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CHAPITRE 1,2 Et 3
CHAPITRE 1,2 Et 3
GENERALITE CONCEPTUELLES
I.0. Introduction
Dans ce chapitre, nous aurons à aborder les concepts clés de notre travail qui sont :
Les essences
Les déchets plastiques
I.1.1. Définition1
L'essence est un liquide inflammable, issu du raffinage du pétrole brut, utilisé comme
carburant dans le moteur à combustion interne. Elle est obtenue par divers procédés de
raffinage ; entre autres, la distillation atmosphérique, le reformage catalytique, le
craquage catalytique, l'hydrocraquage, la cokéfaction, l'alkylation et l'isomérisation.
I.1.2. Composition2
I.1.3.1. Aspect
I.1.3.2. Odeur
Cette caractéristique requiert partiellement un caractère, mais ne doit pas être mise de
côté, car elle peut permettre de desceller une éventuelle contamination ou pollution du
produit.
En effet, une odeur est comme une signature chimique. Lorsqu’un composé ne sent
plus son odeur habituelle, cela peut être un signe avant-coureur d’une modification.
Elle ne peut être déterminée que par une personne familiarisée avec l'odeur des divers
produits pétroliers qui, pour la plupart, possèdent une odeur caractéristique.
I.1.3.3. Couleur4
Suivant la norme d'un pays à l'autre, l'essence peut avoir une couleur violette, brune,
verte, bleue, rouge ou incolore. En RDC, elle est rougeâtre. Cette méthode est visuelle.
I.1.3.4.Densité
Elle permet d'orienter les recherches et a une influence indirecte sur d'autres
caractéristiques.
Elle mesure la tendance des molécules à s'échapper de la phase liquide pour construire
une phase vapeur en équilibre avec la phase liquide ; elle est une fonction de la
4
J-C. GUIBET2 Op cit
température. C’est aussi un indice de fixation de la volatilité. D’une manière générale,
elle représente la pression exercée à l'interface liquide-vapeur par la masse de vapeur
sortie du volume liquide.
L'indice d'octane d'une essence mesure son aptitude plus ou moins grande à la
détonation. La mesure de cette caractéristique s'effectue en comparant dans un moteur
spécial la détonation provoquée par le carburant à tester avec celle de deux carburants
de référence dont on connaît l’indice d’octane. Ces derniers sont composés par des
mélanges en proportions bien déterminées d'isooctane et de n-heptane. Le choix de
l’isooctane et du n-heptane s’explique par le fait que ces deux produits ont des
pouvoirs détonants extrêmes : l’isooctane, qui a l'indice d’octane 100, possède le
pouvoir détonant minimum tandis que le n-heptane l'indice d’octane 0 possède le
pouvoir détonant maximum.
I.1.4. Spécifications 5
Le tableau ci-après reprend les spécifications de l'essence qui donnent les valeurs
limites de chacune de caractéristiques de ce produit.
Ces valeurs limites peuvent être minimales, maximales ou comprises entre deux
valeurs extrêmes.
5
Guide de laboratoire/ SEP-CONGO
Masse volumique à 15 ASTM D 1298
Kg/l 0,7250-0,7900
oC ASTM D 4052
Masse volumique à 20 ASTM D 1298
Kg/l 0,7205-0,7863
oC ASTM D 4052
Couleur Visuel ROUGE
Indice d’octane ASTM D 2699 91,0 Min
Distillation ASTM D 86
Evaporés à 10% oC 70,0 Max
Evaporés à 50% oC 115,0 Max
Evaporés à 90% oC 180,0 Max
Point final oC 215,0 Max
Résidus %Vol 2,0 Max
Différence (20%-10%)
oC 8,0 Min
évaporés
Tension de Vapeur Reid
ASTM D 323 Kpa 62,0 Max
(TVR)
Gommes non lavées ASTM D 381 Mg/100ml 30,0 Max
Gommes lavées ASTM D 381 Mg/100ml 5,0 Max
Période d’induction ASTM D 525 Min 240 Min
Corrosion sur lame de
ASTM D 130 Code 1b Max
cuivre
Soufre total ASTM D 4294 % masse 0,03 Max
ASTM D 3348 G/l
Plomb tétraétyle Non détectable
ASTM D 5509
ASTM D
Teneur en benzène %Vol 5% Vol. max
3606
Composés oxygénés ASTM D 4815 Absence Ethanol
Source : Guide de laboratoire/ SEP-CONGO
I.1.6. Usages
Après avoir effectué tous les tests physico-chimiques, l'essence est utilisée dans un
moteur à explosion, moteur de véhicules automobiles légers, utilisant l'essence comme
carburant, fonctionne selon un cycle à quatre temps, il comporte quatre phases et
permet d'obtenir un travail mécanique à partir d'une source chaude et une source
froide. Les quatre temps sont définis à partir du mouvement du piston dans un cylindre
et de la position des soupapes réglant l'admission de l'air et l'essence vaporisée se
transformant à un mélange gazeux combustible. Ce dernier est alors comprimé, ensuite
enflammé par une étincelle électrique et brûle pendant un certain temps ; puis le piston
redescend, le mélange est détendu, refroidi et enfin relâché dans la tubulure
d'échappement lorsque les soupapes d'échappement s'ouvrent et que le piston remonte,
comme le montre la figure I.1.
