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CHAPITRE II

CIRCUITS ET COMPOSANTS PASSIF


INTRODUCTION

 Les circuits passifs hyperfréquences sont les lignes, les éléments et les dispositifs passifs que l’on trouve dans les
systèmes hyperfréquences, par exemple, entre l’émetteur ou le récepteur et l’antenne ou le câble de transmission.

 1. LIGNES ÉLÉMENTS ET DISPOSITIFS PASSIFS

 Les lignes, qui servent de jonction entre ces divers circuits, et de substrat pour certains d’entre eux, sont de divers
types :

 les guides d’ondes métalliques qui ont d’excellentes performances mais présentent l’inconvénient d’une structure
tridimensionnelle, rendant délicate la fabrication des éléments de circuits dont la structure mécanique n’est pas simple
(notamment les multipôles) et les guides d’ondes coaxiaux ;

 les lignes à bande, à fente et les lignes coplanaires dont les performances sont moins bonnes mais qui ont l’avantage d’une
structure bidimensionnelle (lignes dites planaires), convenable pour une intégration de type hybride avec les composants et
dispositifs actifs.
INTRODUCTION

 Les éléments passifs des circuits sont :

 les diviseurs de puissance, les coupleurs directifs, les tés qui permettent d’envoyer une onde d’une voie incidente vers deux ou
plusieurs autres voies ;
 les atténuateurs, les déphaseurs, les éléments à rotation de la polarisation qui agissent sur l’une des caractéristiques de l’onde
électromagnétique ;
 les isolateurs, les circulateurs, les commutateurs, basés sur l’utilisation des effets non réciproques des matériaux à ferrites.
 les dipôles qui réfléchissent l’énergie (courts-circuits) ou l’absorbent entièrement (charges adaptées) ;
 les coudes et les torsades qui modifient la direction de propagation, ainsi que les joints tournants ;
 les transitions entre lignes de propagation de natures différentes (guide creux/guide coaxial, guide coaxial/ligne microruban, ligne
microruban/ligne coplanaire...) ;

•Les dispositifs de circuits passifs sont des sous-systèmes constitués par association d’un certain nombre d’éléments, en
vue d’accomplir l’une des grandes fonctions (multiplexage, duplexage, etc.) nécessaires au fonctionnement des grands
systèmes hyperfréquences tels que les radiocommunications ou les télécommunications et le radar.
Au rang des dispositifs passifs, nous classerons aussi les filtres et les cavités résonnantes qui réalisent en micro-ondes la
fonction de filtrage...
DIVISEUR DE PUISSANCE ET COUPLEURS COMBINEUR-DIVISEUR DE PUISSANCE DE WILKINSON

 Le combineur-diviseur de puissance de Wilkinson est un hexapôle dont les voies d’accès 1, 2, 3 ont une
impédance caractéristique Z0. Les voies 1-2 et 1-3 sont reliées par des lignes de longueurs l d’impédance
caractéristique Zos ; les voies 2-3 sont reliées par une résistance 2Z.

 .

 Lorsqu’une onde arrive par la voie 1, elle se divise en deux parties égales dans les voies 2 et 3 puisque la structure
est rigoureusement symétrique par rapport à la voie 1.
 Lorsqu’une onde arrive par la voie 2 ou 3, le problème n’est plus symétrique et nous devons utiliser la technique
des modes pairs et impairs en considérant que ce cas est la superposition :
 d’un cas à symétrie paire où l’hexapôle est excité par des ondes d’amplitude 1/2 dans les voies 2 et 3 ;
 d’un cas à symétrie impaire où l’hexapôle est excité...
COMBINEUR-DIVISEUR DE PUISSANCE DE WILKINSON PARAMÈTRES S11 ET S21
COMBINEUR-DIVISEUR DE PUISSANCE DE WILKINSON

 En vertu des propriétés de la ligne λ/4, nous voyons que la condition d’adaptation est : il n’y a pas, alors, d’onde
réfléchie dans la voie 1 et les ondes sortantes dans les voies 2 et 3 ont pour amplitudes complexes .
DIVISEUR DE PUISSANCE ET COUPLEURS JONCTION T
DIVISEUR DE PUISSANCE ET COUPLEURS JONCTION T
DIVISEUR RÉSISTIF ADAPTÉ
COUPLEUR DIRECTIF

Considérons un octopode passif, sans perte et adapté à ses 4 accès.


