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Amplificateur Et Modulation
Amplificateur Et Modulation
net/publication/347439266
Transmission simultanée fixe FTTH et mobile 5G sur fibre optique basée sur
les modulations à double polarisation
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MÉMOIRE
Présenté pour l’obtention du diplôme de MASTER
En : Télécommunications
Sujet
J’adresse mes pensées les plus chaleureuses à tous mes amis qui m’ont
supporté. Aussi une très grande pensée à mes collègues de la promo
qui ont fait des mes années universitaires, des souvenirs inoubliables
Je dédie ce travail à :
Ma Petite Familles.
Mes Amis.
Toi.
Mots clés :
Radio sur fibre , Moblie fronthaul, 5G, FTTH, PON, WDM, double polarisation,
modulation numériques, QPSK, OFDM, M-QAM.
Abstract
Keywords :
Radio over fibre , Moblie fronthaul, 5G, FTTH, PON, WDM, dual polarisation,
QPSK, digital modulation, OFDM, M-QAM.
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Table des matières
Introduction générale 1
Références et Bibliographie I 28
Références et Bibliographie II 53
Symboles
Dans le premier chapitre, nous présenterons les principes de base liés à la trans-
mission des services dans les systèmes de communication à base de fibre optique
ainsi que leurs composants optoélectroniques. Ensuite, nous décrirons les effets li-
néaires de la fibre optique et les différentes dégradations du signal rencontrées lors
de la transmission, notamment la dispersion chromatique. Ensuite, dans le deuxième
chapitre, nous présenterons les concepts de base de la technologie 5G, les phases de
normalisation, les objectifs et services pris en charge ainsi que l’état de l’art des
réseaux optiques passives. Enfin, dans le troisième chapitre, nous présenterons et
analyserons les résultats des simulations effectuées et leurs interprétations. Les si-
mulations sont menées à l’aide du logiciel OptiSystem qui permet de modéliser la
chaîne complète de transmission radio sur fibre optique. Les performances des trans-
mission seront évaluées en termes de taux d’erreur binaire (Bit Error Rate (BER)),
les diagrammes de constellations ainsi que les diagrammes de l’oeil, en fonction des
paramètres variés, notamment au niveau du modulateur MZM ainsi que la distance
sur laquelle se porte la fibre optique.
2
Chapitre I
I.1 Introduction
L’évolution rapide des réseaux de télécommunications actuels est motivée par le
besoin de l’utilisateur de rester connecté à tout moment et en tout lieu, partout dans
le monde. En allant du réseau téléphonique de base aux réseaux étendus à haut dé-
bit actuels, l’évolution rapide des réseaux de communication s’est accompagnée du
besoin social des gens de vouloir communiquer entre eux, de la demande croissante
des utilisateurs pour de nouvelles applications, ainsi que des progrès des technologies
habiles. Les nouvelles applications, telles que les services multimédia, la vidéoconfé-
rence, les jeux interactifs, les services Internet et le World Wide Web, exigent tous
de très grandes largeurs de bande. En outre, l’utilisateur souhaite que le réseau uni-
ficateur sous-jacent soit fiable, offre les meilleurs services et soit également rentable.
Ce dont nous avons besoin aujourd’hui, c’est donc d’un réseau de communication
à haute capacité et à faible coût, qui soit rapide, fiable et capable de fournir une
grande variété de services. Le support de transmission disponible le mieux adapté
pour répondre à la plupart de ces exigences est la fibre optique. La fibre optique est
fiable et possède de nombreuses caractéristiques qui en font une ligne de transmis-
sion à haut débit. Elle est légère, résistante et flexible, et est immunisée contre les
interférences électromagnétiques et le bruit. En plus d’avoir une énorme largeur de
bande en térahertz (∼ 1012 Hz), la fibre optique présente de faibles pertes et un
faible coût. L’énorme quantité de fibre optique posée dans le monde entier à la fin
du XXe siècle est à la base de la super-autoroute de l’information du réseau optique
à très large bande passante d’aujourd’hui.
I.2 Système de communication par fibre optique
On définit une liaison par fibre optique comme étant la transmission des données
d’un endroit à un autre en utilisant des sources de lumière comme le montre la
Figure I.1 selon la Réf. [1]. Le système de communication par fibre optique de base
se compose de :
— Un émetteur qui génère un signal optique.
— Un canal à fibres optiques qui transporte la lumière.
— Un récepteur optique qui reçoit le signal optique transmis pour récupérer des
informations.
En 1966, Charles Kao et George Hockham ont été les premiers à utiliser la fibre
optique comme moyen de télécommunications [2]. Cette idée a été concrétisée lorsque
des fibres optiques en verre à faibles pertes ont été fabriquées pour la première fois
par Corning en 1970 [3], presque en même temps, Bell Labs a développé des la-
sers à diodes à semi-conducteurs qui fonctionnent à température ambiante [4]. La
combinaison de supports de transmissions optiques compacts et de lasers à diodes
miniatures a produit une série de révolutions dans la technologie de communication
par fibres optiques.
4
gestion de la dispersion et d’autres technologies peuvent charger plus de trafic de
transmission sur une seule fibre optique.
La solution optique à haut débit actuelle pour la partie accès est constituée de
réseaux optiques passifs (PON), avec de nombreuses variantes du réseau optique
passif Ethernet (EPON), du réseau optique passif gigabit (GPON), et du WDM-
PON, etc [7].
5
I.2.2 Principe d’une communication à fibre optique
La Figure I.3 montre un schéma de principe d’un système de transmission à fibre
optique. Tous les systèmes comprennent un module émetteur, une série de sections
de fibres séparées par des amplificateurs et un module récepteur.
Figure I.3 – Schéma de principe d’un système de transmission par fibre optique
6
La Figure I.4 est un exemple simple de transmission d’une conversation télépho-
nique par un système de communication par fibre optique. Le système se compose
d’un émetteur en forme d’un laser semi-conducteur ou d’une Diode Electrolumines-
cente (DEL) qui est modulée par un signal porteur d’informations. Cette source de
lumière rayonne généralement dans le proche infrarouge du spectre électromagné-
tique, où les caractéristiques de transmission des fibres optiques sont utilisées au
mieux (voir Fig. I.6). La partie réception du système contient un PIN ou une pho-
todiode d’avalanche (APD) qui convertit le signal optique en un signal électrique
porteur d’informations. Ce signal électrique est ensuite démodulé pour produire le
signal audio entendu au téléphone. Les composants de ce système simple sont pré-
sents dans la plupart des communications par fibre optique existant aujourd’hui
[9].
7
I.2.4 Les caractéristiques attrayantes de la transmission par
fibre optique
En raison de leur faible perte et de leur capacité à large bande, les fibres optiques
peuvent être utilisées partout où des paires torsadées ou des câbles coaxiaux sont
utilisés comme moyen de transmission dans les systèmes de communication.
On considère la courbe d’atténuation du signal par rapport à la fréquence pour
trois transmissions différentes comme démontrée dans la Figure I.5. Par rapport au
câbles coaxiaux, la fibre optique a une perte beaucoup plus faible à des fréquences
de signal supérieures à quelques mégahertz. Cette caractéristique importante affec-
tera sérieusement le coût du système car elle permet au concepteur de ce dernier
d’accroître la distance entre les régénérateurs dans le système de communication [9].
8
I.2.5 Spectre optique
Les systèmes de communication optique utilisent des fréquences porteuses éle-
vées comprises entre 100 et 1000 T Hz dans la gamme visible et proche infrarouge
du spectre électromagnétique pour transmettre des informations analogiques et nu-
mériques d’un endroit à un autre, tandis qu’ils utilisent des fréquences porteuses
inférieures à 5 ordres de grandeur (1 − 10 GHz) dans les systèmes hyperfréquences.