En outre, ce produit est utilisé comme solvant pour dissoudre les graisses dures et
molles contenant les hydrocarbures lourds, les huiles d’origines végétale et animale.
Les déchets plastiques sont présents sous différentes formes dans la plupart de nos
objets du quotidien : stylo, brosse à dents, pot de yaourt etc… S’il présente de
nombreux avantages pratiques le plastique a aussi de lourdes répercussions sur
l’environnement.
Au-delà des atouts majeurs de ces matières (sans danger, hygiéniques, résistantes,
durables, légères, isolantes, adaptables), les déchets plastiques sont volumineux par
rapport à leurs poids légers, ils prennent donc beaucoup de volume dans les points de
collecte et dans les centres d’enfouissement technique. Leur sémination dans la nature
est durable et inesthétique. De plus, les bouteilles éliminées en centre d’enfouissement
6
https://www.dunod.com
7
L’ordonnance n° 2000-914 du18 septembre relative à la partie législative du code de l’environnement est
à l’origine du code de l’environnement.
technique subissent à long terme une dégradation qui génère d’autres nuisances. Leur
élimination illégale est génératrice de rejets incontrôlé et éventuellement nocifs 8.
Les déchets plastiques se décomposent en deux catégories de matière de base avec un
nombre de sous-catégories de propriétés différentes nom substituable l’une de l’autre.
Les déchets liquides sont des déchets à l’état liquide, parmi les déchets liquides on
trouve notamment les huiles usagées, les déchets d’hydrocarbures, les Eaux et boues
polluées, ou encore les solvants. Ces déchets liquides sont polluants ou toxiques et
peuvent être évacuées par voies traditionnelles ou rejetés dans la nature.
Dans la dénomination de déchets solides, seuls les déchets qui sont à l’état solide sont
regroupés, laissant de côté ceux qui sont à l’état liquide et gazeux, Ils sont constitués
par des débris combustibles et non combustibles tels que les papiers, Bois, paille,
briques et des bouteilles en plastique cas du PET qui est devenue aujourd’hui une
préoccupation dans la ville de Kinshasa.
8
https://mtaterre.fr les déchets plastiques
9
Claude DUVAL, Matières plastiques et environnement (Recyclage, Valorisation, Biodégradabilité et
Eco-conception) 2è édition, Edition Dunod, Paris, 2004
Ils sont des Gaz résultant d’anneaux de la fabrication qui émettent dans l’air par des
cheminées propres usines parmi ces Gaz on a le dioxyde de soufre, monoxyde de
carbone, dioxyde de carbone.
I.2.3.2 Composition
10
Chambre Syndicale des Emballages en Matière Plastique, Le développement durable dans l’industrie
de l’emballage et du film plastique : une vision globale, des actions ciblées, Publication, novembre
2007
11
Claude DUVAL, Matières plastiques et environnement (Recyclage, Valorisation, Biodégradabilité
et Eco-conception) 2è édition, Edition Dunod, Paris, 2004
12
Christophe MADAM, La valorisation des matières plastiques en fin de vie : Etat des lieux et
propositions d’amélioration, Travail de Fin d'Etudes, Université Libre de Bruxelles, Bruxelles, Année
académique 2002-2003
Le terme polymère englobe toutes les substances formées de macromolécules, les
plastiques représentent ainsi une fraction de polymères.
De cette manière, tous les plastiques sont des polymères, mais tous les polymères ne
sont pas des plastiques.
Il existe un grand nombre des matières plastiques aux propriétés différentes qui
peuvent être classées selon des critères chimiques liés à leurs propriétés et à leurs
modes de mise en forme et selon des critères économiques qui conditionnent leurs
domaines d'emplois possibles.
2. Thermodurcissables
Les polymères réticulés (contenant des nœuds entre les chaînes macromoléculaires) ou
en réseau constituent les thermodurcissables. Les thermodurcissables sont des produits
de polycondensation, c’est-à-dire résultant d’une réaction de combinaisons classiques,
entre des molécules différentes, avec élimination des résidus de la réaction.
