Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Années 2002-2012
Mouhamadou KA
serigneka@gmail.com
L’Auteur
SOLUTIONS
BAC S2 2011 Remplacement …………………………………………….60
BAC S2 2011 2e groupe ……………………………………………………67
BAC S2 2011 1er groupe …………………………………………………..69
BAC S2 2010 Remplacement ……………………………………………74
BAC S2 2010 2e groupe …………………………………………………..79
BAC S2 2010 1er groupe …………………………………………………..81
⃗ , ⃗v ).
Le plan plan complexe est rapporté au repère orthonormé (O, u
1 Soit z un nombre π 2π 2π 4π
― θ +θ ―θ +θ
complexe dont un des 3 + 3 3 3
arguments est θ . Un
−1+ i √ 3
argument de
z
est :
3 La forme i
π
4
−i
π
4
−i
3π
4
i
3π
4
exponentielle de 4e 4e 4e 4e
2√ 2−2 i √ 2 est
z’ = (−¿ 1+i)z + 2 ―
i, est
2°) Déterminer la probabilité qu’un participant choisi au hasard soit une femme inscrite
au lancer de poids.
3°) Déterminer la probabilité qu’un participant choisi au hasard soit inscrit au saut en
hauteur.
3°) Déterminer la probabilité qu’un participant inscrit au saut en hauteur soit un homme.
b) Donner la solution f de (E) dont la courbe passe par I(0 ; 1) et admet en ce point
une tangente parallèle à la droite d’équation y + x ― 1 = 0.
2°) Montrer que ∀ x ∈ R , f(x) = rex cos (2x+α ), où r et α sont des réels à déterminer.
3°) En déduire I 2 et I 3.
( )
3
1°) Comparer les nombres complexes ― i et
√ 3−i .
2
2°) Résoudre dans l’ensemble C des nombres complexes chacune des équations qui
suivent :
a) z 3−1=0
b) z 3=−i
2
c) u − (1−i ) u−i=0
6 3
d) z −( 1−i ) z −i=0
Cas N°1
Cas N°2
Cas N°3
Cas N°4
Cas N°1. Soient A et B les points d’affixes respectives ZA =1 et ZB =i. L’ensemble des
z−i
points M d’affixe z telle que soit un imaginaire pur est :
z−1
3 1
U 0 =1, U 1=2 et pour tout n ∈ N , U n +2=¿ U n +1−¿ U n.
2 2
e ²+ 1
a) I = ;
4
b) I = e ;
e ²−1
c) I = ;
4
d) I = e−1.
Cas N°4. Dans une culture de microbes, le nombre de microbes en un instant t exprimé
en heures, peut être considéré comme une fonction numérique y à valeurs réelles de la
variable t. La vitesse de prolifération à l’ instant t du nombre de microbes est la dérivée
y’ de cette fonction. On a constaté que y’(t) = (ln 2)y(t) et qu’à l’instant t = 0, la culture
contient 200 microbes.
a) 1000
b) 1200
c) 6000
d) 6400
• S’il a arrêté le nième tir, la probabilité qu’il arrête le suivant (le (n+1)ième) est 0,8.
• S’il a laissé passer le nième tir, la probabilité qu’il arrête le suivant (le (n+1)ième) est 0,6.
a) Démontrer que ( U n) n ≥1 est une suite géométrique de raison q = 0,2 et de 1er terme
U 1 = ― 0,05.
b) En déduire une expression de U n en fonction de n, puis une expression de pn en
fonction de n.
c) Montrer que ( pn ) n≥ 1 admet une limite que l’on calculera.
2x²
g(x ) = ― ln(x ²+1)
x ²+1
2°) Montrer que sur l’intervalle ¿ l’équation g(x )=0 admet une solution unique α et
que 1,9 ¿ α ¿ 2.
{
1
x
f ( x )=x e si x <0
f ( 0 )=0
2
ln (x +1)
f ( x )= si x >0
x
On désigne par (C) sa courbe représentative dans un repère orthonormé (O, i⃗ , ⃗j ), avec
‖i⃗‖ = 2 cm ;
1°) Etudier la continuité et la dérivabilité de f en 0.
3°) Calculer la limite de f (x) quand x tend vers +∞ . Interpréter graphiquement le résultat.
4°) Calculer f ' ( x) dans chacun des intervalles où f est dérivable et donner une relation
'
liant f ( x) et g(x ) pour x ¿ 0.
2α
5°) Etablir que f (α) = .
α ²+1
6°) Donner le tableau de variation de f et tracer la courbe (C). (On prendra α ≅ 1,95 et
f (α ) ≅ 0,85).
1°) Montrer que h est une bijection de ¿−∞ ; 0 ¿ sur un intervalle J à préciser.
EXERCICE 1 (5 points)
⃗ , ⃗v ). (unité graphique
Le plan complexe est rapporté à un repère orthonormal direct (O, u
2 cm).
1°) Résoudre dans C l’équation d’inconnue z suivante : 4 z ²−(8−6 i)z +1−5 i=0
2°) On considère les points A, B, C, D d’affixes respectives :
1 1 3 1
− i ; −i ;i et 1+ i .
2 2 2 2
a) Placer les points A, B, C et D dans le repère.
z D −z A
b) Déterminer le module et un argument de .
z B −z A
En déduire la nature du triangle ABD.
{
z 0=i+2
par :
(
1 1
)
z n+1= + i z n+ 1−i ,n ∈ N
2 2
et a n= z n−2, pour tout n ∈ N .
EXERCICE 2 (5 points)
Historiquement, on avait décidé de numéroter les planètes du système solaire suivant
leur distance moyenne au Soleil.
On considère la série statistique double (i, di) où i représente le numéro d’ordre de la
planète et di la distance au Soleil de la planète i (en millions de kilomètres).
i 2 3 4 5 6 7 8
yi 3,9
b) Construire le nuage de points (i, yi), 2 ≤ i ≤ 8, de cette série notée (i, y) dans un
repère orthonormal, unité graphique : 2 cm.
c) Déterminer, par la méthode des moindres carrés, une équation de la droite de
régression (D) de y en i.
i
2°) a) Sachant que y(i) = yi, déduire de ce qui précède que di = 57 , 94+ 11,965 ( 1,958 ) .
(les coefficients sont arrondis à 10—3 près).
b) Calculer la distance moyenne probable au Soleil d’une planète numérotée 9.
(Ce résultat est connu sous le nom de loi de Titus-Bode, du nom de deux
astronomes allemands qui permirent la découverte de Neptune (N°9) en 1848.
PROBLEME (10 points)
{
−1
PARTIE A
1°) Démontrer que l’ensemble de définition de f est Df = ¿−1; +∞ ¿.
2°) a) Montrer les égalités suivantes : lim ¿ et lim f ( x )=1.
+¿
x→−1 f ( x ) =−∞ ¿ x→+∞
lim ¿
d) Etudier −¿ f ( x ) −f (0) .
x→ 0 ¿
x
f est-elle dérivable en 0 ? Interpréter graphiquement les résultats.
4°) Démontrer que :
∫ ln ( x +1 ) dx=−α ln ( α +1 ) +α −ln ( α +1 ) .
α
2°) a) En déduire l’aire A(α ) du domaine délimité par l’axe des abscisses, la courbe
( C f ) et les droites d’équations x = α et x = 0.
b) Calculer lim ¿ A(α ).
+¿
α →−1 ¿
EXERCICE 1 (5 points)
On considère le nombre complexe z=1+ √ 3+i ( √ 3−1 ) .
1°) Calculer z ².
2°) a) Ecrire z ² sous forme trigonométrique.
b) En déduire le module et un argument de z .
3°) Calculer z 6.
EXERCICE 2 (4 points)
1°) Déterminer les nombres a et b tels que pour tout x ≠ 0 et x ≠ 1, on ait :
1 a b
= + .
x( x+1) x x+1
2
2°) Calculer I = ∫ x ( dx
x+ 1)
1
2
ln (x+ 1)
3°) En utilisant une intégration par parties, J = ∫ x²
dx .
1
EXERCICE 3 (6 points)
{
U 1=1
Soit la suite ( U n) n ≥1 définie par : 1
U n+1 = U n +1 , n∈ N ¿
3
3
1°) On pose V n = U n −¿ .
2
Montrer que ( n ) n≥ 1 est une suite géométrique dont on précisera la raison et le premier
V
terme V 1.
2°) Exprimer alors V n puis U n en fonction de n .
3°) Etudier la convergence de la suite ( V n ) n≥ 1 et en déduire celle de la suite ( U n) n ≥1.
EXERCICE 4 (5 points)
Dans un jeu, on dispose d’une urne contenant 3 boules vertes et 2 boules blanches et
d’un dé parfaitement équilibré dont les faces sont numérotées de 1 à 6.
Une partie consiste pour un joueur à prélever au hasard une boule de l’urne ;
−¿ Si la boule tirée est blanche, il lance le dé et gagne la partie si le numéro obtenu est
inférieur ou égal à 4.
−¿ Si la boule tirée est verte, il lance le dé et gagne la partie si le numéro obtenu est
pair.
On considère les évènements :
B : « Le joueur tire une boule blanche ».
C : « Le joueur gagne la partie ».
1°) Calculer la probabilité pour que le joueur tire une boule blanche.
17
2°) Montrer que la probabilité de gagner la partie est .
30
3°) Le joueur gagne la partie. Quelle est la probabilité qu’il ait tiré une boule blanche ?
EXERCICE 1
Le tableau suivant donne le montant y (en millions de dollars) des droits de
retransmission télévisée des jeux olympiques d’été de 1972 à 1992 avec x le rang.
1°) Représenter le nuage de points Mi (xi, yi) dans le plan muni d’un repère orthogonal.
Unité graphique : 2 cm pour un rang sur l’axe des abscisses et 1 cm pour 50 millions de
dollars sur l’axe des ordonnées.
2°) On pose z = ln y.
Déterminer l’équation de la droite de régression de z en x par la méthode des
moindres carrés. Les valeurs zi de z, les coefficients a et b de la droite de régression
seront arrondis au centième près.
3°) Déduire de la question précédente une relation entre y et x de la forme y=α β x .
Les coefficients α et β seront arrondis au centième près.
4°) A l’aide de la question précédente, donner une estimation de ce que devrait être le
montant des droits de retransmission pour les jeux olympiques d’Atlanta en 1996.
EXERCICE 2 (5 points)
On a posé à 1000 personnes la question suivante : « Combien de fois êtes-vous arrivé
en retard au travail au cours des derniers mois ? ». Les réponses ont été regroupées
dans le tableau suivant :
{
x−1+ e x−1 , si x ≤ 1
f ( x )=¿
x+ ln ( )
1+ x
2x
, si x >1
EXERCICE 1 (4 points)
La production en ciment d’un pays est assurée par deux usines A et B. L’usine A fournit
les 70% de la production et l’usine B le reste. Les sacs produits sont soumis à un essai.
Sur 100 sacs fournis par l’usine A, 83 satisfont aux normes et sur 100 sacs fournis par
l’usine B, 63 satisfont aux normes.
1°) Quelle est la probabilité qu’un sac quelconque satisfasse aux normes ?
2°) Soit un sac satisfaisant aux normes. Quelle est la probabilité pour qu’il provienne de
l’usine B ?
EXERCICE 2 (6 points)
4 2
On considère dans C l'équation (E) : z + ( 1+ a ) z +b=0 avec a ∈ C et b ∈ C .
1°) On pose a=cos θ+ isin θ et b = 4, avec θ ∈ [ 0 ; π ].
a) Pour quelles valeurs de θ l'équation (E) a-t-elle des coefficients réels ?
b) Résoudre l'équation (E) pour θ = π .
2°) Soit a=b=i. Résoudre l'équation (E) dans C .
EXERCICE 1 (3 points)
1°) Une étude sur le nombre d’années d’exercice X, des ouvriers d’une entreprise et leur
salaire mensuel Y en milliers de francs, a donné les résultats indiqués dans le tableau ci-
dessous avec des données manquantes désignées par a et b.
X 2 6 10 14 18 22
Y
75 a 5 0 0 0 0
125 0 7 1 0 2 0
175 2 0 9 8 15 4
225 0 1 0 3 b 1
596
1°) Déterminer a et b pour que la moyenne de la série marginale de X soit égale à
59
8450
et celle de la série marginale de Y soit .
59
2°) Dans la suite, on suppose que a = 40 et b = 20. A chaque valeur x i de X, on associe
la moyenne de la série conditionnelle Y/X = xi. On obtient ainsi la série double (X, M)
définie par le tableau ci-dessous. Les calculs se freront à deux chiffres après la virgule.
X 2
10 14 6 18 22
M 80
17 113
189 199 185
0
a) Calculer le coefficient de corrélation linéaire de X et M puis interpréter le résultat.
b) Déterminer l'équation de la droite de régression de M en X.
c) Quelle serait la salaire moyen d’un ouvrier de l’entreprise si son ancienneté était de 30
ans, si cette tendance se poursuit.
EXERCICE 2 (5 points)
Le plan complexe est rapporté à un repère orthonormé (O, \s \up8(→, \s \up8(→) tel
que ‖u⃗‖ = ‖⃗v‖ = 2; l’unité est le centimètre.
1°) a) Résoudre dans C l'équation z3 = 1. Les solutions seront données sous forme
trigonométrique et sous forme algébrique.
b) En remarquant que 23 = 8, déduire de 1) a) les solutions de l'équation z 3 = 8.
2°) On donne les points A, B et C d’affixes respectives ― 1 + i √ 3, 2 et ― 1 ― i √ 3.
a) Placer ces points dans le repère.
z A −z B
b) Calculer le module et un argument de .
z C −z B
c) En déduire la nature du triangle ABC.
3°) On considère f, la transformation du plan dans lui-même qui, à tout point M d’affixe z, associe
2π
' i
d’affixe z' tel que : z
le point M '=e 3
z.
a) Déterminer la nature de f puis donner ses éléments géométriques caractéristiques.
b) Déterminer les affixes des points A' et C' images respectives des points A et C par f.
c) En déduire l’image de la droite (AC) par f.
EXERCICE 3 (3 points)
PROBLEME (9 points)
Les parties A et B du problème ne sont pas indépendantes.
PARTIE A
1°) Etudier sur R le signe de 4e 2 x −5 e x +1.
2°) Soit φ la fonction définie par: φ (x) = ln x−2 √ x+ 2.
a) Déterminer son domaine de définition Dφ et calculer ses limites aux bornes de Dφ .
b) Etudier ses variations et dresser son tableau de variations.
c) En déduire son signe.
PARTIE B
{
ex
x+ si x ≤ 0
Soit f la fonction définie par : f ( x )= 2 e x −1
1−x + √ x lnx si x >0
On désigne par C f la courbe représentative de f dans un repère orthonormé d’unité 2 cm.
1°) a) Déterminer Df le domaine de définition de f.
b)Calculer les limites de f aux bornes de Df et étudier les branches infinies de C f .
c) Etudier la position de C f par rapport à l’asymptote non parallèle aux axes dans
¿−∞ ; 0 ¿¿ .
2°) a) Etudier la continuité de f en 0.
b) Etudier la dérivabilité de f en 0 et interpréter graphiquement les résultats.
3°) Déterminer la dérivée de f et dresser le tableau de variation de f.
4°) Construire dans le repère les asymptotes, la courbe C f et les demi-tangentes.
On remarquera que f(1) = 0 et f ' (1) = 0.
5°) Calculer en cm² l’aire du domaine délimité par C f , la droite d’équation y = x et les
droites d’équations x = ― ln 8 et x = ― ln 4.
EXERCICE 1 (4 points)
1°) Dans C , on considère l’équation (E) définie par : (E) : z3 ― iz + 1 ― i = 0.
a) Déterminer la solution imaginaire pure de l’équation notée z 0.
b) Déterminer la solution réelle de (E) notée z1 et achever la résolution de (E).
c) (On appellera z2 la troisième solution).
2°) Dans le plan complexe muni d’un repère orthonormé direct (O, \s \up8(→, \s \
up8(→) , on considère les points A, B et C d’affixes respectives ― i, ― 1 et 1 + i.
a) Déterminer l’affixe du point G isobarycentre de A, B et C.
π
b) Soit R la rotation de centre O et d’angle ― . Déterminer l’écriture complexe de
2
R.
Soient A' , B' et C' les images respectives de A, B et C par R. Déterminer z A' , z B' et z C '.
c) Déterminer l’image de la droite (AB) par R. Justifier.
EXERCICE 2 (5 points)
Le tableau suivant indique les quantités de riz (en millions de tonnes) importées par un
pays pendant 7 années successives.
Rang de l’année i 1 2 3 4 5 6 7
Quantités importées Xi 615 597 580 510 50 498 487
0
PROBLEME (9 points)
−2
(1
I/ Soit la fonction g définie sur ¿ 0 ;+ ∞¿ par : g(x) = 1+ x ² + ln 1+ x ² ) .
EXERCICE 1 (3 points)
1°) (X, Y) est une série statistique double. Soit (D1) la droite de régression de Y en X.
Soit (D2) la droite de régression de X en Y. On suppose que :
(D1) : y = ax +b et (D2) : x = a' y +b' .
Soit r le coefficient de corrélation linéaire entre X et Y.
Etablir que r ² = aa' .
2°) Dans une entreprise, une étude simultanée portant sur deux caractères X et Y donne
les résultats suivants :
― La droite de régression de Y en X a pour équation : 2,4x ― y = 0
― La droite de régression de X en Y a pour équation : 3,5y ― 9x + 24 = 0.
a) Calculer le coefficient de corrélation linéaire entre X et Y, sachant que leur covariance
est positive.
b) Calculer la moyenne de chacun des caractères X et Y.
EXERCICE 2 (5 points)
Une urne contient quatre jetons qui portent le nombre 1, deux qui portent le nombre e et
six qui portent le nombre .
On tire successivement avec remise deux jetons de l’urne et on note par x et y les
nombres lus respectivement sur le premier et le deuxième jeton tirés.
A cette expérience, on associe le point M d’affixe z = ln x + i ln y.
1°) Le plan étant muni d’un repère orthonormé (O, \s \up8(→, \s \up8(→), déterminer
la probabilité de chacun des événemnts suivants :
A : « M appartient à l’axe des abscisses » ;
B : « M appartient à l’axe des ordonnées » ;
C : « M appartient aux deux axes » ;
D : « M n’appartient aux deux axes » ;
E : « l’angle ( \s \up8(→, \s \up8(→) est égal à ― π » ;
F : « le point M appartient au cercle trigonométrique ».
2°) Soit X la variable aléatoire réelle qui à chaque tirage associe la distance OM.
a) Déterminer la loi de probabilité de X.
b) Déterminer la fonction de répartition de X.
EXERCICE 3 (5 points)
1°) Résoudre l'équation différentielle (E) : y' ' + 2 y' + y = 0.
2°) Soit (E' ) l'équation différentielle : y' ' + 2 y' + y = x + 3.
Déterminer les réels a et b tels que la fonction h définie par: h(x) = ax + b soit
solution de (E' ).
3°) a)Démontrer que g est solution de (E' ) si et seulement si g ― h est solution de (E).
b) Résoudre alors (E' ).
c) Déterminer la solution f de (E) telle que : f(0) = 2 et f' (0) = ― 1.
4°) Soit k la fonction définie par k(x) = (x + 2)e− x.
a)Etudier les variations de k.
b) Déterminer l'équation de la tangente (T) à la courbe ( K ) de k au point d’abscisse
0.
c) Démontrer que le point I(0 ;2) est un point d’inflexion de la courbe ( K ).
d) Tracer ( K ) et (T) dans le plan muni d’un repère orthonormé (O, \s \up8(→, \s \
up8(→).
()
n
2 2
d) En déduire que pour tout n, on a : |U n+1−λ| ≤ |U n− λ|, que |U n+1−λ| ≤ 2 , et que
3 3
la suite ( U n) converge vers λ .
e) Déterminer le plus petit entier naturel p tel que |U p−λ| ≤ 10−2. Que représente U p
pour λ ?
EXERCICE 1 (6 points)
Le plan est muni d’un repère orthonormé direct (O, i⃗ , ⃗j ) (unité : 2 cm).
On considère l’équation (E) définie par : z 3−( √ 3+i ) z2 + (−2+ 2i √ 3 ) z + 4 √ 3−4 i=0.
1°) a) Vérifier que — √ 3 + i est une solution de (E), puis déterminer les réels a et b tels que :
z −( √ 3+i ) z + (−2+ 2i √ 3 ) z + 4 √ 3−4 i=( z + √ 3−i ) ¿).
3 2
EXERCICE 2 (4 points)
Soit un entier naturel n supérieur ou égal à 2. On dispose de n sacs S1, S2, …, Sn. Au
départ, le sac S1 contient 2 jetons noirs et 1 jeton blanc, et chacun des autres sacs
contient 1 jeton noir et 1 jeton blanc.
On se propose d’étudier l’évolution des tirages successifs d’un jeton de ces sacs,
effectués de la façon suivante :
Pour tout entier naturel k tel que 1 ≤ k ≤ n, on note Ek l’événement : « le jeton tiré dans
Sk est blanc ».
{
1
p1 =
3
2°) Soit ( pn ) n≥ 1 la suite définie par : .
1 1
p n+1= p n+
3 3
1
a) Soit ( v n )n ≥1 la suite définie par : v n = pn — .
2
Montrer que ( n ) est une suite géométrique.
v
Préciser sa raison et son premier terme.
b) En déduire l’expression de pn en fonction de n.
On désigne par (C) sa courbe représentative dans un plan muni d’un repère orthonormé
(O, i⃗ , ⃗j ) . Unité graphique : 2 cm.
1°) a) Démontrer que f est continue en 0.
b) Etudier la dérivabilité de f en 0. Interpréter graphiquement le résultat obtenu.
( )
x
x e
5°) Soit h la fonction définie par : h (x) = e . ln x .
1+e
Démontrer que h est continue sur R .
lna a
Soit a ¿ 0. On pose I(a ) = ∫ h ( t ) dt . On admet que I(a) = ∫ ln
0 1
( x+1x ) dx .
EXERCICE 1 (3 points)
1°) Trouver les réels a et b tels que : pour tout x appartenant à ]0;1[ ∪ ]1; +∞[,
= +
2°) Calculer .
3°) Soit (Un) la suite définie par : pour tout n entier naturel, U n = (1 ─ e─ 2) e─ 2n.
a) Calculer les valeurs exactes de U0, U1 et U2.
b) Démontrer que (Un) est une suite géométrique dont on précisera la raison.
c) Déterminer la valeur exacte de la somme U0 + U1 + ....+ U9.
EXERCICE 1 (5 points)
1°) On considère l’équation (E) : z3 + (─ 6 ─ 4i)z² + (12 + 21i)z + 9 ─ 45i= 0.
a) Déterminer la solution imaginaire pure z0 de l’équation (E).
b) Achever la résolution de (E) (on appellera z1 la solution dont la partie imaginaire est
positive et z2 la troisième solution).
