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Autres 76117
9957961,78 1006808 162,1 611768,576 18893545 200146
champs 0
Total 82820
10.668.723 1017617 179,18 682755,237 19086232 230248
8
Source : Perenco-rep
1
WWW.freewebs.com/kinbadou/web
III.1.3. Localisation du centre de traitement de gaz naturel de kinkasi
Le gaz en circulation sur le centre de traitement provient d’une part, du gaz produit par
l’unité de séparation (c'est-à-dire les deux séparateurs de production ainsi que le
séparateur test) ; et du gaz envoyé par Liawenda Tank Farm, d’autre part.
Ce gaz est utilisé pour le fonctionnement du Power Plant, pour l’alimentation des
compresseurs, pour les puits AGL et les surplus sont torchés au pit.
Le gaz de Liawenda est envoyé à Kinkasi Tank Farm dans le but de renforcer les
besoins sur Kinkasi.
En temps normal, le gaz produit par les 3 séparateurs et par Liawenda, entre dans le
circuit de compression à environ 27 à 28 psi par pipe de 14", en passant tout d’abord par
un scrubber, appelé Suction Separator.
Une ligne de 10’’ conduit ensuite le gaz vers les compresseurs. A la sortie, le gaz ressort
par une ligne de 3’’ qui vient se jeter dans le discharge collector, à 750 psi.
Il faut toujours s’assurer que la pression d’aspiration du gaz est supérieure à 20 psi, sans
quoi les compresseurs ne fonctionnent pas. C’est pourquoi, on complète toujours la
production de gaz de Kinkasi par celle de Liawenda.
Le gaz entre dans le contractor par le fond. Du glycol sec entre dans le scrubber par le
haut. Ainsi, en tombant au fond du réservoir, le glycol assèche le gaz qui remonte.
2
WWW.greenit.fr/article/énergie/combustion/commission européen énergétique
On récupère le glycol pour le réchauffer et le sécher dans le flash tank, pour le séparer de
particules d’eau auxquelles il s’est fixé durant son passage au scrubber. Le circuit
fonctionne en boucle fermée.
En sortie de contractor, le gaz peut alors être envoyé aux différentes Tank Farm et aussi
être distribué dans les puits AGL en passant par le manifold de Gas lift où la pression est
d’environ 740 psi.
Une partie du gaz est cependant utilisée pour faire fonctionner cette station de
compression de Gas-lift.
On fait circuler le gaz dans un scrubber (le fuel gas scrubber) pour l’utiliser d’une part,
pour alimentation des compresseurs, et d’autre part, pour l’alimentation du centre de
production.
Il est à noter qu’il existe aussi une ligne de pipe qui récupère les condensats en sortie de
chaque scrubber. Ces condensats sont pompés jusqu’au tank pour y rejoindre le reste de
la production.
Le gaz associé aux champs PERENCO est constitué des éléments suivants :
Méthane3
De plus lorsque le gaz naturel est mal torché, il provoque un rejet dans l'atmosphère de
méthane, qui est vingt-trois fois plus néfastes que CO2 et du monoxyde de carbone.
3
Simon MAYAZOLA: notion sur le gaz naturel
COMPOSANTS MOL%
N2 0,688
CO2 0,054
nC1 88,428
nC2 4,927
nC3 2,971
fC4 0,599
nC4 0,995
neo-C5 0,006
fC5 0,337
nC5 0,394
C6 0,299
Benzène 0,004
C7 0,190
Toluène 0,004
C8 0,077
Ethylbenzene 0,001
O- Xylènes 0,001
C9 0,021
C10 0,002
C11 0,001
C12+ 0
TOTAL 100000
Tableau III.2
Récupération primaire
Récupération secondaire
Récupération assistée
De la vapeur est injectée dans de nombreux champs de pétrole où le pétrole est plus épais
et plus lourd que le pétrole brut normal, les méthodes thermique de récupération de
pétrole sont des techniques de récupération tertiaire consistant à chauffer le pétrole,
réduisant ainsi sa viscosité et le rendant plus facile à extraire.
