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Cours de Compagnies Petrolieres Nationales
Cours de Compagnies Petrolieres Nationales
« CPN »
COURS DE COMPAGNIES PETROLIERES
NATIONALES « CPN »
PLAN DU COURS
II.2 TRANSPORT
II.3 DISTRIBUTION
Histoire rapide
1855-1859 : naissance
-Azerbaïdjan (paraffine)
-Etats-Unis (pétrole lampant)
- Roumanie
1901 : Forage avec un objectif profond aux
Etats -Unis
1905 : Henri Ford production de masse de
voitures
Quels pays produisent en 1910 ?
Etats-Unis
Indonésie
Mexique
Canada
Pers
…
1961 : OPEP
1973 : PREMIER CHOC
1979 :deuxième choc
1982 : marché spot
Objectif : (charte)
Revenu : 1960-1970
AUTRES ACTEURS
- Entités publiques
- Compagnies nationales
- Raffineurs indépendants
- Distributeurs indépendants
- Opérateur de pipeline
- Banques
- Traders
- Publication
Amont : signe soit un CPP (Contrat de Partage des Produits) pour la recherche
ou l’exploration et l’exploitation pétrolière.
MESURE D’APPLICATION
Au plan Technique
Au plan Juridique
Au plan Financier
Schéma de structure organisationnelle du secteur pétrolier
Administration Législation
Operateurs
(Chaine pétrolière)
Il s’octroie pour la prospection sur une zone définie et pour une période
déterminée.
Une priorité éventuelle pendant un délai limité pour obtenir des droits
exclusifs sur la zone à l’exploration. Il y a intérêt dans certaines zones.
Le contrat usuel :
Concession ;
Partage de production ;
Service.
3.1. Procédure :
Elle est désignée par le gouvernement ou par la société nationale (si elle
existe) « avant de signer un contrat, il faudra définir d’abord l’objectif de
ce contrat ».
3.5. Négociation
L’Etat désigne l’autorité de négociation et met en place le processus de
négociation.
l’objet ;
la structure générale ;
la principale clause, une clause technique opérationnelle et
administrative, une clause économique, fiscale et financière ainsi
qu’une clause juridique.
Acteurs majeurs
L’industrie pétrolière est un pilier de l’économie mondiale. Sur les dix plus
grandes sociétés privées de la planète, cinq sont pétrolières : Royal Dutch
Shell, Sinopec Group, China National Petroleum, Exxon Mobil, BP (Total
11e, Chevron 12e). Il existe plusieurs catégories de compagnies
pétrolières :
Origine du pétrole
Le pétrole est utilisé pour des applications variées depuis des siècles (ex :
calfatage des bateaux, source de chauffage, d'éclairage, produit
pharmaceutique).
C’est au tout début du XXe siècle qu’il devient une donnée essentielle de
l’économie en raison de son utilisation pour l’éclairage d’abord puis
comme carburant pour les moteurs à explosion (automobile).
Futur
1-L’exploration - production :
- Cycle d’exploration
- Obtention d’un Permis
- Travaux préliminaires
*Administratif
* Technique
* Etablir la JV
* Dépôt de l’application
* Estimer les quantités d’Hydrocarbures dans la
zone du Permis
* Utilisation des données disponibles
* Travaux menés en internes par chaque partenaire
*Estimer la valeur potentielle des quantités
d’Hydrocarbures dans la zone du Permis
- Intervention de l’état en Exploration pétrolière
- Objectif des acteurs de l’Amont pétrolier
- Revenus de l’Etat
- Objet d’une Loi Pétrolière
- But de l’exploration
- Relations contractuelles dans l’Amont pétrolier
II.1 Schéma Général des différentes phases d’un projet d’exploration -
production et principales clauses contractuelles correspondantes.