2°) Le plan complexe P est rapporté au repère orthonormé (O, \s \up8(→, \s \up8(→).
On considère les points A, B et C d’affixes respectives 3i, 3 + 3i et 3 ─ 2i.
a) Placer les points A, B et C dans le repère.
b) Calculer . En déduire la nature de ABC.
3°) Soit f la similitude directe qui laisse invariant le point B et qui transforme A en C.
a) Donner une écriture complexe de f.
b) Donner les éléments géométriques caractéristiques de f.
EXERCICE 2 (5 points)
1°) Soient les équations différentielles (E0) y ' + y = 0 et (E) y ' + y = e─ x cos x.
a) Trouver les réels a et b pour que h soit solution de (E), avec
h(x) = (a cos x + b sin x) e─ x.
b) Démontrer que h est solution de (E) si et seulement si f ─ h est solution de (E0).
c) Résoudre (E0).
d) Déduire des questions précédentes la solution générale de (E).
e) Déterminer la solution g de (E) telle que g(0) = 0.
C) Cette épreuve est faite par chacun des 15 élèves d’une classe dans les mêmes
conditions et d’une manière indépendante. Les résultats seront donnés au centième près
par défaut.
1°) Calculer la probabilité pour que 8 élèves obtiennent une boule verte au deuxième
tirage.
2°) Calculer la probabilité pour que seulement les 8 premiers obtiennent une boule verte
au deuxième tirage.
3°) Calculer la probabilité pour qu’au moins un élève ait une boule verte au deuxième
tirage.
x (années) 0 1 2 4 7 11 12
y (kg) 3,5 6,5 9,5 14 21 32,5 34
1°) Représenter le nuage de points de cette série statistique dans le plan muni d’un
repère orthogonal.
Unité graphique : en abscisse, 1 cm pour 1 année ; en ordonnée, 1 cm pour 2 kg.
2°) Déterminer les coordonnées du point moyen G, puis placer G.
3°) a) Déterminer le coefficient de corrélation r .
b) Interpréter votre résultat.
4°) Donner une équation de la droite de régression (D) de y en x. Tracer (D).
5°) a) Déterminer graphiquement à partir de quel âge le poids sera supérieur à 15 kg.
Expliciter votre raisonnement.
b) Retrouver ce résultat par le calcul.
N.B. Ce sujet a été distribué par erreur avant le jour prévu pour l’épreuve puis a été
retiré et remplacé par le sujet précédent.
x 16 18 20 22 26 Totaux
y
2,6 0 0 0 0 1 1
2,8 1 1 0 3 0 5
3 0 2 0 2 2 6
3,2 0 0 3 1 0 4
3,4 0 2 0 0 0 2
3,6 0 0 1 0 1 2
Totaux 1 5 4 6 4 20
Donner les formules avant d’effectuer les calculs puis les réponses à 10 —2 près par
défaut.
1°) a) Déterminer les séries marginales associées aux carctères x et y.
b) Déterminer les moyennes respectives de ces séries marginales.
c) Déterminer le coefficient de corrélation de x et y. La corrélation est-elle bonne ?
2°) A la fin de la journée, une équipe de journalistes de passage pour les besoins d’un
reportage désire prendre en photo un bébé. On suppose que les bébés ont tous les
mêmes chances d’être choisis pour la photo. Soient les événements :
A « Le bébé choisi pèse 3,2 kilogrammes »
B « Le bébé choisi a une maman de 22 ans »
A « Le bébé choisi pèse 2,8 kilogrammes »
a) Déterminer les probabilités des événements A ; B et A ⋂ B. En déduire la probabilité
p(A ⋃ B).
Justifier les résultats.
b) Déterminer la probabilité p( C ∣ ). Justifier.
b) Démontrer que et .
c) En déduire que f est dérivable à gauche et à droite en 0. f est-elle dérivable en 0 ?
4°) Calculer f '(x) pour a) x ∈ ]0 ; +∞[ b) x ∈ ] ─∞ ; ─ 1[ ∪ ]─ 1 ; 0[.
5°) Etudier le signe de f '(x) pour x ∈ ]0 ; +∞[ et x ∈ ] ─∞ ; ─ 1[ ∪ ]─ 1 ; 0[.
6°) Dresser le tableau de variation de f.
7°) Montrer que l’équation f(x) = 0 admet une unique solution α appartenant à
]─ 3;─ 2[.
8°) Tracer C f, la courbe représentative de f dans un repère orthonormé ( O, \s \
up8(→, \s \up8(→) d’ unité : 1 cm. On mettra en évidence l’allure de C f au point
d’abscisse 0 et les droites asymptotes.
PARTIE B
Soit g la restriction de f à ]─∞ ; ─ 1[.
1°) Montrer que g définit une bijection de ]─∞ ; ─ 1[ sur un intervalle J à préciser.
2°) On note g─ 1 sa bijection réciproque.
a) Calculer g(─ 2).Montrer que g─ 1 est dérivable en ln 3.
b) Calculer g─ 1 '(ln 3).
C) Représenter la courbe de g─ 1 dans le repère précédent.
PARTIE C
Soit A l’aire de la région du plan délimitée par les droites d’équations respectives x = ─
2, x = ─ 3, y = x + 2 et la courbe de f.
A l’aide d’une intégration par parties, calculer A.
EXERCICE 2 (4 points)
Soit w = ─i .
1°) a) Calculer w².
b) Déterminer le module et un argument de w².
c) Donner une écriture exponentielle de w².
2°) En déduire un argument de w.
EXERCICE 4 (4 points)
EXERCICE 1 (4 points)
On considère dans ℂ l’équation : z3 ─ (3 + 2i)z² + (1 + 4i) + 1 ─ 2i = 0.
1°) a) Déterminer la solution réelle de cette équation.
b) Montrer que i est une solution de cette équation.
c) Déterminer la troisième solution de cette équation.
2°) Soient les points A, B et C d’affixes respectives 1, i et 2 + i.
a) Déterminer le module et un argument de .
b) En déduire la nature du triangle ABC.
c) Déterminer l’affixe du point D image de A par la rotation de centre B et d’angle
d) Montrer que A, B, C et D sont sur un cercle de centre I(1 + i) et de rayon r à
déterminer.
EXERCICE 2 (4 points)
1°) On considère un dé cubique truqué dont les faces sont numérotées de 1 à 6. On note
pi la probabilité d’apparition de la face numérotée i. Les p i vérifient :
p1 = p2 ; p3 = p4 = 2p1; p5 = p6 = 3p1.
a) Montrer que p1 = .
b) Montrer que la probabilité de l’événement A: “ obtenir 3 ou 6” est égale à .
2°) Un jeu d’adresse consiste à lancer le dé décrit ci-dessus puis à lancer une fléchette
sur une cible fixe.
Si le joueur obtient 3 ou 6, il se place à 5m de la cible et lance la fléchette sur la cible; à
5m, la probabilité d’atteindre la cible est alors .
Si l’événement A n’est pas réalisé, il se place à 7m de la cible et lance la fléchette; à 7
m, la cible est atteinte avec une probabilité égale à .
On note C l’événement : “ la cible est atteinte”.
a) Déterminer p(C|A) et p(C|). En déduire que p(C) = .
b) Déterminer p(A|C).
3°) Le joueur dispose de 10 fléchettes qu’il doit lancer une à une, de façon
indépendante, dans les mêmes conditions que précédemment définies.
Calculer la probabilité qu’il atteigne la cible exactement 4 fois.
Vérifier que α∈ .
En déduire que ≤ ≤.
La courbe (C) ci-dessus est celle d’une fonction f dans un repère orthonormal.
f est définie en 0 et on a f (0) = 3.
1°) Préciser l’ensemble de définition de f.
2°) Donner les limites suivantes :
lim;\s\do14(x → ― ∞f , lim;\s\do14(x → + ∞f , lim;\s\do14(x → 0―f , lim;\s\
do14(x → 0+f , lim;\s\do14(x → 2―f , lim;\s\do14(x → 2+f .
3°) La courbe admet-elle une asymptote oblique? Si oui, donner son équation.
4°) Préciser les équations des autres asymptotes.
5°) Le fonction est-elle dérivable en 5 ? Justifier la réponse.
6°) Dresser le tableau de variation de f.
7°) Déterminer l’ensemble de définition de la fonction g définie par g (x) = ln (f (x)).
EXERCICE 2
1°) Déterminer les réels a et b tels que : = +
2°) a) Calculer ;
EXERCICE 4
Soit l’équation différentielle : y '' ― y ' ― 2y = 0 .
1°) Résoudre cette équation différentielle.
2°) Trouver la solution f de cette équation dont la courbe représentative passe par
A (0 ; 2) et a en ce point une tangente de coefficient directeur 1.
EXERCICE 2
Les parties A et B sont indépendantes.
A- Une étude du service des transports donne la distance de freinage d’une voiture sur
une route en bon état en fonction de sa vitesse.
B- Une autre étude sur les causes des accidents donne les résultats ci-contre.
1°) Déterminer l’effectif total des accidents enregistrés lors de cette étude.
2°) Déterminer les fréquences conditionnelles f y2 / x1 et f x2 / y2 .
3°) Déterminer les fréquences marginales f . 1 et f 2 . .
PROBLEME
I. On considère la fonction f définie sur R par : f (x) =x (1 + e2 ― x ) .
On note C sa corbe représentative dans un repère orthonormé ( O, \s \up8(→, \s \
up8(→) (unité : 2 cm).
1°) Soit h la fonction définie sur R par : h (x) = 1 + (1 ― x) e2 ― x .
a) Etudier les variations de h (on ne déterminera pas de limites aux bornes de D h).
b) En déduire le signe de h (x) sur R .
2°) a) Etudier les limites de f en + ∞ et en ― ∞ .
b) Préciser la nature de la branche infinie de f en ― ∞ .
c) Calculer lim;\s\do10(x → + ∞[ f (x) ― x ] , puis interpréter le résultat obtenu.
d) Préciser la position de C par rapport à la droite Δ : y = x .
3°) a) Dresser le tableau de variation de f.
b) Montrer que f admet une bijection réciproque notée f ―1 définie sur R .
c) f―1 est-elle dérivable en 4 ?
d) Etudier la position de C par rapport à sa tangente au point d’abscisse 2.
e) Construire C (on tracera la tangente à C au point d’abscisse 2).
f) Construire C ' courbe de f―1 dans le repère précédent.
II. Soit λ un réel strictement positif. R λ est la région du plan délimitée par les droites
d’équations respectives x = 0 et x = λ et les courbes d’équations respectives : y = f (x)
et y = x. Soit a (λ) l’aire de R λ en cm . 2
EXERCICE 1
On considère l’intégrale : I = .
Calculer I à l’aide de deux intégrations par parties successives .
EXERCICE 2
Soit la suite (zn) définie par : z0 = i
z n + 1 = (1 + i) zn + 2i.
1°) Calculer z1 et z2.
2°) On considère la suite (Un) définie par: Un = zn + 2.
a) Montrer que : Un = (2+ i) (1 + i)n
b) Exprimer zn en fonction de n .
3°) Soit Mn + 1 , Mn , A et B les points d’affixes respectives zn + 1 , zn , i et ― ― i .
Démontrer que : = et que: ( \s \up8(→, \s \up8(→) = ( 2 π ) .
EXERCICE 3
Un arrondissement de m habitants compte 48% d’hommes. Des études statistiques
montrent que : 4% des hommes et 7% des femmes sont atteints de paludisme. On
choisit un individu au hasard parmi ces habitants. Calculer la probabilité pour qu’il soit :
a) un homme atteint de paludisme.
b) une femme atteinte de paludisme.
c) Une personne atteinte de paludisme.
d) un homme non atteint de paludisme.
e) un homme sachant qu’il est atteint de paludisme.
f) une femme, sachant que cet individu est atteint de paludisme.
EXERCICE 4
1°) Trouver la fonction f solution de l’équation différentielle y '' + 25 y = 0 vérifiant
f (0) = 1 et f ' (0) = ― 5 .
2°) Soit g la fonction numérique définie sur [0 ; 2 π] par :
g (x) = cos 5x ― sin 5x ;
C g sa courbe représentative dans un repère orthonormal direct. Déterminer les points
d’intersection de C g et l’axe des abscisses.
2°) a) Développer ( ― i )3
b) Soit l’équation E : z3 = 4 (― 1 ― i) .
En posant u = , déterminer sous forme algébrique puis sous forme trigonométrique les
racines de l’équation E.
EXERCICE 2
Une entreprise a mis au point un nouveau produit et cherche à en fixer le prix de vente .
Une enquête est réalisée auprès des clients potentiels ; les résultats sont donnés dans le
tableau suivant où yi représente le nombre d’exemplaires du produit que les clients sont
disposés à acheter si le prix de vente, exprimé en milliers de francs, est x i .
On appelle x la variable statistique dont les valeurs sont x i et y celle dont les valeurs sont
les yi .
3°) Les frais de conception du produit se sont élevés à 28 millions de francs. Le prix de
fabrication de chaque produit est de 25 000 francs.
PROBLEME
PARTIE A
(Unité : 2cm) .
c) Calculer lim;\s\do10(λ → + ∞ I( λ ) .
PARTIE B
EXERCICE 1
3°) Déduire des questions 1)c et 2)b les valeurs exactes de cos et sin .
4°) Dans le plan complexe muni d’un repère orthonormal direct ( O, \s \up8(→, \s \
up8(→) , on considère la transformation F qui à tout point M d’affixe z associe le point M '
d’affixe z ' tel que : z ' = (― 1 + i) z + ( 1 + ) i + .
EXERCICE 2
Une étude faite sur l’effectif X des familles d’une cité et la quantité Y de sucre en
Kilogrammes consommée par mois dans chaque famille, a donné les résultats ci-
dessous :
X [5;7] [ 8 ; 10 ] [ 11 ; 13 ] [ 14 ; 18 ]
Y
[ 10 ; 15 ] 1 3 0 0
[ 5 ; 25 ] 5 9 8 3
[ 25 ; 35 ] 0 7 5 9
xi 6 9 12 16
zi 18,75 22,5 23,8 27,5
5
c) Estimer la quantité moyenne de sucre consommée par mois pour une famille d’effectif
égal à 20 .
PROBLEME
Partie A
Partie B
1°) Etudier les variations de f définie sur R par f (x) = e2x ― ex.
2°) Soit (Г) la courbe représentative de f dans le plan muni d’un repère orthonormal
( O, \s \up8(→, \s \up8(→) . ; unité 2 cm.
a) Déterminer l’équation de la tangente à (Г) au point d’abscisse ln 2 .
b) Calculer lim;\s\do10(x → + ∞. Interpréter géométriquement le résultat.
3°) a) Tracer (Г) .
b) Calculer l’aire A (α) en cm² du domaine délimité par (Г) , les droites d’équations
respectives : x = α (α < 0) , x = ln 2 et l’axe des abscisses .
c) Calculer lim;\s\do10(α → ― ∞A (α) et interpréter graphiquement le résultat .
Partie C
EXERCICE 1
U0 = e3 et Vn = ln (Un) ― 2 .
Un + 1 = e
1°) Calculer U1 et V1 .
EXERCICE 2
J= .
EXERCICE 3
On dispose d’un dé cubique pipé dont les faces sont numérotées de 1 à 6. On lance une
fois le dé et on note le numéro de la face de dessus.
3°) On lance cinq fois le dé. Quelle est la probabilité d’obtenir au moins 4 fois un numéro
pair ?
EXERCICE 4
Le plan est rapporté au repère orthonormal direct ( O, \s \up8(→, \s \up8(→) .
On donnera les solutions sous forme algébrique puis sous forme trigonométrique.
(― iz + 3i + 3)2 ― 2 (― iz + 3i + 3) + 2 = 0 .
EXERCICE 1
b) En déduire zn .
z0 = 2 + i 2 .
3°) Soit (P) le plan complexe rapporté à un repère orthonormal direct ( O, \s \up8(→, \
s \up8(→) et Mn le point d’affixe zn .
d’affixe zn + 1 .
EXERCICE 2
Un porte-monnaie contient quatre pièces de 500 F CFA et six pièces de 200 F CFA. Un
enfant tire au hasard et simultanément 3 pièces de ce porte-monnaie.
2°) soit X la variable aléatoire égale au nombre de pièces de 500F figurant parmi les
trois pièces tirées.
3°) L’enfant répète cinq fois l’expérience en remettant chaque fois les trois pièces tirées
dans le porte-monnaie.
Quelle est la probabilité que l’événement A se réalise trois fois à l’issue des cinq tirages ?
PROBLEME
Soit f la fonction définie par : f (x) =
5°) Soit x un réel de Df .On considère les deux points M et M ' de (C ) d’abscisses
respectives x et ― x . Déterminer les coordonnées du milieu Ω du segment [M M '] . Que
peut-on en déduire pour la courbe (C ) ?
7°) a) Trouver les réels α et β tels que, pour tout réel x de l’ensemble Df on ait :
f (x) = 2x + α + .
Déterminer l’aire A (k) en cm2 de l’ensemble des points du plan dont les
coordonnées (x ;y) vérifient : ln 2 ≤ x ≤ ln k et 2x ― 1 ≤ y ≤ f (x) .
EXERCICE 1
Dans un pays donné, la maladie du Sida touche cinq pour mille de sa population. Des
études statistiques montrent que la probabilité pour un individu d’ avoir un test positif à
cette maladie sachant qu’ il est malade est 0,8 et celle d’avoir un test négatif sachant
qu’il n’ est pas atteint par la maladie est 0,9.
l’ événement contraire de M.
b) En déduire que P (M ∩ T) = P () [1 ― ].
3°) a) Calculer la probabilité pour qu’un individu soit malade sachant qu’ il a un test
b) Calculer la probabilité pour qu’un individu soit malade sachant qu’ il a un test
EXERCICE 2
2°) Dans le plan muni d’un repère orthonormal direct ( O, \s \up8(→, \s \up8(→) ,
soit les points A, B et C d’affixes respectives 1 + 2i , 3i, ― 2 + 3i .
a) Montrer que les vecteurs \s \up8(→, \s \up8(→ et \s \up8(→ ont pour affixes
PROBLEME
PARTIE A
On considère la fonction u : [0 ;+ ∞ [ →R
x ↦ ln ―
a) ∀ x ∈ [0 ;1 [ , u (x) ≥ 0 .
b) ∀ x ∈ ] 1 ; ;+ ∞ [ , u (x) < 0 .
PARTIE B
PARTIE C
1°) Montrer que f est dérivable sur [0 ; 1 [ et que : f ' (x) = g (x) , ∀ x ∈ [0 ;1 [ .
2°) Déterminer l’aire du domaine plan limité par la courbe C g , l’axe des abscisses et la
droite d’équation x = α .
EXERCICE 1
Calculer I = .
EXERCICE 2
1°) Déterminer la forme trigonométrique et la forme algébrique de z =
EXERCICE 3
Un sac contient douze jetons indiscernables au toucher sur chacun desquels est inscrite
une lettre du mot « SENEGALAISES ».
1°) Déterminer la probabilité d’avoir les lettres du mot « SAGESSE » dans chacun des
cas suivants :
b) On tire successivement sept lettres en remettant à chaque fois la lettre tirée dans
2°) Déterminer la probabilité d’avoir dans leur ordre les lettres du mot « SAGESSE », si
l’on tire successivement sans remise sept lettres du sac.
3°) Montrer que la droite D : y = x est une asymptote oblique à la courbe représentative
de f .
EXERCICE 1
1. Montrer que, dans ℂ , la somme des racines nièmes de l’unité est égale à zéro ( n ≥ 2)
2. En utilisant les résultats du 1) montrer que cos est une solution de l’équation 4x²
― 2x ― 1 = 0 .
EXERCICE 2
63 candidats se sont présentés au baccalauréat comportant une épreuve de Maths et une
épreuve de Sciences Physiques : SP.
Note de 2 6 10 14 18 Totaux
Math
Note de
SP
6 4 2 1 0 0 7
8 2 5 2 0 0 9
10 1 6 16 5 1 29
12 0 2 3 6 2 13
14 0 1 0 1 3 5
Totaux 7 16 22 12 6 63
M(xi, zi).
Déduire de A) le tableau de variations de φ ' (x) puis le signe de φ ' (x) sur ]1 ;+ ∞ [.
Sans construire Cg, calculer en cm² l’aire de la partie plane comprise entre la courbe
Cg, l’axe des abscisses et les droites d’équations respectives : x = e et x = e².
EXERCICE 1
1°) Résoudre l’équation différentielle ( E ) : y '' + y = 0 .
EXERCICE 2
EXERCICE 4
1°) Etablir que : lim;\s\do10(x →0 = 1 .
2°) Soit f la fonction numérique définie par :
f (x) = ― x + 7 ― 4 ex si x ≤ 0
f (x) = x + 3 ― x ln x si x > 0
a) Etudier la continuité de f en 0 .
b) Etudier la dérivabilité de f en 0 puis interpréter le résultat graphiquement.
c) Etudier les variations de f.
3°) C est courbe représentative de f dans un repère orthonormal ( O, \s \up8(→, \
s \up8(→) .
a) Ecrire l’équation de la tangente à C au point d’abscisse e .
b) Tracer C.
EXERCICE 1
Le plan complexe P est muni d’un repère orthonormal direct ( O, \s \up8(→, \s \
up8(→).
Donner les solutions z1 et z2 sous forme algébrique puis sous forme trigonométrique
Soit (Γ) l’ensemble des points M (z) tels que f (z) soit un imaginaire pur. Donner une
équation cartésienne de (Γ). Tracer (Γ ).
EXERCICE 2
Une urne contient 10 jetons numérotés de 1 à 10. Une partie consiste à tirer
successivement et sans remise 2 jetons de l’urne et à noter dan sl’ordre les deux
nombres inscrits. Tous les tirages sont supposés équiprobables.
1°) Quelle est la probabilité des événements :
A = « les deux nombres inscrits sont strictement inférieurs à 5 »
B = « le premier nombre inscrit est strictement supérieur au double du second ».
2°) Un joueur effectue 7 parties successives, les parties étant supposées indépendantes;
Quelle est la probabilité pour qu’à l’issue de la 7ème partie l’événement B soit réalisé 2 fois
exactement ?au moins une fois ?
PROBLEME
On considère la fonction g définie par :
g (x) = x (1 ― ln x)2
g (0) = 0
c) - Tracer (C ).
Calculer à l’aide de deux intégrales par parties, l’aire A (α) du domaine plan limité par
l’axe des abscisses, la courbe (C ) et les droites d’équations respectives :
x= α et x = e.
EXERCICE 1
Soit le nombre complexe Z = (1 ― x) avec x ∈ R .
1°) Calculer le module et un argument de Z(on discutera selon les valeurs de x) . donner
pour chaque cas la forme trigonométrique et la forme exponentielle de Z.
2°) Montrer que Z2004 est un réel dont on précisera le signe.
3°) a) Montrer que l’équation | Z| = 2 admet deux racines Z1 et Z2 .
