


L’ U.A.S.S.U organise une compétition sportive composée de deux disciplines : saut en
hauteur et lancer de poids. On ne peut s’inscrire qu’à une seule des disciplines. 60% des
participants sont des hommes, 70% d’entre eux s’inscrivent au lancer de poids et 50%
des femmes s’inscrivent au saut en hauteur.

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1°) Faire un arbre de choix.

2°) Déterminer la probabilité qu’un participant choisi au hasard soit une femme inscrite
au lancer de poids.

3°) Déterminer la probabilité qu’un participant choisi au hasard soit inscrit au saut en
hauteur.

3°) Déterminer la probabilité qu’un participant inscrit au saut en hauteur soit un homme.

EXERCICE 3 (05 points)


Soit (E) : y’’ ― 2y’ + 5y = 0

1°) a) Résoudre (E).

b) Donner la solution f de (E) dont la courbe passe par I(0 ; 1) et admet en ce point
une tangente parallèle à la droite d’équation y + x ― 1 = 0.

2°) Montrer que ∀ x ∈ R , f(x) = rex cos (2x+α ), où r et α sont des réels à déterminer.

EXERCICE 4 (05 points)


1
On donne I n= ∫ t n e2 t dt , n ∈ N ¿.
0

1°) Calculer I 1 en intégrant par parties.

2°) En intégrant par parties, trouver une relation entre I n+1 et I n.

3°) En déduire I 2 et I 3.

4°) En utilisant les résultats précédents, calculer I = ∫ (t ¿ ¿ n+3 t2 +2 t)e2 t dt ¿.


0

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BAC S2 2012 REMPLACEMENT 1er GROUPE

EXERCICE 1 (5 × 0,5 =2,5 points)

( )
3
1°) Comparer les nombres complexes ― i et
√ 3−i .
2
2°) Résoudre dans l’ensemble C des nombres complexes chacune des équations qui
suivent :

a) z 3−1=0
b) z 3=−i
2
c) u − (1−i ) u−i=0
6 3
d) z −( 1−i ) z −i=0

EXERCICE 2 (0,75 × 4 =03 points)


Dans chacun des quatre cas ci-dessous, quatre déclarations/propositions a), b), c) et d)
sont faites. Indique pour chaque cas la proposition vraie. Pour cela, recopie et complète
le tableau ci-dessous :

Cas Proposition vraie

Cas N°1

Cas N°2

Cas N°3

Cas N°4

Cas N°1. Soient A et B les points d’affixes respectives ZA =1 et ZB =i. L’ensemble des
z−i
points M d’affixe z telle que soit un imaginaire pur est :
z−1

a) le cercle de diamètre [AB] ;


b) le cercle de diamètre [AB] privé du point A ;
c) la droite (AB) privée du point A ;
d) le cercle de diamètre [AB] privé de B.

Cas N°2. Soit ( U n) n ∈N la suite définie par :

3 1
U 0 =1, U 1=2 et pour tout n ∈ N , U n +2=¿ U n +1−¿ U n.
2 2

La suite ( U n) n ∈N définie par V n=¿ U n +1−¿ U n est :

a) une suite constante ;


b) une suite arithmétique ;
c) une suite géométrique ;
d) une suite divergente.

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e
Cas N°3. On pose I = ∫ xlnx dx. On a alors :
1

e ²+ 1
a) I = ;
4
b) I = e ;
e ²−1
c) I = ;
4
d) I = e−1.

Cas N°4. Dans une culture de microbes, le nombre de microbes en un instant t exprimé
en heures, peut être considéré comme une fonction numérique y à valeurs réelles de la
variable t. La vitesse de prolifération à l’ instant t du nombre de microbes est la dérivée
y’ de cette fonction. On a constaté que y’(t) = (ln 2)y(t) et qu’à l’instant t = 0, la culture
contient 200 microbes.

Alors le nombre de microbes dans la culture au bout de 5 heures est

a) 1000
b) 1200
c) 6000
d) 6400

EXERCICE 3 (4,25 points)


Un gardien de but doit faire face, lors d’une séance d’entraînement, à un certain
noînement, à un certain nombre de tirs directs. Les expériences précédentes révèlent
que :

• S’il a arrêté le nième tir, la probabilité qu’il arrête le suivant (le (n+1)ième) est 0,8.

• S’il a laissé passer le nième tir, la probabilité qu’il arrête le suivant (le (n+1)ième) est 0,6.

• La probabilité qu’il arrête le premier tir est 0,7.

On note An l’événement : « le gardien arrête le nième tir ».

1°) a) Donner, pour n ≥ 1, les valeurs de p( A1), p( An +1 / A n) et p( An +1 / A n).

b) Exprimer p( An +1 ∩ A n) en fonction de p( An ) et p( An +1 ∩ A n) en fonction de p( An ).

c) En déduire que pour tout entier n ≥ 1, on a p( An +1) = 0,2 p( An ) + 0,6.

2°) On pose pour n ≥ 1 ; pn = p( An ) et U n = pn ― 0,75.

a) Démontrer que ( U n) n ≥1 est une suite géométrique de raison q = 0,2 et de 1er terme
U 1 = ― 0,05.
b) En déduire une expression de U n en fonction de n, puis une expression de pn en
fonction de n.
c) Montrer que ( pn ) n≥ 1 admet une limite que l’on calculera.

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PROBLEME (10,25 points)
PARTIE A (02,75 points)
On considère l’application g de ¿ dans R définie par :

2x²
g(x ) = ― ln(x ²+1)
x ²+1

1°) a) Déterminer la limite de g(x ) quand x tend vers +∞ .

b) Calculer la dérivée de g et donner son tableau de variation.

2°) Montrer que sur l’intervalle ¿ l’équation g(x )=0 admet une solution unique α et
que 1,9 ¿ α ¿ 2.

3°) Préciser le signe de g sur ¿.

PARTIE B (06, 5 points)


Soit f la fonction définie sur R par :

{
1
x
f ( x )=x e si x <0
f ( 0 )=0
2
ln ⁡(x +1)
f ( x )= si x >0
x

On désigne par (C) sa courbe représentative dans un repère orthonormé (O, i⃗ , ⃗j ), avec
‖i⃗‖ = 2 cm ;
1°) Etudier la continuité et la dérivabilité de f en 0.

2°) Montrer que la droite d’équation y=x +1 est asymptote à (C) en +∞ .

3°) Calculer la limite de f (x) quand x tend vers +∞ . Interpréter graphiquement le résultat.

4°) Calculer f ' ( x) dans chacun des intervalles où f est dérivable et donner une relation
'
liant f ( x) et g(x ) pour x ¿ 0.


5°) Etablir que f (α) = .
α ²+1

6°) Donner le tableau de variation de f et tracer la courbe (C). (On prendra α ≅ 1,95 et
f (α ) ≅ 0,85).

PARTIE C (01 point)


Soit h la restriction de f à l’intervalle ¿−∞ ; 0 ¿.

1°) Montrer que h est une bijection de ¿−∞ ; 0 ¿ sur un intervalle J à préciser.

2°) Représenter (C h−1), la courbe représentative de h−1, dans le repère (O, i⃗ , ⃗j ).

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BAC S2 2011 REMPLACEMENT

EXERCICE 1 (5 points)
⃗ , ⃗v ). (unité graphique
Le plan complexe est rapporté à un repère orthonormal direct (O, u
2 cm).
1°) Résoudre dans C l’équation d’inconnue z suivante : 4 z ²−(8−6 i)z +1−5 i=0
2°) On considère les points A, B, C, D d’affixes respectives :
1 1 3 1
− i ; −i ;i et 1+ i .
2 2 2 2
a) Placer les points A, B, C et D dans le repère.
z D −z A
b) Déterminer le module et un argument de .
z B −z A
En déduire la nature du triangle ABD.

3°) Soit f la transformation du plan d’écriture complexe z ' = ( 12 + 12 i ) z +1−i .

Donner la nature et les éléments géométriques caractéristiques de f.


4°) On considère les suites de nombres complexes ( z n ) et ( a n ) définies respectivement

{
z 0=i+2
par :
(
1 1
)
z n+1= + i z n+ 1−i ,n ∈ N
2 2
et a n= z n−2, pour tout n ∈ N .

a) Démontrer que ( a n ) est une suite géométrique dont on précisera la raison et le


premier terme.
√2 e i( 4 + 2 )+2.
(2)
n nπ π
b) En déduire que pour tout n ∈ N , z n=

c) Déteminer l’ensemble des entiers n pour lesquels Pn, le point-image de z n est


sur l’axe réel.

EXERCICE 2 (5 points)
Historiquement, on avait décidé de numéroter les planètes du système solaire suivant
leur distance moyenne au Soleil.
On considère la série statistique double (i, di) où i représente le numéro d’ordre de la
planète et di la distance au Soleil de la planète i (en millions de kilomètres).

Planètes Mercure Vénus Terre Mars Cérès Jupiter Saturn Uranus


e
Numéro 1 2 3 4 5 6 7 8
d’ordre i
Distance di au 57,94 108,27 149,60 228,06 396,44 778,73 1427,7 2872,4
Soleil

1°) On pose yi = ln(di — d1) avec i ∈ {2, 3, 4, 5, 6, 7, 8}.


a) Compléter le tableau ci-dessous en donnant les valeurs de yi au dixième près.

i 2 3 4 5 6 7 8
yi 3,9
b) Construire le nuage de points (i, yi), 2 ≤ i ≤ 8, de cette série notée (i, y) dans un
repère orthonormal, unité graphique : 2 cm.
c) Déterminer, par la méthode des moindres carrés, une équation de la droite de
régression (D) de y en i.

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Donner les formules, ensuite les résultats à 10—3 près.

i
2°) a) Sachant que y(i) = yi, déduire de ce qui précède que di = 57 , 94+ 11,965 ( 1,958 ) .
(les coefficients sont arrondis à 10—3 près).
b) Calculer la distance moyenne probable au Soleil d’une planète numérotée 9.
(Ce résultat est connu sous le nom de loi de Titus-Bode, du nom de deux
astronomes allemands qui permirent la découverte de Neptune (N°9) en 1848.
PROBLEME (10 points)

{
−1

La fonction f est définie par :


f ( x )=
x ²+ x +1 x

e , si x >0 ( )
x
f ( x )= + ln ( x +1 ) , si−1< x ≤ 0
x+1
( C f ) est sa courbe représentative dans un repère orthonormé d’unité graphique : 2 cm.

PARTIE A
1°) Démontrer que l’ensemble de définition de f est Df = ¿−1; +∞ ¿.
2°) a) Montrer les égalités suivantes : lim ¿ et lim f ( x )=1.
+¿
x→−1 f ( x ) =−∞ ¿ x→+∞

b) Déduire la question précédente les droites asymptotes de ( C f ).


lim ¿ −1
3°) a) Montrer que x→ 0
+¿ 1
¿ e x = 0.
x
b) Etudier la continuité de f en 0.
1 lim ¿
c) En posant h = , étudier f ( x ) −f (0 ) .
x x→ 0
+¿
x
¿

lim ¿
d) Etudier −¿ f ( x ) −f (0) .
x→ 0 ¿
x
f est-elle dérivable en 0 ? Interpréter graphiquement les résultats.
4°) Démontrer que :

a) Pour tout x ∈ ¿ 0 ;+ ∞¿ , f ' (x)= ( 1−x


x )e
4
−1
x .
x +2
b) Pour tout x ∈ ¿−1; 0 ¿ , f ' (x)= .
( x+1 )2
5°) Dresser le tablau de variation de f.
6°) Tracer ( C f ), la courbe de f.
PARTIE B
Soit α un nombre réel tel que : — 1 ¿ α ¿ 0.
x 1
1°) a) Montrer que pour tout x tel que — 1 ¿ x <¿ 0, =1− .
x+1 x +1
b) En utilisant une intégration par parties, démontrer que :
0

∫ ln ( x +1 ) dx=−α ln ( α +1 ) +α −ln ( α +1 ) .
α
2°) a) En déduire l’aire A(α ) du domaine délimité par l’axe des abscisses, la courbe
( C f ) et les droites d’équations x = α et x = 0.
b) Calculer lim ¿ A(α ).
+¿
α →−1 ¿

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BAC S2 2011 2ème GROUPE

EXERCICE 1 (5 points)
On considère le nombre complexe z=1+ √ 3+i ( √ 3−1 ) .
1°) Calculer z ².
2°) a) Ecrire z ² sous forme trigonométrique.
b) En déduire le module et un argument de z .
3°) Calculer z 6.

EXERCICE 2 (4 points)
1°) Déterminer les nombres a et b tels que pour tout x ≠ 0 et x ≠ 1, on ait :
1 a b
= + .
x( x+1) x x+1
2
2°) Calculer I = ∫ x ( dx
x+ 1)
1
2
ln ⁡(x+ 1)
3°) En utilisant une intégration par parties, J = ∫ x²
dx .
1

EXERCICE 3 (6 points)

{
U 1=1
Soit la suite ( U n) n ≥1 définie par : 1
U n+1 = U n +1 , n∈ N ¿
3
3
1°) On pose V n = U n −¿ .
2
Montrer que ( n ) n≥ 1 est une suite géométrique dont on précisera la raison et le premier
V
terme V 1.
2°) Exprimer alors V n puis U n en fonction de n .
3°) Etudier la convergence de la suite ( V n ) n≥ 1 et en déduire celle de la suite ( U n) n ≥1.

EXERCICE 4 (5 points)
Dans un jeu, on dispose d’une urne contenant 3 boules vertes et 2 boules blanches et
d’un dé parfaitement équilibré dont les faces sont numérotées de 1 à 6.
Une partie consiste pour un joueur à prélever au hasard une boule de l’urne ;
−¿ Si la boule tirée est blanche, il lance le dé et gagne la partie si le numéro obtenu est
inférieur ou égal à 4.
−¿ Si la boule tirée est verte, il lance le dé et gagne la partie si le numéro obtenu est
pair.
On considère les évènements :
B : « Le joueur tire une boule blanche ».
C : « Le joueur gagne la partie ».
1°) Calculer la probabilité pour que le joueur tire une boule blanche.
17
2°) Montrer que la probabilité de gagner la partie est .
30
3°) Le joueur gagne la partie. Quelle est la probabilité qu’il ait tiré une boule blanche ?

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BAC S2 2011 1ER GROUPE
EXERCICE 1 (5,75 points)
⃗ , ⃗v ) direct.
Le plan complexe est muni du repère orthonormé (O, u
I. Soit z∈C où C désigne l’ensemble des nombres complexes.
Posons z = x + iy, x et y réels.
1°) Sous quelle forme est écrit z? Quelle est sa partie réelle ? Quelle est sa partie
imaginaire ?
2°) Quel est le module de z ?
¿
3°) Soit α un argument de z pour z ∈ C .
Déterminer le cosinus et le sinus de α en fonction de z.
4°) Soit M(z) un point du plan complexe et M' (z' ) l’image de M par la rotation de
centre O et d’angleθ .
Exprimer z' en fonction de z et θ .
II. On considère dans C l’équation (E) d’inconnue z qui suit.
1
(E) : z² + 4z√ 3 + 32 = 0.
2
1°) Résoudre l’équation (E).
2°) On considère les points A et B d’affixes respectives
a = ― 4√ 3 ― 4i et b =― 4√ 3 + 4i.
Calculer OA, OB et AB.
En déduire la nature du triangle OAB.
3°) On désigne par C le point d’affixe c = √ 3 + i et par D son image par la
π
rotation de centre O et d’angle .
3
Déterminer l’affixe du point D.
4°) On appelle G le barycentre des points pondérés (O, 1) ; (D, ―1) et (B, ― 1).
a) Montrer que le point G a pour affixe g = ― 4√ 3 + 6i.
b) Placer les points A, B, C et G sur une figure (unité graphique : 1 cm).
5°) Déterminer une mesure en radians de l’angle (⃗ GA , ⃗
GC ).
En déduire la nature du triangle GAC.

EXERCICE 2 (5,75 points)


I. On considère Ω l’univers associé à une expérience aléatoire, A et B deux
événements. Dans le cas d’équiprobabilité rappeler la probabilité des
événements suivants :
A, A sachant B, A ∩ B et ( A ∩ B) ∪ ( A ∩ B).
II. Une société de distribution d’électricité ayant une production insuffisante en
électricité pour assurer une alimentation continue dans tout le pays, procède à
des délestages.
Ainsi, à partir d’un certain jour, les délestages ont débuté dans la ville à un
rythme décrit comme suit :
― le premier jour, la ville est délestée.
― Si la ville est délestée un jour, la probabilité qu’elle soit délestée le jour
2
suivant est .
9
― Si elle n’est pas délestée un jour, la probabilité qu’elle soit délestée le jour
5
suivant est .
6
On désigne par Dn l’événement : « La ville est délestée le nième jour » et pn la
probabilité de l’événement Dn, pn = p(Dn).
1°) Montrer les égalités suivantes :

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2 5
p(D1) = 1 ; p(Dn+1/Dn) = ; p(Dn+1/ D n ) = .
9 6
2°) Exprimer pn+1 en fonction de p(Dn+1 ∩ Dn) et p(Dn+1 ∩ D n ).
11 5
pn + .
¿
3°) En déduire que, quel que soit n ∈ N , pn+1 = ―
18 6
90 ¿
4°) On pose Un = 6pn ― , pour n ∈ N .
29
a) Montrer que la suite (Un) est géométrique. Préciser sa raison et son 1 er
terme.
b) Exprimer Un puis pn en fonction de n.
c) Un match de football doit se jouer le 20ème jour. Quelle est la
probabilité pour que les habitants de la ville le suivent sans délestage ?

PROBLEME (8, 5 points)


3
3 ( x −1 )
I. Soit la fonction définie sur R par : f(x) = .
3 x2 +1
1°) Calculer les limites de f aux bornes de son ensemble de définition.
2°) Déterminer la dérivée de f, étudier son signe et dresser le tableau de
variation de f.
3°) Montrer que l’équation f(x) = 1 admet une solution et une seule α ∈ R .
En déduire que 3 ¿ α ¿ 4.
3
3 ( ln |x|−1 )
II. Soit la fonction g définie par g(x) = .
3 ln |x|+1
2
¿
1°) a) Montrer que g est définie sur R .
b) Démonter que g est la composée de la fonction f et d’une fonction h à
préciser.
c) Etudier la parité de g.
d) On note DE = ¿ 0 ;+ ∞¿ . Soit k la restriction de g à DE.
Calculer les limites de k aux bornes de D E. Etudier les branches infinies.
2°) a) En utilisant les questions I) et II 1) b,
― Calculer k' (x) et étudier les variations de k sur DE.
― Dresser le tableau de variation de k sur DE.
b) Déterminer le point d’intersection de la courbe de k avec l’axe des
abscisses et préciser le signe de k.
3°) a) Montrer que k réalise une bijection de ¿ 0 ;+ ∞¿ sur un intervalle J à
préciser.
C
b) Construire les courbes ( k ) et ( k― 1 ),C k
―1
C
étant la courbe
―1
représentative de la bijection réciproque k de k dans un repère
orthonormé ; unité graphique : 1 cm.
Tracer la courbe de g dans le repère précédent.

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BAC S2 2010 Remplacement

EXERCICE 1
Le tableau suivant donne le montant y (en millions de dollars) des droits de
retransmission télévisée des jeux olympiques d’été de 1972 à 1992 avec x le rang.

Ville et année Rang de Montant yi


l’année xi
Munich 1972 1 15,2
Montréal 1976 2 29,5
Moscou 1980 3 92,6
Los Angeles 4 288,0
1984
Séoul 1988 5 402,0
Barcelone 1992 6 634,5

1°) Représenter le nuage de points Mi (xi, yi) dans le plan muni d’un repère orthogonal.
Unité graphique : 2 cm pour un rang sur l’axe des abscisses et 1 cm pour 50 millions de
dollars sur l’axe des ordonnées.
2°) On pose z = ln y.
Déterminer l’équation de la droite de régression de z en x par la méthode des
moindres carrés. Les valeurs zi de z, les coefficients a et b de la droite de régression
seront arrondis au centième près.
3°) Déduire de la question précédente une relation entre y et x de la forme y=α β x .
Les coefficients α et β seront arrondis au centième près.
4°) A l’aide de la question précédente, donner une estimation de ce que devrait être le
montant des droits de retransmission pour les jeux olympiques d’Atlanta en 1996.

EXERCICE 2 (5 points)
On a posé à 1000 personnes la question suivante : « Combien de fois êtes-vous arrivé
en retard au travail au cours des derniers mois ? ». Les réponses ont été regroupées
dans le tableau suivant :

1°) On choisit un individu de cette population.


Déterminer la probabilité pour que l’individu ait au moins un retard :
a) Le premier mois ;
b) Le deuxième mois sachant qu’il n’en a pas eu le premier mois.

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2°) On souhaite faire une étude de l’évolution du nombre de retards sur un nombre n de
mois (n entier non nul). On fait les synthèses suivantes :
― Si l’individu n’a pas eu de retard le mois n, la probabilité d’avoir zéro retard le mois
n + 1 est 0,46.
― Si l’individu a eu exactement un retard le mois n, la probabilité de ne pas avoir de
retard le mois n + 1 est 0,66.
― Si l’individu a eu deux retards le mois n, la probabilité de ne pas avoir de
retard le mois n + 1 est encore 0,66.
0
On note Rn l’événement : « l’individu n’a eu aucun retard le mois n »,
1
Rn l’événement : « l’individu a eu exactement un retard le mois n »,
2
Rn l’événement : « l’individu a eu deux retards le mois n ». Les probabilités des
0 1 2
événements Rn , Rn et Rn sont respectivement notées pn, qn et rn.
0 1 2
a) Pour le premier mois (n = 1), les probabilités p1 = p( R1 ), q1 = p( R1) et r1 = p( R1)
sont obtenues à l’aide du tablaeau précédent.
Déterminer les probabilités p1, q1 et r1.
b) Montrer que pn+1 = 0,46pn + 0,66qn + 0,66rn. On pourra s’aider d’un arbre.
c) Montrer que, pour tout entier naturel n non nul, pn+1 = ― 0,2pn + 0,66.
d) Soit la suite ( u n) n ≥1 définie pour tout entier naturel n non nul par un = pn ― 0,55.
Démontrer que ( u n) n ≥1 est une suite géométrique dont on donnera la raison.
e) Déterminer la limite lorsque n tend vers + ∞ de un puis en déduire celle de pn.

PROBLEME (11,5 points)


Soit f la fonction numérique à variable réelle définie par :

{
x−1+ e x−1 , si x ≤ 1
f ( x )=¿
x+ ln ( )
1+ x
2x
, si x >1

1°) Vérifier que f est définie sur R .


2°) Etudier la continuité et la dérivabilité de f en 1.
Interpréter graphiquement les résultats.
3°) a) Calculer les limites de f aux bornes de son ensemble de défintion.
b) Démontrer que (D1) : y = x ― 1 est une asymptote oblique de C f , courbe
représentative de f au voisinage de ― ∞ .
c) Démontrer que (D2) : y = x ― ln 2 est une asymptote oblique de C f , courbe
représentative de f au voisinage de + ∞ .
d) Déterminer les positions relatives de (D1) et (D2) respectivement par rapport àC
f
4°) Etudier les variations de f et dresser son tableau de variation.
5°) Tracer C f dans le plan muni d’un repère orthonormé d’unité 1 cm. Tracer les
droites remarquables.
6°) Etablir que f réalise une bijection de R sur un intervalle à préciser.
7°) Tracer C f −1, la courbe de f −1 réciproque de f dans le repère précédent.
8°) a) Calculer l’aire A du domaine délimité par la courbe C f, la première bissectrice et
les droites d’équations respectives x = 1 et x = 3.
b) En déduire l’aire limitée par C f , C f −1 et les droites d’équations x = 1 et x = 3.
On justifiera la réponse.

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BAC S2 2010 2ème groupe

EXERCICE 1 (4 points)
La production en ciment d’un pays est assurée par deux usines A et B. L’usine A fournit
les 70% de la production et l’usine B le reste. Les sacs produits sont soumis à un essai.
Sur 100 sacs fournis par l’usine A, 83 satisfont aux normes et sur 100 sacs fournis par
l’usine B, 63 satisfont aux normes.
1°) Quelle est la probabilité qu’un sac quelconque satisfasse aux normes ?
2°) Soit un sac satisfaisant aux normes. Quelle est la probabilité pour qu’il provienne de
l’usine B ?

EXERCICE 2 (6 points)
4 2
On considère dans C l'équation (E) : z + ( 1+ a ) z +b=0 avec a ∈ C et b ∈ C .
1°) On pose a=cos θ+ isin θ et b = 4, avec θ ∈ [ 0 ; π ].
a) Pour quelles valeurs de θ l'équation (E) a-t-elle des coefficients réels ?
b) Résoudre l'équation (E) pour θ = π .
2°) Soit a=b=i. Résoudre l'équation (E) dans C .

EXERCICE 3 (10 points)


F est une fonction définie et dérivable sur R . La courbe représentative de la fonction
dérivée f ' est donnée ci-après (voir page suivante).
1°) a) Déterminer le signe de f ' (x) suivant les valeurs de x.
b) Dresser le tableau de variation de f.
c) En déduire que f admet un extremum en x = 0.

2°) a) Déterminer graphiquement l’image de R par f ' .


b) On suppose que f(0) = 0.Montrer que pour tout x ∈ R , on a : |f ( x )|≤|x|.
ax +b
3°) On suppose que pour tout réel x, f ' (x) = .
( x ²+ 3 )2
a) A partir des données extraites de la figure, déterminer a et b .
b) Déterminer par un calcul de primitives la fonction f.

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BAC S2 2010 1er groupe

EXERCICE 1 (3 points)
1°) Une étude sur le nombre d’années d’exercice X, des ouvriers d’une entreprise et leur
salaire mensuel Y en milliers de francs, a donné les résultats indiqués dans le tableau ci-
dessous avec des données manquantes désignées par a et b.

X 2 6 10 14 18 22

Y
75 a 5 0 0 0 0
125 0 7 1 0 2 0
175 2 0 9 8 15 4
225 0 1 0 3 b 1
596
1°) Déterminer a et b pour que la moyenne de la série marginale de X soit égale à
59
8450
et celle de la série marginale de Y soit .
59
2°) Dans la suite, on suppose que a = 40 et b = 20. A chaque valeur x i de X, on associe
la moyenne de la série conditionnelle Y/X = xi. On obtient ainsi la série double (X, M)
définie par le tableau ci-dessous. Les calculs se freront à deux chiffres après la virgule.

X 2
10 14 6 18 22
M 80
17 113
189 199 185
0
a) Calculer le coefficient de corrélation linéaire de X et M puis interpréter le résultat.
b) Déterminer l'équation de la droite de régression de M en X.
c) Quelle serait la salaire moyen d’un ouvrier de l’entreprise si son ancienneté était de 30
ans, si cette tendance se poursuit.

EXERCICE 2 (5 points)
Le plan complexe est rapporté à un repère orthonormé (O, \s \up8(→, \s \up8(→) tel
que ‖u⃗‖ = ‖⃗v‖ = 2; l’unité est le centimètre.
1°) a) Résoudre dans C l'équation z3 = 1. Les solutions seront données sous forme
trigonométrique et sous forme algébrique.
b) En remarquant que 23 = 8, déduire de 1) a) les solutions de l'équation z 3 = 8.
2°) On donne les points A, B et C d’affixes respectives ― 1 + i √ 3, 2 et ― 1 ― i √ 3.
a) Placer ces points dans le repère.
z A −z B
b) Calculer le module et un argument de .
z C −z B
c) En déduire la nature du triangle ABC.
3°) On considère f, la transformation du plan dans lui-même qui, à tout point M d’affixe z, associe

' i
d’affixe z' tel que : z
le point M '=e 3
z.
a) Déterminer la nature de f puis donner ses éléments géométriques caractéristiques.
b) Déterminer les affixes des points A' et C' images respectives des points A et C par f.
c) En déduire l’image de la droite (AC) par f.

EXERCICE 3 (3 points)

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Un tiroir contient, pêle-mêle, 5 paires de chaussures noires, 3 paires de chaussures
vertes et 2 paires de chaussures rouges. Toutes les paires de chaussures sont de
modèles différents, mais indiscernables au toucher.
1°) On tire simultanément 2 chaussures au hasard et l’on admet l’équiprobabilité des
tirages.
a) Calculer la probabilité de l’événement A : « tirer 2 chaussures de la même couleur ».
b) Calculer la probabilité de l’événement B : « tirer un pied gauche et un pied droit ».
c) Montrer que la probabilité de l’événement C : « tirer les 2 chaussures d’un même
1
modèle » est .
19
2°) On ne conserve plus dans le tiroir qu’une paire de chaussures noires et une paire de
caussures rouges. On tire successivement et sans remise une chaussure du tiroir jusqu’à
ce que le tiroir soit vide.
On note X la variable aléatoire égale au rang d’apparition de la deuxième chaussure
noire.
a) Justifier que X prend les valeurs 2, 3, 4.
b)Montrer que la loi de probabilité de X est : p(X=2) = ; p(X=3) = et p(X= 4) = .
c) Calculer son espérance mathématique et son écart-type.

PROBLEME (9 points)
Les parties A et B du problème ne sont pas indépendantes.

PARTIE A
1°) Etudier sur R le signe de 4e 2 x −5 e x +1.
2°) Soit φ la fonction définie par: φ (x) = ln x−2 √ x+ 2.
a) Déterminer son domaine de définition Dφ et calculer ses limites aux bornes de Dφ .
b) Etudier ses variations et dresser son tableau de variations.
c) En déduire son signe.

PARTIE B

{
ex
x+ si x ≤ 0
Soit f la fonction définie par : f ( x )= 2 e x −1
1−x + √ x lnx si x >0
On désigne par C f la courbe représentative de f dans un repère orthonormé d’unité 2 cm.
1°) a) Déterminer Df le domaine de définition de f.
b)Calculer les limites de f aux bornes de Df et étudier les branches infinies de C f .
c) Etudier la position de C f par rapport à l’asymptote non parallèle aux axes dans
¿−∞ ; 0 ¿¿ .
2°) a) Etudier la continuité de f en 0.
b) Etudier la dérivabilité de f en 0 et interpréter graphiquement les résultats.
3°) Déterminer la dérivée de f et dresser le tableau de variation de f.
4°) Construire dans le repère les asymptotes, la courbe C f et les demi-tangentes.
On remarquera que f(1) = 0 et f ' (1) = 0.
5°) Calculer en cm² l’aire du domaine délimité par C f , la droite d’équation y = x et les
droites d’équations x = ― ln 8 et x = ― ln 4.

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BAC S2 2009 Remplacement

EXERCICE 1 (4 points)
1°) Dans C , on considère l’équation (E) définie par : (E) : z3 ― iz + 1 ― i = 0.
a) Déterminer la solution imaginaire pure de l’équation notée z 0.
b) Déterminer la solution réelle de (E) notée z1 et achever la résolution de (E).
c) (On appellera z2 la troisième solution).
2°) Dans le plan complexe muni d’un repère orthonormé direct (O, \s \up8(→, \s \
up8(→) , on considère les points A, B et C d’affixes respectives ― i, ― 1 et 1 + i.
a) Déterminer l’affixe du point G isobarycentre de A, B et C.
π
b) Soit R la rotation de centre O et d’angle ― . Déterminer l’écriture complexe de
2
R.
Soient A' , B' et C' les images respectives de A, B et C par R. Déterminer z A' , z B' et z C '.
c) Déterminer l’image de la droite (AB) par R. Justifier.

EXERCICE 2 (5 points)
Le tableau suivant indique les quantités de riz (en millions de tonnes) importées par un
pays pendant 7 années successives.

Rang de l’année i 1 2 3 4 5 6 7
Quantités importées Xi 615 597 580 510 50 498 487
0

Un riziculteur propose une politique agricole dénommée GOANAR (Grande Offensive


Agricole pour la Nourriture et l’Abondance en Riz) dont l’objectif est de remplacer
progressivement les importations par du riz local de qualité.
Sa politique consiste à produire chaque année une quantité Yi en millions de tonnes
proportionnelle au rang de l’année selon la relation : Yi = 31 i.
1°) Dresser le tableau de la série (Xi, Yi).
2°) a) Calculer le coefficient de corrélation entre les deux variables X et Y.
b) Interpréter le résultat du 2) a).
3°) Donner une équation de la droite de régression de Y en X.
4°) On suppose que cette évolution se maintient. Estimer le rang de l’année où les
importations sont égales à la production.
5°) A partir de quelle année l’importation représentera-t-elle les 10% de la production,
sachant que la première année correspond à 2008 ?

PROBLEME (9 points)
−2
(1
I/ Soit la fonction g définie sur ¿ 0 ;+ ∞¿ par : g(x) = 1+ x ² + ln 1+ x ² ) .

1°) Etudier les variations de g et dresser le tableau de variation.


2°) Montrer que l’équation g(x) = 0 admet une solution unique α et que 0,5 ¿ α ¿ 0,6.
3°) En déduire le signe de g sur ]0 ; +∞ [.

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{ ( )
1
xln 1+ si x> 0

II/ Soit f la fonction définie par : f ( x )= −1
− ( x +1 ) e x si x <0
0 , si x=0
1°) Déterminer l’ensemble de définition de f et calculer les limites aux bornes de celui-ci.
2°) a) Etudier la continuité de f en 0, puis la dérivabilité de f en 0 à droite.
b) Interpréter graphiquement les résultats du 2) a).
3°) Etudier les branches infinies de la courbe de f au voisinage de ― ∞ .
4°) a) Montrer que pour tout x appartenant à ¿ 0 ;+ ∞¿, f ' (x) = g(x).
b) Etudier le sens de variation de f et dresser le tableau de variation de f.

c) Etablir que f(α ) = .
1+ α ²
5°) Tracer C la courbe de f dans un repère orthonormal (O, \s \up8(→, \s \up8(→).
(On prendra α = 0,5 ; unité = 2cm).
On précisera l’équation de la tangente au point d’abscisse ― 1.
6°) Soit I = ¿−∞ ; 0 ¿. Montrer que f est une bijection de I sur un intervalle J à préciser.
7°) Déterminer l’aire A( λ ) du domaine compris entre la courbe C , l’axe des abscisses et
les droites d’équations x = 1 et x = λ ( λ ¿ 1).
On procédera à une intégration par parties.

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BAC S2 2009 1er groupe

EXERCICE 1 (3 points)
1°) (X, Y) est une série statistique double. Soit (D1) la droite de régression de Y en X.
Soit (D2) la droite de régression de X en Y. On suppose que :
(D1) : y = ax +b et (D2) : x = a' y +b' .
Soit r le coefficient de corrélation linéaire entre X et Y.
Etablir que r ² = aa' .
2°) Dans une entreprise, une étude simultanée portant sur deux caractères X et Y donne
les résultats suivants :
― La droite de régression de Y en X a pour équation : 2,4x ― y = 0
― La droite de régression de X en Y a pour équation : 3,5y ― 9x + 24 = 0.
a) Calculer le coefficient de corrélation linéaire entre X et Y, sachant que leur covariance
est positive.
b) Calculer la moyenne de chacun des caractères X et Y.

EXERCICE 2 (5 points)
Une urne contient quatre jetons qui portent le nombre 1, deux qui portent le nombre e et
six qui portent le nombre .
On tire successivement avec remise deux jetons de l’urne et on note par x et y les
nombres lus respectivement sur le premier et le deuxième jeton tirés.
A cette expérience, on associe le point M d’affixe z = ln x + i ln y.
1°) Le plan étant muni d’un repère orthonormé (O, \s \up8(→, \s \up8(→), déterminer
la probabilité de chacun des événemnts suivants :
A : « M appartient à l’axe des abscisses » ;
B : « M appartient à l’axe des ordonnées » ;
C : « M appartient aux deux axes » ;
D : « M n’appartient aux deux axes » ;
E : « l’angle ( \s \up8(→, \s \up8(→) est égal à ― π » ;
F : « le point M appartient au cercle trigonométrique ».
2°) Soit X la variable aléatoire réelle qui à chaque tirage associe la distance OM.
a) Déterminer la loi de probabilité de X.
b) Déterminer la fonction de répartition de X.

EXERCICE 3 (5 points)
1°) Résoudre l'équation différentielle (E) : y' ' + 2 y' + y = 0.
2°) Soit (E' ) l'équation différentielle : y' ' + 2 y' + y = x + 3.
Déterminer les réels a et b tels que la fonction h définie par: h(x) = ax + b soit
solution de (E' ).
3°) a)Démontrer que g est solution de (E' ) si et seulement si g ― h est solution de (E).
b) Résoudre alors (E' ).
c) Déterminer la solution f de (E) telle que : f(0) = 2 et f' (0) = ― 1.
4°) Soit k la fonction définie par k(x) = (x + 2)e− x.
a)Etudier les variations de k.
b) Déterminer l'équation de la tangente (T) à la courbe ( K ) de k au point d’abscisse
0.
c) Démontrer que le point I(0 ;2) est un point d’inflexion de la courbe ( K ).
d) Tracer ( K ) et (T) dans le plan muni d’un repère orthonormé (O, \s \up8(→, \s \
up8(→).

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EXERCICE 4 (7 points)
1°) a)Etudier les variations de la fonction f définie sur ]―1 ; + ∞[ par : f(x) = 2 ln(x+ 1)
Tracer sa courbe représentative dans le repère orthonormal (O, \s \up8(→, \s \
up8(→), unité : 2 cm.
b) Démontrer que sur [2 ; + ∞[, la fonction l définie par l (x) =f(x) ― x est bijective et
que l'équation l (x) =0 admet une solution unique λ .

2°) On considère la suite ( U n) n ∈N définie par :


{ U 0=5
U n+ 1=2 ln ⁡(1+U n)
a) Sans faire de calcul, représenter les quatre premiers termes de la suite sur le
graphique.
b) Démontrer par récurrence que pour tout n, U n ≥ 2.
2
c) Montrer que, pour tout x de l’intervalle [2 ; + ∞[, |f '(x )| ≤ .
3

()
n
2 2
d) En déduire que pour tout n, on a : |U n+1−λ| ≤ |U n− λ|, que |U n+1−λ| ≤ 2 , et que
3 3
la suite ( U n) converge vers λ .
e) Déterminer le plus petit entier naturel p tel que |U p−λ| ≤ 10−2. Que représente U p
pour λ ?

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BAC S2 2008 REMPLACEMENT

EXERCICE 1 (6 points)
Le plan est muni d’un repère orthonormé direct (O, i⃗ , ⃗j ) (unité : 2 cm).
On considère l’équation (E) définie par : z 3−( √ 3+i ) z2 + (−2+ 2i √ 3 ) z + 4 √ 3−4 i=0.
1°) a) Vérifier que — √ 3 + i est une solution de (E), puis déterminer les réels a et b tels que :
z −( √ 3+i ) z + (−2+ 2i √ 3 ) z + 4 √ 3−4 i=( z + √ 3−i ) ¿).
3 2

b) En déduire les autres solutions de (E).


2°) On désigne par A, B, C et D les points d’affixes respectives √ 3−i , √ 3+i , −√ 3+i et
2 i. On nomme G le barycentre des points pondérés (O, — 1) ; (B, 1) et (D, 1).
a) Justifier que G est bien défini et montrer que l’affixe de G est : √ 3+3 i.
b) Placer les points A, B, C et G dans le plan.
z A −z G
c) Calculer . En déduire la nature du triangle ACG.
z C −z G
3°) Soit S la similitude plane de centre G qui transforme C en B.
a) Donner l’écriture complexe de S et préciser ses éléments caractéristiques.
b) Déterminer les affixes des points A' et O ' , images respectives de A et O par S.
c) Placer A' et O ' dans le repère précédent.
Justifier que O ' est le milieu du segment [ B A ' ] et B le milieu du segment [GA ].

EXERCICE 2 (4 points)
Soit un entier naturel n supérieur ou égal à 2. On dispose de n sacs S1, S2, …, Sn. Au
départ, le sac S1 contient 2 jetons noirs et 1 jeton blanc, et chacun des autres sacs
contient 1 jeton noir et 1 jeton blanc.
On se propose d’étudier l’évolution des tirages successifs d’un jeton de ces sacs,
effectués de la façon suivante :

• Première étape :on tire au hasard 1 jeton de S1.


• Deuxième étape :on place ce jeton dans S2, puis on tire, au hasard, un jeton dans S2.
• Troisième étape :après avoir placé dans S3 le jeton sorti de S1, on tire au hasard un
jeton de S3 et ainsi de suite jusqu’au nième tirage.

Pour tout entier naturel k tel que 1 ≤ k ≤ n, on note Ek l’événement : « le jeton tiré dans
Sk est blanc ».

1°) On note pk la probabilité de Ek.


a) Calculer p1 et les probabilités conditionnelles p(E2 | E1) et p(E2 | E1 ).
En déduire p2.
1 1
b) Montrer que pk+1 = pk + .
3 3

{
1
p1 =
3
2°) Soit ( pn ) n≥ 1 la suite définie par : .
1 1
p n+1= p n+
3 3
1
a) Soit ( v n )n ≥1 la suite définie par : v n = pn — .
2
Montrer que ( n ) est une suite géométrique.
v
Préciser sa raison et son premier terme.
b) En déduire l’expression de pn en fonction de n.

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c) Montrer que ( pn ) est convergente, pus calculer sa limite.

3°) Déterminer la valeur minimale de k pour laquelle 0,4999 ≤ pk ≤ 0,5.

PROBLEME (10 points)


On considère la fonction f définie sur R \ {— 1} par : f ( x )=x ln | x+x 1| .

On désigne par (C) sa courbe représentative dans un plan muni d’un repère orthonormé
(O, i⃗ , ⃗j ) . Unité graphique : 2 cm.
1°) a) Démontrer que f est continue en 0.
b) Etudier la dérivabilité de f en 0. Interpréter graphiquement le résultat obtenu.

2°) a) Démontrer que, pour tout x ∈ R \ {— 1 ; 0}, on a : f ( x )=−x ln | x+x 1|.


1
b) En déduire les limites de f en −∞ et + ∞. (On pourra poser X= ).
x
lim ¿f(x). Préciser les droites asymptotes à (C).
c) Calculer x→−1
d) Déterminer l’abscisse du point A où (C) recoupe l’axe des abscisses.
3°) a) Démontrer que f est deux fois dérivable sur R \ {— 1 ; 0}. Calculer f ' (x) et
f ' ' (x) sur R \ {— 1 ; 0}.
b) Etudier les variations de f ' .
c) Démontrer que l’équation f ' (x) = 0 admet une solution unique α appartenant à
−α
¿−1; 0 ¿ . Montrer que f(α ) = .
α +1
d) Dresser le tableau de variations de f.
e) Déterminer une équation de la tangente à (C) au point A.
f) Tracer (C) et toutes les droites remarquables dans le même repère.
On prendra α ≃ — 0,2.
4°) Soit g la restriction de f à ¿ 0 ;+ ∞¿ .
a) Démontrer que g est une bijection de ¿ 0 ;+ ∞¿ sur ¿−1; 0 ¿ .
b) Représenter (C' ) la courbe de g−1 dans le même repère.

( )
x
x e
5°) Soit h la fonction définie par : h (x) = e . ln x .
1+e
Démontrer que h est continue sur R .
lna a
Soit a ¿ 0. On pose I(a ) = ∫ h ( t ) dt . On admet que I(a) = ∫ ln
0 1
( x+1x ) dx .

a) Par une intégration par parties, calculer I(a ).


b) Déterminer alim ¿I(a ).
→+∞

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BAC S2 2008 2ème groupe

EXERCICE 1 (3 points)
1°) Trouver les réels a et b tels que : pour tout x appartenant à ]0;1[ ∪ ]1; +∞[,
= +

2°) Par intégration par parties, calculer J = .