Renouvellement
D’effet
Gisement Un renouvellement
Rendus de surface
Programme annuel
de travaux et budget
Evaluation Notification Donnée existantes,
Commerciale info et rapport
(Période d’espoir) Programme d’évaluation
Préliminaire
Abandon
Le stockage : tout produit doit être stocké dans les conditions favorables à
l’environnement.
Il est soumis :
3-Le Raffinage :
Industriels
Pétroliers ETAT
prescripteurs
Spécifications Spécifications administratives
Cahier des charges
intersyndicales Spécifications douanières
Qualité
du produit
Consommation
3.1DÉFINITION D’UNE RAFFINERIE
1
http://www.apreslepetrole.org/livre/glossaire.htm
2
http://www.gralon.net/articles/materiel-et-consommables/materiels-industriels/article-
le-raffinage-du-petrole-du-petrole-brut
3
www.planète –energie .com /fr/glossaire -340html
3.3 TYPES DE RAFFINERIE
4
André GIRAUD, Xavier Boy de la Tour, Op.cit. p. 61
4- La Distribution et Commercialisation :
Elle permet le suivi de la commercialisation des produits, d’où l’utilisation
de ces termes :
- Approvisionnement ;
- Ravitaillement (au niveau des Stations) ;
- Avitaillement (au niveau des Aéroports) ;
IMPACT CAPITALISTIQUE
Coût total
Cout combiné
Approvisionnement
Stocks
Dépôt
Administration
Distribution
Nombre de dépôts
C. DEFINITION ET COMPOSITION
A. Définition:
L’or noir, le pétrole (du latin Petra oléum. Signifie : Huile de Pierre) et ses
dérivées naturelles (Gaz, Asphaltes, Bitume) sont contenus depuis la
haute antiquité.
Les indices directs sont dits actifs ou vivants si les produits visibles se
renouvellent constamment par suite d’une circulation souterraine active. Ce
sont essentiellement les sources d’huiles ou des gaz des volcans etc. Ils sont
dits « morts» ou fossiles s’il n’y a pas renouvellement permanent compensant
les pertes dues à l’oxydation en surface. Dans ce cas, on note les amas figés
d’hydrocarbures plus ou moins diffus dans les sables asphaltiques ou
concentrés dans les fissures remplis des résines ou d’asphaltes.
En sondage, la rencontre d’indices vivants peut être interprétée soit comme la
traversée d’une accumulation d’hydrocarbures ; soit comme le passage de
migration latérale ou verticale.
Ainsi, en plus des faux indices, on peut généralement classer les indices
d’hydrocarbures en considérant leur nature physique d’une part et de l’autre le
cadre géologique lié à la formation dans un bassin sédimentaire donné.
I.3.1. Classement selon la nature physique
Dans ce cas, on distingue les hydrocarbures gazeux, liquides et semi solides.
1° Indices d’hydrocarbures gazeux
Les manifestations suivantes peuvent retenir l’attention du géologue
explorateur d’hydrocarbures. Il s’agit de :
- l’odeur due à la présence des composés sulfurés ;
Afin d’éviter de confondre les gaz de marais des gaz d’origine profonde, l’indice
devra être regardé avec suspicion cela en recherchant un rapport avec les
roches sous-jacentes.
2° Indices d’hydrocarbures liquides
Les huiles à base paraffinique s’évaporent rapidement en surface et
disparaissent sans laisser des traces. Ce qui est très difficile voire même
impossible de les déceler surtout en pays arides.
En pays humides, il se manifeste le plus souvent par des irisations en surface de
nappe d’eau, des marres et des ruisseaux. Pour ne pas confondre irisations
avec celles des voiles d’humâtes de fer qui se développent à la surface des
flaques d’eau stagnantes, il y a lieu de noter que les films d’huiles donnent des
traînées allongées alors que les sels de fer se brisent en plaque à contour
anguleux lorsqu’on les agite avec le bâton.
Les huiles à base naphténique fournissent des indice beaucoup plus visibles car
elles s’évaporent plus difficilement et s’oxydent au contact de l’air en donnant
des produits de plus en plus visqueux appelés maltes et asphaltes.