Ainsi, pour des systèmes à fibre optique fonctionnant dans des largeurs de bande
de 650 − 670 nm avec une surface propre en plastique ont une perte de 120 −
160 dB/km. Ceux fonctionnant dans une largeur de bande de 800 − 900 nm ont une
perte de 3−5 dB/km, et dans des largeurs de bande de 1250−1350 et 1500−1600 nm,
basés sur une surface en verre, ont une perte de 0, 5 − 0, 25 dB/km, respectivement.
La relation entre la longueur d’onde (λ) et la fréquence (f ) est λ = c/f , où la vitesse
de la lumière en espace libre est c = 3.108 m/s [10, 11].
Les fenêtres sont représentées respectivement dans le Figure I.6 qui démontre
l’atténuation linéaire d’une fibre optique.
— La première fenêtre à 850 nm (3, 53.105 GHz) correspond à l’utilisation du
coupleur au moindre coût. Ce n’est pas la meilleure utilisation de la fibre op-
tique, mais cette fenêtre est très appropriée dans les liaisons à courte distance
(comme dans un réseau local).
— La fenêtre de 1300 nm (2, 3.105 GHz), dispose d’une atténuation de 0, 5 dB/km.
Elle est préférée à la première fenêtre.
9
— Quant à la troisième fenêtre de l’ordre de 1550 nm (1, 93, 105 GHz) présente
une atténuation d’environ 0, 2 dB/km, mais le coupleur est plus cher. [14]
10
Figure I.7 – Caractéristiques spectrales de la DEL.
11
I.3.3 La différence entre la diode DEL et la diode LASER
Pour montrer la différence entre une diode DEL et une diode LASER, la Figure
I.9 illustre les courbes caractéristiques de la puissance lumineuse en fonction du
courant :
12
Figure I.10 – Structure d’une photodiode PIN.
13
I.5 Amplificateurs optiques
Dans les systèmes de communication par fibre optique, les signaux sont atténués
lorsqu’ils traversent les fibres optiques. Tous les composants optiques, tels que les
multiplexeurs, les filtres, les coupleurs, etc, augmentent la perte lorsque le signal
passe à travers la liaison. Après une certaine distance, la perte cumulée dans la fibre
rend le signal trop faible pour être détecté. Par conséquent, pour les liaisons longue
distance, lorsque le signal est atténué, un amplificateur optique est nécessaire pour
augmenter le niveau du signal.
14
I.5.2 EDFA : Amplificateurs à fibre dopée
L’EDFA (Erbium-Doped Fiber Amplifier) est l’amplificateur à fibre optique le
plus utilisé dans les réseaux optiques. Il fournit un gain pour des longueurs d’onde
comprises entre 1525 nm et 1560 nm. La source de pompe optique envoie une puis-
sance élevée le long de la fibre à une longueur d’onde inférieure à la longueur d’onde
du laser modulé incident. Le signal de la pompe excite les électrons des fibres dopées
à un niveau d’énergie plus élevé. Le signal d’entrée excite ces électrons excités, de
sorte que la lumière d’entrée est amplifiée (Voir la Figure I.13). La source de pompe
d’EDFA est un amplificateur optique à 980 nm ou 1480 nm. La pompe à 980 nm
a une efficacité de gain plus élevée que la pompe à 1480 nm. La bande passante à
gain de 3 dB d’EDFA est d’environ 35 nm, le gain est de 25 à 30 dB, la puissance
de saturation est d’environ 20 dB et l’efficacité du gain est d’environ 10 dB mW −1
[20].
15
Figure I.14 – Schéma d’un amplificateur Raman
16
Figure I.16 – Réflexion totale de la fibre optique. [24]
17
Figure I.18 – La fibre multi-mode à gradient d’indice
18
I.6.3 Comparaison des caractéristiques des fibres optiques
>100 GHz.km
Monomode 9/125 3 0,4 0,2
à 1300 et 1550 µm
Multimode diamètre de 5 à 20
10 à 20 MHz.km
saut d’indice 200 à 600 µm λ=850 nm
Table I.3 – Comparaison entre les différents types de fibres optiques [27]
19
Fibre Atténuation (dB/Km) Longueur d’onde (nm)
MMF 3 850
MMF + SMF 0.4 1300
SMF 0.2 1500
20
il existe une dispersion liée à la dépendance en fréquence de l’indice de réfraction
de la fibre et de la dispersion du guide. Il en résulte un élargissement du spectre de
l’impulsion qui s’y propage, car les différentes composantes spectrales de l’impulsion
se répandront au cours du processus de propagation et n’atteindront pas l’extrémité
de la fibre en même temps. Cette dispersion est quantifiée par le coefficient de dis-
persion.
tmax − tmin τ
Di = = (I.2)
L L
21
I.7.2.2 Les diffusions stimulées Brillouin et Raman
Contrairement à l’effet Kerr optique, la diffusion stimulée implique le transfert
partiel d’énergie du champ optique au milieu de propagation. Dans les fibres op-
tiques, nous pouvons essentiellement générer deux types de diffusion stimulée : la
diffusion Brillouin (ou SBS pour Stimulated Brillouin Scattering) et la diffusion Ra-
man (ou SRS pour Stimulated Raman Scattering).En appliquant de forts champs
lumineux, ils correspondent à une excitation par résonance, où le niveau de vibra-
tion moléculaire de la silice est utilisé pour la diffusion Raman (phonons optiques),
et la vitesse hypersonique est utilisée pour la diffusion Brillouin (phonons acous-
tiques).Le résultat habituel est que lorsque la puissance dépasse un certain seuil
caractéristique du phénomène (effet Brillouin est de 10 milliwatts, effet Raman dans
le dioxyde de silicium est de 300 à 600 milliwatts), le signal utile agit comme une
pompe, qui prend beaucoup d’énergie.
Les diffusions Raman et Brillouin peuvent avoir un impact significatif sur la
propagation des impulsions dans les fibres optiques, mais elles peuvent également
être utilisées volontairement pour changer de fréquence, fabriquer des lasers à fibre
ou même être utilisées comme amplificateurs [28].
Les principes fondamentaux de la PMD dans les fibres optiques sont devenus
un important corpus de connaissances de base pour la conception de systèmes de
communication optique à haute capacité. Les effets de la PMD sont des phénomènes
de propagation électromagnétique linéaire qui se produisent dans les fibres "mono-
modes". Malgré leur nom, ces fibres supportent deux modes de propagation qui se
distinguent par leur polarisation. En raison de la biréfringence optique dans la fibre,
les deux modes se déplacent avec des vitesses de groupe différentes, et le changement
aléatoire de cette biréfringence sur la longueur de la fibre entraîne un couplage aléa-
toire entre les modes. Avec la technologie de transmission actuelle, les phénomènes
de PMD qui en résultent entraînent une distorsion des impulsions et des déficiences
du système qui limitent la capacité de transmission de la fibre [29]. Par conséquent,
la Béfringence est la différence de vitesse de phase. Il produit un déphasage lors de la
propagation des deux polarisations. Au fur et à mesure que le signal se propage, cela
entraînera une évolution de la polarisation du signal (voir Figure I.21), ce qui n’est
jamais causé par la déformation de l’impulsion. Seules deux polarisations restent
inchangées : c’est le mode propre de la polarisation, et sa direction est également
appelée axe de biréfringence de la fibre [30].
22
Figure I.21 – Évolution de la polarisation dans une fibre due à la biréfringence.
