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198 - Biothérapies Et Thérapies Ciblées: - Patients 65 Ans
198 - Biothérapies Et Thérapies Ciblées: - Patients 65 Ans
Réinjection des cellules souches d'un donneur au patient : permet une intensification
thérapeutique par chimiothérapie myéloablative (aplasie définitive sans greffe), et un effet
antitumoral du greffon par effet GVL (Graft Versus Leukemia)
Traitement de consolidation chez des patients en bonne réponse, pour des leucémies de mauvais
pronostic.
- Donneurs géno-identiques : 25% de chance pour chaque membre d'une fratrie d'être "HLA
compatible" avec le malade
- Donneurs phéno-identiques : en l'absence de donneur géno, recherche sur le fichier HLA
international
- Sang de cordon : prélevé après la naissance du nouveau-né (riche en cellules souches +++),
alternative
Complications de l'allogreffe
Toxicité tardive :
- Reconstitution immunitaire lymphocytaire T tardive (taux de CD4 bas)
- Risque de néoplasie secondaire, myélodysplasie et leucémie aigue
- Atteinte de la fertilité systématique (CECOS)
Complications de l'autogreffe
- Anticorps monoclonal dirigé contre l'antigène CD20 exprimé par les lymphocytes B matures
- Utilisé dans le traitement de toutes les hémopathies lymphoïdes B
- Effets indésirables principaux : syndrome de relargage cytokinique (fièvre, frissons, urticaire,
hypotension), réactivations virales (VHB+++), lymphopénie prolongée
Hémoglobine :
13-18g/dL chez l'homme
12-16g/dL chez la femme
VGM : 80-100fL
CCMH : 32-36
Hématocrite:
40-54% chez l'homme
35-47% chez la femme
Réticulocytes : 25 - 150G/L
Leucocytes : 4 - 10G/L
Polynucléaires neutrophiles : 1,7 - 7G/L
Lymphocytes : 1,4 - 4 G/L
Polynucléaires éosinophiles : < 0,5G/L
Polynucléaires basophiles : < 0,05G/L
Monocytes : 0,1 - 1G/L
Physiologiques :
- Grossesse
- Effort physique, post-prandial, post-op (démargination)
- Nouveau-né
Iatrogène :
- CTC, GCSF, lithium, tabac, OH aigu
Maladie intercurrente :
- Inflammation
- Tumeurs
- IDM, pancréatite
Syndrome myéloprolifératif :
- Leucémie myéloïde chronique +++ (thrombocytose, basophilie, hyperéosinophilie)
- Thrombocytémie essentielle
- Polyglobulie de Vaquez (polyglobulie)
- Splénomégalie myéloïde (dacryocytes, érythroblastose circulante)
Etiologies de myélémies
Transitoires (réactionnelles) :
- Infections sévères (sepsis)
- Anémies hémolytiques
- Régénération après hémorragie
- Régénération médullaire post-chimiothérapie +/- facteurs de croissance
Chroniques (primitives) :
- Syndromes myéloprolifératifs (notamment LMC+++)
- Métastases ostéomédullaires
Etiologies de neutropénies
Etiologies de monocytose
Hyperbasophilie :
- Syndrome myéloprolifératif (LMC à rechercher systématiquement, quasi pathognomonique)
- Allergie mais augmentation modérée
Etiologies d'hyperlymphocytose
Infections +++ :
- Chez l'enfant (coqueluche, viroses respiratoires...)
- Chez l'adolescent (syndrome mononucléosique à EBV, CMV, VIH)
- Bactériennes : syphilis, brucellose, coqueluche
Syndrome lymphoprolifératif :
- Leucémies lymphoïdes chroniques
- Lymphomes
Etiologies de lymphopénie
Etiologies de thrombocytoses
Thrombocytose primitive :
- Thrombocytémie essentielle
- Leucémie myéloïde chronique (PNN, basophilie et hyperéosinophilie toujours associés)
- Polyglobulie de Vaquez (polyglobulie)
- Splénomégalie myéloïde (dracryocytes, érythroblastose)
VGM = Hte / nb de GR
CCMH = Hb / Hte
Syndrome anémique
Signes cliniques :
- Pâleur généralisée cutanéo-muqueuse (conjonctives +++)
- Vertiges, céphalées, acouphènes, myodésopsies
- Tachycardie, angor d'effort
- Souffle cardiaque systolique éjectionnel
- Syndrome anémique
- Phanères : ongles mous, cassants et cheveux secs et fragiles
- Peau sèche
- Perlèche, glossite, oesophagite, gastrite
1. Baisse de la ferritine
2. Augmentation de la transferrine
3. Augmentation du CTF et baisse de la CS
4. Baisse du VGM
5. Baisse de l'Hb
6. Baisse de la CCMH
- Syndrome anémique
- Fragilité des phanères
- Peau sèche
- Xérostomie, glossite, oesophagite, gastrite
Hémograme :
- Anémie macrocytaire
- Thrombopénie possible
- Neutropénie possible
Frottis :
- Corps de Jolly (débirs nucléaires) avec ponctuations basophiles (acides nucléiques résiduels)
- PNN hypersegmentés
- Plaquettes géantes
- Moelle riche
- Erythroblastes présents mais erythropoïèse inefficace
- Précurseurs de grande taille avec asynchronisme de maturation nucléocytoplasmique (Hb
normale mais maturation nucléaire anormale)
= Mégaloblastes
Moelle "bleue" car cytoplasme abondant apparaissant bleu à la coloration
Etiologies de carence en B9
Carence d'apports :
- Dénutrition
- Alcoolisme chronique
- Nutrition parentérale
Malabsorption :
- Maladie coeliaque, maladie de Crohn
- Pancréatite
- Résection du jéjunum proximal
Malabsorption :
- Maladie de Biermer / gastrite atrophique
- Maladie de Crohn, maladie coeliaque
- Infection botriocéphale (poisson)
- Gastrectomie ou résection iléale
Carence en B12: Traitement d'attaque avec 1mg/j IM ou PO pendant 10 jours puis 1 mg/mois tous
les 3 mois à vie
Physiopathologie :
- Gastrite auto-immune avec atrophie fundique
- Entraine une achlorydrie = augmentation de la gastrine
- Déficit en facteur intrinsèque
Diagnostic :
- Déficit en B12 + Ac anti-facteur intrinsèque suffisant au diagnostic
- Hypergastrinémie
- Anti-cellules pariétales = sensible mais aspécifique (anti-facteur intrinsèque = spécifique mais
non sensible)
- Fibro avec biopsies mais aspécifique
- Tubage gastrique pour trouver une achlorydrie
- Absence de facteur intrinsèque dans le liquide gastrique
Possible hémolyse intramédullaire !