EXERCICE 2 (5,25 points)
Soit l’équation d’inconnue z ∈ ℂ : z² + 2z + 4 = 0.
1°) Soient α et β les solutions de cette équation avec Im(α) > 0.
a) Donner la forme algébrique de α et β.
b) Mettre α et β sous forme trigonométrique et placer leurs images dans le plan
complexe.
2°) Déterminer en fonction de β. Qu’en déduire pour α3 et β2 ?
3°) Mettre β24 sous forme algébrique.

EXERCICE 3 (5,75 points)


1°) Soit (E) l’équation différentielle y ' + 2y = 0 où y est une fonction numérique définie
et dérivable sur ℝ.
a) Résoudre l’équation (E).
b) Déterminer la solution f de (E) telle que f(0) = 1.

2°) Calculer .
3°) Soit (Un) la suite définie par : pour tout n entier naturel, U n = (1 ─ e─ 2) e─ 2n.
a) Calculer les valeurs exactes de U0, U1 et U2.
b) Démontrer que (Un) est une suite géométrique dont on précisera la raison.
c) Déterminer la valeur exacte de la somme U0 + U1 + ....+ U9.

EXERCICE 4 (04 points)


Dans une mare vivent des grenouilles. Les 30% sont des rainettes et le reste des
grenouilles vertes.10% des rainettes et 20% des grenouilles vertes sont malades.
On prélève au hasard une grenouille de la mare.
On considère les événements suivants :
A : « la grenouille prélevée est une rainette malade »
B : « une rainette malade n’est pas prélevée »
C : « la grenouille prélevée n’est pas malade »
D : « Une grenouille verte non malade est prélevée »
E : « la grenouille prélevée n’est pas verte »
Calculer p(A);p(B);p(C);p(D) et p(E).

EXERCICE 5 (02 points)


On considère les fonctions f, g, h à variables réelles, définies par :
f(x) = ln , g(x) = ln , et h(x) = f(x) si x ≠ 0 et h(0) = 0.
1°) Déterminer l’ensemble de définition de chacune de ces fonctions.
2°) Etudier la continuité de h.

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BAC S2 2008 1er groupe (2ème sujet)

EXERCICE 1 (5 points)
1°) On considère l’équation (E) : z3 + (─ 6 ─ 4i)z² + (12 + 21i)z + 9 ─ 45i= 0.
a) Déterminer la solution imaginaire pure z0 de l’équation (E).
b) Achever la résolution de (E) (on appellera z1 la solution dont la partie imaginaire est
positive et z2 la troisième solution).
2°) Le plan complexe P est rapporté au repère orthonormé (O, \s \up8(→, \s \up8(→).
On considère les points A, B et C d’affixes respectives 3i, 3 + 3i et 3 ─ 2i.
a) Placer les points A, B et C dans le repère.
b) Calculer . En déduire la nature de ABC.
3°) Soit f la similitude directe qui laisse invariant le point B et qui transforme A en C.
a) Donner une écriture complexe de f.
b) Donner les éléments géométriques caractéristiques de f.

EXERCICE 2 (5 points)
1°) Soient les équations différentielles (E0) y ' + y = 0 et (E) y ' + y = e─ x cos x.
a) Trouver les réels a et b pour que h soit solution de (E), avec
h(x) = (a cos x + b sin x) e─ x.
b) Démontrer que h est solution de (E) si et seulement si f ─ h est solution de (E0).
c) Résoudre (E0).
d) Déduire des questions précédentes la solution générale de (E).
e) Déterminer la solution g de (E) telle que g(0) = 0.

2°) Soit l la fonction définie par : l(x) = e─ x sin x.


a) Exprimer cos en function de cos x et sin x.
b) Etudier les variations de l sur [0 ; 2π].
c) Calculer I = .

EXERCICE 3 (5,5 points)


On dispose de trois urnes U1, U2 et U3.
U1 contient 3 boules vertes et 2 boules rouges ;
U2 contient 4 boules vertes et 5 boules jaunes ;
U3 contient 5 boules jaunes, 4 boules rouges et 1 boule verte.
Description de l’épreuve
L’épreuve consiste à tirer une boule dans U1.
Si elle est verte, on la met dans U2, puis on tire une boule dans U2.
Si elle est rouge, on la met dans U3, puis on tire une boule dans U3.
Questions
A) 1°) Calculer la probabilité d’avoir une boule verte au deuxième tirage sachant que la
première tirée est verte.
2°) Calculer la probabilité d’avoir une boule verte au deuxième tirage sachant que la
première tirée est rouge.
3°) En déduire la probabilté d’avoir une boule verte au deuxième tirage.
4°) Calculer la probabilité d’avoir une boule jaune au second tirage.
5°) Calculer la probabilité d’avoir une boule rouge au deuxième tirage.

B) Au cours de cette épreuve, si on obtient au deuxième tirage :


−¿ Une boule verte, on gagne 1000F.
−¿ Une boule jaune, on gagne 500F.
−¿ Une boule rouge, on perd 500F.
Soit X la variable aléatoire qui, à chaque boule obtenue au second tirage, associe un gain
défini ci-dessus.

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1°) Déterminer la loi de probabilité de X.
2°) Calculer l’espérance mathématique de X.

C) Cette épreuve est faite par chacun des 15 élèves d’une classe dans les mêmes
conditions et d’une manière indépendante. Les résultats seront donnés au centième près
par défaut.

1°) Calculer la probabilité pour que 8 élèves obtiennent une boule verte au deuxième
tirage.
2°) Calculer la probabilité pour que seulement les 8 premiers obtiennent une boule verte
au deuxième tirage.
3°) Calculer la probabilité pour qu’au moins un élève ait une boule verte au deuxième
tirage.

EXERCICE 4 (4,5 points)


Dans cet exercice, le détail des calculs n’est pas exigé. On donnera les formules utilisées
pour répondre aux questions. Les résultats seront donnés à 10−1 près.
Le tableau ci-dessous donne le poids moyen (y) d’un enfant en fonction de son âge.

x (années) 0 1 2 4 7 11 12
y (kg) 3,5 6,5 9,5 14 21 32,5 34

1°) Représenter le nuage de points de cette série statistique dans le plan muni d’un
repère orthogonal.
Unité graphique : en abscisse, 1 cm pour 1 année ; en ordonnée, 1 cm pour 2 kg.
2°) Déterminer les coordonnées du point moyen G, puis placer G.
3°) a) Déterminer le coefficient de corrélation r .
b) Interpréter votre résultat.
4°) Donner une équation de la droite de régression (D) de y en x. Tracer (D).
5°) a) Déterminer graphiquement à partir de quel âge le poids sera supérieur à 15 kg.
Expliciter votre raisonnement.
b) Retrouver ce résultat par le calcul.

BAC S2 2008 1er groupe (1er sujet)

N.B. Ce sujet a été distribué par erreur avant le jour prévu pour l’épreuve puis a été
retiré et remplacé par le sujet précédent.

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EXERCICE 1 (5 points)
Soit le complexe = ─ 1 ─ i et (zn)n ∈ ℕ la suite de nombres complexes définie par :

1°) Déterminer z2 et z3 sous forme algébrique.


2°) Soit (Un) la suite définie par : Un = zn + 1 ─ zn, ∀ n ∈ N .
a) Déterminer U0 et U1 sous forme algébrique.
b) Démontrer que (Un) est une suite géométrique de raison ─ a.
c) Exprimer Un en fonction de n et a.

3°) Soit Sn = U0 + U1 + ….+ Un ─ 1.


Exprimer Sn en fonction de zn. En déduire que zn = ─ 1 + (1 + i)n.
4°) a) Déterminer le module et un argument de .
b) Donner la forme algébrique de z19.
5°) Dans le plan rapporté à un repère orthonormé (O, \s \up8(→, \s \up8(→), on
désigne par A0 le point d’affixe z0, A1 le point d’affixe z1, A2 le point d’affixe z2.
Déterminer les éléments caractéristiques de la similitude directe S qui transforme A 0 en
A1 et A1 en A2.

EXERCICE 2 (04,5 points)


Dans une maternité, on a relevé pour chacune des 20 naissances d’une journée, l’âge x
de la mère (en années) et le poids y du nouveau-né (en kilogrammes). Les résultats sont
regroupés dans le tableau à double entrée ci-dessous :

x 16 18 20 22 26 Totaux
y
2,6 0 0 0 0 1 1
2,8 1 1 0 3 0 5
3 0 2 0 2 2 6
3,2 0 0 3 1 0 4
3,4 0 2 0 0 0 2
3,6 0 0 1 0 1 2
Totaux 1 5 4 6 4 20

Donner les formules avant d’effectuer les calculs puis les réponses à 10 —2 près par
défaut.
1°) a) Déterminer les séries marginales associées aux carctères x et y.
b) Déterminer les moyennes respectives de ces séries marginales.
c) Déterminer le coefficient de corrélation de x et y. La corrélation est-elle bonne ?
2°) A la fin de la journée, une équipe de journalistes de passage pour les besoins d’un
reportage désire prendre en photo un bébé. On suppose que les bébés ont tous les
mêmes chances d’être choisis pour la photo. Soient les événements :
A « Le bébé choisi pèse 3,2 kilogrammes »
B « Le bébé choisi a une maman de 22 ans »
A « Le bébé choisi pèse 2,8 kilogrammes »
a) Déterminer les probabilités des événements A ; B et A ⋂ B. En déduire la probabilité
p(A ⋃ B).
Justifier les résultats.
b) Déterminer la probabilité p( C ∣ ). Justifier.

PROBLEME (10,5 points)


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PARTIE A

Soit la fonction numérique f définie par : .


1°) Montrer que f est définie sur ℝ \ {─ 1}.
2°) a) Calculer les limites aux bornes du domaine de définition de f. Préciser les
asymptotes parallèles aux axesde coordonnées.
b) Calculer lim;\s\do10(x → ― ∞[f(x) ─ (x + 2)]. Interpréter graphiquement le
résultat.
3°) a) Etudier la continuité de f en 0.

b) Démontrer que et .
c) En déduire que f est dérivable à gauche et à droite en 0. f est-elle dérivable en 0 ?
4°) Calculer f '(x) pour a) x ∈ ]0 ; +∞[ b) x ∈ ] ─∞ ; ─ 1[ ∪ ]─ 1 ; 0[.
5°) Etudier le signe de f '(x) pour x ∈ ]0 ; +∞[ et x ∈ ] ─∞ ; ─ 1[ ∪ ]─ 1 ; 0[.
6°) Dresser le tableau de variation de f.
7°) Montrer que l’équation f(x) = 0 admet une unique solution α appartenant à
]─ 3;─ 2[.
8°) Tracer C f, la courbe représentative de f dans un repère orthonormé ( O, \s \
up8(→, \s \up8(→) d’ unité : 1 cm. On mettra en évidence l’allure de C f au point
d’abscisse 0 et les droites asymptotes.

PARTIE B
Soit g la restriction de f à ]─∞ ; ─ 1[.
1°) Montrer que g définit une bijection de ]─∞ ; ─ 1[ sur un intervalle J à préciser.
2°) On note g─ 1 sa bijection réciproque.
a) Calculer g(─ 2).Montrer que g─ 1 est dérivable en ln 3.
b) Calculer g─ 1 '(ln 3).
C) Représenter la courbe de g─ 1 dans le repère précédent.

PARTIE C
Soit A l’aire de la région du plan délimitée par les droites d’équations respectives x = ─
2, x = ─ 3, y = x + 2 et la courbe de f.
A l’aide d’une intégration par parties, calculer A.

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BAC S2 2007 2ème groupe

EXERCICE 1 (03,5 points)


R
1°) Déterminer les fonctions définies sur , solutions de l’équation différentielle
(E) : y'' + 2 y ' + 2y = 0.
2°) Déterminer la solution f de ‘E) qui vérifie les conditions : f(0) = 1 et f '(0) = ─ 2.
3°) Résoudre sur l’intervalle [0, 2π] l’équation e─ x (cos x ─ sin x) = 0.

EXERCICE 2 (4 points)

Soit w = ─i .
1°) a) Calculer w².
b) Déterminer le module et un argument de w².
c) Donner une écriture exponentielle de w².
2°) En déduire un argument de w.

EXERCICE 3 (04,5 points)


Un sac contient des jetons blancs et des jetons noirs. 45% de ces jetons sont blancs. Les
jetons contenus dans le sac sont numérotés 1 ou 2 et ils sont indiscernables au toucher.
Parmi les jetons blancs, 40% portent le numéro 1 et parmi les jetons noirs, 60% portent
le numéro 1.
On tire au hasard un jeton du sac. On considère les événements suivants :
A : « le jeton tiré est blanc » ; B : « le jeton tiré est noir » ;
C : « le jeton tiré porte le numéro 1 » ; D : « le jeton tiré porte le numéro 2 ».
1°) Calculer: a) p(A ∩ C) b) p(B∩ C) c) p(C).
2°) Le jeton tiré porte le numéro 1. Quelle est la probabilité pour qu’il soit blanc ?

EXERCICE 4 (4 points)

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Dans la figure ci-dessus, C 1 ∪ C 2 est la représentation graphique C f d’une fonction
numérique f définie et continue sur son ensemble de définition.
1°) a) Donner l’ensemble de définition de définition de la fonction f.
b) f est-elle dérivable en 1 ? (Justifier la réponse).
2°) Donner les limites de f aux bornes de son ensemble de définition.
3°) Donner une équation de la droite (D).
4°) C
Préciser toutes les droites asymptotes à la courbe f.

5°) Dresser le tableau de variations de la fonction f.


6°) Donner une équation de chacune des demi tangentes au point d’abscisse 1.
7°) Préciser les maximas et minima de la fonction f.
8°) Donner les solutions dans R de l’équation : a) f(x) = = 0 b) f '(x) = 0.
9°) Soit m ∈ R. Préciser l’intervalle de R sur lequel l’équation f(x) = m admet 4
solutions réelles distinctes.

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BAC S2 2007 1er groupe

EXERCICE 1 (4 points)
On considère dans ℂ l’équation : z3 ─ (3 + 2i)z² + (1 + 4i) + 1 ─ 2i = 0.
1°) a) Déterminer la solution réelle de cette équation.
b) Montrer que i est une solution de cette équation.
c) Déterminer la troisième solution de cette équation.
2°) Soient les points A, B et C d’affixes respectives 1, i et 2 + i.
a) Déterminer le module et un argument de .
b) En déduire la nature du triangle ABC.
c) Déterminer l’affixe du point D image de A par la rotation de centre B et d’angle
d) Montrer que A, B, C et D sont sur un cercle de centre I(1 + i) et de rayon r à
déterminer.

EXERCICE 2 (4 points)
1°) On considère un dé cubique truqué dont les faces sont numérotées de 1 à 6. On note
pi la probabilité d’apparition de la face numérotée i. Les p i vérifient :
p1 = p2 ; p3 = p4 = 2p1; p5 = p6 = 3p1.
a) Montrer que p1 = .
b) Montrer que la probabilité de l’événement A: “ obtenir 3 ou 6” est égale à .
2°) Un jeu d’adresse consiste à lancer le dé décrit ci-dessus puis à lancer une fléchette
sur une cible fixe.
Si le joueur obtient 3 ou 6, il se place à 5m de la cible et lance la fléchette sur la cible; à
5m, la probabilité d’atteindre la cible est alors .
Si l’événement A n’est pas réalisé, il se place à 7m de la cible et lance la fléchette; à 7
m, la cible est atteinte avec une probabilité égale à .
On note C l’événement : “ la cible est atteinte”.
a) Déterminer p(C|A) et p(C|). En déduire que p(C) = .
b) Déterminer p(A|C).
3°) Le joueur dispose de 10 fléchettes qu’il doit lancer une à une, de façon
indépendante, dans les mêmes conditions que précédemment définies.
Calculer la probabilité qu’il atteigne la cible exactement 4 fois.

PROBLEME (12 points)


I. Soit g la fonction définie sur ]0 ; + ∞ [ par : g(x) = 1 + x + ln x.
1°) Dresser le tableau de variation de g.
2°) Montrer qu’il existe un unique réel α solution de l’équation g(x) = 0.

Vérifier que α∈ .

3°) En déduire le signe de g sur .


4°) Etablir la relation ln(α) = ─ 1 ─ α.

II. On considère la fonction f définie par : f(x) =

1°) Montrer que f est continue en 0 puis sur .


2°) Etudier la dérivabilité de f en 0. Interpréter graphiquement ce résultat.
3°) Déterminer la limite de f en + ∞.

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4°) Montrer que, quel que soit x élément de , f '(x) = .
En déduire le signe de f '(x) sur .
5°) Montrer que f(α) = ─ α.
6°) Dresser le tableau de variations de la fonction f.
7°) Représenter la courbe de f dans le plan muni du repère orthonormal (O, \s \up8(→,
\s \up8(→). Unité graphique: 5 cm. Prendre α ≈ 0,3.

III. 1°) A l’aide d’une intégration par parties, calculer l’intégrale I = .


2°) Montrer que pour tout x élément de [1; e], ≤ f(x) ≤ .

En déduire que ≤ ≤.

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BAC S2 2006 2ème groupe
EXERCICE 1

La courbe (C) ci-dessus est celle d’une fonction f dans un repère orthonormal.
f est définie en 0 et on a f (0) = 3.
1°) Préciser l’ensemble de définition de f.
2°) Donner les limites suivantes :
lim;\s\do14(x → ― ∞f , lim;\s\do14(x → + ∞f , lim;\s\do14(x → 0―f , lim;\s\
do14(x → 0+f , lim;\s\do14(x → 2―f , lim;\s\do14(x → 2+f .
3°) La courbe admet-elle une asymptote oblique? Si oui, donner son équation.
4°) Préciser les équations des autres asymptotes.
5°) Le fonction est-elle dérivable en 5 ? Justifier la réponse.
6°) Dresser le tableau de variation de f.
7°) Déterminer l’ensemble de définition de la fonction g définie par g (x) = ln (f (x)).

EXERCICE 2
1°) Déterminer les réels a et b tels que : = +

2°) a) Calculer ;

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b) En intégrant par parties, calculer l’intégrale : I = .

(On remarquera que : =)


EXERCICE 3
On dispose de deux urnes U1 et U2. U1 contient 3 boules rouges et 4 jaunes et U2 2
rouges et 3 jaunes. On prélève au hasard une boule dans U 1 que l’on remet dans U2, puis
on tire une boule dans U2.
Calculer la probabilité des événements suivants :
a) A : « obtenir une boule rouge de U1 ».
b) B : « obtenir une boule rouge de U2 sachant que la boule remise est rouge. »
c) C : « La boule tirée de U2 est rouge ».

EXERCICE 4
Soit l’équation différentielle : y '' ― y ' ― 2y = 0 .
1°) Résoudre cette équation différentielle.
2°) Trouver la solution f de cette équation dont la courbe représentative passe par
A (0 ; 2) et a en ce point une tangente de coefficient directeur 1.

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BAC S2 2006 1er groupe
EXERCICE 1
1°) a) Résoudre dans ℂ l’équation (E) : z² ― 2z + 2 = 0 .
On désigne par z1 la solution de ( E ) dont la partie imaginaire est positive, et par
z2 l’autre solution de ( E ) .
b) Dans le plan complexe rapporté à un repère orthonormal (O, \s \up8(→, \s \
up8(→) d’unité
graphique 2 cm. On considère les points A, B, C d’affixes respectives z 1,z2 et
+ 1. Placer les points A, B, et C.
Démontrer que le triangle ABC est équilatéral.
2°) Résoudre l’équation différentielle y'' ― 2 y' + 2 y = 0 .
3°) On considère l’équation différentielle ay'' ― b y' + c y = 0, où a, b et c désignent
trois paramètres éléments de l’ensemble {1 , 2, 3, 4, 5, 6}.
Pour déterminer a, b et c, on lance trois fois de suite un dé parfaitement équilibré
dont les faces sont numérotées de 1 à 6 et on note à chaque fois le chiffre marqué
sur la face supérieure du dé.
Le premier numéro sorti donne la valeur de a, le deuxième donne la valeur b et le
troisième, celle de c.
a) Justifier que l’équation différentielle ay'' ― b y' + c y = 0 a pour solutions les
fonctions de la forme x ↦ (A cos x + B sin x) ex , où A et B sont des réels si et
seulement si 1 + i est solution dans ℂ de l’équation du second degré en z,
az² ― bz + c = 0 .
b) Calculer la probabilité de l’événement : les solutions de (1) sont les fonctions de
la forme x ↦ (A cos x + B sin x) ex , A et B étant des constantes réelles.

EXERCICE 2
Les parties A et B sont indépendantes.
A- Une étude du service des transports donne la distance de freinage d’une voiture sur
une route en bon état en fonction de sa vitesse.

Vitesse en km/h : X 40 50 60 70 80 90 10 110 120


0
Distance en m : Y 8 12 18 24 32 40 48 58 72

On désigne par X la vitesse et par Y la distance de freinage.


1°) Représenter le nuage de points. On prendra en abscisse 1 cm pour 10 km/h et en
ordonnée 1 cm pour 5 m.

NB : On commencera en abscisse les graduations à partir de 40 km/h et en ordonnée


les les graduations à partir de 8 m.
2°) Déterminer l’équation de la droite de régression de Y en X.
3°) Déterminer le coefficient de corrélation linéaire r. Avons-nous une bonne
corrélation ?
4°) a) On suppose que cette évolution se poursuit. Un automobiliste roulant à 150 km/h
entame un freinage à 85 m d’un obstacle immobile. Percutera-t-il l’obstacle ?
b) Quelle devrait être sa vitesse maximale au moment du freinage pour ne pas heurter
l’obstacle ?

B- Une autre étude sur les causes des accidents donne les résultats ci-contre.

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Type de transport : Particuliers y1 Transporteurs en commun y2
Y

Cause des accidents : X


Accidents liés à l’excès de vitesse : x1 440 360
Accidents à cause mécanique : x2 110 90

1°) Déterminer l’effectif total des accidents enregistrés lors de cette étude.
2°) Déterminer les fréquences conditionnelles f y2 / x1 et f x2 / y2 .
3°) Déterminer les fréquences marginales f . 1 et f 2 . .

PROBLEME
I. On considère la fonction f définie sur R par : f (x) =x (1 + e2 ― x ) .
On note C sa corbe représentative dans un repère orthonormé ( O, \s \up8(→, \s \
up8(→) (unité : 2 cm).
1°) Soit h la fonction définie sur R par : h (x) = 1 + (1 ― x) e2 ― x .
a) Etudier les variations de h (on ne déterminera pas de limites aux bornes de D h).
b) En déduire le signe de h (x) sur R .
2°) a) Etudier les limites de f en + ∞ et en ― ∞ .
b) Préciser la nature de la branche infinie de f en ― ∞ .
c) Calculer lim;\s\do10(x → + ∞[ f (x) ― x ] , puis interpréter le résultat obtenu.
d) Préciser la position de C par rapport à la droite Δ : y = x .
3°) a) Dresser le tableau de variation de f.
b) Montrer que f admet une bijection réciproque notée f ―1 définie sur R .
c) f―1 est-elle dérivable en 4 ?
d) Etudier la position de C par rapport à sa tangente au point d’abscisse 2.
e) Construire C (on tracera la tangente à C au point d’abscisse 2).
f) Construire C ' courbe de f―1 dans le repère précédent.
II. Soit λ un réel strictement positif. R λ est la région du plan délimitée par les droites
d’équations respectives x = 0 et x = λ et les courbes d’équations respectives : y = f (x)
et y = x. Soit a (λ) l’aire de R λ en cm . 2

1°) Calculer a (λ) en fonction de λ.


2°) Déterminer a = lim;\s\do10(λ → + ∞ a (λ) . Interpréter graphiquement le résultat
obtenu.

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BAC S2 2005 2e groupe

EXERCICE 1

On considère l’intégrale : I = .
Calculer I à l’aide de deux intégrations par parties successives .

EXERCICE 2
Soit la suite (zn) définie par : z0 = i
z n + 1 = (1 + i) zn + 2i.
1°) Calculer z1 et z2.
2°) On considère la suite (Un) définie par: Un = zn + 2.
a) Montrer que : Un = (2+ i) (1 + i)n
b) Exprimer zn en fonction de n .
3°) Soit Mn + 1 , Mn , A et B les points d’affixes respectives zn + 1 , zn , i et ― ― i .
Démontrer que : = et que: ( \s \up8(→, \s \up8(→) = ( 2 π ) .

EXERCICE 3
Un arrondissement de m habitants compte 48% d’hommes. Des études statistiques
montrent que : 4% des hommes et 7% des femmes sont atteints de paludisme. On
choisit un individu au hasard parmi ces habitants. Calculer la probabilité pour qu’il soit :
a) un homme atteint de paludisme.
b) une femme atteinte de paludisme.
c) Une personne atteinte de paludisme.
d) un homme non atteint de paludisme.
e) un homme sachant qu’il est atteint de paludisme.
f) une femme, sachant que cet individu est atteint de paludisme.

EXERCICE 4
1°) Trouver la fonction f solution de l’équation différentielle y '' + 25 y = 0 vérifiant
f (0) = 1 et f ' (0) = ― 5 .
2°) Soit g la fonction numérique définie sur [0 ; 2 π] par :
g (x) = cos 5x ― sin 5x ;
C g sa courbe représentative dans un repère orthonormal direct. Déterminer les points
d’intersection de C g et l’axe des abscisses.

BAC S2 2005 1er groupe

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EXERCICE 1

1°) Résoudre dans ℂ : z3 = 1 .

2°) a) Développer ( ― i )3

b) Soit l’équation E : z3 = 4 (― 1 ― i) .

En posant u = , déterminer sous forme algébrique puis sous forme trigonométrique les
racines de l’équation E.

3°) En déduire les valeurs exactes de cos et sin .

EXERCICE 2
Une entreprise a mis au point un nouveau produit et cherche à en fixer le prix de vente .
Une enquête est réalisée auprès des clients potentiels ; les résultats sont donnés dans le
tableau suivant où yi représente le nombre d’exemplaires du produit que les clients sont
disposés à acheter si le prix de vente, exprimé en milliers de francs, est x i .

xi 60 80 10 120 140 160 180 200


yi 952 805 630 522 510 324 205 84

On appelle x la variable statistique dont les valeurs sont x i et y celle dont les valeurs sont
les yi .

1°) Calculer le coefficient de corrélation linéaire de y et x. La valeur trouvée justifie-t-elle


la recherche d’un ajustement linéaire ?

2°) Déterminer l’équation de la droite de régression de y en x.

3°) Les frais de conception du produit se sont élevés à 28 millions de francs. Le prix de
fabrication de chaque produit est de 25 000 francs.

a) Déduire de la question précédente que le bénéfice z en fonction du prix de vente x


est donné par l’égalité : z = ― 5,95 x2 + 1426,25 x ― 59937,5 , où x et z sont exprimés
en milliers de francs.

b) Déterminer le prix de vente x permettant de réaliser un bénéfice maximum et


calculer ce bénéfice.

N .B Prendre 2 chiffres après la virgule sans arrondir.

Rappel : Bénéfice = Prix de vente ― Prix de revient.

PROBLEME

PARTIE A

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Soit f la fonction de la variable réelle x définie par : f (x) = ― ln (1 + ex)

1°) a) Etudier les variations de f .

b) Montrer que lim;\s\do10(x → + ∞[f (x) ― 1 + x] = 0 .

Que peut-on en déduire pour la courbe représentative de f ? Tracer cette courbe.

(Unité : 2cm) .

c) Montrer que f réalise une bijection de ] ― ∞ ; + ∞ [ sur ] ― ∞ ; 0 [ .

2°) Soit g la fonction de la variable réelle x définie par : g (x) = e― x


ln (1 + ex) .

a) Démontrer que g est dérivable sur R.

b) Montrer que quel que soit le réel x, g ' (x) = e― x. f (x) .

c) Montrer que lim;\s\do10(x → + ∞g (x) = 0 et lim;\s\do10(x → ― ∞g (x) = 1 .

d) Etudier les variations de g et tracer sa courbe représentative dans le repère


précédent .

3°) a) Montrer que = .

b) A tout réel λ , on associe le réel I( λ ) = . Justifier l’existence de I( λ ) .

Calculer I( λ ) à l’aide d’une intégration par parties .

c) Calculer lim;\s\do10(λ → + ∞ I( λ ) .

PARTIE B

1°) Montrer que g est une bijection de R sur un intervalle J à préciser.


2°) a) Calculer g (0) .
b) Montrer que g― 1 est dérivable au point ln 2 .

c) Déterminer l’équation de la tangente à C g― 1 au point d’abscisse ln 2 .

BAC S2 2004 Remplacement ENONCE

EXERCICE 1

1°) a) Montrer que =

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b) Résoudre dans ℂ l’équation Z3 = 1 . On donnera les solutions sous forme
trigonométrique et sous forme algébrique.

c) Déduire des questions précédentes les solutions dans ℂ de l’équation :

z3 = ( E ) . On remarquera que ( E ) est équivalente à =1.


2°) a) Ecrire sous forme trigonométrique.
b) En déduire les arguments des solutions de ( E ) .

3°) Déduire des questions 1)c et 2)b les valeurs exactes de cos et sin .

4°) Dans le plan complexe muni d’un repère orthonormal direct ( O, \s \up8(→, \s \
up8(→) , on considère la transformation F qui à tout point M d’affixe z associe le point M '
d’affixe z ' tel que : z ' = (― 1 + i) z + ( 1 + ) i + .

a) Donner la nature et les éléments caractéristiques de F .

b) Construire l’image B du point A d’affixe ― 1 .

EXERCICE 2
Une étude faite sur l’effectif X des familles d’une cité et la quantité Y de sucre en
Kilogrammes consommée par mois dans chaque famille, a donné les résultats ci-
dessous :

X [5;7] [ 8 ; 10 ] [ 11 ; 13 ] [ 14 ; 18 ]
Y
[ 10 ; 15 ] 1 3 0 0
[ 5 ; 25 ] 5 9 8 3
[ 25 ; 35 ] 0 7 5 9

1°) Calculer la moyenne et l’écart-type des séries marginales X et Y .

2°) A chaque centre xi de classe de la série de X on associe la moyenne z i de Y sachant


que X = xi .

3°) Dans la suite on considère la série (x , z) définie par le tableau suivant :

xi 6 9 12 16
zi 18,75 22,5 23,8 27,5
5

a) Calculer le coefficient de corrélation linéaire entre x et z .

Un ajustement affine est-il justifié ? (justifier la réponse) .

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b) Déterminer une équation de la droite de régression de z en x .

c) Estimer la quantité moyenne de sucre consommée par mois pour une famille d’effectif
égal à 20 .

PROBLEME

Partie A

Soit l’équation différentielle ( E ) : ― y '' + y ' ― y = 0 .

Déterminer la solution g de ( E ) dont la courbe représentative ( C ) passe par le point A


( 0 ; ― 1) et dont la tangente en ce point est parallèle à l’axe des abscisses.

Partie B

1°) Etudier les variations de f définie sur R par f (x) = e2x ― ex.
2°) Soit (Г) la courbe représentative de f dans le plan muni d’un repère orthonormal
( O, \s \up8(→, \s \up8(→) . ; unité 2 cm.
a) Déterminer l’équation de la tangente à (Г) au point d’abscisse ln 2 .
b) Calculer lim;\s\do10(x → + ∞. Interpréter géométriquement le résultat.
3°) a) Tracer (Г) .
b) Calculer l’aire A (α) en cm² du domaine délimité par (Г) , les droites d’équations
respectives : x = α (α < 0) , x = ln 2 et l’axe des abscisses .
c) Calculer lim;\s\do10(α → ― ∞A (α) et interpréter graphiquement le résultat .

Partie C

Soit h la restriction de f à l’intervalle [0 ; + ∞[ .


1°) Démontrer que h est une bijection de [0 ; + ∞[ sur un intervalle J à préciser.
2°) Démontrer que h―1 est dérivable en 3 puis calculer h―1 ' (3) .
3°) Déterminer h―1 (x) pour x ∈ J .

4°) Tracer (C ') la courbe représentative de h―1 dans le repère ( O, \s \up8(→, \s \


up8(→) .

BAC S2 2004 2ème groupe ENONCE

EXERCICE 1

On considère les suites numériques (Un) et (Vn) définies sur ℕ par :

U0 = e3 et Vn = ln (Un) ― 2 .

Un + 1 = e

1°) Calculer U1 et V1 .

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2°) Démontrer que la suite (Vn) est une suite géométrique dont on précisera la raison et
le premier terme .

3°) Ecrire Vn puis Un en fonction de n .

4°) Etudier la convergence des suites (Vn) et (Un) .

EXERCICE 2

1°) a) Démontrer que pour tout réel x on a : = ex ― .

b) En déduire la valeur de l’intégrale I = dx .


2°) Soit f la fonction définie par f (x) = ln (1 + ex) .
a) Calculer la dérivée de f .
b) Calculer à l’aide d’une intégration par parties la valeur de l’intégrale

J= .

EXERCICE 3
On dispose d’un dé cubique pipé dont les faces sont numérotées de 1 à 6. On lance une
fois le dé et on note le numéro de la face de dessus.

on note Pi la probabilité de l’événement : « le résultat du lancer est i » .

1°) sachant que l’on a P2 = P1 ; P3 = 3 P1 ; P4 = 2 P1 ; P5 = 2 P1 ; P6 = 2 P3 , montrer


que P1 = et en déduire P2 , P3 , P4 , P5 , P6 .

2°) Calculer la probabilité de l’événement : « obtenir un numéro pair » .

3°) On lance cinq fois le dé. Quelle est la probabilité d’obtenir au moins 4 fois un numéro
pair ?

EXERCICE 4
Le plan est rapporté au repère orthonormal direct ( O, \s \up8(→, \s \up8(→) .

1°) a) Résoudre dans ℂ l’équation z2 ― 2z + 2 = 0 .

On donnera les solutions sous forme algébrique puis sous forme trigonométrique.

b) En déduire les solutions de l’équation :

(― iz + 3i + 3)2 ― 2 (― iz + 3i + 3) + 2 = 0 .

2°) Soit les points A, B d’affixes 1 + i , 1 ― i .

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Déterminer le centre de la rotation d’angle ― qui transforme A en B.

BAC S2 2004 1er groupe

EXERCICE 1

Soit (Un) n ∈ ℕ la suite géométrique de premier terme U0 = 4 , de raison .

Soit (Vn) n ∈ ℕ la suite arithmétique de premier terme V0 = , de raison .

Pour tout entier naturel n, on note zn le nombre complexe de module Un et dont un


argument est Vn .

1°) a) Exprimer Un et Vn en fonction de n .

b) En déduire zn .

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2°) Démontrer que (zn) est une suite géométrique de raison i et de premier terme

z0 = 2 + i 2 .

3°) Soit (P) le plan complexe rapporté à un repère orthonormal direct ( O, \s \up8(→, \
s \up8(→) et Mn le point d’affixe zn .

a) Déterminer la nature de la transformation F qui au point Mn associe le point Mn + 1

d’affixe zn + 1 .

b) Donner ses éléments caractéristiques .

4°) Pour tout entier naturel n, on pose Zn = z0 z1 z2………. zn .

a) Exprimer en fonction de n un argument de Zn .

b) Démontrer que si n est impair, alors Zn est réel .

EXERCICE 2
Un porte-monnaie contient quatre pièces de 500 F CFA et six pièces de 200 F CFA. Un
enfant tire au hasard et simultanément 3 pièces de ce porte-monnaie.

1°) Calculer la probabilité de l’événement A : « tirer trois pièces de 500F ».

2°) soit X la variable aléatoire égale au nombre de pièces de 500F figurant parmi les
trois pièces tirées.

a) Déterminer la loi de probabilité de X .

b) Calculer l’espérance mathématique et l’écart-type de X .

3°) L’enfant répète cinq fois l’expérience en remettant chaque fois les trois pièces tirées
dans le porte-monnaie.

Quelle est la probabilité que l’événement A se réalise trois fois à l’issue des cinq tirages ?

PROBLEME
Soit f la fonction définie par : f (x) =

1°) Déterminer l’ensemble de définition Df de la fonction f et trouver les trois réels a, b


et c tels que pour tout x de Df, on ait f (x) = ax + b + .

2°) Déterminer les limites de f aux bornes de Df .

3°) a) Déterminer la fonction dérivée de f .

b) Résoudre dans R l’équation : 2 e2x ― 5 ex + 2 = 0 .


c) En déduire le sens de variation de f et dresser le tableau de variation de f .

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4°) On appelle (C ) la représentation graphique de la fonction f dans un plan muni d’un
repère orthonormal ( O, \s \up8(→, \s \up8(→) dont l’unité est 2 cm.

Démontrer que les droites d’équations respectives y = 2x ― 1 et y = 2x ― 2 sont des


asymptotes de (C ) respectivement en + ∞ et ― ∞ .

Préciser l’autre asymptote.

5°) Soit x un réel de Df .On considère les deux points M et M ' de (C ) d’abscisses
respectives x et ― x . Déterminer les coordonnées du milieu Ω du segment [M M '] . Que
peut-on en déduire pour la courbe (C ) ?

6°) Tracer la courbe (C ) .

7°) a) Trouver les réels α et β tels que, pour tout réel x de l’ensemble Df on ait :

f (x) = 2x + α + .

b) Soit k un réel supérieur ou égal à 2 .

Déterminer l’aire A (k) en cm2 de l’ensemble des points du plan dont les
coordonnées (x ;y) vérifient : ln 2 ≤ x ≤ ln k et 2x ― 1 ≤ y ≤ f (x) .

c) Calculer lim;\s\do10(k → + ∞ A (k) .

BAC S2 2003 1er groupe

EXERCICE 1
Dans un pays donné, la maladie du Sida touche cinq pour mille de sa population. Des
études statistiques montrent que la probabilité pour un individu d’ avoir un test positif à
cette maladie sachant qu’ il est malade est 0,8 et celle d’avoir un test négatif sachant
qu’il n’ est pas atteint par la maladie est 0,9.

On note T l’ événement « avoir un test positif à cette maladie »

M l’ événement « être malade »

l’ événement contraire de M.

On rappelle que pour tous événements A et B on a :

(∗) A = (A ∩ B) ∪ (A ∩ ) et PA (B) désigne la probabilité de B sachant A .

1°) a) Réécrire la relation (∗) pour A = T et B = M puis pour A = et B = .

b) En déduire que P (M ∩ T) = P () [1 ― ].

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2°) Calculer la probabilité pour qu’un individu ait un test positif à cette maladie .

3°) a) Calculer la probabilité pour qu’un individu soit malade sachant qu’ il a un test

positif à cette maladie.

b) Calculer la probabilité pour qu’un individu soit malade sachant qu’ il a un test

négatif à cette maladie.

On donnera les résultats sous forme de fractions irréductibles.

EXERCICE 2

Dans l’ensemble ℂ des nombres complexes, on considère l’équation :

( E ) : z3 + (1 ― 8i) z2 ― (23 + 4i) z ― 3 + 4i = 0

1°) a) Montrer que ( E ) admet une solution imaginaire pure et la déterminer.

b) Montrer que 1 + 2i et ― 2 + 3i sont solutions de ( E ) .

c) Donner l’ensemble des solutions de ( E ) .

2°) Dans le plan muni d’un repère orthonormal direct ( O, \s \up8(→, \s \up8(→) ,
soit les points A, B et C d’affixes respectives 1 + 2i , 3i, ― 2 + 3i .

Soit G le barycentre des points A, B et C affectés des coefficients respectifs 2, ― 2 , et 1

a) Montrer que les vecteurs \s \up8(→, \s \up8(→ et \s \up8(→ ont pour affixes

respectives , 2i et et que ces affixes sont, dans cet ordre, en


progression géométrique ; déterminer la raison de cette suite.

b) En déduire qu’il existe une similitude directe qui transforme A en B et B en C.

Donner les éléments caractéristiques de cette similitude .

PROBLEME

PARTIE A

On considère la fonction u : [0 ;+ ∞ [ →R
x ↦ ln ―

1°) Déterminer l’ensemble de définition de u ; Calculer u (0) et lim;\s\do10(x → + ∞u


(x) .

2°) Etudier les variations de u.

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Dresser son tableau de variations (il n’est pas nécessaire de calculer la limite de u
en 1 ).

3°) Déduire des résultats précédents que :

a) ∀ x ∈ [0 ;1 [ , u (x) ≥ 0 .

b) ∀ x ∈ ] 1 ; ;+ ∞ [ , u (x) < 0 .

PARTIE B

Soit g la fonction définie par : g : [0 ;+ ∞ [ →R


x ↦ x ln ― 1 .

1°) Déterminer Dg (le domaine de définition de g) ; puis étudier la limite de g en 1 .

2°) a) Vérifier que : = 1 +

Montrer que : lim;\s\do8(x → + ∞ ln = 1 .

b) En déduire que lim;\s\do8(x → + ∞g (x) = 1.

Interpréter géométriquement ce résultat.

c) Dresser le tableau de variations de g .

d) Montrer qu’il existe un réel α unique appartenant à ] 0 ;1 [ tel que g (α) = 0.

Donner un encadrement d’ordre 1 de α.

3°) Tracer la courbe C g de g dans le plan rapporté à un repère orthonormé (unité = 2


cm) .

PARTIE C

Soit f : [0 ; 1 [ →R , la fonction définie par : f (x) = (x2 ― 1) ln

1°) Montrer que f est dérivable sur [0 ; 1 [ et que : f ' (x) = g (x) , ∀ x ∈ [0 ;1 [ .

2°) Déterminer l’aire du domaine plan limité par la courbe C g , l’axe des abscisses et la
droite d’équation x = α .

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BAC S2 2002 2ème groupe

EXERCICE 1

Calculer I = .

EXERCICE 2
1°) Déterminer la forme trigonométrique et la forme algébrique de z =

En déduire les valeurs exactes de cos et sin .

2°) Déterminer et construire E1 = { M(z) ; (iz ― 2) ( ― 1) soit un réel }

3°) Déterminer et construire E2 = { M(z) ; arg[(iz ― 2) ( ― 1) ] = } .

EXERCICE 3
Un sac contient douze jetons indiscernables au toucher sur chacun desquels est inscrite
une lettre du mot « SENEGALAISES ».

1°) Déterminer la probabilité d’avoir les lettres du mot « SAGESSE » dans chacun des
cas suivants :

a) On tire simultanément sept lettres du sac.

b) On tire successivement sept lettres en remettant à chaque fois la lettre tirée dans

le sac après l’avoir notée.

2°) Déterminer la probabilité d’avoir dans leur ordre les lettres du mot « SAGESSE », si
l’on tire successivement sans remise sept lettres du sac.

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EXERCICE 4
Soit f la fonction définie par : f (x) = x ― ln (1 + ex) .

1°) Calculer lim;\s\do10(x → ― ∞f (x) .

2°) Vérifier que ex + 1 = ex (1 + e― x) ; en déduire lim;\s\do10(x → + ∞f (x) .

3°) Montrer que la droite D : y = x est une asymptote oblique à la courbe représentative
de f .

4°) Montrer que f est bijective. Calculer f v(0) et ( f ― 1) ' (― ln 2) .

5°) Construire la courbe représentative de f dans un repère orthonormal.

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BAC S2 2002 1er groupe

EXERCICE 1

ℂ désigne l’ensemble des nombres complexes.

1. Montrer que, dans ℂ , la somme des racines nièmes de l’unité est égale à zéro ( n ≥ 2)
2. En utilisant les résultats du 1) montrer que cos est une solution de l’équation 4x²
― 2x ― 1 = 0 .

3. En déduire les valeurs exactes de cos , cos et cos .

EXERCICE 2
63 candidats se sont présentés au baccalauréat comportant une épreuve de Maths et une
épreuve de Sciences Physiques : SP.

Le tableau statistique suivant donne le nombre de candidats ayant obtenu un couple de


notes donné.