COUPLEUR DIRECTIF
Déphasage de la sortie couple par rapport a la ortie directe
COUPLEUR DIRECTIF
COUPLEUR DIRECTIF

 Soit P1 la puissance envoyée dans la voie 1 et P2, P3, P4 les puissances mesurées dans les voies 2, 3, 4 lorsqu’elles sont
adaptées.

Le couplage dépend du type de coupleur employé. Il peut être de 0 dB (coupleur total), 3 dB (coupleur ou jonction hybride), 10, 20, 30 dB.
La qualité du coupleur est d’autant meilleure que sa directivité est plus élevée.
Caractéristiques du coupleur
• Bande passante
• Planéité en fréquence
• Puissance d entrée nominale
• Perte d insertion
• Vswr
• précision signal de sortie qui ne change pas en fonction de des autres facteurs la fréquence , le tems, la température
• Le transfert résiduel entre deux accès isole est appelé isolation
COUPLEUR DIRECTIF COUPLEUR HYBRIDE (jonction hybride)

 Une jonction est le lieu de rencontre de plusieurs ligne et guide. elle est hybride lorsque le signal est repartie a également
entre les deux sorties, ce qui veut dire que , soit un facteur de couplage et de 3dB,
 Il existe deux types de coupleurs hybrides: le coupleur en quadrature ou anneau 4λ/4 et le T-magique,
 Coupleur en quadrature ou anneau 4λ/4
 Coupleur symétrique représentant un déphasage de 90 entre les ports 2 et 3 (θ=φ=π/2)
COUPLEUR DIRECTIF T-magique (Rat-race hybride)– en guide d’onde

Il est constitué de trois guides d’ondes assemblés suivant le schéma ci-après, et il présente les propriétés suivantes :
• Coupleur 3dB(division d’un signal incident en deux part égales),
• Grande isolation intrinsèque entre 1 et 2;
• Il représente un coupleur antisymétrique,
COUPLEUR DIRECTIF T-magique – en ligne- anneaux 6λ/4
COUPLEUR DIRECTIF

on voit qu’il permet de séparer les ondes incidentes et réfléchies


vis à vis du dispositif sous test. Cela permet la mesure du
paramètre S11 en divisant l’image de l’onde réfléchie b1 par
l’image de l’onde incidente a1.
ATTÉNUATEURS
 Un atténuateur est un quadripôle Q inséré sur une ligne qui transmet une onde incidente avec une
atténuation indépendante du sens de propagation .

 Afin que l’atténuateur n’augmente pas le ROS propre à la ligne, il est souhaitable que la différence
entre la puissance incidente et la puissance transmise se retrouve sous forme de puissance perdue par
effet Joule dans l’atténuateur lui-même.
 Un atténuateur est caractérisé par le rapport, exprimé en décibels et appelé atténuation, de la puissance
incidente Pe à la puissance transmise Ps :
 10 log Pe /Ps
 L’atténuateur idéal est un quadripôle réciproque, dissipatif parfaitement adapté. En conséquence, sa
matrice S s’écrit :

Où K est le coefficient d’atténuation. Ce coefficient doit être inférieur à


1 pour qu’on ait une atténuation.
ATTÉNUATEURS

 Lorsqu’un tel quadripôle est inséré entre deux charges égales à la résistance de normalisation,
l’atténuation introduite vaut : A = 20 log |S21| dB En pratique, on tient compte d’une éventuelle
désadaptation, d’un déphasage parasite voire d’une dépendance en fonction de la fréquence.

 Technologie: Les atténuateurs microondes peuvent être fixes ou variables voire commandables par un
signal logique suivant la technologie et la topologie employées pour les concevoir

 La réalisation des atténuateurs est basée sur l’introduction sur une ligne ou dans un guide d’ondes d’un
matériau à pertes. Ou bien des attenuateurs a coupures.

 l atténuateur en structure localise: On peut réaliser l’atténuateur sous deux structures de bases

composées de trois résistances, sous forme de structure en pi et sous forme de structure en T.