Traitement :
- Traitement d'attaque puis d'entretien en B12
- Fibroscopie tous les 2 ans car risque de transformation en cancer gastrique
Clinique :
- Crises d'hémolyse avec ictère, douleurs lombaires/abdo, hémoglobinurie nocturne
- Facteurs déclenchants : virus, vaccination, chirurgie, effort important
- Splénomégalie dans 50% des cas
Physiopathologie :
- Transmission autosomique dominante dans 75% des cas
- Anomalie membranaire avec déformation sphérique
- VGM normal
- Globules rouges peu déformables et donc détruits dans la rate
Clinique :
- Hémolyse chronique avec une SMG
- Subictère et anémie modérée
- Crises d'hyperhémolyse
Diagnostic :
- Frottis oriente le diagnostic mais ni sensible ni spécifique
- Ektacytométrie +++
Traitement :
- Splénectomie après 5 ans
- Supplémentation en acide folique à vie
- Enquête familiale + conseil génétique
Epidémiologie :
La plus fréquente des anémies par déficit enzymatique dans le monde
Masculine +++ car transmission liée à l'X
Méditerranéen, Afrique noire, Asie
Physiopathologie :
- G6PD produit NADPH lors du shunt des pentoses
- Lutte contre le stress oxydatif
- Si absence : fragilisation des membranes et hémolyse
Tout stress oxydatif peut donc induire une hémolyse
Clinique :
- Hyperhémolyse en crise
- Hémolyse chronique si pourtour méditerranéen avec splénomégalie
Biologique :
- Corps de Heinz au frottis
- G6PD normal lors des crises mais abaissé en dehors (réticulocytes riches en G6PD)
Constitution :
Foetale : gamma2alpha2 80% naissance, < 1% adulte
Adulte A : beta2alpha2 20% naissance, 98% adulte
Adulte A2 : delta2alpha2 0% naissance, 2% adulte
Chromosomes :
Alpha : 2 copies sur chaque chromosome 16
Beta : 1 copie sur chaque chromosome 11 (même gène que delta et gamma)
Thalassémies mineures/intermédiaires/majeures
Alpha/bêta thalassémies
4 gènes délétés/mutés :
Hémoglobine gamma4 chez le foetus (Bart)
MFIU ou périnatale avec anasarque foetoplacentaire
3 gènes délétés/mutés :
Hémoglobine beta4 (hémoglobine H)
Précipite en corps de Heinz
Hémolyse importante
Biologiquement :
- Anémie microcytaire arégénérative
- Stigmates d'hémolyse
- Erythroblastose circulante
- Pas d'HbA remplacée par HbF à l'électrophorèse de l'Hb
- Trait thalassémique
- Asymptomatique
- Anémie microcytaire modérée voire pas d'anémie
Physiopathologie :
- Autosomique récessif
- Mutation G6V de la beta globine
- Production en excès d'HbS
- Déformation en faux lorsque la PaO2 baisse (capillaires)
- Thrombose + hémolyse macrophagique
Clinique d'une drépanocytose et facteurs déclenchant les CVO
Hémogramme et frottis:
- Anémie normochrome normocytaire régénérative parfois macrocytaire car réticulocytose
- Drépanocytes au frottis (+/- Anisocytose, poïkilocytose, polychromatophilie)
Indirect :
- Détecte des Ac circulants sur sérum du patient
- Permet de détermine le titre des AC par dilution successive
Négatif si immuno-allergique médicamenteux
Etiologies d'AHAI à anticorps chauds et traitement
Traitement :
- Corticoïdes 1 mg/kg en 1ère intention
- Splénectomie ou Rituximab en 2ème intention
Etiologies :
- Post-infectieux (mycoplasmes, EBV)
- Maladie de Waldenström
- Maladie des agglutinines froides
Traitement :
- Rituximab si MAF
- Transfusion en culots globulaires
Haptène/adsorption :
- Médicament se fixe sur GR
- Anticorps dirigé contre le médicament : hémolyse
- Extra-vasculaire
Néoantigène/immun-complexe :
- Complexe anti-corps/médicaments se fixe sur GR
- Destruction par complément
- Intra-vasculaire
Coombs direct +
Coombs indrect -
Etiologies de présence de schizocytes au frottis
Clinique :
Purpura pétéchial ou ecchymotique
Cutané et/ou muqueux
Non infiltré, non nécrotique
Hémorragies < 50G/L : épistaxis, gingivorragie, digestif, ménométrorragies
Signes de gravité :
- Purpura extensif
- Bulles hémorragiques intrabuccales
- Apparition de signes neurologiques (céphalée)
- Présence d'hémorragie au fond d'oeil
- Plaquettes < 20G/L
Destruction :
- Purpura thrombopénique immunologique
- Maladies auto-immunes (lupus...)