Note de 2 6 10 14 18 Totaux
Math

Note de
SP
6 4 2 1 0 0 7
8 2 5 2 0 0 9
10 1 6 16 5 1 29
12 0 2 3 6 2 13
14 0 1 0 1 3 5
Totaux 7 16 22 12 6 63

On appelle X = (xi ) la série statistique des notes de Sciences Physiques et Y = (y i ) la


série statistique des notes de Mathématiques.

1. Déterminer pour chaque xi la moyenne zi de la série conditionnelle y/ zi .

2. On considère la série double (xi , zi )

a) Dans le plan rapporté à un repère orthonormé construire le nuage de points

M(xi, zi).

b) Calculer le coefficient de corrélation linéaire entre la série X = (x i ) et Z = (Zi ) .

c) Déterminer une équation de la droite d’ajustement linéaire de Z et X par la


méthode des moindres carrés.

d) Tracer cette droite.

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PROBLEME

A. On considère la fonction g définie sur R + \{1} par :


g (x) = ― pour tout x > 0 et x ≠ 1 ; g (0) = 0 .
1. Montrer que g est continue à droite en zéro.
2. Etudier les limites de g aux bornes de son ensemble de définition.
Dresser le tableau de variation de g.
En déduire le signe de g(x) en fonction de x.

B. On considère la fonction f définie sur R +\ {1} par :

f (x) = si x > 0 et x ≠ 1 ; f (0) = 0 .

1. Montrer que f est continue à droite et dérivable à droite au point O. En


déduire l’existence d’une demi-tangente à la courbe représentative C de f au point
d’abscisse 0.

2. Étudier les limites de f aux bornes de son ensemble de définition.

3. Comparer f ' (x) et g(x). En déduire les variations de f et son tableau de


variations.

4. Déterminer l’équation de la tangente D à la courbe C au point d’abscisse e².

5. Soit M le point de C d’abscisse x et N le point de D de même abscisse x. On pose


φ (x) = .

Montrer que : φ (x) = f (x) + .

Déduire de A) le tableau de variations de φ ' (x) puis le signe de φ ' (x) sur ]1 ;+ ∞ [.

En déduire le signe de φ (x) sur ]1 ;+ ∞ [ et la position de C par rapport à D


pour les points d’abscisse x >1.

6. Représenter dans le plan rapporté à un repère orthonormé la courbe C et la


droite D (unité 2 cm).

C. On revient à la fonction g du A).

On note Cg la courbe représentative de g dans le plan rapporté à un repère


orthonormé (unité 2 cm).

Sans construire Cg, calculer en cm² l’aire de la partie plane comprise entre la courbe
Cg, l’axe des abscisses et les droites d’équations respectives : x = e et x = e².

BAC S2 2001 2ème groupe

EXERCICE 1
1°) Résoudre l’équation différentielle ( E ) : y '' + y = 0 .

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2°) Déterminer la solution particulière de ( E ) vérifiant f (0) = 1 et f ' (0) = .
3°) Résoudre :
a) dans R : f (x) + = 0
b) dans [0 ;2 π [ : f (x) + = 0

EXERCICE 2

1°) Factoriser :α² ― 2i α―1.


Résoudre dans ℂ l’équation : z²― α (α + i) z + i α3 = 0 .
2°) On note r le module de α et θ un de ses arguments. Calculer le module et un
argument de chacune des solutions de ( E ) .
3°) P désigne le plan complexe ; on note S α l’application définie sur P par :
Sα :P→P
M (z) ↦ M '(z ') tel que : z ' = i α z + α2 .
Déterminer α pour que S α soit une rotation d’angle .
EXERCICE 3
Les relevés de l’intensité (xi) du travail fourni exprimée en kilojoules par minute et la
fréquence cardiaque (yi) (nombre de battements par minute) de 8 personnes sont
consignés dans le tableau suivant :

xi 9,6 12,8 18,4 31, 36,8 47,2 49, 56,8


2 6
yi 70 86 90 104 120 128 144 154

1°) Représentez le nuage de points Mi (xi ; yi) .


2°) Déterminez les moyennes et , les variances V(x) et V(y) de x et y . On précisera les
formules utilisées.
3°) Déterminez la droite de régression de y en x ;la tracer.

EXERCICE 4
1°) Etablir que : lim;\s\do10(x →0 = 1 .
2°) Soit f la fonction numérique définie par :
f (x) = ― x + 7 ― 4 ex si x ≤ 0
f (x) = x + 3 ― x ln x si x > 0

a) Etudier la continuité de f en 0 .
b) Etudier la dérivabilité de f en 0 puis interpréter le résultat graphiquement.
c) Etudier les variations de f.
3°) C est courbe représentative de f dans un repère orthonormal ( O, \s \up8(→, \
s \up8(→) .
a) Ecrire l’équation de la tangente à C au point d’abscisse e .
b) Tracer C.

BAC S2 2001 1er groupe

EXERCICE 1
Le plan complexe P est muni d’un repère orthonormal direct ( O, \s \up8(→, \s \
up8(→).

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Soit f l’application de ℂ \ {2i} vers ℂ définie par : f (z) = .

a) ― Résoudre dans ℂ : f (z) = z.

Donner les solutions z1 et z2 sous forme algébrique puis sous forme trigonométrique

b) ― Calculer z14 + z24 .

1 /Soit M (z) un point de P.

Soit (Γ) l’ensemble des points M (z) tels que f (z) soit un imaginaire pur. Donner une
équation cartésienne de (Γ). Tracer (Γ ).

2 / Montrer que|z| = 1 équivaut à |f (z)| = 1.

EXERCICE 2
Une urne contient 10 jetons numérotés de 1 à 10. Une partie consiste à tirer
successivement et sans remise 2 jetons de l’urne et à noter dan sl’ordre les deux
nombres inscrits. Tous les tirages sont supposés équiprobables.
1°) Quelle est la probabilité des événements :
A = « les deux nombres inscrits sont strictement inférieurs à 5 »
B = « le premier nombre inscrit est strictement supérieur au double du second ».
2°) Un joueur effectue 7 parties successives, les parties étant supposées indépendantes;
Quelle est la probabilité pour qu’à l’issue de la 7ème partie l’événement B soit réalisé 2 fois
exactement ?au moins une fois ?

PROBLEME
On considère la fonction g définie par :
g (x) = x (1 ― ln x)2

g (0) = 0

où ln x désigne le logarithme népérien de x, on appelle C sa courbe représentative dans


un repère orthonormal ( O, \s \up8(→, \s \up8(→) .

1. a) - Etudier la continuité et la dérivabilité de g sur son ensemble de définition.

b) - Etudier les variations de g.

c) - Tracer (C ).

2. a) Soit α un réel appartenant à l’intervalle] 0, e [.

Calculer à l’aide de deux intégrales par parties, l’aire A (α) du domaine plan limité par
l’axe des abscisses, la courbe (C ) et les droites d’équations respectives :

x= α et x = e.

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b) - Calculer lim;\s\do10(α → 0+ A (α ) .

3. a) Déterminer les coordonnées des points d’intersection de la courbe (C ) et la


droite (Δ) : y=x

b) Pour quelles valeurs de m la droite (Δ m) : y =mx, recoupe-t-elle la courbe C en


deux points M1 et M2 autres que O ?

c) La droite (Δ m) coupe la droite D d'équation x = e en P.

Montrer que OM1 x OM2 = OP².

4. a) Montrer que la restriction h de la fonction g à l'intervalle [ e ; + ∞ [ admet une


réciproque h―1 dont on précisera l'ensemble de définition.

b) Sur quel ensemble h―1 est-elle dérivable?

Calculer h(e²); en déduire (h―1)' (e²).

c) Construire la courbe de h―1 dans le repère ( O, \s \up8(→, \s \up8(→) .

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BAC S2 2000 Remplacement

EXERCICE 1
Soit le nombre complexe Z = (1 ― x) avec x ∈ R .
1°) Calculer le module et un argument de Z(on discutera selon les valeurs de x) . donner
pour chaque cas la forme trigonométrique et la forme exponentielle de Z.
2°) Montrer que Z2004 est un réel dont on précisera le signe.
3°) a) Montrer que l’équation | Z| = 2 admet deux racines Z1 et Z2 .
On notera Z1 le complexe de plus grande partie réelle et Z2 l’autre racine.
b) Ecrire Z1 et Z2 sous forme algébrique.
c) Placer les points A1 et A2 d’affixes respectives Z1 et Z2 dans le plan complexe
muni d’un repère orthonormal ( O, \s \up8(→, \s \up8(→) et vérifier que A2, O, A1 sont
alignés.

EXERCICE 2
Un éleveur a dans son enclos 3 moutons et 5 chèvres. pour célébrer le retour de sa
quatrième épouse de son pèlerinage, il décide d’abattre au hasard quatre de se bêtes.
1°) ― Soit X le nombre de moutons tués.
a) Déterminer la loi de probabilité de X et sa fonction de répartition.
b) Calculer l’espérance mathématique E(X) et l’écart-type de X.
2°) ― On estime qu’un mouton donne environ 20kg de viande et une chèvre 15kg et
qu’il faut au moins 65 kg de viande pour satisfaire les invités.
On note A l’événement « on a tué au moins 2 moutons » et B l’événement « il y a assez
de viande ».
a) Calculer P(A) et P(B)
b) Calculer P(B / A) ; A et B sont-ils indépendants ?

PROBLEME
I ― On considère la fonction g définie par : g (x) = 1 ― x e― x .
1°) Etudier les variations de g.
2°) En déduire le signe de g (x) suivant les valeurs de x .

II ― On considère la fonction f définie par :

f (x) = ln (― x) si x < ― 1.
f (x) = (x + 1) (1 + e― x) si x ≥ ― 1 .

On désigne par ( C ) la courbe de f dans un repère orthonormé ( O, \s \up8(→, \s \


up8(→) du plan.
(unité 2 cm) .

1°) a) Etudier la continuité et la dérivabilité de f sur R.


b) Etudier les variations de f, puis dresser le tableau de variations de f.

(On utilisera I. 2) .

2°) a) Montrer que la droite D d’équation y = x + 1 est asymptote à la courbe C

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en + ∞ .

b) Etudier la position relative de C et D sur [ ― 1 ; + ∞ [ .

3°) Montrer qu’il existe un unique point de la courbe C dont on précisera les
coordonnées, où la tangente (T) est parallèle à la droite D .

4°) Tracer la courbeC , l’asymptote D et la tangente (T),on précisera la tangente ou


les demi-tangentes à C au point d’abscisse ― 1 .

5°) a) Montrer que f est une bijection de [ ― 1 ; + ∞ [ sur un ensemble J que l’on

précisera.

b) Construire la courbe C ' de f―1 sur le même graphique que la courbe C .

III ― Pour λ ≥ ― 1, on note A ( λ ) l’aire en cm² de la partie du plan définie par :

―1≤x≤λ.

x + 1 ≤ y ≤ f (x)

a) Calculer A ( λ ) à l’aide d’une intégration par parties.

b) Montrer que A ( λ ) admet une limite finie lorsque λ tend vers + ∞ .

Calculer et interpréter graphiquement cette limite.

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BAC S2 2000 1er groupe

EXERCICE 1
On considère les points A1, A2, A3 d’affixes respectives :

Z 1 = 1 ; Z2 = 1 + + i ; Z 3 =

1°) a) Donner une écriture trigonométrique des nombres complexes Z 2 ― Z1 et Z3 ― Z1

b) Donner une écriture algébrique et une écriture trigonométrique de .

En déduire les valeurs exactes de cos et sin

2°) Soit S la similitude plane directe transformant A2 en A3 et A1 en A1 .

a) Préciser les éléments caractéristiques de S.

b) On désigne d’affixe Z ' , l’ image par S du point M d ' affixe Z. Exprimer Z ' en

fonction de Z ; en déduire l’ image , par S du point B d'affixe 1 ― 4 .

EXERCICE 2
Une urne contient 6 jetons numérotés de 1 à 6. Lorsqu’on tire au hasard un jeton de
l’urne , on note pi i ∈ {1, 2, 3, 4, 5, 6} la probabilité de tirer le jeton numéroté i. On
suppose que les nombres p1 , p2, p3 , p4 , p5 , p6 , sont dans cet ordre en progression
arithmétique de raison .

1°) a) Montrer que p1 = .

b) En déduire p2, p3 , p4 , p5 , p6 .

2°) On tire trois fois de suite et avec remise un jeton de cette urne, on désigne par X
la variable aléatoire égale au nombre de jetons portant un numéro pair.

a) Déterminer la loi de la probabilité de X.

b) Déterminer l’espérance mathématique de X puis son écart-type.

3°) Un joueur tire simultanément 2 jetons et note S la valeur absolue de la différence


des numéros que portent les 2 jetons tirés.

a) Déterminer la loi de probabilité de S.

b) On gagne à ce jeu lorsque S ≥ 4 . Déterminer la probabilité de gagner.

PROBLEME

Soit la fonction de R dans R définie par :


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f (x) = x si x < 0

f (x) = x ln (1 + x) si x ≥ 0

Le plan est muni d’un repère orthonormé ( O, \s \up8(→, \s \up8(→) (unité


graphique 2 cm)

On désigne par (C ) la courbe représentative de f et ( Δ ) la droite d’équation y = x.

Partie A

1°) a) Montrer que f est continue en x0 = 0

b) Etudier la dérivabilité de f en 0.

2°) a) Montrer que pour x < 0, f ' (x) > 0.

b) Etudier les variations de f ' sur [0 ;+ ∞[ .

En déduire que pour x >0, f ' (x) >0.

c) Donner le tableau de variation de f.

3°) a) Déterminer lim;\s\do10(x → ― ∞ x (on pourra poser u = ).

b) Montrer que (D) : y = x + 1 est asymptote à (C ) au voisinage de ― ∞ . On


admettra que (C ) est en dessous de (D).

4°) a) Construire (C ), on précisera les coordonnées de I, point d’intersection de (C )


et ( Δ ) pour x >0

b) Déterminer la nature de la branche infinie de la courbe ( C ) en + ∞ .

Partie B

1°) Déterminer les réels a, b et c tels que pour tout x de R +: = ax + b + .

2°) En déduire au moyen d’une intégration par partie que la fonction F telle que :

F (x) = ― ( x² ― 2x) est une primitive de f sur R+

3°) Calculer l’aire A en cm² de la partie du plan limitée par ( Δ ), (C ) et les droites
d’équations x = 0 et x = e ― 1.

Partie C

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1°) a) Montrer que f admet une bijection réciproque notée f ―1 .

b) f―1 est-elle dérivable en 0 ? Préciser la nature de la tangente en 0 à la courbe


représentative de f―1 .

2°) Construire (C ' ) courbe représentative de f―1 dans le repère ( O, \s \up8(→, \s


\up8(→) .

3°) Déduire du B.3) l’aire du domaine (D) ensemble des points

M tels que : 0≤x≤e―1

f (x) ≤ y ≤ f―1 (x) .

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BAC S2 2012 Remplacement 2ème Groupe. SOLUTION
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EXERCICE 1
Question N°1 : La bonne réponse est c car arg ( −1+iz √3 ) = arg (−1+i √3 ) ― arg ( z ) [ 2 π ]. Et

on a : −1+i √ 3 = 2 e i 3 . D’où : arg ( −1+iz √3 ) = 23π ― θ [ 2 π ].
Question N°2 : Rappelons que, pour tous réels a et b : (a+ ib ¿ ² = (a ²−b ²)−2iab . Ainsi :
z² = [ ( 2+ √ 2 ) ― ( 2−√ 2 ) ] ― 2 i √ ( 2+ √ 2 ) ( 2−√ 2 ) = 2 √ 2 −2 i √ 4−2
Soit : z² = √ 2 −2 i √ 2. La bonne réponse est a.

√ 2
Question N°3 : 2 √ 2−2 i √ 2 a pour module ( 2 √ 2 ) + ( 2 √ 2 ) = 4.
2

On a 2 √ 2−2 i √ 2 = 4 ( √22 −i √22 ) = 4 e −i


π
4 . La bonne réponse est b.

( )
π n nπ
Question N°4 : ( √ 3+i ) = 2e i 6 = 2n e i 6 . Ce nombre complexe est un imaginaire pur si et
n

nπ π
seulement si son argument est égal à +kπ , ce qui équivaut, en simplifiant par π , à :
6 2
n 1
= + k , soit après réduction au même dénominateur à :n=3+6 k .
6 2
La bonne réponse est c.

Question N°5 : S est une similitude directe. En effet, le coefficient de z, (−¿1+i), est un
nombre complexe non réel qui n’est pas de module 1. La bonne réponse est d.

EXERCICE 2
1°) Faisons un arbre pondéré. H désigne l’événement « être un homme », F l’événement « être
une femme », S l’événement « le participant s’est inscrit au saut en hauteur », L l’événement
« le participant s’est inscrit au lancer de poids»,
L
70 %

H
60% 30 % S
• L
40 % 50 %

F
50 %
S

2°) p(F ∩ L) = p(L/F) × p(F) = 0,5 × 0,4 = 0,2.

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3°) p(S) = p(S ∩ F) + p(S ∩ H) = p(S/F) × p(F) + p(S/H) × p(H) (formule des probabilities
totales) = 0,5 × 0,4 + 0,3 × 0,7 = 0,41.
p (H ∩S)
4°) p(H/S) = . Or, p(H ∩ S) = p(S ∩ H) = p(S/H) × p(H) = 0,3 × 0,7 = 0,21.
p( S)

0 , 21 21
D’où finalement: p(H/S) = = ≅ 0,513.
0 , 41 41

EXERCICE 3
1°) a) L’équation caractéristique est : r ²−2 r+ 5=0 . Son discriminant réduit est
Δ ' =1 ― 5 = ― 4 = 4i². Ses solutions sont les nombres complexes conjugués :
r 1=1−2i et r 2=1+2 i .
Les solutions de l’équation différentielle sont donc les fonctions y de la forme :
y=e [ A cos (2 x ) +B sin ( 2 x ) ]
x

b) Les conditions vérifiées par f se traduisent par : f(0) = 1 et f ' ( 0 )=−1.


f(0) = 1 ⟹ A = 1.
f ( x )=e [ A cos ( 2 x )+ B sin ( 2 x ) ] + e [ −2 A sin ( 2 x ) +2 B cos ( 2 x ) ]
' x x

= e x [ ( A+ 2 B)cos ( 2 x ) +(B−2 A)sin ( 2 x ) ]


'
f ( 0 )=−1 se traduit donc par A + 2B = ― 1, ce qui, avec la valeur de A trouvée
précédemment donne : B = ― 1.
Finalement : f = e x [ cos ( 2 x )−sin ( 2 x ) ].

2°) f = √2 e
2
2x
[√ √2
2 ] x

cos ( 2 x )− sin ( 2 x ) =√ 2 e cos 2 x+ .
4 )
π
On a r = √ 2 et α = .
4

1
EXERCICE 4 4

{
u ' =1
u=t
1°) On pose : ' 2 t ⟹
v =e { v= e
1 2t
2
La formule d’intégration par parties permet d’écrire :

[ ] [ ] ( ) ( )
1 1 1
1 2t 1 1 2 1 2t 1
2
1
2
1
2
1 e +1
I 1= te − ∫ e dt .
2t
= e ― e = e ― e − =
2 0 2 0 2 4 0 2 4 4 4 4

{
u' =( n+1)t n
{
n+1
u=t
2°) On pose : ' 2 t ⟹ 1 2t
v =e v= e
2

[ ]
1 1
1 n +1 2 t 1
t e − (n+1)∫ t e dt
n 2t
La formule d’intégration par parties donne : I n+1=
2 0 2 0
1 2 n+1
soit, I n+1=¿ e− I .
2 2 n

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3°) D’après la relation de récurrence que l’on vient d’établir, en remplaçant n par 1, on

( )
2
1 1 e −1
obtient : I 2=¿ e 2−I 1, soit en substituant la valeur de I 1trouvée au 1° : I 2=¿ .
2 4 4
1 2 3 1 2
De même, I 3=¿ e − I 2 = ( e +3 ).
2 2 8
2
11e +1
3°) D’après la linéarité de l’intégrale, I = I 3+ 3 I 2 +2 I 1=¿
8

BAC S2 2012 Remplacement 1er Groupe. SOLUTION


EXERCICE 1

( ) | |( )
3 3 3
1°)
√ 3−i est un nombre complexe de module √ 3−i = √ 3+1 = 1et d’argument
2 2 2

( √ 3−i
3 arg
2 ) =3×(
−π
6 ) =
−π
2
[ 2 π ].

Donc (
2 ) 1e
3
√ 3−i = π
= −i . Ces nombres complexes sont donc égaux.
−i
2

2°) a) Les solutions sont les racines cubiques de l’unité, c’est-à-dire les nombres complexes 1,

j et j² avec j = e i 3 =
−1 √ 3
2 2 2{
+i . S = 1 ,− +i √ ,− −i √
1
2
3 1
2 2
3
}
( )
3
z
( )
3
3
b) L’équation est équivalente à z =
√ 3−i
, soit à : √ 3−i = 1, d’après 1°.
2
2
z z z
Donc on a, d’après la question précédente : √ 3−i = 1 ou √ 3−i = j ou √ 3−i = j².
2 2 2
Cela entraîne que : z=¿
√ 3−i π 2π π π 4π 7π
, ou z=¿ e−i 6 × e i 3 = e i 2 = i, ou z=¿ e−i 6 × e i 3 = e i 6
2
=
−√ 3−i
2 2{
. S = √3−i ,i , − √3−i .
2 }
c) L’équation, d’inconnue u, est du second degré et a pour discriminant :
2
Δ = [ −( 1−i ) ] −4 ×1 ×(−i) ¿ 2 i=(1+i)2.
N.B. On peut chercher les racines carrées de Δ par la méthode classique.
1−i−(1+ i) 1−i+(1+i)
Les solutions sont : u1=¿ et u2=¿ . On obtient u1=−i et u1=1.
2 2
S = { 1 ,−i }.

d) L’équation devient, en posant u=¿ z 3 : u2− (1−i ) u−i=0. D’après c), on a : u=1 ou u=−i.
Les solutions sont les racines cubiques de 1 ou les racines cubiques de (−i ). En utilisant les
questions précédentes, on a donc :

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{ 1 √3 1
S = 1 ,− +i
2 2
,− −i √ , √
2 2
3 3−i −√ 3−i
2
,i ,
2
. }
EXERCICE 2
1°) Cas N°1 : On a : arg ( z−1
z−i
) = π2 [ π ], soit (⃗
MA , ⃗
π
MB ) = [ π ] . La bonne réponse est b.
2

Pour z = ZB = i, l’expression est nulle, donc elle est bien imaginaire pure.

Cas N°2 : U n +2−¿ U n +1 = ( 32 U n+1


1
) 1 1
− U n −U n+1 = ( U n +1−U n ). Donc V n=¿ V n.
2 2 2

La bonne réponse est c.

{
1
u' (x )=
Cas N°3 : On intègre par parties en posant :
u(x )=ln x
'
( )
v x =x
⟹{v ( x )=
x
x
²
2

[ ]
e e e
x² x
Le théorème d’intégration par parties donne : I = ∫ xlnx dx = ln x ― ∫ dx
1 2 1 1 2

[ ]
e
e² x ² e² 1
= − = − . La bonne réponse est c.
2 4 1 4 4

Cas N°4 : On a y ’ ― ( ln 2 ) y =0, équation différentielle qui a pour solutions y=K e ¿¿ .

L’hypothèse y (0)=200 entraîne que K = 200. On a donc y=200 e¿ ¿ .

Il vient alors : y(5) = 200 e 5 ¿¿ = 200 × 32 = 6400. La bonne réponse est d.

EXERCICE 3
1°) a) • p( A1) = 1 ― p( A1) = 1 ― 0,7 = 0,3 (d’après la troisième hypothèse de l’énoncé).

• p( An +1 / A n) = 0,8 (d’après la première hypothèse de l’énoncé).

• p( An +1 / A n) = 0,6 (d’après la seconde hypothèse de l’énoncé).

b) p( An +1 ∩ A n) = p( An +1 / A n) × p( An ) = 0,8 p( An ).

p( An +1 ∩ A n) = p( An +1 / A n) × p( An ) = 0,6 p( An ).

c) p( An +1) = p( An +1 ∩ A n) + p( An +1 ∩ A n) = 0,8 p( An ) + 0,6 [ 1− p (A n ) ] (d’après les 2 questions


précédentes). D’où : p( An +1) = 0,2 p( An ) + 0,6.

2°) a) U n +1 = pn + 1 ― 0,75 = 0,2pn + 0,6 ― 0,75 = 0,2pn ― 0,15 = 0,2 pn − ( 0 , 15


0,2 )
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(
= 0,2 pn −
15
20 ) 3
( )
= 0,2 pn − = 0,2 ( pn −0 ,75 ) = 0,2U n .
4

D’où ( U n) n ≥1 est une suite géométrique de raison q = 0,2 et de 1er terme U 1 = p1 ― 0,75

= 0,7 ― 0,75 = ― 0,05.


n
b) D’après les formules du cours, on a : U n =−0 , 05 × ( 0 , 2 ) et par suite, puisque pn = U n +¿
0,75, on en déduit que : pn = −0 , 05 × ( 0 , 2 )n +0 , 75.

c) nlim ( 0 ,2 )n = 0 car |0 , 2| ≤ 1, donc : lim ¿ pn = 0,75.


→+∞ n →+∞

PROBLEME
A.1.a lim ¿
n →+∞ ( x2²+x ²1 ) = 2 ; lim [−ln ⁡( x +1)] = ― ∞. Par somme, on en déduit que :
n →+∞
2

lim ¿ g(x ) = ― ∞.
x→+∞

A.1.b g est dérivable sur R comme somme d’une fonction rationnelle définie sur R et de la
composée de deux fonctions dérivables. Pour tout x ∈ R , on a :
4 x ( x +1 ) −2 x ² (2 x )
2 2 2
2x 4x
−¿ 2 x (x +1) −2 x 3 +2 x −2 x (x −1)
g ’( x) = −¿ = = =
2
(x +1)² x ²+1 ( x 2 +1) ² (x2 +1)²
2
(x +1)² (x 2+1)²
Le signe de la dérivée et les variations de g sont consignées dans le tableau ci-dessus :

x 0 1 +∞
−2 x ― ―
2
x −1 ― +¿
g ’( x) +¿ −¿
g 1 ― ln 2

―∞

A.2. g est continue et strictement décroissante sur ¿, donc réalise une bijection de ¿ vers
¿−∞ ;1−ln 2 ¿ ¿. On vérifie que ( 1−ln 2 ) ¿ 0, donc 0 ∈ ¿−∞ ;1−ln 2 ¿ ¿. Par suite, 0 a un
antécédent unique α par g.
En d’autres termes, l’équation g(x) = 0 a une unique solution α dans ¿.
Par ailleurs, g(1,9) ≅ 0,038 ¿ 0 et g(2) ≅ ― 0,009 ¿ 0 et g est continue sur ¿, donc a fortiori
sur [ 1 , 9; 2 ]. D’après le théorème des valeurs intermédiaires, l’équation g(x) = 0 a au moins
une solution dans [ 1 , 9; 2 ].
Comme elle en a une seule dans [ 1 , 9; 2 ] ⊂ ¿, on en conclut que α ∈ [ 1 , 9; 2 ].

A.3. Au vu du tableau de variation, g est positive sur [ 0 ; α ] et négative sur ¿.

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lim ¿
B.1. • x→ 0 ¿ x
= ―∞ ⟹
x→ 0 ( e ) ¿
−¿
(1)
= 0 (1) (limite d’une fonction composée).
lim
−¿
1
x
¿

lim ¿ ( x ) = 0 (2). D’après (1) et (2), on peut dire que lim ¿ f (x) = 0 (3) (produit de
Et x→ −¿ −¿
0 ¿ x→ 0 ¿

limites finies).

( )
2
lim ¿ ln ⁡(x +1)
• +¿
x→ 0 f ( x ) = lim ¿¿ × x . En faisant le changement de variable t = x 2, on a
x→0 ¿
+¿

( ) ( )
2
lim ¿ ln ⁡(x +1) = lim ¿ ln ⁡(1+ t) = 1 (limite de référence du cours). Et lim ¿ ( x ) = 0
t
+¿ +¿ −¿
x→ 0 ¿ x² t→0 ¿ x→ 0 ¿

Par conséquent (produit de limites) : lim ¿ (4).


+¿
x→ 0 f ( x ) =0 ¿

D’après (3) et (4) et l’hypothèse f(0) = 0, on en conclut que : f est continue en 0.

lim ¿ lim ¿
( )
2
lim ¿ lim ¿ ln ⁡(x +1) = 1.
• = =0; = x→
−¿ f ( x ) −f (0)
[ e ]¿ +¿ f ( x ) −f (0 )
1 +¿
x→ 0
x−0
¿ x→ 0
−¿ x x→ 0
x−0
¿ 0 ¿ x²

On en conclut que f n’est pas dérivable en 0 (les nombres-dérivés à droite et à gauche sont
différents).

B.2. x−∞ lim;\s\do8([ f ( x )−(x +1) ] = x−∞ lim;\s\do8( x ( e x −1 )−1 = x−∞ lim;\s\do8( [ 1
]

[ ]
1
e x −1
−1 = 1 ― 1 = 0 (on a fait le changement de variable u = 1 et utilisé la limite de
1 x
x
x
¿ e −1
référence : lim = 1.
x →0
x

Il en résulte que la droite d’équation y=x +1 est asymptote à (C) en +∞ .

B.3. x +∞lim;\s\do8( f (x) = x +∞lim;\s\do8( [ (


ln x ² 1+
1
x² )] = x +∞lim;\s\do8(
x

[ ( )
]
1
ln 1+
ln x x² = 0 + 0 = 0.
2 +
x x

On en déduit que l’axe (O, i⃗ ) est asymptote oblique en +∞ .

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B.4. • f est dérivable sur ¿−∞ ; 0 ¿ comme produit et composée de fonctions dérivables.

( )
1 1
1 1 x 1 x x−1 1
∀ x ¿ 0, f ' ( x)=¿ e x ― e = 1− e = x.
x x x e

• f est dérivable sur ¿ 0 ;+ ∞¿ comme produit et composée de fonctions dérivables.


2x ² 2
−ln ⁡(x +1) g (x)
∀ x ¿ 0, f ' ( x)=¿ x ²+1 = .


2
ln ⁡(α +1) 2α ²
B.5. f (α) = (car α ¿ 0). Or, g(α ) = 0, donc ln ( α 2 +1 )=¿
α ²+1
.
α

2α ²
D’où : f (α ) = .
α ²+1

On a : 3,8 ≤ 2 α ≤ 4(*), d’après l’encadrement obtenu à la question A.2 en multipliant les 3


membres par 2. D’après ce même encadrement et par élévations au carré, on a aussi 3,61 ≤ α ²
≤ 4, d’où en ajoutant 1 aux 3 membres, 4,61 ¿ α ² ≤ 5, puis en passant aux inverses :
1 1 1
¿ 2 ¿ (**). Par multiplication membre à membre de (*) et (**), on obtient :
5 α +1 4 ,61
19 2α 500
¿ ¿ soit, 0,76 ¿ g(α ) ¿ 1,0845.
25 α 2 +1 461

B.6.
x ―∞ 0 α
+∞
f ’(x) + 0 1 + −¿
g f (α )

―∞
0

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C.1.
h est continue et strictement croissante sur ¿−∞ ; 0 ¿, d’après l’étude précédente, donc réalise
une bijection de ¿−∞ ; 0 ¿ sur J = ¿−∞ ; 0 ¿.

C.2.
(C h ) est la symétrique de (C h) par rapport à la première bissectrice (voir schéma).
−1

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BAC S2 2011 Remplacement. SOLUTION
EXERCICE 1
1°) Le discriminant réduit de cette équation est ∆ ' = ( 4−3 i )2−4(1−5 i) = 3−4 i . Pour trouver

{
x ²− y ²=3 (1)
ses racines carrées, nous posons le système : 2 xy =−4 (2) , car si δ=x +iy est une racine
x ²+ y ²=5( 3)
' 2
carrée de ∆ , on doit avoir ( x +iy ) = 3−4 i , d’où les deux premières lignes du système, en
identifiant partie réelles et parties imaginaires, mais aussi |δ|²=|3−4 i|, d’où la troisième
ligne.
Ce système se résout en ajoutant membre à membre (1) et (3), ce qui donne : 2 x ²=8, soit
x=2 ou x=— 2 et en substituant ces valeurs de x dans l’équation (2), on obtient
respectivement y=— 1 ou y=1 . Ainsi δ=2 — i est une racine carrée de ∆ ' .
Les solutions de l’équation sont alors :
4−3 i−( 2−i) 1 1 4−3 i+(2−i) 3
z 1=¿ =¿ − i et z 1=¿ =¿ −i.
4 2 2 4 2

2°) a)

b)
z D −z A ( )(
=
1
2
1 1
1+ i − − i
2 2 )=
1
2
+i
=
( )( )
1
2
+i 1+ i
1
2
= i.
( )( ) ()
z B −z A 3 1 1 1 1
2
−i − − i 1− i 1²+
2 2 2 2 2
z D −z A π
Il en résulte que le module de est 1 et que son argument est . Ces deux résultats
z B −z A 2
s’interprètent géométriquement ainsi :

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| |
z D −z A
z B−z A
=1⇔
AD
AB
= 1 ⇔ AD= AB. Et : arg
z D −z A
z B−z A
π
2(
= ⇔ (⃗ AB , ⃗
π
AD ) = .
2 )
Par conséquent : le triangle ABD est rectangle et isocèle en A (ce que confirme d’ailleurs la
figure).
3°) L’écriture complexe de f est de la forme z ' = az +b , où a et b sont des nombres


1 1 1
complexes, donc f est une similitude directe de rapport |a| = + = , de centre le point
4 4 √2
Ω
1−i
d’affixe ω =
b
1−a
= 1 1 = 2, soit Ω
− i
2 2
2
0 () π
et d’angle arg (a ) = , car on vérifie que :
4

a=
1 1
( 1
+ i=
√2 √ 2 √ 2 √2
1
cos )π
4
+isin
( ( ) ( ))
π
4
.

4°) a) Pour tout n ∈ N , d’après la relation de récurrence définissant la suite ( a n ) :

( 1 1
) (
1 1
)
a n+1= z n+1−2 = + i z n−1−i = + i ( z n −2 ) = + i an.
2 2 2 2
1 1
2 2 ( )
1 1
Il en résulte que ( a n ) est une suite géométrique de raison q = + i et de premier terme
2 2 ( )
a 0=z 0−2=¿ i.

( )
n
1 1
b) Le terme général de cette suite est a n= a 0 q n = i + i . En utilisant la forme exponentielle
2 2

[ ]
n

( ) ( )
π
1 1 π
1 i4
des nombres i et + i , on obtient : a n= e i 2 e , d’où d’après la formule de Moivre
2 2 √2
1 n i( 4 + 2 )
nπ π

et les propriétés de l’exponentielle complexe : a n=


√2
e ( ) .

1 n i( 4 + 2 ) √2 (
4 2)
+ 2=( ) e
nπ π n nπ π

( )
i +
Par conséquent : z n=a n +2 = e +2.
√2 2
c) Pn est sur l’axe réel si et seulement si z n est un nombre réel, c’est-à-dire si et seulement si sa
partie imaginaire est nulle. Or, celle-ci est, d’après l’expression obtenue au b),

( ) ( )
n
√ 2 sin nπ + π
2 4 2

Par suite, Pn est sur l’axe réel si et seulement si : sin


nπ π
+
4 2 (
=0⇔
nπ π
)
+ = kπ , k ∈ Z
4 2
n+2
⇔ = k ⇔ n=4 k — 2, k ∈ Z . Puisque n est un entier naturel, on doit avoir k ≥ 1. Les
4
valeurs de n sont donc : 2, 6, 10, 14, etc.

EXERCICE 2
1°) a) On vérifie que ln(108,27 — 57,94) ≅ 3,918, d’où la première valeur du tableau.
De même :
ln(149,60 — 57,94) ≅ 4,518 ; ln(228,06 — 57,94) ≅ 5,136 ; ln(396,44 — 57,94) ≅ 5,824
ln(778,73 — 57,94) ≅ 6,580 ; ln(1427,7 — 57,94) ≅ 7,222 ; ln(2872,4 — 57,94) ≅ 7,942
Le tableau se complète donc comme suit :

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i 2 3 4 5 6 7 8
yi 3,9 4,5 5,1 5,8 6,6 7,2 7,9

b) Voir figure ci-dessous.


c) L’équation de la droite de régression de y en i est : y = a i + b avec a = et
b = ― a . Les formules du cours donnent :
i=¿ ( 2+3+ 4+5+ 6+7+8 )= ≃ 5 ;
y=¿ ( 3 , 9+ 4 , 5+5 ,1+5 , 8+6 ,6 +7 , 2+ 7 , 9 )≃5,8.
σiy = ( 2 ×3 , 9+3 × 4 , 5+4 ×5 , 1+ 5× 5 , 8+6 ×6 , 6+ 7× 7 , 2+8 ×7 , 9 ) ―× ≃ 2,7. σi =
√ EQ ¿ (1; 7) ( 2²+3²+ 4²+5²+6²+ 7²+8² ) −EQ ¿ ¿(i) ² = 2. On trouve ainsi a = 0,675 et b =
2,482 soit y = 0,675i + 2,482.
2°) a) yi = ln(di — d1) ⟹ di — d1 = e y ⟹ di = d1 + e y = 57,94 + e 0,675 i+2,482,
i i

soit : di = 57,94 + e 2,482 × ( e 0,675 ) . La machine fournit : e 2,482 ≃11,965 et e 0,675 ≃1,96.
i

Donc on a bien l’expression de di demandée par l’énoncé (aux incertitudes de calcul près !).

b) Si i = 9, on obtient d’après l’expression de di précédente :


d9 = 57 , 94+ 11,965 ( 1,958 )9 ≃ 5118,829 millions de kilomètres ! (estimation de la distance
moyenne du Soleil à Neptune).

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PROBLEME
Partie A
x
1°) Si −1< x ≤0 , l’expression +ln ( x +1 ) est toujours bien définie car on a alors
x+1
x
x ¿ — 1, ce qui fait que ln ( x +1 ) existe et x ≠ — 1, ce qui fait que existe.
x+1
−1
Si x ¿ 0, l’expression
x ²+ x+1 x
x² ( )
e est également toujours bien définie car on a : x ≠ 0, de
x ²+ x +1 −1
sorte que et e x existent.

En résumé : f est bien définie sur ¿−1; +∞ ¿.

2°) a) • Posons X = x +1. Quand x →−1 +¿¿


,X→0
+¿ ¿
et l’on a : x = X — 1.
lim ¿
Par conséquent, x→−1 f ( x ) =
+¿

+¿
lim
x+ (x+ 1) ln ⁡( x+1)
¿¿ .
x→−1 = lim ¿¿
x+ 1 X→ 0 +¿
X−1+X ln ⁡X
¿
X

On sait que : Xlim ¿ X ln ⁡X =0, donc lim ¿ car : ¿.


+¿ +¿
→0 ¿ x→−1 f ( x ) =−∞ ¿


{x →+∞
( x ²+xx² +1 )= lim ( xx ²² )=1
lim
x→+ ∞

lim e =1car lim (


−1
x
x )
−1
=0 et lim e =1
.
x→+ ∞
x →+∞

x→0
x

−1
Par produit, il en résulte que : lim f ( x )= lim (
x² )
x ²+ x +1 x
e = 1.
x→+∞ x→+ ∞

b) De la première égalité de a), on déduit que : la droite d’équation x = — 1 est asymptote à


(C f ) . De la seconde égalité, on déduit que : la droite d’équation y = 1 est asymptote à
(C f ) au voisinage de + ∞.

1
3°) a) Posons X = . Quand x → 0+¿ ¿, X → + ∞.
x
lim ¿ −1
lim X lim e
X

1 x lim ¿
= X →+ ∞ Xe =−X X →+∞
= 0, car il est connu que : X →+∞ = + ∞.
x→ 0
+¿
¿ e X
x e X

b) ¿ ⟹ lim ¿ (1)
−¿
x→ 0 f ( x ) =0 . ¿

lim ¿= lim ¿
.
[ ]
−1 −1 −1
+¿
x→ 0 f (x)¿ +¿ x 1 1
x→ 0 e + e x+ ex ¿
x x²

• lim
x→ 0 ¿
¿ 1 + ∞ ⟹ lim ¿ 1 −∞ ⟹
x=
+¿
x→ 0 −¿¿ x= +¿
lim
x→ 0 e
+¿
−1
x
¿
¿
= 0.
−1

• lim ¿ 1 e x
x→ 0 ¿
+¿
x
= 0, d’après 3° a).

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−1

• lim ¿ 1 e
x→ 0 ¿
+¿

x
= 0 par une démonstration analogue à celle de 3° a) et en utilisant le
X
lim e
théorème de croissance comparée : X →+∞ = + ∞.

Il en résulte que : x→lim ¿ = 0. (2)
+¿
0 f (x)¿
0
Enfin, f(0) = + ln ( 0+1 ) = 0. (3)
0+1
(1), (2) et (3) entraînent que : f est continue en 0.

lim ¿ lim ¿ 1
= lim [ ( h+h ²+ h ) e ] (en posant h = , h
3 −h
c) =
[ ]
−1

x→ 0
f ( x ) −f (0 )
+¿
x (
¿
) x→ 0 +¿
h →+∞
x ² +x +1 x
x
3
e ¿ x
tendant vers + ∞). Or, d’après un théorème de croissance comparée :
h
lim e n −h
h→+ ∞ = + ∞ , ce qui entraîne par passage à l’inverse : hlim →+∞
h e = 0, pour tout entier
hn
lim ¿
naturel non nul n . Donc : x→ 0 f ( x )−f (0 ) ¿ = 0. On en conclut que f est dérivable à droite en 0 et
+¿
x

que son nombre-dérivé à droite en ce point est f ' d ( 0 ) = 0.

lim ¿ lim ¿
d) = . On a :
x→ 0
f ( x ) −f (0)
−¿
x
¿ x→ 0
−¿
[ 1 ln ( x+1)
x +1
+
x
¿ ]
¿ . Par somme, on en déduit que :
lim ¿
x→ 0
f ( x ) −f (0)
−¿
¿
= 2. On en conclut que f est dérivable à gauche en 0 et que son nombre-dérivé
x

à gauche en ce point est f ' g ( 0 ) = 2.


Cependant, f n’est pas dérivable en 0 car les nombres-dérivés à droite et à gauche en 0 sont
différents.
Interprétation graphique : Au point d’abscisse 0 (qui n’est autre que l’origine du repère, la
courbe admet un point anguleux : deux demi-tangentes de directions différentes.

[( ]
−1 '

( ) (e ) ,
−1
x ²+ x+1 x x ²+ x+1 ' x x ²+ x+1
) ( )
−1 '
4°) a) Pour tout x ∈ ¿ 0 ;+ ∞¿, f ' (x)= e = e + x
x² x² x²
d’après la formule de dérivation d’un produit.

( )
( 2 x +1 ) x ²−2 x( x2 + x +1) −x ²−2 x
'
x ²+ x+1 1 −1
( )
−1 '
On a : =¿ = et : e x = x .
x² x 4
x
4
x² e

[ ] ( )
−1
−x ²−2 x x ²+ x +1 x 1−x −1
'
D’où : f ( x ) = 4
+ 4
e = 4 e x pour x ¿ 0.
x x x

[ ] x +2
'
x ' 1 1 1+ x+1
b) Pour tout x ∈ ¿−1; 0 ¿ , f ' (x)= + [ ln ( x +1 ) ] = + = = .
x +1 ( x +1)² x+1 ( x+1)² ( x+1 )2

5°) Les expressions de f ' (x) obtenues à la question précédentes montrent que :
— f ' (x) est positif si x ∈ ¿−1; 0 ¿ , car on a alors : x ¿ — 1 et a fortiori : x + 2 ¿ 0.
— f ' (x) est positif si x ∈ ¿ 0 ; 1 ¿, car alors : 1−x ¿ 0.
— f ' (x) est négatif si x ∈ ¿, car alors : 1−x ≤ 0.