On notera Z1 le complexe de plus grande partie réelle et Z2 l’autre racine.
b) Ecrire Z1 et Z2 sous forme algébrique.
c) Placer les points A1 et A2 d’affixes respectives Z1 et Z2 dans le plan complexe
muni d’un repère orthonormal ( O, \s \up8(→, \s \up8(→) et vérifier que A2, O, A1 sont
alignés.
EXERCICE 2
Un éleveur a dans son enclos 3 moutons et 5 chèvres. pour célébrer le retour de sa
quatrième épouse de son pèlerinage, il décide d’abattre au hasard quatre de se bêtes.
1°) ― Soit X le nombre de moutons tués.
a) Déterminer la loi de probabilité de X et sa fonction de répartition.
b) Calculer l’espérance mathématique E(X) et l’écart-type de X.
2°) ― On estime qu’un mouton donne environ 20kg de viande et une chèvre 15kg et
qu’il faut au moins 65 kg de viande pour satisfaire les invités.
On note A l’événement « on a tué au moins 2 moutons » et B l’événement « il y a assez
de viande ».
a) Calculer P(A) et P(B)
b) Calculer P(B / A) ; A et B sont-ils indépendants ?
PROBLEME
I ― On considère la fonction g définie par : g (x) = 1 ― x e― x .
1°) Etudier les variations de g.
2°) En déduire le signe de g (x) suivant les valeurs de x .
f (x) = ln (― x) si x < ― 1.
f (x) = (x + 1) (1 + e― x) si x ≥ ― 1 .
(On utilisera I. 2) .
3°) Montrer qu’il existe un unique point de la courbe C dont on précisera les
coordonnées, où la tangente (T) est parallèle à la droite D .
5°) a) Montrer que f est une bijection de [ ― 1 ; + ∞ [ sur un ensemble J que l’on
précisera.
―1≤x≤λ.
x + 1 ≤ y ≤ f (x)
EXERCICE 1
On considère les points A1, A2, A3 d’affixes respectives :
Z 1 = 1 ; Z2 = 1 + + i ; Z 3 =
b) On désigne d’affixe Z ' , l’ image par S du point M d ' affixe Z. Exprimer Z ' en
EXERCICE 2
Une urne contient 6 jetons numérotés de 1 à 6. Lorsqu’on tire au hasard un jeton de
l’urne , on note pi i ∈ {1, 2, 3, 4, 5, 6} la probabilité de tirer le jeton numéroté i. On
suppose que les nombres p1 , p2, p3 , p4 , p5 , p6 , sont dans cet ordre en progression
arithmétique de raison .
b) En déduire p2, p3 , p4 , p5 , p6 .
2°) On tire trois fois de suite et avec remise un jeton de cette urne, on désigne par X
la variable aléatoire égale au nombre de jetons portant un numéro pair.
PROBLEME
f (x) = x ln (1 + x) si x ≥ 0
Partie A
b) Etudier la dérivabilité de f en 0.
Partie B
2°) En déduire au moyen d’une intégration par partie que la fonction F telle que :
3°) Calculer l’aire A en cm² de la partie du plan limitée par ( Δ ), (C ) et les droites
d’équations x = 0 et x = e ― 1.
Partie C
√ 2
Question N°3 : 2 √ 2−2 i √ 2 a pour module ( 2 √ 2 ) + ( 2 √ 2 ) = 4.
2
( )
π n nπ
Question N°4 : ( √ 3+i ) = 2e i 6 = 2n e i 6 . Ce nombre complexe est un imaginaire pur si et
n
nπ π
seulement si son argument est égal à +kπ , ce qui équivaut, en simplifiant par π , à :
6 2
n 1
= + k , soit après réduction au même dénominateur à :n=3+6 k .
6 2
La bonne réponse est c.
Question N°5 : S est une similitude directe. En effet, le coefficient de z, (−¿1+i), est un
nombre complexe non réel qui n’est pas de module 1. La bonne réponse est d.
EXERCICE 2
1°) Faisons un arbre pondéré. H désigne l’événement « être un homme », F l’événement « être
une femme », S l’événement « le participant s’est inscrit au saut en hauteur », L l’événement
« le participant s’est inscrit au lancer de poids»,
L
70 %
H
60% 30 % S
• L
40 % 50 %
F
50 %
S
0 , 21 21
D’où finalement: p(H/S) = = ≅ 0,513.
0 , 41 41
EXERCICE 3
1°) a) L’équation caractéristique est : r ²−2 r+ 5=0 . Son discriminant réduit est
Δ ' =1 ― 5 = ― 4 = 4i². Ses solutions sont les nombres complexes conjugués :
r 1=1−2i et r 2=1+2 i .
Les solutions de l’équation différentielle sont donc les fonctions y de la forme :
y=e [ A cos (2 x ) +B sin ( 2 x ) ]
x
2°) f = √2 e
2
2x
[√ √2
2 ] x
(π
cos ( 2 x )− sin ( 2 x ) =√ 2 e cos 2 x+ .
4 )
π
On a r = √ 2 et α = .
4
1
EXERCICE 4 4
{
u ' =1
u=t
1°) On pose : ' 2 t ⟹
v =e { v= e
1 2t
2
La formule d’intégration par parties permet d’écrire :
[ ] [ ] ( ) ( )
1 1 1
1 2t 1 1 2 1 2t 1
2
1
2
1
2
1 e +1
I 1= te − ∫ e dt .
2t
= e ― e = e ― e − =
2 0 2 0 2 4 0 2 4 4 4 4
{
u' =( n+1)t n
{
n+1
u=t
2°) On pose : ' 2 t ⟹ 1 2t
v =e v= e
2
[ ]
1 1
1 n +1 2 t 1
t e − (n+1)∫ t e dt
n 2t
La formule d’intégration par parties donne : I n+1=
2 0 2 0
1 2 n+1
soit, I n+1=¿ e− I .
2 2 n
( )
2
1 1 e −1
obtient : I 2=¿ e 2−I 1, soit en substituant la valeur de I 1trouvée au 1° : I 2=¿ .
2 4 4
1 2 3 1 2
De même, I 3=¿ e − I 2 = ( e +3 ).
2 2 8
2
11e +1
3°) D’après la linéarité de l’intégrale, I = I 3+ 3 I 2 +2 I 1=¿
8
( ) | |( )
3 3 3
1°)
√ 3−i est un nombre complexe de module √ 3−i = √ 3+1 = 1et d’argument
2 2 2
( √ 3−i
3 arg
2 ) =3×(
−π
6 ) =
−π
2
[ 2 π ].
Donc (
2 ) 1e
3
√ 3−i = π
= −i . Ces nombres complexes sont donc égaux.
−i
2
2°) a) Les solutions sont les racines cubiques de l’unité, c’est-à-dire les nombres complexes 1,
2π
j et j² avec j = e i 3 =
−1 √ 3
2 2 2{
+i . S = 1 ,− +i √ ,− −i √
1
2
3 1
2 2
3
}
( )
3
z
( )
3
3
b) L’équation est équivalente à z =
√ 3−i
, soit à : √ 3−i = 1, d’après 1°.
2
2
z z z
Donc on a, d’après la question précédente : √ 3−i = 1 ou √ 3−i = j ou √ 3−i = j².
2 2 2
Cela entraîne que : z=¿
√ 3−i π 2π π π 4π 7π
, ou z=¿ e−i 6 × e i 3 = e i 2 = i, ou z=¿ e−i 6 × e i 3 = e i 6
2
=
−√ 3−i
2 2{
. S = √3−i ,i , − √3−i .
2 }
c) L’équation, d’inconnue u, est du second degré et a pour discriminant :
2
Δ = [ −( 1−i ) ] −4 ×1 ×(−i) ¿ 2 i=(1+i)2.
N.B. On peut chercher les racines carrées de Δ par la méthode classique.
1−i−(1+ i) 1−i+(1+i)
Les solutions sont : u1=¿ et u2=¿ . On obtient u1=−i et u1=1.
2 2
S = { 1 ,−i }.
d) L’équation devient, en posant u=¿ z 3 : u2− (1−i ) u−i=0. D’après c), on a : u=1 ou u=−i.
Les solutions sont les racines cubiques de 1 ou les racines cubiques de (−i ). En utilisant les
questions précédentes, on a donc :
Pour z = ZB = i, l’expression est nulle, donc elle est bien imaginaire pure.
{
1
u' (x )=
Cas N°3 : On intègre par parties en posant :
u(x )=ln x
'
( )
v x =x
⟹{v ( x )=
x
x
²
2
[ ]
e e e
x² x
Le théorème d’intégration par parties donne : I = ∫ xlnx dx = ln x ― ∫ dx
1 2 1 1 2
[ ]
e
e² x ² e² 1
= − = − . La bonne réponse est c.
2 4 1 4 4
EXERCICE 3
1°) a) • p( A1) = 1 ― p( A1) = 1 ― 0,7 = 0,3 (d’après la troisième hypothèse de l’énoncé).
b) p( An +1 ∩ A n) = p( An +1 / A n) × p( An ) = 0,8 p( An ).
p( An +1 ∩ A n) = p( An +1 / A n) × p( An ) = 0,6 p( An ).
D’où ( U n) n ≥1 est une suite géométrique de raison q = 0,2 et de 1er terme U 1 = p1 ― 0,75
PROBLEME
A.1.a lim ¿
n →+∞ ( x2²+x ²1 ) = 2 ; lim [−ln ( x +1)] = ― ∞. Par somme, on en déduit que :
n →+∞
2
lim ¿ g(x ) = ― ∞.
x→+∞
A.1.b g est dérivable sur R comme somme d’une fonction rationnelle définie sur R et de la
composée de deux fonctions dérivables. Pour tout x ∈ R , on a :
4 x ( x +1 ) −2 x ² (2 x )
2 2 2
2x 4x
−¿ 2 x (x +1) −2 x 3 +2 x −2 x (x −1)
g ’( x) = −¿ = = =
2
(x +1)² x ²+1 ( x 2 +1) ² (x2 +1)²
2
(x +1)² (x 2+1)²
Le signe de la dérivée et les variations de g sont consignées dans le tableau ci-dessus :
x 0 1 +∞
−2 x ― ―
2
x −1 ― +¿
g ’( x) +¿ −¿
g 1 ― ln 2
―∞
A.2. g est continue et strictement décroissante sur ¿, donc réalise une bijection de ¿ vers
¿−∞ ;1−ln 2 ¿ ¿. On vérifie que ( 1−ln 2 ) ¿ 0, donc 0 ∈ ¿−∞ ;1−ln 2 ¿ ¿. Par suite, 0 a un
antécédent unique α par g.
En d’autres termes, l’équation g(x) = 0 a une unique solution α dans ¿.
Par ailleurs, g(1,9) ≅ 0,038 ¿ 0 et g(2) ≅ ― 0,009 ¿ 0 et g est continue sur ¿, donc a fortiori
sur [ 1 , 9; 2 ]. D’après le théorème des valeurs intermédiaires, l’équation g(x) = 0 a au moins
une solution dans [ 1 , 9; 2 ].
Comme elle en a une seule dans [ 1 , 9; 2 ] ⊂ ¿, on en conclut que α ∈ [ 1 , 9; 2 ].
lim ¿ ( x ) = 0 (2). D’après (1) et (2), on peut dire que lim ¿ f (x) = 0 (3) (produit de
Et x→ −¿ −¿
0 ¿ x→ 0 ¿
limites finies).
( )
2
lim ¿ ln (x +1)
• +¿
x→ 0 f ( x ) = lim ¿¿ × x . En faisant le changement de variable t = x 2, on a
x→0 ¿
+¿
x²
( ) ( )
2
lim ¿ ln (x +1) = lim ¿ ln (1+ t) = 1 (limite de référence du cours). Et lim ¿ ( x ) = 0
t
+¿ +¿ −¿
x→ 0 ¿ x² t→0 ¿ x→ 0 ¿
lim ¿ lim ¿
( )
2
lim ¿ lim ¿ ln (x +1) = 1.
• = =0; = x→
−¿ f ( x ) −f (0)
[ e ]¿ +¿ f ( x ) −f (0 )
1 +¿
x→ 0
x−0
¿ x→ 0
−¿ x x→ 0
x−0
¿ 0 ¿ x²
On en conclut que f n’est pas dérivable en 0 (les nombres-dérivés à droite et à gauche sont
différents).
B.2. x−∞ lim;\s\do8([ f ( x )−(x +1) ] = x−∞ lim;\s\do8( x ( e x −1 )−1 = x−∞ lim;\s\do8( [ 1
]
[ ]
1
e x −1
−1 = 1 ― 1 = 0 (on a fait le changement de variable u = 1 et utilisé la limite de
1 x
x
x
¿ e −1
référence : lim = 1.
x →0
x
[ ( )
]
1
ln 1+
ln x x² = 0 + 0 = 0.
2 +
x x
( )
1 1
1 1 x 1 x x−1 1
∀ x ¿ 0, f ' ( x)=¿ e x ― e = 1− e = x.
x x x e
2α ²
D’où : f (α ) = .
α ²+1
B.6.
x ―∞ 0 α
+∞
f ’(x) + 0 1 + −¿
g f (α )
―∞
0
C.2.
(C h ) est la symétrique de (C h) par rapport à la première bissectrice (voir schéma).
−1
{
x ²− y ²=3 (1)
ses racines carrées, nous posons le système : 2 xy =−4 (2) , car si δ=x +iy est une racine
x ²+ y ²=5( 3)
' 2
carrée de ∆ , on doit avoir ( x +iy ) = 3−4 i , d’où les deux premières lignes du système, en
identifiant partie réelles et parties imaginaires, mais aussi |δ|²=|3−4 i|, d’où la troisième
ligne.
Ce système se résout en ajoutant membre à membre (1) et (3), ce qui donne : 2 x ²=8, soit
x=2 ou x=— 2 et en substituant ces valeurs de x dans l’équation (2), on obtient
respectivement y=— 1 ou y=1 . Ainsi δ=2 — i est une racine carrée de ∆ ' .
Les solutions de l’équation sont alors :
4−3 i−( 2−i) 1 1 4−3 i+(2−i) 3
z 1=¿ =¿ − i et z 1=¿ =¿ −i.
4 2 2 4 2
2°) a)
b)
z D −z A ( )(
=
1
2
1 1
1+ i − − i
2 2 )=
1
2
+i
=
( )( )
1
2
+i 1+ i
1
2
= i.
( )( ) ()
z B −z A 3 1 1 1 1
2
−i − − i 1− i 1²+
2 2 2 2 2
z D −z A π
Il en résulte que le module de est 1 et que son argument est . Ces deux résultats
z B −z A 2
s’interprètent géométriquement ainsi :
√
1 1 1
complexes, donc f est une similitude directe de rapport |a| = + = , de centre le point
4 4 √2
Ω
1−i
d’affixe ω =
b
1−a
= 1 1 = 2, soit Ω
− i
2 2
2
0 () π
et d’angle arg (a ) = , car on vérifie que :
4
a=
1 1
( 1
+ i=
√2 √ 2 √ 2 √2
1
cos )π
4
+isin
( ( ) ( ))
π
4
.
( 1 1
) (
1 1
)
a n+1= z n+1−2 = + i z n−1−i = + i ( z n −2 ) = + i an.
2 2 2 2
1 1
2 2 ( )
1 1
Il en résulte que ( a n ) est une suite géométrique de raison q = + i et de premier terme
2 2 ( )
a 0=z 0−2=¿ i.
( )
n
1 1
b) Le terme général de cette suite est a n= a 0 q n = i + i . En utilisant la forme exponentielle
2 2
[ ]
n
( ) ( )
π
1 1 π
1 i4
des nombres i et + i , on obtient : a n= e i 2 e , d’où d’après la formule de Moivre
2 2 √2
1 n i( 4 + 2 )
nπ π
1 n i( 4 + 2 ) √2 (
4 2)
+ 2=( ) e
nπ π n nπ π
( )
i +
Par conséquent : z n=a n +2 = e +2.
√2 2
c) Pn est sur l’axe réel si et seulement si z n est un nombre réel, c’est-à-dire si et seulement si sa
partie imaginaire est nulle. Or, celle-ci est, d’après l’expression obtenue au b),
( ) ( )
n
√ 2 sin nπ + π
2 4 2
EXERCICE 2
1°) a) On vérifie que ln(108,27 — 57,94) ≅ 3,918, d’où la première valeur du tableau.
De même :
ln(149,60 — 57,94) ≅ 4,518 ; ln(228,06 — 57,94) ≅ 5,136 ; ln(396,44 — 57,94) ≅ 5,824
ln(778,73 — 57,94) ≅ 6,580 ; ln(1427,7 — 57,94) ≅ 7,222 ; ln(2872,4 — 57,94) ≅ 7,942
Le tableau se complète donc comme suit :
soit : di = 57,94 + e 2,482 × ( e 0,675 ) . La machine fournit : e 2,482 ≃11,965 et e 0,675 ≃1,96.
i
Donc on a bien l’expression de di demandée par l’énoncé (aux incertitudes de calcul près !).
+¿
lim
x+ (x+ 1) ln ( x+1)
¿¿ .
x→−1 = lim ¿¿
x+ 1 X→ 0 +¿
X−1+X ln X
¿
X
•
{x →+∞
( x ²+xx² +1 )= lim ( xx ²² )=1
lim
x→+ ∞
x→0
x
−1
Par produit, il en résulte que : lim f ( x )= lim (
x² )
x ²+ x +1 x
e = 1.
x→+∞ x→+ ∞
1
3°) a) Posons X = . Quand x → 0+¿ ¿, X → + ∞.
x
lim ¿ −1
lim X lim e
X
1 x lim ¿
= X →+ ∞ Xe =−X X →+∞
= 0, car il est connu que : X →+∞ = + ∞.
x→ 0
+¿
¿ e X
x e X
b) ¿ ⟹ lim ¿ (1)
−¿
x→ 0 f ( x ) =0 . ¿
lim ¿= lim ¿
.
[ ]
−1 −1 −1
+¿
x→ 0 f (x)¿ +¿ x 1 1
x→ 0 e + e x+ ex ¿
x x²
• lim
x→ 0 ¿
¿ 1 + ∞ ⟹ lim ¿ 1 −∞ ⟹
x=
+¿
x→ 0 −¿¿ x= +¿
lim
x→ 0 e
+¿
−1
x
¿
¿
= 0.
−1
• lim ¿ 1 e x
x→ 0 ¿
+¿
x
= 0, d’après 3° a).
• lim ¿ 1 e
x→ 0 ¿
+¿
x²
x
= 0 par une démonstration analogue à celle de 3° a) et en utilisant le
X
lim e
théorème de croissance comparée : X →+∞ = + ∞.
X²
Il en résulte que : x→lim ¿ = 0. (2)
+¿
0 f (x)¿
0
Enfin, f(0) = + ln ( 0+1 ) = 0. (3)
0+1
(1), (2) et (3) entraînent que : f est continue en 0.
lim ¿ lim ¿ 1
= lim [ ( h+h ²+ h ) e ] (en posant h = , h
3 −h
c) =
[ ]
−1
x→ 0
f ( x ) −f (0 )
+¿
x (
¿
) x→ 0 +¿
h →+∞
x ² +x +1 x
x
3
e ¿ x
tendant vers + ∞). Or, d’après un théorème de croissance comparée :
h
lim e n −h
h→+ ∞ = + ∞ , ce qui entraîne par passage à l’inverse : hlim →+∞
h e = 0, pour tout entier
hn
lim ¿
naturel non nul n . Donc : x→ 0 f ( x )−f (0 ) ¿ = 0. On en conclut que f est dérivable à droite en 0 et
+¿
x
lim ¿ lim ¿
d) = . On a :
x→ 0
f ( x ) −f (0)
−¿
x
¿ x→ 0
−¿
[ 1 ln ( x+1)
x +1
+
x
¿ ]
¿ . Par somme, on en déduit que :
lim ¿
x→ 0
f ( x ) −f (0)
−¿
¿
= 2. On en conclut que f est dérivable à gauche en 0 et que son nombre-dérivé
x
[( ]
−1 '
( ) (e ) ,
−1
x ²+ x+1 x x ²+ x+1 ' x x ²+ x+1
) ( )
−1 '
4°) a) Pour tout x ∈ ¿ 0 ;+ ∞¿, f ' (x)= e = e + x
x² x² x²
d’après la formule de dérivation d’un produit.
( )
( 2 x +1 ) x ²−2 x( x2 + x +1) −x ²−2 x
'
x ²+ x+1 1 −1
( )
−1 '
On a : =¿ = et : e x = x .
x² x 4
x
4
x² e
[ ] ( )
−1
−x ²−2 x x ²+ x +1 x 1−x −1
'
D’où : f ( x ) = 4
+ 4
e = 4 e x pour x ¿ 0.
x x x
[ ] x +2
'
x ' 1 1 1+ x+1
b) Pour tout x ∈ ¿−1; 0 ¿ , f ' (x)= + [ ln ( x +1 ) ] = + = = .
x +1 ( x +1)² x+1 ( x+1)² ( x+1 )2
5°) Les expressions de f ' (x) obtenues à la question précédentes montrent que :
— f ' (x) est positif si x ∈ ¿−1; 0 ¿ , car on a alors : x ¿ — 1 et a fortiori : x + 2 ¿ 0.
— f ' (x) est positif si x ∈ ¿ 0 ; 1 ¿, car alors : 1−x ¿ 0.
— f ' (x) est négatif si x ∈ ¿, car alors : 1−x ≤ 0.
x −1 0 1 +∞
f ' (x) + +¿ ―
f 3
e
0
−∞ 1
Partie B
1 x+1−1 x
1°) a) C’est immédiat car ∀ x ≠ 1, 1− = = .
x +1 x +1 x+1
{
' 1
u ( x )=
b) Posons {u ( x )=ln(¿ x +1)¿ v ( x )=1 ⟹
'
x +1 . La formule d’intégration par parties
v ( x )=x
s’écrit :
0 0 0
x x
∫ ln ( x +1 ) dx=[ x ln (x +1)] −∫ x +1 dx = −α ln ( α +1 ) −∫
0
α dx .
α α α x+1
[ ]
0
1
J = ∫ 1−
0
dx = [ x−ln | x+1|] α = — α + ln ( α+1 ) , car α ¿ — 1.
α x +1
En remplaçant, on obtient bien :
0
[ ]
0 0 0
x
A( ) = — ∫ f (x )dx = — ∫
α + ln ( x+1 ) dx = — J — ∫ ln ( x +1 ) dx .
α α x +1 α
D’après les calculs précédents : A(α ) = α −¿ ln ( α +1 ) +α ln ( α +1 ) −α + ln ( α +1 ) , soit
finalement : A(α ) = α ln ( α +1 ) . On a : ¿.
lim ¿ A(α ) = + ∞.
On en conclut que : α →−1 +¿
¿
EXERCICE 1
1°) z ² = ( 1+ √ 3 ) +2 i ( √ 3−1 )( √ 3+1 ) −( √ 3−1 ) = 4 +2 √ 3 + 4 i−( 4−2 √ 3 ) .