- Allo-immunisation materno-foetale ou transfusionnelle
- Hémopathies : LLC, LNH
- Immuno-allergique
- Infectieuse (VIH, VHC, VZV, EBV...)
Consommation :
- CIVD
- Micro-angiopathie thrombotique
Séquestration :
- Hypersplénisme (hémopathie, HTP...)
2/3ème trimestre:
- Thrombopénie gestationnelle idiopathique par hémodilution (modérée avec plaquettes > 70G/L)
- Pré-éclampsie/HELLP : thrombopénie + HTA
Systématiquement :
- Bilan de thrombopénie
- Electrophorèse des protéines
- Créatinine, bilan hépatique
- Sérologies VIH, VHB, VHC
- Anticorps anti-nucléaires
- Bandelette urinaire
Selon contexte :
- TSH et Ac anti-thyroïdiens
- SAPL
- H. Pylori par breath test ou sérologie
- Echo abdo notamment si splénectomie envisagée
- Immunophénotypage des lymphocytes circulants
- Durée de vie isotopique des plaquettes
- Anti-plaquettes
.... (cf PNDS sur le PTI)
Anomalies du vaisseau
- Atteinte du collagène (Ehlers-Danlos, fragilité capillaire)
- Atrophie des tissus de soutien (purpura vasculaire de Bateman)
- Purpura du scorbut (carence en vitC)
- Purpura infectieux (purpura fulminans, endocardite d'Osler
TQ ou TP et donc INR :
- Prélèvement veineux citraté
- Thromboplastine, Calcium, Inhibiteur de l'héparine
- Normale > 70%
- Explore la voie exogène
Primaire :
- Numération plaquettaire
- Temps d'occlusion plaquettaire in vitro ou TS
Fibrinolyse :
- Temps de lyse des euglobines (temps de lyse d'une caillot formé in vitro) N > 3h
- D-Dimères = marqueur de coagulation
- PDF (produit de dégradation de la fibrine et fibrinogène)
- Complexes solubes = CIVD
Hémostase primaire :
- Purpuras
- Hémorragies cutanéo-muqueuses
- Epistaxis, gingivorragies, ecchymoses
- Généralement saignements peu abondants
Hémostase secondaire/coagulation :
- Hémarthroses
- Hématomes profonds
- Saignements à risque vital
Allongement isolé du TS :
- Thrombopénie
- Thrombopathie acquise : AAP, IRénale, dysglobulinémie, hépatopathie, intoxication OH aigüe,
CEC, dialyse, sd myéloprolifératifs & dysplasique
- Thrombopathie constitutionnelle
Anomalie de paroi vasculaire : vascularites, dysglobulinémies,diabète, Rendu-Osler, def vit C
Si facteur V normal :
- Traitement par AVK
- Antibiothérapie prolongée
- Carences/malabsorption
Si facteur V abaissé :
- Déficit en facteur V
- Insuffisance hépato-cellulaire
Physiopathologie de la CIVD
Etiologies de CIVD
Biologique :
- 1 majeur ou 2 mineurs :
Majeurs : plq < 50G/L ; TP < 50%
Mineurs : plq 50-100G/L ; TP 50-65% ; fibri < 1g/L
Clinique :
CIVD biologique avec :
- Hémorragies (cutanéo-muqueuse en nappe diffuse), purpura, saignements
- Thromboses : TVP, thromboses viscérales, purpura nécrotique, gangrène des extrémités
Epidémiologie :
- Le plus fréquent des troubles de l'hémostase
- Maladie = FW < 30% (1%)
- 30-50% = déficit en FW (1-2% de la population)
- Transmission autosomique dominante sauf 3 et 2N récessive
Physiopathologie :
- Le FvW permet l'adhésion des plaquettes entre elles et au collagène du sous-endothélium lésé
- Transporte et stabilise le FVIII
- Synthétisé par les mégacaryocytes
Type 1 :
Déficit quantitatif partiel, FW-RCo/FW-Ag >= 0,7 : déficit modéré
Type 3 :
Déficit quantitatif total
DDAVP : (desmopressine)
Relargage transitoire de FvW à partir des plaquettes ou des cellules endothéliales
Sans effet sur type 3 car absence de FW
Indications : urgence hémorragique formes modérées ou pré-op
Epidémiologie :
- 2ème trouble hémorragique en fréquence derrière la MdW
- Hommes +++
- A : 85% , B : 15%
Physiopathologie :
- Héréditaire liée à l'X
- A = déficit en FVIII, B = déficit en FIX
2 types de vitamine K :
- Vitamine K1 : origine alimentaire (70% des apports)
- Vitamine K2 : endogène de la flore intestinale (30%)
Liposoluble, absorbée dans le grêle et stockage hépatique
Chez le nouveau-né :
- Physiologique car faible passage transplacentaire
- Immaturité hépatique fonctionnelle et flore intestinale pauvre
Chez l'Adulte :
- Malnutrition
- Alimentation parentérale
- Résection de grêle, déficit en sels biliaires