3° Indices d‘hydrocarbures semi solides à solides.
Les indices d’hydrocarbures semi solides à solides se rencontrent dans les
calcaires fissurées, les calcaires et grès imprégnés, géodes ou fissures. La
genèse de ces importantes accumulations serait les conséquences de la
dysmigration d’une huile à partir des réserves profondes ou l’érosion de la
couverture du gisement.
I.3.2. Classement selon le cadre géologique
Un indice est la manifestation de la présence d’huiles dans un bassin
sédimentaire, il n’est pas toujours lié à une accumulation poreuse ou actuelle.
Les indices sont plus nombreux dans des bassins dont les pièges
d’hydrocarbures ont été faillés ou érodés dont les couches pétrolifères
affleurent sur les marges du bassin ou la discordance atteignent la surface. Ils
sont beaucoup plus fréquents dans des bassins dissymétriques de côté
tectonisé, faillé ou plissé ; corrélativement des marges calmes sont pauvres en
indices car il n’y a peu eu rupture des pièges. Les indices qui existent sont
généralement associés aux discordances et aux formations progradantes.
Les indices du type parallèle proviennent des bancs monoclinaux le long de
discordance, tandis que ceux de type transverse sont le long de failles
normales, plan de chevauchement associé à des intrusions très fracturées sur
une structure productive.
I.4. Faux indices
Surtout dans les pays industrialisés, ce sont des produits à base
d’hydrocarbures qui sont rejetés des usines et entraînés par des eaux
courantes à des distances plus ou moins grandes avant de réapparaître à
la surface du sol comme indices d’hydrocarbures.
- Le prix FOB (franco à bord) est le prix du brut pour une cargaison
disponible au port de chargement.
Le transfert des propriétés s’effectue lorsque le produit passe le
bastingage du navire, l’acheteur doit assumer le coût de transport et
d’assurance ;
- Le prix CIF : c’est le prix d’une cargaison rendue dans le port de
destination.
Q) Comment appelle – t – on les taxes payer lors du déchargement d’un
tanker ?
R) différentielles.
Bien que la transaction puisse s’effectuer sur des bases FOB ou CIF, la fixation
de prix se résulte du principe général de l’équivalence de prix CIF, pour des
bruts de même qualité rendu à la raffinerie. C’est un marché d’acheteur.
On parle de l’offre :
1. Accord de troc ;
Les professionnels chargés des transactions spéculatives sont des traders. Les
opérations qu'ils réalisent sur le marché des hydrocarbures ont trois objectifs :
Si la compagnie détient du pétrole brut dont elle n'a pas besoin pour ses
raffineries, les traders revendent ces excédents ;
Enfin, ils s'occupent de la vente des produits finis issus des raffineries de
pétrole (carburants, combustibles, etc.).
Ces traders doivent être assez habiles pour anticiper les risques boursiers liés à
de telles opérations, afin de limiter les pertes financières. Le cours du baril de
brut dépend en effet de l’évolution des besoins en pétrole, mais aussi de la
capacité des pays producteurs à répondre à cette demande en temps voulu et
en quantité suffisante. Il est sensible à l’actualité économique et géopolitique
et peut enregistrer des fluctuations brusques et ponctuelles, s’inscrivant dans
des évolutions plus lentes et à plus long terme.
Le marché « spot »
Ainsi, il n'est pas rare qu'une cargaison de brut change de propriétaire plusieurs
fois, y compris pendant son transport par bateau ! Si le pétrole est déjà en
route pour les États-Unis, il peut être racheté en cours de trajet par un raffineur
hollandais de Rotterdam pour finalement aboutir dans une raffinerie française
qui en avait un besoin plus pressant.
Les traders travaillent pour des sociétés financières indépendantes ou pour les
compagnies pétrolières.