L'injection de vapeur est la méthode thermique la plus courante et est souvent réalisée
avec une centrale de cogénération. Dans ce type de centrale(à cogénération) , une turbine
à gaz est utilisée pour produire de l'électricité et de la chaleur perdue est utilisée pour
produire de la vapeur,qui est ensuite injectée dans le réservoir. Cette méthode de
récupération est largement utilisée pour augmenter l'extraction de pétrole dans la vallée
de sang Joaquin qui a du pétrole très lourd, mais qui représente 10% de l'extraction de
pétrole des États-Unis. La combustion in situ est une autre méthode thermique de
récupération de pétrole, au lieu d'injecter de la vapeur, du pétrole est brûle pour chauffer
le pétrole environnant.
Le traitement du gaz naturel regroupe l'ensemble d'opération faites sur le gaz brut extrait
du gisement afin de le rendre utilisable ; ainsi le gaz naturel doit être sec, ne contenir ni
eau ni hydrocarbures à l'état liquide, être débarrassé de ses composants gazeux acides ou
de ses corps toxiques, et avoir un pouvoir calorifique et une densité ne varient pas. 6
1. Déshydratation
La déshydratation consiste à éliminer les particules gazeuses d'eau contenues dans le gaz
naturel, car elle sont responsables de la formation des hydrates (cristaux solides) qui
peuvent colmater les canalisations et freiner l'écoulement des flux d'hydrocarbures
4
HTTPS:,//fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Extraction_du _pétrole&oldid=167005005
5
HTTPS://fr.wikipedia.org./wiki/
6
www.sofrengroup.com/secteur/pétrole_et_gaz/gaz-traitement-du-gaz.
gazeux. On déshydrate le gaz naturel selon les spécifications du client concernant la
teneur maximale en eau.7
Le gaz humide passe à travers un scrubber, et ensuite entre par le fond du contacteur
glycol. Le gaz s'écoule en montant dans le contacteur, pendant que la solution glycol
pauvre s'écoule vers le bas à travers les plateaux. Le glycol riche s'écoule à travers un
échangeur de chaleur où il est chauffé. Ensuite la solution chaude est envoyée au Flash
tank, où le gaz dissout est éliminé. Le glycol riche sortant du flash tank est plus loin
chauffé dans un échangeur de chaleur, et devient ensuite l'alimentation de la colonne de
régénération. La colonne de régénérations produites de l'eau à la tête et le glycol pauvre
au fond, qui va dans le surge tank avant d'être retourné dans contacteur.8
Bien que cette discussion utilise le tamis moléculaire comme de l'adsorbant pour éliminer
de l'eau, avec l'exception des températures de régénération, le procédé de base est le
même pour tous Les procédés d'adsorption du gaz. La figure ci-dessus montre un schéma
d'un système absorbeur à deux lits. Un lit, adsorbeur 1, sèche le gaz tandis que l'autre lit,
adsorbeur 2, passe à travers le cycle de régénération. L'alimentation passe à travers un
séparateur d'entrée qui bloquera tout liquide entraîné avant que le flux n'entre à la tête du
lit activé. L'ecoulement est de haut en bas afin d'éviter la fluidisation du lit . Le gaz séché
passe ensuite à travers un filtre à poussière avant que le gaz ne quitte l'unité.
Le flux de gaz provenant d'un ou plusieurs puits est refroidi, assez pour atteindre le point
de condensation des hydrocarbures lourds, ce qui provoque la condensation de l'eau et
d'une bonne partie des hydrocarbures les plus lourds<< condensats>> Le mélange
monophasique ou biphasique gaz sec+ eau condensé de gaz est ensuite acheminé vers un
séparateur à haute pression où l'eau et les hydrocarbures condensé ( qui surnagent sur
l'eau parce que moins denses qu'elle ) sont séparés.
Le gaz naturel provenant de la séparatrice haute pression peut alors être envoyé au
compresseur principal vers un gazoduc.
7
Www.magnol.com/fr/déshydratation-des-gaz.
8
Mayazola Dinguilu Simon(ass.Glody kama): notes du cours inédites de traitement de gaz, 1er Tome/G3 RP/IPG/2022-2023
En sortie du séparateur haute pression, le condensat de gaz est débarrassé d'une partie de
son eau et s'écoule à travers une vanne automatique vers un second séparateur ( à basse
pression cette fois). La brutale décompression du liquide après la vanne de contrôle
provoque une vaporisation partielle du condensat, dite << évaporation flash>> ou <<
vaporisation instantanée>>.