- Antibiothérapie de longue durée
Acteurs :
- Cellules endothéliales
- Paquettes
- Facteur von Willebrand
- Fibrinogène
Etapes :
1. Vasoconstriction provoquée par la lésion vasculaire
2. Adhésion plaquettaire aux cellules endothélilales via leFvWillebrand
3. Activation avec libération du contenu des plaquettes pro-agrégant et vasoconstricteur
4. Agrégation plaquettaire via GPIIB-IIIA qui se fixe au fibrinogène
Cascade de la coagulation
TQ = voie exogène
TCA = voie endogène
But final et commun des deux voies de la coagulation : formation dun réseau de fibrine
ou fibrinogène activé
- Hyperleucocytose modérée (jusqu'à 30G/L) avec plus de 50% lymphocytes et plus de 10% de
grandes cellules lymphoïdes,polymorphes, hyperbasophiles, moprhologiquement
anormales (grandes cellules bleues)
EBV : virus à ADN qui infecte les lymphocytes B et entraîne leur prolifération
- Prolifération lymphocytaire T réactionnelle : sd mononucléosique
- Contage salivaire dans l'enfance ou l'adolescence
Clinique :
- Sd pseudo-grippal (asthénie, myalgies)
- Angine (tout type possible)
- Adénopathies surtout cervicales +/- SMG/HMG
- Exanthème parfois provoqué par l'ampicilline
Biologie :
- Syndrome mononucléosique à l'hémogramme + frottis
- Cytolyse hépatique modérée
- MNI test positif ou sérologie EBV avec IgM
Clinique :
- Asymptomatique la plupart du temps chez l'immunocompétent
- Parfois fièvre, ictère, splénomégalie, toux....
- Risque de maladie à CMV chez l'immunodéprimé (pneumopathie hypoxémiante, rétinite,
hépatite...)
Biologie :
- Syndrome mononucléosique à l'hémogramme + frottis
- Cytolyse hépatique modérée
- Sérologie CMV avec IgM, PCR chez l'immunodéprimé
Clinique :
- Asymptomatique la plupart du temps chez l'immunocompétent
- Parfois asthénie, adénopathies cervicales postérieures, fièvre, angine
- Grave chez l'immunodéprimé (kystes cérébraux, rétiniens...)
- Risque chez la femme enceinte (cf item)
Biologie :
- Syndrome mononucléosique à l'hémogramme + frottis
- Hyperéosinophilie
- Cytolyse hépatique modérée
- Sérologie Toxo avec IgM, PCR chez l'immunodéprimé
Traitement d'un syndrome mononucléosique
Métropolitaines :
- Distomatose ou Fasciola hepatica (cresson)
- Toxocarose (chien)
- Hydatidose (chien)
- Sarcoptes scabei (gale)
- Taeniasis (viande)
- Trichinose (viande)
- Oxyurose
- Anisakiase (poisson cru)
Tropicales :
- Bilharziose
- Filariose
- Ankylostomose
- Anguillulose
Atopie :
PNE < 1000/mm3 systématiquement
Parfois IgE totales augmentées
Médicaments :
- Asymptomatiques souvent
- DRESS syndrome 2 à 8 semaines après l'introduction (éruption cutanée, atteinte
hépatique/rénale et hyperéosinophilie)
- Antiépileptiques, sulfamides, allopurinol...
Etiologies systémiques et cancéreuses d'hyperéosinophilie
Maladies auto-immunes :
- Granulomatose avec polyangéite
- Périartérite noueuse
- Pemphigoïde bulleuse
Si hyperéosinophilie importante :
1ère intention :
- NFS + frottis
- Ionogramme sanguin, créatinine, CRP, bilan hépatique
- Electrophorèse des protéines sériques
- Sérologies VIH, VHB, VHC
- Examen parasitologique des selles 3 jours de suite
- Sérologie toxocarose (+/- autres sérologies parasitaires selon clinique)
- Radio de thorax
- Echographie cardiaque + échographie abdominale
Découverte fortuite :
- A l'examen clinique, devant un tableau clinique évocateur (fièvre, HMG, adénopathies)
- Troubles fonctionnels : pesanteur/douleur de l'hypochondre gauche
- Anomalies de l'hémogramme : anémie, thrombopénie, leuconeutropénie
Complications de la splénomégalie :
- Infarctus splénique : douleur basithoracique/flanc gauche +/- fièvre
- Rupture de rate : douleurs puis choc hémorragique
Etiologies de splénomégalie
Obstructive : thrombose porte, thrombose des veines sus-hépatiques (Budd Chiari) cirrhose,
insuffisance cardiaque droite
Hémogramme :
- Neutropénie isolée (mécanisme immunoallergiques), pas d'anémie/thrombopénie/leucopénie
- Cytopénies associées, cellules anormales... (myélodysplasies, LA...)