2 2
Soit : z ² = 4 √ 3 + 4 i.
2
√
2°) a) Le module de z ² est ( 4 √ 3 ) + 4 2 = 8. On peut écrire :
(
3 i
2 2 )
z ²= 8 √ + , d’où : z ²= 8 cos + isin .
π
6
π
6 ( )
b) |z ²| = 8 ⟹ |z|² = 8 ⟹ |z| = √ 8 ⟹ |z| = 2 √ 2.
π π π π
arg( z ²) = [ 2 π ] ⟹ 2 arg( z ) = [ 2 π ] ⟹ arg( z ) = [ π ]. Donc un argument de z est ou
6 6 12 12
π
bien + π , mais comme les parties réelle et imaginaire de z sont toutes deux positives, cela
12
π 13 π
ne peut être que . En effet, si l’argument de z était , la partie imaginaire de z serait
12 12
2 √ 2 sin ( )
13 π
12
qui est négatif, puisque π ¿
13 π 3 π
12
¿
2
.
π
3°) En utilisant l’écriture exponentielle de z , z = 2 √ 2 e i 12 , il vient, d’après la formule de
( )
π 6 6 π
Moivre : z 6 = 2 √ 2 ei 12 = ( 2 √ 2 ) e i 2 = 512 i.
EXERCICE 2
1°) Après réduction au même dénominateur et identification, on obtient : a = 1 et b = −¿ 1.
2 2
dx dx
2°) I = ∫ −¿ ∫
2 2
¿ = [ ln |x|]1− [ ln| x+1|] 1 = ln 2 – ln 3.
1 x 1 (x +1)
EXERCICE 3
1°) Pour tout n ≥ 1, V n +1 = U n +1 −¿
3
2
1 3 1 1 1 3
= 3 U n +1−¿ 2 = 3 U n −¿ 2 = 3 U n− 2 , soit : ( )
1 1
V n +1 = V n, donc ( V n ) n≥ 1est une suite géométrique de raison et de premier terme :
3 3
3 3 1
V 1= U 1− = 1 −¿ = −¿ .
2 2 2
() () ()
n−1 n−1 n−1
1 1 1 3 3 1 1
2°) V n = V 1 × = −¿ × . Par suite, U n = V n +¿ ⟹ U n = −¿ × .
3 2 3 2 2 2 3
3°) nlim
→+∞ n
3 ||
¿ V = 0 (car 1 ¿ 1), d’où : lim ¿ V = 3 .
n →+∞ n
2
EXERCICE 4
2 2
1°) p(B) = = .
2+ 3 5
2°) Faisons un arbre pondéré :
G (ou C)
4
6
2
B
6
2
P (ou C )
5
• G
3 1
5 2
V
1
2
P
D’après les propriétés des arbres pondérés, la probabilité de gagner (G) est :
2 4
×
p (B ∩C ) 5 6 8
3°) p(B¿C) = = = .
p (C) 17 17
30
EXERCICE 1
I. 1°) z est écrit sous forme algébrique (ou cartésienne).
Sa partie réelle est x. Sa partie imaginaire est y.
2°) Le module de z est le réel positif √ x ²+ y ².
x y
3°) cos α = ; sin α = .
|z| |z|
4°) z' = e iθ z .
II. 1°) Le discriminant réduit de l’équation est Δ ' = (2√ 3)² −¿ 16 = −¿ 4 = 4i².
−2 √ 3 – 2 i −2 √ 3+2 i
Les racines sont donc z1 = 1 = −4 √3 – 4 i et z2 = 1 = −4 √3+ 4 i .
2 2
√
2°) OA= |a−0| = |a| = (−4 √ 3 ) +(−4)²=√ 64=8.
2
√
OB= |b−0| = |b| = (−4 √ 3 ) +(4)²=√ 64=8.
2
5°) (⃗
GA , ⃗
GC ) = (u⃗ , ⃗
GC ) −¿ (u⃗ , ⃗
GA ) = arg (⃗ GC ) −¿ arg (⃗ (
GA ) = arg )
z C −z G
z A−z G
= arg
( −4√√3+i+ 4 √ 3−6 i
3 – 4 i+4 √ 3−6 i ) = arg ( 5 √3−5 i ) = arg ( 1 +i √3 ) = .
−10 i 2 2
π
3
De plus,
GA
=
GC z −z |C
A
z −zG
G
| =| +i |=1.
1 √3
2 2
Donc GA = GC.
Commentaires : Toute la première partie porte sur la restitution du cours. C’est une bonne initiative,
qui, si elle se perpétue, va enfin pousser les élèves à apprendre plus sérieusement leurs cours.
Curieusement, les maths sont la seule discipline où les élèves pensent que le cours est superflu et
qu’on peut travailler en ne faisant que des exercices. Pour la dernière question, l’énoncé aurait pu
demander de calculer également les distances GA et GC avant de conclure sur la nature du triangle
GAC. Enfin, on peut regretter le choix des coordonnées des points (des valeurs entières auraient peut-
être été plus simples à représenter !).
II. 1°) Ces égalités sont des traductions des trois hypothèses faites par l’énoncé.
−¿ On sait que le premier jour, la ville est délestée, donc l’événement D1 : « La ville est
délestée le 1er jour » est l’événement certain : p(D1) = 1.
−¿ Si la ville est délestée le nième jour, c’est-à-dire si Dn est réalisé, alors l’hypothèse est que
2 2
la probabilité qu’elle le soit le jour suivant (n + 1), est . Donc p(Dn+1/Dn) = .
9 9
D
−¿ Si la ville n’est pas délestée le nième jour, c’est-à-dire si n est réalisé, alors l’hypothèse
5 5
est que la probabilité qu’elle le soit le jour suivant (n + 1), est . Donc p(Dn+1/ Dn) = .
6 6
2°) D’après la quatrième propriété rappelée dans la partie I,
pn+1 = p(Dn+1) = p(Dn+1 ∩ Dn) + p(Dn+1 ∩ Dn). (*)
(2 5
Soit : p(Dn+1) = − p(Dn) + =
9 6 6 )
5 12−45
54
5
p(Dn) + = −¿
6
33
54
5
p(Dn) + = ―
6
11
18
5
pn + .
6
4°) a) Un + 1 = 6pn + 1 ―
90
29
=6 ―
11
18 ( 5
p n+ ―
6 )
90
29
(d’après la question précédente)
66 30 90 66 30 ×29−90 ×6 66 330
=― p n + − =― pn + =― pn +
18 6 29 18 29 ×6 18 174
11
( 330 18
)
11
( 30 3
)
= ― 18 6 pn− 174 × 11 ― 18 6 pn− 29 × 1 (simplification de fractions)
―
11
18 (
6 pn −
90
29 )
11
= ― Un.
18
11
Il en résulte que (Un) est une suite géométrique de raison ― et de premier terme
18
90 90 174−90 84
U1 = 6p1 ― = 6 −¿ = = .
29 29 29 29
( ) ( )
n−1 n−1
−11 84 −11
Un = U1 × = ×
18 29 18
( ) ( ( ) )
n−1
1 90 1 84 −11 90
Et comme pn = U n + , on en déduit que : pn = × + , ou encore
6 29 6 29 18 29
( ( ) )
n−1
1 −11
14 ×
pn = +15 .
29 18
c) La probabilité pour que la ville ne soit pas délestée le 20ième jour est p( D 20) (attention !).
( ( ) )
19
1 −11
D –
p( 20) = 1 p20 = 1 −¿ 14 × +15 ≅ 0,483.
29 18
Commentaires : Comme le précédent, cet exercice commence par une demande de restitution
de connaissances du cours. Certaines questions auraient dû, cependant, à notre humble avis,
être mieux formulées. Nous suggérons par exemple de demander d’exprimer les trois
dernières probabilités proposées en fonction de p(A), p(B) et p(A ∩ B). La deuxième partie
est un exercice classique de suites et de probabilités conditionnelles.
PROBLEME
I. 1°) Le dénominateur de f(x), 3x² + 1, est non nul pour tout x réel.
Donc Df = R = ¿−∞ ;+∞ ¿.
x −∞ −¿1 1 +∞
f ’ (x) + 0 + 0 +
+∞
f −¿6 0
−∞
3
3 (−2 ) −24
On voit immédiatement que f(1) = 0 et que f(−¿1) = = = −¿ 6.
3+ 1 4
3°) D’après le tableau de variation précédent, f est continue (comme fonction rationnelle) et
strictement croissante sur R (sa dérivée y est positive et ne s’y annule que pour 2 valeurs),
donc est une bijection de R vers R . Comme 1 ∈ R , 1 a un unique antécédent par f : en
d’autres termes, l’équation f(x) = 1 admet une solution unique. Désignons-la par α .
3 3
3 ( 2) 24 3 ( 3) 81
On a f(3) = = ¿ 1 et f(4) = = ¿1. Ainsi, on a : f(3) ¿ f(α ) ¿ f(4).
3(3)²+1 28 3(4 )²+ 1 65
Par stricte croissance de la fonction f, on en déduit que l’on a nécessairement : 3 ¿ α ¿ 4.
¿
c) Le domaine de g, R est symétrique par rapport à 0 : ∀ x ∈ Dg, (−¿x) ∈ Dg. ( P1)
∀ x ∈ Dg, g(−¿x) = (f o h) (−¿ x) = f[h(−¿x)] = f[h(x)] (car h(−¿x) = ln |−x| = ln |x| = h(x)).
D’après le b), g(−¿x) = g(x).(P2)
Il résulte des propriétés P1 et P2 que g est une fonction paire.
2°) a) ∀ x ∈ DE, k' (x) = g' (x) = (f o h)' (x) = f' [h(x)] × h' (x) (formule de dérivation d’une
fonction composée). Or, d’après I), ∀ y ∈ R , f' (y) ≥ 0. Donc f' [h(x)] ≥ 0 pour tout x de DE.
Le signe de k' (x) dépend donc de celui de h' (x). Mais pour x ∈ DE = ¿ 0 ;+ ∞¿,
1
h' (x) = [ln |x|]' = ¿ 0.
x
k est donc strictement croissante sur DE.
Notons que g' , donc k' s’annule lorsque f' [h(x)] = 0 ⇔ h(x) = 1 ou h(x) = −¿ 1 (d’après I).
1
Donc k' (x) = 0 ⇔ (ln x = 1 ou ln x = −¿ 1) ⇔ (x = e ou x = ).
e
Le tableau de variation de k sur DE est :
x 1
0 e +∞
e
k ’ (x) + 0 + 0 +
+∞
k −¿6 0
−∞
b) L’abscisse du point d’intersection de C k avec l’axe des abscisses est le réel x tel que :
k(x) = 0 ⇔ x = e (d’après le tableau de variation de k).
3°) a) k est continue et strictement croissante sur DE d’après l’étude précédente, donc réalise
une bijection de ¿ 0 ;+ ∞¿ vers J = R .
b)
EXERCICE 1
1°)
700
600
500
400
Montant
300
200
100
0
0 1 2 3 4 5 6 7
x 1 2 3 4 5 6
z 2,72 3,38 4,53 5,6 5,99 6,45
7
EXERCICE 2
1°) a) La probabilité pour que l’individu ait au moins un retard le premier mois est celle
qu’elle ait eu un ou deux jours de retard ce mois-là. Or, le nombre de personnes dans ce cas
est, d’après les tableaux donnés, 318 + 110 = 428. La probabilité demandée est donc .
b) Parmi ceux qui ont eu 0 retard le premier mois, le nombre de ceux qui ont eu 1 ou 2 retards
le 2ème mois est 250 + 60 = 310. La probabilité pour qu’il ait eu au moins un retard le 2ème mois
sachant qu’il n’en a pas eu le premier est donc : .
En termes de probabilités conditionnelles, on pourrait rédiger ainsi cette question :
Soit A l’événement « l’individu n’a pas eu de retard le premier mois » et B l’événement
« l’individu a eu au moins un retard le deuxième mois ».
On a : card(A) = 572, card(A ∩ B) =) 310, d’où p(B | A) = ∩= ∩= .
2°) a) 572 individus (sur 100) n’ont pas eu de retard le premier mois, donc :
p1 = p( R01 ) = .
De même, en tenant compte du nombre de personnes ayant eu un, puis deux jours de retard le
premier mois, on obtient :
q1 = p( R11) = et r1 = p( R21) = .
b) L’énoncé suggère d’utiliser un arbre mais on peut simplement utiliser la formule des
probabilités totales :
pn+1 = p( R0n +1) = p( R0n +1| R0n ) × p( R0n ) + p( R0n +1| R1n ) × p( R1n ) + p( R0n +1| R2n ) × p( R2n ).
Les hypoyhèses sont que : p( R0n +1| R0n ) = 0,46 ; p( R0n +1| R1n ) = 0,66 ; p( R0n +1| R2n ) = 0,66.
Donc on a bel et bien : pn+1 = 0,46pn + 0,66qn + 0,66rn.
PROBLEME
1°) Pour x ≤ 1, f(x) est toujours définie car la fonction exponentielle est définie sur R .
•
1+ x
[ ( )]
lim;\s\do8(x → 1+f(x) = lim;\s\do8(x → 1+ x+ ln 2 x = 1, la
•f(1) = 1 ― 1 + e 1−1
= 1.
L’égalité des trois limites précédentes assure que f est continue en 1.
•
f ( x )−f (1) x−1+e −1
x−1
lim;\s\do8(x → 1―
x −1
= lim;\s\do8(x → 1―
x−1
. Posons t = x ― 1.
Quand x → 1―, t → 0.
f ( x )−f (1)
[ ]
t t
e +t−1 e −1 t
lim;\s\do8(x → 1― = lim;\s\do8(t → 0― = lim;\s\do8(t → 0― +
x −1 t t t
t
e −1
= 1 + 1 = 2, car d’après une limite usuelle du cours lim;\s\do8(t → 0 = 1. Il en résulte
t
que f est dérivable à gauche en 1 et que f ' g (1 )=2.
• lim;\s\do8(x → 1+
f ( x )−f (1)
x −1
= lim;\s\do8(x → 1+
x+ ln ( )
1+ x
2x
−1
= lim;\s\do8(x → 1+[1
x−1
+
ln ( )
1+ x
2 x . Posons t =
¿
1+ x
2x
.
x−1
1
Quand x → 1+, t → 1. D’autre part, 2xt = 1 + x, donc x(2t ― 1) = 1 ⟹ x = et par
2t−1
1 2−2 t
conséquent x ― 1 = ―1= . Avec ce changement de variable,
2t−1 2t−1
[ ]
ln t
f ( x )−f (1) 1+
lim;\s\do8(x → 1+
x −1
= lim;\s\do8(t → 0+
( )
2−2 t = lim;\s\do8(t → 0+
2t−1
[ ln t 2 t−1
1+
1−t
×
2 ]
. On sait d’après une limite usuelle du cours que lim;\s\do8(t → 0+
ln t
t−1
=
ln t 2t−1 1
1, d’où lim;\s\do8(t → 0+ = ― 1 et lim;\s\do8(t → 0+ = ― , donc
1−t 2 2
f ( x )−f (1)
lim;\s\do8(x → 1+ = . Par conséquent, f est dérivable à droite en 1 et f ' d (1 )=¿ .
x −1
f n’est pas dérivable en 1 car f ' g (1 ) ≠ f ' d ( 1 ) .
Au point d’abscisse 1, la courbe C f admet un point anguleux (deux demi-tangentes de
cefficients directeurs 2 et ).
[
•lim;\s\do8(x→ + ∞f(x) = lim;\s\do8(x→ + ∞ x+ ln ( 2 x )
1+ x
] = + ∞ car
{
EQ ¿(lim ; ¿ ¿ 8 (x →+∞ )) ( x )=+∞
EQ ¿ (lim ; ¿ ¿ 8 (x →+∞ ))ln ( ) ()
1+ x
2x
=ln
1 .
2
•
1+ x
[( ) ]
lim;\s\do8(x→ + ∞ [ f(x) ― (x ― ln 2)] = lim;\s\do8(x→ + ∞ ln 2 x +ln 2 .
Or, lim;\s\do8(x→ + ∞
1+ x
2x
= ⟹ lim;\s\do8(x→ + ∞ln
1+ x
2x ( ) ()
= ln
1
2
(limite d’une
fonction composée).
Donc lim;\s\do8(x→ + ∞ [ f(x) ― (x ― ln 2)] = ln
1
2 ()
+ ln 2 = 0. On en déduit que la droite
d’équation
y = x ― ln 2 est asymptote oblique à C f , au voisinage de + ∞ .
1:
2 x +2
2x
1
−1= . Par conséquent, si x ¿ 0, on a :
x
2 x +2
2x
<1 ⟹ ln (
2 x +2
2x )
¿ 0 et si x ¿ 0, on
a:
2 x +2
2x
>1 ⟹ ln (2 x +2
2x )¿ 0. Il en résulte que :
x −∞ 1 +∞
f ' (x) + +
f +∞
1
−∞
6°) f est continue et strictement croissante sur R , donc réalise une bijection de R vers f( R ) = R
d’après le tableau de variation précédent.
[ ( ( ))] [ ( )] [ ( )]
3 3 3
1+ x 1+ x 2x
A=∫ x− x + ln dx=∫ −ln dx =∫ ln dx .
1 2x 1 2x 1 1+ x
v ' ( x )=1
La formule d’intégration par parties s’écrit :
{
( 1+2 xx ) ⟹ u' ( x) = x (x1+1) .
v ( x ) =x
[ ( )] [ ( )] [ ( ) ] ()
3 3 3 3
2x 2x dx 2x 3
∫ ln 1+ x dx = x ln 1+ x ― ∫ x +1 = x ln 1+ x −ln|x +1| =3 ln 2 ― ln 4 + ln 2.
1 1 1 1
Finalement, on trouve : A = ln ( )
27
16
.
b) L’aire demandée est le double de l’aire précédente car l’aire est invariante par symétrie.
EXERCICE 1
1°) On utilise la formule des probabilités totales. Soit N l’événement : « le sac est conforme
aux normes », A l’événement : « le sac provient de l’usine A », B l’événement : « le sac
provient de l’usine B ».
P(N) = p(N|A)p(A) + p(N|B)p(B) = (0,83 ×0,7) + (0,63 × 0,3) = 0,77.
On pouvait aussi utiliser un arbre pondéré.
2°) p(B|N) = ∩. Or p(B∩N) = p(N|B)p(B) = 0,63 × 0,3 = 0,189.
Donc p(B|N) = = .
EXERCICE 2
1°) L’équation a des coefficients réels si et seulement si 1+a = 1+¿ cos θ+ isin θ est réel,
c’est-à-dire si et seulement si sin θ = 0 ⇔ θ est un multiple de π .
Si θ = π , alors 1+a = 0, et l’équation devient : z 4 + 4=0 ⇔ : z 4 =−4 .
Les solutions sont les racines quatrièmes du nombre complexe ― 4, c’est-à-dire les nombres
complexes de la forme : 4 e i[ 4 + ], ( k ∈ { 0 , 1, 2 , 3 } )car ― 4 a pour module 4 et pour argument
π 2 kπ
4
π . On obtient :
π 3π 5π 7π
i i i i
z 0=√ 2 e =1+i; z 1=√ 2 e 4 = −1+i ; z 2=√ 2 e = −1−i ; z 4 =√ 2 e = 1−i .
4 4 4
2°) L’équation (E) devient : z 4 + ( 1+i ) z2 +i=0. On pose Z = z² pour obtenir l'équation du
second degré : Z 2+ ( 1+i ) Z +i=0 (E '). Le discriminant de cette dernière équation est :
Δ = ( 1+i ) ²−4 i=−2 i.Pour déterminer une racine carrée δ = x + iy de Δ , on peut poser le
{
x ²− y ²=0
système classique : 2 xy=−2 , qui fournit facilement δ = 1−i .
x ²+ y ²=2
−1−i−(1−i)
Les solutions de l'équation (E ') sont donc : Z1 = =−1 et :
2
−1−i+(1−i)
Z 2= =−i.
2
On a donc : Z = z² = ―1 ou bien : Z = z² = ― i. Les solutions de (E) sont, par conséquent, les
racines carrées de ―1 et de ― i. On obtient aisément :
S= i ;−i ;
{ 1−i −1+i
;
√2 √ 2 }
EXERCICE 3
1°) a) L’examen du graphique permet de dire que si x ≤ 0, alors la courbe C f est en-dessous
de l’axe des abscisses et donc f ' (x) ≤ 0, tandis que si x ¿ 0, alors C f est au dessus de l’axe
des abscisses et donc f ' (x) ≥ 0.
b)
x −∞ ―1 1 +∞
f ' (x) ― + ―
f 0 1
―1 0
2°) a) f ' ( R ) = [ −1 ;1 ].
b) On applique le théorème de l’inégalité des accroissements finis : f est continue et dérivable
sur R (donc a fortiori sur l’intervalle de bornes x et 0) et on a vu à la question précédente que
∀ x ∈ R , |f '(x )| ≤ 1. Donc |f ( x ) −f ( 0)| ≤ |x−0|, soit : |f ( x )|≤|x|.
b
3°) f ' (0) = 0 ⟹ = 0 ⟹ b = 0.
9
a
f ' (1) = 1 ⟹ = 1 ⟹ a = 16.
16
f est évidemment une primitive de f ' . Soit a un réel.
x x x x '
16 t 2t u (t)
∀ x ∈ R , f(x) = ∫ f ( t ) dt =∫ 2
dt = 8 ∫ 2
dt = 8 ∫ u(t)² dt
a a ( t ²+ 3 ) a ( t ²+3 ) a
[ ]
x
−1 −1 −1
avec u(t) = t ²+3. Soit f(x) = = + .
u (t) a x ²+3 a ²+3
EXERCICE 1
1°) • La série marginale de X est définie par :
X 2 6 10 14 18 22
ni ·a + 2 13 10 11 17 + b 5
(On a fait la somme des colonnes de nombres situées en bas de chaque valeur du caractère X).
( 2× ( a+2 )) + ( 6 ×13 ) + ( 10 ×10 )+ (14 ×11 )+ ( 18× ( 17+b ) ) + ( 22× 5 )
Sa moyenne est : , soit :
( a+2 ) +13+10+ 11+ ( 17+b ) +5
2 a+ 18 b+752
X= .
a+ b+58
{
2 a+18 b+752 596
=
a+b+58 59
75 a+ 225 b+9400 8450
=
a+b+58 59
EXERCICE 2
1°) a) Les solutions sont les racines cubiques de l’unité, c’est-à-dire les nombres complexes
2 kπ
de la forme e i 3 , avec k ∈ { 0 , 1 ,2 }. On trouve :
2π 2 π −1 √ 3
z 0=cos 0+isin 0=1 ; z1 =cos+ isin = +i ;
3 3 2 2
4π 4 π −1 √ 3
z 2=cos +i sin = −i .