Dans les systèmes WDM longue distance et à haute capacité, des formats de mo-
dulation cohérente avancés sont utilisés pour gérer les altérations du signal dues aux
effets non linéaires des fibres, à la dispersion et au bruit d’émission spontanée am-
plifié. Le schéma de modulation des liaisons de transmission WDM à grande vitesse
et longue distance doit non seulement avoir une configuration simple et économique
pour la génération du signal, mais doit également être efficace en termes de puis-
sance et de spectre et être moins sensible aux non-linéarités et à la dispersion des
fibres [31].
23
Figure I.22 – Emetteur laser typique
24
converti en un changement d’intensité du signal optique. La figure I.23, montre un
diagramme schématique de MZM montre un schéma d’un MZM [8].
25
Figure I.24 – Fonctionnement général du WDM.
Il existe plusieurs technologie WDM, elles restent identiques par leur principe mais
se différencient uniquement par le nombre de canaux exploité dans une fibre.
Lorsque l’espacement utilisé est égal ou inférieur à 100 GHz, la technologie WDM
est dite dense (Dense WDM (D-WDM)). Les systèmes 50 GHz (0, 4 nm) et
25 GHz (0, 2 nm) fournissent respectivement 80 et 160 canaux optiques [34]. Pour
un espacement plus petit, nous parlerons de U-WDM (Ultra-dense WDM). Par
conséquent, dans un système à 10 GHz (0, 08 nm), 400 canaux optiques peuvent
être obtenus [35]. Les systèmes WDM/D-WDM les plus commercialisés
aujourd’hui disposent de 8, 16, 32, 80 canaux optiques, ce qui permet d’atteindre
des capacités de 80, 160, 320, 800 Gb/s en prenant un débit nominal de 10 Gb/s.
On peut atteindre une capacité de 4000 Gb/s (4 T era b/s) avec 400 canaux
optiques à 10 Gb/s, en technologie U-WDM [36].
26
I.10 Conclusion
Dans ce chapitre, nous abordé les notions indispensables à la conception d’un
système à fibres optiques mais également les différents composants de ce dernier. En-
suite, nous avons vu les fondamentaux de la fibre optique qui bénéficie d’une énorme
capacité de bande passante mais également de nombreuses autres caractéristiques
importantes, telles qu’une faible atténuation (environ 0, 2 dB/Km), une faible dis-
torsion du signal, une faible puissance requise, un faible encombrement, un faible
coût, et une très faible dispersion. Cependant, en raison des limites du traitement
électronique, il est peu probable que la totalité de la bande passante du système op-
tique soit utilisée pour transmettre des fibres optiques. Enfin, nous avons également
vu les modulations direct et externe ainsi que la technique de multiplexage WDM
et ses différents types, des techniques qu’on utilise pour augmenter la capacité du
réseau et utiliser la totalité des ressources de la bande passante des fibres optiques.
27
Références et Bibliographie I
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30
Chapitre II
II.1 Introduction
Avec l’émergence de la cinquième génération de communications mobiles 5G,
combinée à l’architecture du Centralized-RAN (Centralized-Radio Access Network
(C-RAN)), il est prévu de s’orienter vers un déploiement dense de sites d’antennes
à petites cellules. Ce type d’architecture de réseau a considérablement augmenté
les besoins en liaisons mobiles fronthaul et backhaul de grande capacité. Ces nou-
velles technologies comprennent des techniques d’antennes massives pour fournir un
gain de formation de faisceaux et prendre en charge une capacité accrue, de nou-
velles formes d’onde pour s’adapter de manière flexible à divers services et applica-
tions ayant des exigences différentes, et de nouveaux schémas d’accès multiples pour
prendre en charge des connexions massives. Du point de vue spectrale, on constate
également un intérêt accru pour l’utilisation du spectre au-dessus de 6 GHz pour
les communications mobiles 5G. Un moyen efficace d’atteindre cette connectivité
consiste à utiliser l’infrastructurePON à multiplexage par répartition en longueur
d’onde (WDM), où les services sans fil et filaires peuvent être convergés pour la
transmission. Ainsi, la demande de réseaux PON ultra-haut débit a amplement aug-
menté depuis l’avènement des services de fibre optique jusqu’au domicile FTTH
basés sur le réseau optique passif PON. Les communications cohérentes par fibre
optique pour des débits de données de 100 Gbit/s et plus ont récemment fait l’ob-
jet de recherches approfondies. Des techniques de modulation à efficacité spectrale
peuvent être utilisées pour des liaisons optiques cohérentes. L’intégration de for-
mats de modulation à doubles polarisations basés sur une technologie cohérente et
des systèmes de multiplexage par répartition en longueur d’onde WDM s’avère être
une solution de taille et essentielle pour répondre aux besoins mondiaux en bande
passante.
II.2 L’évolution des technologies sans fil
L’inventeur italien G. Marconi a utilisé des ondes électromagnétiques pour trans-
mettre la lettre «S» à une distance de 3 kilomètres sous la forme de 3 codes Morse,
ouvrant ainsi la voie à la communication sans fil. Après la présente invention, la
communication sans fil est devenue une partie importante de la société d’aujour-
d’hui. Depuis le développement des communications par satellite, de la télévision
et des transmissions radio vers les téléphones mobiles, les communications sans fil
ont changé le mode de fonctionnement de la société. C’est ainsi que l’évolution de
la communication sans fil commença, comme le montre la Figure II.1. Elle montre
l’évolution des générations de technologies sans fil en termes de débit de données,
de mobilité, de couverture et d’efficacité spectrale. Avec le développement de la
technologie sans fil, les débits de données, la mobilité, la couverture et l’efficacité
du spectre continuent d’augmenter. Elle montre également que les technologies 1G
et 2G utilisent la commutation de circuits, tandis que les technologies 2,5G et 3G
utilisent à la fois la commutation de circuits et de paquets et que les générations
suivantes, de 3,5G à aujourd’hui, c’est-à-dire la 5G, utilisent la commutation de pa-
quets. Parallèlement à ces facteurs, elle établit également une distinction entre le
spectre sous licence et le spectre sans licence. Toutes les nouvelles générations uti-
lisent le spectre sous licence, tandis que les technologies WiFi, Bluetooth et WiMAX
utilisent le spectre sans licence.
32
II.2.1 1G
La première génération a été annoncée au début des années 1980. Elle a un
débit de données allant jusqu’à 2, 4 kbps. Les principaux abonnés étaient l’Advanced
Mobile Phone System (AMPS), le Nordic Mobile Telephone (NMT) et le Total
Access Communication System (TACS). Elle présente de nombreux inconvénients,
notamment une capacité inférieure à la normale, un transfert imprudent et une
absence de sécurité, car les appels vocaux étaient stockés et diffusés dans des tours de
radio, ce qui augmente la vulnérabilité de ces derniers face aux écoutes indésirables
[2].
II.2.2 2G
La deuxième génération a été introduite à la fin des années 1990. La technologie
numérique est utilisée dans les téléphones mobiles de 2e génération. Le Global Sys-
tem for Mobile Communications (GSM) a été le premier système de 2e génération,
principalement utilisé pour la communication vocale et ayant un débit de données
allant jusqu’à 64 kbps. La batterie des téléphones mobiles 2G dure plus longtemps
en raison de la faible puissance des signaux radio. Elle fournit également des services
tels que le Short Message Service (SMS) et le courrier électronique. Les technologies
les plus importantes sont le GSM, L’Accès multiple à répartition de code ((Code
Division Multiple Access (CDMA)) et la norme IS-95 [3, 2].