13
Jacky AUBRY, Les matières plastiques, Technologie des matériaux, 2005.
14
Claude DUVAL : op cit
15
Marc CARREGA, Vincent VERNEY et Coll. Matières plastiques : propriétés, mise en forme, et
application industrielle des matériaux polymères 3è édition, Edition Dunod, Paris, 2007.
A l’inverse des thermoplastiques, la mobilité thermique est réduite. Plus la température
est élevée, plus les chaînes tridimensionnelles se figent ; les liaisons ou nœuds se
renforcent. L’opération est irréversible.
Ces matières plastiques prennent une forme définitive au premier refroidissement et ils
deviennent durs et ne se ramollissent plus une fois moulés. Cependant, un chauffage
trop poussé conduit non à la fusion de l'objet mais à sa destruction. La technique de
fabrication est difficile à mettre en œuvre mais elle produit des matériaux très solides
et très résistants aux agressions chimiques et à la chaleur. Les aminoplastes sont les
plastiques thermodurcissables les plus utilisés.16
Dans cette catégorie se trouvent les polymères suivants :
Les phénoplastes : Bakelites
Les polyépoxydes : Araldite
Les polyuréthanes (PU)
Les silicones
3. Elastomères
Les élastomères sont caractérisés par leur grande déformabilité et présentent les
mêmes qualités élastiques que le caoutchouc. Ils sont obtenus à partir de polymères
linéaires caractérisés par des liaisons extrêmement faibles. Ces polymères sont donc
des liquides très visqueux. Pour être utilisés comme caoutchouc, des liaisons pontales
(nœuds de réticulation) doivent être introduites entre les chaînes, conférant ainsi aux
matériaux une structure tridimensionnelle qui assure la réversibilité de la déformation
mécanique. Les nœuds de réticulation sont introduits par une réaction chimique
appelée vulcanisation après la mise en forme du matériau.
Dans cette catégorie se trouvent les polymères suivants :
Le polyisoprène : naturel rubber (NR)
Le polyisoprène de synthèse : isoprène rubber (IR)
Le polychloroprène : Néoprène
Les polysiloxanes : Silicones 17
17
Chambre Syndicale des Emballages en Matière Plastique : Op cit
majorité des besoins. Actuellement, on assiste à une grande diversification des
fabrications, avec une tendance à réaliser des produits « sur mesure », adaptés à des
applications spécifiques.
Les matières plastiques techniques : Ils sont destinés à la haute technologie.
En pratique, il n'existe pas de frontière précise entre matières plastiques de grande
diffusion et matières plastiques techniques : certains copolymères d'éthylène et de
propylène sont à classer dans la seconde catégorie ; les ABS courants sont classés dans
la première, bien que leurs applications techniques soient nombreuses.
On note que plus de 90% de la production mondiale se compose des cinq ou six
familles de plastiques suivantes :
Polyéthylène (PE) comprend le polyéthylène basse densité
(PEBD) et le polyéthylène haute densité (PEHD) ;
Polypropylène (PP) ;
Chlorure de polyvinyle (PVC) ;
Polystyrène (PS) ;
Polyéthylène téréphtalate (PET)18.
20
Marc CARREGA, Aide-mémoire matières plastiques Op cit
articles ménagers et électroménagers ;
emballage et manutention ;
industries : du bois, chimique, électrique et électronique, métallique et
métallurgique, papetière, des peintures, vernis et adhésifs (revêtements,
mastics, insonorisants, etc.), textile (vêtements et accessoires (casques…) ;
jouets, loisirs et sports ;
maroquinerie, chaussures et articles de voyage ;
médecine, pharmacie et hygiène ;
optique ;
publicité (enseignes, panneaux) ;
transports (automobile, ferroviaire, marine, aéronautique, aérospatial) ;
travaux publics, génie civil et bâtiment et tant d’autres (Wikipédia, 202)21
Le tableau I.2 illustre quelques polymères et leurs formules développées
Tableau I.2 : Tableau des formules développées des motifs monomères
21
https://blogs.worldbank.org
Vivre sans plastique n’est plus imaginable aujourd’hui de fait, il nous rend de précieux
services, sous la forme d’emballages, de meubles, de jouets, de vêtements, de
dispositifs médicaux, etc. Malheureusement ces déchets ont des impacts négatifs sur
l’environnement entre autres la pollution plastique qui est l’accumulation des déchets
composés de plastique et de ses dérivés un peu partout dans l’environnement. Or, le
plastique bénéficie d’une durée de vie longue et ne disparait jamais totalement du
milieu dans lequel il est jeté, il se trouve abandonné dans nos villes, en pleine nature et
jusqu’au fond des océans ou plus des deux tiers de nos déchets finissent par atterrir.