3 3 2 2
{
3
3 z =8(1)
b) Soit z une solution de l'équation z = 8. On a à la fois : 3 , d’où par division
2 =8(2)
membre à membre
(1) z 3
,
(2) 2
=1⟹() z
2 ()
est une racine cubique de l’unité, d’où, d’après la
z z −1 √ 3 z −1 √ 3
question précédente, = 1 ou = +i , ou = −i . Les solutions de l'équation
2 2 2 2 2 2 2
z3 = 8 sont donc : 2, ― 1 + i √ 3 et ― 1 ― i √ 3.
2) a)
c) Le triangle ABC est donc équilatéral, car les résultats précédents se traduisent par :
z −z
( π
|z A −z B| = |z C−z B| ⟹ AB = BC et arg z A−z B = ― 3 ⇔ ( ⃗
C B
) BA ) = ― .
BC , ⃗
π
3
2π
3°) a) L’écriture complexe de f est de la forme : z'=¿ a z avec |a| = 1 et arg(a ) = , donc f
3
2π
est une rotation de centre O et d’angle .
3
2π 2π 2π 4π
i i i i
b) z A = e
' 3
z A=e 3
× 2 e =2 e 3 =z C.
3
2π 2π 4π 6π
z B = e z =ei 3 × 2 ei 3 =2 e i 3 =2=z .
'
i
3
B B
c) On sait qu’une rotation, et plus généralement une similitude directe, transforme une droite
en une droite. L’image de la droite (AC) est donc la droite (BC).
EXERCICE 3
1°) L’univers Ω est l’ensemble des combinaisons à 2 éléments de l’ensemble des (5 + 3 + 2)
× 2 = 20 chaussures. Card Ω = C 220 = 190.
a) A est réalisé si l’on tire 2 chaussures noires (parmi 10) ou 2 chaussures vertes (parmi 6) ou
2 chaussures rouges (parmi 4). Donc card A = C 210+C 26 +C 24 = 66. Par suite,
p(A) = = .
b) B est réalisé si l’on tire 1 chaussure de pied droit parmi 10 et une chaussure de pied
gauche parmi 10. Card B = C 110 ×C 110 ¿ 100 ⟹p(B) = = .
c) C est réalisé si l’on tire 2 chaussures d’une même paire (puisqu’elles sont toutes de
modèles différents); or, il y a en tout 10 paires. Card C = 10 × C 22=10 ⟹p(C) = = .
b) • (X=2) est l’événement « obtenir une chaussure noire deux fois de suite » lors de deux
tirages successifs et sans remise d’une chaussure dans un tiroir contenant 2 chaussures noires
et 2 chaussures rouges. Lors du premier tirage, il y a 2 façons d’obtenir une chaussure noire
et, lors du second, il y a une seule façon d’obtenir la chaussure noire restante. Par ailleurs il y
2 ×1 1
a 4 × 3 tirages possibles. Ainsi : P(X = 2) = = .
4×3 6
• (X = 3) est obtenu avec les tirages de types suivants : NRN ou RNN (avec des notations
évidentes). La probabilité de l’événement NRN est, en raisonnant de façon analogue au cas de
2 ×2 ×1 1 2 ×2 ×1 1
(X =2), = et celle de l’événement RNN est = . Donc, on a bien :
4 × 3× 2 6 4 × 3× 2 6
1 1 1
P(X = 3) = + = .
6 6 3
( )
2
1 1 1 1 1 1 10
E(X) = (2 × )+(3 × )+(4 × ) = et V(X) = (2² × )+(3² × )+(4² × ) ―
6 3 2 6 3 2 3
⟹ V(X) = ⟹ σ (X) = √ .
5
3
PROBLEME
A.1°) Posons X = e x . L’expression E = 4e 2 x −5 e x +1 devient 4X² ― 5X + 1 qui est un
trinôme du second degré dont les racines sont 1 et .
1 1
Ce trinôme est positif pour X ∈ ¿−∞ ; ¿ ¿ ∪ ¿, c’est-à-dire, en fait, pour X ∈ ¿ 0; ¿ ¿ ∪¿ ,
4 4
car X est strictement positif.
1
En résumé, E ¿ 0 ⇔ e x ¿ ou e x ¿ 1, soit x ¿ ln
4 () 1
4
ou x ¿ 0 et E ¿ 0 ⇔ ln ()
1
4
¿ x ¿ 0.
−∞ −∞
A.2°) c) Il résulte de l’étude précédente que φ est constamment négative sur ¿ 0 ;+ ∞¿, car son
maximum sur ¿ 0 ;+ ∞¿ est 0.
B.1°) a) Pour x ¿0, f(x) est toujours définie car aussi bien √ x que lnx existent.
1
Pour x ≤ 0, f(x) existe si et seulement si 2 e x −1 ≠ 0 ⇔ e x ≠ ⇔ x ≠ ln .
2 ()
Il en résulte que Df = ¿−∞ ;−ln2 [∪ ]−ln 2 ;+ ∞ ¿.
•¿
lim ¿.
On en déduit que : x→ ¿¿
•
¿
lim ¿.
On en déduit que : x→ ¿¿
lim ln x
• x→+∞ x→+ ∞
1
lim f ( x )= lim x
x
−1+
( ln x
)
x →+∞
√ x . On a : √ x =0 (d’après un théorème de croissance
comparée en +∞ ), donc lim
x→+∞
1
x
−1+
(
ln x
√x
= ― 1. )
Comme par ailleurs, lim x=+∞ , il en résulte que : lim f ( x )=−∞.
x→+∞ x→+∞
]
lim e =0. Donc la droite d’équation y = x est
asymptote à C f au voisinage de −∞ .
lim f (x )
• x →+∞
x
= lim
x →+∞ x
1
−1+
ln x
√x (= ―1, d’après les calculs précédents. )
lim [ f ( x ) + x ] = lim [ 1+ √ x ln x ] = + ∞ .
x→−∞ x →−∞
On en conclut que C f admet une branche parabolique de coefficient directeur ― 1 au
voisinage de +∞ .
x
e
B.1°) c) f ( x )−x = x . Si x ∈ ¿−∞ ; 0 ¿¿ , e x ¿ 0 tandis que (2 e x −1 ¿ ¿ 0, (car on a alors
2 e −1
1
e ¿ e = 1, donc a fortiori e ¿ ). Il en résulte que l’on a [ f ( x )−x ] <0 ,
x 0 x
2
pour x ∈ ¿−∞ ; 0 ¿¿ , et par suite que C f est en-dessous de son asymptote oblique en −∞ .
B.2°) a) •
¿f (x) = 1 (1).
Donc :
• f ( 0 )=0+
e
0
2 e −1
⟹ f ( 0 )=1 ( 3 ) .
lim ¿
•
f ( x ) −f (0)
−¿
x→ 0 = lim ¿¿
B.2°) b) x−0
( )
x
e
x+ x
−1
−¿ 2e −1
x→0 = lim ¿¿
x
( )
x
−¿ 1−e
x→0 1+ =0¿
x
x (2 e −1)
lim ¿
• x→ 0
f ( x ) −f (0 )
+¿
x−0
= lim
( 1−x+ √xxlnx −1 )=
x→0+ ¿ lim ¿¿
¿¿ .
( )
ln x
x → 0+¿ −1+ =−∞ ¿
√x
Par conséquent f n’est pas dérivable en 0 à droite. A droite de 0, C f admet une demi-
tangente verticale.
On peut dire que C f admet un point anguleux au point d’abscisse 0.
√ x +2
•si x ∈ ¿ 0 ;+ ∞¿, alors f (x) = ln x−2
2 √x
'
.
D’après A.1°, f '(x) est positif sur ¿−∞ ;−ln 4 ¿, négatif sur ¿−ln 4 ;−ln 2 [∪]−ln2 ; 0 ¿(car
le numérateur de f '(x), pour ces valeurs de x, est l’expression E dont le signe a été étudié en
cette question).
D’après A.2°, f '(x) est négatif sur ¿ 0 ;+ ∞¿(car le numérateur de f '(x), pour ces valeurs de x,
est l’expression φ (x) dont le signe a été étudié en cette question).
Le tableau de variation de f en découle :
x −∞ −ln 4 −ln 2 0 +∞
'
f (x) + −¿ −¿ 0 −∞ −¿
−1
f −ln 2 +∞
2
1
−∞ −∞ −∞
( ( ( )) )
−ln 4 x
e
5°) L’aire demandée est : ∫ x− x + x
2 e −1
dx × 4 c m2
−ln 8
[ ]
−ln 4
−1 3
= ln |2 e x
−1| ×4 c m2 = 2 ln c m2 .
2
2 − ln 8
EXERCICE 1
1°) a) On cherche une solution imaginaire pure sous la forme z = ib.
zA + zB + zC
2°) a) z G = = 0.
3
π
b) R a pour écriture complexe z ' =e−i 2 ( z−0 ) , soit z' =−iz .
En remplaçant z par les affixes respectives de A, B et C, on obtient :
z A = z B =−1 ; z B = i ; z C = 1 ― i .
' ' '
Soit D le point d’affixe i. Alors l’image de la droite (AB) contient les points B et D d’après
les calculs précédents, et puisque l’image d’une droite par une rotation est une autre droite, on
en déduit que : l’image de la droite (AB) par R est la droite (BD).
EXERCICE 2
1°) On obtient le tableau suivant :
PROBLEME
2
2( x −1)
I/ 1°) g' ( x ) =¿ . Le tableau de variation de g est :
x( x2 +1) ²
x 0 α 1 +∞
' + ―
g (x )
2°) g est continue et strictement décroissante sur ¿ 0 ; 1 ¿ donc est une bijection de ¿ 0 ; 1 ¿ vers
son image ¿ ln 2−1;+ ∞ ¿ . Comme 0 appartient à ce dernier intervalle, 0 a un antécédent
unique α par f, en d’autres termes l’équation f(x) = 0 admet une unique solution α dans
¿ 0 ; 1 ¿.
g(0,5) ≅ 0,009 et g(0,6) ≅ ― 0,14. Donc α ∈ ¿ 0 , 5 ; 0 , 6 ¿.
g est strictement positive sur ¿ 0 ; α ¿ , négative sur ¿ α ; +∞ ¿.
[ ].
−1
lim ¿ f(x) = lim −( x +1 ) e
II/ 1°) Df = R . x→−∞ x
x→−∞
( )
−1
−1 lim [ −( x +1 ) ] = +∞ . Il en résulte que : lim ¿ f(x) = +∞ .
lim = 0 ⟹ lim e x = 1. x→−∞
x→−∞ x x→−∞
x→−∞
1
(
lim ¿f(x) = lim ¿ x ² ln 1+ x ² Le numérateur de cette expression tend vers 1 (faire le
x→+∞ x→+∞ .
)
x
changement de variable u =
1
et utiliser la limite du cours :lim ¿ ln ( 1+u ) =1) et son
x² u → 0 u
lim ¿f(x) = 0.
dénominateur tend vers + ∞. Donc : x→+∞
lim ¿
2°) a) • +¿
x→ 0 f ( x ) =
x→0
+¿
[ ( )]
xln
x²+ 1
x²
=
lim
lim
x → 0 +¿ [ x ln( x ²+ 1) −2xln ( x )] =0¿
¿¿
¿¿
[( ] [ ( )] [ ]
lim f (x) −1
• )
−1
x+ 1 x x+ 1
x →−∞
= lim − e lim
. x→−∞ − =−1 x
. lim e =1.
x x→−∞ x x x→−∞
lim f (x)
Donc : x →−∞
=−1.
x
[ ] [( )+e ]
−1 −1 −1
lim [ f ( x ) + x ] = lim −( x +1 ) e x + x = lim x 1−e x x
x→−∞
x→−∞ x→−∞
[(
lim x 1−e
On a : x→−∞
−1
x )]= lim
x →−∞
e −1
−1
x
=1(faire le changement de variable u = −1 et utiliser
x
x
( )
u
e −1
la limite classique lim =1).
u→0 u
−2
( )
3
1 x
4°) a) ∀ x> 0 , f ' ( x ) = ln 1+ +x × . Après calculs, on a bien :
x² 1
1+
x²
'
f (x) =
−2
1+ x ²
+ ln 1+
1
x² (
=g ( x ) . )
Le signe de f ' ( x ) est le même que celui de g(x) qui a déjà été étudié dans la partie I.
−1
'
b) ∀ x< 0 , f ( x ) = −e x
(
x ²+ x+1
x2
<0
)
Le tableau de variation de f est :
x −∞ 0 α +∞
'
f (x) −¿ +
f +∞ M
−∞ 0 0
1
c) Le maximum de f est M = f(α ) = α ln 1+
α ( )
2 . Or, d’après le fait que g(α ) = 0, on a :
−2
1+ α ² (
+ ln 1+
1
α² )
= 0 ⟹ ln 1+
1
α²
=¿
2
1+ α ² (
⟹ f(α ) = α × ) 2
1+α ²
=¿
2α
1+ α ²
.
6°) f est continue et strictement décroissante sur I = ¿−∞ ; 0 ¿ donc est une bijection de I vers
son image J = ¿−∞ ;+∞ ¿ = R .
λ
{ {
1
−2
x3
( )
'
1 u ( x )=
u(x )=ln 1+ 1
x² ⟹ 1+
x ²
v ' ( x )=x x²
v ( x )=
2
[ ( )]
λ
( )
λ
x² 1 1 2x λ² 1 1
On obtient : A( λ ) =
2
ln 1+
x²
+ ∫
2 1 x ²+1
dx =
2
ln 1+
λ² 2
2
−ln 2+ ln (1+ λ )
1
EXERCICE 1
1°) On sait, d’après les formules du cours que : r = ; a = ; a' = .
D’où : aa' = =r ².
3 ,5 24
2°) a) L’équation de la droite de régression de Y en X s’écrit : x = + . Donc, pour les
9 9
3 ,5
deux droites données, on a : a = 2,4 et a' = , d’où, d’après la question 1°,
9
aa' = r ² =
2 , 4 ×3 , 5 14
9
=
15 √
⟹ r = 14 ≃ 0,966.
15
N.B. L’hypothèse que la covariance σxy est positive permet d’assurer que r est également
positif, car d’après la formule r = , r et σxy ont même signe, puisque les écarts-types
σx et σy sont par définition positifs.
b) x et y sont les coordonnées du point moyen G du nuage de points associé à la série double
(X,Y). Or, on sait que les deux droites de régression passent par G. x et y sont donc les
solutions du système : { 2 , 4 x− y=0
3 ,5 y−9 x+24=0
, dont la résolution (élémentaire et laissée au
EXERCICE 2
Notons dès le départ que les deux tirages successifs sont indépendants. La probabilité de tout
résultat (qui est un couple de deux nombres (p, q) choisis parmi 1, e et ) est donc le produit
des probabilités d’obtenir chacun de ces deux nombres lors d’un seul tirage. Or, vu la
composition de l’urne, les probabilités respectives d’obtenir 1, e et sont , et .
• L’événement C est constitué du couple (1,1) uniquement, car M appartient aux deux axes
si et seulement si ln x = ln y = 0 ⇔ x = y = 1. Donc p(C) = × ⟹ p(C) = . On peut
remarquer que C n’est autre l’événement A ∩ B.
3°) a) Supposons que g soit solution de (E' ). On a alors g' ' + 2g' + g = x + 3 (1). Or, h est
solution de (E), donc on a aussi h' ' + 2 h' + h = x + 3 (2). Par différence membre à membre
des égalités (1) et (2), on a : g' ' ― h ' ' + 2g' ― 2h' + g ― h = 0, soit :
(g ― h ¿ ' ' + 2(g ― h¿ ' + (g ― h) = 0. Par suite, (g ― h) est solution de (E).
Réciproquement, supposons que (g ― h) soit solution de (E).
Alors on a : (g ― h ¿ ' ' + 2(g ― h¿ ' + (g ― h) = 0, ce qui s’écrit encore :
g' ' + 2g' + g = h' ' + 2h' + h. Or, h' ' + 2h' + h = x + 3, car h est solution de (E).
D’où : g' ' + 2g' + g = x + 3 et par conséquent g est solution de (E' ).
b) On en déduit que toute solution g de (E' ) est de la forme g = h + f, où f est une solution de
(E). Par suite, g esr de la forme : g = (Ax + B) e− x + x + 1.
c) D’après 1°, f est de la forme f = (Ax + B) e− x. f(0) = 2 ⟹ B = 2.
∀ x ∈ R , f ' (x) = Ae− x ― (Ax + B) e− x. f ' (0) = A ― B = ― 1. D’où A ― 2 = ― 1 ⟹ A = 1.
La solution de (E) vérifiant les conditions demandées est donc f = (x + 2) e− x.
x −∞ ― 1 +∞
f ' (x) + ―
e
f
−∞ 0
b) L’équation de la tangente au point d’abscisse 0 est : y = k(0) + k' (0)(x ― 0), soit : y = 2 ― x.
c) En dérivant k' ' (x) = ― e− x + (x + 1) e− x = xe− x. k' ' s’annule en changeant de signe en 0,
donc le point I(0, 2) est un point d’inflexion.
f' +
(x)
f +∞
−∞
x 2 +∞
f' ―
(x)
f 2 ln 2
−∞
Cet étude montre que l est continue et
strictement décroissante sur [2 ; + ∞[, donc
réalise une bijection de [2 ; + ∞[ vers ] −∞ , 2ln 3 ― 2]. Or 0 ∈ ] −∞ , 2ln 3 ― 2] (car on
vérifie aisément que 2ln 3 ― 2 ¿ 0. Donc 0 a un unique antécédent λ par l , autrement dit
l'équation l (x) = 0 a une unique solution λ dans [2 ; + ∞[.
2°) a) Voir figure ci-dessous. On projette parallèlement à (O, ⃗j ) le point d’abscisse u0 sur la
courbe C , puis, parallèlement à (O,i⃗ ), le point obtenu sur la première bissectrice, puis
parallèlement à (O, ⃗j ) le point obtenu sur sur l’axe (O,i⃗ ): on obtient alors le point d’abscisse
u1. On reprend le même procédé avec ce point pour obtenir le point d’abscisse u2, etc..jusqu’à
l’obtention du pointd’abscisse u4.
2
|f ( un )−f (λ )|≤ 3 |un −λ|.
2
Mais f ( u n ) = un+1 et f (λ) = λ . On a donc, pour tout n : |u n+1−λ| ≤ |u −λ| (*).
3 n
()
n +1
2
En multipliant membre à membre ces n inégalités, on obtient : Dn + 1 ≤ D0, soit
3
()
n+1
2
|u n+1−λ| ≤ 3
|u0 −λ|
() ()
n+1 n
2 2 2
D’où : |u n+1−λ| ≤ ×3= × × 3.
3 3 3
() ()
n n
2 2
Finalement, on a bien : 0 ≤|un +1−λ| ≤ 2 × . Or, lim;\s\do8(n→ + ∞2 × = 0 (suite
3 3
géométrique dont la raison q = est positive et inférieure à 1). Donc, la suite (un) converge vers
λ d’après le théorème des gendarmes.
() ()
p−1 p−1 −2
2 2 10
e) |u p −λ| ≤ 10−2 est vrai dès que : 2 × ≤ 10−2 ⇔ ≤ . En prenant les
3 3 2
logarithmes des deux membres, on obtient (croissance de la fonction ln) :
( ) ⟹ : p ≥1+ ( ) ≃ 14,06.
−2 −2
10 10
ln ln
( )
−2
2 10 2 2
( p−1 ) ln ≤ ln , soit : p−1 ≥
3 2
ln ( 23 ) ln ( 23 )
La plus petite valeur est p = 15.
Commentaire : C’est l’un des meilleurs sujets de ces dernières années, à notre humble avis, tant par
l’originalité des exercices que par la pertinence des questions posées et leur conformité au
programme en vigueur. Voilà un sujet qui demandait, en plus d’une connaissance approfondie des
thèmes du programme, une véritable capacité d’analyse et de réflexion de la part des élèves.
EXERCICE 1
1°) a) Soit P(z), le polynôme, premier membre de l’équation.
On fait un tableau de Hörner de P(z) :
1 −√ 3−i −2+2 i √ 3 4 √ 3−4 i
√ 3+i −√ 3+i 6−2i √ 3 −4 √ 3+ 4 i
1 −2 √ 3 4 0
Cela prouve que P(z) = 0 et que l’on a :
z 3−( √ 3+i ) z2 + (−2+ 2i √ 3 ) z + 4 √ 3−4 i=[ z+( √ 3−i) ] [ z 2−2 √ 3 z+ 4 ].
On a donc a = −2 √ 3 et b = 4.
{z B =a z C +b
zG =a z G +b
⇔
{
√3+i=a (−√ 3+i ) +b .
√3+ 3i=a ( √ 3+3 i )+ b
1+ i √ 3 3 √3+3 i
Après résolution de ce système, on trouve : a = et b = .
4 2
4 (
1+i √ 3
)
( √ 3−i ) + 3 √3+ 3i ⟹ z A = 2(√ 3 + i).
2
'
3 √ 3+3 i
De même, z O = a z O +b , soit : z O =
' ' .
2
zB + z A ' 3( √ 3+ i)
c) Le milieu de [ B A ' ] a pour affixe : = =z O . Donc O' est bel et bien le
'
2 2
milieu du segment [ B A ' ].
zG + z A √ 3+3 i+ √ 3−i
Le milieu de [GA ] a pour affixe : = =√ 3+i : c’est bien le point B.
2 2
EXERCICE 2
● ●○ ●○ ●○ …… ……. ●○ ●○
S1 S2 S3 Sk Sn—1 Sn
1
1°) a) p1 = ;
3
2
p(E2 | E1) =(car si E1 est réalisé, il y a alors dans S2 2 jetons blancs et 1 jeton noir);
3
1
p(E2 | E1) = (car si E1 n’est pas réalisé, il y a dans S2 1 jeton blanc et 2 jetons noirs).
3
On a (formule des probabilités totales) : p2 = p(E2) = p(E2 | E1) p(E1) + p(E2 | E1) p( E1 ).
2 1 1 2 4
Soit : p2 = × + × = .
3 3 3 3 9
( ) ()
n−1
1 1
b) Expression de pn en fonction de n : vn = v1 qn—1 = — × .
6 3
( ) ()
n−1
1 1 1 1
pn = vn + ⟹ pn = — × + .
2 6 3 2
() |13| ¿ 1.
n−1
1
c) La suite w n = converge vers 0 car
3
Par suite, nlim
→+∞ n
6 2 2 ( )
¿ p = — 1 × 0 + 1 = 1 . La suite ( p ) converge vers 1 .
n
2
( ) ()
k−1
1 1 1
3°) 0,4999 ≤ pk ≤ 0,5 ⇔ 0,4999 ≤ — × + ≤ 0,5
6 3 2
( ) ()
k−1
1 1
⇔ 0,4999 — 0,5 ≤ — × ≤0
6 3
( ) ()
k−1
1 1
⇔ — 0,0001 ≤ — ×
6 3
()
k−1
1 1
⇔ 0,0001 ≥ ×
6 3
() ()
k−1
1 1
⇔ ≤ 0,0006 ⇔ (k — 1) ln ≤ ln(0,0006)
3 3
ln(0,0006)
≃ 6,75.