II.2.3 2.5G
Elle fait référence généralement à un système cellulaire de 2e génération fusionné
avec les services de radiocommunication par paquets : GPRS (GPRS) et d’autres
commodités dont ne disposent pas les réseaux 2G ou 1G. Un système 2,5G utilise
généralement des cadres du système 2G tout en appliquant la commutation par
paquets en même temps que la commutation de circuits. Il peut assister le débit de
données jusqu’à 144 kbps. Les principales technologies 2,5G sont le GPRS, l’EDGE
(Enhanced Data Rate for GSM Evolution) et le CDMA 2000 [2, 3].
II.2.4 3G
La troisième génération a été mise en place à la fin de l’année 2000. Elle per-
met un débit de transmission allant jusqu’à 2 M bps. Les systèmes de 3e génération
fusionnent l’accès mobile à haut débit aux services basés sur le Protocole Internet
(IP). En plus du débit de transmission, des améliorations non conventionnelles ont
également été apportées pour maintenir la qualité de service. La 3G apporte d’autres
fonctionnalités pratiques telles que l’itinérance mondiale et améliore la qualité de
la voix. Le principal inconvénient des téléphones 3G est qu’ils nécessitent plus de
puissance que la plupart des modèles 2G [2, 3]. Comme la 3G implique l’introduc-
tion et l’utilisation des technologies d’accès multiple par répartition en code à large
33
bande (Wideband Code Division Multiple Access (WCDMA)), des systèmes de té-
lécommunications mobiles universels (Universal Mobile Telecommunications Service
(UMTS)) et de l’accès multiple par répartition en code (CDMA) 2000, les technolo-
gies évolutives telles que l’accès par paquets à haut débit sur les liaisons montantes
et descendantes (HSUPA/HSDPA) et l’évolution des données optimisées ont fait de
la génération intermédiaire sans fil entre la 3G et la 4G une génération appelée 3,5G
avec un débit amélioré de 5 à 30 M bps [4].
II.2.5 3.75G
La technologie LTE (Long Term Evolution) et le WiMAX (Worldwide Interope-
rability for Microwave Access) représentent l’avenir des services de données mobiles.
Le LTE et le WiMAX ont le potentiel de compléter la capacité du réseau et offrent
à un nombre important d’utilisateurs la possibilité d’accéder à une large gamme de
services à haut débit comme la vidéo à la demande, le partage de fichiers pair-à-
pair et les services Web composites. Dans le même temps, d’autres spectres sont
également accessibles, ce qui permet aux opérateurs certifiés de gérer leurs réseaux
de manière hautement conforme, de fournir une meilleure couverture et des perfor-
mances supérieures à moindre coût [2, 5].
II.2.6 4G
La 4G est généralement considérée comme la descendante des normes 3G et 2G.
Un système 4G améliore les réseaux de communication actuels en apportant une
solution complète et fiable basée sur l’IP. Des services tels que la voix, les données et
le multimédia sont fournis aux abonnés à tout moment et en tout lieu et à des débits
de données bien plus élevés que ceux des générations précédentes. Les applications
qui sont mises en place pour utiliser un réseau 4G sont le service de messagerie
multimédia (Multimedia Messaging Service), la diffusion vidéo numérique (Digital
Video Broadcasting (DVB)), le chat vidéo, le contenu de la télévision haute définition
et la télévision mobile [5, 6, 7].
34
II.3 La cinquième génération 5G
Figure II.2 – Evolution des réseaux mobiles vers la 5G et leurs divers services.
35
II.3.1 Les objectifs de la 5G
Paramètres Valeurs
Débit maximum descendant 20 Gbits/s
Débit maximum ascendant 10 Gbits/s
Efficacité spectrale maximale dans le sens descendant 30 bit/s/Hz
Efficacité spectrale maximale dans le sens ascendant 15 bit/s/Hz
Trafic par unité de surface 10 M bit/s/m2
Temps de latence 1 - 4 ms
Densité de terminaux connectés 1 million/km2
Largeur de bande 100 M Hz - 1 GHz
Les objectifs des réseaux 5G dépassent les capacités des réseaux mobiles exis-
tants. Un certain nombre de nouvelles technologies sont nécessaires pour atteindre
tous ces objectifs. Les principales nouvelles technologiques sont présentées dans la
Figure II.3.
36
2. La formation de faisceaux MIMO (Multiple-Input Multiple-Output) :
peut augmenter les l’efficacité et la couverture du réseau de manière substan-
tielle.
3. Découpage du réseau : Le découpage du réseau créera des segments de
réseau virtuels pour différents services dans le même réseau 5G. Cette fonc-
tion de découpage permet aux opérateurs de prendre en charge différents cas
d’utilisation et clients d’entreprise sans créer de réseau dédié.
4. La double connectivité 5G-LTE : La 5G peut être déployée en tant que
système autonome, mais plus généralement, la 5G sera déployée avec LTE
dans la première phase. Ceci simplifie l’introduction de la 5G, augmente le
débit des données utilisateur et améliore la fiabilité.
5. Support de la mise en œuvre du cloud computing et de l’infor-
matique de pointe : L’évolutivité exige que les avantages du nuage soient
apportés aux réseaux radio avec une architecture de nuage périphérique. Les
réseaux radio et les réseaux centraux sont spécifiés pour une mise en œuvre
native du nuage, y compris les nouvelles interfaces à l’intérieur du réseau ra-
dio. L’architecture actuelle des réseaux LTE est entièrement distribuée dans
la radio et entièrement centralisée dans le réseau central. [12]
37
II.3.2.1 eMBB
Outre les applications mobiles à large bande existantes, les scénarios d’utilisation
à large bande mobile améliorés seront également accompagnés de nouveaux domaines
d’application et de nouvelles exigences pour améliorer les performances et offrir
une expérience utilisateur de plus en plus transparente. Ce scénario d’utilisation
couvre un éventail de situations, y compris de grandes zones avec des exigences et
une couverture différentes des points d’accès. Dans le cas des zones à forte densité
d’utilisateurs, une capacité de trafic très élevée est nécessaire, tandis que les exigences
de mobilité sont faibles et les utilisateurs sont plus grands que la couverture de
grandes zones. Dans le cas d’une couverture étendue, une couverture impeccable et
une mobilité moyenne à élevée sont nécessaires, et le débit de données utilisateur sera
considérablement amélioré par rapport aux tarifs existants. Cependant, par rapport
aux points chauds, les exigences de débit de données peuvent être assouplies [14].
II.3.2.2 uRLLC
l’URLLC a des exigences strictes de délai et de fiabilité pour les communications
critiques (telles que la chirurgie à distance, les voitures autonomes et Internet à
écran tactile) ; ces exigences permettent de mettre en place des systèmes interactifs
en temps réel à travers une gamme de cas d’utilisation industrielle, sociale et com-
merciale. Ce scénario est caractérisé par les restrictions strictes sur la synchronisa-
tion, les délais de transmission et la disponibilité. Afin de répondre aux exigences de
latence et de fiabilité, le mécanisme de sécurité d’URLLC devrait réduire les retards
dans l’authentification, la protection de la transmission des données, la transmis-
sion du contexte de sécurité et le chiffrement et le déchiffrement de données vers les
nœuds du réseau. [15]
II.3.2.3 mMTC
Le mMTC doit prendre en charge un grand nombre de périphériques dans une
petite zone et un petit nombre de périphériques pour envoyer des données, tels que
les cas d’utilisation IoT. Les réseaux 5G doivent fournir un accès réseau sûr, fiable
et rentable pour un grand nombre de machines. La flexibilité du mécanisme de sé-
curité devrait réduire le coût de l’authentification des machines et de la gestion des
identités. Les mécanismes décentralisés d’authentification et de gestion des identités
peuvent être utilisés pour raccourcir la chaîne d’authentification, accélérer l’accès et
réduire les frais d’authentification. De plus, les mécanismes décentralisés d’authen-
tification et de gestion des identités peuvent réduire les coûts énergétiques pour les
utilisateurs finaux [15].