L’équivalent de plusieurs millions de tonnes par an sous forme d’ordures visibles ou
de microparticules au fil de sa lente dégradation, la pollution plastique fait peser
d’importantes menaces sur les habitats terrestres, aquatiques et sur la vie qui s’y est
établie que ce soit par ingestion, enchevêtrement ou exposition aux produits chimiques
contenus dans le matériau. Des produits qui arrivent à terme jusqu’à l’homme, par le
biais de la chaine alimentaire. Au-delà de la pollution générée par les déchets, il ne
faut pas oublier que l’extraction, le transport et la transformation des matières
premières libèrent dans l’atmosphère des éléments cancérigènes et sont responsables
au total de 6% des émissions mondiales de gaz à effet de serre. S’ajoutent à cela les
additifs hautement toxiques que les industriels peuvent ne pas mentionner sur leurs
produits et les accidents que peuvent être les rejets chimiques, les explosions ou les
feux industriels par exemple. Et bien évidemment, si le plastique est toxique pour la
faune et la flore, il est également nocif pour l’homme. On pense notamment au
bisphénol A, interdit en France depuis 2015 mais qui circule encore librement dans
certains pays européens, on lui reproche notamment de favoriser l’apparition de
certains cancers et de diminuer la fertilité, parmi de nombreux autres risques. En outre,
les bisphénol F et S censés être de nouvelles alternatives sont également loin de faire
l’unanimités. A simple échelle de la toxicité par exemple, on constante que les
différents plastiques sont numérotés de 1 à 7 en fonction de leur impact nocif sur la
santé, les catégories 1,3,6 et 7 dans lesquelles nous retrouvons par exemple les films
alimentaires, les bouteilles transparentes ou les barquettes de plats cuisinés doivent
ainsi être évitées autant que possible car leurs substances toxiques sont susceptibles de
migrer dans les aliments au contact de la chaleur ou de matières grasses. Cependant,
notre envie de confort est allée loin, nous n’utilisons pas les plastiques de manières
efficace, ce qui gaspille des ressources précieuses et dégrade l’environnement. La
surconsommation de plastique et la mauvaise gestion des déchets institut une menace.
Elles provoquent la saturation des charges, l’asphyxie de rivières et mettent en péril les
écosystèmes marins.
I.2.7.1.1 Recyclage
22
NASSIMA Cherfa, Résistance à l’impact d’un propylène recyclé, Alger, année académique 2007
a. Définition
b. Type de recyclage
Le recyclage des déchets en plastiques doit être conduit d’une manière qui
minimise la pollution pendant le processus et par conséquent qui améliore
l’efficacité du processus et la conservation de l’énergie. Les technologies de
recyclage peuvent être regroupées en quatre catégories : primaire, secondaire,
tertiaire et quaternaire.
Primaire : le produit recyclé a des caractéristiques semblables au produit
de départ
Secondaire : le produit recyclé a des caractéristiques différentes de
celles des produits de départ.
Tertiaire : le produit recyclé donne des produits chimiques de base
ou des carburants
Quartenaire : le recyclage récupère le contenu énergétique des
déchets plastiques par incinération.
En effet le matériau est indiqué par son abréviation et par un numéro associé ce
qui s’illustre par le schéma suivant :
II.1 INTRODUCTION
Distillation atmosphérique ;
Reformage catalytique ;
Craquage catalytique ;
Alkylation ;
Isomérisation ;
Cokéfaction.23
L'essence commerciale mise sur le marché est obtenue par la formulation des souches
d'essence provenant des unités citées ci-haut suivie d'une additivation.
C’est aussi la première étape dans le traitement du pétrole, On y retire les fractions
obtenues par des soutirages latéraux, placés aux endroits spécifiques le long de la
colonne sauf pour les produits recueillis à la tête comme les fractions les plus légères
contenant des gaz liquéfiés et de la gazoline. Dans l’ordre, on obtient du naphta, en
suite un peu du kérosène, du gazole moyen et lourd et enfin des résidus
atmosphériques.
Une coupe essence légère qui renferme essentiellement des paraffines normales
et dont l’indice d’octane est de l’ordre de 60-70.
Une coupe essence lourde riche en paraffines normales et en naphtènes dont
l’indice d’octane est compris entre 20 et 5O.
II.2.2. Alkylation25
Les deux catalyseurs sont décriés à cause des effets qu’ils produisent s
ur l’environnement. Qu’ils agissent du traitement et du transport des
boues sulfuriques ou risques en cas de fuites accidentelles d’acide sulf
urique. C’est pourquoi, on cherche actuellement des techniques d’al
kylation sur des catalyseurs solides.