 Les valeurs des résistances sont fonction de l’atténuation souhaitée et des impédances de fermeture.
Atténuateur a dissipation
 • Pour la structure en pi: Pour la structure en té:

 Si on souhaite une plus grande latitude dans le choix des composants, ou une puissance dissipée plus importante, la structure en
té ponté peut être utilisée :

 Circuits intégrés Les transistors MESFET utilisés dans les circuits intégrés MMIC peuvent être utilisés comme résistance
commandable pour former des atténuateurs en pi ou en té
Atténuateur a dissipation
DÉPHASEUR

 Un déphaseur permet de faire varier la phase d une onde. Le déphaseur idéal est un quadripôle
réciproque non dissipatif, parfaitement adapté. Sa matrice S est donc de la forme :

 Lorsqu’un tel déphaseur est inséré entre deux charges égales à la résistance de normalisation, le
déphasage introduit vaut : Arg (S21) = φ. En pratique on tient compte d’une éventuelle désadaptation,
d’une atténuation parasite, voire d’une dépendance en fonction de la fréquence
 Les déphaseurs microondes peuvent être fixes ou variables voire commandables par un signal logique
suivant la technologie et la topologie employées pour les concevoir.
 Les déphaseur peuvent utiliser des circuits simples sur ligne ou guides, ou d autres procédés utilisant
des jonctions (coupleurs, circulateurs).
DÉPHASEUR
 Eléments localisés
 Les structures en pi, passe haut ou passe bas permettent d’apporter un déphasage positif ou négatif

 Eléments distribués
 Aux fréquences microondes, les dimensions du circuit ne sont ni très petites devant la longueur d’onde
(comme c’est le cas aux basses fréquences), ni très grandes (comme c’est le cas en optique). Un déphasage
significatif est donc apporté dès que le signal se propage sur quelques centimètres. On comprend bien
qu’un tronçon de ligne de transmission permet de réaliser cette fonction.
 Un cable coaxial dont le diélectrique central possède une permittivité diélectrique relative de 2.1 apporte
un déphasage de 90 à 1 GHz s’il mesure 5.2 cm.
 Circuits intégrés
 Les topologies utilisées en éléments localisés sont directement transposable, dans leur principe, aux
circuits intégrés MMIC
L’ISOLATEUR

 Un isolateur est un élément n autorisant la propagation d une onde que dans un seul sens. L’isolateur idéal
est un quadripôle dissipatif parfaitement adapté. Si on prend la convention d’un transfert d’énergie de l’accès
1 vers l’accès 2, sa matrice S s’écrit :

 Par définition, un tel dispositif est non réciproque puisqu’il transmet parfaitement le signal dans un sens,
alors qu’il l’atténue infiniment dans l’autre sens.
 En pratique, on tient compte d’une éventuelle désadaptation, d’une atténuation dans le sens direct, d’une
atténuation non infinie dans le sens inverse et d’une dépendance en fonction de la fréquence.
 Technologies hybride; les isolateurs passifs sont réalisés à partir de morceaux de ferrites montés sur support
et connectorisés. Les ferrites sont des matériaux dont le comportement dépend de l’orientation du champ
électrique qui lui est appliqué.
 Circuits intégrée; On peut utiliser les S12 des transistors MESFET pour réaliser des isolateurs MMIC qui ont
l’avantage d’avoir une taille réduite mais présentent l’inconvénient d’accepter une puissance relativement
faible sous peine de destruction
CIRCULATEUR

 Un circulateur idéal est un hexapôle non dissipatif parfaitement adapté. Sa matrice S s’écrit :
 La distribution des signaux est conforme à la figure suivante :

 En pratique, on tient compte d’une éventuelle désadaptation, d’une atténuation dans le sens direct, d’une isolation non
infinie dans le sens inverse et d’une dépendance en fonction de la fréquence.
 D’un point de vue technologique, le circulateur met en oeuvre des techniques identiques à celles utilisées pour les
isolateurs. Très souvent, les isolateurs hybrides sont constitués de circulateurs dont l’un des accès est chargé par 50 ohms.
 Suivant les imperfections de la charge, l’isolation équivalente varie de la façon suivante
LES FILTRES