Pour se prémunir contre ce risque, les traders peuvent faire leurs achats et
leurs ventes de pétrole sur des marchés à terme. Sur ces marchés, l'acheteur et
le vendeur signent un contrat par lequel ils s'engagent à échanger telle
quantité de pétrole à une date donnée, en respectant un prix fixé d'avance.
En signant ce type de contrat, le trader protège sa compagnie d'une éventuelle
baisse des cours pétroliers : avant même que le raffinage du brut n'ait
commencé, on sait combien rapportera la vente des produits finis, et les
fluctuations des cours ne peuvent avoir aucun effet sur ces bénéfices.
C’est également nécessaire lors que la vente des produits nécessite une
approche technique d’une interaction directe avec le fabriquant. Sont ainsi
commercialisés en direct, il s’agit des produits :
La Publication la plus connue dans la fixation de prix des bruts et des produits
pétroliers, c’est le « Platt’s », il est utilisé sur le marché :
De Gré à Gré : ici les acteurs ne sont connus que par les 2 parties
contractantes (Acheteur et Vendeur) pour un marché « Serve » de
marqueur de référence. Il faut que le prix de transaction soit observable
(Reporting).
Le Platt’s en contractant les opérateurs estime et publie chaque jour une
fourchette de prix pratiqué pour les différents bruts.
Il s’agit de :
(Prix du brut) (Prix élevé)
Dated BRENT= Low Platt’s High Platt’s
Mean of Platt’s
(Prix bas)
3.8. EVOLUTION DES MARCHES PETROLIERS INTERNATIONAUX
Consommateur
Prix CIF
CARTE DES DIFFERENTS BASSINS SEDIMENTAIRES DE LA RDC
Bassin Côtier
Cuvette Centrale
Tanganyika
Albertine
Lac Moero et Upemba
Lac Kivu
Production Consommation
Stock
Reserve
5. Navires pétroliers
5
Chaine pétrolière de la RDC
Au cours de son enfouissement, la matière organique sédimentaire sous
l’influence de l’élévation de la température, se dégrade progressivement en
perdant dans un premier temps (diagenèse) des constituants oxygénés sous
forme de gaz carbonique et de l’eau. Cette étape de diagenèse précoce débute
à premières centaines de mètre d’enfouissement.
Lors de l’étape suivante, la catagenèse, le kérogène évolué par dégradation
thermique. En effet, la catagenèse qui correspond à des profondeurs et des
températures plus importantes, est le stade principal de formation de l’huile,
puis des hydrocarbures légers, les gaz méthanifères et les condensats). Le seuil
au-delà duquel la catagenèse débute peut varier e 60° à 120°C et de 1500 à
4000 m suivant l’âge et le gradient géothermique local.
La métagenèse est une étape encore plus avancée de l’évolution et devient
essentiel dans les séries sédimentaires plus enfouies (plus grandes profondeur
et température). C’est l’étape de la formation du gaz sec (méthane) par
craquage des hydrocarbures formés précédemment ainsi que du kérogène
résiduel.
Il est à noter aussi que la décomposition thermique du kérogène dans les
roches –mères et du pétrole dans les réservoirs est également à l’origine de la
libération de constituants gazeux non hydrocarburés, principalement CO 2, H2S
et N2.
VII.1.3. Méthodes d’évaluation des roches-mères
Les paramètres de l’évaluation des roches-mères des hydrocarbures sont :
- la teneur en matière organique, classiquement exprimée en pourcentage
pondéral de carbone organique par rapport à la roche totale (C.O.T. : Carbone
Organique Total) ou T.O.C. : Total Organic Carbon) ;
- le type de matière organique conditionnant fortement son potentiel
pétrolier;
- le degré de maturité thermique positionnant la matière organique sur le
chemin de l’évolution qu’elle a subi et donc évoluant le taux de transformation
du kérogène. C’est la réflectance de la vitrinite qui sert de référence pour
l’appréciation de ce paramètre.