Etiologies d'agranulocytose
Médicaments +++++++++
- Antithyroïdiens de synthèse
- Psychotropes (clozapine)
- AINS
- Antibiotiques (dapsone, peni G)
Hémopathie maligne
Urgence thérapeutique
Risque de sepsis sévère à BGN/CG+
- Arrêt des médicaments suspects
- Prélèvements infectieux : paire d'HC KT+periph, ECBU, radio de thorax
- Bêta-lactamine en mono-thérapie pour cibler les BGN +/- Vancomycine (infection KT, infection
cutanée, signes de gravité), +/- Aminosides (signes de gravité)
- Pas de G-CSF (sauf en post-chimiothérapie) et pas de transfusion de concentrés
granulocytaires)
Facteurs de risques:
- Chimiothérapies anticancéreuses (10% des LAM), notamment les alkylants (Endoxan), et les
inhibiteurs de topoisomérase II (anthracyclines). (ex classique: 10 ans après traitement par
chimiothérapie d'un cancer du sein)
- Facteurs génétiques : constitutionnels (T21, maladie de Fanconi), déficit de p53 (syndrome de
Li-Fraumeni), déficits immunitaires constitutionnels
- Virus : HTLV1 et EBV dans certaines formes frontières leucémies/lymphomes (Burkitt)
- Exposition toxiques : radiations ionisantes (LAM+++), hydrocarbures benzéniques (peinture
industrielle, caoutchouc, pétrochimie, tabagisme)
LA promyélocytaire (LAM3) :
- Pancytopénie avec CIVD associée
- t(15;17) en cytogénétique
- Traitement par ATRA (Acide tout-trans rétinoique) associé à un très bon pronostic si pas de
complications mortelles dans les premières heures
LA monoblastique (LAM4/5) :
- Formes hyperleucocytaires +++ avec localisations extra-médullaires
LA de type Burkitt :
- Phase leucémique de lymphome de Burkitt
- Lyse tumorale +++ mais bon pronostic
Polychimiothérapie avec
- Phase d'induction
- Phase de consolidation
+/- phase d'entretien +/- allogreffe (selon facteurs pronostiques)
LAL :
- 90% de rémission si < 5 ans
- 50% chez l'adulte < 60 ans
LAM :
- Réponse complète à 80% dans les LAM
- A 5 ans 40% seulement (> 95% LAM3)
Syndrome clinique :
- Syndrome anémique +++ : souvent d'installation progressive
- Rares syndromes hémorragiques sur thrombopénie sévère
- Neutropénie fébrile
+/- manifestations auto-immunes (vascularite, polyarthrite...)
Biologiquement :
- Anémie quasi-constante, normo/macrocytaire, arégénérative
- Thrombopénie fréquente
- Leuconeutropénie
Anomalies morphologiques au frottis : PNN dégranulés, anisocytose, poïkylocytose, plaquettes
géantes, blastes...
Examen microscopique :
- Moelle riche (malgré cytopénies) : hématopoïèse inefficace
- Anomalies morphologiques sur une ou plusieurs lignées
- Blastose (5-20%)
- Coloration de Perls pour détecter les sidéroblastes
Diagnostics différentiels :
- Carences en vit B9/B12
- Prise de médicaments (Rimifon, chimio), toxiques (plomb, cuivre)
- Hépatopathie, alcoolisme
- Maladie inflammatoire chronique
- Leucémie, lymphome, métastases de cancer solide
- Myélofibrose
Si 5q- Lénalidomide
Si forme aplasiante sérum anti-lymphocytaire + ciclo
Physiopathologie de la LMC
- Phase chronique pendant 5 ans avec majoration SMG et hémogramme évocateur (souvent
moment du diagnostic)
- Accélération (12-18 mois) avec augmentation des blastes, thrombopénie, anémie, signes
cliniques
- Acutisation en LAM 70% ou en LAL B 30%
Sans myélémie :
- Corticoïdes à fortes doses (démargination)
Phase chronique :
- Imatinib en 1ère intention
- ITK de 2ème et 3ème génération (Dasa/Nilo/Ponatinib)
Accélérée ou acutisée :
- ITK + chimiothérapie
- Allogreffe si résistance
Sur l'hémogramme :
- Augmention de l'hémoglobine et de l'hématocrite
- Hyperleucocytose modérée avec polynucléose neutrophile
- Hyperplaquettose
Volume globulaire isotopique (inutile si > 60% H et 56% F) en cas de doute diagnostique
Critères majeurs :
- Homme : Hb > 16,5 g/dL / Hte > 49%
- Femme : Hb > 16,0 g/dL / Hte > 48%
- Biopsie ostéo-médullaire
- Mutation V617F de JAK2 ou mutation exon 12
Critère mineur :
- EPO sanguine basse
Diagnostic si trois critères majeurs ou les deux premiers critères majeurs et un critère mineur
Dans l'ordre : 1. recherche de JAK2 sur le sang, 2. dosage de l'EPO sérique, 3. BOM
Fausses polyglobulies
- Hémoconcentrations
- Syndrome de Gaisbock
- Syndromes thalassémiques hétérozygotes
Polyglobulies secondaires :
- Hypoxie chronique : BPCO, SAOS, cardiopathies, tabagisme
- Sécrétion inappropriée d'EPO : tumorale (rein, foie, utérus, hémangiome du cervelet,
phéochromocytome)
Saignée en urgence :
- Si Hématocrite > 60% : saignées de 300-400mL tous les 2-3 jours jusqu'à Hématocrite < 45%
Traitement de fond :
- Objectif Hématrocrite < 45% et Plaquettes < 450G/L
- Saignées tous les 1 à 3 mois
- Aspirine 100mg/jour et anticoagulation secondaire si thrombose
- Myélosuppresseurs : hydroxyurée, ruxolutinib...