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Le tableau de variation de f en découle.

x −1 0 1 +∞
f ' (x) + +¿ ―
f 3
e
0
−∞ 1

6°) La courbe de f est représentée ci-dessous.

Partie B
1 x+1−1 x
1°) a) C’est immédiat car ∀ x ≠ 1, 1− = = .
x +1 x +1 x+1

{
' 1
u ( x )=
b) Posons {u ( x )=ln(¿ x +1)¿ v ( x )=1 ⟹
'
x +1 . La formule d’intégration par parties
v ( x )=x
s’écrit :
0 0 0
x x
∫ ln ( x +1 ) dx=[ x ln (x +1)] −∫ x +1 dx = −α ln ( α +1 ) −∫
0
α dx .
α α α x+1

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0
x
Posons J = ∫ dx . D’après la question précédente,
α x+ 1

[ ]
0
1
J = ∫ 1−
0
dx = [ x−ln ⁡| x+1|] α = — α + ln ⁡( α+1 ) , car α ¿ — 1.
α x +1
En remplaçant, on obtient bien :
0

∫ ln ( x +1 ) dx=−α ln ( α +1 ) +α −ln ( α +1 ) . CQFD.


α

2°) a) f est négative sur l’intervalle [ α ; 0 ]. L’aire demendée est donc :

[ ]
0 0 0
x
A( ) = — ∫ f (x )dx = — ∫
α + ln ( x+1 ) dx = — J — ∫ ln ( x +1 ) dx .
α α x +1 α
D’après les calculs précédents : A(α ) = α −¿ ln ( α +1 ) +α ln ( α +1 ) −α + ln ( α +1 ) , soit
finalement : A(α ) = α ln ( α +1 ) . On a : ¿.
lim ¿ A(α ) = + ∞.
On en conclut que : α →−1 +¿
¿

BAC S2 2011 2ème Groupe SOLUTION

EXERCICE 1
1°) z ² = ( 1+ √ 3 ) +2 i ( √ 3−1 )( √ 3+1 ) −( √ 3−1 ) = 4 +2 √ 3 + 4 i−( 4−2 √ 3 ) .
2 2

Soit : z ² = 4 √ 3 + 4 i.

2

2°) a) Le module de z ² est ( 4 √ 3 ) + 4 2 = 8. On peut écrire :

(
3 i
2 2 )
z ²= 8 √ + , d’où : z ²= 8 cos + isin .
π
6
π
6 ( )
b) |z ²| = 8 ⟹ |z|² = 8 ⟹ |z| = √ 8 ⟹ |z| = 2 √ 2.
π π π π
arg( z ²) = [ 2 π ] ⟹ 2 arg( z ) = [ 2 π ] ⟹ arg( z ) = [ π ]. Donc un argument de z est ou
6 6 12 12
π
bien + π , mais comme les parties réelle et imaginaire de z sont toutes deux positives, cela
12
π 13 π
ne peut être que . En effet, si l’argument de z était , la partie imaginaire de z serait
12 12
2 √ 2 sin ( )
13 π
12
qui est négatif, puisque π ¿
13 π 3 π
12
¿
2
.

π
3°) En utilisant l’écriture exponentielle de z , z = 2 √ 2 e i 12 , il vient, d’après la formule de

( )
π 6 6 π
Moivre : z 6 = 2 √ 2 ei 12 = ( 2 √ 2 ) e i 2 = 512 i.

EXERCICE 2
1°) Après réduction au même dénominateur et identification, on obtient : a = 1 et b = −¿ 1.
2 2
dx dx
2°) I = ∫ −¿ ∫
2 2
¿ = [ ln |x|]1− [ ln| x+1|] 1 = ln 2 – ln 3.
1 x 1 (x +1)

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{
1
u' ( x )=
{ ' 1
3°) On pose u ( x ) =ln (¿ x +1)¿ v ( x )= 2 ⟹
x v ( x )=
x +1
−1
x
2
dx ln 3
J = ¿¿ + ∫ = ln 2 – + I.
1 x ( x+ 1) 2
3 ln 3
En remplaçant I par sa valeur ; on obtient finalement : J = 2 ln 2 – .
2

EXERCICE 3
1°) Pour tout n ≥ 1, V n +1 = U n +1 −¿
3
2
1 3 1 1 1 3
= 3 U n +1−¿ 2 = 3 U n −¿ 2 = 3 U n− 2 , soit : ( )
1 1
V n +1 = V n, donc ( V n ) n≥ 1est une suite géométrique de raison et de premier terme :
3 3
3 3 1
V 1= U 1− = 1 −¿ = −¿ .
2 2 2

() () ()
n−1 n−1 n−1
1 1 1 3 3 1 1
2°) V n = V 1 × = −¿ × . Par suite, U n = V n +¿ ⟹ U n = −¿ × .
3 2 3 2 2 2 3

3°) nlim
→+∞ n
3 ||
¿ V = 0 (car 1 ¿ 1), d’où : lim ¿ V = 3 .
n →+∞ n
2

EXERCICE 4
2 2
1°) p(B) = = .
2+ 3 5
2°) Faisons un arbre pondéré :
G (ou C)

4
6
2
B
6
2
P (ou C )
5

• G
3 1
5 2

V
1
2
P
D’après les propriétés des arbres pondérés, la probabilité de gagner (G) est :

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P(G) = p(C) ( 25 × 46 )+( 35 × 12 ) = 8+9
30
17
= .
30

2 4
×
p (B ∩C ) 5 6 8
3°) p(B¿C) = = = .
p (C) 17 17
30

BAC S2 2011 1er groupe. SOLUTION

EXERCICE 1
I. 1°) z est écrit sous forme algébrique (ou cartésienne).
Sa partie réelle est x. Sa partie imaginaire est y.
2°) Le module de z est le réel positif √ x ²+ y ².
x y
3°) cos α = ; sin α = .
|z| |z|
4°) z' = e iθ z .

II. 1°) Le discriminant réduit de l’équation est Δ ' = (2√ 3)² −¿ 16 = −¿ 4 = 4i².
−2 √ 3 – 2 i −2 √ 3+2 i
Les racines sont donc z1 = 1 = −4 √3 – 4 i et z2 = 1 = −4 √3+ 4 i .
2 2

2°) OA= |a−0| = |a| = (−4 √ 3 ) +(−4)²=√ 64=8.
2


OB= |b−0| = |b| = (−4 √ 3 ) +(4)²=√ 64=8.
2

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AB= |b−a| = |16 i| = √ (−4 √3 ) +(4)²=√ 64=8.
2

Ainsi OA = OB = AB : Le triangle OAB est équilatéral.


3°) D’après la question 4° de la partie I, l’affixe du point D est donnée par :
π π π π
z D = e i 3 z = e i 3 × 2e i 6 = 2 e i 2 = 2i.
C

On a utilisé l’écriture exponentielle de c = z C = √ 3 + i ; on aurait pu également utiliser la


forme algébrique.
zO −z D −z B
4°) a) L’affixe de G est donnée par : z G = (formule résultant de la relation de
1−1−1
définition du barycentre : ⃗
GO−⃗ GD−⃗ GB=⃗0). Comme z 0 = 0, on obtient :
g = z G = z D + z B = −¿ 4√ 3 + 6i.
b) Voir la figure ci-dessous (page suivante).

5°) (⃗
GA , ⃗
GC ) = (u⃗ , ⃗
GC ) −¿ (u⃗ , ⃗
GA ) = arg (⃗ GC ) −¿ arg (⃗ (
GA ) = arg )
z C −z G
z A−z G
= arg

( −4√√3+i+ 4 √ 3−6 i
3 – 4 i+4 √ 3−6 i ) = arg ( 5 √3−5 i ) = arg ( 1 +i √3 ) = .
−10 i 2 2
π
3

De plus,
GA
=
GC z −z |C

A
z −zG

G
| =| +i |=1.
1 √3
2 2
Donc GA = GC.

On conclut de ces résultats que le triangle GAC est équilatéral.

Commentaires : Toute la première partie porte sur la restitution du cours. C’est une bonne initiative,
qui, si elle se perpétue, va enfin pousser les élèves à apprendre plus sérieusement leurs cours.
Curieusement, les maths sont la seule discipline où les élèves pensent que le cours est superflu et
qu’on peut travailler en ne faisant que des exercices. Pour la dernière question, l’énoncé aurait pu
demander de calculer également les distances GA et GC avant de conclure sur la nature du triangle
GAC. Enfin, on peut regretter le choix des coordonnées des points (des valeurs entières auraient peut-
être été plus simples à représenter !).

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EXERCICE 2
I. • Dans le cas de l’équiprobabilité, on sait d’après le cours que la probabilité d’un événement
card (A )
quelconque A est calculée par la formule : p(A) = .
card (Ω)
• La probabilité de l’événement A sachant que l’événement B est réalisé, est si p(B) ≠ 0 :
p (A ∩B) card (A ∩B)
P(A|B) = = (après simplification par card (Ω)).
p(B) card (B)
• Qu’il y ait ou non équiprobabilité, une propriété de base des probabilités sur un ensemble fini dit
que : p( A ∩ B) = p[A\ ( A ∩ B)] = p(A) – p( A ∩ B) (car ( A ∩ B) est toujours inclus dans A).

• p[( A ∩ B) ∪ ( A ∩ B)] = p[A ∩ (B ∪ B)] (distributivité de ∩ par rapport à ∪)


= p(A ∩ Ω ) (pour tout ensemble B, on a : B ∪ B = Ω ) Ω
= p(A) (pour tout ensemble A, on a : A ∩ Ω = A).

II. 1°) Ces égalités sont des traductions des trois hypothèses faites par l’énoncé.
−¿ On sait que le premier jour, la ville est délestée, donc l’événement D1 : « La ville est
délestée le 1er jour » est l’événement certain : p(D1) = 1.
−¿ Si la ville est délestée le nième jour, c’est-à-dire si Dn est réalisé, alors l’hypothèse est que
2 2
la probabilité qu’elle le soit le jour suivant (n + 1), est . Donc p(Dn+1/Dn) = .
9 9
D
−¿ Si la ville n’est pas délestée le nième jour, c’est-à-dire si n est réalisé, alors l’hypothèse
5 5
est que la probabilité qu’elle le soit le jour suivant (n + 1), est . Donc p(Dn+1/ Dn) = .
6 6
2°) D’après la quatrième propriété rappelée dans la partie I,
pn+1 = p(Dn+1) = p(Dn+1 ∩ Dn) + p(Dn+1 ∩ Dn). (*)

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On a remplacé dans cette propriété A par Dn+1 et B par Dn.

3°) Par définition de la probabilité conditionnelle,


2
p(Dn+1 ∩ Dn) = p(Dn+1/Dn) × p(Dn) = p(Dn).
9
5
Et : p(Dn+1 ∩ Dn) = p(Dn+1/ Dn)) × p( Dn)) = p( Dn).
6
2 5 2 5
D’où, en remplaçant dans (*), p(Dn+1) = p(Dn) + p( Dn) = p(Dn) + [1 −¿ p(Dn)]
9 6 9 6

(2 5
Soit : p(Dn+1) = − p(Dn) + =
9 6 6 )
5 12−45
54
5
p(Dn) + = −¿
6
33
54
5
p(Dn) + = ―
6
11
18
5
pn + .
6

4°) a) Un + 1 = 6pn + 1 ―
90
29
=6 ―
11
18 ( 5
p n+ ―
6 )
90
29
(d’après la question précédente)
66 30 90 66 30 ×29−90 ×6 66 330
=― p n + − =― pn + =― pn +
18 6 29 18 29 ×6 18 174
11
( 330 18
)
11
( 30 3
)
= ― 18 6 pn− 174 × 11 ― 18 6 pn− 29 × 1 (simplification de fractions)


11
18 (
6 pn −
90
29 )
11
= ― Un.
18
11
Il en résulte que (Un) est une suite géométrique de raison ― et de premier terme
18
90 90 174−90 84
U1 = 6p1 ― = 6 −¿ = = .
29 29 29 29

b) D’après une formule du cours sur les suites géométriques,

( ) ( )
n−1 n−1
−11 84 −11
Un = U1 × = ×
18 29 18

( ) ( ( ) )
n−1
1 90 1 84 −11 90
Et comme pn = U n + , on en déduit que : pn = × + , ou encore
6 29 6 29 18 29

( ( ) )
n−1
1 −11
14 ×
pn = +15 .
29 18
c) La probabilité pour que la ville ne soit pas délestée le 20ième jour est p( D 20) (attention !).

( ( ) )
19
1 −11
D –
p( 20) = 1 p20 = 1 −¿ 14 × +15 ≅ 0,483.
29 18

Commentaires : Comme le précédent, cet exercice commence par une demande de restitution
de connaissances du cours. Certaines questions auraient dû, cependant, à notre humble avis,
être mieux formulées. Nous suggérons par exemple de demander d’exprimer les trois
dernières probabilités proposées en fonction de p(A), p(B) et p(A ∩ B). La deuxième partie
est un exercice classique de suites et de probabilités conditionnelles.

PROBLEME
I. 1°) Le dénominateur de f(x), 3x² + 1, est non nul pour tout x réel.
Donc Df = R = ¿−∞ ;+∞ ¿.

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( )
3
lim ( f (x ) )=¿ lim 3x lim ( x )=−∞ .
(limite à l’infini d’une fraction rationnelle) = x→−∞
x→−∞ x→−∞ 3 x ²

De même x→+∞ f (x) )=+ ∞.


lim (
2°) f est dérivable sur R comme fonction rationnelle et, pour tout x réel,
9 ( x−1 ) ( 3 x 2 +1 )−18 x (x−1)3
2

f ’(x) = 2 (dérivation d’un quotient).


(3 x+ 1)
A ce stade, il ne faut surtout pas développer, mais chercher à factoriser le numérateur !
9 ( x−1 ) [ ( 3 x 2 +1 )−2 x ( x−1 ) ] ( x−1 )
2 2
( x −1 )2 ( x +1 )2
f ’(x) = 2
= 2
( x ²+2 x+ 1 )= 2 .
(3 x+ 1) (3 x+ 1) (3 x+1)
Sur cette dernière écriture, il apparaît clairement que f ’ (x) est positif pour tout x réel (le
numérateur et dénominateur sont des carrés !) et que f ’(x) ne s’annule que pour x = 1 et
x = −¿1. Le tableau de variation de f en découle :

x −∞ −¿1 1 +∞
f ’ (x) + 0 + 0 +
+∞
f −¿6 0
−∞
3
3 (−2 ) −24
On voit immédiatement que f(1) = 0 et que f(−¿1) = = = −¿ 6.
3+ 1 4

3°) D’après le tableau de variation précédent, f est continue (comme fonction rationnelle) et
strictement croissante sur R (sa dérivée y est positive et ne s’y annule que pour 2 valeurs),
donc est une bijection de R vers R . Comme 1 ∈ R , 1 a un unique antécédent par f : en
d’autres termes, l’équation f(x) = 1 admet une solution unique. Désignons-la par α .
3 3
3 ( 2) 24 3 ( 3) 81
On a f(3) = = ¿ 1 et f(4) = = ¿1. Ainsi, on a : f(3) ¿ f(α ) ¿ f(4).
3(3)²+1 28 3(4 )²+ 1 65
Par stricte croissance de la fonction f, on en déduit que l’on a nécessairement : 3 ¿ α ¿ 4.

II. 1°) a) Les conditions d’existence de g(x) sont :


¿
¿

La condition (*) signifie que x 0, donc x R . La condition ¿ est vérifiée pour tout réel non

1
nul x car on a alors ln 2|x| ≠ −¿ . (Un carré n’est jamais négatif).
3
Il en résulte que g est définie sur R¿ .

b) Posons h(x) = ln |x| . Alors, il est clair que g = f o h car :


3
3 ( ln |x|−1 )
(f o h) (x) = f[h(x)] = f[ln |x|] = (remplacer x par ln |x| dans l’expression de f(x)).
3 ln |x|+1
2

¿
c) Le domaine de g, R est symétrique par rapport à 0 : ∀ x ∈ Dg, (−¿x) ∈ Dg. ( P1)
∀ x ∈ Dg, g(−¿x) = (f o h) (−¿ x) = f[h(−¿x)] = f[h(x)] (car h(−¿x) = ln |−x| = ln |x| = h(x)).
D’après le b), g(−¿x) = g(x).(P2)
Il résulte des propriétés P1 et P2 que g est une fonction paire.

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lim ¿h(x) =
d) • x→ lim ¿ = −∞ (car lim ¿) et : lim ¿f(y) = −∞ (d’après I. 1°).
+¿
0 ¿ x→ 0+¿ ( ln|x|) ¿ +¿
x→ 0 |x|=0 ¿ y →−∞
D’après le théorème sur la limite d’une fonction composée, on en déduit que :
lim ¿g(x) = lim ¿(f o h) (x) = −∞ ⟹ lim ¿k(x) = −∞ .
+¿ +¿ +¿
x→ 0 ¿ x→ 0 ¿ x→ 0 ¿
• lim ¿h(x) = lim ( ln |x|) = + ∞ (car lim |x|=+ ∞) et : lim ¿f(y) = + ∞ (d’après I. 1°).
x→ +∞ x→+∞ x→+∞ y →+∞
D’après le théorème sur la limite d’une fonction composée, on en déduit que :
lim ¿g(x) = lim ¿(f o h) (x) = + ∞ ⟹ lim ¿k(x) = + ∞ .
x→+∞ x→+∞ x→+∞
On déduit de cette dernière limite que l’axe des abscisses (droite d’équation y = 0) est
asymptote à (C k ) au voisinage de + ∞.

2°) a) ∀ x ∈ DE, k' (x) = g' (x) = (f o h)' (x) = f' [h(x)] × h' (x) (formule de dérivation d’une
fonction composée). Or, d’après I), ∀ y ∈ R , f' (y) ≥ 0. Donc f' [h(x)] ≥ 0 pour tout x de DE.
Le signe de k' (x) dépend donc de celui de h' (x). Mais pour x ∈ DE = ¿ 0 ;+ ∞¿,
1
h' (x) = [ln |x|]' = ¿ 0.
x
k est donc strictement croissante sur DE.
Notons que g' , donc k' s’annule lorsque f' [h(x)] = 0 ⇔ h(x) = 1 ou h(x) = −¿ 1 (d’après I).
1
Donc k' (x) = 0 ⇔ (ln x = 1 ou ln x = −¿ 1) ⇔ (x = e ou x = ).
e
Le tableau de variation de k sur DE est :

x 1
0 e +∞
e
k ’ (x) + 0 + 0 +
+∞
k −¿6 0
−∞

k( 1e ) = f[ h( 1e )] = f(−¿ 1) = −¿6. k( e ) = f[ h ( e ) ] = f(1) = 0 .

D’après le tableau de variation, k(x) est négative sur [ 0 ; e ] et positive sur ¿.

b) L’abscisse du point d’intersection de C k avec l’axe des abscisses est le réel x tel que :
k(x) = 0 ⇔ x = e (d’après le tableau de variation de k).

3°) a) k est continue et strictement croissante sur DE d’après l’étude précédente, donc réalise
une bijection de ¿ 0 ;+ ∞¿ vers J = R .

b)

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BAC S2 2010 Remplacement. SOLUTION

EXERCICE 1

1°)

700

600

500

400
Montant
300

200

100

0
0 1 2 3 4 5 6 7

2°) On dresse le tableau donnant les valeurs de z en fonction de x :

x 1 2 3 4 5 6
z 2,72 3,38 4,53 5,6 5,99 6,45
7

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L’équation de la droite de régression de Z en X est : z = ax + b avec a = et
b = ― a.
Les formules du cours donnent : x=¿ Σ xi = ≃ 3,33 et z=¿ Σ zi ≃4,79.
σxz = Σ xiyi ― × ≃ 2,345. σx =√ EQ ¿ (1; N )Σ x i ² ― EQ ¿ ¿(x )² ≃1,795.
On trouve ainsi a = 0,73 et b = 2,36 soit z = 0,73x + 2,36.
3°) La relation précédente s’écrit : ln y = 0,73x + 2,36, d’où en prenant les exponentielles des
deux membres, y = e 0 ,73 x +2 ,36 = e 2 ,36 e0 , 73 x = α β x avec α = e 2 ,36 et β = e 0 ,73.
Numériquement, on trouve : α ≃ 10,59 et β ≃ 2.075.
4°) Le rang de l’année 1996 est 7 si la tendance se poursuit. Si x = 7, alors, d’après la loi
déterminée à la question précédente, y = e 2 ,36 e0 , 73× 7≃1754,60 millions de dollars.

EXERCICE 2
1°) a) La probabilité pour que l’individu ait au moins un retard le premier mois est celle
qu’elle ait eu un ou deux jours de retard ce mois-là. Or, le nombre de personnes dans ce cas
est, d’après les tableaux donnés, 318 + 110 = 428. La probabilité demandée est donc .
b) Parmi ceux qui ont eu 0 retard le premier mois, le nombre de ceux qui ont eu 1 ou 2 retards
le 2ème mois est 250 + 60 = 310. La probabilité pour qu’il ait eu au moins un retard le 2ème mois
sachant qu’il n’en a pas eu le premier est donc : .
En termes de probabilités conditionnelles, on pourrait rédiger ainsi cette question :
Soit A l’événement « l’individu n’a pas eu de retard le premier mois » et B l’événement
« l’individu a eu au moins un retard le deuxième mois ».
On a : card(A) = 572, card(A ∩ B) =) 310, d’où p(B | A) = ∩= ∩= .
2°) a) 572 individus (sur 100) n’ont pas eu de retard le premier mois, donc :
p1 = p( R01 ) = .
De même, en tenant compte du nombre de personnes ayant eu un, puis deux jours de retard le
premier mois, on obtient :
q1 = p( R11) = et r1 = p( R21) = .

b) L’énoncé suggère d’utiliser un arbre mais on peut simplement utiliser la formule des
probabilités totales :
pn+1 = p( R0n +1) = p( R0n +1| R0n ) × p( R0n ) + p( R0n +1| R1n ) × p( R1n ) + p( R0n +1| R2n ) × p( R2n ).
Les hypoyhèses sont que : p( R0n +1| R0n ) = 0,46 ; p( R0n +1| R1n ) = 0,66 ; p( R0n +1| R2n ) = 0,66.
Donc on a bel et bien : pn+1 = 0,46pn + 0,66qn + 0,66rn.

c) On a d’après la question précédente, pn+1 = (0,66pn ―0,2 pn) + 0,66qn + 0,66rn.


soit, pn+1 = ― 0,2pn + 0,66(pn + qn + rn). Or, pn + qn + rn = 1, car le mois n, un des événements
0 1 2
Rn , Rn et Rn est nécessairement réalisé. D’où le résultat.

d) un + 1 = pn + 1 ― 0,55 = (― 0,2pn + 0,66) ― 0,55 = ― 0,2pn + 0,11 = ― 0,2(pn ― )


soit un + 1 = ― 0,2(pn ― 0,55) = ― 0,2un.
Donc ( u n) est une suite géométrique de raison ― 0,2.
Comme ― 1 ¿ ― 0,2 ¿ 1, on a : lim;\s\do8(n → + ∞ un = 0 et puisque pn = un + 0,55 il en
résulte que
lim;\s\do8(n → + ∞ pn = 0,55.

PROBLEME
1°) Pour x ≤ 1, f(x) est toujours définie car la fonction exponentielle est définie sur R .

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1+ x
Pour x ¿ 1, f(x) est définie si existe et est ¿0, ce qui est toujours vérifié.
2x
Il en résulte que Df = R .

2°) • lim;\s\do8(x → 1―f(x) = lim;\s\do8(x → 1―( x−1+e x−1


)=1
car lim;\s\do8(x → 1―(x ― 1) = 0 et lim;\s\do8(x → 1―e x−1 = e 0 = 1.


1+ x
[ ( )]
lim;\s\do8(x → 1+f(x) = lim;\s\do8(x → 1+ x+ ln 2 x = 1, la

car lim;\s\do8(x → 1+x = 1 et lim;\s\do8(x → 1+ln


1+ x
2x
= ln ( ) ( )
1+1
2 ×1
= ln 1 = 0.

•f(1) = 1 ― 1 + e 1−1
= 1.
L’égalité des trois limites précédentes assure que f est continue en 1.


f ( x )−f (1) x−1+e −1
x−1

lim;\s\do8(x → 1―
x −1
= lim;\s\do8(x → 1―
x−1
. Posons t = x ― 1.
Quand x → 1―, t → 0.
f ( x )−f (1)
[ ]
t t
e +t−1 e −1 t
lim;\s\do8(x → 1― = lim;\s\do8(t → 0― = lim;\s\do8(t → 0― +
x −1 t t t
t
e −1
= 1 + 1 = 2, car d’après une limite usuelle du cours lim;\s\do8(t → 0 = 1. Il en résulte
t
que f est dérivable à gauche en 1 et que f ' g (1 )=2.

• lim;\s\do8(x → 1+
f ( x )−f (1)
x −1
= lim;\s\do8(x → 1+
x+ ln ( )
1+ x
2x
−1
= lim;\s\do8(x → 1+[1
x−1

+
ln ( )
1+ x
2 x . Posons t =
¿
1+ x
2x
.
x−1
1
Quand x → 1+, t → 1. D’autre part, 2xt = 1 + x, donc x(2t ― 1) = 1 ⟹ x = et par
2t−1
1 2−2 t
conséquent x ― 1 = ―1= . Avec ce changement de variable,
2t−1 2t−1

[ ]
ln t
f ( x )−f (1) 1+
lim;\s\do8(x → 1+
x −1
= lim;\s\do8(t → 0+
( )
2−2 t = lim;\s\do8(t → 0+
2t−1

[ ln t 2 t−1
1+
1−t
×
2 ]
. On sait d’après une limite usuelle du cours que lim;\s\do8(t → 0+
ln t
t−1
=
ln t 2t−1 1
1, d’où lim;\s\do8(t → 0+ = ― 1 et lim;\s\do8(t → 0+ = ― , donc
1−t 2 2
f ( x )−f (1)
lim;\s\do8(x → 1+ = . Par conséquent, f est dérivable à droite en 1 et f ' d (1 )=¿ .
x −1
f n’est pas dérivable en 1 car f ' g (1 ) ≠ f ' d ( 1 ) .
Au point d’abscisse 1, la courbe C f admet un point anguleux (deux demi-tangentes de
cefficients directeurs 2 et ).

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3°) a) •lim;\s\do8(x→ ― ∞f(x) = lim;\s\do8(x→ ― ∞( x−1+e x−1
) = ― ∞ car

{ EQ ¿ (lim ; ¿ ¿ 8 (x → ― ∞ )) ( x−1 )=−∞


x−1
EQ ¿ (lim ; ¿ ¿ 8 (x → ― ∞ ))e =0.

[
•lim;\s\do8(x→ + ∞f(x) = lim;\s\do8(x→ + ∞ x+ ln ( 2 x )
1+ x
] = + ∞ car

{
EQ ¿(lim ; ¿ ¿ 8 (x →+∞ )) ( x )=+∞
EQ ¿ (lim ; ¿ ¿ 8 (x →+∞ ))ln ( ) ()
1+ x
2x
=ln
1 .
2

3°) b) • lim;\s\do8(x→ ― ∞[ f(x) ― (x ― 1)] = lim;\s\do8(x→ ― ∞e x−1


= 0 car lim;\s\
do8(x→ ― ∞(x ― 1) = 0.

Donc la droite d’équation y = x ― 1 est asymptote oblique à C f , au voisinage de ― ∞ .


1+ x
[( ) ]
lim;\s\do8(x→ + ∞ [ f(x) ― (x ― ln 2)] = lim;\s\do8(x→ + ∞ ln 2 x +ln 2 .

Or, lim;\s\do8(x→ + ∞
1+ x
2x
= ⟹ lim;\s\do8(x→ + ∞ln
1+ x
2x ( ) ()
= ln
1
2
(limite d’une
fonction composée).
Donc lim;\s\do8(x→ + ∞ [ f(x) ― (x ― ln 2)] = ln
1
2 ()
+ ln 2 = 0. On en déduit que la droite
d’équation
y = x ― ln 2 est asymptote oblique à C f , au voisinage de + ∞ .

•D’autre part : f(x) ― (x ― 1) = e x−1


¿ 0 pour tout x réel, donc C f est au-dessus de son
asymptote oblique en ― ∞ .
Et : f(x) ― (x ― ln 2) = ln ( )
1+ x
2x
+ ln2 = ln (2 x +2
2x )
. Etudions la place de
2 x +2
2x
par rapport à

1:
2 x +2
2x
1
−1= . Par conséquent, si x ¿ 0, on a :
x
2 x +2
2x
<1 ⟹ ln (
2 x +2
2x )
¿ 0 et si x ¿ 0, on

a:
2 x +2
2x
>1 ⟹ ln (2 x +2
2x )¿ 0. Il en résulte que :

C f est au-dessus de son asymptote oblique en + ∞ si x ¿ 0.


C f est en dessous de son asymptote oblique en + ∞ si x ¿ 0.
4°) f est dérivable sur ¿−∞ ;1 ¿ comme somme d’une fonction affine (x → x ― 1) et de la
composée de la fonction exponentielle par cette même fonction affine x → e x−1).
∀ x ∈ ¿−∞ ;1 ¿, f ' (x) = 1 + e x−1 (expression qui est toujours positive).
f est dérivable sur ¿ 1 ;+∞ ¿ comme somme d’une fonction affine (x → x) et de la composée
de la fonction logarithme népérien par une même fonction rationnelle dérivable x →
ln ( )
1+ x
2x
).
1. ( 2 x )−2(1+ x ) 2 x x ²+ x−1
∀ x ∈ ¿ 1 ;+∞ ¿, f ' (x) = 1 + × = .
4x² 1+ x x (x+ 1)
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Si x ¿ 1, alors x ― 1 ¿ 0 ⟹ x ²+ x−1 ¿ 0. Si x ¿ 0, alors x(x + 1) ¿ 0. Par conséquent :
f ' (x) ¿ 0 pour tout x ¿ 1.
Le tableau de variation de f est donc le suivant :

x −∞ 1 +∞
f ' (x) + +
f +∞
1
−∞

5°) Voir schéma ci-dessous.

6°) f est continue et strictement croissante sur R , donc réalise une bijection de R vers f( R ) = R
d’après le tableau de variation précédent.

7°) Voir schéma ci-dessous.

8°) a) L’aire demandée est, en unités d’aires et en cm² :

[ ( ( ))] [ ( )] [ ( )]
3 3 3
1+ x 1+ x 2x
A=∫ x− x + ln dx=∫ −ln dx =∫ ln dx .
1 2x 1 2x 1 1+ x

Intégrons par parties en posant :


{
u ( x ) =ln

v ' ( x )=1
La formule d’intégration par parties s’écrit :
{
( 1+2 xx ) ⟹ u' ( x) = x (x1+1) .
v ( x ) =x

[ ( )] [ ( )] [ ( ) ] ()
3 3 3 3
2x 2x dx 2x 3
∫ ln 1+ x dx = x ln 1+ x ― ∫ x +1 = x ln 1+ x −ln|x +1| =3 ln 2 ― ln 4 + ln 2.
1 1 1 1

Finalement, on trouve : A = ln ( )
27
16
.
b) L’aire demandée est le double de l’aire précédente car l’aire est invariante par symétrie.

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BAC S2 2010 2ème groupe. SOLUTION

EXERCICE 1
1°) On utilise la formule des probabilités totales. Soit N l’événement : « le sac est conforme
aux normes », A l’événement : « le sac provient de l’usine A », B l’événement : « le sac
provient de l’usine B ».
P(N) = p(N|A)p(A) + p(N|B)p(B) = (0,83 ×0,7) + (0,63 × 0,3) = 0,77.
On pouvait aussi utiliser un arbre pondéré.
2°) p(B|N) = ∩. Or p(B∩N) = p(N|B)p(B) = 0,63 × 0,3 = 0,189.
Donc p(B|N) = = .

EXERCICE 2
1°) L’équation a des coefficients réels si et seulement si 1+a = 1+¿ cos θ+ isin θ est réel,
c’est-à-dire si et seulement si sin θ = 0 ⇔ θ est un multiple de π .
Si θ = π , alors 1+a = 0, et l’équation devient : z 4 + 4=0 ⇔ : z 4 =−4 .
Les solutions sont les racines quatrièmes du nombre complexe ― 4, c’est-à-dire les nombres
complexes de la forme : 4 e i[ 4 + ], ( k ∈ { 0 , 1, 2 , 3 } )car ― 4 a pour module 4 et pour argument
π 2 kπ
4

π . On obtient :
π 3π 5π 7π
i i i i
z 0=√ 2 e =1+i; z 1=√ 2 e 4 = −1+i ; z 2=√ 2 e = −1−i ; z 4 =√ 2 e = 1−i .
4 4 4

S= { 1+ i;−1+ i;−1−i ;1−i }

2°) L’équation (E) devient : z 4 + ( 1+i ) z2 +i=0. On pose Z = z² pour obtenir l'équation du
second degré : Z 2+ ( 1+i ) Z +i=0 (E '). Le discriminant de cette dernière équation est :
Δ = ( 1+i ) ²−4 i=−2 i.Pour déterminer une racine carrée δ = x + iy de Δ , on peut poser le

{
x ²− y ²=0
système classique : 2 xy=−2 , qui fournit facilement δ = 1−i .
x ²+ y ²=2
−1−i−(1−i)
Les solutions de l'équation (E ') sont donc : Z1 = =−1 et :
2
−1−i+(1−i)
Z 2= =−i.
2
On a donc : Z = z² = ―1 ou bien : Z = z² = ― i. Les solutions de (E) sont, par conséquent, les
racines carrées de ―1 et de ― i. On obtient aisément :
S= i ;−i ;
{ 1−i −1+i
;
√2 √ 2 }
EXERCICE 3
1°) a) L’examen du graphique permet de dire que si x ≤ 0, alors la courbe C f est en-dessous
de l’axe des abscisses et donc f ' (x) ≤ 0, tandis que si x ¿ 0, alors C f est au dessus de l’axe
des abscisses et donc f ' (x) ≥ 0.
b)
x −∞ ―1 1 +∞
f ' (x) ― + ―
f 0 1

―1 0

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c) f ' (0) = 0 et f ' change de signe en 0, donc f admet un extremum en 0.

2°) a) f ' ( R ) = [ −1 ;1 ].
b) On applique le théorème de l’inégalité des accroissements finis : f est continue et dérivable
sur R (donc a fortiori sur l’intervalle de bornes x et 0) et on a vu à la question précédente que
∀ x ∈ R , |f '(x )| ≤ 1. Donc |f ( x ) −f ( 0)| ≤ |x−0|, soit : |f ( x )|≤|x|.

b
3°) f ' (0) = 0 ⟹ = 0 ⟹ b = 0.
9
a
f ' (1) = 1 ⟹ = 1 ⟹ a = 16.
16
f est évidemment une primitive de f ' . Soit a un réel.
x x x x '
16 t 2t u (t)
∀ x ∈ R , f(x) = ∫ f ( t ) dt =∫ 2
dt = 8 ∫ 2
dt = 8 ∫ u(t)² dt
a a ( t ²+ 3 ) a ( t ²+3 ) a

[ ]
x
−1 −1 −1
avec u(t) = t ²+3. Soit f(x) = = + .
u (t) a x ²+3 a ²+3

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BAC S2 2010 1er groupe. SOLUTION

EXERCICE 1
1°) • La série marginale de X est définie par :
X 2 6 10 14 18 22
ni ·a + 2 13 10 11 17 + b 5
(On a fait la somme des colonnes de nombres situées en bas de chaque valeur du caractère X).
( 2× ( a+2 )) + ( 6 ×13 ) + ( 10 ×10 )+ (14 ×11 )+ ( 18× ( 17+b ) ) + ( 22× 5 )
Sa moyenne est : , soit :
( a+2 ) +13+10+ 11+ ( 17+b ) +5

2 a+ 18 b+752
X= .
a+ b+58

• La série marginale de Y est définie par :


Y 75 125 175 225
n·j a +5 10 38 5+b
(On a fait la somme des lignes de nombres situées à droite de chaque valeur du caractère Y).
( 75 × ( a+5 ) ) + ( 125 ×10 ) + ( 175 ×38 )+ ( 225 × ( 5+b ) )
Sa moyenne est : , soit :
( a+5 )+10+ 38+(5+ b)
75 a+225 b +9400
Y= .
a+ b+58
Pour que les conditions de l’énoncé soient vérifiées, on doit donc avoir :

{
2 a+18 b+752 596
=
a+b+58 59
75 a+ 225 b+9400 8450
=
a+b+58 59

Soit : { 118 a+1062 b+ 44368=596 a+596 b+34568


4425 · a+13275 · b+554600=8450· a+ 8450 ·b +490100
Ou encore, après simplification :

{ −478 a+ 466 b+9800=0


−4025 · a+ 4825· b+ 64500=0
.
La résolution de ce système (facile, utiliser par exemple la méthode d’addition) fournit :
a = 40 et b = 20

2°) La série conditionnelle de Y sachant que X = x1 = 2 est :

Y 75 125 175 225


n1j 40 0 2 0

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( 75× 40 )+ (125 × 0 ) + ( 175 ×2 ) + ( 225 × 0 ) 3350
Sa moyenne est : = ≃ 79,76190476 ≃ 80.
40+ 0+2+0 42
(L’énoncé a, en fait, arrondi les moyennes des séries Y/X = xi.)
On trouve de même les autres nombres : 113, 170, 189, 199 et 185.
(Remarque : il n’était pas demandé de justifier la valeur de ces nombres).

a) σXM = Σ ximi ― × ≃ 267,33.


Ici, = 12 et = 156. σx =√ EQ ¿ (1; N )Σ x i ² ― EQ ¿ ¿ (X )² ≃6,83. σM =
√ EQ ¿ (1; N )Σ mi ² ― EQ ¿ ¿(M )² ≃43,97.
Le coefficient de corrélation linéaire est donné par la formule r = ≃0,89.
r est supérieur à 0,87, donc on a une bonne corrélation. On peut donc proposer une
dépendance linéaire entre X et M.

b) DM/X a pour équation : M ― = a (X ― ) avec a = .


Après calculs, on trouve qu’une équation de DM/X est : M = 5,73X + 87,26 .

c) Si X = 30, alors d’après l'équation précédente, M = 259,16 × 1000 = 259 160F.

EXERCICE 2
1°) a) Les solutions sont les racines cubiques de l’unité, c’est-à-dire les nombres complexes
2 kπ
de la forme e i 3 , avec k ∈ { 0 , 1 ,2 }. On trouve :
2π 2 π −1 √ 3
z 0=cos 0+isin 0=1 ; z1 =cos+ isin = +i ;
3 3 2 2
4π 4 π −1 √ 3
z 2=cos +i sin = −i .
3 3 2 2

{
3
3 z =8(1)
b) Soit z une solution de l'équation z = 8. On a à la fois : 3 , d’où par division
2 =8(2)

membre à membre
(1) z 3
,
(2) 2
=1⟹() z
2 ()
est une racine cubique de l’unité, d’où, d’après la
z z −1 √ 3 z −1 √ 3
question précédente, = 1 ou = +i , ou = −i . Les solutions de l'équation
2 2 2 2 2 2 2
z3 = 8 sont donc : 2, ― 1 + i √ 3 et ― 1 ― i √ 3.
2) a)

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z A −z B −1+i √ 3−2
b) = = 1 −i √3 (après calculs et simplifications). Son module est 1 et
z C −z B −1−i √ 3−2 2 2
π
son argument ― .
3

c) Le triangle ABC est donc équilatéral, car les résultats précédents se traduisent par :
z −z
( π
|z A −z B| = |z C−z B| ⟹ AB = BC et arg z A−z B = ― 3 ⇔ ( ⃗
C B
) BA ) = ― .
BC , ⃗
π
3


3°) a) L’écriture complexe de f est de la forme : z'=¿ a z avec |a| = 1 et arg(a ) = , donc f
3

est une rotation de centre O et d’angle .
3
2π 2π 2π 4π
i i i i
b) z A = e
' 3
z A=e 3
× 2 e =2 e 3 =z C.
3

2π 2π 4π 6π
z B = e z =ei 3 × 2 ei 3 =2 e i 3 =2=z .
'
i
3
B B
c) On sait qu’une rotation, et plus généralement une similitude directe, transforme une droite
en une droite. L’image de la droite (AC) est donc la droite (BC).

EXERCICE 3
1°) L’univers Ω est l’ensemble des combinaisons à 2 éléments de l’ensemble des (5 + 3 + 2)
× 2 = 20 chaussures. Card Ω = C 220 = 190.
a) A est réalisé si l’on tire 2 chaussures noires (parmi 10) ou 2 chaussures vertes (parmi 6) ou
2 chaussures rouges (parmi 4). Donc card A = C 210+C 26 +C 24 = 66. Par suite,
p(A) = = .
b) B est réalisé si l’on tire 1 chaussure de pied droit parmi 10 et une chaussure de pied
gauche parmi 10. Card B = C 110 ×C 110 ¿ 100 ⟹p(B) = = .
c) C est réalisé si l’on tire 2 chaussures d’une même paire (puisqu’elles sont toutes de
modèles différents); or, il y a en tout 10 paires. Card C = 10 × C 22=10 ⟹p(C) = = .

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2°) a) La deuxième chaussure noire n’a pu apparaître qu’au deuxième tirage, ou au troisième
(si n’avait pas tiré de chaussure noire au premier tirage) ou au quatrième (si n’avait tiré de
chaussure noire ni au premier tirage ni au second.)

b) • (X=2) est l’événement « obtenir une chaussure noire deux fois de suite » lors de deux
tirages successifs et sans remise d’une chaussure dans un tiroir contenant 2 chaussures noires
et 2 chaussures rouges. Lors du premier tirage, il y a 2 façons d’obtenir une chaussure noire
et, lors du second, il y a une seule façon d’obtenir la chaussure noire restante. Par ailleurs il y
2 ×1 1
a 4 × 3 tirages possibles. Ainsi : P(X = 2) = = .
4×3 6

• (X = 3) est obtenu avec les tirages de types suivants : NRN ou RNN (avec des notations
évidentes). La probabilité de l’événement NRN est, en raisonnant de façon analogue au cas de
2 ×2 ×1 1 2 ×2 ×1 1
(X =2), = et celle de l’événement RNN est = . Donc, on a bien :
4 × 3× 2 6 4 × 3× 2 6
1 1 1
P(X = 3) = + = .
6 6 3

•(X = 4) est l’événement contraire de la réunion des deux événements (X = 2) et (X = 3). Sa


probabilité est donc : 1 ― ( 16 + 31 ) = .
On pouvait aussi raisonner directement en notant que (X = 4) est l’un des événements RRNN
( 2× 1× 2× 1 )+ ( 2× 2× 1× 1 )+ ( 2× 2× 1× 1 )
ou RNRN ou NRRN. Sa probabilité est donc : =
4 ×3 ×2 ×1
=.

c) On obtient d’après les formules du cours :

( )
2
1 1 1 1 1 1 10
E(X) = (2 × )+(3 × )+(4 × ) = et V(X) = (2² × )+(3² × )+(4² × ) ―
6 3 2 6 3 2 3
⟹ V(X) = ⟹ σ (X) = √ .
5
3

PROBLEME
A.1°) Posons X = e x . L’expression E = 4e 2 x −5 e x +1 devient 4X² ― 5X + 1 qui est un
trinôme du second degré dont les racines sont 1 et .
1 1
Ce trinôme est positif pour X ∈ ¿−∞ ; ¿ ¿ ∪ ¿, c’est-à-dire, en fait, pour X ∈ ¿ 0; ¿ ¿ ∪¿ ,
4 4
car X est strictement positif.
1
En résumé, E ¿ 0 ⇔ e x ¿ ou e x ¿ 1, soit x ¿ ln
4 () 1
4
ou x ¿ 0 et E ¿ 0 ⇔ ln ()
1
4
¿ x ¿ 0.