38
II.3.3 Les technologies de la 5G
II.3.3.1 Les ondes millimétriques
Les ondes millimétriques sont les ondes radioélectriques couvrant les fréquences
de 30 à 300 GHZ (Voir Figure II.5). La 5G utilise les très hautes fréquences (extremely
high frequencies ; “mmWaves”) ; cela est un des éléments qui la caractérise le plus.
Selon le théorème de capacité de Shannon, augmenter la largeur de bande du système
est un moyen efficace d’obtenir des transmissions de données à haut débit.
Pour la 5G, cinq bandes de fréquences seront utilisées : quatre bandes de fré-
quences sans licence et une bande de fréquences sous licence. La bande de fréquences
approuvée fournit environ 1,5 GHz de bande passante entre 27, 5 et 31, 5 GHz. Cer-
tains appareils WiFi ont déjà utilisé la deuxième bande 7 GHz, qui fonctionnera
dans la plage 57 − 64 GHz. Enfin, la bande dite « E-Band » est composée de trois
segments de bande passante totalisant 12, 9 GHz ; elle est également sans licence.
Ce qui rend ces bandes haute fréquence uniques, c’est leur vitesse. Si le codage du
signal radio est correct, la vitesse 5G sera mille fois plus rapide que la génération
précédente de téléphones mobiles. Ces bandes de fréquences sont presque égales à
la valeur équivalente de la totalité de la bande passante du spectre radio allouée en
dessous de 5 GHz [16].
39
foyers et les entreprises ainsi que pour les espaces publics métropolitains et ruraux.
Les micros-celles sont également une composante essentielle des réseaux hétérogènes
(HetNets), qui doivent fournir une capacité plus élevée et une efficacité accrue du
spectre et améliorer l’expérience des abonnés tout en réduisant le coût par bit du
transport des données [17].
40
Deuxièmement, il s’agit de fournir un gain de multiplexage spatial en envoyant des
flux de données indépendants sur chaque antenne. Les deux techniques peuvent être
utilisées pour augmenter le débit de données global de l’utilisateur ou du système.
Les deux options sont illustrées sur la Figure II.7 [19].
41
Dans l’architecture C-RAN, la station de base traditionnelle (BS) est divisée en
une unité de traitement du signal centralisée (partagée) appelée unité de traitement
en bande de base (Baseband Unit (BBU)), plusieurs têtes radio distantes (Remote
Radio Head (RRH)) déployées sur le site et un réseau de transport frontal à grande
vitesse qui relie les RRH au bureau de traitement central (pool BBU) [23].
Comme tout autre réseau mobile, l’architecture C-RAN est divisée en deux par-
ties, à savoir la partie fronthaul et la partie backhaul (voir Figure II.8) :
• RRH (Remote Radio Head) : est un réseau qui associe des antennes
intelligentes et des circuits RF pour réduire la perte de câble. Il gère également
la conversion entre les données numériques et les données modulées, le filtrage
de fréquence, l’amplification de puissance et la transmission du signal vers la
station mobile appropriée.
• D-ROF (Digital Radio Over Fiber) : Il représente un réseau de trans-
mission optique à large bande et à faible latence qui connecte le pool BBU
au RRH. Il existe plusieurs interfaces spécifiques à ce réseau, telles que CPRI
(Common Public Radio Interface), Open Base Station Architecture Initiative
(OBSAI) et Open Radio Equipement Interface (ORI).
• WDM (Wavelength Division Multiplexing) : WDM représente un bon
42
choix, grâce aux cotations liées à ces caractéristiques pour ce type de trans-
port.
43
est réseau d’accès optique prometteur et d’avenir. Il a créé les services FTTx, la
visiophonie, les services électroniques, etc.
Le réseau d’accès optique PON a été développé en 1980 et son nom bénéficie de
l’utilisation de composants passifs tels que des combineurs, des séparateurs et des
coupleurs, donc aucun composant actif (qui nécessite de l’énergie), à l’exception de
l’extrémité de la fibre. Comparé à d’autres réseaux d’accès optique, il est moins cher
et plus efficace en termes de ressources. Il est transparent, sûr, adaptable et évolutif
pour la prochaine génération de réseaux d’accès optique [29, 30].
Comme le démontre la Figure II.9, l’architecture d’un réseau PON qui se com-
pose principalement de :
44
Dans l’ODN, la fibre d’alimentation et la fibre de distribution de fibre de l’OLT
sont utilisées pour la transmission longue distance. La fibre de distribution pointe
vers différents points d’accès optiques et distribue la fibre dans différentes zones.
L’ONU convertit les signaux optiques en signaux électriques pour envoyer des
données aux utilisateurs finaux séparément. Il connecte l’ODN via une paire torsa-
dée/câble coaxial/câble optique ou via un accès sans fil. Il permet une allocation
efficace de la bande passante (pour une transmission fluide des données) [31, 32].
Dans le réseau d’accès optique, trois principaux types d’architectures sont uti-
lisés : l’architecture point à point (P2P), l’architecture point à multipoint (PMP)
utilisant des coupleurs optiques et l’architecture point à multiple utilisant des multi-
plexeurs de longueur d’onde. Les réseaux optiques passifs sont des réseaux de point
à multipoints qui utilisent des composants passifs tels que des séparateurs et des ma-
trices guides d’ondes. L’accent mis sur les services multimédias nécessite davantage
de bande passante, ce qui oblige la plupart des opérateurs de télécommunications
à mettre à niveau ou à mettre à jour leurs réseaux d’accès traditionnels centrés sur
le cuivre. Les réseaux optiques de multiplexage par répartition en longueur d’onde
passifs (WDM-PON) sont des candidats appropriés pour les futurs réseaux à large
bande en raison de leur grande capacité et de leur transparence, qui permet à la fois
les services d’accès fixe et les services de mobile backhaul.
45
longueurs d’onde en liaison descendante et en liaison montante sont respectivement
de 1490 nm et 1310 nm. La distance maximale entre l’OLT et l’ONU est de 20 km,
avec une portée logique de 60km [34].
Des études ont été menées pour plusieurs technologies NG-PON2 qui offrent
jusqu’à 100 Gbps. Il s’agit notamment des technologies TDM-PON, WDM-PON,
OCDM-PON, OFDM-PON et hybrides à haut débit ainsi que leurs combinaisons
telles que TDM/WDM-PON, OCDM/WDM-PON, OFDM/WDM-PON, OCDM/TDM-
PON, OFDM/TDM-PON, etc [40].
46
Les normes internationales du PON sont résumées dans le tableau II.2
Technologie Débit binaire en aval Débit binaire en amont
N°. Standard
(Année) (Gbps) (Gbps)
BPON
1. ITU-T G.983.1 - G.983.5 ≤1.25 ≤0.625
(2001)
EPON
2. IEEE 802.3ah 1.25 1.25
(2004)
10G-EPON
3. IEEE 802.3av 10 1
(2009)
GPON
4. ITU-T G.984 2.5 1.25
(2004)
NG-PON1
5. ITU-T G.987 ≤10 10
(2010)
NG-PON2
6. ITU-T G.989.1 40 10
(2013)
II.5.3 WDM-PON
47
autre pour la transmission en aval, tandis que le WDM prend en charge plusieurs
longueurs d’onde sur une seule fibre [43, 44]. Le WDM-PON ne nécessite pas de
composants actifs mais seulement des composants passifs. Le coût de maintenance
est également moindre puisque moins de composants sont nécessaires dans le ré-
seau. Il a pour avantage sa grande capacité, sa facilité de gestion, la sécurité du
réseau, la transparence du protocole et la facilité de mise à niveau [45]. La capacité
totale de la bande passante du système d’accès est multipliée par le nombre de lon-
gueurs d’onde multiplexées sur la fibre. Ces signaux optiques sont ensuite séparés
(ou démultiplexés) dans des fibres différentes.