 Le filtrage est une fonction évidemment fondamentale de l’électronique. Se sont des quadripôles qui transmettent de
façons sélective, les différentes fréquence des ondes. Le filtrage dans le domaine des RF et hyperfréquences est
spécifique en terme de topologies. En particulier il n’est plus possible, pour des raisons de bande passante,
d’impédance d’entrée, et parfois de consommation, d’utiliser des Amplificateurs Opérationnels. Par contre les
méthodes de synthèse classiques « électroniques » restent tout à fait pertinentes.
 Le problème de la synthèse de filtres est spécifique lorsque l’on considère le concept de propagation des ondes :
l’utilisation d’éléments localisés (inductance ou condensateur) n’est plus possible (au-delà de 2 GHz environ pour les
inductances, 5 GHz environ pour les capacités).
 Les filtres peuvent être divisés en trois catégories :
 les filtres passe-bas qui transmettent tous les signaux dont les fréquences sont comprises entre la fréquence nulle
et une certaine fréquence limite fc , les fréquences supérieures à fc étant atténuées ;
 les filtres passe-haut qui laissent passer toutes les fréquences supérieures à une fréquence fc et atténuent toutes
les fréquences inférieures ;
 les filtres passe-bande pour lesquels seules sont transmises les fréquences situées dans l’intervalle [f1 , f2] ; les
fréquences à l’extérieur de cet intervalle sont atténuées.
 Le dispositif « dual » du filtre passe-bande, c’est-à-dire le filtre « coupe-bande » qui n’atténue que les fréquences
situées dans l’intervalle [f1 , f2], possède aussi certaines applications intéressantes, en particulier en compatibilité
électromagnétique pour éliminer les fréquences parasites.
LES FILTRES Caractéristiques

 Un filtre passif se caractérise par l'usage exclusif de composants passifs (résistances, condensateurs,
bobines couplées ou non). Par conséquent, leur gain (rapport de puissance entre la sortie et l'entrée) ne peut
excéder 1. Autrement dit, ils atténuent le signal, différemment selon la fréquence.

 Les filtres actifs utilisent au moins un composant actif (tube électronique, transistor, amplificateur
opérationnel, ou autre circuit intégré analogique). Il s'agit essentiellement d'un circuit amplificateur dont la
réponse en fréquence est réglée par les éléments déphaseurs aussi bien dans le circuit direct que dans la
contre-réaction. En conséquence, ils peuvent avoir un gain total supérieur à 1. Ils peuvent aussi bien
amplifier certaines fréquences que les atténuer.
LES FILTRES Caractéristiques

 Un filtre analogique électriques, est caractérisé par une fonction de transfert


H(p) déterminant le rapport du signal de sortie sur le signal d'entrée. Le plus
souvent, il s'agit du rapport V2/V1 des tensions d'entrée et de sortie.
𝑉2
 𝐻 𝑗𝜔 =
𝑉1
 G 𝜔 = 𝐻 𝑗𝜔 gain du filtre
 G 𝜔 ȁ𝑑𝐵 = 𝐻 𝑗𝜔 ห = 20𝑙𝑜𝑔 𝐻 𝑗𝜔 gain du filtre en dB
𝑑𝐵
 𝜑 = 𝑎𝑟𝑔𝑢𝑚𝑒𝑛𝑡 𝐻 𝑗𝜔 avec : φ : déphasage de V2 par rapport à V1.

 Pour un filtre passif, on étudie le comportement d'un filtre en atténuation, par sa


fonction d'atténuation A exprimée en amplitude en décibels (dB) selon :
𝑉1
 A= 1/𝐻 𝑗𝜔 =
𝑉2