A l'hémogramme :
- Thrombocytose parfois très importante
- Hyperleucocytose fréquente
- Hb normale
Critères diagnostiques :
Majeurs
- Plaquettes > 450 g/L
- BOM : augmentation de la lignée mégacaryocytaire
- Mutations des gènes JAK2, CALR et MPL
Mineur
Présence d'un marqueur de clonalité ou absence d'autre étiologie
- Thromboses artério-veineuses
- Hémorragies notamment plq > 1500G/L
- Acutisation en LAM
- Myélofibrose secondaire
Définition de la LLC
- Hyperlymphocytose isolée
- Syndrome tumoral avec adénopathies +/- hépatosplénomégalie
- Complications des cytopénies
- +/- signes généraux (fatigue, perte de poids, sueurs nocturnes)
Hémogramme :
- Hyperlymphocytose >4G/L de plus de 3 mois
- Anémie, thrombopénie si infiltration importante
- Lymphocytes d'aspect normal au frottis
Classification de Binet
Infection (transitoire) :
- Mononucléose infectieuse (EBV) ou autre primo-infection (CMV, VIH...)
- Infection bactérienne
Lymphoprolifération : phase leucémique de lymphome (manteau, zone marginale, folliculaire...)
Complications de la LLC
Cytopénies auto-immunes :
- Anémie hémolytique auto-immune (bilan d'hémolyse, test de Coombs)
- Purpura thrombopénique immunologique
- Syndrome d'Evans
- Erythroblastopénie auto-immune
Prolifération d'un clone de cellules lymphoïdes aux dépends d'un organe lymphoïde
secondaire (ganglion, rate, MALT).
Anomalies génétiques avec translocations récurrentes
Signes généraux
- Fièvre
- Perte de poids
- Sueurs nocturnes
- Altération de l'état général
Indolents :
- Folliculaire (t14;18) 25% des lymphomes
- Zone marginale (MALT, splénique localisé
- Lymphocytique, lymphoplasmocytaire (Waldenström)
Intermédiaire :
- Manteau (t11;14)
Agressif :
- Diffus à grandes cellules (35% des LNH)
- Lymphome T sauf Sézary
Très agressif :
- Lymphome de Burkitt
Bilan d'extension
- Radio pulmonaire
- TDM TAP à la recherche de syndrome tumoral
- TEP TDM pour lymphomes agressifs, Hodgkin et folliculaire
- Ponction lombaire pour les lymphomes agressifs
- BOM si pas de TEP à la recherche d'une atteinte médullaire
- Immunophénotypage sanguin à la recherche du clone tumoral
- Electrophorèse des protéines sanguines
- Iono, urée, créat, bilan hépatique, bilan de coagulation
- Marqueurs pronostiques : LDH, B2-microglobuline
- Sérologies : VIH, VHB, VHC
Pré-thérapeutique
- ECG, échographie cardiaque
- Préservation de la fertilité
- EFR, DLCO (si Bléomycine)
Indolents :
- Traitements suspensifs mais rechutes constantes
- Transformation en lymphome agressif
- Pas de guérison
Agressifs :
- 50% de guérison
- Syndrome de lyse sous traitement
A = absence
B = F° > 38°C > 8 jours, sueurs nocturnes, amaigrissement > 10% en 6 mois
E = atteinte d'un seul viscère contigu d'un territoire ganglionnaire
X = MT >= 0,35 ou masse > 10cm
Epidémiologie :
- 2 pics d'incidence : un à 15-35 ans et un vers 70 ans
- EBV+ dans 40% des cas
Facteurs de risque :
- Infection VIH, EBV
- Génétique
Anatomopathologie et phénotypage du Hodgkin
Classique :
- Scléronodulaire 70%
- Mixte 25%
- Lymphocytaire 5%
- Déplétion lymphocytaire < 5%
A prédominance nodulaire :
Aspect en popcorn des cellules tumorales
= Lymphome B indolent
Endémique :
- Afrique
- Infection EBV > 95%
- Touche le jeune enfant
- Localisation maxillo-faciale +++
Sporadique :
- Occident
- Infection EBV dans 15% des cas
- Masse abdominale ++
- Enfant ou adulte jeune
Diagnostic :
- t(8;14) ou t(2;8) ou t(8;22) avec oncogène c-myc
- Envahissement neuro-méningé fréquent
- Evolution agressive +++
Prise en charge :
- Chimiosensibilité
- Syndrome de lyse tumorale +++
Hématologie - ECN en fiche
Collège des enseignants d'hématologie
317 – Myélome multiple
Hémopathie maligne la plus fréquente (10%), avec prolifération d'un clone plasmocytaire malin,
envahissant la moelle.