48
dans une boîte à l’extérieur de la chambre de l’utilisateur. Le FTTH est la
forme ultime de réseau d’accès, il peut fournir plus de 100 M b/s de bande
passante pour chaque utilisateur [47]
— Le Fiber To The Building (FTTB) ou fibre jusqu’au bâtiment : Le lien
entre le central de l’opérateur et le bâtiment desservi est fait en fibre optique.
Les derniers mètres à l’intérieur du bâtiment, pour rejoindre les clients, réuti-
lisent le cuivre déjà déployé. Cette solution est adoptée lorsque le réseau en
cuivre est déjà présent.
— Le Fiber To The Curb (FTTC) ou fibre jusqu’au trottoir : Consiste à
faire passer des câbles de fibre optique du central téléphonique ou du point
de distribution jusqu’aux armoires de rue qui se connectent ensuite à une
ligne téléphonique standard pour fournir le haut débit. Il est combiné à un
câble en cuivre allant de l’armoire à la maison ou à l’entreprise qui utilise la
technologie VDSL ou une technologie similaire qui peut fournir des vitesses
beaucoup plus rapides sur des distances plus courtes [48].
— Le Fiber To The Distribution point (FTTDp) ou fibre jusqu’au point de
répartition : Cette solution est similaire à la solution précédente en ce qu’elle
recommande la réutilisation du réseau cuivre. Cependant, le FTTDp introduit
un nouveau dispositif actif, grâce à la technologie G.FAST ,sa vitesse peut
atteindre 500 M bit/s à 1 Gbit/s [49].
+∞ X
X N sc
s(t) = cki sk (t − iTs ) (II.1)
i=−∞ k=1
1, (0 < t ≤ T s)
Π(t) = (II.3)
0, (t ≤ 0, t > T s)
49
— cki : est le i ème symbole d’information à la k ième sous-porteuse.
— sk : est la forme d’onde de la k ième sous-porteuse,
— N sc : est le nombre de sous-porteuses, fk est la fréquence de la sous-porteuse.
— Ts : est la période du symbole,
— Π(t) : est la fonction de mise en forme des impulsions.
Un autre avantage majeur que représente l’OFDM est celui de convertir la com-
plexité de l’émetteur et du récepteur de l’analogique au numérique. Dans l’OFDM,
les données numériques sont transmises à un débit élevé en les distribuant sur un
grand nombre de sous-porteuses, et chaque sous-porteuse est modulée à un débit
faible. [51]
50
• Après avoir converti le signal série en parallèle, un préfixe cyclique (CP) est
rajouté au signal OFDM.
• Une transposition en fréquence est réalisée avant l’émission.
• Pendant la réception, la fréquence est convertie en bande de base.
• Enfin, l’opération inverse de la transmission est utilisée pour démoduler le
signal OFDM et extraire la séquence de données émise. [52]
51
II.7.1 CP : Cyclic Prefix
Le préfixe cyclique, qui est un aspect important du système OFDM, a été proposé
en 1980. Le préfixe cyclique supprime l’interférence intersymbole (ISI) et l’interfé-
rence interporteuse ’intercarrier interference’ (ICI) [54].
Le préfixe cyclique (CP) est une technologie qui comprend l’insertion d’une copie
du bloc d’informations à envoyer en amont de la trame. Plus précisément, il s’agit de
restaurer une partie des informations à envoyer et d’insérer ces informations au début
de la trame. En général, la longueur du préfixe doit être supérieure à la longueur
du canal. Par souci de simplicité, considérez le phénomène d’écho, en supposant que
l’écho vous est renvoyé après 1 seconde. Dans ce cas, une longueur supérieure à 1 s
sera nécessaire pour garantir qu’il y ait un intervalle entre le premier mot transmis
et le deuxième mot transmis , Le premier mot avec écho atteint le récepteur avant
le deuxième mot [55].
II.8 Conclusion
Nous avons parcouru dans ce chapitre un ensemble de technologies émergeantes
de nouvelle génération dans le domaine des télécommunications. L’évolution des
technologies sans fil converge vers la cinquième génération 5G, une révolution qui
fait appelle a une multitude de techniques très développées pour offrir de nouvelles
applications et un débit élevé. Les objectifs et les catégories de la 5G ont été dé-
veloppé avant d’expliquer ses différentes technologies telles que le beamforming, les
small cells, les ondes millémtriques et le massive MIMO. Ensuite nous avons décou-
vert l’architecture C-RAN, les différentes composants de ses principales deux parties
fronhaul et backhaul ainsi que ses avantages. Puis nous avons décrit le réseau cohé-
rent passif PON, ses éléments et ses divers évolutions avant de conclure sur l’impact
de la technologie WDM sur l’augmentation de la bande passante dans les réseaux
PON. Enfin, nous avons discuter la modulation OFDM, une solution efficace contre
les interférences intersymboles.
52
Références et Bibliographie II
54
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Ben-Ezra, and Juerg Leuthold. 26 Tbit s−1 line-rate super-channel transmis-
sion utilizing all-optical fast Fourier transform processing. Nature Photonics,
5 :364, 05 2011. 50
[52] Ali Kabalan. Etude de systèmes radio sur fibre pour des applications de réseaux
domestiques en bande millimétrique. Theses, Université Paris-Est, July 2016.
51
[53] Mokhefi Akila & Mhetari Imene. Etude et simulation de méthode de Beam-
forming pour des systèmes de Modulation multi-porteuse pour la 5G. Master,
Universite Abou Bekr Belkaid Tlemcen UABT, juin 2018. 51
[54] A. Peled and A. Ruiz. Frequency domain data transmission using reduced com-
putational complexity algorithms. In ICASSP ’80. IEEE International Confe-
rence on Acoustics, Speech, and Signal Processing, volume 5, pages 964–967,
1980. 52
[55] Frédéric Launay. Extrait du module de Formation LTE 4G – part 2, sep 2013.
52
56
Chapitre III
III.1 Introduction
L’objectif principal de notre recherche est la proposition d’une infrastructure vi-
sant une transmission simultanée des services FTTH et 5G tout en se basant sur
les modulations numériques à double polarisations. Pour cette raison, nous propo-
sons une nouvelles architectures de réseau 5G-FTTH réunissant différents types de
modulations et faire l’analyse du système. L’outil de vérification de cette étude est
basé sur la simulation, et nous avons développé modéliser et implémenter notre mo-
dèle à l’aide de l’outil de simulation optique OptiSystem version 15.2. Ce dernier
fait partie d’un ensemble de conception logicielle fournie par Optiwave, qui permet
aux utilisateurs de prédire, d’inspecter et de simuler les liaisons optiques dans la
couche de transport des réseaux optiques modernes. Au cours de ce chapitre, nous
présenterons l’architecture générale hybride FTTH-5G. Ensuite, nous évaluerons la
performance de la transmission en termes de BER, du diagramme de constellation
et du diagramme de l’oeil, donnant ainsi la chronologie du travail et les résultats
obtenus pour différents scénarios.
III.2 Présentation du logiciel de simulation
La conception et l’analyse des systèmes de communication optique, qui com-
prennent normalement des dispositifs non linéaires et des sources de bruit non gaus-
siennes, sont très complexes et extrêmement longues. Par conséquent, ces tâches
ne peuvent désormais être effectuées de manière efficace et efficiente qu’à l’aide de
nouveaux logiciels avancés. OptiSystem est un progiciel innovant de simulation de
système de communication optique qui peut concevoir, tester et optimiser presque
tous les types de liaisons optiques dans la couche physique des réseaux optiques.