 𝐴𝑑𝐵 = 20𝑙𝑜𝑔 1/ 𝐻 𝑗𝜔 attenuqtion du filtre en dB

 En microonde, on caractérise le filtre par sa perte d insertion


𝑝𝑢𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑑𝑖𝑠𝑝𝑜𝑛𝑖𝑏𝑙𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑠𝑜𝑢𝑟𝑐𝑒 𝑃𝑖𝑛𝑐 1
 𝑃𝐿𝑅 = = =
𝑝𝑢𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑓𝑜𝑢𝑟𝑛𝑖𝑒 𝑎 𝑙𝑎 𝑐ℎ𝑎𝑟𝑔𝑒 𝑃𝐿 1− Γ 𝜔 2
 avec Γ(𝜔) coefficient de réflexion
 Cette quantité est le réciproque de 𝑆12 si la source et la charge sont adaptées.
 Les pertes d’insertion (en dB) : 𝐼𝐿 = 10𝑙𝑜𝑔 𝑃𝐿𝑅
LES FILTRES Caractéristiques
 On peut décrire les filtres du point de vue de l'ordre de l'équation de leur fonction de transfert, qui est aussi,
en électronique analogique, le nombre d'éléments réactifs indépendants qui les composent. Plus l'ordre est
élevé, plus la pente de la transition entre les régions d'atténuation et d'amplification est forte.
 L'atténuation, ou affaiblissement, caractérise la transmission de l'énergie du signal :
 le domaine de fréquences pour lesquelles A est faible est la bande passante ;
 le domaine de fréquences pour lesquelles A est importante est la bande atténuée.
 Le facteur de qualité Q est le rapport de la largeur de la bande passante à la fréquence centrale :
 Un filtre idéal présente :
 un affaiblissement nul dans la bande de fréquence que l’on désire conserver (Bande passante)
 un affaiblissement infini dans la bande que l’on désire éliminer (Bande atténuée)

 La fréquence de coupure correspondant à une puissance de


sortie réduite de moitié, pour un signal d'entrée de même
amplitude, par rapport à la puissance de sortie à la
fréquence de référence.. La convention la plus générale
pour la tolérance est [ +0, −3 décibels (dB) ]4, La puissance
étant proportionnelle au carré de l'amplitude, l'amplitude du
signal de sortie est atténuée de √(1/2) (≈ 0,707).
LES FILTRES Analyses
 Il existe des méthodes pour approcher le fonctionnement des filtres : diagramme de Bode pour évaluer la
réponse en fréquence et le diagramme de Nyquist pour vérifier la stabilité.
 Pratiquement, un filtre est caractérisé par deux courbes de réponse : amplitude/fréquence et phase/fréquence.
 Dans la représentation en diagramme de bode , l’échelle des fréquences ou des pulsations ou des pulsation
réduite est logarithmique et la courbe de module est graduée en décibels : dB
 Dans les Graduation logarithmique de la fréquence ,il y a autant de distance entre 1 et 2 qu’entre 2 et 4 et
qu’entre 20 et 40. Dans ce type de graduation, le 0 n’apparaît jamais, il est rejeté à l’infini à gauche
LES FILTRES Caractéristiques Filtre réel – Gabarit

 Les spécifications d'un filtre sont généralement données à partir de son gabarit en atténuation qui précise
les paramètres suivants :
 le type de filtre : passe-bas, passe-haut, passe-bande ou réjecteur de bande ;
 la fonction d'approximation si elle est connue : Butterworth, Tchebytchev, Cauer, Bessel, etc. ;
 l'atténuation maximale tolérée en bande passante Amax ;
 l'atténuation minimale requise en bande atténuée Amin ;
 la ou les fréquences de coupure. fa : fréquence de frontière
 la sélectivité du filtre k ; elle donne une indication de la largeur de la bande de transition. Plus k est grand,
plus le filtre est sélectif.
LES FILTRES Caractéristiques Filtre réel – Gabarit
LES FILTRES Caractéristiques Filtre réel – Gabarit
LES FILTRES Méthode de synthèse générale

Six étapes avec deux variantes :

 1. Définition du gabarit du filtre à réaliser (filtre en projet).


 2. Transposition pour obtenir le gabarit du filtre Passe-Bas
prototype avec normalisation de la fréquence.
 3. Fonction de transfert du filtre prototype, calculée à partir
des éléments Amin, Amax et k du filtre prototype en utilisant
une fonction analytique standard.
 4. Elaboration du schéma du filtre prototype.
 4. Calcul de la fonction de transfert du filtre en projet en
utilisant les formules de transposition de fréquence.
 5. Schéma du filtre en projet avec les éléments normalisés.
 6. Dénormalisation et schéma du filtre en projet réalisé.
Exemple de synthèse d’un filtre passe-bande en technologie LC.
LES FILTRES
Exemple de synthèse d’un filtre passe-bande en technologie LC.
LES FILTRES
LES FILTRES
LES FILTRES
LES FILTRES Filtre passe bas prototype