De là, la fraction gazeuses est envoyée avec le gaz naturel via un <<booster>>
( compresseur) puis vers un refroidisseur et vers le compresseur principal de gaz. Ce
dernier augmente la pression des gaz provenant des séparateurs ( de haute et basse
pression) jusqu'au niveau nécessaire au transport dans le gazoduc vers une unité de
raffinage du gaz naturel. La pression finale nécessaire dépend de la longueur de la
conduite conduisant le gaz à l'usine de traitement du gaz ou le gaz sera mieux déshydraté,
désulfuré, nettoyé de ses dernières impuretés.puis l'ethane( C2), le propane (C3), les
butanes (C4), et les pentane (C5) pourront être séparés d'hydrocarbures de poids
moléculaire plus élevés que C5 + valorisables comme sous- produits.9
5. Désacidification
Le choix de la technologie est fondée principalement sur la teneur en gaz acides du gaz
brut. Les procédés de désacidification sont rangés en trois grandes familles : par
adsorption, par oxydo-réduction, par absorption ( cas du<<lavage aux aminés>>).
La désacidification est une opération très capital dans un champ de traitement de gaz
naturel. Elle consiste à éliminer les composés gazeux acides ( H2S, CO2), mais aussi les
composés organiques soufrés tels que : COS, RSH,CS2, RSR, SOx, etc. Et les composés
azotés comme : NOx
Gaz naturel : gaz provenant de gaz à condensat gaz associés de gisement d'huile ;
Les principaux procédés d'adoucissement ( élimination de H2S et / CO2) d'un gaz sont
généralement classés en quatre catégories à savoir :
Étant dans le cas de gaz naturel provenant de gaz à condensat ou gaz associés de
gisement d'huile , les procédés basés sur un équilibre chimique employant des amines qui
échappent à la corrosion de l'acier qui peut se produire partout où il y a dégagement d'un
gaz acide ; restent les mieux adaptés pour le traitement car ils emploient un solvant qui
dissout directement les gaz acide, et fait ainsi l'objet de notre travail.
Ces procédés utilisent une solution aqueuse d'amine ou une solution concentrée de
carbone de potassium. Mais nous n'utilisons que la solution aqueuse d'amine.
Le procédé aux amines est celui de base, et surtout le plus employé pour les plus grandes
quantités de gaz à faible ou moyenne concentration de gaz acides ( de quelques
pourcentage à 40-45% en volume). Le H2S et le CO2 sont ainsi absorbés.
Les solutions aqueuse utilisées ici sont plus ou moins concentré, mais leur schéma
demeure le même.
Les solutions aqueuses utilisées ici sont plus au moins concentrées, mais leur schéma
reste le même.
Les produits les plus employés ici sont les amines de différentes classes qui sont :
Dans le cadre de ce travail, nous nous sommes concentrés sur la DEA de la structure
suivante : H-0-CH2-CH2-NH-CH2-CH2-O-H
La DEA fait partie de la classe des amines secondaires. Sa molécule est totalement
soluble dans l'eau par la formation des liens intermoléculaires par pont hydrogène.
Écrivant sa cinétique, la DEA est utilisé pour réagir avec H 2S et CO2 comme l'indique les
réactions suivantes :
7. Dégasolinage
L'adoucissement se fait par absorption des composés acides par une solution
d'amine. Cette solution est ensuite régénérée et recyclée. L'objectif de ce
traitement est d'éliminer les constituants indésirables (H2S, mercaptans, CO2)
qui se révèlent corrosifs en présence d'humidité ou particulièrement dangereux
(H2S)
La déshydratation se fait par absorption de l'eau au moyen d'une circulation de
glycol. Le glycol est ensuite régénéré et recyclé. L'objectif de l'élimination de l'eau
est d'éviter la formation d'hydrates. Les hydrates sont des mélanges de glace eau +
hydrocarbures légers particulièrement durs et stables, même à température
ambiante. La formation d'hydrates provoque des risques importants de
bouchage des canalisations et donc d'interruption de la production.
Le dégazolinage consiste à éliminer du gaz les hydrocarbures légers se trouvant
sous forme liquide (condensats). Le procédé consiste à refroidir le gaz de façon à
condenser les hydrocarbures à éliminer, puis à effectuer une séparation gaz-
liquide à basse température (entre + 5° et – 15°C).
Après traitement du gaz et avant expédition, les qualités suivantes sont vérifiées :