En ajoutant des composants utilisateur, on peut facilement étendre ses fonctions
et interagir de manière transparente avec divers outils. Il dispose ainsi d’une in-
terface utilisateur graphique complète (GUI) qui permet de contrôler la disposition
des composants optiques, des listes de réseaux, des modèles de composants et des
graphiques de présentation. Sa bibliothèque riche de composants actifs et passifs
comprend des paramètres réels liés à la longueur d’onde. Ainsi, grâce à l’analyse des
paramètres, on peut étudier l’impact de spécifications d’appareils particuliers sur les
performances du système. [1]
Applications
• Conceptions de réseaux optiques, notamment OTDM, SONET/ anneaux
SDH, CWDM, DWDM, PON, câble, OCDMA.
• Transmission monomode/multi-mode.
• Optique en espace libre (FSO), Radio sur fibre (RoF), OFDM (direct, cohé-
rent).
• Amplificateurs et lasers (EDFA, SOA, Raman, Hybride, optimisation GFF,
lasers à fibre).
• Traitement du signal (électrique, numérique, tout optique).
• Conception du sous-système émetteur et récepteur (direct/cohérent).
• Formats de modulation (RZ, NRZ, CSRZ, DB, DPSK, QPSK, DP-QPSK,
PM-QPSK, QAM-16, QAM-64).
• Analyse des performances du système (diagramme en œil/ facteur Q/RE,
puissance du signal/OSNR, états de polarisation, diagrammes de constella-
tion, pénalités linéaires et non linéaires).
• Conception de systèmes de communication optique, du niveau des compo-
sants à celui du système, au niveau de la couche physique.
• Réseaux optiques passifs (PON) basés sur le FTTx.
• Conception de l’émetteur, du canal, de l’amplificateur et du récepteur.
• Conception de la carte de dispersion.
• Estimation du BER et des pénalités du système avec différents modèles de
récepteurs.
• Calculs du BER du système amplifié et du budget de la liaison. [2]
58
Caractéristiques principales
• Bibliothèque des composants
Pour être pleinement efficace, les module composants doivent être capables de
reproduire le comportement véritable de l’appareil réel et les effets spécifiés
avec la précision et l’efficacité sélectionnées.
• Représentation des signaux mixtes
OptiSystem gère le format de signal mixte des signaux optiques et électriques
dans la bibliothèque de composants.
• Composantes mesurées
La bibliothèque de composants OptiSystem permet de saisir des paramètres
qui peuvent être mesurés à partir d’appareils réels. Elle s’intègre aux équipe-
ments de test et de mesure de différents fournisseurs.
• Liste des matériaux
OptiSystem fournit un tableau d’analyse des coûts du système en cours de
conception, classés par système, disposition ou composant. [3]
Le BER d’un système par fibre optique est généralement de l’ordre de 10−9 .
Ce dernier dépend du rapport signal sur bruit, qui est déterminé par le facteur de
qualité, ce qui indique une perte de puissance du signal. La relation entre BER et le
facteur Q est donnée comme suit :
59
Q2
1 e− 2
BER = ( √ )( ) (III.2)
2π Q
µ1 − µ2
Q= (III.3)
σ1 + σ2
60
Figure III.2 – Interprétation du diagramme de l’oeil.
La Figure III.2 montre toute une série de paramètres observables sur un oeil
de diagramme. Les plus importantes sont la taille de l’ouverture de l’œil (rapport
signal/bruit pendant l’échantillonnage), ainsi que la magnitude des erreurs d’ampli-
tude et de synchronisation.
61
Figure III.3 – Architecture générale du système FTTH simulé.
III.4.1.1 Partie émission FTTH
En premier lieu, le signal NRZ sera modulé avec un modulateur externe (Mach-
Zehnder Modulator ) avec un taux d’extinction (Extinction Ratio) variant pour
trouver la valeur optimal avant d’être divisé en deux signaux distincts, l’un pour la
polarisation X et l’autre pour la polarisation Y en paramétrant l’azimut du contro-
leur de polarisation (Polarization Controller ) sur 90°. Ces deux signaux seront
modulé ensuite avec la modulation QAM dans des sous-systèmes où le modulateur
de quadrature (Quadrature Modulator ) est fixé sur une fréquence porteuse de
5 GHz avant d’être recombiner grâce aux combinateur de polarisation (Polari-
zation Combiner ) pour cheminer ensuite sur le canal de transmission qui n’est
d’autre que la fibre optique monomode d’une atténuation de 0.2 dB/km sur une
distance de 20 km.
Figure III.4 – Spectre fréquentiel du signal QAM transposé sur une fréquence
porteuse de 5 GHz.
63
La Figure III.5 représente le spectre optique obetenu à la sortie du combinateur
de polarisation. Il sagit du signal BaseBand additionné au flux MIMO. Le signal
optique central est centré sur la porteuse optique 193.1 T Hz qui contient le signal
de bande de base. Tandis que les signaux latéraux représentent la bande latérale
double avec porteuse (Optical Double-SideBande Modulation).
Trois signaux sont reçus et analyser par un analyseur de BER (BER Analyzer )
et un visionneur de constellation (Electrical Constellation Visualizer ) afin de
déterminer l’efficacité et la qualité des signaux récupérés.
64
III.4.1.4 Résultats des simulations
la Figure III.6 représente les variations du taux d’extinction (Extinction Ratio)
par rapport au taux d’erreurs sur bit (BER) pour les trois signaux MIMO 1, MIMO
2 et NRZ.
Pour une valeur optimale de 0.9 dB du taux d’extinction, les valeurs obtenues de
BER sont 1.06 × 10−22 et de 9.49 × 10−22 pour MIMO 1 et MIMO 2 respectivement.
Étant donnée que les signaux se propagent sur deux polarisations différentes, une
légère différence est observée causé par la dispersion modale de polarisation (Voir
I.7.3), le bruit des photodiodes et les différents effets de dispersions.
Le BER du signal NRZ est de l’ordre de 4.01 × 10−13 . Ce signal est influencé par
les effets d’atténuations et de dispersions (Voir I.7.1).
65
sans fil se dégrade, ceci est traduit par un léger rapprochement entre les symboles.
Une augmentation excessive de la valeur ER pourrait interférer les symboles entre
eux ainsi la distinction serait plus difficile.
Par ailleurs, la qualité du signal NRZ augmente. Ces résultats sont tout à fait
logique puisque, nous avons démontré dans la figure III.6 que plus la valeur du ER
augmente, plus le BER du signal NRZ diminue.
Il est clair que lorsque la valeur du ER qui module le signal NRZ augmente, il
affecte les signaux MIMO, puisqu’ils utilisent le même signal optique qui a été déjà
modulé et réutilisé.
66
ER = 0.6 dB ER = 0.9 dB
Figure III.8 – Diagramme de l’oeil du Signal NRZ pour différentes valeurs du ER.
67
III.4.2 Scénario 2 : L’infrastructure 5G fronthaul
La Figure III.9 présente l’architecture globale de la transmission 5G fronthaul
qui se compose de trois parties :
Component Parameters
QAM mapper 2 bit/symbol
• Number of subcarriers Nsc = 128
• FFT/IFFT points = 256
OFDM modulator/demodulator
• Cyclic prefix length = Symbol
• The extention (25%)
CW laser • 193.15 T hz
Bit rate • One polarization = 20 Gbps
• 0.6× Bit rate
Low Pass Filter
• Roll-off factor = 0.2
LiNb Mach-Zehnder Modulator • Extinction ratio = 60
Optical Amplifier • 10 dBm
• Bandwidth = 20 GHz
Optical Band Pass Filter
• Order = 2
Local oscillator (LO) • Linewidth = 0.1 M Hz
• Responsivity = 1 A/W
Balanced Photodetectors
• Dark current = 10 nA
Table III.1 – Paramètres principaux du système 5G fronthaul.