La vitrinite est un des maceraux dérivant de la gélification des tissus ligno-
cellulosiques des végétaux supérieurs survenue au cours de la fossilisation
pendant la diagenèse précoce.
Le pouvoir réflecteur de la vitrinite est le pourcentage de l’intensité de la
lumière réfléchie par rapport à la lumière incidente, mesurée au
photomultiplicateur. Ce pouvoir (% Ro, avec O = Oil ou PR = pouvoir réflecteur
ou VR = vitrinite réflectance) qui se mesure dans des conditions standard
strictement définies et en immersion dans l’huile croit progressivement avec la
maturité thermique de l’échantillon en raison de la aromatisation de la
structure chimique du macéral.
Les valeurs obtenues sont parfaitement calibrées sur le chemin de l’évolution
de la matière organique. Le PR évolue de 0,3 à 0,6 % pendant la diagenèse, de
0,6 à 1 % dans la fenêtre à huile (début de la catagenèse), de 1 à 2 % dans la
fenêtre à gaz humide (fin de la catagenèse) et au-dessus de 2 % dans la fenêtre
à gaz sec (métagenèse).
L’inconvénient majeur de la méthode est que la vitrinite n’est pas présente
dans tous les environnements de dépôts étant donné qu’elle dérive des
végétaux supérieurs terrestres. La méthode s’applique au mieux aux matières
organiques de type III, beaucoup plus rarement aux matières organiques de
type II, seulement dans le cas où un nombre suffisant de particules de vitrinite
ont été déposées en même temps que la matière organique marine dans le
sédiment.
Le traitement thermique d’échantillon à l’aide de l’appareil Rock-Eval permet
d’une part d’extraire par thermo-vaporisation les hydrocarbures libres présents
dans la roche et d’autre pour libérer par craquage thermique (pyrolyse) les
hydrocarbures potentiellement présents dans le kérogène.
La quantification des produits émis, correspondant à chacun des pics par
intégration des surfaces, fournit plusieurs paramètres pondéraux:
- poids d’hydrocarbures libres en mg/g de roche : S1/roche ;
- poids d’hydrocarbures libres en mg/g de T.O.C : S1/T.O.C ;
- poids d’hydrocarbures pyrolysables en mg/g de roche (ou kg/tonne) appelé
aussi potentiel pétrolier : S2/roche ;
- poids d’hydrocarbures en mg produit par pyrolyse par gramme de C.O.T. Ce
paramètre appelé index d’hydrogène IH (S 2/T.O.C) se corrèle correctement
avec le rapport atomique H/C du kérogène ;
- poids de CO2 en mg/g de C.O.T. ou index d’oxygène I.O (S 3/T.O.C) se corrèle
bien avec le rapport atomique O/C du kérogène ;
- Index de production (IP) : S1/S1 + S2;
- taux de transformation (TR) (IHo – IH)/IHo.
La valeur du T.O.C est calculée à partir d’une combinaison linéaire des
quantités de carbone présents dans les pics S1, S2 et S4.
La valeur du Tmax (température du maximum de formation des hydrocarbures
par pyrolyse, sommet du Pic S2) fournit une mesure de la maturité thermique
de la matière organique. Plus le Tmax est élevé, plus la maturité thermique est
avancée, étant donné que les fractions les plus facilement pyrolysables sont
absentes des échantillons des plus matures, d’où le déplacement du Tmax vers
les hautes valeurs.
Il faut noter enfin que pour les matières organiques de type III, la corrélation
entre les valeurs de la réflectance de la vitrinite (PR) et le Tmax est excellente.
Le Tmax présente l’avantage d’être utilisé également pour les matières
organiques de types I, II et III.
Néanmoins, les échelles de maturité fournies par le Tmax ne sont pas des
mêmes pour les trois types de matière organique.