25
RICHARD KRAUS : Op cit
Source : Pétrochemical et Petrolium Rafining Technology Conversion P
rocess
II.2.3. Isomérisation26
26
Pierre LEPRINCE : Le raffinage du pétrole, Procédé de transformation ; édition technique
1998
yé seul ou en mélange avec la coupe C5/ C6 de distillation directe, à l’u
nité d isomérisation1.3.6pierre le prince, procédé de transformation 3,
ed1998, pages245 (fig. dans le livre à compléter)
CH
2 CH
2
+3H
2
CH
2
CH
2
CH
2
Le procédé moderne de reformage opère avec un système de régénérati
on continue des catalyseurs, à base pression (2 à 5 bars) et à haute temp
érature (510°C à 530 °C)
Les réactions de RC
Ce procédé est connu depuis très longtemps, car la première unité indu
strielle fut construite en 1936, par MARCUS HOUDRY qui fut l’un des
pionniers dans ce domaine de raffinage. Actuellement, le craquage cata
lytique a beaucoup progressé, grâce à la fois, aux nouveaux catalyseurs
mise au point surtout après la deuxième guerre mondiale et des amélior
ations technologiques qui sont intervenues surtout vers les décennies 6
0 et 70. Il équipe actuellement presque toutes les raffineries des pays in
dustrialisés où le marché des carburants est très développé.
- des hydrocarbures très légers (C1 ou C2), dits gaz des raffineries ;
paris 1997,pages98
opylène ne peut être utilisé en pétrochimie et récupéré sous forme valo
risable de l’éthylène et du fuel gaz. Les charges proviennent en majeur
e partie du craquage catalytique. Le système catalytique est sensible aux
contaminants tels que des hydrocarbures diénique et acétylénique ou d
es composés polaires tels que l’eau, les composés oxygéné, l’azote ba
sique, le soufre organique, les composés chlorés, ce qui nécessite en gé
nérale un traitement préalable de purification. 31
GERES : Op cit
32
MOUSSAOUI NASSEREDDINE : Mémoire academique sur isomerisation catalytique de
fraction legère du condensat
Source : Projet Futurol Biocarburant : Production biocarburant par la voie
biochimique et thermochimique
II.3.2. Par voie biochimique33
Le principe du procédé consiste tout d’abord à déstructurer la matrice cellulosique
pour accéder aux parties formées à partir de sucres que sont la cellulose et les
hémicelluloses. Il s’agit ensuite de convertir par hydrolyse enzymatique la cellulose en
glucose, les hémicelluloses en pentoses. Puis une opération de fermentation
transformera les sucres en éthanol. Il ne restera plus qu’à distiller et purifier l’éthanol.
Quant à la lignine qui ne peut être fermentée en éthanol, elle constituera la source
d’énergie nécessaire au bon fonctionnement du procédé.
III.1. INTRODUCTION
Toute matière a une énergie stockée dans sa structure moléculaire et les molécules sont reliées par des liaisons avec une énergie spécifique qui les
maintient ensemble.
Si cette énergie est dépassée, elle se désintègre en petits fragments. Ainsi, dans le processus de pyrolyse, lorsque la chaleur fournie dépasse les
Donc en soumissent les polymères à des températures élevées dans une atmosphère inerte, ils se dégradent par des mécanismes différents,
Les déchets de composites à base de fibres de carbone et de fibre de verre font l’objet d’une décomposition thermique lente en l’absence
d’oxygène. La température est généralement comprise entre 450 et 700°C (ReFiber Aps (Danemark) effectue une pyrolyse à 600°C)35.
A. COLLECTE
Cela se fera à travers des collections au bord de la route , des bacs spéciaux de recyclage et directement à partir des industries qui utilise beaucoup des
plastiques36 .
B. LE TRI
Le pré - tri automatisé est généralement suffisant pour entrainer un flux des plastiques distincts de verre, les métaux et du papier (Autre 37que lorsque
ils sont réunis, par exemple, les étiquettes et les fermetures). Le tri automatique est maintenant les exploitants d'installations par utilisé largement
Le système utilise généralement la transformée de fourrier dans le proche infrarouge pour l'analyse de type de polymère et l'utilisation des systèmes
optiques de reconnaissance de couleur pour trier le flux en fraction clair et colorées. Les optiques trieuses peuvent être utilisées entre clair, bleu clair,
bleu foncé, vert et d'autres couleurs. Les performances de tri peuvent être maximisées en utilisant des détecteurs multiples, et le tri en série.