Les deux schémas possibles du prototype du filtre passe bas sont présentés dans la figure ci dessous. Ils sont
composés alternativement par les capacités parallèles et les inductances séries. L’ordre du filtre (n pair ou
impair) imposera le nombre de composants du prototype (capacités et inductances). En général, les éléments
(gk) du circuit du filtre prototype sont normalisés par rapport à l’impédance de source (g0= 1) et à la pulsation
de coupure (ωc= 1). Dans la plus part des cas, l’impédance de charge est supposée égale à l’impédance de
source (ce qui est le cas ici) d’où gn+1 = g0 = 1.

Comme le prototype passe bas est normalisé par rapport à


l’impédance et la fréquence pour tous ses éléments gk , on doit
dénormaliser ses éléments.
LES FILTRES Filtre passe bas prototype filtre de Butterworth (ou maximally flat)

 Un filtre de Butterworth est un type de filtre linéaire, conçu pour posséder un gain aussi constant que possible
dans sa bande passante et tend vers 0 dB dans la bande de coupure..
 Le gain d'un filtre de Butterworth passe-bas d'ordre n est :
 En normalisant l'expression
 Ce qui correspond a une atténuation

Sur un diagramme de Bode logarithmique, cette réponse décroît


linéairement vers -∞, de -6 dB/octave (-20 dB/décade) pour un filtre de
premier ordre, -12 dB/octave soit -40 dB/décade pour un filtre de second
ordre, -18 dB/octave soit -60 dB/decade pour un filtre de troisième ordre,
etc.

Gains de filtres de Butterworth passe-bas


La perte d insertion de ce filtre passe-bas d'ordre 1 à 5 en fonction de la fréquence

ou N est l’ordre du filtre, 𝜔𝑐 c est pulsation de coupure, et 𝜀 = 1 pour une atténuation de 3dB a 𝜔 = 𝜔𝑐 .
LES FILTRES Filtre passe bas prototype filtre de Butterworth (ou maximally flat)

Pour faire la conception d’un filtre, il faut aussi estimer l’ordre nécessaire. Habituellement, on a une contrainte
de design additionnelle, soit une atténuation nécessaire a une autre fréquence.
LES FILTRES Filtre passe bas prototype Filtre de Tchebyshev - Ondulations égales

 Les filtres de Tchebychev sont un type de filtre caractérisé par l'acceptation d'une ondulation, ou bien en
bande passante ou bien en bande atténuée. Dans le premier cas, on parle de filtres de Tchebychev de type 1
ou directs, dans le second, de filtres de Tchebychev de type 2 ou inverses. Les filtres qui présentent une
ondulation à la fois en bande passante et en bande atténuée sont appelés filtres elliptiques.
 Le filtre de Tchebychev de type 1 troque, contre une meilleure sélectivité, la monotonie en bande passante
du filtre de Butterworth ; la courbe de réponse en bande passante présente un certain nombre d'ondulations.
La valeur maximale de ces ondulations est un paramètre de conception du filtre. Plus elle est importante, à
ordre constant, plus le filtre est sélectif (sa pente est plus raide hors bande passante).

Le gain du filtre du filtre passe-bas d'ordre N avec 𝜀 est le facteur d


ondulation, et TN le Nième polynôme de Tchebychev du premier type
LES FILTRES Filtre passe bas prototype Filtre de Tchebyshev - Ondulations égales

 La perte d insertion de ce filtre filtre passe-bas

 1 + 𝜀 2 est le niveau d’ondulations dans la bande passante. La figure ci contre montre la réponse des filtre
Butterworth et Chebyshev.
LES FILTRES Filtre passe bas prototype Filtre de Tchebyshev - Ondulations égales
LES FILTRES Filtre passe bas prototype Filtre de Tchebyshev - Ondulations égales
LES FILTRES Transformation
LES FILTRES Equivalence entre un tronçon de ligne et une inductance ou une capacité

 Une inductance série s’obtient par un fort


rétrécissement du ruban métallique soit une
ligne d impédance caractéristique grande.