A.2°) a)φ (x) est définie si et seulement si x ¿ 0. Dφ = ¿ 0 ;+ ∞¿.


¿ ⟹ x→ lim ¿ φ (x) = −∞ .
+¿
o ¿

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lim ¿ φ (x) = lim
x→+∞ x→+∞
√x ( ln√ xx −2+ √2x ). D’après un théorème de croissance comparée et les
lim ln x lim 2
limites de référence du cours, x →+∞
=
x →+∞
=0.
√x √x
lim φ(x ) = −∞ .
Donc : x→+∞

A.2°) b) φ est dérivable sur R comme somme de fonctions dérivables et :


= √ , expression qui est positive sur ¿ 0 ;+ ∞¿, pour
' 1 2 1− x
∀ x ∈ ¿ 0 ;+ ∞¿, φ ( x )= −
x 2 √x x
√ x ¿ 1, soit x ¿ 1. Le tableau de variations de φ en découle :
x 0 1 +∞
φ ' (x) + -
φ 0

−∞ −∞

A.2°) c) Il résulte de l’étude précédente que φ est constamment négative sur ¿ 0 ;+ ∞¿, car son
maximum sur ¿ 0 ;+ ∞¿ est 0.

B.1°) a) Pour x ¿0, f(x) est toujours définie car aussi bien √ x que lnx existent.
1
Pour x ≤ 0, f(x) existe si et seulement si 2 e x −1 ≠ 0 ⇔ e x ≠ ⇔ x ≠ ln .
2 ()
Il en résulte que Df = ¿−∞ ;−ln2 [∪ ]−ln 2 ;+ ∞ ¿.

B.1°) b) • ¿Donc : lim f ( x ) =−∞


x→−∞ .

•¿
lim ¿.
On en déduit que : x→ ¿¿


¿

lim ¿.
On en déduit que : x→ ¿¿

lim ln x
• x→+∞ x→+ ∞
1
lim f ( x )= lim x
x
−1+
( ln x
)
x →+∞
√ x . On a : √ x =0 (d’après un théorème de croissance
comparée en +∞ ), donc lim
x→+∞
1
x
−1+
(
ln x
√x
= ― 1. )
Comme par ailleurs, lim x=+∞ , il en résulte que : lim f ( x )=−∞.
x→+∞ x→+∞

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• lim [ f ( x ) −x ] = lim
x→−∞
ex
x [
x →−∞ 2 e −1
= 0, car x→−∞
x

]
lim e =0. Donc la droite d’équation y = x est

asymptote à C f au voisinage de −∞ .
lim f (x )
• x →+∞
x
= lim
x →+∞ x
1
−1+
ln x
√x (= ―1, d’après les calculs précédents. )
lim [ f ( x ) + x ] = lim [ 1+ √ x ln x ] = + ∞ .
x→−∞ x →−∞
On en conclut que C f admet une branche parabolique de coefficient directeur ― 1 au
voisinage de +∞ .

x
e
B.1°) c) f ( x )−x = x . Si x ∈ ¿−∞ ; 0 ¿¿ , e x ¿ 0 tandis que (2 e x −1 ¿ ¿ 0, (car on a alors
2 e −1
1
e ¿ e = 1, donc a fortiori e ¿ ). Il en résulte que l’on a [ f ( x )−x ] <0 ,
x 0 x
2
pour x ∈ ¿−∞ ; 0 ¿¿ , et par suite que C f est en-dessous de son asymptote oblique en −∞ .

B.2°) a) •
¿f (x) = 1 (1).
Donc :

•¿f (x) = 1 (2).


0

• f ( 0 )=0+
e
0
2 e −1
⟹ f ( 0 )=1 ( 3 ) .

(1), (2) et (3) entraînent que f est continue en 0.

lim ¿

f ( x ) −f (0)
−¿
x→ 0 = lim ¿¿
B.2°) b) x−0
( )
x
e
x+ x
−1
−¿ 2e −1
x→0 = lim ¿¿
x
( )
x
−¿ 1−e
x→0 1+ =0¿
x
x (2 e −1)

lim ¿ lim ¿ lim ¿


Car = = −1, d’après une limite classique du cours et = 1.
( 1
)
x x
1−e−¿ e −1
−¿ −¿
x→ 0 ¿
x→ 0 ¿ x→ 0 − ¿ x
x x 2 e −1
'
Donc f est dérivable à gauche en 0 et f g ( 0 )=0 . A gauche de 0, C f admet une demi-
tangente horizontale.

lim ¿
• x→ 0
f ( x ) −f (0 )
+¿
x−0
= lim
( 1−x+ √xxlnx −1 )=
x→0+ ¿ lim ¿¿
¿¿ .
( )
ln x
x → 0+¿ −1+ =−∞ ¿
√x

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lim ¿ et lim ¿
Car +¿
x→ 0 ( ln x ) =−∞ ¿ x→ 0
+¿
( )
1
√x
=+∞ .¿

Par conséquent f n’est pas dérivable en 0 à droite. A droite de 0, C f admet une demi-
tangente verticale.
On peut dire que C f admet un point anguleux au point d’abscisse 0.

B.3°) On trouve après calculs que :


2x x
4 e −5 e +1
•si x ∈ ¿−∞ ;−ln2 [∪ ]−ln 2 ; 0 ¿, alors f (x) = '
( 2e x −1 )
2

√ x +2
•si x ∈ ¿ 0 ;+ ∞¿, alors f (x) = ln x−2
2 √x
'
.
D’après A.1°, f '(x) est positif sur ¿−∞ ;−ln 4 ¿, négatif sur ¿−ln 4 ;−ln 2 [∪]−ln2 ; 0 ¿(car
le numérateur de f '(x), pour ces valeurs de x, est l’expression E dont le signe a été étudié en
cette question).
D’après A.2°, f '(x) est négatif sur ¿ 0 ;+ ∞¿(car le numérateur de f '(x), pour ces valeurs de x,
est l’expression φ (x) dont le signe a été étudié en cette question).
Le tableau de variation de f en découle :

x −∞ −ln 4 −ln 2 0 +∞
'
f (x) + −¿ −¿ 0 −∞ −¿
−1
f −ln 2 +∞
2
1

−∞ −∞ −∞

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4°)

( ( ( )) )
−ln 4 x
e
5°) L’aire demandée est : ∫ x− x + x
2 e −1
dx × 4 c m2
−ln 8

[ ]
−ln 4
−1 3
= ln |2 e x
−1| ×4 c m2 = 2 ln c m2 .
2
2 − ln 8

BAC S2 2009 Remplacement. SOLUTION

Nous proposons un corrigé relativement succinct de cette épreuve.

EXERCICE 1
1°) a) On cherche une solution imaginaire pure sous la forme z = ib.

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On obtient le système : {−bb+1=0
3
−1=0
, d’où b = −1 et z = ― i. 0

b) Le premier membre de (E) se factorise alors en (z + i)(z² ― iz ― 1 ― i).


Le trinôme (z² ― iz ― 1 ― i) a pour discriminant 3 + 4i et pour racines :
z1 = 1 + i et z2 = ― 1.

zA + zB + zC
2°) a) z G = = 0.
3
π
b) R a pour écriture complexe z ' =e−i 2 ( z−0 ) , soit z' =−iz .
En remplaçant z par les affixes respectives de A, B et C, on obtient :
z A = z B =−1 ; z B = i ; z C = 1 ― i .
' ' '

Soit D le point d’affixe i. Alors l’image de la droite (AB) contient les points B et D d’après
les calculs précédents, et puisque l’image d’une droite par une rotation est une autre droite, on
en déduit que : l’image de la droite (AB) par R est la droite (BD).

EXERCICE 2
1°) On obtient le tableau suivant :

Quantités importées Xi 615 597 580 510 500 498 487


Quantités exportées Yi 31 62 93 124 155 189 217
σ xy
2°) r = ― 0,945. Il y a une forte corrélation car |r| ¿ 0 , 87.
σx σ y
3°) Dy/x a pour équation : y = ― 1,17x + 756,98.

4°) Le rang de l’année où x = y est déterminé par l’équation :


x = ― 1,17x + 756,98 ⟹ 2,17x = 756,98 ⟹ 67,27i = 756,98 (car x = y = 31i)
⟹ i ≅ 11,25. On peut prendre i = 11.

5°) Si x = 0,1y, alors l’équation de la droite de régression devient :


y = ― 1,17(0,1y) + 756,98 ⟹ y = 857,28. Par suite, le rang de l’année est :
857 , 28
i= ≅ 27,65. On peut prendre i = 28. Ainsi, c’est en 2008 + 28 = 2036 que
31
l’importation représentera 10% de la production.

PROBLEME
2
2( x −1)
I/ 1°) g' ( x ) =¿ . Le tableau de variation de g est :
x( x2 +1) ²

x 0 α 1 +∞
' + ―
g (x )

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g +∞ 0
0
ln 2 ― 1

2°) g est continue et strictement décroissante sur ¿ 0 ; 1 ¿ donc est une bijection de ¿ 0 ; 1 ¿ vers
son image ¿ ln 2−1;+ ∞ ¿ . Comme 0 appartient à ce dernier intervalle, 0 a un antécédent
unique α par f, en d’autres termes l’équation f(x) = 0 admet une unique solution α dans
¿ 0 ; 1 ¿.
g(0,5) ≅ 0,009 et g(0,6) ≅ ― 0,14. Donc α ∈ ¿ 0 , 5 ; 0 , 6 ¿.
g est strictement positive sur ¿ 0 ; α ¿ , négative sur ¿ α ; +∞ ¿.

[ ].
−1
lim ¿ f(x) = lim −( x +1 ) e
II/ 1°) Df = R . x→−∞ x
x→−∞

( )
−1
−1 lim [ −( x +1 ) ] = +∞ . Il en résulte que : lim ¿ f(x) = +∞ .
lim = 0 ⟹ lim e x = 1. x→−∞
x→−∞ x x→−∞
x→−∞

1
(
lim ¿f(x) = lim ¿ x ² ln 1+ x ² Le numérateur de cette expression tend vers 1 (faire le
x→+∞ x→+∞ .
)
x
changement de variable u =
1
et utiliser la limite du cours :lim ¿ ln ( 1+u ) =1) et son
x² u → 0 u
lim ¿f(x) = 0.
dénominateur tend vers + ∞. Donc : x→+∞

lim ¿
2°) a) • +¿
x→ 0 f ( x ) =
x→0
+¿
[ ( )]
xln
x²+ 1

=
lim
lim
x → 0 +¿ [ x ln( x ²+ 1) −2xln ( x )] =0¿
¿¿
¿¿

lim ¿ et lim ¿ lim ¿


= + ∞ (car . Donc : lim x →0f ¿(x) = −∞ .
x→ 0−¿ [− ( x+1 ) ] =−1 ¿ x→ 0 e
−¿
−1
x
¿
−¿
x→ 0 ( )
−1
x
=+ ∞ ¿ −¿

f est continue à droite, mais pas à gauche en 0.


(C’est la raison pour laquelle l’énoncé demande d’étudier la dérivabilité à droite
uniquement !)
lim ¿
• x→ 0
f ( x ) −f (0 )
+¿
x−0
= lim ¿¿ .
[ ( )]
x→0
+¿
ln 1+
1

=+ ∞ ¿¿

f n’est pas dérivable à droite en 0.


b) En ce point, la courbe admet une demi-tangente verticale.

3°) • lim ¿f(x) = 0, donc C


x→+∞ f admet pour asymptote horizontale la droite d’équation y
= 0 (axe des abscisses) au voisinage de + ∞).

[( ] [ ( )] [ ]
lim f (x) −1

• )
−1
x+ 1 x x+ 1
x →−∞
= lim − e lim
. x→−∞ − =−1 x
. lim e =1.
x x→−∞ x x x→−∞

lim f (x)
Donc : x →−∞
=−1.
x
[ ] [( )+e ]
−1 −1 −1
lim [ f ( x ) + x ] = lim −( x +1 ) e x + x = lim x 1−e x x
x→−∞
x→−∞ x→−∞

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( )
−1

[(
lim x 1−e
On a : x→−∞
−1
x )]= lim
x →−∞
e −1
−1
x
=1(faire le changement de variable u = −1 et utiliser
x
x

( )
u
e −1
la limite classique lim =1).
u→0 u

[ ] = 1. Donc : lim [ f ( x ) + x ]=2.


−1
Et : lim e x
x→−∞
x→−∞

La droite d’équation y = −¿ x + 2 est asymptote àC f au voisinage de + ∞ .

−2

( )
3
1 x
4°) a) ∀ x> 0 , f ' ( x ) = ln 1+ +x × . Après calculs, on a bien :
x² 1
1+

'
f (x) =
−2
1+ x ²
+ ln 1+
1
x² (
=g ( x ) . )
Le signe de f ' ( x ) est le même que celui de g(x) qui a déjà été étudié dans la partie I.
−1
'
b) ∀ x< 0 , f ( x ) = −e x
(
x ²+ x+1
x2
<0
)
Le tableau de variation de f est :

x −∞ 0 α +∞
'
f (x) −¿ +
f +∞ M

−∞ 0 0

1
c) Le maximum de f est M = f(α ) = α ln 1+
α ( )
2 . Or, d’après le fait que g(α ) = 0, on a :

−2
1+ α ² (
+ ln 1+
1
α² )
= 0 ⟹ ln 1+
1
α²
=¿
2
1+ α ² (
⟹ f(α ) = α × ) 2
1+α ²
=¿

1+ α ²
.

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5°)

6°) f est continue et strictement décroissante sur I = ¿−∞ ; 0 ¿ donc est une bijection de I vers
son image J = ¿−∞ ;+∞ ¿ = R .
λ

7°) L’aire demandée est égale à : ∫ x ln 1+ ( 1


x²)dx . On intègre par parties en posant :

{ {
1

−2
x3
( )
'
1 u ( x )=
u(x )=ln 1+ 1
x² ⟹ 1+
x ²
v ' ( x )=x x²
v ( x )=
2

[ ( )]
λ

( )
λ
x² 1 1 2x λ² 1 1
On obtient : A( λ ) =
2
ln 1+

+ ∫
2 1 x ²+1
dx =
2
ln 1+
λ² 2
2
−ln 2+ ln ⁡(1+ λ )
1

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BAC S2 2009 1er groupe. SOLUTION

EXERCICE 1
1°) On sait, d’après les formules du cours que : r = ; a = ; a' = .
D’où : aa' = =r ².
3 ,5 24
2°) a) L’équation de la droite de régression de Y en X s’écrit : x = + . Donc, pour les
9 9
3 ,5
deux droites données, on a : a = 2,4 et a' = , d’où, d’après la question 1°,
9
aa' = r ² =
2 , 4 ×3 , 5 14
9
=
15 √
⟹ r = 14 ≃ 0,966.
15
N.B. L’hypothèse que la covariance σxy est positive permet d’assurer que r est également
positif, car d’après la formule r = , r et σxy ont même signe, puisque les écarts-types
σx et σy sont par définition positifs.
b) x et y sont les coordonnées du point moyen G du nuage de points associé à la série double
(X,Y). Or, on sait que les deux droites de régression passent par G. x et y sont donc les
solutions du système : { 2 , 4 x− y=0
3 ,5 y−9 x+24=0
, dont la résolution (élémentaire et laissée au

lecteur), conduit à : { x=40


y=40
.

EXERCICE 2
Notons dès le départ que les deux tirages successifs sont indépendants. La probabilité de tout
résultat (qui est un couple de deux nombres (p, q) choisis parmi 1, e et ) est donc le produit
des probabilités d’obtenir chacun de ces deux nombres lors d’un seul tirage. Or, vu la
composition de l’urne, les probabilités respectives d’obtenir 1, e et sont , et .

1°) • M ∈ (O, \s \up8(→) ⇔ ln y = 0 ⇔ y = 1. Donc réaliser A consiste à tirer un couple de


jetons de la forme (X, 1), où X est un résultat quelconque. Ainsi p(A) = 1 × ⟹p(A) = .

• De même, la réalisation de B correspond aux couples de résultats de la forme (1, X), où X


est un résultat quelconque, car M ∈ (O, \s \up8(→) ⇔ ln x = 0 ⇔ x = 1.
D’où p(B) = × 1, soit p(B) = .

• L’événement C est constitué du couple (1,1) uniquement, car M appartient aux deux axes
si et seulement si ln x = ln y = 0 ⇔ x = y = 1. Donc p(C) = × ⟹ p(C) = . On peut
remarquer que C n’est autre l’événement A ∩ B.

•D est l’événement A ∪ B. Or, p( A ∪ B) = p(A) + p(B) ― p( A ∩ B) = + ―=


On en déduit: p(D) = 1 ― ⟹ p(D) = .

• E est réalisé si et seulement si ( \s \up8(→,


π
\s \up8(→) = 4 ⇔ ln x = ln y et lnx ¿0, ln y ¿
0. Cela signifie que M appartient à la demi-droite portée par la première bissetrice dont les
points ont des coordonnées strictement positives. Cela correspond aux coouples de la forme
(e,e).
D’où p(E) = × = .

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•F est réalisé si et seulement si (ln x)² + (ln y)² = 1. C’est vérifié pour les couples de résultats
(1, e), (1, ), (e, 1) et ( , 1).
Card (F) = (4 × 2) + (4 × 6) + (2 × 4) + (6 × 4) = 64. D’où p(F) = = .
2°) Examinons à l’aide d’un tableau les différentes positions du point M dans le plan
complexe.

Résultat du premier lancer Résultat du premier lancer Point M correspondant


1 1 M(0,0)
1 e M(0,1)
1 M(0, ― 1)
e 1 M(1,0)
e e M(1,1)
e M(1, ― 1)
1 M(― 1,0)
e M(― 1,1)
M(― 1,― 1)

On voit que la distance OM peut être, selon les cas égale à 0, 1 ou √ 2.


(X=0) correspond au couple (1,1): p(X) = × = .
(X = 1) correspond aux couples (1,e), (1, ), (e,1), (,1) :
p(X = 1) = × + × + × + × = = .
(X = √ 2) correspond aux autres cas : p(X = √ 2) = .
La loi de probabilité de X en découle :
X 0 1 √2
pi

La fonction de répartition est définie par : F(x) = p(X ≤ x).


― Si x ∈ ¿−∞ ; 0 ¿, F(x) = 0
― Si x ∈ ¿, F(x) = p(X = 0) =
― Si x ∈ ¿, F(x) = p(X = 0) + p(X = 1) =
― Si x ∈ ¿, F(x) = p(X = 0) + p(X = 1) + p(X = √ 2) = 1.
Sa représentation graphique est :

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EXERCICE 3
1°) L’équation caractéristique s’écrit : r² + 2r + 1 = 0, soit (r + 1)² = 0. Elle a pour unique
solution r0 = ― 1. Les solutions sont les fonctions y de la forme y = (Ax + B) e− x.

2°) On a h' = a et h' ' = 0. h' ' + 2h' + h = x + 3 ⇔ 2a + ax + b = x + 3 ⇔ ax + (2a+ b) = x + 3


Par identication de cse deux polynômes, on obtient : a = 1 et 2a + b = 3. Soit finalement :
a = 1 et b = 1.
Par conséquent, h = x + 1 est une solution particulière de (E' ).

3°) a) Supposons que g soit solution de (E' ). On a alors g' ' + 2g' + g = x + 3 (1). Or, h est
solution de (E), donc on a aussi h' ' + 2 h' + h = x + 3 (2). Par différence membre à membre
des égalités (1) et (2), on a : g' ' ― h ' ' + 2g' ― 2h' + g ― h = 0, soit :
(g ― h ¿ ' ' + 2(g ― h¿ ' + (g ― h) = 0. Par suite, (g ― h) est solution de (E).
Réciproquement, supposons que (g ― h) soit solution de (E).
Alors on a : (g ― h ¿ ' ' + 2(g ― h¿ ' + (g ― h) = 0, ce qui s’écrit encore :
g' ' + 2g' + g = h' ' + 2h' + h. Or, h' ' + 2h' + h = x + 3, car h est solution de (E).
D’où : g' ' + 2g' + g = x + 3 et par conséquent g est solution de (E' ).

b) On en déduit que toute solution g de (E' ) est de la forme g = h + f, où f est une solution de
(E). Par suite, g esr de la forme : g = (Ax + B) e− x + x + 1.
c) D’après 1°, f est de la forme f = (Ax + B) e− x. f(0) = 2 ⟹ B = 2.
∀ x ∈ R , f ' (x) = Ae− x ― (Ax + B) e− x. f ' (0) = A ― B = ― 1. D’où A ― 2 = ― 1 ⟹ A = 1.
La solution de (E) vérifiant les conditions demandées est donc f = (x + 2) e− x.

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4°) a) k est dérivable sur R comme produit de fonctions dérivables.
∀ x ∈ R , k' (x) = (― x ― 1) e− x. k' (x) est du signe de (― x ― 1) (car e− x > ¿0, pour tout x
réel). Le tableau de variation de k en découle.

x −∞ ― 1 +∞
f ' (x) + ―
e
f
−∞ 0

b) L’équation de la tangente au point d’abscisse 0 est : y = k(0) + k' (0)(x ― 0), soit : y = 2 ― x.

c) En dérivant k' ' (x) = ― e− x + (x + 1) e− x = xe− x. k' ' s’annule en changeant de signe en 0,
donc le point I(0, 2) est un point d’inflexion.

4°) d) lim;\s\do8(x→ ― ∞ = lim;\s\do8(x→ ― ∞. Or, lim;\s\do8(x→ ― ∞ = 1 et lim;\s\


do8(x→ ― ∞e− x = + ∞.

Donc lim;\s\do8(x→ ― ∞= + ∞ : on en déduit que la courbe de k admet au voisinage de −∞


une branche parabolique de direction (O, ⃗j ). La courbe a l’allure ci- dessous:

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EXERCICE 4
1°) a) L’étude de la fonction f est élémentaire : f est définie et dérivable sur ]― 1 ; + ∞[. Pour
tout x de cet intervalle, f ' (x) = .
x ―1 +∞

f' +
(x)

f +∞

−∞

lim;\s\do8(x→ + ∞= lim;\s\do8(x→ + ∞= lim;\s\do8(x→ + ∞× = 0 × 1 = 0 : la courbe admet


au voisinage de + ∞ une branche parabolique de direction (O, i⃗ ).

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b) l est dérivable sur [2 ; + ∞[ comme somme de deux fonctions dérivables (x ↦ f(x) et x ↦ ―
x). ∀ x ∈ [2; + ∞[, l ' (x) = ¿0. Le tableau de variation de l est :

x 2 +∞

f' ―
(x)

f 2 ln 2

−∞
Cet étude montre que l est continue et
strictement décroissante sur [2 ; + ∞[, donc
réalise une bijection de [2 ; + ∞[ vers ] −∞ , 2ln 3 ― 2]. Or 0 ∈ ] −∞ , 2ln 3 ― 2] (car on
vérifie aisément que 2ln 3 ― 2 ¿ 0. Donc 0 a un unique antécédent λ par l , autrement dit
l'équation l (x) = 0 a une unique solution λ dans [2 ; + ∞[.

2°) a) Voir figure ci-dessous. On projette parallèlement à (O, ⃗j ) le point d’abscisse u0 sur la
courbe C , puis, parallèlement à (O,i⃗ ), le point obtenu sur la première bissectrice, puis
parallèlement à (O, ⃗j ) le point obtenu sur sur l’axe (O,i⃗ ): on obtient alors le point d’abscisse
u1. On reprend le même procédé avec ce point pour obtenir le point d’abscisse u2, etc..jusqu’à
l’obtention du pointd’abscisse u4.

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b) u0 = 5 ¿ 2, donc la propriété est vraie pour n = 0. Supposons-la vraie pour l’entier n et
montrons qu’elle est vraie pour (n + 1).

En effet, un ¿ 2 ⟹ un + 1 ¿ 3 (on a ajouté 1 aux deux membres) ⟹ ln (un + 1) ¿ ln 3


(croissance de la fonction ln sur les réels positifs) ⟹ 2ln (un + 1) ¿ 2ln 3 (multiplication des
deux membres de l’inégalité par 2) ⟹ un+1 ≥ 2ln 3 ≥ 2. Donc, la propriété est encore vraie
pour (n + 1). Par conséquent (principe de récurrence), elle est vraie pour tout n.

c) Pour tout x ≥ 2, on a : f ' (x) = . Or x ≥ 2 ⟹ x + 1 ≥ 3 ⟹ 0 ≤ ≤

⟹ 0 ≤ ≤ . Donc on a bien : |f ' (x)| ≤ .

Appliquons le théorème de l’inégalité des Accroissements Finis à la fonction f sur l’intervalle


I = [2 ; + ∞[: f est dérivable sur I, et ∀ x ∈ I, on a : |f ' (x)| ≤ .

d) un et λ étant des éléments de I, d’après les questions précédentes, on a donc :

2
|f ( un )−f (λ )|≤ 3 |un −λ|.
2
Mais f ( u n ) = un+1 et f (λ) = λ . On a donc, pour tout n : |u n+1−λ| ≤ |u −λ| (*).
3 n

Posons Dn = |u n−λ|. Les inégalités (*), pour n allant de 1 à n, s’écrivent :

Dn + 1 ≤ Dn, Dn ≤ Dn ― 1, Dn ― 1 ≤ Dn ― 2, etc…, D2≤ D1, D1 ≤ D0.

()
n +1
2
En multipliant membre à membre ces n inégalités, on obtient : Dn + 1 ≤ D0, soit
3

()
n+1
2
|u n+1−λ| ≤ 3
|u0 −λ|

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On a l (2) = 2ln3 ― 2 ¿ 0 et l (3) = 2ln 4 ― 3 ≃ ― 0,227 ¿ 0. Donc λ ∈ ]2 ; 3[. On en déduit
que : |u 0−λ| ≤ 3.

() ()
n+1 n
2 2 2
D’où : |u n+1−λ| ≤ ×3= × × 3.
3 3 3

() ()
n n
2 2
Finalement, on a bien : 0 ≤|un +1−λ| ≤ 2 × . Or, lim;\s\do8(n→ + ∞2 × = 0 (suite
3 3
géométrique dont la raison q = est positive et inférieure à 1). Donc, la suite (un) converge vers
λ d’après le théorème des gendarmes.

() ()
p−1 p−1 −2
2 2 10
e) |u p −λ| ≤ 10−2 est vrai dès que : 2 × ≤ 10−2 ⇔ ≤ . En prenant les
3 3 2
logarithmes des deux membres, on obtient (croissance de la fonction ln) :

( ) ⟹ : p ≥1+ ( ) ≃ 14,06.
−2 −2
10 10
ln ln
( )
−2
2 10 2 2
( p−1 ) ln ≤ ln , soit : p−1 ≥
3 2
ln ( 23 ) ln ( 23 )
La plus petite valeur est p = 15.

up est alors une valeur approchée de λ à 10−2 près.

Commentaire : C’est l’un des meilleurs sujets de ces dernières années, à notre humble avis, tant par
l’originalité des exercices que par la pertinence des questions posées et leur conformité au
programme en vigueur. Voilà un sujet qui demandait, en plus d’une connaissance approfondie des
thèmes du programme, une véritable capacité d’analyse et de réflexion de la part des élèves.

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BAC S2 2008 Remplacement. SOLUTION

EXERCICE 1
1°) a) Soit P(z), le polynôme, premier membre de l’équation.
On fait un tableau de Hörner de P(z) :
1 −√ 3−i −2+2 i √ 3 4 √ 3−4 i
√ 3+i −√ 3+i 6−2i √ 3 −4 √ 3+ 4 i
1 −2 √ 3 4 0
Cela prouve que P(z) = 0 et que l’on a :
z 3−( √ 3+i ) z2 + (−2+ 2i √ 3 ) z + 4 √ 3−4 i=[ z+( √ 3−i) ] [ z 2−2 √ 3 z+ 4 ].
On a donc a = −2 √ 3 et b = 4.

b) P(z) = 0 ⇔ [ z +( √ 3−i) ] [ z2 −2 √ 3 z+ 4 ] =0.


En résolvant l’équation z 2−2 √ 3 z + 4 = 0, on trouve facilemnt les autres solutions :
z 1 = √ 3−i et z 2 = √ 3−i
2°) a) Ce barycentre est défini car la somme des coefficients du système — 1 + 1 + 1 = 1 est
z +z +z
non nulle. L’affixe de G est : z G= O B D = √
3+i+2 i
=¿ √ 3+3 i.
−1+1+1 −1+1+1
b) Voir figure.

c) On obtient facilement en remplaçant les affixes par leurs valeurs :


z A −z G 1 √ 3
= +i
z C −z G 2 2
π
| |
z −z z −z
= e i 3 . Donc A G = 1 et arg A G = ( ⃗
z C −z G (
z C −z G )
GC , ⃗
π
GA ) = .
3
On en conclut que le triangle ACG est équilatéral.

3°) L’écriture complexe de S est de la forme : z ' = az +b . On a S(C) = B et S(G) = G, donc :

{z B =a z C +b
zG =a z G +b

{
√3+i=a (−√ 3+i ) +b .
√3+ 3i=a ( √ 3+3 i )+ b
1+ i √ 3 3 √3+3 i
Après résolution de ce système, on trouve : a = et b = .
4 2

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L’écriture complexe de S est donc, finalement :
z'=
4(
1+i √3
z+ √
3 3+3 i
2 )
b) Comme S(A) = A , on obtient l’affixe de A en remplaçant z par z A dans la définition de
' '

la similitude, soit : z A = '

4 (
1+i √ 3
)
( √ 3−i ) + 3 √3+ 3i ⟹ z A = 2(√ 3 + i).
2
'

3 √ 3+3 i
De même, z O = a z O +b , soit : z O =
' ' .
2

zB + z A ' 3( √ 3+ i)
c) Le milieu de [ B A ' ] a pour affixe : = =z O . Donc O' est bel et bien le
'
2 2
milieu du segment [ B A ' ].
zG + z A √ 3+3 i+ √ 3−i
Le milieu de [GA ] a pour affixe : = =√ 3+i : c’est bien le point B.
2 2

EXERCICE 2

● ●○ ●○ ●○ …… ……. ●○ ●○

S1 S2 S3 Sk Sn—1 Sn
1
1°) a) p1 = ;
3
2
p(E2 | E1) =(car si E1 est réalisé, il y a alors dans S2 2 jetons blancs et 1 jeton noir);
3
1
p(E2 | E1) = (car si E1 n’est pas réalisé, il y a dans S2 1 jeton blanc et 2 jetons noirs).
3
On a (formule des probabilités totales) : p2 = p(E2) = p(E2 | E1) p(E1) + p(E2 | E1) p( E1 ).
2 1 1 2 4
Soit : p2 = × + × = .
3 3 3 3 9

b) Par un raisonnement analogue à celui du cas de p2, on obtient :


2 1
pk+1 = p(Ek+1) = p(Ek+1 | Ek) p(Ek) + p(Ek+1 | E k) p( E k) = pk + (1 — pk), soit :
3 3
1 1
pk+1 = pk + .
3 3

2°) a) vn+1 = pn+1 —


1 1 1 1 1 1 1
= pn + — = pn — =
2 3 3 2 3 6 3
1 1
pn − = vn.
2 3 ( )
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1
Par conséquent (vn) est une suite géométrique de raison q = et de premier terme :
3
1 1 1 1
v1 = p1 — = — =— .
2 3 2 6

( ) ()
n−1
1 1
b) Expression de pn en fonction de n : vn = v1 qn—1 = — × .
6 3

( ) ()
n−1
1 1 1 1
pn = vn + ⟹ pn = — × + .
2 6 3 2

() |13| ¿ 1.
n−1
1
c) La suite w n = converge vers 0 car
3
Par suite, nlim
→+∞ n
6 2 2 ( )
¿ p = — 1 × 0 + 1 = 1 . La suite ( p ) converge vers 1 .
n
2

( ) ()
k−1
1 1 1
3°) 0,4999 ≤ pk ≤ 0,5 ⇔ 0,4999 ≤ — × + ≤ 0,5
6 3 2

( ) ()
k−1
1 1
⇔ 0,4999 — 0,5 ≤ — × ≤0
6 3

( ) ()
k−1
1 1
⇔ — 0,0001 ≤ — ×
6 3

()
k−1
1 1
⇔ 0,0001 ≥ ×
6 3

() ()
k−1
1 1
⇔ ≤ 0,0006 ⇔ (k — 1) ln ≤ ln(0,0006)
3 3
ln(0,0006)
≃ 6,75.
⇔ (k — 1) ≥
ln
1
3 ()
La valeur minimale de k est kmin = 8.

PROBLEME
1°) a) • lim
−¿
¿ lim ¿ x ln −x
x→ 0 f ( x ) =¿ ¿x→ 0 ¿ ( ) lim ¿ [ ln (−x )−ln (x +1) ] ¿
x+1 = x→ 0 ¿ (x
−¿ −¿

lim ¿ [— ( — x ) ln ( — x ) — x ln ( x +1 ) ].
= x→ −¿
0 ¿

On a : ¿ ⟹ x→ 0 f ( x )=0 ¿lim ¿ ¿ f ( 0 ).
−¿

Donc f est continue à gauche en 0 (1).

• lim ¿ lim ¿ x ln x
+¿
x→ 0 f ( x ) =¿ ¿ x→ 0 ¿
+¿
lim ¿
x+1 = x→ 0 x ¿¿ . ( ) +¿

Or lim ¿ et lim ¿ = 0 × 0 = 0.
+¿ +¿
x→ 0 x ln x=0 (limite usuelle du cours)¿ x→ 0 [ x ln(x+1 )] ¿
lim
Donc : x→ 0 f (x )=0 ¿ ¿ ¿ f ( 0 ) et par conséquent f est continue à droite en 0 (2).
+¿

On en conclut de (1) et (2) que f est continue en 0.

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lim ¿ lim ¿ lim ¿
b) • x→ 0
−¿ f ( x ) −f (0)
x−0
=
−¿
lim
xln ( x−x+1 ) ¿
¿¿ = x→ 0 ln( −x+1x ) ¿ = −∞ (car x→ 0 ( −x+1x )=0 ¿ ).
−¿ −¿

x→0
x

lim ¿ lim ¿ lim ¿


• x→ 0
+¿ f ( x ) −f (0 )
x−0
= lim
+¿
xln ( x+x 1 ) ¿
¿¿ = x→ 0 ln( x+1
x
)¿ = −∞ (car x→ 0 ( x+1x )=0 ¿ ).
−¿ −¿

x→0
x

On conclut de ces calculs que f n’est pas dérivable en 0 : en ce point, la courbe (C) admet un
point d’inflexion à demi-tangente verticale.

2°) a) f ( x )=x ln | x+x 1|=−x ln| x +1x | car ln ab = — ln ba .


• Posons X = x . Quand x ⟶ −∞ , X ⟶ 0.
1
b)

lim ¿ f(x) = lim ¿ −1 ln |1+ X| (car x+ 1 = 1+ 1 , voir 2.a)) = lim ¿ −ln (1+ X) = — 1.
x→−∞ X→0 ¿ X x −¿
x X→0 ¿ X | || | −¿

• lim ¿ −1 lim ¿ −ln (1+ X)


1 lim ¿
De même, en posant X = x , x→+∞ f(x) = X → 0 ¿ X ln |1+ X| = X → 0 ¿ X =— +¿ +¿

1.
lim ¿ f(x) = — 1 et lim ¿ f(x) = — 1.
En conclusion x→−∞ x→+∞

c) ¿
lim x ln
x→−1
| x +1x |=+∞.
On en déduit que : •la droite d’équation x = — 1 est asymptote verticale à (C).
• la droite d’équation y = — 1 est asymptote horizontale à (C) au
voisinage de + ∞ et de −∞ .

d) (C) coupe l’axe des abscisses aux points d’abscisses x telles que f(x) = 0 c’est-à-dire :
x ln | |
x
x +1
= 0 ⇔ x=0 ou ln
x
x +1
=0 ⇔ x=0 ou
( x
x +1
=1 | | ) ( | | )
⇔ x=0 ou
x
x +1
=1 ou (
x
x +1
=−1 . )
La seconde des égalités précédentes est impossible. La troisième est équivalente à :
1
x = — x — 1 ⇔ 2x = — 1 ⇔ x = — .
2
Conclusion : (C) coupe l’axe des abscisses en O (0, 0) et en A
−1
2
;0 . ( )
3°) a) f est 2 fois dérivable sur R \ {— 1 ; 0} comme produit et composée des fonctions
x
f1 : x ↦ ; f2 : x ↦|x| ; f3 : x ↦ ln x et f4 : x ↦ x qui sont toutes 2 fois
x+1
dérivables sur leurs ensembles de définition respectifs.

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1

| | | | x
| |
2
x ( x+1) x x+1 x
∀ x ∈ R \ {— 1; 0}, f ' (x)= ln +x× = ln + 2 × = ln
x +1 x x +1 ( x +1) x x +1
x +1
1
+
x+1
Puis, par une nouvelle dérivation :
1 1 x+1−x 1
∀ x ∈ R \ {— 1; 0}, f ' ' (x) = − 2 = 2 = 2.
x( x+1) (x +1) x( x+1) x( x+1)

b) Le tableau de variation de f ' découle des calculs précédents, car le signe de f ' ' est celui de
1
2 : f ' ' est donc négatif sur ¿−∞ ;−1[∪]−1 ; 0 ¿ et positif sur ¿ 0 ;+ ∞¿ .
x( x+1)
Ce tableu est le suivant :

x ―∞ ―1 α 0 +∞
f '' ― ― +
(x)
0 +∞ 0
f' 0
―∞ ―∞ ―∞

c) • D’après le tableau de variation ci-dessus, f ' est continue et strictement décroissante sur
¿−1; 0 ¿ , donc réalise une bijection de cet intervalle vers son image qui est R . Comme 0 ∈ R ,
0 a un unique antécédent α par f ' , en d’autres termes : l’équation f ' (x) = 0 admet une
solution unique dans ¿−1; 0 ¿ . Par ailleurs, cette équation n’a pas de solution sur les
intervalles ¿−∞ ;−1 ¿ et ¿ 0 ;+ ∞¿, car l’image par f ' de ces intervalles est ¿−∞ ; 0 ¿, qui ne
contient pas 0. En résumé : f ' s’annule une fois et une seule en α sur R \ {— 1; 0}.

• | | α 1
| |
α −1
Puisque f ' (α ) = 0, on a : ln α +1 + α +1 = 0 ⟹ ln α +1 = α +1 .

Mais alors, f(α ) = α ln | |


α
α +1
=α × ( )
−1
α+ 1
=
−α
α +1
. CQFD.

d) Le tableau de variation de f ' montre que f ' est négative sur ¿−∞ ;−1[∪]α ; 0[∪]0 ;+ ∞ ¿ et
positive sur ¿−1; α ¿ . Le tableau de variation de f en découle :

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x ―∞ ―1 α 0 +∞
f ' (x) ― + 0 ― ―∞ ―∞ ―
—1 M
f 0
―∞ ―∞ —1

| |
−1
e) On a f( )
−1
2
= — ln
1
2 −1
2
+1
= 0 et f '
−1
2 ( )
= 2 (vérification immédiate).
2

Une équation de la tangente en A


−1
2( ) ( )
1
; 0 à (C) est donc : y = 2 x + , soit : y = 2x + 1.
2

−α
f) Si α ≃ — 0,2, alors f(α ) = ≃ 0 , 25. Voir la courbe ci-dessous.
α +1

4°) a) f est continue et strictement décroissante sur ¿ 0 ;+ ∞¿ , donc réalise une bijection de
¿ 0 ;+ ∞¿ vers ¿−1; 0 ¿ (cf. le tableau de variation de f).
b) Voir le dessin de g−1 sur la figure ci-dessous.

5°) h est continue sur R comme produit et composée de fonctions continues.


x
En effet, en notant exp : x ↦ e x , ln : x ↦ ln x, g : x ↦ , fonctions qui sont toutes 3
x+1
continues sur leurs ensembles de définition, on a : h = exp × (ln ○ g ○ exp). Il suffit alors de
noter que exp est continue sur R , que g est continue sur R \ {−¿1}, donc en particulier sur
+¿ ¿
g[exp( R )] (puisque g[exp( R )] ⊂ R , la fonction exponentielle étant à valeurs strictement
positives) et enfin que ln est continue sur g[exp( R )], puis d’appliquer les théorèmes généraux
relatifs aux opérations sur les fonctions continues.

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{ {
( x x+1 ) ⟹ u ( x )= x (x+1 1)
'
u ( x ) =ln
a) On intègre par parties en posant :
v ' ( x )=1 v ( x )=x
La formule d’intégration par parties donne :

[ ( )]
a

( )
a
x 1 a 1
−¿ ∫
a
I(a ) = x ln dx = a ln — ln + [ ln |1+ x|]1
x +1 1 1 ( x +1) a+1 2

= a ln (
a+1 )
a
+ ln 2 + ln |1+ a| — ln 2.

= a ln (
a+1 )
a
+ ln(a+1).

b) On a déjà vu au 2°a) que : lim ¿ [ a ln (


a +1 )]
a
a →+∞
= — 1, et comme lim [ ln(a +1) ] = + ∞, on
a →+∞

conclut que : alim ¿I(a ) = + ∞.


→+∞

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BAC S2 2008 2e groupe. SOLUTION

EXERCICE 1
1°) Par réduction au même dénominateur, on obtient :
+ = =.
Cette dernière fraction est égale à si son numérateur est égal à 1, d’où par identification

(égalité de deux polynômes) : soit : a = b = 1.


2°) On pose u(x) = ln x et v ' (x) = (1 ─ x) ─ 2, d’où : u ' (x) = et v(x) = .
On obtient ainsi, d’après la formule d’intégration par parties :

.
Soit : J = + ln 2 ─ ln 3 ─ ln 2 + ln 2 = ─ ln 3 + ln 2 = ln + ln .
Finalement, on obtient : J = ln .

EXERCICE 2
1°) a) Cette équation a pour discriminant réduit : Δ ' = 1 ─ 4 = 3i². D’où les solutions :
z1 = ─ 1 ─ i = β et z2 = ─ 1 + i = α.
b) On obtient α = ─ 1 + i = 2 = 2 et :
β=─1─i =2 =2 .

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2°) = = β.
On en déduit immédiatement que : α3 = β3.

2°) β24 = = 224. β24 est un nombre réel.

EXERCICE 3
1°) a) D’après le cours, les solutions sont les fonctions de la forme y = K e─ 2x.
b) f(0) = 1 ⇒ = 1 ⇒ K = 1 ⇒ y = e─ 2x.
La solution qui vérifie la condition donnée est donc la fonction f définie par : f(x) = e─ 2x.

2°) = e─2n (1 ─ e─2).