⇔ (k — 1) ≥
ln
1
3 ()
La valeur minimale de k est kmin = 8.
PROBLEME
1°) a) • lim
−¿
¿ lim ¿ x ln −x
x→ 0 f ( x ) =¿ ¿x→ 0 ¿ ( ) lim ¿ [ ln (−x )−ln (x +1) ] ¿
x+1 = x→ 0 ¿ (x
−¿ −¿
lim ¿ [— ( — x ) ln ( — x ) — x ln ( x +1 ) ].
= x→ −¿
0 ¿
On a : ¿ ⟹ x→ 0 f ( x )=0 ¿lim ¿ ¿ f ( 0 ).
−¿
• lim ¿ lim ¿ x ln x
+¿
x→ 0 f ( x ) =¿ ¿ x→ 0 ¿
+¿
lim ¿
x+1 = x→ 0 x ¿¿ . ( ) +¿
Or lim ¿ et lim ¿ = 0 × 0 = 0.
+¿ +¿
x→ 0 x ln x=0 (limite usuelle du cours)¿ x→ 0 [ x ln(x+1 )] ¿
lim
Donc : x→ 0 f (x )=0 ¿ ¿ ¿ f ( 0 ) et par conséquent f est continue à droite en 0 (2).
+¿
x→0
x
x→0
x
On conclut de ces calculs que f n’est pas dérivable en 0 : en ce point, la courbe (C) admet un
point d’inflexion à demi-tangente verticale.
lim ¿ f(x) = lim ¿ −1 ln |1+ X| (car x+ 1 = 1+ 1 , voir 2.a)) = lim ¿ −ln (1+ X) = — 1.
x→−∞ X→0 ¿ X x −¿
x X→0 ¿ X | || | −¿
1.
lim ¿ f(x) = — 1 et lim ¿ f(x) = — 1.
En conclusion x→−∞ x→+∞
c) ¿
lim x ln
x→−1
| x +1x |=+∞.
On en déduit que : •la droite d’équation x = — 1 est asymptote verticale à (C).
• la droite d’équation y = — 1 est asymptote horizontale à (C) au
voisinage de + ∞ et de −∞ .
d) (C) coupe l’axe des abscisses aux points d’abscisses x telles que f(x) = 0 c’est-à-dire :
x ln | |
x
x +1
= 0 ⇔ x=0 ou ln
x
x +1
=0 ⇔ x=0 ou
( x
x +1
=1 | | ) ( | | )
⇔ x=0 ou
x
x +1
=1 ou (
x
x +1
=−1 . )
La seconde des égalités précédentes est impossible. La troisième est équivalente à :
1
x = — x — 1 ⇔ 2x = — 1 ⇔ x = — .
2
Conclusion : (C) coupe l’axe des abscisses en O (0, 0) et en A
−1
2
;0 . ( )
3°) a) f est 2 fois dérivable sur R \ {— 1 ; 0} comme produit et composée des fonctions
x
f1 : x ↦ ; f2 : x ↦|x| ; f3 : x ↦ ln x et f4 : x ↦ x qui sont toutes 2 fois
x+1
dérivables sur leurs ensembles de définition respectifs.
| | | | x
| |
2
x ( x+1) x x+1 x
∀ x ∈ R \ {— 1; 0}, f ' (x)= ln +x× = ln + 2 × = ln
x +1 x x +1 ( x +1) x x +1
x +1
1
+
x+1
Puis, par une nouvelle dérivation :
1 1 x+1−x 1
∀ x ∈ R \ {— 1; 0}, f ' ' (x) = − 2 = 2 = 2.
x( x+1) (x +1) x( x+1) x( x+1)
b) Le tableau de variation de f ' découle des calculs précédents, car le signe de f ' ' est celui de
1
2 : f ' ' est donc négatif sur ¿−∞ ;−1[∪]−1 ; 0 ¿ et positif sur ¿ 0 ;+ ∞¿ .
x( x+1)
Ce tableu est le suivant :
x ―∞ ―1 α 0 +∞
f '' ― ― +
(x)
0 +∞ 0
f' 0
―∞ ―∞ ―∞
c) • D’après le tableau de variation ci-dessus, f ' est continue et strictement décroissante sur
¿−1; 0 ¿ , donc réalise une bijection de cet intervalle vers son image qui est R . Comme 0 ∈ R ,
0 a un unique antécédent α par f ' , en d’autres termes : l’équation f ' (x) = 0 admet une
solution unique dans ¿−1; 0 ¿ . Par ailleurs, cette équation n’a pas de solution sur les
intervalles ¿−∞ ;−1 ¿ et ¿ 0 ;+ ∞¿, car l’image par f ' de ces intervalles est ¿−∞ ; 0 ¿, qui ne
contient pas 0. En résumé : f ' s’annule une fois et une seule en α sur R \ {— 1; 0}.
• | | α 1
| |
α −1
Puisque f ' (α ) = 0, on a : ln α +1 + α +1 = 0 ⟹ ln α +1 = α +1 .
d) Le tableau de variation de f ' montre que f ' est négative sur ¿−∞ ;−1[∪]α ; 0[∪]0 ;+ ∞ ¿ et
positive sur ¿−1; α ¿ . Le tableau de variation de f en découle :
| |
−1
e) On a f( )
−1
2
= — ln
1
2 −1
2
+1
= 0 et f '
−1
2 ( )
= 2 (vérification immédiate).
2
−α
f) Si α ≃ — 0,2, alors f(α ) = ≃ 0 , 25. Voir la courbe ci-dessous.
α +1
4°) a) f est continue et strictement décroissante sur ¿ 0 ;+ ∞¿ , donc réalise une bijection de
¿ 0 ;+ ∞¿ vers ¿−1; 0 ¿ (cf. le tableau de variation de f).
b) Voir le dessin de g−1 sur la figure ci-dessous.
[ ( )]
a
( )
a
x 1 a 1
−¿ ∫
a
I(a ) = x ln dx = a ln — ln + [ ln |1+ x|]1
x +1 1 1 ( x +1) a+1 2
= a ln (
a+1 )
a
+ ln 2 + ln |1+ a| — ln 2.
= a ln (
a+1 )
a
+ ln(a+1).
EXERCICE 1
1°) Par réduction au même dénominateur, on obtient :
+ = =.
Cette dernière fraction est égale à si son numérateur est égal à 1, d’où par identification
.
Soit : J = + ln 2 ─ ln 3 ─ ln 2 + ln 2 = ─ ln 3 + ln 2 = ln + ln .
Finalement, on obtient : J = ln .
EXERCICE 2
1°) a) Cette équation a pour discriminant réduit : Δ ' = 1 ─ 4 = 3i². D’où les solutions :
z1 = ─ 1 ─ i = β et z2 = ─ 1 + i = α.
b) On obtient α = ─ 1 + i = 2 = 2 et :
β=─1─i =2 =2 .
EXERCICE 3
1°) a) D’après le cours, les solutions sont les fonctions de la forme y = K e─ 2x.
b) f(0) = 1 ⇒ = 1 ⇒ K = 1 ⇒ y = e─ 2x.
La solution qui vérifie la condition donnée est donc la fonction f définie par : f(x) = e─ 2x.
EXERCICE 3
Désignons par R l’événement : « la grenouille prélevée est une rainette », par G l’événement :
« la grenouille prélevée est malade », par V l’événement : « la grenouille prélevée est verte ».
Les données de l’énoncé se traduisent par :
p(R) = 0,3 ; p(V) = 0,7 ; p(M | R) = 0,1 ; p(M | V) = 0,2.
A est l’événement R ∩ M. Donc :
p(A) = p(R ∩ M) = p(M | R) p(R) = 0,1 0,3 ⇒ p(A) = 0,03.
B est l’événement . Donc :
p(B) = p() = 1 ─ p(R ∩ M) = 1 ─ p(A) = 1 ─ 0,03 ⇒ p(B) = 0,97.
C est l’événement . Donc : p(C) = 1 ─ p(M).
Or, p(M) = p(M | V) p(V) + p(M | R) p(R) (d’après la formule des probabilités totales),
Soit p(M) = 0,2 0,7 + 0,1 0,3 = 0,14 + 0,03 = 0,17 ⇒ p(C) = 0,83.
D est l’événement V ∩. Donc :
p(D) = p(V ∩) = p(| V) p(V) = [1 ─ p(M | V)] p(V) = 0,8 0,7.
EXERCICE 1
1°) a) On cherche a priori la solution imaginaire pure sous la forme z0 = ib (b ∈ R ),
expression qu’on reporte dans l'équation. En écrivant que les parties réelle et imaginaire sont
{
3
nulles, on obtient le système : −b + 4 b ²+12 b−45=0 . Après calculs, on trouve z0 = 3i.
6 b ²−21 b+ 9=0
b) Le premier membre de l'équation s’écrit : P(z) = (z ― 3i) [ z ²−( 6 +i ) z +15+3 i ] On trouve
z1 = 3 + 3i et z2 = 3 ― 2i.
2°) a)
EXERCICE 2
1°) a) En dérivant, on trouve h ' = [ ( b−a ) cos x− ( a−b ) sinx ] e−x, d’où :
h' + h = ¿. On veut que h ' + h = e− xcos x, d’où a=0 et b=1 .
Ainsi h(x) = sin x e− x.
b) f est solution de (E) ⟹ f' + f = e− xcos x. Or, on a aussi h' + h = e− xcos x, d’où par
différence, (f ― h) ' + (f ― h) = 0 ⟹ (f ― h) est solution de (E0).
Réciproquement, (f ― h) est solution de (E0) ⟹ f ― h) ' + (f ― h) = 0 ⟹ f' + f = h' + h =
Mouhamadou KA Professeur au Lycée de Ouakam serigneka@gmail.com Page 130
−x
e cos x ⟹ f est solution de (E).
c) Les solutions de (E0) sont les fonctions y de la forme y = Ke− x (K ∈ R ).
d) Les solutions de (E) sont les fonctions y de la forme y = Ke− x + sin x e− x, car toute solution
de (E) est d’après b), la somme de h et d’une solution de (E0). On peut écrire,
y = (K + sin x)e− x.
−x
e) g(0) = 0 ⟹ K = 0 ⟹ y = sin x e .
( )
2°) a) cos x +
π
4
=
√2 ( cos x−sin x ).
2
π
b) l ' (x) = ( cos x−sin x ) e− x = √ 2 cos x + e− x.
4 ( )
π
Posons u = x + . x ∈ [ 0 , 2 π ] ⟹ u ∈
4
π 9π
;
4 4 [ ]
. Or dans cet intervalle (faire un schéma du
cercle trigonométrique), on a :
cos u ¿0 ⇔ u ∈ [ π π
; [∪]
4 2
3 π 9π
2 4
;
] π
⇔ x ∈ 0 ; [∪ ]
4
5π
4[ ]
; 2 π . On en déduit le tableau de
variation suivant :
x π 5π
0 2
4 4
π
f ' (x) + ― +
−π
√2 e 4
0
f 2
−5 π
c) On 0 √2 e 4 intègre
une 2 première
fois par parties en posant :
u(x) = e− x ⟹ u' (x) = ― e− x et v' (x) = sin x ⟹ v (x) = ― cos x.
2π
2π
On a alors I = [ ― e cos x ] 0 −∫ e cos x dx .
−x −x
(∫ )
2π
−x
Désignons par J cette dernière intégrale e cos x dx et intégrons une seconde fois par
0
parties en posant :
u(x) = e− x ⟹ u' (x) = ― e− x et v' (x) = cos x ⟹ v (x) = sin x.
2π
2π
On a alors J = [ e sin x ] 0 +∫ e sin x dx . On reconnait I dans cette dernière intégrale.
−x −x
0
2π
Finalement I = [ ― e cos x−e− x sin x ]0 −¿I. On en déduit que :
−x
−2 π
1−e
2I = ¿ ¿ = ― e−2 π + 1 ⟹ I = .
2
EXERCICE 3
A) 1°) Si la première boule tirée est verte, on la met dans U2. Dans ce cas, U2 comporte
5
maintenant 5 V et 5J. on a par conséquent: p(V2∣V1 ) = ⟹ p(V2∣V1 ) = .
10
1
V
2
3
V
5
1
J
2
2 5
Départ
5 11
J
R
5
11
R
1
11
V
D’après la formule des probabilités totales, p(V2) = p(V2∣V1 ) p(V1) + p(V2∣R1 ) p(R1),
1 3 1 2 37
Soit p(V2) = × + × ⟹ p(V2) = .
2 5 11 5 110
1 3 5 2
4°) De manière analogue, p(J2) = p(J2∣V1 ) p(V1) + p(J2∣R1 ) p(R1) = × + × .
2 5 11 5
53
On trouve p(J2) = .
110
( )( )
8 8
8 37 73
La probabilité d’avoir exactement 8 succès est : P8 = C 15 .
110 110
l’événement : ⏟ ⏟ (8 succès consécutifs suivis de 7 échecs
SSSSSSSS EEEEEEE
2°) C’est
8 fois 7 fois
( )( )
8 7
37 73
consécutifs). Sa probabilité est : p( S) × p( E)7=
8
≃9,3.10― 6.
110 110
( 110 )( )
0 15
0 37 73
3°) L’événement contraire est : p0 = C 15 . La probabilité cherchée est donc :
110
( ) ≃ 0,997.
15
73
p = 1 ― p0 = 1 ―
110
EXERCICE 4
1°)
5°) Pour que y soit supérieur à 15, il faut que x soit supérieur à 4,46, ce que confirme le
calcul.
π π π 5π
la fois cos θ = ― cos et sin θ = ― sin et par suite θ = π + = .
4 4 4 4
5π
Conclusion : |a | = √ 2 et arg a = [2 π ].
4
( √2 e )
π 19 19 π
b) D’après les résultats précédents, z 19 = ― 1 + i
4 = ― 1 + ( √ 2 )19 ei 4
18 3π 19 π 16 π 3π 16 π
= ― 1 + ( √ 2 ) × √ 2× e (car ei
4 =e i ii i
×e et e 4 = 1). Finalement on a :
4 4 4
z 19 = ― 1 + 2 × √ 2
9 −1 i
(
+
√2 √2 )
= ― 1 + 29(― 1 + i) = ― 1 ― 512 + 512i, soit :
z 19 = ― 513 + 512i.
5°) S a une écriture complexe de la forme z ' = α z + β .
On a S(A0) = A1 et S(A1) = A2, donc z1 = α z0 + β et z2 = α z1 + β , ce qui se traduit par :
i−1 ( i−1 ) (−i) 1+ i
z1 = α .0 + β ⟹ i = β . Et 2i ― 1 = α i + i ⟹ α i = i ― 1 ⟹ α = = = .
i 1 1
Ainsi α = 1 + i et β = i. L’écriture complexe de S est donc S : z ↦(1 + i)z + i.
π
On en conclut que S est la similitude directe de rapport √ 2, d’angle θ = et de centre le point
4
i
Ω d’affixe = ― 1.
1−1−i
EXERCICE 2
1°) a) Les séries marginales de X et Y sont données par les tableaux suivants:
Série marginale de X Série marginale de Y
yj 2,6 2,8 3 3,2 3,4 3,6
xi 16 18 20 22 26
n·j 1 5 6 4 2 2
ni· 1 5 4 6 4
Rappelons que les effectifs marginaux de X sont obtenus en prenant les totaux figurant au bas
de chaque colonne et que que les effectifs marginaux de Y sont obtenus en prenant les totaux
figurant à droite de chaque ligne.
( 1× 16 ) + ( 5 ×18 )+ ( 4 ×20 )+ ( 22× 6 ) +(4 × 26)
b) x= = 21,1.
20
( 1 ×2 , 6 ) + ( 5 ×2 , 6 ) + ( 6 × 3 ) + ( 4 × 3 ,2 )+ ( 2× 3 , 4 ) +(2× 3 , 6)
y= = 3,07.
20
c) Le coefficient de corrélation de x et y est donné par la formule r =
avec σxy = Σ nijxiyj ― × .
Le calcul détaillé donne : Σ nijxiyj = (23,6 × 26 × 1) + 2,8[(16 × 1) + (18 × 1) + (22 ×3)] +
3[(2 × 18) + (2 × 22) + ( 2 × 26)] + 3,2[(20 × 3) + (22 × 1)] + 3,4[(18 × 2)] + 3,6 [(20 × 1) +
(26 ×1)] = 1294.
Par conséquent, σxy = ― (21,1 × 3,07) ≃ ― 0,077.
La variance de X est donnée par la formule : V(x) = Σ xi2 ni· ― 2 = ― 21,1².
On en déduit la valeur de σx = √ V (X ) . σx ≃ 2,99 .
2°) a) Il y a (voir tableau) 4 bébés pesant 3,2 kg et 20 bébés en tout, donc, d’après
l’hypothèse d’équiprobabilité, p(A) = ⟹ p ( A)=¿ .
De même, il y 6 mamans de 22 ans donc p(B)=¿= .
Il y a un seul bébé pesant 3,2 kg et dont la maman a 22 ans : p(A ∩B) = .
D’après la formule p(A∪B) = p(A) + p(B) ― p(A ∩B), on en déduit que :
p(A∪B) = + ― ⟹ p(A∪B) = .
b) La probabilité demandée est celle qu’un bébé pèse 2,8 kg sachant que la mère n’a pas 22
2
20
ans. Ainsi p( C ∣) = ∩ = = . En effet, pour avoir card ( C ∩ ), on considère les bébés qui
14
20
pèsent 2,8 kg (il y en a 5 en tout d’après le tableau), et on en enlève les 3 dont la maman a 22
2
ans. Par suite, card ( C ∩ ) = 5 ― 3 = 2, d’où p( C ∩ ) = , et par ailleurs il y a 20 ― 6 =
20
14 mamans non âgées de 22 ans.
PROBLEME
PARTIE A
1°) Si x ≥ 0, f(x) = (2 + x)e− xexiste toujours (la fonction exponentielle étant définie sur R ).
x−1
Si x ¿ 0, f(x) existe si et seulement si x ≠ 1 et x ≠ ― 1 car l’expression doit exister et
x+ 1
être non nulle. Or, comme si x est ¿0, il est évidemment ≠ 1, on doit avoir x ≠ ― 1.
Conclusion : Df = R \ {― 1} = ] −∞ ; ― 1[ ∪ ] ― 1; + ∞[.
| |
x−1
x +1
= |1| = 1 (continuité de la fonction valeur absolue) ⟹ lim;\s\do8(x→ ― ∞ln | |
x−1
x +1
=
0 (1). (d’après le théorème sur la limite d’une fonction composée, car lim;\s\do8(x→ 1ln x =
0)
D’autre part, lim;\s\do8(x→ ― ∞(x + 2) = −∞ (2).
Les relations (1) et (2) entraînent que : lim;\s\do8(x→ ― ∞f(x) = −∞ .
• ( | |)x−1
lim;\s\do8(x→ ― 1― ln x +1 = + ∞, car lim;\s\do8(x→ ― 1― x +1 = + ∞. | |
x−1
}
EQ ¿ (lim ; ¿ ¿ 8 (x → 0 ― )) ( x +2 )=2
•
3°) a) EQ ¿ (lim ; ¿ ¿ 8 (x → 0 ―))ln | |
x−1
x +1
=ln 1=0
⟹ lim;\s\do8(x→0― f(x) = 2 + 0
= 2.
• ¿ ⟹ lim;\s\do8(x→0+ f (x) = 2 × 1 = 2.
•f(0) = (2 + 0)e −0
= 2.
Il en résulte que f est continue en 0.
• lim;\s\do8(x→0+
−x
f ( x )−f (0) (2+ x )e −2
c)
x −0
= lim;\s\do8(x→0+
x
= lim;\s\do8(x→0+
2(e ¿¿−x−1) − x
+e ¿ = ― 2 + 1 = ― 1, car d’après la question précédente, lim;\s\do8(x→0+
x
(e ¿¿−x−1)
¿ = ― 1.
x
On en conclut que f est dérivable à droite en 0 et que f ' d ( 0 )=−1.
• lim;\s\do8(x→0―
f ( x )−f (0)
x −0
= lim;\s\do8(x→0―
x+2+ ln| |
x−1
x +1
−2
= lim;\s\
x
[ | | ]
x−1
ln
do8(x→0― x +1
1+
x
4°) • f est dérivable sur ¿ 0 ;+ ∞¿ comme produit des deux fonctions dérivables sur cet
intervalle u : x ⟶ (2+ x ) et v : x ⟶ e− x.
Pour x ∈ ¿ 0 ;+ ∞¿, f ' (x) = u ' (x)v(x) + u(x)v ' (x), d’après la formule de dérivation d’un
produit, soit:
f ' (x) = e− x + (― e− x(2 + x)) = e− x ― 2e− x ― xe− x ⟹ f ' (x) = e− x(― 1― x).
• f est dérivable sur ¿−∞ ;−1[∪]−1 ; 0 ¿ comme somme des deux fonctions dérivables sur cet
intervalle u1 : x ⟶ (x +2) et v1 : x ⟶ ln | x−1
x +1 |
.
Pour x ∈ ¿−∞ ;−1[∪]−1 ; 0 ¿, f ' (x) = u1 ' (x)v1(x) + u1(x)v1 ' (x), d’après la formule de
dérivation d’un produit, soit:
[( )]
'
x−1 2
[ | |]
'
x−1 x +1 ( x+1)² 2
f ' (x) = 1 + ln =1+ =1+ =1+ ⟹ f ' (x)=
x+1 x−1 x−1 ( x+1 )( x−1)
x+1 x +1
x ²+1
( x+1 )( x−1)
.
5°) • Pour x ∈ ¿ 0 ;+ ∞¿, f ' (x) est du signe de (― 1― x), quantité qui est évidemment
négative sur ¿ 0 ;+ ∞¿, car e− x est toujours positif pour tout x réel.
• Pour x ∈ ¿−∞ ;−1[∪]−1 ; 0 ¿, f ' (x) est du signe de (x² ― 1), car son numérateur x² + 1 est
toujours positif. Or, (x² ― 1) est positif sur ¿−∞ ;−1 ¿et négatif sur ¿−1; 0 ¿ .
x ―∞ ―1 0 +∞
f ' (x) + ―
+∞ +∞
f 2
―∞ 0
7°) D’après l’étude de fonction précédente, f est continue et strictement décroissante, donc
bijective sur ¿−∞ ;−1 ¿. f réalise donc une bijection de ¿−∞ ;−1 ¿ vers f¿ = R .
Or 0 appartient à R . Donc 0 a un unique antécédent par la bijection f : en d’autres termes,
l'équation f(x) = 0 a une unique solution dans ¿−∞ ;−1 ¿, soit α .