6
UNIVERSITE KASDI MERBAH OUARGLA, FACULTE DES HYDROCARBURES DES SCIENCES DE LA TERRE ET DE
L’UNIVERS ET DES ENERGIES RENOUVELABLES DEPARTEMENT DES SCIENCES DE LA TERRE ET DE L’UNIVERS)
Figure 1.3 : Mécanisme de sédimentation
Concernant les roches carbonatées, on peut utiliser les termes comme grains
cryptocristallins, microcristallins ou cristallins. Les textures mudstone,
packstone, grainstone, wachstone et sucrosique sont constamment utilisées en
géologie pétrolière ;
4) ciment et/ou matrice ;
5) fossile et accessoire (micas, pyrite, …) ;
6) type de roches accompagnées de leurs proportions approximatives ;
7) porosités apparentes qui peut être excellente (10 %), bonne (8-10 %), pauvre
(5 %) ; inter granulaire, inter cristalline ou vacuolaire.
Alors que les couleurs jaune, brune, orange, soulignent la présence des huiles,
les couleurs bleuâtre et blanchâtre indiquent le gaz.
La couleur verdâtre est une signature des huiles mortes, résiduelles ou
dégradées.
En plus de la fluorescence, on utilise sur chantier, une diagraphie instantanée :
MUD LOG qui renseigne sur :
- les vitesses de pénétration (ROP, en minute/pied), fonction de la lithologie et
du trépan utilisé ;
- les quantités des gaz légers, lourds et gaz total ou gas units.
Rien qu’à partir de l’analyse des gaz du chromatographe consignée dans le Mud
Log, on peut présumer le type de réservoir qu’on a affaire :
réservoirs à gaz : C1 – C3 prédominent ( 1 %) ;
réservoirs à huile : C4 – C5 à grande concentration.
On mesure aussi la quantité de H2S, très toxique, que l’on doit contrôler
pendant le forage. Déjà à partir de 20 ppm de H 2S, on doit faire attention ; à
partir de 100 ppm, danger mortel : dès que les détecteurs de H 2S signalent son
existence, on évacue le lieu.
Il s’avère important de préciser ici la notion du Lagtime. Il indique le temps qui
s’écoule entre la coupée de l’échantillon en profondeur et son arrivée en
surface. Ce temps est très important car il conditionne l’échantillonnage (on
sait qu’après autant de minutes, on doit aller chercher l’échantillon).
Aujourd’hui, il est déterminé automatiquement par les machines mais dans les
temps, sa détermination était empirique ou par formules mathématiques.
Risques économiques
+ Possible
Probable
Prouvée
-
Risques techniques
- +
• Les volumes d’hydrocarbures en place (OIP : Oil In Place ; GIP Gas In Place) :
c’est le chiffre (ou la fourchette de chiffres) fourni suite à l’étude géologique. Il
représente la totalité des hydrocarbures dans une couche donnée pour une
zone donnée.
Quelques sigles
7
Les détails de ces transformations sont complexes et les relations entre
les réactions de transformation et les conditions de température et de
pression ainsi que leurs cinétiques sont non linéaires.
Une autre partie remonte vers la surface et est perdue (lente évaporation,
diffusion, dégradation…), alors que 10 à 30% de ces hydrocarbures,
parfois plus, restent dans la roche-mère. Le qualificatif de
« conventionnel » fait ainsi référence essentiellement au mode d’accumulation
naturel de ces hydrocarbures et
à la facilité relative d’exploitation qui en découle.
Elle est néanmoins en cours, favorisée par l’élévation des cours du pétrole qui l’
a rendue rentable.
8
c- Le gaz de houille.
Le méthane accumulé dans les mines de charbon (« grisou ») peut être
récupéré avec un double intérêt de commercialisation et de diminution
de la contamination atmosphérique. Cette exploitation connaît un
développement important dans certains pays forts producteurs de
charbon comme la Chine. En Australie, il est envisagé d’extraire
du méthane de couches de charbon profondes et peu épaisses, qui
n’ont jamais été exploitées en mines.