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LES EXTENSIONS DES SCHEMAS CONCEPTUELS DE DONNEES

1. L’IDENTIFIANT RELATIF
Le principe de l’existence « propre » et indépendante retenu en premier lieu pour définir
une entité ne permet pas de représenter toutes les situations de façon satisfaisante. Il arrive
qu’un objet soit inclus dans un autre et identifié relativement à celui-ci.
Deux entités peuvent ainsi être liées par une association « 1 – N » traduisant une
dépendance fonctionnelle ensembliste, ce que l’on peut schématiser par :

E1 E2 E1 ϵ E2
(1,1) 1,N ou 1,1 1,N
id1 ou Id2 id1 ou Id2
0,N 0,N

Ou encore par :

E1 E2
1,1 (R) 1,N
id1 ou Id2
0,N

E1 est une entité relative, ou entité faible, ou entité dépendante dont l’identifiant relatif est
composé de id2 et id1. Ce qui se traduit par E1(#id2, id1,…) au niveau du schéma relationnel.
Plusieurs indentifications relatives peuvent s’enchaîner en cascade.
Exemple :

STUDIO BATIMENT RESIDENCE


(1,1) 1,N (1,1) 1,N
N°studio N°bâtiment N°résidence
surface nom adresse

Soit le schéma relationnel


RESIDENCE (N°résidence, adresse)
BATIMENT (#N°résidence, N°bâtiment, nom)
STUDIO ((#N°résidence, #N°bâtiment, N°studio, surface)
2. LA SCHEMATISATION DES CONTRAINTES D’UNICITE
La contrainte d’unicité se superpose à une contrainte d’intégrité multiple (une CIM, soit une
association « N – N ») et permet d’éviter les combinaisons de données illogiques.
Exemple d’une association entre représentation, rôle et acteur permettant de mémoriser
des cachets :

REPRESENTATION 1,N ROLE


Obtenir 1,N
N°représentation N°rôle
cachet

0,N

ACTEUR
N°acteur

Ce modèle se traduit par la relation OBTENIR (#n°représentation, #n°rôle, #n°acteur, cachet).


La table OBTENIR pourra recevoir les valeurs :

N°représentation N°rôle N°acteur cachet


12 7 23 2 000
12 7 9 1 000
11 6 17 5 700
11 22 17 700
Ceci est illogique, dès lors que deux acteurs ne peuvent pas tenir le même rôle durant la
même représentation.
La contrainte d’unicité se schématise en explicitant la dépendance fonctionnelle à source
composée qui constitue la contrainte.
Exemple :
L’existence d’une dépendance fonctionnelle représentation,rôle acteur introduit
une contrainte d’unicité : un couple représentation-rôle étant défini, un seul acteur peut lui
être associé. Cette contrainte d’unicité, qui traduit la dépendance fonctionnelle, peut être
représentée de façon suivante sur le schéma.

REPRESENTATION 1,N ROLE


Obtenir 1,N
N°représentation N°rôle
cachet

0,N

DF ACTEUR
N°acteur
La contrainte conduit à exclure le N° d’acteur de la clé de la relation OBTENIR, qui devient
OBTENIR (#n°représentation, #n°rôle, #n°acteur, cachet). Il est alors impossible d’entrer
plusieurs fois un même couple représentation-rôle dans la table OBTENIR, puisqu’une clé
primaire ne peut recevoir deux valeurs identiques.
La notation DF peut être remplacée par CIF ou selon le cas ou la
convention retenue
Pour aligner le schéma, il est possible de ne pas y faire figurer la « patte » faisant double
emploi avec la contrainte :

REPRESENTATION 1,N ROLE


Obtenir 1,N
N°représentation N°rôle
cachet

DF ACTEUR
N°acteur

3. L’ASSOCIATION D’ASSOCIATION
Il arrive qu’une association soit vue comme une entité et doive être reliée à une autre
association.
L’association d’association peut se représenter grâce à un agregat (une agregation
symbolisant une pseudo-entité).

COMMANDE 1,N PRODUIT


comporter 0,N
N°commande N°produit
qté cdée

1,N

Livrer
Qté livrée
1,N

BON LIVRAISON
N°bon
Ce qui peut se représenter aussi de la façon suivante :

COMMANDE 1,N PRODUIT


comporter 0,N
N°commande N°produit
qté cdée

1,N

Livrer
Qté livrée
1,N

BON LIVRAISON
N°bon

L’association d’association et l’agrégation permettent également d’exprimer les contraintes


d’unicité.
Exemple

REPRESENTATION 1,N ROLE


obtenir 1,N
N°représentaion N°rôle
cachet

1,1

DF

0,N

ACTEUR
N°acteur
REPRESENTATION 1,N ROLE
obtenir 1,N
N°représentaion N°rôle
cachet

1,1

DF

0,N

ACTEUR
N°acteur

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