Les plastiques rigides sont généralement réduits en flacon et nettoyé pour enlever les résidus alimentaires, la fibre de pâte et d'adhésifs et ensuite le
35
La pyrolyse lente est capable de traiter d’autres types de déchets de polymères, mais les
perspectives de développement industriel sont peu favorables.
36
CARREGA M. , Op - cit , éd . Dunod , Paris 2000 .
37
Boudet A.,Op-cit.
D. LA SÉPARATION
Après réduction de la taille, une gamme de techniques de séparation peut être appliquée. Un bac / flotteur de séparation dans l'eau peut séparer
efficacement les polyoléfines à partir de PVC, PET et PS. Autres techniques de séparation telle que l'élimination de l'air peut également utilisé pour
enlever le films à faible densité de plastique ou sol plus dense , par exemple , dans l'élimination des étiquettes à partir des flacons PET.
Des nouvelles approches telles que laver peuvent être utilisé d'autre impureté telles que les silicones le nylon. Ce système utilise spectroscopie
d'émission pour différentier les types de polymères, ils sont susceptibles d'améliorer sensiblement la capacité de séparer de mélange complexe, car ils
Ils ont l'avantage qu'ils peuvent être utilisés pour trier les différentes matières plastiques qui sont noir, ce qui est un automatique le système problème
L'application de système de tri à laver et susceptible d'augmenter la séparation et de plastique automobile. Ils ont aussi la capacité de séparer les
polymères par type ou par catégorie peut également séparer les matériaux polyolefinique.
Les déchets plastique sont triés et broyés à une taille uniforme pour la facilité de manipulation et de fusion.
La matière première passera ensuite dans le réacteur de pyrolyse. Ce dernier consiste à un récipient rectangulaire cylindrique , chauffé par un four
électrique en serpentins ou tout autre forme d'énergie , ce dit récipient est fabriqué d'un acier inoxydable ou un acier doux , encercler par un réflecteur
La pyrolyse est un processus thermique dans la plage de 350 à 800°C qui permet de traiter des déchets en l'absence d'oxygène. Dans la
pratique, l’énergie nécessaire aux réactions de pyrolyse est parfois obtenue par des réactions exothermiques d’oxydation partielle, produite par
Plusieurs variantes ont été développées : pyrolyse catalytique basse température (environ 200°C), pyrolyse sous vide (environ 500°C) et
pyrolyse micro-ondes.
Le plastique est fabriqué à partir de gaz et de pétrole dont les molécules sont mises bout à bout jusqu’à former d
longues chaînes : les polymères. En chauffant le plastique à plus de 450°C en l’absence d’oxygène, la pyrolyse permet de casser ces
chaînes moléculaires pour retransformer les déchets plastiques en hydrocarbures liquides et gazeux.
Ces hydrocarbures peuvent alors être utilisés en tantque carburants recyclés pour alimenter des moteurs, groupes électrogènes
ou brûleurs.
La pyrolyse n’est pasun procédé récent, mais sa mise en œuvre reste rare en raison du faible coût du pétrole vierge et de la complexité de cette
technologie à grande échelle. Les systèmes de pyrolyse à petite échelle et accessibles sont un bon moyen local de traitement des déchets
plastiques et d’accès à l’énergie. Le rôle de la pyrolyse La pyrolyse peut traiter des plastiques sales et mélangés qui seraient
difficiles à recycler. Elle permet de donner une dernière utilité aux déchets dans des contextes où l’énergie est
précieuse et le recyclage non rentable. La pyrolyse s’avère particulièrement efficace pour transformer des
plastiques mélangés, dégradés et souillés. Pour obtenir un carburant de qualité et opérer sans risque, les plastiques à
privilégier sont le PolyPropylène (PP), le PolyÉthylène Basse Densité (PEBD) et Haute Densité (PEHD). Dans
d’alimentation qui va acheminer le plastique fondu vers une cuve appelée “réacteur”. Le plastique y est chauffé à 450°C en absence d’oxygène,
Une fois obtenus, ces derniers s’évaporent et ont collectés par un circuit de refroidissement qui permet de les condenser et
d’obtenir du carburant liquide. 70 à 80% de la masse de plastique traitée est transformée en liquide.
Les technologies de pyrolyse catalytique à basse température (environ 200°C) et de pyrolyse micro-ondes conduisent à des fibres recyclées propres
A contrario, la pyrolyse sous vide conduit à des fibres dont les performances sont moindres du fait de la présence de goudrons à la surface des fibres.
La pyrolyse des déchets de matériaux composites époxy/fibre de carbone est largement développée dans le monde, mais les recycleurs français sont
absents de ce marché. Ceci pourrait s’expliquer par le fait que les fibres obtenues par pyrolyse des composites ont des performances inférieures
Les technologies innovantes de pyrolyse catalytique à basse température et de pyrolyse micro-ondes sont prometteuses.