3°) a) On obtient, en remplaçant n successivement par 0, 1 et 2 :
U0 = (1 ─ e─2) ; U1 = (1 ─ e─2) e─2 ⇒ U1 = ( e─2 ─ e─4) et :
U2 = (1 ─ e─2) e─4 ⇒ U2 = ( e─4 ─ e─6).
b) On a pour tout n entier naturel, = = e─ 2 ⇒ (Un) est une suite géométrique de raison e─ 2
(car le quotient de deux termes consécutifs de la suite est une constante indépendante de n).
c) Rappelons que la somme de termes consécutifs d’une suite géométrique est donnée par la
formule : S = (premier terme) . On obtient ainsi :
U0 + U1 + …..+ U9 = (1 ─ e─2) , soit : U0 + U1 + …..+ U9 = (1 ─ e─20)

EXERCICE 3
Désignons par R l’événement : « la grenouille prélevée est une rainette », par G l’événement :
« la grenouille prélevée est malade », par V l’événement : « la grenouille prélevée est verte ».
Les données de l’énoncé se traduisent par :
p(R) = 0,3 ; p(V) = 0,7 ; p(M | R) = 0,1 ; p(M | V) = 0,2.
A est l’événement R ∩ M. Donc :
p(A) = p(R ∩ M) = p(M | R) p(R) = 0,1 0,3 ⇒ p(A) = 0,03.
B est l’événement . Donc :
p(B) = p() = 1 ─ p(R ∩ M) = 1 ─ p(A) = 1 ─ 0,03 ⇒ p(B) = 0,97.
C est l’événement . Donc : p(C) = 1 ─ p(M).
Or, p(M) = p(M | V) p(V) + p(M | R) p(R) (d’après la formule des probabilités totales),
Soit p(M) = 0,2 0,7 + 0,1 0,3 = 0,14 + 0,03 = 0,17 ⇒ p(C) = 0,83.
D est l’événement V ∩. Donc :
p(D) = p(V ∩) = p(| V) p(V) = [1 ─ p(M | V)] p(V) = 0,8 0,7.

D’où : p(D) = 0,56.


E est l’événement . Donc p(E) = 1 ─ p(V) = 1 ─ 0,7 , soit p(E) = 0,3.
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BAC S2 2008 1er groupe (2ème sujet) SOLUTION

Nous proposons un corrigé relativement succinct de cette épreuve.

EXERCICE 1
1°) a) On cherche a priori la solution imaginaire pure sous la forme z0 = ib (b ∈ R ),
expression qu’on reporte dans l'équation. En écrivant que les parties réelle et imaginaire sont

{
3
nulles, on obtient le système : −b + 4 b ²+12 b−45=0 . Après calculs, on trouve z0 = 3i.
6 b ²−21 b+ 9=0
b) Le premier membre de l'équation s’écrit : P(z) = (z ― 3i) [ z ²−( 6 +i ) z +15+3 i ] On trouve
z1 = 3 + 3i et z2 = 3 ― 2i.
2°) a)

b) = ― i. ABC est un triangle rectangle en B.


3°) a) f est de la forme z ⟼ az + b. On a f(B) = B et f(A) = C. D’après a) on a :
zB ― zA = ― i (zB ― zC). Donc a = i. En outre = zB = 3 + i ⟹ b = 8 ― 2i.
Ainsi f : z ⟼ iz + 8 ― 2i.
π
b) f est la similitude directe de rapport , d’angle et de centre B(3, 3).
2

EXERCICE 2
1°) a) En dérivant, on trouve h ' = [ ( b−a ) cos x− ( a−b ) sinx ] e−x, d’où :
h' + h = ¿. On veut que h ' + h = e− xcos x, d’où a=0 et b=1 .
Ainsi h(x) = sin x e− x.
b) f est solution de (E) ⟹ f' + f = e− xcos x. Or, on a aussi h' + h = e− xcos x, d’où par
différence, (f ― h) ' + (f ― h) = 0 ⟹ (f ― h) est solution de (E0).
Réciproquement, (f ― h) est solution de (E0) ⟹ f ― h) ' + (f ― h) = 0 ⟹ f' + f = h' + h =
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−x
e cos x ⟹ f est solution de (E).
c) Les solutions de (E0) sont les fonctions y de la forme y = Ke− x (K ∈ R ).
d) Les solutions de (E) sont les fonctions y de la forme y = Ke− x + sin x e− x, car toute solution
de (E) est d’après b), la somme de h et d’une solution de (E0). On peut écrire,
y = (K + sin x)e− x.
−x
e) g(0) = 0 ⟹ K = 0 ⟹ y = sin x e .

( )
2°) a) cos x +
π
4
=
√2 ( cos x−sin x ).
2
π
b) l ' (x) = ( cos x−sin x ) e− x = √ 2 cos x + e− x.
4 ( )
π
Posons u = x + . x ∈ [ 0 , 2 π ] ⟹ u ∈
4
π 9π
;
4 4 [ ]
. Or dans cet intervalle (faire un schéma du
cercle trigonométrique), on a :
cos u ¿0 ⇔ u ∈ [ π π
; [∪]
4 2
3 π 9π
2 4
;
] π
⇔ x ∈ 0 ; [∪ ]
4

4[ ]
; 2 π . On en déduit le tableau de
variation suivant :

x π 5π
0 2
4 4
π
f ' (x) + ― +
−π
√2 e 4
0
f 2
−5 π
c) On 0 √2 e 4 intègre
une 2 première
fois par parties en posant :
u(x) = e− x ⟹ u' (x) = ― e− x et v' (x) = sin x ⟹ v (x) = ― cos x.


On a alors I = [ ― e cos x ] 0 −∫ e cos x dx .
−x −x

(∫ )

−x
Désignons par J cette dernière intégrale e cos x dx et intégrons une seconde fois par
0
parties en posant :
u(x) = e− x ⟹ u' (x) = ― e− x et v' (x) = cos x ⟹ v (x) = sin x.


On a alors J = [ e sin x ] 0 +∫ e sin x dx . On reconnait I dans cette dernière intégrale.
−x −x

0

Finalement I = [ ― e cos x−e− x sin x ]0 −¿I. On en déduit que :
−x

−2 π
1−e
2I = ¿ ¿ = ― e−2 π + 1 ⟹ I = .
2

EXERCICE 3
A) 1°) Si la première boule tirée est verte, on la met dans U2. Dans ce cas, U2 comporte
5
maintenant 5 V et 5J. on a par conséquent: p(V2∣V1 ) = ⟹ p(V2∣V1 ) = .
10

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1
2°) De même p(V2∣R1 ) = .
11

3°) Dressons un arbre pondéré de la situation.

1
V
2
3
V
5
1
J
2
2 5
Départ
5 11
J
R
5
11
R
1
11

V
D’après la formule des probabilités totales, p(V2) = p(V2∣V1 ) p(V1) + p(V2∣R1 ) p(R1),
1 3 1 2 37
Soit p(V2) = × + × ⟹ p(V2) = .
2 5 11 5 110

1 3 5 2
4°) De manière analogue, p(J2) = p(J2∣V1 ) p(V1) + p(J2∣R1 ) p(R1) = × + × .
2 5 11 5
53
On trouve p(J2) = .
110

5°) Demanière analogue à la question 3°, on a :


5 2 2
p(R2) = p(R2∣V1 ) p(V1) + p(R2∣R1 ) p(R1) = 0 + × . On trouve p(R2) = .
11 5 11

B) 1°) La loi de probabilité de X est donnée par le tableau suivant :

X 1000 500 ― 500


p(X) 37 53 2
110 110 11

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2°) E(X) (
= ∑ x i p i = 1000 ×
37
110 ) (
+ 500 ×
53
110
― 500 × ) (
2
11
⟹ E(X) =
5350
11
. )
37
C) 1°) On a affaire à un schéma de Bernoulli, la probabilité du succès étant p(E) = et le
110
nombre d’épreuves étant 15.

( )( )
8 8
8 37 73
La probabilité d’avoir exactement 8 succès est : P8 = C 15 .
110 110
l’événement : ⏟ ⏟ (8 succès consécutifs suivis de 7 échecs
SSSSSSSS EEEEEEE
2°) C’est
8 fois 7 fois

( )( )
8 7
37 73
consécutifs). Sa probabilité est : p( S) × p( E)7=
8
≃9,3.10― 6.
110 110

( 110 )( )
0 15
0 37 73
3°) L’événement contraire est : p0 = C 15 . La probabilité cherchée est donc :
110

( ) ≃ 0,997.
15
73
p = 1 ― p0 = 1 ―
110

EXERCICE 4

1°)

2°) G a pour coordonnées ( x , y ) avec x=¿ Σ xi = ≃ 5,28 et y=¿ Σ yi ≃17,28.


3°) a) σxy = Σ xiyi ― × ≃ 50,63.

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σx =√ EQ ¿ (1; N )Σ x i ² ― EQ ¿ ¿(x )² ≃4,46. σy =√ EQ ¿ (1; N )Σ y i² ― EQ ¿ ¿( y)²
≃11,39.
Le coefficient de corrélation linéaire est donné par la formule r = ≃0,99.
b) r est très proche de 1, donc on a une très bonne corrélation.

4°) Dy/x a pour équation : y ― = a (x ― ) avec a = .


Après calculs, on trouve qu’une équation de Dy/x est y = 2,5x ― 4,46 .

5°) Pour que y soit supérieur à 15, il faut que x soit supérieur à 4,46, ce que confirme le
calcul.

BAC S2 2008 1er groupe (1er sujet) SOLUTION


EXERCICE 1
1°) On a en remplaçant n par 2, puis par 3 dans l’expression de zn + 1 fournie par l’énoncé :
z2 = (1 ― a ) z1 + a z0 = (2 + i) i = ― 1 + 2i.
Et z3 = (1 ― a ) z2 + a z1 = (2 + i)(― 1 + 2i) + (― 1 ― i) i = ― 2 + 4i ― I ― 2 ― i + 1
Soit z3 = ― 3 + 2i.
2°) a) U0 = z1 ― z0 = i; u1 = z2 ― z1 = ― 1 + i.
b) D’après la relation zn + 1 = (1 ― a)zn + azn ― 1, on a :
zn + 1 ─ zn = ― a zn + a zn ― 1 = ― a (zn ― zn ― 1), soit U n = ― a Un ― 1. De plus, on a :
(1 + i) i = ― 1 + i, soit ― a U0 = U1. On en conclut que, pour tout n de N , on a :
Un + 1 = ― a Un.
Il en résulte que (Un)n ∈ ℕ est une suite géométrique de raison (─a ) et de premier terme u0 = 1.
c) D’après les formules relatives au terme général d’une suite géométrique :
un = qnu0 = (― a )n u0, soit un = (― a )n i.

3°) On a successivement les égalités :


u0 = z 1
u1 = z 2 ― z 1
u2 = z 3 ― z 2
u3 = z 4 ― z 3
……………..
……………..
……………..
un ― 2 = z n−1 ― z n−2
un ― 1 = z n ― z n−1

qui, par addition membre à membre, donnent : Sn = U0 + U1 + ….+ Un ─ 1 = z n . Par ailleurs,


Sn est la somme des n premiers termes de la suite géométrique (Un), donc
z
Sn = n = i[ (1−(−a ))n
1+ a ]
, par application de la formule S = si q ≠ 1, où N nombre de termes

de la somme, P premier terme de la somme et q raison de la suite. En simplifiant, on


obtient :

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[ ]
n
z n = i (1−(−a )) = (−a )n ― 1 = ― 1 + (1 + i)n.
−i

4°) a) On a |a | = √ 1+1 = √ 2, d’où a = √ 2 ( −1


√2 √2 )

i
. En désignant par θ un argument de a , on a à

π π π 5π
la fois cos θ = ― cos et sin θ = ― sin et par suite θ = π + = .
4 4 4 4

Conclusion : |a | = √ 2 et arg a = [2 π ].
4
( √2 e )
π 19 19 π
b) D’après les résultats précédents, z 19 = ― 1 + i
4 = ― 1 + ( √ 2 )19 ei 4

18 3π 19 π 16 π 3π 16 π
= ― 1 + ( √ 2 ) × √ 2× e (car ei
4 =e i ii i
×e et e 4 = 1). Finalement on a :
4 4 4

z 19 = ― 1 + 2 × √ 2
9 −1 i
(
+
√2 √2 )
= ― 1 + 29(― 1 + i) = ― 1 ― 512 + 512i, soit :

z 19 = ― 513 + 512i.
5°) S a une écriture complexe de la forme z ' = α z + β .
On a S(A0) = A1 et S(A1) = A2, donc z1 = α z0 + β et z2 = α z1 + β , ce qui se traduit par :
i−1 ( i−1 ) (−i) 1+ i
z1 = α .0 + β ⟹ i = β . Et 2i ― 1 = α i + i ⟹ α i = i ― 1 ⟹ α = = = .
i 1 1
Ainsi α = 1 + i et β = i. L’écriture complexe de S est donc S : z ↦(1 + i)z + i.
π
On en conclut que S est la similitude directe de rapport √ 2, d’angle θ = et de centre le point
4
i
Ω d’affixe = ― 1.
1−1−i

EXERCICE 2
1°) a) Les séries marginales de X et Y sont données par les tableaux suivants:
Série marginale de X Série marginale de Y
yj 2,6 2,8 3 3,2 3,4 3,6
xi 16 18 20 22 26
n·j 1 5 6 4 2 2
ni· 1 5 4 6 4
Rappelons que les effectifs marginaux de X sont obtenus en prenant les totaux figurant au bas
de chaque colonne et que que les effectifs marginaux de Y sont obtenus en prenant les totaux
figurant à droite de chaque ligne.
( 1× 16 ) + ( 5 ×18 )+ ( 4 ×20 )+ ( 22× 6 ) +(4 × 26)
b) x= = 21,1.
20
( 1 ×2 , 6 ) + ( 5 ×2 , 6 ) + ( 6 × 3 ) + ( 4 × 3 ,2 )+ ( 2× 3 , 4 ) +(2× 3 , 6)
y= = 3,07.
20
c) Le coefficient de corrélation de x et y est donné par la formule r =
avec σxy = Σ nijxiyj ― × .
Le calcul détaillé donne : Σ nijxiyj = (23,6 × 26 × 1) + 2,8[(16 × 1) + (18 × 1) + (22 ×3)] +
3[(2 × 18) + (2 × 22) + ( 2 × 26)] + 3,2[(20 × 3) + (22 × 1)] + 3,4[(18 × 2)] + 3,6 [(20 × 1) +
(26 ×1)] = 1294.
Par conséquent, σxy = ― (21,1 × 3,07) ≃ ― 0,077.
La variance de X est donnée par la formule : V(x) = Σ xi2 ni· ― 2 = ― 21,1².
On en déduit la valeur de σx = √ V (X ) . σx ≃ 2,99 .

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De même V(y) = Σ yj2 n·j ― 2 σy ≃ 0,27 .
On obtient finalement : r = ×≃ ― 0,09.
r étant proche de 0, on peut estimer qu’il y a une très faible corrélation.

2°) a) Il y a (voir tableau) 4 bébés pesant 3,2 kg et 20 bébés en tout, donc, d’après
l’hypothèse d’équiprobabilité, p(A) = ⟹ p ( A)=¿ .
De même, il y 6 mamans de 22 ans donc p(B)=¿= .
Il y a un seul bébé pesant 3,2 kg et dont la maman a 22 ans : p(A ∩B) = .
D’après la formule p(A∪B) = p(A) + p(B) ― p(A ∩B), on en déduit que :
p(A∪B) = + ― ⟹ p(A∪B) = .
b) La probabilité demandée est celle qu’un bébé pèse 2,8 kg sachant que la mère n’a pas 22
2
20
ans. Ainsi p( C ∣) = ∩ = = . En effet, pour avoir card ( C ∩ ), on considère les bébés qui
14
20
pèsent 2,8 kg (il y en a 5 en tout d’après le tableau), et on en enlève les 3 dont la maman a 22
2
ans. Par suite, card ( C ∩ ) = 5 ― 3 = 2, d’où p( C ∩ ) = , et par ailleurs il y a 20 ― 6 =
20
14 mamans non âgées de 22 ans.

PROBLEME
PARTIE A
1°) Si x ≥ 0, f(x) = (2 + x)e− xexiste toujours (la fonction exponentielle étant définie sur R ).
x−1
Si x ¿ 0, f(x) existe si et seulement si x ≠ 1 et x ≠ ― 1 car l’expression doit exister et
x+ 1
être non nulle. Or, comme si x est ¿0, il est évidemment ≠ 1, on doit avoir x ≠ ― 1.
Conclusion : Df = R \ {― 1} = ] −∞ ; ― 1[ ∪ ] ― 1; + ∞[.

2°) a)• ( )x−1 x


lim;\s\do8(x→ ― ∞ x +1 = lim;\s\do8(x→ ― ∞ x = 1 ⟹ lim;\s\do8(x→ ― ∞

| |
x−1
x +1
= |1| = 1 (continuité de la fonction valeur absolue) ⟹ lim;\s\do8(x→ ― ∞ln | |
x−1
x +1
=
0 (1). (d’après le théorème sur la limite d’une fonction composée, car lim;\s\do8(x→ 1ln x =
0)
D’autre part, lim;\s\do8(x→ ― ∞(x + 2) = −∞ (2).
Les relations (1) et (2) entraînent que : lim;\s\do8(x→ ― ∞f(x) = −∞ .

• ( | |)x−1
lim;\s\do8(x→ ― 1― ln x +1 = + ∞, car lim;\s\do8(x→ ― 1― x +1 = + ∞. | |
x−1

On en déduit que : lim;\s\do8(x→ ― 1― f(x) = + ∞.

•De même, on montre que : lim;\s\do8(x→ ― 1+ f(x) = + ∞.


• lim;\s\do8(x→ + ∞f(x) = lim;\s\do8(x→ + ∞(2 + x)e −x
= lim;\s\do8(x→ + ∞ ― = 0
d’après les limites usuelles du cours (car, lim;\s\do8(x→ + ∞ = + ∞ ⟹ lim;\s\do8(x→ + ∞=
0).
b) lim;\s\do8(x→ ― ∞ [f(x) ─ (x + 2)] = lim;\s\do8(x→ ― ∞ln
x−1
x +1| |
= 0 : on en conclut que
la droite d’équation

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y = x + 2 est asymptote oblique à C f.
Par ailleurs, les droites d’équations x = ― 1 et y = 0 sont également asymptotes à C f.

}
EQ ¿ (lim ; ¿ ¿ 8 (x → 0 ― )) ( x +2 )=2

3°) a) EQ ¿ (lim ; ¿ ¿ 8 (x → 0 ―))ln | |
x−1
x +1
=ln 1=0
⟹ lim;\s\do8(x→0― f(x) = 2 + 0

= 2.

• ¿ ⟹ lim;\s\do8(x→0+ f (x) = 2 × 1 = 2.

•f(0) = (2 + 0)e −0
= 2.
Il en résulte que f est continue en 0.

b) •Posons t = ― x ⟹ x = ― t . Quand x tend vers 0, t tend aussi vers 0. On a alors :


(e ¿¿−x−1) (e ¿¿ t−1) (e ¿¿ t−1)
lim;\s\do8(x→0 ¿ = lim;\s\do8(t→0 ¿ = ― lim;\s\do8(t→0 ¿
x −t t
= ― 1, d’après une limite usuelle du cours.
•Toujours avec le même changement de variable x = ― t, on a :
ln ⁡(1−x) ln ⁡(1+ t) ln ⁡(1+ t)
lim;\s\do8(x→0 = lim;\s\do8(t→0 = ― lim;\s\do8(t→0 = ― 1,
x −t t
d’après une autre limite usuelle du cours.

• lim;\s\do8(x→0+
−x
f ( x )−f (0) (2+ x )e −2
c)
x −0
= lim;\s\do8(x→0+
x
= lim;\s\do8(x→0+
2(e ¿¿−x−1) − x
+e ¿ = ― 2 + 1 = ― 1, car d’après la question précédente, lim;\s\do8(x→0+
x
(e ¿¿−x−1)
¿ = ― 1.
x
On en conclut que f est dérivable à droite en 0 et que f ' d ( 0 )=−1.

• lim;\s\do8(x→0―
f ( x )−f (0)
x −0
= lim;\s\do8(x→0―
x+2+ ln| |
x−1
x +1
−2
= lim;\s\
x

[ | | ]
x−1
ln
do8(x→0― x +1
1+
x

= lim;\s\do8(x→0― 1+ [ ln| x−1|−ln| x+1|


x ]= lim;\s\do8(x→0― 1+ [ ln (1−x ) ln(1+ x )
x

x ]
ln(1+ x )
= 1 ― 1 ― 1 = ― 1, car il est bien connu que lim;\s\do8(x→0― = 1 et d’après
x
ln(1−x)
la question précédente, lim;\s\do8(x→0― = ― 1.
x
On en conclut que f est dérivable à gauche en 0 et que f ' g ( 0 )=−1 .

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•On constatate que les nombres dérivés à droite et à gauche de 0 existent et sont tous deux
égaux à ― 1 : Par conséquent, f est dérivable en 0 et f ' (0) = ― 1.

4°) • f est dérivable sur ¿ 0 ;+ ∞¿ comme produit des deux fonctions dérivables sur cet
intervalle u : x ⟶ (2+ x ) et v : x ⟶ e− x.
Pour x ∈ ¿ 0 ;+ ∞¿, f ' (x) = u ' (x)v(x) + u(x)v ' (x), d’après la formule de dérivation d’un
produit, soit:
f ' (x) = e− x + (― e− x(2 + x)) = e− x ― 2e− x ― xe− x ⟹ f ' (x) = e− x(― 1― x).

• f est dérivable sur ¿−∞ ;−1[∪]−1 ; 0 ¿ comme somme des deux fonctions dérivables sur cet
intervalle u1 : x ⟶ (x +2) et v1 : x ⟶ ln | x−1
x +1 |
.
Pour x ∈ ¿−∞ ;−1[∪]−1 ; 0 ¿, f ' (x) = u1 ' (x)v1(x) + u1(x)v1 ' (x), d’après la formule de
dérivation d’un produit, soit:

[( )]
'
x−1 2

[ | |]
'
x−1 x +1 ( x+1)² 2
f ' (x) = 1 + ln =1+ =1+ =1+ ⟹ f ' (x)=
x+1 x−1 x−1 ( x+1 )( x−1)
x+1 x +1
x ²+1
( x+1 )( x−1)
.

5°) • Pour x ∈ ¿ 0 ;+ ∞¿, f ' (x) est du signe de (― 1― x), quantité qui est évidemment
négative sur ¿ 0 ;+ ∞¿, car e− x est toujours positif pour tout x réel.

• Pour x ∈ ¿−∞ ;−1[∪]−1 ; 0 ¿, f ' (x) est du signe de (x² ― 1), car son numérateur x² + 1 est
toujours positif. Or, (x² ― 1) est positif sur ¿−∞ ;−1 ¿et négatif sur ¿−1; 0 ¿ .

6°) Le tableau suivant résume les résultats précédents:

x ―∞ ―1 0 +∞
f ' (x) + ―
+∞ +∞
f 2
―∞ 0

7°) D’après l’étude de fonction précédente, f est continue et strictement décroissante, donc
bijective sur ¿−∞ ;−1 ¿. f réalise donc une bijection de ¿−∞ ;−1 ¿ vers f¿ = R .
Or 0 appartient à R . Donc 0 a un unique antécédent par la bijection f : en d’autres termes,
l'équation f(x) = 0 a une unique solution dans ¿−∞ ;−1 ¿, soit α .
Par ailleurs, f(― 3) = ― 3 + 2 + ln |
−3−1
−3+1 |
= ― 1 + ln 2 ¿ 0 et f(― 2) = ― 2 + 2 +

ln| −2−1
−2+1 |
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= ln 3¿ 0. f est continue sur [ −3 ;−2 ] (car elle l’est sur ¿−∞ ;−1 ¿) et f(― 3) × f(― 2) ¿0,
donc d’après le théorème de Cauchy(corollaire du théorème des valeurs intermédiaires),
l'équation f(x) = 0 a au moins une solution dans [ −3 ;−2 ]. Comme on sait par ailleurs que
cette équation a une unique solution dans ¿−∞ ;−1 ¿, on en conclut que α ∈ [ −3 ;−2 ].
8°)

PARTIE B
1°) g est continue et strictement décroissante, donc bijective sur ¿−∞ ;−1 ¿. g réalise donc
une bijection de ¿−∞ ;−1 ¿ vers J = g¿ = R .
2°) a) et b) g(― 2) = ln3 (déjà calculé au 7° de la partie A). On en déduit que g−1 ¿
(−2)²+1 5
Or, g ' (― 2) = = ≠ 0.
(−2+1 ) (−2−1) 3
(cf l’expression de f ' (x) trouvée au 4° de la partie A).
D’après le théorème de dérivation de la bijection réciproque, g−1 est dérivable en ln 3 et
3
g ' ( ln 3) = '⟹ g ' ( ln 3) = .
−1 −1
5
c) Voir figure précédente. La courbe de g−1 est symétrique de celle de g par rapport à la
première bissectrice ∆ : y = x. Elle admet pour asymptotes les symétriques de celles de g par
rapport à ∆ , à savoir les droites d’équations respectives y = ― 1 et x = y + 2.

PARTIE C

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−2

En observant la courbe, on voit que A = ∫ [ f ( x )−(x +2) ] dx (d’après la formule de calcul de


−3

[ | |] [ ( )]
−2 −2
x−1 x−1
l’aire limitée par deux courbes), soit A = ∫ ln dx = ∫ ln dx .
−3 x +1 −3 x+ 1
Intégrons par parties en posant :
u(x) = ln( )
x−1
x +1
⟹ u' (x) =
2
( x+1 )( x−1)
et v' (x) = 1 ⟹ v (x) = x.

[ ( )]
−2 −2 −2
x−1 2x 2x
On a alors A = x ln −∫ dx = ― 2 ln 3 + 3 ln 2 −∫ dx .
x+1 −3 −3 ( x +1 ) ( x−1) −3 x ²−1
−2
Soit A = 3 ln 2 ― 2 ln 3 ― [ ln (| x ²−1|) ]−3 = 3 ln 2 ― 2 ln 3 ― (ln 3 ― ln 8), soit finalement :
A = 6 ln 2 ― 3 ln 3.

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BAC S2 2007 2ème groupe. SOLUTION

Nous proposons un corrigé très succinct de cette épreuve.

EXERCICE 1
−x
1°) On trouve les fonctions de la forme : f(x) = e ( A cos x + B sin x ) .
−x
2°) f(x) = e ( cos x−sin x )
3°) L’ensemble des solutons est ;
4 4{
π 5π
. }
EXERCICE 2
1°) a) w² = −2 √ 2 ( 1+i ) .

b) |w ²|= 4 et arg( w ) ² = .
4

c) w ²=4 e i 4 .

d) arg( w ) = . Comme la partie imaginaire de w est négative, on prend l’angle dont le
8¿ [ π ] ¿
13 π
sinus est négatif. Finalement, on trouve : arg( w ) = .
8¿ ¿

EXERCICE 3
1°) Les hypothèses se traduisent par : p(A) = 0,45, ; p(C ∣ A) = 0,4 et p(C ∣ B) = 0,6.
45 × 40 18
a) p(A∩C) = p(C ∣ A)× p(A) = = =0 ,18 .
10000 100

60 ×55 33
b) p(B∩C) = p(C ∣ B)× p(B) = = =0 , 33 .
10000 100

51
c) p(C) = p(A∩C) + p(B∩C) = =0 , 51.
100
p (A ∩C) 6
2°) p(A ∣ C)= = ≅ 0 , 352 .
p(C ) 17

EXERCICE 4
1°) a) Df = R {⃥ −1 }
' '
1°) b) f g (1 )=1 et f d (1 )=−1.
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lim f ¿) = 0 ;
2°) x→−∞ lim ¿; lim ¿ ; lim f ¿) = +∞ .
−¿ +¿
x→ (− 1 ) f ( x ) =+∞ ¿ x→ (− 1 ) f ( x ) =−∞ ¿ x→+∞
3°) (D) a pour équation : y = x – 3.
4°) Les asymptotes sont (D) et Δ d’équation x = −¿ 1, ainsi que l’axe des abscisses : y = 0.
5°)

x ―∞ ―3 −¿1 1 2 +∞
f' ― + + 1 −¿1 −¿ +
(x)
0 +∞ 5 +∞
f
―2 ―∞ 3

6°) Les équations sont : y = −¿5, pour l’une et y = −¿ x + 6 pour l’autre.

7°) Les minimas sont atteints en x = −¿ 3 et x = 2.


Le maximum est atteint en x = 1.

{
8°) a) S = −2 ;−
1
2 } b) S = {−3 ; 2 }
9°) L’intervalle est ¿ 3 ; 5 ¿ .

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BAC S2 2007 1er groupe. SOLUTION

Nous proposons un corrigé très succinct de cette épreuve.

EXERCICE 1
1°) a) La solution réelle est 1.
b) Vérification immédiate, laissée au lecteur.
c) 2 + i.

zC −z A π
2°) a) = e−i 2 . b) Le triangle ABC est rectangle et isocèle en A.
z B−z A
c) z D −z B =i ( z A −z B ) ⟹ z D =1+2 i
d) Vérifier que : IA = IB = IC = ID =1 ou montrer que ABCD est un carré.

EXERCICE 2
1
1°) a) ∑ pi = 1 ⟹ p1= .
12
5
b) p(A) = p1+ p6 = .
12
2°) a)

3
C
5
5
A
12
2
C
5
7 2
12 5
C
A

3
C
5

3 2
p(C ∣ A) = ; p(C ∣ A ) =
5 5
3 5
p(C) = p(C∩A) + p(C∩ A ) = ×
5 12
2 7
+ ×
5 12 (
=
29
60 ) ( )
p (A ∩C) 15
2°) b) p(A ∣ C) = ⟹ p(A ∣ C) = .
p(C ) 29
3°) On a un schéma de Bernoulli.

( )( )
4 6
4 29 31
p(X = 4) = C 10 ≅ 0 ,218
60 60

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PROBLEME
x+1
I.1°) g ' (x) = . Le tableau de variation de g est :
x
x 0 α +∞
g ' (x) +
g +∞
−∞

I.2°) g est continue et strictement monotone, donc bijective sur ¿ 0 ;+ ∞¿.


g(0,2)≅ −¿0,4 et g(0,3) ≅ 0,096. Donc on a : 0,2 ¿ α ¿ 0,3.

I.3°) g est négative sur ¿ 0 ; α ¿ ¿ et positive sur ¿.

I.4°) Utiliser le fait que g(α ) = 0.

lim ¿
II.1°) +¿ 0
x→ 0 f ( x ) = =0 =f (0 )¿
.
1

lim ¿ f (x ) = lim ¿ ln x =−∞ . f n’est pas dérivable en 0. En ce point, la courbe


II.2°) x→ 0 ¿
+¿
x x→ 0 ¿ x+1 +¿

admet une demi-tangente verticale.

lim f ¿) = lim
II.3°) x→+∞
x→+∞ [ x
x+1 ]
× ln x ¿+ ∞, car lim
x
x→+∞ x+1
= 1 et x→+∞ [ ]
lim [ ln x ]= + ∞.

II.4°) f ' est négative sur [ 0 ; α ], et positive sur ¿.

α (−1−α )
II.5°) f(α ) = = −α d’après I.4°.
1+α

II.6°)
x 0 α +∞
f ' (x) −¿ +
f 0 +∞
−¿ α
lim ¿ f (x ) = +∞ : La courbe admet une branche parabolique de direction ( O , ⃗j ).
x
+¿
x→ 0 ¿

II.7°) Pour la courbe, cf. ci-dessous.

III.1°) On intègre par parties en posant :

{ {
'1
u ( x )=
u(x )=lnx ⟹ x
'
v ( x )=x x²
v ( x )=
2

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[ ]
e e
x² 1 e² 1
On obtient : I = lnx − ∫ x dx = +
2 1 21 4 4

1 1 1
III.2°) x ∈ [ 1 ; e ] ⟹ 1 ≤ x ≤ e ⟹ 2 ≤ x + 1 ≤ e + 1 ⟹ ≤ ≤ .
e+1 x+1 2
Puis on intègre cette double inégalité de 1 à e.

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BAC S2 2006 2e groupe. SOLUTION

EXERCICE 1
1°) Df = R \ {2}, d’après la courbe fournie par l’énoncé (toute droite verticale coupe (C )
une fois, sauf la droite d’équation x = 2 !)
2°) lim;\s\do14(x → ― ∞f = ― 2, lim;\s\do14(x → + ∞f = + ∞ , lim;\s\do14(x → 0―f
= + ∞ , lim;\s\do14(x → 0+f = 3 ,
lim;\s\do14(x → 2―f = + ∞, lim;\s\do14(x → 2+f = ― ∞ (résultats obtenus par lecture
graphique).
3°) L’asymptote oblique passe, par exemple, par les points A (0 ,1) et B (― 2 , 0) .Son
équation est donc : y = x + 1 .
4°) Les autres asymptotes ont pour équations : y = ― 2 ; x = 0 ; x = 2 .
5°) f n’est pas dérivable en 5 car la courbe présente en ce point deux demi-tangentes : une
demi-tangente à gauche de coefficient directeur 1 et une demi-tangente horizontale à droite.
6°)
x ―∞ ―2 0 2 5 +∞
f' ― + + + +
(x)
―2 +∞ +∞ +∞
f
―4 3 ―∞

7°) g (x) existe si et seulement si f (x) > 0, ce qui équivaut à, d’après la figure, (ou le tableau
variation) : x ∈ ] ― 1 ; 2 [ ∪ ]3 ; + ∞ [ = Dg .

EXERCICE 2
1°) On trouve facilement après réduction au même dénominateur du second membre et
idntification des numérateurs : a = 1 ; b = ― 1 .

2°) a) = = = 1 ― ln (e + 1) + ln 2 .
b) On pose : u (x) = ln x et v ' (x) = . En utilisant la remarque de l’énoncé, on en déduit
que : u ' (x) = et v (x) = ― . D’où :

= + . Cette dernière intégrale ayant déjà été calculée au 1°,


on trouve finalement : I = ― + 1 ― ln (e + 1) + ln 2 .

EXERCICE 3
Notons R1 (respectivement J1) l’événement : « la boule tirée de l’urne U1 est rouge »
(respectivement « la boule tirée de l’urne U1 est jaune » ) .
Notons R2 (respectivement J2) l’événement : « la boule tirée de l’urne U2 est rouge »
(respectivement « la boule tirée de l’urne U2 est jaune » ) .
a) p(A) = p(R1) =
b) p(B) = p(R2 / R1) . Or si R1 est réalisé, c’est-à-dire si la boule tirée de U1 est rouge, la
composition de l’urne U2 après qu’on y ait introduit cette boule est : 3 rouges et 3 jaunes.
dans ces conditions, la probabilité d’avoir une boule rouge de U2 est : = .
Ainsi : p B) = .
c) p(C) = p(R2) = p(R2 / R1) × p(R1) + p(R2 / J1) × p(J1) , d’après la formule des probabilités
totales. On a p(J1) = et par un raisonnement analogue au b) on voit que: p(R2 / J1) = .
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Par suite : p(C) = × + × , soit p (C) = .

EXERCICE 4
1°) L’équation caractéristique est : r² ― r ― 2 = 0 qui a pour solutions r1 = ― 1 et r2 = 2 .
Les solutions de l’équation différentielle sont donc les fonctions de la forme :
y = A e― x + B e2x .
2°) Les conditions imposées équivalent à : f (0) = 2 et f ' (0) = 1 .
On a f ' (x) = ― A e― x + 2B e2x . Donc on doit avoir : A + B = 2 et ― A + 2B = 1 , d’où après
dse calculs faciles : A = B = 1.
La fonction f cherchée est donc définie par : f (x) = e― x + e2x .

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BAC S2 2006 1er groupe. SOLUTION

EXERCICE 1
1°) a) Le discriminant réduit de l’équation est Δ ' = 1 ― 2 = ― 1 = i² . D’où les solutions :
z1 = 1 + i et z2 = 1 ― i . S = {1 ― i ; 1 + i } .

2°) a)
Montrons que le triangle ABC est équilatéral. En effet, en posant zC = + 1:, on a :

( \s \up8(→, \s \up8(→) = arg = arg = arg = ― [2 π ]


et : AB = | z2 ― z1| = | ― 2i | = 2 ; AC = | zC ― z1| = | ― i | = 2 .
Ainsi, AB = AC et l’angle géométrique BAC mesure radians ou 60° : le triangle ABC est
équilatéral. On aurait pu égalament démontrer que : AB = AC = BC car :
BC = | zC ― z1 | = | + i | = 2.
2°) L’équation caractéristique est : r² ― 2r + 2 = 0 qui a pour solutions, d’après 1°, 1 ― i et
1 + i . Les solutions de l’équation différentielle proposée sont donc les fonctions de la forme :
y = ex (A cos x + B sin x)

3°) a) En effet, les solutions de l’équation différentielle a y '' ― b y ' + c y = 0 sont de la


forme : x ↦ (A cos x + B sin x) ex si et seulement si l’équation ar² ― br + c = 0 a des
solutions complexes conjuguées de la forme α + i β et α ― i β avec α = β = 1 autrement dit dit
si et seulement si 1 + i et 1 ― i sont exactement les solutions de l’équation ar² ― br + c = 0 .

b) L’événement en question est réalisé, d’après ce qui précède, si et seulement si 1 + i est


solution de l’équation ar² ― br + c = 0, c’est-à-dire si et seulement si :
a(1 + i)² ― b(1 + i) + c = 0 ⇔ 2ia ― b ― bi + c = 0 ⇔ (c ― b) + i (2a ― b) = 0
⇔ c = b = 2a . Cherchons parmi les 63 = 216 triplets qu’il est possible d’obtenir quand on
lance trois fois de suite un dé, combien d’entre eux satisfont à cette condition. Remarquons
tout d’abord que c est nécessairement pair. Si c = 2, on obtient le triplet (1, 2, 2) .Si c = 4 , on
obtient le triplet (2, 4, 4) . Enfin si c = 6, on obtient le triplet (3, 6, 6). Ainsi, seuls 3 triplets
peuvent vérifier cette condition. La probabilité de l’événement en question est donc .

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EXERCICE 2
Partie A

1°)

1°) Pour avoir les paramètres de la série statistique (X , Y ) , nous présentons les calculs dans
un tableau :

X 40 5060 70 80 90 100 110 120 Σ xi = 720


Y 8 1218 24 32 40 48 58 72 Σ yi = 312
xi yi 320 600
108 1680 2560 3600 4800 6380 8640 Σ xi yi = 29660
0
xi2 1600 2500 360 4900 6400 8100 10000 12100 14400 Σ xi2 = 63600
0
yi2 64 144 324 576 1024 1600 2304 3364 5184 Σ yi2 = 14584

= × Σ xi = 80 ; = × Σ yi = 34,66 ; σxy = Σ xi yi ― × = 522,22 .


V(x) = Σ xi2 ― 2 = 666,667 σx ≃ 25,8199 .
V(y) = Σ yi2 ― 2 = 418,66 σy ≃ 20,4613 .
2°) Dy/x a pour équation : y ― = a (x ― ) avec a = = ≃ 0.7833 .
Après calculs, on trouve qu’une équation de Dy/x est y = 0,7833x ― 28 .
3°) Le coefficient de corrélation linéaire vaut alors : r = ≃ 0,988 .

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r étant très proche de 1 (supérieur à 0,9) , on peut estimer qu’on a une bonne corrélation.

4°) a) Si x = 150, on obtient en remplaçant dans l’équation de Dy/x précédente, y = 89,45.


Cette distance étant supérieure à 85m, l’automobiliste percutera bien l’obstacle.
b) Pour ne pas heurter l’obstacle, il faut que la distance de freinage (y) soit inférieure ou
égale à 85m, soit : 0,7833x ― 28 ≤ 85 x ≤ 144,26 .
La vitesse maximale est donc d’environ 144 km/h .

Partie B
1°) Il y a eu N = 440 + 360 + 110 + 90 = 1000 accidents.

2°) = = 0, 45 ou 45 % . = = 0, 2 ou 20 % .
3°) f . 1 = où n . 1 désigne l’effectif partiel marginal de y1 , c’est-à-dire la somme des effectifs
partiels contenus dans la colonne de y1 .
Ainsi, f . 1 = = 0, 55 ou 55 % .
De même : f 2 . = = 0,2 ou 20 % .

PROBLEME
Partie I
1°) a) h est dérivable sur R comme somme de fonctions dérivables sur R et :
∀ x ∈ R , h ' (x) = ― e2― x ― (1 ― x) e2― x = (x ― 2) e2― x (formule de dérivation d’un
produit) . h ' (x) est donc du signe de (x ― 2), puisqu’une exponentielle est toujours positive,
et le tableau de variation de h en découle.

x ―∞ 2 +∞
h ' (x) ― +

h
0

b) Sur ] ― ∞ ; 2 ] , h est décroissante, d’après le tableau précédent et par conséquent :


∀ x ≤ 2 , h (x) ≥ h(2) avec h (2) = 0 : h est positive sur ] ― ∞ ; 2 ] .
Sur [2 ; + ∞ [ , h est croissante, d’après le tableau précédent et par conséquent :
∀ x ≥ 2 , h (x) ≤ h(2) avec h (2) = 0 : h est positive sur [2 ; + ∞ [ .
On en conclut que ∀ x ∈ R , h (x) ≥ 0 .

2°) a) lim;\s\do14(x → ― ∞x = ― ∞ et lim;\s\do14(x → ― ∞1 + e2― x = + ∞ , par


conséquent : lim;\s\do14(x → ― ∞f (x) = ― ∞ .
lim;\s\do14(x → + ∞x = + ∞ et lim;\s\do14(x → + ∞1 + e2― x = + ∞ , par conséquent : lim;\
s\do14(x → + ∞f (x) = + ∞ .
b) lim;\s\do14(x → ― ∞ = lim;\s\do14(x → ― ∞1 + e2― x = + ∞ , donc (C ) admet au
voisinage de ― ∞ une branche parabolique de direction (O , \s \up8(→).
c) lim;\s\do14(x → + ∞[f (x) ― x] = lim;\s\do14(x → + ∞x e2― x = lim;\s\do14(x → + ∞e² ×
= 0, car on sait que: lim;\s\do14(x → + ∞ = + ∞
(C ) admet au voisinage de + ∞ une asymptote oblique d’équation y = x.
d) D’autre part : f (x) ― x = x e2― x > 0 pour x > 0 , donc C f est au-dessus de son asymptote
oblique Δ .

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3°) a) f est dérivable sur R comme somme de fonctions dérivables et :
∀ x ∈ R , f ' (x) = 1 + e2― x + x (―e2― x) = (1 ― x) e2― x = h (x) : formule de dérivation d’un
produit. Or on a vu à la question 1.b que h est positive sur R .Il en résulte que f ' est positive
sur R et s’annule uniquement en 2 : f est strictement croissante sur R .
x ―∞ 2 +∞
f' + +
(x)
f +∞

―∞

b) f étant continue (comme produit de fonctions continues) et strictement croissante sur R ,


réalise une bijection de R vers R d’après le tableau de variation précédent.Elle admet donc
une bijection réciproque f―1 .
c) f (2) = 4 , donc f―1 (4) = 2 . Or on a vu que f ' (2) = 0 :donc f―1 n’est pas dérivable en 4 .
d) Au point d’abscisse 2, (C ) admet une tangente horizontale, car f ' (2) = 0 .Cette tangente
(T) a pour équation y = f (2) = 4 . Pour déterminer la position de (C ) par rapport à (T),
éudions le signe de f (x) ― 4 . Comme f est strictement croissante sur R,
f (x) > 4 ⇔ f (x) > f (2) ⇔ x > 2 : (C ) est donc au-dessus de (T) sur l’intervalle [2 ; + ∞ [
et en-dessous sur l’intervalle ] ― ∞ ; 2 ] .
N.B. Au point d’abscisse 2, on a un point d’inflexion : (C ) « traverse » sa tangente.
e) et f) : cf. ci-dessous.

Partie II

a (λ) = 4 × =4× . Intégrons par parties en posant :


u (x) = x et v ' (x) = e2 ― x. Cela entraine que : u ' (x) = 1 et v(x) = ― e2 ― x.

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D’où : a (λ) = 4 × =4× = 4[e² ― (λ + 1)e2 ― λ] .
2―λ
lim;\s\do14(λ → + ∞(λ + 1)e = lim;\s\do14(λ → + ∞e² = 0 car : lim;\s\do14(λ → + ∞ =
0 et lim;\s\do14(λ → + ∞ = 0 , par conséquent : a = lim;\s\do14(λ → + ∞ a (λ) = 4 e² : cela
représente l’aire hachurée, c’est-à-dire l’aire de la portion du plan limitée par la courbe (C )
et la droite Δ : y = x située au-dessus de l’axe (Ox)
(c’est l’aire d’une partie infinie du plan, et pourtant elle est finie !) .