 Une inductance parallèle s’obtient en


plaçant en dérivation sur la ligne principale
un tronçon de ligne en court-circuit.

 Une capacité parallèle s’obtient par un fort


élargissement du ruban métallique soit une
ligne d impédance caractéristique faible..

 Une ligne de propagation de longueur 𝜆/4


permet d inverser les impédances;L
impédance Ze vue a l entrée de la ligne d
impédance caractéristique Zc, termine par
une charge ZL;
Exemple de topologie de filtres Passe-Bas en technologie microruban
LES FILTRES

 Par symétrie, si l’impédance aux deux accès du filtre est la même, les inductances L1 et L5 ont la même valeur. Il
en est de même pour C2 et C4.
LES FILTRES Réalisation de circuits résonnants et antirésonnants

 La difficulté de réaliser des capacités série rend difficile la réalisation de circuits résonnants série directement.
Nous utiliserons dans ce cas des lignes 𝜆/4. Les associations réalisées sont :
 Circuit résonnant série placé en parallèle sur la ligne microruban

 Circuit résonnant parallèle placé en parallèle sur la ligne microruban


LES FILTRES Réalisation de circuits résonnants et antirésonnants

 Circuit résonnant série placé en série sur la ligne microruban

 Circuit résonnant parallèle placé en série sur la ligne microruban


Exemples de topologies de filtres Passe-Bande en technologie microruban
LES FILTRES

 La Figure présente le schéma électrique d’un filtre Passe-Bande composé de cinq cellules.

 Sa réalisation en technologie microruban fait appel à la technique des lignes 𝜆/4. On obtient alors le
schéma de principe de la Figure ci dessous.
LES FILTRES Filtres passe bande à rubans résonateurs couplés

 La famille des filtres à rubans couplés est d’une grande importance dans le domaine des radiofréquences.
Elle permet la réalisation de filtres passe bande très sélectifs pour un encombrement en surface faible. Nous
présentons ici deux topologies classiques : les rubans parallèles couplés « combline filters » et les rubans
couplés en cascade.
 Filtres à rubans parallèles couplés
 La Figure décrit la réalisation d’un filtre à rubans parallèles couplés en technologie micro ruban.

 Les dimensions (largeurs des rubans Wi, espacement entre rubans Si et longueur des rubans Li) permettent
de fixer la fréquence centrale ainsi que la bande passante du filtre.
LES FILTRES Filtres passe bande à rubans résonateurs couplés

 Le modèle électrique équivalent pour un filtre élémentaire à deux rubans couplés est donné sur la Figure
ci dessous.

 Nous obtenons donc deux circuits résonnants couplés à travers une mutuelle inductance Lm. Cette
mutuelle inductance de couplage se calcule connaissant l’espacement entre les rubans et le type de
substrat utilisé. L’inductance des circuits résonnants se calcule à partir des tronçons de ligne de
propagation d’impédance caractéristique Z0 et de phase 0. Pour cela, le plus simple consiste utiliser la
matrice ABCD des tronçons de ligne : l’impédance d’entrée « vue » à partir du point E s’écrit :
LES FILTRES Filtres passe bande à rubans résonateurs couplés

La Figure ci-dessous montre le résultat de simulation d’un filtre à rubans parallèles couplés réalisé à l’aide
de trois rubans couplés et fonctionnant à une fréquence de 2,45 GHz (WiFi).
LES FILTRES Filtres à rubans couplés en cascade

 La Figure décrit la réalisation d’un filtre à


rubans couplés en cascade en technologie
micro ruban. C’est ce filtre, en technologie
triplaque,.
 Ces filtres présentent l’avantage de ne pas
nécessiter de capacités, mais s’avère plus long
que les filtres à rubans couplés parallèles.

La Figure montre le résultat de simulation d’un filtre à rubans couplés en cascade réalisé à l’aide de cinq rubans
couplés (3 résonateurs) et fonctionnant à une fréquence de 2,45 GHz (WiFi).

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