68
Figure III.9 – Architecture générale du système 5G fronthaul simulé.
Pour évaluer les performances du signal OFDM cohérent optique à double pola-
risations reçu (10 Gbps par polarisation), nous allons observer les diagrammes de
constellations de différentes distances variantes de 12 Km jusqu’à 60 Km à l’aide
du composant Loop pour répéter SMF (10 Km) + DCF (2 Km) 5 fois pour
obtenir 60 Km.
DSM F
LDCF = −( ) × LSM F (III.4)
DDCF
Value
Parameter
SMF DCF
Attenuation α 0.2 dB/km 0.6 dB/km
Group velocity dispersion D 16 ps/(ns.nm) −80 ps/(ns.nm)
Dispertion slop S 0.075 ps/nm2 /km −0.3 ps/nm2 /km
Differential group delay 0.2 ps/km 0.2 ps/km
Effective area Aef f 80 µm2 22 µm2
Nonlinear retractive index n2 26 × 10−21 m2 /W 26 × 10−21 m2 /W
Table III.2 – Paramètre de la liasion optique.
70
III.4.3 Scénario 3 : Transmission simultanée FTTH-5G
La Figure III.10 présente l’architecture finale de notre travail qui repose sur la
combinaison des deux systèmes FTTH et 5G fronthaul par le biais de la technologie
WDM dont les paramètres sont affichés dans le Tableau III.3.
Paramètre Valeur
Signal optique FTTH 193.1 T Hz
Signal optique 5G OFDM 193.15 T Hz
Espacement 50 GHz
Bande Passante 20 GHz
Filtre Gaussien
Deux boucles identiques (Loop) sont incorporé dans la liasion optique : SMF
(10 Km) + DCF (2 Km). La première boucle reçois les signaux des deux systèmes
FTTH et 5G, tandis que la deuxième boucle véhicule uniquement la transmission
5G afin d’atteindre des distances plus lointaine. Ce phénomène sera réalisé grâce au
multiplexeur optique (Add-drop).
71
Figure III.10 – Architecture proposée pour la transmission simultanée FTTH-5G
III.4.3.1 Résultats des simulations
Après simulation, pour une boucle x 5 pour les signaux du service FTTH, c’est
à dire :
(10 Km (SM F ) + 2 Km (DCF )) × 5 = 60 Km
l’interprétation des symboles obtenus dans les diagrammes de l’oeil de chacun des
deux flux MIMO 1 et MIMO 2 montre une transmission réussie sur une distance de
60 Km.
Les résultats obtenus confirment une transmission fiable des services FTTH sur
une distance de 60 Km avec un débit de 4 Gbps, soit 2x1 Gbps des flux MIMO et
2 Gbps du signal NRZ en bande de base.
73
Figure III.12 – Evolution du Signal NRZ BaseBand FTTH.
La Figure III.13 représente les diagrammes de constellation pour les flux MIMO
CO-OFDM récupérés par une détection cohérente au bout d’une distance de 24 Km,
soit :
La Figure III.14 représente les diagrammes de constellation pour les flux MIMO
CO-OFDM récupérés par une détection cohérente au bout d’une distance de 96 Km,
soit :
En comparant les diagrammes de constellations des flux MIMO entre les dis-
tances 24 Km et 96 Km, on remarque qu’il y a un léger déplacement des symboles
aperçus au bout de 96 Km, néanmoins la transmission reste fiable. Les résultats ob-
tenus confirment une transmission fiable des services 5G sur une distance de 96 Km
avec un débit de 20 Gbps, soit 10 Gbps par polarisation.
74
Polarisation X - MIMO 1 Polarisation Y - MIMO 2
75
III.5 Conclusion
Dans ce travail, nous avons procédé à la conception d’un système hybride FTTH-
5G utilisant différents formats de modulations (QAM, DP-QPSK, OFDM) sur une
distance de 60 Km pour les services FTTH et un débit de 4 Gbps et une distance
de 96 Km et un débit de 20 Gbps pour les services 5G. Différents signaux ont
été déployés à savoir le signal NRZ BaseBand, les signaux WiFi 5 ainsi que le
signal OFDM optique. Les performances du systèmes ont été évalués d’après les
diagrammes de constellations, les diagrammes de l’oeil et l’analyse du taux d’erreur
sur bit (BER). Les résultats obtenus sont fiables et permettent de présenter cette
infrastructure comme un excellent candidat pour les réseaux de communications de
la nouvelle génération.
76
Annexe des sous-systèmes de la
transmission OFDM
78
Structure interne du bloc Coherent Detection CO-OFDM Rx User
79
Références et Bibliographie III
Nous avons étudié dans ce mémoire une architecture hybride qui repose sur la
transmission simultanée des services 5G et FTTH basée sur la modulation optique
à double polarisation avec une détection directe pour le système FTTH et l’OFDM
optique à détection cohérente pour le système 5G fronthaul. Cette étude a été mené
par simulation sur le logiciel OptiSystem.
Concernant les services FTTH ; nous avons déterminé les paramètres optimaux
qui permettent d’avoir les meilleures performances lors de la transmission au sein
de la fibre optique tels que le taux d’extinction du MZM et une puissance optique
optimale qui permet de transporter le signal base bande et les signaux sans fil MIMO
sur une portée typique de 24 Km. La transmission FTTH repose sur l’utilisation
d’une porteuse optique unique qui permet de véhiculer trois signaux. Deux signaux
sans fil MIMO qui correspondent au standard WiFi IEEE 802.11ac transposés sur
une porteuse RF d’une fréquence de 5 GHz fondée sur une modulation 4QAM à
1 Gb/s pour chaque flux MIMO, mettant en oeuvre un système radio sur fibre.
L’autre service est un signal en bande de base de type NRZ. L’accent est mis sur
une architecture à modulation d’intensité et de détection directe. La détection est
de type direct dans le cas d’un système FTTH (bas coût). Les résultats obtenus en
terme du BER en fonction de la distance d’accès optique pour les services FTTH
(jusqu’à 60 Km) ainsi que les diagrammes de constellations et les diagrammes de
l’oeil indiquent que la transmission est d’une bonne qualité. Selon les résultats de
simulation obtenus, les performances sont évalués en termes de taux d’erreur bi-
naire (BER), diagramme de l’oeil, constellation de diagramme. Nous avons observé
qu’un taux d’erreur binaire (BER) est maintenu inférieur à 10−9 sur une longueur
de 60 Km pour un espacement entre canaux de 50 GHz. Les résultats de simu-
lation montrent que le système 5G fronhaul proposé peut transmettre des débits
importants (10 Gbps par polarisation) sur la voie descendante couvrant une portée
de 96 Km se basant sur la modulation OFDM à détection cohérente.
Les services tels qu’Internet à très haut débit, la vidéo haute définition HDTV,
etc, peuvent êtres délivrés aux usages résidentiels ou mobiles simultanément.
La perspective du futur travail serait de se consacrer sur l’intégration de notre
système FTTH dans les nouvelles générations d’accès optique passive de type FTTH
qui utilisent les technologies WDM et TWDM (Next Generation Passive Optical
Network (NG-PON)), de plus, l’implémentation serait focalisée sur une liaison bidi-
rectionnelle. Le système combiné sera amélioré avec l’utilisation de différents formats
de modulations numériques avancées qui permettent d’obtenir une efficacité spec-
trale élevée.
82
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