Commentaires : Sujet classique et faisable dans le temps imparti. L’auteur du sujet s’est
arrangé pour que les calculs ne soient pas trop longs. A noter la prédominance des exercices
portant sur la statistique dans les sujets récents. Les élèves ont donc intérêt désormais à bien
maîtriser ce thème et surtout de connaître les différentes notations !

BAC S2 2005 2e groupe . SOLUTION


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EXERCICE 1

On pose d’abord : u = cos et v ' = ex d’où : u'=― et v = ex .

Par conséquent : I =

= e―1+ (*) .

Posons alors J = et intégrons à nouveau par parties en posant :

u= et v ' = ex d’où : u'= et v = ex . On obtient alors :

J= , soit J = e ― I . Reportant ceci dans (*) , on a :

I= e―1+ (1 + ) I = e ―1= ―1.


D’où : I = I= .

EXERCICE 2
1°) z1 = (1 + i) z0 + 2i = (1 + i) i + 2i = ― 1 + 3i .
z2 = (1 + i) z1 + 2i = (1 + i) (― 1 + 3i ) + 2i = ― 4 + 4i .

2°) a) On a Un+1 = zn+1 + 2 = (1 + i) zn + 2i + 2 = (1 + i) zn + 2 (1 + i) = (1 + i) (zn + 2) .


Ainsi : Un+1 = (1 + i)Un donc la suite (Un ) est une suite géométrique de raison (1 + i) .Il en
résulte que : Un = U0 (1 + i) n = (1 + i) n ( z0 + 2) = (1 + i) n ( i + 2) = (1 + i) n ( 2 +i) .
b) On en déduit que : zn = Un ― 2 = (1 + i) n ( 2 +i) ― 2
On a : Z = = = . Or, = = + i .
D’où : Z = 1 + i . Par conséquent : | Z | = = = | 1 + i | = ,
et arg Z = arg (zn+1 ― i) ― arg (zn + + i) = ( \s \up8(→, \s \up8(→) = arg (1 + i) = (2 π) .

EXERCICE 3
Soit P l’événement : « l’individu choisi est atteint de paludisme » ;
H l’événement : « l’individu choisi est un homme »
F l’événement : « l’individu choisi est une femme » .
Les hypothèses de l’énoncé se traduisent par : p (H) = 0.48 p(F) = 0.52 ; p(P | H) = 0,04 ;
p(P | F) = 0,07 ;
a) p(P ∩ H) = p(P | H) × p (H) = 0,04 × 0,48 = 0,0192 .
b) p( F ∩ P) = p(P | F) p (F) = 0,07 × 0,52 = 0,0364 .
c) p(P) = p(F ∩ P) + p(H ∩ P) = 0 , 0192 + 0,0364 = 0,0556
d) p( H ∩ ) = p(| H ) × p(H) . Or, p(| H ) = 1 ― p(P | H) = 1 ― 0,04 = 0,96 .
Donc p(H ∩ ) = 0,96 × 0,48 = 0,4608 .
e) p(H | P) = = = 0,345 .
f) p(F | P) = = = 0,655 .

EXERCICE 4

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1) L’équation caractéristique est : r2 + 25 = 0 , d’où les racines : r = 5i et r = ― 5i .
La forme générale des solutions est donc : y = A cos 5x + B sin 5x .
f (0) = 1 A = 1 et y ' = ― 5A sin 5x + 5B cos 5x donc :
f ' (0) = ― 5 5B = ― 5 B=―1.
La fonction cherchée est donc celle vérifiant : f (x) = cos 5x ― sin 5x .
2) Les abscisses x de ces points vérifient g (x) = 0 , soit :

cos 5x = sin 5x ⇔ cos 5x = cos ⇔ 5x = ― 5x + 2k π ou 5x = ― + 5x + 2k' π


La seconde alternative est manifestement impossible. La première équivaut à :
x = + (k ∈ℤ ) .Dans [ 0 ; 2 π [, on trouve 5 solutions (pour les valeurs de k ∈ {0, 1, 2, 3,
4, } d’où 5 points d’intersection :
A1( ; 0) A2 ( ; 0) A3 ( , 0) A4 ( ; 0) A5 ( ; 0)

Commentaire : : Il y avait beaucoup de calculs dans ce sujet, et il était difficile, à notre avis,
pour un élève de tout trouver en 2 heures ! d’autre part, il fallait bien interpréter les
probabilités conditionnelles !

BAC S2 2005 1er groupe SOLUTION

EXERCICE 1
1°) Les solutions sont les racines cubiques de l’unité :

z0 = 1 ; z1 = =― +i ; z2 = = ― ― i . S = { z0 , z1 , z2 }.
2°) a) (― i )3 = 2 ― 6 i ― 6 + 2 i = ― 4 ― 4 i .
Finalement : (― i )3 = 4 ( ― 1 ― i ) .
b) L’équation E équivaut à : u3 = 1, d’où d’après 1°, u = z0 ou u = z1 ou u = z2 .on en déduit
que : z = z0(― i ) ou z = z1(― i ) ou z = z2(― i ) .
Les solutions de ( E ) sont, sous forme exponentielle :

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z0 ' = ; z1 ' = × = ; z2 ' = × = .
Sous forme trigonométrique, les solutions de ( E ) s’expriment ainsi :

z0 ' = ; z1 ' = ;

z2 ' =
Sous forme algébrique, on obtient :

z 0 ' = (― i ) ; z 1 ' = (― i ) = ;

z2 ' = (― i ) = .
3°) En comparant les écritures trigonométrique et algébrique de z1 ', il vient :

= = et

= = .

EXERCICE 2

1°) Pour avoir les paramètres de la série statistique (xi , yi ) , nous présentons les calculs dans
un tableau :
xi 60 80 100 120 140 160 180 200
yi 952 805 630 522 510 324 205 84
xi yi 57120 64400 63000 62640 71400 51840 36900 16800
xi2 3600 64000 10000 14400 19600 25600 32400 40000
2
yi 906304 648025 396900 272484 260100 104976 42025 7056

Σ xi = 1040 ; Σ yi = 4032 ; Σ xi yi = 424100 ; Σ xi2 = 152000 ; Σ yi2 = 2637870 .


= × Σ xi = 130 ; = × Σ yi = 504 ; σxy = Σ xi yi ― × = ― 12507,5 .
V(x) = Σ xi2 ― 2 = 2100 σx ≃ 45.825 .
V(y) = Σ yi2 ― 2 = 75717,75 σy ≃ 275,17 .
Le coefficient de corrélation linéaire vaut alors : r = ≃ ― 0,99 .
Cette valeur de r justifie bel et bien la recherche d’un ajustement linéaire, car la corrélation est
très forte (r très proche de ― 1) .

2°) Dy/x a pour équation : y ― = a (x ― ) avec a = = ≃ ― 5,95 .


Après calculs, on trouve qu’une équation de Dy/x est y = ― 5,95 x + 1277,5 .

3°) a) Le prix de vente est : yx (nombre d’exemplaires × prix de vente d’un exemplaire) .
Le prix de revient est : 25 y + 28000 (nombre d’exemplaires × prix de fabrication d’un
exemplaire + frais de conception) . Le bénéfice z est donc :

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z = Prix de vente ― Prix de revient = yx ― (25 y + 28000) .
Soit : z = ( ― 5,95 x + 1277,5) x ― 25 ( ― 5,95 x + 1277,5) ― 28000 .
Après réduction, on trouve : z = ― 5,95 x2 + 1426,25 x ― 59937,5 .
b) Le bénéfice z (x) est maximal si z ' (x) = 0 ⇔ ― 11,9 x + 1426,25 = 0 ⇔ x = 119,85 .
En reportant cette valeur de x dans z (x) , on trouve que le bénéfice maximal est :
zmax = 25532,65 .

PROBLEME

Partie A
1°) a) f est définie et dérivable sur R comme somme de deux fonctions définies et dérivables
sur R : f1 : x ↦ (quotient de fonctions dérivables sur R )
f2 : x ↦ ln (1 + ex) ( composée de fonctions dérivables sur R ) .
∀ x ∈ Df , f ' (x) = ― = ― . f ' (x) est donc négative pour tout réel x et on obtient le tableau
de variation suivant :

x ―∞ +∞
f' ―
(x)
f 0

―∞

b) f (x) ― 1 + x = ― 1 + x ― ln (1 + ex) = + x ― ln (1 + ex)


= + x ― ln [ ex (1 + e―x ) ] = ― ln (1 + e―x ) car ln(ex) = x .
D’où : lim;\s\do8(x → + ∞[ f (x) ― 1 + x ] = lim;\s\do8(x → + ∞[ ― ln (1 + e―x ) ] = 0 .
La courbe C de f admet donc la droite d’équation y = ― x + 1 pour asymptote au voisinage
de + ∞ .

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c) f est continue et strictement décroissante, donc bijective de R vers ] ― ∞ ; 0 [ .
2°) a) g est dérivable sur R comme produit de deux fonctions dérivables :
g1 : x ↦ e―x dérivable comme composée des fonctions dérivables x ↦ ― x et x ↦ ex.
g2 : x ↦ ln(1 + ex) dérivable comme composée des fonctions dérivables x ↦ 1 + ex et
x ↦ ln x .
b) ∀ x ∈ Df , g ' (x) = ― e―x ln (1 + ex) + e―x = e―x
D’où : g ' (x) = e―x f (x) .

c) lim;\s\do8(x → + ∞g (x) = lim;\s\do8(x → + ∞ et en faisant le changement de variable v =


ex :

lim;\s\do8(x → + ∞g (x) = lim;\s\do8(v → + ∞ = lim;\s\do8(v → + ∞ × = 0 × 1 = 0 .


lim;\s\do8(x → ― ∞ g (x) = lim;\s\do8(v → 0 = 1 ( quand x → ― ∞, v = ex → 0) .
d) g ' (x) est du même signe que f (x) , d’après 2°. b) et f (x) est négative pour tout x réel
d’après 1°) , par suite, g ' (x) est négatif ∀ x ∈ R .
Le tableau de variations de g en découle .

x ―∞ +∞
g' ―
(x)
g 1

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0

3°) a) = = ∀ x ∈ R .

b) Si λ > 0 , g étant continue sur R , l’est a fortiori sur [0 ; λ ] ,donc existe .

Si λ < 0 , g étant continue sur R , l’est a fortiori sur [ λ ; 0 ] ,donc existe, or

=― , donc existe .

Enfin, si λ = 0, = 0 .On intègre I(λ) par parties en posant :


u(x) = ln(1 + e ) ; v ' (x) = e―x et donc : u ' (x) = ; v (x) = ― e―x . D’où :
x

I(λ) = + = + (en utilisant 3° a. ).

On trouve donc : I(λ) = ― e―λ ln (1 + e λ) + ln 2 +


Soit : I(λ) = ― e―λ ln (1 + e λ) + ln 2 ― ln(1 + e― λ) + ln 2 .

c) lim;\s\do8(λ → + ∞ e―λ ln (1 + e λ) = lim;\s\do8(λ → + ∞ = lim;\s\do8(v → + ∞ = 0 (v = ex


).
lim;\s\do8(λ → + ∞ ln(1 + e― λ) = ln 1 = 0 car lim;\s\do8(λ → + ∞ e―λ = 0 .
Il en résulte que : lim;\s\do8(λ → + ∞ I(λ) = 2 ln 2 .

Partie B
1°) g est continue et strictement décroissante, donc bijective de R vers J = ] 0 ; 1 [ (cf.
tableau de variation de g) .
2°) a) g (0) = ln 2 .
b) g ' (0) = f (0) = ― ln 2 ≠ 0 g ―1 est dérivable en x0 = ln 2 et :
―1
g ' (ln 2) = = = .
Cette équation est : Y = g ―1 ' (ln 2) (X ― ln 2) + g ―1(ln 2) . Or, g ―1(ln 2) = 0 .
L’équation est donc : Y = (X ― ln 2) .

BAC S2 2004 Remplacement SOLUTION

1°) a) = = = .
b) Les solutions sont les racines cubiques de l’unité, c’est-à-dire les nombres

z0 = 1 ; z1 = = ― + i = cos + i sin ;

z2 = = ― ― i = cos + i sin .

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c) En utilisant la remarque de l’énoncé, on voit que pour toute solution Z de ( E ) ,

est une racine cubique de l’unité , donc que : = z0 ou = z1 ou

= z3 , soit Z0 = ou Z1 = z1 = ― i ou enfin :

Z2 = z2 = + i .
S= ; ―i; ―i

2°) a) = cos + i sin .


b) Les arguments des solutions de ( E ) sont, d’après les calculs précédents :
arg Z0 = [2 π] ; arg Z1 = + = [2 π] ; arg Z2 = + = [2 π] .

3°) | Z2 | = = × | z2 | = 1 et arg Z2 = , donc Z2 = cos + i sin .


En comparant avec l’écriture algébrique de Z2 obtenue au 1) c , on en déduit que :
cos = = et sin = = .

4°) a) F est une similitude directe de rapport | (― 1 + i) | = 2 , d’angle arg ((― 1 + i) ) = et


de centre le point Ω d’affixe :
ω==
soit ω = i.
b) En remplaçant z par ―1 dans l’expression de F, on trouve facilement que zB = ― 1.

EXERCICE 2
1°) Le centre de l’intervalle [5 ; 7] est 6 ; celui de l’intervalle [8 ; 10] est 9 ; celui de
l’intervalle [11 ; 13] est 12 ; celui de l’intervalle [14 ; 18] est 16 .
D’autre part, il y a 6 individus dans la classe [5 ; 7] , c’est-à-dire 6 familles dont l’effectif est
compris entre 5 et 7 personnes ; 19 individus dans la classe [8 ; 10] ; 13 individus dans la
classe [11 ; 13] ; 12 individus dans la classe [14 ; 18] (au total 50 individus) .
On obtient donc : = = 11,1 .
et = = 23,6 .
V (X) = ― (11,1)² = 10,77 .
Par conséquent, l’écart-type de X est : σX = = 3,28 .
V(Y) = ― (23,6)² = 33,54
Par conséquent, l’écart-type de Y est : σY = = 5,79 .

2°) z1 = = 18,75
z2 = = 22,5

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z3 = = 23,846 ≃23,85 .
z4 = = 27,5 .
(on calcule les effectifs en faisant la somme de chaque colonne du tableau ) .
On obtient donc la série :

xi 6 9 12 16
zi 18,7 22,5 23,85 27,5
5

3°) a) = × Σ xi = 10,75 ; = × Σ zi = 23,15 ; Σ xi zi = 1041,2


σxz = Σ xi zi ― × =11,4375 .
V(x) = Σ xi2 ― 2 = 13,682 σx ≃3,7.
V(z) = Σ zi2 ― 2 = 9,796 σz ≃3,13.
Le coefficient de corrélation linéaire vaut alors : r = ≃ ― 0,987 .
Cette valeur de r justifie bel et bien la recherche d’un ajustement affine, car la corrélation est
très forte (r très proche de ― 1) .

b) Dz/x a pour équation : z ― = a (x ― ) avec a = ≃ 0,8356.


Après calculs, on trouve qu’une équation de Dy/x est y = 0,8356 x +14,167.

c) Si x = 20, alors en remplaçant dans l’équation de Dz/x , on trouve z = 30,87 .


On peut estimer qu’une famille de 20 personnes consommera 30,87 kg de sucre .

PROBLEME
Partie A
1°) L’équation caractéristique est : ― r² + r ― 1 = 0 . Elle a pour solutions r1 = 2 et r2 = 1
La forme générale des solutions de l’équation différentielle est donc : y = A e2x + B ex .
Les conditions imposées à la solution g se traduisent par : g (0) = ― 1 et g ' (0) = 0 .
En posant g (x) = A e2x + B ex , on obtient : g ' (x) = 2A e2x + B ex ,d’où :
A + B = ― 1 et 2A + B = 0 . En résolvant cesystème, on voit que : A = 1 et B = ― 2 .
Ainsi, g (x) = e2x ― 2ex .

Partie B

1°) f ' (x) = 2(e2x ― ex) . f ' (x) > 0 ⇔ 2x > x ⇔ x > 0 .
On obtient le tableau de variation suivant :

x ―∞ 0 +∞
f ' (x) ― +
0 +∞
f
―1

2°) a) f (ln 2) = e2ln 2― 2eln 2 = 4 ― 4 = 0 ; f ' (ln 2) = 2(e2ln2 ― eln2) = 4 .


Une équation de la tangente à (Г) au point d’abscisse ln 2 est donc : y = 4 (x ― ln 2) .
b) lim;\s\do10(x → + ∞ = lim;\s\do10(x → + ∞ex × = + ∞

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(car: lim;\s\do10(x → + ∞ex = + ∞ et lim;\s\do10(x → + ∞ =lim;\s\do10(x → + ∞ ― = +
∞) .
On en déduit que (Г) admet une branche parabolique de direction ( O, \s \up8(→) .

3°) a) Voir figure ci-dessous .

b) A (α) = ― 4 =―4 = 8 + 2 e2α ― 8 eα .(ne pas oublier de


multiplier par l’aire du rectangle unité) .
c) lim;\s\do10(α → ― ∞ A (α) = lim;\s\do10(α → ― ∞8 + 2 e2α ― 8 eα = 8 car lim;\s\
do10(α → ― ∞2 e2α = lim;\s\do10(α → ― ∞ eα = 0 .
Cela signifie que l’aire de la partie du plan limitée par (Г) , l’axe ( O, \s \up8(→) et l’axe ( O,
\s \up8(→) vaut 8 cm².

Partie C
1°) h est continue et, d’après le tableau de variation du B 1° , strictement croissante sur
[0 ; + ∞[ .Elle réalise donc une bijection de [0 ; + ∞[ vers [ ― 1 ; + ∞ [ .

2°) h (x) = 3 ⇔ e2x ― 2ex ― 3 = 0 ⇔ ex = ― 1 ou ex = 3 (faire le changement de variable X


= ex pour se ramener à un trinôme) .La première égalité étant manifestement impossible, il en
résulte qu’on a nécessairement ex = 3 , d’où : x = ln 3 .on en déduit que : h―1 (3) = ln 3 .
or, d’après le théorème sur la dérivée d’une bijection réciproque, h―1 ' (3) = ,
soit h―1 ' (3) = = = .
3°) Soit x ∈ [ ― 1 ; + ∞ [ . h―1 (x) = y ⇔ x = h (y) (avec y ∈ [0 ; + ∞[)
⇔ e2y ― 2ey ― x = 0 . On pose Y = ey .L’équation précédente devient : Y² ― 2Y ― x = 0 .
le discriminant de ce trinôme en Y est Δ = 1 + x ≥ 0 . d’où les solutions :
Y1 = 1 ― et Y2 = 1 + . Comme y ≥ 0 , on a ey ≥ 1 , d’où Y ≥ 1 .

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Donc nécessairement Y = Y2 = 1 + ⇔ ey = 1 +
⇔ y = h―1 (x) = ln (1 + ) .

4°) Voir figure ci-dessus .

Commentaire : Bon sujet donnant un bon aperçu de presque tout le programme . C’était le
premier sujet à cette date portant sur ce type de série statistique (distribution en classes) . Le
problème est très classique.

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BAC S2 2004 2ème groupe . SOLUTION

EXERCICE 1

1°) U1 = e = e = e2 . V1 = ln(U1) ― 2 = ln (e2 ) = 2 + = .


2°) Vn + 1 = ln (Un + 1) ― 2 = ln ( e ) ― 2 = 1 + ln (Un) ― 2 = ln (Un) ― 1
= [ ln (Un) ― 2] = Vn .
Par conséquent, (Vn) est une suite géométrique de raison , de premier terme
V0 = ln( U0 ) ― 2 = 3 ― 2 = 1 .

3°) Vn = 1 × = et Vn + 2 = ln( Un ) d’où : Un = = .


4°) lim;\s\do8(n → + ∞ Vn = 0 et lim;\s\do8(n → + ∞ Un = e2 .

EXERCICE 2
1°) a) Par réduction au même dénominateur, ex ― = = .

b) I = ex dx ― dx = ― = e ― 1 ― ( ln (1 + e) ― ln 2)
= e ― 1 ― ln .
2°) a) f ' (x) = pour tout x réel .
b) On pose : u (x) = ln (1 + ex ) et v ' (x) = ex , d’où u ' (x) = et v (x) = ex .

Par conséquent : J = ― dx soit : J = e ln (1 + e) ― ln 2 ― I .


Finalement, on trouve : J = e ln (1 + e) ― ln 2 ― e + 1 + ln (1 + e) ― ln 2 ou encore :
J = (e +1) ln (1 + e) + 1 ― e ― 2 ln 2 .

EXERCICE 3
1°) La somme des probabilités pi est égale à 1, donc en les exprimant toutes en fonction de p1,
on obtient : p1 + p1 + 3 p1 + 2 p1 + 2 p1 + 6 p1 = 1 15 p1 = 1 p1 = .
Par suite : p2 = ; p3 = ; p4 = ; p5 = ; p6 = .
2°) C’est : p2 + p4 + p6 = .
3°) On a affaire à un schéma de Bernoulli de paramètres 5 et .La probabilité d’avoir k succès

est : C . La probabilité d’avoir au moins 4 succès (c’est-à-dire 4 ou 5) est donc :

C + C = + = = 0, 33696 .

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EXERCICE 4
1°) a) Le discriminant réduit est Δ ' = 1 ― 2 = ― 1 = i² . les solutions sont donc :
z1 = 1 ― i et z2 = 1 + i .
Sous forme trigonométrique z1 = (cos ― i sin ) et z2 = (cos + i sin ) .
b) Posons Z = ― iz + 3i + 3 . Alors la seconde équation équivaut à : Z² ― 2 Z + 3 = 0 .Elle a
donc les mêmes racines que l’équation du a) . D’où : Z = 1 ― i ou Z = 1 + i . Soit :
― iz + 3i + 3 = 1 ― i ou ― iz + 3i + 3 = 1 + i . Donc iz = 2 + 4i ou iz = 2 + 2i .
On obtient les solutions z 3 = 4 ― 2i et z 4 = 2 ― 2i .

2°) On a zB ― ω = (zA ― ω ) en désignant par ω l’affixe du centre. D’où :

ω( 1― ) = zB ― zA , soit ω = = 0 .
Le centre de la rotation est donc le point O.

Commentaire : Sujet très facile que même l’élève le plus moyen devrait pouvoir rédiger sans
problème .

BAC S2 2004 1er groupe . SOLUTION

EXERCICE 1

1°) a) Un = U0 × =4× . Vn = V0 + n × = + .

b) zn = Un eiVn = 4 × exp .
2°) = exp[i(Vn+1 ― Vn )] = exp[i ] = i . Donc (zn) est une suite géométrique complexe de
raison i .Son premier terme est

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z0 = U0 eiV0 = 4 exp =4 =2+i2.
3°) a) On a : zn+1 = i zn donc la transformation complexe associée à F est : z ↦ i z . Comme
cette écriture est de la forme : z ↦az + b, F est une similitude directe .
b) Le centre de cette similitude est O, son rapport = et son angle arg = [2 π] .

4°) a) arg(Zn) = arg z0 + arg z1 + arg z2 +…….+ arg zn = =

= + = + = .
b) Si n est impair, posons n = 2p ― 1 (avec p ∈ ℕ*) . Alors, (n + 1)2 = 4 p2 et par suite :
= p2 π, est un multiple de π . Il en résulte que : Zn , nombre complexe dont un argument est
un multiple de π , est un réel (et même un réel positif !)

EXERCICE 2
1°) p(A) = = .
2°) a) L’ensemble des valeurs de X est : X(Ω) = {0, 1, 2, 3 } .
P(X = 0) = = . P(X = 1) = = . P(X = 2) = = .
P(X = 3) = = . On peut présenter les résultats sous la forme d’un tableau :

Xi 0 1 2 3
P(X = Xi )

b) E(X) = = = 1,2 .

V(X) = E(X2) ― E(X)2 = ― =

= = ≈ 0,748 .
3°) On a affaire à un schéma de Bernoulli de paramètres 5 et .La probabilité d’avoir 3 succès

est : C ≈ 3,46 × 10―4 .

PROBLEME
1°) f (x) existe si et seulement si ex ― 1 ≠ 0 ⇔ x ≠ 0. Df = R ∖ {0} = ] ― ∞ ; 0[ ∪ ]0 ; + ∞ [ .
Par réduction au même dénominateur, on a : ∀ x ∈ Df , f (x) = , d’où par identification : a =
2 ; b = ―1 ; c = 1 .
Ainsi, ∀ x ∈ Df , f (x) = 2x ― 1 + (*)

2°) lim;\s\do8(x― ∞f (x) = ― ∞ car : lim;\s\do8(x― ∞(2x ― 1) = ― ∞ et lim;\s\


do8(x― ∞ = ― 1 .

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lim;\s\do8(x0― f (x) = ― ∞ car : lim;\s\do8(x0―(2x ― 1) = ― 1 et lim;\s\do8(x0― =

“ ” = ― ∞ (en effet,
x
e < 1 si x < 0) .
lim;\s\do8(x0+ f (x) = + ∞ car : lim;\s\do8(x0+(2x ― 1) = ― 1 et lim;\s\do8(x0― = “
” = + ∞ (en effet,
ex > 1 si x > 0) .
lim;\s\do8(x+ ∞f (x) = + ∞ car : lim;\s\do8(x+ ∞(2x ― 1) = + ∞ et lim;\s\do8(x+ ∞ =
0.

3°) a) f est dérivable sur Df comme quotient de functions dérivables et :


∀ x ∈ Df , f ' (x) = 2 ― = (on a dérivé à partir de l’écriture (*) ).
b) En posant ex = X, l’équation équivaut à : 2X2 ― 5X + 2 = 0 , d’où X = 2 ou X = , soit
ex = 2 ou ex = ⇔ x = ln2 ou x = ln = ― ln 2 . S = { ln 2 ; ― ln 2 } .
c) f ' (x) est du signe de son numérateur 2 e2x ― 5 ex + 2 . Résolvons : 2 e2x ― 5 ex + 2 > 0 .
En posant ex = X, cette inéquation équivaut à : 2X2 ― 5X + 2 > 0 , d’où :
X ∈ ] ― ∞ ; [ ∪ ]2 ; + ∞ [ ⇔ ex < ou ex > 2 ⇔ x ∈ ] ― ∞ ; ― ln 2 [ ∪ ] ln 2 ; + ∞ [ .
On en déduit le tableau de variation suivant :

x ―∞ ― ln 2 0 ln 2 +∞
f ' (x) + ― ― +
f +∞ +∞

―∞ ―∞

M = f ( ― ln 2) = ― 2 ln 2 ― 1 + = ― 2 ln 2 ― 1 + = ― 3 ― 2 ln 2 .
M = f (ln 2) = 2 ln 2 ― 1 + = 2 ln 2 .
Pour ces calculs, nous avons utilisé l’expression (*) de f (x) .
4°) lim;\s\do8(x + ∞[f (x) ― (2x ― 1)] = lim;\s\do8(x + ∞ = 0 (d’après (*) ) donc la droite
d’équation y = 2x ― 1 est asymptote à C au voisinage de + ∞ .
lim;\s\do8(x ― ∞[f (x) ― (2x ― 2)] = lim;\s\do8(x ― ∞ + 1 = 0 (d’après (*) ) donc la
droite d’équation y = 2x ― 2 est asymptote à C au voisinage de ― ∞ .
Une autre asymptote est la droite d’équation x = 0 , car :
lim;\s\do8(x0― f (x) = ― ∞ et lim;\s\do8(x0+ f (x) = + ∞ .
5°) Ω a pour coordonnées :
xΩ = = 0 et yΩ = = ( 2x ― 1 + ― 2x ― 1 + )
= ( ― 2 + + ) = ( ― 2 + ) = ( ― 2 ― 1) = ― .
Ainsi les points M et M ' sont symétriques par rapport à Ω . Il en résulte que : Ω (0 ; ) est un
centre de symétrie pour la courbe C .
6°) Voir la courbe ci-dessous .
7°)a) Par réduction au même dénominateur, on a :
∀ x ∈ Df , f (x) = = d’où par identification :
α + β = ―1 et ― α = 2 , soit α = ― 2 et β = 1 .
Ainsi, ∀ x ∈ Df , f (x) = 2x ― 2 + (**) .

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b) A (k)= = (d’après (**) ) ,d’où :

A (k)= = ― ln k + ln (k ― 1) + ln 2 ― ln 1 = ln u . a .
En cm , on obtient : A ( k ) = 4 ln cm2 .
2

c) lim;\s\do8(k + ∞ A ( k ) = lim;\s\do8(k + ∞4 ln = 4 ln 2 car : lim;\s\do8(k + ∞ ln =


ln 2 .

6°)

Commentaires : Pour l’exercice 1, il fallait se souvenir de :


a) un nombre complexe est réel si et seulement si son argument est un multiple de π .
b) L’argument du produit d’un nombre fini de nombres complexes est égal à la somme de
leurs arguments .
Pour le problème, on peut remarquer que le sens de variation de f se déduit de la résolution de
l’inéquation 2 e2x ― 5 ex + 2 > 0 et non de celle de l’équation 2 e2x ― 5 ex + 2 = 0 , comme
semble le suggérer l’énoncé .

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C’est un sujet très classique, exigeant d’avoir de bonnes connaissances sur tout le
programme .

BAC S2 2003 1er groupe . SOLUTION

EXERCICE 1
Les données de l’énoncé se traduisent par :
p (M) = 0,005 ; p( T ‌| M ‌) = 0,8 ; p(| ) = 0, 9 .
1°) a) En substituant T et M, puis et dans la relation (∗) , on obtient :
T = (T ∩ M) ∪ (T ∩) . = (∩) ∪ ( ∩ T ) car = T .
b) De la deuxième égalité, on déduit que : p () = p (∩) + p ( ∩ T ) , car
∩ et ∩ T constituent une partition de .
Par suite : p ( ∩ T ) = p () ― p (∩) = p () ― p(| ) p () , par définition de la probabilité
conditionnelle p(| ) .
Il en résulte que : p ( ∩ T ) = p () ( 1 ― p(| ) ) .

2°) p(T) = p (T ∩ M) + p (T ∩) d’après la première des égalités du 1° a .


D’où : p(T) = p( T ‌| M ‌) × p (M) + p () ( 1 ― p(| ) ) d’après 1° b.
p(T) = 0,8 × 0,005 + (1 ― 0,005) ( 1 ― 0.9) = 0,004 + 0,995 × 0,1 = 0,1035 = .

3°) a) p( T | M ) = 0,8 = 0,8 p(T ∩ M) = 0,8 × 0,005 = 0,004 .


P( M | T) = = = .
b) p(| M) = 1 ― p(T | M ) = 1 ― 0,8 = 0,2 = .

EXERCICE 2
1°) a) Soit ib (b ∈ R ) une solution imaginaire pure de ( E ) . On a nécessairement :
(ib)3 + (1 ― 8i) (ib)2 ― (23 + 4i) (ib) ― 3 + 24 i = 0 , soit :
― b2 + 4b ― 3 + i ( ― b3 + 8b2 ― 23 b + 24) = 0 , ce qui équivaut au système:
― b2 + 4b ― 3 = 0 (1)
― b3 + 8b2 ― 23 b + 24 = 0 (2) .

(1) a pour solutions 1 et 3 . Seul 3 est solution de (2) . Ainsi, on a nécessairement : b = 3, d’où
l’on déduit que ( E ) admet la solution imaginaire pure 3i .
b) On utilise la méthode de Hörner :

1 1― ― (23 + 4i) ― 3 + 24i


8i Donc 1 + 2i est solution de ( E ) .
1 + 2i 1 + 2i 14 ― 2i 3 ― 24i
1 2― ― 9 ― 6i 0
6i

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1 1 ― 8i ― (23 + 4i) ― 3 + 24i
― 2 + 3i ― 2 + 3i 17 + 7i 3 ― 24i Donc ― 2 + 3i est solution de ( E ) .
1 ― 1 ― 5i ― 6 + 3i 0

c) Il résulte de a) et b) que l’ensemble des solutions de ( E ) est : S = { 3i ; 1 + 2i ; ― 2 + 3i } .

2°) a) On a 2 \s \up8(→― 2 \s \up8(→ + \s \up8(→ = \s \up8(→. Désignons par zA , zB , zC ,


zG les affixes respectives de A, B, C et G .En termes d’affixes, la relation précédente se traduit
par :
2(zA ― zG ) ― 2(zB ― zG ) + (zC ― zG ) = 0 ⇔ ― zG + 2zA ― 2zB + zC = 0 soit :
zG = 2zA ― 2zB + zC = 2( 1 + 2i) ― 2 (3i) ― 2 + 3i = i .

Ainsi, le vecteur \s \up8(→a pour affixe zA ― zG = 1 + 2i ― i = 1 + i = .


\s \up8(→ a pour affixe zB ― zG = 3i ― i = 2i .

Et \s \up8(→ a pour affixe zC ― zG = ― 2 + 3i ― i = ― 2 + 2i = 2 ( ― 1 + i) = .


On constate facilement que les affixes de \s \up8(→, \s \up8(→ et \s \up8(→ forment dans

cet ordre les termes consécutifs d’une suite géométrique de raison .


b) D’après la question précédente,

(zB ― zG ) = (zA ― zG ) et (zC ― zG ) = (zB ― zG ) , donc on a aussi :

(zG ― zB ) = (zG ― zA ) et (zG ― zC ) = (zG ― zB ) , en multipliant par ― 1 les


deux membres de chaque égalité . On en déduit que :
La similitude directe de centre G, de rapport et d’angle transforme A en B et B en C .

PROBLEME

Partie A

1°) u (x) est défini si et seulement si : x ≥ 0 (en effet, x doit être dans l’ensemble de départ de
u) , x ≠ 1 (l’expression à l’intérieur de la valeur absolue doit être définie) et enfin
x2 ― 1 ≠ 0 (l’expression doit être définie) . Il en résulte que Du = [0 ;1 [∪ ] 1 ; + ∞ [ .
On trouve facilement : u (0) = 0 .
∙lim;\s\do8(x → + ∞= 1 donc : lim;\s\do8(x → + ∞ln = 0
lim;\s\do8(x → + ∞u (x) = 0.
∙ lim;\s\do8(x → + ∞ = lim;\s\do8(x → + ∞ = lim;\s\do8(x → + ∞ = 0

2°) La fonction x ↦ ln est dérivable sur Du comme composée de trois fonctions


dérivables .Sa fonction dérivée est : x ↦ × = .
La fonction x ↦ ― est dérivable sur Du comme fonction rationnelle . Sa fonction dérivée
est : x ↦ =
Par conséquent, u est dérivable sur Du comme somme de deux fonctions dérivables et
∀ x ∈ Du , u ' (x) = + = .

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Soit : u ' (x) = . Donc u ' (x) ≥ 0 ∀ x ∈ Du .

x 0 1 +∞
u' + +
(x)
0

3°) Il résulte immédiatement du tableau précédent que :


a) u est croissante sur [0 ;1 [ et sa valeur minimale est 0, donc u est positive sur [0 ;1 [ .
b) u est croissante sur ] 1 ; + ∞ [ et tend vers 0 en + ∞ , donc u est négative sur ] 1 ; + ∞ [ .

Partie B
1°) g (x) existe si et seulement si existe et est différent de 0 c’est-à-dire x ≠ 1 et x ≠ ―
1 .Comme x est dans [ 0 ; + ∞ [ , il en résulte que Dg = [0 ;1 [∪ ] 1 ; + ∞ [ .
lim;\s\do8(x → 1 = « » = + ∞ et lim;\s\do8(x → 1x = 1 donc : lim;\s\do8(x → 1x ln = + ∞
d’où l’on déduit que : lim;\s\do8(x → 1g (x) = + ∞ .
2°) a) On vérifie trivialement en réduisant au même dénominateur le second membre que :
= 1 + (∗) .
Posons X = . Quand x tend vers + ∞ , X tend vers 0 .
lim;\s\do8(x → + ∞ ln = lim;\s\do10(X → 0 = 1 .

b) D’après (∗) , on peut donc dire que : lim;\s\do8(x → + ∞ ln = 1 .

Or, quand x tend vers + ∞ , est positif et par conséquent g (x) = x ln ― 1 .


Donc la limite précédente s’écrit : lim;\s\do8(x → + ∞ = 1 .

Or, lim;\s\do10(x → + ∞ ln = ln 1 = 0 . Donc : lim;\s\do10(x → + ∞ = 1 d’où l’on tire que:


lim;\s\do10(x → + ∞g (x) + 1 = 2 et par suite, lim;\s\do10(x → + ∞g (x) = 1 .
Interprétation géométrique : la courbe C g admet une asymptote horizontale d’équation
y=1.

c) g est dérivable sur Dg comme composée de fonctions dérivables et :


∀ x ∈ Dg , g ' (x) = ln + x × (d’après les calculs du 2° partie A ).
Après réduction, on obtient : g ' (x) = u (x) .
Le signe de la dérivée de g est donc déterminé par les conclusions du 3° partie A .

x 0 1 +∞
g' + ―
(x)
+∞ +∞

g
―1 1

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d) g est continue et strictement croissante, donc bijective de ] 0 ;1 [ vers ] ― 1 ; + ∞ [ . Or, 0
est un élément de ] ― 1 ; + ∞ [ . Donc 0 a un antécédent unique par g :en d’autres termes,
l’équation g (x) = 0 admet une solution unique α dans ] 0 ;1 [ .
On a : g (0,6) ≃ ― 0,168 ; g (0,7) ≃ 0,214 . Donc : 0,6 ≤ α ≤ 0,7 .

3°) Voir ci-dessous .

Partie C

1°) f est dérivable sur [0 ;1[ comme produit de deux fonctions :


∙ u : x ↦ x2 ― 1 dérivable sur [0 ;1[ comme fonction polynôme .
∙ v : x ↦ ln dérivable sur [0 ;1[ comme composée de fonctions dérivables .
∀ x ∈ [0 ;1[ , f ' (x) = 2x ln + (x2 ― 1) × × ×
Explication de ce calcul : on a f = uv , donc f ' = u ' v + u v ' ; et v = ln (w étant la fonction x
↦ ) donc v ' = = × .
En calculant, on trouve f ' (x) = 2x ln + (x2 ― 1) × ,
Soit f ' (x) = x ln ― 1 = g (x) ∀ x ∈ [0 ;1[ .( ln = ln ) .

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3°) Cette aire vaut =― = f (0) ― f (α) = ― f (α)
= (α ― 1) ln u.a . En cm , cette aire vaut 4 α2 ― 1) ln .
2 2

BAC S2 2002 2ème groupe . SOLUTION

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EXERCICE 1
Il faut faire une double intégration par parties :
On pose d’abord : u (x) = 2x2 ― 1 et v ' (x) = cos 3x d’où : u ' (x) = 4x et v (x ) = sin 3x .

D’où : I = ― = ― .
Intégrons une deuxième fois par parties en posant :
u (x) = x et v ' (x) = sin 3x d’où : u ' (x) = et v(x) = ― cos 3x .

= + = π+ .
Donc finalement : I = ― π ―

EXERCICE 2

1°) z = = = .

z= = .
En comparant les deux écritures, on obtient :
cos = cos = cos = .
sin = sin = sin = .

2°) Posons Z = (iz ― 2) (― 1) = i (z + 2i) .


Soit A le point d’affixe ― 2i et B le point d’affixe 1 .
Alors, arg Z = + arg(z + 2i) ― arg(z ― 1) = + ( \s \up8(→, \s \up8(→) = + ( \s\up8( , \s\
up8( )
Le complexe Z est réel si et seulement si : arg Z est un multiple de π , c’est-à-dire si et
seulement si : + ( \s\up8( , \s\up8( ) = k π ⇔ ( \s\up8( , \s\up8( ) = ― + k π ⇔M
appartient au cercle E1 de diamètre [AB] (privé des points A et B) . (cf. figure 1 ) .

3°) Avec les mêmes notations qu’au 2° , Z est imaginaire pur si et seulement si : arg Z est un
multiple de , c’est-à-dire si et seulement si :
+ ( \s\up8( , \s\up8( ) = k ⇔ ( \s\up8( , \s\up8( ) = .
Si k est pair, cela signifie que ( \s\up8( , \s\up8( ) est un multiple impair de , donc que M est
sur le cercle de diamètre [AB] (privé des points A et B) .
Si k est impair, cela signifie que ( \s\up8( , \s\up8( ) est un multiple pair de , c’est-à-dire un
multiple de π , donc que M est sur la droite (AB) privée des points A et B .
L’ensemble E2 est donc la réunion du demi-cercle de diamètre [AB] et de la droite [AB]
privée des points A et B . (cf. figure 2) .

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Figure 1

Figure 2

EXERCICE 3
1°) a) C’est la probabilité d’obtenir trois S (parmi 3), deux E (parmi3) un A (parmi 2) et un G
(parmi 1) lors d’un tirage simultané de 7 lettres d’un sac en contenant 12 (3 S, 3 E, 1 N, 1 G,
2 A, 1 L, 1 I) .
Le nombre de cas favorables est : C × C × C × C= 6 .
Le nombre de cas possibles est : C = 792 (chaque tirage est une combinaison à 7 éléments
dans un ensemble à 12 éléments) .
la probabilité cherchée est donc : p1 = = ≃ 0, 007 .

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b) C’est la probabilité d’obtenir le mot « SAGESSE » ou l’un des anagrammes de ce mot lors
de 7 tirages successifs avec remise d’une lettre dans une urne ayant la composition
précédemment décrite .
La probabilité d’obtenir le mot « SAGESSE » lui-même est (tirages indépendants) :
× × × × × × = =.
Ce mot ayant = 420 anagrammes, la probabilité d’obtenir les lettres du mot « SAGESSE »
est : p2 = = ≃ 5, 7 × 10― 3 .

2°) Nombre de cas favorables : 3 × 2 × 1 × 3 × 2 × 1 × 2 = 72 : (en effet, au premier tirage,


on a 3 possibilités d’obtenir un S, puisqu’on n’a encore rien tiré ; au deuxième tirage, on a 2
possibilités d’obtenir un A puisqu’on n’a pas encore tiré de A, au troisième tirage, on a 1
possibilité d’obtenir la seule lettre G, au quatrième tirage, on a 3 possibilités d’obtenir la lettre
E, au cinquième tirage, on a 2 possibilités d’obtenir un S, car on en a déjà tiré un ; au sixième
tirage, on a 1 possibilité d’obtenir le dernier S, et enfin au septième et dernier tirage, on a 2
possibilités d’obtenir un E, puisqu’on a déjà tiré un E sur les 3 .)
Nombre de cas possibles : A = 3 991 680 car chaque tirage est un arrangement à 7 éléments
de l’ensemble des douze jetons .
La probabilité cherchée est donc : p3 = = ≃ 1,8 × 10― 5 .

EXERCICE 4
1°) lim;\s\do10(x → ― ∞ex = 0, donc lim;\s\do10(x → ― ∞(1 + ex) = 1 , d’où : lim;\s\do10(x
→ ― ∞― ln(1 + ex) = 0 (1) .
lim;\s\do10(x → ― ∞x = ― ∞ (2) . (1) et (2) entraînent que : lim;\s\do10(x → ― ∞f (x) = ―
∞.