L’enjeu économique du gisement de déchets de composites fibres de carbone/époxy va croître au fur et à mesure de l’augmentation des quantités de
déchets de composites (déchets de production et déchets de produits en fin de vie), en particulier dans le secteur de la construction aéronautique.
1. Un four de chauffage
est un équipement utilisé pour chauffer des matériaux à des températures élevées de manière contrôlée. Il est principalement utilisé dans les industries
de la fabrication, de la métallurgie, de la céramique, de la verrerie et d'autres processus nécessitant des températures élevées.
Le fonctionnement d'un four de chauffage repose sur le principe de transfert de chaleur par convection et/ou rayonnement. Le four est généralement
composé d'une enceinte isolée avec une source de chaleur interne, telle que des résistances électriques, des brûleurs à gaz ou des éléments chauffants.
Les matériaux à chauffer sont placés à l'intérieur du four, où ils sont exposés à la chaleur pour atteindre la température requise.
Les fours de chauffage peuvent avoir différents types de contrôles de température, y compris des commandes manuelles, des contrôles programmables
et des systèmes automatisés. Certains fours sont équipés de dispositifs de régulation de l'atmosphère interne pour des applications spécifiques,
permettant de créer des environnements inertes, oxydants ou réducteurs en fonction des besoins.
Ces fours de chauffage sont utilisés dans de nombreuses applications, telles que la fusion et la trempe des métaux, la cuisson et le durcissement des
matériaux céramiques, la fusion du verre, le traitement thermique des matériaux et bien d'autres processus industriels nécessitant des températures
2. Un réacteur de pyrolyse
est un dispositif utilisé pour effectuer une réaction de pyrolyse. La pyrolyse est un processus chimique qui se produit à haute température en l'absence
d'oxygène, dans lequel une substance organique est décomposée en produits plus simples tels que des gaz, des liquides ou des solides carbonés. Le
réacteur de pyrolyse offre un environnement contrôlé pour cette réaction et permet de récupérer les produits résultants. Il est largement utilisé dans le
domaine de la conversion de la biomasse en biocharbon, gaz de synthèse et d'autres composés chimiques valorisables. Les réacteurs de pyrolyse sont
également utilisés dans le traitement des déchets, la production d'énergie renouvelable et d'autres applications industrielles.
3. Un condenseur
est un appareil utilisé pour condenser un fluide, généralement un gaz, en le refroidissant ou en le comprimant. Il est couramment utilisé dans les
systèmes de climatisation, les réfrigérateurs, les distilleries, les centrales électriques et d'autres applications nécessitant la condensation d'un fluide.
Le fonctionnement d'un condenseur implique généralement un échange de chaleur entre le fluide à condenser et un autre fluide, souvent un liquide de
refroidissement, qui permet le transfert de chaleur et donc la condensation du fluide. À mesure que le fluide se refroidit et se condense, il passe d'un
Les condenseurs peuvent varier en taille et en configuration, mais ils ont tous le même objectif : extraire la chaleur d'un fluide pour le transformer en
liquide. Cela permet souvent de récupérer de l'énergie et d'améliorer l'efficacité globale des systèmes.
Le stockage de distillat fait référence au processus de stockage et de conservation du distillat, qui est un produit de distillation obtenu par séparation de
liquides à différentes températures d'ébullition. Le distillat est généralement un liquide purifié ou concentré, provenant d'une matière première telle
Le stockage de distillat se fait généralement dans des réservoirs spécialement conçus, tels que des réservoirs de stockage en acier ou des cuves de
stockage en plastique, qui sont souvent équipés de systèmes de contrôle de température et de sécurité. Les réservoirs de stockage doivent être
Il est important de stocker le distillat dans des conditions appropriées pour maintenir sa qualité et ses propriétés. Cela peut inclure le contrôle de la
température, la protection contre la lumière du soleil ou les températures extrêmes, et la mise en place de mesures de sécurité pour prévenir les risques
d'incendie ou de fuites.
Le stockage adéquat du distillat est essentiel pour assurer sa stabilité, prévenir la détérioration et garantir sa disponibilité ultérieure pour une utilisation
ultérieure, que ce soit dans l'industrie pétrolière, chimique, pharmaceutique ou dans d'autres domaines où le distillat est utilisé comme produit de base.