Précédé par un état préalable de gammapathie monoclonale d'origine indéterminée (MGUS)
Population :
1% entre 60 et 70 ans
10% après 80 ans
60% des pics monoclonaux
Définition :
< 30g/L et Protéinurie de Bence Jones < 1g/L
Plasmocytes < 10% au myélo et absence d'infiltration lymphoplasmo si IgM
Evolution :
- Stable sur 1 an
- Non IgD ou CLL (malignes systématiquement)
1% de transformation par an = surveillance à vie (état pré-cancéreux)
Manifestations :
- Pic IgM
- ADP / SMG (syndrome tumoral du lymphome)
Pas d'atteinte osseuse, rénale ou d'hypercalcémie
Complications :
- Hyperviscosité avec céphalées, vertiges, phopshène etc... (IgM pentamérique!)
- Hypervolémie
- Hémorragies par thrombopathie (ou anticorps anti facteur VIII)
- Manifestations auto-immunes : cryo type I/II, AHAI, thrombopénie auto-immune, anticorps
anti-facteur VIII, anti-MAG avec neuropathie périphérique démyélinisante
Syndrome POEMS : clinique
- Polynévrite
- Organomégalie
- Endocrinopathie
- Pic Monoclonal
- Skin : hyperpigmentation, angiomes, télangiectasies
Lésions osseuses ostéo-condensantes
Plasmocytomes solitaires :
- Tumeur plasmocytaire
- Pas d'infiltration médullaire
- TEP TDM ou IRM montrant une lésion isolée
- Ig monoclonale à faible taux
- Traitement par chirurgie ou radiothérapie
Myélome ostéocondensant :
- Lésions osseuses ostéocondensantes
- Polyneuropathie dans 30 à 50% des cas
Leucémie à plasmocytes :
- Plasmocytose sanguine > 2G/L ou > 20% des leucocytes
- Souvent pancytopénie
- Pronostic effroyable
Complications du myélome
Traitement du myélome
Traitement symptomatique :
- EPO/transfusions pour l'anémie
- Substitution en gammaglobulines si hypogammaglobulinémie symptomatique
- Bisphosphonates réguliers pour la prévention de l'atteinte osseuse
- Radiothérapie si site douloureux localisé
- Chirurgie pour les épidurites
- Traitements de l'insuffisance rénale chronique
- CI à l'injection de produit de contraste (précipitation des chaînes légères)
- Traitement de l'hypercalcémie : corticoïdes, bisphosphonates, hydratation
- Traitement du syndrome d'hyperviscosité par échanges plasmatiques si besoin
Les règles de transfusions de PFC sont donc inverses à celles de groupe sanguin
Antigènes :
- D (Rh1) = + (85%) ou - (15%)
- C (Rh2) et c (Rh4)
- E (Rh3) et e (Rh5)
- Kell, Duffy, Kidd, Ss (moins immunogènes)
Transfusion ABO compatible car elles expriment faiblement les Ag ABO mais pas les Ag Rh
On transfuse Rh compatible autant que possible car il peut y avoir des GR dans le culot
Si transfusion Rh + à une patiente en âge de procréer Rh- : Rophylac dans les 72h
1 dose de Rophylac protège pour 10 CPA sur 3 semaines
Particularités des anticorps naturels réguliers et irréguliers
Naturels et réguliers :
- Présents à la naissance
- Dirigés contre les antigènes du système ABO
- IgM donc ne traversent pas le placenta
- Si incompatibilité : activation complément, perforation membrane érythrocytaire, hémolyse
intravasculaire aigüe
Immuns et irréguliers :
- Acquis après allo-immunisation, partagés par certains individus seulement
- Dirigés contre Rhésus (D, Cc, Ee, Kell, Duffy...)
- IgG donc traversent le placenta et peuvent entraîner une hémolyse chez le foetus
- Si incompatibilité foetus / mère : maladie hémolytique du nouveau-né
- Si incompatibilité : opsonisation et destruction GR foie/rate = hémolyse retardée
- 2 déterminations ABO : épreuve sérique de Simonin (AC anti-A et B) et épreuve Beth Vincent
(Ag A et B)
- 2 prélèvements différents
- 2 techniciens différents
- 2 lots de réactifs différents
Pour les femmes en âge de procréer et les patients polytransfusés : RhD obligatoire, Cc, Ee
RAI datant de moins de 3 jours
Pas de consentement écrit mais information obligatoire tracée du patient
Au lit du patient :
- Sang capillaire du patient pour épreuve de Beth vincent
- Surveillance horaire du pouls, TA, T°, urines
- 5mL/min
Phénotypage Rh/K :
- CGR uniquement
- RAI+
- Femme jusqu'à la fin de la période d'activité génitale
- Patients polytransfusés
- Transfusions itératives
Phénotypage étendu :
- Drépanocytose
- Thalassémie
- RAI +
HLA compatible :
- Uniquement CPA car les CGR n'expriment PAS les HLA I !