2°) La vérification est immédiate puisque ex × e―x = 1 .


lim;\s\do10(x → + ∞x ― ln(1 + ex) = lim;\s\do10(x → + ∞ x ― ln [ ex (1 + e―x )] = lim;\s\
do10(x → + ∞ ― ln (1 + e―x ) ,
d’où l’on déduit que : lim;\s\do10(x → + ∞x ― ln(1 + ex) = 0 car : lim;\s\do10(x → + ∞ ln (1
+ e―x ) = 0 .
3°) lim;\s\do10(x → ― ∞[ f (x) ― x ] = lim;\s\do10(x → ― ∞― ln(1 + ex) = ― ln 1 = 0 .
donc la droite D d’équation y = x est asymptote à la courbe de f au voisinage de ― ∞ .
4°) f est continue et dérivable sur R comme somme et composée de fonctions continues et
dérivables sur R . ∀ x ∈ R , f ' (x) = 1 ― = . f ' (x) étant strictement positive, on peut dire
que f est continue et strictement monotone (croissante) , donc bijective sur R .
f (0) = ― ln 2 f ― 1(― ln 2) = 0 .
D’après le théorème de la dérivation d’une fonction réciproque, (f ― 1) ' (― ln 2) = = 2.

5°) Voir ci-dessous.

Commentaire : Sujet assez complexe et comportant parfois des calculs assez longs. Il est
quasiment impossible, à notre avis , qu’un élève moyen le rédige entièrement en 2 heures !

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BAC S2 2002 1er groupe . SOLUTION

EXERCICE 1

1°) Les racines nièmes de l’unité sont, d’après le cours, les nombres de la forme

( 0 ≤ k ≤ n ― 1) . Leur somme 1 + + + …….+ + ……+ est la somme

de n termes consécutifs d’une suite géométrique de raison . Cette somme est donc égale
à:

1× = = 0 car =1.

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2°) Prenons n = 5 . D’après 1), on a donc : 1 + + + + = 0 . La partie réelle
de cette somme ( 1 + cos + cos + cos + cos ) est, par conséquent nulle .

Or, cos = cos = cos = cos = cos

et cos = cos = cos = cos = cos .

La partie réelle de la somme 1 + + + + se réduit donc à :


1 + 2 cos + 2 cos .
Mais : cos = 2 cos ― 1 (en vertu de la formule cos 2a = 2 cos2a ― 1 (∗) )
2

et cos = ― cos (car = π ― ) .Il vient donc :


1 + 2 ― 2 cos = 0 ⇔ 4 cos2 ― 2 cos ― 1 = 0 .
Ainsi, en posant X = cos , on voit que :
cos est solution de l’équation 4X2 ― 2X ― 1 = 0 .
2
3°) L’équation 4X ― 2X ― 1 = 0 a pour solutions et . Comme est compris entre 0 et , cos
est positif, donc nécessairement cos = .

On en déduit que : cos = 2 ―1= ―1= ,


soit : : cos =
et cos 2 = = (d’après la formule (∗) ) .
Donc cos 2 = et comme cos > 0, on en déduit que : cos = .

EXERCICE 2

1°) z1 est la moyenne des notes de Mathématiques de ceux qui ont obtenu x1 = 6 en Sciences
Physiques . Ainsi z1 = z1 = .
De manière analogue, on obtient : z2 = 6 ; z3 = ; z4 = ; z5 = .
2°) On obtient d’après les valeurs de zi trouvées au 1) le tableau de la série statistique (xi , zi )

xi 6 8 10 12 14
zi 6

a) Voir ci-dessous .

b) = = = 10 ; = = 9,51

V(x) = ― =8 =2 ;

V(z) = ― = 15,3 = ≃ 3,91 ;

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= cov(x, z) = ― ×
= ― (10 × 9,51) ≃ 11,02
D’après ces calculs, le coefficient de corrélation linéaire est égal à :
r= = soit r ≃ 0,99 .
c) Une équation de Dz/x est z ― = a (x ― ) avec a = ≃ ≃ 1.35 .
Après remplacement des expressions par leurs valeurs numériques, on obtient :
Dz/x : z = 1,25 x ― 4,29 .

d) Voir ci-dessous .

PROBLEME
Partie A
1°) lim;\s\do10(x → 0+ln x = ― ∞ donc lim;\s\do10(x → 0+ = 0 et lim;\s\do10(x → 0+ =
02 = 0 .
Il en résulte que : lim;\s\do10(x → 0+g (x) = 0 . Donc g est continue à droite en 0 .

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2°) D’après l’énoncé même : Dg = [ 0 ; 1 [ ∪ ] 1 ; + ∞ [ .
― +
Signe de ln x autour de 1 :

1
lim;\s\do10(x → 1― = « » = + ∞ ; lim;\s\do10(x → 1― ― = « » = + ∞
Il en résulte que : lim;\s\do10(x → 1― g (x) = + ∞ .
lim;\s\do10(x → 1+ g (x) = lim;\s\do10(x → 1+ . lim;\s\do10(x → 1+ = « » = + ∞ ,
Il en résulte que : lim;\s\do10(x → 1+ g (x) = + ∞ .
lim;\s\do10(x → + ∞ = 0 et lim;\s\do10(x → + ∞ = 02 = 0 lim;\s\do10(x → + ∞g (x) =
0.
g est dérivable sur Dg comme somme de deux fonctions qui sont des inverses de fonctions
dérivables . ∀ x ∈ Dg , g ' (x) = ― 2 (ln x) ― 3 + = .
g ' (x) est du signe de Q = . Faisons un tableau de signe de cette expression :
x 0 1 1 e e2 e 2 +∞
e
― 2 + ln x ― ― ― +
ln x ― + + +
Q + ― ― +

Tableau de variation de g :

x 0 1 e e2 +∞
g (x) + ― +
+∞ +∞ 0

g 0

On vérifie que g (x) = 0 ⇔ x = e . Ainsi, d’après le tableau ci-dessus :


∙ g (x) est positive si x ∈ [ 0 ; 1 [ ∪ ] 1 ; e ] .
∙ g (x) est négative si x ∈ [ e ; + ∞ [ .

Partie B
1°) lim;\s\do10(x → 0+ln x = ― ∞ donc lim;\s\do10(x → 0+ = 0 et lim;\s\do10(x → 0+( ―
x) = 0 .Donc :
lim;\s\do10(x → 0+f (x) = lim;\s\do10(x → 0+ ( ― x) × = 0 : f est donc continue à droite en
0.
lim;\s\do10(x → 0+ = lim;\s\do10(x → 0+= lim;\s\do10(x → 0+― = 0 :
f est dérivable à droite en 0 et f 'd (0) = 0 .
Il en résulte que C, courbe représentative de f, admet au point d’abscisse 0 une demi-tangente
horizontale (de coefficient directeur 0) .

2°) On vient de voir que lim;\s\do10(x → 0+f (x) = 0 .


lim;\s\do10(x → 1― f (x) = « » = + ∞ . lim;\s\do10(x → 1+ f (x) = « » = + ∞ .
lim;\s\do10(x → + ∞ = 0 et est positif au voisinage de + ∞ lim;\s\do10(x → + ∞ = + ∞ .
Par conséquent, lim;\s\do10(x → + ∞― = lim;\s\do10(x → + ∞f (x) = ― ∞ .
3°) f est dérivable sur Df comme quotient de fonctions dérivables .
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∀ x ∈ Df , f ' (x) = (dérivation d’un quotient) , soit f ' (x) = .
On a aussi : f ' (x) = ― = g (x) .
Ainsi f ' (x) est du signe de g (x) . Le signe de f ' (x) découle donc des conclusions du 2° de
la partie A .

x 0 1 e +∞
f (x) + + ―
+∞ ―e

f ― ∞
0 ―∞

4°) f (e2 ) = . f ' (e2 ) = ― . L’équation de la tangente au point d’abscisse e2 est :


y = f ' (e2 ) (x ― e2 ) + f (e2 ) soit : y = ― (x ― e2 ) ― ⇔ : y = ― x ― .
5°) Le point M de C d’abscisse x a pour ordonnée f (x) . Le point N de D d’abscisse x a pour
ordonnée y = ― x ― , d’après la question précédente . est la distance (verticale) entre ces
deux points.
Par conséquent, φ (x) = = f (x) ― = f (x) + .
φ est dérivable sur Df comme somme de f et d’une fonction affine .
∀ x ∈ Df , φ ' (x) = f ' (x) + = g (x) + . φ ' (x) > 0 ⇔ g (x) > ― .
Or, d’après le tableau de variation de g , ― est la valeur minimale de g sur ] 1 ; + ∞ [ , en
d’autres termes ∀ x ∈ ] 1 ; + ∞ [ , g (x) ≥ ― : φ ' (x) est positif sur ] 1 ; + ∞ [ .
Tableau de variation de φ

x 1 e2 +∞
φ ' (x)
φ +∞
―∞

Conclusion : φ (x) est négatif sur ] 1 ; e2 [ et positif sur ] e2 ; + ∞ [ . Par suite :


C est en-dessous de D sur ] 1 ; e2 [ et au-dessus de D sur ] e2 ; + ∞ [ .
6°) Voir ci-dessous .

Partie C
La fonction g est négative entre e et e2 (on vérifie d’ailleurs que g (e) = 0 ) .

Donc l’aire demandée est : A = ― × 4 cm2 . Or f est une primitive de g, d’où :

A =― × 4 = ( 2 e2 + 4 e ) cm2 .

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Commentaires : C’est l’un des sujets de bac les plus mal libellés. Il était quasiment impossible
pour un élève de TS2 (et même de TS1 !) de traiter l’exercice 1, car le lien entre la première
question et la seconde n’est pas immédiat .
C’était la première fois qu’on proposait ce genre de série statistique (exercice 2) . Beaucoup
de candidats ont été déroutés, car la plupart des collègues, cette année-là, n’ont traité que les
séries doubles injectives (à chaque valeur de x, correspond une seule valeur de y) .
Enfin, pour le problème, l’énoncé aurait dû indiquer aux élèves que la fonction g s’annule
pour x = e, ce qui aurait simplifié la détermination du signe de g (x) .

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BAC S2 2001 2ème groupe . SOLUTION

EXERCICE 1
1°) L’équation caractéristique est : r2 + 1 = 0 ⇔ r = i ou r = ― i .
Les solutions sont donc les fonctions de la forme : y = A cos x + B sin x .

2°) f (0) = 1 A = 1 . f ' (x) = ― A sin x + B cos x . f ' (0) = B=.


La solution particulière est donc : y = f (x) = cos x + sin x .

3°) a) f (x) = ― ⇔ cos x + sin x = ― ⇔ cos x + sin x = ―


⇔ cos cos x + sin sin x = ― cos ⇔ cos = cos
⇔ ― x = + 2k π ou ― x = ― + 2k ' π ⇔ x = ― + 2k π ou x = + 2k ' π
S = {― + 2k π ; + 2k ' π ; k ∈ ℤ } .
b) La résolution est la même qu’au a) . Seul l’ensemble de solutions change . On retient,
parmi les solutions précédentes, celles qui appartiennent à [ 0 ; 2 π [ . D’où :
S'={ ; }.

EXERCICE 2
1°) α2 ― 2i α ― 1 = (α ― i)2 ― i2 ― 1 = (α ― i)2 .
Le discriminant de l’équation proposée est:
Δ = [ ― α (α + i)]2 ― 4 (iα3) = α2 ((α + i)2 ― 4i α) = α2 (α2 ― 2i α ― 1) = α2 (α ― i)2 d’après
le calcul précédent . Une racine carrée de Δ est donc: α (α ― i)
D’où les solutions de l’équation ( E ) :
z1 = = α i et z2 = = α2 .

2°) Posons α = r ei θ .Alors les solutions précédentes s’écrivent :

z1 = r ei θ i = r | z1| = r et arg (z1) = θ + [2 π] ; et


2 i 2θ 2
z2 = r e | z2| = r et arg (z2) = 2θ [2 π] .

3°) Sα est une rotation d’angle si et seulement si | i α | = 1 et arg (i α ) = , d’où, puisque

z1 = i α , r = 1 et θ + = soit: r = 1 et θ = . Donc α = .

EXERCICE 3
1°) Voir figure ci-dessous.

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2°) = = = = 32,8

= = = = 112

V(x) = ― . Numériquement, on obtient :


V(x) = ― (32,8)2
Soit : V(x) = ― 1075,84 = 278, 72 .

V(y) = ― . Numériquement, on obtient :


V(y) = ― 12544 = 762 .

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3°) a pour équation : y ― = a (x ― ) avec a = .

Or, cov(x , y) = ― . Numériquement, on trouve : cov(x , y) = 454 .


Finalement, on obtient :

: y ― 112 = (x ― 32,8) ⇔ y = 1,63 x + 58,5 .

Pour le tracé de , voir figure ci-dessus .

EXERCICE 4
1°) La fonction φ : x ↦ ex est dérivable sur R , donc en particulier en 0. Sa fonction dérivée
est φ ' : x ↦ ex et par conséquent, φ ' (0) = e0 = 1
D’où : lim;\s\do10(x →0 = lim;\s\do10(x →0 = 1 .

2°) a) lim;\s\do10(x →0―― x + 7 = 7


lim;\s\do10(x →0― ― 4 ex = ― 4 lim;\s\do10(x →0―f (x) = 3 (1)

lim;\s\do10(x →0+ ― x + 3 = 3
lim;\s\do10(x →0+― x ln x = 0 lim;\s\do10(x →0+f (x) = 3 (2)

f (0) = ― 0 + 7 ― 4 e0 = 3 (3) .
(1), (2) et (3) entraînent que : f est continue au point 0 .

b) lim;\s\do10(x →0― = lim;\s\do10(x →0― = lim;\s\do10(x →0―― 1 ― 4 = ― 5 ,


d’après la limite obtenue au 1° . f est donc dérivable à gauche en 0 et f 'g (0) = ― 5 .
lim;\s\do10(x →0+ = lim;\s\do10(x →0+ = lim;\s\do10(x →0+― 1 ― ln x = + ∞ , carlim;\s\do10(x
→0+ln x = ― ∞ .
Par suite, f n’est pas dérivable à droite en 0 .
Interprétation géométrique : Au point d’abscisse 0, la courbe C de f admet deux demi-
tangentes : une demi-tangente de coefficient directeur ― 5 et une demi-tangente verticale .

c) f est dérivable sur ] ― ∞ ; 0 [ comme somme de deux fonctions dérivables :


∀ x ∈ ] ― ∞ ; 0 [, f ' (x) = ― 1 ― 4 ex < 0 .
f est aussi dérivable sur ]0 ; + ∞ [ comme somme de deux fonctions dérivables .
∀ x ∈ ]0 ; + ∞ [ , f ' (x) = 1 ― ln x ― 1 = ― ln x .
f ' (x) est donc > 0 si x ∈ ] 0 ; 1 [ (signe contraire de ln x) et f ' (x) est < 0 si x ∈ ] 1 ; + ∞ [ .
Le tableau de variation de f en résulte.
lim;\s\do10(x → + ∞f (x) = lim;\s\do10(x → + ∞x (1 + ― ln x) = ― ∞
x ―∞ 0 1 +∞
f ' (x) ― + ―
+∞ 4

f ― ∞
3

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3°) a) f (e) = 3 ; f ' (e) = ― 1 . L’équation de la tangente au point d’abscisse e est donc:
y ― e = ― (x ― e) ou y = ― x + 2e .

Commentaire : Il était difficile de rédiger ce sujet, en effectuant tous les calculs, dans le temps
imparti.

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BAC S2 2001 1er groupe . SOLUTION

EXERCICE 1
1°) a) f (z) = z ⇔ 2z ― i = z2 ― 2i z ⇔ z2 ― (2i + 2) z + i = 0 .
Pour résoudre cette équation, on calcule son discriminant Δ ' = (i + 1)2 ― i = i .
Pour déterminer les racines carrées de Δ , on pose le système classique :
x2 ― y2 = 0
2 xy = 1 2x2 = 1 x2 = x = ou x = ― .
2 2
x +y =1
Si on choisit x = , on obtient à partir de la deuxième équation y = = .
Une racine carrée de Δ est donc δ = (1 + i) . Les solutions sont donc, sous forme algébrique :

z1 = i + 1 ― (1 + i) = (i +1) = + i.

z2 = i + 1 + (1 + i) = (i +1) = + i.
Et sous forme trigonométrique :

z1 = (1 + i) = =(―1) .

z2 = (1 + i) = =(+1) .

b) z14 + z24 = (z12 + z22)2 ― 2 z12 z22 . Et z12 + z22 = (z1 + z2)2 ― 2 z1 z2 .
Or, z1 + z2 = 2i + 2 et z1 z2 = i d’après l’équation du second degré obtenue au 1° .
D’où : z12 + z22 = (2i + 2)2 ― 2i = 6i et par suite : (z12 + z22)2 ― 2 z12 z22 = (6i)2 ― 2 i2
Finalement, on trouve : z14 + z24 = ― 34 .

2°) Soit A le point d’affixe et B le point d’affixe 2i .


On a : f (z) = 2 . f (z) est imaginaire pur si et seulement si est imaginaire pur , ce qui équivaut
à:
arg ― arg (z ― 2i) = [ π ] ⇔ ( \s \up8(→, \s \up8(→) ― ( \s \up8(→, \s \up8(→) = [ π ]
⇔ ( \s \up8(→, \s \up8(→) = [ π ] ⇔ M appartient au cercle de diamètre [AB] privé des
points A et B
( Г ) est donc le cercle de diamètre [AB] privé des points A et B (2i) .
Dans le plan complexe, A a pour coordonnées ( 0 ; ) et B (0 ; 2) .
Soit M de coordonnées (x , y) . M ∈ Г si et seulement si \s \up8(→ . \s \up8(→ = 0 , ce qui
équivaut à :
(0 ― x) × (0 ― x) + ( ― y) ( 2 ― y) = 0 ⇔ x2 + y2 ― y + 1 = 0 .

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2°) | f (z) | = 1 ⇔ f (z) × = 1 ⇔ × = 1
⇔ 4 z + 2i z ― 2i + 1 = z+ 2i z ― 2i + 4 ⇔ 3 z = 3
⇔z=1⇔|z|=1.

EXERCICE 2
1°) Au premier triage, on a 4 possibilités d’obtenir un jeton de numéro strictement inférieur à
5, et au deuxième triage, on en a 3 (une de moins) . Le nombre de cas favorables à la
réalisation de A est donc : card A = 4 × 3 .
Chaque tirage étant un arrangement à 2 éléments de l’ensemble des 10 jetons, le nombre de
cas possibles est : A = 10 × 9 .
La probabilité de l’événement A est donc : p(A) = = .
Les couples satisfaisant à la condition de l’énoncé sont :
(3 , 1) (4 , 1) (5 , 1) (5 , 2) ( 6 , 1) (6 , 2) (7 , 1) (7 , 2) (7 , 3) (8 , 1) (8 , 2) (8 , 3) (9 , 1) (9 , 2)
(9 , 3) (9 , 4) (10 , 1) (10 , 2) (10 , 3) (10 , 4) . Il y en a 20 .
(Nous avons procédé à un décompte systématique en donnant au numéro du premier jeton
toutes les valeurs possibles) .
La probabilité de l’événement B est donc : p(B) = = .
2°) On a affaire maintenant à un schéma de Bernoulli de paramètres 7 (nombre d’épreuves) et
p = (probabilité d’obtention d’un succès) . Soit X la loi binomiale associée (égale au nombre
de succès au bout des 7 épreuves) .

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La probabilité que B soit réalisé exactement 2 fois au bout des 7 épreuves est :

p(X = 2) = C = ≃ 0 , 295 .
La probabilité que B n’ait pas été réalisé au bout des 7 épreuves est :

p (X = 0) = C = ≃ 2 , 126 × 10―3 .
La probabilité que B soit réalisé au moins une fois est donc :
1 ― p (X = 0) = ≃ 0 , 997 .

PROBLEME
1°) a) g (x) existe si et seulement si x > 0 Dg = ] 0 ; + ∞ [ .
lim;\s\do10(x → 0+g (x) = lim;\s\do10(x → 0+x ( 1 ― 2 ln x + (ln x)2 ) = lim;\s\do10(x →
0+ [x ― 2x ln x + x(ln x)2] .
Or lim;\s\do10(x → 0+x = lim;\s\do10(x → 0+x ln x = 0 et lim;\s\do10(x → 0+x (ln x)2 =
lim;\s\do10(x → 0+[( ln x)]2 = 02 = 0 .
Il résulte de cela que : lim;\s\do10(x → 0+g (x) = 0 : g est continue à droite en 0 .
lim;\s\do10(x → 0+ = lim;\s\do10(x → 0+ = lim;\s\do10(x → 0+(1 ― ln x)2 = + ∞
(car lim;\s\do10(x → 0+ln x = ― ∞ , donc lim;\s\do10(x → 0+― ln x = + ∞ lim;\s\
2
do10(x → 0+(1 ― ln x) = + ∞ ).
Il en résulte que g n’est pas dérivable à droite en 0 .
D’autre part, g est continue et dérivable sur ]0 ; + ∞ [ comme produit de deux fonctions :
∙ x ↦ x (continue et dérivable sur ]0 ; + ∞ [ comme fonction affine)
∙ x ↦ (1 ― ln x)2 (continue et dérivable sur ]0 ; + ∞ [ comme composée de trois fonctions, à
savoir x ↦ ln x , x ↦ 1 ― x , x ↦ x2 ).

b) ∀ x > 0, g ' (x) = (1 ―ln x)2 + 2x (1 ―ln x) × (formule de dérivation d’un produit)
2
D’où : g ' (x) = (1 ―ln x) ― 2 (1 ―ln x) = (1 ―ln x) (1 ― ln x ― 2)
= (1 ―ln x) ( ― 1 ―ln x) = ln2 x ― 1 .
Cette dernière expression est positive si et seulement si (ln x < ― 1 ou ln x > 1) soit :
(0 < x < ) ou (x > e). Le tableau de variation de g en résulte .

x 0 e― 1 e +∞
g ' (x) + ― +
g 2 e― 1 +∞
0 0

c) La courbe (C ) admet une demi-tangente verticale en 0 car : lim;\s\do10(x → 0+ = + ∞ .


lim;\s\do10(x → + ∞ = lim;\s\do10(x → + ∞(1 ―ln x)2 = + ∞ , donc la courbe (C ) admet
une branche parabolique de direction ( O , \s \up8(→) .

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2°) a) La fonction g est positive sur l’intervalle ] α ; e [ , donc a (α) = .
Intégrons une première fois par parties en posant :
u (x) = (1 ― ln x)2 et v ' (x) = x d’où : u ' (x) = et v (x) = .

a (α) = + . Pour x = e, la partie entre crochets vaut 0, d’où :

a (α) = ― + . Soit J cette dernière intégrale.


Intégrons à nouveau par parties en posant :
u (x) = 1 ― ln x et v ' (x) = x d’où : u ' (x) = ― et v (x) = . On en déduit que :

J= + = + = + Finalement, on
obtient:

a (α) = ― + + = + ―.
Soit : a (α) =
b) lim;\s\do10(α → 0+ a (α) = car lim;\s\do10(α → 0+ α2 = lim;\s\do10(α → 0+ α2 ln α =
lim;\s\do10(α → 0+ α2 ln2 α = 0 .

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3°) a) Résolvons l’équation g (x) = x ⇔ x (1 ―ln x)2 = x ⇔ x [ 1 ― (1 ―ln x)2 ] = 0
⇔ x(ln x) (2 ― ln x) = 0 ⇔ x = 0 ou x = 1 ou x = e2 . Les points d’intersection de la courbe
(C ) et de la droite ( Δ ) sont donc : O(0 , 0) A(1 , 1) et B(e2 , e2 ) .

b) Résolvons l’équation g (x) = mx ⇔ x (1 ―ln x)2 = mx ⇔ x [ m ― (1 ―ln x)2 ] = 0 .


Cette dernière équation admet des solutions autres que 0 si et seulement si l’équation
(1 ―ln x)2 = m a des solutions c’est-à-dire si et seulement si m ≥ 0 . On a alors :
1 ―ln x = ou 1 ― ln x = ― ⇔ x = e1 ― ou x = e1 + .

c) P a pour coordonnées (e ; me) . M1 et M2 ont pour coordonnées respectivement :


(e1 ― ; m e1 ― ) et (e1 + ; m e1 + ) . D’après la formule donnant la distance entre deux points en
repère orthonormé :
OP2 = e2 + (me)2= e2 ( 1 + m2 ) ; OM1 = = e1 ― ;
OM2 = = e1 + ; par suite :
OM1 × OM2 = e1 ― × e1 + ( 1 + m2 ) = e2 ( 1 + m2 ) = OP2 .

4°) a) D’après le tableau de variation du 1° b) , h est continue et strictement croissante sur


[e ; + ∞ [ , donc réalise une bijection de [e ; + ∞ [ vers [0 ; + ∞ [ . Sa bijection réciproque h―1
est donc définie sur [0 ; + ∞ [ .
b) h ' ne s’annule pas sur ] e ; + ∞ [ , donc h―1 est dérivable sur ] 0 ; + ∞ [ .
h(e2) = e2 (déjà vu au 3° a) .d’après le théorème de dérivation d’une fonction réciproque,
h―1 ' (e2) = = = .
c) cf figure .

BAC S2 2000 Remplacement SOLUTION

EXERCICE 1

1°) | Z| = | 1 ― x | d’où : | Z| = | 1 ― x | car = 1.


arg (Z) = arg(1 ― x) + arg( cos + i sin ) [2 π]
arg (Z) = [2 π] si x < 1 ; arg (Z) = [2 π] si x > 1 ;
car : arg(1 ― x) = 0 [2 π] si (1 ― x) > 0 et arg(1 ― x) = π [2 π] si (1 ― x) < 0 .

Si x < 1, Z = (1 ― x) ( cos + i sin ) = (1 ― x) .

Si x > 1, Z = (x ― 1) ( cos + i sin ) = (1 ― x) .


Si x = 1, Z = 0 donc arg(Z) est non défini .

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2°) Si x < 1, arg (Z2004) = = 668 π = 0 [ 2π ] .
Si x > 1 , arg (Z2004) = = 2672 π = 0 [ 2π ] .
Si x = 1, Z2004 = 0 .
Ainsi , dans tous les cas, soit Z2004 = 0 , soit arg (Z2004) = 0 [ 2π ] . Donc :
Z2004 est un réel positif .
3°) a) | Z| = 2 ⇔ | 1 ― x | = 2 ⇔ 1 ― x = 2 ou 1 ― x = ― 2 ⇔ x = ― 1 ou x = 3 .
Il y a donc deux valeurs possibles pour Z :
Z1 = 2 ( cos + i sin ) et Z2 = ― 2 ( cos + i sin ) .
b) Z1 = 2 ( + i ) = 1 + i . Z2 = ― 2 ( + i ) = ― 1 ― i .

c) Il est clair que A1 et A2 sont symétriques par rapport à O, car leurs coordonnées sont
opposées.

EXERCICE 2
1°) a) L’univers Ω est l’ensembles des combinaisons à 4 éléments de l’ensemble des 8
animaux . L’ensemble des valeurs de X est X( Ω ) = {0, 1, 2, 3 } .
p(X = 0) = = . p(X = 1) = = . p(X = 2) = = .
p(X = 2) = = .
Les résultats peuvent être résumés dans le tableau suivant :

Xi 0 1 2 3
P(X = Xi )

Soit F la fonction de répartition de X .


― Si x ∈ ] ― ∞ ; 0 [ : F(x) = P(X ≤ x) = 0
― Si x ∈ [ 0 ; 1[ : F(x) = P(X ≤ x) =
― Si x ∈ [ 1 ; 2[ : F(x) = P(X ≤ x) = + = =
― Si x ∈ [ 2 ; 3 [ : F(x) = P(X ≤ x) = + + =
― Si x ∈ [ 3 ; + ∞ [ : F(x) = P(X ≤ x) = + + + = 1 .
Pour la représentation graphique, cf. page suivante .

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2°) a) P(A) = P( X = 2) + P( X = 3) = + = .
Si X = 0, on disposera de 4 × 15 = 60 kg de viande , si X = 1 de (20 + 3 × 15) = 65 kg de
viande, si X = 2 de ((40 + 30) = 70 kg de viande , si X = 3 de (60 + 15) = 75 kg de viande .
Donc P(B) = P( X = 1) + P( X = 2) + P( X = 3) = + + = .
b) On constate, d’après la question précédente, que A ⊂ B car, si on a tué au moins 2
moutons, cela entraîne qu’il y aura assez da viande (au moins 65 kg ) .
D’où : P (B∣ A) = = = 1 .
P (B∣ A) ≠ P(B) , donc A et B ne sont pas indépendants .

Représentation graphique de la fonction de répartition F .

PROBLEME
I.1°) g est définie et dérivable sur R comme composée de fonctions dérivables .
∀ x ∈ R , g ' (x) = ― e― x + x e― x = (x ― 1) e― x (formule de dérivation d’un produit) .
g ' (x) est donc du signe du (x ― 1) . Le tableau de variation de g en découle .

x ―∞ 1 +∞
g ' (x) ― +
g +∞ 1

1 ― e― 1

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lim;\s\do10(x → + ∞g (x) = lim;\s\do10(x → + ∞1 ― = 1 car lim;\s\do10(x → + ∞ = 0 .

lim;\s\do10(x → ― ∞g (x) = lim;\s\do10(x → ― ∞1 ― x e― x = 1 car lim;\s\do10(x → ― ∞


― x e― x = + ∞ .
I . 2°) On en déduit que ∀ x ∈ R , g (x) > 0 .
II 1. a f est continue et dérivables sur ] ― ∞ ; ― 1 [ comme composée de de deux fonctions :
continues et dérivables : x ↦ ― x et x ↦ ln x .
f est continue sur ] ― 1 ; + ∞ [ comme produit de deux fonctions continues et dérivables
: x ↦ x + 1 et x ↦ 1 + e― x .
Etudions la continuité et la dérivabilité en ― 1 .
lim;\s\do10(x → ― 1―f (x) = lim;\s\do10(x → ― 1―ln( ― x) = ln 1 = 0
lim;\s\do10(x → ― 1+f (x) = lim;\s\do10(x → ― 1+(x + 1) ( 1 + e― x) = 0 f est
continue en 0 .
f (― 1) = 0

lim;\s\do10(x → ― 1― = lim;\s\do10(x → ― 1― . Faisons le changement de variable


u = ― x . lim;\s\do10(x → ― 1― = lim;\s\do10(u → 1+ = lim;\s\do10(u → 1+― = ― 1 .
Ainsi f est dérivable à gauche en ― 1 et f 'g ( ― 1 ) = ― 1 .
lim;\s\do10(x → ― 1+ = lim;\s\do10(x → ― 1+ = lim;\s\do10(x → ― 1+1 + e― x = 1 + e .
Ainsi f est dérivable à droite en ― 1 et f 'd ( ― 1 ) = 1 + e .
Conclusion générale : f est continue sur R et f est dérivable sur R \ { ― 1 } . Au point
d’abscisse ― 1 , la courbe de f présente deux demi-tangentes de coefficients directeurs ― 1 et
1+e.
II.1.b) ∀ x ∈ ] ― ∞ ; ― 1 [ , f ' (x) = = < 0 .
∀ x ∈ ] ― 1 ; + ∞ [ , f ' (x) = 1 + e― x + (x + 1) ( ― e― x) = 1 ― x e― x = g (x) > 0 d’après I .
f est donc décroissante sur ] ― ∞ ; ― 1 [ et croissante sur ] ― 1 ; + ∞ [ .
Tableau de variation de f :

x ―∞ ―1 +∞
f ' (x) ― +
f +∞ +∞

lim;\s\do10(x → ― ∞f (x) = lim;\s\do10(x → ― ∞ln( ― x) = + ∞ comme on le voit en


appliquant le théorème sur la limite d’une fonction composée, ou alors en faisant le
changement le variable u = ― x .
lim;\s\do10(x → + ∞f (x) = lim;\s\do10(x → + ∞x + 1 + = + ∞
(car lim;\s\do10(x → + ∞(x + 1) = + ∞ et lim;\s\do10(x → + ∞ = lim;\s\do10(x → + ∞ + =
0.

II. 2. a) lim;\s\do10(x → + ∞f (x) ― (x + 1) = lim;\s\do10(x → + ∞ = 0 : la droite D


d’équation y = x + 1 est asymptote oblique à la courbe C de f en + ∞ .
D’autre part, f (x) ― (x + 1) = < 0 ∀ x ∈ ] ― 1 ; + ∞ [ , donc C est au-dessus de D
sur ] ― 1 ; + ∞ [ .

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II. 3 Si x est l’abscisse d’un point où la tangente (T) à la courbe C est parallèle à la droite
D , on doit avoir f ' (x) = 1 ⇔ = 1 et x < ― 1 (1)
ou
1 ― x e― x = 1 et x > ― 1 (2)

La condition (1) étant manifestement impossible et la condition (2) entraînant que x e ― x = 0,


soit x = 0 , on en déduit que le point cherché est le point d’abscisse 0 de C : il est unique .
II. 4

II. 5. a) D’après le tableau de variation du II . 1 . b) f est continue et strictement croissante de


[ ― 1 ; + ∞ [ vers [ 0 ; + ∞ [ , donc réalise une bijection de [ ― 1 ; + ∞ [ vers J = [ 0 ; + ∞ [.

II. 5. b) Voir figure ci-dessus .

III.a) A( λ ) = = = .
Intégrons par parties en posant :u (x) = x + 1 et v ' (x) = e , d’où :u ' (x) =1 et v(x) = ― e― x
― x

A( λ ) = + = ― ( λ + 1) e― λ + . Après calculs :
A( λ ) = (― λ ― 2) e― λ + e― 1 .

III. b) lim;\s\do10(x → + ∞ A( λ ) = e― 1 car lim;\s\do10(x → + ∞(― λ ― 2) e― λ = 0 .


Cette limite représente l’aire de la partie du plan limitée par la courbe C et la droite
d’équation y = x + 1 (ensemble infini de points, mais dont l’aire est finie !) .

BAC S2 2000 1er groupe . SOLUTION

EXERCICE 1

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1°) a) Z2 ― Z1 = + i = 2 ( + i ) d’où : Z2 ― Z1 = 2 ( cos + i sin ) .
Z3 ― Z1 = ― 1 = = ( + i ) d’où : Z3 ― Z1 = ( cos + i sin ) .

b) = =
et, puisque | + i | = 1, on a : = ( + i ) , soit :
= + i (1)

On a aussi : = = = , soit :
= (2)
En comparant les écritures (1) et (2), on en déduit que :
cos = et sin = .

2°) a) A1 est le centre de la similitude directe S et on a : Z3 ― Z1 = (Z2 ― Z1) d’après


la question précédente . On en déduit que : = et arg = ,
d’où : A1A3 = A1A2, donc le rapport de la similitude S est = , et d’autre part :

= , donc l’angle de la similitude S est .


Comme de plus, S(A1) = A1 ,on peut conclure que :
S est la similitude directe de centre A1 , de rapport et d’angle .

b) On a : Z ' ― Z1 = ( Z ― Z1) soit , d’après les calculs précédents,


Z'= Z +1―+i
⇔ Z'= Z +

Si Z = b = 1 ― 4 , alors Z ― Z1 = ― 4

d’où : Z ' ― Z1 = ,

soit : : Z ' ― Z1 = ― =― + Z ' = Z1 ― + =. +


L’image B ' de B par S a donc pour affixe b ' = + .

EXERCICE 2
1°) a) Comme les (pi) forment une suite arithmétique de raison , on a :
pi = p1 + (pour 1 ≤ i ≤ 6) . (∗) .

D’autre part, = 1 donc,


p1 + + + + + = 1, soit :
6 p1 + = 1 p1 = .
b) Il en résulte, d’après (∗) que : p2 = p1 + = + p2 = et de même :
p 3 = ; p4 = ; p5 = ; p6 = .

2°) a) L’ensemble des valeurs possibles de X est : X( Ω ) = { 0, 1 , 2 , 3} .


La probabilité d’obtenir un numéro pair avec ce dé est : p2 + p4 + p6 = = .
L’expérience aléatoire qui consiste à tirer trois fois avec remise un jeton correspond à un
schéma de Bernoulli de paramètres n = 3 (nombre d’épreuves) et p = (probabilité du succès) .

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p(X = 0) = C = 0,091125 ; p(X = 1) = C = 0,334125 .

p(X = 2) = C = 0,408375 ; p(X = 3) = C = 0,166375


Les résultats peuvent être résumés dans le tableau suivant :

Xi 0 1 2 3
P(X = Xi ) 0,091125 0,334125 0,408375 0,166375

b) E(X) = np pour une loi binomiale, d’où : E(X) =


σ(X) = pour une loi binomiale, d’où : σ(X) = soit σ(X) ≃ 3,85 .

3°) a) L’univers Ω est l’ensemble des combinaisons à 2 éléments (paires) de l’ensemble des 6
jetons .
Donc card Ω = C = 15 .
Les valeurs possibles de S sont les valeurs de | i ― j | pour i et j éléments de {1, 2, 3, 4, 5, 6} .
Donc la plus petite valeur de S est 1 et sa plus grande valeur est 5 .
(S = 1) est constitué des paires suivantes :{1 , 2} , {2 , 3} , {3 , 4} , {4 , 5} , {5 , 6} .
D’où : P (S = 1) = = .
(S = 2) est constitué des paires suivantes :{1 , 3} , {2 , 4} , {3 , 5} , {4 , 6} .
D’où : P (S = 2) = .
(S = 3) est constitué des paires suivantes :{1 , 4} , {2 , 5} , {3 , 6} .
D’où : P (S = 4) = = .
(S = 4) est constitué des paires suivantes :{1 , 5} , {2 , 6} .
D’où : P (S = 5) = .
Enfin, ( S = 5) est constitué de la paire :{1 , 6}. D’où : P (S = 5) = .
On obtient donc pour S la loi de probabilité suivante :

Si 1 2 2 4 5
P(S = Si )

b) Cette probabilité est : P (S = 4) + P (S = 5) = = .

PROBLEME

Partie A

1°) a) lim;\s\do10(x → 0―f (x) = lim;\s\do10(x → 0―x . Effectuons le changement de


variable : u = . Quand x tend vers 0― , u tend vers ― ∞ et x = .
D’où : lim;\s\do10(x → 0―f (x) = lim;\s\do10(u → ― ∞ = 0 ( car lim;\s\do10(u → ― ∞ =
0 et lim;\s\do10(u → ― ∞ eu = 0 ) .
lim;\s\do10(x → 0+f (x) = lim;\s\do10(x → 0+x ln(1 + x) = 0 ( car lim;\s\do10(x → 0+x = 0
et lim;\s\do10(x → 0+ ln(1 + x) = ln 1 = 0) .
Enfin f (0) = 0 × ln (1 + 0) = 0 .
Ainsi : lim;\s\do10(x → 0―f (x) = lim;\s\do10(x → 0+f (x) = f (0) = 0 : f est continue en x0 =
0.

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b) lim;\s\do10(x → 0― = lim;\s\do10(x → 0― = lim;\s\do10(x → 0― = 0 (car : lim;\
s\do10(x → 0― = ― ∞ ) .

lim;\s\do10(x → 0+= lim;\s\do10(x → 0+ = lim;\s\do10(x → 0+ ln(1 + x) = 0 .


Ainsi : lim;\s\do10(x → 0― = lim;\s\do10(x → 0+ = 0 : f est dérivable en 0 et f ' (0) = 0 .

2°) a) f est dérivable sur ] ― ∞ ; 0 [ comme produit et composée de fonctions dérivables .

∀ x < 0 , f ' (x) = +x = = .

or, si x < 0, on a : x ― 1 < 0 et x < 0 , d’où > 0 et comme > 0 , on peut conclure
que : ∀ x < 0 , f ' (x) > 0 .

b) f est dérivable sur ]0 ; + ∞ [ comme produit et composée de fonctions dérivables .


∀ x > 0 , f ' (x) = ln (1 + x) + . f ' est elle-même dérivable sur ]0 ; + ∞ [ comme somme de
deux fonctions dérivables et on a : ∀ x > 0 , f '' (x) = + > 0 .
f ' est donc strictement croissante sur ]0 ; + ∞ [ , et comme f ' (0) = 0 , on en déduit que :
∀ x > 0 , f ' (x) > 0 .

c) Le tableau de variation de f découle de l’étude de signe ci-dessus .

x ―∞ 0 +∞
f ' (x) ― +
f +∞

―∞

lim;\s\do10(x → ― ∞f (x) = lim;\s\do10(x → ― ∞x = lim;\s\do10(u → 0― = « » = ―


∞ . (on a posé u = ) .
lim;\s\do10(x → + ∞f (x) = lim;\s\do10(x → + ∞x ln (1 + x) = + ∞ .

3°) En faisant le changement de variable suggéré par l’énoncé, on a :

lim;\s\do10(x → ― ∞x = lim;\s\do10(u → 0― = 1 , car quand x tend vers ― ∞ , u


tend vers 0― .

b) lim;\s\do10(x → ― ∞[ f (x) ― (x + 1)] = lim;\s\do10(x → ― ∞ x ―1=1―1


= 0 , d’après 3° a) .
Donc la droite ( D ) : y = x + 1 est asymptote à (C ) au voisinage de ― ∞ .

4°) a) L’abscisse x du point d’intersection I de (C ) et ( Δ ) (x > 0 ) est telle que :

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x ln (1 + x) = x ⇔ x (ln (1 + x) ― 1) = 0 ⇔ ln (1 + x) = 1 ( car x ≠ 0 ) ⇔ 1 + x = e
⇔ x = e ― 1 et puisque I appartient à la droite d’équation y = x , les coordonnées de I sont :
I(e―1,e―1).

b) lim;\s\do10(x → + ∞ = lim;\s\do10(x → + ∞ln ( 1 + x) = + ∞ : (C ) admet en + ∞ une


branche parabolique de direction ( O , \s \up8(→) .

Partie B
1°) Par réduction au même dénominateur, ax + b + = , d’où en identifiant les numérateurs : a
= 1 ; a + b = 0 ; b + c = 0 soit : a = 1 ; b = ― 1 ; c = 1 .
Autrement dit, ∀ x ∈R+ , = x ― 1 + (∗) .

2°) La fonction F telle que : x ↦ F (x) = est une primitive de f sur R + .


Posons u (t) = ln ( 1 + t) et v ' (t) = t d’où : u ' (t) = et v (t) = .

F (x) = ― = ― d’après la question précédente .


D’où :

F (x) = ― = ― + ― ln (x + 1) .
Finalement, on obtient bien : F (x) = ln (x + 1) ― (x2 ― 2x) .

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3°)En unités d’aires : A = = = ― F(e ― 1) + F(0)
2 2
= ― ― [(e ― 1) ― 2 (e ― 1)] = ― (e ― 4e +3 ) .
Finalement, on trouve : A = e ― ― ≃ 0, 621 u.a.
Soit en cm2 : A = 4e ― e2 ― 1 ≃ 2,484 cm2 .

Partie C
1°) a) D’après le tableau de variation ci-dessus, f est continue et strictement croissante, doc
bijective de R vers R . f admet par conséquent une fonction réciproque f―1 .
b) f (0) = 0 f―1 (0) = 0 . f ' (0) = 0 donc f―1 n’est pas dérivable en 0 (carf ' (f ―1 (0)) = 0 )
La tangente en 0 à la courbe de f étant horizontale (car ayant pour coefficient directeur f ' (0)
= 0) , la tangente en 0 à la la courbe de f―1 , qui est sa symétrique par rapport à la première
bissectrice, est verticale .

2°) Voir figure .

3°) ( D ) est constituée de deux domaines symétriques par rapport à ( Δ ) , donc de même
aire . L’un de ces domaines a pour aire le réel A calculé au B. 3° . L’aire de ( D ) est
donc : 2 A = 8e ― 2e2 ― 2 ≃ 4,968 cm2 .

Commentaire : Sujet relativement difficile et exigeant pour le réussir une maîtrise parfaite de
(presque) tout le programme !

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Nous vous serons reconnaissants de nous signaler les erreurs
matérielles que vous auriez remarquées dans cet ouvrage.
L’Auteur

Mouhamadou KA Professeur au Lycée de Ouakam serigneka@gmail.com Page 200

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