4. La colonne de fractionnement
Se compose généralement d'une colonne verticale contenant plusieurs plaques ou plateaux, ou d'un emballage, qui crée une grande surface d'échange
entre le liquide et la vapeur à l'intérieur de la colonne. Le mélange est introduit en haut de la colonne et chauffé, ce qui génère une vapeur. La vapeur
monte à travers la colonne, tandis que les composants du mélange se séparent en fonction de leurs points d'ébullition.
Au fur et à mesure que la vapeur monte, les composants ayant un point d'ébullition plus bas se condensent et retombent sous forme de liquide sur les
plateaux ou l'emballage. Les composants ayant un point d'ébullition plus élevé restent sous forme de vapeur et continuent à monter dans la colonne. Ce
processus de condensation et d'évaporation se répète à chaque étage de la colonne, permettant ainsi de séparer et de collecter les différents composants
du mélange.
La colonne de fractionnement est utilisée dans de nombreuses industries, notamment dans le raffinage pétrolier, la production de produits chimiques,
l'industrie pharmaceutique et d'autres secteurs où la séparation des mélanges est nécessaire pour obtenir des produits purs ou pour recycler et récupérer
des mélanges liquides ou des mélanges liquide-vapeur. Elle est basée sur le principe de la distillation, qui consiste à séparer les composants d'un
Une fraction gazeuse composée principalement d’hydrogène, de méthane et d’hydrocarbures divers en faible proportion
Une huile
Une fraction solide contenant un mélange de composés organiques + les fibres recyclées.
Les propriétés mécaniques des fibres de carbone recyclées sont dégradées par rapport aux fibres vierges (perte de 4% à 50% sur la
tension de rupture à l'élongation selon la température). La température opératoire a un impact déterminant sur les propriétés mécaniques,
électriques et de surface des fibres recyclées. Elle doit être ajustée en fonction du déchet traité.
Couleur ;
Aspect ;
Point d’écoulement ;
Teneur en cendres ;
Densité ;
Distillation ASTM;
A. Couleur
Eprouvette jaugée.
Allumer le colorimètre, placer l’œil sur l’oculaire et observer en comparant les teintes ;
Manipuler le bouton de réglage pour rapprocher l’intensité lumineuse obtenue par le passage de la lumière à travers le liquide essayé à
Si la couleur du produit correspond ou se rapproche à celle de l’étalon, on lit la valeur de cette couleur.
B. Aspect
b1. Matériels utilisés
La température (tx) à laquelle le liquide ne coule plus dans l’éprouvette représente le point d’écoulement.
Il faut noter que l’échantillon doit toujours être filtré avant ce test.
Eprouvette jaugée ;
Bain-marie ;
Cryostat.
Plonger le thermomètre dans l’éprouvette de manière que le début du capillaire s’enfonce de 3mm en dessous de la surface du liquide ;
12°C avant le point d’écoulement prévu, contrôler l’échantillon tous les 3°C en tenant horizontalement l’éprouvette pour un temps total
Creuset ;
Four BUFFALO ;
Bruleur.
d2. Mode opératoire
Sécher le creuset dans le four pendant 10 minutes puis le refroidir pendant 15 min ;
Ajouter dans le creuset 60 gr de l’échantillon (à ne pas déborder), et noter le poids total obtenu T ;
Mettre le creuset dans le four BUFFALO dont la température est comprise entre 775 et 800 °C, jusqu’à devenir complètement vide. La
Faire la différence de poids, puis calculer le pourcentage en poids (%pds) de cendre de la manière suivante :
( B− p) x 100
Titre(en %pds )=
W
Où
E. Densité
Thermo densimètre.
Y introduire le thermo densimètre (de préférence au centre) sans qu’il ne touche le fond du cylindre gradué;
Lire respectivement les valeurs de la densité et de la température, et convertir à l’aide de la table 53B de l’ASTM D 1250, la valeur de la
La lecture de la densité des produits blancs s’effectue en lisant la valeur du ménisque inférieur, par contre celle des produits noirs s’effectue en lisant
la valeur du ménisque supérieur +1 pour la densité apparente si la graduation de thermo densimètre vaut une unité ou +0,5 si la graduation de thermo
Lame de cuivre ;
Pince ;
Bombe.
Isooctane
Polir la lame de cuivre au moyen du coton frotté avec les graines de « carbide de silicon » ;
Sortir la lame refroidie avec la pince inoxydable et l’introduire dans un bécher contenant l’isooctane (solvant) ;
Sécher puis comparer la couleur aux corrosions standards catégorisées par les numéros codifiés suivants :
Soit peu : 1a ; 1b
Moyen : 2a ; 2b ; 2c ; 2d ; 2e
Terne : 3a ; 3b
Très terne : 4a ; 4b ; 4c
III.7 REHOGRAMME
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III.8 INTERPRETATION