Compatibilisation (cross-match) :
- RAI + (complémentaire)
- Drépanocytaire systématique
CMV :
- Allogreffe de cellules souches hématopoïétiques avec donneur + receveurs CMV -
- Femmes enceintes CMV-
- Prématuré mère CMV-
- Receveur de greffe du poumon/rein
Déleucocytation :
Intérêt : diminue l'allo-immunisation anti-HLA et transmission de virus intraleucocytaires (CMV,
HTLV, HHV8)
Obligatoire : tous les PSL sont déleucocytés
Irradiation :
Intérêt : prévention de la GVH en éliminant les derniers leucocytes résiduels
Déficit immunitaire, avant ou pendant le prélèvements de CSH autologues
3 mois à 1 an après autogreffe
1 an voire à vie après allogreffe
Déplasmatisation :
Allergie aux protéines plasmatiques, Ac anti-FVIII ou anti-IgA (déficit en IgA !)
Congélation :
Intérêt : Allongement du temps de conservation
Indications : Groupes rares ou imminusation complexe
Viro-atténuation :
Inactivation des virus enveloppés (VIH, VHB, VHC)
Obligatoire pour tous les PFC
TRALI (transfusion related acute lung injury) : dans les 6h suivant la transfusion
SDRA (donner déplasmatisé) lié à des anti-leucocytes dans le produit transfusé
Surcharge volémique/OAP
Hypocalcémie car citrate contenu dans les poches de sang : donner du gluconate de Ca++
Purpura post-transfusionnel :
- Syndrome hémorragique
- Thrombopénie entre J8 et J15
- Traitement par Ig polyvalentes et anti-CD20
Hémochromatose :
- Patients polytransfusés
- Traitement spécifique
Déclaration :
- Dans les 8 heures après l'incident
- Système FEIR
- Saisie du PSL et de tous ceux dans les 6 heures précédent
Conduite à tenir :
- Arrêt de la transfusion
- Prélèvement groupe patient et culot globulaire
- RAI, Test de Coombs
- Hémocultures
- Bilan hémolyse et de coagulation
Hématologie - ECN en fiche
Collège des enseignants d'hématologie
326 – Accident des anticoagulants
Type 1 :
- Non immunologique : effet pro-agrégant de l'héparine sur les plaquettes
- Précoce < 5 jours
- Plaquettes > 100G/L
- Bénigne et transitoire malgré la poursuite du traitement
Type 2 :
- Anticorps anti-PF4
- Entre 5 et 21 jours
- Plaquettes < 100G/L
- Risques de thromboses artério-veineuses +++
- CIVD
- Pour le diagnostic : test immunologique (ac anti PF4), et test fonctionnelle
- Arrêt de l'héparine
Thrombopénie :
2 : > 50% de diminution ou nadir (20-100G/L)
1 : Dimintion 30-50% ou nadir (10-19G/L)
0 : Autre
Délai :
2 : 5-10 jours après début ou 1er jour si ATCD de TTT
1 : Après 10e jour
0 : Avant 5 jours
Thromboses :
2 : Nouvelle thrombose
1 : Récidive ou extension de la thrombose
0 : Aucune
Autre cause
2 : Aucune
1 : Peut-être
0 : Sûr
Ne donne pas de TIH car c'est une HBPM synthétique et non naturelle (les autres sont extraites
d'intestins de porc)
Lépirudine :
- Inhibiteur direct de la thrombine
- Surveillance du TCA
Argatroban IV continue
Rivaroxaban : Xarelto
- Anti-Xa
- 7-11h de 1/2 vie
- Elimination rénale ++
- Indications : MTEV post-op PTH et PTG hors trauma, AVC FA non valvulaire, TVP curatif,
récidives MTE
Apixaban : Eliquis
- Anti-Xa
- 12-15h de 1/2 vie
- Elimination hépatique CYP3A4 via PGP
- Indications : idem Rivaroxaban
Dabigatran : Pradaxa
- Anti-IIa
- 12-17h de 1/2 vie
- Elimination rénale ++
- Indications : MTEV post-op de PTH et PTH hors trauma et AVC FA non valvulaire
Effets indésirables :
- Hémorragie
- TIH
- Ostéoporose si TTT prolongé
Contre-indications :
- Allergie
- TIH de type 2
- AVC hémorragique
- Troubles de l'hémostase
- Endocardite aigüe sauf sur valve mécanique et FA
- HTA sévère non contrôlée
Prescription :
- Relai précoce dès J1 de l'héparine
- Per os continue 1/j sauf Sintrom 2/ j
- 5mg Coumadine, 20mg Previscan
- Pas de dose de charge
- Héparine arrêtée si 2 INR de suite >= 2
Surveillance :
INR le matin du 3e jour puis tous les 2/3j jusqu'à équilibre
Puis au minimum 1 fois par mois
- Hypersensibilité
- IHC sévère
- Intolérance au gluten
- Risque hémorragique
- Grossesse T1 et T3
- Allaitement
- Insuffisance rénale < 20mL/min
- Association avec AINS/miconazole/aspirine
Mesures correctrices de l'INR en fonction du chiffre et de l'accident hémorragique