Par ailleurs, f(― 3) = ― 3 + 2 + ln |
−3−1
−3+1 |
= ― 1 + ln 2 ¿ 0 et f(― 2) = ― 2 + 2 +
ln| −2−1
−2+1 |
Mouhamadou KA Professeur au Lycée de Ouakam serigneka@gmail.com Page 138
= ln 3¿ 0. f est continue sur [ −3 ;−2 ] (car elle l’est sur ¿−∞ ;−1 ¿) et f(― 3) × f(― 2) ¿0,
donc d’après le théorème de Cauchy(corollaire du théorème des valeurs intermédiaires),
l'équation f(x) = 0 a au moins une solution dans [ −3 ;−2 ]. Comme on sait par ailleurs que
cette équation a une unique solution dans ¿−∞ ;−1 ¿, on en conclut que α ∈ [ −3 ;−2 ].
8°)
PARTIE B
1°) g est continue et strictement décroissante, donc bijective sur ¿−∞ ;−1 ¿. g réalise donc
une bijection de ¿−∞ ;−1 ¿ vers J = g¿ = R .
2°) a) et b) g(― 2) = ln3 (déjà calculé au 7° de la partie A). On en déduit que g−1 ¿
(−2)²+1 5
Or, g ' (― 2) = = ≠ 0.
(−2+1 ) (−2−1) 3
(cf l’expression de f ' (x) trouvée au 4° de la partie A).
D’après le théorème de dérivation de la bijection réciproque, g−1 est dérivable en ln 3 et
3
g ' ( ln 3) = '⟹ g ' ( ln 3) = .
−1 −1
5
c) Voir figure précédente. La courbe de g−1 est symétrique de celle de g par rapport à la
première bissectrice ∆ : y = x. Elle admet pour asymptotes les symétriques de celles de g par
rapport à ∆ , à savoir les droites d’équations respectives y = ― 1 et x = y + 2.
PARTIE C
[ | |] [ ( )]
−2 −2
x−1 x−1
l’aire limitée par deux courbes), soit A = ∫ ln dx = ∫ ln dx .
−3 x +1 −3 x+ 1
Intégrons par parties en posant :
u(x) = ln( )
x−1
x +1
⟹ u' (x) =
2
( x+1 )( x−1)
et v' (x) = 1 ⟹ v (x) = x.
[ ( )]
−2 −2 −2
x−1 2x 2x
On a alors A = x ln −∫ dx = ― 2 ln 3 + 3 ln 2 −∫ dx .
x+1 −3 −3 ( x +1 ) ( x−1) −3 x ²−1
−2
Soit A = 3 ln 2 ― 2 ln 3 ― [ ln (| x ²−1|) ]−3 = 3 ln 2 ― 2 ln 3 ― (ln 3 ― ln 8), soit finalement :
A = 6 ln 2 ― 3 ln 3.
EXERCICE 1
−x
1°) On trouve les fonctions de la forme : f(x) = e ( A cos x + B sin x ) .
−x
2°) f(x) = e ( cos x−sin x )
3°) L’ensemble des solutons est ;
4 4{
π 5π
. }
EXERCICE 2
1°) a) w² = −2 √ 2 ( 1+i ) .
5π
b) |w ²|= 4 et arg( w ) ² = .
4
5π
c) w ²=4 e i 4 .
5π
d) arg( w ) = . Comme la partie imaginaire de w est négative, on prend l’angle dont le
8¿ [ π ] ¿
13 π
sinus est négatif. Finalement, on trouve : arg( w ) = .
8¿ ¿
EXERCICE 3
1°) Les hypothèses se traduisent par : p(A) = 0,45, ; p(C ∣ A) = 0,4 et p(C ∣ B) = 0,6.
45 × 40 18
a) p(A∩C) = p(C ∣ A)× p(A) = = =0 ,18 .
10000 100
60 ×55 33
b) p(B∩C) = p(C ∣ B)× p(B) = = =0 , 33 .
10000 100
51
c) p(C) = p(A∩C) + p(B∩C) = =0 , 51.
100
p (A ∩C) 6
2°) p(A ∣ C)= = ≅ 0 , 352 .
p(C ) 17
EXERCICE 4
1°) a) Df = R {⃥ −1 }
' '
1°) b) f g (1 )=1 et f d (1 )=−1.
Mouhamadou KA Professeur au Lycée de Ouakam serigneka@gmail.com Page 141
lim f ¿) = 0 ;
2°) x→−∞ lim ¿; lim ¿ ; lim f ¿) = +∞ .
−¿ +¿
x→ (− 1 ) f ( x ) =+∞ ¿ x→ (− 1 ) f ( x ) =−∞ ¿ x→+∞
3°) (D) a pour équation : y = x – 3.
4°) Les asymptotes sont (D) et Δ d’équation x = −¿ 1, ainsi que l’axe des abscisses : y = 0.
5°)
x ―∞ ―3 −¿1 1 2 +∞
f' ― + + 1 −¿1 −¿ +
(x)
0 +∞ 5 +∞
f
―2 ―∞ 3
{
8°) a) S = −2 ;−
1
2 } b) S = {−3 ; 2 }
9°) L’intervalle est ¿ 3 ; 5 ¿ .
EXERCICE 1
1°) a) La solution réelle est 1.
b) Vérification immédiate, laissée au lecteur.
c) 2 + i.
zC −z A π
2°) a) = e−i 2 . b) Le triangle ABC est rectangle et isocèle en A.
z B−z A
c) z D −z B =i ( z A −z B ) ⟹ z D =1+2 i
d) Vérifier que : IA = IB = IC = ID =1 ou montrer que ABCD est un carré.
EXERCICE 2
1
1°) a) ∑ pi = 1 ⟹ p1= .
12
5
b) p(A) = p1+ p6 = .
12
2°) a)
3
C
5
5
A
12
2
C
5
7 2
12 5
C
A
3
C
5
3 2
p(C ∣ A) = ; p(C ∣ A ) =
5 5
3 5
p(C) = p(C∩A) + p(C∩ A ) = ×
5 12
2 7
+ ×
5 12 (
=
29
60 ) ( )
p (A ∩C) 15
2°) b) p(A ∣ C) = ⟹ p(A ∣ C) = .
p(C ) 29
3°) On a un schéma de Bernoulli.
( )( )
4 6
4 29 31
p(X = 4) = C 10 ≅ 0 ,218
60 60
lim ¿
II.1°) +¿ 0
x→ 0 f ( x ) = =0 =f (0 )¿
.
1
lim f ¿) = lim
II.3°) x→+∞
x→+∞ [ x
x+1 ]
× ln x ¿+ ∞, car lim
x
x→+∞ x+1
= 1 et x→+∞ [ ]
lim [ ln x ]= + ∞.
α (−1−α )
II.5°) f(α ) = = −α d’après I.4°.
1+α
II.6°)
x 0 α +∞
f ' (x) −¿ +
f 0 +∞
−¿ α
lim ¿ f (x ) = +∞ : La courbe admet une branche parabolique de direction ( O , ⃗j ).
x
+¿
x→ 0 ¿
{ {
'1
u ( x )=
u(x )=lnx ⟹ x
'
v ( x )=x x²
v ( x )=
2
1 1 1
III.2°) x ∈ [ 1 ; e ] ⟹ 1 ≤ x ≤ e ⟹ 2 ≤ x + 1 ≤ e + 1 ⟹ ≤ ≤ .
e+1 x+1 2
Puis on intègre cette double inégalité de 1 à e.
EXERCICE 1
1°) Df = R \ {2}, d’après la courbe fournie par l’énoncé (toute droite verticale coupe (C )
une fois, sauf la droite d’équation x = 2 !)
2°) lim;\s\do14(x → ― ∞f = ― 2, lim;\s\do14(x → + ∞f = + ∞ , lim;\s\do14(x → 0―f
= + ∞ , lim;\s\do14(x → 0+f = 3 ,
lim;\s\do14(x → 2―f = + ∞, lim;\s\do14(x → 2+f = ― ∞ (résultats obtenus par lecture
graphique).
3°) L’asymptote oblique passe, par exemple, par les points A (0 ,1) et B (― 2 , 0) .Son
équation est donc : y = x + 1 .
4°) Les autres asymptotes ont pour équations : y = ― 2 ; x = 0 ; x = 2 .
5°) f n’est pas dérivable en 5 car la courbe présente en ce point deux demi-tangentes : une
demi-tangente à gauche de coefficient directeur 1 et une demi-tangente horizontale à droite.
6°)
x ―∞ ―2 0 2 5 +∞
f' ― + + + +
(x)
―2 +∞ +∞ +∞
f
―4 3 ―∞
7°) g (x) existe si et seulement si f (x) > 0, ce qui équivaut à, d’après la figure, (ou le tableau
variation) : x ∈ ] ― 1 ; 2 [ ∪ ]3 ; + ∞ [ = Dg .
EXERCICE 2
1°) On trouve facilement après réduction au même dénominateur du second membre et
idntification des numérateurs : a = 1 ; b = ― 1 .
2°) a) = = = 1 ― ln (e + 1) + ln 2 .
b) On pose : u (x) = ln x et v ' (x) = . En utilisant la remarque de l’énoncé, on en déduit
que : u ' (x) = et v (x) = ― . D’où :
EXERCICE 3
Notons R1 (respectivement J1) l’événement : « la boule tirée de l’urne U1 est rouge »
(respectivement « la boule tirée de l’urne U1 est jaune » ) .
Notons R2 (respectivement J2) l’événement : « la boule tirée de l’urne U2 est rouge »
(respectivement « la boule tirée de l’urne U2 est jaune » ) .
a) p(A) = p(R1) =
b) p(B) = p(R2 / R1) . Or si R1 est réalisé, c’est-à-dire si la boule tirée de U1 est rouge, la
composition de l’urne U2 après qu’on y ait introduit cette boule est : 3 rouges et 3 jaunes.
dans ces conditions, la probabilité d’avoir une boule rouge de U2 est : = .
Ainsi : p B) = .
c) p(C) = p(R2) = p(R2 / R1) × p(R1) + p(R2 / J1) × p(J1) , d’après la formule des probabilités
totales. On a p(J1) = et par un raisonnement analogue au b) on voit que: p(R2 / J1) = .
Mouhamadou KA Professeur au Lycée de Ouakam serigneka@gmail.com Page 146
Par suite : p(C) = × + × , soit p (C) = .
EXERCICE 4
1°) L’équation caractéristique est : r² ― r ― 2 = 0 qui a pour solutions r1 = ― 1 et r2 = 2 .
Les solutions de l’équation différentielle sont donc les fonctions de la forme :
y = A e― x + B e2x .
2°) Les conditions imposées équivalent à : f (0) = 2 et f ' (0) = 1 .
On a f ' (x) = ― A e― x + 2B e2x . Donc on doit avoir : A + B = 2 et ― A + 2B = 1 , d’où après
dse calculs faciles : A = B = 1.
La fonction f cherchée est donc définie par : f (x) = e― x + e2x .
EXERCICE 1
1°) a) Le discriminant réduit de l’équation est Δ ' = 1 ― 2 = ― 1 = i² . D’où les solutions :
z1 = 1 + i et z2 = 1 ― i . S = {1 ― i ; 1 + i } .
2°) a)
Montrons que le triangle ABC est équilatéral. En effet, en posant zC = + 1:, on a :
1°)
1°) Pour avoir les paramètres de la série statistique (X , Y ) , nous présentons les calculs dans
un tableau :
Partie B
1°) Il y a eu N = 440 + 360 + 110 + 90 = 1000 accidents.
2°) = = 0, 45 ou 45 % . = = 0, 2 ou 20 % .
3°) f . 1 = où n . 1 désigne l’effectif partiel marginal de y1 , c’est-à-dire la somme des effectifs
partiels contenus dans la colonne de y1 .
Ainsi, f . 1 = = 0, 55 ou 55 % .
De même : f 2 . = = 0,2 ou 20 % .
PROBLEME
Partie I
1°) a) h est dérivable sur R comme somme de fonctions dérivables sur R et :
∀ x ∈ R , h ' (x) = ― e2― x ― (1 ― x) e2― x = (x ― 2) e2― x (formule de dérivation d’un
produit) . h ' (x) est donc du signe de (x ― 2), puisqu’une exponentielle est toujours positive,
et le tableau de variation de h en découle.
x ―∞ 2 +∞
h ' (x) ― +
h
0
―∞
Partie II
Commentaires : Sujet classique et faisable dans le temps imparti. L’auteur du sujet s’est
arrangé pour que les calculs ne soient pas trop longs. A noter la prédominance des exercices
portant sur la statistique dans les sujets récents. Les élèves ont donc intérêt désormais à bien
maîtriser ce thème et surtout de connaître les différentes notations !
Par conséquent : I =
= e―1+ (*) .
EXERCICE 2
1°) z1 = (1 + i) z0 + 2i = (1 + i) i + 2i = ― 1 + 3i .
z2 = (1 + i) z1 + 2i = (1 + i) (― 1 + 3i ) + 2i = ― 4 + 4i .
EXERCICE 3
Soit P l’événement : « l’individu choisi est atteint de paludisme » ;
H l’événement : « l’individu choisi est un homme »
F l’événement : « l’individu choisi est une femme » .
Les hypothèses de l’énoncé se traduisent par : p (H) = 0.48 p(F) = 0.52 ; p(P | H) = 0,04 ;
p(P | F) = 0,07 ;
a) p(P ∩ H) = p(P | H) × p (H) = 0,04 × 0,48 = 0,0192 .
b) p( F ∩ P) = p(P | F) p (F) = 0,07 × 0,52 = 0,0364 .
c) p(P) = p(F ∩ P) + p(H ∩ P) = 0 , 0192 + 0,0364 = 0,0556
d) p( H ∩ ) = p(| H ) × p(H) . Or, p(| H ) = 1 ― p(P | H) = 1 ― 0,04 = 0,96 .
Donc p(H ∩ ) = 0,96 × 0,48 = 0,4608 .
e) p(H | P) = = = 0,345 .
f) p(F | P) = = = 0,655 .
EXERCICE 4
Commentaire : : Il y avait beaucoup de calculs dans ce sujet, et il était difficile, à notre avis,
pour un élève de tout trouver en 2 heures ! d’autre part, il fallait bien interpréter les
probabilités conditionnelles !
EXERCICE 1
1°) Les solutions sont les racines cubiques de l’unité :
z0 = 1 ; z1 = =― +i ; z2 = = ― ― i . S = { z0 , z1 , z2 }.
2°) a) (― i )3 = 2 ― 6 i ― 6 + 2 i = ― 4 ― 4 i .
Finalement : (― i )3 = 4 ( ― 1 ― i ) .
b) L’équation E équivaut à : u3 = 1, d’où d’après 1°, u = z0 ou u = z1 ou u = z2 .on en déduit
que : z = z0(― i ) ou z = z1(― i ) ou z = z2(― i ) .
Les solutions de ( E ) sont, sous forme exponentielle :
z0 ' = ; z1 ' = ;
z2 ' =
Sous forme algébrique, on obtient :
z 0 ' = (― i ) ; z 1 ' = (― i ) = ;
z2 ' = (― i ) = .
3°) En comparant les écritures trigonométrique et algébrique de z1 ', il vient :
= = et
= = .
EXERCICE 2
1°) Pour avoir les paramètres de la série statistique (xi , yi ) , nous présentons les calculs dans
un tableau :
xi 60 80 100 120 140 160 180 200
yi 952 805 630 522 510 324 205 84
xi yi 57120 64400 63000 62640 71400 51840 36900 16800
xi2 3600 64000 10000 14400 19600 25600 32400 40000
2
yi 906304 648025 396900 272484 260100 104976 42025 7056
3°) a) Le prix de vente est : yx (nombre d’exemplaires × prix de vente d’un exemplaire) .
Le prix de revient est : 25 y + 28000 (nombre d’exemplaires × prix de fabrication d’un
exemplaire + frais de conception) . Le bénéfice z est donc :
PROBLEME
Partie A
1°) a) f est définie et dérivable sur R comme somme de deux fonctions définies et dérivables
sur R : f1 : x ↦ (quotient de fonctions dérivables sur R )
f2 : x ↦ ln (1 + ex) ( composée de fonctions dérivables sur R ) .
∀ x ∈ Df , f ' (x) = ― = ― . f ' (x) est donc négative pour tout réel x et on obtient le tableau
de variation suivant :
x ―∞ +∞
f' ―
(x)
f 0
―∞
x ―∞ +∞
g' ―
(x)
g 1
3°) a) = = ∀ x ∈ R .
=― , donc existe .
Partie B
1°) g est continue et strictement décroissante, donc bijective de R vers J = ] 0 ; 1 [ (cf.
tableau de variation de g) .
2°) a) g (0) = ln 2 .
b) g ' (0) = f (0) = ― ln 2 ≠ 0 g ―1 est dérivable en x0 = ln 2 et :
―1
g ' (ln 2) = = = .
Cette équation est : Y = g ―1 ' (ln 2) (X ― ln 2) + g ―1(ln 2) . Or, g ―1(ln 2) = 0 .
L’équation est donc : Y = (X ― ln 2) .
1°) a) = = = .
b) Les solutions sont les racines cubiques de l’unité, c’est-à-dire les nombres
z0 = 1 ; z1 = = ― + i = cos + i sin ;
z2 = = ― ― i = cos + i sin .
= z3 , soit Z0 = ou Z1 = z1 = ― i ou enfin :
Z2 = z2 = + i .
S= ; ―i; ―i
EXERCICE 2
1°) Le centre de l’intervalle [5 ; 7] est 6 ; celui de l’intervalle [8 ; 10] est 9 ; celui de
l’intervalle [11 ; 13] est 12 ; celui de l’intervalle [14 ; 18] est 16 .
D’autre part, il y a 6 individus dans la classe [5 ; 7] , c’est-à-dire 6 familles dont l’effectif est
compris entre 5 et 7 personnes ; 19 individus dans la classe [8 ; 10] ; 13 individus dans la
classe [11 ; 13] ; 12 individus dans la classe [14 ; 18] (au total 50 individus) .
On obtient donc : = = 11,1 .
et = = 23,6 .
V (X) = ― (11,1)² = 10,77 .
Par conséquent, l’écart-type de X est : σX = = 3,28 .
V(Y) = ― (23,6)² = 33,54
Par conséquent, l’écart-type de Y est : σY = = 5,79 .
2°) z1 = = 18,75
z2 = = 22,5
xi 6 9 12 16
zi 18,7 22,5 23,85 27,5
5
PROBLEME
Partie A
1°) L’équation caractéristique est : ― r² + r ― 1 = 0 . Elle a pour solutions r1 = 2 et r2 = 1
La forme générale des solutions de l’équation différentielle est donc : y = A e2x + B ex .
Les conditions imposées à la solution g se traduisent par : g (0) = ― 1 et g ' (0) = 0 .
En posant g (x) = A e2x + B ex , on obtient : g ' (x) = 2A e2x + B ex ,d’où :
A + B = ― 1 et 2A + B = 0 . En résolvant cesystème, on voit que : A = 1 et B = ― 2 .
Ainsi, g (x) = e2x ― 2ex .
Partie B
1°) f ' (x) = 2(e2x ― ex) . f ' (x) > 0 ⇔ 2x > x ⇔ x > 0 .
On obtient le tableau de variation suivant :
x ―∞ 0 +∞
f ' (x) ― +
0 +∞
f
―1
Partie C
1°) h est continue et, d’après le tableau de variation du B 1° , strictement croissante sur
[0 ; + ∞[ .Elle réalise donc une bijection de [0 ; + ∞[ vers [ ― 1 ; + ∞ [ .
Commentaire : Bon sujet donnant un bon aperçu de presque tout le programme . C’était le
premier sujet à cette date portant sur ce type de série statistique (distribution en classes) . Le
problème est très classique.
EXERCICE 1
EXERCICE 2
1°) a) Par réduction au même dénominateur, ex ― = = .
b) I = ex dx ― dx = ― = e ― 1 ― ( ln (1 + e) ― ln 2)
= e ― 1 ― ln .
2°) a) f ' (x) = pour tout x réel .
b) On pose : u (x) = ln (1 + ex ) et v ' (x) = ex , d’où u ' (x) = et v (x) = ex .
EXERCICE 3
1°) La somme des probabilités pi est égale à 1, donc en les exprimant toutes en fonction de p1,
on obtient : p1 + p1 + 3 p1 + 2 p1 + 2 p1 + 6 p1 = 1 15 p1 = 1 p1 = .
Par suite : p2 = ; p3 = ; p4 = ; p5 = ; p6 = .
2°) C’est : p2 + p4 + p6 = .
3°) On a affaire à un schéma de Bernoulli de paramètres 5 et .La probabilité d’avoir k succès
C + C = + = = 0, 33696 .
ω( 1― ) = zB ― zA , soit ω = = 0 .
Le centre de la rotation est donc le point O.
Commentaire : Sujet très facile que même l’élève le plus moyen devrait pouvoir rédiger sans
problème .
EXERCICE 1
1°) a) Un = U0 × =4× . Vn = V0 + n × = + .
b) zn = Un eiVn = 4 × exp .
2°) = exp[i(Vn+1 ― Vn )] = exp[i ] = i . Donc (zn) est une suite géométrique complexe de
raison i .Son premier terme est
= + = + = .
b) Si n est impair, posons n = 2p ― 1 (avec p ∈ ℕ*) . Alors, (n + 1)2 = 4 p2 et par suite :
= p2 π, est un multiple de π . Il en résulte que : Zn , nombre complexe dont un argument est
un multiple de π , est un réel (et même un réel positif !)
EXERCICE 2
1°) p(A) = = .
2°) a) L’ensemble des valeurs de X est : X(Ω) = {0, 1, 2, 3 } .
P(X = 0) = = . P(X = 1) = = . P(X = 2) = = .
P(X = 3) = = . On peut présenter les résultats sous la forme d’un tableau :
Xi 0 1 2 3
P(X = Xi )
b) E(X) = = = 1,2 .
= = ≈ 0,748 .
3°) On a affaire à un schéma de Bernoulli de paramètres 5 et .La probabilité d’avoir 3 succès
PROBLEME
1°) f (x) existe si et seulement si ex ― 1 ≠ 0 ⇔ x ≠ 0. Df = R ∖ {0} = ] ― ∞ ; 0[ ∪ ]0 ; + ∞ [ .
Par réduction au même dénominateur, on a : ∀ x ∈ Df , f (x) = , d’où par identification : a =
2 ; b = ―1 ; c = 1 .
Ainsi, ∀ x ∈ Df , f (x) = 2x ― 1 + (*)
“ ” = ― ∞ (en effet,
x
e < 1 si x < 0) .
lim;\s\do8(x0+ f (x) = + ∞ car : lim;\s\do8(x0+(2x ― 1) = ― 1 et lim;\s\do8(x0― = “
” = + ∞ (en effet,
ex > 1 si x > 0) .
lim;\s\do8(x+ ∞f (x) = + ∞ car : lim;\s\do8(x+ ∞(2x ― 1) = + ∞ et lim;\s\do8(x+ ∞ =
0.
x ―∞ ― ln 2 0 ln 2 +∞
f ' (x) + ― ― +
f +∞ +∞
―∞ ―∞
M = f ( ― ln 2) = ― 2 ln 2 ― 1 + = ― 2 ln 2 ― 1 + = ― 3 ― 2 ln 2 .
M = f (ln 2) = 2 ln 2 ― 1 + = 2 ln 2 .
Pour ces calculs, nous avons utilisé l’expression (*) de f (x) .
4°) lim;\s\do8(x + ∞[f (x) ― (2x ― 1)] = lim;\s\do8(x + ∞ = 0 (d’après (*) ) donc la droite
d’équation y = 2x ― 1 est asymptote à C au voisinage de + ∞ .
lim;\s\do8(x ― ∞[f (x) ― (2x ― 2)] = lim;\s\do8(x ― ∞ + 1 = 0 (d’après (*) ) donc la
droite d’équation y = 2x ― 2 est asymptote à C au voisinage de ― ∞ .
Une autre asymptote est la droite d’équation x = 0 , car :
lim;\s\do8(x0― f (x) = ― ∞ et lim;\s\do8(x0+ f (x) = + ∞ .
5°) Ω a pour coordonnées :
xΩ = = 0 et yΩ = = ( 2x ― 1 + ― 2x ― 1 + )
= ( ― 2 + + ) = ( ― 2 + ) = ( ― 2 ― 1) = ― .
Ainsi les points M et M ' sont symétriques par rapport à Ω . Il en résulte que : Ω (0 ; ) est un
centre de symétrie pour la courbe C .
6°) Voir la courbe ci-dessous .
7°)a) Par réduction au même dénominateur, on a :
∀ x ∈ Df , f (x) = = d’où par identification :
α + β = ―1 et ― α = 2 , soit α = ― 2 et β = 1 .
Ainsi, ∀ x ∈ Df , f (x) = 2x ― 2 + (**) .
A (k)= = ― ln k + ln (k ― 1) + ln 2 ― ln 1 = ln u . a .
En cm , on obtient : A ( k ) = 4 ln cm2 .
2
6°)
EXERCICE 1
Les données de l’énoncé se traduisent par :
p (M) = 0,005 ; p( T | M ) = 0,8 ; p(| ) = 0, 9 .
1°) a) En substituant T et M, puis et dans la relation (∗) , on obtient :
T = (T ∩ M) ∪ (T ∩) . = (∩) ∪ ( ∩ T ) car = T .
b) De la deuxième égalité, on déduit que : p () = p (∩) + p ( ∩ T ) , car
∩ et ∩ T constituent une partition de .
Par suite : p ( ∩ T ) = p () ― p (∩) = p () ― p(| ) p () , par définition de la probabilité
conditionnelle p(| ) .
Il en résulte que : p ( ∩ T ) = p () ( 1 ― p(| ) ) .
EXERCICE 2
1°) a) Soit ib (b ∈ R ) une solution imaginaire pure de ( E ) . On a nécessairement :
(ib)3 + (1 ― 8i) (ib)2 ― (23 + 4i) (ib) ― 3 + 24 i = 0 , soit :
― b2 + 4b ― 3 + i ( ― b3 + 8b2 ― 23 b + 24) = 0 , ce qui équivaut au système:
― b2 + 4b ― 3 = 0 (1)
― b3 + 8b2 ― 23 b + 24 = 0 (2) .
(1) a pour solutions 1 et 3 . Seul 3 est solution de (2) . Ainsi, on a nécessairement : b = 3, d’où
l’on déduit que ( E ) admet la solution imaginaire pure 3i .
b) On utilise la méthode de Hörner :
PROBLEME
Partie A
1°) u (x) est défini si et seulement si : x ≥ 0 (en effet, x doit être dans l’ensemble de départ de
u) , x ≠ 1 (l’expression à l’intérieur de la valeur absolue doit être définie) et enfin
x2 ― 1 ≠ 0 (l’expression doit être définie) . Il en résulte que Du = [0 ;1 [∪ ] 1 ; + ∞ [ .
On trouve facilement : u (0) = 0 .
∙lim;\s\do8(x → + ∞= 1 donc : lim;\s\do8(x → + ∞ln = 0
lim;\s\do8(x → + ∞u (x) = 0.
∙ lim;\s\do8(x → + ∞ = lim;\s\do8(x → + ∞ = lim;\s\do8(x → + ∞ = 0
x 0 1 +∞
u' + +
(x)
0
Partie B
1°) g (x) existe si et seulement si existe et est différent de 0 c’est-à-dire x ≠ 1 et x ≠ ―
1 .Comme x est dans [ 0 ; + ∞ [ , il en résulte que Dg = [0 ;1 [∪ ] 1 ; + ∞ [ .
lim;\s\do8(x → 1 = « » = + ∞ et lim;\s\do8(x → 1x = 1 donc : lim;\s\do8(x → 1x ln = + ∞
d’où l’on déduit que : lim;\s\do8(x → 1g (x) = + ∞ .
2°) a) On vérifie trivialement en réduisant au même dénominateur le second membre que :
= 1 + (∗) .
Posons X = . Quand x tend vers + ∞ , X tend vers 0 .
lim;\s\do8(x → + ∞ ln = lim;\s\do10(X → 0 = 1 .
x 0 1 +∞
g' + ―
(x)
+∞ +∞
g
―1 1
Partie C
D’où : I = ― = ― .
Intégrons une deuxième fois par parties en posant :
u (x) = x et v ' (x) = sin 3x d’où : u ' (x) = et v(x) = ― cos 3x .
= + = π+ .
Donc finalement : I = ― π ―
EXERCICE 2
1°) z = = = .
z= = .
En comparant les deux écritures, on obtient :
cos = cos = cos = .
sin = sin = sin = .
3°) Avec les mêmes notations qu’au 2° , Z est imaginaire pur si et seulement si : arg Z est un
multiple de , c’est-à-dire si et seulement si :
+ ( \s\up8( , \s\up8( ) = k ⇔ ( \s\up8( , \s\up8( ) = .
Si k est pair, cela signifie que ( \s\up8( , \s\up8( ) est un multiple impair de , donc que M est
sur le cercle de diamètre [AB] (privé des points A et B) .
Si k est impair, cela signifie que ( \s\up8( , \s\up8( ) est un multiple pair de , c’est-à-dire un
multiple de π , donc que M est sur la droite (AB) privée des points A et B .
L’ensemble E2 est donc la réunion du demi-cercle de diamètre [AB] et de la droite [AB]
privée des points A et B . (cf. figure 2) .
Figure 2
EXERCICE 3
1°) a) C’est la probabilité d’obtenir trois S (parmi 3), deux E (parmi3) un A (parmi 2) et un G
(parmi 1) lors d’un tirage simultané de 7 lettres d’un sac en contenant 12 (3 S, 3 E, 1 N, 1 G,
2 A, 1 L, 1 I) .
Le nombre de cas favorables est : C × C × C × C= 6 .
Le nombre de cas possibles est : C = 792 (chaque tirage est une combinaison à 7 éléments
dans un ensemble à 12 éléments) .
la probabilité cherchée est donc : p1 = = ≃ 0, 007 .
EXERCICE 4
1°) lim;\s\do10(x → ― ∞ex = 0, donc lim;\s\do10(x → ― ∞(1 + ex) = 1 , d’où : lim;\s\do10(x
→ ― ∞― ln(1 + ex) = 0 (1) .
lim;\s\do10(x → ― ∞x = ― ∞ (2) . (1) et (2) entraînent que : lim;\s\do10(x → ― ∞f (x) = ―
∞.
Commentaire : Sujet assez complexe et comportant parfois des calculs assez longs. Il est
quasiment impossible, à notre avis , qu’un élève moyen le rédige entièrement en 2 heures !
EXERCICE 1
1°) Les racines nièmes de l’unité sont, d’après le cours, les nombres de la forme
de n termes consécutifs d’une suite géométrique de raison . Cette somme est donc égale
à:
1× = = 0 car =1.
EXERCICE 2
1°) z1 est la moyenne des notes de Mathématiques de ceux qui ont obtenu x1 = 6 en Sciences
Physiques . Ainsi z1 = z1 = .
De manière analogue, on obtient : z2 = 6 ; z3 = ; z4 = ; z5 = .
2°) On obtient d’après les valeurs de zi trouvées au 1) le tableau de la série statistique (xi , zi )
xi 6 8 10 12 14
zi 6
a) Voir ci-dessous .
b) = = = 10 ; = = 9,51
V(x) = ― =8 =2 ;
d) Voir ci-dessous .
PROBLEME
Partie A
1°) lim;\s\do10(x → 0+ln x = ― ∞ donc lim;\s\do10(x → 0+ = 0 et lim;\s\do10(x → 0+ =
02 = 0 .
Il en résulte que : lim;\s\do10(x → 0+g (x) = 0 . Donc g est continue à droite en 0 .
1
lim;\s\do10(x → 1― = « » = + ∞ ; lim;\s\do10(x → 1― ― = « » = + ∞
Il en résulte que : lim;\s\do10(x → 1― g (x) = + ∞ .
lim;\s\do10(x → 1+ g (x) = lim;\s\do10(x → 1+ . lim;\s\do10(x → 1+ = « » = + ∞ ,
Il en résulte que : lim;\s\do10(x → 1+ g (x) = + ∞ .
lim;\s\do10(x → + ∞ = 0 et lim;\s\do10(x → + ∞ = 02 = 0 lim;\s\do10(x → + ∞g (x) =
0.
g est dérivable sur Dg comme somme de deux fonctions qui sont des inverses de fonctions
dérivables . ∀ x ∈ Dg , g ' (x) = ― 2 (ln x) ― 3 + = .
g ' (x) est du signe de Q = . Faisons un tableau de signe de cette expression :
x 0 1 1 e e2 e 2 +∞
e
― 2 + ln x ― ― ― +
ln x ― + + +
Q + ― ― +
Tableau de variation de g :
x 0 1 e e2 +∞
g (x) + ― +
+∞ +∞ 0
g 0
Partie B
1°) lim;\s\do10(x → 0+ln x = ― ∞ donc lim;\s\do10(x → 0+ = 0 et lim;\s\do10(x → 0+( ―
x) = 0 .Donc :
lim;\s\do10(x → 0+f (x) = lim;\s\do10(x → 0+ ( ― x) × = 0 : f est donc continue à droite en
0.
lim;\s\do10(x → 0+ = lim;\s\do10(x → 0+= lim;\s\do10(x → 0+― = 0 :
f est dérivable à droite en 0 et f 'd (0) = 0 .
Il en résulte que C, courbe représentative de f, admet au point d’abscisse 0 une demi-tangente
horizontale (de coefficient directeur 0) .
x 0 1 e +∞
f (x) + + ―
+∞ ―e
f ― ∞
0 ―∞
x 1 e2 +∞
φ ' (x)
φ +∞
―∞
Partie C
La fonction g est négative entre e et e2 (on vérifie d’ailleurs que g (e) = 0 ) .
A =― × 4 = ( 2 e2 + 4 e ) cm2 .
EXERCICE 1
1°) L’équation caractéristique est : r2 + 1 = 0 ⇔ r = i ou r = ― i .
Les solutions sont donc les fonctions de la forme : y = A cos x + B sin x .
EXERCICE 2
1°) α2 ― 2i α ― 1 = (α ― i)2 ― i2 ― 1 = (α ― i)2 .
Le discriminant de l’équation proposée est:
Δ = [ ― α (α + i)]2 ― 4 (iα3) = α2 ((α + i)2 ― 4i α) = α2 (α2 ― 2i α ― 1) = α2 (α ― i)2 d’après
le calcul précédent . Une racine carrée de Δ est donc: α (α ― i)
D’où les solutions de l’équation ( E ) :
z1 = = α i et z2 = = α2 .
z1 = i α , r = 1 et θ + = soit: r = 1 et θ = . Donc α = .
EXERCICE 3
1°) Voir figure ci-dessous.
= = = = 112
EXERCICE 4
1°) La fonction φ : x ↦ ex est dérivable sur R , donc en particulier en 0. Sa fonction dérivée
est φ ' : x ↦ ex et par conséquent, φ ' (0) = e0 = 1
D’où : lim;\s\do10(x →0 = lim;\s\do10(x →0 = 1 .
lim;\s\do10(x →0+ ― x + 3 = 3
lim;\s\do10(x →0+― x ln x = 0 lim;\s\do10(x →0+f (x) = 3 (2)
f (0) = ― 0 + 7 ― 4 e0 = 3 (3) .
(1), (2) et (3) entraînent que : f est continue au point 0 .
f ― ∞
3
Commentaire : Il était difficile de rédiger ce sujet, en effectuant tous les calculs, dans le temps
imparti.
EXERCICE 1
1°) a) f (z) = z ⇔ 2z ― i = z2 ― 2i z ⇔ z2 ― (2i + 2) z + i = 0 .
Pour résoudre cette équation, on calcule son discriminant Δ ' = (i + 1)2 ― i = i .
Pour déterminer les racines carrées de Δ , on pose le système classique :
x2 ― y2 = 0
2 xy = 1 2x2 = 1 x2 = x = ou x = ― .
2 2
x +y =1
Si on choisit x = , on obtient à partir de la deuxième équation y = = .
Une racine carrée de Δ est donc δ = (1 + i) . Les solutions sont donc, sous forme algébrique :
z1 = i + 1 ― (1 + i) = (i +1) = + i.
z2 = i + 1 + (1 + i) = (i +1) = + i.
Et sous forme trigonométrique :
z1 = (1 + i) = =(―1) .
z2 = (1 + i) = =(+1) .
b) z14 + z24 = (z12 + z22)2 ― 2 z12 z22 . Et z12 + z22 = (z1 + z2)2 ― 2 z1 z2 .
Or, z1 + z2 = 2i + 2 et z1 z2 = i d’après l’équation du second degré obtenue au 1° .
D’où : z12 + z22 = (2i + 2)2 ― 2i = 6i et par suite : (z12 + z22)2 ― 2 z12 z22 = (6i)2 ― 2 i2
Finalement, on trouve : z14 + z24 = ― 34 .
EXERCICE 2
1°) Au premier triage, on a 4 possibilités d’obtenir un jeton de numéro strictement inférieur à
5, et au deuxième triage, on en a 3 (une de moins) . Le nombre de cas favorables à la
réalisation de A est donc : card A = 4 × 3 .
Chaque tirage étant un arrangement à 2 éléments de l’ensemble des 10 jetons, le nombre de
cas possibles est : A = 10 × 9 .
La probabilité de l’événement A est donc : p(A) = = .
Les couples satisfaisant à la condition de l’énoncé sont :
(3 , 1) (4 , 1) (5 , 1) (5 , 2) ( 6 , 1) (6 , 2) (7 , 1) (7 , 2) (7 , 3) (8 , 1) (8 , 2) (8 , 3) (9 , 1) (9 , 2)
(9 , 3) (9 , 4) (10 , 1) (10 , 2) (10 , 3) (10 , 4) . Il y en a 20 .
(Nous avons procédé à un décompte systématique en donnant au numéro du premier jeton
toutes les valeurs possibles) .
La probabilité de l’événement B est donc : p(B) = = .
2°) On a affaire maintenant à un schéma de Bernoulli de paramètres 7 (nombre d’épreuves) et
p = (probabilité d’obtention d’un succès) . Soit X la loi binomiale associée (égale au nombre
de succès au bout des 7 épreuves) .
p(X = 2) = C = ≃ 0 , 295 .
La probabilité que B n’ait pas été réalisé au bout des 7 épreuves est :
p (X = 0) = C = ≃ 2 , 126 × 10―3 .
La probabilité que B soit réalisé au moins une fois est donc :
1 ― p (X = 0) = ≃ 0 , 997 .
PROBLEME
1°) a) g (x) existe si et seulement si x > 0 Dg = ] 0 ; + ∞ [ .
lim;\s\do10(x → 0+g (x) = lim;\s\do10(x → 0+x ( 1 ― 2 ln x + (ln x)2 ) = lim;\s\do10(x →
0+ [x ― 2x ln x + x(ln x)2] .
Or lim;\s\do10(x → 0+x = lim;\s\do10(x → 0+x ln x = 0 et lim;\s\do10(x → 0+x (ln x)2 =
lim;\s\do10(x → 0+[( ln x)]2 = 02 = 0 .
Il résulte de cela que : lim;\s\do10(x → 0+g (x) = 0 : g est continue à droite en 0 .
lim;\s\do10(x → 0+ = lim;\s\do10(x → 0+ = lim;\s\do10(x → 0+(1 ― ln x)2 = + ∞
(car lim;\s\do10(x → 0+ln x = ― ∞ , donc lim;\s\do10(x → 0+― ln x = + ∞ lim;\s\
2
do10(x → 0+(1 ― ln x) = + ∞ ).
Il en résulte que g n’est pas dérivable à droite en 0 .
D’autre part, g est continue et dérivable sur ]0 ; + ∞ [ comme produit de deux fonctions :
∙ x ↦ x (continue et dérivable sur ]0 ; + ∞ [ comme fonction affine)
∙ x ↦ (1 ― ln x)2 (continue et dérivable sur ]0 ; + ∞ [ comme composée de trois fonctions, à
savoir x ↦ ln x , x ↦ 1 ― x , x ↦ x2 ).
b) ∀ x > 0, g ' (x) = (1 ―ln x)2 + 2x (1 ―ln x) × (formule de dérivation d’un produit)
2
D’où : g ' (x) = (1 ―ln x) ― 2 (1 ―ln x) = (1 ―ln x) (1 ― ln x ― 2)
= (1 ―ln x) ( ― 1 ―ln x) = ln2 x ― 1 .
Cette dernière expression est positive si et seulement si (ln x < ― 1 ou ln x > 1) soit :
(0 < x < ) ou (x > e). Le tableau de variation de g en résulte .
x 0 e― 1 e +∞
g ' (x) + ― +
g 2 e― 1 +∞
0 0
J= + = + = + Finalement, on
obtient:
a (α) = ― + + = + ―.
Soit : a (α) =
b) lim;\s\do10(α → 0+ a (α) = car lim;\s\do10(α → 0+ α2 = lim;\s\do10(α → 0+ α2 ln α =
lim;\s\do10(α → 0+ α2 ln2 α = 0 .
EXERCICE 1
c) Il est clair que A1 et A2 sont symétriques par rapport à O, car leurs coordonnées sont
opposées.
EXERCICE 2
1°) a) L’univers Ω est l’ensembles des combinaisons à 4 éléments de l’ensemble des 8
animaux . L’ensemble des valeurs de X est X( Ω ) = {0, 1, 2, 3 } .
p(X = 0) = = . p(X = 1) = = . p(X = 2) = = .
p(X = 2) = = .
Les résultats peuvent être résumés dans le tableau suivant :
Xi 0 1 2 3
P(X = Xi )
PROBLEME
I.1°) g est définie et dérivable sur R comme composée de fonctions dérivables .
∀ x ∈ R , g ' (x) = ― e― x + x e― x = (x ― 1) e― x (formule de dérivation d’un produit) .
g ' (x) est donc du signe du (x ― 1) . Le tableau de variation de g en découle .
x ―∞ 1 +∞
g ' (x) ― +
g +∞ 1
1 ― e― 1
x ―∞ ―1 +∞
f ' (x) ― +
f +∞ +∞
III.a) A( λ ) = = = .
Intégrons par parties en posant :u (x) = x + 1 et v ' (x) = e , d’où :u ' (x) =1 et v(x) = ― e― x
― x
A( λ ) = + = ― ( λ + 1) e― λ + . Après calculs :
A( λ ) = (― λ ― 2) e― λ + e― 1 .
EXERCICE 1
b) = =
et, puisque | + i | = 1, on a : = ( + i ) , soit :
= + i (1)
On a aussi : = = = , soit :
= (2)
En comparant les écritures (1) et (2), on en déduit que :
cos = et sin = .
Si Z = b = 1 ― 4 , alors Z ― Z1 = ― 4
d’où : Z ' ― Z1 = ,
EXERCICE 2
1°) a) Comme les (pi) forment une suite arithmétique de raison , on a :
pi = p1 + (pour 1 ≤ i ≤ 6) . (∗) .
Xi 0 1 2 3
P(X = Xi ) 0,091125 0,334125 0,408375 0,166375
3°) a) L’univers Ω est l’ensemble des combinaisons à 2 éléments (paires) de l’ensemble des 6
jetons .
Donc card Ω = C = 15 .
Les valeurs possibles de S sont les valeurs de | i ― j | pour i et j éléments de {1, 2, 3, 4, 5, 6} .
Donc la plus petite valeur de S est 1 et sa plus grande valeur est 5 .
(S = 1) est constitué des paires suivantes :{1 , 2} , {2 , 3} , {3 , 4} , {4 , 5} , {5 , 6} .
D’où : P (S = 1) = = .
(S = 2) est constitué des paires suivantes :{1 , 3} , {2 , 4} , {3 , 5} , {4 , 6} .
D’où : P (S = 2) = .
(S = 3) est constitué des paires suivantes :{1 , 4} , {2 , 5} , {3 , 6} .
D’où : P (S = 4) = = .
(S = 4) est constitué des paires suivantes :{1 , 5} , {2 , 6} .
D’où : P (S = 5) = .
Enfin, ( S = 5) est constitué de la paire :{1 , 6}. D’où : P (S = 5) = .
On obtient donc pour S la loi de probabilité suivante :
Si 1 2 2 4 5
P(S = Si )
PROBLEME
Partie A
or, si x < 0, on a : x ― 1 < 0 et x < 0 , d’où > 0 et comme > 0 , on peut conclure
que : ∀ x < 0 , f ' (x) > 0 .
x ―∞ 0 +∞
f ' (x) ― +
f +∞
―∞
Partie B
1°) Par réduction au même dénominateur, ax + b + = , d’où en identifiant les numérateurs : a
= 1 ; a + b = 0 ; b + c = 0 soit : a = 1 ; b = ― 1 ; c = 1 .
Autrement dit, ∀ x ∈R+ , = x ― 1 + (∗) .
F (x) = ― = ― + ― ln (x + 1) .
Finalement, on obtient bien : F (x) = ln (x + 1) ― (x2 ― 2x) .
Partie C
1°) a) D’après le tableau de variation ci-dessus, f est continue et strictement croissante, doc
bijective de R vers R . f admet par conséquent une fonction réciproque f―1 .
b) f (0) = 0 f―1 (0) = 0 . f ' (0) = 0 donc f―1 n’est pas dérivable en 0 (carf ' (f ―1 (0)) = 0 )
La tangente en 0 à la courbe de f étant horizontale (car ayant pour coefficient directeur f ' (0)
= 0) , la tangente en 0 à la la courbe de f―1 , qui est sa symétrique par rapport à la première
bissectrice, est verticale .
3°) ( D ) est constituée de deux domaines symétriques par rapport à ( Δ ) , donc de même
aire . L’un de ces domaines a pour aire le réel A calculé au B. 3° . L’aire de ( D ) est
donc : 2 A = 8e ― 2e2 ― 2 ≃ 4,968 cm2 .
Commentaire : Sujet relativement difficile et exigeant pour le réussir une maîtrise parfaite de
(presque) tout le programme !